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 Mères et Filles ( Aislinn Amy Jade Caitlyn) [Post Bleeker]

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Amy de Lauro
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Amy de Lauro


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MessageSujet: Re: Mères et Filles ( Aislinn Amy Jade Caitlyn) [Post Bleeker]   Mères et Filles ( Aislinn Amy Jade Caitlyn) [Post Bleeker] - Page 2 Icon_minitimeMar 16 Déc - 17:42

Jeudi 2 Octobre 2014 – 06 : 46 P.M.
J’ai terminé de bosser il y a trois quart d’heures et je n’ai eu qu’un bref passage à la piaule pour y voir que Caitlyn était toujours endormie, même si son réveil ne devrait plus tarder. Jade reste là-bas, elle est en convalescence en quelque sorte, ils le sont tous et c’est partiellement pour cela que je dois travailler encore plus. Ils sont sortis hier d’observation et la plupart vont atterrir chez moi sans parler de ceux qui l’ont déjà fait sans avoir été impliqués dans l’attentat lui-même, juste par crainte ou incompréhension ; beaucoup d’évaluations déjà faites, quelques suivis à venir, mon emploi du temps va se charger à nouveau. Mais il n’y a pas qu’au travail que j’ai des responsabilités.

La pièce est propre, assez vide je dois dire. Elle semblerait presque spacieuse avec son agencement, du coup. Juste une table avec une télé, une armoire bien trop grande pour ce qu’elle contient, un canapé face à elles-deux, une caisse à chat et sur le mur à côté de la porte de la mini-salle de bain un râtelier mural et une épée. C’est tout. La porte est généralement entrouverte pour que Cerberus puisse entrer et sortir mais il faut bien lui changer sa caisse et lui remplir sa gamelle ; je n’en avais pas l’habitude lors des précédentes disparitions, cette fois je l’ai prise par inquiétude. Elle n’est pas rentrée, elle n’a pas donnée de nouvelles. J’ai beaucoup de supposition quand aux pourquoi mais aucun moyen de savoir ou d’intervenir. Enfin, aucun à part l’épée. Je la regarde un instant alors que la chatte de deux ans tout au plus profite de ma présente pour avoir une affection qui lui manque sans doute durant ces absences. Quelques caresses distraites de la main c’est le mieux que je puisse faire, je n’ai jamais trop été animal de compagnie et les jours continuent d’être difficiles, même si moins.

Mon téléphone vibre et je décroche dans la seconde, surprenant la boule de poils de part la célérité de mon geste et elle s’éloigne un peu de méfiance. Je sais qui c’est, j’ai n’ai pas besoin de voir l’identification du numéro. On maintient occupée Jade comme on peut le temps que la normalité revienne, je ne la surveille pas comme elle me l’avait reproché mais le fait autrement, dans un certain sens. Donner le temps, c’est difficile, ne pas forcer les choses, idem. Envers qui que ce soit. J’écoute ses paroles tout en regardant la dernière trace d’une personne que j’aimai à appeler mon amie.

- Yep ? – cela suffirait à répondre à la question que je n’ai pas posé mais ne s’en arrêtera pas là, il y aura tout un code léger qui n’est que pur mécanisme de défense – Castor junior au rapport, – non, nous n’avons perdues aucunes de vous deux, malgré les événements – l'Irlandaise est descendue de son arc en ciel, – elle est revenue, oui, avec un comportement fragile digne des stéréotypes de la Gay-Pride mais c’est là sa sensibilité – je répète l'Irlandaise est descendue de son arc en ciel. – je me lève à direction de la porte d’entrée, contente qu’elle soit de nouveau là et m’en allant la rejoindre en détournant mon regard comme je sais si bien le faire – Vous êtes priée de me porter assistance pour l’empêcher de continuer a tremper mes fringues, – sérial chouineuse a encore frappée ; doit-on ajouter sénoir même pour une femme considérant que la junior en fera sans doute de même ? – prends une combinaison isolante – une combinaison isolante entre Caitlyn et moi ? Hum, j’hestie entre dire que ce n’est pas possible et dire que c’est réservé aux adultes – elle est particulièrement… collante – raison de plus de ne pas en avoir, il n’est pas l’heure de se la faire enlever – mais elle a l'air de bonne humeur.

Je souri à cette déclaration, me disant que les choses vont continuer à tendre vers le quotidien. J’ai un petit peu de temps, je ne suis pas loin, et je le passe à m’interroger sur si je dois tendre la main et prendre la garde de l’arme ou non. Le pourrai-je seulement ? Je l’ignore. J’ai l’envie d’essayer comme la peur de réussir, de ce qui adviendra si j’y arrive. Elle a ses raisons, elle doit réfléchir ou agir au-delà de notre portée, tant qu’elle ne s’y perd pas cela sera bon. Mais peut-on l’aide à ne pas le faire lorsqu’on l’a fait à s’éloigner de nous ?

- J’arrive, dis-je en raccrochant.

Les choses finiront par rentrer dans l’ordre, c’est ce qu’il faut ce dire car c’est ce qui arrivera ; elles ne seront plus comme avant mais elles trouveront une nouvelle routine et une nouvelle familiarité. Il faut juste attendre. C’est ainsi qu’elle, elle fonctionne. Ce n’est pas forcément la meilleure solution mais je me dois de respecter cela.

Je sors de sa chambre et laisse la porte entrouverte, comme toujours, puis me dirige vers la mienne où les bruits s’entendent largement dans le couloir. J’entre sans toquer, je dépose mes chaussures à l’entrée et je marche en chaussette jusqu’à l’intimité, souriant face à ce qui s’y déroule. Arg, des miettes dans le lit, je vais encore éternuer toute la nuit…

- Ça va mieux puce ?

Une simple question, avec le sourire d’attendrissement de la voir et de l’entendre, alors que je m’avance jusqu’à elle en tachant de ne pas marcher sur de ses restes de pitance.

- Tu me prêterais ta bouche deux secondes ?

Je n’y mettrais pas la langue aux considérations de l’activité que j’interromps mais au moins j’aurai le premier baiser depuis le début de semaine et il aura sa signature pour justifier que mes deux secondes en dure bien plus. Je m’accroupie ensuite auprès du lit et les laisses poursuivre leurs interactions, entre revenantes, les écoutant et les regardant en souriant. Il n’en manque plus qu’une, je pense qu’elle ne tardera pas.
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Caitlyn Elioth
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MessageSujet: Re: Mères et Filles ( Aislinn Amy Jade Caitlyn) [Post Bleeker]   Mères et Filles ( Aislinn Amy Jade Caitlyn) [Post Bleeker] - Page 2 Icon_minitimeMar 23 Déc - 18:31

Miom...miam mquoi ? 'an pas moyen ! Je n'irais pas me foutre de fonds de teint pour dormir et puis merde, je ne brille pas la nuit, c'est l'énergie électrique qui luit à travers la peau, je ne produis pas de lumière...d'façon, qu'est ce que ca peut te foutre ? T'as pas vocation à roupiller ici, t'as peur de l'orage ? Du Monstre du placard ?

Hmpff. Dormir encore avec vous ? Plutôt porter les strings de Ninon ! Entre ton Show light et les poid et la chaleur étouffante des ailes d'Amy et puis c'est pas trop hygiénique de dormir avec des poumons comme drap...et puis dormir avec deux lesbiennes, c'est un peu décadent.

Pourquoi il faut toujours que tu ramènes ça à une question de...HEY ! Sweety !!! Viens par là toi...


Elle s'interrompit pour lui offrir un radieux sourire en tendant les deux bras d'une façon enfantine, une fois assise, elle enveloppa de ces derniers en un collier passé autour du cou pour poser ses lèvres contre les siennes en un baiser appuyé.

Désolé pour les miettes, Jade nettoiera tout à l'heure.
Hey ho, je m'appelle Jade pas Conchita.
Oui et on te nourrit et t'entretient, alors tu te tais et tu fais ce qu'on te dit ! Sinon te te démerderas
….
Et puis tu veux bien nous laisser un peu, on doit se parler
Tu parles d'un réveil...
Chacun sa place, tu as choisit d’être notre fille, tu as des responsabilités à ce sujet aussi.

Elle referma la porte en grognant alors que Cait soupirait et murmura.

j'espère que je ne suis pas trop dure avec elle, elle si intelligente j'ai peur qu'elle profite de la situation pour nous imposer ses exigences. J'essaye de moins me faire manipuler.

Elle se rallongea sur le matelas en la regardant en contre bas avec une tendresse évidente.

Bonjour, sinon...Tu as du les gérer seules...Tu les as vraiment envoyé au lit avec nous ? Comment t'as réussit ce tour de force ? je suis désolée de n'avoir pas pu être là. Jade a l'air a fond dans le déni et je me demande comment Aislinn a vécu les choses....J'ai eu des mots très durs avec elle...tu as du essuyer les plâtres, je sais que c'est pas ce qui te plaît le plus.
Écoute, bleeker peut attendre un peu...je voudrais qu'on parle de nous.
Il me semble que tu m'as parlé, longuement, je ne me souviens pas...je suis désolée mais il y avait cette sensation de mélancolie profonde, de nostalgie triste....Ça m'a marqué. Je suis certaine que ce n’était pas du à tout ça...
Est ce que j'ai fait quelque chose de mal ? Est ce que tu...tu m'aimes moins ?
Si je peux faire quelque chose tu DOIS me le dire.


Elle fit une pause, légèrement embarrassée.

Écoutes, en bas, j'ai vraiment déconné et je le sais. J'ai toujours compté sur la colère pour me pousser en avant..Mais lorsque j'ai trouvé Jade, je me suis trouvé devant un problème inattendu....la colère est scellée à présent et il ne restait qu'un vaste océan de désespoir... et finalement, le désespoir est beaucoup plus dangereux que la colère...j'ai juste...perdu l'esprit...rien de plus.
Amy, je suis un tigre sans griffes, il me faut l'admettre.
J'ai fait des choix et ils entraînent des changements. C'est comme ca.
Il est impossible d'intervenir sur ce genre de situation sans devenir un danger...c'est terminé, je dois quitter la X Team.
Il n'y aura plus de missions, ma place est ici, auprès de toi et dans notre vie.
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Amy de Lauro
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Amy de Lauro


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MessageSujet: Re: Mères et Filles ( Aislinn Amy Jade Caitlyn) [Post Bleeker]   Mères et Filles ( Aislinn Amy Jade Caitlyn) [Post Bleeker] - Page 2 Icon_minitimeVen 26 Déc - 16:37

Certains instants révèlent cette fraîcheur candide chez elle, je ne m’attendais pas à ce que c’en soit un mais cela me ravis ; Caitlyn n’est pas une grande gamine, non, mais elle sait alterner entre les différents stades de maturité au point d’en être déconcertante et charmante, une fois qu’on s’y est fait. Quand à me passer les bras en collier autour de la nuque, c’est assimilé à une forme de portage donc cela me ravis là-encore. Deux petits détails aimables et aimés contrebalançant l’absence de langue dans cet échange sincère.

- Désolé pour les miettes, – oui, il faudra les enlever parce que si elles se prennent dans les plumes ça va encore me faire éternuer pour les chasser et c’est dangereux d’éternuer avec mon envergure – Jade nettoiera tout à l'heure.

Je souris d’amusement même si je suis parfaitement consciente qu’elle est tout aussi parfaitement sérieuse, me retournant vers la concernée qui réagit aussi vite.

- Hey ho, je m'appelle Jade pas Conchita.

C’est espagnol Conchita, ou en tout cas ça sonne comme tel. Néanmoins elle pourrait en hériter comme surnom, vu le temps qu’elle passe à faire le ménage.

- Oui et on te nourrit et t'entretient, – oui enfin l’Institut plus que nous-mêmes, tout comme il nous nourrit et nous paye, je suis pas sure que cet argument soit valable mais je ne manifesterai rien de cette pensée puisque pour une fois – alors tu te tais – c’est pas moi qui ai à faire preuve d’autorité et que j’ai horreur quant, en situation inversée, Caitlyn sape la mienne – et tu fais ce qu'on te dit ! Sinon tu te démerderas.

Je suis contente d’avoir retrouvée ma place au sol et de regarder tout ça, même si de bas. C’est assez surréaliste à dire vrai, j’en suis physiquement sur le cul et mentalement il me manquerait juste que ça suive une connerie de Jade non une exploitation de Caitlyn pour que ça soit le cas.

- Et puis tu veux bien nous laisser – là par contre ça m’interloque plus, il n’est pas temps de se désolidariser mais de se réunir à nouveau, non ? – un peu, on doit se parler.

Est-ce une question ou un ordre ? Quelle que soit la réponse, Jade le prend comme le premier puisque Caitlyn est impérative depuis tout à l’heure. Ouais, c’est un étrange réveil à bien des niveaux, les places semblent sur le point de se redéfinir même si les liens resteront identiques. Je regarde Jade s’en retourner sans dire un mot, mes yeux faisant des allers-retours entre elle et mon aimée alors qu’une fois la première sortie et toujours grondante la seconde soupire pour entreprendre de me parler, suffisamment bas pour que ça ne soit pas entendu même si une fois la porte fermée l’insonorité de notre chambre est complète.

- Le dosage s’apprend, apparemment, c’est d’autant plus difficile lorsqu’on a été élevée dans l’un des extrêmes. Je ne sais pas si elle profitera de la situation, c’est grave et même ses tocs sont repassés au second plan. Elle a été capable de s’uriner dessus sans crise phobique. Mais je suis contente que tu tâches d’être moins, que tu sois prête à, enfin bref, que tu ne veuilles plus te faire manipuler.

Inutile de chercher compliqué quant on veut faire simple, qu’elle tâche d’être moins dirigée par le bout du nez et soit prête à faire un peu d’autorité est positif, peut-être que cela permettra aussi de facilité la prise de nouveaux points de repères et de maintenir Jade dans le droit chemin. Reste à le trouver, donc.

Bonjour sinon, bonsoir même ! Ne pas faire les choses dans l’ordre fait parti de nos spécialités et cela me fait légèrement sourire, plus que l’hésitation et la phrase suivante ; c’est donc cela, notre discussion nécessaire. Je détourne un peu le regard entre ses paroles pour revenir lorsqu’il est question de ce qui semble manifestement être, pour Caitlyn, un exploit et qu’elle confirme rapidement après. Mais cela est plutôt positif, à l’inverse de la culpabilité qui l’en suit. Tu étais là, uniquement physiquement c’est vrai mais tu étais là quand même. On a évité le pire, comme toujours.

J’hoche la tête au déni de Jade, sombrement, et remonte le regard au sujet d’Aislinn ; je ne sais pas non plus comment elle ressent les choses, j’ai juste l’appréhension qu’elle ne le fasse avec distance et qu’elle contribue encore à creuser ce fossé entre elle et nous. Comme si un océan ne lui suffisait pas. Elle n’a néanmoins rien évoqué des mots à son encontre, elle est restée très vague mais l’abord de ce qui c’est passé ne sera en rien plaisant ou joyeux ; la soirée s’en va en se ternissant, déjà. J’inspire fébrilement mais ne relâcherai jamais ce soupire. Essuyer les plâtres ne plait à personne, enfin j’espère, mais je tiens à le faire parce que ce qu’il y a dessous les plâtres est important. On ne peut pas prôner l’importance de la guérison au-delà des blessures sans assumer la médication derrière.

- Écoute, Bleecker peut attendre un peu… je voudrais qu'on parle de nous.

Il y aurait eue deux réactions à avoir face à ces mots : relever les yeux de surprise innocente et inquiète, ou les baisser en pinçant la bouche. Inutile de préciser ma réaction. Oui, j’ai parlé, longuement. J’ai parlé alors que tu hibernais. J’ai vidé mon sac comme nous ne le faisons plus. Je comprends les raisons et comment on en est arrivé là, j’avais juste laissés couler les flots. J’aimerai dire que ça n’importe pas mais je ne le peux ; en revanche je peux dire que je gérerai cela. Ça fait trois jours que je le fais et je ne m’en suis pas si mal sortie, je pense.

Tu es une personne d’instinct et d’émotion, Caitlyn, je suis une personne d’intellect et d’émotion ; nous nous rejoignons sur un point et nous complétons sur l’autre. Tes paroles m’apportent la preuve que tu étais là, inconsciemment mais là tout de même. Je ne savais pas alors si je voulais que tu le sois et je ne le sais toujours pas alors même que tu l’étais, même si « à moitié ». J’ignore si tu as fait quelque chose de mal, c’est à toi de me le dire, même si je le suppose sans quoi Aislinn n’aurait pas du t’arrêter. Cela ne fait pas et ne fera pas que je t’aime moins, jamais, même si parfois il le faudrait peut-être pour avancer je n’ai pas l’impression de pouvoir apporter de conséquences à tes actes.

- Si je peux faire quelque chose tu DOIS me le dire.

Je ne réponds pas. Je ne sais pas quoi répondre. J’entrouvre la bouche pour chercher des mots qui ne viennent et ne viendront pas, je le sais mais je le fais quand même pour témoigner de cela. Tu parles d’un réveil… en effet.

Ecouter, c’est plus facile que parler. Parler, c’est plus facile que faire. Tu as vraiment déconné oui, tu le sais mais moi je ne sais pas à quel point. Tu avais un fonctionnement pas si loin de celui de Jade, dans certaines situations, mais lorsque tu en as perdu le contrôle comme elle le fait tu as accomplie une chose qui te permet de ne plus avoir à le faire et qui t’exclus de toute tentative de progression à son côté puisqu’elle ne bénéficiera pas du même traitement. Et j’en suis heureuse, car cela signifie qu’elle trouvera son équilibre, malgré ses défauts. Oh, je sais que c’est plus extrême mais il n’y a pas que la colère qui est extrême chez toi, le désespoir l’a été aussi. Et tu vois le résultat, à ma différence puisque je l’envisage. Juste… perdu… l’esprit… rien de plus ; cela me choque et je te regarde avec une surprise mêlée de crainte et de dégoût.

Un tigre sans griffe ? Tu y crois sérieusement ? Si tu avais été sans griffe Aislinn n’aurait pas eue à s’interposer. Tu as fait des choix, oui, tu en paies les prix, oui ; c’est comme ça que ça marche, mille fois oui. Tu tires des conclusions qui t’arranges et occulte des pans entiers du problème.

- Quitter la X-Team ne t’allègeras pas de tes devoirs d’X-Woman ni ne changeras qui tu es, Caitlyn, dis-je sombrement. Cette discussion, j’aurai voulue ne jamais l’avoir. Je peux te l’assurer.

Je laisse un silence, déglutissant un instant avant de prendre une inspiration nasale résolue, puis me relève pour faire face, même si de biais, pour me tenir sur mes appuis, bras le long du corps, alors que je la regarde tristement.

- Ce que je t’ai dit durant ton hibernation mériterait qu’on en parle, oui. Mais pas ce soir. Les choses ont été suffisamment difficiles aujourd’hui et ce que je vais dire viendra achever tout cela. Non, je ne t’aime pas moins pour ce que tu as fait, je constate juste avec horreur ce que tu fais. Tu as scellée la colère parce que tu n’arrivais plus à composer avec, et le désespoir a démontré que tu pouvais faire encore pire. Tu te dis inoffensive et Aislinn a du te balancer au milieu d’un désert parce que tu es tout sauf inoffensive. Tu dis que tu as perdu l’esprit, non, pire tu dis que ce n’est « rien de plus ». Et ta seule conclusion c’est que tu ne dois plus intervenir parce que tu n’es pas capable de gérer. Dieu sait que je te veux ici, dans notre vie et à auprès de moi, mais ça aussi, cela se terminera. Tu renonces plutôt que de t’adapter, plutôt que d’apprendre. Jade est dans le déni, toi aussi. Ça n’a rien à voir avec les X-Men ou même moi. Tu te coupes de tout, progressivement, pièce par pièce, par choix. Je ne te demande ni de rester dans la X-Team ni même dans les X-Men, si tu veux rompre cela c’est ton choix et le faire ne me fera pas t’aimer moins, en revanche continuer à semer des bouts de toi-même pour changer en espérant ainsi éliminer les problèmes pour en trouver d’autres, pires encore… les choses changent, le monde change, oui. On ne pourra jamais aller contre. On doit essayer d’aller avec. Mais ne faut-il pas essayé de préserver certaines choses ? Tu sais, le « tour de force », s’il n’avait pas été accompli il n’y aurait plus de famille. Aislinn était au pied du lit, comme un animal, Jade sur le fauteuil, comme une machine, et toi sur le lit, comme une morte ; soit l’on réunissait cela en ce que l’on espérait, prenant les choses en main et forçant les choses, soit on n’avait plus qu’à faire une mascarade pour s’illusionner que l’on avait ce que l’on voulait. Je suis douée dans le domaine, je ne m’y connais que trop. Je t’aime, c’est autant pour cela que je ne voulais pas parler de cela, pour te préserver de moi, que je le fais. Je me souviens peut-être trop de ton passé, Caitlyn, mais je ne te demande pas de le redevenir. Je crains juste pour ton futur, si tu continues à sous-estimer certains problèmes et à t’arracher des pans entiers de ce qui t’as construit, en bien ou en mal, lorsque tu n’arrives plus à les gérer. Je ferais tout ce qui est en mon possible pour t’aider, Caitlyn, mais ce sont tes décisions et elles affectent notre vie. Ne crains-tu pas qu’à abandonner les choses, les unes après les autres, il finisse par de plus rien rester ?
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Caitlyn Elioth
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MessageSujet: Re: Mères et Filles ( Aislinn Amy Jade Caitlyn) [Post Bleeker]   Mères et Filles ( Aislinn Amy Jade Caitlyn) [Post Bleeker] - Page 2 Icon_minitimeVen 26 Déc - 17:38

Le sourire s'estompa peu à peu alors que les dires lui arrivaient au cœur, elle ferma doucement les yeux et s'immobilisa, se figea dans une raideur qui en disait long sur ce qu'elle pouvait ressentir, le visage grave et soudain plus marqué, lorsqu'elle ouvrit les yeux à nouveau se fut pour baisser le menton vers les draps alors qu'elle dénouait ses bras détruisant le collier et reposant à nouveau ses mains sur le drap. Elle soupira longuement un peu tremblante avant de prendre cette voix si adulte qu'elle n'utilisait que rarement.

Tu as raison.
Qu'est ce que tu veux que je dise ?
Tu crois que je ne le sais pas au fond, tu crois que je ne sais pas que tu le sais ?
Je suis perdue depuis ce jour maudit où on t'a prit mon amour avant que nous allions au Val d'eternité, je suis perdue. Rien ne pourrait guérir ce vide, tout n'a été qu'une longue fuite en avant, je t'ai retrouvé , je sais...mais tu as cessé de m'aimer. C'est état pire que la mort, un état dont on ne revient pas indemne, pas moi en tout cas.
Depuis ce jour....tout...je..j'ai l'impression de me débattre, de me dire que je peux reconstruire , qu'on peut se poser pour le faire et on ne le fait pas. On ne prend pas le temps de le faire, on subit les vagues l'une après l'autre jusqu'à la noyade.
Je fais des choix malheureux oui, mais qui il y a pour me dire que je fais fausse route, qui ? Toi ? Non, je ne crois pas. Tu te contente de me regarder me débattre et de me dire que tu vas m'aider mais tu ne viens pas...tu ne le fais pas....Cette famille, j'essaye de la construire pour nous, pour poser des bases et m'y accrocher mais j'ai parfois l'impression que tu ne le veux pas, tu restes là sur le bord de la route et tu ne me dis rien, tu subis cette famille...Je crois que tu ne sais même pas ce que tu veux, a part peut être moi. Mais j'ai l'impression que même là, tu ne veux qu'une image idéalisée de moi.
Je fais des erreurs, je le sais mais j'ai besoin qu'on me les dise !
J'ai besoin de toi, de tes gestes , de ton soutient et d’être guidé par toi lorsque je me perds. Tu n'es pas ma femme, la mère de mes filles, tu es et restera Amy, l'autre face d'une même pièce, mais tu m'oublies.
Tu crois que je suis plus forte, plus maline, plus sage que toi? Du tout, mais chaque choix que j'essaye de faire, je le fais pour etre auprès de toi, pour agir au mieux...et je me plante, c'est humain, c'est comme ça.
Je ne suis pas indestructible, Sweety, je suis cassée de partout et je n'arrive plus a trouver le temps de guérir, tu vois ça ? Si tu le vois pourquoi ne fais tu pas quelque chose ?
Je ne suis pas infaillible, par le Sang du Christ , si tu savais...j'ai pas signé pour toutes ces merdes, tout ce que je veux , c'est vivre heureuse et qu'on me foute la paix. Alors je fais des choix parce que je veux essayer de retrouver pied....


Un long silence gêné et une inspiration après avoir dégluti.

Ta place....
Elle était en bas, ta place, à mes cotés....sur le cadavre de notre petite Jade.
Je sais qu'un X men a ses devoirs mais j'en ai rien à foutre des X men, c'est Toi qui compte.
Mais une fois de plus, j'ai du faire face à ça toute seule. Les faces d'une même pièce Amy...une même pièce.
Tu aurais su me calmer, tu aurais trouvé les mots....mais il n'y avait plus rien, rien d'autre que la mort et la solitude.
Comment veux tu que j'existe...si tu n'es pas là...
Pourquoi veux tu que j'existe ?
Alors j'ai pensé que...que si nous explosions tous, il n'y aurait plus de douleurs, plus de souffrances, plus de brisures et enfin...enfin du repos. C'est idiot je le sais bien mais....
Il a fallut qu'Aislinn m’arrête, me rappelle combien tu m'aimes et combien l'avenir reste à écrire.
Je suis fatiguée de courir Amy, si fatiguée...Est ce qu'on pourrait pas s'arrêter, souffler et cesser de nous faire du mal ?
Je voudrais tellement qu'on arrête tout ca ? Qu'on redevienne deux gamines idiotes qui rêvent de l'avenir ?


Tu viens bien arrêter de me suivre et ouvrir la route et puis....si on se trompe, c'est pas bien grave au moins on sera toutes les deux, comme avant tout ça.
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Amy de Lauro
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MessageSujet: Re: Mères et Filles ( Aislinn Amy Jade Caitlyn) [Post Bleeker]   Mères et Filles ( Aislinn Amy Jade Caitlyn) [Post Bleeker] - Page 2 Icon_minitimeVen 26 Déc - 19:36

D’ordinaire, j’aime avoir raison, être dans le juste, être dans le bon. Un petit accomplissement, une preuve que je peux quelque chose, je ne sais pas je ne me suis jamais analysée sur ce point. Mais j’aurai aimé avoir tord cette fois. J’aurai aimé en rester à l’insouciance et à l’enfance, aux sourires et aux colliers. Mais j’ai été franche, j’ai fait ce que je fais toujours. Intéressant de voir que même si j’ai arrêtée l’automutilation physiquement, c’est ainsi que je marche affectivement. Enfin, au détail prêt que je fais souffrir en plus d’en appeler à le faire.

Le savoir au fond n’importe pas, l’admettre fait remonter les choses en surface et c’est là où l’on peut essayer de les gérer. Le problème de la croyance est qu’elle appelle l’illusion bien souvent. Je me raidis et me crispe, plissant le visage des paupières comme de la bouche, alors que les choses reviennent. Cela aussi était-il du fond, ou est-ce moi qui ai été trop aveugle pour le voir ? J’ai comprit le traumatisme et ait cru avoir contribuée à l’outrepasser… illusions. Je ne suis pas revenue indemne du Val d’Eternité tout autant que du Manoir Oldfield, si c’est là l’insinuation, mais j’ai guérie en oubliant que peu de gens peuvent le faire aussi vite que moi. Les choses me semblaient pourtant… aveuglement. D’autant plus grand que l’impression y était à l’instar des paroles ; comment n’ai-je put rien voir ? Comment n’as-tu pu rien dire ? Nous pouvons essayer de reconstruire, nous n’avons pas le choix si l’on veut vivre, mais nous ne nous sommes pas posées pour le faire, oui. Les mois ont continués, calmes mais pas tels qu’on les voulait, tels qu’on les avait prévus. L’Italie est passée, les vacances sont passées, le travail est passé, nous en sommes revenues là.

- Je fais des choix malheureux oui, mais qui il y a pour me dire que je fais fausse route, qui ? Toi ? Non, je ne crois pas. Tu te contente de me regarder me débattre et de me dire que tu vas m'aider mais tu ne viens pas… tu ne le fais pas…

La seule fois où j’ai essayé, je m’y suis tellement mal prise que je t’ai perdue. Pour moi, tu avais trouvées d’autres personnes pour le faire, d’autres personnes plus inhumaines mais efficaces que moi qui en fin de compte n’ont pas palliées à ma faiblesse mais t’ont aidées à t’empoisonner. Elles avaient ma jalousie, elles ont ma rancœur à présent. Je ne chercherais pas à les faire payer mais qu’elles tâchent de rester éloignées comme elles l’ont toujours fait, chacun son territoire.

Cette famille est entrain de ce construire, oui, au point qu’on en occulte les problèmes qui en rongent la base ; elle c’est construite, depuis l’Irlande, presqu’entièrement, mais alors que je regardais Aislinn et Jade je t’ai perdue de vue, puce. S’il faut choisir entre cette famille et toi, à défaut de ne pas la vouloir je la sacrifierai sans hésiter. C’est ainsi. Je reste sur le bord à attendre qu’on me donne ma place, oui, c’est là toute la notion de famille que j’ai. Les sentiments y sont, la volonté vacille peut-être parce qu’elle ne cherche pas le compromit mais les sentiments y sont, reste à savoir comment y entrer ; en tant que mère et épouse ? Cela me va, je tâcherai de tenir le rôle et ses responsabilités. Au détriment de ce que je devrais faire et voir, malheureusement. Non je ne sais ni ce que je veux ni ce que je fais, ça a toujours été ainsi, même avec toi ; je croyais t’aimer comme une sœur, je t’aime comme une femme, ma femme, je croyais t’avoir aidée, je t’ai abandonnée…

- Mais j'ai l'impression que même là, tu ne veux qu'une image idéalisée de moi.

Pour qui me prends-tu ? Sanzo ? Mon problème n’est pas de t’idéaliser mais de me dresser contre toi, de ne pas t’aimer même dans ce qui devrait me rebuter chez toi. Tu fais des erreurs et je tâche de les accepter parce que sinon je devrais m’élever contre toi et celles que je ne puis accepter ainsi je les occulte pour que tout continue, de crainte de faire comme la seule fois où cela n’a pas été le cas. Tu as besoin de moi, je le comprends, je comprends tout, mais je ne sais imposer et tu ne sais demander. Problème de communication, depuis toujours là encore. Ma gorge ce serre aux phrases suivantes alors qu’on va au-delà, ou plutôt qu’on revient au-delà. Dans ce palais branlant que l’on construit, les portes s’ouvrent jusqu’à ce qui a été fondateur, on descend dans les ténèbres des fondations enterrées pour voir une vérité atroce. Non, je ne t’oublie pas, Caitlyn, je t’occulte. Je peux me déchiqueter le visage ou me faire briser le corps pour toi mais contre toi, je n’arrive à rien.

Plus forte ? Plus maline ? Plus sage ? Je ne nous comparais pas, j’ai juste laissée aller l’époque où nous étions la force de l’autre lorsque tu en as trouvées de nouvelles. J’ai juste arrêtée de chercher à deviner pour espérer la sincérité. Quand à la sagesse, ni toi ni moi n’avons jamais pu y prétendre. Chaque choix que tu essaies de faire est un moindre mal, c’est cela ? Un sacrifice consenti pour que les choses ne ce dégradent pas trop vite. Par erreur, par échec à voir la meilleure solution ? C’est humain, oui, et nous le sommes un peu moins à chaque épreuve qui passe.

- Je ne suis pas indestructible, Sweety, je suis cassée de partout et je n'arrive plus à trouver le temps de guérir, tu vois ça ? Si tu le vois pourquoi ne fais tu pas quelque chose ?

Parce que j’arrive à m’aveugler aussi bien qu’à y voir, parce que je n’ai même pas conscience du tri que je fais entre ce que je veux voir et ce qui est. Parce que j’abandonne les autres, toujours. Les larmes commencent à venir mais elles ne couleront pas. Elles n’en ont pas le droit. Je ne leur en donne pas le droit. Je ne tremblerai pas non plus, ni ne serrerai pas les poings. Une déglutition est tout ce que je m’autorise pour faire face, faire face à comment nos faillibilités nous ont éloignée. Non, tu n’as pas signé pour tout ça, personne ne l’a fait. Personne ne le ferait. Mais tu n’as pas signé pour ce que tu veux non plus, personne n’en a offert la possibilité et ne le fera jamais. Nous devons faire l’effort pour essayer de l’atteindre, c’est ce que nous recommençons une fois de plus cette fois. Mais ce qu’il y a d’inédit c’est que nous reconnaissons certains problèmes chez l’autre ; l’imperfection, c’est humain également. Retrouver pied ne marchera pas, il faut apprendre à nager contre le courant ; exercice de force et d’endurance dont nous avons toutes deux la principale qualité : l’entêtement.

Je soupir lors du silence et en profite pour m’assoir sur le lit, recommençant à la regarder sans entreprendre de mouvement à son encontre. Mais n’était-ce pas là l’une de mes erreurs, ne pas prendre les choses en main ? J’avance ma main, je prends la sienne, elle dégluti puis inspire et le discourt recommence.

Ma place, je la connais. Je savais où elle était. Je l’ai fuie, oui. Si j’y avais été, si je l’avais vue, même ramenée elle serait restée morte. Tout autant que toi tu l’as été après la Traque. J’aurai entreprise similaire action que j’ai entreprise avec voir, vengeance ou plutôt suicide par vengeance. Enfin, si je l’aimais suffisamment. Si non, je n’ose même pas imaginer ce qui se serait passé. Je penche entre l’horreur que de supprimer tout ressenti pour recréer ce qui t’as détruit en Europe, ou pire être resté auprès de toi en l’enterrant au pied de ton malheur. J’aurai pu accomplir mes devoirs d’X-Woman puis venir, je les ai faits et cela a été tout. C’est auprès de toi que je suis venue, après, non auprès d’elle. Les faces d’une même pièce, oui, seules à deux également. J’aurai pu savoir comment te calmer, sans doute, mais je ne pense pas que j’en aurai été consciente, j’aurai implorée Aislinn ou quiconque venu de Casablanca de continuer à réussir là où j’échouerai. J’aurai pu trouver les mots, ou à défaut les gestes, ou au pire éviter que tu nuises, mais y aurai-je cru ? Aurais-je essayé ?

Il y avait la mort et la solitude, c’est la marque de nos filiations. Elle plane même dans les affaires qui ne les concernent pas. Elles sont notre fruit, particulièrement le mien cette fois. J’en suis désolée. Mais je ne pourrais rien changer, plus maintenant. Plus à ce sujet.

Je veux que tu existes sans moi car il est parfaitement possible qu’un jour tu me perdes et je n’ai pas à vouloir que tu existes car tu le faisais déjà bien avant moi. Les deux faces d’une même pièce, non la même pièce, garder son individualité et maitriser ce magnétisme « destiné », ne pas s’effacer au profit de l’autre, il faudra en parler. Mais si je devais me contenter d’une réponse concise, je veux que tu existes parce que sans toi, le monde se ternirait.

Plus de douleurs, plus de souffrance, plus de brisures, du repos ; ce n’est pas idiot, c’est la mort. La vie s’endure et se construit, la mort c’est le néant. Tu y es passée, tu le sais. C’est un état naturel. Non-être sera toujours plus facile qu’être et devoir être. Je voulais savoir si tu craignais qu’il ne finisse par ne plus rien rester, j’ai ma réponse. Jusqu’au bout, comme toujours. Et Aislinn connait la seule clé qui évite cela, cette clé qui n’était pas là et dont tu t’étais déjà passée auparavant. Sommes-nous folles d’amour ? Je commence à le croire. Mais le plus fous reste que cela m’aille.

- Je suis fatiguée de courir Amy, si fatiguée… Est-ce qu'on pourrait pas s'arrêter, souffler et cesser de nous faire du mal ?
Je voudrais tellement qu'on arrête tout ca ? Qu'on redevienne deux gamines idiotes qui rêvent de l'avenir ?


- Je veux bien arrêter de te suivre et essayer d’ouvrir la route, je veux bien accepter les erreurs et les errances, comme avant tout cela. Je voudrais qu’on redevienne idiotes en rêvant de l’avenir, mais je ne voudrais pas que l’on arrête. Non, je ne sais pas ce que je veux, ou plutôt je pense savoir ce que je veux sans connaitre la forme dans laquelle je le veux. Je t’aime, je veux une famille avec toi, j’aime Jade et Aislinn aussi, mais la famille avec elles…

Les mots s’évaporent malgré le temps que j’ai pour les trouver. Je les cherche, j’en réuni certains, ils ne sont pas ceux que j’aurai voulu mais les seuls que j’ai.

- Je suis leur mère parce que c’est la place qui semble se dessiner pour moi, qu’elles veulent me voir prendre. J’essaie de correspondre à l’image qu’elles semblent vouloir d’une mère sans savoir ce que je serais ou voudrais être. Et cela marche, alors je continue. Je veux appartenir à votre famille mais je ne sais pas ce que c’est, lorsque ce n’est pas un simple fait donné par du sang ou du papier. J’ai les sentiments, je fais ce qu’il me semble devoir en faire. Ça n’a pas le même naturel qu’avec toi. Et ne te méprends pas, je ne t’idéalise pas ; je fais pire. Je t’aime, pleine et entière, jusque dans cette monstruosité que tu m’as partagée. Je t’aime et c’est pour cela que je n’arrive à m’imposer contre toi sans perdre le contrôle. Alors même que tu passais Jade à tabac, je ne t’aimais pas moins. Alors même que tu aurais tué Sanzo et Aislinn, je ne t’aurais pas moins aimée. Lorsque tu perdais le contrôle de la colère au point qu’elle t’en ronge, j’ai perdue le contrôle parce que j’avais peur que ça te prenne, parce que je n’arrivais pas à t’aider, du fait tout a été pire. Tu as choisi Casablanca, à raison ou à tord cela n’importe car c’était le choix logique considérant ce que je t’avais fait. Tu as choisi des gens qui ont réussi ce que j’ai échoué, des gens qui étaient meilleurs pour toi que moi. C’est ça que je croyais, partant de là les abîmes de ton âme ne m’appartenaient plus. Je ne les ai plus vu, quand bien même je les avais déjà perdu de vu bien avant cela, à essayé d’être à ma place dans une famille pas plus voyante que moi. S’arrêter et souffler, on peut essayer, cesser de nous faire du mal, j’ai sincèrement peur qu’on y arrive jamais. Nous nous sommes construire ainsi, sur les douleurs du monde et celles des nôtres. Mais cela ne nous empêchera pas d’essayer. J’ouvrirai la route, je m’imposerai. Avec maladresse et potentiellement à côté du beau chemin bien tracé avec la pancarte lumineuse mais ça, ça fait parti de mes défauts. Deux idiotes, deux gamines idiotes, avec des rêves plein leurs petites têtes et deux suiveuses, l’une qui râle en analysant et l’autre qui regarde sans analyser. Qu’est-ce que ça donnera ? On verra bien quant on aura apprit à nager avec. Mais il faut encore apprendre à nager.

Je tiens sa main, toujours, puis la porte à mes lèvres pour l’embrasser doucement. Ce n’est pas un temps de réflexion, je n’en ai pas besoin cette fois, ce n’est pas non plus l’une de ses bénédictions ou l’une de mes promesses. C’est ce qui me vient à l’esprit, sans pourquoi ou sans cause.

- Je ne sais pas où on pourra reprendre, où on pourra commencer à ce que tu essaies de te retrouver. Peut-être est-il trop tard pour la colère, à toi de me le dire. Quant à sentir mon retour, à sentir combien tu m’as fait revivre et combien je suis à nouveau avec toi, je ne te lâcherai pas la main et il sera sans doute temps de faire des choses plus personnelles que les sorties du samedi après-midi. Je me souviens de comment l’on c’est construite, tout me revient avec une telle immédiateté que c’est douloureux lorsque je n’arrive plus à le gérer. Il n’est plus temps de faire les courses dans de grands supermarchés mais d’en revenir à des soirées entre « copines », il n’est plus temps de chercher à avoir toute la famille autour d’une table mais de retrouver un milkshake avec deux pailles dedans. Il n’est plus temps d’avoir un tigre mais de dessiner des papillons.

Sans la lâcher, je me lève et m’avance vers elle, pour m’agenouiller devant notre matelas et me pencher autant que possible vers elle. Puis lentement mon autre main s’en vient prendre le poignet de celle que je tenais déjà, alors même que mon autre main la lâche. Sans accélérer, j’appose sa main sur le dos de la mienne et attends qu’elle s’en saisisse. Une main de nouveau libre, j’abaisse les draps pour pouvoir déposer avec une certaine vigueur ma main, nos mains, contre son sein.

- C’est ton sein, et dessous c’est ton cœur…
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Caitlyn Elioth
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MessageSujet: Re: Mères et Filles ( Aislinn Amy Jade Caitlyn) [Post Bleeker]   Mères et Filles ( Aislinn Amy Jade Caitlyn) [Post Bleeker] - Page 2 Icon_minitimeSam 27 Déc - 9:44

J'ai toujours considéré que ma vie n'avait pas réellement d'importance, j'ai toujours gardé à l'esprit mon insignifiance. Je n'ai jamais cherché d'autre place que celle qu'on voulait bien m'accorder, on peut y voir un manque d'ambition car il est vrai que dans la vie si  on ne prend rien, si l'on ne se bat pas, si l'on ne marche pas sur certaines têtes, on n'obtiendra rien car rien n'est due. Mais j'ai toujours ete tourné vers les autres malgré ce qu'il m'est arrivé, malgré les souffrances et brimades, j'ai toujours été altruiste et généreuse faisant passer le bien des autres avant le mien même ma période maraudeuse y faisait écho parce qu'elle ne correspondait qu'à une longue destruction de mes valeurs morales et humaines en une volonté inconsciente de m'autodétruire, de me punir et de m'humilier jusqu'au dégoût de vivre , le dégoût de ce que je devenais.
Mais tout ce que j'ai fait, tout ce que je fais et ferais, c'est juste pour être avec toi. Ton égoïsme t'aveugle bien trop souvent et j'ai appris à le considérer comme faisant parti de tes nombreux défauts qui te rendent charmante et aimante. Mais tu en est encore à croire que d'autres étrangers peuvent réussir où seule toi a droit au chapitre? N'as tu pas réaliser encore le pourquoi de Casablanca et ce que j'ai fait là bas ? J'ai racheté une espérance d'innocence, une possibilité d’être celle que tu aimais au début. Vivant le présent avec sourire, inconsciente. Car ce qui me tient à cœur n'est pas de juguler la colère ou museler une dangerosité. Ce qui me tient à cœur c'est ton sourire, ton rire, tes rougeurs, ton regard amoureux dans le mien posé.  
Alors dis moi ? Comment peut on construire un palais d'amour pour sublimer un sentiment en s'adressant à l'être aimé ? On s'adresse à un architecte pas au destinataire du cadeau car ma vie n'est rien d'autre que mon cadeau pour toi.
Tu as ramené mes intentions à ton ressenti une fois de plus et tu cours à coté de la route, je n'ai jamais voulu t’éloigner, j'ai juste cherché comment nous rapprocher. Bleeker est un incident, il faut que ca reste un incident, j'ai trop souffert pour que le contrôle ne fonctionne pas mais je ne te dirais pas tout cela, je pense que sur certains points, nous nous comprendrons toujours difficilement, la vie ensemble est faite de ces chose et je t'aime envers et contre nous, toujours et à jamais.

Elle aborde ses difficultés quand à sa place dans notre famille, je n'avais pas vu cela sous cet angle à dire vrai. Je me rend compte que je lui impose beaucoup, que nous lui imposons toutes beaucoup et qu’après tout, Amy est une jeune adulte qui se voit brusquement tirer de l’état d'adolescente à celui de mère de famille devant composer avec un rôle et des personnalités aussi différentes que celle de notre Jade et de Aislinn, l'une voulant tellement l'intégration qu'elle nous bouffe l'espace , l'autre qui ne cherche qu'à nous fuir ou qui s'est persuadé qu'elle doit le faire par punition. Et dans ce chaos, elle doit me gérer moi et mes problèmes et mes demandes comme cette pression pour avoir un autre enfant.
Elle est dépassée, je ne m'en était pas rendu compte, pour le coup c'est moi l’égoïste et j'en baisse la tête de dépit. Nous étions trop, trop dispersées pour le voir, nous parlions trop fort pour l'entendre. Pourquoi avoir tu cela Amy ? Parce que cette famille j'y tenais ? Parce que tu n'as pas voulu t'imposer ? Pourquoi excellons nous dés qu'il faut faire une connerie ?
J'ai une fois de plus cette horrible sensation de voir se dresser une montagne de problèmes devant moi, et de ne pas savoir par quelle face l'aborder  pour la gravir.

Le reste est plus encourageant, apprendre à nager ? Ca ne se fait pas seule, il faudra que tu m'aides et tu t'y engages et je veux y croire même si j'ai cette impression de déjà vu mais apres tout peut être sommes nous juste trop stupides pour comprendre les choses sans qu'on ne se les répète sans cesse. Si il faut en passer par là, nous le ferons. Mais dans ces doléances, je comprends que j'ai peut etre trop cherché à souder la famille en négligeant de continuer à nous souder, nous. Ou du moins en rendant cette volonté visible et perceptible mais les événements ont vraiment été contre nous et j'ai oublié que c’était à nous de créer les circonstances de notre bonheur.

J'apprécie cette douceur qu'elle met dans ses gestes, cette délicatesse, je l'apprécie d'autant plus que j'ai le cœur gros et je pensais que Jade avait épuisé mon stock de larmes mais cette main sur mon sein m'arrache un rire bref et nerveux alors que les larmes dévalent mes joues, tu sais ? Ce fameux sourire noyé de larmes dont je suis capable et dont tu dis qu'on ne saurait dire si il exprime le bonheur ou la tristesse mais qu'il est d'une sincérité désarmante.

C’est ton sein, et dessous c’est ton cœur…

Je prends une légère respiration et je poursuis de mémoire

Et il ne voulait plus battre, et pourtant il bat...et il bat uniquement pour toi et il ne changera jamais.
…...
Tu sais que je peut être idiote, mais je suis une idiote amoureuse, je ne cesserait pas de l'être.
Et tu sais que j'entrave queudalle au concept de romantisme...tu regardes les papillons, moi c'est juste toi que je regarde, ca m'suffit.
J'ai jamais su...devant toi, j'suis juste une petite gamine qui a peur de mal faire.
J'ai toujours du mal à réaliser la chance que j'ai d’être avec toi, j'ai peur de me réveiller et de m’apercevoir que j'ai rêvé . C'est bête mais c'est ma plus grande peur.
Alors...on boira tous les milshakes que tu veux, je t'inventerais même des parfum, on verra le monde et tout le reste, tout ce que tu veux, je te dessinerais des toiles de maître si il le faut, je peux apprendre, des tableaux fantastiques peuplé de papillons que tu n'auras jamais vu. Je t'apprendrais à danser je te ferais tournoyer comme une fée, juste toi et moi comme lorsque je t'ai appris a jouer de la guitare, tiens ! Je la rallumerais et t’écrirais des chansons. Mais n'oublies jamais ça...sous mon sein il y a mon cœur et c'est pour toi qu'il a choisit de battre Amy. Seulement toi a ce pouvoir.


Je m'avance pour déposer un baiser sur ses lèvres avant de m’éloigner de quelques centimètres et de lui murmurer.

- Et pour la famille, je crois que les filles sont assez adultes pour comprendre ce qu'on a à leur dire, il est temps de définir les rôles et limites de chacune et ca se fait ensemble, le plus tôt sera le mieux. Elles seront bientôt là, toutes les deux. Il est temps d'avoir cette discussion.
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Amy de Lauro
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MessageSujet: Re: Mères et Filles ( Aislinn Amy Jade Caitlyn) [Post Bleeker]   Mères et Filles ( Aislinn Amy Jade Caitlyn) [Post Bleeker] - Page 2 Icon_minitimeMar 30 Déc - 14:14

- C’est ton sein, et dessous c’est ton cœur…

- Et il ne voulait plus battre, et pourtant il bat… et il bat uniquement pour toi et il ne changera jamais.

Je suis dans le passé et dans le présent, dans la brume et dans la clarté, cela n’importe pas car son sourire larmoyant est là ; que faire, sinon y sourire à son tour, y répondre une bouffée d’amour et le fixer tant qu’il est là ? J’écoute des paroles dont les personnes peuvent s’inverser sans difficulté ou bien se conjuguer au pluriel, c’est ce que je préfèrerai d’ailleurs, puis d’autres viennent avec ce qui a été oublié entre-temps, par difficulté à nous comprendre. Les papillons ont beau être mes animaux favoris, c’est moins eux qui importent que leur image, une image que tu t’étais faite graver entre les siens là où on me l’avait apposée sur le bras et qui n’a pas survécue aux tempêtes. Mais cela n’importe pas, car même sans l’image ce qu’elle représentait, ce qu’elle représente, est toujours là. Une petite gamine qui a peur de mal faire, oui, je comprends parfaitement même si j’éliminerai le « petite ».

Réaliser la chance n’est pas nécessaire, je ne pense pas que cela soit une chance mais un fait et il a ses contreparties, tout comme l’inverse. Mais ce n’est pas pour cela que l’on aimerait que ça soit autrement, sans doute est-elle là cette chance. Peur de se réveiller, de rêver ; lorsque la réalité sait être plus douce que le rêve, cela ce comprend. Le rêve a des nuances moindres que la réalité, certes, mais ce n’est pas bête. C’est amoureux ; et ça fait plaisir, c’est bien la seule peur qui peut faire plaisir. Une fois encore, je fonctionne à l’envers dans la forme et à l’égal dans le fond : je n’ai pas peur de me réveiller pour constater que c’est un rêve, j’ai peur que tu t’endormes et que tu en disparaisses. Peur de la perte, oui, mais de l’autre façon.

Les milkshakes, oui mais il faudra faire attention : ça fait prendre du poids au bout d’un moment ! Ey, c’est pas une considération secondaire, même si je veux goûter tous les nouveaux parfums que tu me proposeras malgré combien je suis difficile avec la bouffe. Je perdrais au sport et te ferais perdre s’il le faut, si je dois m’imposer le coaching sportif peut être un point de départ et on s’entrainera toutes les deux même si tu sueras plus que moi. Voir le monde, oui, désormais que l’on est revenues à nos origines peut-être faire plus d’exploration même si au final, le lieu importera moins que le fait qu’on y soit à deux. Dessiner des tableaux de maître, on apprendra ensemble ; Aislinn pourra même se rendre utile, comme professeure. A moins que tu ne préfères apprendre sur le tas auquel cas les premières  « œuvres » devront être cachées à la vue de l’autre, ce qui peut être tout aussi drôle. Je te promets de ne pas te comparer à Picasso, même si en revanche je ne peux pas te promettre de ne pas critiquer vu l’esprit que j’ai. Et j’aimerai voir les papillons que tu imagines, je tâcherai de les comprendre aussi. On dansera seules sans quoi je n’oserai jamais, et je pourrais aussi tâcher de m’améliorer à aux deux danses que je connais pour l’heure, que l’illumination de tes yeux n’en grandisse qu’un peu plus. Et la guitare… la chambre est insonorisée, ça sera l’occasion de recommencer oui ! J’avais oublié que nous emmerdions déjà les voisins avant même que ce soit par des ébats mais ça me revient maintenant. Je n’oublie pas, quant bien même je n’y pense plus. Je vois le passé et tache de ne pas lui calquer le futur car nous avons changées, toutes les deux. Mais ton cœur continue de battre et oui, je suis l’élue. Son élue. Je ne pense pas avoir besoin de décrire mon sourire, tu le connais.

Tu le connais et l’embrasse, puis murmure quelques paroles qui serviront d’interlude à ma signature non langoureuse mais éternelle.

- Je pense aussi, reprends-je avec ce même ton qu’elle a employé l’instant d’après qu’elle ait fini de le faire. Je n’ai juste pas la moindre idée de quoi leur dire ou de comment le faire. La sincérité sera de mise, sans doute, maladroite et hasardeuse, comme… avant ?

Je penche la tête sur le côté, laissant mes cheveux cascader de par et d’autre de mon visage et également sur ce dernier, sur la joue, le menton et la bouche, même s’ils n’y restent pas longtemps.

- Aucune d’elle n’a jamais vue la boite à connerie que chacune de nous a été et, si cela n’est pas un encouragement à ce que tu recommences à fumer, il est peut-être temps d’être moins comme elles l’attendent que comme on est. On change, on a changées, mais il est des choses qui sont restées les mêmes. Maintenant…

Je fais du suspens, parfaitement. Un suspens qui n’est pas étranger puisque généralement il signifie soit que je doute, ce qui n’est pas le cas, soit que j’ai une idée derrière la tête. Mon sourire dévoilant toutes mes dents trahira parfaitement le fait que c’est la seconde hypothèse, et mon regard amoureux donnera quelques indications sur ce qui me traverse l’esprit.

- Il faudra sans doute se préparer. Jade à tes miettes à ramasser, tu as une douche à prendre, Aislinn a du retard à avoir et moi… la journée a été rude et je regrette que la douche soit si petite. Néanmoins j’en ai une à prendre aussi, donc c’est soit chacune son tour, soit il faudra se serrer. A toi de voir.

Je ne parle pas de faire l’amour sous la douche, non, mais il est une croisière où l’on avait été capable de prendre des bains ensemble, grâce à la place de la baignoire, et à défaut d’avoir cette même place profiter de la chaleur de l’eau et de celle d’un corps, cela se tente. Bon, durant le voyage de noces on avait aussi essayé dans le bain mais il n’est que peu d’endroit où l’on n’a pas essayé et plus qu’être déjà baptisée la douche est trop petite ! Et au cas où cela passerait par l’esprit, non ce n’est pas à cause des odeurs corporelles accumulées durant trois jours à dormir que je demande mais par envie de regarder ou de toucher, simplement, tout en lui laissant le choix des armes. C’était là-aussi des choses qu’on avait finies par réussir, ensemble, là où au-début… non seulement elle ne voyait pas au-dessous du pyjama mais en plus elle devait en porter un minimum !

Petites gamines idiotes, certes, mais surtout amoureuses. Il n’y aura pas à le répéter.
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Caitlyn Elioth
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MessageSujet: Re: Mères et Filles ( Aislinn Amy Jade Caitlyn) [Post Bleeker]   Mères et Filles ( Aislinn Amy Jade Caitlyn) [Post Bleeker] - Page 2 Icon_minitimeVen 2 Jan - 9:01

Mères et Filles ( Aislinn Amy Jade Caitlyn) [Post Bleeker] - Page 2 17589510
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Heu , le mur derrière, on dirait celui de l’intérieur du réfectoire mais sinon je ne vois pas qui c'est...il me semble que tu as encore ce chemisier, c'est une élève de l'Institut qui est parti ? Une de celle que tu as aidé quand tu étais conseillère sociale ?

Elle fit jouer la photo entre ces doigts et toujours installée dans le fauteuil de Caitlyn , elle jeta un regard interrogateur à sa sœur qui perchée sur le tabouret du bar de la cuisine regardait la scène avec intérêt. Cette dernière reporta son attention sur la Californienne instigatrice de cet étrange jeu, toujours emmitouflée dans son peignoir et les cheveux toujours humide de cette douche qu'elle avait partagé avec sa compagne quelques minutes auparavant. Aislinn se contenta de murmurer comme pour elle même en détournant le regard vers Amy qui se tenait au coté de Caitlyn.

Moi je sais...

Elle baissa les yeux malgré l’étonnement de Jade qui finit par conclure légèrement agacée

Oui ben moi non, je déteste les devinettes surtout quand tout le monde sait de quoi il en retourne sauf moi. Je connais pas, je connais pas, c'est tout...les étudiantes, ça va ça vient...je ne suis pas devin.

Caitlyn laissa échapper un bref soupire devant l'exaspération de la jeune asiatique avant de l'interrompre.

Je crois qu'il est là le malaise, tu ne la connais pas. Et ça vaut pour toi aussi Aislinn, vous ne connaissez pas. C'est l'unique photo que j'ai, ça et une peinture. Elle été prise par un ami disparu du nom de Wiccan, il y a quelques années, je venais à peine d'arriver à l'Institut, c'etait pourtant il n'y a pas si longtemps. Quand à savoir si je l'ai aidé, je pense que oui. Mais je pense qu'on s'est surtout aidé toutes les deux. La première fois que j'ai vu, je gesticulais comme une possédée, je lui ai parlé de drogue, de plante, de sexe et elle, elle semblait si fragile et menue avec une immense balai dans le cul, une simple gamine à peine sortie de l'adolescence, je l'ai fortement déconcerté par mon sans gêne et mon excentricité ce jour là mais elle n'a pas lâché, elle m'a prit la main malgré sa timidité et ses rougeurs et elle ne m'a jamais lâché depuis.

Alors que Aislinn sourit légèrement, Jade affiche une mine de hamster ébouriffé en fixant d'un regard stupéfait et presque comique Amy avant de reporter fébrilement son attention sur la photo en laissant une injure chinoise s’échapper.

Alors c'est toi avant ta transformation, wooooah...c'est collector ça.
Ce n'est pas si collector que ca. Jade. Parce que c'etait il y a à peine trois ans et tu viens de passer un an complet parmi nous. Est ce que tu l'as vu passer cette année ?

Elle semblait pensive un instant avant de hausser les épaules.

non pas vraiment...c'est passé si vite mais il s'est passé tant de choses...


Caitlyn se tourna vers Amy, sa main toujours prise dans la sienne.

Ce que je veux que vous réalisiez les filles, c'est que notre famille est complexe et fragile. Il n'y a pas tant d’écart d'année entre toi Jade et Amy quand à toi Aislinn tu es peut être la plus vieille de nous, même si en pratique tu n'as que 4 ans.
Le temps de cette photo...il est TRES proche. Je sais que je suis devenue mature, mais lorsque je suis arrivée ici, j'avais les souvenirs trafiqués et la mentalité d'une drop kid de 15 ans. Amy vivait de son sport et ses bouquins, rougissant des qu'elle parlait à un mec et se posant 1000 questions d'ados.

Attends ! Des...des mecs ?
Oui des mecs...Je sais qu'elle a même embrassé un gars une fois mais bon c'est du passé..et j'ai pas mon mot a dire sur nos expériences passées...Il suffit de voir Aislinn, elle n'est pas née par éprouvette.

Alors qu'elle laissait Amy réagir ou non, Aislinn mit la main devant la bouche réprimant un léger rire avant de s'excuser.

Par...pardon, mais Maty embrasser un homme...ca « trou le cul » quoi...C'est comme si Jade finissait avec Ninon.

HO hé !! Parles pour toi, graine de lesbiennes, je suis HE -TE-RO !! Ninon est mon ame sœur ! Ca n'a rien de sexuel !!

Caitlyn se contenta de pouffer de rire adressant un sourire complice et entendu à sa compagne.

On a déjà entendu ça, hein Sweety ?

Elle rassembla ses idées laissant le temps de s'exprimer à ceux qui le souhaitait et continua.

J'ai voulu flinguer un écureuil avec un éclair parce que j'etais défoncée et qu'il avait prit mon doigt pour un gland. J'ai foutu le feu au parc du coup et j'ai été coursé par un essaim de frelons, provoquant une sacré panique dans le parc, je me suis battu avec des élèves, j'ai fait toutes les conneries possibles et imaginables et j'ai entraîné cette pauvre Petite Brune à ma suite...et je l'ai suivi parce qu'elle avait un rêve. Devenir X men pas pour sauver le monde, non, parce que ca serait « cool ». Je l'ai suivit par amour pas par conviction. Nous sommes des gamines, des gamines qui jouons à l'adulte...on s'est trouvé, on a forcé le destin en se mariant et on parlait à peine bébé lorsque vous êtes arrivés.
Mais n'oubliez pas...que ces deux personnes sur cette photo, elles auraient pu etre vos camarades de chambre.
On n'est pas vos mères , on essaye de l'être mais c'est difficile. On a toujours autant besoin d'etre l'une et l'autre ensemble, de construire notre insouciance et de la vivre.
On est toujours ces gamines et on n'a pas toutes les réponses, toutes les solutions. On ne doit pas etre placé sur un podium, on apprend toujours.
On ne veut pas etre forcé de jouer le rôle de mères, se forcer à agir comme « on se doit d'agir », de sacrifier notre naturel...On veut construire cette famille parce qu'on vous aime sincèrement mais on a besoin que vous y preniez part vous aussi, que vous nous aidiez, et qu'ensemble, on voit comment fonctionner.
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Amy de Lauro
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MessageSujet: Re: Mères et Filles ( Aislinn Amy Jade Caitlyn) [Post Bleeker]   Mères et Filles ( Aislinn Amy Jade Caitlyn) [Post Bleeker] - Page 2 Icon_minitimeVen 2 Jan - 19:56

Jeudi 2 Octobre 2014 – 07 : 20 P.M.
Je regarde l’assemblée se poursuivre vêtue de ce qui peut se rapprocher de mon pyjama, déjà vêtu du fait que je me sois douchée plus tôt qu’à l’habitude, qui me fait constater combien ces deux jeunes femmes font indiscutablement partie de mon intimité. Envers qui d’autres que mes intimes pourrais-je me montrer avec ce t-shirt à manque longue d’un gris transparent dévoilant ma poitrine libre et ma culotte noire aux motifs floraux, le tout sans la moindre gêne ? Mes cheveux ont été rabattus sur un côté et tressés pour les pressés, gardant encore la forme pour l’heure le temps qu’ils sèchent complètement et reprennent leur place naturelle, bordélique jusqu’à ce qu’ils en soient coiffés. Mais pour l’instant je coiffe Caitlyn dont les mèches sont encore humides et, si elles n’appellent pas forcément à la discipline, appellent à un simple témoignage d’amour.

Je suis sensée prendre les choses en main et tacher de m’imposer plus dans notre avance avec mon aimée, je le ferais à mon rythme rapide et à la mesure de mes défauts comme de mes qualités, cependant pour l’heure c’est elle qui continue de tenir la barre de notre famille. Et elle l’a fait d’une façon qui m’a surprise, positivement surprise. Je sais où est le dessin au fusain que m’a fait Evangelina, je le garde avec la préciosité de la double perte qu’il signifie, celle d’une personne que je ne suis plus et celle d’une personne que je n’ai sue accepter comme elle était avant qu’il ne soit trop tard, quand à la photo elle est autant celle de Caitlyn que seule de mon moi « d’avant » sur ce continent-ci. Les autres sont à Avellino, avec celles des précédents résidents de l’orphelinat. Cela me fait bizarre de me revoir ainsi, à présent, tout autant que cela me fait bizarre de voir Jade galérer à l’identifier. Ça m’attriste un peu, oui, même si mes expressions et mon visage ont changé n’est-il pas suffisamment de similitude pour me reconnaitre malgré tout ?

Le menton était bien moins carré, c’est vrai, mais il tendait déjà à être prononcé. Les lèvres étaient moins pulpeuses mais la bouche guère plus large. Les sourcils étaient plus doux, ils formaient une plus belle courbe, et je crois que les yeux étaient plus grands vis-à-vis de la globalité du visage ; et surtout, ils étaient bruns, ce brun inscrit dans mes gènes et qui est sans doute mon seul regret de cette apparence, de cette chenille que j’étais. Le nez a beau être un peu plus retroussé à présent son arrête set toujours aussi fine tandis que le front n’a pas sensiblement changé. Les joues ont perdues cette juvénilité enfantine mais c’est là plus l’effet de la maturité que celui de la transformation. Et les cheveux, sont-ils un indice insuffisant ? Pourtant ils sont bien ce qu’il y a de plus commun au point que j’en sois passée par des phases de changements les concernant, après coup.

Je dégluti alors même que le raisonnement de Jade ne la conduit pas à la vérité, à cet apocalypse qu’Aislinn connait sans pour autant n’avoir jamais rien fait d’autre que l’observer à travers le voile du temps. Elle connait la théorie, elle a un savoir, c’est tout. C’est un regard triste que je lui envoie après son murmure, la fixant n instant avant de m’en retourner à ma coiffure.

Jade ne sais pas et exprime haut et fort cette dépréciation qui va tant à l’exercice qu’au fait de ne pas savoir et à celui d’être la seule dans ce cas. Ce n’est pourtant pas une devinette, c’est tellement plus important. Les étudiantes, ça va ça vient, oui, comme les personnes ; le plus dur reste de les reconnaitre malgré tout, de ne pas rester figé dans ce qu’elles ont été. Mais le souvenir est malléable et donne l’impression que c’était toujours mieux avant, je crains.

- Je crois qu'il est là le malaise, tu ne la connais pas. Et ça vaut pour toi aussi Aislinn, vous ne connaissez pas. C'est l'unique photo que j'ai, ça et une peinture.

J’ignore si je suis photogénique mais je sais que je n’apprécie pas les photographies ; je m’en remets à ma mémoire pour me souvenir non à des objets souvenirs et cela implique qu’il ne restera que peu de traces de moi, j’en suis consciente. C’était déjà ainsi avant que je ne mute complètement. Je me souviens de Wiccan et de sa gentillesse, je me souviens de Caitlyn et de sa Caitlynieté, je me souviens de la quasi-totalité de cette vie et d’autres, je pense. Amélioration des capacités de mémorisation et de restitution au-delà des normes humaines, de quoi me faire voir combien mes souvenirs d’avant sont flous et approximatifs alors que ceux de maintenant sont nets et précis à en être parfois douloureux de réalisme ; mais il faut réussir à tous les garder sous contrôle si l’on ne veut qu’ils reviennent avec intrusivité. Je crois que je commence à retrouver de l’équilibre à ce jeu-là, même s’ils reviennent tout de même.

Oui, tu m’as aidée. Oui, on c’est aidées. Oui, la première fois que l’on c’est vue rien ne nous aurait laissé présager ce qui allait arriver alors que, pourtant, tout était déjà dit. Le soir même, tu déboulais nue et trempée sur mes genoux après avoir avalée une araignée, et le lendemain tu venais me trouver déguisée en infirmière coquine alors que je venais de faire mon premier arrêt cardiaque et que mon cerveau n’était pas totalement régénéré de cette première « mort ». Drogue, oui, tu voulais réinvestir l’argent que t’avais donné Hopes par l’intermédiaire du BAM en une culture personnelle, et j’ai eue droit au qualificatif de « plante » d’entrée de jeu mais avec l’originalité du « belle » comme qualificatif de qualificatif, ainsi que la précision que si tu étais lesbienne je serais parfaitement à ton goût. Ce qui est le cas. Et le balai allait de paire avec cette enfance que l’on commençait tout juste à mutiler à l’égal de ce que je me faisais moi-même et de ce que Jubilation tâchait de canaliser. Oh que oui, je dirais même que « déconcentrée » est un euphémisme mais non je n’ai pas lâché, même si je n’avais pas l’impression de tenir et me suis contentée de réagir à ce qui se passait, comme je l’ai toujours fait et continue de le faire. Prendre la main malgré la timidité et les rougeurs, je ne le regretterais jamais mais tiens à préciser qu’il n’y a pas que la main que j’ai prise malgré la timidité et les rougeurs… Et je n’ai rien l’intention de lâcher, encore moins aujourd’hui qu’alors.

Le message passe, je les regarde réagir toutes deux alors que je reste auprès de Caitlyn, ne sachant quoi dire ni même qu’avancer. Cela fait plaisir à entendre, oui, cela appel à beaucoup de passé et tant d’actuel, tant d’émotion, je pense que mes mouvements n’en sont que plus tendre à l’égal de ce sourire que je fais, moi aussi. Jade comprend et je l’écoute répondre. Elle met dans le mille, en plein dans le mille, douloureusement dans le mille et j’interromps mon mouvement en me détournant, déglutissant au passage ; collector, c’est collector…

La main de Caitlyn s’en vient prendre la mienne et je la serre ; Collector, c’est collector… non. Vraiment pas. C’est une trace, c’est un instant figé dans le temps. Il n’est pas collector, il n’a pas à l’être et je ne veux pas qu’il le soit. S’il l’est, si ce qu’il rappelle l’est, alors la perte sera encore plus grande. C’est une photo, c’est un souvenir, c’est tout.

- Ce n'est pas si collector que ca, reprend Caitlyn alors que je lui serre toujours la main, un peu plus doucement à ses paroles d’ailleurs. Jade. Parce que c'était il y a à peine trois ans et tu viens de passer un an complet parmi nous. Est ce que tu l'as vu passer cette année ?

- Non pas vraiment… c'est passé si vite mais il s'est passé tant de choses…

Je baisse la tête vers Caitlyn lorsqu’elle relève la sienne vers moi, je ne sais pas si je dois lui sourire ou non et celui que je lui fais n’est pas très convaincu. Les ans passent si vite et il se passe tant de choses, pour le meilleur et pour le pire. Trois ans, cela ne fait que trois ans, c’est presque choquant. C’est d’une violence incroyable également.

Notre famille est complexe et fragile, elle c’est construite en moins d’une année là où les autres ont une à deux décennies pour le faire et elle n’a rien de commun ou même de normal en comparaison. Et Caitlyn souligne ce point que malgré mon complexe je n’ai jamais osé formuler face à Jade tout en y rajoutant un nouveau paradoxe qu’est celui de la présence même d’Aislinn.

Le temps de cette photo est très proche mais il ne nous le semble pas puisqu’il est à peine plus récent que la naissance de Maybe ; cependant, ne compose-t-il pas encore un sixième et un neuvième de nos vies ? Est-ce si négligeable ? Notre rythme de changement est peut-être plus élevé que la moyenne, bien plus élevé, mais le temps s’écoule à la même vitesse. Caitlyn n’a plus rien à voir avec ce qu’elle était en arrivant, moi non plus, pourtant nous devrions toujours garder quelques racines dans cela ; nous ne l’avons pas assez fait.

- Je sais qu'elle a même embrassé un gars – alors non pas du tout, je proteste votre honneur ! – une fois mais bon c'est du passé… – il est du passé et c’était pas ma faute, si j’avais du embrasser volontairement un mec s’aurait pas été DDF mais plutôt Josh Foley ! – et j'ai pas mon mot a dire sur nos expériences passées… – bah disons qu’autant tu es ma première, autant moi j’ai une longue liste de gens à me méfier, et des deux bords – Il suffit de voir Aislinn, elle n'est pas née par éprouvette.

Un silence, alors que la non-éprouvette suscitée tache de réprimer un rire.

- Par… pardon, mais Maty embrasser un homme…

- Att…

- Ca « trou le cul » quoi…

- Je peux expli…

- C'est comme si Jade finissait avec Ninon.

- Ho hé !! Parles pour toi, graine de lesbiennes, je suis HE -TE-RO !! Ninon est mon âme sœur ! Ca n'a rien de sexuel !!

- De quoi ?

Je regarde un instant Jade puis Caitlyn alors qu’elle rit, levant d’autant plus les sourcils lorsqu’elle me sourit.

- On a déjà entendu ça, hein Sweety ?

- Euh, oui. C’était même le principe de base de notre partage de chambrée après le départ de Ciera. Mais tu n’as vraiment pas à t’inquiéter Jade, hein ? On est sans doute les mieux placées au monde pour t’accepter comme tu es. Par contre tu pourras nous la présenter officiellement, la Ninon ?

Je n’aurais jamais crut penser cela un jour mais ça m’arrange bien que Jade soit lesbienne, je saurais au moins lui parler d’expérience sans avoir à faire appel aux souvenirs d’Emma Frost, ce qui est toujours mieux surtout vu mes difficultés à parler de sexe. Et pourtant j’ai les compétences de sexologue de mon ancienne professeure et amie qui, elle aussi, appartient au passé.

- En tout cas, n’essaie pas de te prouver quelque chose. Si tu es lesbienne, c’est pas la peine de… enfin tu sais quoi… avec Sanzo, d’accord ?

Bon, c’est bon, je viens de me mettre hors circuit seule ; ça ne se passe pas au mieux avec Sanzo et si Jade refoule ça peut expliquer pourquoi voir aider à faire passer la pilule de la séparation, chez elle en tout cas. J’aurai bien dit « persévérer avec Sanzo » mais je n’ai pu m’empêcher de penser à ce qui c’était déjà passé et donc… Round Over.

Caitlyn me sauve avec une anecdote partielle qui lui avait valu une sévère punition et une toute aussi sévère correction à l’époque, puisque les guêpes qu’elle avait dérangées l’avaient poursuivie jusque dans la piscine où nous trainions avec Céleste Cuckoos et si cette dernière avait eue sa forme de diamant pour se protéger et que Fuzzy avait sautée dans l’eau pour en faire de même, j’avais été piquée par l’essaim et en aurait gardée pas mal de séquelles sans ma régénération ; une action qui avait value à Caitlyn une journée de transformation en grenouille et surtout, dans l’immédiat après, une gifle de ma part, conduisant au premier orage d’été. Du passé là-encore, tout comme les Cuckoos. Oui, elle c’était battue, avait cherchée à sortir avec un mec flippant et actuellement interné, avait faites autant de conneries qu’elle avait reçue de punitions et qui auraient sans doute du lui valoir un retour au BAM. Et surtout, elle m’a faite moi ; je l’ai suivie, je l’ai aimée, j’ai évoluée à son côté jusqu’à ce que je suis aujourd’hui.

Devenir X-Men, une promesse faite sur un lit parce que c’était « cool », oui, mais ce n’est pas pour cela que j’ai voulu le devenir à l’époque, c’était pour moi une constatation que le côté « cool », non une motivation, et puis c’était le devenir toutes les deux qui importait. Tu as fait un mauvais choix Caitlyn, je ne comprends pas pourquoi tu n’abandonnes pas entièrement le rôle pour redevenir simplement résidente. Si tu veux te séparer des devoirs et des missions, ce n’est pas X-Team et sa hiérarchie branlante à quoi il te faut renoncer mais au X entier. As-tu peur que cela nous sépare ? Qu’on ne te mette à l’écart de ce que je serais amenée à faire ? Je n’abandonnerai pas les X-Men et j’accomplirai ce que je dois faire pour eux, dussè-je y être seule. Ce n’est pas égoïste, non, je le fais par altruisme, je le fais pour que ce qui m’a été fait, qui n’est arrivé, je suis en protéger tant mes proches que des inconnus et pour qu’un jour, je puisse améliorer le monde pour eux. M’y sacrifier n’a jamais été un problème, ma limite était sur le fait d’y sacrifier quelqu’un. On a vu ce que cela donne, Caitlyn et moi.

Des gamines, des gamines jouant aux adultes… je déglutis, je me tais, je m’arrête à nouveau de brosser les cheveux. On s’est trouvées, oui, on a forcé le destin autant qu’il nous a éprouvées et rapprochées, on c’est mariées et on envisageait seulement d’avoir un enfant avec lequel on pourrait grandir lorsqu’Aislinn, puis Jade, sont arrivées. Oui. C’est… je peine à le conceptualiser ; on n’observe toujours mieux les choses avec du recul mais le recul sur ses choses ne fait que mettre en évidence combien nous ne sommes pas prêtes, combien nous allons trop vite.

- Mais n'oubliez pas… que ces deux personnes sur cette photo, elles auraient pu être vos camarades de chambre. – ou vos amies, ou vos camarades de classe, ou vos tutrices d’intégration, ou vos… je reste apathique alors que les pensées se forment, si vite – On n'est pas vos mères, – je relève le regarde avec de la surprise à cette déclaration d’une franchise que je n’aurais sans doute pas osée à moins de perdre le contrôle, déglutissant à la suite – on essaye de l'être mais c'est difficile. – j’hoche la tête d’un mouvement coupable afin de confirmer, baissant les épaules et laissant parfaitement comprendre d’où vient tout ce remue-ménage ; il arrive au pire moment, celui où Jade a besoin de sa famille plus que tout et celui où Aislinn a tâché de faire la part des choses pour s’intégrer – On a toujours autant besoin d'être l'une et l'autre ensemble, de construire notre insouciance et de la vivre.

Je sens les larmes monter, portant un goût ambivalent mêlant échec et réussite, tristesse et joie. J’entends Caitlyn énoncer pour nous deux ce que j’ai tant peiné à dire pour moi-même mais ceci me semble mettre en péril ce qu’on a tâché de faire également. Oui, on est des gamines et non on n’a pas ni réponses ni solutions, les choses que vous vivez on ne les a pas forcément vécues et l’on ne peut vous y conseiller du fait. On les connaitra peut-être avant vous, mais trop peu de temps pour qu’on y acquière suffisante maturité afin d’y apporter un regard critique. Non, on doit éviter le piédestal à tout prix, on n’a pas l’expérience et on progressera en même temps qu’elles, en effet.

- On ne veut pas être forcé de jouer le rôle de mères, se forcer à agir comme « on se doit d'agir », de sacrifier notre naturel… On veut construire cette famille parce qu'on vous aime sincèrement mais on a besoin que vous y preniez part vous aussi, que vous nous aidiez, et qu'ensemble, on voit comment fonctionner.

Je prends une brève inspiration puis poursuit.

- Famille… Mère… Aislinn, Jade, je vais vous poser une question. Je n’ai jamais osée vous la poser avant. Qu’est-ce que c’est, pour vous ? Je sais que vous en avez des images, des idées, des conceptualisations. On a fait de notre mieux pour y correspondre, pour l’être, avec Caitlyn. Mais je vais être franche avec vous. Pendant longtemps, je n’ai voulu ni de l’une ni de l’autre parce que je considérai qu’où qu’elles soient je les avais déjà. J’ai passée une partie de ma vie les attendre puis j’ai décidée de tracer ma propre voie. Une famille, une mère, pour moi ce ne sont que des concepts, des places vides qui n’appellent pas à être remplies. Avec Caitlyn, on ne forme pas une famille, on forme un couple. Le premier et unique couple de ma vie. Ça m’allait, puis vous êtes arrivées. Vous avez demandée une mère, deux mères mêmes. Comment faire cela ? Comment faire cela sans m’en aller ? J’ai essayé de vous éduquer, même si vous n’êtes pas en âge de l’être parce c’est ce qui m’a été fait, et je me suis calqué sur ce que vous semblez attendre de cette figure que je n’ai pas. J’ai agit sincèrement mais j’ai agit comme ce que vous vouliez de moi. Je vous aime, j’ai cet amour maternel pour vous et je sais ce qu’il ait, je le sais car je l’ai partagé et appris. On l’a partagé et on le partage. On veut cette famille, on vous aime ; mais on doit apprendre à être mère, pas être placées comme telles. On doit apprendre à être mères comme vous devez apprendre à être filles, tout en sachant que les problèmes que nous allons rencontrer le seront avec trop peu d’écart pour qu’on ait réellement le temps de vous apporter des solutions. Et là je parle que des normaux, pas de ceux qu’on semble attirer comme des aimants. On doit s’aider à ce trouver, à ce trouver toutes, non se donner des rôles mais aider à les prendre. Avancer, toutes ensembles, avec peut-être des compromis mais personnes ne doit se sacrifier pour les autres. Ne nous demandez pas d’être les mères que vous aimeriez avoir, aidez-nous à être des mères, à être vos mères. Et acceptez qu’on ne soit pas si différentes de vous, dans nos actions ou nos mentalités, voir dans nos problèmes. Nous avons le matériau brut, cet amour que nous partageons, il ne manque plus qu’à le faire à notre manière. Vous vous en sentez capable ?
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MessageSujet: Re: Mères et Filles ( Aislinn Amy Jade Caitlyn) [Post Bleeker]   Mères et Filles ( Aislinn Amy Jade Caitlyn) [Post Bleeker] - Page 2 Icon_minitimeSam 3 Jan - 18:46

Après tout, c'est vrai je n'avais vraiment véritablement penser à ce que pouvait être la vie pour Amy avant sa métamorphose et je n'étais de toute façon pas en mesure de véritablement comprendre les répercutions sociales et intimes de ce que ça pouvait bien avoir surtout avec une relation de couple. La mienne, elle devenait chaotique et commençait à prendre une direction qui ne me plaisait pas tant nous ne voulions pas les mêmes choses ni n'allions dans les mêmes directions mais de là à devenir lesbienne, sûrement pas. Les filles, physiquement, ne m'attiraient pas et de toute façon le sexe me dégoûtait plus qu'autre chose. Mais toutes ces questions, elles avaient dues les affronter seules, leurs doutes, leurs tâtonnements et il n'y a pas si longtemps que ça. Je ne m'attendais pas à cette discussion, ni aux questions d'Amy et j'en restais une longue minute perplexe, un peu désarçonnée avant de les regarder l'une et l'autre avec un stresse évident de devoir prendre la parole mais ce n'est heureusement pas moi qui la prit à ce moment là et nos regards se posèrent sur Aislinn qui après avoir inspiré perceptiblement croisa les bras sur la poitrine d'un air résigné.

Jade et moi partageons une chose en commun, nous ne connaissons de la notion de mère que celle qui concerne la génitrice, rien d'autre.
« ma » Caitlyn etait une femme guerrière ayant subi l'oblitération et ne manifestant donc plus aucune émotion.C'est tante Emma qui m'a éduqué et avec un rigueur extrême, il n’était pas question d'affection ou de bienveillance, juste de faire ce qu'on voulait que je fasse et que je puisse devenir une bonne combattante digne de prendre la suite d'une tradition d'élite : pas de frivolité, pas de distractions, pas...de rêve. La famille pour moi, c’était un nom difficile à porter. J’étais la « fille de.. ». La famille ça devrait être un univers proche d'affection, de convivialité, de confiance absolue...Un lieu de compréhension et de pardon.
Une mère pour moi, c'est quelqu'un qui vous comprend, qui vous encourage et en qui on peut avoir une confiance absolue. C'est quelqu'un devant qui on peut déposer ses armes et se montrer faible et vulnérable, ce n'est pas forcément un modèle ni un guide. C'est une confidente et une personne qui vous donne l'affection qui vous tient forte.
Franchement, Maty, ca n'importe pas l'age que tu as tant que tu ne triches pas tant que tu ne nous abandonne pas, tant que tu t'inquiètes....
J'ai besoin de savoir que quelque part, je compte pour quelqu'un...que quelqu'un s’inquiète et que je lui manque, je ne veux pas rester à la périphérie...J'ai besoin de complicité, de connivence et d'écoute....je besoin de sentir que ma vie ne résume pas à la mort, que je peux peut être en faire quelque chose...et être utile à ceux que j'aime.
On m'a toujours traité avec distance et réserve...je ne veux plus de ça...être seule.


Elle replonge dans le silence alors que j'observe, terriblement émue et les yeux luisant et que je ne peux pas m'empêcher de balbutier.

Mais...ma sœur...tu n'es pas seule, comment tu peux penser ça ? Je...nous sommes là !

Elle me sourit timidement avant de hausser les épaules en une façon découragée.

Oui mais...je ne sais pas quoi faire de mon temps, je n'ai ni ton intelligence, ni ton tempérament.
Tu as DU TALENT ! C'est encore plus précieux et bien plus rare ! Tes peintures , tes dessins...tu peux vraiment devenir une artiste, il faut saisir cette chance je sais que c'est compliqué ce monde pour toi, avec son histoire et ses cultures mais ce n'est rien qu'on ne puisse pas apprendre ...avec l'aide des autres et si on veut vraiment s'en donner la peine.

Elle ne répond rien, le visage baissé et le regard perdu et un silence pesant s'installe alors qu'elles me regardent toutes les trois.

Quoi ? Je...je ne sais pas parler de ces choses là moi. Ça ne se fait pas! La notion de famille, j'en sais rien, vous êtes ma seule famille et la seule famille que je veux. M'en fiche si Amy est trop directive, m'en fiche si Cait est laxiste. C'est pas ce que vous n'arrivez pas à faire qui compte pour moi, c'est ce que vous faites jour après jour. J'ai enfin un nom et une place et rien ne me rend plus fière d'être une Elioth – De Lauro. J'appartiens enfin à ...à une famille, ma famille, elle n'est pas « normale » et alors ? Je m'en tape c'est celle que je veux !
Oui je dis des bêtises des fois et je suis casse couilles mais j'ai besoin de vous pour me dire ce qui est juste et non, j'ai besoin de l'affection débordante et de l'attention étouffante de Cait, j'ai besoin de ses moments de complicités avec Amy...
Une mère c'est une personne pour qui on donnerait le meilleur juste...juste pour qu'elle puisse être fière de vous.
Je me bat chaque jour pour être meilleur parce que je vous aime...pourquoi...pourquoi se prendre la tête avec ça ? Moi je trouve que vous en vous en tirez très bien...mais j'ai compris le message, vous avez besoin de temps pour vous, pour vivre votre amour...


Je laissais passer un silence

Et si on instituait un soir tous les 15 jours de réunion de famille pour discuter des problèmes qu'on aimerait échanger, de choses ou d'autre une sorte de rituel de famille ? Une...une réunion de fonctionnement pour fixer le cap des jours à venir ? Mais je parle bien de famille...pas d'enfant-parent, un moment à nous ou on peut parler en toute liberté qu'importe notre « place ». ca pourrait peut être nous aider à avancer ?
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MessageSujet: Re: Mères et Filles ( Aislinn Amy Jade Caitlyn) [Post Bleeker]   Mères et Filles ( Aislinn Amy Jade Caitlyn) [Post Bleeker] - Page 2 Icon_minitimeDim 4 Jan - 20:43

Je perds Jade, dans ses questions et réflexions, et elle se stresse à trouver les réponses comme si elle n’en avait pas le temps. Aislinn le lui donne, n’ayant pas ce besoin de réfléchir et de trouver les mots pour qu’ils soient justes ; héritage maternel. Sa Caitlyn était à l’égal d’elle-même, la « première » Caitlyn a mal tourné et est devenu ce que ma Caitlyn est incapable de devenir, quand à son Emma elle n’était pas non plus comme la notre ou alors Aislinn n’a jamais été capable de percer son cœur de cristal, c’est une possibilité également.

La famille comme nom difficile à porter, je regarde mon aimée car à défaut d’être « les filles de » nous savons ce qu’il en est d’être maudites sur ce plan-là. Famille en tant qu’univers d’affection, de convivialité et de confiance, cela sonne presque risible ; compréhension, par la ressemblance sans doute, pardon absolument pas. Ni chez elle, ni chez moi.

Une mère comme une personne compréhensive, encourageant et de confiance, d’une confiance absolue. A qui l’on peut montrer ses faiblesses et ses failles, non un modèle ou un guide ; comment ai-je en être une bonne alors qu’elle ne se confiait pas ? L’âge n’importe peut-être pas mais je n’ai pas l’impression de correspondre à ce qui est dit et si je n’ai pas triché c’est parce que j’ai joué selon leurs règles, enfin telles qu’elles me semblaient, rien de plus. Non, je n’abandonnerai pas, lorsque je m’engage à quelque chose je le fais jusqu’au bout, particulièrement lorsque cela touche au cœur.

Tu comptes pour des personnes Aislinn, même si on ne s’inquiète pas ou que tu n’es pas un manque tu compte tout de même, quand à la périphérie s’il faut te faire rentrer dans la danse à coup de pieds au cul je m’en suis déjà montrée apte. Complicité, connivence, écoute… ce que je te donnais malgré moi, au début, et tâche de te donner au mieux, à présent. Caitlyn aura toujours plus de complicité avec toi, de connivence aussi surement et peut-être même d’écoute, mais j’essaierai d’en avoir. Je ne cherche ni à être la première ni à être la meilleure, juste à être. Reste à être comme je le suis non comme on veut que je le sois.

- On m'a toujours traité avec distance et réserve… je ne veux plus de ça… être seule.

Je pince les lèvres et baisse les yeux, m’en retournant au brossage alors que le silence ce fait. Jade lui répond, lui parle et l’interroge avec difficulté; oui, nous sommes là, mais est-ce suffisant ? Aislinn a cet au-delà qui parfois éloigne de Rachel également et toute notre présence ne l’empêchera pas de se sentir parfois seule, elle en a trop vu pour être comme nous, tout autant qu’à force de trop en voir Caitlyn et moi nous détachons peu-à-peu de ce que nous pouvions aspirer à être. La scène est touchante, c’est rare de voir Jade défendre les capacités de quelqu’un d’autres, surtout dans un domaine aussi subjectif que l’art. Ça me fait sourire, je regarde cela de loin au côté de mon aimée. Distanciation bienveillante, cela doit faire parti du rôle de mère aussi que de regarder ses enfants grandir et s’épanouir sans elle ; nous avons juste manquées les étapes de la première partie.

Je termine la coiffure de Caitlyn alors que le silence se fait à nouveau et entreprend de me brosser à mon tour, n’ayant cure du mélange de cheveux qui sera fait sur la brosse ; mélanger nos chevelures a une signification particulière, nous l’avons déjà fait même si la dernière fois j’avais de la rousseur pour répondre à celle de ma moitié. Moitié qui regarde, tout comme sa descendance, la quatrième du lot et qu’à force de suivi de regards je vois également. Son tour pour parler ? Cela le serait et le devient même si elle s’en défend. On reconnait là mon ascendance, d’une certaine manière, cette envie de parler avec les autres, de les faire parler, alors que nous-mêmes l’on se tait et tait ce qui devrait être dit. Ça ne se fait pas ? Pudeur des sentiments. Notion de famille inconnue… seule famille et seule voulu, qu’importent les défauts, qu’importent les échecs… Jade me fait sourire.

- J'ai enfin un nom et une place et rien ne me rend plus fière d'être une Elioth-de Lauro. J'appartiens enfin à… à une famille, ma famille, elle n'est pas « normale » et alors ? Je m'en tape c'est celle que je veux !

Qu’importe ce que l’on fait ? Nous disons toutes des bêtises, nous en faisons toutes même, et oui tu es plus casse-couilles que la moyenne mais je suis sure que l’on peut te défier, je dirais même que Caitlyn te bat haut la main dès qu’elle est malade. Dire ce qui est juste ou non, l’affection débordante de Caitlyn, la complicité avec moi…

Nous avions le point de vue de ce que doit faire une mère, nous avons à présent celui qu’on doit faire pour une mère. Je les ai entendu chacun et force est de constater que je n’ai jamais fonctionné ainsi. Cela ne signifie pas que cela ne pourra pas fonctionner ainsi, pour nous ; jamais je n’aurai de mère mais peut-être pourrais-je en être une, pas forcément comme elles le veulent mais elles semblent prêtes à accepter ce fait.

Jade se bat chaque jour pour s’améliorer et par amour, cela a ses réussites et ses échecs, mais pourquoi ce prendre la tête avec ça ? Tout simplement parce que je n’arrive pas à faire les choses comme je suis mais j’ai tendance à faire les choses comme on voudrait que je sois. Education, oui, mais s’en contenter est… est aimer ce que je fais pour l’autre non ce que je suis, je pense. Je crains que la conclusion de Jade ne la mure plus encore dans le silence, silence qu’elle laisse avant de proposer une solution que l’on a déjà entendue plusieurs fois.

Je ne réponds rien, pour l’instant, j’écoute les différences que cela a avec avant du fait de cette différence de personnes et d’objectifs, même si elle vise à briser ces liens et cette « hiérarchie » qui pourtant fait partie de la famille. Je grimace avant d’y répondre.

- Cela pourrait, mais on ne le fera pas. Avec Caitlyn, on c’est déjà dit par deux fois de le faire, et toutes les semaines mêmes, on ne l’a jamais fait. La vérité est qu’elle préfère régler ses problèmes seule là où je meurs de ne pouvoir en discuter et l’aider dans cela tandis que je m’enfonce dans les miens en serrant les dents pour passer au travers avec l’espoir que personne ne les remarque. Aucune de vous n’avait jamais deviné mon problème avec la notion de famille et je n’en aurai probablement jamais parlé. Ce n’est pas la première fois que je fais cela et pour vous donner mesure de jusqu’où cela peut aller, suite à l’incendie de Mutant Town j’ai commencé à me lacérer et cela a duré plusieurs mois sans que jamais personne ne soit au courant, ni que j’avais été victime de l’incendie ni que je me mutilais pour parer à ma « faiblesse ». C’était terminé bien avant que Caitlyn ne l’apprenne, même si j’aurai été incapable de m’en sortir seule. Il faudrait ce réunir ainsi dès qu’un problème apparait mais soyons franches entre nous et honnêtes avec nous-mêmes : le fera-t-on ? Je ne crois pas. Pour ma part, je tâche d’être parfaitement honnête avec Caitlyn mais cela ne m’empêche de lui mentir, par omission ou non, ou de me mentir et de m’aveugler. Et je ne pense pas en être capable envers vous deux puisque je préfère vous protéger, de moi y comprit. Je n’espère pas non plus que vous le fassiez envers moi, je pense vous connaitre assez pour savoir que vous n’en êtes pas capable non plus. Les instants de sincérité comme ce soir, comme maintenant, je ne pense pas qu’on puisse les préparer, ils doivent venir du cœur pas de la raison ; si vous avez le cœur de parler de vos problèmes, faites-le. Sachez juste qu’on essaiera, et je pense parler pour tout le monde, de vous aider même si vous ne le souhaitez pas. Pas par manque de confiance, juste par amour ; parce qu’on sentira que quelque chose ne va pas et que même si l’on ne devrait pas, on voudra tout de même aider.

Je me retourne vers Caitlyn pour la regarder, consciente de tout ce que cela renvoie chez elle tout comme du fait que mes prochaines paroles lui sont plus adressées qu’aux deux autres.

- Parfois l’on peut être impuissante, nous avons toutes nos limites. Mais qu’on le soit ou non, on essaiera de bien faire et d’aller vers l’autre. Je pense que c’est cela, la base de notre famille.
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Caitlyn Elioth
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MessageSujet: Re: Mères et Filles ( Aislinn Amy Jade Caitlyn) [Post Bleeker]   Mères et Filles ( Aislinn Amy Jade Caitlyn) [Post Bleeker] - Page 2 Icon_minitimeDim 25 Jan - 11:11

Je ne dis rien, je me contente de regarder Amy déposer la brosse une fois sa coiffure terminée, je ne peux m’empêcher de la désirer, c'est complètement déplacé alors que nous en sommes à de telles confidences, je le sais bien mais il règne une telle tension que cela joue sur mes émotions, sa posture, sa tenue, la façon dont ses cheveux ondulent...C'est un plaisir coupable auquel je m'abandonne quelques secondes, j'en viens à souhaiter l'après car je l’emmènerais regarder les étoiles sur le toit et après, après...nous laisserons sans doutes notre amour déborder.
Je n'approuve pas forcément ce qu'elle dit même si j'admets que les faits sont probants, nous ne sommes jamais parvenue à instituer ses fameux moments de discussion.
Le silence retombe lourdement alors que nous nous regardons d'une façon un peu idiote.
Je termine par soupirer, légèrement mélancolique avant de murmurer.

Nous avons toutes à travailler la dessus je crois, je dis bien toutes. Nous faisons des erreurs, nous en ferons encore mais ne doutez jamais d'une chose....Nous vous aimons, toutes les deux et nous aimons toutes les deux passionnément..Et si vous n'avez pas de liens du sang, c'est notre amour qui coule dans vos veines....il est là, notre lien, l'amour qui nous tient. Il faut le cultiver, les unes envers les autres, toutes
Je vais méditer sur certaines actions...j'ai entendu vos mots du cœur, je vais essayer d'être moi même à défaut de me perdre à sacrifier des parties de ce que j’étais jusqu'à me dénaturer complètement, je crois qu'on peut s'aimer, je crois qu'on peut devenir mère...sans forcément devenir adulte.
Ma vie, c'est ma famille, ma famille c'est mon couple et nos filles, nos deux merveilleuses filles dont on n'a pas à rougir.


Je me tourne vers Amy et sans véritablement laissez le temps aux filles de réaliser, je me penche vers elle pour l'embrasser, c'est un peu mesquin sans doute de forcer le passage de ses lèvres pour lui délivrer un magnifique palot et c'est complètement inapproprié devant elle mais je m'en fiche, j'en ai envie, je l'aime et c'est ainsi .
Je la laisse signer sourire toujours aux lèvres avant d’émettre un gloussement et de poser le regard sur Aislin d'abord, qui affiche un sourire un peu benêt aux lèvres et de Jade, qui rouge aux joues s'efforce de regarder ailleurs.

Maty, tu as vraiment embrassé un homme comme ça ? Tu as réagit comment Maman ?

Hum, la candeur d'Aislinn est toujours déstabilisante, je manque de m’étouffer avant de répondre fortement agacée et toujours jalouse.

Hein ? Euh...moi rien du tout, c’était son problème hein...Je m'en fichais royalement à dire vrai...Amy était ma sœur de cœur, ele faisait comme elle le sentait...et puis les premiers baisers, ca compte pas, c'est toujours foiré.ah ah ah ! Hum !

C'est pour ca que tu boucles nerveusement l'une de tes mèches avec ton index depuis tout à l'heure ? Manifester ta « non jalousie ».
Oui bon ca va , toi ! Occupe toi de Ninon.
Moi j'aimerai bien embrasser quelqu'un un jour....
Nope maman, Ninon kiffe Rachel ou l'autre dinde là
Moi ? c'est quoi kiffer ?
C'est RIEN
oui...c'est rien
ok...

Un nouveau silence embarrassant avant que Jade reprenne

J’essaierai...de faire des efforts, de me confier un peu plus...J'ai..j'ai pas mal de problèmes avec ce qui s'est passé...l'attentat, le regard des autres...et puis, c'est un secret pour personne, avec Sanzo, les choses vont...nous prenons des chemins différents je crois, c'est...ça fait mal.
Si tu veux en parler, on est là, puce
Je sais...pas maintenant...mais je promet, quand je serrais prête. Je voulais juste que vous sachiez que...que c’était compliqué en ce moment, voilà.

Rare de voir Jade s'ouvrir ainsi avec plus de 2 personnes dans une pièce, c'est sans doute sa façon de nous faire comprendre combien elle tient à faire des efforts.La voix d'Aislinn me tire de mes pensées.

Moi j'aimerai bien aller faire de shopping avec Maty, une journée filles pour voir de nouveaux vêtements et puis j'aimerai venir étudier l'Art ici, avec Ninon et puis j'aimerai qu'on me trouve un copain ou une copine pour rouler des pelles comme maman, ça a l'air cool !

Je crois qu'elle va nous tuer, Je ne sais pas quoi répondre et Jade nous fait déjà son couinement de porte croisé cri de cochon qu'elle nomme fou rire.
Misère !
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Amy de Lauro
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MessageSujet: Re: Mères et Filles ( Aislinn Amy Jade Caitlyn) [Post Bleeker]   Mères et Filles ( Aislinn Amy Jade Caitlyn) [Post Bleeker] - Page 2 Icon_minitimeDim 25 Jan - 13:56

Ma conclusion laisse un blanc impressionnant, uniquement troublé par nos respirations comme mon activité annexe alors qu’on se regarde, tour à tour, sans rien rajouter. Hum, voici qui est perturbant ; heureusement que j’ai les mains occupées pour ne pas rester, disons, béate. Mais mon activité en fini par se terminer, avec un peu de précipitation sans doute, puis elle me permet de me détourner et d’échapper à ce temps mort avec la simple excuse de devoir nettoyer et ranger la bosse. Une petite fuite, oui, mais il est question d’essayer d’être plus soi-même alors voici l’un des aspects les plus anciens de ma personnalité : je suis courageuse mais pas téméraire. Donc qu’on me laisse à mon excuse pour tourner le dos à la gêne, je reviendrais bien vite de toute façon.

Le soupire de Caitlyn me fait relever la tête et entreprendre de la regarder, ne tardant pas à revenir même si je n’ai pas complètement terminé mon nettoyage ; plus de fuite nécessaire, je me rapproche discrètement. Personne ne m’en voudra.

Toutes à travailler sur l’ouverture, oui. Faire des erreurs, oui, continuer à en faire, aussi. Ne jamais douter de l’amour, ça transforme mon malaise précédent en léger sourire. Nous les aimons toutes les deux et nous nous aimons toutes les deux, mes lèvres s’étirent un peu plus. J’écoute un discours qui fait une fois de plus mouche, partant du cœur à destination du cœur, en souriant toujours un peu plus.

La méditation sur certaines actions m’assombrit mais si l’on peut en retirer du positif alors c’est toujours mieux. Oui, j’ai peur qu’à oblitérer artificiellement certaines parties de toi tu ne finisses comme la Caitlyn d’Aislinn, Caitlyn, car il y a un début à tout et c’est s’arrêter, poser une limite, qui est complexe. Bien plus que commencer, je pense. Et puis tu n’as pas à rougir de qui tu es, d’ailleurs tu ne le faisais pas avant. Moi si, il y a de nombreuses fois où j’ai rougi de ton naturel mais je pense être plus apte à l’assumer maintenant, aux vues de combien tu m’as décoincée. Cela fait bien longtemps que tu n’exerces plus ton Cait’Style et s’il faut un pétard pour t’y aider… euh… on t’entrainera sans ?

Devenir mère sans forcément devenir adulte ; je dirais non parce que dans mon idée une mère doit avoir déjà vécu ce que ses enfants vivront pour pouvoir les guider mais ne sachant ce qu’est réellement une mère je dis oui. En plus ça m’arrangerait beaucoup.

- Ma vie, c'est ma famille, ma famille c'est mon couple et nos filles, nos deux merveilleuses filles dont on n'a pas à rougir.

Sauf quant Aislinn se pointe à une soirée dégustation à moitié dénudée ou que Caitlyn évoque le sexe ou que Jade… nan en fait c’est la moins problématique de toutes. Mais je me réserve quant même le droit à la taupe-tomate parce que ça aussi, c’est dans mon naturel. Mais interdiction de le déclencher volontairement et… et…

Je regarde Caitlyn s’approcher et combler la quinzaine de centimètres qui nous sépare pour que ses lèvres atteignent les miennes dans un mouvement vif que je ne refuserai jamais, même s’il n’a pas la tendresse ou la douceur habituelle ; cela fait du bien un peu de brusque de temps à autre, c’est en prélude à la fougue et elle devrait se méfier avec ce genre de démonstration improvisée sur simple envie passagère, je pense bien plus vite qu’elle… et profite tout autant ! Je me laisse faire pour l’heure, le but étant que ça soit surprenant et excitant et à défaut d’être réellement surprise, non que je m’y attendais mais que je l’ai vu venir littéralement, je commence à être excitée. C’est naturel, c’est son naturel que de suivre la pulsion du moment et de voir après ce que cela donne, et ça donne un double sourire assez enjoué et absolument pas bête quant elle se retire, puis un gloussement qui me fait encore sourire d’avantage alors que je tâche de lui attraper une main pour y glisser mes doigts, entre les siens.

On a encore perdue Jade mais parfaitement retrouvée Aislinn pour le coup et je dois avouer que je m’en serais bien passé… Non, non, non, non et encore non, je n’ai pas « vraiment embrassé un homme comme ça » ; j’en rougis et cherche à me défendre d’une vielle manière que l’on a guère vue depuis la transformation : op, derrière Caitlyn, cachée. Vas-y, réagit Maman, moi je rougis pour l’instant.

- Hein ? Euh… moi rien du tout, – comment-ça rien du tout ?! – c’était son problème hein… – merci de la solidarité… fais gaffe j’ai des dossiers aussi – Je m'en fichais royalement à dire vrai… – Ce n’était pas vrai ! Ce n’est pas vrai ! Ce n’est toujours pas vrai ! – Amy était ma sœur de cœur, – la belle excuse, outre qu’on était les deux seules à y croire tu as sue que tu étais amoureuse la première et tu savais déjà quant ça c’est passé je suis sure ! A moins que ça t’ai aidé à savoir ; dans tout les cas, n’oublie pas que tu mens mal ! – elle faisait comme elle le sentait… – mais je le sentais pas ! ou plutôt je l’ai senti, mais sur le coup, passer de veux dire. Oh, et puis zut, Twilight était bien plus mon « type » que DDF – et puis les premiers baisers, ca compte pas, – ah bon ? Par quel décret ? Les baisers volés à la limite, mais les premiers baisers… si, quant même un peu quoi ; c’est comme toutes les premières fois – c'est toujours foiré. – ah ? C’est approximatif, pas raté ! Si ? – ah ah ah ! – snif – Hum !

- C'est pour ca que tu boucles nerveusement l'une de tes mèches avec ton index depuis tout à l'heure ? – Jade 1 : Caitlyn 0 – Manifester ta « non jalousie ».

- Oui bon ca va ! Occupe toi de Ninon. – nan mais c’est vrai ou faux du coup la Ninon ?

- Moi j'aimerai bien embrasser quelqu'un un jour… – Jade 1 : Caitlyn 0 : Aislinn HS

- Nope maman, Ninon kiffe Rachel ou l'autre dinde là. – Jade 2 : Caitlyn 0 : Aislinn DS (dans le sujet)

- Moi ? – non, l’autre dinde-là, nuance – c'est quoi kiffer ?

- C'est RIEN.

- Oui… c'est rien.

- Ok…

- Kiffer c’est apprécier quelque chose au point d’en générer une tension sexuelle, ce qui n’était pas mon cas dans mon premier baiser qu’un « ami » m’a honteusement volé en l’absence d’une Caitlyn faisant déjà des crises de jalousie quant un autre ami me draguait et qui était allée se trouver un mec super-bizarre pour compenser, voilà ! Sujet suivant, s’il vous plait…

Si vous vous demandez, je suis toujours cachée, hein ? Et je tiens toujours la main de Caitlyn, aussi.

Un silence gênant passe et le sujet d’abord est bien moins « drôle » que celui-là, ainsi donc je m’en ressors de derrière Caitlyn dont la petite taille me fait avoir simplement à relever un peu la tête pour pouvoir poser mon menton sur le sommet de la sienne et revenir participer à la conversation en toute simplicité territorialiste alors même que je tâche de me concentrer sur Jade et ses dires.

Mon visage tremble légèrement alors qu’elle se confie, promettant de faire des efforts et les accomplissant dans la même foulée. Pas mal de problèmes avec l’attentat aggravant ceux avec le regard des autres comme détériorant son couple ; je grimace. Ça fait toujours mal de se séparer, je parle en connaissance de cause même si mon expérience en tient plus du « être séparées » que du « se séparer », oui. Je suis lucide là-dessus, même si leur séparation est plus normale qu’aucune des nôtres n’a jamais été, elle n’en est pas moins douloureuse. Que faire contre cela ? Soit elle était suffisamment attachée à Sanzo et il y a deux probabilités une fois que cela aura cassé, celle d’un refus de se mettre en couple à nouveau ou celle d’une remise en couple rapide, soit elle ne l’était pas et ce n’était qu’une amourette et elle s’en remettre en gratifiant cela de l’expérience ; mais à connaissance de Jade, je crains que ce ne soit ni le plus facile ni le plus simple.

Le pose ma main libre en soutien à Caitlyn lorsqu’elle répond, entièrement en accord. Pas maintenant, j’hoche la tête, la promesse, je ne peux m’empêcher de sourire un petit peu. C’est compliqué, on le sait, on l’imagine et on le voit. C’est ainsi.

- Moi – je tourne la tête vers Aislinn en m’attendant à similaire confession mais ni le ton de la voix ni la posture ne l’indique, elle est simplement dans la lune et nous éclaire d’un de ses rayons passager – j'aimerai bien aller faire de shopping – oh ? Seigneur-Dieu, Aislinn faire du shopping, il faudra la surveiller et la guider et – avec – bon, c’est une bonne chose si elle inclut des chaperons – Maty, – bonne réponse ; je n’irai pas jusqu’à dire que les goûts de Caitlyn pour les couleurs flashy sont problématiques en shopping mais je le pense aisément même si c’est un style que je soutiendrai officiellement, il s’agit juste de l’endiguer pour éviter de trop grosses surprises ; sans compter que le combiné flashy/transparent doit soit être moche soit digne d’un film de cul – une journée filles pour voir de nouveaux vêtements – un sourire se dessine à nouveau sur mes lèvres ; une journée « filles », normale et sans complication, c’est ce qu’on tâche d’organiser le samedi et le shoping, c’est Caitlyn qui fera la tête ; par pour les goûts et les couleurs, juste pour le budget et les comptes – et puis j'aimerai venir étudier l'Art ici, – je souris encore plus, même si le sujet est délicat considérant son passif et ce qu’elle sait comme sait faire – avec Ninon – précision intéressante qui ne m’échappe pas et me fait jeter un regard à Jade pour saisir sa réaction à la remarque – et puis j'aimerai qu'on me trouve un copain – un regard à Caitlyn pour saisir sa réaction et lui montrer la mienne qui n’est ni plus ni moins qu’un immense « on est dans la merde » vu que Jade est déjà en train de perdre le sien ; et me permet de me rappeler allègrement que perchée sur sa tête n’est vraiment pas le meilleur endroit pour regarder le visage ou montrer mon visage à ma copine ; les angles de vu, tout ça tout ça… – ou une copine – c’est bien de pas être fermée d’esprit, attention à ne pas être trop ouverte des cuisses ou de la bouche non plus – pour rouler des pelles – et aller, j’en étais sure ! – comme maman, – tu vois Caitlyn, tu donnes le mauvais exemple ! Roh-là-là, tu as intérêt de recommencer mais avec des explications sur comment on en arrive là… après l’avoir fait – ça a l'air cool !

- Alooooors… Déjà, Jade, merci ma puce. Je ne répèterai pas ce que t’as dit ta mère mais si venir faire des activités familiales t’aide à te changer les idées, tu viens, c’est un ordre. – Voilà, comment faire dans la finesse et l’éducatif – Toi Aislinn, si c’est juste rouler des pelles je pense que tu trouveras parmi les ados en chaleur de l’Institut plein de candidats à ce que tu laisses approcher ce bonnet C que tu affiches en devanture à chaque fois que tu passes. Sinon c’est plus compliqué et on t’expliquera une autre fois. Ok pour le shoping à une condition : le premier arrêt c’est un magasin de lingerie et on a notre mot à dire sur tout article que tu achètes. Après-tout, c’est nous qui payons. Cela vous tente qu’on essaie de s’organiser cela pour Samedi après-midi ? Sinon pour l’inscription, on demandera à Xavier s’il y a moyen de te faire rejoindre le cursus le semestre prochain et si oui on cherchera à obtenir le visa d’étude.

Je m’emballe peut-être un petit peu mais tout en le faisant je tâche de ne pas commettre l’une des erreurs classiques de notre foyer : occulter le mal sous du divertissement. Oui, je veux changer les idées à Jade mais je n’en perds pas de vue que ça ne va pas. Je tâche juste de faire aller avec un biais plus normal que notre moyenne ; même s’il est possible qu’elle passe toutes les courses à râler, si cela lui permet de se changer les idées alors ça vaut le coup. De toute façon je suis sure qu’elle ne sera pas seule à râler et ma main libre glisse de l’épaule de Caitlyn dans son dos en une caresse qui ne demanderait qu’à se passer du tissu du peignoir et se termine donc par une expression de frustration sous la forme d’un petit et discret plotage de fesse alors même que je tâche de rester tout aussi innocente et insoupçonnable face à nos filles.
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