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 Prisonniers du passé... (PV Amy)

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MessageSujet: Prisonniers du passé... (PV Amy)   Prisonniers du passé... (PV Amy) Icon_minitimeLun 21 Oct - 11:14

Des gémissements… Des supplications… Un visage impossible à reconnaître… Du sang… un peu partout…
Celui qui auparavant rigolé… ne fais que gémir… piteusement… de manière terrorisait… Un coup résonne dans la pièce… Un cri de peur… Recouvert par une voix trop familière…

-Pourquoi !!! POURQUOI !!!


2 Novembre

Le cri me tire de mon sommeil turbulent. Ce cri… c’est moi qui vient de le pousser… Le souffle court et le front transpirant, je me relevai en m’emmêlant dans les draps. L’envie de vomir monta en moi. Je me ruai vers la petite salle de bain attenante à la chambre, et n’hésita plus à vomir au dessus de la cuvette des wc. Les images de ce corps massacré me répugner plus que tout, faisant ressortir la bile qui ne comblait presque plus mon estomac.
J’aurais pas du retourner en Angleterre… J’aurais pas du… Et maintenant… Maintenant je le regrettai amèrement… J’entendis Madness avancé vers moi. Je me figea en la sentant s’approchait de moi. J’avais… peur d’elle… Mais surtout de ce qu’elle avait fait… ce que je lui avait demander…


-Tout va bien noct ?

Je ne répondis pas… Mais je lui ordonna mentalement d’aller faire un tour. Le jour était levé depuis longtemps, mais le ciel était gris… la pluie s’annonçait dans pas longtemps, je le présenter malgré le fait que je soit pour l’instant dans ma salle de bains à vomir mes tripes. Madness retourna dans la chambre en silence.

Les souvenir de mon voyage en Angleterre me firent remonté une vague de dégout. Je tentai de resté stoïque mais comment faire quand dès qu’on ferme les yeux, on revoit cet homme au visage déformé par les coups. Que sa voix n’est plus qu’un murmure après avoir hurler des heures durant ? On revoit ça… Dés qu’on ferme les yeux, des qu’on veux dormir ne serais-ce qu’un peu. Je m’appuya contre la cuvette pour me redresser difficilement. Mon visage dans le miroir me fit frémir. Les yeux cernés de noir, le teint bien plus pâle qu’a l’ordinaire, le corps parcourus de frisson d’angoisse et de crainte.

-J’ai besoin de faire un tour…

Je retournai en titubant vers ma chambre, attrapant mes affaires pour m’habiller avec lenteur. Madness me regardait en silence et alors que j’allais franchir la porte de mon antre, elle se leva pour me suivre.

-Non… reste la s’il te plait…
-Mais…
-Non ! J’ai besoin d’être seul !

J’ai besoin d’être loin de toi surtout…
Je fermais la porte derrière moi en soupirant, ne laissant aucun regard vers ma création. J’avais cassé quelques choses entre ma poupée et moi, j’avais détruit un lien précieux.

Les souvenirs de mon passage en Angleterre me revint soudain, me forçant à courir jusqu’à l’extérieur. Je me sentais vraiment mal… l’air frais de l’extérieur ne me fit pas du bien, l’air me brula les poumons, transperçant mon corps de pique glacé et me décollant la plèvre a chacun de mes pas. Assise dans ma chambre, je pouvais voir Madness la tête pencher sur la fenêtre. Elle s’était donc placer comme ça quand je suis sortie ? oui sans doute…

Elle me faisait peur maintenant, mais celui dont j’avais le plus peur, c’était moi. C’était ce moi qui avait pousser ma poupée au meurtre. Je fermais les yeux en me replongeant à l’asile de Rutledge dès mon arrivé.

L’air de Londres était lourd et le temps se gâtait de plus en plus. Je venais d’arriver à Londres depuis maintenant une semaine… Et cette fois ma décision et j’allais faire ce que j’aurais du faire depuis longtemps. Détruire celui qui a tout détruit… Celui qui m’a fait tel que je suis, un gosse qui a enfin grandit pour devenir un peuple.
C’était risqué mais je devais le faire quitte à détruire ce que j’avais créer pour avancer vers cet avenir qui s’offrait à nous.
En cette fin d’octobre, il fallait qu’il comprenne que Halloween n’était pas toujours pour les enfants. Mais il resté le côté être seul avec Bumby, sans garde et sans caméras…
Mais des gens corruptible, il y en a partout… Il suffit d’allongeait l’argent… Chose que j’ai fait… Bumby était à moi pour une période de trois jours.

Je fis un tour dans le parc en méditant sur mes actes avant de revenir dans le manoir. J’aurais du manger et appeler ma tante, mais la j’en est plus envie… J’ai envie de rien.

Je me dirigeai en silence vers ma chambre, ouvrant lentement la porte pour avoir la posibilité de me détendre, mais ça c’était en oubliant Madness.
Elle se leva dès mon entré.

-Sort …
-Mais…Noct écoute
-Sort Madness, j’ai besoin de réfléchir…

Elle ne broncha pas, sortant lentement pour attendre dans le couloir alors que je me terrai dans l’antre qui me servait de chambre… Laissez moi seul avec mes actes et mes regrets…
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Amy de Lauro
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MessageSujet: Re: Prisonniers du passé... (PV Amy)   Prisonniers du passé... (PV Amy) Icon_minitimeSam 2 Nov - 22:10

Samedi 2 Novembre – 10 : 38 P.M.
Bon, Halloween chez Nobody, c’est fait ; avec un an de retard, mais c’est fait. Mon Dieu les dossiers, qui aurait cru ? Enfin, je ferais mieux d’éviter de trop balancer, y’en a sur moi qui sont tombés aussi. Seigneur-Dieu, si Caitlyn avait su pour le pari avec Ava… et si elle la rencontre un jour, comme je vais prendre cher ! Ca ne va vraiment pas l’aider dans son complexe, en plus… Enfin bref, heureusement que j’ai perdu le contact, et qu’on n’est pas prête d’aller en Italie. Enfin j’espère.

Obligée de revenir au sérieux de l’Institut (donnée relative), alors que l’autre folle de Boadicée était déjà en train de vouloir refaire une fête pour mon anniversaire alors qu’elle n’avait même pas dessaoulée, ou plutôt que d’autres ne l’avaient pas encore fait. Quelle connerie de fournir l’alcool quant on est Empathe. Enfin, elle est plusieurs fois majeure, elle se démerde. Et puis, mes anniversaires ont toujours été le jour où Sébastian m’a déposé à l’orphelinat, je n’ai pas l’intention de célébrer le jour de ma naissance réelle, surtout considérant qu’elle me vieillit d’un an de plus. Mais passons, ce n’est pas le sujet.

Le sujet c’est que je n’ai toujours pas de bureau, chose assez chiante pour les consultations ; surtout considérant que les personnes ne manquent pas. Après, les américains sont tellement emmerdant sur le titre de Psychologue que je m’en sors pas mal : je l’ai pas. J’ai le droit d’exercer sous tutorat d’un autre psy, en l’occurrence Emma Frost, mais tant que je n’ai pas mon Psychologiæ Doctor, le doctorat en psychologie clinique, je ne fais pas parti de l’ordre des psychologues, donc j’en suis pas une. L’avantage : et bien, je suis en internat, ici même à l’Institut grâce à une magnifique magouille pas forcément très légale mais reconnue comme telle, et je ne m’occupe que de certains cas, les plus sérieux, ça passe par la Directrice Ajointe ou Xavier lui-même (même si dans le cas d’Emma, sa spécialité c’est la sexologie, pas forcément très utile ici, et qu’elle l’a aussi paumée dans ma tête, cette compétence). Enfin bref, je bosse moins qu’avant, et c’est généralement pour faire l’assistante ou la secrétaire de Frost, donc c’est cool : la seule différence avec le boulot à la Frost International, c’est que j’ai pas à interroger des gens. Bon, pour paraitre sérieuse,  j’ai quant même mit le tailleur, même s’il n’est pas fermé et que dessous, c’est un t-shirt blanc parce que j’ai la flemme de repasser la chemise – bon, le fait que Caitlyn me trouve sexy en tailleur m’a plus motivée que paraitre sérieuse, honnêtement, car Emma ne me fera pas de commentaire sur la tenue, même si je me pointais (à l’Institut, s’entend) en jeans et en basket, parce que se serait tendre la perche à ce qu’on parle de la sienne, de tenue, et je serais toujours gagnante à ce jeu-là.

Je suis contente, la fête à Rochester nous a aidées à oublier un peu nos emmerdes, on c’est marrée simplement, comme des gens normaux ; même si une fête normale avec Nobody, Rachel et Kaede, c’est difficilement concevable, j’ai bien dit « comme », c’était une comparaison !
Ce changer les idées et repartir alors qu’on commençait à galérer, oublier ces questions d’X-Men et d’Idéal, simplement vivre, et se marrer, je sais que cela lui a fait du bien.  Ils ont trop tendance à l’oublier, tous, mais elle rien de la prédestinait à faire ce qu’elle à accomplie, au départ, elle reste la geek « peace, love, drugs and rock n’roll », pas une idéologue ou une conseillère sociale, pas une combattante ou une professeure ; elle donnera tout ce que l’on exigera d’elle, même si elle ne le possède pas, mais il ne faut pas en exiger toujours plus, sans quoi elle cèdera. Je ne laisserai pas cela arriver, mais vous devez aussi comprendre, tous, que si vous ne voyez en elle qu’une fonction, qu’un objet, elle s’efforcera de l’être pour combler vos attentes, et qu’elle cessera d’exister ainsi. Voyez les deux facettes de cette personne, et vous pourrez l’aimer, n’en apercevez qu’une, et vous l’exploiterez. C’est aussi simple que cela.

J’ouvre le thermos de thé et m’en ressert une tasse, contemplant le sigle ; le mug The Wonder Beaver, pour la copine du Beaver suscité, c’est le minimum de soutien que je peux apporter à sa célébrité. Après tout, c’est une star de Youtube, maintenant. Bon, ça signifie que je suis son acolyte aussi, mais comme personne ne m’a calculé, ça passe… c’est moi qui donne les ordres, même si c’est vicieux du BAM ont magouillés pour que je n’ai pas à l’avoir sous tutelle… du coup, y’a juste pendant une période que je donne les ordres… mais je n’en parlerais pas !

Enfin Bref, je suis en mode « SBF » (Sans Bureau Fixe), a tourner dans les couloirs parce que je n’ai rien à faire. Je suis stagiaire, juridiquement parlant, mais Emma a trop de respect pour moi pour m’envoyer faire le café, et rajoute parfois que c’est le rôle de quelqu’un d’autre dans l’équipe ; c’est pour me taquiner moi, je ne pense pas qu’elle irait le faire devant Caitlyn vu les conditions dans lesquelles la « mésaventure » c’est passée. J’ai remarquée qu’Emma aime à vérifier avec quelle vivacité je défends mon aimée envers et contre tout, ça me fait parler et argumenter un moment, en général ; même si je n’en ai pas besoin, c’est un fait, mais je m’impliquerai plus dans la défense de mon aimée que dans tout autre débat, même si c’est perdu d’avance (comme celui sur la taille de sa poitrine, où mon argument ultime « j’en ai une plus petite qu’elle » a récemment été brisé par un « t’es polymorphe, tu triche », alors que c’est même pas vrai (le fait que je triche, parce que je suis polymorphe et que je… et puis zut, voilà : Z-U-T) !

Hors, malgré l’horaire et la saison, il semble qu’il y ait des élèves qui n’aient pas court, ou qui considèrent que faire acte de présence ne soit pas nécessaire. Les conditions d’accueil et d’enseignement sont uniques au monde, et pourtant, nous avons une part de glandeurs qui viennent ici pour se la couler douce, faire le mur ou apprendre à maitriser leur pouvoir histoire de frimer. Peut-être suis-je trop extrême, mais je suis d’avis de virer ceux-là, purement et simplement ; la générosité de Xavier et les soutiens financiers de Frost et Worthington n’ont pas à être gaspillé dans des gens qui ne veulent pas d’avenir, juste vivre aux crochets d’autres sans rien apporter et faire ce qui leur plait pour l’unique raison que cela leur plait. Mais on ne me demande pas mon avis, de toute façon.

Toujours est-il que l’élève suscité s’en vient à moi pour m’avertir d’un problème ; l’un de ses camarades, dans les dortoirs de garçon, s’engueule avec sa poupée. Outre que je ne connais qu’un seul animiste dans l’Institution X, qu’il s’engueule avec sa poupée ne me concerne pas réellement ; c’est le Fauve qui le suit, même s’il ne possède aucune compétence psychologique à ma connaissance, on m’apprend à ne pas aller contre la hiérarchie. Le hic, c’est qu’apprendre implique faire des erreurs.

Suivant le jeune garçon jusqu’au dortoir, j’y trouve cette poupée que je n’avais pas plus appréciée que l’état mental de son porteur à la première rencontre, et qui a été réparée depuis lors. Je déteste les poupées, elles ne sont que des imitations de l’humain, sans ce qui fait de lui un humain : son âme. Creuses et vides, elles ne me dérangent pas tant qu’elles s’assument comme reproduction, comme objet, mais celle-ci imite la vie et l’âme propre à l’être, et cela me fait peur. Après, s’il faut expédier un coup de poing dans la source de ma peur, où l’écraser du talon comme font les arachnophobes, c’est une possibilité aussi.

J’ail tellement changée depuis que j’ai croisée la route de Noct Liddell que sans ma réputation, il lui serait impossible de me reconnaitre ; le tailleur, déjà, la petite « paysanne » que j’étais ne jurait que par le denim et les baskets, et quelques robes pour les grandes occasions, mais surtout, mon corps à changé. Mes traits ont perdus les rondeurs de l’adolescence et les hormones ont achevées leur travail, j’ai grandi à défaut de beaucoup grossir, et mes yeux eux-mêmes ont changé de couleur. Oui, certaines personnes ont réussies à trouver les similitudes avec mon moi du passé, mais ces personnes me connaissaient bien et me côtoyaient beaucoup, tandis que nous nous sommes à peine croisé, avec Mr Liddell. Que sait-il de ce que je suis devenue ? Je l’ignore, peut-être s’étonnera-t-il de me savoir X-Woman, lui qui n’a été approché que parce que son don amusait Xavier. J’avais voulut l’aider alors, je vais le faire encore aujourd’hui, voyons voir ce qui pose problème.

Ignorant la poupée, je toquais deux fois à la porte.

- Monsieur Liddell, avez-vous un problème ?


Dernière édition par Amy de Lauro le Jeu 16 Jan - 20:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Prisonniers du passé... (PV Amy)   Prisonniers du passé... (PV Amy) Icon_minitimeLun 4 Nov - 12:36

Il est facile d'obtenir ce que l'on veut avec un peu d'argent... Je l'ai compris dés mon plus jeune âge, depuis le procès en fait, mais j'ignorai que l'argent ouvrait aussi les portes menant a l'enfer.

Le garde avait réussi à faire sortir Bumby de Rutledge, faisant passer sa disparition pour une fuite. Il ferait de mal a personne d'après les hauts dirigeants de l'asile. Non... Il feras plus de mal...


Le dégout... C'est ça qui me rongeait le plus, me rendant doucement fou. La douleur avait fait place à la colère et la colère avait fait place a une espèce de sentiment trop complexe pour être analyser, un mélange de dégout avec une envie de meurtre et la rage, un soupçon de pitié et le tout aromatisé à de l'hypocrisie... De la pur hypocrisie comme on en avait jamais vu auparavant. Il est tellement facile de portait un masque quand on a cesser de vivre il y a des années... C'est tellement simple de devenir un peu fou alors que ça fait des années que ça va mal... Des années... Un jour, je me suis demandé si on naissait fou, on m'a répondus que cela n'arriver jamais, que c'est ce qu'on vit qui nous pousse vers la folie. Maintenant j'ai des doutes... Je pense que l'on né fou... Fou à lier et bon pour l'asile...

Dehors Madness attend en silence, elle ne tape pas et ne pleurniche pas comme le faisait mes soeurs quand je boudais ou lorsque je m'enfermai dans ma chambre sans raison valable. Attendez... Si Madness ne réagis pas comme mes soeurs, cela veut dire que je l'ai est perdu... Elles ne sont plus là... Elle sont partis...
Je me levai précipitamment en me dirigeant vers le miroir qui tronait dans la salle de bain. Non... NON... Je pouvais pas perdre mes soeurs aussi facilement, c'est pas vrai hein ? Dites moi que c'est pas vrai...

Le garde m'avait livré mon colis dés la nuit tombé, dans une petite maison de campagne qui appartenait aux Liddell. Malheureusement, la bâtisse était en ruine depuis des années, rien n'était parfaitement aux normes... les murs étaient moisis et les escaliers grinçaient franchement... Mais je m'en foutais royalement, j'ai alors demandait au garde de l'amener à l'étage, la ou se trouvait les chambres et la salle de bain. Une fois gracement pays, le garde fis en sorte d'oublier ce que j'avais demander. Trois jours... J'ai en tout et pour tout trois jours...

De rage ou peut être bien de peur de ce que j'étais devenu, mon poing s'abattit sur le miroir, le verre se brisa, devenant fissures, les plus petits morceaux s'enfonçairent dans ma chair, une légère trace rouge s'étala sur le verre réflecteur. Ne pas cédé a la panique... Si je cède, Madness deviendra violente, je le sais... Faut que je dise ce que j'ai fais.. A qui ? A monsieur Doudou ! Enfin a monsieur McCoy. Je dois avoir son numéro non ? Oui je dois l'avoir dans mon boxon de chambre.

Je revenais dans la chambre en courant, faisant tomber les piles de bouquin et les quelques objets que j'utilisai pour réparer mes poupées. D'ailleurs... Qu'est-ce que je faisais ici hein ? Je n'ai pas de réels pouvoirs, je suis ici par pitié et non par réels besoins. J'ai juste amusé le professeur enfait... oui... ça devait être ça... Le numéro du docteur McCoy en main, j'aurais pus lui demander de m'aider. Mais non... Je regardai mon portable avant de le jeté contre la porte.

- Monsieur Liddell, avez-vous un problème ?

Je relevai la tête en fixant la porte, c'est pas vrai... Dites moi que c'est pas vrai ! Quelqu'un était derrière la porte avec Madness a se demander si j'allais bien... non non non. Je sais pas qui était cette voix, celle d'une femme j'en suis sur, mais non faut pas que l'on me voit comme ça, faut pas faut pas ... J'impulsai un ordre a Madness en me relevant.

-Ne vous inquiétez pas, mon maître va bien Dit elle en souriant.

Mon maître... Jamais elle avait dit ça... Normalement, elle m'appelait par mon prénom et non par ce terme. Qu'avais-je fait... Qu'avais-je fait !!

De retour dans la salle de bains, je regardai mon reflet brisé. L'espace d'un instant ce cru voir celui de Bumby. Ce même homme que j'avais éliminé... En utilisant Madness. Ce monstre me répétait en souriant : On est pareil Noct...
Je ne suis pas toi... Je ne serais jamais toi !!

Je poussais un cri de rage mélais à de la peur en me recroquevillant dans un coin de la salle d'eau. Taisez vous... Allez vous en... Je veux plus entendre ses cris et ses pleurs, je veux plus voir ses rires et ses regards froids envers moi... J'ai rien fais bon sang... J'ai rien fait...

Je me pris la tête entre les mains. J'ai l'impression que tout va exploser...

Il avait rigoler quand il m'avait vu. Je lui simplement demander pourquoi, il m'a répondu parce que. Le premier coup était partit, sur la joue, j'ai reposer ma question encore et encore, il ne me répondait pas, ne se défendait pas, comment il aurait pus faire en étant attaché ? J'avais mal au main et j'ai continué encore et encore...
Madness était alors entré, Bumby avait alors gémis de peur, j'ai souris.

-Non... Pitié...
-Pitié ? Pitié ? Tu me demande de resentir ça alors que tu as fait volé ma vie en éclat, que tu l'a rendu complètement minable, voir merdique ! La pitié, c'est toi qui m'a appris a ne pas en ressentir...

Le premier coup par Madness le laissa sur le KO, pendant une nuit non stop, on l'avait tabassé. Ce n'était que le premier jour, nous continuerons de jouer quand le soleil seras levé.
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MessageSujet: Re: Prisonniers du passé... (PV Amy)   Prisonniers du passé... (PV Amy) Icon_minitimeSam 9 Nov - 12:34

Mes sens améliorés sont amplement suffisants pour percevoir le bordel qu’il met dans son dortoir avant même que j’ai parlé, et son souffle est des plus affolés. Il coure dans l’exiguë pièce, renverse des choses, par affolement pour par colère ? Je l’ignore, je sais juste que ma question n’est qu’une politesse, car j’ai ma réponse avant même de l’avoir posée. Que lui arrive-t-il ? L’incompétence de McCoy dans ce domaine qui n’est pas le sien, une crise comme une autre, ou le simple fait qu’il ait perdu le dernier boulon qui lui restait ?

On a connu des élèves particuliers, des résidents encore plus particuliers, mais je crois que lui fait parti de la classe de squatter suscitée, là où des êtres comme Rachel ou même Arcady ont plus ou moins réussit à s’intégrer. Et lui, qu’en est-il ? Je n’en sais rien, je n’ai pas franchement d’intérêt pour Noct Liddell, et s’il ne foutait pas le bordel, se ne serait pas lui que je choisirai pour ma compagnie. Mais j’ai fait le choix d’aider les autres, en mon âme et conscience, et quoi que réponde sa marionnette, il a besoin d’aide. D’ailleurs, j’ignore complètement l’avis de la poupée, je ne leur accorde pas la moindre attention, à elle comme à son mensonge. Cependant, il y a une progression, puisqu’elle reconnait qu’elle n’est pas humaine, juste une création de son « maître » ; qui continue de faire des va et vient.

Et qui fini par gueuler, d’ailleurs !

Son cri n’est pas terminé que je suis déjà dans la pièce, porte dans mon dos et contemplant en moins d’une seconde le bordel qu’il y a mit. Il y vit seul, une grande chambre avec même un coin salle de bain là où la quasi-totalité des chambres des dortoirs sont pour deux à quatre personnes, et n’ont qu’un lavabo et des WC, mais non content de son traitement de faveur, non content de pouvoir faire son propre atelier dans cette chambre de luxe, il la dégrade ; j’espère que les bouquins ne sont pas à l’Institut, même si j’en doute fort, et qu’il n’a pas trop cassées de choses, car nos bienfaiteurs auraient la bienveillance de tout rembourser sans rien dire, maintenant ainsi le climat d’utopie ou tout est permit et rien n’est sanctionné… Bon, je dis cela, j’en ai bien profité aussi, lorsque j’ai détruit mon dortoir lors d’une crise de Berserker, même si j’ai tout remboursé plus tard, lorsque j’ai enfin eut un salaire.

Je m’avance jusqu’à la petite pièce, le retrouvant recroquevillé dans un coin du coin salle d’eau, la tête entre les mains. A part son état mental, il n’a que peu changé, physiquement parlant. Toujours très grand, il n’en a chuté que de plus haut, mais sa fragilité d’apparence se révèle également psychologiques, cette fois.

Que s’est-il passé ? Qu’a-t-il fait ? Perd-t-il la raison ? Nous avons déjà perdu Ernest Lenoir de telle façon, alors il ne serait ni le premier ni le dernier, mais j’espère que ce n’est pas le cas.

Mes yeux l’analysent comme ils analysent la scène, et les déductions se font, en moins d’une unique seconde ; tous mes bio-tissus ont été améliorés lors de ma transformation, multipliant mes capacités physiques et cognitives par cinq – cinq fois plus forte, endurante, rapide, intelligence, attentive… Je n’ai plus d’humaine que l’apparence, je suis bien meilleure qu’eux, biologiquement parlant. Je vois la peur, je vois la colère, je vois un miroir brisé trahissant la direction de tout cela ; Noct Liddell s’effraie et se hait, reste à savoir pourquoi. La culpabilité le ronge ; même question. Mais la réponse n’est pas la première étape.

- Mr. Liddell, essayer de vous calmer. Respirez lentement, inspirez profondément, et expirez longtemps.

Je suis à l’entrée de son placard, et je suis accroupie pour être à sa hauteur ; ma voix est calme, et apaisante. Je sais qu’il n’écoutera pas mes conseils, je sais qu’il m’enverra chier, c’est souvent la même chose, et même si mon métier a des visées d’exercice dans des conditions calmes et saines, et avec l’accord du patient, je me passerai des unes comme de l’autre pour cette fois.

Je ne me montrerai agressive que s’il tente de s’en prendre à moi, et il ne me faudra pas plus d’une seconde ou d’une seconde et demie pour le neutraliser. Se serait la méthode la plus simple, il se réveillerait attaché dans l’un des lits de l’infirmerie, mais je préfère d’abord tenter de tendre la main, avant d’en retourner une.

- Mr. Liddell, je vais essayer de vous aider, mais pour l’instant, vous devez vous calmer. Faites le vide dans votre tête, respirez lentement, inspirez profondément et expirez longtemps.

Calmer sa respiration lui permettra de calmer son cœur, puis de se calmer lui. Maintenant, il faut qu’il y arrive.

- Je suis consciente que cela peut vous être difficile, mais faites-le.

Ce n’est pas un ordre, c’est une demande, je ne dois ni l’agresser ni le brusquer, sinon il me le renverra immédiatement ; d’un autre côté, la réciproque est vraie. Il n’est un danger que pour lui-même, ici, et même si mes yeux sont concentrés sur lui, je surveille de l’oreille les pas de sa poupée, lourde sur le plancher. Il ne manquerait plus qu’elle essai de m’agresser, mais je sais pouvoir réagir suffisamment vite pour l’avoir faite passer à travers la fenêtre avant qu’elle n’ait terminé son mouvement. A l’époque où je l’ai rencontré, je combattais des purificateurs en Salle des Dangers, aujourd’hui se sont des Maraudeurs sur le terrain, il y a un abîme de différence, et lui comme sa poupée son de l’autre côté.

- Ca va aller, Mr Liddell, on va vous aider, d’accord ? Regardez-moi : on va vous aider.
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MessageSujet: Re: Prisonniers du passé... (PV Amy)   Prisonniers du passé... (PV Amy) Icon_minitimeSam 9 Nov - 18:59


On a recommencer le lendemain, il pleurait, nous supplier de le laisser partir, que ce n'était pas ça faute, mais je sentais qu'il mentait comme un arracheur de dents. J'ai demandé alors à ma douce Madness de lui brissait les mains, comme ça, impossible qu'il puisse se saisir de quelques choses pour me blesser ou encore s'enfuir.
J'ai observer la petite salle de bain dans laquelle nous nous trouvions avant de m'attarder sur la baignoire. Il devait bien nous resté quelques planches de placo dans cet vieille bâtisse... Alors que notre souffre douleur profité de ses quelques moments de répits, je trouvais enfin mon bonheur, les dites planches de placo... Je le réveillait d'un coup de pied entre les côtes.

-Dans la baignoire, maintenant... dis-je en levant la main pour ordonnai a la poupée de frapper si il n’obéissait pas

Il se leva sans un mot, terrifié de ce qui allait suivre... Je lui souris calmement en l’attachant au tuyau d'arrivé d'eau.

-Un conseil, ne casse pas le tuyau, tu risque de le regrettait...


La chambre était dans un état pathétique... La majorité des bouquins au sol étaient les miens, des manuels d'anatomie, de fabrication, de couture, quelques romans fantastique et policiers, mon univers... Que je venais d'éventrer pour pouvoir respiré. Recroquevillé dans la salle de bain, les yeux fermés jusqu’à en avoir mal, mes mains tirants sur mes cheveux pour ne pas perdre le fils de mes pensées déjà bien emmêlés. Impossible de me calmer... Je sentais battre mon cœur à vive allure dans ma poitrine. Faite que ça s'arrête...

Le bruit de la porte ouvert à la volé ne me sortie qu'a peine de ma léthargie. Balancé d'avant en arrière, je ne semblais plus rien comprendre ou même voir de ce qui m'entourait. Des pas se dirigèrent vers l'endroit ou j'étais assis, entre le lavabo et les toilettes. Inconsciemment, je refusai de m'approcher de la baignoire. Je me dégoutai, je voulais effacer tout ça, tout recommencer, tout détruire, m'effacer pour rendre la vie à mes sœurs, mes fragiles sœurs que je venais de perdre définitivement... Pour toujours et a jamais.

- Mr. Liddell, essayer de vous calmer. Respirez lentement, inspirez profondément, et expirez longtemps.

Tout s'embrouiller dans ma tête, elle sortais d’où cette voix ? Qui était sa propriétaire ? c'est une femme oui, mais qui est elle ? Je n'ose pas relevé la tête, au contraire, je me replis sur moi même encore plus. J'étais terrifier, je comprenais ce que Bumby avait subi avec moi.  Je daigne levé doucement un œil vers cette femme qui vient de s'accroupir en face de moi. La respiration toujours rapide, je tentai de me détendre en la bloquant par instant mais impossible de resté dans un état calme...
J'arrivai plus a obtenir une respiration fluide et normale, elle était saccadé par différent petit gémissement de peur. de peur... ?

Une fois les plache coupé et le système d'eau changé, j'avais enfermé l'homme dans cette baignoire. Il n'avait rien dit, me regardant l'enfermé en silence.

-Bien... Reprenons docteur Bumby, pourquoi vous vous en êtes pris a ma famille ?
-Je... Je sais pas...

Je secouai la tête en allumant l'eau chaude. Son cri résonna dans la petite salle, je fixai la petite ouverture ou s'échapper un peu de vapeur. Je ne ressentais plus rien... mon cœur... se recouvrait... d'une plaque... en acier...

- Mr. Liddell, je vais essayer de vous aider, mais pour l’instant, vous devez vous calmer. Faites le vide dans votre tête, respirez lentement, inspirez profondément et expirez longtemps. Je suis consciente que cela peut vous être difficile, mais faites-le.

Je fixai la jeune femme accroupis devant moi, la première pensées qui me traversa fut celle d'un enfant qui ne peux s'empêcher de voir de la beauté brute. Et la jeune femme devant moi était belle... J'aimais bien ses yeux... des beaux yeux bleu gris... Un bleu presque bleu, un bleu nostalgique... L'émeraude fixant le saphir... Et encore... L'émeraude qui faisait ma fierté, mes beaux yeux vert était maintenant ternes, un fond de bouteille Heinekein, voilà ce que j'avais au fond des yeux... L'émeraude était partie loin... Loin a l'autre bout de la terre...

Lentement, ma respiration devient moins laborieuse, moins hésitante, elle reprend un rythme normal et doux quoique un peu accélérer. Recroquevillé sur moi même, je n'osais toujours pas bougé, je me sentais pas en sécurité... Pas du tout... J'entendis Madness entrait dans la chambre pour finalement aller s'asseoir près de la fenêtre pour finalement se figer. Ma faute... Si elle est devenu comme ça c'est entièrement ma faute... C'est moi qui lui est donné l'ordre...

- Ça va aller, Mr Liddell, on va vous aider, d’accord ? Regardez-moi : on va vous aider.

Je levai mon regard perdu vers la jeune femme comme un enfant qui a des remords après avoir fait la plus grosse bêtise de sa vie. je tremblai comme une feuille. La douleur dans mon crâne était présente, m’appelant et me répétant sans cesse que j'étais un monstre... Que cette femme allait me torturer comme j'avais torturer Bumby. J'avais très peur... Un semblant de lucidité me revint, je souris alors tristement à la jeune femme en face de moi.

-on peut rien faire...

Mais au fond de moi, il y avait encore cet enfant qui hurlait qu'on vienne l'aidé qu'il aller bientôt se faire mal tout seul si ça continue. Je me repris la tête entre mes mains en gémissants.

-Il devait comprendre... il devait comprendre... J'ai fais... ce qu'il m'a fait... lui ai montrai...

Des morceaux de phrase qui s'évanouisse dans le vide, la colère et la peur qui me permet de resté vivant encore un peu...  La folie et la lucidité, l'ombre et la lumière, on dit qu'il n'y a qu'un pas a faire avant de sombré... Mais la ou on se trompe, c'est que pour sombrer, il faut un mauvais départ, qu'importe le début, il faut un mauvais départ.
Chez moi, le mauvais départ a commencer au boulot de ma mère, quand ce dingue m'a pris pour cible... Je suis devenu l'être à détruire... Il a détruit ma famille, la faisant bruler... Noct Liddell fut brisé, mais pas détruit... jamais détruit... Il est devenu plus froid.

-Je suis comme lui... Je ne vaux pas mieux que ce monstre !!

Les yeux hagards et perdu, je ne sentais pas les larmes coulaient mais par pitié faites tairent ses cris et ramené moi mes sœurs... Rendez les moi...

-J'aurais du périr dans l'incendie... ça aurait était plus simple...

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MessageSujet: Re: Prisonniers du passé... (PV Amy)   Prisonniers du passé... (PV Amy) Icon_minitimeVen 15 Nov - 23:22

Il se tasse, il se recroqueville un peu plus. Rien de surprenant, rien d’anormal, c’est simple et prévisible. Mais je ne dois pas en perdre ma vigilance. Ce n’est pas parce que je ne le connais pas et que je n’aspire pas à le connaitre que je ne tenterai pas de l’aider, de lui tendre la main, quant bien même lui n’en aurait pas fait autant. Je ne suis pas ici pour faire un concours ou montrer à quel point je suis une bonne personne, je suis ici pour aider, et le laisser s’en aller une fois que cela sera fait. La gratitude, je m’en moque, les remerciements, ils ne sont que murmures dans le néant ; je ne fais pas cela pour cela.

Réactions pupillaires, il est encore conscient de ce qui l’entoure, c’est déjà cela. Respiration saccadée, échoue-t-il à accomplir ce que je lui ai demandé ? C’est probable, oui, car je ne le pense pas en train de faire une crise cardiaque. Un instant d’absence, puis il s’accroche de nouveau à ma voix, à mon apparence, me fixant de toute son attention. Je ne détourne pas le regard, je ne sais comment il réagirait et n’ait aucune raison de le faire, mes yeux se portant sur son nez, entre les siens.

Il s’accroche, il se calme, son cœur, sa respiration, tout tend à nouveau vers le rythme de la normalité, même si le reste de ses muscles restent tendus, voir pétrifiés, le laissant tremblant de tout son corps. Je n’ai jamais vu quelqu’un avoir peur de moi, je crois, et c’est tellement étrange à regarder. Oh, Noct Liddell n’a pas peur de moi, mais de tout ce qui l’entoure, reste à savoir à quoi cela se limite.

La poupée entre dans la chambre, et va se poser un peu plus loin. Rien à faire, elle ne m’intéresse pas et n’est rien de plus qu’un objet, un objet peut-être animé d’une étincelle de vie, mais dénué d’âme, cette chose qui fait toute la valeur d’une existence.

Il me regarde, je le regarde, mais je n’agis pas plus avant. Il a accomplit ce que j’ai demandé, à moi de lui laisser l’initiative de faire quelque chose. Il a peur, de moi cette fois. Uniquement et exclusivement de moi, je ne pense pas, mais sa peur va plus loin que celle du jugement des autres ; je ne le juge pas, je n’ai ni l’envie ni la qualité pour le faire, et tout ce qui sortira de mes observations sera déduction, non jugement. Des constatations peut-être pas objectives, mais au minimum subjectives.

Un sourire, empli de tristesse ; est-ce pour faire bonne figure, ou est-ce le fruit d’une ambivalence dont j’ignore encore les raisons ? Ce n’est pas parce qu’il a perdu pied, ce ne serait pas ainsi. Sauf s’il a déjà perdu pied, et qu’il ne s’en rend compte que maintenant.

On ne peut rien faire, vraiment ? Alors il ne me reste qu’à rebrousser chemin et le laisser là. Remarque stupide, on peut toujours faire quelque chose, même si cela s’avère inutile. Je me suis battue jusqu’au bout pour retrouver mon aimée, alors qu’en définitive, son sort ne dépendait pas de moi, et je n’avais mon mot à dire, ou même ma place, dans sa réalisation. J’étais dans l’ombre de Rachel, dans l’ombre d’Aislinn, et la seule personne à l’avoir comprit sur le coup, c’était Sébastian. Les relations se sont aux deux-tiers améliorées, mais je ne suis pas prête de pardonner à la troisième.

Noct Liddell prend sa tête entre ses mains et gémit ; il se protège, il se protège du regard des autres, de mon regard, de celui de Dieu.

- Il devait comprendre… il devait comprendre… J'ai fait… ce qu'il m'a fait… lui ait montré…

Ça pue, ça ; ce genre de phrase, ce genre de pensée, ce genre d’action. Œil pour œil, dent pour dent, c’est le moyen le plus simple de faire des conneries. Je ne sais pas qui devait comprendre quoi, ou ce qu’il a fait, mais ma mémoire parfaite me renvoyant son dossier, je cherche rapidement, en simultanée avec mes actions. Je trouve rapidement, et cela ne me plais pas du tout.

- Mr Liddell, restez calme. Continuez d’inspirez profondément et expirez longtemps, ne cessez-pas de respirer lentement.

- Je suis comme lui… Je ne vaux pas mieux que ce monstre !!

Un cri, c’est mauvais. Quant à ne pas mieux valoir que « ce monstre », j’ai toute l’histoire. Sa mère bossait dans un asile psychiatrique, et patient en cavale avait incendiée la maison des Liddell. Il avait été jugé coupable, mais avait bénéficié de l’absence de peine grâce à la folie, retournant à l’asile au lieu de partir en prison. Et visiblement, Noct Liddell venait de franchir la ligne jaune en lui « faisant ce qu’il lui avait fait » ; il avait foutu le feu à sa famille ? Mon regard ce durcit à cette idée ; si le meurtrier était parvenu à se tirer de ses démons, à construire quelque chose dans sa vie, et que Noct lui avait tout prit, il était aussi criminel qu’indigne de cette institution. Oui, nous avons des meurtriers, mais des meurtriers repentants. Après, je ne suis pas stupide non-plus, ni aveugle.

- J'aurais du périr dans l'incendie… ça aurait était plus simple…

- C’est vrai, répliquai-je simplement. C’est vrai que cela aurait été plus simple. Mourir est toujours plus simple, c’est vivre qui est difficile. Car vivre, c’est ce confronter aux épreuves, alors que mourir, c’est abandonner. Vous auriez peut-être dût mourir dans l’incendie, mais ce n’est pas arrivé, Mr Liddell. Vous avez été placé auprès de votre tante, vous avez eut l’occasion d’avoir une seconde chance. On vous a amené ici parce qu’on a crut en vous, en cette seconde chance. De l’abandonnez pas. N’abandonnez pas, Mr Liddell.

Que va-t-on faire de lui ? S’il a réellement tué, la logique voudrait qu’on le confie au BAM, sans quoi on pourrait être considérés comme complices, moi la première, mais nous avons déjà de nombreux secrets pour le Triskelion, même si ces secrets sont d’une importance tellement plus grande que lui. Je dois m’occuper de le calmer et de le stabiliser, ensuite, je me contenterai de faire mon rapport, et nous verrons bien ce que l’Institution X fera de lui. Je plains Emma, qui doit s’occuper de tous ces dossiers, et contempler mieux que quiconque la désuétude de nos protégés. Nous ne pratiquons ni la course à la rentabilité ni l’hypocrisie qui régissent les autres établissements, mais nous possédons bien des cas plus graves, et celui de Noct semble s’ajouter à la liste.

Je lui tends la main.

- Calmez-vous, Mr Liddell. Faites le vide dans votre tête, respirez lentement, inspirez profondément et expirez longtemps. Lorsque vous aurez réussit, prenez ma main.


Dernière édition par Amy de Lauro le Sam 23 Nov - 15:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Prisonniers du passé... (PV Amy)   Prisonniers du passé... (PV Amy) Icon_minitimeDim 17 Nov - 22:15

Jamais, je n'avais prié... Jamais je l'avais fait, je ne savais même pas comment on fait... Pourtant pour une fois, j'ai prié, j'ai récité le Notre Père... Je ne connaissait cette prière que par le biais des séries ou encore lorsque je me retrouvai par mégarde dans une messe, ce qui arrive pas si souvent...
Debout près de la porte, Madness surveillait le couloir. En même temps c'est pas comme si il y allait y avoir grand monde hein... Elle est a l'abandon depuis des années cette demeure qui nous appartient... Des années...

-s'il... s'il vous plait...
-Hum ? Qu'est-ce que tu veux !
-partir...

Je poussai un long soupir désabuser, j'avais l'impression de causer à un mur.

-Je vous laisserais partir si vous répondez a ma petite question... Pourquoi ?
-Je sais pas...

Je me redressai alors en retenant un cri de rage. Il ne savait pas ? MENSONGE !!! MENSONGE MENSONGE MENSONGE !!!! Il le savait ! Il savait très bien !!

-Alice et June Liddell ! Âgé de 10 ans avec toute la vie devant elles sont mortes parce que tu n'en voulait qu'a moi !! Tu as détruit ma famille, tu m’as arraché mes soeurs ! Les seules qui devaient vivre ! tu me les a prises !!!


Crispé dans le coin de la salle de bain, je me refusai de fermer les yeux ne serais-ce qu'un instant, de peur de revoir ce visage qui avait était le mien. C'est fou comme on peux se faire peur quand on est en colère... On devient une espèce de monstre, un monstre que l'on a toujours voulus évité pour finalement se découvrir comme cette créature, ben je peux vous dire que ça fait très mal, que la douleur vous rends fou, pas au point de vous poussez à bout mais disons jusqu'au vide. C'est triste... Dès fois, je me demande comment cela aurait pus se passer si il avait avouer et plaider coupable. Mais c'est trop tard... Je ne saurais jamais...


- Mr Liddell, restez calme. Continuez d’inspirez profondément et expirez longtemps, ne cessez-pas de respirer lentement.


J'écoutai cette jeune femme qui était accroupis en face de moi. Non... elle n'allait pas me faire de mal, je le sentais au plus profond de mon être. Suivant les indications, je continuai à respirer lentement, calmant par la même occasion mon esprit et mon coeur. Ça va toujours de pair avec la respiration. Le calme vient de nouveau m'envahir, l'air afflue dans mes poumons, les brulants au passage, mais ramenant un semblant de conscience dans mon esprit embrumé. écoute cette femme aux yeux d'acier Noct, elle ne te feras pas de mal... Elle te fera rien de mal...

Mais au fonds, je savais que je n'avais rien à faire ici... Un mutant avec pour simple pouvoir celui de projeter son subconscient sur ses créations ? Dans le genre malsain, je tient le haut du panier. Qui voudrait voir ça... On ne choisit pas son pouvoir, mais on peut choisir sa vie. L'espace d'un instant, je revis le visage de ma cousine souriante, me disant que c'était l'un des plus beaux pouvoirs et que c'était plus impressionnant que de lancé des flammes ou autres, car au final on est jamais seul. Mais il faut prendre en compte que Madness n'a jamais était vivante...
Amy de Lauro l'avais bien compris et elle m'avait renvoyer en pleine gueule ce que je refusai de voir... Je lui en est voulus vous savez, mais elle avait raison. Tellement raison...  et moi, ben je me suis caché derrière le plus fragile des masque, celui qui dit "Tout va bien... Mais regarder bien, vous verrez que mon coeur est détruit"
Alors que je regrettai ma mort, la voix de la femme me sortie de mes pensées.

- C’est vrai, C’est vrai que cela aurait été plus simple. Mourir est toujours plus simple, c’est vivre qui est difficile. Car vivre, c’est ce confronter aux épreuves, alors que mourir, c’est abandonné. Vous auriez peut-être dût mourir dans l’incendie, mais ce n’est pas arrivé, Mr Liddell. Vous avez été placé auprès de votre tante, vous avez eut l’occasion d’avoir une seconde chance. On vous a amené ici parce qu’on a crut en vous, en cette seconde chance. De l’abandonnez pas. N’abandonnez pas, Mr Liddell.

Comment savait elle mon placement chez ma tante ? C'était elle qui les avait appelé pour savoir si j'allais bien ?  Elle devait être morte d'inquiétude... Je la fais souffrir plus qu'autre chose, Tatie Rosa... Il faudra que je m'excuse de l'avoir fait tant souffrir.
J'entendis alors l'emploie du passé dans la phrase de la jeune femme, ils me garderont pas... Je suis pas idiot... En faisant ce que j'ai fais à bumby, je viens de détruire ma vie...

Je regardai calmement autour de moi, les yeux rougis par des larmes qui refusaient de couler à nouveau. Je regardai alors la douche.

Il a hurlait longtemps, très longtemps. Les cris tranchaient avec le silence glacé qui régissait la demeure. Je coupai de nouveau l'eau, étant à moitié amorphe, je descendais lentement vers le rez-de-chaussée. Lentement, j'observai la pluie, ce soir c'est Halloween, ce soir tout prendra fin pour cet homme...

Quand je remonterai, je laisserai l'eau le cuir, je laisserai ses chairs brulé sous l'eau bouillante. Ses cris deviendront ma récompense... après lui avoir demander une dernière fois...


- Calmez-vous, Mr Liddell. Faites le vide dans votre tête, respirez lentement, inspirez profondément et expirez longtemps. Lorsque vous aurez réussit, prenez ma main.

Je soupirai lourdement en fermant les yeux. Oublier... Il faut oublier... C'est plus confortable... Les yeux dans le vague, je regardai Madness derrière Le jeune femme avant de prendre lentement et timidement sa main. Sa peau douce faillis me bruler, pourquoi ? Je l'ignore...

-Qui êtes vous mademoiselle....
demandai-je doucement.

Mes mains tremblaient plus doucement, mais enfin je la regarder dans les yeux. Qui était elle ?

-J'ai fais quelque chose d'impardonnable et je sais que je n'ai plus ma place... Mais c'est ma tante qui vous a appelez ?

Il fallait que je sache, si c'était ma tante, il fallait que je la vois une dernière fois, que je prenne Maria une ultime fois dans mes bras. La rassuré et lui promettre de ne pas devenir comme moi... Elle a bien trop d'innocence pour être corrompus par une main morbide nommée vengeance.

Lentement, je repris le lien vers Madness, il était froid mais pour l'instant, il était en écho avec mon coeur, qui lui était figé dans les glaces, sans doutes éternelles. Mais... Peut être un jour je retrouverai la chaleur du soleil sur ce coeur froid qui ne bat que pour survivre. La poupée tourna la tête vers moi, le visage impassible et vide de toute chose, non elle n'était plus la, madness presque humaine, elle était dorénavant l'objet...

-récupère les lettres qui m'ont étais envoyé, tu sais ou elles sont...

Elle se leva lentement, se dirigeant vers mon bureau ou se trouvaient une jolie petite boite sculpté. à l'intérieur, des dizaine de lettres, toutes écrits de la même main. Je voulais qu'on m'aide, mais étrangement, je ne voulais pas quitter cet endroit... Malgré tout, j'y étais bien. Mais les chances de resté étaient plus ou moins compromises pour l'instant.

-Je sais que c’est pas une raison et encore moins une excuse, mais… vous pourriez lire ses lettres s’il vous plait… J’ai pas sur en parler à quelqu’un… s’il vous plait.

Je regardai cette femme avec espoir, je sais pas qui elle était mais j’avais une impression de déjà vu en fixant son regard. Je ne sais pas pourquoi, je renvoyai Madness d’un mouvement de la pensée. Rosa va être furieuse, je le sens venir gros comme une maison.  

J’eu l’espace d’une seconde une absence, oui… En faisant le bilan on se rend compte d’une chose, on vient de foiré sa vie parce qu’on a pas sus faire impasse sur le passé…


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MessageSujet: Re: Prisonniers du passé... (PV Amy)   Prisonniers du passé... (PV Amy) Icon_minitimeSam 23 Nov - 16:47

Une main tendue, une chance de se raccrocher à quelque chose, de se laisser aider ; je n’ai pas la croyance dans le fait qu’on puisse aider quelqu’un contre sa volonté, je l’avais, autrefois, mais j’ai compris avec amertume que si la personne ne souhaite être aidée, si on tente de la tirer vers le haut, elle usera de toute ses forces pour tomber encore plus bas, au risque de nous entrainer avec. Mon diagnostique est encore plus sombre, car il implique de laisser à leur sort ceux qui veulent l’être. Monstrueux, n’est-ce pas ? M’enfin, cela c’est la théorie, car je ne pense pas qu’en pratique, j’abandonnerai. Mais ma pensée ne régit pas le monde.

Il n’y a que mes paroles pour le raccrocher au monde, alors qu’il fait des va et vient, que ses yeux se raccrochent à moi puis se perdent dans le vide qui m’entoure. Cependant, j’ajoute des questions à sa pensée, je le distrais de son problème en lui offrant de nouvelles choses pour qu’il y exerce son intérêt. Sa tante le fait réagir, d’abord par la surprise, puis par les interrogations suscitées, et enfin, par la culpabilité ; est-elle impliquée ? Je n’en sais rien, je saurais plus tard, chaque chose en son temps.

Un lourd soupir, et des yeux qui se ferment ; fuit-il à nouveau ? Ou tente-t-il de cloisonner ce qu’il y a à l’intérieur de son esprit dans une partie reculée de celui-là même ? Je ne suis pas télépathe, et franchement, je ne préfère pas l’être, car il est des choses que je n’ai pas à découvrir de lui. Je dois déjà en savoir trop, rien qu’avec l’analyse comportementale que je fais sans y prêter attention ; c’est le cas général, même si cela m’aide beaucoup dans mon emploi, et dans ma vie personnelle.

Il se détourne de ma main, il se détourne du regard, pour voir ce qu’il y a derrière moi ; la bien-nommée Madness ? Surement, toujours est-il qu’il revient à moi et se saisit de la chance que je lui offre, me demandant mon nom.

Il est impossible pour les personnes m’ayant connue avant la transformation, hormis celles qui me côtoyaient de façon journalière, de retrouver la petite Amy dans la personne que je suis devenue, tant physiquement que psychologiquement, car plus que la dizaine d’année que j’ai prise en quelques heures, mes yeux sont différents, mon maintien est différent, ma manière de bouger comme ma voix, tout a changé. Mais à suivre les évènements de l’Institution Xavier, on peut le deviner : ma transformation physique pour devenir X-Woman n’est pas un secret, et nous suffisamment attirée l’attention avec mon aimée, en bien comme en mal, pour que l’on nous remette assez facilement. Mais Noct Liddell ne s’est jamais réellement intégré ici, n’est-ce pas ? Il avait sa poupée, sa chambre de prince, mais c’était tous. Où sont ses amis ? S’en est-il fait au moins ? A-t-il essayé ?

Il n’était là ni à l’enterrement de Daniel Hopes, qui pourtant reçu le titre d’X-Men de façon posthume, il n’était là lors de l’évacuation de l’Institut, lors du bal, ou encore lors du mariage. Un résident de ces lieux, qui profitait de la chance qui lui avait été donnée mais vivait dans sa bulle, sans intérêt pour ce qui se passait autour de lui ; c’est assez symptomatique. Et voilà où cela mène : lorsqu’il a besoin de l’Institution, elle est là, et lorsque cela ira mieux, il se détournera de ses camarades pour revenir à lui-même. Triste. Mais si commun.

- J'ai fais quelque chose d'impardonnable et je sais que je n'ai plus ma place… Mais c'est ma tante qui vous a appelez ?

Bon, on peut éliminer la tante de l’équation, au moins. Quant à faire l’impardonnable, c’est aux autres de pardonner, toujours. Le seul problème est quant il n’y a plus personne pour pardonner.

- Non, votre tante n’est pas encore au courant.

Comment l’aurait-elle sut ? La tenait-il au courant des choses, au moins ? La poupée bouge, et ma réponse me vient d’elle-même, alors qu’il demande à ce qu’on lui apporte les lettres qui lui ont été envoyées, mais auxquelles je doute qu’il ait répondues ; il n’a pas cherché à avoir des gens, et il a abandonné ceux qu’il avait. Simple constatation.

- Je sais que c’est pas une raison et encore moins une excuse, mais… vous pourriez lire ses lettres s’il vous plait… J’ai pas sut en parler à quelqu’un… s’il vous plait.

- Elles ne me sont pas destinées, Mr Liddell. Je peux les remettre à votre tante, ou a une autre personne qui vous connaisse, ce n’est pas mon cas.

Je me fais rapidement un jugement sur les gens car je les décrypte, mais je ne considère pas cela comme les connaitre, car les autres réservent toujours des surprises, et se dévoilent souvent avec le temps. Il veut que je m’intéresse à sa vie, celui signifierait-il qu’elle n’intéresse personne d’autre ? Que même sa tante se soit détournée de lui ? Cela pourrait aussi bien signifier qu’il n’a plus personne parce qu’il s’est refermé sur lui-même et sur son petit monde, seul avec sa poupée qu’il tenait pour humaine. Il a fait ses choix, comme tout le monde. Nous payons tous les conséquences de nos décisions et de nos actes.

- Je vais vous emmener à l’infirmerie, n’ayez crainte, tout se passera bien. On pourra vous aider au mieux là-bas.

Je me relève et le tire par le bras pour l’aider à en faire de même, ma force suffisante pour le soulever plusieurs fois sans effort. Je veux sa coopération, je pourrais m’en passer mais je la veux, car j’estime que lui-seul a à choisir entre tenter de s’en sortir ou s’y complaindre. S’il accepte, nous quitteront le dortoir, nous iront au manoir et montrons jusqu’au dernier étage, où se trouve l’infirmerie. Je le conduirai dans l’une des chambres d’observations, ces pièces où se trouve le nécessaire pour résider, à savoir un lit, une table de chevet, une commode, une table basse, et de l’autre côté, une partie isolée formant une petite salle de bain – comme dans les hôpitaux, somme toute. La vue par la fenêtre est magnifique, cependant, considérant la hauteur et le panorama de l’Institut.

- Et pour répondre à votre question, je suis Amy Elioth de Lauro.
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MessageSujet: Re: Prisonniers du passé... (PV Amy)   Prisonniers du passé... (PV Amy) Icon_minitimeDim 1 Déc - 21:08

Halloween était arrivé, près de la fenêtre, je pouvais voir les enfants jouaient et rigolais, les voir sourires me faisaient comprendre que j'allais perdre ce que j'avais de plus cher, le souvenir... Qu'importe... Maintenant, le chapitre de l'incendie Liddell Prend fin...

-bon... une dernière fois Bumby... Pourquoi ?
-Les... Les Monstres doivent périr...
-Ho... Et bien rien ne vaut Halloween pour une vengeance ... De la part du monstre que tu as créer...

L'eau chaude fut alors allumé de ma main, mais elle ne fut pas arrêté, elle continua même quand les cris supplièrent de tout arrêter... C'était ce soir que tout devais prendre fin...


En y réfléchissant bien, je ne connaissais rien de l'institution Xavier, je savais seulement qu'il y avait une grande bibliothèque, ou le professeur McCoy m'avait trouvé à l'état de légume après une lettre de mon tortionnaire mental... et une salle de musique, là ou j'avais rencontrait Laura. Elle est gentille Laura... Je me demande ce qu'elle devient... J'espère qu'elle va bien, qui ne lui est rien arrivait de mal. Les yeux fixaient sur la jeune femme, je me rends soudain compte que je n'ai rien vu, obnubilé par cette vengeance absurde et finalement sans réel fondement si ce n'est celui de soulagé ma conscience... Et la perspective que Rosa l'apprenne me fait peur, car je sais qu'elle se sentirai coupable d'un crime qu'elle n'a pas commis, qu'elle croirait que c'est sa faute... Mais elle n'as rien fait... et moi j'étais idiot de la faire souffrir plus qu'il ne fallait...

- Non, votre tante n’est pas encore au courant.

Elle le sauras tôt ou tard... Elle le sauras... Pour l'instant je souris doucement en hochant la tête. Le plus tard seras sans doute le mieux... Ou pas... J'en sais rien à vrai dire... Et après tout...

-Ha... Elle à fait du mieux qu'elle a pus... Mais c'est moi qui lui est menti en lui disant que tout aller bien... Je suis pas sur... Qu'elle voudras encore me voir... après...

Non elle voudras pas, je le sens dans mes entrailles, qui voudrait voir un meurtrier derrière les barreaux d'un asile... Personne ! Personne !! Je m'étais foutus dans cette galère, il faut que je m'en sorte seul ! Je veux plus faire souffrir les gens par mon incompétence !!

Alors que je demande à Madness d'apporter les lettres, je sais que cela n'expliquera en rien mes gestes, ni ma folie et encore moins mon meurtre, parce que oui... C'est un meurtre ce que j'ai fais, un meurtre... Et c'est condamné par la loi, je le sais que trop bien, j'étais au tribunal quand Bumby se fit condamner, enfin condamner... Tout est relatif comme on dis... On ne juge pas les gens atteint de folie, on préfère les surveillés, pas très bien mais un peu quand même, je sais que je vais être suivit, mais rien de moins sur.

- Elles ne me sont pas destinées, Mr Liddell. Je peux les remettre à votre tante, ou a une autre personne qui vous connaisse, ce n’est pas mon cas.
-Non ! Dis-je un peu trop fort avant de me reprendre et de sourire un peu tristement. Pas à Tante Rosa... elle va s'en vouloir... Brulez les ou qu'importe conserver les dans un dossiers qu'importe... Si vous les donnez à ma tante, sa fille tombera dessus et ... et elle pensera que c'est aussi de ça faute...

Je veux pas voir ou entendre Maria en pleurs, elle est bien plus jolie quand elle sourit. C'est ma petite princesse vous voyez ? Elle a réussi à voir le beau dans la folie qui anime Madness. Elle ne dois pas perdre son beau sourire d'ange, car oui c'est ma petite sorcière qui a un sourire d'ange venu tout droit du paradis. Même à elle j'ai réussi à lui mentir, pardon... C'est ma faute, ma terrible faute... Je me suis coupé du monde sans voir que je venais de tout perdre même les gens encore là...

Je vois la jeune femme se relever pour ensuite me tiré par le bras, je titubais doucement regarda ma main avec des petits éclats de verre incrusté dans la chair, ça devrait faire mal... Alors pourquoi je ressent rien...

- Je vais vous emmener à l’infirmerie, n’ayez crainte, tout se passera bien. On pourra vous aider au mieux là-bas.

Je hoche la tête, fixant ma main comme un enfant prit en faute. Oui, j'ai besoin d'aide... Et je m'en rends compte maintenant... quand j'ai commis l'irréparable... Je regarde Madness et secoue de droite à gauche la tête, elle comprend et me tend les lettres que je prend en tremblant avant de s'asseoir sur la chaise et de ne plus bouger pour l'instant... Je tremble à l'idée de les voir, ses regards sur moi, ses murmures, ça va encore jaser... Je tremble en déglutissant, je veux pas les voir... Ils savent hein ? J'ai l'impression qu'ils savent... Non respire Noct... Ils savent pas... Et puis c'est la première étape pour aller mieux... Tout se passera bien... Hein ? Non et tu le sais bien, mais qu'importe.

-Je vous suis mademoiselle...

- Et pour répondre à votre question, je suis Amy Elioth de Lauro.

Je relève brusquement la tête, c'est pas vrai vous vous foutez de moi là... Cette jeune femme est Amy de Lauro ? Je serais tenter de ne pas la croire et pourtant, je sens qu'elle dit la vérité.

-Amy... Dis-je en détachant chaque syllabe, vous avez bien changez... Mais déjà à l'époque vous aviez raison... comment va Caitlyn c'est ça ? J'ai entendu dire que vous vous étiez mariés... félicitations fis-je doucement avec un petit sourire.

Je souris doucement en repensant à l'entrainement musclé qu'on avait fait... J'étais certes rentré mais ça c'était la the nouvelle, on ne parlé que de ça. Mais j'étais heureux pour toutes les deux, malgré tout
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MessageSujet: Re: Prisonniers du passé... (PV Amy)   Prisonniers du passé... (PV Amy) Icon_minitimeJeu 5 Déc - 21:14

Il s’énerve puis se calme, il veut qu’on s’intéresse à sa vie, qu’on le plaigne de son sort, il veut forcer un soutien car il n’a personne pour le lui fournir. Je suis désolée de ce qui lui est arrivé, par nature, par gentillesse, mais je n’ai aucune affinité avec lui pour que cela aille au-delà. Or cela ne le satisfait pas.

Il ne veut pas qu’on donne les lettres, parce qu’elles auraient des effets néfastes ; soit, mais je ne les brûlerai pas non-plus. Je conserverai les lettres en guise de preuves, d’éléments à fournir à ceux qui en auront besoin, mais ce n’est pas mon cas. Il aime encore sa famille, c’est une bonne chose, cela lui offrira de quoi ce raccrocher, si elle est présente. Si.

Mais nous en sommes encore loin de cette étape, pour l’instant, il faut sécuriser, il faut l’isoler et le diagnostiquer, même si c’est pratiquement fait pour ma part, je n’ai pas les compétences et ce n’est pas mon domaine que la folie et le remord, même s’ils peuvent malheureusement être tangent à ce que j’étudie. Ce sont cependant des actes qu’il a accomplit en son âme et conscience qui le rongent, non des accidents comme ceux qui peuvent arriver aux mutants émergeants.

Blessures auto-infligées, un détail intéressant. Je ne suis mutilée plusieurs fois, cela m’a toujours permit de progresser et de franchir un nouveau stade, pour me revenir dans la gueule de façon particulièrement violente et moche. Mais pour moi, c’était un sacrifice, alors que pour Noct Liddell, j’hésite entre l’inconscience et la punition. Toujours est-il qu’il faudra le mettre à l’abri de lui-même, visiblement.

Il me suit pour l’infirmerie, mais reste concentré sur sa blessure, se perdant à nouveau. Madness, cela en revient à elle, reste à savoir si elle le ronge ou lui sert d’exutoire, sachant que c’est probablement entre les deux. Non, pourquoi lui dit-il non ? Pourquoi prend-il les lettres de sa main blessée ? La seule chose sensée est d’envoyer sa marionnette s’assoir et se désactiver. D’un autre côté, peut-être est-ce trop tard pour les choses sensées. La peur ; la peur par rapport aux lettres ? Je l’ignore, mais je ne crois pas, il ne les regarde pas et sa main de semble pas particulièrement crispée sur elle, donc sa pensée doit-être ailleurs.

J’évite de l’interrompre, sans quoi il pourrait devenir violent, mais il finit par revenir à la réalité seul, et me confirme qu’il me suit ; bien. Première étape franchie. Mon nom le fait réagir, j’espère que cela le fera suffisamment cogiter pour l’occuper tout au long du trajet, mais en tout cas cela me fournira de quoi essayer de le maintenir conscient.

Déjà à l’époque, j’avais raison ? J’aime avoir raison, mais j’aime moins son insinuation sur Caitlyn et notre mariage. Ce n’est pas une menace, non, il n’est plus en état d’en proférer, cependant il y a quelque chose dans son sourire qui ne me plait pas. J’ai rarement des intuitions, mais ça devient de plus en plus courant depuis que je m’amuse à risquer ma vie, comme quoi même l’instinct, cela se développe.

Le prenant par le bras et par le dos, je commence à le diriger avec délicatesse, confiante dans le fait que je saurais réagir suffisamment vite au besoin. Alors qu’on sort de la chambre, je regarde le jeune qui était venu me prévenir, et avait continué à faire le pet avec curiosité, lui intimant l’ordre de prévenir les infirmières de l’arriver d’un patient, avant de fermer la porte sur le désastre. Inutile de passer par Danger et de révéler que tout l’Institut est fliqué, quant à Rachel, rien n’est officiel pour l’instant. Celle que je dois parvenir à voir, c’est Emma, elle saura quoi faire.

- Oui, on s’est mariées en juillet, puis on a fait une croisière de deux mois en guise de lune de miel, explique-je simplement, pour garder son attention, alors que nous quittons le dortoir des garçons. Et oui, j’ai beaucoup changé. Ma mutation a nombres d’effets secondaires imprévus et instables, mon corps a changé trop vite pour moi.

Et m’a fait « mourir » plusieurs fois, tant physiquement que psychologiquement. Je suis une régénératrice, et si aucune séquelle physique ne me marquera jamais, les psychologiques ne s’en iront jamais, elles. Jamais je ne pourrais oublier qui j’étais et comment je suis devenue qui je suis, pas plus que je ne pourrais oublier ce que j’ai fait à Caitlyn, et ce que d’autres lui ont fait. Ames malmenées par les tempêtes du monde et d’un destin hors du commun, se voulant tragédie mais dont la lutte est faite de nos victoires pour en faire notre bonheur. Tout est une question de lutte, tout est toujours une question de lutte. Encaisser, s’effondrer, se relever, reconstruire.

- Vous croyez vraiment que j’avais raison, Mr Liddell ? Ou me donnez-vous raison car c’est plus facile pour vous que de me prouver que j’ai tord ?

Nous finissons par arriver à l’Infirmerie, après avoir grimpés les quelques étages du manoir pour arriver au dernier, et déjà les deux infirmières nous attendent, tant la cinquantenaire que celle qui doit avoir le même âge que ma femme. Toutes deux mutants, la première télépathe et la seconde guérisseuse, la première ayant rencontrée Xavier à l’armée et ayant prit parti de l’aider dans son école et la seconde ayant étudiée ici, deux brunes. Je conduis Noct Liddell jusqu’à une chambre où je le fais s’assoir, le laissant aux bons soins d’Irina, la cadette, alors que je me tourne vers Teryl.

- Préviens Emma que j’ai besoin de lui parler en urgence, lui demande-je, espérant que la directrice adjointe est à l’Institut. Me retournant vers Noct, je poursuivis : On va essayer de voir comment vous aider au mieux, Mlle Liddell, mais il faudra nous faire confiance, d’accord ? Pour l’instant, on s’occupe de vos blessures physiques, ensuite vous devrez tacher de vous reposer.
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MessageSujet: Re: Prisonniers du passé... (PV Amy)   Prisonniers du passé... (PV Amy) Icon_minitimeSam 7 Déc - 0:52

Étrangement, je sens que le fais d'avoir demander si il y avait bien eu mariage ne semble pas lui plaire, enfin du moins peut être parce que c'est moi, c'est vrai que je dois faire peur à sourire comme ça, pourtant j'étais sincèrement heureux d'apprendre qu'elles étaient mariés, c'est bien... ça apporte de la joie autour d'elles. J'avais raté tellement de chose alors que je vis ici, j'ai raté trop d'évènements pour dire que j'habitais ici, j'ai raté tellement d’occasions d'aller vers les autres, tellement... Je n'ai pas su les saisir et je ne peux plus faire marche arrière maintenant, je ne pouvait plus depuis longtemps... Je serre les lettres de ma main blesser, rien à battre de saigner, rien n'a battre d'avoir mal, il est trop tard pour les regrets, il est trop tard pour faire marche arrière, je n'ai plus ce droit. Ne jamais oublier pour mieux avancer, chacun porte sa croix comme on dit, il est temps pour moi d'avancer, même si cela demande à ce que je sois séparer de Madness.

Mon sourire se flétri doucement, je n'avais pas la sympathie de Amy de Lauro et je l'aurais sans doute jamais pas grave... Le monde est fait de plein de chose... Je sens ses mains sur mes bras et sur mon dos, direction l'infirmerie... En commençant à marché, je sens les lointains souvenirs revenir, j'avais oublier de vivre en restant dans ma bulle. Les comptines de mon père, le rire de mes soeurs, la douceur de ma mère, j'avais oublier tout ça pour laisser place à la souffrance. C'était ça qui me manqué le plus... Ma famille, pas ma tante, non... ma vrai famille, celle qui est partie rejoindre les anges.

- Oui, on s’est mariées en juillet, puis on a fait une croisière de deux mois en guise de lune de miel, Et oui, j’ai beaucoup changé. Ma mutation a nombres d’effets secondaires imprévus et instables, mon corps a changé trop vite pour moi.

Je hochai la tête, j'étais ou en juillet moi ? Je sais plus... Chez Rosa peut être, oui c'est sans doute ça, ça se mélange depuis quelques temps, depuis Londres à vrai dire... Je jette un rapide coup d'oeil au garçon campait dans le couloir, c'est lui qui a prévenu mademoiselle De Lauro ? Fallait pas la déranger pour si peu... Elle devait avoir mieux à faire que s'occuper d'un gars comme moi non ? Je sais pas... Et après tout ce qui est fait est fait comme on dit...

Je souris discrètement en serrant les feuilles dans ma main, oui elle à changer, comme beaucoup de choses ici. Mais étrangement je suis curieux face à cette femme qu'est devenu Amy de Lauro, la tête basse je réfléchis lourdement sur ce qui a bien pus se passer pour qu'il y est tant de changement, pas sur moi hein ? Sur elle.

-Pardonnez moi de poser la question... qui risque de vous paraitre indiscrète je le conviens... Je sais que ça ce fais pas de demander ça surtout à une jeune femme... Mais quel âge avait vous maintenant Mademoiselle ?

Question innocente, j'allais sans doute me faire rembarrer, pas grave, la curiosité n'est pas toujours un mauvais défaut, enfin la si peut être, sans aucun doute.  on verras bien... Il y a des choses plus importante maintenant.

-Pardon, je devrais pas vous demandez ça... ça ce fait vraiment pas... M'excusai-je rapidement avant même qu'elle est le temps de répondre.

Je me mordis les lèvres en tremblant, les yeux rivaient sur le sol, La prise de conscience était dur, je ne savais plus quoi faire... Si j'avais pus, je me serais cacher dans un trou de souris pour finir ma vie comme ce rongeur. Emmurer ? Mangé ? Affamé ? Je sais pas...
Une croisière, c'est bien... ça fait voir du pays, rencontrer de nouvelles personnes et se libérer de beaucoup de choses. Angoisse peur crainte stress paf ! envolé ça existe plus le temps du voyage, le temps d'une première valse. Le temps que l'amour éclos pour s'embellir jours après jours jusqu'à devenir la plus belle et la plus tranchante des roses. Une rose que l'on chéri et que l'on protège, que l'on abime pour mieux la réparer ensuite. Certains voit l'amour comme une rose, d'autre comme une autre fleur, presque tragique le chrysanthème, je l'imagine plus en chrysanthème qu'en rose... Mais ses deux fleurs sont exceptionnelles, Et qui dis qu'elles ne peuvent pas évolué ensemble ? hein ?

- Vous croyez vraiment que j’avais raison, Mr Liddell ? Ou me donnez-vous raison car c’est plus facile pour vous que de me prouver que j’ai tord ?

Je soupir lourdement avant de prendre le temps de réfléchir, je regarde les lettres avant de chuchoter.

-oui vous aviez raison... Projeté mes soeurs sur un objet est malsain, morbide... Je l'ai fait car je voulais pas les perdre... mais... Je l'ai est finalement perdu pour toujours et je m'en suis rendu compte lors de mon retour à londres... Après... après ça... je les ai perdu définitivement...

Je serres les poings, avançant les yeux fermé et la respiration erratique, pas maintenant.. allez vous en larmes traitresses, vous avez plus le droit d'être là c'est interdit ! interdit !!! Je me frotte les yeux, mettant un peu de sang sur mes paupières.

-Pardon... Je souris tristement et entre dans l'infirmerie en silence...

Deux femmes nous attends, une âgé de la cinquantaine et l'autre bien plus jeune, vingt ans peut être ? Sans doute... Mademoiselle De Lauro me laissa entre les main de la plus jeune pour discuter quelques instant avec l'ainée. Dire que je n'avais pas confiance était faible, mais je voulais pas faire peur plus que ce que je faisais déjà peur... Je me laisse amener vers un lit ou je m'asseois sous les yeux attentif de la plus jeune des infirmières.

On va essayer de voir comment vous aider au mieux, Mr Liddell, mais il faudra nous faire confiance, d’accord ? Pour l’instant, on s’occupe de vos blessures physiques, ensuite vous devrez tacher de vous reposer. Me dit alors Mlle de Lauro.

Je hoche la tête doucement, j'ai mes yeux qui se ferme d'eux même mais je tente de resté éveillé le temps des soins, je dépose les lettres  sur une table et me laissait faire. Je baillai le plus discrêtement possible. J'ai sommeil, très sommeil...
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MessageSujet: Re: Prisonniers du passé... (PV Amy)   Prisonniers du passé... (PV Amy) Icon_minitimeMar 10 Déc - 22:50

Mais comment avait-elle su ? Emma était bloquée devant cet échiquier à rejouer en boucle la dernière partie contre Amy. L’enchaînement des coups qui avaient menaient à sa défaite semblait avoir été calculé pas loin d'une vingtaine de coups à l'avance. C'était dément. Mais surtout, ce qui était étrange, c'est que la Reine Blanche n'avait pas pu le voir venir. Elle avait accès aux pensées de son amie, et même si ces dernières étaient parfois trop rapides pour être analysées en direct, elle aurait du percevoir un indice de tout ça. C'était mauvais, très mauvais. Quoique, au fond, c'était plutôt intéressant. Si Amy développait une adaptation à la télépathie, ça pourrait toujours permettre à Emma de progresser dans l'accompagnement de Jubilee sur le développement d'une résistance à la télépathie. Il faudrait les confronter toutes les deux, et les comparer.

Madame, pardonnez-moi de vous déranger, mais on a un cas assez urgent à l'infirmerie...

La Reine Blanche devinait déjà. Un élève tombé de la fenêtre des toilettes des filles en essayant de prendre des photos de nus... C'était tellement classique... La directrice adjointe sortit de sa chambre rapidement, marchant d'un pas décidé vers l'infirmerie. Oh, ça allait barder.

En fait, c'était pas exactement le cas auquel elle s'attendait. Les deux infirmières égales à elles-mêmes en train de s'occuper de... Hum... Comment s'appelait-il déjà, cet étudiant ?... Lidell, oui, c'est ça, Noct Lidell. Il avait pas mal de commotions, même si les talents de guérison d'Irina commençaient déjà à en faire disparaître les traces. Que lui était-il arrivé ? Existait-il quelqu'un encore moins apte à envisager des marches d'escalier que Caitlyn Elioth ?

Emma fit un rapide signe de la tête aux deux infirmières et à Noct, puis prit Amy à part.

- Amy, tu peux me résumer rapidement la situation. Qu'est-ce qu'il s'est passé exactement ? On a une idée du responsable ?
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MessageSujet: Re: Prisonniers du passé... (PV Amy)   Prisonniers du passé... (PV Amy) Icon_minitimeVen 13 Déc - 20:01

J’avais raison, il continue de me donner raison et argumente pour mon parti, soit. Au moins, il reste conscient et cohérent, et donne de nouvelles données : retour de Londres. La personne qui s’en occupera devra vérifier les dates, et ce qu’il est advenu sur place. A-t-il averti, au moins, qu’il partait, ou a-t-il laissé cette Institution qui l’accueillait et l’hébergeait sans la moindre information ? Je l’ignore, mais je ne devais déjà plus être en fonction de pionne s’il a fait sa demande, ou alors ce devait-être durant la dépression de début d’année, je ne saurais le dire. Et cela n’importe pas pour l’instant.

Noct Liddell hoche simplement la tête alors qu’Irina s’apprête à sacrifier de sa santé et de sa vie pour le guérir lui, transférant son énergie vitale pour guérir autrui, comme toujours, dans ce don de soi à double tranchant que lui a conféré la mutation. Peu étonnant que Teryl joue les marâtres et s’occupe de tous les cas problématiques considérant que cela était gratuit de se blesser puisqu’il y avait une guérisseuse, indifférents au fait que ladite guérisseuse sacrifiait de sa propre santé, cela évitait à Irina de trop se dépenser. Je crois qu’elle avait perdue connaissance, lorsque j’avais été sur la table, et seul Elixir avait put me ramener à la vie. Néanmoins, il est parti, et de la mauvaise façon, ainsi elle se retrouve seule. Et elle ne se contentera pas lui panser les plaies, selon toute probabilité.

Emma arrive rapidement, faisant un signe de tête aux autres et me prenant à part, nous isolant dans le couloir pour pouvoir discuter à l’abri des oreilles indiscrètes.

- Amy, tu peux me résumer rapidement la situation. Qu'est-ce qu'il s'est passé exactement ? On a une idée du responsable ?

- D’après ce que j’ai déduis, il a commit un meurtre lors de son voyage en Angleterre, contre l’auteur de l’incendie qui avait ravagé sa maison et tuée sa famille. Il a reconnu avoir projetées ses défuntes sœurs sur sa poupée à taille humaine, celle qu’il anime avec son pouvoir, et a nommée Madness. Il a saccagé sa chambre et s’est blessé seul, hurlant de colère et de tristesse, et il perd pied : il a de nombreuses absence et développe un complexe du survivant, par rapport à la mort de sa famille. Il altère également entre des phases obsessives sur le fait « qu’il devait comprendre », il étant probablement sa victime – une tentative de rationalisation pour supporter son acte – et des phases dépressives, ou il s’en veut d’avoir fait son meurtre. Actuellement, il est dans une dépressive, mais cela pourrait rapidement changer, je pense.

Voilà qui est une bonne introduction, ou un bon résumé en tout cas.

- Si tu veux te servir dans ma mémoire pour savoir ce qu’il a dit exactement, n’hésite pas, le sujet qui m’est tabou n’a pas changé.

Et il n’est pas prêt de le faire, d’ailleurs ; qu’Emma soit dans ma tête, cela ne me gêne pas outre mesure, tant qu’elle ne modifie rien, cependant, il est des parties de mon esprit où je lui ai demandé de ne pas s’aventurer, et je lui fais confiance pour respecter cette décision. Bien entendu, ces parties sont ma relation avec Caitlyn. La Reine Blanche est peut-être l’une des rares personnes extérieures à mon couple qui arriverait à me faire parler de sexe, mais je refuse qu’elle voit cette partie là de ma vie, quant bien même elle est responsable de l’entièreté de mon expérience hétérosexuelle et d’une bonne partie de mon savoir sur la chose (même si je devrais dire « son ») ; mon amour et ses expressions sont des choses que je ne partage pas, et pas uniquement par incapacité d’en parler à haute voix.

- Je ne pense pas qu’il y ait réellement un responsable, on n’est pas dans un cas comme Ernest avec Sinistre, c’est juste un type qui a déraillé, parce qu’il n’a jamais voulut se lier aux autres ou reconnaitre ses problèmes avant qu’il ne soit trop tard. C’est d’une triste normalité, selon moi. Mais je peux me tromper.

Non, je ne nie pas que Sinistre pourrait être suffisamment doué pour manipuler un autre élève et lui faire perdre la raison, mais je ne pense pas qu’il soit impliqué pour la simple raison qu’à la différence d’Ernest, Noct n’a ni histoire, ni passé trouble, ni intérêt génétique. De plus, je ne suis pas pour voir notre ennemi derrière chaque couille qui nous arrivera dans la gueule, pareille paranoïa n’est pas saine, et pourrait être exactement ce qu’il cherche. Après, c’est un motif pour le faire ; Sébastian nous a conseillé de ne rien faire, les Maraudeurs attendent une erreur pour agir, si nous n’en faisons pas, ils devront finir par faire la première, et se sera à nous de les prendre à leur propre piège.

Je ne partage pas cette pensée, Emma l’aura dans ma tête si elle a besoin, même si je pense qu’elle aura un raisonnement similaire au mien. Je sais que le nouveau Roi Noir l’intéresse, le HC est une partie non-négligeable de son histoire, tout comme son ancien dirigeant, et je ne pense pas qu’elle lui fasse autant confiance que ce qu’Ororo lui fait sous prétexte qu’il nous a aidé en Décembre, qu’il va continuer de le faire et que c’est plus ou moins mon frère, quant bien même il a agit en sa faveur. Personnellement, je sais que je peux lui faire confiance sur un titre personnel, mais niveau professionnel, je préfère l’éviter.

- Je lui ai dit de se reposer, et de nous faire confiance. Nous avons l’initiative. Cependant, qu’est-ce qu’on fait ? Le garder en observation et essayer de le traiter ici ? L’envoyer en hôpital psy comme Ernest ? Cette affaire ne concerne pas les X-Men jusqu’à preuve du contraire, donc c’est à toi de décider, Emma. Peut-être l'examiner plus avant, avant de prendre une décision ?
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MessageSujet: Re: Prisonniers du passé... (PV Amy)   Prisonniers du passé... (PV Amy) Icon_minitimeSam 14 Déc - 15:59

La directrice adjointe se massait les tempes en même temps qu'elle entendait le résumé de son amie. Il fallait bien qu'elle l'admette, elle était fière de la justesse avec laquelle Amy décrivait la situation. L'analyse psychologique était pertinente, précise et concise. Pour ce qui était du cas de Noct, en revanche, ça allait loin. Trop loin, même.

Amy offrait ses souvenirs, tant qu'Emma respectait son intimité. Il était évident pour la Reine Blanche qu'elle n'allait pas en lire plus que nécessaire. Elle pensait toujours que chacun avait le droit à son jardin secret. C'était une règle qui lui permettait de garder les pieds sur terre. Alors quand il s'agissait en plus de son amie, la question ne se posait même pas.

- Je te remercie, ça ne prendra que quelques secondes.

Il fallait juste récupérer les derniers événements, ce qui permettait de trouver les informations sans risquer de tomber sur une chose imprévue. Elle vint placer sa main sur la tempe d'Amy, puis ferma les yeux. Les souvenirs repassèrent dans son esprit en une fraction de seconde, au bout de laquelle elle reprit une posture plus naturelle.

- C'est plus grave que je ne l'avais imaginé. Un meurtre, un déplacement, le tiraillement entre des pulsions contraires. J'ai bien peur que ça nous dépasse.

Emma souffla en secouant lentement la tête.

- J'ai bien peur qu'il faille se rendre à l'évidence. Soit Noct est possédé par un télépathe ou par un esprit du plan astral, auquel cas, le professeur et moi-même pouvons intervenir, soit il ne l'est pas et alors la situation dépasse totalement les compétences de l'institut. Nous devrons alors confier Noct au BAM pour un dépôt de ses aveux et probablement un interrogatoire, puis il devra passer par un établissement spécialisé pour obtenir un suivi psychologique professionnel.

Elle se tourna à nouveau vers Noct, décroisant les bras.

- Il faut avant tout que je l'examine.

La directrice adjointe se dirigea vers les deux infirmières qui s'occupaient de leur nouveau patient et vint se pencher sur lui pour lui parler doucement, une douceur qui n'était pas dans son habitude et que peu de personnes avaient pu observer chez elle.

- Bonjour M. Liddell, au cas où vous ne me reconnaîtriez pas, je suis Emma Frost, la directrice adjointe de l'institut. Mme De Lauro m'a prévenue de votre situation, et avec votre permission, j'aimerais effectuer quelques examens télépathiques sur votre personne avant de décider de la meilleure façon de vous aider. Est-ce que je peux vous toucher le front ?

Elle attendit sa réponse, ou du moins, un signe qui montrerait qu'il comprenait la situation et qu'il était en accord avec la démarche de la Reine Blanche. Si elle savait bien une chose sur les patients, c'est qu'il valait obtenir leur accord si on voulait éviter qu'ils n'agissent contre leur propre rétablissement, consciemment ou inconsciemment, d'ailleurs...
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MessageSujet: Re: Prisonniers du passé... (PV Amy)   Prisonniers du passé... (PV Amy) Icon_minitimeSam 14 Déc - 17:41

Assis sur le lit de l'infirmerie, j'observai la jeune femme soigné mes plaies a la mode mutante comme dirait certains, d'autre diraient en donnant de sa personne, elle me rappelé ma mère l'espace de quelques instants, très souriante malgré le cas de déchéance qu'elle avait sous les yeux. Elle me souriait doucement, m'expliquant comment elle allait procéder pour soigner chacune de mes plaies et qu'elle prendrait le temps qu'il faudras, jusqu'à ce que je n'ai plus rien du moins physiquement. Pourtant, je sentais dans ses paroles, qu'elle sacrifier sa propre santé pour me permettre d'aller mieux. Je ne dis rien, luttant contre le sommeil et la fatigue qui alourdissait mes paupières. Ne t'endors pas maintenant, ça ne feras que retarder l'échéance...

Je tournais la tête en entendant la porte mécanique s'ouvrir sur une jeune femme à la chevelure blonde et aux yeux couleur bleu glacier. De beaux yeux bleu.... Si ceux de mademoiselle de Lauro était teinté de gris, ceux là était semblable à de l'eau sous la mer de glace, qui attend le premier impact pour se déchaîné.

- Amy, tu peux me résumer rapidement la situation. Qu'est-ce qu'il s'est passé exactement ? On a une idée du responsable ?


Si vous saviez Mademoiselle... Si vous saviez... Ce fut la seule chose que j'entendis avant qu'elles s'éloignent pour pouvoir discuter sans avoir à surveillé réellement leurs propos. Mes Mains furent soignés, plus une cicatrices, même celles que j'avais obtenu en fabricant mes poupées ou en retapant Madness... Madness... QU'allait elle devenir ? Allaient ils la fondre ? la détruire ? Je sais qu'ils allaient me la retiré, je suis trop instable pour la garder à mes côtés. Ma douce et tendre non... Mon Monstre, elle est ma créature. Je fut tiré de mes pensées par la plus jeune des infirmières qui passa un mouchoir humides sur le coin de mes yeux.

-Tout va bien, je veux juste vous retirez le sang, pouvez vous fermez les yeux ?

Je hochais la tête en fermant mes yeux, les images me revinrent, mes une nouvelle s'y ajouta, l'abandon, la solitude encore plus sourde que celle que je connaissait habituellement.

-voilààà, vous pouvez ouvrir les yeux.

Je clignais des yeux un instant avant de hocher la tête.

-Merci Mademoiselle...

Elle me souris et attendis que les deux jeunes femmes reviennent. Dans une vaine tentative de réconfort, je remonter un genoux vers mon visage. Tu as chercher tu as trouver comme on dis, je vais devoir récupérer mes bouquins et si ils veulent pas ? Ils vont aller ou tout ses livres ? A la poubelle ? non faut pas, il y a des manuels rares sur la construction des automates durant la renaissance ou alors je demande à ce qu'ils les donnent à Maria... Elle seras contente.

J'attends des bruits de talons avant de voir une pair de talons aiguilles blanc sous mes yeux, ha... il semblerait de Mademoiselle De Lauro et La dame en blanc est finis de parler, il leur faut ma version maintenant...

- Bonjour M. Liddell, au cas où vous ne me reconnaîtriez pas, je suis Emma Frost, la directrice adjointe de l'institut. Mme De Lauro m'a prévenue de votre situation, et avec votre permission, j'aimerais effectuer quelques examens télépathiques sur votre personne avant de décider de la meilleure façon de vous aider. Est-ce que je peux vous toucher le front ?

Une voix douce, si différente de celle qu'elle avait en entrant. Je lève doucement la tête. Emma Frost ... Frost... comme dans ce film d'animation que Maria affectionne tant.

-Ma situation... elle est plutôt désespéré ma situation non ...

Je m'avancer doucement et avança ma tête.

-C'est pas grave si vous me faites mal mademoiselle Frost...
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MessageSujet: Re: Prisonniers du passé... (PV Amy)   Prisonniers du passé... (PV Amy) Icon_minitimeJeu 19 Déc - 17:13

- Je te remercie, ça ne prendra que quelques secondes, répond-t-elle simplement avant de me poser la main sur la tempe et de fermer les yeux.

J’en fais de même, par mimétisme, car je sais qu’à défaut de raccourcir le temps de transmission, le contact comme nos deux concentrations lui facilitent la tâche, et considérant que mon esprit est très rapide, c’est la moindre des choses. Sa vitesse de transmission est très rapide, pas autant que celle de Rachel de ce que je sais, mais cela reste incroyablement impressionnant pour un cerveau normal, cependant, ni les leurs ni le mien ne le sont. Enfin, je ferais mieux de me concentrer, sinon je vais la perturber…

Le contacte se termine et j’en déduis que je suis de nouveau seule dans ma tête, alors qu’elle reprend la parole. Plus grave qu’elle ne l’a imaginé ? Je grimace un instant, je pensais que mon résumé était suffisamment juste mais j’ai bien fait de lui présenter mes souvenirs, du coup. Quant au fait que ça nous dépasse, je suis d’accord. Se rendre à l’évidence, oui, accepter nos limites, oui, mais pour le reste. C’est hypocrite de le confier au BAM pour un meurtre sachant qu’on couvre ceux de Caitlyn, de Jubilee, de Rachel, cependant elles sont X-Men, ou à défaut, elles sont nos amies ; je me suis toujours demandée si on pardonnait aux X-men ou à nos amis, d’ailleurs. Nous avons couvert Oméga Red parce qu’il avait fait un marché avec Xavier, et qu’Emma lui avait implanté des contrôles dans le cerveau. Pourquoi ne pas faire la même chose avec Noct Liddell ? Parce qu’il n’a rien à apporter, je le crains, il est d’une terrible normalité ; c’est un élève, non un X-Men ou quelqu’un avec un statu spécial, comme Kaede.

J’agirai plus pour la folie que pour le meurtre, personnellement, mais s’il est reconnu fou par un tribunal, il n’aura pas de frais d’asile à payer. Enfin bref, Emma sait ce qu’elle fait, je lui fais confiance. Tout comme je lui fais confiance pour l’analyse télépathique, qu’elle entreprend de faire, avec une inhabituelle chaleur, d’ailleurs.

- Bonjour M. Liddell, au cas où vous ne me reconnaîtriez pas, je suis Emma Frost, la directrice adjointe de l'institut. Mme De Lauro m'a prévenue de votre situation, et avec votre permission, j'aimerais effectuer quelques examens télépathiques sur votre personne avant de décider de la meilleure façon de vous aider. Est-ce que je peux vous toucher le front ?

- Ma situation… elle est plutôt désespéré ma situation non… C'est pas grave si vous me faites mal mademoiselle Frost…

Il veut qu’on compatisse, mais il veut aussi qu’on le punisse, ce sont deux moyens de reconnaissance ambivalents, tout autant que ce qui se déroule dans son esprit, je pense. Alterné ou mélangé ? Quel cas serait le pire ? Je pense de l’alternance, puisque c’est lié à sa culpabilité et son sentiment d’avoir bien fait, ses phases obsessives et dépressives ; il est en train de changer, alors. Et donc, Emma va aller dans son esprit au plus mauvais moment. Elle sait ce qu’elle fait, mais ça risque d’être sportif. J’ai une expérience limitée de la théorie télépathique même si en pratique, j’ai plus expérimenté que je n’aurais dû, en tant que non télépathe, cependant je sais que les processus mentaux peuvent être très dangereux ; Emma s’est faite voler huit années de sa mémoire dans ma tête, et Rachel a faillit se faire broyer dans celle de Kaede. Et nous étions bien plus stable que lui.

Non, je n’aime pas l’idée que les personnes que j’aime se mettent en danger, comme tout le monde, mais je leur fais confiance pour savoir ce qu’elles font, et s’en sortir. Après, le fait que je ne puisse pas aider Emma dans ce qu’elle va entreprendre m’agace, car je me retrouve sur la touche, inutile, et que je déteste cela. Ce n’est pas comme si je n’étais pas à la hauteur, cependant il y a un peu de cela, même si c’est bien moins narcissique.

Croisant les bras et la regardant faire, je croise les doigts pour que cela se passe bien, inquiète ; plus pour Emma que pour Noct très franchement, car je crains que plus que sonder l’esprit de l’élève, elle ne tente d’aller dans son subconscient pour confronter la racine du problème, et voyager dans ce royaume c’est voyager dans les rêves, sauf qu’on est pas dans un film, on ne se réveille pas si on meurt dans le rêve d’un autre, on est broyé. Rachel disait qu’il n’y a que deux X-Men à l’Institut, Emma me prouve qu’il y en a une troisième. Il faudra que j’envisage de faire mes preuves, également. Protéger et tendre la main, éduquer et donner l’espoir, je protège peu, je tends la main aussi souvent que je le peux, j’éduque comme je peux, mais je ne donne pas l’espoir, car je n’en ai pas à donner ; mes espoirs sont tous bien trop personnels pour que je les fasse partager.

Je suis égoïste, c’est admis, je n’ai pas ce don de soit, cette abnégation qu’ont Caitlyn et Emma ou ce sens du sacrifice qu’ont Jubilee et Rachel. Je suis le petit mouton noir, mais il en faut bien un, et il y a toujours un oméga dans une meute, pour maintenir la cohésion. Ce qui nous manque actuellement, c’est un alpha pour mener. Du fait, on agit chacun en indépendance, et se sont les relations personnelles qui dictent tout, et plutôt que d’en jouer, on stagne.

On nous entraine à affronter l’extraordinaire, et du fait, quant on en vient à s’opposer à l’ordinaire, on doit faire appel à d’autre, et notre ordinaire nous empêche de lutter efficacement contre l’extraordinaire ; peu étonnant que Xavier se désespère dans sa tour d’ivoire. La seule question à laquelle nous auront une réponse aujourd’hui, c’est si Noct Liddell tient de l’ordinaire ou de l’extraordinaire, et pour ma part, je pense avoir déjà la réponse.
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MessageSujet: Re: Prisonniers du passé... (PV Amy)   Prisonniers du passé... (PV Amy) Icon_minitimeVen 20 Déc - 12:21

-Ma situation... elle est plutôt désespéré ma situation non ...

- Ca, il est encore trop tôt pour le dire. C'est justement pour tenter d'en savoir plus que je dois regarder ce qu'il se passe dans votre esprit.

- C'est pas grave si vous me faites mal mademoiselle Frost...

- Si je fais attention, vous ne devriez rien sentir. Essayez juste de vous détendre, pour que la tâche soit plus simple pour moi.

Partir seule dans le subconscient d'une personne folle ou manipulée télépathiquement, c'était particulièrement dangereux, mais Emma ne voulait pas laisser trainer trop longtemps. La situation pouvait déjà être risquée pour Noct, comme pour l'institut. Il fallait intervenir le plus rapidement possible. Mais n'était-elle pas en train de mélanger vitesse et précipitation.

Elle posa un regard sur son amie. C'était aussi risqué pour elle, mais à deux, elles avaient plus de chances de s'en sortir, et Emma pourrait toujours l'extraire en urgence avant que les choses ne s'aggravent. Elle l'avait déjà fait pour Rachel, mais Rachel était une télépathe et avait déjà une discipline mentale, alors que Noct...

Amy, je compte entrer dans le subconscient de Noct, j'aimerais que tu m'accompagnes pour m'y assister, mais bien sûr, tu es libre de refuser

Une fois le message télépathique passé, la Reine Blanche tendit la main vers Amy pouvoir la déposer sur son front alors que son autre main établissait le contact avec celui de Noct. Formant ainsi un pont entre les trois esprits, elle commença le transfert.

La route vers le subconscient, c'est un peu comme une descente aux enfers. On entre par la partie consciente, les pensées de surface, les souvenirs manipulés au moment même, les perceptions, puis on doit passer la barrière des émotions. Les émotions, c'est un peu la surface du subconscient. On y voit des choses qui sont déformées, qui sont éphémère et qui traduisent maladroitement de ce qu'il se passe derrière. Dans le cas présent, peur, rancoeur, culpabilité, tristesse, trop de mélange pour un esprit au repos. Emma volait en tenant son amie par la main, la serrant trop fort de peur de la perdre dans ce tumulte de sentiments. Les rafales les balayaient dans différentes directions alors qu'elles progressaient au milieu de ce maëlstrom d'émotions.

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Et puis, alors que la résistance se faisait maximale, qu'avait était comme affronter la marée, plus rien. Les deux femmes étaient dans une étrange forêt. Une forêt aux arbres tordus et majestueux, baignés dans une lumière azur. Comment ce décors pouvait-il correspondre à l'esprit de Noct ? Ou alors n'était-ce qu'une façade ? Une illusion ? Quelque chose que l'on voulait leur faire croire.

- Nous y voila, et j'ai un très mauvais présentiment. J'aurais préféré mille fois me retrouver dans un décors apocalyptique.

La Reine Blanche s'approcha d'un arbre. Sa forme torturée révélait un peu plus sur ce lui. De la tristesse, peut-être ?

- On dirait que le paysage pleure. C'est peut-être un épicentre de mélancolie. A ton avis ? Ca correspondrait au profil psychologique ?

Note sur le monde allégorique du subconscient de Noct:
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MessageSujet: Re: Prisonniers du passé... (PV Amy)   Prisonniers du passé... (PV Amy) Icon_minitimeMar 24 Déc - 15:19

hrpg:

- Ca, il est encore trop tôt pour le dire. C'est justement pour tenter d'en savoir plus que je dois regarder ce qu'il se passe dans votre esprit.

Je ne pus m'empêcher de sourire doucement, ma mère Lucrécia, disait cela aussi face aux patients qui reconnaissait être fou. Mais reconnaiter que l'on est fou ne veux pas dire que l'on va bien hein ? ou c'est plutôt l'inverse ? cela veux aussi dire que l'on est conscient mais incapable de ce dépatouiller enfin de se débrouiller sans l'aide de quelqu'un et si se quelqu'un ben c'était ses jeunes femmes assises devenant moi, l'une me regardant d'un air sévère et l'autre qui tente de ce montrait plus indulgente ? oui non ? je sais pas... peut être...

- Si je fais attention, vous ne devriez rien sentir. Essayez juste de vous détendre, pour que la tâche soit plus simple pour moi.

me détendre ? hum... je vais essayer

Essayer pas sur d'y arriver mais quand les images d'un meurtre font mumuses avec vos neurones ben c'est pas facile les gens, pas facile du tout, je laisse mes yeux se perdre dans le vague avant de fermer lentement les paupières. Chuuuut il faut dormir maintenant Noct...

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Un soleil doux éclairé ce ciel azure où chaque chose avait une place et une fonction. Au dessus des têtes des deux jeunes femmes, au dessus de la cime des plus grand arbres on pouvaient voir flotter comme une montagne une montre géante, indiquant le temps qui passe dans ce paysage presque paradisiaque. Mais le temps sur ses grandes horloges de style victorienne avec leur numéro en chiffre romain et leur aiguilles en fer forger semblaient figer, elles n'avançaient que de très peu avant de revenir à minuit pile. Impossible de ce fier à ses horloges.

Mais redescendons sur le plancher des vaches, du moins en apparence... Impossible de savoir si l'on est sur une montagne ou sur une plaque flottante. Pas très loin, on pouvaient entendre le cours de l'eau. La provenance de l'eau ?  Mais voyons, remonter le courant et vous découvrirait que l'eau viens d'une statue taillé à même dans la roche, on y voit un buste d'enfant, les mains en coupe sous ses yeux, c'est de là que s'échappe l'eau de couleur violine. Rassurer vous elle n'est point dangereuse pour quiconque la boit. Elle a la saveur des larmes.

Une branche craque sous l'étirement d'un chat. Un chat étrange on dois bien l'avouer. Avec sa peau pelé recouvert de tatouage et son oreille percé d'un anneau en or, mais c'est surtout son sourire qui surprend. Mais quand on s'appel Liddell et que notre conte favoris est celui d'Alice, on ne se refait pas...

- Nous y voila, et j'ai un très mauvais présentiment. J'aurais préféré mille fois me retrouver dans un décors apocalyptique.

Il tourne la tête en entendant la voix de la jeune femme à la chevelure d'or avant de sourire en voyant les deux jeunes femmes avant de disparaître pour réapparaître en face d'elles. Juste après la question de la blonde

-Des invités... C'est choses rares par ses temps qui courent ou qui stagnent... Cherchez vous un chemin ? car ce n'est pas ici que vous le trouverez.

Il rigole avant de disparaître à nouveau pour s'installer sur une branche en les fixant.
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MessageSujet: Re: Prisonniers du passé... (PV Amy)   Prisonniers du passé... (PV Amy) Icon_minitimeMer 25 Déc - 21:47

*Amy, je compte entrer dans le subconscient – Seigneur-Dieu, j’en étais sure ! – de Noct, j'aimerais que tu m'accompagnes – c’est une blague ?! – pour m'y assister, – je vois pas comment, j’ai aucune capacité TP – mais bien sûr, tu es libre de refuser*

Je les ai laissé discuter en me tenant en retrait, mais visiblement, on a encore besoin de moi. Je ne comprends juste pas en quoi. D’après ce que je connais de la télépathie, Emma n’aura pas trente-six moyens de nous projeter dans le subconscient d’une personne, et si elle gardera ses capacités télépathiques, pouvant l’influencer et donc grosso-modo y faire de l’altération de la réalité (sachant que certains télépathes sont capables de contrôler le subconscient et le rêve, même si Emma n’en est pas capable de ce que je sais d’elle), moi… soit elle projette mon esprit avec, un peu comme de la projection astrale, et toutes les capacités liées à mon corps, soit toutes mes capacités, je peux les oublier, soit elle sert d’interface entre nos esprits, sauf que là, son esprit étant moins rapide que le mien, je me retrouverai à devoir attendre la transmission, donc je peux oublier mes capacités de cognition et de réflexion améliorées. Je serais juste une projection, dans les deux cas, et  je pense que je serais plus un boulet qu’autre chose.

Après, je ne pense pas qu’une intrusion aussi profonde soi nécessaire, oui, s’il y a des manipulations télépathiques préprogrammées, c’est dans le subconscient qu’ont été gravés les processus psychiques, je le sais, Caitlyn et moi avons été abonnées à l’alarme anti-possession durant un bon moment, jusqu’à ce qu’on comprenne que c’était inutile et que la merde nous tomberait sur la gueule quant même, chose déjà faite pour mon aimée et qui ne devrait plus trop tarder pour moi… enfin, je reste persuadée que c’est lui accorder plus de crédit qu’il n'en a, et je dois avouer que l’idée de me retrouver dans sa tête plongée, pas uniquement à l’écoute, ça ne me fait pas envie du tout. J’ai héritée de parties des personnalités de deux des trois personnes avec qui ça m’est arrivée, et je ne veux certainement pas que cela advienne aujourd’hui, ou avec lui.

Ensuite, son subconscient est instable, vu que les choses que le surmoi y broie sont entrain de s’en échapper, donc ça va être particulièrement dangereux dedans, et si cela l’est pour une télépathe, pour une visiteuse, c’est du suicide, sachant qu’en plus, elle devrait faire gaffe à ma vie en plus de la sienne, et le problème, c’est qu’elle le fera. On s’est déjà retrouvée en danger de mort ensemble toutes les deux, et Emma a mise ma sécurité avant la sienne, chose qui est compréhensible et appréciable, une preuve de notre amitié, mais le fait que je n’aime pas cela l’est aussi. J’ai trop à  perdre pour mourir bêtement dans un monde onirique ou je serais privée de toutes mes capacités, jusqu’aux plus intimes comme mon intelligence et ma vitesse de pensée.

Après… elle compte sur moi, et je ne peux pas la décevoir, en tant qu’amie, en tant qu’X-Woman, je…  Merde !

Regardant la main d’Emma, tendue vers moi, je me tourne vers Teryll et Irina, sortant mon téléphone pour sélectionner un contact : Lupita.

- Si je meurs, envoyez un sms ce numéro et exposez la situation. Ils sauront quoi faire.

Sébastian aime sa famille, nous sommes bien les seules personnes qu’il est capable d’aimer, et son Léviathan le ramène à la vie. Rachel a besoin d’énergie vitale pour ramener quelqu’un à la vie. Mon plan est simple : si je canne, Séb’ donne de l’énergie vitale à Rachel pour me ramener, et sa bestiole le ramène lui. Je suis une salope.

Maintenant, à défaut de mourir, il faut que j’évite toutes les échardes psychiques qui pourraient modifier ma propre psyché, parce que sinon, je suis baisée. Emma, je te déteste, si tu savais à quel point.

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Les corps astraux sont les représentations que l’on a de nous-mêmes, et je dois avouer que le mien ne me déçoit pas : je suis une chimère. Mon corps astral a des caractéristiques qui étaient propres à Amy quant elle est arrivée à l’Institut, juvénile et discrète, à Amy telle qu’elle est maintenant, forte et mature, mais également à Emma, telle qu’elle l’était il y a des années, lors de la période que ma mémoire a intégrer comme souvenirs propres, et également, il y a une discrète touche de Franklin. Je suis majoritairement brune, au trois quart je dirais car certaines mèches ont viré au blond du garçonnet avec qui j’ai faillit fusionner télépathiquement par accident, il y a déjà si longtemps, tandis que mon visage est un mélange de celui des deux Amy, j’ai les sourcils, le front et la mâchoire de l’ancienne, et le reste de la nouvelle, et quant au reste… Seigneur-Dieu… Oui, j’ai la poitrine qu’Emma s’est faite refaire durant sa thèse, pour avoir plus de succès en tant que danseuse au HC, de même que la majeure partie de son torse, greffée sur la quasi-totalité de mon corps actuel (si Caitlyn voyait ça, ce que je mangerai…) même si mes pieds et mes mains sont probablement ceux de l’ancien. Et le pire, c’est que contrairement à la chose telle que je la perçois, pour quelqu’un incapable de connaitre les origines des différentes « parties », je suis juste une jeune femme svelte de la vingtaine, aux cheveux lisses mêlant brun et blond, grande et fine, avec un visage au front certes large, mais dont les contours descendent agréablement jusqu’à un petit menton discret, surplombé par une bouche fine et rosée, un nez droit et doux, et de fins sourcils, devant mesurer un bon mètre soixante quinze pour une soixantaine que kilo, aux longues jambes et à la poitrine plantureuse… A quelques détails près, je suis l’une des poufs qui défilent sur les podiums… à quelques détails prêts. Des détails inhumains. Premièrement, les ailes, deux mètres cinquante de chair et de plumes qui s’étendent depuis entre mes omoplates, normal quoi, mais également une autre paire qui me sort au niveau des reins, toute aussi grande que la première. Secondement, la tenue, c’est une espèce de tunique d’un blanc immaculé, accrochée autour de mon coup et à la ceinture, moulante sur le torse et ayant un dos entièrement nu à l’arrière, pour laisser passer les ailes, tandis que la partie basse est volante, deux larges pans de tissus, un à l’avant et un à l’arrière, pour cacher une nudité imberbe. Et troisièmement, le détail sinistre, c’est mon avant bras droit, lequel suinte de sang de façon constante, sang qui ne touche pas le sol puisqu’il appartient à mon corps astral, non à celui qui compose notre environnement. Enfin, mon reflet me renvoi mon regard, des yeux entièrement noirs aux pupilles blanches. Seigneur-Dieu, pourquoi suis-je comme ça ?


Le mélange des visages doit représenter mon acceptation de moi-même et de ma transformation, la blondeur partielle les restes de la personnalité de Franklin qui se sont dilués dans la mienne et, considérant que l’on était assez proche niveau caractère, sont passés inaperçu, tandis que le buste d’Emma doit venir du fait que c’est d’elle que je tire mon maintien en société comme mon assurance dans les relations sexuelles, et que mes bras et jambes viennent de la maitrise travaillée que j’ai développé avec mes muscles modifiés, alors que mes mains et mes pieds traduisent le fait que mes raisons d’avancer et mes objectifs n’ont pas changés par rapport à mon moi d’avant. Les deux paires d’ailes signifient soit mon appartenance aux Principautés, le cercle angélique protecteur du Paradis, soit à celui des Chérubins, les protecteurs de l’humanité, dont les anges ont tous deux paires d’ailes. La tunique est à mis chemin entre un tabar de croisé et une tenue érotique, donc il doit s’agir de ma tentative de conciliation de mes vies de femme mariée et d’X-Woman (chose qui risque de mal tourner au moindre coup de vent, je hais l’image qu’à mon inconscient). La main sanglante provient de la culpabilité pour les deux meurtres que j’ai commis, quant bien même l’un était celui d’un hologramme en Salle des Dangers, durant ma passation, et l’autre de mon frère qui a ressuscité juste après et que je côtoie presque régulièrement à présent, l’ayant au téléphone au moins une fois par mois. Et enfin, les yeux traduisent mon héritage et mon surnom : Nephilim, les enfants des hommes et des anges, dénués d’âme. Voilà, l’explication rationnelle, la preuve que c’est pas un putain de fantasme !

Et surtout, la vitesse de mon raisonnement prouve que je suis toujours capable de faire preuve de l’intelligence améliorée !

- Nous y voila, et j'ai un très mauvais pressentiment. J'aurais préféré mille fois me retrouver dans un décors apocalyptique.

Je relève les yeux dans l’instant, puisqu’on ne peut parler de seconde, et découvre une forêt d’une sombre beauté, répliquant immédiatement.

- « Nel mezzo del cammin di nostra vita, mi ritrovai per una selva oscura, ché la diritta via era smarrita. » Dante Alighieri, l’Inferno, la Divina Commedia.

Le premier chant de l’Enfer voit Dante perdu dans une « forêt obscure », au sens allégorique un moment difficile de sa vie et plus généralement la « forêt du péché » ou de l'erreur ; la forêt obscure représentant la perdition et l'erreur dans la Commedia comme dans la tradition classique des contes populaires. « La diritta via » (« la route droite ») au contraire représente clairement la rectitude, à l'opposé de la déviance, morale et spirituelle. Et cela ce poursuit jusqu’à une colline ou une montagne, selon les traductions, juste avant la rencontre avec les trois fauves, et l’intervention de Virgil.

La montagne, je crois que je la repère assez rapidement, alors que mes yeux aperçoivent une montre géante et volante, bloquée aux alentours de minuit. Des bruits, des odeurs, toutes les sensations d’un rêve sont là, aussi fausse que dans eux. Mais l’idée de participer au rêve de quelqu’un d’autre ne me plait pas, surtout quant l’autre est entièrement dérangé et que je risque ma vie pour lui, sachant pertinemment qu’il ne montrera ni gratitude ni intérêt après coup. M’enfin, je joue les X-Men dirons-nous.

Je regarde Emma s’approcher d’un arbre, et la rejoint avec ma vitesse améliorée ; j’ignore comment elle a fait cela, mais ça me va, considérant que je ne suis plus du tout désarmée. Désolée de ne pas t’avoir fait suffisamment confiance, Emma ; et oui, je suppose que tu es toujours « dans ma tête », au moins dans mon esprit.

- On dirait que le paysage pleure. C'est peut-être un épicentre de mélancolie. A ton avis ? Ca correspondrait au profil psychologique ?

- Des invités… C'est choses rares par ses temps qui courent ou qui stagnent… Cherchez-vous un chemin ? Car ce n'est pas ici que vous le trouverez.

Je ne l’ai pas vu arriver, c’est comme s’il s’était téléporté, et je pige enfin où nous sommes.

- Et bien, pour un artiste sculpteur, il manque cruellement d’imagination. Le Chat du Cheshire… tu penses que si je lui tord le cou, il se remet en place ?

Détruire les projections du subconscient de Noct n’est pas dangereux pour lui, elles se reconstruiront, mais si nous tombons face à des allégories de sa propre psyché, là on pourrait faire du dégât dans sa psychologie même, voir le tuer.

Ne quittant pas des yeux le téléporteur improvisé, je prends tout de même la peine de répondre à Emma :

- Possible que l’on soit dans la mélancolie : il regrette la perte de ses sœurs au point de faire un transfert sur ses poupées, du coup la mélancolie réelle pour l’époque où elles vivaient encore s’est retrouvée censurée.

Je reste en attente concernant l’interaction avec le Chat, même si je regrette pas mal de n’avoir d’arme à feu ou autre arme quelconque, je sais en manier plein.  

- Considérant que tu as lancée la projection alors qu’il entre en phase dépressive, tu risques de l’avoir rapidement ton décor apocalyptique, Reine Blanche. Nous devons nous dépêcher. On abordera mon cas plus tard. Quels sont les objectifs ?
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MessageSujet: Re: Prisonniers du passé... (PV Amy)   Prisonniers du passé... (PV Amy) Icon_minitimeDim 29 Déc - 13:33

Emma marqua un temps d'arrêt en voyant la forme de son amie. Beaucoup de choses étranges et qui mériteraient une longue étude... et une longue discussion par la même occasion. Quels aspects inconnus d'Amy apparaissaient sous cette forme. Bien que devinant quelques indices, la Reine Blanche n'en possédait pas toutes les interprétations. Elle-même n'apparaissait que dans sa forme classique, en tenue d'X-Woman, avec sa tenue blanche bien sûr qui se finissait en cape au niveau des épaules.

Elle esquissa un petit sourire au sarcasme d'Amy, posant la main sur sa hanche en une posture plutôt décontractée pour la situation. Elle avait toujours cette arrogante assurance quand elle jouait avec les choses de l'esprit. C'était son domaine de prédilection et elle avait tendance à un peu trop se sentir puissante. Emma répondit à son amie comme si le chat n'était pas là.

- M'est avis que ce n'est qu'une simple projection de son dérangement mental. Le chat d'Alice au pays des merveilles, il répond en termes sibyllins et quasiment toujours à côté, de ce que j'en sais. Je ne sais pas si on gagnera grand chose à l'interroger...

Elle leva la tête pour regarder le ciel. Une horloge arrêtée, peut-être le symbole qu'en ce monde les choses avaient du mal à évoluer et que Noct était prisonnier de sa torture psychologique. Amy allait certainement être bien plus utile qu'Emma l'avait imaginé.

- Pour la suite, je serais d'avis de faire un repérage. Tu penses pouvoir prendre de l'altitude ? On cherche avant tout une personne puissante ou influence, un symbole d'autorité ici. Peut-être la Reine de coeur, peut-être le roi, peut-être une autre forme qui n'appartienne pas au même univers imaginaire. On devra ensuite tenter de savoir si c'est un personnage issu de l'esprit de Noct, d'un esprit du plan astral, ou d'un télépathe. Après seulement, on verra si on est en mesure de libérer Noct de cette influence. Tu as une opinion sur ce plan ?

Plus elle réfléchissait à ce plan et plus elle se satisfaisait d'avoir amené Amy avec elle. Pour deviner la nature de la plus grande puissance de ce lui, les capacités d'observation de son amie allaient valoir leur poids en or. Finalement, la Reine Blanche daigna parler au chat du Cheshire.

- Dis-moi, créature, qui dirige ici ?
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MessageSujet: Re: Prisonniers du passé... (PV Amy)   Prisonniers du passé... (PV Amy) Icon_minitimeDim 29 Déc - 18:31

hrpg:

Et dire que normalement il n'y a personne dans ce jolie petit monde en décomposition et pourtant... deux jeunes femmes d'apparence ma foi peu commune se tenaient devant moi. Comment et pourquoi sont elles en ses lieux qui risques fortement de ce détruire à tout instant ? Ses bois qui étaient si beau par le passé sont devenu si fades... Les roses sont pire que des langues de bondersnatch, aussi mauvaise que de la mauvaise herbe dont les fous raffolent.

- « Nel mezzo del cammin di nostra vita, mi ritrovai per una selva oscura, ché la diritta via era smarrita. » Dante Alighieri, l’Inferno, la Divina Commedia.

ooooh mais c'est qu'elle en connait la jeune fille à l'apparence ma foi peu banal, raaaa divine comédie, quel doux nom pour une description de l'enfer, mais l'enfers n'est pas chaotique, venait chez le chapelier et la on discutera de l'enfer, le lièvre de mars serait capable de mettre des poupées dans son thé avant de le boire. Rien que d'y penser, ça me grognai de dégout, c'est fourbe les lapins surtout celui ci qui ne mange que des plats à base de carottes mais jamais de carottes. Faut qu'il arrête de voir l'hystérique du Snud, ça lui va pas... Mais revenons à nos demoiselle.

- Et bien, pour un artiste sculpteur, il manque cruellement d’imagination. Le Chat du Cheshire… tu penses que si je lui tord le cou, il se remet en place ?

-Mais quel mauvaise langue celle-là ! pire qu'un jabberwood enceinte !

Il est tellement facile de décrocher une tête d'un corps, alors pour un chat de l'invisible c'est un jeu d'enfant. C'est donc ce que je fis. Si mon corps était encore sur la branche, ma tête était bien en face de la jeune fille qui voulait tellement me tordre le cou.

-Je suppose que ça répond à votre non question, l'imagination est une arme qui s’affûtent, mais il faut bien une base nan ? Et puis... il me semble que vous n'êtes pas en mesure de dicter une définition pur de l'imagination.

Un grand sourire se dessina sur mon visage alors que mon corps me revenait doucement pour finir en lévitation en face des deux jeunes femmes. De plus près, on ne voyaient aucune coutures, aucune marque de vis ou d'éclat de tasses. Elles ne venaient pas de ce monde, mais d'ou alors ? Je souris en ouvrant grand mes yeux rouges. Des étrangères... Rien de plus distrayant que des étrangères à la peau de porcelaine. Mon corps squelettique et tatoué pouvait semblé leur paraître peu ragoûtant, mais la beauté est aussi un point de vue, il suffit de tourner l’échiquier pour trouvé la beauté laideur et la laideur beauté, tiens ça m'as donné envie de faire une partie d'échec avec le loir.

- Possible que l’on soit dans la mélancolie : il regrette la perte de ses sœurs au point de faire un transfert sur ses poupées, du coup la mélancolie réelle pour l’époque où elles vivaient encore s’est retrouvée censurée.

Retiens toi de rire Cheshire, la mélancolie est réelle dans cette endroit, mais c'est pas comme dans toutes les forêts avec une cascade en forme d'enfant pleureur ? Ralalala ses jeune filles sont très marrantes.

- M'est avis que ce n'est qu'une simple projection de son dérangement mental. Le chat d'Alice au pays des merveilles, il répond en termes sibyllins et quasiment toujours à côté, de ce que j'en sais. Je ne sais pas si on gagnera grand chose à l'interroger...

- Considérant que tu as lancée la projection alors qu’il entre en phase dépressive, tu risques de l’avoir rapidement ton décor apocalyptique, Reine Blanche. Nous devons nous dépêcher. On abordera mon cas plus tard. Quels sont les objectifs ?

- Pour la suite, je serais d'avis de faire un repérage. Tu penses pouvoir prendre de l'altitude ? On cherche avant tout une personne puissante ou influence, un symbole d'autorité ici. Peut-être la Reine de coeur, peut-être le roi, peut-être une autre forme qui n'appartienne pas au même univers imaginaire. On devra ensuite tenter de savoir si c'est un personnage issu de l'esprit de Noct, d'un esprit du plan astral, ou d'un télépathe. Après seulement, on verra si on est en mesure de libérer Noct de cette influence. Tu as une opinion sur ce plan ?


Je n'y tiens plus et j'explose de rire bruyamment en les fixant. Mon dieu qu'elles sont drôles ses demoiselles, Un dérangement mental ? Moi ? Je suis sans doute la seul créature censé vivant sur ses terres. Attend ? deux minutes... La reine blanche ? Cette blonde aux formes plus qu'avantageuse ? Naaaaaaaaaan, pas possible !! Tout simplement.
Je finis par reprendre mon sérieux souriant clignant doucement des yeux.

- Dis-moi, créature, qui dirige ici ?
-Oooooh, maintenant on me questionne alors que selon vous, je vous répondrez a côté de la tasse de thé ? Ronronnai-je en la regardant de manière un peu moqueuse. C'est un peu se foutre de ma truffe nan ?

Je disparu un instant pour aller m'asseoir derrière elles.

-Premièrement j'ai un nom et Miss langue de vipère ici présent a donné mon nom complet, chose que je n'apprécie guère. Ensuite monté vous feras redescendre, je dis ça je dis rien...

En effet, il était impossible pour les gens vivant sur le plancher des Snorgleux de voir le bout de cette forêt via les airs, il fallait être chapelier ou horloger ou bien chat de l'invisible, ho mais suis-je bête ? C'est des titres de naissance ! ha ben il va falloir resté sur le plancher des arbres alors.

-L'autorité ? L'autorité à disparut depuis bien longtemps, il n'y a que les anciens qui vivent ici. La reine rouge à abdiqué et voilà que vous présentez comme la Reine blanche c'est ça ?

Je souris doucement en faisant léviter ma tête dans les air pour me gratter l'intérieur du cou.

-Si vous dites que vous êtes la reine blanche, vous allez finir comme l'ancienne. PAF !! Plus de tête !!! Sous les rails du train !!! Il serais bête de finir comme ça hein ?

Je m'étirai doucement et fit crisser mes griffes sur la pierre.

-Cependant... Le chapelier peut vous aidez, ainsi que l'horloger et pour finir le Marionnettiste... C'est ce dernier qui garde la reine de sang et le roi...

Je fis teintai mon anneau en me reculant. Un Snorgleu hystérique venait de boulait en beuglant, cette espèce de vache à tête de cochon et à corps de chien beuglait comme si on allait l'écorcher. Une masse noire et visqueuse à tête de poupon mais aux crocs bien acérés lui tomba dessus avant de le déchiqueter sans pité sous les yeux des jeunes filles et les miens.
Je me téléporta près de ses dernières.

-ça, c'est ce qui est arriver depuis l'arrivé du Marionnettiste, mais impossible de le voir sans avoir vu l'horloger, qui est impossible de voir sans voir le chapelier. Que vous ne trouverez pas sans un guide dans cette forêt et vous allez finir comme se snorgleu. Cependant, je veux bien vous guider, de si belle créatures qui se fassent dévoré par un truc répugnant comme cette Ruine Visqueuse, c'est du gâchis
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Amy de Lauro
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MessageSujet: Re: Prisonniers du passé... (PV Amy)   Prisonniers du passé... (PV Amy) Icon_minitimeVen 3 Jan - 0:03

Non, on ne gagnera rien à l’interroger, le subconscient n’est pas une chose cohérente ou rationnelle, tout s’y agglomère et quant mieux même on serait dans une zone stable, cela pourrait changer dès que l’on contournerait un arbre. J’imagine que chez les personnes normales, les différentes zones doivent être liées à un souvenir ou une émotion, non à un comte à la con ; pourquoi prendre cette forme ? Ce n’est pas là une chose déterminante de la vie ou de la psychologie de Noct Liddell, ou alors il est encore plus creux que je ne le craignais. Il doit y avoir une explication, reste à la trouver.

Et ce n’est pas le Chat qui nous y aidera, bien que ces propos soient plus qu’intéressant : l’imagination est une arme. C’est une menace. Quant à être mauvaise langue, il n’imagine pas à quel point ; je suis un être de pensée, actuellement, je n’ai pas l’occasion de les taire. En tout cas, je l’ignore royalement alors qu’il fait son cirque, consciente qu’une influence du subconscient sur le subconscient ne vaut rien, mais qu’une attaque de l’extérieur serait bien différente, c’est là le principe même des attaques télépathiques. Quant à ne pas être en mesure de dicter une définition de l’imagination, c’est vrai, mais j’ai la chance d’en avoir, moi.

- Pour la suite, je serais d'avis de faire un repérage. Tu penses pouvoir prendre de l'altitude ? On cherche avant tout une personne puissante ou influence, un symbole d'autorité ici.

Comment peut-on faire autorité dans le chaos ? Les incarnations allégoriques, surement. Plus la chose est puissamment refoulée, plus elle doit avoir d’importance, ici. Et là, l’incarnation dans une figure familière est logique ; même si la figure d’un compte prouverait que Noct n’a réellement personne à part des histoires chimériques. Reine de Cœur ? N’est-ce pas la Reine Rouge dans le compte ? Je côtoie déjà une Reine Blanche et un Roi Noir, je n’ai pas forcément envie de faire collection, mais considérant l’absence d’originalité du décor, c’est possible que tout soit pompé sur le livre de Carroll, ou sur le film de Disney. Je ne peux savoir, je n’ai ni lut ni vu aucun des deux.

- Tu as une opinion sur ce plan ?

Et l’autre peluche qui commence à se marrer, voilà qui est de plus en plus intéressant.

- Donnes-moi quelques instants s’il te plait, répondis-je simplement, car mon opinion se forgeait en cet instant même.

Je regarde mon ami poser sa question piège au Cheshire, et celui-ci continuer son manège ; oui, elle se fout de ta truffe, monstre, mais pas de la manière que tu crois. Mon visage se crispe alors que mon cerveau dénoue le fil de ce qui se passe. Je ne suis pas une langue de serpent, vipère, mais je sais les reconnaitre, et je me contenterai de dire une simple chose : échec au roi.

- L'autorité ? L'autorité à disparut depuis bien longtemps, il n'y a que les anciens qui vivent ici. La reine rouge à abdiqué et voilà que vous présentez comme la Reine blanche c'est ça ?

Les deux reines d’Alice pourraient représenter les deux sœurs, mais dans tous les cas, l’abdication signifie que quelqu’un d’autre a prit la place. Il se trahit seul, l’idiot.

- Si vous dites que vous êtes la reine blanche, vous allez finir comme l'ancienne. PAF !! Plus de tête !!! Sous les rails du train !!! Il serait bête de finir comme ça hein ?

Nouvelle menace, on tient notre ennemi.

- Cependant… Le chapelier peut vous aidez, ainsi que l'horloger et pour finir le Marionnettiste… C'est ce dernier qui garde la reine de sang et le roi…

Le marionnettiste garde la reine de sang et le roi… C’est le seul détail qui ne doit pas correspondre au jeu vidéo Alice Madness Return, et encore, je n’en suis pas sure. Je n’ai nullement l’intention de risquer ma vie dans le subconscient d’un mec qui m’indiffère pour le plaisir de me frapper une histoire qu’il me prendrait moins de temps à acheter sur Amazon et à terminer sur l’ordi de Cait’.

Je regarde la cinématique se terminer sans rien dire, contemplant ce qui pourrait être l’allégorie de Madness, mais qui tombe au trop bon moment pour que ce ne soit une diversion.

- Je me doute bien que c’est arrivé avec le Marionnettiste. Cependant, le Marionnettiste c’est pas celui qu’on cherche, n’est-ce pas ?

Question cent pour cent rhétorique alors que je me retourne vers la seule créature sensée, serrant les poings et penchant la tête de coté.

- Qui tire les ficelles ici ? Qui a autorité depuis que la reine rouge a abdiquée ? Qui nous impose un cheminement dans une contrée en plein changement ? Qui est la langue de serpent ?

- Emma, tout ceci est un piège. Il joue avec nous et a conscience de ce qui se passe en-dehors d’ici. Il est vexable et prend une forme impersonnelle, il se fait passer pour un allié, et une projection. J’ignore si c’est un esprit astral ou une manipulation télépathique, mais ce que nous sommes venues chercher est droit devant nous.


Je suis analyste, j’ai analysée, à toi de le détruire ma grande, et/ou de nous sortir d’ici ; pare au plus urgent.  Je te fais confiance.

Le subconscient est un environnement et ses projections sont toutes les reflets que quelque chose, que ce soit aussi mineurs qu’un souvenir ou qu’un rêve, ou la matérialisation d’une chose censurée. Le « chat du Cheshire » c’est trahit seul en prouvant avoir des objectifs et une conscience propre.

Echec et Mat.
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MessageSujet: Re: Prisonniers du passé... (PV Amy)   Prisonniers du passé... (PV Amy) Icon_minitimeLun 6 Jan - 18:40

Emma regardait un peu plus en détail le décor, cherchant un indice alors qu'elle écoutait d'une oreille un peu distraite la réponse du chat. Les créatures du subconscient ont ça de particulier qu'elles ne sont que le reflet d'un caractère précis de l'individu. Mais derrière, elles sont creuses. S'il avait l'information, il la donnerait, sinon, il répéterait son texte comme un automate enraillé. Blablabla... Quand est-ce que l'information principale allait faire enfin surface ?

La Reine Blanche s'approcha d'un arbre pour en observer la texture. Jusqu'à quel degré de réalisme l'esprit de Noct parvenait-il à imiter le réel ? La question pouvait paraître anodine, mais elle donnait une bonne idée de l'état de démence d'une personne. Les concepts qu'on manipule sont établis par notre expérience. Quand on regarde un arbre, on le reconnaître parce qu'il s'approche d'un concept d'arbre que l'on a construit à force de faire l'association entre l'objet et le mot. Chez une personne normal, ces concepts sont très proches de la réalité car ils vivent très ancrés en elle. Chez le dément, le rapport au réel est confus et l'illusion remplace peu à peu les perceptions, troublant par la même occasion les concepts déjà présents. La construction mentale d'un lieu donne des choses irréelles et étrange. Même si le ciel portant des montres et le bois qui mélancolique pouvait être un indice, il était tout à fait possible que ce soit une allégorie poétique et donc, détaché à raison de la normalité. Mais les objets à l'intérieur de l'allégorie, les mots à l'intérieur de la phrase, eux ne pouvaient pas trahir.

Emma approcha sa main tout en se concentrant à nouveau sur ce qu'elle entendait : l'analyse de son amie. S'il y avait bien un domaine sur lequel elle pouvait lui faire confiance aveuglément, c'était sa capacité d'observation et de déduction, et c'était justement pour ce talent qu'elle avait voulu l'amener avec elle dans ce voyage en eaux troubles. La suite lui donna raison. Un chat, censé être une projection désincarnée, qui puisse faire preuve d'initiative et d'émotion, l'italienne avait vu juste, c'était un piège. Sa main sur l'arbre lui confirma cette hypothèse : l'écorce avait une texture parfaite. Noct n'était pas aussi fou qu'on pouvait le croire.

- Parfait, on va économiser beaucoup de temps. Abracadabra...

Sortie de nulle part, une sulfateuse se matérialisa entre les mains délicates de la Reine Blanche, qui, malgré son apparence fragile arrivait à la porter sans problème. Rien d'étonnant pour quiconque devinait qu'il ne s'agissait que d'une extension d'elle-même, symbole de la puissance de sa télépathie. Emma enclencha la gâchette et envoya une salve de balles en direction du chat, le suivant de son flot de projectiles jusqu'à qu'il se soit replié. S'il avait une sympathique apparence de chat pour l'instant, qui savait en quel monstre il pouvait se changer si on lui en laissait le temps.

- Je reviendrai avec le professeur pour m'occuper de son cas. En attendant

Emma prit son amie par la main, et les deux femmes disparurent de cet univers instable et remontèrent à la surface de l'esprit troublé de Noct. Le chemin du retour était bien plus simple, tant l'esprit humain à plus de facilité à rejeter ce qui lui est étranger qu'à l'accepter, et rapidement, le monde physique les enveloppa de sa normalité rassurante.

La directrice adjointe ouvrit le yeux et relâcha les mains pour libérer Amy et Noct de l'influence de sa télépathie. Elle fit un signe de la tête en direction de son amie, puis un léger sourire à l'étudiant. Elle se leva pour aller rapidement débriefer un peu à l'écart, laissant à nouveau Noct aux bons soins des infirmières.

- Bon, au moins, on sait de quoi il retourne. Est-ce que ça va, toi ?
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MessageSujet: Re: Prisonniers du passé... (PV Amy)   Prisonniers du passé... (PV Amy) Icon_minitimeMer 8 Jan - 0:00

- Je me doute bien que c’est arrivé avec le Marionnettiste. Cependant, le Marionnettiste c’est pas celui qu’on cherche, n’est-ce pas ?

Alors que je m’apprêtais à répondre, elle enchaîna immédiatement sur sa théorie. Il m'était donc impossible d'en placer une avec elle, peu aimable cette jeune fille.

- Qui tire les ficelles ici ? Qui a autorité depuis que la reine rouge a abdiquée ? Qui nous impose un cheminement dans une contrée en plein changement ? Qui est la langue de serpent ?

- Emma, tout ceci est un piège. Il joue avec nous et a conscience de ce qui se passe en-dehors d’ici. Il est vexable et prend une forme impersonnelle, il se fait passer pour un allié, et une projection. J’ignore si c’est un esprit astral ou une manipulation télépathique, mais ce que nous sommes venues chercher est droit devant nous.


Droit devant vous ? Cela m'étonnerait. Pourtant je la fixe d'un air ennuyé en me léchant la patte.

-Ce n'est pas le marionnettiste le coupable, mais une chose a changer depuis que les reines ont disparut, qui a fait déraillé le train. Tout a changer du jour au lendemain sans raison apparente, un jour les reines sont là le lendemain, elles n'y sont plus. La blanche est morte, la rouge n'as pas assumé son rôle. Tout est en évolution ici, mais a cause de quoi ? on l'ignore le marionnettiste a perdu confiance.Quand a la langue de serpent, c'est celui qui a fait mal au marionnettiste.

Je souris un instant avant de me retourner vers ce qui reste du Snorgle en rigolant. Doucement et calmement, je m’assois au sol. en continuant de me léchait la patte avant de soupirait.

Un piège ? Sans doute... Oui c'est cela, le chat du Cheshire, du moins le vrai n'était plus lui non plus. Je souris méchamment avant de me retourner vers les deux jeunes femmes.

-Très belle analyse, et dire que des simples lettres ont fait ça.

Je me mit a rire, a rie comme c'était pas permis, le paysage perdit lentement ses couleurs, devenant plus ternes et plus sinistres, la rivière s'assécha, les arbres perdirent de leurs éclats, le sol craqua doucement. Ce qui semblait être une merveille devint un désert. Tout était mort. Mais avant même que je puisse faire quoique ce soit, Je sentis une balle me traversé la colonne vertébral. Je poussais un cri en me retournant vers elle, l'arme... Dans les mains de la blonde. Garce, je m'enfuis piteusement en disparaissant mais en laissant du rouge sur mon passage, je me disais bien que je risquai de les revoir...

Retour au réel, PDV Noct


Une intrusion télépathique, c'est comme dormir mais les yeux ouvert, on voit tout mais on entend a moitié et on ne peux parler. C'est un eu comme une émission crypté, ou un livre ou les mots ou bien les pages sont manquants. Assis sur le Lit, je fixe droit devant moi avant de reprendre un minimum conscience de ce qui m'entoure. Je levé doucement les yeux vers mademoiselle De Lauro et Frost. Si pour la première je n'attiré pas la sympathie, mais alors pas du tout comme auparavant. La deuxième m'offrit un sourire qui se voulait rassurant.  Elles s'éloignèrent pour pouvoir faire le point. Quand a moi, je restait silencieux avant de reprendre les lettres de bumby et de les relire.

Calmement, je m'assis en tailleur sur le matelas, avant de les étalé devant moi. Avec attention, je les classés, je les relisais avec un regard amorphe. Les infirmières me laissèrent faire, me tendant un verre d'eau de temps en temps, que je pris en tremblant doucement. Les relire me faisait mal, mais les classer me rassurer, je l'avais peut être assassiner, mais j'avais mes preuves pour harcèlement psychologique, enfin je crois...
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MessageSujet: Re: Prisonniers du passé... (PV Amy)   Prisonniers du passé... (PV Amy) Icon_minitimeJeu 16 Jan - 20:37

Emma s’est éloignée durant mes paroles, pour une raison que j’ignore mais je sais qu’il en est une, et qu’elle est liée à l’environnement considérant son action, tandis que le Cheshire continue son manège, imitant l’innocence et déclamant des informations qu’il prétendait ne pas détenir, continuant par la même de s’enfoncer seul. Et il me charge un peu au passage, puisque c’est moi qu’il qualifie de langue de serpent, depuis tout à l’heure  - autant, cela je m’en fous, mais autant le « celui » me déplait, car je tiens à mon féminin.

-Très belle analyse, et dire que des simples lettres ont fait ça, conclut-il en souriant, abandonnant son masque dans un rire fou qui se transmit au paysage, ultime confirmation que j’ai raison.

- Parfait, on va économiser beaucoup de temps. Abracadabra…

Nous sommes dans un univers très particulier, je le conçois, mais la réaction d’Emma me surprend comme très peu d’autres ont été capables de le faire, et je dois bien avouer que… merde quoi ! La Reine Blanche, symbole certes de la décadence de l’élite mais également de son raffinement, qui plus est bien plus naturelle sur le second point que sur le premier, aimante des subtilités économiques et politiques, des jeux de l’esprit et de l’intellect, qui dégaine de nulle part un symbole phallique de ce calibre… j’en perds mon latin là.

Je la regarde faire du ball-trap avec la bestiole, tant et si bien que je n’arrive à en placer une. Mais je n’ai pas perdu le détail de l’information sur l’origine, même si je ne croyais pas cela possible. Il est déchiré par le gros calibre, mais son corps n’est nullement comparable à un être humain, et il ne finit donc pas en pièce suite à la slave capable de réduire une personne physique normale en gruyère sanguinolent ; sa résistance télépathique doit être importante pour encaisser une attaque directe de la Reine Blanche ainsi.

- Je reviendrai avec le professeur pour m'occuper de son cas. En attendant…

Je ne dis pas un mot, alors qu’Emma me prend et qu’un instant plus tard, je retrouve le sentiment de chaleur lié à la chair. C’est particulier, cette sensation « d’habillement », et cela me fait frissoner un instant, de tout mon corps, alors que les ondes électromagnétiques de mon cerveau recommencent à se répandre dans tout mon corps, m’amenant à cogiter légèrement, alors que je suis comme engourdie. Clignement des yeux, ajustement de l’ouïe, analyses environnementales pour savoir où je suis, et surtout, manifestations de tics nerveux durant la seconde nécessaire à me réhabituer à l’interaction par les canaux neuraux ; impressionnant. Perturbant et impressionnant. Et dire que les télépathes s’y habituent, moi je n’en ai même pas envie : je tiens à ma chair, et même si je n’avais pas remarqué son « manque », j’en prends la mesure maintenant. Respirer, sentir ses muscles, son poids, toutes ces choses qui nous paraissent si normale qu’on en finit par les oublier, et bien je les redécouvre un bref instant, celui que tout revienne à la normalité.

Je vois le signe de tête d’Emma, tout aussi décomposé que tous les autres mouvements de ce monde alors que mes neurones continuent de tout transmettre à grande vitesse, puis la suit à l’écart, actionnant mes jambes sans plus de difficulté qu’avant, mais avec une nouvelle conscience de le faire, et toute l’attention que cela implique.

- Bon, au moins, on sait de quoi il retourne. Est-ce que ça va, toi ?

Je la regarde un instant pour décrypter son visage, alors même que mon cerveau fait le tri dans la polysémie de cette question.

- Si tu veux parler de mon apparence « spirituelle », ça doit être comme cela depuis un bon moment, et le fait que tout soit mélangé est plutôt une bonne chose, ça veut dire que je m’accepte comme je suis, sinon les éléments seraient bien plus, bien moins intégrés et harmonieux. Pas d’inquiétude à avoir, on gère.

Je laisse un silence, consciente que le « on » n’est pas passé inaperçu, ainsi que le fait que mon apparence psy soit aussi « inhumaine » puisse traduire bien plus de chose que le fait que je sois une chimère, un amoncellement de différentes psychés et de mutations physiques qui ont impactées sur mon Moi, sur qui j’étais. Il est vrai qu’il ne reste plus grand-chose de la petite italienne timide qui est arrivée ici, et que la plupart ont put observer et connaitre, mais je suis ce que je suis, et je sais que celle que j’étais n’est qu’une partie, une partie mineure, de ce que je suis devenue. Est-ce bien ou est-ce mal ? Qu’importe, c’est un fait.

- Sébastian craint des résurgences de mon entité pour les prochains jours. D’après ses études, elles fonctionnent par cycles et suivent cette cohérence, et il craint que je n’en ai des nouvelles pour mes vingt-et-un ans. Après tout, le Phénix a fusionné avec Rachel lorsqu’elle avait cet âge, même s’il était présent en elle depuis bien plus longtemps que cela ; à défaut d’être présente en moi, la mienne ne s’est manifestée que peu avant mes vingt ans, même si les cauchemars ont cessés depuis qu’il y a fait un tour pour la confronter. Mon frère tient à m’avoir en observation durant toute la journée du cinq, et il n’aura pas à m’enlever cette fois.

Je grimace un instant, consciente du double discours que je tiens là.

- Désolée de ne pas t’en avoir parlé, mais je préfère garder mes affaires de famille dans le cercle familiale. Sébastian est un connard fini, dans son job’, mais je sais que d’un point de vue personnel, je peux compter sur lui. Comme sur toi, mais tu as tant de personnes à sauver déjà. Je ne voudrais pas que tu te surmènes.

Je lui pause une main sur l’épaule et lui souris, encourageante.

- Détruit ce qu’il y a dans la tête de Noct, continue d’œuvrer pour l’Institut ; être à l’écoute des élèves, les protéger et les guider, c’est notre mission première. A ce propos, le Chat a parlé des lettres… est-il possible de transmettre une commande psychique par l’intermédiaire d’un objet, ou une connerie dans le genre ? Je pensais qu’il fallait rentrer directement dans l’esprit et le manipuler, mais s’il existe des « infections psychométriques », il faut détruire les lettres, et ne pas se faire contaminer à notre tour.

Cela me semble impossible, les impressions psychométriques sont une chose, certes perceptible, mais passive, et cela reste dans le plan astral, il n’est pas logique qu’elles puissent se transmettre à un individu parce que son corps physique rentre en contact avec l’objet, cependant sait-on jamais, je ne suis pas l’experte, même si j’ai plus d’expérience en télépathie que je ne le devrais, entre Emma et Franklin… Enfin Bref.

D’autant plus que Noct recommençait à jouer avec lesdites lettres.

- Bonne chance pour la cure, et fais attention à toi. Je sais les risques que tu peux prendre en mission pour protéger les autres, et tâche de te protéger aussi.

Les missions les plus difficiles ne sont pas celles de l’ancienne garde, avec un méchant tout désigné où il suffit de faire jouer ses muscles pour lui casser la gueule, comme énormément des premiers X-Men aiment à agir, alors même qu’ils nous crachent à la gueule notre penchant pour la violence en toute hypocrisie, mais bien celles qui se déroulent chaque jour, et dont les avancements se perçoivent après des semaines voir des mois d’une lutte invisible nécessitant patience, acceptation et don de soi. J’ai pitié de ceux qui sont incapables de le comprendre, et je préfère m’en isoler, car je sais que le moment venu, lorsque j’aurai besoin de leur aide pour une chose complexe, personnelle, ils ne seront pas là.

- Je suis devenue inutile, je vais y aller, si tu veux parler, tu sais où me trouver. Et le coup de la sulfateuse, c'est la taille qui compte, hein ?

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