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 Le miroir du passé reflète l'avenir [PV : Katherine Pride]

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Echo
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MessageSujet: Le miroir du passé reflète l'avenir [PV : Katherine Pride]   Le miroir du passé reflète l'avenir [PV : Katherine Pride] Icon_minitimeMer 17 Oct - 17:41

Rachel avait peur des X-Men. Enfin, elle n’avait pas réellement peur des X-Men en tant que groupe : ils étaient une légende déchue de son monde, des super-héros qui avaient faillit, mais dont l’idéal restait immortel et les actions mythiques. Non, ce dont elle avait peur, c’était de ce qu’elle avait put leur faire. Même ceux qu’elle avait déjà rencontré, elle n’osait les regarder en face, ne parvenant à se souvenir de si elle les avait tué ou non, tandis que l’idée de pouvoir en croisé un qu’elle n’avait pas encore rencontré dans les couloirs était plus que suffisant à la rendre anxieuse, très anxieuse : elle devait trouver du courage pour sortir de sa chambre, maintenant qu’elle était sortie de l’infirmerie. D’ordinaire, il fallait que les sœurs Cuckoos, ou bien Ernest, interviennent, pour qu’elle le fasse, et Rachel restait des plus stressées.

Elle avait peur de se retrouver confrontée à des personnes qu’elle avait connues, et dont elle ne parvenait à se rappeler si elle leur avait fait du mal ou pas. Et ce même s’il y avait une réalité de différence entre ceux qu’elle avait potentiellement tué et ceux qu’elle pouvait côtoyer ici. Ernest savait, les Sœurs, non ; mais cela ne les empêchaient pas d’être d’une extrême bienveillance, comme l’Hybride. Cela ne faisait qu’une journée qu’elle avait rencontrée les Cuckoos, mais elle était déjà plus en confiance qu’à l’habitude, les blondes ayant un elle-ne-savait-quoi qui la mettait à l’aise avec elles. Enfin, à l’aise était un bien grand mot, mais les triplettes avaient quelque chose de familier pour Rachel, et de positivement familier.

Elle ne les avait pas encore beaucoup côtoyées, mais l’emménagement c’était bien passé, et la soirée toute aussi bien, malgré le fait qu’elle ne les ait pas suivit pour manger, et ait fait sa collation nocturne comme à son habitude. Elle aurait du mal à se défaire des habitudes prises durant ses deux mois à l’Infirmerie, et ce même si elle en était sortie. Les horaires seraient les premières choses à modifier, car même si elle était apte à descendre de son lit et à y remonter furtivement grâce à la télékinésie, et qu’elle « voyait » parfaitement dans le noir grâce à cette dernière, elle n’en était pas moins assez indiscrète lorsqu’elle devait ouvrir ou refermer la porte ; elle n’avait pas véritablement l’habitude de ces engins, et les claquait une fois sur deux, l’autre fois elle les fermait mal, y allait soit trop fort, soit trop doucement. Elle n’avait cependant et heureusement réveillée aucune des Cuckoos, ou alors elle ne l’avait pas remarqué. Rachel devrait apprendre à être discrète avec les portes manuelles, et vite. Mais ce n’était pas aujourd’hui qu’elle y arriverait.

En ce jour cependant, elle avait dû se séparer de ses protectrices : Rachel avait formulé le souhait de retourner à l’école, considérant ses lacunes scolaires son niveau avait une dizaine d’années de retard, mais ce qui posait réellement problème était le fait qu’elle ait peur de rencontrer les X-Men. Aller à l’école sans vouloir voir les enseignants, c’était plus que problématique. Xavier c’était penché sur son cas, et en ce jour de rentré des classes, lui avait demandé d’attendre dans une salle de classe, vide.

Elle devait rencontrer une personne qui serait une sorte de professeur référent ou de tuteur, elle n’avait pas totalement comprit, mais plutôt que de la rencontrer dans son bureau de professeur ou dans celui de Charles Xavier, cette option n’ayant même pas été envisagée en raison de la probabilité de flash que cette pièce pouvait déclencher, elle la rencontrerait dans une salle de classe. Faire sortir Rachel avait été très prise de tête, car en toute logique elle avait trop de chance d’y rencontrer un X-Men, et sa panique avait été telle qu’on lui avait concédée de rester à l’écart : elle irait dans la salle la plus isolée, et attendrait là-bas : la salle des arts plastiques, qui tenait presque d’un atelier. Elle n’était pas prête à retourner en classe normale, même si ce retrouver dans celle de Franklin, qui avait le même niveau scolaire qu’elle, devrait aider à la mettre en confiance.

Elle attendait, vêtue d’une combinaison en molécules instables classique, assise sur une chaise, au milieu d’une large pièce avec des tables uniques par groupe de deux, soit pour quatre personnes, réparties dans toute la pièce, et des machines contre les murs, en plus de plusieurs armoires contenant surement plein de matériel d’art. Elle c’était assise sur la seule chaise qui était seule face à un bureau, sans avoir fait le rapprochement entre cette solitude et la place normale d’un professeur, attendant en regardant ses pieds, comme si elle avait fait une bêtise. Xavier ne lui avait pas dit qui c’était, mais comme pour les Cuckoos, il devait avoir expliqué à l’autre à quel point Rachel Anne Richard était « spéciale ». Une entrevue d’une heure, pas plus, après quoi elle aurait le droit de retourner à sa nouvelle antre.

Elle ferma les yeux, inspirant et soufflant profondément pour se calmer ; cela marcha un peu, suffisamment en tout cas pour que ses sens psychiques se déploient à nouveau. Elle resta dans cette semi-méditation, ayant conscience de son environnement, donc nullement le besoin de quitter cette plénitude.

Cependant, elle n’était que temporaire, et Rachel dû revenir vers le monde sensible lorsqu’elle perçu l’approche d’une personne, et lorsque cette dernière ouvrit la porte, Phénix rouvrit les yeux, lui faisait face.
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MessageSujet: Re: Le miroir du passé reflète l'avenir [PV : Katherine Pride]   Le miroir du passé reflète l'avenir [PV : Katherine Pride] Icon_minitimeJeu 18 Oct - 20:54

Vous savez ce que Henry David Thoreau disait? « Tu dois vivre dans le présent te lancer au-devant de chaque vague, trouver ton éternité à chaque moment. » Cette phrase était remplie d'un certain optimiste, il avait un grand recul dans notre discussion, dans notre pensée. Beaucoup d'américains avaient oublié l'importance de certains écrivains dans la construction actuelle du pays, ils avaient même oublié les grands principes des États-Unis, de plusieurs grands écrivains comme John Steinbeck, Mark Twain, Edgar Allan Poe pour des principes nouveaux sans fondements. C'était terrible la destruction de la culture en Chine sous le règne de Mao, mais aujourd'hui, on présentait une fausse culture littéraire et politique des américains. Kitty n'était pas toujours la plus calée dans l'Histoire des États-Unis, mais elle connaissait au moins l'essentiel de son Histoire, que cela soit les américains que ces origines polonaises.

C'était uniquement dommage de voir un tel manque de responsabilité des dirigeants politiques de présenter un manque total de connaissance. Ce n'était pas très sûr de voir des responsables d'autorités, qui présentent toujours des faux faits. Elle se retrouvait dans sa chambre, lisant un dernier article sur son lit, mais au moins elle, elle était habillée contrairement à certains nouveaux monstres nudistes de l'Institut Xavier. Bon, c'était le grand moment de réflexion de la jeune femme, est-ce que les fondateurs américains ou même de grands écrivains américains pourraient avoir une honte générale entre l'État Policier que les américains sont en train de formater?

Elle doit quand même travailler aujourd'hui, elle avait accepté un rôle bien plus important aujourd'hui que professeur en informatique, dépassant ses capacités normatives. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas accepté le rôle de mentor pour de jeunes étudiants. C'était un cas lourd en plus, pour plusieurs professeurs selon leurs dires, la petite Rachel Summers, la rousse qui venait directement du futur. Bien plus traumatisée que certains, on pourrait la trouver au même niveau que Magnéto, vu le génocide qu'elle a vécu. Elle était réellement plus sérieuse que les autres étudiants, au cas de son potentiel et de son traumatisme. Habillée en mode professeur, chemise grise plus les pantalons, elle allait être beaucoup plus sérieuse en ce moment. elle rentra donc dans la fameuse salle d'art plastique. C'était bien l'heure.

-Euh... salut...

Dit-t-elle en la saluant d'une main pour s'installer sur le bureau.

-Tu vas bien? Tu es vraiment trop classe avec ce costume.

Oui, une petite blague pour débuter, c'était toujours mieux. Maintenant, elle doit placer des limites et des références sur son cas. Elle va lui apprendre des choses assez simples au début pour mieux la niveler et puis augmenter un peu ses capacités intellectuels. Elle doit quand même gagner un peu sa confiance au début.
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MessageSujet: Re: Le miroir du passé reflète l'avenir [PV : Katherine Pride]   Le miroir du passé reflète l'avenir [PV : Katherine Pride] Icon_minitimeVen 19 Oct - 18:00

L’autre n’avait pas franchie l’encadrement de la porte que Rachel l’avait reconnue. Plus jeune, oui, en meilleure santé aussi, mais si semblable, si semblable à celle qu’elle avait connu qu’il ne pouvait y avoir de doute. Kate…

Plus petite qu’elle, mais de peu, maigre mais belle, avec son petit visage où tout était à la mesure, et ses cheveux bruns. Elle n’était pas vêtue des tenues en molécules instables détériorées comme cela avait été le cas dans le monde de Rachel, mais d’une chemise grise et d’un pantalon, simplement. Elle la salua, hésitante, accompagnant la parole d’un petit signe de main, alors même que les larmes montaient aux yeux de Phénix II, et que la bouche entr’ouverte, la rousse ne savait pas quoi dire.

Katherine Pride vint jusqu’à elle, s’asseyant sur le bureau de prof, puisque Rachel en occupait la place, et cette dernière la suivit du regard sans parvenir à dire le moindre mot.

Elle se souvenait, elle se souvenait de tout ; les camps, la fuite, les Sentinelles, les Shi’ar, les laboratoires, Nimrod… Tant de chose vécue avec une autre Kate Pride, tant de choses qui remontaient à la surface à la vue de celle-ci. Lorsque Shadowcat lui eut dit que la tenue en molécules instables lui allait bien, et surtout, demandé comment elle allait, les larmes coulèrent.

Elle avait été la dernière ; après Erik, après Franklin, Kate avait été sa dernière amie, la seule survivante. Rachel l’avait envoyée dans le passé pour changer ce dernier, mais malgré que cela n’avait eut d’effet, Ariel ne lui en avait pas voulut. Elle avait toujours été là dans les moments difficiles de l’autre monde, et venait vers elle en celui-ci, pour l’aider à nouveau.

Rachel ferma les yeux, la scène s’imposant de nouveau à elle. Le laboratoire, la Sentinelle « Parfaite », elles deux courant vers les murs, Kate ne parvenait pas à leur faire traverser. Un piège, cela avait été un piège. Elles avaient échappé aux camps ensembles, elles avaient échappé aux Shi’ar ensembles, et elles étaient tombées dans ce piège tendu par ceux qui ne voulaient plus qu’elles leur nuisent, qui ne voulaient plus qu’elles tentent de libérer leur monde de l’oppression anti-mutante, qui ne voulaient pas qu’elles amènent leurs frères mutants à la liberté et tentent d’instaurer, à défaut de l’Utopie rêvée par Charles Xavier, un monde où au moins il n’y aurait plus cette extermination nazie. Elles avaient été prises au piège, et alors que les pouvoirs du Phénix étaient déchainés contre une Sentinelle prévue pour eux, capable de leur résister, alors que les pouvoirs du Phénix ne suffisaient pas à vaincre cet adversaire, alors que Rachel faiblissait et qu’elle était séparée de son aime, Kate avait déclaré une chose, une chose dont la rousse ne se souvenait pas.

Le souvenir suivant qu’elle avait, c’était son réveil dans la chambre d’infirmerie, avec Xavier à son chevet, ainsi que sa tentative de suicide.

Revenant à la réalité en un sursaut, elle croisa de nouveau le regard noisette de Katherine, et si jusqu’à lors les larmes avaient été silencieuses, elles se transformèrent en sanglots.

Basculant en avant, tombant genoux à terre et se saisissant de Kitty à l’abdomen, Rachel pleura, la serrant de toutes ses forces, collée contre elle. Ce contact lui avait tant manqué, disparut du jour au lendemain, après tant d’épreuve, c’était cela qui avait achevé les dernières forces de Phénix et l’avait laissé dans la plus grande dépression.

- P…pardonne-moi… Pardonne-moi Kate… Pardonne-moi de n’avoir été assez forte pour… pour…

Sa voix mourut dans un sanglot, alors que la rousse cédant une nouvelle fois à la tristesse et à la douleur.

Elle ne savait pas que ce Xavier avait put révéler à cette Katherine, mais Rachel s’en foutait. Kate n’était pas comme les autres X-Men, elle n’était pas concernée par le secret de l’identité et du passé de Rachel A. Richard, comme l’avaient été le Fauve ou Jubilee : Kate saurait tout, plus vite qu’Ernest et que Franklin, sans avoir à faire les efforts qu’il restait à faire aux Cuckoos et à Amy. Rachel lui dirait tout, parce que c’était Kate.

Elle l’avait perdue, et si elle ne l’avait pas vue mourir, elle la savait morte, ou du moins l’espérait : avec ses rêves de liberté et sa volonté, jamais la Kate de son monde n’aurait supporté d’être de nouveau enfermée en camp. La seule chose que pouvait espérer Phénix, se fut que sa Kate n’ait pas trop souffert, que ce soit Nimrod qui l’ait tué, car si elle avait été capturée…

Rachel resserra encore plus la Kitty qu’elle tenait entre ses bras, pleurant toujours, mais pour une fois, parmi la douleur, la tristesse et la culpabilité, il y avait une pointe de joie, celle d’avoir retrouvé Kate Pride. Mais il cela laisserait très bientôt place à la peur, car rien n’indiquait que Katherine l’accepterait ici comme elle l’avait fait dans son monde…
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MessageSujet: Re: Le miroir du passé reflète l'avenir [PV : Katherine Pride]   Le miroir du passé reflète l'avenir [PV : Katherine Pride] Icon_minitimeSam 20 Oct - 3:45

Ce n'était pas vraiment sympathique d'éviter de tout lui dire sur la pauvre petite Rachel, elle aurait été beaucoup moins directe avec la petite rousse. Kitty lui a fait quelques commentaires au larges pour la faire totalement paniquer, lui créer une crise de panique totale et réelle. Katherine semblait un pu gêné de créer ce genre de bouleversements pour la jeune rousse. Elle n'avait même pas répondu aux mauvaises blagues de la petite brunette, elle pourrait quand même lui rendre les compliments. Peut-être qu'elle s'excusait pour avoir manger la totalité de la pizza, la semaine dernière. Non, bien que Katherine aimait bien la dérision, elle connaissait amplement le dossier de la jeune étudiante pour reconnaître un traumatisme assez intense de celle-ci. Kitty restait d'un coté assez froide au début avant de laisser une petite compassion tombée peu après.

-Voyons, ça va aller... Rachel...


Dit-t-elle en passant ses doigts dans les cheveux de la jeune rousse, elle ne savait pas trop quoi faire. Maudit soit Xavier pour fournir des informations aussi maigres pour elle. Elle ne savait pas trop faire quoi après, son comportement était assez hésitant. Rachel est loin d'être dans un état très stable, vu les différents dossiers qu'elle a eu dans sa vie. Elle n'était pas toujours la plus méchante, ni la plus gentille, elle était seulement éperdument traumatiser par une situation.

Ce n'était pas très rare dans ce monde, les gens souffraient beaucoup plus d'être heureux, par des souffrances insoutenables dans plusieurs pays. Peut-être que parfois la Confrérie avait raison sur quelques points et il était toujours très difficile de l'avouer concrètement. Prenant une grande respiration devant cette souffrance, elle pouvait toujours avoir des mauvaises pensées pour avoir fourni un tel massacre dans un univers. Parfois certaines questions pouvaient venir sur l'utilisation de la violence contre une légitimité qui pouvait poser beaucoup de problème.

Quand on commence à être complètement indifférent des massacres et d'accuser les autres pour leurs problèmes, quand notre confort physique et moral nous fait oublier même les grands principes démocratiques et humanitaires.

-Rachel, s'il te plait... arrête de pleurer...


Katherine se pencha un peu pour essayer de remonter un peu la pauvre Rachel.

-On peut se parler un peu? Tu vas bien?
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MessageSujet: Re: Le miroir du passé reflète l'avenir [PV : Katherine Pride]   Le miroir du passé reflète l'avenir [PV : Katherine Pride] Icon_minitimeMar 23 Oct - 0:12

- Voyons, ça va aller... Rachel...

Quelques simples mots pour la rassurer, prononcés avec une voix si familière, quelques caresses dans les cheveux en un geste maternel comme la rousse ne se souvenait pas avoir connu. Sa mère était partie beaucoup trop tôt, sombre prélude a une existence qui avait été également arrachée à son innocence bien trop tôt et avec beaucoup trop de violence.

Mais après les camps de concentration, Kate Pryde, la Kate Pryde de son monde, avait été l’un des deux moteurs de sa remontée des enfers et de sa lutte contre la tyrannie ; mais aujourd’hui, la Kate Pryde de son monde avait disparue, et celle-ci était perdue. Cela raisonnait dans le plan psychique, tant et si bien que malgré son état, Rachel pouvait l’entendre : Katherine maudissait Xavier du peut d’information qu’il lui avait donné sur elle.

Rachel aurait voulut lui dire que ce n’était pas la faute du Prof X mais la sienne, cependant, elle n’y arrivait pas. Les pleurs continuèrent, mais l’incendie fut moins violent que ce qu’elle avait cru, à moins que la tendresse hésitante d’une main familière n’aida à le calmer.

Combien de tems ? Durant combien de temps restèrent-elles ainsi, Phénix accrochée à Shadowcat, pleurant ? Cinq minutes ? Plus ?

Elle n’en savait rien, mais Rachel finit par retrouver l’équilibre, alors qu’une fois de plus, il lui était demandé de ne plus pleurer. Les larmes redevinrent silencieuses, puis s’arrêtèrent, et lorsque Kate se pencha pour la remonter, la rousse lâchant prise pour se laisser faire, se relevant légèrement et se décollant d’elle, à genoux à terre en contre bas.

Se rendant comte de son acte, la Summers-Grey baissa les yeux et ramena ses mains contre elle, honteuse. Ce n’était point la Katherine qu’elle avait connue, et pour une entrée en matière, elle venait d’accomplir une action aussi étrange qu’injustifiable d’un point de vu externe. Comment expliquer cela à cette Kate sans la choquer, sans se faire rejeter ?

- De… désolé… je…

- On peut se parler un peu? Tu vas bien?


Rachel releva les yeux, encore humides et pétillants de larmes, ne sachant que dire. Pourtant, c’était des questions des plus banales, mais… mais c’était Kate. Kate qui n’avait rien de banal, à ses yeux.

- Je… je sais pas, déclara-t-elle doucement, répondant aux deux questions à la fois, non-pas comme une enfant voulant faire tourner en bourrique un adulte mais bel et bien comme une jeune femme qui était perdue.

Nul regard de curiosité sur les tatouages qui couvraient son visage, Rachel en déduisit que les Marques d’Assermentation des Limiers avaient été inconsciemment dissimulées par sa télépathie ; ainsi, là où elle avait toujours tenté de cacher aux yeux du monde comme à ses propres yeux ces étranges lignes rouges sur son visage et son corps, elle se concentra cette fois-ci pour les faire apparaitre.

Elle laissa le silence s’installer, la surprise causée par ses tatouages chez Katherine devant être aussi grande qu’ils étaient peu communs.

- Je sais pas, répéta-t-elle. Je sais pas par où commencer.

La seule personne à avoir jamais eut la totalité de l’histoire et en une fois avait été Charles Xavier, le jour de son arrivée. Sinon, c’était généralement fragmentaire et involontaire, comme pour Franklin, ou il avait fallut creuser durant des jours pour obtenir un résumé potable, comme pour Ernest. Enfin, la majorité ne savait rien, comme pour Amy, Caitlyn ou les Cuckoos. Mais Kate c’était spécial, c’était Kate.

- De… désolée… pour les pleurs… mais… je croyais plus jamais te revoir… enfin, pas toi, l’autre Kate… celle de mon monde… Et…

Rachel faisait son possible pour ne pas paniquer, mais la cohérence de son discours s’en ressentait, ballotée par les flots d’émotions mêlant honte, joie, regrets, peur, malaise, mais lui épargnant l’habituelle culpabilité et le doute quant au fait qu’elle eut fait du mal à la personne en face d’elle. C’était Katherine, celle avait qui elle avait traversé l’espace et avait affronté deux mondes. Non, c’était un alter-égo de Katherine Pryde, et si elles étaient semblables, elles étaient aussi différentes. Restait à savoir ce qui primait, et tant qu’elle ne parviendrait pas à le discerner, Phénix resterait aussi perdue qu’alors.
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MessageSujet: Re: Le miroir du passé reflète l'avenir [PV : Katherine Pride]   Le miroir du passé reflète l'avenir [PV : Katherine Pride] Icon_minitimeMar 30 Oct - 7:16

Rachel était quand même assez confuse dans tous les informations, qu'elle donnait à la pauvre Katherine. La jeune X-Woman avait bien ouvert le dossier de la jeune rousse, elle ne connaissait toujours pas les plus grands détails de sa mutation et de sa vie. Toutefois, la pauvre rousse resta toujours aussi coincée dans un traumatisme de guerre et de génocide total. C'est réellement dommage de trouver une femme aussi touchée, aussi craintive par les différents massacres. Vous savez où est apparu le mot génocide? C'était durant le procès de Nuremberg, pour décrire les différents crimes de guerres de chaque nazis, qui apparaissaient devant les juges français, britanniques, américains et soviétiques. Katherine se sentait déjà bien plus affectée par le dossier de la jeune femme, reconnaître de nouveau un génocide, qui a touché environ 15 millions de gens dans le temps, qui est devenu aussi intense durant les années de la rousse. C'était juste terrible et effrayant, on pouvait souvent utilisé le mot génocide pour décrire les massacres du Rwanda, de Pol Pot ou même des crimes de guerre de Saddem Husseim, mais atteindre le même niveau que les nazis...

Rachel semblait avoir besoin du temps pour reprendre des forces, pour devenir bien plus puissante pour répondre aux remarques de la jeune mutante brunette. La rousse semblait encore plus confuse dans ses réponses, ramenant les mains de celle-ci vers elle, complètement dévastée de voir la mère de sa future amie, si cela est toujours possible actuellement. L'univers de Rachel était quand même bien différent que celle-ci heureusement. Heureusement, surtout pour cet univers, le BAM posait beaucoup de problèmes à son éthique de travail, mais en ce moment, elle appréciait quand même cet univers, qui pourrait être bien plus paisible que plusieurs univers pots-apocalyptique.

Elle ne savait pas vraiment où commencer, c'était bien normal de voir un traumatisme aussi énorme. Son implication dans ce monde complètement déstabilisé, peut-être bien plus pacifique que son monde mort, mais toujours avec des images aussi cruels. Katherine décida quand même de faire quelques choses bien plus essentiels et compréhensifs. Peut-être que c'était bien précipité, mais c'était surtout pour la réconforter la plus possible devant sa confusion générale.

-Rachel... ça va aller... arrête de pleurer...


C'était un simple câlin de réconfort, non pour forcer des choses, non pour être une réprimande. La confusion de la rousse faisait toujours aussi mal, de voir sa tristesse continuelle.

-Si Kate était si précieuse pour toi, je peux comprendre ta tristesse, je ne veux pas la remplacer et je ne voulais pas te faire pleurer, je sais que c'est difficile de perdre une personne que tu apprécies bien. J'ai perdu mon père... en plus il m'avait trahi avant, mais je l'aimais toujours autant. Il n'était peut-être pas le meilleur homme, mais il restait toujours aussi fort pour moi. Je ne veux quand même pas comparer nos vies, on est très différent, mais je veux t'aider pour le tout...

Tu n'es pas obligée de tout me raconter là... si tu te sens en confiance, tu peux toujours me le dire, mais on doit quand même se concentrer sur notre travail actuel. Essayer de te motiver un peu plus pour traverser ce que tu as vécu. Je ne veux pas simplement que tu oublies tout ce que tu as vécu, le plus important est de comprendre ce qu'il s'est passé, ne pas oublier surtout, mais être capable de vivre avec cette douleur en continuant à vivre, à éviter ce qu'il s'est passé.

Je suis sûr que tu pourrai beaucoup nous aider, Rachel...

Mais, je ne veux surtout pas commencer par les douleurs, les tristesses et tout le reste. Il ne faut plus être dégrader, déchirer et attaquer par son passé, mais trouver de ce que tu as le commun avec les autres, de ce que tu possèdes chez toi, de ta bonté et même de ton innocence. Parce que le plus important, ce n'est pas notre différence temporel, ni culturel, mais bien nos similitudes...

Tu sais ce qu'un psychologue m'a déjà dis... un psychologue qui analysait les conflits individuels, les douleurs des guerres en Yougoslavie, au Rwanda, en Irak ou en Iran... « On peut décider que l'autre est différent et le marginaliser parce que ça nous fait peur, mais en arrivant à échanger. On reconnaît leur souffrance et on facilite la relation de confiance. Et malgré tout ce qu'ils ont vécu, ils trouvent la force de parler de leurs tristesses, de la violence, mais aussi de leurs moments de bonheurs avant tout ce bordel. »


C'était peut-être beaucoup trop pour commencer. Se séparant doucement de la rousse.

-Tu commences par ce que tu veux...
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MessageSujet: Re: Le miroir du passé reflète l'avenir [PV : Katherine Pride]   Le miroir du passé reflète l'avenir [PV : Katherine Pride] Icon_minitimeDim 4 Nov - 23:56

Katherine tentait de la calmer, assez vainement d’ailleurs. Elle lui disait d’arrêter de pleurer, que tout allait aller ; comment tout pouvait aller alors que Rachel avait déjà échoué ? Elle ne craignait pas pour le futur, mais souffrait pour le passé.

- Si Kate était si précieuse pour toi, je peux comprendre ta tristesse, je ne veux pas la remplacer

Non, elle ne comprenait pas ; elle était Kate : des alter-égo, des versions alternatives d’une même personne. Elle était Kate sans l’être, aussi différente que semblable, trop de point commun pour être une personne différente mais de légères différences faisant qu’elle n’était pas réellement Katherine. Mais Katherine ou pas, Katherine restait Katherine, une Katherine, et si Rachel avait put lui faire confiance dans son monde, elle le pouvait ici aussi ; des alter-égos. Des alter-égos…

Kate continuait de parler, déclarant avoir perdu son père parce qu’il l’avait trahit ; Rachel, elle, avait trahie et tué le sien, de père, et cette phrase la condamna à pleurer encore plus, lui rappelant ce fait. « Il n’était peut-être pas le meilleur homme, mais il restait toujours aussi fort pour moi » : son père aussi n’avait pas été le meilleur des hommes, mais c’était toujours bâtu pour les autres, quitte à se sacrifier pour eux, quitte à devoir mourir des mains de sa propre fille. Phénix se rappelait, mais les images lui revinrent…

***
Rachel ne parvenait même plus à se souvenir de son âge, car les dates n’avaient depuis bien longtemps plus le moindre sens. Seize ans ? Dix-sept ? Elle ne savait plus, mais cela n’avait pas d’importance ; la survie, juste la survie. Tuer, ou être tuer. Elle était une Limier, comme en témoignait les marques sur son corps, et portait l’équipement qui allait avec : la combinaison en molécules instables rouge-sang et ornée de piques sur les bras et le ventre, les protèges poignets renforcés pour infliger plus de dégâts avec les coups de poings et l’invariable collier des Warhound, un collier inhibiteur également à clou, désactivable à distance mais contenant un explosif en cas de refus d’obéissance du sujet. C’était ainsi qu’ils tenaient ceux que la faim et la douleur ne faisaient pas ployer ; ce n’était pas son cas à elle, car la douleur avait suffit à la faire obéir. Mais ce n’était pas sans mal.

- Escouade Delta, en approche, murmura la voix de Ventris à son communicateur, relayant aussi bien sur le canal d’escouade que celui de commandement.

Grace à son oreillette, Rachel suivait les communications, avançant en formation fer de lance à travers le réseau de métro en ruine de Chicago. C’était ces moments qu’elle détestait le plus, avancer dans l’obscurité sans couvert de ses pouvoirs ; elle était puissante, elle le savait, c’était ce qui la rendait précieuse, et le fait de s’aventurer en terrain ennemi sans autre protection que les armes à poudre noire que ses maîtres lui avaient confié était pour son plus grand déplaisir. Logique que les colliers des Limier ne libérèrent leurs pouvoirs qu’au dernier moment, mais sous terre, dans des endroits comme celui-ci où la liaison passait mal, c’était un coup à devoir affronter leurs frères mutants alors qu’eux-mêmes étaient réduit à l’état d’humains. Probablement que c’était en parti cela qui était à l’origine du si haut taux de décès des Limiers.

M4A1 accolé contre son épaule, un œil clôt pour assurer sa visée, Rachel avançait à gauche de Ventris, en seconde position du triangle formé par leur escouade. Les éclairages délabrés des réseaux souterrains alimentaient à peine leur champ de vision, mais s’était plus que suffisant. Elle avait, comme les limiers, un fusil d’assaut, un pistolet et des grenades, équipements de combat minimum s’ils espéraient tenir le temps que l’on réactive leurs pouvoirs.

Ils étaient déployés ici car des activités non-enregistrées avaient été repérées sous la ville quelques jours plus tôt, et Chicago ayant été l’un des principaux centres de résistance mutante, ses entrailles pouvaient encore contenir des rebuts ; Delta était là pour vérifier les dires, et Rachel pour éliminer les potentiels mutants qu’ils trouveraient. Cela lui faisait mal, chaque meurtre, et elle passait ses nuits à pleurer et à s’en vouloir, se torturant seule l’esprit alors qu’ils n’étaient plus occupés à torturer son corps ; cela avait marché, leur endoctrinement, ils en avaient fait, par la douleur, la faim et la peur, une excellente soldat, une tueuse d’élite : dans la violence, elle était parfaitement calme, elle savait ce qu’on attendait d’elle, et savait ce qui lui arriverait si elle échouait. Elle ne voulait plus souffrir, elle ne voulait plus avoir faim, et elle ne voulait pas mourir. Alors elle tuait. Elle tuait même si cela la tourmentait. Elle tuait parce que c’était en elle, comme les marques de chirurgie en témoignaient. Son corps était leur propriété, et elle n’avait d’autre choix que d’obéir.

- Escouade Delta, en approche. Me recevez-vous ?

Aucune réponse. S’ils étaient réellement en train de se diriger vers un camp de réfugier mutant, ils allaient se faire tailler en pièce ; mais qu’était-ce que dix limiers de plus ou de moins pour le gouvernement ? Les populaces humaines n’en seraient même pas avisées ; ils étaient un simple chiffre dans une colonne de statistique, les outils de cette guerre. S’ils n’étaient pas limiers, ils finissaient en camp de concentration pour y mourir de faim. Les Sentinelles avaient leurs importances aux yeux du gouvernement, vu l’investissement, pas les Limiers. Et comme ils allaient dans un endroit inaccessible aux Sentinelles, sous la terre, cela allait être du Mutant contre Mutant ; pour peu que les colliers se déverrouillent.

- Escouade Delta, en appr…

Les galeries se mirent à trembler, le plafond s’effondrant alors que le bitume se fissurait. Réagissant immédiatement, Rachel rompit la formation pour trouver l’abri le plus proche ; il y avait une rame détruire non-loin, et plaquant d’une main son fusil contre elle, la rousse sprinta dans cette direction. D’un bond, elle passa au travers de la vitre, brisant celle-ci, pour atterrir dans ce qui avait été des rangées de sièges doubles. Ventris fit de même peut après, de même qu’un autre dont elle ne se rappelait plus le nom ; puis se fut les éboulis, lesquels déformèrent grandement le toit du métro, faisait craindre qu’il ne soit pas assez résistant.

Rachel roula sur le côté pour descendre des sièges et se retrouver contre le sol de la rame, le visage coupé en plusieurs endroit et le corps endolorit, mais correctement protégé par sa combinaison. Une fois face contre terre, elle put voir, quelques rangées plus loin, des racines se mouvoir avec la discrétion de serpents. Elle lâcha un juron, et mettant un genou à terre, elle hurla un « attention » à l’autre chasseur de mutant; alors même que les choses se dresser vers son camarade pour s’en saisir ; se redressant, un genou à terre, elle plaça son arme contre son épaule alors même que les branches se saisissant de son camarade pour l’entrainer vers les profondeurs du wagon, là où il n’y avait plus de lumière.

Un piège, c’était un piège !

- Ici Delta, contact engagé ; désactivez les colliers !

Appuyant sur la détente, Rachel ouvrir le feu en rafale libre, d’abord à direction des ombres, puis lorsque son camarade y disparut, à direction de se dernier, pour enclencher ses explosifs. La détonation qui s’en suivit porta jusqu’à ses oreilles les cris de plusieurs personnes, les frag’ les ayant surement taillées en pièce. Une larme coula sur sa joue, mais rien de plus.

Dans son dos, cela tirait aussi, Ventris accroupie dans l’allée principale couvrant leur arrière. Rachel n’eut cependant pas le temps de se retourner que les ombres avançaient déjà vers elle ; mutant. Elle entama sans frémir un tir de suppression, pour ralentir ceux qu’il y avait derrière, sans effet. Et toujours pas le bip caractéristique de déverrouillage de leur collier !

Atteignant la fin de son chargeur, et les ombres se rapprochant toujours, Rachel dû faire un choix et le prit sans attendre : dans la rame, elle était déjà morte, dehors, même si la poussière ne c’était pas dissipée, elle avait de faible chance.

- On dégage !

Mettant son propre ordre à exécution immédiatement, elle roula sur le rebord déformé et coupant du métro, disparaissant dans la poussière. Alors qu’elle se redressait dos contre le métal, toussant à cause de grandes difficultés à respirer, le cri de Ventris suivit un rugissement sauvage ; ni une ni deux, Rachel se saisit d’une grenade à ça ceinture, la dégoupillant d’un coup de dents pour la jeter à l’aveuglette dans la fenêtre d’où elle sortait. Détonateur : 1 seconde. Le bruit familier de l’explosion rejoignit celui des tirs, prouvant que ses camarades étaient encore, pour certains, en vie ; quelque chose traversa les parois du véhicule atterrissant non-loin d’elle.

C’était inhumain, couvert d’une fourrure orange raillée de noir et maculée de rouge, et cela se redressa pour lui présenter des griffes et des crocs ; un hybride tigre. De sa main libre, Rachel se saisit de son arme de secours et ouvrit le feu, sa réactivité améliorée par l’adrénaline et ses réflexes conditionnés par son entrainement, alors même que le tigre bondissait. Roulant en avant pour passer en dessous de son assaillant, elle se retourna et, couchée au sol, continua d’ouvrir le feu jusqu’à ce que son chargeur ne soit vide, l’hybride fendant la tôle à l’impact, se retournant vers elle en feulant.

Le bip salutaire retenti alors. Entreprenant de se relever, Rachel fut balayée d’un revers de main par la charge du monstre qui défendait les siens, atterrissant sur ses pieds quelques mètres plus loin, sans douleur quelques, protégée par un écran télékinétique ; lâcha son arme, elle propulsa l’assaillant à l’intérieur de la rame, broyant cette dernière et tous ses occupants. Ses perceptions extra-sensorielles l’avertissaient désormais de son environnement comme une carte tactique placée dans sa tête, et elle su qu’outre les cinq limiers survivants, dont elle, il y avait une vingtaine d’assaillants. Dont l’un d’eux l’avait prit pour cible.

Balayant la tempête de poussière d’un revers de main, tournant la paume de cette dernière contre ce nouvel ennemi, Rachel dévia le rayon de lumière rouge qui émanait de ses yeux.

- Non, déclara-t-elle le souffle court, comme si l’on venait de la poignarder en plein cœur.

Mais c’était bien le cas : Scott Summers, en tenue de X-Men usée, se tenait face à elle, ses pouvoirs activés. Son propre père…

***
Rachel réintégra l’instant présent dans une inspiration paniquée, relâchant Kitty dont les explications avaient été supplantées par le flash ; se jetant en arrière, heurtant le sol violemment en se tenant le crâne, la jeune rousse se recroquevilla sur elle-même en sanglot.

- Tuéééééé… J'l’ai tuéééé…
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