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 Sharpen the blade [Afterlife & Black King]

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Tomàs Blake
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Tomàs Blake


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MessageSujet: Sharpen the blade [Afterlife & Black King]   Sharpen the blade [Afterlife & Black King] Icon_minitimeMar 30 Avr - 18:56

La régénération du corps par l'esprit est d'avantage exacerbée lorsque le corps est l'esprit. Une heure, soixante longue minutes se sont écoulées dans le sablier temporel que le Roi Noir avait retourné avant de s'en aller. L'âme errante a eu le temps de réfléchir - et de finalement virevolter - dans ce monde des songes et des réflexions qui demeure encore plus sombre que le néant pour ses yeux aveugles. Pourtant la lumière, parfois, perce des orifices de vérité là où les ombres sont les plus épaisses. C'est alors que certains croient à une révélation divine, quand d'autres comme lui, remercient la force incommensurable de l'esprit. Qu'il soit mutant ou humains, le cerveau reste son seul remède contre la cécité à laquelle il doit faire face et c'est grâce à lui qu'il pourra être de nouveau submergé par la lumière. Il lui reste tellement de chemin à parcourir et pourtant le temps presse. Cette course est nécessaire pour éviter que les ravages du temps n'affectent le corps original pendant que l'esprit vagabonde. Pourtant la fatalité continue d'être puisque sans corps, l'esprit n'est que poussière lancée dans un tourbillon de vents divergeant.

Alors il se matérialise, apparaissant au commun des mortels. Un costume noir, sans cravate, laissant la chemise blanche avec quelques boutons ouverts. Ses habits ne le gêneront en rien ils sont simplement là pour l'humaniser, tout comme son apparence. Il est reposé et ne doit donc plus perdre son temps. Il lui reste à choisir quoi faire alors qu'un pistolet se matérialise pour se glisser derrière sa veste, dans son dos. Plus de blessures, plus de poussières, plus de déchirures. Il est comme neuf et se remémore un mot, une phrase ou plutôt deux. « Clinique Saint-ange » et « Si jamais l’ennui te prenait, je te serais gré de veiller sur Vince. ». Il sort du Hall d'où il n 'avait pas bougé, la voiture utilisée par Pita est toujours garée devant et Afterlife  l'emprunte. Son objectif n'est pas Vince, c'est de veiller à ce qu'il ne lui arrive rien tout en s'habituant à simuler des tics et des mouvements nécessaires pour faire croire à un être humain.

***


Il est six heures du matin, le lendemain de l'attaque qui avait visé Pita et ses amis ou protecteurs. Sa voiture, conduite par Afterlife, se gare au même endroit. Personne ne l'a suivi et il a vaqué à quelques occupations pendant le reste de la nuit. Il a surveillé Vince, il a parcouru le centre ville pour analyser le comportement de quelques personnes afin de simuler un maximum un corps qu'il n'a pas et agir comme un être humain et non un robot. Il est également retourné au lieu de l'attaque où les pompiers et la police – représentée par le Bureau des Affaires Mutantes - s'affairaient. Il y a vu quelques visages suspects que le Roi Noir pourra trouver dans sa mémoire. Des visages de personnes vêtue de noir regardant les corps qu'on sortait de l'immeuble sans mine de dégoût, mais plus avec colère et frustration. Cela pouvait être qu'une illusion pour Afterlife, il pouvait se tromper mais peut importait pour le moment. Puis la nuit s'était terminée et il était rentré dans sa nouvelle résidence ou plutôt sa nouvelle attache désormais pour y suivre un entraînement que le Roi Noir lui avait en quelque sorte promit. Sa démarche était plus naturelle et il arrivait à bouger la tête pour simuler un regard. Mais ce n'était pas encore très convaincant surtout au niveau des expressions.

Il passa donc la porte, dématérialisé, restant sous cette forme dans ce Hall et patientant que les ordres viennent à lui. Qu'ils soient simple ou complexe, il saura combler le temps libre qu'il pourra trouver dans diverses activités veillant à accomplir son but. Mais il est vrai que si son rôle de pion devait ralentir cette échéance sans en garantir la réussite, il serait contraint de démissionner. Toutefois, en était-il encore capable ? Le piège pouvait se refermer sur lui et l'emprisonner. Le condamnant ainsi à servir sans être récompensé par ce qu'il demande et ce dont il a besoin. Le Roi Noir pourrait lui faire miroiter la victoire mais cela pourrait simplement se révéler être la carotte que l'on accroche au fil tandis que l'on chevauche l'âne. Mais alors dans ce cas que choisirait-il ? La servitude ou la mort ?
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Sébastian von Orchent
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Sébastian von Orchent


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MessageSujet: Re: Sharpen the blade [Afterlife & Black King]   Sharpen the blade [Afterlife & Black King] Icon_minitimeDim 5 Mai - 18:20

Dimanche 16 Décembre – 06 : 00 A.M.
Ta ponctualité est aussi mécanique que ton esprit, Afterlife. Ce n’est pas pour me déplaire, mais ce n’est pas très humain. Les Hommes arrivent rarement à l’heure prévue, c’est toujours soit en avance, soit en retard. Une chose que tu devras apprendre également.

Pardonne-moi si je prends la seconde option, mais il s’avère que la nuit a été longue. Paisiblement longues. J’ai veillé sur Pita, et je me suis accommodé de ma conscience, en un sens, je suis un être nouveau, reste à définir ce qu’il deviendra. Mais cela, tu n’en as cure, puisque cela ne sert pas tes intérêts. Enfin, si, cela pourrait les servir, mais tu n’en feras rien, car il n’est pas dans ton intérêt de tenter de manipuler mon humanité, car cela reviendrait à essayer de me manipuler moi, hors, ce serait très contreproductifs.

Je t’ai promit un entrainement, et je t’ai promit que la première leçon serait sur le paraitre humain. C’est assez cocasse de ma part, tu ne trouve pas ? J’attends de retrouver l’humanité pour apprendre à quelqu’un comment faire semblant de le faire, alors que cela faisait des années que je jouais se rôle. Anecdote amusante, ou pas ; je ne pense pas que tu considère l’humour comme autre chose qu’une notion inutile. Pourtant, il fait merveille en société.

Je n’ai pas fermé l’œil, comme souvent, car après tout, pour un être ne pouvant mourir ni de faim, ni de soif, ni de manque de sommeil, à quoi bon perdre du temps à cela ? Simplement parce que ça restaure mes forces. Comme tu le fais avec ton esprit. Mon énergie vitale est illimitée, elle provient du Léviathan, cependant, elle ne me dispense pas d’un fonctionnement humain. Elle pourrait, comme je l’ai déjà dit, mais elle ne le fait pas. A chaque chose malheur et bon.

J’ai visité l’appartement, j’ai réglé quelques détails concernant Vince, notre ancienne résidence et ceux qui l’ont détruite. Tout est à reconstruire ici, heureusement, ce n’est qu’une question de temps et d’argent. Tu es aussi une question de temps, mais pas d’argent. Ce que tu veux, toi, c’est la puissance pour accomplir tes objectifs. Puissance que la source de ma puissance peut t’apporter. Mais chaque chose en son temps.

Tu le sais, et tu attends, presque au garde à vous, que j’entre en scène. Laisse-moi finir de me doucher, comme l’être soigneux que sa personne que je suis. Oh, ne t’inquiète pas, je ne suis pas maniaque, mais je sais dans quels cercles j’évolue, et je m’y suis adapté, ou plutôt réadapté. Tu ne me trouveras pas changé depuis hier soir, car c’est là l’une des vérités sur moi : je suis hors du temps. Je ne vieillis pas, je ne change pas, je reste le même, encore et toujours. A s’en demander quels ont été les modifications génétiques me permettant cela ; oh, il ne s’agit pas de modifications génétiques, simplement du fait que le Léviathan me régénère parfaitement, tellement parfaitement que l’évolution physique m’est impossible sans Son accord. Je ne suis même pas sur que je puisse grossir ou maigrir, et j’ai déjà dit adieu à ma croissance physique comme capillaire. Mais encore une fois, tu te moque parfaitement de cela.

Je sors de mes appartements, je sais que tu es là, même si ma Maîtresse n’a pas encore établit le contact. Parviens-tu à reconnaitre les psychés ? Il ne me semble pas, pourtant la mienne doit t’apparaitre bien particulière, tout comme celles des créatures du Léviathan. Un esprit, avec un autre esprit à l’intérieur, tellement plus puissant et tellement inhumain aussi. Peut-être pourrais-je t’apprendre cela, également, mais ce sera en temps et en heure.

Un tentacule du Léviathan s’avance vers ton esprit, et s’y connecte, mais à la différence d’hier soir, il n’y lâche aucun vers ; pas besoin, cette fois, enfin, je le pense. Tes activités de la nuit me concernent-elles ? C’est un test. Si tu vois que je ne me sers pas dans tes secrets, me feras-tu un rapport ? Excellente question.

*Bonjour Afterlife, es-tu prêt ?*

Je m’accoude sur le balcon du second étage, et je te regarde, simplement. Je sais que tu es là, je ne te vois pas, mais je sais que tu es là grâce au Léviathan. Une entité psychique, cela se remarque facilement ; d’autant que tu n’es pas télépathe, ni lié à un humain, et que ta forme n’est pas es plus discrète. Nous avons longtemps eut ce problème là, avec ma Tutélaire, jusqu’à ce qu’Elle se sorte les doigts du cul et compagne le tout dans ma tête ; quelle riche idée, impressionnant qu’il lui ait fallut soixante-treize ans pour l’avoir. Mais bon, ça ne réfléchit pas à notre échelle ces choses là, donc faut pas s’étonner que des trucs simples leur échappent. Et Tu ne relève rien, Toi là-haut ?

Non, bon, tant pis, Elle trouvera bien un moyen de me le faire payer tot ou tard, surtout que les occasions ne vont plus manquer.

*Suis-moi si tu veux bien.*

Je quitte l’étage des appartements pour descendre dans mon traditionnel Salon de Printemps. C’est une petite pièce ventilée par un régulateur d’air, une bibliothèque au style du XVIIIème contenant des centaines d’ouvrages rares et anciens, sur des étagères murales et qui encadrait deux sièges de lecture en cuir, à haut dossier, eux-mêmes centré sur une table basse soutenant quatre échiquiers. Je prends place sur l’un d’eux et attends mon vis-à-vis, alors même que mon regard se pose sur mes plateaux. Quatre échiquiers, un pour chacun de mes combats principaux, à l’exception de celui à l’intérieur de mon être.

Ce n’est qu’un jeu, en un sens, ainsi qu’une mise en abime de ma propre condition, et cela m’amuse assez ; chacun à le droit à ses petits plaisirs, et se sont se genre de détails qui donnent leur profondeur à un être, tout autant que ses manies ou ses habitudes. Tu as passé tant d’années à observer Blake, tu devrais le savoir, non, Afterlife ?

Ce jeu représente le monde, mon monde, et ne suit pas réellement les règles des échecs, puisque dans le monde, tous les coups sont permis. De droite à gauche : l’échiquier des Grigori, celui du HellFire Club, celui des Maraudeurs, et enfin celui de l’Ombre dans le Cœur des Hommes. Ils ont chacun leurs particularités, celui du HC étant composé d’une gamme incomplète de pièces noires et blanches alliées dans la même direction, tandis que celui de l’Ombre semblant étrangement vide ; de même que leurs similitude, puisque toutes mes pièces sont disposées de la même façon sur tous les échiquiers. Et oui, je dois jouer de la même manière avec tous le monde, puisqu’il n’y a qu’un seul monde pour plusieurs ennemis. Petite fanfaronnade personnelle, que veux-tu ?

C’est face à cela que je t’attends, pour ta première leçon. Bienvenu au monde, Afterlife ; bienvenu dans mon monde.
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Tomàs Blake
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MessageSujet: Re: Sharpen the blade [Afterlife & Black King]   Sharpen the blade [Afterlife & Black King] Icon_minitimeLun 6 Mai - 3:11

Voyons voir ce test. Porte-t-il sur la réponse ? Ou bien sur la manière de l'annoncer ? Qu'est-ce-donc le plus important pour le Roi Noir : le fond ou la forme... C'est difficile à dire et Afterlife ne saurait juger. C'est bien évidemment un astucieux mélange entre les deux, un savant dosage et surtout une analyse profonde de la situation lié à des réflexes rhétoriques et cognitifs excellents pour adapter les propos et les pensées à l'environnement et aux questions. La communication politique à rapidement comprit qu'un fond sans forme ne peut atteindre la majorité d'une population qui se veut de plus en plus abrutie, mais que l'on cajole et continue de maintenir dans un conditionnement baroque annonçant le déclin d'une société qui se meurt. Mais nous ne sommes pas en politique actuellement nous sommes entre Roi et Pion et le test qui est actuellement présenté est tout à fait intéressant à analyser : Afterlife va-t-il faire un rapport sans qu'on lui demande ou bien va-t-il rester passif à attendre que le Roi lise ses pensées ?

Magnifique en effet est ce choix qui n'en est pas un. Le Roi est capable de lire les pensées il est donc logique que le rapport soi inutile. Si Afterlife choisissait de le faire il se verrait reprocher l'inutilité d'une telle action mais d'un autre côté pourrait être loué et remercier pour sa sollicitude et son attention puisqu'en faisant cela il évite potentiellement au Roi Noir d'avoir à fouiller son esprit et donc lui économise un effort et une perte de temps. À l'inverse, si Afterlife part du principe que le Roi a déjà fouillé sa mémoire et connaît donc son rapport sans qu'il ait besoin de le formuler, il ne va pas se forcer à l'énoncer à haute et intelligible voix ou mêmes pensées. Ainsi il ne se verra pas reprocher le fait que faire son rapport était inutile en présence d'un télépathe et pourrait même être remercié par le Roi Noir pour son anticipation et sa déduction. Que faire alors ? Que choisir alors qu'il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses... ?

La tentacule du Roi pénètrent son esprit. Cela ne veut pas dire qu'elle lit car cela, Afterlife n'en sait rien. Ce qu'il sait c'est tout ce qui concerne son corps incluant ce qui le pénètre. Il sent les vers et il sent les tentacules alors que le Roi apparaît au balcon. Toute ses pensées précédentes sur le choix dénoncer clairement ou non un rapport sur ce qu'il a fait durant la nuit ont pu – potentiellement – être lue par la Roi Noir. Cela a pu l'amuser : peut-être ; l'agacer : pourquoi pas. Tout dépend de l'humeur matinal de celui qui se fait appeler le Leviathan. Cependant, le Roi Noir a déjà accompli la plupart des efforts constituant une lecture des pensées et des souvenirs récents. Il a donc agi comme s'il allait lire lui même le rapport d'Afterlife. Si il ne le fait pas, c'est sans doute pour tester la psyché désincarnée et voir qu'elle sera son choix. Mais cela, ce jeu, Afterlife n'en a que faire car ce qui lui importe c'est de mettre au courant le Roi Noir non pas sur la teneur du rapport mais sur l'existence du rapport et cela a bien été fait. C'est donc ainsi que l'entité psychiques encore vierge d’entraînements ne dit rien. Se contentent de suivre les ordres. Avait-il bon ? Quelle sera la note de ce test ? Peu importe finalement ce n'était sans aucun doute qu'un échauffement matinal.

C'est dans ce suspens insoutenable – ou pas - qu'Afterlife se matérialisa alors que son Roi s'accoude au balcon. Toujours dans une volonté de respect, il se permet de prendre apparence humaine et même de répondre à haute voix à des pensées s'abaissant ainsi. Pas de tentatives de test en retour organisé par Afterlife envers le Roi Noir pour voir si ce dernier suivra son respect. Non, cela n'importe pas à Afterlife et il le fait par réflexe, par habitude qu'il a prit très rapidement lors de la première rencontre et par transparence envers les autres membres du manoir : il ne se cacherait pas.

« Oui, Roi Noir. »

Une voix grave et calme. L'attente n'avait pas été trop longue non car Afterlife est quelqu'un d’extrêmement patient. Pour preuve il a patienté le bon moment, pendant de longues années, sa possible libération du joug de Tomàs Miguel Blake dit Squad.

« Je vous suis. »

Il monta les escalier avec calme mais sans traîner. Ils pénétrèrent dans une pièce plus petite, entourée de bibliothèques et ou au centre trônaient deux sièges de cuir séparés par quatre plateaux d’échec. Le Roi prit place dans un siège mais Afterlife ne prit pas place dans l'autre même si cette logique lui effleura l'esprit. Il resta en face des deux sièges et même en face des échiquiers, les bras détendus le long du corps et la tête fixant l'horizon. Son esprit fixait l'ensemble, bien évidemment, et sa concentration augmentait jusqu'à son paroxysme se préparant à toute éventualité d'entraînement qu'il soit culturel, psychologique, psychique ou physique.
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Sébastian von Orchent
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MessageSujet: Re: Sharpen the blade [Afterlife & Black King]   Sharpen the blade [Afterlife & Black King] Icon_minitimeMar 14 Mai - 16:48

Voyons voir ce test ; quelle pensée aurait put être plus cocasse que celle-ci, considérant que, ce test, tu choisis de ne pas le faire ? Le fond ou la forme, tu me test moi, là, et je dois avouer que c’est assez amusant : me tester pour savoir comment réussir mes tests ; ne pas les faire en fonction de toi, mais de moi. Je pourrais y voir une méthode particulièrement intelligente de léchage de cul, mais dans ton cas, il s’agit uniquement d’adaptation. Tu ne veux pas me donner la réponse en fonction d’un choix qui t’es personnel pas plus que tu ne veux me donner la réponse que j’aimerai avoir, tu cherches à savoir ce qui m’intéresse le plus dans la réponse. Un fond sans forme ne peut atteindre la majorité d’une population qui se veut abrutie, en effet, mais suis-je inclus dans cette majorité abrutie ? La société ne se meurt pas plus aujourd’hui qu’elle ne l’a jamais fait, mais ses failles sont les passages de nos mains habiles pour jouer les marionnettistes depuis l’arrière scène. Tu as conscience de cela, de cette capacité, et tu t’inclus dans la partie qui en est la victime, non dans la partie qui en est la bénéficiaire ; navrant.

Il n’y avait nulle question piège, car si ma Maîtresse est apte à lire tes pensées, cela ne signifie pas que je passerais ma vie immortelle à surveiller ton esprit. Le rapport n’est pas inutile, de ce fait. Mais tu marques un point : les actions inutiles ne sont que peu admises ici. Mais l’est-ce véritablement ? C’est un pari que tu dois prendre, faire quelque chose en sachant qu’elle peut t’apporter ce que tu veux, ou bien son contraire. L’échec et la réussite sont basés sur ce principe, c’est une leçon basique. Non, tu as raison, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse, juste une réponse à fournir. Tu te pose des questions intéressantes et tes raisonnements sont fort utiles, peut-être un peu trop complexes, mais il faudra apprendre à temporiser, ce ne sera qu’une leçon de plus. Le test, de ce fait, était double : tant pour savoir si tu prendrais l’initiative de faire un rapport que si tu saurais trouver les finalités de la chose. Tu as les finalités, mais n’a pas prit de décision, attendant que je me serve. Et mieux, tu me signale que je peux me servir, en te demandant la réaction que j’aurai face à ton raisonnement précédent – cette simple pensée suffisant à lâcher un vers mental pour aller voir de quoi il était question. Oui, tu n’as cure de ce jeu, chose qui m’oblige, pour des questions de timing, à accomplir ce qui est la chose que tu as prévue : que j’aille lire. Ton potentiel m’intéresse toujours autant, et plus que m’amuser, tu me fais espérer, Afterlife.

Je prends note des hommes qui ont supervisé, mais n’identifie pas encore leur allégeance. Je les retrouverais, je les torturerais et j’aurais quelques réponses, surement aucune décisive, mais je devrais être en mesure d’identifier l’ennemi, au moins ; Maraudeurs, Grigori, ou inconnus ? Je parierai sur les premiers, ils doivent avoir comprit à quel point leur action de lundi dernier m’a renforcé, ainsi lui doivent essayer de m’affaiblir, désormais. Mais voilà, en voulant m’affaiblir, il me renforce, tant par l’humanité que par ton arrivée.

Tu t’abaisse, en parfait soldat ; tu me montrerais la nuque si tu savais ce que cela signifiait, mais pour l’heure, tu me fais face sous forme humaine, tu me parles normalement. Tu n’as pas oublié quelle est la leçon d’aujourd’hui, tu y es prêt, tel que tu le confirme. Tu me rejoins mais attends mon indication pour t’assoir, voilà qui me fait sourire ; même parmi le HellFire Club, tant de politesse mécanique est rare.

- Assieds-toi, je t’en prie, dis-je simplement, soulignant ma parole d’un geste de la main. Aujourd’hui, l’entrainement va en effet être culturel ; sociologique, je dirais même. L’Humanité, qu’est-ce que l’Humanité ? La race dominante sur cette planète, si on inclut les mutants dedans, chose que je ferais non-pas par soucis idéologique, mais parce que de ton point de vue comme du mien, la mutation n’importe pas. L’Humanité est le vaste chaos individualiste que tu as put observer dans ta prison, avec des gens de plus ou moins grande valeur, des intelligents, des idiots, des forts, des faibles ; de tout, somme toute. Pour les êtres comme toi et moi, l’Humanité est la chose dans laquelle nous devons nous dissimuler ; paraitre humain. S’il est vrai que, de part le fait que je sois né humain, j’ai un avantage sur toi de ce côté-là, je suis convaincu que tu es apte à jouer le rôle d’un humain. Maintenant, le tout est de savoir quel humain. Tomàs Blake n’est qu’un échantillon du monde, ainsi, tu n’as vu qu’un échantillon du monde, et je suppose que ce n’est pas cet échantillon que tu veux imiter ; tu le pourrais, mais il est trop restreint, trop contraignant. Trop vide, également. La première chose à savoir sur les humains, c’est qu’ils arrivent à être, à quelques exceptions près, à la fois uniques et conformes à une norme. L’objectif est de parvenir à trouver le juste milieu, et à l’adopter. Mais avant cela, il faudrait que tu arrives au moins à paraitre vivant : mouvement de respiration, oculaires, des tics, également. Cela peut passer par l’observation, mais également par l’imagination. Voici ce que je vais te proposer : l’une de mes créatures va te conduire dans diverses lieux, sièges de classes sociales très différentes pour ne pas dire opposées, et tu n’auras qu’à observer, qu’à imiter. Si tu t’en sens la capacité, tu pourras tenter de les infiltrer, également. Pour le commun des mortels, tu peux en observer dans la rue, mais ce que je peux te montrer en est bien loin.

Oui, chaque apprentissage cache un test, celui de réussir ou non à retenir la leçon ; ce n’est pas du contrôle continue, tu n’auras pas un test en bon et due forme, mais je t’observerais et verrais les progrès que tu accomplis durant les instants même où tu les accomplis. Oh, bien sur, si tu en as besoin, j’interviendrais, mais je ne dois surtout pas te forcer dans ton adaptation ; on guide l’évolution, mais lorsqu’une chose doit s’adapter, elle doit pouvoir le faire d’elle-même. Je suis une aide, non celui qui te mâchera le travail. Je pourrais ; je pourrais demander à ma Maîtresse d’incruster directement dans ton esprit mes compétences sur le jeu d’acteur, mais se serait alors fausser tes capacités de progression, hors elles me semblent amplement suffisante.

D’un geste de la main, je fais apparaitre un nuage d’une fumée noire, qui quitte mon corps pour ce placer à mon côté, formant une apparence brumeuse et féminine, percée de petites lueur d’un bleu glacé, dont les deux majeures sont en lieu et place des yeux. Cette chose, que je nomme Spectre, te ressemble, dans sa nature même : une entité psychique. Elle ne dispose pas ni d’individualité, ni de personnalité, c’est juste une créature assermentée qui me sert.

- Ce Spectre t’accompagnera et te montrera les endroits que tu peux visiter. Il est télépathe, comme moi, et prouve à lui-seul que je peux augmenter tes pouvoirs psychiques, comme je l’ai promis. Je resterais présent, bien évidement, mais je resterais ici, également. Si tu as des questions, n’hésite jamais à les poser ; je ne demande pas une obéissance aveugle et tu as les capacités de me faire remarquer mes erreurs et mes doutes, c’est pour cela que j’espère faire de toi quelqu’un d’entier. Quelque chose à dire ?

Je te regarde, mon Spectre te regarde, mon Léviathan aussi, surement. Le vers est toujours dans tes pensées, ainsi, sans doute ai-je déjà la réponse à ma question, mais le test que tu as choisis de ne pas faire tout à l’heure, t’y voici confronté encore, même si, cette fois, la difficulté est moindre, en apparence, et de ce fait, peut-être la trouveras-tu plus difficile encore.

Voyons voir si ta complexité est plus un atout qu’une nuisance, Afterlife ; je pense que nous saurons tous deux nous adapter, dans un cas comme dans l’autre.
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Tomàs Blake
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MessageSujet: Re: Sharpen the blade [Afterlife & Black King]   Sharpen the blade [Afterlife & Black King] Icon_minitimeJeu 16 Mai - 11:42

Le Roi Noir invita Afterlife à s’asseoir sur le fauteuil qui lui faisait face avant de débuter entrainement et discussion.


Il est rare que je formule devant vous des pensées claires et distinctes. Cela est la conséquence de mes pouvoirs bien évidemment mais aussi de la sensation que c'était jusqu'à maintenant inutile. Je connais mon corps comme on connaît son esprit, je peux le sonder avec un gigantesque travail sur soi. C'est un exercice où je suis petit à petit passé maître puisque je l'ai travaillé et mûri pendant de longues minutes, d’interminable heures et d'éternelles années. En retour, ma pensée est rapide et réflexe car elle est mon corps. Pour me comparer encore une fois à des mutants ou des êtres humains – voyez le respect employé dans le mot « comparer » là où une trop grande confiance en soi pourrait me faire employer le terme de « rabaisser » - c'est un peu si mes pensées étaient comme votre fonctionnement interne. Sans savoir, sans culture et sans efforts, vous ne pouvez pas savoir ce que votre corps fait lorsque vous avez faim, lorsque vous avez soif, lorsque vous avez sommeil. Pourtant c'est bel et bien vous mais toutes ces opérations atomiques, moléculaires et microscopiques sont encre plus inconscientes que des reflex. Prenez ce même schéma de fonctionnement et appliquez-le à ma pensée dans le sens large du terme. Vous comprendrez alors plus ou moins aisément que je pense comme vous vivez. Ce sont des automatismes encore plus discrets et silencieux pour moi que l'est votre corps pour vous. À l'inverse, votre propre pensée, humain, vous percute et résonne dans votre esprit. De nombreux télépathes vous diront que ce n'est là qu'une infime partie des pensées mais si nous en restons ici à une définition de la pensée comme étant cette voix résonnant dans notre tête, alors vous pouvez plus ou moins aisément vous concentrer dessus, l'entendre et la reconnaître. Ce fonctionnement chez-moi concerne mon corps fait d'énergie psychique. J'entends mon corps résonner en moi et en me concentrant légèrement je peux le reconnaître et savoir ce qu'il me dit. Connaître sa fatigue, son état, ses infections et ses intrus. Vous vous demandez certainement alors, comment on pourrait arriver à me lire télépathiquement. Et bien c'est plutôt simple. De la même manière qu'un peu d'érudisme et de la culture peut vous apportez énormément de réponse sur le fonctionnement de votre corps, un pouvoir de télépathie apporte à son porteur la connaissance du miens et l'accès à tout ce qui le compose : ma psyché.

Ériger ma pensée de manière claire est donc quelque chose que je ne faisais pas car cela était pour le moins difficile et inutile. Il me faut assez de concentration pour me permettre une méditation succincte sur les seules informations que j’énonce alors mentalement. Bien sur, je l'ai déjà fais par le passé et il suffit de demander à ce Roi Noir assis dans son fauteuil de se souvenir de quelques réponses que je lui ai données par pensée. Bien sur c'est loin d'être insurmontable et je pourrais très rapidement m'en accoutumer et en prendre l'habitude. C'est d'ailleurs ici le point où je voulais venir en vous expliquant tout ceci de manière à m'échauffer. Si il est partiellement vrai qu'un humain est et est différent parce qu'il pense, je ne peux être humains qu'en prenant moi même le temps de penser clairement et non dans cette rapidité brouillonne qui me caractérise d'habitude. La question désormais est pourquoi. Pourquoi devrais-je me forcer et me fatiguer à penser alors que de toute manière seuls les télépathes sont aptes à les lires et que de ce point de vu là, je ne peux pas me dissimuler. C'est une juste remarque mais également la remarque d'un être non appliqué dans son objectif. Tout ce que je fais me sers et tout ce qui me sers dans mes buts je l'accomplirais en y risquant ma vie car c'est dans l'espoir que je peux me maintenir en vie et me maintenir en mouvement constant vers mon objectif. Roi Noir à Afterlife : Première leçon. Oui, tout cela est juste et j'en suis bel et bien conscient. Je pourrais même avoir l’orgueil de dire que j'étais conscient de cela bien avant que ce Roi Noir ne me le dise et ne me l'apprenne soi-disant. Mais dans la discussion de ce fait je ne retrouve que divagation et éloignement de mon objectif du jour qui est : penser. Penser comme un homme nous ramène à son échelle lors d'une discussion. Penser comme un homme nous permet de mesurer le temps à son échelle. C'est en cela que cet outil me sera d'une grande aide. Il me servira de montre, de pendule pour ponctuer d'hésitation, de doute et de réflexion un discours que j'aurais sans aucun doute déjà étoffé à l'avance. Je me forcerais donc à penser jusqu'à ce que cela devienne un réflexe et que plus tard je puisse jongler entre ces deux modes de pensées. L'un lorsque je sus pris par le temps et l'autre lorsque je devrais copier, m'infiltrer et imiter.

Je m'assois donc avec pourtant l'impression que je n'aurais pas à l'être très longtemps. Un cours sur l'humanité, un spectre et une question, voilà qui était intéressant tout en étant assez clair pour ne susciter chez moi aucune interrogations. Il ne demandait pas une confiance aveugle à croire qu'il ordonnait le contraire dans un étrange paradoxe puisqu'en acceptant de ne pas lui obéir aveuglément on obéis pourtant à son ordre de faire le contraire.

« Tout fut clair, même pour un aveugle. Je suivrais votre spectre. »

Un trait d'humour ? N'est-ce-pas le début de l'humanité ? Nous aurons le temps de le voir sans doute très prochainement, alors que je me dématérialise dans un grésillement psychique, suivant le spectre.
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Sébastian von Orchent
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MessageSujet: Re: Sharpen the blade [Afterlife & Black King]   Sharpen the blade [Afterlife & Black King] Icon_minitimeLun 20 Mai - 11:56

Il est rare, comme tout le monde, que tu formules des pensées claires et distinctes à l’intention d’un autre, oui, car pour toi, tes pensées sont toujours claires et distincts ; cependant, c’est ce que tu fais, en cet instant, alors que tu t’assieds. C’est ce que tu fais pour moi. Dois-je m’en sentir honoré ? Quelque part, oui, surement, mais plus que cela, il se trouve que tu mets au point un nouveau moyen de communication qui pourra nous être des plus utiles, à l’avenir. Inutile jusqu’à maintenant ? Exacte ; comme dit, tes pensées ont toujours été pour toi limpides, même si je dois t’avouer que pour ma Maîtresse également, c’est le cas. Tu connais ton corps comme on connait son esprit, car ton corps est ton esprit, cependant, l’humain ignore bon nombre de chose sur son propre esprit, sur son inconscient. As-tu un inconscient, AfterLife ? Je n’en suis pas si sur, car tu me sembles, comme tu le prétends, être conscience pure. Tu étais jadis un inconscient, un inconscient qui c’est porté à la conscience ; oui, c’est un exercice où tu es passé maître lorsque tu étais enfermé dans ta prison, un exercice des plus magnifiques !

Cependant, il n’y a nul rabais à te comparer à des mortels, car au final, tu es une entité psychique, inachevée et mortelle, et ton plus grand désir n’est-il pas de devenir comme eux ? Par l’intermédiaire de Tomàs Blake, tu seras mortel, humain, Afterlife, ne t’y trompe pas.

Sans savoir, sans culture et sans efforts, je ne puis pas savoir ce que mon corps fait ? Je ne puis pas reconnaitre la faim, la soif ou le sommeil ? Que fais-tu de l’instinct, Afterlife ? De ces choses que l’on sait de manière innée ? La faim, la soif et la fatigue, je les connais très bien, je me suis élevé au-dessus d’elles et si elles ne peuvent plus me tuer, elles ont encore une prise sur moi. Pourquoi crois-tu qu’un nourrisson pleur ? Il sait ce qui ne va pas, et le fait savoir. Ta conscience de toi t’aurait-elle ôté de tout instinct ? Possible, tu n’es que conscience, hors l’instinct est inconscient, inné. Regrettable, mais comme les émotions, il s’agit de chose que tu as transcendées, ainsi, peut-être était-ce le prit de ta conscience ? Tu devrais faire plus attention à ce genre de choses, elles sont des informations utiles, même si j’avais tendance à les considérer comme secondaires jusqu’à récemment.

Mais, mit à part la partie privée me concernant, tu sais déjà tout cela, n’est-ce pas ? Ce n’est pas parce qu’il n’y a aucune opération atomique en toi que tu ne sais pas les envisager. Oui, tu pense comme un être humain vie, si ce n’est qu’à la différence de lui, tu ne peux survivre sans la pensée. Parce qu’il te manque un corps.

Oui, ce sont des automatismes encore plus discrets chez toi, mais n’es-tu point capable de te connaitre parfaitement ?

Oh, ne présume pas de mon humanité trop tôt ; je connais mon corps mieux que tu connais ton esprit, et je connais mon esprit dans les mêmes limites, car tous deux sont les jouets du Léviathan, et qu’Elle n’aime pas ne pas tout savoir sur ses jouets. Tout est sondé, mesuré, vérifié, il n’est pas possible de me modifier sans qu’Elle le sache, et il n’est pas de modifications qu’Elle ne puisse réparer. A s’en demander pourquoi Elle n’a jamais modifié à Son tour.

Mais sinon, oui, en effet, ma pensée raisonne dans mon esprit, et il y a plusieurs niveaux de pensées ; quant à définir la pensée comme une voix raisonnant dans ma tête, alors je n’ai pas qu’une seule pensée, puisque ta voix comme celle de ma Maîtresse, et de nombreuses autres par moment, raisonnent dans mon esprit. Suis-je fou ? Surement ; mais qui ne l’est pas ?

Tu entends ton corps raisonner en toi, puisqu’il est son esprit, ta psyché, ta pensée ; de ce fait, crois-tu que je ne l’entends pas ? Non, tu le sais, on peut te lire télépathiquement car en te lisant, on a accès à toutes tes pensées, et de ce fait, on te connait comme toi-même ; remarque, c’est un plus par rapport aux humains, eux, on peut être amené à les connaitre mieux qu’eux-mêmes. Oh, rassure-toi, l’entendre ne signifie pas le comprendre, je ne suis pas le télépathe, je ne suis que le routeur, mais je pense que mon Démon ne laisse rien Lui échapper, tu es un sujet d’étude trop intéressant pour Elle, et Son intelligence dépasse de lui ce que peuvent concevoir les Hommes.

Eriger ta pensée pour qu’elle soit volontairement transmissible ne t’es pas nécessaire, mais elle t’apporte un plus : celui d’éviter que l’on ne puisse farfouiller trop loin. Difficile, oui, inutile, non ; une simple question d’inexpérience. Pourquoi crois-tu que je m’adresse à toi en double-discourt ? Cela permet un contrôle plus performant de la moindre pensée, si jamais on venait à m’écouter.

Oui, tu l’as déjà fais, et « ce Roi Noir assis dans son fauteuil » peut se souvenir, ou demander à ce qu’on se souvienne pour lui, pouvant ainsi accéder à son esprit de la même manière que tu accèdes au tiens ; magnifique, n’est-ce pas ? Non, ce n’est pas insurmontable et tu pourrais t’y accoutumer, cependant, ce n’était pas le but de la leçon d’aujourd’hui ; tu progresse en autodidactisme à une vitesse tout simplement stupéfiante. Manière de t’échauffer ? Qu’est-ce que cela donnera lorsque tu serais chaud ? Mais attention, chat échaudé craint l’eau froide…

Oui, il est partiellement vrai qu’un humain est humain parce qu’il pense, mais parce qu’il ressent également, cependant, tu n’as pas besoin de cela, puisque tu veux simplement paraitre humain. Paraitre étant le terme le plus important de ma phrase. Pourquoi devrais-tu te forcer et te fatiguer à penser alors que de toute manière seuls les télépathes sont aptes à les lires et que de ce point de vu là, je ne peux pas me dissimuler ? Simplement parce que tu es en apprentissage, et qu’avant de courir il faut savoir marcher. Oui, tout ce que tu fais sers ton but, mais il ne faut pas oublier que si des choses le servent directement, d’autres peuvent le faire indirectement. L’espoir te maintient en vie, mais s’il te la coûte, se serait contreproductif, tant pour toi que pour moi ; le danger inutile est donc, tel que dit, inutile.

Tu en es réellement conscient ? Tu veux faire les choses trop rapidement, trop directement, à tel point que cela peut marcher. Squad ne gagnera pas la guerre s’il ne sait pas qu’il se bat. Cependant, si tu attaque avant d’être prêt, il te vaincra. On dirait que c’est à moi de jouer sur la partie d’échec qu’est ta vie, et je dois prendre une décision qui ne me plaint guère : prendre le pari sur ma capacité à te gérer après, sans savoir ce que tu deviendras. Car si tu évolues trop vite, et que je ne t’élimine pas maintenant, ce que je ne ferais pas, viendra trop tôt à mon goût le temps ou tu seras uni.

FAIS LE… QUOI QU’IL DEVIENNE… SI NOUS NE POUVONS PAS LE CONTROLER… NOUS POURRONS LE DEVORER… LES PSYCHNEUEIN SONT TON ASSURANCE… JE VEUX VOIR JUSQU’OU IL PEUT EVOLUER…


Hum… on dirait qu’il y en a Une que tu amuse, Afterlife. La dernière personne à avoir eut l’appréciation du Léviathan était un Confrérie, le Noble Chevalier des Acolytes, un mutant reptilien dont Elle s’est entichée pour sa sauvagerie alliée à un comportement, comme son pseudonyme le laisse suggéré, « chevaleresque ». Est-ce un plus ou un moins que d’avoir Son intérêt, je ne me prononcerais pas, car comme à chaque chose, il y a malheur et bon ; cependant, je suivrais Son avis, car nous pouvons en effet apprendre de toi.

Roi Noir à Afterlife : on peut toujours apprendre, même de ses élèves. Même seul. Mais tu le sais déjà, tu le dis toi-même : tu pourrais même avoir l’orgueil de dire que tu le savais déjà bien avant que je te l’apprenne ; même si ce n’est pas réellement de l’orgueil, puisque tu n’en tire aucune fierté, il s’agit d’un fait, un simple et amoral fait. Neutre.

Mais la discussion est en effet partie très loin ; bienvenu dans la magnificence de la pensée humaine, cette capacité à divaguer comme diserte qui lui a permit de progresser dans tant de domaines. Mais tu ne cherches pas toutes ses connaissances, tu dois d’abord vivre, ainsi, il est en effet utile de retourner à notre sujet principal.

Penser comme un homme nous ramène à son échelle lors d'une discussion ; vrai. Mais encore une fois, il ne s’agit pas d’être, mais de paraitre. Cela te permettra cependant d’apprendre comment faire, oui. Tu as tout comprit, à ce demander à quoi je sers. Laisse moi le temps de te le prouver, ou à défaut, de me le prouver à moi-même.

Non, tu ne resteras pas assit très longtemps, et heureux que tu n’ais aucune interrogation, même si je sais que ce n’est pas de la confiance, non. Oui, tu dois me faire confiance pour ne pas me faire confiance, car dans le cas inverse, tu ne serais qu’un pion, et tu peux être tellement plus. Mais il faudra pour cela que nous progression. Ainsi donc, il faudra pour cela que nous ayons du temps. La patience…

« Tout fut clair, même pour un aveugle. Je suivrais votre spectre. »

Un trait d’humour ? En effet ; et je ne me prive pas d’un sourire amusé. Que de vitesse.

Tu disparais, retournant sur ce plan où tu es aveugle, mais où moi je te vois. Mon Spectre en fait de même, pâle feu-follet face à ton immensité psychique, mais d’un autre côté, tellement plus dangereux que toi sur ce plan. Il se déplace, tu le suis, j’observe ; nous avons chacun notre place.

Premier lieu de réinsertion sur le plan physique, soit la plus basse couche du plan astral : le Walhalla.

*Ancienne partie des égouts, abandonnée puis réaménagée, le Walhalla est un vaste réseau d’anciens réservoirs reliés par des tunnels, réservoirs en partis rénovés par du béton et des voutes, permettant l’établissement d’immenses pièces avec, au centre desquels un grand trou ; une arène. Car il s’agit d’arènes ; d’arène clandestines. Avant la drogue, avant la musique, les bars et autres activités plus ou moins illicites, le Walhalla est et reste un réseau de combat clandestin. Un lieu d’entrainement idéal, où tu pourras rencontrer les pires humains qui soient. Le Maitre peut t’y faire rentrer, et nous commençons par ce lieu car il t’intéressera surement plus que les autres. Tu as ici la pègre et l’illégalité, des secteurs que Blake combattait, lorsqu’il était au BAM ; vois l’autre côté du miroir, After Life.*

Le Spectre est différent de toi, tant dans sa nature que dans sa liberté ; il n’a aucune individualité, et est parfaitement soumis. Il est télépathe, également, et sa forme psychique n’est qu’un amas de petites sphère d’un bleu glacé, même si, sur le plan physique, il se part d’une couverture fumeuse d’essence. A l’heure actuelle, les grains sont trop épart pour être visible à l’œil nu, et vous êtes arrivés dans une niche inoccupée, pour une entrée discrète. Peut-être serez-vous localisé par l’un des Télépathes qui s’y trouve, peut-être pas, la suite des opérations est à ta discrétion.

Moi, j’ai quelques jeunes femmes à m’occuper, ainsi qu’un vieil ami à l’hôpital. Mais je n’en reste pas moins présent, à travers le Spectre. Amuse-toi bien, Afterlife. Et surtout, fait ce que tu sais faire de mieux : apprendre.
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Tomàs Blake
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MessageSujet: Re: Sharpen the blade [Afterlife & Black King]   Sharpen the blade [Afterlife & Black King] Icon_minitimeMar 21 Mai - 16:58

Un amas d'âmes. Je les vois illuminant mon néant. Elles sont agglutinés dans un endroit plutôt restreint pour leur nombre. C'est le genre de densité que l'on trouve dans des centre commerciaux, des bars ou des rues. Mais si j'en crois ma traversée, si j'en crois les mètres que j'ai parcouru dans ce plan astral, si j'en crois la distance les séparant du reste de la ville ; j'ai de quoi deviner ce que le Spectre m'indique à ce moment. Le Walhala. Un nom plutôt singulier, euphorique, exclamatif ou interjectif je ne saurais dire mais je ne doute pas qu'il résume et simplifie de manière parfaite toute l'ambiance du lieu. Je me matérialisa alors devant l'entrée de l'arène. Une table, avec un type avachi en travers d'une chaise en plastique et deux colosse devant une porte en métal. Le Walhala est un lieu de combat de mutants il est donc préférable de ne pas sous-estimer les personnes qu'on y trouvera à l'intérieur car elles peuvent posséder un gène X et tous les avantages offensif, passif et défensif allant avec. Certaines mutations sont plus puissantes que d'autres, mais elles ont toutes des intérêt et même si on dit que seul dix pour cents des mutants possèdent des capacités vraiment dangereuses il en reste pas moins de quatre vingts dix pour cents avec des pouvoirs. Et même si un pouvoir est faible, il reste une arme, arme que l'on se doit de prendre en compte surtout lorsqu'on ne la voit pas.  Il est temps, alors que mon apparition s'est déroulée il y a une seconde, de choisir une tactique d'approche. Les colosses vont sans doute réaliser dans une seconde le temps que ça monte au cerveau alors que le petit a déjà un sourcils qui se lève.

« Ne dérangeons pas le maître pour si peu, il nous a bien dit qu'il avait des affaires à contrôler. »

Je m'adressais au spectre qui n'était peut-être pas visible sur le plan physique ce qui me donna un air schizophrène. Pourtant, en parlant de maître et en parlant à quelqu'un qui n'est pas visible, je gagnais encore quelques secondes d'étonnement de la part de ceux qui me faisaient face, le temps d'observer ce qu'il y avait sur la table : Une pile de carte d'identités, une pile de document attestant la participation d'un tel à l'arène et une carte de membre. Je ne porte pas plus mon attention sur les cigarettes, les restes de rails de coke et les bières car ce n'est pas ce qui m'intéresse actuellement. Je m'approche alors de la table, fouillant dans ma poche, vide, pour en ressortir une carte de membre.

« Ola, olà... Attend un peu mon grand... J'aime pas tes manières à qui tu parlais ? »

Je ne répondis rien immédiatement, déposant la carte devant le type assis alors que les colosses décroisaient leurs bras. Je replonge ma main dans ma poche, toujours vide, pour en ressortir un papier attestant ma participation de la part du Roi Noir. Je dépose ce papier par dessus la carte de membre alors que mon vis-à-vis s’apprête à répliquer. Mais il se tu lorsqu'il lu le papier en diagonale. Mon regard le fixait, droit dans les yeux, alors que ma main replongeais dans la même poche, toujours vide, pour en ressortir une carte d'identité, celle de Tomàs Blake adaptée à Afterlife. Bien évidemment les trois papiers étaient matérialisés et donc faux cependant cet homme en face de moi n'était pas télépathe, sinon il aurait su à qui je parlais et donc n'aurait pas posé la question. Il ne fera donc pas la différence et il est évident que les deux colosse ne le sont pas non plus sinon ils ne joueraient pas les vigiles. Un don de télépathie est rare et potentiellement puissant. Un mutant avec un tel don voit forcément son intellect progresser et il est improbable qu'il joue donc les gardiens de porte en métal. D'autres télépathes peuvent se situer plus loin mais plutôt que d'analyser directement les papiers que je donne qui, sur le plan astral sont infimes par rapport à ma propre pyshé, ils vont plutôt scanner mon propre esprit. Et ils y verront mon lien avec le Roi Noir sans aucune difficulté et potentiellement me laisseront passer. Le calcul était-il bon ? C'est ce que nous allons voir.

« … Ok, laissez-le passer. T'es nouveau ? Adresse-toi au bar ils t'expliquerons comment ça se passe. 
- Merci bien. »

Les deux grands s'écartèrent et la porte s'ouvrit sur le grand hall du Walhalla. Un bar, des dealers, des tables de bookmakers et plusieurs arènes et ring sur lesquelles des combats se passaient. Tout était surveillés en haut par des snipers. Il y avait aussi des danseuses, des tables VIP et des discussions d'hommes en costards. De tas de personnes étaient présentes, des cris, des encouragement et des gerbes de sang traversaient les grillages des cages. C'est ce que j'ai pu analyser en trente seconde après m'être rendu au bar pour y interroger le barman comme on me l'avait demandé. On pouvait remarquer d'autres colosses et gros bras qui semblaient faire parti de la sécurité. C'était une vraie place forte grouillant de criminels de tout horizon. Si le Bureau des Affaires Mutantes venaient à en connaître l'existence, l'assaut pourrait être particulièrement impressionnant à voir. Surtout pour le nombre de pertes du côté du BAM.

« - Salut, donne-moi une bière. Dis-moi... Je viens pour m'inscrire, je suis nouveau et on m'a dit d'aller te voir en premier.
- Oh je vois. T'as pas peur de te faire briser le niakoué ? Bof tu me diras j'men tape. Tu vois la table là bas c'est là où t’ira t'inscrire. J’explique vite fait. Y'a plusieurs arènes : sans pouvoirs, pouvoirs élémentaire et cyborgs, combat libre, cybors uniquement  et enfin pouvoirs physiques. Trois victoires contre des classés et tu deviens classé. Tu gagnes après un pourcentage sur les paris. Tu peux défier des classés ensuite et tu montes de rang comme ça. Plus ton rang est grand plus les pigeons qui y connaissent rien et qui parient sans même regarder les combats parce qu'ils sont trop shootés parient sur toi. Du coup tu gagnes plus. Si tu tues l'adversaire t'as une pénalité. Les juges sont des salopes, ils arrêtent le combat et décident eux même du vainqueurs sans trop qu'on sache comment. Tu peux aussi abandonner à tout moment. Voilà tu sais tout, tiens.
- Merci. »

Je me saisis de la bouteille et me dirige vers la table des juges. J'avais pris une attitude un peu plus décontractée face au barman pour ressembler un maximum à ce qu'il pouvait être habitué à voir, posant un coude sur le zinc tout en y ajoutant quelques mimiques et tics. Les choses allaient devenir intéressantes rapidement et j'avais de quoi tester un peu mes capacités à leurs maximum même si il fallait que j'évite des arènes ou je pouvais tomber contre des pouvoirs psychiques sous peine d'y passer. Quoiqu'il en soit, un sentiment quelque peu humain s'emparait un peu de moi alors qu'un sourire se dessinait sur mon visage. Je ne faisais pas que paraître car c'est en tentant de paraître que l'on commet des erreurs et que notre couverture est démasquée. Squad usait aussi de ses doubles métamorphes pour tromper l'ennemi et il s'est vite rendu compte que des doubles ressemblant à des personnes qu'il connaissait aussi bien en apparence qu'en mentalité marchaient mieux. Pourquoi ? Parce qu'il ne faisait pas que paraître, ils endossaient le rôle à travers le subconscient de Tomàs. C'est ce que je décide de faire actuellement, temporisant ma psyché à l'aide de réflexion à l'échelle humaine pour rentrer parfaitement dans ce rôle qu'est l'humain ou le mutant. Ce sentiment me parcourant je n’eus pas de mal à l'identifier alors que j'approchais de la table d'inscriptions. C'était tout simplement... de l'excitation.
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Sébastian von Orchent
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MessageSujet: Re: Sharpen the blade [Afterlife & Black King]   Sharpen the blade [Afterlife & Black King] Icon_minitimeVen 24 Mai - 21:46

Homo Sapiens Sapiens, toute une condamnation en trois mots. La condamnation d’un monde, la condamnation de milliards d’âmes à une existence futile et inutile. Il n’y a là aucun jugement de valeur, seulement des constatations. L’Homme se détruit, l’Homme s’entretue, l’Homme se meurt dans l’indifférence et se complet dans l’insignifiance. De toutes les espèces que le Spectre a put observer, l’Homme est sans doute la plus étrange, et la plus chaotique. Passionnel, pathétique, irrationnel ; comment une telle chose a-t-elle bien put se hisser au sommet de la chaine alimentaire ? Un homme est fragile, un homme est faible, un homme est… un homme.

Pourtant, le Spectre est chargé de servir un homme, et de servir de guide à un homme qui n’en est pas un. S’il avait la moindre conscience de lui-même, sans doute se comparerait-il à cet homme qui n’en est pas un, mais tel n’est pas le cas. Pourtant, ils sont semblables, de l’énergie psychique les constitue, ils ne sont que pensée capable de s’incarner. Mais non, il le compare aux humains. Il le compare aux Psychneuein également ; car, après tout, n’est-il pas entre ces deux états d’existence ? Ni totalement psychique, puisqu’il est lié à un corps sans lequel il dépéri, ni véritablement humain, puisqu’il n’a pas de corps et vit sous cette immense forme. Un Hybride ? C’est possible, même si cela reconduit une fois encore le Spectre vers une impasse : lui-même.

Afterlife est le nom de cet hybride. After Life ; après la vie. Qu’y a-t-il après la vie ? Lui ? Mais ne vie-t-il pas ? S’il ne vie pas, alors comment peut-il mourir ?

Il se matérialise, attirant l’attention de deux Homo Sapiens Superior, la partie dangereuse de la race Sapiens, enfin, pour la partie psychiquement éveillée d’entre eux.

« Ne dérangeons pas le maître pour si peu, il nous a bien dit qu'il avait des affaires à contrôler. »

Il est là, le Maître : dans l’esprit du Spectre, comme toujours. Il y a toujours été et il y sera toujours, c’est aussi naturel pour le Spectre que la respiration pour un humain ; et quant ce n’est pas le Maître qui est dans son esprit, le Spectre peut ce connecter au sien, mais généralement, c’est qu’il y a un plan derrière tout cela.

Non, le Spectre n’est pas visible sur le plan physique, les grains d’essence sont trop épars pour être vu à l’œil nu, et les globes lumineux qui le contrôle sont dissimulés à l’intérieur même de la matière qui compose le sol. Ainsi donc, il observe, il observe sans se dévoiler, comme souvent.

Une pile de papier de fichage, et autres documents permettant l’inutile différentiation des créatures, à cause de leur nuisible individualité. Faust n’a jamais eut à fournir de tels documents pour pénétrer ici, mais Faust n’était pas un client ordinaire. Pas plus qu’Adams, d’ailleurs. Afterlife escompte user de l’influence du Roi Noir comme laissez-passer, il n’hésite pas, il s’adapte, pourtant, il s’apprête à commettre une erreur.

*Pas le Roi Noir… le Léviathan… *

Ce n’est pas une initiative du Spectre, il ne prend aucune initiative, cependant, je suis toujours là, derrière lui, même si je ne comprends pas ses pensées si ma Maîtresse ne daigne pas me les traduire. Le Roi Noir est inconnu du Walhalla, le Léviathan en revanche… Frédérick Faust, sans doute seront-ils surprit, s’ils y prêtent attention, de savoir qu’il n’est pas mort ; les rumeurs le disent mort, cependant, les rumeurs le disaient immortel avant cela. Les rumeurs n’ont d’intérêt que celui qu’on leur donne, pas le crédit qu’on leur accorde, non, mais l’intérêt qu’on leur donne lorsqu’on les utilise à des fins bien précises.

Tes déductions intéressent le Spectre, Afterlife, car tu raisonne comme lui, et à te côtoyer, le blocage personnel est sans cesse remit en cause. Mais cela n’est pas mon affaire. Ma créature te surveille et te chaperonne, je n’ai donc qu’une attention moindre à te fournir, même si elle est toujours là. Il est jusque dans tes pensées, et cela tu le sais.

Le calcul était-il bon ? Le Walhalla n’appartient pas au HellFire Club, même si mes plans n’avaient pas été contrariés, ce serait le cas aujourd’hui ; le Roi Noir ne leur est d’aucune importance, contrairement au Léviathan. Mais Afterlife passe, et le Spectre le suit, dans son ombre.

Le Walhalla, le Spectre n’y ait jamais allé, mais le considère comme l’un des lieux les plus intéressants de ce que les primates ont à offrir en matière de prédateur. Car n’est-ce pas le principal intérêt de ce lieu que de déterminé quel est le meilleur prédateur ? L’actuel ce nomme Juggernaut, Caïn Marko pour les humains, et est lié au Léviathan, ou plutôt à Aaron Adams. Il ne fait pas parti des adversaires qu’Afterlife sera autorisé à affronter, le combat n’apporterait rien ; de toute façon, voici bien longtemps que plus personne ne se bat contre le Juggernaut.

Les voici se dirigeant vers le bar, et une réplique des plus amusantes de la part de mon nouveau « poulain » : « Si le Bureau des Affaires Mutantes venaient à en connaître l'existence, l'assaut pourrait être particulièrement impressionnant à voir. Surtout pour le nombre de pertes du côté du BAM. » Oh, si seulement tu savais. Face à un tel endroit, il faudrait plus que trois Mandroïdes pour parvenir à vaincre, mais d’un autre côté, un millier d’entre elles n’arriveraient pas à arrêter le Juggernaut. Il était le protecteur de cet endroit, le Roi du Walhalla, sinon, pourquoi l’aurai-je payé si cher ? Dans la guerre pour ces lieux, celui qui a Caïn Marko dans son équipe a la victoire.

« - Salut, donne-moi une bière. Dis-moi... Je viens pour m'inscrire, je suis nouveau et on m'a dit d'aller te voir en premier.

- Oh je vois. T'as pas peur de te faire briser le niakoué ? Bof tu me diras j'men tape. Tu vois la table là bas c'est là où t’ira t'inscrire. J’explique vite fait. Y'a plusieurs arènes : sans pouvoirs, pouvoirs élémentaire et cyborgs, combat libre, cybors uniquement et enfin pouvoirs physiques. Trois victoires contre des classés et tu deviens classé. Tu gagnes après un pourcentage sur les paris. Tu peux défier des classés ensuite et tu montes de rang comme ça. Plus ton rang est grand plus les pigeons qui y connaissent rien et qui parient sans même regarder les combats parce qu'ils sont trop shootés parient sur toi. Du coup tu gagnes plus. Si tu tues l'adversaire t'as une pénalité. Les juges sont des salopes, ils arrêtent le combat et décident eux même du vainqueurs sans trop qu'on sache comment. Tu peux aussi abandonner à tout moment. Voilà tu sais tout, tiens.

- Merci. »


Ce que l’humanité a de pire pour les gens civilisés, et de meilleurs dans la chaine alimentaire ; ou un échantillon, tout du moins. Voilà mon premier cadeau, Afterlife, voici ton premier terrain de jeu. Tant pour imiter les humains, chose où tu apprends aussi vite que pour le reste, que pour parfaire ta puissance sur le plan matériel.

Non, tu ne fais pas que paraitre, tu commences à être. Ta première leçon est bientôt terminée, Afterlife, et lorsqu’elle le sera, tu auras droit à une pause, une pause que tu pourrais prendre dans ce magnifique lieu de violence. Excite-toi, Afterlife, je n’ai pas l’intention de te priver de cela ; considère ça comme ta récompense, comme le premier pas vers ton but ultime : Thomàs Miguel Blake, dit Squad.
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Tomàs Blake
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MessageSujet: Re: Sharpen the blade [Afterlife & Black King]   Sharpen the blade [Afterlife & Black King] Icon_minitimeLun 3 Juin - 3:52

L'excitation retombait alors que j'arrivais près de la table d'inscription pour pouvoir combattre dans certaines arènes. Ils étaient trois. Il y avait un vieux type qui dormait sur sa chaise, une longue barbe tombant jusque sur la table. À côté de lui se trouvait un homme caucasien somme toute banal qui m'observait arriver et encore à côté un petit homme toujours caucasien mais bien plus chétif. Le regard lubrique il semblait avoir quelques cases en moins comme les humains disaient. C'était une fine équipe, mais dans ce lieu où la proportions de mutants par rapport à celle d'humains est bien au dessus de la moyenne, il ne fallait sous-estimer personne, pas même un vieil homme endormi. En réalité il ne fallait surtout pas et en premier lieu ne pas sous-estimer ceux qui ont une apparence laissant penser qu'ils sont inoffensifs. Nous sommes au Walhalla, lieux des vices et des tournois clandestins. Ces hommes et ces femmes, ces mutants et ces mutantes, ces cyborgs et ces créatures inqualifiables sont tous plus ou moins les victimes d'une société qui les as abandonnée. Ils sont les criminels de ce monde, les rats des égouts New-yorkais et l'argent est la seule chose qui les raccroche à un système qui les rejette. Ce sont des êtres de chairs et de sang et comme tout ces êtres ils évolues. Certains se sont donc adaptés ici comme les poissons s'adaptent dans les abysses. Ils ont perdu leurs âmes comme les mollusques perdent leurs couleurs dans des grottes. Lorsque j'analyse ces personnes je me rends compte qu'ils ont potentiellement tous développés des attitudes qui peuvent leurs permettre de survivre dans ce milieu supra-hostile. Les sous-estimer est déclarer et signer sur le champ mon arrêt de mort.

« - Voilà un petit nouveau. Alias, age et pouvoir.
- Afterlife, 25, entité psychique.
- Concrètement ça donne quoi... magne-toi j'ai pas que ça a foutre et j'ai pas envie de réveiller l’autre vioc télépathe pour te sond...
- Polymorphie et matérialisation d'objets.
- Il a pas de gène X... hinhin... Je le sens pas c'pas un mutos pour sur.
- La ferme toi ! On t'a expliqué les règles ?
- Oui.
- Tu prends quelle arène ? »

Non, je n'ai pas de gène X et ta remarque, petit être vicieux, signifie que tu es capable de sentir si une personne est mutante ou non. Et il n'est pas rare que de telles mutation s'accompagnent d'autres capacités liées à des altérations et autres manipulations du dit gène. Mais ce qui était plus important c'était que le vieux était télépathe, il fallait donc que je m'en méfie car même si il dormait, je restais très vulnérable contre ce genre de mutants. Désormais, il fallait que je choisisse une arène dans laquelle on me fera combattre.

« - Toutes capacités confondues.
- Oh, Oh, voyez ça... on a un courageux. On t’appellera au micro. »

Courageux ou fou. Si je tombais contre quelqu'un qui possédait des pouvoirs psychiques je risquais tout simplement de mourir. Était-ce vraiment judicieux alors que je prônais la sécurité, le contrôle à tout prix et le fait qu'il n'y ait qu'un objectif : Blake ? Non, bien sur, tout cela n'était que folie mais il y avait un autre facteur à prendre en compte. Je n'étais pas simplement Afterlife ici, un combattant du Walhalla, je jouais un humain, un mutant et au delà de paraître comme eux je devais agir comme eux. Excitation, impulsivité, folie, inconscience ; toutes ces choses je devais les simuler et je le faisais jusque dans mes choix. Si je ne suis pas capable de survivre au Walhala je ne suis pas digne du corps que je projette de posséder. Voilà la mentalité humaine que j'arbore à présent. Je me dirigeais vers les gradins, bondés et bruyants, afin de regarder les combats et de prendre des renseignements sur les possibles combattant que je pourrais affronter.

« Prochain match, Purush le Golem : Invaincu en 25 match ; contre Afterlife qui dispute son premier match. L'arène est renforcée car c'est du combat libre, prenez vos paris ! Le matchup est de 123 contre 1 »

Le speaker avait hurlé mon prochain match et visiblement il ne devait pas y avoir de quoi s'inquiéter pour moi car ce n'était pas un télépathe. En effet il s'agissait d'un golem de pierre. Je m'introduis alors dans l'arène, large et entourée d'immense mur de béton renforcés. Purush avance devant moi, il mesure approximativement deux mètres quatre vingt, sa peau est faite de pierre ressemblant à du granite et on peut d'ors et déjà comprendre que c'est le genre de type à frapper fort et à encaisser longtemps. Je ne pense pas être en mesure de rivaliser avec sa force n'y même de pouvoir encaisser ses frappes. Vu sa taille et son allure, mon avantage résidera dans l'optimisation de mes capacités notamment ma vitesse, mes réflexes et mon agilité. Je me concentre, l'observant alors qu'une dizaine de mètres nous séparent, il créer sur un de ses bras un bouclier de roche et dans sa main une lance de granite. Voilà qui est plus fâcheux :  si il peut générer et augmenter la densité et le volume de pierre qui le compose cela peut vouloir dire qu'à moins de le blesser en profondeur, il arriverai à reformer la roche que je pourrais lui ôter. Cependant je note déjà quelques points faibles. Il va falloir agite vite et avec précision. Le gong retenti et il me balance son javelot à pleine vitesse. Bien entendu je suis déjà quelques mètres sur le côté et j'ai le temps d'opérer quelques coups d'avances. Il est lent et prévisible mais le javelot à pulvérisé un pan de mur qui se trouvait derrière moi, laissant apparaître une armature métallique servant de secondes couche. Le Walhala avait visiblement tout prévu et moi aussi : dans mes deux mains, deux pistolets mitrailleurs sont matérialisés et chargés alors que et je commence à arroser différents points de son armure de roche afin d'en identifier la résistance. Deux chargeur à moitié vidé - alors que je lui tournais autour - me suffisent à analyser quelques points faibles qui, comme on pouvait s'y attendre, se situent sur les articulations du géant qui manque ses coups de poing. J'effectue une roulade entre ses jambes, les pistolets mitrailleurs ont disparu et dans mes mains se trouvent deux grenades collantes que je fixe derrière les deux genoux du géant après ma roulade. Il se retourne lentement pour balayer ma position de son bouclier se trouvant sur son bras droit, mais ces trois secondes qui lui ont fallu son suffisantes pour que je me sois éloigné assez loin avant que les grenades explosent forçant le géant à poser un genou et son bras droit au sol. Il grogne de douleur, c'est bon signe cela signifie que je peux le toucher sous sa carcasse cependant comme je m'y attendais il reforme sa roche autour des impacts qu'ont provoqués les explosifs. Il se relève mais j'ai eu le temps de lui lancer deux autres grenades sur son visage. Il presse de son bras droit sur le sol pour se relever et tente d'enlever les explosifs de sa mains gauche. De mon côté j'ai déjà armé un fusil sniper de calibre cinquante et j'attends le bon moment. Lorsque les grenades exploseront elles lui arracheront des pans de roche protégeant ses yeux et je n'aurait plus qu'à y loger une balle. Cependant alors que l'explosion survint lui arrachant un autre grognement une sorte de brique du mur se trouvant derrière moi s'allonge à grande vitesse. Je ne peux pas tirer la balle sans risquer de me prendre le coup qui pourrait bel et bien m’assommer. Je n'ai pas beaucoup de temps pour réfléchir et ma vision périphérique me sauve encore la mise m'ordonnant de plonger sur le côté alors que le sol, en béton s'étire et se déforme pour emprisonner mes appuis. Que ce passe-t-il ? Est-il également géokinésiste ? Cela expliquerait le fait qu'il puisse manipuler la roche qui le compose et le béton armé ? Ce mutant est très puissant et surtout intelligent. Mes pieds figés dans le sol je ne peux qu'observer la brique s'élargir en direction de ma nuque. Je ne peux l'esquiver, il faut impérativement que je me dématérialise, ce que je fais pour me rematérialiser une fraction de seconde plus tard quelques centimètres devant lui, en contrebas de sa taille imposante, mon fusil sniper pointé sur son œil bien plus visible sans la roche qui l'entourait du fait de l'explosion de mes grenades. Le coup de feu retenti et une gerbe de sang s'écoule sur le sol alors que le géant s'écroule. La balle n'a pas traversé son crane, la roche qu'il avait à l'arrière était sans aucun doute trop résistante. Plus étonnant encore, il ne semble pas mort et hurle en pressant de sa mains droite son œil sanglant. Le gong retenti et les paroles du speaker qui avait commenté le match sont de nouveau prisent en compte par ma conscience.

« C'est la fin ! Mesdammes et messieurs le petit nouveau a reporté ce match disent les juges ! Alors que l'on s'affaire autour du corps de Purush qui semble avoir sous-estimé son adversaire ! C'est inatendu et les parieurs qui s'étaient osé à voir en Afterlife une chance de réussite ont tout simplement tiré le gros lot ! In-cro-yable ! »

La seconde après que le gong ait retenti je me remis immédiatement dans ma mission qui m'avait été donnée. Je mime l’essoufflement, la transpiration et sur mon visage se dessine un sourire vainqueur. Les combats continuèrent et il fallait visiblement que j'en remporte trois pour pouvoir être moi aussi classé. C'est donc l'objectif que je me fixais en cette matinée là où le temps semblait s'être arrête dans ces salles où les paris fusent au même rythme que la bière et la drogue. Pendant que d'autres combattants s'affrontent je repère deux mutants qui pourraient me poser problème. Un télépathe qui avait vaincu trois de ses adversaires en restant assis et les plongeant d'un revers de main dans le coma. Il est certains que si il avait le temps de me lancer une telle attaque psychique je risquais non pas de tomber dans le coma mais bien de mourir. Un autre mutant créait des flammes psychiques sur ses mains et en faisait de redoutables lames qui transperçaient même ceux qui pourtant étaient doués de super-résistance. Je me remettais lentement mais sûrement de mes efforts, près à aborder le prochain match lorsque trois vigiles s'approchèrent de moi et me demandèrent de les suivre. Il devait se passer quelque chose pour que l'on me convoque de la sorte. C'était un peu comme si on allait me passer à tabac pour que je perde le prochain match ou alors qu'on allait me punir pour avoir abîmer leur champion. Il ne fallait pas être étonné, nous ne sommes pas dans une arène légale et tout ce qui s'y passe dedans ne peut forcément pas être totalement faire-play. Je les suivi sans broncher, peut-être était-il temps pour moi de dégager le plancher et sans doute l'aurais-je fais si ils ne m'avaient pas emmené vers les trois types que j'avais rencontré au début.

« - Voilà donc le petit nouveau. Tu sais, c'est mal de mentir, nous on fait tout pour qu'il y ait du spectacle et tu viens tout fausser. Le combat que tu as fait aurait du durer bien plus longtemps et faire monter les paris, mais tu vois tu nous as menti sur tes capacités. Bien sur le vieux pouvait le vérifier mais c'est le bordel quand il se réveille... C'est pas réglo, on t'a laissé faire pour voir si on se trompait sur ton compte mais vous êtes tous les mêmes bordel ! C'est pas cool ça. T'es capable de te téléporter, je l'ai vu. Tu l'as pas dis ça, hein ? Quoi ? Tu dis rien ?
- Vas-y massacre-l...
- Ferme là toi ! Tu sais... Afterlife. Tu as de la chance en temps normal tu serais peut-être mort à l'heure qu'il est. On déconne pas ici, c'est du sérieux et t'es pas sérieux. Mais je vais te faire une fleur, je vais juste te rétrograder à du combat sans pouvoirs pour le match suivant et je ne perds pas de temps à t'expliquer ce qu'il t'arrivera si tu uses de pouvoirs. C'est clair ? »

Je me penchais, les deux mains sur la table pour coller presque mon visage contre celui de l'homme du centre qui semblait sur les nerfs. Il fallait que je joue le rôle d'un combattant d'arène illégale. Il fallait que je sois humain même si ils avaient des renseignements psychiques comme quoi j'étais une sorte d'entités. Mais ce n'était pas important, ce qui comptait c'était mon entraînement.

« Écoute... C'est pas mon problème si t'es constipé mais viens pas m’emmerder pour ces détails. Tu as vu ma recommandation ? Tu as vu qui m'envoie ? Tu as pris la mesure un peu de ta place dans ce trou à rat ? Souviens-t'en et prend acte. Je vais pas faire d'emmerde, si tu veux que je combatte sans pouvoirs ce sera avec plaisir mais joue pas trop le coq tu risquerais d'y perdre des plumes. »

Je reculais mon visage arborant une mine de mépris alors que mes trois interlocuteurs – ou du moins, les deux éveillés – faisaient de même sans pour autant répondre. J'en profitais pour tourner les talons et retourner vers les gradins sans prêter attention aux vigiles. Je m'étais fais quelques ennemis et ma survie en ce lieu était bien plus que compromise mais il fallait que je joue ce rôle dans les pires condition c'était le seul moyen de véritablement découvrir mes lacunes. Le second combat eu lieu contre un humain très fort en arts martiaux. J'avais bien fait attention de réduire mes capacités à des choses possibles pour des humains. Le combat était rude et mon adversaire, asiatique, me donnait beaucoup de fil à retordre. Le combat dura plusieurs longues et douloureuse minutes pour ma psyché qui encaissait les coups à la place de mon corps absent. Il tapait fort et vite et je ne pouvais pas rivaliser avec cela me concentrant également pour ne pas avoir à user de ma vision périphérique et ainsi jouer le jeu au maximum. Mon bras droit était brisé et la rotule gauche de mon adversaire aussi, je ne comptais plus les bleus, les hématomes des deux côtés et finalement le temps limite du combat fit retentir le gong et força les juges à prendre leurs décision. Il fut décidé de laisser aux participants le choix de prendre une arme. Il prit un katana et moi un simple couteau. Alors qu'il me chargeait malgré sa jambe cassé avec son Katana pour me couper en deux je lui tranchais la trachée après avoir sacrifié mon bras droit pour encaisser son katana et l'empêcher d'agir. Il s'écroula, quasiment mort alors que ma matérialisation simulait parfaitement le sang. Je ne tarderais pas à ne pas pouvoir supporter de rester matérialisé et une fois le verdict annoncé je partis vers les toilettes pour me dématérialiser en rejetant les offres de soin que l'on me proposaient. Mon troisième match de la journée aurait lieu dans quelques dizaines de minutes sans doute et ce n'était pas assez de temps pour que je puisse régénérer sur le plan astral assez afin d'être en une forme raisonnable pour oser combattre à nouveaux. Je pouvais également combattre dans quelques heures et je dois avouer que cela m'enchantais plus.

« Prochain combat. Afterlife, il en est à sa deuxième victoire ce matin et si il remporte ce combat il pourra être classé. Il affronte néanmoins le redoutable télépathe Brandon qui en est lui aussi à sa deuxième victoire ce matin bien qu'il soit déjà classé et avec plus de quinze victoires d'affilées. Pariez mes amis, pariez ! Misez ! »

C'était l'heure et je n'étais pas près malheureusement. Mais le pire était mon adversaire. Bien que je parvienne encore à me matérialiser avec deux bras et sans blessures apparentes j'étais exténué psychiquement et il était clair que si je prenais qu'une seule décharge psychique de ce télépathe je disparaîtrais de cette réalité. Le jeu en valait-il la chandelle ? Je soupçonnais le trio avec qui j'étais en mauvais termes d'avoir proposé à ce que j'affronte ce type. Le vieux était télépathe après tout il avait pu sentir que j'étais faible contre ces types de pouvoirs. Il fallait que je fasse mon choix rapidement. Combattre pour un gain insignifiant et risquer d'y perdre la vie et de perdre tout espoir de récupérer mon corps, chose pour laquelle je me suis battu pendant près de vingt cinq années ; ou bien continuer la mission qui m'avait été confiée et jouer le rôle de l'humain jusqu'au bout. Le choix était vite fait finalement et, alors que j'entrais dans l'arène, je savais pertinemment et consciemment que je faisais une erreur, grossière et méprisable. Mais c'est la marque des hommes et ce sera mon dernier acte au Walhala en tant qu'imposteur. Il est en face de moi, un grand sourire se dessine sur son visage et il s’apprête à tisser un lien psychique vers moi pour y balancer une forte décharge afin de terminer ce combat au plus vite. J'augmente mes réflexes au maximum, me concentrant alors que j'observe par ma vision périphérique celui qui s'apprête à frapper le gong de sa masse. Je tends mon bras vers mon adversaire. Il reste une fraction de seconde avant que le gong ne résonne et je matérialise déjà un pistolet chargé et armé dans ma main. Un colt dont je presse la détente au même moment que l'onde sonore du gong parvient aux oreilles du juge, sans doute avant que cela ne parvienne à l’oreille de mon adversaire. Cependant je ne peux en être certains car je n'ai pas des réflexes aussi rapide pour pouvoir rivaliser avec la vitesse du son, je ne fais qu'anticiper et calculer le temps qu'il me faut pour presser la gâchette et finalement la balle part pour se loger dans le crâne du télépathe alors que le gong résonne dans la salle en même temps que le coup de feu de mon arme qui se dématérialise quelques secondes plus tard. Oui, j'ai triché, c'est là aussi une tentation humaine. Plus tard, les juges se concerteront et valideront ma victoire mais refuseront de me compter trois victoires – et donc de me classer - étant donné que j'ai tué mon adversaire. De mon côté j'avais déjà retrouvé le spectre du Roi Noir.

« Nous avons terminé ici. Je te laisse me guider vers le maître. Je me reposerais deux heures là bas avant de poursuivre ses ordres. »

Lui dis-je en me dématérialisant pour fuir ce lieu dangereux où d'un certains point de vue, la chance m'a sourit comme elle sourit aux élus.
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Sébastian von Orchent
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MessageSujet: Re: Sharpen the blade [Afterlife & Black King]   Sharpen the blade [Afterlife & Black King] Icon_minitimeVen 7 Juin - 21:20

Le Spectre continue de t’observer, d’observer les petites lueurs qui t’entourent. Oh, il ne rentre pas dans leurs esprits, ils font parti des endroits en ce monde sur lesquels les télépathes n’ont que peu de prise, et il se doit de rester discret, ainsi donc c’est à travers ton seul esprit qu’il se renseigne, et me renseigne, sur ce qu’il advient. Oui, sans doute pourrait-il se matérialiser, mais il fait parti de mes secrets, comme ses frères, et je ne dévoile pas aussi facilement mes secrets ; tu es l’une des rares exceptions à cette règle, AfterLife, mais ton entrée en scène comme ton être étaient et sont propices à ce genre de legs, à ce genre de cadeau. Une chance ? Oui. Oh, je ne te dirais pas que tu es le seul à en profiter, mais quelque part, n’es-tu pas mon poulain ? Au Walhalla, comme dans tout le reste ? Rares sont les être à bénéficier de ma bienveillance, ils se comptent sur les doigts d’une main, et encore plus rare sont ceux à bénéficier de la « bienveillance » de ma Maîtresse, bien que je ne puis pas dénombrer ceux-ci, ne sachant même pas si j’en fais parti. Cependant, toi, tu es les deux, AfterLife. Une chance ? A double tranchant, surement.

Trois créatures tiennent le bureau des inscriptions, une seule est réellement dangereuse, pour toi comme pour mon Spectre ; et si cela peut te rassurer, mon Spectre est meilleur télépathe qu’elle. Est-ce de la triche que de protéger ton esprit ? Ils t’ont demandé tes pouvoirs, pas ceux de ton guide, et encore moins les miens.

Oui, ce lieu est magnifique : la sélection darwinienne appliquée à l’être humain, ou plutôt aux surhumains ! Enfin, pas entièrement, car l’on y dévore pas les autres. Beaucoup pensent que c’était pour cela que Frederick Faust restait spectateur, non participant, mais en vérité, je préfère garder mes compétences cachées, cela fait partie du personnage. Je n’étais pas non plus au Walhalla pour m’amuser ou me divertir, mais dans la poursuite d’un plan. Plan qui ne s’est jamais concrétisé, mais mes efforts n’ont pas été vainc, car j’ai trouvé meilleure place que celle d’un leader de la pègre, et cette place ce résume au titre dont tu m’affuble : Roi Noir.

Roi Noir que tu représente, indirectement, et sous un autre nom, le seul qui puisse être considéré comme « réel », mais sans en être : tous mes personnages sont liés au Léviathan, mais je ne le suis pas moi-même, je ne suis que le Héraut. C’est si amusant, lorsque les secrets cachés derrière les illusions ne sont que de nouvelles illusions. Mais tu te moque de cela, et tu continues de jouer ton rôle, le rôle que tu t’es donnés. Si semblables… peut-être est-ce pour cela que je te considère d’un œil bienveillant, au-delà de l’investissement que tu représente. Il est très rare que je prenne de mes agents sous mon aile, Mewen Hatan ou Clarice Fergusson peuvent en témoigner, elles ne sont que des pions, mais toi, j’ai l’espoir de te voir devenir tellement plus…

« Prochain match, Purush le Golem : Invaincu en 25 match ; contre Afterlife qui dispute son premier match. L'arène est renforcée car c'est du combat libre, prenez vos paris ! Le matchup est de 123 contre 1 »

Purush le Golem, ce nom transpire la finesse. Purush… Purush… trouvé. Si sur le plan physique, il est difficile de le rater, sur le plan astral, il n'est personne. Invaincu en 25 matchs ? Un bon commencement. Un test de plus pour toi, AlferLife. Rends-moi fier.

Oui, je m’interromps dans mes activités pour te regarder combattre, pour t’écouter combattre, plutôt. Tu n’as pas à t’inquiéter car il n’est pas télépathe, en effet, mais pour tout observateur extérieur, tu t’avance de l’arène, tel David faisant face à Goliath. Et malgré que tous connaissent cette histoire, ils parient quant même sur lui. Le Spectre attend, et moi avec lui. Exo-armure de pierre, intéressant ; intéressant parce qu’il y a un humain, en dessous, comme tu ne devrais pas tarder à le découvrir. Son corps n’est pas entièrement minéral, il ne s’agit que d’une manipulation, hors donc, derrière ses altérations de géokinésiste, il n’est pas plus résistant qu’un être humain. Si tu use de ton intelligence, tu as déjà gagné.

Et tu use toujours de ton intelligence, n’est-ce pas, AfterLife ? Ton avantage résidera dans tes réflexes, ton agilité et ta vitesse, bien, mais également dans ta capacité à prévoir ses coups ; brutal, c’est un gladiateur des temps modernes, il aura sa stratégie, mais elle sera baisée sur les capacités qu’il sait avoir : force, protection, endurance. Comment détruirais-tu un char d’assaut ?

Bouclier de roche ; Géokinésie, en effet. Tu ne le déduis pas, mais tu t’empare d’autres détails tout aussi importants : ses points faibles. Blesser en profondeur, atteindre l’humain sous la roche. Tu le test, tu joue avec lui ; rapidité, agilité mais aussi intelligence, toujours. Les explosifs sont une bonne idée, mais il n’est pas sans ressource non-plus. Géokinésie, encore. Mais cette fois, tu le comprends ; il vient de perdre son effet de surprise, même s’il t’aura eut une fois. Qui me trompe une fois, honte à lui, qui me trompe deux fois, honte à moi.

Te voici immobilisé, il te prive de tes capacités physiques, alors il ne te reste que la plus élémentaire et la plus importante de toutes, qui l’est tant d’ailleurs que tu ne prends pas la peine de la comptabiliser. Comment vas-tu t’échapper ? Dématérialisation ? Hum, les juges ne vont pas aimer cela. Mais bon, considérant que tu es une Entité, que tu te définisses toi-même comme un objet pourrait passer. Enfin, tout dépend de leur humeur du jour.

Une balle pour l’homme sous l’armure, magnifique.

Ce n’est pas la fin, non, nous avons gagné leur premier round, pas le notre ; sois fier, gonfle le torse, tu es le gagnant ! 25 victoires et tu l’as battu dès la première ! Essoufflement, oui, transpiration, oui même si cela peut être exagéré, mais surtout le sourire ; bravo !

Objectif de la matinée, trois victoires ? A loisir, s’il n’y a que cela pour t’amuser. Cependant, prendre garde, tu n’es pas dans un endroit ou l’honneur et le respect sont de mise, et quelqu’un, au détour d’un couloir, pourrait essayer de te faire payer. Observe tes adversaires potentiels, tous, pas uniquement ceux qui sont déclarés. Un télépathe et un être matérialisant des flammes psychiques ; deux télépathes, en somme, de ton point de vue : deux êtres capables de réduire ton esprit, ton existence et tout ce qui te compose, à néant. Tu es sur la corde raide, comme toujours, mais mon Spectre est avec toi.

Tiens, revoici nos amis de tout à l’heure ; et ils n’ont pas l’air content. Hum, quel motif ? Tu comprends vite, AfterLife. Mais ne t’inquiète pas, il ne t’arrivera rien. Leurs vies n’ont pas la moindre valeur, contrairement à la tienne.

« - Voilà donc le petit nouveau. Tu sais, c'est mal de mentir, nous on fait tout pour qu'il y ait du spectacle et tu viens tout fausser. Le combat que tu as fait aurait du durer bien plus longtemps et faire monter les paris, mais tu vois tu nous as menti sur tes capacités. Bien sur le vieux pouvait le vérifier mais c'est le bordel quand il se réveille... C'est pas réglo, on t'a laissé faire pour voir si on se trompait sur ton compte mais vous êtes tous les mêmes bordel ! C'est pas cool ça. T'es capable de te téléporter, je l'ai vu. Tu l'as pas dis ça, hein ? Quoi ? Tu dis rien ? »

*Lui non, moi oui.*

« - Vas-y massacre-l…

- Ferme là toi ! Tu sais... Afterlife. Tu as de la chance en temps normal tu serais peut-être mort à l'heure qu'il est. On déconne pas ici, c'est du sérieux et t'es pas sérieux. Mais je vais te faire une fleur, je vais juste te rétrograder à du combat sans pouvoirs pour le match suivant et je ne perds pas de temps à t'expliquer ce qu'il t'arrivera si tu uses de pouvoirs. C'est clair ?

Écoute… C'est pas mon problème si t'es constipé mais viens pas m’emmerder pour ces détails. Tu as vu ma recommandation ? Tu as vu qui m'envoie ? Tu as pris la mesure un peu de ta place dans ce trou à rat ? Souviens t'en et prends acte. Je vais pas faire d'emmerde, si tu veux que je combatte sans pouvoirs ce sera avec plaisir mais joue pas trop le coq tu risquerais d'y perdre des plumes. »

Magnifique, véritablement magnifique. Le Léviathan, ils savent qui je suis, ou croient le savoir. Je fais parti des êtres qui n’ont nul papier d’identité à fournir pour rentrer, qui le font à leur guise ; je ne suis pas l’un des combattants qu’ils doivent diriger et encadrer, moi, je suis l’invité de leurs patrons. Tu fais appel à ma responsabilité, tu t’extirpe de leurs droits pour te placer sous le mien. Mieux encore, tu continue ton manège ! Oui, tu t’es fais quelques ennemis, mais rien de bien grave, ils n’attenteront rien contre toi, car ils savent que tu sers des gens d’influence. L’influence, AfterLife, tu touche là du doigt la seule véritable richesse de ce monde ; l’argent est factice, une illusion créée pour qu’ils se battent entre eux et qu’ils ne cherchent pas à acquérir le vrai pouvoir. Car, les choses que le pouvoir de l’argent ne peut obtenir, celui de l’influence les a sans peine. Poursuit dans cette direction, et tu pourras faire de la politique, AfterLife. Poursuite dans cette direction, et tu pourras faire partir du Club des Damnés.

Second round : un humain très fort en arts martiaux. Vraiment ? Un humain en « toutes capacités confondues »… et ils y ont cru ? Que de relâchement ! Mais cela ne t’importe pas, car ses reflexes sont l’égal des tiens, et vos maitrises se valent. Douloureux, n’est-ce pas, que de rencontrer son égal ? Lorsque les capacités sont égales, deux choses peuvent te permettre de t’en sortir : l’adaptation, et l’intellect. A noter que la première nécessite généralement une certaine dose du second.

Hum… Duel d’arme pour vous finir. La première fois, tu y es allé trop vite, cette fois, c’est trop long, nouvelle leçon sur les humains, ils ne sont jamais content de ce qu’ils ont. Généralement, ils ne se rendent compte de sa valeur qu’une fois qu’ils l’ont perdu, aussi, mais ça, c’est une autre histoire.

Un bras contre une gorge, marché honnête, puisque tu gagnes. Mais tu t’affaiblis trop. Tu le sais, comme tout ce qui touche à ton être, tu le sais. Mais tu t’applique pourtant à continuer de simuler, même si cela t’affaibli encore plus ; tu iras jusqu’au bout pour ta mission, et même pour les objectifs connexes. Avantage ou désavantage ? Cela peut-être l’un comme l’autre, car si tu n’abandonneras jamais, il n’y aura que deux solutions à chacun de tes problèmes : la réussite ou la mort. C’est trop extrême, lorsque la mort est définitive.

Repenses-y, ton dernier adversaire pourrait bien être à jamais le dernier, si tu suis cette méthode. Tu affronte ton prédateur alors même que tu es le plus faible. Le jeu en vaut-il la chandelle ? J’aime te voir progresser. Le vieux n’a aucune idée que qui tu es, ton esprit est resté hors de sa portée pour une simple raison : il doit ignorer pour le Roi Noir, pour Sébastian von Orchent. Mon Spectre te garde, ne l’oubli pas.

Va-t-il te protéger de ton adversaire ? Ce ne sera pas utile, puisque tu agis comme si tu étais seul, et tu mets fin au combat de la manière la plus expéditive possible. Tuer ou être tuer… tu es bien l’un des agents de Faust, à leurs yeux.

« Nous avons terminé ici. Je te laisse me guider vers le maître. Je me reposerais deux heures là bas avant de poursuivre ses ordres. »

*Ainsi soit-il.*

Le Spectre est docile, il n’existe que pour servir, il le sait, et n’est pas capable d’éprouver quoi que ce soit vis-à-vis de cela. Cependant, si toi tu te montre docile, tu ne dois jamais devenir comme lui. Lorsque vous revenez à moi, je suis sur le balcon, et vous apparaissez derrière moi, car je suppose que tu suivras ton guide.

Je me retourne et te fais face, puis, lentement, t’accorde quelques applaudissements, tu sais ce qu’ils signifient, n’est-ce pas ?

- En vérité, tu pourras te reposer jusqu’à ce soir, car la prochaine « épreuve » hors de ces murs aura lieu à cet horaire. Maintenant, quant à te reposer… Peut-être est-il temps pour moi de te prouver que je puis te renforcer ? Ton énergie psychique est affaiblit par les combats que tu as menés ; qu’adviendrait-il si l’on t’aidait à la reformer ? Si l’on t’en donnait une nouvelle. Tu as commencé mon enseignement, tu as commencé à suivre mes ordres, ainsi donc est-ce à moi d’honorer ma part du contrat.

Les fils du Léviathan pénètrent ton esprit alors que ceux du Spectre sont toujours en place, mais ils acheminent jusqu’à toi ce qui les compose, ce qui compose le Spectre et ce qui te compose toi : de l’énergie psychique. Vas-tu l’absorber et l’utiliser pour te régénérer ? Pour t’améliorer ? Elle s’unira avec toi, et tu pourras la contrôler comme le reste de ton être ; elle fera partie de toi. Voici mon cadeau, la part de mon contrat.

- Il ne s’agit là que d’un échantillon, AfterLife, surement suffisant pour t’épargner les deux heures de repos. Maintenant, une fois ce détail éliminé, comment escomptes-tu mettre à profit ce temps ?

Nouveau test, tu le sais. Je t’ai nourrit, je t’ai montré comment je pouvais maintenir en vie des créatures semblables à toi, et ce ne manière permanente, mai cela me permet également de te placer devant un choix : quelle va être ta prochaine initiative ?

J'essuis quelques goutes de sang, un sang noir comme de l'encre, qui perles de mon nez, une fois le transfert terminé, et écoute ta réponse. Verras-tu venir la manoeuvre ?
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Tomàs Blake
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MessageSujet: Re: Sharpen the blade [Afterlife & Black King]   Sharpen the blade [Afterlife & Black King] Icon_minitimeDim 16 Juin - 6:49

Des applaudissements pour le gladiateur moderne revenant de l'arène de laquelle – à l'instar de ses artels-égo antiques – il avait le mérite d'être revenu vivant. Je ne me faisais pas d'illusions, une bonne étoile veillait sur moi et la voilà qu'il m'applaudissait donc. Soit, poursuivons la simulation jusque dans cette mise en scène du Roi Noir. Je rematérialise mon corps et mes habits avec les dernières forces qu'il me reste pour devenir donc plus présentable, affichant un léger sourire hypocrite au visage. C'est ainsi que le gladiateur remercie l'empereur de lui avoir laissé la vie sauve – pour cette fois – honoré en un sens mais terrifié que cela soit peut-être la dernière fois qu'une telle chance se reproduise. Quoiqu'il en soit, nous ne sommes pas réellement au même niveau que ces temps anciens. Nous sommes dans le manoir d'un chef de mafia, d'organisation criminel, et je suis son jeune poulain. Si je devais agir humainement il me faudrait un caractère. Un caractère que je devrais développer pour toutes les fois où je me trouverais dans ces milieux ou l'apparence et la prestance sont des plus importantes. Allons-y donc. Matérialisant à la fois une cigarette et un briquet, je l'allume, la maintenant avec suffisance, pincées de mes lèvres. Souriant je vais m'installer dans un fauteuil sans plus attendre, ni même que l'on m'invite, ni même que l'on me le suggère. Posture décontractée, dans l'assise et dans le dégagement de cette fumée cancérigène pour les humains et inoffensive pour nous. Quel était donc la suite ? Nous avions travaillé le côté mercenaire, guerrier, démontrant par la même des aptitudes et une chance au combat. Je m’affairais à développer en ce moment même le caractère d'un homme d'affaire - méprisant et hypocrite dans le respect des clichés liés à cette place et ces rôles que sont la direction de mercenaires et de criminels - et il en me restait plus qu'à anticiper sur la suite que je devinais à l'avance. Après tout je n'avais que peu de mérite le Roi Noir m'avait déjà annoncé que cette journée me servirait à découvrir une fresque représentative du monde.

Pourtant, comme à chaque fois, les choses s'accélèrent sans que cela soit de mon fait. Les événements s'agencent et mon but se rapproche de plus en plus de moi. Il y a de quoi être satisfait bien que ce soit que le début. Son nez saigne légèrement et je ne puis m'empêcher de faire ce constat, Roi Noir : Lequel de nous deux lâcherait le premier à ce petit exercice de transfert de masse psychique ? La réponse est simple en effet...

Je la sens couler en moi comme un homme sens le sang couler dans ses veines après un coup d'adrénaline. Pourtant elle n'est pas mienne et je ne peux l'utiliser maintenant. Ma régénération ne peut donc y être accélérée. Il faut que je l’appréhende, que je fasse connaissance avec cette masse psychique qui m'est offerte. Et comme un boulanger devant la pâte je me dois de la flétrir, la malaxer pour que je puisse la maîtriser parfaitement et en faire de vraies créations utiles. Tant que cela ne sera pas fait, elle ne fera qu’accroître mon potentiel et non ma puissance. N'est-ce-pas inquiétant qu'un être comme vous puisse faire autant de chose à une entité comme moi ? Capable d'augmenter le potentiel des personnes n'est en rien une capacité anodine mais je ne me leurre pas. Elle n'est possible uniquement par une complémentarité toute particulière entre nos deux états. Car si un gène X m'habitait il ne serait en aucun cas possible de faire une telle chose sans manipuler directement le gène. Enfin, ce n'est pas le plus important et alors que je tire une bouffée de cette cigarette ponctuant le rythme de ce pseudo-chef mafieux que je me dois d’interpréter, je réalise que cette mise en bouche m'a... mise en appétit. La gourmandise est-elle un vilain défaut en terme d'énergie psychique ? J'aimerais avoir la réponse, savoir combien je pourrais en supporter... Mais il me faut patienter. Si ce don n'est qu'une mise en bouche c'est parce qu'il y a encore des parts de marchés que je me dois d’honorer et je ne doute pas qu'une fois cela fait, je me vois remettre la véritable clefs de ma victoire contre mon hôte.

« Si notre prochain rendez-vous ne peut être avancé, alors je me permettrai de profiter du savoir se trouvant en face de moi. Dites-moi, Roi Noir, ce qu'est le Club des Damnés, à part le nom que vous m'aviez donné pour ce manoir ? Je vous avoue avoir du mal à croire que cela ne cache rien de plus... gros. »

Non, je ne mentionnerais pas le fait que la régénération n'est pas réellement accélérée avec ce don. Mais je travaille en ce moment même à assimiler cette énergie, à la comprendre, à la réécrire pour qu'elle me soit compatible. Ce n'est en rien une chose aisée, mais j'y parviendrais, je le sais car elle commence déjà à faire assez partie de moi pour que j'en ai une science absolue. Quand à mes questions, il n'est pas nécessaire de préciser qu'il revient à vous le choix d'y répondre ou non. Je ne vous forcerais pas la main. Mais avouez qu'un refus de réponse de votre part m'étonnerait. N'avez-vous pas une « enfant adoptive » qui vous aurais joué ce fameux tour de vous demander l'impossible lorsque vous lui dites par gentillesse qu'elle aura ce qu'elle souhaite à Noël ? Peu importe... Vous m'aviez déjà mentionné le fait que cette relation entre Pita et vous n'était pas mes affaires et vous me voyez désolé d'avoir laissé échappé cette pensée qui plus est... Erronée. Car ce que je vous demande n'est en rien l'impossible. Certains qualifierais cela de culotté, rien de plus. Mais je joue un rôle, n'est-ce-pas ?
Un nouveau sourire se dresse sur mon visage alors que mes yeux plonge dans les vôtres.
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Sébastian von Orchent
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MessageSujet: Re: Sharpen the blade [Afterlife & Black King]   Sharpen the blade [Afterlife & Black King] Icon_minitimeMar 18 Juin - 17:17

Tu es amusant, Afterlife, dans ton interprétation des choses ; crue, sans fioritures, et pourtant si réalité, si simple et quelque part, si vraie. Mais ton côté gladiateur moderne m’intéresse moi que le reste, sois-en sur. Je n’ai pas truqué tes matchs, j’aurai put, mais s’eut été d’un mauvais goût affreux et d’un irrespect total en vers toi, car malgré qui je suis, je te respecte, pour ce que tu es, et pour qui tu peux devenir. Car c’est là notre enjeux commun, qui tu peux devenir. Amusant que tu décide de jouer avec moi comme tu as joué avec eux, mais il est peut-être temps pour toi, comme pour les enfants, de savoir quel sera ton caractère global. Hypocrisie ? Entre nous ? Je pourrais en être vexé, mais je suis au delà de cela ; et il se trouve que tu n’as pas à me remercier de t’avoir laissé la vie sauve, toi seul a gagné ce privilège, par tes capacités. Tu es mon jeune poulain, oui, mais tu n’es nullement dans le manoir d’un chef de la mafia, ou même d’une organisation criminelle ; ce qu’il y a de beau avec le HellFire Club, c’est qu’il est des plus légals, officiellement comme officieusement, puisque rien n’interdit à un petit groupe d’entrepreneurs responsables de s’unir pour tenter de faire mieux que les autres. Oui, bien sur, le meurtre, le terrorisme, le trafique d’influence, la corruption, tout cela est illégal, mais nous sommes passés maîtres dans l’art d’avoir la loi de notre côté ; certaines lois sont blanches, d’autres noires, mais la plupart sont grises, et ce sont celles-là nos préférées.
 
Tu en arrive toi-même à conclure que tu dois adopter un caractère stable et évolutif, bien ; oui, l’apparence est des plus importantes, mais savoir lire au-delà est également très importants. Cigarette, briquet, même un fauteuil, alors que nous sommes de nouveau à l’étage des appartements, et que je t’attendais dans cet endroit neutre qu’est le couloir ; tu en fais trop, cette fois.
 
Quelle était donc la suite ? Oui, nous avons travaillé le côté guerrier, mafieux même, et tu es même trop à l’aise dans ce rôle, parfaitement hautain et hypocrite dans ce que tu qualifies toi-même de « respect des clichés liés à cette place et ces rôles que sont la direction de mercenaires et de criminels ». La suite, tu en connaissais déjà la couleur, mais je me laisse flotter au gré de tes instructives pensées attendant qu’elles conduisent quelque part.
 
Oui, le transfert d’énergie psychique m’affaiblit, dramatique constat ; mais quant à savoir qui lâcherait le premier, c’est une autre question. Mon esprit est étroit, j’en suis conscient, faible également, ainsi, tout surplus pourrait entrainer des dommages à mon cerveau. La première fois que cela m’a tué, c’est lorsque le Léviathan a brisé un sceau psychique d’un être que tu combattras surement très bientôt, Nathaniel Essex alias Mr Sinistre, nom pompeux je te l’accorde mais je crois qu’il a besoin de se convaincre lui-même ; avant d’atteindre un tel seuil de puissance, cependant, tu auras surement prit beaucoup de galon, sachant qu’il dépassait de beaucoup le maigre échantillon que je t’ai donné, à peine nécessaire à faire un Psychneuein. Cependant, la dizaine étant déjà présente, j’en ai souffert, oui. Mais pour des êtres comme nous, les limites sont faites pour être dépassées, d’autant plus que, dans mon cas, la mort n’est qu’une période de congé.
 
N’est-ce pas inquiétant qu’un être comme moi puisse faire autant de chose à une entité comme toi ? En vérité, je ne te fais rien, je ne suis que le portail, le messager, le Héraut. Mais des créatures comme toi, ma Maîtresse en crée, comme Elle crée des créatures comme moi. Est-ce inquiétant ? Non, voici bien longtemps que je ne ressens plus la moindre peur, et cela restera ainsi pour mon être, même si je commence à avoir peur pour d’autres. Nous sommes des mortels, quoi que nous disions, quoi que nous fassions, et Elle est une divinité. Oh, ni la plus puissante, ni la plus faible, mais une divinité tout de même, et nous devons nous incliner alors, devant sa supériorité. Cependant, cela ne nous empêche pas de pouvoir jouer de nos atouts, même s’il est peu probable qu’on la batte un jour ; jouons dans les cours qui nous sont accessibles, il sera toujours temps de progresser et d’en atteindre de nouvelles plus tard.
 
Oui, Elle est capable d’augmenter le potentiel des êtres qu’Elle rencontre ; merveilleux, n’est-ce pas ? Le Léviathan, un nom qui fait peur, sans doute inapproprié mais je ne lui en ai pas trouvé d’autre ; un démon, une créature dont l’existence même nous échappe. Mais contrairement à ce que tu crois, Elle peut aussi altérer les créatures comme moi ; il ne s’agit pas d’une simple « complémentarité », Elle est capable d’altérer les chairs également, la Maitresse de l’Evolution. Le Gène X Lui échappe encore, c’est vrai, mais j’ai un plan pour nous permettre de progresser sur ce domaine. Cependant, il nous faudra du temps pour le réaliser, et je ne pense pas que tu sois l’un des protagonistes de cet acte. Elle ne manipule pas directement le Gène pour l’instant, en effet, mais d’autres y arrivent, il nous suffira de nous adapter. Mais même sans manipuler le Gène X, le Léviathan m’a rendu immortel et me prête une partie, infime certes, mais conséquente à notre échelle, de Ses pouvoirs. Se sont toujours les Siens, oui, à la différence de l’énergie qu’Elle te donne, mais je ne suis pas sur qu’une modification du Gène X ne serait pas Sienne également. Nous verrons bien si un jour, nous y parvenons.
 
Cette mise en bouche t’a mis en appétit ? Premier réel sentiment, ou sensation, que tu ressens ; bravo. J’applaudirais bien à nouveau, mais l’heure n’est plus aux applaudissements. Il te faudra patienter en effet.
 
« Si notre prochain rendez-vous ne peut être avancé, alors je me permettrai de profiter du savoir se trouvant en face de moi. Dites-moi, Roi Noir, ce qu'est le Club des Damnés, à part le nom que vous m'aviez donné pour ce manoir ? Je vous avoue avoir du mal à croire que cela ne cache rien de plus… gros. »
 
Mon sourire est des plus amusés, je dois le confesser. Oh, tu n’as pas besoin de mentionner ce que tu fais de l’énergie que je t’offre, je t’en ai donnée suffisamment pour te régénérer, si tu veux en faire autre chose, libre à toi. Tu dois l’assimiler, oui, mais elle n’est pas aussi marquée que celle composant les Psychneuein, qui eux sont parfaitement écrit, et que tu ne parviendras ni à assimiler, ni à réécrire sans finir dans leur assiette.
 
Oui, il me revient le choix que des vérités et des mensonges, comme souvent, comme trop souvent, peut-être, car les vérités et les mensonges sont des plus faciles pour détruire les choses qui nous sont chères, même si on refuse de l’admettre ; un refus de ma part t’étonnerais ? Allons bon, crois-tu déjà me connaitre aussi bien ? Je suis un mensonge derrière une illusion, Afterlife, et mon enfant adoptive ne l’était pas jusqu’à ce que tu me la ramène. Il est des choses avec lesquelles tu peux essayer de jouer, mais lorsque je ne les maitrise pas moi-même, le mieux que tu puisses récolter est une condamnation expéditive aux Enfers. En parlant de cela, ce cher Condor doit être encore en train de se remettre de mon entrainement de cette nuit. Il vit toujours, oui, même s’il est sur la fin ; de toute façon, considérant ce qu’il lui reste…
 
Je n’ai jamais dit à Pita que je lui offrirais l’impossible, un jour je l’aiderai à se venger, un marché est un marché, cependant, je crois qu’elle a fini par l’obtenir, qu’elles ont fini par l’obtenir, l’impossible. Et chez moi, l’impossible se nomme humanité.
 
Mon sourire devient encore plus amusé alors que tu t’excuse de t’être mêlé de ce qui ne te regarde pas, d’avoir laissé échapper cette pensée  « erronée ». Non, tu ne me demande pas l’impossible, tu ne me demande pas mon affection ; tu veux juste le savoir. Le savoir c’est le pouvoir, ou tout du moins une autre forme importante du pouvoir, avec l’influence, et la puissance.
 
Tes yeux plongent dans les miens comme pour une partie de poker ; qu’espères-tu lire en moi ? On dit que lorsque je regarde les gens d’une certaine façon, leur prostate se met à déconner et leur urine à les brûler ; tu n’as ni prostate ni urine, et tu te contentes de jouer un rôle. Tu me défie, tu ouvre ta braguette, prêt à marquer ton territoire. Mais comme j’ai dit, tu n’as pas d’urine à cracher, tu n’as même pas d’yeux, d’ailleurs, c’est juste du cinéma. Tu veux vraiment sonder mes yeux ? Les yeux sont les fenêtres de l’âme, alors méfies-toi, Afterlife : à regarder trop longtemps l’Abîme, l’Abîme finit par te rendre ton regard.
 
Mes lèvres se retroussent encore plus, dévoilant un sourire que peu voient, et qu’encore moins aiment à voir, mais mon regard ne bouge pas du tien. Ton attention pourrait être concentrée à tant d’endroit, je le sais, mais tu dois voir ce qui s’agit au fond de mes prunelles ; d’aucuns nommeraient cela de la folie, d’autres, de la cruauté, mais la seule image qui me vient à l’esprit concernant mon âme est ce monde de chair où les hurlements et les appels à l’aide de myriades font office de vent. « Au-secours ; aidez moi ; par pitié » tant de cris, tant de voix, les prisonniers de ma Maitresse, les proies du Léviathan !
 
Il serait si simple, si amusant de te les faire les rejoindre ; toi ou Blake, les deux même, je n’aurais même pas à faire un prix de groupe, puisque vous n’êtes qu’une seule est même personne ! Afterlife, tu regardes mes yeux, et parviens-tu à voir que qu’il y a vraiment, après la mort ? Afterlife. Afterlife… AfterLife, Hell !
 
Mais tu n’auras pas les Enfers, ce n’est pas ce que je t’ai promis. Tu sors d’une prison, je ne vais pas t’envoyer dans une autre tant qu’il te reste une chance d’exercer ton potentiel. Enfin, de l’exercer pour moi, ou mieux, à mes côtés.
 
- Tu te trompe de rôle, Afterlife. Tu n’es pas ici dans une maison de la mafia. Le Club des Damnés est tellement plus… tu as été suffisamment intelligent pour le comprendre. Mais dis-moi une chose… pourquoi t’intéresse-t-il ? Est-ce un test ? Un test de confiance ? Un tel savoir n’est pas nécessaire pour ta quête de ton corps… cependant il t’intéresse. Commencerais-tu à réfléchir à l’Après, AfterLife ?
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MessageSujet: Re: Sharpen the blade [Afterlife & Black King]   Sharpen the blade [Afterlife & Black King] Icon_minitimeJeu 20 Juin - 3:07

Afterlife jouait avec sa cigarette, changeant de position, mimant des gestes plus détachés, nonchalant. Il fixait toujours sont interlocuteur qui n'était autre que le Roi Noir. Haussement de sourcils, battement de paupière, respiration régulière, déglutition, tremblement léger et naturel des membres... Cela commençait à devenir presque automatique même si il fallait travailler encore. Parallèlement, il travaillait d’arrache-pied pour malaxer cette nouvelles énergie psychique afin de pouvoir s'en servir par la suite pour se régénérer plus rapidement par exemple. Il avait entrevu ce qu'il se passait par delà les yeux du Roi Noir et cela attisa en lui une émotion humaine qu'il put ressentir parce qu'il jouait l'humain. Mais il y a autre chose. Il est loin d'être un néophyte et sait mieux que quiconque ce qu'il se passe derrière le regard. Il fut lui même enfermé derrière ce regard, forcé de regarder le monde à travers lui. Et finalement, plonger ses yeux dans ceux du Léviathan c'était comme retourner dans sa prison psychique. Certainement que derrière se trouvait des choses horribles : cris, agonie, pleurs, supplications, torture... Il ne pouvait se douter de tout mais il ne fallait pas prendre un soldat tuant des innocents pour un enfant de cœur qui pouvait trembler face aux tortures de criminels. Mais ce n'était visiblement pas le sujet du jour et il ne plongea pas à son grand regret. Il s'affaira donc à répondre au Roi Noir. Ce dernier ne voulait pas faire de lui un simple esclave et voulait voir ce qu'il pouvait donner en s'épanouissant préférant la loyauté à la terreur. De plus, il l'invitait même à proposer des choses et c'est dans ce cadre qu'Afterlife répondra donc à son maître.

« Hum... Quelque chose me tracasse. Êtes-vous un idiot sadique ou bien ais-je une compréhension difficile ? Je ne joue pas un rôle, Roi Noir. Je joue des rôles. De la même manière que votre leçon m'apprenait que pour paraître humain il fallait non pas tenter de simplement paraître mais plutôt tenter d'être, il me semble que l'objectif de notre entraînement de cette journée était d'avoir un aperçu global... Une... fresque représentative de cette société dans laquelle je vais devoir, hum, comment dire... évoluer. Dans ce cadre : de la même manière que je prends des points de vue différents quant au décors je me paie le luxe de prendre des points de vue différents quant aux acteurs de cette pièce. Tantôt mercenaire, guerrier, mafieux ou que sais-je l'important pour moi est aussi de savoir quelles réactions surviennent après tel ou tels rôles de la part de mes... interlocuteurs. Et la preuve de ma réussite est dans votre... léger étonnement que je joue si mal un rôle moins convenu entre nous. Il semblerait qu'un comportement exagéré pourrait avoir ses avantages dans certaines situations, mais ce n'est pas ici le propos. Oui, en effet... il y a quelque chose qui me tracasse . Vous dites vous même que le Club des damnés est bien plus qu'une mafia ce qui impliquerait qu'il fonctionne sur le même principe, mais en est que plus parfait. Cela ne m'étonne pas, c'est ce que j'ai... flairé – si vous me permettez l'expression – lorsque vous m'avez mentionné ce nom pour la première fois. Mais je m'égare. Une mafia rassemble des personnes puissantes, du pouvoir, du savoir et de l'influence. Ce sont tout autant de choses que je cherche et que je chercherais toujours jusqu'à ce que mon objectif soit remplit. Dans ce cas si le Club des Damnés est bien plus qu'une simple mafia... Il est logique de penser que j'y trouverais les mêmes avantages... en mieux. Pourtant vous êtes prêt à m'affirmer que connaître son rôle et son identité ne m'aidera en rien. Hum... oui, je suis tracassé par le simple fait que je ne peux savoir à l'avance si cela me sera utile ou non sans en connaître l'identité. Cela me tracasse que vous sembliez si sur de vous que cela ne m'aidera pas alors que visiblement énormément d'éléments me mènent à penser l'inverse. Vous avez vu mon esprit, sondé plusieurs fois je crois. Vous savez très bien que la constitution de ma psyché ne me permet pas de me projeter après que mon corps me soit rendu. Cependant, bien que cela peut être considéré comme un... inconvénient. Je sais et vous savez par la même occasion que la seule chose qui m'anime est de mettre toutes mes chances de mon côté dans la réalisation de mon but. Ce que je cherche dans une mafia ou dans sa version plus parfaite c'est de l'influence, Roi Noir, pour amoindrir la force de mon adversaire de l'intérieur, pour retourner ses alliés contre lui et pour l'espionner. Alors oui, pour en revenir à ma question, si vous ne semblez pas enclin à m'en apprendre plus en m'avançant le fait que cela ne m'aidera en rien dans ma quête... Pourquoi m'en avoir parlé hier, attisant ma curiosité et me menant logiquement à ces conclusions ? Serait-ce pour faire naître chez moi de l'espoir - chose que vous m'avez apprise lors de ma première leçon – pour mieux me le retirer par la suite, sadiquement ? Vous savez que si vous entravez ma progression vers mon objectif j'aurais de plus en plus de tentation... hum... d'aller voir ailleurs, pour faire simple. Mais vous savez également que ces actions me mèneraient à une mort certaine de votre main sans doutes... Alors oui... Ma question est : Êtes-vous qu'un simple sadique un peu idiot ou bien suis-je trop sot pour comprendre au point que vos explication ne seraient qu'une perte de temps ? À vrai dire, je crois surtout qu'il existe une autre option, celle indiquant que l'heure n'est pas encore venue pour ce genre d'explications mais dans ce cas : Quand est-ce que cette heure arrivera... Voilà peut-être le fond du problème. Je ne suis pas pressé je tente simplement de m'informer. »

Son expression se fit d'un coup plus neutre, in-humaine, comme si il avait cessé de jouer. Cependant ce n'était pas réellement le cas il avait simplement réussi à malaxer cette énergie et s'en servi donc pour se régénérer d'un manière fulgurante pour tout télépathe capable de voir ce spectacle. Il était prêt pour la suite et si l'heure n'était pas venue, il fallait donc se remettre au travail pour son maître, et le plus vite sera le mieux : Loyauté.
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MessageSujet: Re: Sharpen the blade [Afterlife & Black King]   Sharpen the blade [Afterlife & Black King] Icon_minitimeDim 23 Juin - 20:30

Quelque chose te tracasse ? Ce n’est pas moi j’espère ? Suis-je un idiot sadique ? Complètement. Et je préfère être un idiot sadique à mon niveau que tu n’ais une compréhension difficile au tien. Je suis un idiot sadique, ils s’accordent tous à le dire, et pendant qu’ils se ventent de leur supériorité, je suis là, je progresse, je m’adapte, je les affronte un et un et je perds, mais mes défaites sont en réalité mes victoires, car j’apprends de mes erreurs et me rapproche de leur niveau alors qu’ils croient toujours qu’un simple geste de la main leur permettra de se débarrasser de moi. Je suis un idiot sadique, un chien que mes ennemis excitent pour voir ce qu’il peut faire, jusqu’où il peut aller, cependant, ils ignorent s’ils auront le contrôle sur ce qui en résultera. Amusant de savoir que c’est, d’une certaine façon, ce que je fais avec toi, même si je ne t’excite pas, j’essaie de t’aider. Car je suis prêt à partager ceux qu’eux ne conçoivent même pas comme partageable, car je sais qu’il est des conséquences à nos actions que l’on ne peut pas contrôler, car j’ai apprit de leurs erreurs tout autant que des miennes.
 
Non, tu ne joue pas un rôle, tu joues des rôles ; oui, l’ennui, c’est que tu en joues face à moi un qui n’est pas adapté. Est-ce là le rôle que tu veux avoir ? Est-ce là le genre de personne que tu veux être ? Oui, ma leçon t’apprends qu’il faut comprendre l’humain et tenter de l’être, cependant, nous ne sommes pas ici entre humains. Mais si cela t’amuse…
 
Oui, tu dois avoir une fresque représentative de cette société dans laquelle tu vas devoir évoluer, cependant, il te faudra d’adapter à des environnements bien différents, et tu n’es nullement ici au Walhalla. Oui, tu trends des points de vue différents, mais tu n’es qu’au début de cette leçon, et les points de vue sont alors erronés, fonction du lieu. Tu étudies les réactions de tes interlocuteurs ? Tu m’étudies moi ? Bien. J’aurai pensé qu’après vingt-cinq années dans la tête de Blake, tu sois un minimum savant des mœurs humaines, même s’il n’a jamais côtoyé, et ne côtoiera jamais, de tels cercles, à moins que tu ne gagnes. Mais tu m’as eus, bravo, tâche cependant d’être prudent sur ce chemin, car s’il pourrait te conduire à me battre, il y a une forte probabilité pour qu’il te conduise à mourir de mes mains ; je suis un idiot sadique doublé d’une bête enragée, n’oublie pas. Un comportement exagéré peut avoir ses avantages, mais également ses inconvénients, je suis plus qu’au courant de cela, et je suis fier de te voir déjà jouer sur cette piste ; tu progresse vite, un peu trop vite, même. Est-ce bon ou mauvais pour moi ? Pour un futur nous ?
 
Le Club des Damnés est bien plus qu’une mafia, oui ; et si son fonctionnement est similaire, c’est que le fonctionnement des états est similaire. Le HellFire Club est différent de tout ce que tu as connus et de tous ce que Squad a put craindre ; nous sommes les Mr Sylvestre, nous sommes les visages anonymes qui décident du destin du monde sans se préoccuper des valeurs morales ou humaines. Enfin, nous étions. Aujourd’hui, nous sommes autre chose, et nous allons devenir autre chose. Oui, nous cherchons à ressembler des personnes puissantes, que ce soit en puissance, en savoir, en influence, en richesse, en intelligence, sachant que généralement, tout cela n’est que la facette du Pouvoir. Car nous cherchons le pouvoir. Mais pas comme toi. Oui, je suis si sur de moins quant au fait que le HellFire Club ne te sera d’aucune utilité et pour une simple raison : je suis le HellFire Club, ou tout du moins ce qu’il en reste. Cette maison est en ruine, sa puissance et ses desseins ont été rongés jusqu’aux fondations par des enfants ingrats habitués à ce que tout le soit servit sur un plateau d’argent et enfourné dans la bouche avec une cuiller dorée. Ils n’étaient là que par héritage, pathétiques parodies de leurs aïeux !
 
Tu cherche l’influence, oui, et tu es au bon endroit pour cela, car s’il y a bien une chose que nos croupissant membres possèdent encore, c’est l’influence. S’il y a bien une chose que notre maison ait gardée de ses précédents représentants, c’est l’influence. Cependant, notre influence n’est pas bien différente de mon influence, dans le domaine qui t’intéresse, car se fut moi qui, du temps de mes prédécesseurs, dût m’occuper de l’aspect militaire de ce Club, et les balles ayant toujours eut plus d’influence que les bulletins de vote, je suis aujourd’hui l’un des derniers représentants de cette maison, et surement, le seul qui sera encore là demain. Tu veux parfaire ton influence, amoindrir la force de ton adversaire de l’intérieur, retourner ses alliés contre lui et l’espionner ; voilà qui me fait sourire, alors que je continu de te fixer.
 
« Alors oui, pour en revenir à ma question, si vous ne semblez pas enclin à m'en apprendre plus en m'avançant le fait que cela ne m'aidera en rien dans ma quête… Pourquoi m'en avoir parlé hier, attisant ma curiosité et me menant logiquement à ces conclusions ? Serait-ce pour faire naître chez moi de l'espoir - chose que vous m'avez apprise lors de ma première leçon – pour mieux me le retirer par la suite, sadiquement ? »
 
Un petit rire, alors que tu continue de suivre le fil de tes pensées ; je suis un idiot sadique, c’est toujours dans la balance de ton point de vue, on dirait. Cependant, je n’ai nullement l’intention de te donner de faux espoirs, sinon tu ne serais pas différent de la masse anonyme et inintéressante qui déambule dans ces rues et qui m’indiffèrent plus qu’ils ne pourraient jamais l’imaginer, bétail idiot, aveugle et sans avenir autre que celui de perpétuer l’espèce en espérant que de leurs coïtes chaotique sortira un être meilleur qu’eux ; le tout étant une simple constatation, et non du mépris, sois-en assuré.
 
A entraver ta progression, je joue ta vie, c’est bien pour cela que je te laisse progresser de cette façon presque trop rapide ; je pourrais te tuer si tu vas voir ailleurs, c’est un fait, mais je ne le ferais pas forcément, car si cet ailleurs peut t’apprendre une chose que je ne puis t’enseigner, et que tu me reviens par loyauté, pourquoi te briderai-je ? C’est uniquement si tu deviens le jouet de mes ennemis que j’appliquerais la sentence « si je ne l’ai pas, personne ne l’aura ». Je ne t’ai pas apprit l’espoir, tu n’as que cela pour te raccrocher, mais tu n’en as donné également, des espoirs, à toi de ne pas les décevoir ou tu seras le premier à le regretter ; ceci n’est pas une menace, ceci est une promesse. Si jamais j’ai misé sur le mauvais cheval, je tuerais les deux sans le moindre remords, même s’il s’agira d’une résultante des deux.
 
« Êtes-vous qu'un simple sadique un peu idiot ou bien suis-je trop sot pour comprendre au point que vos explication ne seraient qu'une perte de temps ? À vrai dire, je crois surtout qu'il existe une autre option, celle indiquant que l'heure n'est pas encore venue pour ce genre d'explications mais dans ce cas : Quand est-ce que cette heure arrivera... Voilà peut-être le fond du problème. Je ne suis pas pressé je tente simplement de m'informer. »
 
Je te laisse redevenir qui tu es, alors que tu parviens enfin à te servir de l’énergie que je t’ai offerte. Le sourire est toujours là, et je cesse de te fixer pour me redresser.
 
- L’heure n’est pas venue, mais pour une raison tout autre que celle que tu pense. Je suis le Club des Damnés. Tout ce qu’il peut t’apporter, tu l’obtiendras par moi. Partant de là, il ne t’est pas nécessaire d’en savoir plus pour l’instant. Je t’expliquerais en temps voulut, oui. Mon intérêt est qu’un jour peut-être, tu en feras parti, cependant il te faudra être entier pour cela. Je recherche des associés, et très peu ont le profil ; j’espère que si tu parviennes à récupérer ton corps, tu le gagnes, tel est l’espoir, le pari, que je prends avec toi.
 
Je me tais, te laissant le soin d’envisager ce que tu ne peux pas envisager : ton avenir, et m’en retourne auprès du balcon.
 
- Je suis un idiot sadique, oui. Tu trouveras tellement de gens pour en témoigner. Cependant, le prochain lieu que tu visiteras te démontrera qu’il ne faut jamais ce fier aux apparences, car c’est une chose que certains êtres maitrisent aussi bien que toi. Ton prochain milieu d’infiltration est une réception, à l’opposé parfait de ce que tu as découvert au Walhalla, et en un sens, plus proche que ce qu’on attendra de toi ici. Le dernier milieu qu’il te restera à visiter, tu pourras le faire seul : il s’agira du monde, non de l’élite du meilleur comme du pire. De tous ces anonymes que tu as put croiser à travers les yeux de Blake. Lorsque tu auras fini, nous passerons à une autre leçon. A des leçons plus… intenses. Le Walhalla t’entrainera pour le physique, mais pour l’esprit, mes créatures seront surement des adversaires redoutables. Et enfin, tu auras le terrain, le véritable terrain, pour épreuve finale.
 
Je me retourne vers toi, et te regarde à nouveau, appuyer sur la rambarde qui me sépare de quelques étages de vide.
 
- Tu as tenté de t’informer, bien. Maintenant, je vais te donner un indice sur l’un des moyens d’être plus humain : les humains ont des proches. Libre à toi d’user du temps qu’il te reste comme tu le sied, mais pense à te préparer à des relations sociales longues durées. C’est bien plus dur qu’il n’y parait.
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Tomàs Blake
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MessageSujet: Re: Sharpen the blade [Afterlife & Black King]   Sharpen the blade [Afterlife & Black King] Icon_minitimeMar 25 Juin - 8:55

Voyez vous donc ça, le Roi Noir, seul dans son donjon de ruines en quête - avec sa longue vue tentaculaire et mafieuse - de maçons dignes de rebâtir son empire et de suivants talentueux pour lui redonner vie. Le club des Damnés porte donc bien son nom. Club des condamnés à hériter d'une forteresse trouées et vide. Triste constatation de cet état de fait semi-avoué par son hôte et unique possesseur. Cependant en ce qui concerne l'entité psychique jouant à des jeux dangereux, inapproprié et agaçant pour Von Orchent, c'est évidemment là des informations bien assez importantes. Il a su le convaincre en en disant assez sans trop se dévoiler. Si seul le Roi Noir est membre de ce club, alors ce club n'a aucune utilité si le Roi Noir est déjà à portée. Mais il ne faut pas être trop naïf dans ce monde d'obscurité malveillante car le mensonge n'est qu'un outil et par là même la loyauté un mot.

« Si vous êtes le seul membre de ce club, il ne m'intéresse en rien actuellement. Je comprends donc mieux votre position. Quant à en faire partie un jour, dans la disposition mentale que j'ai, c'est nullement nécessaire. Mais qui sait ce que mon entièreté en pensera... Nous en revenons donc au même point et celui-ci porte un nom : Blake. Vous avez visiblement la capacité d'accélérer les chose et d'accélérer l'issue de votre parie. Mais pour cela, il faudra un jour ou l'autre saigner un peu plus... du nez. »

C'est un fait, la seule manière de s’octroyer grâce au Roi Noir la pleine puissance pouvant vaincre le corporel Tomàs, c'est en amassant plus et encore plus de cette énergie psychique dont il peut faire don à Afterlife. Observer le monde, observer l'élite, apprendre à être humain plutôt que paraître ; tout cela ne sert qu'à une hypothétique victoire pour permettre à une entité de contrôler parfaitement un corps. Mais pour ce qui est de la victoire en elle même elle ne s'obtiendra pas avec des mimiques réussies, mais avec des muscles prêt au pire. Afterlife le sait-il ? Sans doute, il sait tout sur lui, même si il n'est pas à l'abrit d'être aveuglé par la facilité des choses qui l'entourent et des exercices qu'on lui donne.
Infiltrer l'élite – bonne cette fois – était donc la prochaine étape. Afterlife l'avait pressentit lorsque le Roi Noir lui avait promit de lui montrer une fresque représentative du monde. Et pour se représenter objectivement le monde il faut le bon et le mauvais, le bien et le mal, la brute et l'homme raffiné. Cette vision manichéenne devait donc de plus être complétée par les nuances de gris de cette planète. Mais ce travail devrait être fait par Afterlife à qui on demanderait d'analyser le monde, celui qui marche dans la rue, sans qu'il y a besoin d'accès spéciaux que seul le Roi Noir pouvait posséder entre nos deux protagonistes.

« Dans ce cas, rendons-nous dès maintenant dans une de ces réceptions ou du moins, le plus tôt sera le mieux. Car le temps est nettement un avantage contre Tomàs qui ne doit pas encore réaliser ce qu'il se passe. De plus, la régénération est plus un problème et ainsi nous aurons plus de temps pour développer la force de l'esprit et pour que je m’acquitte des tâches et des devoirs que je vous dois en retour. »

Dit-il en se levant pour faire face au Roi Noir. La cigarette avait été dématérialisée car il avait largement eu le temps d'analyser les conséquences de son petit jeu que certains pouvaient qualifier de déplacé ou de puéril. Le spectre devrait pouvoir le mener à sa nouvelle destination lorsque le moment sera décidé par le Roi Noir. Mais pour le moment ce dernier lui donna une dernière indication. Celui de se faire des amis ou pour être plus exacte, des relations, des proches.

« Les proches sont à doubles tranchants. Ils peuvent à la fois nous aider, mais aussi nous nuire en devenant des cibles de nos ennemis. Mais je comprends qu'un Homme accompagné paraît bien plus humain qu'un Homme seul. »

Cela n'a jamais été un problème pour Tomàs Blake grâce à ses doubles et il est vrai que les proches peuvent servir de cible. Afterlife l'a vu à travers Maeva et Pita. Si il devait affaiblir les hommes proches de ces filles, il les attaquerait en premier lieu. Encore une fois un problème de priorité s'imposait. Paraître humain pour contrôler un corps qui peut offrir le luxe de simuler les proches sans en avoir les inconvénients, voilà qui était plutôt intéressant. Avant cela, se faire des proches pourrait servir Afterlife pour vaincre Tomàs. Mais ce ne sont pas réellement des proches, plutôt des alliés et c'est ce qu'il recherche depuis le début de sa libération. Il se dématérialisa donc, attendant le spectre et laissant le luxe à Von Orchent de vaquer à ses occupations le temps que l'heure arrive pour partir à la prochaine destination.

[HJ : Suite du RP ici : https://xmenrpg.superforum.fr/t1729-les-soirees-de-l-ambassadeur-sont-toujours-une-trollfest-afterlife#22807 ]
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Sébastian von Orchent
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MessageSujet: Re: Sharpen the blade [Afterlife & Black King]   Sharpen the blade [Afterlife & Black King] Icon_minitimeDim 30 Juin - 13:33

Non, mon donjon n’est pas réellement en ruines, car la structure comme la charpente tient toujours debout, se sont cependant les menuisiers qui ont déserté. Dramatique constat, car des ruines seraient plus faciles à exploiter, et toutes aussi longues à rebâtir. Je suis seul, seul avec des créatures ensommeillées attendant que je leur apporte ce pourquoi elles ont requise ma présence sur un plateau. Mais lors de mon sacre, je leur ai fait passer un message ; c’était sur un plateau d’argent, oui, et c’était doré également : la tête de l’un des leur. Une marque de bonne volonté tout comme un avertissement, car je n’hésiterai jamais à accomplir le nécessaire pour progresser dans mes projets. S’ils deviennent une entrave au Club des Damnés, alors je les éliminerai également.

Oui, je cherche des suivants talentueux pour redonner vie au HellFire Club, et je crois en tenir un en ta personne. La forteresse est peut-être vide, mais assurément non trouée, car je me suis assuré personnellement de cela. C’est une chose triste, peut-être, mais c’est surtout la promesse d’un avenir que je pourrais forger avec ceux qui en sont dignes, oui, mais également capables. Le Club n’a aucune utilité pour toi tant que j’en suis l’unique pièce, et surtout tant que j’en suis la pièce maitresse.

Oui, je pourrais te mentir, c’est ce que je fais de mieux, cependant user du mensonge et de la vérité nécessite de distinguer quand l’un et l’autre sont nécessaires, de plus tu apprendras que sans avoir de code d’honneur aucun, je respecte mes paroles. Le mensonge et la vérité sont des outils, tout comme la loyauté ; elle assure une entente mutuelle nécessaire à la confiance, qui elle-même est nécessaire à outrepasser une collaboration hypocrite et intéressée.

Je sais qu’il t’est impossible de savoir ce que ton entièreté en pensera, c’est également pour cela que moins tu en sais, mieux c’est, la prudence est mère de sureté ; même si c’est tout à fait relatif, car si tu perds, je n’escompte pas laisser l’entièreté étrangère de Squad survivre bien longtemps. Quant à ton entièreté à toi, AfterLife, nous verrons ce qu’elle en pensera. J’ai un sourire carnassier lorsque tu insinue ce que cela va me coûter de parier sur toi, mais tu ignores de quoi tu parles, car tu ignores ce qui se cache dans mes ombres, tant celle de mes pas que celles qui hantent mon esprit, et surtout, tu ignores ce qu’il advient lorsque je dépasse mes limites.

Tout n’est qu’un moyen, chacun de nos actes, nous n’avons qu’une seule véritable fin, c’est un point commun entre nous ; cependant, ta fin viendra avant la mienne, et j’espère qu’elle permettra ton renouveau. C’est là le pari que j’ai pris, cette hypothétique victoire de toi sur ton « Original », et je sais ce qu’il faudra que je t’apporte ; cela suffira-t-il ? Je l’ignore, mais ironiquement, je l’espère. C’est tout l’intérêt d’un jeu : on peut gagner et l’on peut perdre. Après, si tu venais à perdre, je m’assurerais de limiter la casse. Si tu en es incapable et fonctionne à l’heure actuelle par une réflexion manichéenne, tel n’est pas mon cas : ta réussite entrainera ma réussite, car nous sommes dans le même camp, mais ton échec n’entrainera pas forcément mon échec, si je suis assez habile.

Cette notion de réussite commune sans échec partagé, tu vas découvrir son milieu de prédilection : l’élite sociale, économique et politique. L’autre élite, oui, ton point de vue froid et analytique touche au but une fois de plus. Ensuite, seulement ensuite, tu auras un cours plus libre, dans ton apprentissage.

« Dans ce cas, rendons-nous dès maintenant dans une de ces réceptions ou du moins, le plus tôt sera le mieux. Car le temps est nettement un avantage contre Tomàs qui ne doit pas encore réaliser ce qu'il se passe. De plus, la régénération est plus un problème et ainsi nous aurons plus de temps pour développer la force de l'esprit et pour que je m’acquitte des tâches et des devoirs que je vous dois en retour. »

Le plus tôt, en effet, ce genre de réception ont lieu au crépuscule, en général, mais je crois qu’il en est une prochainement. Le hasard ou les machinations d’une puissance autre que la mienne, toujours est-il que nous en profiteront, et que si tu ne te fais pas remarqué, nous aurons gagné, si tu te fais remarquer et que je parviens à l’identifier, je gagnerai seul, s’il s’agit d’un piège pour te retourner contre moi, tu perdras, mais je me préserverai. Après, il y a toujours la possibilité du hasard, même si ce que nous nommons hasards, moi et mes pairs, n’est rien de plus qu’un plan devant rester secret.

Tu te lèves et me fais face, dans une attitude bien différente de précédemment et bien plus appropriée. Mon Spectre te mènera à ton nouveau terrain de jeu, oui, car comme toujours, je resterais dans les ombres.

Mon sourire devient amer lorsque tu cites une vérité qui pourrait bien me détruire, ou me porter à l’apogée de ma puissance, car il s’agit là d’un pari sur lequel je n’ai aucun contrôle : les proches sont à doubles tranchants. C’est un fait empirique, d’une logique implacable, car tout ce que à quoi l’on tient, et particulièrement ceux que l’on aime, on redoute de le perdre un jour. Oui, ils sont des cibles de nos ennemis, reste à nous de tourner cela à notre avantage. Un ennemi qui tuerait l’un de mes proches s’assure une inimité éternelle de ma part, ainsi, il ne pourra pas me soumettre en passant par eux, et ne ferait que m’enrager un peu plus. Une question demeure, cependant : serais-je prêt à sacrifier l’un de mes proches pour acquérir cette hargne et cette volonté de vengeance qui me feraient avancer envers et contre tout ? Je ne peux pas y répondre, alors je me contenterais de conclure comme toi : un homme accompagné est bien plus humain qu’un homme seul.

Oui, il est possible de considérer Pita comme ma faiblesse, comme une de mes faiblesses, mais j’en suis encore à essayer de comprendre et de clarifier ce fait, et comme tu le mentionnais précédemment, cela ne concerne que moi. Quant à Maeva Hunter, il est intéressant de voir que malgré que tu sois Tomàs Blake, tu es capable de lui faire du mal ; l’aimeras-tu à nouveau si tu redeviens un ? Question importante, à dire vrai, car elle déterminera l’avenir de la petite Griffe. Ta petite Griffe ?

Tu n’attends nulle réponse et est déjà retourné sur ce plan astral où tu navigue en aveugle, et où mon Spectre te guide. Il te guidera et t’observera, mais ce sera l’une des dernières fois où il le fera, car certaines des leçons que tu apprendras par toi-même ne nécessiteront nullement sa présence et que je puis avoir besoin de lui ou de ses constituantes à tout moment. L’heure va arriver, et il te conduira, mais en attendant, c’est à mon tour d’en aller réfléchir sur ce qu’est un proche, et qui sont les miens. Je m’en vais voir Vince, chacun de nous menant un combat similaire : celui de retrouver son humanité, physique pour toi et spirituelle pour moi. Bonne chance, AfterLife, car il n’est pas plus dur combat au monde que celui contre soi-même…

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MessageSujet: Re: Sharpen the blade [Afterlife & Black King]   Sharpen the blade [Afterlife & Black King] Icon_minitimeDim 30 Juin - 14:52

J'en ris parce que je connais la fin. Voilà une phrase qu'Afterlife aimerait bien pouvoir dire. Mais la vérité est différente, plus imperceptible, moins évidente, plus floue. Connaître la fin, connaître le dénouement et connaître le déroulement voilà bien une capacité qui faciliterait grandement les choses jusqu'à ce que l'on se pose la question primordiale : Est-ce immuable ? Car c'est là l'essence même des tragédies : connaître la fin et savoir qu'elle n'est pas modifiable quoique l'on fasse. Comment réagirait Afterlife si une telle vérité lui éclatait au visage ? Abandonnerait-il toute lutte ? Bien évidemment, son esprit le pousserait à s'abandonner à son sort. Car c'est bel et bien l'espoir qui l'a poussé jusque là. L'espoir que le Roi Noir lui a enseigné ou plutôt a réveillé chez lui. L'espoir de voir les barreaux de sa prison s'ouvrir légèrement lui permettant de respirer un peu d'air, l'espoir de savoir que son heure peut venir. Alors oui, sans cela, il n'y aurait rien, mais pour ce faire il faudrait une implacable certitude que le moindre pourcentage de réussite, la moindre parcelle de victoire ne soit impossible, quelque soit les forces mises en présences. Or, il n'existe actuellement rien qui ne pourrait vérifier cela et dont tout porte à croire, à espérer. Maeva Neera Hunter. Ce nom ne lui est pas inconnu bien sur que non. Il sait qui elle est et ce qu'elle représente. Il sait le potentiel qu'elle a dans sa quête, la faiblesse qu'elle représente chez Tomàs Blake mais aussi sa force. Il n'a pour le moment pas joué cette pièce ni abattu cette carte dans son jeu. Mais un jour peut-être il en sera contraint. L'aime-t-il ? Indirectement oui. C'est là que c'est très délicat d'agir. Car il ne peut savoir ce qui émanera de la résultante et de sa victoire et une parcelle d'humain en lui, celle qui s'est détachée de Tomàs en même temps qu'il soit parti, l'incite à penser qu'il ne pourrait se pardonner lui avoir fait du mal. Pour cette unique raison échappant encore une fois à son poreux pragmatisme et manichéisme qu'il garde cette flèche en ultime et dernier recours. Pourtant on peut le comprendre très simplement. Toucher Maeva revient à toucher le corps de Tomàs Blake pour faciliter sa capture : C'est risqué et dangereux. De la même manière qu'Afterlife ne tue pas Blake d'une balle dans la tête il ne tuera pas son humanité en abattant la seule chose qu'il aime encore. Car sans humanité, la réunification ne sera pas complète. Or c'est quelque chose de nécessaire. Afterlife doit redevenir complet pour survivre et pas voir sa psyché s'effriter sur le plan astral comme c'est le cas constamment à une vitesse lente mais visible pour lui. Visible pour son omniscience qu'il aimerait étendre aux événements et au monde pour pouvoir dire qu'il en rit parce qu'il en connaît la fin.

[RP Terminé pour Afterlife]
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