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 Rencontre hasardeuse dans un lieu comme l'université [Pv: Afterlife]

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MessageSujet: Rencontre hasardeuse dans un lieu comme l'université [Pv: Afterlife]   Rencontre hasardeuse dans un lieu comme l'université [Pv: Afterlife] Icon_minitimeSam 4 Mai - 17:42

Une journée de cours parmi tant d’autre à la fac, mais le climat était comme souvent assez tendu. En effet, le conflit entre les humains et les mutants s’accroîtraient de plus en plus et le jeune Strife n’osait pas révéler sa nature de peur de la stigmatisation voir d’une chasse aux sorcières. Être un mutant était toujours quelque chose d’assez tabou dans notre monde. Le jeune homme était venu à New York en quête de réponse, mais pour l’instant il n’avait pas eu beaucoup de réponse et s’était plutôt consacrer à ses études. Arthur écoutait ses cours avec une attention assez lointaine. Le problème était que le droit n’était pas très stable en cette période. Avec les nouvelles lois qui tombaient de partout concernant les mutants et la jurisprudence qui changeait elle aussi. Tout acte causé par des mutants entraînait de nouvelles lois et le jeune brun était impuissant face à ces changements, se sentant parfois même illégal par rapport aux lois sur les mutants.

Le jeune mutant entendit le prof dire que le cours était terminé. Il prit donc, son sac et sortit doucement de l’amphithéâtre qui venait de voir son cours se terminer. Le jeune homme passa dans son casier où il y déposa son Code civil qui était déjà plus à jour. Le jeune homme se demandait comment le monde allait encore changer dans l’avenir. Le conflit entre les confréristes et les pacificateurs avaient des répercussions sur à peu près tout dans la vie ordinaire. Le jeune Earthman se baladait maintenant dans les couloirs un peu dans le vague. Les gens passaient à côté de lui sans lui porter la moindre attention, pourtant s’ils connaissaient son véritable secret il serait déjà pris d’attaque et d’insulte. Pourtant, les gens souriaient alors que le monde était en crise. Personne n’avait l’air préoccupé par la réalité et ce qui se passait véritablement dans le monde. C’était même dans un certain sens assez affligeant que tout le monde vive sa vie, alors que d’autres souffrent d’une vie de stigmatisation, cependant il est vrai que depuis des lustres ceci est la réalité. Comme pour le racisme envers les personnes de couleurs de peau différentes, ou bien encore pour une couleur de cheveux qui rappelle celle de carottes. Pourquoi les humains ne supportent-ils pas les différences ? Un monde sans différence ne serait pas un monde bien, aucune originalité, une vie fade. Alors qu’il serait surement possible que tout le monde vive en parfaite harmonie. Quelqu’un a déjà pensé ce que serait un monde en parfaite harmonie.

Alors qu’il était toujours plongé dans ses pensées. Il rentra dans une personne par mégarde. Il fit tomber son sac, puis se retrouva devant un jeune homme. Il s’excusa auprès de lui en lui tendant un main, tout en lui disant :

« -Désolé, mec j’étais plongé dans mes pensées que je ne t’avais pas remarqué ! Rien de casser j’espère ? »


Le jeune mutant manipulateur de la terre se mit à sourire au jeune homme, un sourire qui exprimait son repenti, mais aussi un sourire chaleureux qui n’était pas hostile, envers cet homme qu’il ne connaissait pas.
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Tomàs Blake
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Tomàs Blake


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MessageSujet: Re: Rencontre hasardeuse dans un lieu comme l'université [Pv: Afterlife]   Rencontre hasardeuse dans un lieu comme l'université [Pv: Afterlife] Icon_minitimeSam 4 Mai - 19:21

Afterlife possédait la première partie des pouvoirs faisant d'un mutant un excellent espion. Il lui manquait juste une résistance télépathique chose que le Roi Noir ne tarderait pas à lui enseigner ou lui transmettre à force d’entraînements acharnés où il joue sa vie à chaque secondes. La capacité de polymorphose ou méthamorphose est en effet ce qui forme de très bon agent infiltrés. Néanmoins une grande lacune rendait ce don inutilisable dans ce sens pour la psyché désincarnée qu'est Afterlife. C'est dans l'optique de renforcer cette lacune qu'il se rendra aujourd’hui dans une université pour se mêler à un maximum d'étudiants et s’imprégner des tics et mouvements qui font la différence entre un robot et un humain. En effet, c'est bien de cette lacune dont il est question. Afterlife possède une vision périphérique et lorsqu'il matérialise son corps il n'en simule pas tout ce qui pour lui est superflu, mais qui saurait le fondre dans la masse : mouvements du regard, mouvements de la tête, battement de paupières, mouvements de sourcils, expressions faciales en lien avec ses émotions, sourires, grimaces, tics et autre troubles divers, démarche, respiration... Cela fait énormément de chose qui ne doivent plus être réfléchie avant d'être copié par Afterlife, mais qui doivent être de l'ordre du reflex. Ainsi il pourra s'infiltrer dans tout type de structure le plus longtemps et le plus durablement possible jusqu'à ce qu'il retrouve sont corps, son enveloppe charnelle.

Mais il n'avait pas énormément de temps et il allait donc prendre un raccourci dans son apprentissage. Le plus difficile des imitations humaines étaient sans nulle doute l'imitation de Pita, la petite protégée de Von Orchent qui de part son caractère semblait être tout bonnement impossible à copier. Certains diraient qu'il est impossible que Dieu existe car seul le hasard génétique et culturel peut engendrer un tel caractère. Afterlife prendrait donc l'apparence de Lupita Ramirez. Il y avait aussi une autre raison de se transformer en jeune fille de dix-sept ans au style émo-gothique. Pita était la cible de mercenaires à la solde d'une organisation encore inconnue. Se transformer en Pita pourrait donc attirer ces agresseurs et permettre à Afterlife de leurs extirper quelques informations à coup de poing. C'était au départ son idée mais il s'est avéré que le Roi Noir n'avait rien eu à redire et c'est donc ainsi qu'Afterlife se trouva sur un campus universitaire vêtu et se comportant comme cette chère Lupita. La journée avait été difficile au début et Afterlife avait tout fait pour éviter au maximum le contact humain et ainsi se concentrer sur les tics et les mouvements nécessaires à passer inaperçu. Il, ou plutôt elle, portait les mêmes habits que Pita ce jour là. Mesurant un mètre soixante cinq pour cinquante cinq kilos, il avait imité la proportions du corps de la jeune fille. Proportions régulières et somme toutes normales pour une fille de son âge qu'il avait légèrement vieilli de quelques années pour ainsi coller plus avec les étudiants d'une vingtaine d'années du campus. Le vieillissement n'était pas fait de rides, mais d'une certaine maturité dans la rondeur du visage. C'est simplement des petits détails qui pour toute personne connaissant Pita serait invisible, mais qui pour le premier venu laisserait penser à une fille de vingt ans plutôt que dix-sept. Les cheveux noir, sombre, de la même couleur que ses sourcils et ses yeux. D'ailleurs le noir est très présent chez elle et donc par répercussion, sur Afterlife en ce jour. Un T-shirt et un pantalon foncés ainsi que des mitaines et des baskets. Afterlfie s'était doté d'un sac en bandoulière, sac en toile qu'il avait matérialisé et dans lequel il avait matérialisé des livres qu'il avait vu sur les tables.

Afterlife sortait donc d'un cours d'histoire qui traitait des conflits au moyen-orient. Il n'avait rien appris et même avait trouvé tout cela trop simpliste. Le fait est que lorsqu'il était prisonnier de la conscience de Tomàs Blake il avait vu à travers ses yeux les guerres en Afghanistan et en Irak et la géographie du terrain il la connaissait mieux eu ce professeur se contentant de répéter ce qui se trouvait dans son livre. Mais peu importe, ce n'était pas cela qui l'intéressait, il devait analyser les comportements, les rires, les discussions, les tics et cela le fatiguait beaucoup psychiquement. Mais pendant l'après-midi il commençait déjà à prendre quelques automatismes se permettant de répondre sèchement à la manière de Pita à des personnes qu'il rencontrait. Une fois sortie de l’amphithéâtre il se retrouva dans les couloirs ou beaucoup de personnes allaient et venait. Devant lui un grand type - qui pensait que soulever des poids de dix kilogrammes pouvait faire de ses bras des armes - marchait avec fierté. C'est alors que ce grand type percuta un autre étudiant. Scène classique visiblement puisqu'Afterlife de part sa vision précise et périphérique en avait vu quelques unes de semblables dans la journées. Cependant la fierté du grand type était intéressante à observer alors que l'autre étudiait s'excusait humblement. Le fière garçon faisait une tête de plus que l'autre. A priori l'un devait mesurer un mètre quatr-vingt et l'autre un quatre-vingt quinze. Afterlife restait derrière et faisait tout pour jouer la comédie comme si il était Pita. Et qu'aura fait cette gamine dans une telle situation ? Sans doute se serait-elle arrêtée pour observer quitte même à lancer quelques remarques.

« - Désolé, mec j’étais plongé dans mes pensées que je ne t’avais pas remarqué ! Rien de casser j’espère ?
- Genre rien de cassé... Tu m'prends pour qui ? Allez, bouge de là crétin. »

Voilà donc ce qu'un grand type sûr de lui répond lorsqu'il est bousculé par un étudiant plus petit marchant donc sur son égo. C'était instructif et on pouvait sentir l'énervement et l'agacement de l'homme qui partit donc en donnant un coup d'épaule à celui qui était visiblement perdu dans ses pensées et qui pourtant lui tendait la main amicalement. Afterlife à travers les yeux imité de Pita, venait d'assister à cette scène. Il devait donc jouer comme Pita et l'imiter jusque dans son caractère, ce qu'il tenta de faire, imitant parfaitement la voix de la jeune fille.

« Faut pas être plongé dans ses pensées, y'a toujours un con pour t'y sortir... Tu vois... Ahah. Fais-pas cette tête là le philosophe, il est parti le grand méchant loup. »

Oui, le grand était parti et Afterlife n'était pas certain des réactions que pouvait provoquer ce genre de remarque. Mais peu importe, même si ce n'était pas une adaptation parfaite de cette Pita, il apprendrait sur le tas, en fonction des réactions. Analyser et observer, tout en jouant une fille un peu emmerdante mais au fond pas méchante, voilà ce que devait faire Afterlife. Derrière lui, deux garçons se moquaient de sa tenue vestimentaire, à douze mètres, ce qui le perdit légèrement dans son adaptation et lui fit rester sur place, sans bouger. Les yeux étaient fixés sur le jeune homme mais son véritable regard analysait tout ce qui se trouvait autour de lui. Cette instant d’égarement ne dura que quelques fractions de secondes cependant mais cela pouvait être visible par des yeux attentifs.

[HJ : Voilà, donc malgré cette approche peut-être inattendu pour toi, j'espère que ça te va. Si toute fois il y a des choses que tu ne comprends pas ou des modifications que tu aimerais faire, hésite pas à ma le dire. (pour les Mps je répondrais plus vite si tu me les envois sur mon compte principal « Jubilation Lee »).]

L'apparence de Pita:
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MessageSujet: Re: Rencontre hasardeuse dans un lieu comme l'université [Pv: Afterlife]   Rencontre hasardeuse dans un lieu comme l'université [Pv: Afterlife] Icon_minitimeMar 7 Mai - 23:51

Un géant dans lequel le jeune étudiant en droit était rentré dedans, mais les excuses de cet étudiant il les avait balayés d’un revers de paume. Usant de son épaule pour bousculer le jeune garçon en réplique d’une vengeance. L’humain était donc, un parfait exemple de la vanité de la race humaine. Comment ne pas trouver de conflit ? Lorsqu’une simple bousculade devient une attaque nucléaire pour une personne comme celle-ci. Une personne qui n’avait pas l’habitude de voir des gens qui le contredisent qui sont contre lui et qui ne s’agenouille pas devant leur carrure. Surtout que si le jeune Arthur le voulait il pourrait lui faire mordre la poussière voir pire, le tuer d’un mouvement de la main. La haine qui commençait à se développer à l’intérieur du jeune homme déclencha sans qu’il le veuille une sorte bouillonnement dans son sang comme si son don voulait faire son apparition sans l’accord même de son possesseur. Dans, ses moments la seule chose qui pourrait l’empêcher de déverser sa colère serait une distraction n’importe laquelle et cette distraction apparut comme par magie, comme si Dieu l’avait entendu.

Cette distraction avait pour forme d’une jeune fille au look tout à fait singulier. Elle ressemblait à une de ces filles au look émo. Mais, elle avait l’air tout à fait charmante et différente sur bien des points que le géant qu’il venait de voir partir. Sa colère redescendue comme si elle n’avait jamais existée. Si la jeune femme savait comment le jeune mutant lui en était reconnaissante, car il aurait pu montrer sa véritable identité à pleins de monde et il ça il ne l’était pas encore prêt. La jeune fille après l’avoir taquiner sur le géant qu’elle avait comparé au grand méchant loup, bizarrement cette comparaison bien qu’un peu enfantine, car elle prenait sa référence dans un conte qui parlait de trois petits cochons qui avaient peur d’un grand méchant loup ou bien encore le conte du petit chaperon rouge qui avait découvert le grand méchant loup dans les vêtements de sa mère grand. Un sourire se profila donc, sur le visage du jeune garçon qui se sentait comme apaisé, alors que la jeune femme paraissait ailleurs pendant un petit instant d’un simple regard elle avait inspectée inspecter tout le couloir et avait sûrement du voir les deux imbéciles qui se trouvaient derrière elle qui était en train de se moquer de la tenue exubérante de la jeune fille. Le seul mot qui vint dans l’esprit du garçon prénommé Arthur fut « pathétique », c’était une réaction typique de l’homme qui ne pouvait accepter la différence et celle-ci se montrait chez la jeune fille comme son style vestimentaire. Comment un peuple comme les humains pourraient accepter des mutants, alors qu’ils ne peuvent même pas accepter le look d’une malheureuse étudiante qui lui allait pourtant si bien. Ce type de vêtements était comme la signature de la jeune femme son identité, un peu comme une empreinte génétique il était unique.

Le jeune homme reporta son attention sur son interlocutrice et il lui sourit d’un sourire sincère et exprimant plusieurs choses, comme de la sympathie et un certain remerciement dans le fait qu’elle avait permis au jeune homme d’oublier sa colère envers le géant et il espérait lui faire oublier les deux imbéciles qui étaient toujours derrière la jeune femme. Puis, il dit :

« - Le grand méchant loup ? J’avais l’air d’avoir si peur que ça ? Puis, bon philosophe moi, ça serait bien une première nouvelle ! Je me qualifierais plutôt d’enfant de la Lune, le terme « enfant » qualifierais mon côté terrien et la « Lune » mon côté rêveur et original. Puis, je ne suis pas le seul à avoir un côté original ! Votre style vestimentaire l’ait aussi, mais je vous avouerais que moi il me plait bien ! Il vous va parfaitement ! Bon, j’en ai oublié les politesses d’usages ! Je me présente Arthur Strife et vous ? »

Le voilà qu’il lui parlait de style vestimentaire n’importe quoi et puis quoi encore ? Il devait vraiment être dans la Lune pour engager une conversation comme ceci. Enfin bon maintenant c’était fait donc, il n’avait plus qu’à attendre la réponse de la jeune femme. Puis, il avait critiqué la jeune femme sur son style vestimentaire, mais le jeune garçon en avait un assez singulier il portait un sweat à capuche, une casquette et un baggy. Son look skateur ne passait rarement inaperçu d’habitude, mais à côté d’un look émo cela restait assez discret.

[HRP: Désolé du temps de réponse! Si, quelque chose ne te va pas n'hésite pas à me le dire je changerais!]
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Tomàs Blake
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MessageSujet: Re: Rencontre hasardeuse dans un lieu comme l'université [Pv: Afterlife]   Rencontre hasardeuse dans un lieu comme l'université [Pv: Afterlife] Icon_minitimeJeu 9 Mai - 15:59

Lire sur les visages n'est pas quelque chose de facile, mais cela peut vous renseigner sur énormément de choses d'une personne dont vous ne connaissez rien. L'être humain qu'il soit évolué ou primitif reste similaire dans sa manière de se comporter et dans tous petits troubles, les petits gestes, les petits mouvements non voulus et non ressentis, mais bien réels. Certains font de ce domaine une spécialité et savoir contrôler tous ces gestes et toutes ces émotions retranscrites physiquement sur un corps et un visage est un atout pour un menteur et un trompeur qui se respecte. Mais avant de le maîtriser il faut le comprendre et l'observer sur les autres. Cela nécessite bien plus que du talent d'analyse et d'observation, cela nécessite des capacités cognitives et une faculté de concentration quasi sur-humaine. Dans le cas de cet étudiant, Afterlife l'observait et observait ses réactions pas forcements conscientes mais bien réelles : Un coup d’œil, des sourcils qui se meuvent, des plissements de front, des rictus sur les lèvres... Dommage que son accoutrement fait de vêtements large masque ses bras et la plupart de ses muscles car la concentration involontaire de ces derniers peuvent en dire long. Tout ces petits mouvement sont si discret qu'il est difficile de conclure avec certitude a une émotions lorsqu'on ne prend pas en compte le contexte. Mais le contexte est connu d'Afterlife et après avoir vu le mépris du plus grand envers son collègue il est facile d'en déduire un énervement du plus petit qui se sentait presque insulté ou humilié. C'était la base d'un caractère bien trempé que de laisser parler son ego et son honneur presque instinctivement dans de telles situations. Cependant il se reprit, surtout après qu'Afterlife lui ait adressé la parole sous l'apparence de Pita.

Non, il n'avait pas l'air d'avoir peur plus que quiconque cependant son énervement qui avait été ressenti par les talents de déductions et d'observation d'Afterlife laissait une question - une interrogation - sans réponses : Pourquoi n'avait-il pas réagi plus que ce qu'il a fait ? Si il était si en colère à l'intérieur, si il lui en voulait, pourquoi ne pas avoir rétorqué, répliqué, soupiré, attaqué... ? La peur pouvait en être une explication. Après tout, le type était plus grand que lui et semblait plus violent aussi ne serait-ce que dans son attitude. Cette attitude hautaine et sur de soi est récurrente chez les personnes qui ont trop confiance en eux. Que ce soit des humains forts ou des mutants imbus d'eux-mêmes on retrouve cette attitude si caractéristique et révélant des côtés violent lorsque l'ego était menacé. Ainsi donc il ne s'agissait pas seulement des personnes de l'armée ou des militaires mais bien de toutes l'humanité et la mutanité. Afterlfie à travers les yeux de son ancien hôte, avait vu des conflits en jouant au petit soldat et ce genre de comportement était fréquent mais souvent mâté par une hiérarchie militaire bien plus importante aux yeux de tous. Mais dans ce campus, la hiérarchie n'est menée que par quelques professeurs absents et la police qui n'y patrouille pas. Tout repose sur l'éducation et le sens commun qui pousse une personne à ne pas en frapper une autre. Le conditionnement est tel que les affrontements restent insignifiants comme celui auquel nous venons d'assister. Un coup d'épaule, une petite injure et l'affaire en restera là. Pourtant, les tensions, même invisibles, sont encore palpables et Afterlife ne cesse de se demander à quels moment les cordes retenant les fauves des étudiants vont céder. Ces fauves représentant l'instinct animal et primitif qui se manifeste par des émotions basiques et primaires telle que la haine, la colère et l'agacement. Toutes ces observations sont fascinantes, mais il ne faut pas oublier de jouer son rôle, d'agir comme Pita et non comme Afterlife.

« J'suis Pita. Faut pas t'sentir obligé d'me complimenter va. T'as l'air un peu paumé ici j'me trompe ? Tu sais... C'est la fin des cours Neil Amstrong et les cosmonautes normaux ils se barrent de là. Suivre le troupeau c'est peut-être insultant, mais au moins t'évite les bousculade. Ahah. Allez, viens Tutur on s'casse. »

Agir comme Pita. C'était primordial pour son entraînement. Afterlife souri à l'étudiant, lui tirant la manche pour l'emmener dans l'autre sens, là où vont tous les élèves lorsqu'ils ont fini les cours d'après ce qu'il savait. C'était pas que le chemin de cet Arthur lui importait mais il voulait savoir si un petit sourire et un peu de culot de la part d'une fille pouvait manipuler la trajectoire d'un garçon dans un campus universitaire. Du culot c'est exactement ce qui définissait Pita qui n'avait pas sa langue dans sa poche. Il ne fallait donc pas laisser de blancs et parler encore et encore comme elle le faisait même si, lorsque c'était le cas, elle avait le don d'emmerder profondément Afterlife. Il, ou plutôt elle, lâcha la manche, marchant d'un pas ni trop lent ni trop soutenu, tentant comme il le pouvait de copier les mouvements et la démarche féminine de Pita.

« Me dis pas que t'es du genre à aller voir les profs à la fin d'la journée pour leurs demander des autographes, si ? Sérieux... l'enfant de la Lune faut plus que tu sortes de conneries pareils hein on va se foutre de toi sinon... Ahah. Tu sais, j'suis pas l'genre de fille très sociable mais t'as l'air tellement paumé dans c'monde que c'est marrant. Bah... j'te taquine va... Il ta pas fait mal le grand dadet au moins ? Tu sais... plus c'est grand et plus c'est con. Toi t'as la taille du mec ni trop intelligent, ni trop bête. »

Ce franc parlé était presque insultant pour Afterlife mais cette prostitution verbale ne l'importait pas plus que ça. Cela l'aiderait dans bien des domaines de s’entraîner à un exercice aussi difficile que ce qu'il faisait actuellement. De plus, il aurait peut-être la chance de se faire agresser par les personnes qui en veulent à la vraie Lupita et cela serait une aubaine pour les massacrer – d'abord - et leurs sous-tirer des informations tout en sachant pour qui ils travaillent - ensuite. Afterlife se retourna vers Arthur, bien qu'il pouvait voir dans son dos et partout autour de lui sans avoir à tourner la tête il fallait qu'il agisse en humain et cela en fait parti intégrante. Le couloir se terminait vers la porte principale qui donnait vers une sorte de place devant la fac avec quelques marches à descendre. Sur les bords du chemin pavé menant à la grille principale de l'herbe et des étudiants avachis dedans était visible. Quelques arbres et la lueurs jaunâtre d'un après-midi sur le déclin contrastait l'un avec l'autre dans un jeu d'ombres et de lumière dont personne ne prêtait vraiment attention.
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