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 Meurs un autre jour {AfterLife}

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2 participants
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Sébastian von Orchent
Neutre Delta
Sébastian von Orchent


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MessageSujet: Meurs un autre jour {AfterLife}   Meurs un autre jour {AfterLife} Icon_minitimeMer 6 Mar - 13:04

Samedi 15 Décembre – 09 : 34 P.M.
Appartement d'Erasme Hobbes, Manhattan, New York
L’enfer était venu lui prendre sa maison, à nouveau. Pita le savait et cela lui faisait mal ; la seconde famille, c’était la seconde famille qu’elle allait perdre. Mais cette fois, elle n’en réchapperait pas non plus. Etait-ce sensé la consoler ?

Ça avait été une soirée comme toutes les autres, à l’appart’ d’Erasme à NY, un T5 spacieux, un lieu de vie racheté après les incidents de début d’année, avec cuisine, salle de bain et salle à manger, cinq chambres réparties entre les membres de sa famille, les jumeaux dormant dans la même et la dernière servant de bureau à Erasme. C’était là où ils s’étaient enfermés, désormais, alors que l’enfer se taillait une part de choix dans leur demeure comme dans leurs vies.

Ça avait été une soirée comme toutes les autres, où ils avaient mangé autour de la table et devant la télé, tranquillement, attendant le retour du Sombre Voyageur qui se montrait de plus en plus absent, de plus en plus isolé. Elle avait essayé de lui faire retrouver son humanité, de lui faire comprendre qu’il n’y avait pas que la Bête pour diriger sa vie, qu’il pouvait encore aimer, mais la perte de ses foutus Grigori, le mois précédent, l’avait de ce fait affecté plus que cela n’aurait dût. Pita aurait bien été jalouse, elle voulait considérer Erasme comme un père ou un frère, mais cet ambigu sentiment de protecteur était déjà réservé à d’autres, bien que les tenants et les aboutissants de la relation entre « Sébastian » et les sœurs Grigori lui échappaient toujours. Mais à essayer, elle n’avait fait que creuser la distance : il était surement plus humain, vu qu’il souffrait comme les humains, maintenant. Pleurerait-il sur sa tombe ?

Ça avait été une soirée comme toutes les autres, jusqu’à ce que la porte soit défoncée et que les flammes et les balles d’ouvrent leurs voix. Les Cox n’avaient pas eut le temps de crier, et elle-même y serait surement passée si Vince n’avait pas réagit suffisamment vite pour se jeter sur elle. Tous ou la plupart étaient encore en convalescence depuis les événements de Vendetta, depuis que Faust avait été enlevé par l’un de ses ennemis, et ils avaient été prit non-seulement par surprise, mais en plus dans un moment de faiblesse ; et il y avait des mutants, en face. Deux, elle le savait. L’un faisait des flammes, brulant tout, et l’autre était un bouclier, protégeant ses compères des balles qu’ils avaient put leur envoyer. Il y avait aussi quatre hommes, avec eux, tous armés. C’était une exécution, comme pour ses parents ; un message, rien de plus. Un message dont elle serait encore la victime, un message dont ceux qu’elle aimait seraient encore les victimes.

Ça avait été une soirée comme toutes les autres, jusqu’à ce que l’enfer soit venu lui prendre sa maison, à nouveau. Il était là, dans les flammes et les tirs, aussi bien qu’elle était là, Vince à ses côtés, cachés derrière le lourd bureau de bois d’Erasme, lequel avait été renversé pour leur servir d’abri. Les Cox étaient morts, elle l’avait sentit, et une partie d’elle était morte avec eux. Lupita Ramirez avait perdu plus que la vie, elle avait perdue ceux qu’elle aimait. Emile Vincent était blessé, son côté et sa jambe saignait, mais il continuait de lutter. Et elle…

Pita Wolf était une traqueuse, et ce n’était qu’après avoir fait son baptême du feu sur le terrain pour tenter de sauver Erasme qu’elle avait comprit qu’elle n’était pas encore prête. Les Cox et Vince avaient commencé à lui apprendre à tirer, oui, mais elle avait toujours peur des coups de feu, et les flammes dévorant sa famille et son logis la terrifiaient aussi, désormais. Elle avait beau avoir une arme dans les mains, elle ne les avait pas moins posées sur sa tête, tremblante de tout son corps, paniquée et perdue. Elle pleurait, car elle savait qu’elle n’en réchapperait pas. La fumée, le feu ou le fer, elle allait mourir. Elle ne pouvait rien faire contre cela.

La porte céda et le bureau fut à son tour envahit de plomb et d’acier, leur couvert résistant par son épaisseur quelques instants. Tout volait en éclat autour d’elle, alors même que les flammes se répandaient en un cercle pour les faire plus prisonniers qu’ils n’étaient déjà : ils n’auraient put sauter par la fenêtre, de toute façon. Vince était en trop mauvaise état tandis qu’elle était trop effrayée.

C’était ainsi qu’elle allait mourir, dans les flammes et son urine, dans la panique et le désespoir ; par deux fois, elle avait échappée à la mort. Le diction qui voulait qu’il n’y ait jamais deux sans trois avait tord.

Certains mutants pouvaient ce rendre invisibles, communiquer leurs pensées, attaquer et se défendre à l’aide de leurs pouvoirs, elle non, elle était une traqueuse, retrouvant les gens par une forme de Télépathie. Etait-elle un télépathe ? Elle n’en savait rien, mais du haut de son mètre soixante-cinq et de ses 17 ans, elle était juste consciente de ne pouvoir se défendre grâce à ses pouvoirs. Appeler à l’aide était le mieux qu’elle puisse faire. Cela raisonnait dans son esprit, comme un écho dans le vide : sa peur, sa tristesse, ses pleurs transmis en émotion et vaquant au-delà de son propre crâne. Une balise de détresse, c’était aussi simple que cela, un au secours émit bien plus loin que sa propre tête.

Il ne s’agissait d’aucune parole cohérente, simplement de son ressenti, de son impuissance et de sa terreur, de ce que lui évoquait ses derniers instants sur terre. L’enfer était là, et à la différence de Sébastian, elle n’en reviendrait pas. Ses parents lui avaient dit un jour que c’était au travers des portes de l’Enfer qu’on se frayait un chemin vers le Paradis, et ils étaient morts assassinés. Faust lui avait dit que ceux qui franchissaient les portes de l’Hadès faisaient mieux de rester de l’autre côté : c’était peut-être moche et cruel, mais moins que la vie. En tout cas, on ne nourrissait pas de faux espoirs.

Mais les espoirs n’étaient pas tous faux, et même lorsqu’on croyait ne plus en avoir, l’un d’entre eux pouvait arriver de lui-même. Elle le senti arriver, sans savoir ce qu’il était, mais l’espoir était là, et sans le voir, elle sut qu’il apparut dans les flammes.
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Tomàs Blake
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MessageSujet: Re: Meurs un autre jour {AfterLife}   Meurs un autre jour {AfterLife} Icon_minitimeJeu 7 Mar - 22:59

Libre. Ce simple mot. Ce mot que les hommes et les mutants on tendance à négliger, à oublier. Ce mot qui pourtant n'a cessé de faire rêver des milliers d'hommes qui ont connu, qui connaissent et qui connaîtront la détention, l'enfermement et l'enchaînement de toute sorte. La liberté était enfin une réalité pour cet homme, marchant dans les rues de Brooklin après avoir échappé à l'entrave de son tortionnaire, dans ce bar miteux. Il avait franchis la barre des deux cents mètres de distance le séparant de Tomàs. Il savourait chaque seconde, chaque minute, découvrant et redécouvrant le monde et la liberté. Ce mot à une saveur exquise, un goût inoubliable pour qui le goûte consciemment. Mais la joie qui le submergeait alors fut vite chassée. Pourtant, ceux qui le croisaient ne pouvaient pas parier un centime sur le sentiment extrême qui le parcourait. Il restait neutre, dans son expression et son déplacement. Parfaitement neutre. La découverte et la redécouverte du monde attendra. Un chose plus importante l'attend et son esprit ultra méthodique lui fait remarquer. Il doit déjà découvrir ce qu'il est précisément et dans les moindres détails. Il n'est pas fait de chaire et de sang et il le sait. Il le sait car il sait tout. Tout ce qui le concerne. Tout ce qui concerne son corps il peut le trouver par le simple exercice de la pensée et de la réflexion. Le fonctionnement de son corps, ou de ce qui ressemble à un corps, sa composition, ses capacités et ses possibilités, il peut tout savoir. Il lui suffit de réfléchir, quelques instants lui suffisent pour découvrir de lui ce que les meilleures scientifiques pourraient découvrir en un mois de travail acharné. Et la joie le reprend. Comme un fièvre dont il ne laisse rien transparaître sur son visage. Il se plaît à imaginer qu'il peut, de son omniscience, tout savoir du monde. Mais il se rendra bien vite compte de son égarement et reprendra la route vers l'ultime but de son existence. Son apparence est toujours celle d'un double de Squad, il a donc le même physique que Tomàs Blake, pour le moment. Car c'est en s'observant dans la vitre qu'il longeait, sans avoir à tourné la tête, qu'il se répugne de cette apparence et en cherche une autre. Après plusieurs essais il semble satisfait. Puissance, rapidité, vivacité. Il a augmenté tout cela à un niveau sur-humain tout en gardant un parfait équilibre. Désormais il lui faut des habits différents et des armes plus adaptées. Il cherche encore, il réfléchit sur ce qu'il est capable de faire et comprend l'essentiel en quelques minutes de marche. Pas besoin d'arme donc, il peut les faire apparaître en moins d'une seconde ce qui est plus rapide que de les dégainer. Il est désormais en mesure de se défendre contre des agressions humaines et physique. Il se rend aussi compte de sa vue panoramique et de ses reflex par rapport aux personnes qu'il observe autour de lui. Mais il n'a pas terminé, le repos il ne le connaîtra qu'une fois son corps retrouvé. Les pièces du puzzle de son être s'assemblent petit à petit. Les contours sont toujours plus faciles à construire et rapide à définir tandis que le centre est souvent brouillon et demande plus de temps. C'est identique pour lui. Il connaît le contour et les bases qui le compose rapidement, mais il n'aura, d'ici un mois, pas fini de tout connaître du reste même si il possède toutes les pièces en main.

La télépathie, voilà sa faiblesse. Il le sent comme on sent ses bras et ses jambes. C'est une évidence et il doit palier le plus rapidement possible à ce problème si il ne veut pas mourir sans avoir pu accomplir son but. Il est plus faible face à des attaques psychiques qu'un humain lambda ce qui le place en proie de choix pour tous ceux qui possèdent de telles capacités. Il lui faut un plan, il continue donc de réfléchir alors qu'il marche toujours, une veste en cuir noire par dessus une chemise de la même couleur. Il a un jean bleu marine et des chaussures de ville. Ainsi il passe inaperçu au premier coup d’œil malgré son manque d'adaptation aux rictus humains et aux habitudes liées à un regard qu'il n'a pas. Il faut qu'il apprenne à se comporter comme un humain classique, à tourner la tête si on l'appelle, à tendre l'oreille, à cligner des yeux... Mais ça viendra petit à petit, pour le moment il a des problèmes plus graves et important à gérer. Lorsqu'on est faible dans une cour de récréation, il n'y a rien de mieux que devenir ami avec le plus fort pour éviter tout problème. Bien sur, cela ne se fait pas en demandant, il faut donner des choses en échanges. Souvent c'est le faible qui fait les devoirs du fort mais cela peut-être autre chose. Le monde n'est pas différent. Afterlife doit trouver un télépathe qui le prendra sous son aile et qui soit assez puissant pour lui assurer sa sécurité de ce côté. Afterlife va même plus loin. D'une part parce qu'il n'a rien à perdre il est prêt à faire les pires choses pour parvenir à ses fins et trouver un mentor fait partie de son objectif ou plutôt fait partie des choses qu'il doit faire pour accomplir son but. Mais surtout, il connaît son potentiel, à force de réfléchir sur qui il est il devine qu'il sera capable de se défendre télépathiquement. Il lui faut du temps, chose qu'il n'a pas. Il doit donc tout faire pour ne pas en perdre d'avantage, et marcher en fait parti. La dématérialisation lui apparu alors clairement à ce moment. Cependant, elle était entourée de zone d'ombre, de parties inconnues qu'il devaient encore explorer. Se dématérialiser maintenant constituerait un risque, mais on dit que le meilleur entraînement au combat reste le champ de bataille. Pas le choix pour Afterlife, il devait le faire. Son corps disparu aux yeux des passants , devenant, invisible, intangible et inodore aux yeux des non-télépathes. Pour Afterlife, tout paru noir, comme le néant. Il n'avait plus de repère si ce n'est des lueurs bleutées qui avaient la même place que les passant qu'il venait de quitter. Après quelques instants il comprit que cela représenterait son unique point de repère. Cependant, sous cette forme, il senti l'attraction de Tomàs encore forte malgré le kilomètre de distance. Il fallait qu'il bouge, qu'il s'en aille vite et loin le temps de trouver une solution...

C'est après quelques minutes de déplacement rapide à travers le néant qu'il l'entendit, qu'il la senti : Cette détresse, cette peur et cet appel à l'aide. C'était donc une victime d'une agression qu'il n'arrivait pas à déterminer. Mais dans ce message télépathique de détresse, Afterlife y vit une aubaine. Il est vrai que lorsqu'on demande à l'aide, cela ne garanti pas une puissance élevée, mais cela garantie, si on sauve la victime, qu'elle nous aide en retour. Et un télépathe est tout indiqué pour trouver un autre télépathe. Un plan se dessinait progressivement dans l'esprit d'Afterlife mais il ne possédait pas la maîtrise de ses capacités à la hauteur de ses ambitions. Il lui manquait de l’entraînement. Au fur et à mesure que l'appel à l'aide se prolongeait, Afterlife recevait des sentiments et des ressentiments qu'il pouvait plus facilement transcrire en informations. Il localisa l'endroit car il ne vit, dans son champ de vision emplis de noir une forte lueurs, tellement fort qu'elle cachait toutes les autres. Il voulu s'en approcher et se matérialiser dans les environs, mais il manqua son coup, apparaissant de manière tangible au milieu de six hommes, un mètre au dessus du planché. Dans cette pièce, Afterlife pu voir en une seconde, l'ensemble de la situation et l'analyser. Le temps pour lui d’atterrir sur le plancher et il avait remarqué deux choses capitales. La première était une fille, correspondant à l'appel de détresse vu les émotions transmises. Un homme à côté d'elle, derrière un bureau qu'il a pu apercevoir car il est apparu en l'air. Visiblement ils résistaient contre ces six hommes armés pour quatre d'entre eux et mutants pour deux autres, du moins, au premier coup d’œil. Il est possible en effet qu'un autre mutant se cache parmi les quatre hommes armés. Les mutants étaient un peu avancés par rapport à leurs collègues armés et Afterlife tomba entre tout ce beau monde. La seconde d'après étaient le temps de réaction face à cette soudaine apparition et l'effet de surprise. Cela laissait un peu plus de temps pour notre héros d'établir une stratégie. Il était encerclé, il devait reprendre l'avantage et pour cela, rien de tel qu'une grenade aveuglante. Il la matérialisa, déjà dégoupillée et prête à lâcher son flash aveuglant alors que toute l'assemblée se retournait vers l’intrus. Il ferma sa vision comme on ferme les yeux, avant de les rouvrir juste après l'explosion, évitant ainsi son propre piège. Le mouvement suivant était dangereux, car ses ennemis pouvaient tirer à l'aveuglette et le toucher puisqu'il se trouvait à un mètre de chacun d'eux environ. Il fallait donc qu'il sorte de ce cercle, mais cette simple action ne lui permettrait pas de prendre un avantage certains, il devait en éliminer un maximum. Il bondit en arrière, vers la porte enfoncée, derrière tout les ennemis qui avaient pénétré la pièce pour bombarder de balles le bureau renversé. Face à ses ennemis, il matérialisa dans ses mains deux pistolets mitrailleurs alors qu'il était en l'air. Sa force légèrement supérieure à un humain lui permettait de faire un saut arrière assez long pour sortir du cercle. Ses réflexes augmentés et sa vision périphérique lui permis de tirer des rafales pendant le saut sur ses ennemis. Sa maîtrise liée aux connaissances de Squad lui permis de choisir les bonnes cibles : les mutants. Deux pistolets, deux rafales, six balles chacune son dirigée vers les deux mutants avant que les pistolet se dématérialise en même temps qu'Afterlife. Il se dématérialise avant d'être la cible des tirs soutenu des quatre humains désormais retournés.

Tout cela l'épuise beaucoup, sa matérialisation sera la dernière avant plusieurs minutes, voir heures. Il le sait, il n'a pas le droit à l'erreur et il doit les surprendre encore une fois. Les quartes hommes sont des mercenaires sans doute, ils ne se laissent pas berner par une téléportation – ou plutôt ce qu'ils prennent pour une téléportation et se mettent les quatre dos à dos pour couvrir un maximum d'angle mort. Mais il y un endroit d'où il ne s'attendent pas à le voir arriver puisqu'ils ne le voit pas. Lorsque Afterlife a bondit en arrière, se retrouvant sur le palier de la porte, il a vu le couloir et rapidement, grâce à sa vision périphérique, qu'il y avait d'autres pièces à côté. Notamment une, à gauche du bureau, d'où il pourrait tirer ses ennemis. Il ne devait pas se rater et sa re-matérialisation devait être précise. C'était sa deuxième et il la réussi à moitié, se retrouvant toujours en l'air, la tête frôlant le plafond. Le bruit de sa réception alerterait les quatre hommes c'était certains. Il matérialisa cependant un fusil de gros calibre semi automatique avec un lunette à vision thermique. Les lueurs thermiques très faibles étaient cependant visibles à travers la paroi du mur et la première balle partie après que ses pieds touchèrent le sol. Les quatre gangsters tiraient aussi à travers le mur, se doutant de la ruse employée. Afterlife en abattit deux rapidement avant de voir un autre ennemi tomber même si ce n'était pas de son fait. Puis trois balles le frappèrent, une au bras droit, une autre à la jambe et encore une autre à l'épaule droite. Il plongea alors sur le côté pour tirer une dernière balle moins précise qui arriva dans le genou du dernier gangster qui du lacher son arme. La puissance du fusil de sniper matérialisé d'Afterlife coupa la jambe nette. Le dernier survivant innofensif se retint de la chute grâce à ses mains et Afterlife l'ajusta, allongé sur le sol de la pièce voisine. Cependant, il fut devancé par un autre coup de feu se fit entendre dans la pièce d'à côté alors que la silhouette thermique du malfrat tombait sur le sol comme frappé d'une balle de révolver dans les côtes. De son côté, Afterlife dématérialisa son fusil tout en se relevant. Il saignait abondement, mais sa vie n'était pas en danger. Il sut alors à ce moment que la douleur n'était pour lui qu'une informations et sauf un coup mortel, il ne peut être réellement affecté par des blessures physiques. C'est une chances mais ce n'était pas son problème majeure. Il se releva, marchant comme si de rien était. En réalité, il était mentalement au bord de l'épuisement et de la mort bien que ses dernières forces soit usées pour se maintenir sous forme humaine alors qu'il passait par le couloir pour retourner dans le bureau et être témoins qu'il n'y avait pas de survivant. Il ne dit pas un mot, attendant que les personnes cachées derrières le bureau prennent l'initiative. Il savait que la fille était télépathe et il savait qu'au moindre faux pas ce qu'il avait évité de justesse en s'attaquant à ses hommes lui arriverait rapidement.
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Sébastian von Orchent
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MessageSujet: Re: Meurs un autre jour {AfterLife}   Meurs un autre jour {AfterLife} Icon_minitimeVen 8 Mar - 23:39

Qu’était-ce ?

Cela avait franchit une barrière que Pita ne connaissait pas, et elle s’était retournée alors, pour le voir apparaitre. Qu’était-ce ? Qui était-ce ?

Il était apparut dans les airs, sortant du néant pour atterrir en plein milieu du bouclier contre lequel les balles de Vince n’avaient rien put, entre tous leurs assaillants, disparaissant de son champ de vision, ce dernier bloqué par le couvert. Les tirs s’interrompirent un instant, à cause de la surprise, puis il y eut un flash, et Vince fut affecté ; la jeune femme sut qu’il fallait fermer les yeux, mais n’eut le temps de le dire à son protecteur, qui profitait de l’accalmie pour répliquer une nouvelle fois.

Le flash à peine terminé que déjà, de nouveaux tirs se faisaient entendre, mais qu’il n’y avait nul impact sur le bureau, puis l’inconnu refranchi la barrière une nouvelle fois. Quelle barrière ? Elle n’en avait toujours aucune idée, mais il était là, de l’autre côté du voile, elle le sentait, elle le savait à l’instinct.

Elle avait toujours eut de l’instinct dans ces cas là, un instinct et une chance hors du commun, qui lui avaient permis de franchir la frontière mexicaine l’année de ses quatorze ans. Débrouillarde : oui. Aventureuse : oui. Intelligente : pas autant qu’elle le voudrait, mais oui aussi. Mais plus que tout, cet instinct ; cet instinct qui la guidait, lui disant à qui elle pouvait faire confiance et à qui elle ne pouvait pas, qui essayait vraiment de l’aider et qui voulait l’arnaquer. Elle avait même été capable de voir l’homme au-delà de la bête, lorsqu’elle avait rencontré Erasme, même lorsqu’il se présentait encore comme Frederick Faust. Elle avait accomplit des exploits incroyables grâce à son instinct, et commençait à se demander s’il ne tenait pas plus du don que d’autre chose ; après tout, n’arrivait-elle pas à savoir où étaient les gens simplement grâce à son instinct ? Et si cela ne fonctionnait pas uniquement pour les retrouver ? Si cela fonctionnait tout le temps ? Si cela était une autre forme de sa capacité mutante ?

L’autre réintégra une fois de plus la réalité, atterrissant dans la pièce d’à côté alors même que Vince profitait du temps gagné pour ce reposer, serrant les dents sous la douleur.

- P’tain d’merde… Ce… c’est qui ça ?

- Pas qui… quoi,
murmura Lupita pour toute réponse, ne cherchant plus à le suivre des yeux mais de la pensée.

L’atterrissage de son ange gardien attira l’attention des hommes de mains, qui ouvrirent le feu, leur précision grandement diminuée par les volutes de fumée qui les entouraient, alors qu’ils n’étaient plus protégés par l’écran. Mais l’autre tira également au travers du mur, et avec une artillerie bien plus lourde. Vince réagit lui aussi à cette opportunité, il ne savait pas qui était l’étranger, mais n’allait pas attendre bêtement ; sortant une nouvelle fois du couvert, il aligna plusieurs tirs de son Glock, et trois des individus firent par tomber. Le dernier perdit sa jambe, coupée nette par un projectile dans une gerbe de sang des plus écœurantes, avant que Vince ne l’achève.

Ce n’était pas encore fini ; les flammes du pyrokinésiste étaient toujours là, léchant les murs et le mobilier. C’était des professionnels qu’on avait envoyé contre eux, ils n’avaient pas froid aux yeux, et sans l’arrivée du mystérieux elle-ne-savait-trop-quoi, Vince comme elle-même seraient morts. Pas de rançon cette fois, pas même de pierre tombale. Juste la cruauté et la douleur.

L’autre pénétra dans la pièce, Vince le braquant, part pur reflexe, décrochant un cri à Pita : il ne devait pas tirer. Mal en point, le cinquantenaire dévisagea son vis-à-vis, alors que le regard brun de l’adolescente en faisait de même.

Il était de type asiatique, à peine plus petit qu’Erasme, mais bien plus athlétique et fort physiquement, et était blessé ; l’inconnu saignait de l’épaule, du bras et de la jambe, tout sur le côté droit. Mais il ne semblait pas en souffrir, son visage restant aussi impassible qu’on mannequin de bois, instaurant un certain malaise lorsqu’on le regardait. Accroupie derrière le bureau, sa tête en dépassa et une main s’y accrochant, Lupita Ramirez contempla son sauveur sans savoir que penser de lui ; qu’était-il ? Il n’était pas humain, et ne faisait rien pour le cacher. Un ange gardien ?

- Pita…

Vince tentait de se relever à l’aide du bureau, mais son côté et à jambe, à l’instar de l’étranger, saignaient, hors lui était parfaitement humain. Dans sa perte de compréhension face à l’énigmatique, la jeune femme c’était détachée de l’univers physique, mais sa toux comme la voix de son parrain la ramenèrent bien vite à la réalité : l’incendie se perpétuait !

Se relevant complètement, Pita Wolf s’en alla essayer de soutenir le cinquantenaire pour qu’il se relève, tournant son regard vers leur obligé.

- Aidez-nous encore, s’il vous plait.

Une simple demande, lancée avec affolement ; ils devaient sortir, ils devaient sortir au plus vite, et elle n’arriverait pas à porter Vince jusqu’à la voiture, située dans le garage au pied de l’immeuble. Les Cox étaient morts, ses frères d’adoption étaient décédés par le fer et le feu, et cela faisait mal, mais elle devait attendre avant de craquer, tenir le coup le temps qu’ils s’échappent, qu’ils retrouvent Erasme. Elle savait déjà où il était, elle l’avait localisée avec son instinct, son pouvoir de mutante.

Si l’autre l’aidait à porter son parrain, Pita pourrait le conduire à l’escalier, où ils descendraient au sous-sol vers la Ford Mondeo noire à vitre teintée qui leur servait de véhicule principal. Mais avant tout, ils devaient sortir de l’appartement en flammes.
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Tomàs Blake
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MessageSujet: Re: Meurs un autre jour {AfterLife}   Meurs un autre jour {AfterLife} Icon_minitimeDim 10 Mar - 17:43

Tout s'était finalement plutôt bien déroulé pour Afterlife. Il avait pu se débarrasser de ce qui causait chez la jeune télépathe une grande quantité de stress et de panique l'ayant même forcé à emmètre consciemment ou non un appel télépathique d'urgence bien que ce soit plus complexe que cela. On pouvait se demander ce que cela pouvait bien faire à Afterlife de tuer ces malfrats, ces mercenaires. Il est vrai qu'il n'a aucun lien avec eux et même qu'il peut se créer des ennemis auprès du clan auxquelles ces fameux mercenaires plutôt sur-entraînés appartenaient. Dans son état de puissance actuel, dans la maîtrise de son corps, de ses capacité mais surtout dans la compréhension de sa nature, il était déconseillé de se faire plus d'ennemis que d'amis. Cette action ne lui ressemblait à première vue, pas du tout. Elle était plutôt soudaine – puisqu'il l'a menée la même soirée de sa libération de l’emprise de Squad – et donc irréfléchie si on compte le temps de réflexion que cela à pu laisser à Afterlife pour envisager toutes les options qui s'ouvraient à lui. Cependant, il ne faut pas se fier aux apparences. Pour Afterlife, tout était plutôt calculé. Pas dans les moindres détails, c'est vrai, mais dans l’ensemble en tout cas c'était le cas. Attendre encore d'avantage aurait eu l'énorme risque de lui faire perdre cette occasion qui se présentait à lui de trouver un télépathe. Il doit le faire rapidement et sans hésiter car sa faiblesse ne se résorbera pas toute seule et jusqu'à ce qu'il trouve une solution de remplacement, il sera totalement dépourvu d'armes dans ce monde psychiques. De plus, en agissant spontanément, il avait plus de chance d’apparaître comme un don du ciel, un sauveur, un ange gardien. Même si il n'est rien de tout cela, c'est l'exacte position dans une relation sociale qui est la lus à même de le satisfaire dans la situation actuelle. En effet, se placer en sauveur à l'avantage de permettre de demander un service en retour. Et au vue de la situation, c'est bel et bien en sauveur qu'il se plaçait, même si rien n'était encore joué ou gagné d'avance.

C'est donc dans cet optique de ne pas gâcher le travail qu'il avait accompli jusque là qu'Afterlife s'avança dans le bureau. Pendant ce temps, l'homme qui semblait protéger la jeune fille le braqua dans une attitude tenant plus du reflex lié à la tension encore palpable dans la pièce qu'autre chose. C'était un moment intéressant car il permettait d'avoir un aperçu assez rapide de ce que les deux personnes pense d'Afterlife. Braquer quelqu'un puis se résigner montre qu'on est pas près à le tuer. Reste alors plus qu'à en déduire les raisons qui peuvent être une confiance en la personne braquée ou un sentiment de faiblesse d'où découlerait un abandon de toute résistance. Mais ce fut la réaction de a jeune fille qui – si Afterlife était capable de manifester des émotions – lui décrocherai un sourire.

Le bureau était toujours en proie aux flammes causées par l'un des mutants. Les fumées qui s'en dégageaient, la chaleur et le danger plutôt évident faisaient assez de facteurs pour que n'importe qui ait envie d'y sortir. De son côté, Afterlife n'ayant pas besoin de respirer, il n'avait pas peur des fumées. De plus, les flammes n'étaient pas assez vives, si il faisait attention, pour le consumer entièrement. Il devait donc simplement faire attention où il mettrait les pieds pour ne pas être contraint de se dématérialiser pour la dernière fois. Quand à la chaleur, elle restait pour lui largement supportable puisque cette notion de douleur et de choses supportables ou non n'étaient finalement que des données qu'il devait prendre en compte. En aucun cas, cela ne pouvait l'handicaper comme cela handicape un être lambda.

Pita. Cela semblait être son nom. Il fut prononcé par l'homme alors mal en point, se démenant pour sortir de là. Il était touché à la jambe et au flanc, un peu de la même manière qu'Afterlife bien que sur cet homme cela ait des conséquences sur sa santé et sa mobilité. Notre sauveur du soir était resté au milieu du bureau à l’emplacement des cadavres, là où les flammes n'avaient pas pu pénétrer à cause du bouclier du deuxième mutant. Il se baissa alors, lentement, pour ramasser un fusil d'assaut et le mettre en bandoulière après avoir vérifié le chargeur à moitié pleins. Il récupéra alors un deuxième chargeur sur le cadavre, pleins cette fois ci, et le mis dans sa poche. Il est vrai qu'il avait le don de pouvoir matérialiser lui-même ses armes. Mais il avait aussi remarqué depuis la fin du combat qu'il n'était absolument plus en condition pour user d'une quelconque capacités sur-humaine. Il était en effet psychiquement au bord de l'épuisement. L'homme se fit aider par Pita qui demanda alors à Afterlife de l'aider encore un peu, une dernière fois. Comme si dans son esprit, Afterlife n'était rien d'autre qu'un don du ciel envoyé pour la sortir de ce mauvais pas. Afterlife n'était pas du genre à se vexer, et encore moins lorsqu'une aubaine pareille était devant lui. Il ne dit alors aucun mot, se rapprochant lentement de l'homme. Son visage toujours inexpressif, sans clignement de paupière, sans mouvement des globes oculaires, sans mouvement du cou et autres mouvements parasites ou inutile qui ont comme avantage de rendre des gestes humains. Malgré le sang qui continuait de couleur petit à petit de ses blessures, Afterlife se baissa pour prendre l'homme au niveau de la taille et le porter sur son épaule droite, le maintenant d'un bras. Il avait agit assez lentement pour que cela ne soit pas pris comme une agression et n'avait dis aucun mot pour maintenir le sentiment que les deux personnes avaient sur lui. Celui qu'il était venu pour simplement les aider et qu'il avait été plus ou moins appelé par Pita. Dans un sens ce n'est pas vraiment loin de la vérité, même si les choses étaient plus complexe. Afterlife devait traverser les flammes de plus en plus nombreuses sans que l'homme qu'il portait soit touché. Il devait également faire vite car le blessé se trouvait en hauteur et pouvait être victime des fumées. L'espace derrière le bureau était plutôt à l’abri des flammes tout comme l'ancien emplacement de la zone couverte par le bouclier, là où les cadavres commençaient à se faire lécher par les flammes. Cependant, quelques mètres séparaient ces deux endroits et, bien q'Afterlife pouvait les traverser sans problèmes, il n'en était certainement pas de même pour les deux autres.

D'une main, il retourna le bureau pour le pivoter sur sa largeur et pour qu'il se dresse de toute sa hauteur et couvre l'équivalent d'un gabarit d'homme. Supposant que la fille le suive dans la traversé, il n'ajoute pas un mot, poussant le bureau qui frottait sur le sol et l'utilisant comme un bouclier contre les flammes jusqu’à ce qu'ils arrivent dans ce cercle de plus en plus restreint où les flammes n'étaient pas encore présentes. D'un coup de pied latéral, tout en gardant un bon équilibre malgré sa charge sur l'épaule droite, Afterlife envoya le bureau sur le coté qui se fracassa plus ou moins contre le mur de droite. Ils pouvaient à présent sortir de la pièce en toute sécurité pour suivre la jeune fille qui les emmena dans le garage pour qu'Afterlife y dépose le corps blessé de l'homme sur la banquette arrière. Il avait imprimé les lieux et surtout gardé sa main libre sur son arme qu'il tenait en bandoulière. Car il ne savait pas si d'autres criminels étaient dans le coin. Une fois cela fait, il se tint toujours dans cette posture droite et inhumaine, à côté de la voiture.
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MessageSujet: Re: Meurs un autre jour {AfterLife}   Meurs un autre jour {AfterLife} Icon_minitimeMer 13 Mar - 1:28

L’autre semblait parfaitement insensible à ses blessures comme à son environnement, et n’avait manifestement d’humain que l’apparence, même pas l’attitude. Qu’était-ce ? Cela n’avait aucune importance pour l’instant, tant que c’était de leur côté. Cela prit l’un des fusils d’assaut d’entre les mains des cadavres, puis vérifiant le chargeur avant d’en récupérer un autre, qu’il glissa dans une de ses poches. « It », car c’était ainsi qu’elle allait l’appeler jusqu’à connaitre son nom – s’il en avait un – réagit immédiatement quant elle l’appela, et bien qu’il le fit d’une façon parfaitement inhumaine, il prit en compte sa demande, se redressant sans même la regarder, impassible à en être figé, et se dirigea vers eux pour prendre Vince sur son épaule, non sans lui arracher un grognement de douleur.

- Laisse-toi faire, Vince, supplia Lupita à l’intention de son parrain, alors que le Terminator le soulevait comme s’il ne pesait rien. Tiens l’coup, s’te plait, tiens l’coup.

Un sourire de la part du vieil homme, et l’espoir fut plus brulant que les flammes qui les entouraient. Cependant, à l’inverse de ses dernières, l’espoir était sans danger.

Le Schwarzy renversa de sa main libre le bureau, le positionnant sur la largeur, avant de le pousser en direction de la sortie. Réagissant bien qu’avec un temps de retard, la jeune mutante le suivit, essayant d’éviter au maximum le contact de l’insupportable chaleur plus que le nécessaire, sans parler des flammes. Alors que le bouclier improvisé finissait fracassé contre un mur, démontrant une nouvelle fois les capacités surhumaines de leur sauveur, ils étaient arrivés dans le salon, et purent sortir de l’appartement.

La table de la salle à manger était là, et à son côté, deux corps calcinés, si semblables même dans la mort. Les larmes recommencèrent à couler sur les joues de Pita, et seul un hurlement de Vince la fit réagir et reprendre sa course à la suite d’It, le liquide dévalant toujours ses joues.

La jeune femme ne fuyait pas que les flammes, en réalité, elle fuyait la réalité même ; cette réalité qui lui avait prit ses parents biologiques, cette réalité qui venait de lui prendre ses frères de cœur, cette réalité qui la privait à nouveau d’un foyer, et l’obligeait à fuir. Elle courut, suivit par son gardien, elle courut hors de l’appartement, elle courut hors de l’étage, dévalant les escaliers aussi vite qu’elle le pouvait, elle courut jusqu’au plus bas, fuyant l’enfer pour se retrouver en dessous. Ce ne fut qu’arrivé au garage qu’elle s’arrêta de courir, émettant un long râle de peine.

Adossé au mur à côté de la porte, elle se laissa glisser jusqu’au sol, bras branlant et visage déformé par la tristesse et la douleur. Pita resta ainsi, comme une morte à l’exception de ses sanglots, n’ayant même pas les capacités de porter ses mains à son visage et de fixer autre chose que le vide droit devant elle, jusqu’à ce que Vince soit à son côté.

Il était descendu de sur le Terminator, et appuyé sur le mur, il la regarda. Il avait indiqué leur véhicule à leur allié, mais prit le temps de la prendre dans ses bras, lui murmurant des mots de réconfort. Non, elle ne devait pas craquer, pas maintenant ; il y avait toujours du danger, il fallait s’enfuir, retrouver Erasme.

Quelques minutes lui furent nécessaire à ce calmer, et alors qu’elle se relevait, Lupita aida Vince à marcher jusqu’à la voiture, ce dernier l’ouvrant et se laissant installer sur la banquette arrière.

- Je… je prends le volant, annonça la jeune femme avec une hésitation.

Elle savait conduire, même si elle n’était pas véritablement en état, c’était mieux que rien. Il était possible que leur protecteur ait besoin de ses deux mains libres, et il serait plus simple pour elle de n’avoir pas à indiquer mais de guider directement le véhicule. Elle savait conduire, oui, elle n’avait pas le permis mais elle savait conduire.

C’était très simple : l’objectif, se rendre d’un point A à un point B sans faire comme sur GTA, à savoir dégommer des passants ou des bagnoles. On ne gagnait pas d’étoiles à la Mario, on se faisait juste arrêter et enfermer. Une fois qu’It fut installé, elle démarra, et si sa marche arrière fut approximative, se furent les limitations de vitesse et la politesse au volant qui lui firent le plus défaut. Son état sentimental y était indubitablement pour quelque chose, et alors qu’elle échouait son instinct lui dire où se trouvait Erasme Hobbes, Frederick Faust ou quelque fut son vrai nom, elle s’interrompit de nombreuses fois pour essuyer les larmes qui lui coulaient encore, sans parler de renifler.

Les bruits du moteur, ceux de Vince et de la circulation, ses propres sons, il n’y avait qu’It qui n’en émettait aucun. Elle lui lança de nombreux coups d’yeux, ne sachant réellement que faire ou dire face à lui, face à son inhumanité. Il les avait sauvés, et elle l’en remerciait, mais elle n’avait toujours pas la moindre idée de ce que c’était, ou de ce qu’était cette impression du voile qu’il avait traversé par deux fois. Peut-être que le Léviathan saurait, pour une fois que la poufiasse serait plus utile que désagréable, mais elle-même ne pouvait faire taire toutes les questions qui lui encombraient l’esprit.

- Vous… vous êtes quoi… au juste ? Je… j’ai déjà ressenties des choses… comme vous… mais différentes. Moins… je sais pas… entières ? C’est… c’est Faust qui vous envoi ? Ou alors z’êtes un super-robot venu du futur pour nous protéger ? Vous savez… vous savez parler au moins ?

Beaucoup de questions, sans doute, mais pas autant qu’elle ne le pourrait, ou qu’Erasme lui en poserait surement. Elle devait en savoir un peu plus que le fait qu’il soit leur simple sauveur si elle voulait éviter tout mauvais traitement de la part de Faust, qui n’était pas des plus sociables. Et Pita voulait également comprendre ce qu’il était, voir qui c’était, également.

- Vous… vous avez un nom ?
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MessageSujet: Re: Meurs un autre jour {AfterLife}   Meurs un autre jour {AfterLife} Icon_minitimeSam 16 Mar - 1:27

Il aurait pu conduire ce véhicule. Certainement de manière plus efficace que la jeune fille encore sous un choc certains quant à ce qu'il venait de ce produire sous ses yeux. Des yeux encore trop jeunes, trop naïfs et peut-être trop purs pour assumer ce monde et le comprendre dans toute sa cruauté. Cependant, ce n'est pas un monde commun qu'elle côtoie. Celui-ci semble impitoyable, semblable à une guerre de gang. Mais Afterlife restait méthodique dans son analyse de la situation. Certes, ce qu'il venait de se passer n'augurait rien de bon. Certes la vie de l'homme allongé sur la banquette arrière dépendait de comment il serait soigné et de la rapidité à laquelle il le serait. D'après ces informations, Afterlife devait être capable d'en tirer une ligne de conduite car si la jeune fille ne lui laissa pas prendre la volant au point de ne même pas envisager cette possibilité, c'est qu'elle n'emmenait pas cet homme dans un hopital, mais dans un autre endroit dont l'adresse ne serait pas connue du mystérieux sauveur. Information capitale déduite par Afterlife qui se voyait contraint d'envisager toutes les options qui s'offraient à lui. Toutes ces options découleraient de la nature de l'endroit où la jeune fille les emmenait. Cependant, en recoupant tous les événements et les indices il était évident que si ce n'était pas une planque, ce serait un autre repère ou un quartier général de l'organisation à laquelle elle faisait sans aucun doute partie. Et de fait, on ne se fait pas attaquer par des mercenaires mutants et humains aussi bien entraînés sans avoir quelques soucis avec le voisinage. De plus, peu de fille de cet age possède un garde du corps – certes un peu vieux – mais assez solide pour l'avoir protégé jusqu'à l'arrivée improvisée d'Afterlife à l'aide d'un pistolet et d'un bureau comme couverture. Afterlife en revenait donc au point de se demander si le gang dans lequel il entrerait en même temps que la fille et le blessé pourrait aider ses plans et ses objectifs ou au contraire, l'en empêcherait. Dans le premier cas, il continuerait donc d'aider cette fille, mais dans le second, ils seraient contraint de les tuer tous les deux sans plus attendre... Mais il existait une deuxième option plutôt que d'être radical et de tuer ces deux êtres de sang froid et ainsi perdre ce pourquoi il venait de se battre. Il était devenu aux yeux d'une télépathe, un sauveur. Or, même si elle ne semblait pas très coutumière de son pouvoir puisqu'elle ne l'a pas réellement utilisé de manière offensive lors de l'assaut, elle pourrait aider Afterlife a trouver un mutant au pouvoir psychique plus important. La tuer maintenant dans le doute qu'elle l'emmène dans un endroit remplit de personnes qui n’apprécient pas sa venue est donc déconseillé. Il fallait attendre et Afterlife attendrait tout en continuant d'alimenter cette position d'allier qu'il avait au près des deux personnes présentes dans cette voiture.

Afterlife se leva de son siège, se baissant face à la hauteur du toit de la voiture alors qu'il se tourna vers l'homme blessé qui dans un geste ou du moins un reflex, manifesta sa crainte face à Afterlife qui finalement n'avait pas lâché un mot depuis qu'il s'était matérialisé au milieu de quelques mercenaires. C'est à ce moment que Pita lui adressa la parole pour lui poser des questions qu'il était normal qu'un être humain ou mutant se pose après avoir été témoins de tout cela. Mais ce n'était pas encore le moment pour Afterlife d'y répondre du moins, pas directement puisqu'il répondait à l'avant dernière question de Pita par la simple manifestation de sa voix calme et froide.

« Je peux vous donner les premiers soins qui éviteront que vous ne succombiez – suivant toute probabilité – au bout d'une dizaine de minutes d’hémorragie accentuée par le battement rapide de votre cœur du à la douleur et l'effort. »

Une balle de calibre moyen s'était logée dans la cuise alors qu'une autre avait traversé son flanc brisant une côte bien qu'Afterlife n'ai pas encore ausculté le patient pour voir si il avait bel et bien une côte ou deux de cassée. Quoiqu'il en soit, un simple coup d’œil avait suffit à voir la position de ses mains sur ses côtes et le sang qui en coulait. L'homme avait tenté un garrot à sa cuisse avec un bout de T-shirt déchiré, mais il n'avait pas pu serrer assez fort en raison de sa blessure au flanc. Afterlife enleva le tissu et remplaça le garrot avec sa ceinture lui évitant d'en matérialiser une. Tant que l'homme serait dans un rayon de deux cents mètres la ceinture restera matérialisée. Il serra bien plus fort ce qui empêcha totalement le sang de couler à l'endroit de l'impact. Il matérialisa une fine pince de chirurgien pour aller extraire la balle. Il le fit rapidement et précisément pour la bonne raison qu'il ne tremblait pas. Cela du bien évidemment faire mal à l'homme mais Afterlife s'en moquait. Examinant toujours dans une position pouvant sembler totalement instable pour Pita mais qui, grâce à l'équilibre d'Afterlife, lui permettait d'être très stable malgré les vibrations de la voiture, la deuxième blessure. Afterlife ne lâcha pas un mot, pas un souffle alors qu'il devait se concentrer un maximum pour matérialiser deux compresses et un bandage. Une fois le soin prodigué, il se rassit à sa place sans attendre ni un merci, ni un grognement.

« Ne vous éloignez pas à plus de deux cents mètres de moi si vous ne voulez pas que les bandages et la ceinture que j'ai fais apparaître ne disparaissent. Pour vous répondre mademoiselle, je ne suis qu'une âme errante. Ni vraiment humain, ni vraiment mutant. Ce que je veux est plutôt simple. C'est une forme d'aide que seul certains mutants peuvent me donner. Je suis prêt à tous les sacrifices en échange ce qui inclue ce que vous venez de voir. »

Faust. Voilà une piste. Soit elle parlait du chef des mercenaires qui les avaient attaqué ce qui avait peu de sens puisqu'il n'aurait pas été envoyé par cette personne pour sauver ceux qu'il voudrait mort. Soit elle parlait d'une forme de chef ou de dirigeant de son propre gang ou d'un gang allié. Pour le moment, le terme de gang restait floue non pas dans sa signification, mais dans l'application qu'Afterlife lui donnait dans de telles circonstances. Il était fort probable que la fille fasse partie d'une organisation mais il restait encore à la définir. Voilà ce qu'Afterlife appelle gang pour le moment. Il lui avait donné des informations car dans la transparence se situe une part d’honnêteté qui est souvent perçue inconsciemment comme quelque chose de rassurant car annonciateur et révélateur. C'était la meilleure chose à faire pour maintenir un climat de confiance. Il aurait cependant pu mentir pour se faire passer comme une réelle manifestation des pouvoirs de cette fille cependant, elle était douée de pouvoir télépathique et mentir maintenant aurait été très dangereux. Aftelife a donc décidé de ne prendre aucun risque.

« Je n'ai pas de nom, pas encore, même si une partie de moi me nomme Afterlife. »
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MessageSujet: Re: Meurs un autre jour {AfterLife}   Meurs un autre jour {AfterLife} Icon_minitimeDim 17 Mar - 0:40

Terminator lui fit faire une embardée sur la gauche alors qu’il se levait, sans prévenir, et allait s’occuper de Vince ; mais qu’est-ce qu’il foutait ?!

Revenant sur sa file en jurant en espagnol, en français et en anglais, Pita le foudroya du regard, cherchant à comprendre ce qu’il faisait sans pour autant risquer de déclencher un nouvel accident.

« Je peux vous donner les premiers soins qui éviteront que vous ne succombiez – suivant toute probabilité – au bout d'une dizaine de minutes d’hémorragie accentuée par le battement rapide de votre cœur du à la douleur et l'effort. »

Merde, à la voix aussi, c’était Schwarzy ! Il avait autant d’émotion dans la voix que sur le visage, et il était aussi expressif qu’une de ses filles botoxée qu’on voyait à la TV ; pas d’émotions ? Alors, quoi ? Et surtout, pourquoi ?

On ne faisait jamais rien part désintérêt, surtout pas envers les étrangers, surtout pas quant on n’avait pas d’émotion. C’était quoi le délire, alors? Elle avait développé une capacité à invoquer un Terminator en cas de danger ? Remarquez, s’eut été plutôt cool, elle aurait enfin put aller sur le terrain sans se faire trouer comme une conne, chose qui avait bien faillit arriver la dernière fois, et cette fois-ci aussi, même si c’était le terrain qui était venu jouer à domicile. ‘Fin bref, T-800 modèle 102 voulait donner les premiers soins à Vince ; euh, ouais, enfin, c’était pas comme s’ils étaient entrain de rouler, puis qu’outre qu’elle conduisait mal dans son état, il était en place passager et Vince à l’arrière ! Si elle avait un accident, Pita n’espérait même pas que son parrain y survive, et ce serait la faute du truc ; rah, à force d’être logique, ils en devenaient illogiques !

Mais visiblement, malgré les aléas de la conduite en état de stress post-traumatique, il s’en sortait bien, le Schwarzy : surement avait-il d’excellentes suspensions, meilleures que celle de la Mondeo en tout cas !

Dix minutes, seraient-ils arrivés ? Elle n’en savait rien, elle avait juste repéré Erasme et suivait sa piste comme elle l’avait toujours fait. Une Traqueuse, ça n’invoque pas des gardiens, c’était illogique ! Bon, elle allait pas se plaindre non-plus, même si elle aurait aimé qu’il arrive plus tôt, genre avant que les Cox ne soient tués… les Cox, Soit l’Un Soit l’Autre… ce soir, ça avait été les deux…

Vince hurla, la faisant à nouveau se retourner, transit d’effroi, et faire une autre embardée ; finalement, le plus à l’aise dans cette bagnole, c’était celui qui n’aurait pas dû ! Rester concentrée, rester concentrée sur cette […] de route ! Elle allait avoir un accident ou finir par alerter les poulets, là, et le barbecue était déjà terminé, donc ils l’auraient fait chier !

Rester concentrée, rester concentrée. Concentrée Bordel de Merde !

- P’tain, vous êtes quel genre de calibre de mutant, vous ? crachota Vince, la jeune femme résistant tant bien que mal à ne pas essayer de regarder.

« Ne vous éloignez pas à plus de deux cents mètres de moi si vous ne voulez pas que les bandages et la ceinture que j'ai fais apparaître ne disparaissent. Pour vous répondre mademoiselle, je ne suis qu'une âme errante. Ni vraiment humain, ni vraiment mutant. Ce que je veux est plutôt simple. C'est une forme d'aide que seuls certains mutants peuvent me donner. Je suis prêt à tous les sacrifices en échange ce qui inclue ce que vous venez de voir. »

It était une âme errante ; parce que ça existait ?! Remarquez, Erasme avait bien une connasse démoniaque dans la tête, alors de ça à un fantôme. Un fantôme qu’avait besoin d’aide, besoin de son aide ; bon, au moins, elle n’avait plus à chercher pourquoi il l’avait sauvé. C’était du donnant-donnant, comme toujours ; comme toujours au début. Pour Faust aussi, cela avait été du donnant-donnant : il lui permettait de se venger, et elle l’aidait à traquer ces proies ; et aujourd’hui ? Elle commençait à peine à être formée, mais avait trouvée une famille. Une famille qu’elle venait de perde en partie et escomptait venger entièrement.

Non, la où elle devait flipper, c’était qu’elle devait faire parti des mutants pouvant plus apporter quelque chose ; il avait besoin d’une adresse? Suffisait de lui montrer une photo et c’était bon, elle l’avait. C’était tout ce qu’elle pouvait faire. A moins que… Le voile, elle percevait le voile ! Merde, elle voyait le monde des morts ! C’était pour cela qu’il devait avoir besoin d’elle : pour y retourner. Encore que se sacrifier pour retourner dans le monde des morts, c’était con.

Merde, la route !

Bon, elle aviserait plus tard, pas le moment et pas en état. Erasme aurait surement des explications.

« Je n'ai pas de nom, pas encore, même si une partie de moi me nomme Afterlife. »

- Une partie seulement ? Il v’faut un nom composé, c’est ça ?

- Pita… arrête de dire des conneries… et conduit… s’il te plait,
souffla doucement Vince, encore haletant.

Se rangeant sur le côté sans le moindre clignotant ni autre indicateur à par son coup de volant, elle coupa le moteur et se retourna.

- Inutile, on est arrivé. Où, j’en sais rien, mais il est là ; on est sur la Cinquième. Tiens l’coup. Mr Life, vous pouvez le porter, c’est juste en face.

Avait-elle vraiment besoin du « s’il vous plait » alors qu’il était prêt à tous les sacrifices en échange d’aide ? Aucune idée, alors à défaut, on dira qu’elle n’avait pas eut le temps.

Sortant de la voiture, elle fit face à une immense bâtisse New-Yorkaise, façade décorée dans un style d’elle-ne-sauvait-trop quel siècle, avec une putain de porte où l’on pouvait passer à plusieurs de front, toujours de ce style que l’ignorance de la jeune fille associait aux cathédrales. Courant contre la porte, elle se mit à tambouriner dessus comme si sa vie en dépendant ; hors c’était une probabilité, elle était à découvert.

- Ouvrez cette con… de put… de porte ! Y’a urgence !
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MessageSujet: Re: Meurs un autre jour {AfterLife}   Meurs un autre jour {AfterLife} Icon_minitimeMar 2 Avr - 18:30

Le véhicule était de moins en moins stable. De nombreux coups de volant inutiles étaient donnés par la jeune conductrice semblant inexpérimentée et pour le moins perturbée par la situation. Si la conduite n'était donc pas le point fort de Pita cela pouvait poser problème dans le cadre d'un accident provoqué par son manque de concentration. Cependant on ne pouvait pas la blâmer d'avantage, il est vrai qu'Afterlife s'agitait beaucoup trop et n'était pas resté sur son siège ce qui avait gêné et surpris les deux autres personnes présentent dans la voiture. Mais c'était un choix nécessaire ue de soigner cet homme pour éviter d'arriver avec un cadavre qui semble être une personne proche de Pita. La priorité étant de se rapprocher le plus possible de cette fille comptait avant tout et il était donc préférable que l'homme ne meure pas. Mais tout ces efforts pouvaient être réduis à néant si la gamine avait un accident. C'est pour cette raison qu'Afterlife, grâce à sa vision globale, restait vigilant à la route, près à donner un coup de volant rapidement pour remettre le véhicule dans le droit chemin en cas de danger. Bien évidemment il n’eut pas besoin de faire ce genre de chose puisque après avoir discuté un peu il sembla que le véhicule et ses passagers étaient arrivés à destination.

Ils étaient arrivés près d'une sorte de manoir assez sombre et peu engageant par cette nuit déjà sanglante même si ce n'est pas cela qui inquiétait Afterlife. Il avait en effet tout misé sur une pièce, un pion, une entité qu'était Pita. Il avait prit un maximum de risque ce qui ne lui ressemblait pas mais pourtant il avait senti que cette fille serait importante au sein d'une organisation qui pouvait se permettre de la protéger au péril de la vie de certains autres soldats ou gardes. Mais ce qui était étonnant c'est qu'elle ne semblait pas être certaine de l'endroit et que personne ne semblait l’accueillir comme il serait logique d'être si elle était une fille importante. Afterlife se mit à douter et à penser qu'il avait sur-estimer le rang et le grade officieux de la jeune fille au sein de ce groupuscule. Et cette erreur, il la payerait sans doute si il pénétrait les lieux. Le principe est simple. Plus une personne, faisant parti d'un clan, se rapproche du bas de échelle, moins ses recommandations et ses droits sont élevés et font autorités. Un esclave n'a pas la permission de conseiller un nouveau membre au clan tandis que le simple geste d'une reine peut faire entrer n'importe qui au sein d'un château. S'accorder les faveurs d'une personne est quelque chose de complexe et Afterlife était loin du compte avec Pita. Pour contrebalancer cela il fallait donc qu'elle ait un rang suffisent, c'était capital pour sa survie et sa sécurité et donc pour ses ambitions. Le risque était donc que cette Pita soit finalement pas assez élevée dans la hiérarchie pour que l'arrivée d'Afterlife soit perçue comme une intrusion et son sauvetage ignoré. Pouvait-il encore reculer alors que cette dernière lui ordonnait de porter le corps vers l'entrée ?

Il s’exécuta, ses doutes s'étant dissipés. Non parce qu'il avait pu régler ses problèmes et préparer un peu mieux ses coups, mais surtout parce qu'il ne pouvait plus reculer et donc que ses doutes ne lui servaient plus à rien désormais. Il souriait intérieurement devant la vulgarité de Pita qui lui était accordée. Cela pouvait être un bon point qu'elle soit si familière avec lui. Elle ne devait donc plus avoir peur d'Afterlife et même commencer à l’apprécier au point de le charrier. Était-ce du mépris ? Ou une forme d'humour pratiquée pour chasser les peurs et le stress accumulé ? Peut-importe, il était maintenant face à cette porte, attendant qu'elle s'ouvre de l’intérieur puisque la forcer de l’extérieur ne pourra être fait sans ordre de Pita pour ne pas paraître brutal, intrusif et suspect. Il avait sa main libre sur l'arme, portant l'homme sur son épaule car c'était plus simple pour lui de se déplacer de la sorte plutôt que de le soutenir et l'aider à marcher. Afterlife guettait les alentours car il était possible qu'on ait suivi la voiture, même si il n'avait pas vu de comportement de ce genre, et qu'on tende une embuscade à la fille une fois la voiture arrêtée. Afterlife faisait dos à la porte, couvrant comme il pouvait Pita.
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MessageSujet: Re: Meurs un autre jour {AfterLife}   Meurs un autre jour {AfterLife} Icon_minitimeJeu 4 Avr - 17:43

Samedi 15 Décembre 2012 – 09 : 52 P.M.
D’aucuns pourraient penser à de la flatterie, d’autres considéreraient la cigarette que tu tiens dans ta main comme de la provocation, mais moi, je te sais bien plus intelligente que cela, Tarja. Tu as ton plan, et ton comportement comme ta tenue en font partie. Un pantalon de toile noir, une chemise blanche à col noir et une redingote noire, voilà qui s’harmonise parfaitement avec ta pâle silhouette de trentenaire mince, tandis que tes cheveux long cheveux blonds maintenus en arrière par un serre-tête aussi noir que le reste permet de dévoiler ton front et d’encadrer ton visage sculptural au nez droit et gracieux et à la bouche fine aux lèvres pâles, sans parler des perles de glace qui te servent d’yeux. Elles m’observent, mais je les observe aussi, tu sais ? Et plus que tout, si tu espère lire sur moi, je lis en toi. Et ce que j’y lis me plait ; qui donc est capable, par simple ambition, d’accepter en son corps un parasite qui l’a contrôlé contre sa volonté durant plusieurs mois et risquer de mourir en une fusion psychique juste pour s’accaparer ses pouvoirs, voilà qui résume parfaitement ce dont tu es capable, Tarja. Tu as prit les couleurs du Club, tu montre que tu sais déjà à quoi t’attendre. Ma proposition est légitime, même si le décès de ton oncle ne m’est pas étranger, c’est moi qui te propose de prendre sa suite. La destruction créatrice, comme disait Schumpeter. Tu es là, assise en face de moi, parfaitement à ton aise, face à ma sombre silhouette en costume, et mon visage encore plus blême que le tien, et mes yeux noirs qui percent ton âme. Tu soutien mon regard alors que nous discutons, bravo. Tu ne fléchis pas et ne lâche rien, tu sais ce que tu fais, tu sais où tu vas. Même si c’est là où je t’emmène, tu t’en sors remarquablement bien.

Cependant, je crains que notre entretient ne connaisse une fin prématurée ; d’autres affaires m’appellent. A part moi, le silence fait loi au sein du manoir, puisque nous ne sommes pas un soir de réception, ainsi, la bruyante raison qui me pousse à te quitter est forcément imprévue. Et cela, en effet, elle l’est. Peut-on se préparer à l’imprévisible ? Non, on peut juste se préparer à être surprit. On toque à la porte, et la voix grave du majordome retentie.

- Monsieur, des personnes inconnues demandent de l’aide. Une adolescente, un trentenaire asiatique et un cinquantenaire blessé. La fille tambourine aux portes en lâchant des injures, et elle veut voir Erasme Hobbes. Dois-je ouvrir ?

PITA… VINCE… ET… AUTRE CHOSE…

Oui, je le vois, leurs pensées suivent les tentacules psychiques du Léviathan pour passer dans mon esprit. Pita sait que nous sommes dans sa tête, et son « Ange Gardien » le sait aussi ; seul Vince est ignorant, et est blessé. Que c’est-il passé ? Pas de ver, je ne veux pas de vers mental dans l’esprit de Pita ou de Vince ! L’autre… c’est à loisir, Léviathan.

Je me lève de mon pied, alors même que mon invitée officielle s’insurge contre le majordome et l’imprévu ; depuis quant fait-on la charité en ces lieux ? On ne l’a jamais faite et on ne la fera jamais. Ta seconde hypothèse est partiellement juste, Tarja : il ne s’agit pas d’agents de retour de mission, dans le sens qu’ils n’appartiennent pas au HellFire Club et qu’ils n’y a pas de retour imprévu, mais il s’agit, au deux tiers, de mes agents, et ils reviennent d’une mission de survie.

- Je m’en occupe personnellement, Mr. Micklewhite. Mlle Wallensky, suivez-moi, vous tenez peut-être là votre première mission d’Agente du Cercle Intérieur.

Alors que je me dirige à marche forcée vers l’entrée, les données parviennent jusqu’à mon esprit. Souvenirs et pensées comblent les trous du puzzle de cette arrivée importune et pour le moins contrariante ; pas dans le fait qu’ils soient venu jusqu’ici, mais dans celui qu’ils aient été victimes d’une attaque. Maraudeurs ? Peu probable, il n’y avait pas que des mutants, comme la dernière fois. Ezéchiel ? Il aime mener les opérations sur le terrain, et suite à ce qui c’est passé en Europe, je ne pense pas qu’il refera surface face à moi avant quelques temps. Agents de l’Ombre ? Possible, même si je n’ai aucun moyen d’en être sur. Qui qu’ils soient, ils ont voulut s’en prendre à ma Cabale, et ils l’ont payé de leurs vies. Dommage que je n’ai put leurs ôter moi-même, ils se sont attirés ma haine, et ma haine réclame vengeance.

Je ne les ai pas abandonnés, non. Vince, Pita, les Cox, si je me suis éloigné d’eux, c’était que j’avais besoin de réfléchir. Je me suis noyé dans la remise à flot du HellFire Club et le recrutement d’agents parce que cela devait être fait, mais aussi parce que contrairement à eux, cela n’avait aucune chance de me fragiliser. Les sœurs Grigori, la miss Elioth, elles m’ont trop fragilisé ; je dois reconstituer mon armure de mépris avant que ces failles ne soient connues. Tout comme ma télépathie, elles restent cachées pour l’instant, au regard de mes alliés surtout. Mais si l’on venait à l’apprendre…

J’arrive dans le hall d’entrée, gigantesque et magnifique, haut de deux étages et aussi richement ornementé que décoré, avec de hauts lustres et de nombreux tableaux et photographies grandeurs natures des membres passés et présent du club, sortant du couloir à l’opposé de l’entrée, au premier étage, là où les escaliers d’angles permettent de se rendre au rez-de-chaussée ; au-dessus de moi, le seul indice du second étage est un balcon surplombant cette pièce qui pouvait aisément servir de salle de réception tant elle était disproportionnée.

Dévalant les marches, j’arrive à la grande porte à double battant, m’en saisissant et en forçant l’ouverture, l’autre « mutante » toujours dans mon ombre. Je sais déjà à qui je vais faire face, ainsi qu’à quoi. Afterlife, le nom est assez inadéquat pour une entité psychique, mais puisque tu es prêt à tous les sacrifices en échange de l’aide de télépathes, cela ne m’importe pas.

La porte s’ouvre, dévoilant que dans la massive porte en existent des plus petites, à l’instar de celles des cathédrales. Pita est interdite en me voyant, toujours aussi impassible ; cette peur, ces larmes, elles ont un écho en moi. Elles me font mal, en un sens, et me rappellent pourquoi je me suis isolé. Elles me fragilisent. Cependant, cette fragilité va être nécessaire dans les prochains instants, et je comblerais les brèches plus tard.

- Y z’ont eut les Cox, Vince est blessé et…

Je porte ma main à sa bouche, la faisant taire alors que malgré mon visage, mes yeux ne peuvent s’empêcher de trahir la tristesse. Les fenêtres d’une âme inexistante ne sont pas si vide que cela, on dirait ; Fuzzy avait raison. Je méditerais là-dessus plus tard, cependant.

- T’inquiète pas, ça va aller, lui répliquai-je rapidement, ma main quittant sa bouche pour sa joue.

L’instant suivant, je me tourne vers Afterlife, puis vers Emile Vincent.

- Tiens le coup encore un peu, Vince, on va t’emmener à l’hôpital. Miss Wallensky, Clinique Saint-ange, vous devez savoir où c’est. Conduisez-y cet homme, ils le connaissent déjà. Prenez la voiture.

Elle s’exécute ; elle compte faire connaissance avec « l’autre agent » pour récolter des informations sur moi, et l’utiliser en contact pour améliorer nos relations « diplomatiques ». Elle me plait, cette gosse, à toujours raisonner ainsi, mais elle non-plus n’est pas prioritaire. Faisant preuve d’une force impressionnante, elle s’empare de l’homme. Vince pense qu’il s’agit là d’un risque, car si on a put les atteindre à l’appartement, sans doute Saint-Ange est potentiellement une embuscade. Je le sais, mais les crocs et les becs, les griffes et les serres, les tentacules et les crocs, les Psychneuein, veilleront sur eux. Si d’autres attendent à Saint-Ange, se sera un soir de festin pour les Prédateurs Astraux. Ils sont huit à les accompagner, les autres restant avec moi, deux affectés à la surveillance de la charmante Entité Psychique ramenée par ma pupille.

Je leur demande mentalement de me faire confiance, ils le font ; parfait. Le Léviathan reste connectée à Vince ainsi qu’au ver présent dans les esprits de Tarja et d’Afterlife, pour que je suive tout ce qui se passe. Mr Micklewhite attend ses instructions, je ne lui ai pas dit de retourner ce coucher ainsi il est toujours là, chien fidèle parfaitement dressé par mon prédécesseur.

Ma main glisse de la joue sur l’épaule de Pita, et je la fais entrer d’un geste, non sans quitter des yeux son « protecteur ».

- Tes sacrifices seront récompensés, Alferlife ; suis-moi.

Je le laisse entrer avant que le majordome ne referme la porte, Pita partagée entre toutes les émotions imaginables. Le chaos de son esprit est agressant, ainsi parfaitement compréhensible. Sa mésaventure sur le navire-prison l’a déjà marquée, même si elle n’a pas éteint son enthousiasme, elle lui a fait comprendre qu’elle n’était pas prête. Mais là, jamais elle n’aurait put être prête. Elle s’en veut, elle est blessée au cœur par la perte de ce qu’elle considérait comme ses grands frères. Elle a mal. Je sais ce que je dois faire, intellectuellement parlant.

Je la prends dans mes bras et la serre contre moi, et l’impassibilité de mon visage laisse place à une empathie bien humaine. Trop humaine.

- Ca va aller, Pita, ok ? Vince va s’en remettre, et…

Elle commence à pleurer. Elle se laisse aller. L’adrénaline et cet instinct de survie qui l’ont conduite jusqu’ici cèdent à présent. Elle n’en peut plus. Elle…

NE ME DIS PAS QU’ELLE TE FAIT PITIER… NE ME DIS PAS QUE TU VAS CULPABILISER DE N’AVOIR PUT EMPECHER CELA… JE T’EN PRIE SEBASTIAN… C’EST PITOYABLE ! CONGEDIS-LA… ET OCCUPE-TOI DE NOTRE NOUVEL INVITE… TU AS DIS QUE TU FAISAIS DES ENTRETIENTS D’EMBAUCHE CE SOIR… TIENS-T’EN À TON PLANING…

Ferme-là deux secondes, tu veux ?

*Je sais ce que tu es, Afterlife. Je sais ce que tu veux également. Et je sais quel prix tu es prêt à payer aussi. A chaque seconde, j’en découvre plus sur toi. Mais tu le sais, n’est-ce pas ? Donne-moi quelques instants, puis je tournerais mon regard vers toi.*

- Calme-toi, Pita. Ça va aller. Ça…


- Y z’ont eut les Cox… Y z’ont eut les Cox ! Y… y…


Tuer est tellement plus facile que sauver. J’ai tellement tué, mais là, avec cette enfant en pleurs dans mes pattes, je ne sais que faire. Intellectuellement, oui, mais puisque cela ne vient pas du cœur, tout est creux. Et ce qui est creux ne guérit pas. Elle cherche de l’amour, de la bienveillance, de la protection ; celle d’un père ? Je n’ai rien de tout cela à offrir, même si je crois que j’aimerai. Ce n’est pas le moment pour de telles questions. Je dois trouver un moyen de mettre fin à ses larmes, temporairement, pour pouvoir m’y repencher quant je serais prêt. J’ai dit au Fantôme, lorsqu’il m’a demandé si j’aimais ceux qui m’aimaient autant qu’eux, que l’important n’était pas de les aimer mais d’être là pour eux. Cependant, être là sans les aimer, ce n’est pas réellement être là, et je ne suis pas au clair avec mes failles. Failles qu’elle chauffe à blanc en essayant de s’y engouffrer. Croit-elle vraiment pouvoir être autre-chose qu’un outil ? A-t-elle raison ?

Je ne le sais pas, et trop d’autres choses acquiert mon attention.

- Puce, écoute-moi. Ça va aller, je suis là. Je vais tout arranger. Il faut que tu te repose, maintenant. D’accord ?

En état de choc, elle aurait acquiescé à tout ce que je lui aurais demandé. Elle acquiesça ici aussi, s’écartant un peu de moi pour me regarder.

- L’homme là-bas va j’occuper de toi. Il s’appelle Maurice. Tu veux bien le suivre ? Je viendrais te voir dès que je saurai que Vince est stabilisé. Tu pourras m’attendre jusque là ? Si tu as besoin de quoi que ce soit, demandes-le lui. D’accord ?

- D… d’accord.


Lui caressant la joue, je la regarde encore un instant avant de me tourner vers la prochaine personne sur ma liste.

- Mr Micklewhite, conduisez-là à mes appartements, faites-lui un lit et tenez-vous à sa disposition autant qu’elle en aura besoin.

- Bien monsieur.


Deux éléments qui s’éloignent, il ne reste rapidement plus qu’Afterlife et moi dans cet immense hall, la lumière venant du lustre au plafond faisant jouer les ombres autour de nous. Je regarde Pita et le majordome s’éloigner à l’étage, toujours dans les pensées de l’un comme de l’autre. Je suis dos au dernier ci présent, mais cela ne m’empêche pas de m’adresser à lui.

- Alors, mon cher… comment voyez-vous la suite des événements ?
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Tomàs Blake
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MessageSujet: Re: Meurs un autre jour {AfterLife}   Meurs un autre jour {AfterLife} Icon_minitimeMer 10 Avr - 7:35

Bientôt il entrerait dans cette tanière hostile et inconnue. Bientôt le fil de son destin sera entre les mains d’autres personnes que Squad. Bientôt il sera fixé sur son destin, son avenir, son futur et le taux de probabilité que ses plans fonctionnent. Un pourcent ? Moins ? Actuellement ses chances de réussite étaient parfaitement nulles. Le seul élément manquant dans l’équation était la nature et le caractère du directeur se cachant dans cette bâtisse. Il le savait, mieux que quiconque. C’est à ce moment précis qu’un flash percuta son esprit comme une balle de sniper. Un homme, vêtu de noir, des cicatrices sur le visage, regardant en face de lui alors que ces lèvres bougent. Qui est-il ? Pourquoi Afterlife avait une telle vision l’espace d’une fraction de seconde ? Il tenta de remonter la source, de remonter le courant mais il fallait croire que ce n’était pas le genre de prouesse qu’il pouvait faire actuellement et dans l’état psychique dans lequel il se trouvait. Cela provenait de l’extérieur mais pourtant il semblait déjà connaitre cette marque, cette aura. Sans doute aurait-il déjà analysé la situation sous forme astrale… Ou peut-être pas. Il cherche, cherche encore alors que Pita tambourine à la porte. Les priorités avaient changés, il devait savoir de quoi il en retournait de cette vision avant de pénétrer les lieux. Tomàs ? Pourquoi ? Pourquoi avait-il l’impression que c’était lui ? Il n’en était pas capable, mais il le ressentait comme lorsqu’il faisait encore parti de lui. C’est donc cela… Des résidus de lien psychiques le lient encore à Tomàs et permettent certainement des échanges lorsque l’un des deux baisse sa garde. La question désormais était de savoir lequel des deux avait baissé sa garde. La réponse apparaissait comme une évidence. Afterlife était faible après son combat et il ne pouvait pas encore se reposer sous forme dématérialisée. Cela devait être la cause de ce flash émanant d’un lien encore très fort entre les deux fragments de conscience que l’un et l’autre représentaient. Quoiqu’il en soit, maintenant que ce mystère était résolu, la porte s’ouvrit laissant voir un hall gigantesque et un majordome. Afterlife resta sur le palier il avait des plans à mettre en place avant de faire un pas de plus. Certes cela serait certainement inutile, mais c’est précisément parce qu’il est dans une position ou potentiellement tous ces actes peuvent être inutiles qu’il ne doit rien négliger, absolument rien. Il regarde avec sa vision périphérique, analyse son arme, sa puissance et la précision qu’il pourrait employer si on venait à l’accueillir de la mauvaise manière. Les chances de survies étaient encore plus faibles que lors de son sauvetage précédent. Il aurait en fait une chance de s’en sortir s’il subissait que des attaques non psychiques. Il analyse encore, un lustre, aussi imposant que laisse penser le hall, maintenu au plafond. Un chargeur à moitié pleins ou plutôt à moitié vide. Deux balles pourraient rompre le lien du lustre et lui laisser une seconde pour battre en retraite dans la cour en ce servant de l’homme qu’il tenait à l’épaule comme couverture. Puis il viderait le reste de son chargeur en lâchant l’homme pour se dématérialiser et fuir avec sa vitesse maximale. Il restait quelques probabilité que ses possibles assaillants s’occupent principalement de l’homme blessé plutôt que de tenter de le poursuivre. Une fois dématérialisé seul des télépathes pourraient l’embêter auquel cas sa folle aventure au-delà du corps de Blake s’arrêterait nette.

Afterlife commençait à être excité de savoir qu’il remettait entre les mains d’autrui son avenir sur Terre et sa liberté fraichement retrouvée. Il n’avait plus le contrôle lui qui aimait tant que ça tout contrôler mais qui savait pertinemment ce qu’être enfermé signifiait. La porte est ouverte depuis une seconde maintenant et voilà que le mot de bienvenue lui parvient. On pénètre son corps, son âme et son esprit. Il le sait, il le sent comme on sent une seringue. Il sait tout ce qu’il se passe dans son corps psychique or il semblerait que le maître de maison ou du moins un autre télépathe que Pita ait besoin d’implanter des fils pour extraire des informations de la pensée et des souvenirs d’Afterlife. Après tout, cela tombe sous le sens et Afterlife analyse comme il le peut ces choses qui le relient. Le relie à quoi ? Il essaye de le voir, de remonter encore une fois le courant. Il sait pertinemment que tout ce qu’il est en train de songer et d’imaginer est sans doute partagé avec quelqu’un d’autre. Mais cela ne l’étonne pas. Il y était préparé et si il n’était pas autant préoccupé par ces liens étranges et le hall, il se forcerait d’esquisser un sourire. Le piège d’autodéfense de cette maison se refermait parfaitement sur lui et il jubilait de cette puissance contre laquelle il ne pouvait absolument rien. Ses prédictions étaient juste, il y avait exactement une personne avec les pouvoirs qu’il recherchait dans cette maison. Il n’y avait rien à faire, il n’était pas encore capable de remonter le courant et d’analyser plus en profondeur cela même si il savait au fond de lui qu’un jour viendrait ou cela serait possible de se prémunir et d’agir contre ces choses pour une seconde fois prendre son indépendance face à ce groupuscule encore inconnu. Il le pensait conscient que la personne au bout du fil le savait donc également. Mais Afterlife ne comptait rien cacher puisqu’il n’avait pas encore les capacités de cacher quoique ce soit. Le seul effet que cela pourrait produire est quelque chose que la personne l’analysant trouverait risible car vain. D’ailleurs son plan de fuite n’a plus raison d’exister dans son esprit. Il le mit donc de coter se concentrant sur toutes les autres données auxquelles il pouvait avoir accès de par sa vue notamment.

Le voilà donc, après avoir descendu les marches de ce grand hall. Un homme bien sombre s’occupant de Pita aux bords de l’effondrement après tout ce qu’elle avait endurée. Quelques directives, mais ce n’est pas ce qui importe à Afterlife. Il patienta le temps que les réelles négociations commencent. Une femme s’empare du corps de Vince, Afterlife pensa alors à l’attention du patriarche que les bandages disparaitront avec les conséquences médicales que cela pourrait entraîner. Il n’en pensa pas plus, conscient que ces hommes et ces femmes connaissaient les gestes et les choses à faire dans ce cas. Il se moquait de la vie de Vince, puisqu’elle ne lui permettait maintenant plus de réussir ses objectifs. Bien évidemment cela pouvait changer d’une minute à l’autre suivant les évènements. Afterlife n’a pas bougé, il ne tremble pas et son regard est vide. La cause est ses intenses réflexions qui lui prennent trop de concentration pour pouvoir se focaliser à agir humainement. La seconde raison est qu’il n’a désormais plus de raison d’agir humainement puisqu’il le faisait pour Pita qui aurait pu être plutôt effrayée et réticente à l’idée de laisser Afterlife monter dans sa voiture et l’emmener voir son patron, son père, son protecteur… Qui était-il ? Quel était ce groupuscule ? Que représentait Pita pour lui ? Quelle serait ses intentions envers Afterlife ? C’est en songeant à tout cela qu’il observa cet homme de taille moyenne au teint pâle et aux cheveux noirs. Une allure de croque-mort aux premiers abords mais qui est rattrapée par une présence forte que certains appelleraient charisme. Alors que le corps physique d’Afterlife regardait l’horizon, le regard réel de cette psyché observait ce sinistre « croque-mort ». C’est alors qu’il l’invite à entrer. Afterlife franchit donc le la porte, avançant de quelques pas dans le hall, lâchant son emprise sur son arme ramassée quelques minutes plus tôt. Le majordome referme la porte et voilà notre protagoniste en territoire inconnu déjà enchainé par des sortes de tentacules ou de fils le reliant certainement au maître des lieux. Impossible d’en être sur pour le moment bien que cela sera bientôt confirmé. Mais avant cela, Afterlife eu la chance de participer à une scène qui le fit rire intérieurement. Un rire de satisfaction, un rire de victoire qui pouvait être senti par l’homme aux tentacules si toutefois il prêtait assez d’attention à lui. Oui, Afterlife était satisfait car en comparaison avec le dénommé Vince, Pita semblait être le genre de princesse qu’il rêvait à sauver. Cependant, et contrairement aux comptes de fées, il ne voulait pas la sauver pour en obtenir un baiser mais pour pouvoir se rapprocher légitimement du maître des lieux. C’est alors que l’homme aux cheveux de ténèbres lui porta une attention particulière par télépathie. Cela confirmait bien évidemment toutes ses précédentes conclusions même si il n’avait pas de mérite. En réalité, la seule chose que cela confirmait qui pouvait se révéler capital c’est qu’Afterlife était à sa merci et que quoiqu’il veuille faire ce n’était pas lui qui menait la danse. Afterlife ne lui répondit pas directement, lui laissant le temps de s’occuper avec beaucoup d’humanité de Pita. Il l’appelait « puce », la traitant comme sa fille ce qu’Afterlife conclu d’ailleurs sans en être certains si il observait les traits physiques. Une adoption pouvait être probable, mais ce qui était certains c’est que l’homme aux cheveux noir était le patriarche de cette communauté, tel un parrain de mafia.

Le moment était donc venu, ils n’étaient plus que tous les deux dans cette pièce. Et Afterlife sentait que ses forces ne revenaient pas aussi rapidement qu’il aurait espéré. Le risque était donc que d’autres flash lui parviennent. On pouvait penser qu’avoir des flashs provenant de Squad faisait d’Afterlife un être en possession d’indices supplémentaires par rapport à son alter-égo. Mais il ne fallait pas oublier la possibilité que ce soit un échange d’information et que Squad visualise lui aussi quelques bribes de la psyché d’Afterlife. Il fallait donc profiter du fait que Tomàs n’était pas assez intelligent pour tirer les bonnes conclusions avec seulement un seul flash pour se prémunir contre ces choses. Il faudra aussi veiller à ce que le corps de Squad soit en bon état ainsi que son esprit pour que cela ne se produise pas suite à une faiblesse de la part de Tomàs. De plus, Afterlife voulait observer cet homme depuis son corps dématérialisé, pour voir de quel aspect était cette lueur qui représentait chaque être vivant qu’il croisait. Cependant alors qu’il lui tournait le dos, le parrain lui adressa la parole, démarrant ce qui semblait être un passage en revu de son profil ou même un entretient de recrutement.

« Comme je les espérais. Vous permettez ? Monsieur… ? »

Il faisait bien évidemment allusion à sa dématérialisation qui lui permettrait de récupérer de ses efforts bien plus rapidement, espérant par la même occasion avoir un nom ou un pseudonyme, réel ou fictif, à mettra au dessus de ce visage pour respecter une certaine bienséance dans les possibles négociations qui allaient sans doute s’opérer.
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Sébastian von Orchent
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MessageSujet: Re: Meurs un autre jour {AfterLife}   Meurs un autre jour {AfterLife} Icon_minitimeVen 12 Avr - 21:51

Afterlife… tu es pour le moins intéressant. Et tes compétences te rendent encore plus intéressant. Bienvenu dans ma demeure, ou devrais-je dire mon antre ; libre à toi que la prendre pour demeure également, ou pour caveau. Tes pensées raisonnent dans mon crane, alors laisse-moi le soin d’y répondre tacitement.

Tu aime le contrôle ? C’est bien, tu es dans une maison de gens comme toi alors ; des manipulateurs, des machinateurs, des marionnettistes. Tu sais que je suis dans ta tête, tu sais que je suis télépathe, et si tu ne possédais un tel potentiel, cela pourrait te coûter la vie. Personne ne sait pour ma Télépathie ici, à l’exception de Pita et de Vince, désormais, et le secret doit-être préservé ; muet comme une tombe, j’aime à appliquer cette expression au pied de la lettre. After Life, je serais presque curieux de tester. Mais il n’en est pas question pour l’instant, rassure-toi.

Tu essais de remonter le courant, crois-moi que même une créature comme toi ne peut voir l’autre côté ; et c’est une chance. Je ne suis qu’un routeur, qu’un relais, et la chose qui se tortille dans ton esprit te relie à bien pire que tu ne seras jamais ; tu ne veux pas découvrir ce que c’est, crois-moi. Ma Maîtresse se familiarise avec la Télépathie, et tes chances de retourner contre elle ses fils sont minces, toi qui n’est pas télépathe ; mais même en un tel cas, que ferais-tu ? Ni toi ni moi ni aucun être humain, mutant ou inhumain de cette Terre ne pourrait comprendre les pensées de mon Démon, seules d’autres créatures comme Elle le pourraient, potentiellement. Hors sur ce monde, très rares sont les créatures à lui ressembler, nous n’avons rencontrées que très peu d’Entités, et aucune ne Lui ressemblait. Tu n’as pas la puissance pour lui faire face astralement, mais sans doute l’amuses-tu à essayer. Etre moins jouet t’es désagréable, alors ne découvre pas qu’il y a quelqu’un qui tire mes ficelles, sinon, tu risquerais de t’enfuir. Et ta fuite serait futile, crois-moi.

Mais tu ne vas pas fuir, tu vas te prêter au jeu, et de ton plein gré ; inutile de sourire, gardes-les à l’intérieur, et j’en ferais autant. Tu ne peux absolument rien contre moi et c’est là ta victoire, j’aime cette attitude. Sans même le savoir, tu marque des points, Afterlife. Capacités, ingéniosités, potentiels ; je ne commettrais pas l’erreur classique de te laisser me dépasser, mais je peux en effet t’aider à progresser, comme tu l’espère. Tu viens d’arriver au centre névralgique de ma toile, sans même passer par la case départ, et tu veux déjà t’en aller ? Nous pouvons faire un pacte, oui, mais je ne pense pas qu’il inclura une retraite ; considérant ce que tu es, je ne pense pas que tu connaitras la retraite un jour, d’ailleurs.

Tu n'as en effet pas les capacités de me cacher quoi que ce soit, pour l’instant, et je m’arrangerai pour que cela continue ainsi ; je suis mieux placé que quiconque pour savoir qu’il ne faut déchainer des forces que l’on ne peut contrôler, ou ces dernières finiront par nous détruire ou nous dominer. Je peux t’aider dans tes plans, mais sans doute est-il probable que lorsqu’ils s’approcheront trop prêt de ton indépendance, ou de ta surpuissance, je les saboterais moi-même ; à mettre aux pertes et profits, que veux-tu ?

ECOUTE-LE T’AVERTIR POUR LA SURVIE DE TON PION… SI PLUS DE DEUX CENTS METRES… PLUS DE BANDAGES… VINCE RISQUE DE MOURIR… ALORS… QUE VAS-TU FAIRE ? TU ES CAPABLE DE GERER QUATRE SITUATIONS EN MEME TEMPS ? TRES SYMBOLIQUE N’EST-CE PAS ? COMME TES QUATRE ECHIQUIERS… TE VOILA CONTRAIN DE JOUER SUR QUATRE TERRAINS A LA FOIS… UN COUP DE MAIN PEUT-ETRE ?

Arrête de te moquer de moi ; tu sais aussi bien que lui que je sais ce que je fais : Vince saura se débrouiller tout seul, et Tarja compte lui faire la conversation, j’ai prévu mon coup de ce côté-là ; la mutante est capable de faire des fringues, des bandages ne devraient pas lui poser de problèmes. Un test de plus pour elle, simplement. Mais Tu peux transmettre mes remerciements à notre invité, il se montre cordial.

ET N’ATTENDS MEME PAS QUE TU EN FASSES AUTANT…

Ce qui me poussera à le faire ; c’est assez magnifique. J’aime ça.

TANT QUE TU AS LE CONTROLE TOUT DU MOINS…

Exacte. Afterlife ne m’importe que tant qu’il peut m’être utile, comme Vince ne lui importait que quant il pouvait lui être utile. Nous sommes si semblables que s’en est flatteur. Enfin, il ne possède aucune humanité ; force, ou faiblesse ? Je dirais force, tant la mienne me pause que cas de conscience, mais je n’en suis plus si sur.

Son patron, son père, son protecteur ; qui suis-je ? Une excellente question que voici, Afterlife. Même le jour où j’aurai la réponse, il est peut probable que je la fasse partager, mais sait-on jamais. Pita va devenir instable si elle ne trouve pas de nouveaux points d’ancrage, et si je peux en être un, c’est un risque par rapport à mes propres failles. Mais de tout cela, tu n’as aucune idée, alors plutôt que de continuer dans mes égarements, je vais continuer à penser à toi. Du fait, ce que représente Pita pour moi est hors sujet également, tandis que ce qu’est ce groupuscule et mes intentions à ton égard, cela peut se regrouper, je le crains. Pour toi.

Tel un vampire, tu n’as pas de reflet et tu dois attendre l’invitation d’un être pour entrer en sa demeure, cela m’amuse également. Se servir de la superstition des autres est un voile de fumée des plus magnifiques, et je dois avouer que je le maitrise bien, avec la pratique. Tu n’as pas de telles considérations, et c’est bien dommage, mais tu apprendras, tu n’es pas là pour autre chose, de toute façon.

Ta victoire n’est que la première, car que tu gagne ne me gêne nullement tant que j’y gagne aussi. Cela peut prendre plusieurs apparences : l’instrumentalisation, ou la coopération. Tu le sais, reste à découvrir lequel des deux t’intéresse le plus. Et nous savons tous les deux duquel il s’agit ; nous allons devoir corriger cela, ensemble.

Vince a autant d’importance que Pita, humainement parlant ; sauf que voilà, l’humanité est avec moi une amante infidèle, et même si elle commence à tenter de reconquérir mon lit, je ne suis pas bien au clair avec les nouvelles règles de concubinages. Questions de temps, sans doute. Mais je t’en prie, ne dit pas à Pita qu’elle est une princesse, elle serait intenable.

Oh, ne t’inquiète pas, tu n’es pas un chevalier blanc la sauvant parce qu’un écrivain sans le sous essais d’être original en espérant que Walt Disney fera l’adaptation d’une histoire répétée des milliers de fois et qui au final ne fait que tenter d’enseigner des valeurs traditionnelles à une société qui, lentement, s’émancipe. Non, tu es un agent de l’abime, comme je suis le roi du néant.

Oui, tu es à ma merci, mais ne t’inquiète pas, tant que la danse tourne comme je le souhaite, il ne t’arrivera rien. Je te remercie une fois de plus de m’avoir laissé le temps de faire mon manège si humain, elle en avait besoin, même si c’est douloureux pour moi. Le puce aussi est choquant, n’est-ce pas ? Je ne sais pas si je l’avais déjà similairement appelé par le passé, mais je sais qu’elle va s’y habituer. Elle ne voulait que cela.

Une adoption ? Oui, il est vrai qu’avec mon apparence de jeune homme, je ressemble plus à son frère qu’à autre chose, cependant, il s’avère que je suis plus ancien que son grand-père. Mais une adoption est en effet le plus probable ; elle m’a déjà adopté, elle. Encore une fois cependant, cela n’importe pas à notre affaire.

Tu as déduis ma place dans l’échiquier, maintenant, déduit celle que je te réserve. Déduis-en les règles, également, même si c’est là plus facile, à dire vrai.

Tu es faible, épuisé, et de ce fait, ton alter-égo, ta source, elle te domine. Le fait qu’on puisse découvrir mon visage ne m’arrange pas, cependant, par rapport à mes objectifs, je crois qu’il serait malvenu de tuer « Squad » avant l’heure, et cela, tu n’aimerais pas du tout. Nous allons devoir partir sur de bonnes bases, Thomas Blake vivra donc. Blake, est-ce le nom de tous les emmerdeurs de la Terre ? Ce n’est jamais que le deuxième dont la présence est une gêne à mes objectifs. Le premier n’en a plus pour longtemps, et le second ?

Ton aspect dématérialisé te démontrera une vérité qui t’effrayera : des créatures de ton espèce, j’en ai créé. Ou plutôt ma Maitresse en a créées, mais de ton point de vu, ce n’est aucune différence. Que faire ? Te laisser voir mes prédateurs ? Cette arme secrète ? C’est un pari risqué, même si encore une fois, je sais comment minimiser les risques. D’un autre côté, tu saurais ainsi que je peux t’apporter plus que tous les Télépathes de ce monde, car rien ne m’empêcherai de faire de toi un télépathe, si l’on excepte le fait que cette indépendance, tu la retournerais contre moi. C’est un entretient d’embauche, oui, et je suis en train d’envisager ton salaire.

Je sais à quoi tu fais allusion, et comme tu le suppose, je réfléchis. Que t’autoriser, que te donner ? Tu t’es montré courtois avec moi, je n’ai aucune raison de ne pas en faire de même, même si m’en remettre au Léviathan ne me plait pas. Cependant, je serais suffisamment discourtois si je verrais à attenter à ta non-vie pour ne pas t’autoriser à reprendre des forces. Elles n’ont de plus aucune chance de me nuire si j’ai tout suivit.

- A loisir mon cher, faites simplement attention aux requins.

Les Psychneuein. Comment décrire de telles horreurs avec des mots ? Informes, gueules et becs, griffes et serres, tentacules et yeux, elles sont des prédateurs dans ce qu’ils ont de plus aformes, et de plus dangereux aussi. J’ai vu bien des monstres, mais ceux-ci sont particulièrement répugnants. Des requins aux crêtes reptiliennes, aux tentacules garnies d’yeux, de crocs, de griffes et de serres, leur apparence est faite de leur volonté, et celle-ci est soumise à ma Maîtresse, qui leur laisse être un amalgame mouvant de tout ce qui semble dangereux et effrayants. Deux adultes sont restés avec moi, ils te tournent autour. Ils sont affamés, et ils se nourrissent d’énergie psychique. Et à l’heure actuelle, c’est autour de toi qu’ils tournent, même s’ils ne sont que deux.

* Je connais ton nom, mais il ne t’importe pas véritablement. Tu as cependant conscience qu’en apprenant le mien, tu détiendras une information qui pourrait te coûter beaucoup. Cependant, tu n’as aucune chance de ne nuire pour l’instant. Pour l’instant. Je sais ce que tu veux et tu sais ce que tu peux m’apporter, nous négocions donc. Cependant, serrer une main alors que dans notre dos, l’autre porte un stylet, est un art auquel, je le crains, tu ne sois pas capable de m’égaler. Comme tu peux le voir, des créatures semblables à ce que tu es, des entités psychiques, je suis capable d’en créer, et si elles ne sont ni aussi puissantes ni aussi abouties que toi, elles n’en restent pas moins dangereuses, et contrôlable. Le contrôle, tout notre problème est là, Afterlife. Ton destin ne t’as jamais appartenu, oui, mais cela peut changer. Je peux te contrôler, mais il y a une chose qui m’intéresse encore plus : faire cause commune. Je peux te donner le contrôle, sur ta vie comme sur d’autres, mais ce ne sera pas gratuit, comme tu le sais. Tu es prêt à payer n’importe quel prix pour avoir ce que tu veux, je pourrais donc te demander n’importe quoi. Hors voilà, ce ne serait que temporaire. Et là, nous avons un problème. Mon nom est tout aussi éternel que moi, et il sera gage de la signature d’un pacte entre nous. Un pacte qui pourra avoir une fin, comme ne jamais en avoir. Je sers un « groupe » dont les objectifs devraient te plaire : la domination. Notre entente est basée, à défaut de la confiance, sur le fait que nous avons plus à gagner en étant ensemble qu’en étant chacun de notre côté. Ce genre d’association t’intéresse, n’est-ce pas ? Tu as tout à y gagner, et rien à y perdre. Mon titre dans notre charmant club d’échec est le Roi Noir, et jusqu’à ce que nous soyons parvenus à un arrangement, il restera la seule chose que tu sauras de moi, Afterlife. Je peux devenir ton garant, cependant, cela a un coût, et ce coût ce nomme Loyauté. Quelle est ta réponse ?*
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Tomàs Blake
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MessageSujet: Re: Meurs un autre jour {AfterLife}   Meurs un autre jour {AfterLife} Icon_minitimeSam 13 Avr - 11:11

Des requins n'est-ce-pas ? Peut importe le nom qu'on pouvait donner aux choses qu'Afterlife verrait en se dématérialisant. La peur n'est qu'une donnée et lorsque c'est le cas elle peut être très utile car donnant beaucoup de renseignements. Afterlife était une entité de raison, un esprit cartésien sans émotions irrationnelles. Impossible pour lui d'être effrayé par quelque chose qu'il ne connaissait pas comme des apparitions fantasmagoriques. Si il devait avoir peur ce serait pour sa vie et non pour l'apparence de ce qu'il pouvait entrevoir de ce monde. Or il le savait, il était présent dans ce « monde astral » même lorsqu'il était matérialisé, rien n'aurait donc empêché ces requins de le mordre. Alors pourquoi ne l'avaient-ils pas déjà attaqué ? On pouvait trouver plusieurs raisons à cela : Le fait que leurs attaquent soit insignifiantes pouvait coller mais seulement avec la situation et non avec leur noms de « requins ». Non, le fait est qu'ils ne sont que des pitbulls en laisse, tout dépend des bras du maître. Sera-t-il capable de tenir la laisse ? Oui bien sur, il ne fallait être qu'un imbécile pour penser que la personne qui demeurait pour le moment sans nom était trop faible pour contrôler ou tenir en laisse ses pitbulls. Quel genre de maître pitoyable serait-il dans ce cas ? Non, il est tout a fait capable de les tenir en laisse et aussi longtemps que cela lui chantera cela se ressent à travers la puissance qu'il dégage ne serait-ce qu'avec sa simple présence. En revanche, la question était si il voulait les tenir en laisse... On en revenait donc au même point : cet homme avait droit de vie ou de mort envers Afterlife et c'était exactement ce qu'Afterlife recherchait depuis qu'il s'était dirigé vers cet appel de détresse pour y sauver cette fille.

Il se dématérialisa la seconde suivant les propos du seigneur. Observant ces fameux requins à l'apparence qualifiable de répugnante. Afterlife concentra sa masse psychique pour prendre le moins de place possible. Il resta fixe dans ce plan parallèle, se laissant régénérer tranquillement. Dans deux petites heures il serait en pleine forme voilà l'estimation qu'il pouvait faire actuellement. De cette manière les visions que Blake pourraient avoir seraient grandement limitées à des flashs incompréhensibles surtout pour son niveau intellectuel. En revanche, ils deviendraient un avantage certains pour Afterlife qui était mieux à même d'analyser ces choses.

Le seigneur lui parla donc par télépathie. Plus longuement, plus précisément, voilà ce qui sonnait le début officiel de l'entretient bien qu'il ait commencé de manière officieuse dès sa sortie de la voiture de Pita. C'est donc par pensée qu'Afterlife lui répondit. C'est étonnant comme des pensées peuvent être bien plus développées et longues que des paroles.

*Monsieur Roi Noir. Tel sera donc le nom que je vous donnerais pour rester ainsi respectueux. Que ce soit une lettre, un nom, un pseudonyme ou un gargarisme, je ne veux simplement qu'une marque de politesse convenue entre nous comme étant, lorsque je l'emploie, une marque de respect à votre égard. Connaître votre véritable identité m'est égale tout autant que l'idée de domination de votre groupuscule. Je vois les choses différemment que vous et je me dois de vous respecter pour une unique raison : je ne suis pas dans la même dimension que vous. Je suis un être de papier, un être de deux dimensions que de part votre relief en trois dimensions vous transcendez. Je ne peux pas vous comprendre, je ne peux pas vous voir, je ne peux pas vous nuire, je ne peux pas vous contrôler. Je suis l'arme et vous êtes le manieur. Je suis l'épée et vous êtes le chevalier. Je ne suis rien sans personnages comme vous, mais vous pouvez toujours vous servir de vos poings sans personnages comme moi. Voilà pourquoi nous ne sommes pas de la même dimension. Je n'ai aucune loyauté à vous offrir car tant que je serais arme n’importe qui pourra m'utiliser à ses fins tant que le manieur ne fera pas assez attention. C'est ce que je n'aime pas dans les échecs. Ils ne reflètent pas le vrai champs de bataille. Il y manque l'odeur du sang et les cris des morts. Pouvez-vous jouer indépendamment le cheval du chevalier à travers la pièce du cavalier ? Non, pourtant sur le champ de bataille le bruit sourd d'un canon peut faire fuir votre monture si vous ne l'avez pas assez bien dressée. Pouvez vous jouer l'épée indépendamment du roi sur un échiquier ? Non, et pourtant votre ennemi sur un champ de bataille peut sortir votre épée de votre propre fourreau et vous transpercer avec. Est-ce pourtant l'épée qui fut déloyale ? Ou bien est-ce le roi qui ne fut pas assez vigilant ? Vous menez la danse Monsieur Roi Noir. Vous contrôlez tout ce qui me concerne car je suis une épée qui est tombée entre vos mains. Alors maintenant qu'allez vous faire ? Me briser ? C'est possible. Me jeter ? C'est possible aussi mais gare à ceux qui me ramasseront derrière vous. Me reforger ? C'est également possible, mais cela dépend de votre forgeron et vous savez aussi bien que moi que j'ai été forgé dans le meilleur des métaux et par le meilleur des forgerons que l'on nomme... potentiel. Il reste un dernier choix. Vous pouvez m'aiguiser et me garder auprès de vous pour que personne ne puisse me retourner contre vous. Je serais toujours moi même : une épée qui sert à trancher de la même manière que je garderais ce nom d'Afterlife si je récupère mon corps plutôt que mon corps me récupère. À ce moment précis, je serais devenu un être de trois dimensions et je pourrais enfin devenir loyal et faire cause commune avec vous. Ai-je raison ? Je m'en remets à votre jugement, Monsieur Roi Noir. Quoiqu'il en soit c'est ainsi que je vois les choses après m'être scanné sous toutes mes coutures pour le moment visibles à mes yeux.*

Aucun double discours, aucune pensées dissimulées. Il ne faisait d'ailleurs que penser et cela ne pouvait laisser place à aucun mensonge. Cela était réellement la manière dont il percevait les choses.
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Sébastian von Orchent
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MessageSujet: Re: Meurs un autre jour {AfterLife}   Meurs un autre jour {AfterLife} Icon_minitimeSam 13 Avr - 18:26

Afterlife… je te dirai bien que chacun de tes souffles te rend plus intéressant, mais je crains qu’une telle formulation ne soit inappropriée. A moins que l’on considère tes pensées comme tes souffles, puisqu’à l’instar d’un humain qui ne peut survivre sans souffle, tu ne peux survivre sans pensée.

Requins, oui, leurs noms n’importent pas. Les noms permettent de donner un avantage illusoire sur les choses, mais tu n’as rien d’humain, tu n'as nullement besoin de nommer les choses. Un avantage certain, oui, si tu restais autarcie, mais comme tel n’est pas le cas, il te faudra t’habituer aux habitudes des hommes. Après, tu découvriras que beaucoup valent mieux que l’épave qui t’as servie de prison jusqu’ici.

Une entité de la raison, surement, oui ; mais contrairement à ce que tu crois, les émotions ne sont pas irrationnelles. Elles ne sont que de petites hormones qui rendent les gens prévisibles, même si au final, le fait d’en être dénué ne rend pas forcément imprévisible, pour peu qu’on saisir la logique de fonctionnement. Non, les Psychneuein ne t’effrayeront pas par leurs apparences, mais par leurs capacités. Tu es plus faible qu’un humain, psychiquement parlant, alors qu’ils sont aussi forts que des télépathes communs. Mais eux ont l’avantage d’agir en équipe. Mais je ne vais pas te faire un cours sur l’union fait la force, tu as suivis mes paroles précédentes, de toute façon : oui, ils sont des chiens tenu en laisse, et des modèles aussi uniques qu’inédits dans ce monde. Et oui, je suis capable de les contrôler, même s’il s’avère qu’une condition de portée m’astreigne. Je ne m’en excuserai pas, il est toujours agréable de savoir qu’on peut emmerder l’échelon supérieur sans avoir rien d’autre à faire qu’exister ; cela ne fonctionne que si notre existence est indispensable cependant, je te déconseille donc d’essayer.

Ta forme astrale est aussi encombrante que l’était l’ombre de ma maitresse, autrefois, et je dois avouer que ceci ne m’arrange pas ; mais comme tout corps astral, il est contrôlable, et j’apprécie l’effort que tu fais pour te dissimuler. Cependant, je dois avouer que notre discussion ne durera pas deux heures, ainsi, s’il venait à ma Maîtresse l’envie passagère de t’aider à te régénérer, je la prierais de ne pas s’en priver. Tu n’as rien contre une petite pique, Lévi ?

Pas de réponse ? Bon, tant pis. Concentration, concentration ; si elle venait à couper la communication, j’aurai en effet l’air d’un con, mais je lui fais confiance pour ne pas trahir sa présence, et donc coopérer. Tu vois, je peux t’enseigner la chose, je pratique tous les jours.

Mais revenons-en à nos moutons. Ton respect me touche, c’est un bon moyen de nous mettre sur un pied d’égalité. Heureusement que je te tutoie, sinon certains pourraient penser que c’est le cas. Je me montrerai cependant poli en retour, car comme je l’ai déjà pensé, j’aurai tout le loisir d’être impoli si je devais te tuer ; en effet, un meurtre, tout courtois qu’il puisse être, est toujours une impolitesse.

La domination t’est égale parce que tu la voies comme une fin, non un moyen, hors la domination ne peut pas être une fin en soi, sans quoi elle serait cruellement ennuyeuse ; c’est ce qu’on en fait qui importe. Que tu te croies bidimensionnel n’importe pas, car tu interagis dans un monde en trois dimensions. Sort de ton cartoon, c’est la réalité ! Je ne te suis supérieur que parce que tu ne fais rien pour essayer que cela change ; dans certains cas, c’est futile, oui, dans d’autres, moins. Nous considérerons ici que cela l’est, ça m’évitera d’avoir à le prouver.

Tu as choisit l’instrumentalisation, sans surprise, là où j’ai besoin de personnes capables de coopérer. Les Pions ne peuvent connaitre que deux fins : devenir Pièce, ou servir jusqu’à mourir. Et très honnêtement, je pense percevoir en toi le potentiel pour devenir Pièce, mis tu t’entête à choisir la mort. Cela ne va pas, cela ne va pas du tout ; une tâche d’encre sur un CV impeccable ! Mais soit, nous remédierons à cela, t’apprendre la coopération me permettra de m’assurer que tu connaisses bien ta leçon ; tout bénéfice pour moi.

Tu es une arme, oui, mais tu as ta volonté propre, il te faudra juste le temps de t’en rendre compte. Rien d’autre ne t’importe que devenir Blake, cependant, cela ne signifie pas que tout le reste n’importe pas : tout le reste est un moyen d’y parvenir. Je sais de quoi je parle, je suis en train de gangrener un monde pour ramener à la vie ma femme ; beaucoup de bordel pour une chose si basique, en réalité.

Le fait que tu sois une arme me pose problème, justement parce qu’on peut retourner une arme contre son propriétaire. C’est bien plus difficile avec une personne. Tu n’es rien sans un personnage comme moi ? Arrête de te vendre, tes compétences réelles seront évaluées, non celles que tu veux montrer. Et puis, entre nous, tu n’en as pas besoin. Oui, je peux me passer de toi, mais plus on est de fous plus on rit, tu sais ? Et à ce jeu là, je compte pour deux.

N'importe qui pourrait t’utiliser à ses fins, voilà mon véritable problème ; d’une, je ne suis pas n’importe qui, et de deux, je n’ai pas envie que n’importe qui joue avec mes jouets. C’est vexant ! Si j’accepte de partager, ce n’est qu’avec des personnes que j’estime, ou que je suis sensé estimer. Petite nuance que tu apprendras bien vite.

Non, les échecs ne sont pas représentatifs du monde, si l’on joue selon les règles. Le monde n’a pas de règle, et mon jeu d’échec non-plus ; c’est juste une lubie traditionniste de cette charmante institution que l’on nomme Club des Damnés, hors, comme dit précédemment, il s’avère que le monde s’émancipe des traditions. J’ai causé la perte d’un couple royal, je ne suis plus à quelques lois écrites dans un bouquin. Mais mon temps, bien qu’infini, est précieux, ainsi, les divagations de mes prédécesseurs m’intéressent moins que ce que je peux faire de leur héritage.

L’épée se retournant contre le roi ; une promesse ou un avertissement ? Ce n’est pas l’épée qui fut déloyale, non, mais tu n’es pas qu’une épée, Afterlife. Je pourrais te briser, cela viendra surement d’ailleurs, mais ce sera un cruel manque tant de jugeote que de politesse de le faire ici et maintenant. Tu as longtemps attendu ta libération, je vais te laisser profiter un peu, tout de même. Te jeter ? Non, justement, trop de « n’importe qui » s’empresseraient de ramasser mes miettes pour les retourner contre moi ; puis, je suis capitaliste, je ne jette rien, je revends. Tout est une question de profit.

Te reforger, oui, c’est ce que je m’apprête à faire. Mais pour t’optimiser au maximum, il faut que tu ais une conscience de toi. Au début, tu ne seras qu’un pion, mais si tu es suffisamment doué, tu deviendras un allié. La différence ? Mes alliés se tiennent à mes côtés, non derrière moi.

Oui, tu as été forgé dans d’excellent matériaux par la meilleure chose qui soit, mais tu es encore grotesque, inachevé. Mon problème reste de savoir si je contrôlerai le produit fini ; que j’aide à te créer, aucun problème, sauf si cela entraine ma perte. Comprends-moi, ce serait stupide et contre-productif.

T’aiguiser et te garder auprès de moi… aussi ; même si cela ne garanti en rien ta loyauté. Je me considère comme quelqu’un de prudent, ainsi ai-je la prudence de savoir que ma prudence ne sera pas toujours suffisante. Et donc, je dois me montrer plus prudent encore ; c’est d’une logique implacable, ne trouves-tu pas ?

Ton corps est la clé, oui, mais reste à savoir si je suis apte à contrôler ce qui résultera de l’ouverture de cette boite. Et c’est là que le choix est délicat. Tu me promets une loyauté de principe, hors cette loyauté, en voudras-tu toujours une fois que tu auras atteint tes objectifs ? Quels seront les nouveaux ? Serais-je un allié, un pion ou une gêne ? Voilà mon problème, Afterlife. Voilà le fil sur lequel, en bon funambule, tu t’amuse à marcher. Dois-je te laisser faire la traversée, ou couper la communication ici et maintenant ?

*Que de fausse modestie et de chaines inutiles ! Tu n’es pas qu’une arme, Afterlife : une arme n’a pas de désir, une arme n'a pas d’objectif. Tu en as. Tu es plus qu’une arme, tout comme tu es plus qu’un homme. A quoi rime la domination ? A rien. Absolument à rien. En elle-même, elle est creuse, elle n’apporte que des ennuis, parce que tous la veule. Dominer est un moyen. Le moyen de parvenir à d’autres fins. Tu veux Squad, ce n’est pas en étant une arme que tu le deviendras. Car si tu es l’arme parfaite, quel intérêt aurait ton porteur de te laisser prendre ton indépendance ? Qu’y gagnerait-il ? Rien. Combien d’années d’attentes pour finalement vouloir en attendre de nouvelles ? Tu consens à une servitude qui te servira de nouvelle prison, et s’il serait facile d’accepter, je n’en ferais rien. Tu es un matériau inachevé, et plutôt que de t’aiguisé, je vais t’aider à évoluer. Tu te considère comme une entité de la raison ; suivre aveuglément les ordres est alors stupide, car les ordres peuvent être déraisonnés. En revanche, suivre un plan que tu comprends est là bien plus raisonnable. Vois-tu la différence ? Je pourrais t’enchainer à mon service de force, mais ce serait te brider. On ne bride que ceux dont le potentiel est trop restreint pour évoluer bien plus haut. Hors, tel n’est pas ton cas. Pour réussir à vaincre Squad, tu devras être à son niveau, et tout aussi idiot qu’il puisse être, il n’est pas qu’une arme. Tu n’es pas en trois dimensions ? Soit. Imite. Entraine-toi pour le rôle. C’est plus ou moins naturel chez certains, mais si l’on ne l’exerce pas, cela ne tombe pas tout cru dans le bec. C’est en forgeant qu’on devient forgeron. Maintenant, pour ne pas te mentir, il y aura une phase où effectivement tu ne seras qu’un objet, ce sera une phase de test. Cependant, si tu n’as pas la volonté de changer de statut, tu resteras prisonnier de cela, à jamais. Tu auras peut-être Squad par la force brute, mais dans le monde où tu viens d’arriver, la force brute est secondaire. C’est un moyen, non une fin, toujours. Je peux t’apprendre tout cela, je peux t’aider à vaincre Squad, cependant, je ne le ferais pas si cela peut me nuire. Après, si tu persiste à vouloir te limiter à une arme, je mettrais une chaine pour être sur qu’aucune autre personne ne t’utilisera sans mon accord, cela fonctionne aussi. Tu as le choix : tenter de gagner encore plus de liberté que tu n’as déjà, ou en sacrifier pour un espoir. Quelle est ta réponse ?*

Quel bel hypocrite fais-je ; j’ai eut ce choix à faire, également, et tu sais ce que j’ai choisis ? L’Espoir. Notre différence est que tu ne peux pas espérer, puisque tu es cartésien. Bienvenu dans ta première leçon, Afterlife.
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MessageSujet: Re: Meurs un autre jour {AfterLife}   Meurs un autre jour {AfterLife} Icon_minitimeDim 14 Avr - 9:44

La liberté. Il la cherche depuis plusieurs années maintenant. Certains pourraient penser qu'il ne devrait pas laisser passer cette occasion qui lui est offerte de la saisir. Après tout, il a attendu si longtemps pour ce jour, pourquoi attendrait-il encore ? Alors qu'il fut toujours enfermé, condamné à la pire des tortures qu'est de voir son corps être contrôlé par autrui. Alors qu'il n'a jamais entrevu une faille dans sa prison psychique ne faisant que ruminer et mastiquer sa colère pour en forger sa vengeance. Alors qu'il ne pouvait que penser à ce qu'il ferait si il avait le contrôle, si il était libre sans pouvoir ne serait-ce qu'influencer un simple choix de son propre corps... Pourquoi devrait-il encore attendre ?
Sans doute pour les mêmes raisons qui auraient poussé l'imbécile à saisir la pomme qu'on lui tendrait après lui avoir agité au bout de son nez pour l'affamer. Il sait mieux que quiconque ce qu'est cette faim et cette soif de liberté. Il sait quelle prix elle a. Et c'est exactement pour cela qu'il ne doit commettre aucune erreur quitte à attendre encore le triple de ce qu'il a déjà attendu. Quitte à mourir. Car oui, si il n'y a plus en Afterlife l'espoir qu'un jour il retrouve ce qui lui revient de droit. Sa raison d'exister n'est plus, sa raison de se mouvoir, de penser et d'être dans cet Univers n'est plus. Depuis sa naissance ce n'est que cet espoir qui la maintenu en vie, en haleine. Cet espoir qui, alimenté par sa hargne et sa rage l'a rendu assez fort pour endurer cela. Devrait-il tout gâcher pour saisir cet ersatz de liberté qu'on lui tend ? Ou bien devrait-il se soumettre pour nourrir cet espoir de l'être réellement et pour de bon : libre. Ne pas se précipiter, agir avec raison et discernement c'est ce qu'il fait de mieux et c'est pour cela qui ne se jettera pas sur les simples miettes qu'on laissera tomber en face de son nez.

Il n'y a pas de place pour de l’approximatif, il n'y a pas de place pour de l'à-peu-près. Il n'y a pas de place pour le hasard. Et de la même manière que sa venue ici, bien hasardeuse en apparence, étaient contrôlée et calculée, il ne se jettera pas dans l'ultime bataille sans avoir la certitude de la gagner. Oui, cette venue était moins chaotique que ce qui pourrait être perçu de l'extérieur et la meilleure preuve à cela est qu'il était toujours en vie. De plus, alors que le sujet de discussion devrait porter sur la manière dont il devra servir ce Roi Noir, ils en reviennent tout deux à discuter de ce qu'il adviendra si il le trahit, comme si il était déjà convenu qu'il soit des leurs. Combien aurait pu parier là dessus plutôt que sur la mort immédiate d'Afterlife dès le franchissement de cette porte immense ? Voilà pourquoi c'était déjà une première victoire et pourquoi Afterlife peut se vanter de ne pas avoir commis de grossière erreur dans son appréhension de la situation. Ce n'est pas une victoire contre le Roi Noir. Non. Il n'y a aucun combat contre lui, aucune guerre de mot, de négociations ou l'on cherche à vaincre. Il n'y a aucun match d’échec entre eux car cette rencontre est à sens unique. C'est une victoire calculée contre son destin qui lui réservait un avenir se résumant à l'enfermement ou la mort. Alors que le Roi Noir lui propose un choix qu'il avait du mal à cerner, il pouvait déjà se réjouir d'avoir pu lui même influer sur son destin et donc d'avoir été libre. C'est pour cette même raison qu'il ne cédera pas à cette pseudo-liberté qu'on peut lui proposer car il sait, au fond de lui, qu'en cherchant la vraie il traverserait ces mêmes moments où il serait libre de choisir son destin, libre de ses actions, même de manière aussi réduite que précédemment.

Mais revenons-en au sujet principal. La trahison. Afterlife apprends du Roi Noir et en déduit qu'à l'instar de la domination elle n'est pas une fin en soi mais un moyen de parvenir à ses fins. Il n'a aucune raison de le trahir du moment que ce Roi Noir peut le protéger des autres télépathes et qu'il peut, de part tout ce qu'il lui apprendrait et inculquerait, lui garantir une victoire et la récupération de son corps. Mais ce n'est pas de cela dont il est questions n'est-ce-pas ? Finalement c'est presque convenu. Ce dont il est questions c'est ce qu'il adviendra après qu'Afterlife ait récupéré son corps. On peut aisément imaginer que ce Roi Noir ait besoin de garantie quant à la loyauté de ce qu'il résultera de Squad et d'Afterlife. Or on ne peux avancer dans ce terrain qu'à base de suppositions car rien n'est certains. Une garantie est donc impossible aussi bien pour Afterlife que pour ce Roi Noir. En acceptant de l'aider dans sa tâche, le Roi accepte le risque. Il y a beaucoup à gagner mais aussi beaucoup à perdre. Si le Roi est joueur, ce risque devrait lui plaire. Mais un joueur d'échec qui se respecte ne joue pas, il calcule. Si le Roi n'est pas près à prendre ce risque, il devrait donc tuer Afterlife sur le champs pour éviter qu'il ne le trahisse en cherchant une personne plus encline à jouer. Le garder en laisse et empêcher cette possible fusion reviendrait à le tuer car Afterlife ne survivra pas éternellement sans son corps. Cette dernière option laisse la possibilité de s'en servir pour d'autres travaux pendant un temps, mais augmente aussi le risque qu'il ne tombe entre de mauvaises mains. Le Roi Noir a déjà vu tout cela, il l'a déjà comprit non ? Dans ce cas, que conclure du fait qu'Afterlife soit encore en vie ?

C'est sans doute une bonne questions mais au milieu de ce pessimisme quant à l'avenir de cette fusion on peut aisément imaginer que la victoire d'Afterlife dans un affrontement directe avec son corps lui accordera le contrôle de se dernier.

*J'offrirais jusqu'à la dernière goutte de liberté et la dernière goutte de dignité à qui me garantira ma victoire car en ce qui me concerne la soumission est un moyen, non une fin en soit.*

Imiter ? Changer de statut ? S'allier et faire cause commune ? Tout cela il le fera tout autant que se soumettre du moment que cela lui permette de retrouver cette liberté et cette vie si rare qu'il cherche comme un Graal. Une fois ce Graal trouvé trahira-t-il ? La réponse est simple même si on ne peut en formuler aucune garantie rationnelle : on ne poignarde pas celui à qui vous devez la vie ni celui à qui vous devez la liberté et encore moins celui à qui vous devez les deux.
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Sébastian von Orchent
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MessageSujet: Re: Meurs un autre jour {AfterLife}   Meurs un autre jour {AfterLife} Icon_minitimeLun 15 Avr - 19:43

La liberté, oui ; tout est question de liberté. Je découvre ton histoire, de minute en minute, je te découvre toi, je te comprends. Tu es quelque chose entre deux mondes, des mondes qu’à défaut d’avoir franchis moi-même, j’ai fait franchir à d’autre ; des mondes que ma Maîtresse a fait franchir à d’autres. Elle pourrait surement te bouffer et apprendre à te recréer, cependant, tu es pour l’instant unique et indépendant, et voilà ce qui m’intéresse chez toi. Tu connais le prix de la liberté, tu connais les risques aussi ; tu n’es pas seulement cartésien, tu es manichéen également : tout ou rien. Cela peut être à mon avantage, mais il y a plus à gagner pour moi si tu ne l’es pas. Le monde n’est pas fait de noir et de blanc, mais de nuances de gris dont ces extrêmes font partis, ainsi, si tu te refuse à voir les nuances, tu finiras par commettre de regrettables erreurs.

Mais tu as conscience de cela, et tu prends le risque ; admirable. Sans espoir, nous n’avons plus de raison d’exister, plus de raison d’être, oui. Nous avons fait le même choix, nous sommes si semblables, en un sens. Si semblables, mais ma marge de manœuvre est autrement plus grande, et augmenter sa marge de manœuvre n’a pas de prix.

Pas de place pour l’approximatif ou l’à-peu-près, voilà qui me plait. Le hasard n’est pas une donnée, il doit être éliminé de l’équation d’un plan, sans quoi ce plan n’est réussit que par chance, non par habileté. Mais peut-on réellement éliminer le facteur hasard ? Je ne m’avancerai pas sur cette question, personnellement.

Oui, tu es toujours en vie, mais cela ne défie pas les probabilités. Je suis peut-être un boucher rancunier et colérique, mais tu n’as rien fait pour attirer l’une ou l’autre, ainsi ai-je suffisamment d’intelligence pour estimer mes pertes et profils dans l’affaire qui te concerne. Et oui, la trahison me préoccupe plus que la manière dont tu me sers, car il me faudra investir raisonnablement et pour une durée calculée à l’avance, si je veux véritablement t’utiliser comme il faut avant de te détruire. Je n’aime pas détruire mes alliés, mais je l’ai déjà fait, et je peux recommencer.

Il n’y a aucun combat entre nous, et c’est bien ce que je veux maintenir ; pas de victoire contre moi, pas de victoire contre l’évolution, contre le changement. Pas de victoire définitive en tout cas.

Oui… cette simple réflexion illumine cette discussion : tu as conscience que la quête de la liberté te poussera à être libre, même de manière réduite. Bien, on progresse. Tu es un excellent élève. C’est d’ailleurs le risque, que tu sois un trop bon élève. La liberté, oui, mon soucis principal : qu’en feras-tu ? Tu n’as aucune raison de me trahir tant que je t’aide, mais cela implique que le jour où tu seras suffisamment grand pour voler de tes propres ailes, tu le feras ; hors, il est contre-productif que de te brider, et contre-productif que de te tuer. Je ne t’aiderais pas à regagner ton corps si cela se retourne contre moi, et tu le sais aussi bien que ce que je peux t’apprendre peut te permettre de vaincre Squad. Cruel dilemme, n’est-ce pas ? Nous sommes bien d’accord sur ce point.

Je suis un immortel, intemporel, bien sur que je raisonne sur des années, tandis que ma Maîtresse compte en siècles !

J’ai besoin d’une garantie quant à la loyauté de la résultante, et tu ne peux m’en fournir, oui, tout le problème est là. Accepter le risque, c’est s’en remettre au hasard, et tu as convenu tout seul que rien ne devait être laissé au hasard. Amusant. Suis-je joueur ? Excellente question, dont tu n’as malheureusement pas la réponse. Je suis en effet un joueur d’échec, et il n’y a en effet que le calcul, aux échecs. Je devrais donc te tuer sur le champ ? Non, car je n’ai pas encore dévoilé mon jeu. Je te tuerais au besoin, mais en temps voulut ; on dit de l’économie qu’elle est myope, car elle voit au mieux à moyen terme, au pire à court terme, jamais à long terme. Le HellFire Club est l’économie, peut-être est-il tant que je joue selon les règles de ma maison.

Non, tu ne survivras pas éternellement sans ton corps, mais je peux t’exploiter au maximum en attendant, et puis, ma Tutélaire est capable de maintenir en vie d’autres entités psychiques, alors pourquoi pas toi ? Car contrairement à ce que tu crois, je ne te laisserais pas tomber entre de mauvaises mains ; pas vivant, en tout cas. Et oui, je l’ai déjà comprit. Quant à que conclure… C’est là un avantage que je garderais pour moi.

*J'offrirais jusqu'à la dernière goutte de liberté et la dernière goutte de dignité à qui me garantira ma victoire car en ce qui me concerne la soumission est un moyen, non une fin en soit.*

Vraiment ? Qui essais-tu de berner ? Moi, ou toi-même ? Les deux, car tu n’as aucune chance de me berner si tu ne te berne pas toi-même.

Cependant, se sont les conclusions que tu me tais qui m’intéressent réellement, vois-tu ?

*On ne poignarde pas celui à qui doit la vie ni celui à qui on doit la liberté et encore moins celui à qui on doit les deux ; voilà ce qu’est la loyauté. Voilà ce que je veux. Tu auras ta vie, et tu auras ta liberté, je ne te réclamerais pas les dernières goutes ni de l’une ni de l’autre car tu es bien plus efficace quant tu les as. La soumission est un moyen, un moyen que j’accepte tant que tu reste capable de posséder les attributs de la liberté. Je ne veux pas d’esclavage, je veux de la vassalité. Et c’est ce que tu m’offre à présent. Il ne manque qu’une unique chose, pour que notre pacte soit entier : une garantie.*

Suivant le tentacule psychique du Léviathan, les œufs de toute une nuée de Psychneuein allèrent se déposer dans l’esprit d’Afterlife. Mon Démon et moi étions en accord, et Elle accomplit cet acte à ma demande. Je n’étais pas stupide, je savais que mon propre cerveau était déjà infecté de ces choses, et j’y voyais un avantage. Il était temps d’expliquer cet avantage à mon vis-à-vis, avantage double qui plus était.

*Ces choses ne sont ni plus ni moins que des œufs. Des œufs de requins. Si jamais un télépathe autre que moi venait à s’engouffrer trop profondément dans ton esprit, Afterlife, les œufs s’accrocheraient à ses tentacules pour aller dans le sien. Ainsi, si jamais on venait à te contrôler mentalement, à voler ta mémoire ou tout autre, le télépathe infecté n’aurait plus que quatre heures à vivre. D’un autre côté, si jamais tu venais à changer de main, tu n’aurais toi-même que quatre heures à vivres. Ils sont ma garantie que tu ne me trahiras pas, et toi, outre le fait que tout télépathe risquerait la mort en franchissant les barrières de ton esprit, ils sont ta garantie que si jamais Squad gagnait, tu l’emporterais dans la tombe.*

Et de mon côté, si jamais tu venais à perdre le combat contre Squad, jamais il ne pourrait remonter jusqu’à moi. Suis-je joueur ? Oui. Mais je suis surtout calculateur, et si j’aime le risque, je n’aime pas les risques que je peux éviter. Voilà pourquoi tu es toujours en vie.
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Tomàs Blake
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MessageSujet: Re: Meurs un autre jour {AfterLife}   Meurs un autre jour {AfterLife} Icon_minitimeMer 17 Avr - 14:22

Voilà le pacte complet. C'était une très bonne chose. Mais la chose la plus intéressante c'est qu'il était beaucoup plus avantageux pour Afterlife que ce qu'il espérait. Certes il n'avait pas placé ses espérances trop haute, simplement au niveau de la plus forte probabilité. Et il devait se rendre à l'évidence qu'il était maintenant plus fort qu'à son entrée dans ce manoir tout cela dans l'optique de récupérer son corps et donc d'accomplir son but ultime. N'étais-ce pas merveilleux ? Si bien entendu et Afterlife en tira beaucoup de satisfaction. Une autre chose constituante de son pacte est son statut, il grillait beaucoup d'étape par rapport à ses prévisions et entrait presque déjà dans une grande et puissante organisation criminelle. Il avait de quoi s'en moquer royalement si on exclu le fait que ce genre d'organisation rassemble potentiellement un grand nombre de personnes très puissantes et que, par la même occasion, aptes à aider Afterlife dans sa quête de puissance en vue de récupérer sa liberté.

Il voyait ces œufs, les sentait. C'était fascinant, ils faisaient maintenant partis de lui et il pouvait voir son omniscience s'étendre à eu désormais. À terme, il pourrait en percer sans doute les secrets et se servir de ses apprentissages silencieux pour lui même évoluer. Il en trouva rapidement les failles cependant. Failles qui étaient sans aucun doute connues par le Roi Noir puisque dans l'état actuel des choses elles n'étaient pas des failles exploitables par Afterlife. Ajouter à cela le fait qu'il n'avait pas d’intérêt à les enlever étant donné l'avantage que cela pouvait lui procurer et l'enseignement qui y était liés il reconnu là le style d'un joueur d’échec qui n'avait pas commis, en ce qui le concernait, d'erreur dans son mouvement. Mais la beauté de la chose , la beauté de ce pacte, est que finalement Afterlife et ce Roi Noir ne jouait pas des pièces d'une couleur différente mais bien de la même couleur et de part ce mouvement de maître, Afterlife en bénéficiait également. Ces failles donc, étaient que si on connaissait l'emplacement de ces œufs on pouvait sans aucun doute supprimer la partie de sa psyché à laquelle ils étaient liés. Pour le moment, Afterlife n'était pas capable de le faire et ce n'est pas ce qu'il voulait ni cherchait à faire. En effet, l'heure était à la préparation de son système de défense et si il ne voulait pas être influencé par des télépathes malgré lui il devait progresser pour pouvoir se défendre assez de leurs attaques psychiques afin de fuir. C'était la première étape. La seconde serait de pouvoir par la suite résister assez pour pouvoir riposter ou contre-attaquer, mais chaque chose en son temps. Afterlife devait s'analyser lui-même pour trouver la manière la plus rapide de progresser et ce n'était pas une mince affaire. Il y avait une règle dans ce genre de chose qui apparaissait progressivement dans son esprit. Expérimenter la mort fait souvent découvrir des capacités latentes aux risques et périls de l'entité. C'était sans doute la manière la plus risquée et rapide de développer ses facultés psychiques qu'il savait latente chez lui.

Il détourna le regard des œufs. Il aurait le temps - lorsqu'il sera forcé de se reposer dans ce plan astral - d'analyser plus en profondeur ce que cela pouvait être et en tirer des conclusions sur son propre fonctionnement psychique. Mais pour l'heure, il se matérialisa à l'exact même endroit d'où il avait disparu, pour marquer la conclusion de ce pacte d'une manière respectueuse. Ces quelques minutes de repos lui avait bien évidemment fait du bien même si elles n'étaient pas suffisante pur lui redonner pleinement sa puissance. Cependant c'était assez pour éviter tout incident et inter-connections avec l'esprit de Tomàs Blake ou plutôt ce qu'il en restait. Afterlife se rappela du flash qu'il avait eu. Un homme avec des cicatrices. Il devrait en temps voulu trouver ce qui se tramait derrière cela car outre le fait qu'il doive devenir plus puissant il doit également surveiller les agissements de son propre corps. L'espionner comme on espionne un ennemi, certes, mais également s'assurer que rien de grave n'arrive à l'enveloppe charnelle qu'il convoite tant.
Les requins n'étaient plus visible mais ils étaient sans aucun doute toujours en train de graviter autour de lui. Les combattre pourrait constituer un bon entraînement, mais il n'était pas capable de porter un seul coup dans ce fichu plan astral. La seule chose qu'il pourrait faire c'est se concentrer pour tenter d'encaisser un maximum de leurs attaques et repousser ses limites au maximum. Mais avant cela, il avait un Roi à servir et une seconde après s'être matérialisé il s'adressa à lui oralement.

« Parfait. Quel est donc votre première volonté me concernant, Roi Noir ? »

Pas d'esclavagisme donc pas d'ordre. De la vassalité comme dans des ordres chevaleresque et donc simplement des volontés que le chevalier exhausse au péril de sa vie pour son souverain. Était-ce bien les tenants et aboutissant de ce pacte ? À défaut de lui demander qu'il lui fasse visiter son domaine aussi bien immobilier que mafieux, Afterlife préféra débuter ce que le Roi Noir avait nommé la phase de test. Il allait sans dire qu'Afterlife pouvait faire le boulot de n'importe quel mercenaire humain hyper-entraîné. Il possédait même de nets avantages face à des mercenaires mutants trop imbu d'eux même grâce à la supériorité qu'ils pensent émaner de leurs caractère mutants. Il a enfin prouvé en sauvant pita pouvoir rivaliser avec des mutants osant s'attaquer à l’organisation du Roi Noir. Il connaît ses faiblesses et sait dans la plupart des cas comment éviter de les mettre en jeu, en d'autres termes, beaucoup de travaux liées à une organisation criminelle de l'ampleur qu'ils soupçonnait pouvait lui être accordés. Mais une phase de test serait-elle constituée uniquement de travaux lambda ? Serait-ce plus simple pour éviter les mauvaises surprises ? Ou alors serait-ce plus dur ? Dans le dernier cas, la vie d'Afterlife serait donc de plus en plus en danger et dans le cadre de son entraînement cela pourrait constituer une aubaine si il réussissait. De quoi faire d'une pierre deux coups en somme mais on ne pouvait prévoir les coups d'un grand maître d’échecs à l'avance sans entacher sa réputation de grand maître. Quel allait donc être le mouvement de ce Roi vis-à-vis de ce nouveau pion fraîchement gagné ?
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Sébastian von Orchent
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MessageSujet: Re: Meurs un autre jour {AfterLife}   Meurs un autre jour {AfterLife} Icon_minitimeMer 24 Avr - 19:28

Voilà le pacte complet : une vie pour une vie.

Oui, tu as placé tes espérances, en bon opportuniste, sur les probabilités les plus élevées, mais en effet, elles sont plus élevées que ce que tu as put estimer. Tu es plus fort qu’à ton entrée ici, pas par force propre, mais par tes alliés. Est-ce merveilleux ? Tant que cela dur, oui, reste à savoir combien de temps cela durera. Oui, ton ascension est assez fulgurante, c’est un fait, mais les conditions de ton recrutement plaident en ta faveur, et cela, tu ne le dois qu’à toi-même. Pita comme Vince sont les meilleurs moyens de m’atteindre, et la petite l’est surement encore plus ; c’était en effet la princesse à sauver, tu as eut bon sur ce point là. Pourquoi ? Cela ne te concerne pas, je suis le seul à pouvoir composer avec mon humanité, le peu qu’il en reste recommençant à gangrener qui je suis. Mais cette gangrène peut être une force, et je n’ai réellement d’autre choix que de composer avec de toute façon. C’est elle qui va me pousser à te quitter pour m’occuper de ce qui se rapproche le plus d’une famille, mais je tiens à finir notre affaire, avant.

Oui, tu es à la porte d’une organisation dont la puissance te dépasse, et oui, tu as le potentiel pour en faire partie intégrante. Mais tu n’es qu’à l’entrée, Afterlife, et de ce fait, ne te réjouit pas trop vite. Il te faudra des mois, voir plus, pour comprendre ce dont il s’agit réellement, et d’autres pour l’intégrer, d’abord en tant qu’agent, puis, si tu en as les capacités comme je l’espèce, que pièce. Je vais t’éduquer, pas t’entrainer, t’éduquer ; pourquoi ? Parce que de tous ceux que j’ai croisés ici jusqu’à lors, tu es celui qui a le plus de potentiel. Et si j’en regarde ceux que m’ont laissés mes prédécesseurs comme « alliés », je dirais même que tu es celui qui a le plus de potentiel tout court. Je vais terminer de te forger, je vais t’affuter, je vais t’offrir l’opportunité d’une destinée en ses murs, reste à savoir si tu l’accompliras.

Les Psychneuein, oui, ils sont assez fascinants ; nul télépathe de ce monde n’a encore réellement croisé d’espèce psychique, car les rares individus à représenter cette forme de vie sont considérés comme des Entités, les Entités psychiques. Tu es l’une de ces entités, comme eux, comme certains télépathes ayant réussit à s’élever au-delà de leur prison de chair ; les projections astrales sont le premier pas sur cette voie, cette voie que ma Maîtresse commence à maîtriser. Tu es plus évolué que les Psychneuein, en effet, mais de là à en percer les secrets, tu en es encore loin. Sans doute seras-tu capable de te démultiplier avant de comprendre comment recréer pareilles créatures, et sans du le Léviathan aura comprit comment créer des nouveaux monstres dérivés de toi avant que tu n’ai fait l’inverse. Non, le plus intéressant dans les Psychneuein, ce qui peut réellement t’intéresser, ce sont leurs schémas de pensée : ni humain, ni animal, ni végétal ; rien de ce que cet univers n’a rencontré auparavant. Les télépathes peuvent les détecter, les attaquer, mais pas lire ou altérer leurs esprits ; ils n’ont rien de commun. Sans doute que si tu parvenais à dupliquer ce monde de pensée, tu deviendrais très résistant, voir immunisé, aux manipulations télépathiques, mais sans doute également que tu ne serais alors plus qu’une créature de ma Maîtresse ; cela peut faire parti de ses plans, inutile de mentir. C’est parfaitement le genre de la maison, en tout cas, et je sais de quoi je parle, même si je ne peux que supposer sur ses plans comme sa nature.

Tout avantage qu’elle offre est un avantage pour Elle comme pour nous, et même les désavantages qu’Elle laisse passer pour nos personnes sont en réalité des avantages pour Elle ; voici le genre de créature que je sers, et que, d’une certaine façon, tu sers également. Il y a parfois des erreurs dans mes plans, je suis humain, donc faillible, mais Elle, malheureusement, je crains que ce ne soit pas le cas ; le Léviathan n’a non-seulement rien d’humain, mais je ne pense pas qu’un esprit mortel puisse comprendre ce qu’Elle entreprend. En tout cas, voici bien longtemps que je n’essaie plus. J’ai un pacte qui me lie à Elle, je le respecte en espérant qu’Elle en fera autant, un peu comme toi envers moi.

Oui, nous sommes dans le même camp, mais tu l’as dit toi-même, les échecs ne sont pas représentatifs de la véritable vie, si l’on suit les règles classiques ; ainsi, être de la même couleur dans mon jeu ne signifie pas grand-chose, car la trahison est parfaitement possible. Tu comprends les failles des couvées de Psychneuein, c’est bien, mais tant que ce savoir reste dans ton esprit, il n’est pas dangereux pour elles. Je n’implante que ceux qui me sont le plus proche et qui peuvent être dangereux, d’une façon ou d’une autre, ainsi, il y a suffisamment peu de couvée dans la nature pour que les Télépathes soient incapables de savoir comment réagir s’ils en rencontrent une, chose qui est là le pire dans ce magnifique piège. Je te serais donc gré de garder ce savoir pour toi.

Savoir résister et attaquer télépathiquement, voici une chose que ma Maîtresse peut t’enseigner également ; à l’instar des Psychneuein, toujours. Mais tu devras faire plus de preuves avant cela, et rien n’indique que ton potentiel propre ne te permette pas déjà cela, même si le fait de t’apporter moi-même les améliorations m’offre un soft-conduit en cas de besoin. Intéressant : j’ai intérêt à te blinder avant que tu ne le fasses tout seul pour garder un minimum de maîtrise, alors que plus je te blinde, plus j’ai de risque de te voir m’échapper. On dirait que quoi que je fasse, ce risque reste présent.

Il y a des règles, oui, celles de l’Evolution ; mais ma Maîtresse est l’évolution. Te mettre en danger est un moyen, oui, mais il n’y a pas que celui là. Tu le sais, mais ta fougueuse jeunesse te pousse à parer au plus rapide ; paradoxale, car toi qui est si patient te montre également prêt à prendre les moyens les plus rapides et les plus périlleux, le tout sans avoir le goût du risque et de l’à-peu-près. Tu sais que tu as des facultés psychiques latente, mais tu ignore lesquelles, et tu ne sais si elles seront aptes à contrer la Télépathie. La télépathie est la maitrise du corps astral, sans doute, avec de l’entrainement, pourras-tu devenir Télépathe, chose que ma Maitresse est également capable de créer, puisqu’elle l’a déjà fait. Croiser des créatures comme toi et le Spectre, voici qui serait des plus dangereux ; un nouveau type de prédateur, et astral et physique, capable d’auto-évoluer, c’est surement alléchant, pour cette chère Prédation. Tenons-nous là l’un de ses plans à court terme ? Possible, et cela serait surement, à court terme du moins, tout à ton avantage. A long terme cependant, j’en doute un peu plus.

Mais passons, te voici à nouveau devant moi, prêt à signer notre accord comme il se doit. Les démons n’ont nullement besoin de la signature de leurs pactes, car la parole suffit, à s’engager du moins. Mais puisque tu le souhaites, une poignée de main symbolique sera échangée ; je ne refuserais pas les politesses que tu me fais.

Oui, tes flashs sont intéressants, et l’homme aux cicatrices sera mis en lumière en temps voulut. L’espionnage, le combat, tu es né pour cela, et ce seront donc les choses pour lesquelles tu seras formé, pour lesquelles je t’aiderais à t’entrainer. Peut-être tes premières missions, tes premiers tests, seront sur cette base, je n’en sais encore rien, car tes premières leçons devront avoir été accomplies avant cela.

Combattre les Psychneuein ? Si cela t’amuse, je ne sais ce qu’en pense le Léviathan, mais je n’y vois pas d’inconvénient : sous leur forme adulte, ils sont aussi vulnérables que des projections astrales, donc nul besoin de s’adapter pour les détruire.

« Parfait. Quel est donc votre première volonté me concernant, Roi Noir ? »

Je te tends la main, pour conclure notre accord ; faisons les choses dans l’ordre, inutile de griller les étapes. Oui, je préfère quelqu’un qui me sert par loyauté et par devoir que quelqu’un qui me sert par la crainte ou les chaines, car viendra toujours un moment où les chaines seront trop courte, ou la peur plus assez grande, alors que des valeurs comme la loyauté ou le devoir sont bien plus résistantes, même si non absolues. Les unes assurent un contrôle plus grand, mais ne permettent pas l’erreur de la perte de celui-ci, et qui plus est, on obtient plus facilement le meilleur des autres lorsqu’ils choisissent d’accomplir notre volonté. Tu as comprit notre pacte, même si tu en découvriras sans doute au fur et à mesure.

Oui, il est prématuré que de te faire visiter le manoir, mais tu es un prématuré de nature, Afterlife, ainsi, cette phase arrivera bien assez tôt. Tu es peut-être un mercenaire hyper-entrainé, mais tu peux être tellement plus que cela, et si tu n’as pas leurs défauts, je te demanderais des qualités qui les dépassent. Oui, tu peux surpasser les gens de base de mes ennemis, mais je te veux en niveau de leur élite, car je suis persuadé que tu peux y arriver. Gâcher ton talent par des travaux lambda ? Je n’ai nul besoin de t’apprendre l’humilité, probablement que cette phase sera sautée également, cependant, certains travaux pourront te paraitre dénué d’importance ou d’intérêt, et se seront surement ceux-là qui seront en réalité les plus importants pour moi. La quête d’un objet quelconque te semblera surement dégradante, mais rassure-toi, elle sera plus importante que le recrutement ou l’assassinat d’un grand nombre. Sans doute aurais-tu des mauvaises surprises, mais je t’ai apporté suffisamment de bonnes surprises pour compenser, non ? Quant à la difficulté de la mission, nous verrons quant nous y serons.

Tu ne peux en effet prévoir mes coups, car tu ne me connais pas, et même ceux qui me connaissent me trouvent chaotique et illogique, parfois, car là est tout l’intérêt de ma personne : je suis le chaos, imprévisible, illogique. Ou tout du moins, je le laisse croire.

- Comme promi, notre pacte engage mon nom ; ici, je suis le Roi Noir, mais certains me connaissent sous le nom d’Erasme Hobbes, cependant, mes suivants m’appellent Sébastian von Orchent. Bien entendu, ces trois noms ont chacun leur importance, leur utilité et leur contexte, même si je te les expliquerais plus tard. Concernant ma première volonté, j’aimerai que tu te repose ; demain, nous entreprendrons ton entrainement, et la seconde leçon aura pour but de t’apprendre à paraitre humain. Mais avant, régénère tes forces, je pense que c’est le plus sage. Repose-toi, et si dans la nuit il te prenait l’envie de visiter, fais-le à ta guise. Ce lieu se nomme le Club des Damnés, et c’est ta nouvelle maison. J’ai une princesse à aller m’occuper, ainsi si tu veux bien m’excuser, je vais me retirer dans mes appartements. Si jamais l’ennui te prenait, je te serais gré de veiller sur Vince.

Lorsque le pacte sera signé de la politesse, je me retirerai dans l’appartement qui est affilié à ma fonction, et que je n’ai occupé jusqu’à lors. Nombres de choses vont changer, j’en suis conscient, mais comme toujours, je m’adapterai pour en ressortir plus fort. Afterlife, tu n’es ni le premier, ni le dernier, cependant, tu as quelque chose que peu ont, et c’est ce quelque chose que je vais cultiver, que nous allons cultiver ensemble. Patience, les choses viendront en leur temps. Mais cela, tu le sais.

- A très bientôt, Afterlife.

Tu as fais ce soir ton premier pas sur la route de ta destinée, route qui t’a conduit jusqu’ici, pour que j’en fasse parti. Nous sommes de la même couleur, tu as raison, et tu n’as pas idée d’à quel point, cependant, reste à déterminer ce que cela signifie…

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Tomàs Blake
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MessageSujet: Re: Meurs un autre jour {AfterLife}   Meurs un autre jour {AfterLife} Icon_minitimeSam 27 Avr - 1:39

La première étape vers ma liberté est donc réalisé en cette soirée sanglante aussi bien dans mes actions que dans mes alliances. Et c'est en serrant, matérialisé, la main de mon nouveau Roi, que je puis enfin me projeter vers un avenir auquel j'aspire tant. Ce n'est bien sur que la première pierre, mais elle fut posée sans s'effriter. Ce n'est qu'un premier pas, mais je n'ai point trébuché et c'est là ma réussite. Non, aucune joie ne s'empare de moi car au même moment que je serre cette main tendue dans une incohérente politesse, je me projette vers l'après. Oui, incohérente, tout comme la symbolique de ce geste ressemblant plus au départ d'une longue manipulation hypocrite et le maintient d'une hiérarchie monarchique plutôt qu'une réelle amitié. Et pour cause, dans ce manoir où des traditions semblent - et semblent uniquement - être perpétuées et des princesses gardées : un Roi se permet de tendre la main à moi, Afterlife, Pion fraîchement capturé. Mais à la base de ce temple se dresse une montagne de petite mains qui, comme dans toute mafia, ont les pieds dans les déchets et amoncellent les cadavres pour sortir la tête de la vase que l'on nomme précarité.
Dans ce manoir les traditions furent oubliées pour les manipulations.
Dans cette Sodome inférieure de ce bas peuple incestueux, cette symbolique fut oubliée pour les règles de survie.
Cette même hiérarchie entre Divinité et croyant, caniveaux et trottoir, Roi et Pion ; reste présente dans cette fresque moderne de cette pseudo organisation mafieuse. La réalité est qu'une telle base ne fait que condamner l'ensemble de la structure et en bon architecte on se doit de prévoir la chute de cet Empire qui de part sa qualité d'Empire, est voué à une chute et non un règne éternel. Oui, ce Club des Damnés tombera, comme toute organisation pyramidale dont le sommet est trop lourd à supporter pour la base. Sebastian Von Orchent, Erasme Hobbes, Roi Noir et Club des Damnés. Voilà les détonateurs de la bombe se trouvant dans ma psyché. Ces mêmes bombes replaçant cette hiérarchie entre Maître et serviteurs. Habile manière de déclencher le compteur. Si ces informations filtres, ma vie est simplement en jeu. Si ces informations sont volées c'est celle du voleur qui est en danger. N'ai-je pas cependant tout ce qu'il me fallait pour vaincre Squad ? Il ne suffit pas simplement qu'il me vole ces informations ? Non. Bien sur. Il en est incapable, consciemment du moins, car les flash peuvent servir de moyen de transferts. Mais les bombes suivront-elles dans un espaces aussi réduis ? C'est toute la question et la réponse sera trouvée pendant mon repos. Le Roi s'éclipse et je disparais.
Dans l'Au-delà.

[Fin du RP pour Afterlife.]
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