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 Toujours par deux ils vont, ni plus, ni moins... Le Maître et son Apprenti... [Pv: Henry "Hank" McCoy]

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MessageSujet: Toujours par deux ils vont, ni plus, ni moins... Le Maître et son Apprenti... [Pv: Henry "Hank" McCoy]   Toujours par deux  ils vont, ni plus, ni moins... Le Maître et son Apprenti... [Pv: Henry "Hank" McCoy] Icon_minitimeMer 27 Juin - 13:19

Le premier jour n'avait été très facile à l'institut et le jeune Franklin Richard s'était ensuite moyennement adapté pour ne pas dire faiblement mais maintenant, après quelques jours dans cet établissement, il commençait à aller un peu mieux et commençait à sortir un peu de sa chambre, en dehors des cours. Il avait prit pour habitude de se rendre au parc de l'institut, pour profiter un peu du soleil et observer un peu les gens, il y avait de nombreux mutants différents dans cette école et même au bout de quelques jours, Franklin restait toujours un peu impressionné par certain. Il avait tout de fois fait quelques rencontres et découvert sans le vouloir certain petit secret de mutants mais, maintenant il s'était promis d'arrêter de vouloir sonder les pensées des autres, d'au temps que cela lui était très difficile car la plupart des résidents ici, semblaient avoir un très gros mental, infranchissable avec ses pouvoirs inexpérimenté. Le petit blondinet avait déjà eu quelques cours mais, pour le moment, aucun cours pratiques, plutôt de la théorie mais, assez utile et il pouvait facilement avouer qu'il avait trouvé les professeurs très agréables et très calés dans leur domaine.

A présent qu'il avait pris ses marques et qu'aujourd'hui il avait un peu de temps de libre, Franklin décida de se rentre directement dans sa chambre, après le déjeuner pour y prendre quelques bouquins et s'installer sur son banc habituel, en espérant qu'il ne soit pas pris, auxquels cas il devrait se trouver une autre place, mais, il aimait tellement celui-ci, il se trouve sous un grand arbre et un peu en retrait et le gamin pouvait y observer ce qu'il se passe dans le parc sans être trop dérangé. il pris donc quelques livres, des feuilles vierges pour y prendre quelques notes et deux ou trois crayons, il mit le tous dans son petit sac à dos et fila en direction du parc.

Arrivé sur place, le jeune mutant constata avec grand plaisir que sa place était toujours libre, le soleil commençait à chauffer un peu et sous cet arbre il serait à l'abri des coups de soleil et de l'insolation. Il s'installa donc confortablement et sortit quelques livres. Franky avait déjà fait ses devoirs et cela ne lui avait pas pris longtemps, il était ce qu'ont appelait un enfant surdoué qui habituellement avait tendance à s'ennuyer en cours mais, ici tous semblait différent et il apprenait de nombreuses choses.

Ses devoirs étant donc déjà terminé depuis longtemps, Franklin resta un moment sans bouger à observer les aller et venu des gens, certains chahutaient avec leurs pouvoirs, tendis que d'autre se livraient discrètement à leur première romance. Lui, l'amour, il n'y avait jamais vraiment compris grand-chose et ne s'y intéressait pas trop pour le moment, peut être que le jour où il serait prêt à se mélanger davantage, son avis changerait et il commencerait alors à s'intéresser aux filles, d'au temps qu'il en avait vue de très jolie dans cette école. Finalement, s'il remarquait un peu les demoiselles, cela voulait peu être dire qu'il est un peu normal en fin de compte. Mais, Rome ne s'est pas faite en un jour, il était encore jeune et avait temps de choses à voir pour découvrir les frontières du savoir.

Cette dernière pensée lui fit tous naturellement penser à son écrivain favoris qu'il aimerait vraiment rencontrer et sans vraiment en avoir parlé à sa famille, c'était aussi la présence de ce grand homme qui l'avait un peu motivé à venir dans l'institut. Ce scientifique qu'il admirait n'était autre que le grand et intelligent professeur Henry McCoy, un mutant dons le savoir et l'intelligence n'avait aucune limite et depuis toujours le gamin était fan de cet homme qui en toute logique résidait dans cette école mais, hélas il n'avait pas encore eu la chance de rencontrer.

Franklin avait lue de nombreux livres de ce professeur qui défendait une cause juste et continuait de croire en un monde meilleur et il aurait été bien stupide ou avoir de mauvaises intentions pour ne pas le soutenir. C'était un grand scientifique au cœur énorme mais, depuis quelque temps il n'écrivait plus de livres et le jeune mutant aimerait savoir ce qu'il lui est réellement arrivé et apprendre beaucoup de choses de lui. On disait que c'était un homme bon et simple et Franklin espèrait qu'il accepterait de lui parler.

En pensant au professeur McCoy, son grand fan pris son dernier livre intitulé: "les frontières du savoir" et commença à le relire, encore une fois, parmi temps d'autres et il devait reconnaitre qu'il ne s'en lassait pas, même s'il y avait à l'interieur de nombreux passages compliqués qu'il ne comprenait pas trop et peut-être le professeur pourrait-il lui expliquer quand il ferait sa rencontre.

Franklin était presque sûr de rencontrer cet homme, car il se souvenait qu'avant qu'il ne bloque son pouvoir de lire l'avenir, il avait vu brièvement sa rencontre avec ce grand monsieur et si le destin n'avait pas trop changé, alors il devrait le rencontrer dans ce parc. Le gamin avait consigné sur un bloc note certaine de ses visions et en particularité cette dernière, mais, il n y avait que cette rencontre qu'il avait définitivement gardé. Bien sûr, il n'avait vu que quelques secondes et a présent ne savait pas trop comment les choses se dérouleraient réellement.

Il continua ainsi à lire le livre du professeur en se demandant comment se passerait le premier contact et s'il se produirait vraiment. Au bout d'un moment, il déposa le livre à côté de lui et se remit à observer les gens devant lui en jalousant un peu leur simplicité à s'amuser.

Franklin aurait aimé être comme eux, s'accepter tel qu'il était et profiter pleinement de la vie mais, cela ne voulait pas dire qu'il était malheureux et encore moins à plaindre, loin de là mais, il avait juste de nombreux regrets et des craintes qui hantaient son esprit, il se faisait fait même parfois peur à lui-même et ne voulait pas projeter cette peur sur les autres alors, il restait souvent à l'écart....





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MessageSujet: Re: Toujours par deux ils vont, ni plus, ni moins... Le Maître et son Apprenti... [Pv: Henry "Hank" McCoy]   Toujours par deux  ils vont, ni plus, ni moins... Le Maître et son Apprenti... [Pv: Henry "Hank" McCoy] Icon_minitimeJeu 28 Juin - 17:27

« C’est une grande folie que de vouloir être sage tout seul. »
La Rochefoucauld

Six heures et demie. Sonnerie assourdissante. Une puissante main s’abattit sur le réveil pour le faire taire. Soupir de désapprobation. La nuit avait été longue. Elle était comme toutes les autres depuis des semaines déjà. Des heures d’obscurités perturbées par la flamme tremblotante d’une chandelle, une lueur qui apporte espoir et réconfort.

Le temps. Il filait si vite entre nos doigts. Il rythmait nos vies bercées par de si douces illusions, mirages qui s’envolent à la moindre bourrasque de vent, nous laissant face à cette adversité, source d’inquiétude et de peurs.

Mouvements du corps. Lente respiration. Dur réveil.

Encore à moitié endormi, je déplaçais ma lourde carcasse vers la salle de bain. J’ouvris le robinet pour laisser couler l’eau froide et m’aspergeais le visage. Mes sens sortaient doucement de leur torpeur.

Vêtu seulement d’un bas de pyjama, je m’assis à mon bureau. Sur ce dernier reposait mon agenda et un tas de copies. Ces feuilles m’avaient occupé : dans l’ensemble, mes élèves avaient bien travaillé. Les notes n’étaient pas mauvaises, mais il n’y avait rien d’extraordinaire non plus. Je me pris la tête entre les mains.

Une nouvelle journée commençait et je me devais de mettre en pratique d’incroyables idées pour faire apprendre tout en s’amusant mes étudiants. Je pouvais comprendre que passer une, voire deux heures sur une chaise, à écouter un professeur te déverser un flot d’informations dont tu ne retiendras pas la moitié n’était pas des plus amusants.

Je devais garder mon esprit ouvert, trouver le meilleur moyen d’enseigner, d’aider au mieux ces jeunes mutants rejetés d’une façon ou d’une autre de ce monde hostile : certains arriveront à s’adapter, d’autres auront du mal à se faire une place. Peu importe, ils étaient tous importants à mes yeux et aucun ne restera en arrière.

Ce matin, je dispensais quatre heures de cours. Biologie. Un concept parfois fort obscur pour mes jeunes apprentis. Je souris. Je préparais mon sac. Je restais quelques minutes devant mon impressionnante collection de cravates pour savoir laquelle irait le mieux avec mon jean et ma chemise à carreaux à manches courtes.

Petit coup de brosse sur mes poils recouvrant ma tête pour avoir une coiffure correcte et je me dirigeais d’un pas léger vers la salle à manger où le petit déjeuner allait être servi. Les discussions allaient bon train et c’est avec le sourire aux lèvres que je me rendis à ma salle de cours.

La matinée fut rapide. Passionné par ce que je faisais, le temps me fila une nouvelle fois entre les doigts.

La panse bien remplit, je décidais de passer mon temps libre à lire des magazines dans le parc. Je ne reprenais mon service qu’à quinze heures trente à l’infirmerie. Je passais par la salle de détente pour récupérer quelques journaux : j’avais pu remarquer que les jeunes lisaient beaucoup de revues people. Je mourrais d’envie de savoir qu’est ce qui pouvait tant les intéresser dans ces feuilles de choux.

Il fait beau. Le soleil déversait ses rayons de miel sur le parc.

Je voulais un endroit tranquille, à l’abri de la chaleur. J’avais souvenir d’un banc placé un peu en retrait sous un grand arbre : peu de monde s’y arrêtait. Bien que mon poids ne me permette pas d’utiliser ce fauteuil de bois, l’herbe y était fraiche et abondante.

Lorsque j’arrivais sur les lieux, un petit garçon blond se tenait sur le banc. Il semblait absorbé par sa lecture et je ne voulus le déranger. Je m’allongeais à quelques mètres de lui. Je me mis sur le côté et la tête posait sur ma paume de main, je me mis à lire les titres présents sur les couvertures avant de bailler à m’en décrocher la mâchoire.

Si l’occasion se présentait, je m’assoupirais quelques instants…
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MessageSujet: Re: Toujours par deux ils vont, ni plus, ni moins... Le Maître et son Apprenti... [Pv: Henry "Hank" McCoy]   Toujours par deux  ils vont, ni plus, ni moins... Le Maître et son Apprenti... [Pv: Henry "Hank" McCoy] Icon_minitimeVen 29 Juin - 18:12

Franklin resta un petit moment a observer les alentours en de demandant s'il aurait réellement l’occasion de rencontrer le célèbre professeur Mcoy et surtout ce qu'il pourrait bien lui dire. Il avait lu beaucoup de choses sur cette homme qui avait subi une métamorphose des plus originales et même si cela lui apportait un aspect repoussant, le professeur semblait en avoir fait une force et Franklin ne pouvait être qu'admiratif devant un tel contrôle. Le gamin n’avait subis aucune métamorphose et ressemblait à beaucoup de garçon de son age et pourtant, intérieurement il se sentait bine différent et enviait le contrôle du professeur et se demandait si un jours il arriverait a être aussi fort mentalement. Effectivement, tous était dans la tête et même si Franklin avait essayé bien des fois de se dire qu'il était normal, sa manière de pensée était différente et à cause de ses pouvoirs parfois incontrôlables, ses amis l'avait rejeté.

Pour éviter de tomber dans une déprime inutile, Franklin se replongea dans le livre qui était très passionnant en relisant plusieurs fois de suite le même passage parce qu'il ne comprenait pas certaine choses. Celui que beaucoup nommait le Fauve, racontait dans ce livre, certaine théories qu'il avait et même si Franklin comprenait les bases, il devait reconnaitre qu'il avait parfois du mal a déchiffrer ce grand scientifique. Pour ne pas s'embrouiller le cerveau à trop réfléchir, le petit blondinet sauta quelques chapitres pour retomber sur des descriptions plus simples à comprendre, il était peu être un gamin surdoué mais, son cerveau avait des limite et son raisonnement n'était parfois rien de plus que celui d'un enfant de onze ans.

Au bout de quelques minutes, Franklin était totalement plongée dans sa lecture, au point qu’il n'avait même pas aperçut la grosse masse bleu qui était passé prêt de lui. Tendis que le professeur McCoy s’installa dans l'herbe, non loin du banc, le jeune garçon continua sa lecture comme si de rien était. Au moment où il s’apprêtait à tourner une page de plus, Franklin fut interrompue par le bâillement bruyant du Fauve qui d'un coup faisait en sorte que l'on comprennes très bien l’origine de son surnom.

A cet instant, Franklin sursauta et quand il tourna la tête en direction du scientifique qui semblait lire des magazines pour adolescentes boutonneux, il marqua un petit temps d’arrêt et son cœur commença à vibrer. Il attendait ce moment depuis longtemps et quand il avait appris que l'homme était dans cette institut, le gamin avait été plus que ravis. Il y avait temps de choses qu'il voulait dire à se grand scientifique, temps de questions et conseils qu'il voulait lui demander. Mais, Franklin était très timide et ne savait pas trop comment aborder ce mutant à la connaissance infini.

Le gamin fini par se lever de son banc, tous en gardant son livre entre les mains et s'approcha lentement du Fauve en tremblotant légèrement, non pas de peur mais, de stress, il était intimidé et ne voulait pas louper cette première rencontre. Franklin toussota en arrivant au niveau du professeur et il lui fit un petit sourire timide.

-Bonn..bonjour professeur MCoy.. je ..je suis Franklin Richards, j’adore tous ce que vous faites et j'ai lue tous vos livres. Dit Franklin en déposant son livre prêt du Fauve et esperant qu'il comprenait qu'il voulait un autographe.

-J'aime beaucoup votre...théorie sur le transfert d’ADN mais....j'ai pas tous compris, je suis désolé. Bégaya Franklin.

Tendis qu'il regardait ce mutant au pelage leu, Franklin commença à contrôler un peu son stress et son hésitation se transforma assez vite en curiosité et il s'assit dans l'herbe prêt du Fauve en lui souriant a pleine dents, tous en restant silencieux, de peur de paraitre stupide en parlant à cet homme.
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MessageSujet: Re: Toujours par deux ils vont, ni plus, ni moins... Le Maître et son Apprenti... [Pv: Henry "Hank" McCoy]   Toujours par deux  ils vont, ni plus, ni moins... Le Maître et son Apprenti... [Pv: Henry "Hank" McCoy] Icon_minitimeSam 14 Juil - 20:50

Volonté.

Des pas se firent entendre. Des foulées qui n’étaient point sûres d’elles. Un corps qui réfutait d’une certaine manière à s’approcher. Mais un esprit fort. Une âme qui voulait aller de l’avant. Peur, es-Tu là ? Non, Peur n’avait pas cette odeur-là. Angoisse ? Peut-être… Ce léger tremblement qui parcourait ce corps était le résultat d’un affolement né du vide même. Angoisse naissait toujours d’un rien.

Toussotement.

Je levais la tête vers le jeune garçon. Petit sourire timide de sa part. Etais-je aussi impressionnant pour qu’il réagisse ainsi ? Je n’eus pas besoin de l’encourager à se présenter, il le fit tout seul. J’écoutais en silence ces dires et lorsqu’il prit place à côté de moi, je changeais de position pour me retrouver assis en face de lui, les magazines nous séparant. Il avait posé un livre à mes côtés : ainsi donc Franklin lisait l’un de mes écrits.

Les Frontières du Savoir.

Je pris le recueil entre mes larges mains : il avait l’air si fragile entre mes pattes. Mon regard, tout aussi bleu que mon pelage, se planta dans celui de mon interlocuteur. Je lui adressais un de mes plus beaux sourires.

« Bonjour Franklin, je suis enchanté de te rencontrer. »

Je me mis à feuilleter rapidement le fascicule que je tenais. Il était étonnant qu’un garçon aussi jeune que Franklin s’intéresse à des sciences aussi poussées. Surprenant mais pas impossible. Je posais mon ouvrage à côté de moi et lançais :

« Tu as toute la vie pour comprendre. Saisir les bases est une chose, déchiffrer les concepts du transfert d’ADN. »

Une lueur d’amusement apparut dans mes yeux :

« Mais te donner les réponses ne seraient ni constructif ni pédagogique. Si tu veux découvrir les secrets du transfert d’ADN, il te faudra beaucoup de patience, de concentration, de volonté et de curiosité. »

Je levais les yeux vers le ciel.

« La connaissance, vois-tu, est telle la récompense d’une quête qu’un héros quelconque effectue. Apprendre pour savoir est inutile, découvrir pour acquérir cette connaissance est efficace. »

Je me tus quelques instants avant de poser la question suivante :

« Dis-moi, Franklin, pourquoi lis-tu ce traité de science ? »

Un oiseau se mit à répandre sa mélodie sur le parc de l’Institut Xavier pour Jeunes Surdoués. Je fermais les yeux et me mis à écouter. Alors que la chanson se perdait dans le lointain, je lançais un nouveau sujet de discussion :

« Ne trouves-tu pas que, parfois, les choses les plus simples sont les plus belles ? »

Des élèves passèrent non loin de là. Les altercations allaient bon train et une sourde musique montait dans les airs. Mon visage était impassible face à ces sons bien que mon esprit me hurlait de faire taire ces mauvaises notes. Certains me reconnurent et me lancèrent un « Bonjour » de loin, je leur rendis leur salut après avoir affiché un visage bienveillant et paternel. Je n’étais pas fan de ces nouveaux morceaux musicaux.

Mon regard se porta sur les magazines étalaient à nos pieds.

« Lis-tu ce genre de revues ? »

Je fis un clin d’œil à Franklin avant de continuer sur un ton enjoué :

« J’ai fait des découvertes incroyables. »

Je repris un air sérieux :

« Savais-tu que Robert… euh… Robert comment déjà ? »

Je perdis mon air grave : moi qui voulais devenir un expert en journaux people, c’était raté. Je me mis à chercher le périodique que je lisais quelques minutes plus tôt.

« Tu as du en entendre parler. Il joue dans un film de vampires et de loup-garou. De ce que j’ai lu, c’est une adaptation d’une saga. D’ailleurs, ces romans ont eu beaucoup de succès et, mais sous réserve de vérifier, il me semble que beaucoup sont allés voir l’arrangement cinématique. »

Je n’arrivais pas à remettre la main dessus.

« Entre nous, je trouve que ce Robert en vampire fait plus mort-vivant que Dracula…. »

Je me grattais la tête.

« … Et je n’arrive pas non plus à trouver un quelconque intérêt à ces journaux où ces stars étalent leurs vies privées. Qu’ils mettent en avant des informations sur les films, les livres et les personnages, pourquoi pas… Mais de là, à lire ce tissu de ragots, je ne sais pas comment ils peuvent passer des heures à lire et à discuter d’informations qui ne sont pas toutes véridiques car déformées et sorties de leur contexte. »

Je soupirais tout en continuant à chercher.

« Mais, je divague, étais-tu venu me voir pour quelque chose en particulier ou tout simplement pour discuter ? »
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MessageSujet: Re: Toujours par deux ils vont, ni plus, ni moins... Le Maître et son Apprenti... [Pv: Henry "Hank" McCoy]   Toujours par deux  ils vont, ni plus, ni moins... Le Maître et son Apprenti... [Pv: Henry "Hank" McCoy] Icon_minitimeDim 15 Juil - 10:53

Franklin était toujours sagement installé dans l'herbe et observait le célèbre Henry McCoy, un homme qui même s'il ne l'avait jamais rencontré avant, appréciait énormément. Non seulement parce qu'il était un homme intelligent et avec de grandes connaissances mais, aussi parce qu'il était un mutant qui savait se faire respecter tous en respectant les autres personnes. Un homme qui avait un profond respect pour les différences et qui malgré son physique repoussant, savait conserver son humanité et une âme saine. Par moment, le jeune garçon enviait ce grand professeur et se demandait comment il pouvait garder temps d'espoir en lui quand on voyait la manière don beaucoup de gens traitaient les mutants et les repoussaient. Quand les purificateurs avaient massacrés des innocents, Franklin avait cherché à comprendre pourquoi ils avaient fait de tels choses mais, sa famille n'avait pas trop voulu qu'il parle de ça, lui disant qu'il était trop jeune pour comprendre ce genre de choses que même les adultes ne pouvaient pas trop expliquer.

Franklin observa le professeur McCoy qui avait ramassé son livre et venait de poser son regard sur lui. Tous comme son pelage, ses yeux étaient bleu et même si son apparence rappelait celle d'un animal sauvage, il n y avait aucune haine en lui, uniquement de la compassion et de l'amour. Le petit blondinet rendit son sourire à Hank. C'était un gamin très timide mais, étrangement il se sentait en confiance avec celui que tout le monde nommait le Fauve. Franklin n'avait aucune envie de partir, à cet instant, il voulait que le temps s'arrête et passer du temps avec ce professeur, un temps infinis, ne jamais le quitter et écouter ses conseils, car il en avait surement beaucoup à donner. Franklin souriait, tendis que le mutant au pelage bleu feuilletait le livre qu'il avait lui-même écrit. C'était un des livres préférés du petit mutant, il aimait beaucoup la sciène et la biologie et dans ce livre, le professeur parlait de l'ADN et des modifications génétiques.

Sans ouvrir la bouche, Franklin se contentait hocher de la tête en écoutant parler le scientifique et il tentait de comprendre ce qu'il disait et où il voulait en venir. Le jeune mutant buvait les douces paroles du Fauve, tous en réfléchissant aux nombreuses questions qu'il voulait lui poser. Le cerveau du gamin était une vraie cocotte minutes, à tous instant, de son réveil jusqu' à son couché, il se posait de multitudes de questions sur la vie, le comportement des gens et les possibilités de changer le monde. Il y avait temps de choses à faire pour améliorer le monde et si peu de temps. Le professeur McCoy disait qu'il avait toute la vie pour trouver réponses à ses questions mais, lui pensait que la vie était bien trop courte.

Tendis que les oiseaux se livraient à un très beaux concert, Franklin posa son regarde sur le visage du professeur qui avait fermé les yeux l'espace d'un instant. Le gamin qui avait écouté l'homme avec grand respect, se décida à lui répondre en réfléchissant un peu ce qu'il allait dire. Il ne s'était jamais posé la question de savoir pourquoi il lisait ce genre de livre plutôt que de simple bandes dessinées comme les enfants de son âge. Il avait un esprit très développé mais, son raisonnement était quand même parfois celui d'un enfant et la question du professeur l'interpella beaucoup.

- Je sais pas trop.. J'aime beaucoup la science et je veux comprendre comment fonctionne les choses et de quelle manière on peut modifier l'adn. Je li beaucoup de livres de scientifique parce que mon cerveau est un peu étrange.

Franklin arrêta un petit moment et rigola avant de reprendre.

- Je me pose toujours pleins de questions sur tous, j'ai envie de changer le monde je crois.

Franklin pris soudain un air plus sérieux et regarda le professeur.

-Professeur, vous pensez qu'on peut vraiment changer les choses? Améliorer le monde? Empêcher les gens de se faire du mal et faire en sorte que tout le monde trouve ça place? Est ce que nous, nous avons vraiment une place?

Quand le Fauve parla des revues pour ados à Franklin, ce dernier fit un mouvement de la tête pour indiquer qu'il ne s'intéressait pas trop à ça.

-je lis pas trop ces trucs, c'est plus pour les filles je crois et je trouve ça bizarre de raconter sa vie dans des magazines, en plus des fois c'est vulgaire. Et les films de vampires moi, j'aime bien les vrai, qui fond peur, pas les trucs d'amour....
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MessageSujet: Re: Toujours par deux ils vont, ni plus, ni moins... Le Maître et son Apprenti... [Pv: Henry "Hank" McCoy]   Toujours par deux  ils vont, ni plus, ni moins... Le Maître et son Apprenti... [Pv: Henry "Hank" McCoy] Icon_minitimeMar 4 Sep - 16:48

Je souris une nouvelle fois en entendant les réponses de l’enfant. Franklin avait de la répartie, cela, je ne pouvais le nier mais je trouvais que certaines de ces objections manquées de raffinement. Je ne l’interrompis pas, le laissant étaler ses pensées et ses raisonnements intérieurs au grand jour. Je m’assis en tailleur :

« Le temps, nous en avons toujours : il suffit de savoir jouer et travailler avec lui. Je te l’accorde, être en parfaite harmonie avec les mouvements des heures est loin d’être facile. A ce jour, je ne connais personne qui a pu mener une vie sans se plaindre de ne pas avoir eu assez de temps pour expérimenter tout ce qu’il avait prévu de faire. »

Je me tus quelques secondes : j’espère que cela permettra à mon interlocuteur d’intégrer mes paroles. Une douce brise vint souffler sur mon visage : elle vint doucement caresser mes poils bleus, elle tourbillonna dans ma chevelure avant de continuer tranquillement sa route, ne s’importunant pas de la présence des hommes qui foulaient cette terre. Le vent n’avait que faire des différences pourtant si importantes aux regards des terriens.

Je repris après avoir regardé ma montre :

« Tes questions sont pertinentes mais nous avons tous des obligations. Alors, écoute-moi attentivement et gardes bien en mémoire celles qui te viendront à l’esprit. Lorsque tu auras pu remplir tes devoirs, je te laisserais me rejoindre à la bibliothèque où nous terminerons notre discussion. A l’issu de cette dernière, je te ferais une proposition : toi seul pourra alors accepter ou décliner l’offre que je te ferais. »

Je fis un tas avec mes magazines.

« Ne pas savoir pourquoi nous effectuons telle ou telle action n’est ni bon pour toi ni pour moi. Ne pas connaitre le but de son acte, c’est fermer les yeux sur ce que nous sommes, Franklin. Ne pas mettre en évidence les motivations qui nous poussent à faire cet exploit, c’est mettre en danger ta propre personne et celles de tes camarades. »

Je le regardais droit dans les yeux :

« Peut-être vais-je trop loin dans mes propos ? Jeune homme, si tu ne sais pas pourquoi tu lis ce livre aujourd’hui, comment sauras-tu pourquoi tu fais un acte héroïque demain ? »

Je passais ma main dans les poils qui me servaient de cheveux.

« Tu ne sembles point sur de la réponse que tu me donnes. Tu me donnes cette impression de te convaincre toi-même. Pourquoi aurais-tu un cerveau étrange ? Ce n’est pas parce que tu lis beaucoup de revues scientifiques que ton esprit est plus étonnant qu’un autre. »

Je me tus. Etais-je trop dur ? Après tout, Franklin n’avait qu’onze ans… mais il était plus intelligent que la moyenne : je ne pouvais pas passez à côté de cette information. Chaque élève qui arpentait les couloirs de l’Institut Xavier était unique et il était de mon devoir (comme celui de tous les professeurs, du moins, je l’espérais), d’adapter mon enseignement à l’étudiant.

« Aimer la science et comprendre comment fonctionnent les éléments qui nous entourent sont deux concepts très éloignés. »

Mon regard s’assombrit :

« Et l’ADN est loin d’être une notion facile à aborder. Plaisanter avec l’ADN ne peut être permis : le modifier est dangereux, Franklin ! Certains se sont amuser avec lui, et ils en ont payé le prix. »

Puis, changeant de sujet, ma voix prit un ton plus léger :

« Se poser des questions à toujours été le propre de l’Homme. Mais ce dernier ne se pose pas toujours les bonnes interrogations. »

Et avec un petit sourire :

« Vouloir changer le monde est un bien grand pari, Franklin. Si tu relevais le défi, comment ferais-tu pour le remporter ? »

Je me levais après avoir pris mon tas de magazines, laissant le livre dont j’étais l’auteur face au jeune mutant.

« Tu sais, nous ne pouvons pas penser à la place du monde. Nous ne sommes ni des Dieux ni des tyrans pour pouvoir imposer notre volonté, aussi bienveillante, généreuse et honnête soit-elle… »

Je penchais la tête sur le côté avant d’ajouter :

« Pourtant, il n’est pas impossible de remporter ce défi…. Mais je n’aime pas donner des réponses toutes faites. Pour pouvoir arriver à cet objectif, tu vas devoir chercher… »

Et avec un petit rire :

« Ce que tu cherches ne se trouvera pas forcément dans les livres, aussi scientifiques soient-ils. »

Je terminais mon exposé en lançant :

« Crois-tu vraiment être venu au monde pour ne rien accomplir ? Nous sommes presque 7 milliards sur Terre. Une personne se trouve déjà ridiculement petite quand elle prend conscience du nombre incroyable que nous sommes. Ce même individu se trouvera dérisoirement minuscule quand il comprendra qu’il n’est qu’un tout petit grain de poussière dans l’univers. Mais, tu sais, ce n’est pas parce que nous sommes des lilliputiens très différents les uns des autres que nous n’avons pas une place quelque part. »

Avant de partir à grands pas vers l’Institut, et plus exactement vers l’infirmerie, je dis ces dernières paroles :

« Je ne te laisserais pas partir de l’Institut tant que tu ne pourras répondre à cette question : qui es-tu Franklin ? »

Et dans un éclat de rire :

« Si je ne t’ai pas encore fait fuir avec mes grands discours, j’espère te voir ce soir à la bibliothèque. J’y serais vers 18h. Sur ce, je te souhaite une bonne journée. »

Cela serait ennuyeux si mon nouveau petit protégé ne se présentait pas : j’allais lui proposer de devenir mon assistant. Notre discussion à la bibliothèque me permettra de déterminer rapidement quel chemin voulait emprunter Franklin. Puis, si tout se passait comme convenu, je pourrais lui faire visiter le laboratoire.
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