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 Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers}

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Amy de Lauro
Agent du BAM Gamma
Amy de Lauro


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MessageSujet: Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers}   Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers} Icon_minitimeVen 31 Jan - 23:10

Lundi 10 Décembre 2012 – 00 : 34 P.M.
Intérieur du X-Jet, posé à Manhattan, New York City
C’est la triste à dire, mais même mon connard de beau-frère a plus sa place ici que moi. Pourtant, j’ai un moyen, je le sais.

*Rachel… Sors de ma tête, s’il te plait. SORS DE MA TETE !*

C’est une injonction, un ordre, mais jamais je ne pourrais accomplir ce que je veux accomplir avec la présence d’une télépathe dans mon esprit.

*Non. Tu ne sais pas ce que tu vas faire, et quant bien même cela marcherait, rien n’indique que tu seras encore là pour Caitlyn. N’essaie pas de combattre l’ennemi avec ses armes, tu n’en es pas capable.*

*C’est mon choix, Rachel… tu t’es livrée au Phénix, à mon tour. S’il te plait, sors de ma tête. Je peux t’en chasser, mais je préfère te le demander. C’est mon choix…*

*Soit.*

*Aide-moi… Je sais que tu es là… Aide-moi… Je ferais tout ce que tu veux… Je sais que tu es là… Tu m’as parlé tout à l’heure… Tu n’es pas qu’une voix… qu’une hallucination de mon esprit… Tu es plus, n’est-ce pas ? J’ai besoin de ton aide… pour accomplir les choses qu’on va devoir accomplir. Le sang des Grigori t’appartient ? Je t’offre le mien si tu nous aide à sauver Caitlyn. Réponds-moi… Par pitié réponds-moi… Je sais que tu es là… tu me veux… voici mon offre…*

Lundi 9 Décembre 2013 – 08 : 21 P.M.
Je suis assise sur l’un des poufs de notre séjour, dos courbé et coudes appuyés contre mes jambes, alors que mes mains pendouillent simplement dans le vide entre mes genoux. Je leur ai demandé de venir, à toutes les deux, l’une parce qu’elle le savait déjà, parce qu’elle m’avait laissé faire mon choix sur le moment, et qu’elle peut m’aider à échapper aux conséquences, et l’autre parce que je lui en ai parlé, dès que je m’en suis souvenu, et qu’elle partage ma peur de ce nouveau malheur, puisque nous partageons tout.

J’assume mes conneries, jusqu’à un certain point, car la première avait eut raison, en son temps : quant bien même cela marcherait, et ça a marché en un sens, rien n’indiquait que je pourrais être encore là ; je n’ai pas l’intention de partir, et d’abandonner la seconde. Jamais. Oui, le destin me l’a rendue, cette seconde, mais je ne veux y voir la malice d’une entité agissant depuis les coulisses, là où la première a eut à accomplir le sacrifice de sa vie pour que la seconde revienne à la vie. Mais je sais que ces créatures jouent avec les fondements même de l’univers, et le destin n’est pour elles qu’une chose avec laquelle il est facile d’interférer, surtout les nôtres, pauvres mortels que nous sommes.

Leurs deux entités sont de types complètement différent, l’une étant l’absolutisme de la vie et la mort, la créature cosmique se rapprochant le plus du concept bien humain qu’est Dieu, et qui a fusionnée avec son hôte pour accéder à l’humanité, donnant un être hybride que j’ai pour ma part du mal à conceptualiser en tant que tel et que je me contente de traiter comme une amie, et l’autre n’étant qu’une fille d’une sorte d’alter-égo lié par une unicité que mon esprit rationnel peine à conceptualiser là aussi, mais qui n’a en définitif rien de cosmique si ce n’est cette absence d’humanité manifestée précédemment.   Quant à mon cas, malgré les recherches de Sébastian, nous n’avons réussit à réellement découvrir de quoi il en retournait, car nos seules sources sont des légendes datant d’une demi-douzaine de millénaires. Je ne m'imagine pas le temps que cela représente, et je pense que lui non plus même si son entité, un nouveau type d’entité qui ne m’intéresse cependant pas ce soir, est bien plus âgée que cela. Est-il possible pour un mortel d’atteindre un niveau d’existence cosmique ? Rachel pense qu’il s’agit d’agir sur les deux plans, en tant qu’être humain et en tant qu’entité, mais elle a fusionnée avec le Phénix, il existait avant elle. Quant à Maybe, on l’ignore, et ce n’est pas elle qui nous viendra en aide ; pas directement du moins. Ainsi, nos choix s’amenuisent toujours plus.

Demain, cela fera un an précisément que j’ai fait appel à mon entité, à cette malédiction liée à mon sang et à ma tarée de famille biologique, et la Terre passera sur une orbite égale à celle qu’elle avait alors ; les conditions seront réunies pour que mon entité vienne prendre son dut. Je suis désolée Caitlyn, même si je t’ai déjà demandé pardon pour cela, je le répète silencieusement une fois de plus : je suis désolé d’avoir perdu espoir et d’en être arrivée à de telles extrémités, même si je suis consciente que tu n’aurais pas hésité à en faire de même. Mais j’ai un plan.

Cela m’a travaillé toute la journée, sachant que j’ai occupée une grande partie de mes précédents jours à, en lieu et place de mes entrainements, converser avec Sébastian pour essayer de trouver une solution. La meilleure solution aurait été de se rendre dans un trou paumé des Alpes, entre France, Suisse et Italie, à la recherche du « Val d’Eternité » et de mon grand-père qui y moisit du haut de son immortalité, mais tant que j’ai le choix, je préfère éviter de me fier aux Grigori pour résoudre un problème qu’ils ont engendré. Et tout aussi sage que soit ce grand-père, je me fie à l’Institut. Ou plutôt aux personnes que j’aime.

Je laisse s’installer deux d’entre elles dans cette même pièce, isolées d’elles par ma volonté de leur faire face à toutes les deux en même temps, et de leur parler de mon fameux plan. J’ai fait marcher Sébastian sur la confiance, et désormais que j’en ai trouvé un, je vais leur exposer à elles. J’ai énormément cogité, et ai assuré à tous que j’en trouverai, et si c’est effectivement le cas, aucun ne va aimer ; mais je ne l’aime pas non-plus. Mon beau-frère, je l’emmerde, seule l’avis de Caitlyn compte, car cela touche à nous. Et quant bien même, dès que cela toucherait à moi, elle a son mot à dire.

- Désolée puce, tu ne vas pas aimer ce qui va suivre, mais c’est la seule solution que j’ai trouvée, en fait. Et elle est assez désespérée.

Je suis la seule fautive de ce qui risque d’arriver, et j’ai bien insisté sur ce fait durant nos discussions ; c’est moi qui aie perdu espoir, Caitlyn n'y pouvait rien, étant et restant la plus grande victime de cette journée. Bon, j’ai un peu arrosé Aislinn, aussi, puisqu’après tout, tout est de sa faute, mais je ne mise pas sur sa bienveillance envers moi pour m’en sortir aujourd’hui ; je mise sur la bienveillance de l’autre rousse présente.

Me frottant nerveusement la bouche de la main droite, j’attends encore un peu pour parler, plissant les lèvres de tension et respirant calmement tant que faire ce peut.

- Il est inutile de me cacher indéfiniment d’une entité, et même en me dissimulant télépathiquement, on n’est pas sur que cela empêcherait une éventuelle « réincarnation », tant on ne sait pas grand-chose sur la nature de celle qu’on doit affronter. Les sceaux psychiques de protection que Xavier et Frost nous avaient placés n’ont pas tenu face à Maybe, et je ne pense pas qu’on puisse s’y fier ce coup-ci non-plus ; dès qu’il est question d’entité ou de mutant de puissance Oméga, de telles manipulations deviennent obsolètes. Comme vous le savez, j’ai explorées toutes les méthodes fines d’y échapper, et je crois que je n’arriverais pas à la jouer plus fine que… Ca. Cette chose, quel qu’elle soit, obéit soit aux commandements de l’univers, soit à ceux des mortels, et si dans le second cas, il sera faisable de l’arrêter ou de la pièger par des manipulations TP, dans le premier, les règles qu’elle suit la rendent prévisible. Je me tourne vers Rachel avant de poursuivre : Excuse-moi de le dire ainsi, mais même le Phénix a dût attendre ton vingt-et-unième anniversaire pour pouvoir fusionner, sans quoi tu n’étais pas « prête », même si l’altération temporelle due à ton voyage fait que c’était imprévisible.

Voilà que je commence à penser à d’autres sujets par pure lâcheté, il faut que je me concentre, même si je n’ai aucune envie de ce qui va arriver, dans tous les cas.

- Enfin, partant de ce principe là, les dates sont importantes, et comme j’ai eut vingt-et-un ans le mois dernier, je dois être également « prête » pour une opération similaire, sachant cependant que Ca n’a pas l’intention de fusionner gentiment, puisque je suis sensée lui appartenir. Donc, si Ca doit se réincarner, il est probable que cela soit demain. Et comme je suis pas foutue de trouver un moyen de m’y soustraire… bah je pensais utiliser la plus vieille règle de dame-nature : manger ou être mangé.

Croisant les doigts et poussant un soupire, je baisse les yeux de honte, consciente que ce que je m’apprête à demander est… inqualifiable. Et qu’au moins l’une d’elle doit commencer à comprendre de quoi il s’agit.

- Mais, le hic, c’est que si Ca s’empare de mon esprit, il serait trop tard. Donc, voilà mon plan : Rachel, si jamais tu prenais ma place par un moyen télépathique, comme la possession, est-ce qu’il y aurait une chance que tu confrontes l’entité si jamais elle tente de se réincarner ? Le Phénix est l’Entité la plus puissante que l’on connaisse, car même les autres entités, de part leur existence psychique, en font parti, et quant bien même, ta réserve de puissance est illimitée, du fait, tu penses être capable de détruire Ca, si jamais ça passe à ta portée ?

Question qui évite gentiment tous les autres problèmes qu’impliquent l’acte de possession ; problèmes qui me filent la gerbe tellement j’en ai peur, mes précédentes expériences télépathiques n’étant pas des grandes réussites très sécurisées.

- Et toi, Cait’, t’accepterais que Rachel passe une journée « à ma place » ?

Je m’y prends au dernier moment, je les mets un peu au pied du mur toutes les deux, mais je le suis également, car j’ai vraiment cherché tout ce qui me passait par la tête pour en finir, et que c’est en désespoir de cause que j’ai prit cette option. Ça me dégoute de le demander, ça me terrifie que cela arrive, mais je n’ai plus d’autres idées, là. J’ai été capable d’accomplir le pire par désespoir, et je vais recommencer ; mais les dernières fois, je ne me rendais pas compte de l’ampleur de mes actes, alors que là…

Je me déteste autant que cette situation, et je n'ose même plus regarder Caitlyn par peur de ce qu'elle ressent. Fait chier.
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Caitlyn Elioth
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MessageSujet: Re: Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers}   Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers} Icon_minitimeDim 2 Fév - 15:53

- Désolée puce, tu ne vas pas aimer ce qui va suivre, mais c’est la seule solution que j’ai trouvée, en fait. Et elle est assez désespérée.

Bras croisés dos contre le petit comptoir qui nous sert de table pour séparer la mini cuisine américaine de notre séjour, je me contente d’afficher une moue de contrariété en plissant les yeux. Non, j’aime pas, j’aime pas ce genre de plan parce que tu me ponds toujours des plans désespérés au point de faire passer les scénarii de Breaking Bad pour ceux de la Petite Maison dans la Prairie. Tes plans sont aussi foireux que ceux de ton frère seulement j’ai assez d’amour pour toi pour ne pas en soulever le point commun, ce simple point commun qui réside dans le gène Grigori il baigne dans le pathos et carbure à l’absurde, genre « si t’a mal au coude à cause du temps humide, coupe toi le bras et tant qu’à faire fourre le dans l’anus d’un démon millénaire tu verras alors que t’auras VRAIMENT autre chose à foutre que de penser au climat et son influence sur le corps humain ensuite ! ». Oui les plan TGCG « Ta gueule c’est du Grigori », ça a tendance à me foutre la gastro rien qu’avec les deux mots : solution et désespérée.

Bien sûr que ça m’inquiète, bien sûr que j’ai rien de mieux à proposer parce que dans l‘Instant à part attaquer l’entité qui la menace en justice à l’aide de 5 jurisprudences dont une impliquant un âne et une courgette à Bâton Rouge, je ne peux pas servir à grand-chose et je me souviens de ton regard abasourdi lorsque j’ai naïvement proposé de « lui expliquer gentiment que c’est mal, qu’on ne veut pas et que comme on est pas salaud, on lui filera un autre corps à habiter comme Nobody elle a fait ( mais un cancéreux en phase finale parce que…parce que TGCG, tiens !) ». Quoi ? Qu’est ce qu’il y a ? Je n’ai jamais dit que j’étais douée pour élaborer un plan, mais toi non plus tu sais ! Quand à Rachel, Franchement…donne-lui une fourchette et un steak, tu verras comment ils sont propres et classes ses plans à elle ! Est-ce que ce monde est sérieux ? De ce fait j’écoute.
Et merde….Elle divague. Blabla..blah…C’est tout elle ça, dès qu’elle a les fesses qui font bravo, elle nous monte un One Woman Show en Stand Up pour nous refaire la théorie de l’évolution. J’ai envie de bailler, elle m’a perdu à son truc sur les commandements de l’univers…Tiens ils repassent Star Wars à la télé, faudra que je regarde ce soir. J’aime bien Star Wars, J’aurai voulu être un Jedi, au moins ils s’emmerdent pas avec des entités une Jedi. Un sabre Laser, vais demander à Forge de me fabriquer un sabre laser…Trop cool ! J’ai toujours trouvé que Jar Jar Bing avait la classe pour devenir un Grand X Men, moi ca m’aurait éclaté en tout cas. Oh ! J’ai un plan pour l’entité ! On a qu’à lui dire qu’elle s’est trompée de personne, ou qu’on a déménagé…Mieux, on ferme à clé la porte. Ah ! Ou alors on lui envoi tout un tas d’image de merde dans la tête quand il va venir, genre pour le dégouter de rester…Vais lui mettre des films de Roland Eimrich en boucle ! Ou Catwoman !! Ça c’est rude…Dès qu’elle termine, je propose mon plan…

Manger ? Pourquoi elle parle de manger ? Mais où veux-tu donc en venir ma chérie ? Bordel que tu es longue à accoucher…Si on a un gosse un jour, il ira déjà en CM2 avant que tu n’arrives à le mettre au monde ! Je soupire d’impatience, décroisant les bras et faisant pianoter mes doigts sur le comptoir en m’emparant d’une tasse de thé qui traine là pour tromper ma nervosité. Ca m’agace…Ca m’énerve tout ça. On y peut rien ? On doit laisser venir ! Et bien qu’il vienne, on lui cassera la tête ou ce qui lui sert de tête, on trouvera un moyen, comme toujours. Personne ne pourra t’arracher à moi, personne ne peut se mettre entre nous. Ce sont mes pauvres armes, mes mots à moi, ma volonté inébranlable de te protéger, de t’éviter le pire. Je serais là, toujours…Il ne peut pas en être autrement. Tout ça me dépasse, oui, tout ça me dépasse et m’insupporte mais je ferais face avec mes pauvres moyens, comme toujours…et nous gagnerons…Ou nous perdrons ensemble. C’est tout.

ET elle crache le morceau.

Me laissant un instant le visage en mode chouette et bredouillante.

- Hein ? Qu..quoi ? Mais…

Je fronce les sourcils faisant un effort cognitif intense pour comprendre, autant le loooong préambule assommant m’a paru hyper long, autant je viens de me louper connement le cliffhanger final.

- Mais heu..L’est pas con à c’point, non ? Même avec une perruque brune..j’veux dire…Pis Rachel est super nul des qu’il s’agit de jouer un rôle..J’la..

Mon regard se fait plus surpris encore alors qu’enfin je comprends la portée des paroles d’Amy.

Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers} 18979210

- QUOI ?! ELLE ? EN TOI ?? MAIS !!! TU RIGOLES ?! y’a que moi qu’y est l’droit de…hum….ah..oh…Psychiquement ?

Je reste interdite regardant Rachel et mon épouse à tour de rôle.

- …C’est…C’est possible, ça ?
Ca implique quoi ? Je veux des garanties…TOUTES les garanties !
C’est quoi ? Une fusion comme dans Dragon Ball Z ? Si Rachel t’occupe, toi tu vas où ? Moi j’ai connu ça je vous rappelle ! Etre dans le corps de quelqu’un d’autre…c’est…c’est hyper chiant…
...

Attendez…On peut peut être…Le gamin qui faisait ça, il est toujours là, non ? L’entité…Ca s’accroche à un esprit ou à un corps ? Parce que si c’est uniquement un corps…mon idée de le « piéger » ailleurs tiens toujours hein…ce gamin, il pourrait nous le permettre…
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Echo
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MessageSujet: Re: Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers}   Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers} Icon_minitimeDim 2 Fév - 18:29

Lundi 9 Décembre 2013 – 08 : 21 P.M.
Les jours se suivaient et se ressemblaient, malgré les conséquences des actes enclenchés précédemment, par elle comme par d’autres. Rachel gardait sa position contemplative du monde, et même de son petit microcosme, n’intervenant que lorsqu’il était nécessaire ou qu’elle en avait la volonté. La routine avait reprise malgré les changements, même s’il était trop tôt pour que ceux-ci se fassent réellement sentir. Et cette routine impliquait parfois de passer discuter avec les Elioth de Lauro, respectivement sœur d’adoption et amie proche, chose que le Phénix n’aurait pas plus échangé que la compagnie diamétralement opposée que constituait Kaede et Jade. Après, il semblait à la rousse que cette soirée ne verrait ni une discussion classique, ni quelques jeux vidéos ou autres, tant la situation semblait… différente. Tendue même.

Amy l’avait « convoquée », enfin lui avait demandé de venir expressément, cela ne s’était pas improvisé au dernier moment et n’avait pas l’habituel calme ni la rassurante insouciance du quotidien. Il se passait donc quelque chose, mais restait à savoir quoi. Epaulée contre un mur, regard à destination de l’italienne qui s’affaissait sur un pouf et non loin de l’irlandaise qui se tenait au bar, territoire où l’héritage de sa patrie éloignée la faisait régner en mettre même sur le model réduit qu’elles possédaient, l’ex-américaine restait en position d’attente, les bras croisés et à l’écoute, comme à chaque fois qu’elle devait s’impliquer dans ce genre de chose ; en retrait, mais pas en-dehors de la conversation, écoutant et ne participant que si nécessaire. Ça fonctionnait pour les X-Men, ça fonctionnerait bien ici.

Elle était au courant de ce qui se tramait, de par son implication, mais elle ne s’inquiétait pas outre mesure, faisant confiance à Amy et au Connard en Chef pour trouver une idée, et faire appel à elle au besoin (sachant que seule la première avait ce droit, le second il pouvait toujours aller se torcher). Et visiblement, c’était le cas. Quel pouvait bien être le plan ? La couleur en fut rapidement annoncée.

- Désolée puce, tu ne vas pas aimer ce qui va suivre, mais c’est la seule solution que j’ai trouvée, en fait. Et elle est assez désespérée.

Rachel ne releva rien, ce n’était pas à elle que cette phrase était destinée, ainsi elle continua de fixer son vide l’air absente, se référant plus à son ouïe qu’à sa vue, laquelle était de toute façon plus que suppléée par les sens psychiques. Inutile de se cacher indéfiniment d’une entité ? Probablement. Mais surtout, suffisant en lui-même ; chose qui m’empêcha pas l’italienne d’approfondir le sujet dans un de ses fameux monologues qu’elle était parfois la seule à comprendre. D’autant que ce n’était pas pour frimer, mais la plupart des choses qu’elle disait, c’était de la redite, et le Phénix les savait déjà !

- Excuse-moi de le dire ainsi, mais même le Phénix a dût attendre ton vingt-et-unième anniversaire pour pouvoir fusionner, sans quoi tu n’étais pas « prête », même si l’altération temporelle due à ton voyage fait que c’était imprévisible.

La concernée n’ajouta rien, c’était un fait qu’il avait fallut qu’elle soit « mure » de corps et d’esprit pour pouvoir devenir le Phénix, même si elle n’aimait pas qu’on en parle comme deux êtres distincts, ou qu’on sous-entende que la fusion n’était le fait que de l’un des deux.

Les dates étaient importantes ? Surement. D’un autre côté, comme dit précédemment, un décalage temporel les rendaient obsolètes dans la conception humaine du temps, conception qu’Amy avait de manière indiscutable. Tout comme sa « préparation » ; et son refus de cela. Rachel n’était pas du genre à dire qu’elle l’avait bien dit, mais elle ne put s’empêcher de penser qu’elle l’avait foutrement bien dit !

Ça… c’était un joli nom ; masculin ou féminin ? Indéfini, visiblement, donc masculin, par défaut. De toute façon, les Entités cherchaient à trouver un équilibre avec leurs hôtes, donc si l’entité cherchait un vaisseau femelle, il était à parier qu’il s’agissait d’une entité de conceptualisation masculine ; chose qu’elle avait tourné de la comique façon « j’ai fusionné avec un mec » en désignant le Phénix. Mais cela n’importait que si peu, tant que leur perception d’elle-même ou leur genre n’en était pas affectés.

La première règle de dame-nature : manger ou être mangé. Ouef, sauf que les entités, c’étaient des trucs intégrés à la nature, pour la majeure partie, définissant la nature, et de ce fait, elle n’était pas réellement sur que ça puisse s’appliquer. Mais elle comprenait le principe : BAGARRE ! Si le mouvement continuait de s’amplifier, il faudrait renommer « l’Institution Charles Xavier pour jeunes surdoués de la bagarre », et la « Confrérie des Mutants Pacifistes ».

- Mais, le hic, c’est que si Ca s’empare de mon esprit, il serait trop tard. Donc, voilà mon plan : Rachel, si jamais tu prenais ma place par un moyen télépathique, comme la possession, est-ce qu’il y aurait une chance que tu confrontes l’entité si jamais elle tente de se réincarner ?

Relevant les yeux de surprise, le Phénix resta interdite quelques secondes, alors que l’autre poursuivait, en l’encensant au passage. Certes, elle était l’Entité la plus puissante, cependant, elle n’avait pas non-plus fait joujou avec toute la puissance qu’elle pouvait manipuler, et cela aurait forcément des conséquences. De plus, un combat entre entité c’était… elle n’en savait rien, elle n’avait jamais fait. Mais si c’était un truc psychique, sans doute qu’elle pouvait l’exploser. Cependant, avant de répondre, elle tourna la tête vers sa Sœur de Cœur, attendant le verdict avant de se prononcer, chose que semblait également faire Amy.

- Et toi, Cait’, t’accepterais que Rachel passe une journée « à ma place » ?

- Hein ? Qu..quoi ? Mais…

Cette déclaration, alliée à la suivante et à la tête de circonstance, résumait parfaitement la situation aux yeux de la Grande Rousse, qui se serait contentée d’un « plus un » ; même si c’était caricatural, il y avait du vrai dans ce que disait Caitlyn, et Rachel le reconnaissait sans peine.

- QUOI ?! ELLE ? EN TOI ?? MAIS !!! TU RIGOLES ?! y’a que moi qu’y est l’droit de… hum… ah… oh… Psychiquement ?

Ne relevant pas non-plus l’allusion au sexe lesbien qu’elle avait cependant parfaitement comprit, et que de toute façon elle n’aurait surement pas contredit, elle laissa le temps à tout le monde de réagir à son aise, à sa façon et… voilà. Le concept même semblait paumer Caitlyn à haut niveau, la faisant dévier vers Dragon Ball Z et la danse de la fusion (chose que Rachel aurait put faire, mais qui n’était ni nécessaire, ni utile, d’ailleurs, et l’heure ne devait pas être au troll… encore que). Néanmoins, la question du « toi tu vas où » était d’une pertinence primaire, et l’expérience de Fuzzy… n’aurait heureusement rien à voir. Enfin c’était à espérer. Puis, la seule qui était dans le corps d’une autre, dans ce plan, ça restait Rachel, donc c’était elle qui serait perturbée, et si elle avait déjà exprimée sa curiosité face aux sens améliorés d’Amy, c’était pas dans l’intention de le découvrir ainsi !

- Attendez… On peut peut être… Le gamin qui faisait ça, il est toujours là, non ? L’entité… Ca s’accroche à un esprit ou à un corps ? Parce que si c’est uniquement un corps… mon idée de le « piéger » ailleurs tiens toujours hein… ce gamin, il pourrait nous le permettre…

Laissant à Amy le soin de préciser, Rachel renchaina peu après, tapotant sur sa tempe gauche pour avoir l’autorisation d’utiliser sa télépathie, son œil s’allumant de sa marque psychique une fois qu’elle fut reçue.

*Je suis d’accord que c’est une idée désespérée. Cependant, piéger l’entité ailleurs, dans un autre corps, impliquerai sacrifier un esprit, dans tout les cas, et qu'elle n'ait aucun moyen de se protéger de l'échange, comme je l'ai fait. Pis je crois que Xavier a bridés les pouvoirs de John à son arrivé, comme il l’avait fait pour moi, histoire d’éviter le pire. Pis je ne suis pas pour un échange de corps avec Amy : mes pouvoirs sont de nature psychique, ils sont liés à mon esprit, mais rien ne me garanti qu’un corps étranger les supporterait, et je ne veux pas prendre le risque de faire imploser le corps d’Amy. C’est ce qui se passe quant un mutant copieur s’empare des pouvoirs d’un mutant oméga sans l’être lui-même : son corps n’est pas capable de contenir la puissance, et il commence à se détruire. Et je parle même pas de ma condition cosmique…*

Où du fait que les deux seuls Phénix à sa connaissance étaient des mutantes télékinésistes et télépathes de niveau oméga, et qui possédaient toutes deux un lien de parenté direct, sachant qu’elle-même n’avait pas héritée de l’entièreté du Phénix possédé par sa mère. Bref, on beau bordel dont elle préférait ne pas connaitre le fin mot.

*La possession consiste, au lieu d’étendre des parties de mon esprit dans ceux des autres et de m’en servir pour transmettre des données, ce que je fais actuellement, à projeter mon esprit, ma conscience, dans le cerveau d’une autre personne. C’est un transfert de psyché à sens unique, sachant que je serais toujours liée à mon corps, et que mes pouvoirs continueront d’être générés par lui, pour suivre les liens psychiques jusqu’à « moi », éliminant les risques de surcharge. Par contre… j’ai jamais possédé quelqu’un avant, tout ça reste de la théorie. Les garanties… je sais pas quoi dire. Normalement, la psyché originelle sera toujours présente, même si recluse, mais après j’ignore si elle sera consciente ou non, si on pourra communiquer ou autre. Je sais que lorsque je prends le contrôle mental de personnes, elles oublient tout, mais je suis pas sure que ce soit comparable ; il s’agit pas de manipuler les pensées, là, mais de les supplanter par les miennes. Quant à éventuellement laisser le contrôle et passer en psyché secondaire, ça doit être faisable, mais je sais pas le faire non-plus, et je préfère éviter de bidouiller autant que je peux. Ça vaut pour tout synchronisme psychique également, j’ignore comment les Cuckoos faisaient, mais je ne m’y essaierai pas, on a vu ce que cela a donné avec Franklin…*

Non, elle n’était pas sensée être au courant de cette histoire, mais elle n’en restait pas moins dans leurs têtes, à toutes les deux, et y découvrait quelques surprises, notamment à propos des expériences télépathiques d’Amy, et de sa peur de la possession ; ainsi que du fait que même à l’époque, Caitlyn n’avait pas réellement comprise ce qui c’était passé. D’où l’histoire de « fusion », surement. Cependant, une réelle fusion, même temporaire comme le synchronisme, impliquait que les deux esprits partagent beaucoup plus de choses que Rachel n'était prête à en dévoiler, tant pour son bien que celui de l'autre personne ; elle seule choisissait de révéler son passé, et se refusait à le faire vivre à d'autres.

*Maintenant, par contre, si l’autre est un télépathe mortel, entité psychique, une psyché désincarnée ou autre, je devrais pouvoir le réduire à néant, et si j’en chie trop, je pousserai une gueulante dans l’astral, si Xavier et Emma ne réagissent pas, Exodus le fera, ne serrait-ce que pour venir m’engueuler.*

Et du coup, elle lui demanderait de l’engueuler plus tard et de lui filer la main d’abord, c’était un plan astucieux ! Même si elle se ferait engueuler dans tous les cas.

*Puis fonction de son niveau et de la puissance que je puiserai, il est probable que je domine le combat sans avoir besoin de la jouer en finesse. Mais si c’est un truc cosmique… là on est plus dans la merde. Si on détruit une entité cosmique, on prive l’univers de ce qu’elle incarnait, donc… à éviter. J’ignore même si c’est possible. Cependant, de ce que j’en ai pigé de « Ca », c’est juste un être un peu comme Maybe, il a ses intérêts et ses partis-pris, chose qui correspond mal aux Cosmos qui sont aussi neutres qu’amoraux. Puis il ne chercherait pas à te dominer ou à te considérer comme sien, mais à faire partie de toi.*

Continuant de penser sans bouger, raisonnant dans l’esprit de toutes et dans tous les sens du terme, Rachel continua de peser le pour et le contre avec professionnalisme. La curiosité n’était pas son plus grand défaut, et elle avait apprise à s’en passer depuis son enfance, ainsi elle percevait cela plus comme une mission que comme une expérience digne d’intérêt. Elle aiderait et protégerait une amie, quant au reste… elle improviserait sur l’instant.

*Par contre, je suis d’accord avec Cait’ : je suis incapable de jouer ton rôle. Et j’ai même pas envie, puisqu’il implique une proximité avec Caitlyn qui n’est pas la mienne. Après, cela ne change pas grand-chose, si l’idée est de réussir à l’empêcher d’absorber ton esprit et à lui péter la tête, d’autant que s’il s’approche suffisamment prêt pour voir le traquenard, je le repèrerai aussi, et la chasse sera ouverte.*

Poussant un soupir, le Phénix entreprit d’ouvrir la bouche, ressortant de leurs esprits pour ne pas savoir ce qu’elles ne voulaient pas lui dire.

- Je suis prête à tenter le coup, et je ferais de mon mieux, promis. Mais je veux pas avoir le dernier mot là-dessus.

- Et désolée pour mon monologue Amiesque.
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Amy de Lauro
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MessageSujet: Re: Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers}   Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers} Icon_minitimeDim 2 Fév - 20:28

Pourquoi ai-je l’impression d’être la seule stressée, ou plutôt mise dos au mur, par cette situation ? Si ce ne serait que justice, ce ne serait pas très encourageant non-plus. Après, je ne vais pas me plaindre que Caitlyn le vive mieux que moi, c’est une bonne chose qu’elle reste calme, adossée au bar américain de la cuisine ; après, le fait qu’elle n’en prenne pas la mesure, comme la dernière fois que c’est arrivé, aide un peu, et je crois l’avoir rapidement perdu. Qu’elle comprenne les mécanismes n’est qu’un détail, tant qu’elle comprend ce qui va se passer. Et cela…

- Mais heu… L’est pas con à c’point, non ? Même avec une perruque brune… j’veux dire… Pis Rachel est super nul des qu’il s’agit de jouer un rôle… J’la…

Son visage, il m’aurait fait rire ou au moins sourire d’amour, en d’autres circonstances ; les WTF en mode « chouettes » font partis de nos spécialités, enfin, faisaient, pour mon cas, puisque mes expressions ont grandement changées avec la transformation. Cependant, c’est le fait qu’elle démêle par à-coup qui me fait peur, retardant toujours la réaction fatidique.

- QUOI ?! ELLE ? EN TOI ?? MAIS !!! TU RIGOLES ?! – la voilà – y’a que moi qu’y est l’droit de… – QUOI ?! – hum… – Seigneur-Dieu, par pitié – ah… – Pourquoi ? – oh… – C'te Honte, oui – Psychiquement ?

Caitlyn est interdite et fait des allers-retours entre moi, et la personne à qui je demande cela. Sans doute aurait-ce été plus « sécurisé » avec Emma, mais je refuse de forcer Caitlyn à me regarder en sachant que c’est Emma Frost qui était à ma place, car nous avons eut trop de problèmes avec ce que j’ai hérité d’elle et de son comportement, et elles ne sont pas assez intimes. Il n’y a aucun télépathe plus intime à mon aimée que sa sœur de cœur, et c’est pour cela que je l’ai choisit. Oui, la puissance de Rachel a jouée également, mais s’est un effort de confiance considérable que je vais devoir lui faire ; je sais qui elle est, je le sais parfaitement, et si je n’hésiterai pas une seconde à mettre ma vie entre ses mains, je dois avouer que l’idée de devenir aussi « intime » que partager, ou lui laisser, mon corps, ne me plait pas. Mais cela ne m’aurait plut avec personne, et cela revient à lui remettre ma vie entre les mains, donc je le fais.

Rachel qui est là, physiquement, épaulée contre le mur, mais qui semble absente ; à regarder son visage, on constate facile que ce n’est pas le cas, elle présente toutes les réactions émotionnelles normales, cependant elle délaisse sa vue et se fait oublier, comme l’autre fois. C’est sa manière, je suppose, de participer, et de continuer à s’isoler et à se concentrer malgré la présence d’autres, lorsque les choses sont importantes. Au moins, ça prouve qu’elle prend cela au sérieux, même si elle s’est refusée à répondre avant Cait’.

Mais pour l’heure, je dois avouer que je décroche un peu de cela, parce que le coup du sous-entendu, qui n’en était pas réellement d’ailleurs, sexuel, et que le Phénix a parfaitement pigé d’ailleurs (pourquoi elle ne peut pas ne rien comprendre quant il faudra, celle-là ?!), est en train de m’enterrer. Oui, je reste fidèle à Caitlyn, mais c’est pas le même genre de… et puis… et… Il n’y a rien de sexuel, mais sure qu’au niveau intimité… et… Seigneur-Dieu, sauvez-moi…

Fusion à la Dragon Ball Z ? C’est pas la danse ridicule ? Oh Mon Dieu… La connaissance de l’échange de corps ? Hyper-chiant ? C’est pas la même que je propose là, c’est pire… et surement tout aussi chiant… j’en sais rien… j’ai peur, et j’ai honte. Mais je sais pas ce que j’ai le plus, là.

- Attendez… On peut peut être… Le gamin qui faisait ça, il est toujours là, non ? L’entité… Ca s’accroche à un esprit ou à un corps ? Parce que si c’est uniquement un corps… mon idée de le « piéger » ailleurs tiens toujours hein… ce gamin, il pourrait nous le permettre…

Je tente de me redresser un peu, prenant mon courage à deux mains pour répondre, même si c’est de manière assez… mal assurée.

- Ca poursuit que les Grigori, c’est lié à un génotype particulier. Le même qui nous rend immortels.

Je souffle un grand coup, essayant de reprendre dignité alors que Rachel demande la permission de rentrer dans nos têtes, signifiant par là qu’elle a beaucoup à dire. Bah, au point où j’en suis, j’hoche la tête.

*Je suis d’accord que c’est une idée désespérée. - merci du soutien - Cependant, piéger l’entité ailleurs, dans un autre corps, impliquerai sacrifier un esprit, - merci de détruire l’alternative la « moins » particulière - dans tout les cas, et qu'elle n'ait aucun moyen de se protéger de l'échange, comme je l'ai fait.

Xavier pourrait déverrouiller le bridage si on lui demandait, mais cela impliquerait de le mettre au courant de tout ce qui se trame ici, chose que j’ai bien évitée d’ébruiter et que j’aimerai garder secrète autant que faire ce peut. Après, la question ne se pose même pas, puisque visiblement, ça ne marcherait pas. Pourquoi doit-on toujours éviter le pire ?

Ah, et puis en cas d’échange de corps, Rachel a peur de me faire imploser parce qu’elle est trop puissante… en d’autres circonstances, je l’aurai traitée de frimeuse, mais je sais qu’elle est sérieuse, et ça me rassure encore moins. Et elle parle de cela sans y inclure les pouvoirs du Phénix… génial.

Explications sur la possession, ça c’est pas pour moi, j’ai quelques connaissances en télépathie de la part d’Emma, qui la maitrise également; elle maitrise même l’échange de corps, même si elle juge que c’est une absurdité totale. Enfin, ça permettra à Caitlyn de mieux comprendre, j’ai pas à me plaindre, même si ça me fait pas mal flipper. J’ai connue déjà deux expériences similaires et/ou apparentée à la possession, avec Franklin, où en voulant s’entrainer à la transmission de pensée il s’est expédié en psyché secondaire dans mon corps, et où l’on a faillit fusionner (réellement cette fois) suite à ma panique, et avec Karma, mais son contrôle à elle était physique, pas télépathique. Deux expériences des plus perturbantes et dont je n’en redemande pas. En fait, la télépathie m’a toujours portée la poisse, puisqu’Emma aussi s’est faite avoir, même si c’est dans un tout autre registre.

- Oui, la psyché originelle est toujours présente, sauf si tu l’absorbes ou si tu fusionnes avec. Après, ça dépend des télépathes et du niveau de maitrise, pour la conscience ou l’inconscience, les alternances de contrôle ou les chœurs psychiques.

Oui, je parle en même temps qu’elle pense et transmet ses pensées, mais de toute façon, je crois que Caitlyn ait déjà décrochée. Et cela fait réagir Rachel qui donne des précisions ; oui, ça dépend du niveau, donc elle n’essaiera pas. Ce qui n’est pas plus mal, vu que ça limite les risques. Et merci pour l’exemple de Franklin…

*Maintenant, par contre, si l’autre est un télépathe mortel, entité psychique, une psyché désincarnée ou autre, je devrais pouvoir le réduire à néant, et si j’en chie trop, je pousserai une gueulante dans l’astral, si Xavier et Emma ne réagissent pas, Exodus le fera, ne serrait-ce que pour venir m’engueuler.*

Je vais devoir la vie à Exodus, ça me ferait mal au cul. M’enfin, ça se passe de commentaire, alors j’en ferai un minimum, en espérant que cela se règlera de la manière la plus simple et brutale possible : comme on écrase un insecte. Et visiblement, il y a intérêt à ce que ce soit un insecte humain et pas une entité au sens propre du terme, sinon on foutra un bordel monstre ; mais ça, à la rigueur, je m’en fous, pour une fois qu’on ferait mal à l’univers après tout le mal qu’il nous a infligé, cela remonterait les scores. Mais je vais prier pour qu’il soit tout aussi humain qu’Aislinn, même si ça ne signifie pas grand-chose niveau humanité.

Par contre ? Encore ? Incapable de jouer mon rôle et refusant de le faire parce qu’il implique une proximité avec Caitlyn qui n’est pas la sienne… HEUREUSEMENT ! Mais de toute façon, il n’était pas question que tu joues mon rôle ; t’es la sœur de cœur, je t’interdis de refaire mon parcours ! NAMOE !

Bon, cela ne change pas grand-chose ; éviter le pire, encore une fois. Et oui, l’idée c’est de l’empêcher de prendre ma place et de lui casser la gueule, voir de le tuer, même si c’est un concept que je réserve aux humains, chose que Ca n’est absolument pas, à mes yeux. Je sais ce que signifie l’ouverture de la chasse pour elle, et si d’ordinaire cela m’effraierait, je culpabilise un peu de la remettre dans de telles dispositions, même si j’ignore si elle s’en rend compte – sachant qu’elle doit parvenir à lire mes conclusions malgré leur vitesse.

*Je te promets de réparer le mal que je te ferais ou que tu te feras pour moi, ma grande ; on ne peut s’empêcher de blesser, mais il faut toujours réparer après.*

Un soupire, et elle rompt le lien, pour conclure… et m’en mettre une au passage… On va considérer que c’est pour me déstresser. Je prends une grande inspiration sans relever le « monologue Amiesque », et j’essaie d’organiser mes pensées au mieux.

- En gros, on sera fixées quant… ce sera fait.

Tiens, c’est hyper-rassurant dit comme ça. Merde, voilà que je commente mes propres propos maintenant. Enfin Bref.

- Je sais même pas si j’aimerai être consciente ou pas, en fait. Mais si je le suis, essaie de trouver un moyen de me donner la parole, ne serait-ce qu’entre nous-deux, que je sois pas spectatrice impuissante de ce que tu fais avec mon corps. J’ai énormément peur d’être réduite à l’état d’automate, à ce que je devienne le « jouet » de quelqu’un d’autre. Je te fais confiance pour que ce soit pas le cas. J’aimerai avoir mon mot à dire dans toute « nos » actions, et si je peux pas, je veux que ce soit Caitlyn qui l’ait. Je pense pas que ça va être une partie de plaisir pour toi non-plus, mais je voudrais éviter qu’on se pose trop de question où que je doive fournir des explications sur des actes que tu aurais accomplie, et je vois pas trop comment faire à moins de t’enfermer ici durant toute la journée de demain. J’espère que tu comprends.  

J’attends la réponse avant de me tourner vers Caitlyn.

- Toi aussi, puce, j’espère que tu comprends, et je m’excuse encore une fois qu’on doive en arriver là. Je me ferais pardonner, promit. Faut m’aimer, hein ?

Elle est basse, celle-là, mais je dois avouer que j’en aurai bien besoin. Et je te remercierai si tu me le concèdes, ce que tu feras j’en suis certaine, te répondant que je t’aime plus que tout, ce qui est vrai.

- Bon, des choses à ajouter ? Des trucs que j’aurai pas vu ou oubliés ? Je suis pas dans d’excellentes dispositions pour réfléchir, là, désolée.


Dernière édition par Amy de Lauro le Lun 3 Fév - 0:01, édité 1 fois
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Caitlyn Elioth
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MessageSujet: Re: Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers}   Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers} Icon_minitimeDim 2 Fév - 21:51


Le tapotage signifie qu’on passe en « mode CB », heureusement que je la pratique ma sœur, sinon, j’aurai du mal. De toute façon, j’ai DEJA du mal ! Moi tout ce que je voulais, c’était une soirée détente entre deux bouquins chiants comme la pluie, non, j’aurais des discours chiants comme la pluie en perfusion directe dans le ciboulot. J’y peux rien, je suis restée sur le mode « Fusion »…Outre que j’imagine très bien Rachel et Amy faire la petite chorégraphie pour mener à terme la danse de la Fusion, d’ailleurs je la visualise alors que j’essaye péniblement de suivre le charabia que m’acène Rachel…un peu comme. Ah ben merde ? Elles ont déjà fusionnées ou bien ? Non, en fait Rachel s’échauffe. Quel cauchemar mais au fond, quelle entité pourrait venir affronter une fille capable de jouer à Mario Kart, perdre et monologuer une heure sur la valeur intrinsèque d’un classement en terme de réussite dans le moi profond de la psyché post modern ? Moi je préférais m’épiler le maillot à la pierre ponce ! Mais les vilains sont des cons, c’est d’ailleurs à ça qu’on les reconnait puisqu’ils osent tout (on les reconnait aussi parce que un X Men ailé les traque, je m’égare).

Bon je comprends, ce n’est pas un échange standard genre la Redoute, c’est de la fusion mais sans fusionner…de la cohabitation, en gros. Deux pour le prix d’une ! Pourquoi, elle ne commence pas par me dire ça clairement au lieu de partir dans des trucs qui me prennent la tête ? L’urgent c’est de trouver un nom à ce nouveau concept…humm…Amiel…Owii ! C’est mignon Amiel, on dirait le nom d’un Pokemon ! Pour le peu qu’on puisse l’hybrider guèpe, on aurait Amiel et les abeilles…Ha..Non, y’a aussi Rachy…Moins fan. Plein de jeux de mot de con Rachi-tique…des trucs bien craignos. Oh ! Y’a Teresanne aussi…L’est violent celui là ! Et puis underground et tout…Mais il rime avec Tisane…Où elle en est Rachel ? « Cosmos qui sont aussi neutres qu’amoraux »..Hop un petit hochement de tête style, « ah mais complètement d’accord », Hop, ni vu ni connu, YOU RULE CAIT ! Ah ah !

« Par contre, je suis d’accord avec Cait’ : je suis incapable de jouer ton rôle. Et j’ai même pas envie, puisqu’il implique une proximité avec Caitlyn qui n’est pas la mienne. »
Ah ben depuis le début je le dis, mais elles ne m’écoutent pas, comme quand j’ai dit qu’on pouvait boire du Lait en faisant fondre du Nutella pour faire un Nutella au lait, jamais on ne me laisse prouver que j’ai raison ! Comment ça proximité ? Ah non hein ! C’est ma sœur, beuuurk mais…mais attends et si elle est à la place d’Amy est ce que c’est tromper si je…Wouahh…Ca va vite être ingérable cette histoire. C’est Amy ? C’est plus Amy ? Bordel c’est Facebook en fait : statut, c’est compliqué !

Je ne m’aperçois pas qu’elle n’est plus dans mon esprit, occupée à renverser mentalement du Nutella au lait sur le corps nue d’Amy qui n’est pas Amiel pour attirer le cosmos le néant et un champ de fleurs pour faire de la tisane…Et merde, j’ai le générique de DBZ en tête en prime…Voilà avec vos conneries.

Je fais le tour du comptoir cuisine pour chercher une boite de doliprane. Non je n’ai pas mal à la tête mais je sens que ça surchauffe la dedans et ça à le don de me calmer et de me recentrer puisqu’on m’interdit la drogue douce.

- Hé ho si possible, moi j’aimerai qu’elle reste consciente…J’t’adore Sœurette mais je veux être certaine qu’elle aille « bien »…je…même une heure…je ne supporterai pas de la « perdre ». Faite avec…et puis elle a raison, on va passer la journée ici, pas grave, je trouverais un moyen de t’occuper Rachy..aheum..Rachel. Et puis je ne la quitte pas des yeux, pas question que je lui lâche la touffe d’une seconde…hum…c’est…c’est une image.

- Toi aussi, puce, j’espère que tu comprends, et je m’excuse encore une fois qu’on doive en arriver là. Je me ferais pardonner, promit. Faut m’aimer, hein ?

Trouvant enfin la boite et l’exhibant fièrement comme un trophée avec un couinement de joie puérile, je me redresse pour lui adresser un sourire avec une expression des plus sérieuses.

- C’est pas de ta faute, tout le monde sait très bien à cause de qui on en est arrivé là…inutile de remettre ça sur le tapis. Toi et un pot de Nutella, ça sera suffisant pour passer l’éponge. Et oui faut t’aimer…c’est ce que je m’efforce de faire à chaque bouffée d’oxygène…En parlant d’aimer…Rachel ? J’espère que tu n’iras pas fouiller certains souvenirs de ma chère femme NOUS concernant, outre que moi ça me ferait ultra chier, elle ca la changerait en Papier peint pour dix ans…Note c’est peut être un plan B.

J’écoutais la réponse tout en croisant les bras et levant les yeux au ciel.

- Et a prochaine fois, Rachel, tu essaieras avec moi…J’aimerai bien savoir ce que ça fait aux autres d’être dans ma tête…Ca doit être rigolo…un peu bordelique aussi d’après Moira…Fin bref…Pourquoi tu tires cette tête ? c’était de l’humour…Mon dieu que ça va être long…
Dernière chose, si tu t’en vas sans me dire au revoir Sweety, LA je serais fâchée.



Bien sûr que j’en fais des tonnes, bien sûr que je suis pétée de trouille et pas rassurée le moins du monde. Mais j’essaye de ne pas le montrer, je suis forte pour deux comme toujours et si je ne donne pas le change, qui le donnera entre une bourrine nimbée de flammes et une pauvre petite hybride taupe toute tremblante qui pense que je ne vois pas qu’elle se chie dessus, mais crois-moi Renée Ma Taupe, des deux c’est moi qui est le plus à perdre, c'est-à-dire, tout.

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Echo
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MessageSujet: Re: Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers}   Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers} Icon_minitimeDim 2 Fév - 23:51

Suivre le fil de ses pensées n’était heureusement pas aussi dur que les exprimer, mais pour le coup, le Phénix du avouer avoir du mal, entre l’une qui pensait très vite et l’interrompait en suivant les deux conversations simultanément, et l’autre qui pensait à vitesse normale mais dans tous les sens, et surtout dans ceux qui ne fallait pas ! Suivre les pensées de Caitlyn pouvait être sympa, quant on restait tranquillement sans chercher à faire quelque chose de particulier, se laissant porter au gré des courants et des idées, mais quant il s’agissait d’expliquer un truc, c’était une autre paire de manche ! Surtout quant il y avait des idées aussi saugrenues que le fait qu’elles aient déjà fusionnée parce que du point de vue de la troisième, la seconde produisait un pavé de mots aussi chiant que la première ; ou à défaut, aussi incompréhensible. Mais il fallait bien le faire, ce monologue, pour que tout le monde comprenne ! Après, c’était sur que dénigrer le fait qu’elle soit bonne perdante à Mario Kart était plus simple que d’envisager un combat inter-entité pour l’esprit d’une simple humaine. Quant à Amiel, Rachy ou Teresanne, c’était une bonne question, même si Rachel se serait contentée de « Rachel » ; à voir plus tard. Pour l’instant, rester concentrée ! Et c’était dur !

Mais OUI, elles étaient d’accord, pas besoin de se contredire pour confirmer la même chose ! Cela allait mal se passer si on commençait déjà avec de la mauvaise foi ! Ou des débats d’ordinaires privés ! Tromper ou pas, c’était hors de question pour Rachel, merde ! Elle partageait déjà trop à son goût, pas question de participer en plus ! Surtout que, zut, c’était sa sœur quoi. At-tention, hein, elle avait quelques notions en altérations hormonales aussi, pompées sur Amy certes, mais quant même, et si les deux ne voulaient pas se retrouver inhibées sexuellement, elles avaient intérêt d’être sage. Na !

Au final, son retrait pour les laisser réfléchir tint plus, dans le cas de Caitlyn, du repli stratégique, même si elle eut le temps de prendre note de la décision d’Amy, qui suivait sa philosophie cyclique comme d’habitude. Si elle voulait vraiment compter les points, elle devait en avoir d’avance, et quant bien même, Rachel aidait toujours ceux qu’elle aimait.

- En gros, on sera fixées quant… ce sera fait.

- Oui, concéda simplement Rachel, ne cherchant même pas à savoir si c’était une question, une constatation ou autre ; c’était ainsi.

Amy ne parvenait même pas à ce décider de si elle voulait être consciente ou pas, mais il était peu probable qu’elle eut le choix, de toute façon. Néanmoins, le Phénix prenait note, consciente que cela faisait parti de faire de son mieux que de respecter les vœux de son amie. Quant à trouver un moyen de lui donner la parole, peut-être une connexion télépathique standard, si elle n’y arrivait pas d’une autre façon. Elle verrait sur le tas, comme pour le reste. Cependant, Rachel commençait de plus en plus à maudire sa méconnaissance et son inexpérience dans le domaine télépathique, cette muselière dont elle ne s’était jamais aperçue et qui lui faisait saigner les lèvres désormais.

Etre réduite à l’état d’automate ou de jouet, ce n’était pas là l’idée, surtout que la rousse comprenait plus que parfaitement le concept d’asservissement, car quelqu’en soit la forme, c’était similaire dans les faits ; plus ou moins désagréable ou traumatisant, peut-être. Mais la confiance la touchait, tant celle énoncée que celle qui ne l’était pas. Et quant à avoir son mot à dire, c’était là logique, après tout, ce n’était pas son corps, c’était un emprunt et si des choses pouvaient lui sembler normales mais étaient contre la nature de la détentrice légitime, il n'était pas à elle de la forcer, ou en tout cas elle s’y refusait ; ce n’était pas déresponsabilisant que de se retrouver dans le corps d’une autre personne, mais une responsabilité supplémentaire, à l’inverse. Enfin, pour peu que l’on respecte cette personne en tant qu’être, ce qui était le cas, et naturel aux yeux du Phénix.

-Je pense pas que ça va être une partie de plaisir pour toi non-plus, mais je voudrais éviter qu’on se pose trop de question où que je doive fournir des explications sur des actes que tu aurais accomplie, et je vois pas trop comment faire à moins de t’enfermer ici durant toute la journée de demain. J’espère que tu comprends.

- Oui, répéta-t-elle à nouveau, franche.

- Hé ho si possible, moi j’aimerai qu’elle reste consciente, reprit Caitlyn, entreprenant de fouiller la cuisine à la recherche d’un quelconque objet. J’t’adore Sœurette mais je veux être certaine qu’elle aille « bien »… je… même une heure… je ne supporterai pas de la « perdre ». Faite avec… et puis elle a raison, on va passer la journée ici, pas grave, je trouverais un moyen de t’occuper Rachy… aheum… Rachel. Et puis je ne la quitte pas des yeux, pas question que je lui lâche la touffe d’une seconde… hum… c’est… c’est une image.

Une sacrée image considérant qu’Amy était entièrement imberbe à ce niveau là, et que malgré leur sobriquet de brouteuse de gazon, le couple lesbien était fortement inégal à ce niveau là – chose qu’elle n’était pas sensée savoir, d’ailleurs, mais cette fois-ci, plus que les pensées, c’était son sens de la matière qui lui indiquait l’état des choses, comme tout ce qui se trouvait dans un rayon de dix mètres d’ailleurs.

- Je ferai tout mon possible, Cait’, répondit-elle alors que la concernée trouvait une boite de doliprane, et semblait l’adorer comme son précieux ; cela faisait si mal que ça leurs explications ?

Les laissant discuter entre elles, Rachel fut surprise que la présence d’Amy et d’un simple pot de Nutella suffisent à ce que la première se fasse pardonner ; c’était peut-être avoir l’esprit mal placé, mais le Phénix estimait suffisamment connaitre sa sœur d’adoption pour pouvoir prédire un truc de sexuel. Mais non, comme coup, elle voyait le mal partout.

- En parlant d’aimer… Rachel ? J’espère que tu n’iras pas fouiller certains souvenirs de ma chère femme NOUS concernant, outre que moi ça me ferait ultra chier, elle ca la changerait en Papier peint pour dix ans… Note c’est peut être un plan B.

- C’est pas dans mon intention, et je vois pas en quoi c’est un plan B. Par contre, si on communique mentalement… là je pourrais plus rien si vous vous y faites penser mutuellement.

- Et la prochaine fois, Rachel, tu essaieras avec moi… J’aimerai bien savoir ce que ça fait aux autres d’être dans ma tête… Ca doit être rigolo… un peu bordélique aussi d’après Moira… Fin bref…

Le Phénix fut interloquée par cette demande ; oui, ça allait être bordélique, sans doute que cela pouvait être rigolo, m’enfin merde quoi, c’était pas une mode ou une attraction ! Sanzo avait déjà eut l’idée avant pour se sentir au plus intime avec elle et « partager » un maximum de choses, mais c’était pas un jeu. Le but n’était pas pour Rachel de se faire un échantillon de « dans la vie de » ou de savoir s’il était plus agréable d’avoir un corps plutôt qu’un autre, le sien lui allait parfaitement. Manquait plus qu’elles fassent passer l’idée à Kaede, la fan girl du Phénix découvrant qu’il y avait un moyen d’être le Phénix en même temps que le Phénix, ça aurait put être très problématique. En fait, la seule valeur sure restait Jade : vu qu’elle devait tout désinfecter avant de le toucher, et qui, n’ayant aucun moyen de savoir si l’esprit de Rachel était sale ou pas (bon, un esprit n’étant pas une chose physique, il ne pouvait théoriquement pas l’être, mais rien n’aurait assurée Silent qui aurait dû prendre pour surnom « Look the Dirty ? Destroy the Dirty », puisqu’elle était le Jadator de la saleté sous toutes ses formes, même la propreté sale) serait parti du principe que comme sa propriétaire, il l’était, et l’aurait ainsi banni loin.

Mais c’était une blague ! Pour détendre l’atmosphère ; ouef, elle avait surtout traversée l’atmosphère pour venir s’écraser comme un météore, pour le coup. Pourquoi faisait-elle cette tête ? Bah, elle était pas la seule à en tirer une belle, et d’ailleurs elle ne devait pas être celle qui tirait le plus la tronche, mais pour le coup, l’humour lui était passé complètement au-dessus de la tête. Et visiblement, cela allait être long, surtout s’il fallait s’occuper toute la journée ; encore que depuis le temps qu’elles parlaient de leur journée glandouille, avec sa sœur de cœur, il était bien temps de la faire ! En d’autres circonstances s’eut été préférable, mais à défaut.

Ne faisant aucun commentaire, Rachel passa à la suite des opérations, qu’elle énonça pour sa part.

- Je vais vous laisser, je vais aller déposer mon corps dans la chambre et prévenir les ados que je serais en « mission » astrale pour les prochaines vingt-quatre heures, du coup qu’elles aient pas à s’inquiéter.

Les deux commençaient à être habituées aux « excentricités » dans le genre, ayant même inventée le « c’est normal pour Rachel », quant bien même elle ne traversait pas une route avec un tank (même si sa finesse s’approchait parfois d’une telle métaphore). Décroisant les bras et s’animant de nouveau, le Phénix quitta son mur de soutien pour se retourner vers la sortie, écoutant la fin de la conversation avant de s’en retourner, ponctuant d’un bref « à tout à l’heure ».

Cependant, une fois dans le couloir, elle serra les poings et projeta une simple pensée dans l’esprit de Caitlyn.

*Ne t’en fait pas ma sœur. On va y arriver.*

Bref et sans appel, cela se passait de commentaire ou de réponse.
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MessageSujet: Re: Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers}   Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers} Icon_minitimeLun 3 Fév - 0:59

Caitlyn veut que je reste consciente, pour s’assurer que je vais bien, pour ne pas me perdre. Je le veux tellement aussi. Quant à l’enfermer ici, je ne peux m’empêcher de sourire de gratitude ; ce que je n’osais demander, elle le fait pour moi, sans avoir eut à me consulter et prête à donner de son temps sans compter. Ça fait plaisir de se sentir autant aimée. Par contre le « lâcher la touffe », rah ! Pourquoi fallait-il que cela sorte ainsi ?

Bon, passons et poursuivons, même si pour le coup, se croit que ça va faire jaser d’ici peu, la touffe, justement.

- C’est pas de ta faute, tout le monde sait très bien à cause de qui on en est arrivé là… – je te regarde sombrement, Caitlyn, car je te connais, et je pourrais endosser la faute pleine et entière ou la rejeter sur Sinistre ou sur Maybe que tu en culpabiliseras toujours ; est-ce une pénitence, pour toi ? Est-ce que tout ce que tu as fait, toute ton exubérante, n’est qu’une fuite ? Du déni ? – inutile de remettre ça sur le tapis. – réellement ? Je ne crois pas. Désolée de t’infliger ça, mon amour – Toi et un pot de Nutella, ça sera suffisant pour passer l’éponge. – pour toi peut-être, mais pas pour moi, pas après de telles paroles, pas après un sourire aussi ambigu – Et oui faut t’aimer… c’est ce que je m’efforce de faire à chaque bouffée d’oxygène… – moi aussi, oh combien moi aussi. – En parlant d’aimer… Rachel ? J’espère que tu n’iras pas fouiller certains souvenirs de ma chère femme NOUS concernant, outre que moi ça me ferait ultra chier, elle ca la changerait en Papier peint pour dix ans… – Seigneur-Dieu, j’y avais pas pensé ! – Note c’est peut être un plan B.

Quoi ? Sérieusement ? En quoi c’est un plan B ? Me changer en papier peint, à part renouveler la gamme de couleur de mes moments de honte, est inutile !

- C’est pas dans mon intention, et je vois pas en quoi c’est un plan B. Par contre, si on communique mentalement…  là je pourrais plus rien si vous vous y faites penser mutuellement.

Seigneur-Dieu… ça va être de ma faute, en plus. Passons, et passons vite.

- Bon, des choses à ajouter ? Des trucs que j’aurai pas vus ou oubliés ? Je suis pas dans d’excellentes dispositions pour réfléchir, là, désolée.

- Et la prochaine fois, Rachel, tu essaieras avec moi… – QUOI ?! NAMMENON ! Pourquoi d’abord ? – J’aimerai bien savoir ce que ça fait aux autres d’être dans ma tête… – NAMMENON ! C’est pas question d’être dans la tête, mais dans le corps là, et personne touche à ton corps sauf moi, à moins de danger de mort ! – Ca doit être rigolo… – tu veux te venger, c’est ça ? Dis-moi que c’est une blague… – un peu bordélique aussi d’après Moira… – m’en fout que ce soit bordélique, NAMOE bordel. C’est pas sensé être un jeu – Fin bref…

Je remarque un commencement de sourire, aussi caché que possible, alors qu’elle nous regarde à nouveau, la crispation de ses bras se détendant légèrement. Putain, j’ai marché…

- Pourquoi tu tires cette tête ? – Moi, par jalousie peut-être sacrément hypocrite, mais NAMOE d’abord ! – C’était de l’humour… – … – Mon dieu que ça va être long…
Dernière chose, si tu t’en vas sans me dire au revoir Sweety, LA je serais fâchée.


Oh, alors là, je vais être encore plus chiante durant les prochains instants, pire que quant je pars en séminaire ; si tu pouvais ne plus en pouvoir, tu n’en pourrais plus, Cati Mia. Bon, on clos les préparatifs, et on reste toutes les deux, pour l’au revoir.

- Je vais vous laisser, je vais aller déposer mon corps dans la chambre et prévenir les ados que je serais en « mission » astrale pour les prochaines vingt-quatre heures, du coup qu’elles aient pas à s’inquiéter.

- Rachel, il te reste du temps. Plus on réduit les délais de possession, mieux c’est. Si tu peux revenir vers, je sais pas, les 23h55, ça m’arrangerait. Si on pouvait faire du minuit moins une à minuit une, ce serait cool. Puis, ça te laisse le temps de te préparer de ton côté.

Elle s’en va sans réponse, fermant la porte, et je me mets à regarder mon aimée, exclusivement mon aimée. Il y a tant d’exubérances en elle que j’ai parfois du mal à les différentier, et je dois avouer que je continue de craindre celle-là ; la fuite vers l’avant, le déni et le dénigrement, c’étaient là de ses premières méthodes de fuite, lorsque l’on s’est rencontrée. En est-on revenues là ? Est-ce que cela est jamais parti ?

Je me lève et m’avance vers elle, fixant son visage jusqu’à ce que je sois assez près pour lui prendre les poignets, et déposer mon regard dans le sien.

- Dante m’est témoin que j’aimerai avoir trouvée une autre solution. Et je te le jure sur ma vie, tu ne me perdras pas. Ce sera toujours moi, même si je ne contrôle plus rien. Je ne quitterais pas mon corps, pas plus que je ne quitterais ton cœur.

Passant l’une de mes mains sur ma nuque, je m’empare de la croix que tu m’as donnée, il y a longtemps, et dont je ne me suis séparée que lorsque je craignais de la perdre, tant le collier est important à mes yeux, et la faisant glisser à travers ma chevelure, puis la tienne, je le passe de mon cou au tien.

- Gardes-là moi jusqu’à demain soir, s’il te plait. Près du cœur, c’est là qu’est sa place, et elle est tant imprégnée du mien que du tien désormais. Elle fait parti de moi, et elle t’appartient comme tout le reste ; tu en es la seule gardienne et dépositaire, aujourd’hui et à jamais.

Devrais-je enlever l’alliance ? Peut-être, je l’ignore, je le ferais si elle me le demande, mais cette alliance est une preuve de l’acceptation de mon héritage, d’une part, cette chose qui a contribuée à nous foutre dans la merde aujourd’hui, et d’autre part, c’est une preuve de la réussite de notre amour, de sa reconnaissance ; il est moins important à mes yeux qu’on le reconnaisse que le fait qu’il existe, hors c’est bien là le fait que je rattache à ce simple crucifix.

- Dis moi quel au-revoir tu veux, et je le ferais. J’accomplirai ce que tu me demanderas, quoi que ce soit ; si Rachel contrôlera mon corps durant vingt-quatre heures, durant celles qui nous sépare de cette échéance, c’est à toi que je vais me donner, car tu es la seule à pouvoir me commander par le cœur et par l’âme. Mais je veux que tu saches que c’est moins un « au-revoir » qu’un « à demain », d'accord ? Je t’aime, Cati Mia.

Il n'y a aucun sous-entendu sexuel là-dessous, le lait au Nutella, je préférerai que ce soit pour une autre fois, je veux juste tout entreprendre pour la rassurer, pour aider à faire passer la pilule, lui donner l'affection dont elle sera privée durant la prochaine journée, et j'ai deux heures et demi pour y arriver. Je commencerai par la garder au creux de mes bras pour recueillir ses volontés, et cela sera fait.

Et je tenterai de garder la tête haute, pour qu'à défaut d'être forte pour deux, tu puisses être forte pour moi alors que je le serais pour toi.
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Caitlyn Elioth
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MessageSujet: Re: Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers}   Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers} Icon_minitimeLun 3 Fév - 20:59

J’en suis à avaler mon cachet avec une gorgée d’eau lorsque la porte se referme sur un ultime encouragement mental de ma sœur. Elle a senti mon inquiétude ? Sans doute…Ah fichu télépathe, toujours à capter ce qui ne devrait pas s’exprimer outre mesure. Je reste seule avec elle, elle me regarde alors que je lui tourne le dos, je jette machinalement un coup d’œil sur l’horloge de la kitchenette, foutu compte à rebours…Idée à la con…Foutu Girgori, Foutu entité, Foutu moi-même.

- Il faut que je freine sur les cachetons…tu sais….ça me créer des dérèglements intestinaux…ça a toujours été un problème ça quand je stresse ou que je prends trop de trucs de ce genre. Je me vois mal courir aux chiottes avec Rachel dans les pattes, c’est définitivement gênant…Ca va m’bloquer et puis j’aurai du mal à y aller et je..je…Il faut que je fasse du café, oui plein de café pour rester éveillée, pas question de roupiller, et…pffff…

Je me tourne pour la regarder mais toute malice a quitté mon visage, il est assez sombre, je ne joue plus, je ne le peux pas face à elle seule. C’est de la désapprobation et une inquiétude monstrueusement puissante. Même si elle me prend les poignets, je reste stoïque et prostrée.

- T’es certaine que…

Je ne termine pas ma phrase, baissant les yeux.

- Dante m’est témoin que j’aimerai avoir trouvée une autre solution. Et je te le jure sur ma vie, tu ne me perdras pas. Ce sera toujours moi, même si je ne contrôle plus rien. Je ne quitterais pas mon corps, pas plus que je ne quitterais ton cœur.

Tu jures sur ta vie ? Pauvre petite idiote, si tu te parjures tu ne l’auras déjà plus cette vie, qu’est-ce que ça peut me faire de ce fait ? Si je te perds, je perds tout…Est-ce si compliqué à comprendre que tu joues avec deux existences jumelles ? Tu ne comprends rien ? J’ai confiance en Rachel, j’ai bien compris que tu resterais là, ce n’est pas de ce transfert dont j’ai peur, c’est de la suite, ce cette menace, de cette épée de Damoclès sous nos tête prêtes à rouler dans la poussière. J’échangerais ma vie pour te sauver, sans hésiter, mais contre tes gènes et ta fichue lignée…Qu’est ce que je suis ? Rien. Qu’est-ce que je peux ? Rien. Subir, je me contente de subir et jamais je ne peux influer la destinée, jamais je n’ai d’opportunités d’action…Tu ne le comprends pas ?
Je garde le silence, la mine décomposée et je te regarde retirer notre croix comme un putain d’adieu, comme une fin en soi, comme un non-retour ? Est-ce que seulement tu te rends compte de combien ce geste est définitif même si il se veut peut être rassurant ? Aujourd’hui et à jamais…C’est blessant…Pourquoi ce n’est pas aujourd’hui et pour toujours bordel ! Tu parles comme si tu partais à la mort, comment supporter cela.

Tu n’arriveras pas à me faire pleurer, forte pour deux…toujours. Je te laisse m’accrocher cette chaine sans sourire, je la porterai parce que tu me l’impose mais, elle n’a plus sa place ici, tu me rends mon cœur comme si tu savais que tu allais y laisser le tien. Tu es maladroite, mais à ce point, quand même…C’est impressionnant.
Ta dernière tirade sonne comme la cigarette du condamné, comme les dernières volontés qu’elle va m’accorder avant de partir. Je la laisse terminer avant de rompre le contact assez sèchement. Lui jetant un regard plus bleuté ou traîne surtout la peur et l’inquiétude.

- Arrêtes un peu…Tu parles comme si tu allais mourir, ça va maintenant. Tu me fais flipper là. Ce genre de scène, on se croirait dans un film là. Le héros qui se sacrifie et transmet ses dernières volontés. Mais merde, il ne va rien se passer ok, parce que JE NE VEUX PAS ! Remballe tes « continues sans moi, je serais toujours avec toi, garde mon cœur, comment veux-tu qu’on passe ces derniers instants » HEY HO !!! Tu te rends comptes ?

En grinçant des dents je me retourne pour perdre mon regard vers le mur du living.

- Je suis morte de trouille…ok ? C’est bon…Ca va…tu l’vois pas ?

Cette entité, si elle te prend, elle me prend tout, je te jure. Dante m’est témoins que si tu n’y survis pas, je te rejoins dans l’heure ? Tu comprends ?

- La…la banalité..la normalité…c’est..c’est tout ce que j’ai à opposer à cette putain d’entité de merde, tu vois…Juste…comme si…ça allait aller, que quoiqu’il arrive, ça allait aller…Et toi…tu me joues la scène des adieux. Putain, ça je ne peux pas.

Tout ce que j’veux c’est que tu me prennes dans tes bras, qu’on s’installe dans un coin et que tu me serres fort en parlant de l’avenir, de l’après…après toutes ces merdes, tout ça…qu’on parle de « toujours » puisqu’on peut le faire à présent ! Pas de Jamais….qu’on imagine notre vie, qu’on imagine la construire…pas…pas des putains d’adieux déguisés.


Un éclat de colère alors que je me retourne.

- J’vais t’dire..tu agis comme si c’est c’était une fatalité, qu’il ne devait y avoir qu’une fin merdique… BATS-TOI BORDEL ! BATS-TOI ! TU PARS PERDANTE, ON EST A DEUX A SE BATTRE, OUVRES LES YEUX JE SUIS LA, TOUJOURS ! ALORS NE ME LAISSES JAMAIS, T’ENTENDS, JAMAIS SUPPOSER QUE CA VA MAL SE PASSER PARCE QUE ON S’EN BRANLE SI CA ARRIVE, NI TOI, NI MOI NE SERONS PLUS LA POUR COMPTER LES POINTS, C’EST CLAIR ?

Une profonde inspiration alors que ma voix se brise dans un gémissement déchirant et que d’un geste brutal je l’attire à moi pour la serrer à l’étouffer.

- Amy…Je t’aime, je t’aime, je t’aime…c’est…je ne veux pas te perdre…j’ai si peur, tellement peur…
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Amy de Lauro
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MessageSujet: Re: Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers}   Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers} Icon_minitimeLun 3 Fév - 22:46

Les dégâts se creusent à chacune de mes paroles, et plutôt que de renforcer les fondations et de combler les probables lézardes dans les murs, je crois que j’ai créé le séisme qui les a fait apparaitre, ou tout du moins se révéler. Ce n’est pas ce que je voulais, ce n’est vraiment pas ce que je voulais, mais c’est ce que j’ai fait ; un nouvel orage d’été. N’apprendrais-je donc jamais ? Aucune importance, tant que je finis par l’aider. Mais pour l’heure…

Colère, colère de refus, colère de déni, colère pour combattre la peur, une peur qui apparait au grand jour, car j’ai été trop conne pour la déceler dans toute son ampleur avant. Les secondes s’écoulent et ce que je voulais comme marque d’amour et de confiance devient plus brûlant et marquant qu’un fer chauffé au rouge, alors que nous allons dans le sens inverse et qu’une fois encore, je démontre mes capacités à nous détruire. Seigneur-Dieu…

- Arrêtes un peu… Tu parles comme si tu allais mourir, ça va maintenant. Tu me fais flipper là. Ce genre de scène, on se croirait dans un film là. Le héros qui se sacrifie et transmet ses dernières volontés. Mais merde, il ne va rien se passer ok, parce que JE NE VEUX PAS ! Remballe tes « continues sans moi, je serais toujours avec toi, garde mon cœur, comment veux-tu qu’on passe ces derniers instants » HEY HO !!! Tu te rends comptes ?

Ma bouche s’entrouvre alors qu’après un instant, je baisse les yeux et lâche les mains, les laissant tomber contre, moi. Je me rends compte à mesure que tu me fais me rendre compte, et je ne croyais pas être aussi mauvaise pour m’exprimer, à croire que sans un putain de jeu d’actrice, je ne suis plus capable de rien. Mais je m’en fous, de ça ! Il n’y aura pas de « continues sans moi », mais le reste… Rah ! Je suis pas une putain d’héroïne et je n’ai pas l’intention de me sacrifier, car je sais le mal que cela te ferais et que je ne veux pas, même dans la mort.

Tu es morte de trouille, je le vois. Et j’ai détruit ta défense face à cela. Je sais ce que tu me dis, et j’espérai aider contre, pas enfoncer le clou. Je te dirais bien que je ne voudrai pas que tu me rejoignes, mais ce serait mentir, et je ne trouve plus nul argument alors que cela déborde. Ce n’était pas une scène des adieux, ce…

Je cesse de débattre avec moi-même, c’est inutile, et je cesse d’aller contre le courant, j’encaisse la tempête jusqu’à une accalmie, comme je le fais si souvent. Je me rends à ton jugement sans rien essayer de justifier, Caitlyn. Je te prendrais dans mes bras, on s’installera dans un coin et en te câlinant, je te parlerais de rêve, de ce que l’on fera. Promis. J’essaierai de retenir ce putain de « toujours » qui m’échappe et continue de le faire depuis si longtemps, pour le faire mieux parce qu’il est nôtre, parce qu’il est mieux que mon « à jamais », quant bien même je les emplois comme synonymes.

- J’vais t’dire… tu agis comme si c’est c’était une fatalité, qu’il ne devait y avoir qu’une fin merdique… BATS-TOI BORDEL ! BATS-TOI ! TU PARS PERDANTE, ON EST A DEUX A SE BATTRE, OUVRES LES YEUX JE SUIS LA,  TOUJOURS ! ALORS NE ME LAISSES JAMAIS, T’ENTENDS, JAMAIS SUPPOSER QUE CA VA MAL SE PASSER PARCE QUE ON S’EN BRANLE SI CA ARRIVE, NI TOI, NI MOI NE SERONS PLUS LA POUR COMPTER LES POINTS, C’EST CLAIR ?

Que répondre à cela ? A part relever les yeux et prendre conscience d’une chose qui, pourtant, me traine sous les yeux depuis le début. Oui, je suis passive, je suis le mouvement et je fais docilement ma part, et oui, j’endure les tempêtes en essayant de reconstruire ce qu’elles ont détruit après coup, ne pouvant les vaincre de ce mais. Mais il est une chose qui me fait me sortir de cela, de cette inaction, et progresser à chaque fois, franchissant des seuils, et cette chose, que je m’étais promise de ne plus utiliser au point de la refouler, tu viens de la réveiller : la douleur. Mais ce n’est pas la mienne, cette douleur qui m’a forgée et transformée, c’est la tienne, cette fois, une douleur non physique car jamais tu ne pourras les contraire en étant toi-même, mais bel et bien mentale, et qui jaillit comme une éruption de lave. Une éruption de lave forgeant ma volonté pour l’arrêter, et pour t’apaiser. Etre forte l’une pour l’autre, comment aurait-on put alors que je ne parvenais à être forte tout court ? Tu m’as ouvert les yeux, et je suis là, maintenant, Caitlyn : là pour toi.

Tu me serres dans tes bras alors que tu rends les armes et abandonne ; non, tu n’abandonnes pas ! Tu t’abandonnes. La différence est… indescriptible. Et alors que tu le fais, je te rends ton étreinte, en gardant la mesure pour ne pas de blesser, et nous laissant glisser au sol, je parle. Je ne parle pas pour justifier mes gestes ou essayer de me rattraper, je parle pour te rattraper toi. Je te parle.

Je te parle d’avenir, d’un repas de noël en famille, pour peu qu’on arrive à faire ce bouger le cul de mon frère sans qu’il y ait danger de mort derrière. Je te parle d’un repas où nous arriverons à avoir autour de la table ta sœur de cœur qui bouffe comme un porc, nos deux nièces qui sont tellement opposées que l’une trouvera l’autre aussi formidable que cette dernière la pensera envahissante, mon frère qui ne pourra pas s’empêcher de dire faire des conneries en toute bonne foi parce qu’on ne réagira pas comme il l’a prévu, toi qui essaiera de trouver une excuse pour qu’on les laisse se dépatouiller entre eux pour qu’on se fasse un tête à tête, et moi qui te suivrai volontiers parce que je saurais que tu as acheté un nouveau déguisement et que tu veux l’essayer.

Je te parle du nouvel an sous les chaleurs de San Francisco, dans un appartement où nous auront ENFIN une baignoire, et où nous pourrons profiter d’un repos bien mérité. Peut-on aller à la plage en cette période de l’année ? Peut-on aller à la plage tout court ? Nan parce que je ne vois ni toi ni moi ne supporter que quelqu’un d’autre de nous regarde, surtout si nous sommes en maillot de bain. NANOU quoi !

Je te parle d’un quotidien rassurant où nous emmerderons tout le monde tous les soirs, leur prouvant ainsi que nous allons bien, que nous continuons nos exploits et notre entrainement avec vaillance et vigueur, d’une passion qui ne fanera pas avec les années. Je te parle de ce que tu feras quant tu auras les résultats de tes examens, optimiste quant au fait que l’écrit rattrapera l’oral, et réaliste dans celui que tu mérite de l’avoir pour le travail que tu as fourni. Et si le monde a l’injustice de ne pas te l’accorder, on trouvera un autre moyen, comme toujours, et je te soutiendrai et t’aiderai autant que je le pourrais, parce que je t’aime.

Je te parle d’événements à venir, de vacances à SF ou en Irlande, ainsi que d’un voyage en Italie, pour qu’à mon tour, je te partage là d’où je viens, les plaines et les collines, les forêts et les rivières, et la nourriture, aussi. Que je te présente ma ville, et son orphelinat, ainsi que des éducateurs qui ont contribué à m’élever. Qu’on aille à Rome, voir ce énième appartement qui est sensé nous appartenir, et que je tente de ne pas faire un esclandre si des douaniers veulent te faire une fouille au corps. Non, sérieux, si c’est une meuf, je finis au commissariat pour agression ! Et si c’est un mec… moindre faux-mouvement, il y passe aussi. Et je parle pas des regards ! Bon… je crois qu’il nous faudra pas mal de liquide pour payer les cautions. Enfin Bref !

Je te parle d’un avenir où nous adopterons un enfant. Garçon ou fille, cela ne m’importe, mais j’aimerai l’avoir bébé, pour le voir grandir, pour évoluer avec lui. Je suis pas encore prête, mais je sais que c’est lorsqu’il est nourrisson que je le voudrai, pour pouvoir l'aimer au plus tôt. Quant à le porter nous-mêmes, euh… Comment dire ? Si c’est une excuse pour avoir des montées de lait et faire grossir ta poitrine, c’est pas drôle du tout ! Quant à changer les couches, je sais faire ! Oui, il y avait aussi des enfants en bas âge dans mon centre, du coup, bas j’ai regardé, et j’ai aidé de temps à autre. J’étais une lèche-botte à l’époque. Et je le suis encore pas mal aujourd’hui… mais maintenant, il y a d’autres choses que je lèche ! Mais on s’égare.

Je ne te parle pas d’un avenir où nous n’aurons plus à nous battre, non, mais je crois que rien de ce que l’on nous enverra ne sera capable de nous détruire. Nous résisterons et avancerons à travers toutes les tempêtes, et même après les X-Men, nous continuerons dans notre union. Je te citerais nos commandements, sans surprise, car ils sont immuables dans le temps, à mes yeux : ne jamais s’abandonner, ne jamais s’arrêter de courir, ne jamais cesser de s’aimer. Je ne les ai jamais oubliés et je ne les oublierai jamais, je les réciterai comme un serment et le prêterai à nouveau à chaque fois qu’on en aura besoin, car c’est ainsi depuis le commencement, et ce sera ainsi à…

Et ce sera ainsi pour toujours.


Dernière édition par Amy de Lauro le Jeu 6 Fév - 21:09, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers}   Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers} Icon_minitimeMar 4 Fév - 20:07

Retour vers 23h55, pour faire du minuit moins une à minuit une, soit vingt-quatre heures et deux minutes ; soit. Cela ne ralenti pas Rachel dont la préparation allait être bien plus longue que prévenue, une chose qui ne serait pas forcément superflue. Ses pas rapides traduisaient un rythme de marche entrainé qu’elle n’adoptait que rarement, uniquement lorsqu’elle était sur le terrain, plus précisément ; la déclaration du commencement de la chasse n’était pas sensée être une chasse de limier, mais il semblait que c’était ainsi qu’elle réagissait, et elle ne s’en rendait compte que maintenant. Et il lui faudrait éviter de poursuivre dans cette voie, car sans proie, elle tournerait vite en rond, et il n’y avait rien de pire pour tendre une embuscade, sans parler de se montrer civilisée.

Mais comment ? Comment contenir son envie de violence pour conserver un comportement à peu près « normal », ne serait-ce que le temps que la créature arrive, si elle arrivait ? La bouffe aurait put être une solution, car l’une des principales raisons de se battre des Warhounds était pour être récompensés par de la nourriture, cependant, elle n’avait déjà plus faim, et pas l’intention de se forcer en espérant enterrer ces instincts sous de la bouffe. Caitlyn avait eut un comportement similaire, quelques temps auparavant, pour d’autres raisons cependant, et la petite sœur avait apprise des erreurs de la grande, observatrice tacite mais, mine de rien, attentionnée, quant bien même elle n’était jamais intervenue, soit parce qu’elle n’avait pas vu, soit parce qu’elle avait jugé que cela en tenait au choix de Cait’, et qu’elle était bien incapable d’en juger la valeur morale. Donc, exit cette solution. Elle aurait faim lorsqu’elle se réveillerait, le surlendemain, mais c’était un détail, et ce ne serait pas la première fois qu’elle ne mangerait rien durant plus de vingt-quatre heures ou qu’elle se ferait une collation nocturne.

Décharger son agressivité ? Son punching-ball habituel n’en tenait pas large, et plus que la fermeture du gymnase, elle savait que si elle s’attaquait à ceux qui s’y trouvaient, elle allait en détruire quelques uns, sans garantie que cela la calmerait. A dire vrai, la seule option qui lui venait en tête restait la méditation, mais il était impossible d’aller le faire dans sa chambre, en compagnie d’autres, tandis que dehors, elle risquait trop fort de perdre la mesure du temps, chose qu’elle ne pouvait pas se permettre.

Passant par-dessus la rambarde pour se retrouver plus vite au rez-de-chaussée, Rachel s’en allait dans un lieu qu’elle n’avait que peu visité malgré quelques emprunts récurrents, à savoir la bibliothèque ; les horloges qui y étaient installées l’avertiraient du respect de ces délais, tandis que sa position l’éloignait de tout centre nerveux de l’Institut ou de ces membres, même si le calme du soir avait prit la majeure partie des couloirs. La bibliothèque était fermée, à cette heure, ainsi elle ne serait pas dérangée, et ce n’était pas une simple porte qui l’empêchait de rentrer. S’installant sur une table, en tailleur, la rousse entreprit de se calmer et de s’ouvrir au monde, quant bien même il n’y avait nulle nature à entendre.

Fermant les yeux, le Phénix tenta de sentir le cœur de l’Institut, l’âme du manoir, ancienne et poussiéreuse, résidente cachée derrière les bruits de vie de générations entières, et pour des générations à venir. C’était étrange que de faire ce parallèle entre elles ; Rachel n'était pas sans ignorer les immortalités respectives de sa sœur d’adoption et de son amie, mais elle se demandait comment pourraient-elles le supporter, si leurs vies n’étaient pas en danger. Car si c’était la fin de l’existence qui lui donnait sa valeur, si Caitlyn comme Amy finissaient par ne plus être menacées, ce qu’elles souhaitaient toutes deux ardemment, comment pourraient-elles continuer d’évoluer ? Comment ne pourraient-elles pas se laisser ankyloser par les ans au point d’en oublier ce qui était essentiel, à savoir la bataille pour continuer de progresser, de vivre ?

Contrairement à ce que la plupart croyait, Rachel allait mourir ; elle allait vieillir et mourir, cela faisait parti du cycle naturel de l’humanité, quant bien même elle était le Phénix. Oui, elle aurait put empêcher cela, mais elle savait qu’elle devrait, un jour ou l’autre, retourner à la Force dans laquelle elle pouvait puiser aujourd’hui, pour continuer d’alimenter le cycle de vie et de mort. Et elle l’acceptait, car si elle refusait de partir trop tôt, elle refusait également de ne pas partir, ou de partir avant d’avoir réussit à accomplir ce qu’elle voulait, à éviter que ce monde ne devienne comme le sien. Mais après, elle vivrait sa vie, elle découvrirait les malheurs de la vieillesse et partirait dans son lit, comme tant d’autres. Oui, cela ne serait que la mort de son humanité, mais sans la mort, y avait-il toujours humanité ? Maybe avait perdue toute notion de mort lorsqu’elle avait agit, et ce n’était que lorsqu’elle était revenue vers elle qu’elle avait réellement montré un visage humain, avant d’être condamnée.

Etait-ce la grande leçon à retenir de cela ? Il fallait être menacé pour continuer de progresser ? Rachel se gardait de tirer cette conclusion, car elle souhait à Caitlyn et Amy de trouver la paix en plus du bonheur, mais également, elle savait que ce qui était une évidence sur son monde ne l’était pas ici. Et conformément à son souhait pour les autres, elle allait les aider, mais elle devrait rester en retrait, n’intervenant qu’en dernier recours, car si elle devenait la solution de facilité, si elle se laissait aller à ses instincts protecteurs, pour ne pas dire maternels, le Phénix risquait de leur ôter toute sensation de danger, et donc tout besoin d’évoluer. Comme ce qu’elle faisait avec les X-Men, en sommes. Etait-ce amer ? Oui. Mais au moins, cela apportait là paix.

Combien de temps lui restait-il ? Assez.

Descendant de son perchoir, Rachel s’en retourna vers sa chambre, y trouvant deux autres de ses protégées comme à l’habitude, avec le comportement normal et l’innocence toute relative qu’elles pouvaient partager. La rousse ne s’excusa pas de les avoir plantée là, et prévint qu’elle avait une chose importante à régler sur le plan astral, et qu’elle serait absente pour l’entièreté de la journée de demain ; tout du moins psychiquement. Oui, elle allait se doucher ce soir, du coup, puisque si son corps restait là, il allait être sale sans la douche quotidienne ! Il n’y avait pas à s’en faire, non, sauf si elle commençait à pisser le sang par le nez, mais là, c’était comme la dernière fois : on appelle les infirmières et tout le tralala. Et non, c’était inutile de rester à son chevet, c’était peu probable que cela arrive, et Cerberus irait foutre le bordel en cas de danger pour prévenir. Non, elle ne pouvait pas en dire plus non plus, et préférait éviter qu’on n’interagisse avec son corps durant toute la durée de la mission. Et elle partait pour minuit.

Se douchant dans ces cinq minutes habituelles, Rachel enfila son pyjama et s’allongea, participant à la discussion post-couvre-feux, bien consciente que lorsque cela commencerait à vouloir roupiller, elle approcherait de son créancier. Et lorsque ce futt le cas, son esprit s’extirpa de cette chair repliée en position fœtale et enveloppée de draps et d’un habit lovely castor en molécules instables, pour se diriger vers le lieu de rendez-vous, non sans une pause dans l’astral.

Pause durant laquelle Rachel reconsidéra sa forme astrale ; elle changeait, c’était indéniable, et cela se percevait en elle. Elle n’était plus cette harpie à la peau de sang et aux yeux et cheveux de flammes, non, elle était bien plus humaine, même si elle n’en restait pas moins couverte de la combinaison en molécules instables rouge dotée des pointes des limiers, ainsi que de leurs Marques d’Assermentation. Ses cheveux, eux, étaient réunit en une natte courante le long de son échine, donnant là, somme toute, une apparence toute aussi sincère sur sa monstruosité que sur son humanité ; une apparence également auréolée de la forme ardente du Phénix. Mais était-ce suffisamment rassurant ? C’était bien de cela dont il serait question ce soir, elle ne devait pas plus les effrayer qu’elles ne l’étaient déjà, et avoir la forme astrale la plus « normale » possible, la plus banale possible, serait peut-être un plus. D’un autre côté, sa forme ne changerait rien à son geste, et Amy et Cait’ lui faisait confiance pour qui elle était, donc inutile de chercher à se truquer. Puis, elle ne passerait pas suffisamment de temps sous cette forme pour que cela importe réellement. Ainsi, ce fut sous cette apparence qu’elle réapparut dans le plan physique, flottant à quelques mètres derrière les deux autres.

- Dites-moi quant vous êtes prêtes. Moi, c’est le cas.

Sa voie était parfaitement matérialisée, et lorsqu’on lui eut confirmé, elle tendit simplement la main. Rien d’agressif, rien de brusque, elle attendait d’être touchée pour faire le « pas » en avant qui conduirait sa forme astrale à pénétrer dans le corps physique d’Amy et à y disparaitre, puis elle verrait bien ce qu’il adviendrait une fois ceci fait. C'était moins une question d'y aller en douceur que de respecter sa volonté de ne pas avoir le dernier mot, ainsi serait-elle prête à patienter le temps qu'il faudrait, si nécessaire.
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Caitlyn Elioth
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MessageSujet: Re: Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers}   Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers} Icon_minitimeJeu 6 Fév - 20:26

Elle me donne ce que je lui demande mais est-ce que c’est vraiment suffisant ? Je reste un peu déçue, un peu blessée même si c’est moi qui ai élevé la voix. Ce qui me froisse c’est que nous sommes mariées et que malgré notre vie commune elle continue parfois à se louper au point que je fini par me demander si elle me connait aussi bien qu’elle prétend le faire. C’est un paradoxe assez flagrant pour quelqu’un s’étant orienté vers la psychologie comme profession, et pourtant…Je ne pense pas être si complexe que cela, pour combler la frayeur de ne pas avoir d’avenir, quoi de plus logique que de s’en construire un et de se le répéter comme un psaume ?

Je l’écoute recroquevillée contre elle, à même le sol et je la laisse parler longuement. Souriant par moment, laissant échapper un bref rire par d’autre. Oui, je l’écoute avec patience et amour et bien entendu qu’elle me réconforte comme personne ne saurait le faire mais ce qui s’est dit là ne s’effacera pas de sitôt, nous y reviendrons, sans doute plus tard lorsque l’orage serait passé. Pour l’instant, nous y ferions face courageusement, comme toujours lors de ces situations dramatiques qui s’abattent avec acharnement sur nous. Mais après tout ? N’était-ce pas à notre lot que d’affronter l’exceptionnel, nous qui ne vivions que dans le hors norme ?

L’heure avance, inexorablement et j’avoue être trop anxieuse pour lui dire quoi que ce soit de vraiment profond ou réfléchis, nous n’échangeons que des banalités noyées de pudeur, mais des banalités faites de notre quotidien, simplement de notre vie parce qu’au fond, c’est ce qui importe le plus cette vie pour laquelle nous nous sommes tant battu .Je stresse puisqu’il est temps et je ne veux pas la perdre même une journée. Je quémande un long baiser comme conclusion à son long monologue et à nos silences encastrés l’une dans l’autre, je pense que je laisse même échapper un couinement plaintif lorsque Rachel fini par nous apparaitre. J’en soupire longuement, en pleine léthargie dans sa chaleur.

Un échange de regard lourd de signification à ma sœur avant de déposer un baiser sur le front de mon aimée en murmurant.

- A tout à l’heure, ma sweety.

C’est tout ce que je parvins à lui dire en me séparant d’elle et en reculant, me tenant bras croisés, très stressée, près de a porte de la chambre. J’observe en silence ce qui se passe. Ma voix ne me ressemble même pas, troublée par la peur et l’inquiétude lorsque je brise le silence une fois que je juge que sans doute, la fusion s’est opérée.

- …Est-ce…que ça va bien pour vous deux ? Certain ?

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Amy de Lauro
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MessageSujet: Re: Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers}   Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers} Icon_minitimeJeu 6 Fév - 23:16

Je te parle et tu m’écoutes, et tu m’aimes, malgré tout, malgré mes maladresses ; il faut m’aimer, et tu m’aimes. Mais j’ai encore beaucoup à me faire pardonner, je le sais, et ce qui va advenir importe moins que ce que j’ai put faire, que ce que j’ai put te faire, avant que cela n’advienne. Incapable de ne pas détruire, ainsi donc je reconstruis, encore et toujours, et tu restes là, toujours. Je t’ai déçue et m’en ferait pardonner, je te le promets, pour te voir sourire, pour t’entendre rire, pour savoir que tu es heureuse.

Et je ne quitte plus ton visage des yeux, même si s’est intrusif, par peur de recommencer mes démolitions ; et je vois la peur diffuse, une variante moins prononcée mais bien plus pernicieuse, que je ne pourrais jamais rassurer, et que je ne devrais pas essayer : cette anxiété est notre, et est une preuve de notre amour. Merci de ne jamais te lasser, de toujours me pardonner, Caitlyn Emilie Elioth. Et je t’embrasse du mieux que je peux, car je suis consciente en cette soirée de ne pouvoir le faire aussi fort que tu m’aimes, non pas parce que je t’aime moins, mais parce que nous sommes limitées aux lois de la physique, alors que ce que l’on ressent n’a nulle bride.

Mais ce n’est pas un baiser d’au-revoir que je te fais, non, c’est un baiser de promesse, d’engagement, c’est un serment langoureux et muet, accompagné d’une petite signature, en toute fin, pour profiter encore un peu. Suite à quoi nous restons ensembles, seules, dans un cocon qui n’est qu’à nous, même plus au bruit. J’aurai put m’assoupir, ainsi, contre toi, malgré tout ce qui allait advenir, par l’un de mes choix que tu subiras, pour éviter un autre qui serait, lui, sans retour.

Est-ce votre lien psychique, que je jalouse, qui t’avertis de son arrivée ? Ton couinement me ramène à la réalité et à ce que nous allons devoir supporter pour éviter le pire, et je me relève doucement, t’emmenant avec moi, avant de me retourner vers elle. Elle m’effraie. Elle m’effraie dans cette tenue symbolique d’actes si horribles que je ne peux les concevoir, et je ne m’en plains pas, et d’un aspect d’elle-même qui n’a rien d’engageant, lorsqu’on sait ce qu’il signifie, tant pour elle que dans les faits. La combinaison couleur sang, les piques et les marques, cela la rassure, tant par rapport à sa puissance qu’à sa monstruosité, car cela lui prouve qu’elle peut être les deux, lui donne une unicité mais également une maitrise ; et si, malgré tout, cela reste Rachel, ce qui l’auréole comme une ombre surnaturelle, ce n’est pas elle, c’est devenu elle.

Le Phénix… il est vrai que je ne me contente pas de demander une chose à une amie d’une puissance dépassant mon entendement, car cette amie n’est pas que cela. Sans doute certains considéreraient qu’elle est plus, mais je me limiterais à dire qu’elle est autre. Et ça m’effraie encore plus. D’autant que je reste convaincue que si la personnalité de Rachel n’a été que peu altérée par la fusion, ce n’est pas elle qui a choisit, malgré ce que l’être hybride qui en a résulté peut penser.

- Dites-moi quant vous êtes prêtes. Moi, c’est le cas.

Sans doute ne le serais-je jamais, et ainsi vais-je faire sans. Mais non sans grimace, et dans ce cas précis, un pincement des lèvres et d’autres signes évidents de peur, quelque soit sa forme complexe. Le baiser protecteur, la bénédiction de mon aimée, me fait sourire, et me donne la force de ne pas tout nier en block, car après tout, je ne fais pas cela pour moi, pas que pour moi, et je dois réussir à me sortir de ce putain d’égocentrisme… je n’ai même pas réussi à relevé le sacrifice qu’elle accomplirait si elle me perdait, alors que pourtant, tout était dit. D’un autre côté, ferais-je réellement différemment ? Non. Cela c’est déjà vu.

- A tout à l’heure, ma sweety.

- A tout à l’heure, Cati Mia.

Ne rien rajouter, pour ne pas dire de connerie. Elle sait que je l’aime, tout comme je sais qu’elle m’aime, et cela se lit dans nos regards alors que je me détourne pour m’avancer vers cette « main » qui m’est tendue. Je fais face à un mirage, à un être qui n’a d’humain que la moitié du cœur et qui s’est débarrassé de son corps par la seule force de son esprit, tout en incarnant la vie et la mort, et c’est à cela que j’ai demandé de l’aide ; heureusement que j’ai ma place dans la bonne moitié. Combien seraient-ils prêt à manigancer pour obtenir la bienveillance d’un tel être ? Et combien comprendrait qu’il faut l’aimer pour la voir, qu’il faut la percevoir non-pas uniquement comme un « tel » être, justement, mais comme la jeune femme qu’elle reste malgré tout.

Les secondes s’écoulent durant ces dernières minutes qu’il me reste, puis j’avance ma main vers la sienne pour l’en saisir, mes doigts se refermant sur du vide alors qu’elle s’avance d’un pas vers moi, et que par réflexe face à la collision imminente, je ferme les yeux.

Je ne ressens rien à son contact, ou à son absence de contact, mais un frisson se répand dans tout mon corps. Encore que le terme frisson n'est peut-être pas adapté, car ils sont toujours liés à une sensation ou une émotion, alors que là, il n’y a rien. Un tremblement ? Oui, cela doit être cela. Un unique tremblement parcours tout mon corps, et puis. Je ne sais pas. Je ressens tout, mais ne peux plus rien, à part penser. J’ai beau vouloir, plus rien ne réagit, pourtant je sais que c’est là, je sens que c’est là, mais non, rien de réagit. Ce n’est pas de la paralysie, car la paralysie implique de ne pas réussir à bouger, alors que moi, je ne peux même pas essayer de bouger. C’est étrange, c’est déstabilisant, et c’est, à mesure que les secondes s’écoulent, de plus en plus terrifiant. Enfermée en moi-même, je ne suis pas uniquement pensée, je suis corps également, mais si ses informations arrivent jusqu’à moi, les miennes se perdent dans le néant.

Ne pas paniquer.

Ça m’est déjà arrivé, avec Karma, cependant, c’était pour un délai bien plus court, quelques secondes, peut-être quelques minutes, et j’étais en train de mourir. Là, je suis en parfaite santé, et… et cela commence à bouger. Quant je le veux, cela ne le fait pas, et quant j’arrête d’essayer, cela le fait ; je ne suis qu’une spectatrice, ni plus ni moins.

Une spectatrice qui se contemple, depuis l’intérieur, regarder aux alentours par à-coup, mes yeux comme mon regard se dirigeant successivement sur des objets, les analysant un instant puis continuant sur d’autres le suivant, à ma vitesse surhumaine. Que se passe-t-il ? Pourquoi fais-je cela ? Je l’ignore. Je ne peux que le supposer. Mais ce que cela m’amène à constater, c’est que si je suis encore consciente, je suis seule.

Cette constatation arrivée, mon visage se baisse vers ma main, laquelle n’a pas bougée depuis la pseudo-poignée de mains, et s’anime d’une volonté qui me semble propre, mais que je sais étrangère. Elle se retourne, et ses doigts s’agitent, se ralentissant à mesure jusqu’à atteindre la vitesse humaine. Puis le pouce s’en vient frotter l’index et le majeur, alors même qu’on me parle ; ou plutôt, qu’on nous parle.

- …Est-ce… que ça va bien pour vous deux ? Certain ?

Je l’ignore, très sincèrement, je l’ignore et cela m’effraie : la seule chose dont dépend tout le reste, dont je dépends, m’est inaccessible. Alors je fais la seule chose que je peux faire, à part commencer à m’affoler : j’appelle. J’appelle Rachel, de plus en plus rapidement, et avec de moins en moins de certitudes : et si elle n’arrive pas à baisser la barrière ? C’est la première fois qu’elle fait cela, autant dire qu’elle ne sait pas ce qu’elle fait. Et si je reste coincée dans cet état jusqu’à demain ? Cela serait très désagréable, voir même traumatisant, car je ne vois pas comment on peut s’y habituer. Je suis présente, je suis toujours là ! Rachel, entends-moi !

Comment peut-on se manifester lorsque l’on est incapable de faire la moindre chose autre que penser, et lorsque l’on ne peut avoir la certitude que nos pensées soient entendues ? Je n’en sais rien. Sans doute devrais-je lui faire confiance pour essayer de trouver la solution, de son côté, car physiquement ou psychiquement, je ne peux rien faire, mais je n’arrive à me résoudre à attendre ; alors j’appelle, et je continue d’appeler.

Mon visage se crispe ; m’entend-t-elle ? Cherche-t-elle comment nous connecter ? Surement. Elle fera de son mieux, reste à savoir s’il sera suffisant. Mais je crois que cela l’est, car après plusieurs secondes, j’entends sa voix ! Ce n’est pas différent que lorsqu’elle nous transmet ses pensées, du moins au début, car très rapidement, je crois que j’entends toutes ses pensées également. Et la première chose qui me choque chez elles ne sont nullement des paroles ou des décisions, mais des images, car il est en son esprit un grand plan de… de tout ce qui nous entoure ; c’est une information sensorielle, mais comme je n’en ai jamais vu. Tout les environs, indifféremment des murs ou de quoi que ce soit, c’est présent dans son esprit ! Un vrai plan en trois dimension, sans couleurs et uniquement fait de formes translucides, mais omnidirectionnel, et pas uniquement physique, car si j’y vois Caitlyn, car si je m’y vois de même que ce qui se trame jusqu’à la chambre de Rachel, je vois aussi des lumières dans nos têtes ; je crois que je vois nos esprits !

Me calmer car tout ce passe bien ? Perturbant mais simple, et à défaut de trouver la chose agréable, je dois lui faire confiance.

*Je te fais confiance, et j’essai de me calmer. Promis.*

Elle sait, car elle entend mes pensées.

*Je suis dans le même cas, mais ça me rassure pas de savoir ce que tu vas faire de mon corps ; tout ce que je constate, c’est que je suis juste une petite voix dans ma propre tête.*

Elle m’écoute, et tient parole, pour éviter les risques ; tout est une question de confiance. Et je dois faire le vide pour me calmer.

*Je vais essayer, en attendant, réponds à Cait’.*

Mon corps prend une inspiration, puis ma voix raisonne ; non, pas tout à fait ma voix, elle est légèrement différente. Toujours douce, oui, mais quelque chose à changé, il n’y a plus cette violence contenue et dissimulée, il y a des intonations légèrement plus naïves, celles de son parlé à elle. Bon, et on a droit à une introduction bien Rachelienne aussi, un peu après qu’elle se soit perturbée à employer ma voix.

- Euh, j’vais nous connecter toutes les trois, ça sera plus simple, au moins pour le moment.

Tout ce passe bien, à peu près comme prévu ; je suis consciente, elle a le contrôle, ça j’ai put le constater par moi-même, mais apparemment son esprit est autour du mien, et ses résistances télépathiques aussi. Donc, le plan fonctionne, même si la cohabitation est loin d’être parfaite. Mais je ne peux m’empêcher de confirmer ma présence, si infime soit-elle, car je sais que Caitlyn ne veut pas que je m’éloigne, même un petit peu ; après, je fais cela en tout franchisse.

*Cait’, ça va. Je suis vraiment pas à l’aise mais ça va…*

En palrant d’être à l’aise, que Rachel enchaine, commençant à demander la possibilité de prendre quelques libertés…

*Pas de polymorphie ! Je sais que ce serait plus simple pour vous deux, mais je supporterai pas d’être « quelqu’un d’autre » alors que c’est déjà quelqu’un d’autre qui me contrôle. La voix à la limite, mais pas l’apparence, désolée.*

Culotte/soutif ; okay. Je suis encore partie trop loin. Et je l’emmerde pour l’impression que « ça balade ». Quant au string… zut. Oui, j’ai des culottes en réserve, et non, j’ai pas de soutien gorge, à part celui de…

*Hey, c’est pas un costume de pute ! C’est une tenue de streap-tiseuse.*

Elle s’en fout. Elle veut pas le mettre et propose soit d’en créer un, soit d’en emprunter un, car… « notre » ?!

*Ma poitrine !*

C’est un cri, enfin façon de parlé, vif et agressif, car à défaut de réellement nous mettre en opposition, je crois qu’on a toutes les deux une définition très différente de l’équipe et du « nous ».

*On fait équipe pour les décisions, oui, mais ça reste mon corps, Rachel ; je suis d’accord pour le nous, mais pas de « notre », même si on cohabite. J’ai conscience que c’est me faire du mal parce que cela me place en victime alors que j’ai choisi de le faire, mais… il n’est qu’une seule personne avec qui j’ai le désir de tout partager, à qui je souhaite appartenir, et c’est ma femme. Personne d’autre.*

Elle accepte, et renchaine. Et… j’aime pas ça manière d’aborder les choses aussi crument. M’enfin, qu’elle continue ses demandes, je sais qu’elle sait pourquoi je n’en porte pas à l’habitude, et je ferais l’effort d’en porter un aujourd’hui. Cela m’intéresse moins qu’autre chose, un point qu’elle a rapidement laissé tomber car il l’indifférait :

*Et pour la voix, c’est comme tu préfères, Cait’ ; qu’est-ce qui te perturberas le moins ?*

Faudrait peut-être qu’on lui laisse le temps de répondre avant d’enchainer, non ?

*Certes. Désolée puce.*

Mon corps ne bouge que très peu, pour l’instant ; toujours figé dans son premier mouvement, il est pourtant entièrement fonctionnel, serait-ce Rachel qui se contente de se concentrer sur nos pensées en le délaissant lui ? Cela expliquerait pourquoi elle semble si absente, lorsqu’elle écoute de toute son attention. Et j’espère que Caitlyn le comprendra ainsi.


Dernière édition par Amy de Lauro le Ven 7 Fév - 0:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers}   Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers} Icon_minitimeJeu 6 Fév - 23:18

Restant branlante quelques secondes, la jeune femme finit par s’animer de nouveau, rouvrant les yeux et tournant le regard vers son environnement avec une curiosité nouvelle, bougeant légèrement la tête et accordant à chaque chose une attention aussi importante que si elle n’en avait jamais vu. Chacun de ses gestes semblait quasiment instantané, un instant de mouvement pour une pause mécanique rendant les premiers saccadés en plus de flous, mais se ralentissaient en mesure. Baissant le regard vers la main encore tendue, elle contempla ce membre en s’attardant sur les pores de la peau, ainsi que sur les veines, pour y percevoir les pulsations du sang. Puis, la retournant avec une prudence tremblante, elle fit bouger les doigts, à différentes vitesses, jusqu’à celle humaine, et passa son pouce sur son index et son majeur.

Des cinq « choses » qui différaient vraiment, la première était perceptible instantanément, et heurtait comme un coup : les sens. Les sens d’Amy étaient véritablement plus performant que ceux des humains normaux, à tel point qu’il fallut plusieurs secondes pour qu’elle en prenne la mesure : tant de détails d’ordinaires invisibles, tant de sons et d’odeurs d’ordinaires imperceptibles, et ce toucher, si précis, permettant de savoir avec certitude la matière comme la surface de contact. La jeune femme était à même de percevoir et de différentier toutes les respirations autour d’elle, même celles des chambres voisines, tandis qu’elle percevait aussi bien mieux les odeurs, avec les senteurs particulières de chacune d’elles, étant capable de les distinguer même dissoutes dans la sueur voir des parfums plus ou moins agressifs. Tant de perceptions, tant de sensibilités, c’était parfaitement vertigineux, et si en certains instants cela pouvaient être génialissime, à vivre au quotidien c’était bien plus compliqué, en témoignait la mémoire de l’italienne. C’était réellement impressionnant, et pas aussi désagréable qu’on pourrait le croire, car même si cela la perturbait beaucoup sur l’instant, la perception de l’environnement permettait à la squatteuse de le redécouvrir et de s’en émerveiller.

La seconde, c’était la lenteur du monde, les connexions neuronales améliorées d’Amy transmettant les données à grande vitesse, et projetant ses ondes cérébrales à cette même allure, lui donnant l’impression que le monde autour d’elle agissait au ralenti, alors qu’en réalité c’était elle qui allait plus vite. De son point de vue, c’était tellement compréhensible que l’italienne réagissait au quart de tour, et pouvait sembler prendre en un instant des décisions méritant réflexions, alors qu’elle avait largement le temps de réfléchir en réalité ; chose qui ne l’empêchait pas de faire des conneries, cependant. Et c’était rassurant, pour une personne qui n’aimait pas trop réfléchir, que malgré cette rapidité de réflexion qui était bien supérieure à la sienne, elle pouvait encore faire des conneries involontaires.

La troisième chose qui nécessitait l’habituation en tenait aux aléas de l’apparence : plus petite en taille et moins lourde, plus petite poitrine, une épilation sur l’entièreté de son corps, soigneusement entretenue, un meilleur sens de l’équilibre, une souplesse et une condition physique bien supérieures, affutées par des heures d’un entrainement que très peu au monde pouvaient accomplir, surtout en aussi peu de temps. C’était agréable, cette impression de maitrise de soi, même si elle était contrebalancée par la désagréable sensation du fait que son estomac soit complètement vide… Il y avait également le fait que l’italienne ne portait pas de soutien gorge, non-pas pour des raisons féministes ou parce qu’elle le jugeait inconfortable ou inutile, mais parce qu’ils gêneraient le déploiement de ses ailes-poumons, l’ayant autrefois conduite à quelques pincements des plus douloureux ; sauf que pour une personne aimait les fringues très près du corps pour leur maintien, c’était désagréable d'avoir les seins ainsi libres. Elle se fit la même réflexion avec le string qui lui rentrait dans les fesses au lieu de les maintenir !

La quatrième chose était au niveau du ressenti interne ; lorsque l’on avait été habitué à avoir un corps toute sa vie, en changer était perturbant, mais quant le nouveau possédait de nouveaux organes, cela l’était encore plus. Les ailes-poumons étaient les plus sensibles, car même repliées, elles continuaient de transmettre des terminaisons nerveuses, ainsi la jeune femme pouvait les sentir repliées dans « sa » cage thoracique, partant des épaules et lui descendant jusque dans le bas du dos. Les membranes nictitantes étaient aussi étranges, des petits poids au coin des yeux, pas plus lourds que les paupières normales, mais bien présents. Les avoir déployées, les unes comme les autres, pourrait être particulièrement intéressant au niveau sensitif, mais si c’était possible pour les troisièmes paupières, cela l’était moins pour les ailes ; il était peu probable qu’on l’autorise à se mettre seins nus, surtout par « curiosité ». Enfin, la présence des Sanguis dans le sang était elle aussi perceptible, les cellules mutantes très occupées à faire vivre et évoluer le corps dans le temps, semblant grouiller de partout dans tous le corps ; c’était atroce, pour une personne chatouilleuse ! Pas de quoi la faire éclater de rire, mais elle devrait se méfier des suractivités de ces petites bestioles…

Enfin, la dernière différence était le cerveau lui-même, car outre l’intelligence et la motricité grandement accrues, il était très différent de la norme, de nombreuses zones ayant été activées par les effets secondaires du Gène X. L’italienne ne s’en rendait pas compte, mais dans sa boîte crânienne ce trouvait une mine d’or avec un potentiel inouïe, et la télépathe qui s’y trouvait actuellement peinait à prendre la mesure.

- …Est-ce… que ça va bien pour vous deux ? Certain ?

Cependant, s’il était une autre chose dont elle prenait la mesure, s’était qu’au calme physique du corps d’Amy répondait un début de tempête dans son esprit, alors qu’elle n’était pas du tout rassurée face au fait de ne plus se contrôler. Leurs deux esprits n’étaient pas entièrement séparés, Rachel pouvait l’entendre comme un écho lointain, mais percevait surtout la structure astrale pour le moins étrange : normalement, les ondes cérébrales se comportaient comme des émissions d’ondes normales, mais restaient pour la plupart enfermée dans l’enveloppe physique d’un individu, comme dans une sorte de bulle, tandis que là, il y avait deux bulles différentes dans le même cerveau, dont l’une était enfermée par l’autre ; ainsi, la seule chose qui les empêchait de communiquer ou de s’inter-croiser était les différentes opacités naturelles des deux esprits. Il fallait donc jouer de cela, cependant, Rachel n’escomptait pas se limiter à de la transmission de pensée classique, projetant un bout de son corps astral dans celui de l’autre pour pouvoir percevoir ce qui s’y passait et transmettre des pensées, mais bien  partager les siennes également, dans une entièreté aussi grande que celle d’Amy, espérant la rassurer par ce pied « d’égalité » qu’elles n’avaient même pas avec les transmissions normales. Cependant, cela semblait poser un problème majeur : comment baisser son bouclier mental sans prendre le risque de ce rendre plus vulnérable à la Télépathie ?

Durant plusieurs secondes, le visage de l’italienne se crispa de concentration, restant des plus immobiles après cela, alors même qu’une solution sécurisée était cherchée. Le Phénix avait promit de ne rien bidouiller, de plus, elle était consciente de la facilité qu’il y aurait eut pour sa psyché à simplement absorber celle qu’elle englobait, dans un processus qu’elle estimait être celui de la réincarnation, ou encore des risques de mélanges si les résistances naturelles des deux esprits disparaissaient complètement, ce qui correspondait à la fusion ; sans doute que lors de sa projection accidentelle, Franklin avait outrepassées toutes les défenses d’Amy, tandis que cette dernière en avait fait de même avec le garçonnet à cause de la résistance à la télépathie que lui conférait son APB, conduisant ainsi les deux esprits à se mélanger. Cependant, Rachel ne commettrait pas cette erreur. Un autre point qui l’intriguait était le processus de synchronisme psychique, car elle ne comprenait pas comment on pouvait faire se mélanger temporairement plusieurs esprits ; après, ce n’était d’aucun intérêt à l’heure actuelle, mais il était dur de ce concentrer avec une telle vitesse de pensée ! Elle devait jouer de variations dans leurs résistances mentales respectives, faire preuve de finesse et trouver les failles pour pouvoir superposer ces parties plus poreuses que le reste, ainsi sans doute arriveraient-elles à partager leurs pensées ; le hic, c’était que d’habitude, elle forçait simplement le passage, et que ce n’était pas des plus facile à trouver, de tels points faibles – même s’ils étaient ce qui différentiait la victoire de la défaite dans un combat télépathique. A moins que… dans une transmission de pensée normale, elle devait bien faire varier uniquement l’opacité d’une partie de son corps astral, sinon les données ne pouvaient pas circuler ; et les télépathes ne pouvaient pas se servir des fils adverses contre eux. Il lui suffisait donc de faire de la transmission de pensée normal ! Pourquoi ne pas y penser plus tôt ? Mais elle l’avait fait ! Arf, quel bordel…

Faisant varier l’opacité la surface de contact de son esprit avec celui de l’italienne, Rachel les observa se mélanger légèrement en une sorte de « zone-frontière », les pensées étrangères se faisant de plus en plus fortes dans sa tête.  Pensées moitié affolées, moitié transites de surprise, d’ailleurs, à mesure qu’elle découvrait ce qui se tramait dans l’esprit de la rousse.

*Amy, calmes-toi, tout se passe bien. C’est plus simple que ce que je pensais. Perturbant mais simple. Je sais que c’est pas agréable, mais fais-moi confiance.*

*Je te fais confiance, et j’essai de me calmer. Promis.*

*Je sais, j’entends toutes tes pensées instantanées…*

*Je suis dans le même cas, mais ça me rassure pas de savoir ce que tu vas faire de mon corps ; tout ce que je constate, c’est que je suis juste une petite voix dans ma propre tête.*

*Une petite voix oui, mais je t’écoute, et je touche à rien. Y’a aucun risque, fais-moi confiance. Fais le vide et ne pense plus à rien, ça t’apaisera.*

*Je vais essayer, en attendant, réponds à Cait’.*

Le Phénix s’exécuta sur le champ, ne prenant pas la peine de répondre puisqu’Amy le saurait instantanément, de même qu’elle aurait conscience de l’inspiration que prenait son corps pour s’exprimer. Ralentir ses paroles à la vitesse humaine ne lui posa pas de problème, la rousse utilisant de l'expérience de la brune pour ce faire.

- Bon, hum…

C’était bizarre de parler avec la voix d’Amy, un peu plus que le reste car ledit reste étant passif, elle pouvait ne pas trop y prêter attention le temps qu’elle s’y habitue, alors que là, il en allait de sa volonté d’action, et si ce serait aussi une question d’habituation, c’en serait plus difficile ; d’autant qu’elle n’était pas bavarde, à moins qu’on ne la lance.

- Euh, j’vais nous connecter toutes les trois, ça sera plus simple, au moins pour le moment, décida-t-elle, alors que sa marque psychique émanait de l’œil gauche d’Amy.

Ce concentrant d'avantage, Rachel tenta de ralentir les pensées qu'elle transmettait, tant les siennes que celles de l'italienne, cependant il y eut là un effort que cette dernière n'avait pas à accomplir de norme, se contentant de "penser moins vite" pour que s'en devienne compréhensible là où le Phénix devait ralentir le flux ; chose qui risquait de l'user sur la durée.

*Bon, tout ce passe bien, à peu près comme je l’avais prévu. Mon esprit et son bouclier sont autour de celui d’Amy, du coup si on veut l’atteindre, frauda passer par moi, et j’ai réduites les résistances pour que nos parties en contact de nos corps astraux communiquent librement. Nos deux esprits cohabitent parfaitement.*

*Cait’, ça va. Je suis vraiment pas à l’aise mais ça va…*

*En parlant d’être à l’aise, je pourrais prendre quelques libertés avec…*

*Pas de polymorphie ! Je sais que ce serait plus simple pour vous deux, mais je supporterai pas d’être « quelqu’un d’autre » alors que c’est déjà quelqu’un d’autre qui me contrôle. La voix à la limite, mais pas l’apparence, désolée.*

*En fait, j’aimerai surtout une culotte et un soutif, ou autre ; la voix changera rien pour moi, mais j’ai l’impression que ça balade, et je suis pas habituée. Et pis le string me rentre dans les fesses… Des culottes t’en a en réserve, mais le soutien-gorge, on va pas utilisé celui de ton costume de pute…*

*Hey, c’est pas un costume de pute ! C’est une tenue de streap-tiseuse.*

*S’tu l’dis. Du coup je peux le créer si tu veux, Amy, à moins qu’on emprunte à Cait’, notre poi…*

*Ma poitrine !*

*Amy, si tu t’entêtes à nous mettre en opposition, tu ne parviendras jamais à m’accepter. Considère-nous comme, je sais pas, une équipe ; accepte le « nous » pour les prochaines heures. Ok ?*

*On fait équipe pour les décisions, oui, mais ça reste mon corps, Rachel ; je suis d’accord pour le nous, mais pas de « notre », même si on cohabite. J’ai conscience que c’est me faire du mal parce que cela me place en victime alors que j’ai choisi de le faire, mais… il n’est qu’une seule personne avec qui j’ai le désir de tout partager, à qui je souhaite appartenir, et c’est ma femme. Personne d’autre.*

*D'accord. La poitrine d’Amy est à peu près de même taille que la tienne, Cait’, donc ça devrait marcher si elle met l’un de tes soutifs. T’acceptes de nous en passer un ?*

*Et pour la voix, c’est comme tu préfères, Cait’ ; qu’est-ce qui te perturberas le moins ?*

*Faudrait peut-être qu’on lui laisse le temps de répondre avant d’enchainer, non ?*

*Certes. Désolée puce.*

Après cet échange tenant d’un monologue Dankesque, la double personnalité en plus, les deux se turent et attendirent les réponses de l’intéressée, gardant les échos de leurs propres pensées dans leur tête partagée tout en essayant de se concentrer sur celles de Fuzzy.
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Caitlyn Elioth
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MessageSujet: Re: Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers}   Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers} Icon_minitimeVen 7 Fév - 21:58


Eh bien, c’était somme toute assez décevant. Pas de petite danse ridicule avant de crier « Fusioooooon ! », pas de résultats improbables avant d’obtenir Amiel The Phoenix Universal Extinctor ultimax Warrior, rien de spectaculaire à la Bryan Singer avec des explosions, des répliques cultes avec Rachy tendant la main pour dire «  Viens, si tu veux vivre », des lasers à la Pink Floyd, des tambours tribal, Même pas une Rachel parodiant le Docteur pour nous affirmer qu’Amy était plus grande à l’intérieur qu’à l’extérieur….Même pas de voix off ou de cases de Drama de comics avec Plans Larges sur cliffhanger de folie pour la revanche de Ultron de sa mère contre les Avengeurs et Batman réuni…Non…Un flottement, une grimace à la Popeye et va te coucher, y’a rien à voir…Si j’avais payé, je serai aussi dégouttée autant que de me retrouver au ciné pour voir Matrix II et me demander au bout de dix minutes si je m’étais pas gouré de salle.
Je pose ma question et je me paye un léger vent d’hivers. Merde, voilà qu’on a cassé les deux, ça c’est super chiant.

- Bon, hum….
-Euh, j’vais nous connecter toutes les trois, ça sera plus simple, au moins pour le moment.


Je dois afficher une mine interloquée, OMG c’te voiiiix…C’est Amy, sans être Amy…genre une Amy bourrée ou qui joue la naïve. Une Amy petite ? Un mini Amy…Un mélange entre son SD et elle-même avec sa voix mais version pour Fox Kids. C’est d’ailleurs cette image qui saute à l’esprit de mes deux interlocutrices à la connexion. Une image SD d’une Amy en tenue de X men en train de courir dans un champ de fleurs en battant des bras comme un moulin à vent avec pleins de petits SD, Juby..Orory…et Amiel…

*Bon, tout ce passe bien, à peu près comme je l’avais prévu. Mon esprit et son bouclier sont autour de celui d’Amy, du coup si on veut l’atteindre, frauda passer par moi, et j’ai réduites les résistances pour que nos parties en contact de nos corps astraux communiquent librement. Nos deux esprits cohabitent parfaitement.*

*Cait’, ça va. Je suis vraiment pas à l’aise mais ça va…*

* Han ! Ah ? Elle…elle prend toute la place ?

( Image grotesque de Amy et Rachel se battant dans une boite pour prendre la place l’une de l’autre, puis image d’un combat de catch ou elles s’affrontent l’une et l’autre pour se mettre hors du ring puis , apparition de la boue et de costumes beaucoup plus sexy, Amy finit par se faire battre par Rachel qui peu à peu fait rétrécir son costume qui laisse la belle italienne a demi nue dans la boue et….Envie de pipi, il faudra y aller…Reste-t-il du papier…Checker les courses pour savoir. Merde ça serait bien un Drive pas loin de l’Institut ? Musique d’une pub vue à la TV, violente envie d’un Mc Donald…Mais où en trouver un à cette heure ? Raccroche à la pensée suivante…

*En parlant d’être à l’aise, je pourrais prendre quelques libertés avec…*

*Pas de polymorphie ! Je sais que ce serait plus simple pour vous deux, mais je supporterai pas d’être « quelqu’un d’autre » alors que c’est déjà quelqu’un d’autre qui me contrôle. La voix à la limite, mais pas l’apparence, désolée.*

* heu je…

( Image de Frost, Amy en Frost…Colère, Frost demi humaine et Pushing Ball genre culbuto. Cait qui rejout les dialogue de Al Pacino «  You Talking to me ? you want to fuck my Wife ? » Toujours envie de pipi, envie de revoir un film avec Al Pacino…Penser à acheter des Blu-Ray, y’a une promo sur Amazon…Amazon…Amazone, Amy a demi nue sur un cheval au galop sur la plage, Cait qui capture Amy en mode tarzan pour l’emmener sous sa case. Amy qui joue la vierge effarouchée, grosse excitation et….Raccroche à la pensée suivante. )

*En fait, j’aimerai surtout une culotte et un soutif, ou autre ; la voix changera rien pour moi, mais j’ai l’impression que ça balade, et je suis pas habituée. Et pis le string me rentre dans les fesses… Des culottes t’en a en réserve, mais le soutien-gorge, on va pas utilisé celui de ton costume de pute…*

*Hey, c’est pas un costume de pute ! C’est une tenue de streap-tiseuse.*

* Hey , c’est pas ….

( Image diverses : Amy en infirmière sexy, en soubrette, en indienne, en exploratrice, en écolière japonaise, nue avec une cape, Amy en wonder beaver (OO), Amy en fermière irlandaise, en touriste italienne, en plombier, en maitresse d’école,  en vampire, en sorcière, en Poison Ivy, en Harley Queen, en….Tout le catalogue Adam et Eve y passe…Cait s’emballe, accélération cardiaque et pouls plus rythmé.  MUSIQUE CLASSIQUE : LES QUATRE SAISONS VIVALDI…cri de jouissance d’Amy en arrière fond…Vivaldi plus fort !  Concentration mentale sur une fontaine…..bruit de l’eau reposant…GROSSE ENVIE DE PIPI. Essaye désespérément de se raccrocher à la suite. )

*S’tu l’dis. Du coup je peux le créer si tu veux, Amy, à moins qu’on emprunte à Cait’, notre poi…*

(Poitrine d’Amy)

*Ma poitrine !*

(POITRINE D’AMY !!!!)

*Amy, si tu t’entêtes à nous mettre en opposition, tu ne parviendras jamais à m’accepter. Considère-nous comme, je sais pas, une équipe ; accepte le « nous » pour les prochaines heures. Ok ?*

(CARESSES SUR LA POITRINE D’AMY…….FONTAINE ! …MOZART, REQUIEM….pipi…)

*On fait équipe pour les décisions, oui, mais ça reste mon corps, Rachel ; je suis d’accord pour le nous, mais pas de « notre », même si on cohabite. J’ai conscience que c’est me faire du mal parce que cela me place en victime alors que j’ai choisi de le faire, mais… il n’est qu’une seule personne avec qui j’ai le désir de tout partager, à qui je souhaite appartenir, et c’est ma femme. Personne d’autre.*

* Hannn…je..

(Grosse bouffée d’amour, le visage D’Amy, le sourire d’Amy, son regard, l’océan et des souvenirs du moment où elle l’observe à la dérobade, la trouvant magnifique, San Franciso, la plage, les rues…les échoppes de Fast Food…Les burgers ! Mc Do ! Musique de Mc Do dans la tête. Il n’y a vraiment plus de papier dans les toilettes ? Penser à vérifier…Quelle heure est-il à San Francisco ? Aimerait voir un coucher de soleil sur la mer…aimerait des vacances, en a marre du froid….Aime porter des robes, aime voir Amy en robe, aime voir les jambes nues d’Amy ou avec des jarretelles…Aimerait avoir les jambes de Rachel, plus longues et galbées…se compare à une cruche, ne s’aime pas. Raccrochage à « poitrine »  POITRINE D’AMY.)

"La poitrine d’Amy est à peu près de même taille que la tienne, Cait’, donc ça devrait marcher si elle met l’un de tes soutifs."

(Gros blocage.)

- hein ? Mais…

(Image de deux œufs sur le plat, d’une planche à pain…souvenirs d’enfance douloureux et humiliants, moqueries, honte, crise de larmes, souvenir d’ado devant sa glace bourrant son soutif de coton, ne s’aime pas)

*Et pour la voix, c’est comme tu préfères, Cait’ ; qu’est-ce qui te perturberas le moins ?*

* je..

*Faudrait peut-être qu’on lui laisse le temps de répondre avant d’enchainer, non ?*

* Oui, j’aim..

*Certes. Désolée puce.*

* MAIS BORDEL ! LAISSEZ MOI EN PLACER UNE, MERDE !

(Les quatre Saisons, Vivaldi.)

*Bon…

(Les pensées s’organisent, plus centrées mais plus diffuses et difficilement interprétables, comme si un architecte commençait à en discerner la mise en œuvre et en montrer enfin un sens)

*Çe timbre trouve grâce à mes yeux, mais si vous poussez trop loin le mimétisme, j’ai la crainte profonde mais légitime que je finisse par me méprendre avec l’harmonie habituelle de celle de ma chère compagne. Ainsi, il serait bien plus judicieux de conserver cet exotique mélange de saveur, étonnant il est vrai…Je n’aimerai pas commettre d’impairs et provoquer plus de troubles que vous eussiez déjà à en subir par mes pensées…incontrôlables. Toutes mes excuses, je n’ai pas de contrôle la dessus sauf lorsque vous laisser ma pensée aboutir sous forme cohérente et construite. Je suis rassurée en tout cas que vous vous portiez bien toutes les deux. De grâce, excusez le phrasé littéraire de mon dialecte mentale, d’après Sébastian, c’est parce que cette pensée ne souffre plus d’aucun filtres, ni de difficultés pour s’exporter au dehors. Il parait que lorsque je m’exprime via ce canal, j’apparais sous un jour…étonnant. J’ignore ce fait, pour moi, ce sont juste des pensées…non verbalisées. Nonobstant ce point de détail, j’irai jusqu’à y apposer un..

- Hmpf…j’ai vraiment envie de pisser, les filles, j’ai les dents du fond qui baignent…j’suis navrée…Il faut que je..

Hop je fais un petit salut de ma main et me sauve vers les toilettes en sautillant.
J’hésite un instant à repousser la porte, je n’ai rien à cacher à Amy mais là c’est différent, c’est donc avec un petit sourire de tristesse que je referme la porte de la salle de bain derrière moi. M’installant en soupirant mais honteuse du bruit que ca peut faire je toussote tout en déclarant tout haut pour couvrir le son disgracieux oubliant qu’elles sont dans mon esprit.

- Nan mais faudra arrêter de me troller avec cette histoire de soutif ! J’ai la poitrine BEAUCOUP plus petite que celle d’Amy. Piochez dans le tiroir de la commode prêt du lit mais rien n’ira, c’est certain ! Tu sais où c’est trésor…Hey…Heu ca vous dérange si je prends une douche pour me…détendre…oui détendre ( stress, peur…envie sexuelle, émotions confuses)…Comme ça je pourrais me mettre en tenue du soir  …( image d’elle nue avant d’aller se coucher et embrassant Amy qui l’attend entre ses draps)..Non mais je veux dire Habillée ! ‘Fin…oh merde Hein…ca va être lonnnng
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Amy de Lauro
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MessageSujet: Re: Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers}   Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers} Icon_minitimeSam 8 Fév - 1:15

Je n’ai pas comprit de suite ce dont il s’agissait. C’était un bruit de fond, lointain, des images sous forme de flashs, assaillant l’esprit de Rachel pour s’y faire refouler, mais à mesure que j’y prête attention, à mesure que je mets en relation nos dires et les réactions de mon aimée, je commence à entrevoir ce dont il s’agit. Un cartoon et je ne comprends pas ; une bataille dans un carton puis sur un ring, avec des tenues de plus en plus connotées et où je perds pour finir à moitié à poils, et je me demande ce dont il s’agit, consciente que ce n’est pas là l’imagination de Rachel (ni la mienne) que de finir nue dans la boue… d’autant que ça enchaine immédiatement sur six sujets différents ! Mais Cait’ a raison, Rachel prend toute la place dans mon cerveau ! Rachel qui n’est nullement perturbée d’ailleurs, à croire qu’elle est habituée !

Du coup, pas le temps de savoir, je dois renchainer pour contrer les fausses mauvaises idées que je me fais dans un affolement bien à moi, et alors que je corrige le tir… bah j’ai droit à ce que j’ai évité ce soir, à savoir Frost, mais le souvenir de lorsque j’ai adoptée sa personnalité remonte, et du point de vue de… Merde ! J’ai comprit ! C'est l'imagination de Cait’ ! Et… et elle me fait une crise de territorialisme (*_*) entre un film d’Al Pacino qui lui donne envie de pisser (-_-) et les promotions Amazon sur les Blu-Ray,(T_T)… et moi encore à moitié nue chevauchant en amazone avant de me faire enlever par une Caitlyn de la jungle et… et Rachel voit tout ! Et elle continue comme si de rien était ! Non, elle aggrave ma situation ! Au secours !

Je regarde, après une défense instinctive de l’un de mes deux seuls costumes sexy, Caitlyn me faire l’inventaire de ceux que j’ai essayés, et de plein d’autres qui sortent de son imagination ! Si je n’étais pas en train de complètement mourir de honte à l’idée que sa petite sœur de cœur voit tout cela, je prendrais des notes… Et ladite petite sœur me signale qu’avec la mémoire absolue, c’est déjà le cas… Petite sœur qui s’outre parce que dans le tas, l’un des costumes est le sien ! Euh… je… non, mais arrête de surenchérir ! Vivaldi va être mon requiem…

Ma poitrine, voilà qui fini d’encourager Caitlyn dans sa lancée d’envie sexuelle, qu’elle transforme en envie d’uriner par fuite plus que prononcée (qui espérons, n’arrivera pas au sens propre du terme). Et le tout durant que l’autre me fait la morale… et d’où que quant tu caresse ma poitrine, ya une fontaine, Cati Mia ? Attends quelques instants que j’m’occupe de l’autre !

Les images suivantes me font me taire, comme quoi je peux avoir les plus touchantes déclarations… quant elles ne sont pas déclarée à Caitlyn… fait chier. Si Rachel poursuit encore et toujours, je me détends un peu d’une honte qu’on ne verra jamais apparaitre sur mon corps (parce que l’autre n’en a rien à foutre) alors que je me laisse porter par les pensées de mon aimée… l’océan, ces petites œillades qu’elle croit que je ne vois pas (chose qui est parfois vrai), San Francisco et ces lieux où nous iront vivre comme au paradis, et… et y’a pas de Mc Do au Paradis, putain, t’as lut Dante comme moi !

Quant à la poitrine… les images sont si différentes de la réalité, mais renvoient à une autre que je n’ai jamais vue, et qui a marquée depuis lors ; se regarder la poitrine devant la glace, en l’associant à… et les moqueries… et ce rejet… merde. Changer de sujet, vite. Avec un truc qui n’en est que plus important : la voix. Et C’t’âne de Rachel qui renchaine pour me dire d’me taire, histoire de la laisser parler, la coupant dans le geste !

Définitivement, s’il ne se passe rien niveau physique, le bordel mental est sans comparaison aucune. Et je plusoie le coup de gueule !

*Ce timbre trouve grâce à mes yeux, mais si vous poussez trop loin le mimétisme, j’ai la crainte profonde mais légitime que je finisse par me méprendre avec l’harmonie habituelle de celle de ma chère compagne. Ainsi, il serait bien plus judicieux de conserver cet exotique mélange de saveur, étonnant il est vrai… Je n’aimerai pas commettre d’impairs et provoquer plus de troubles que vous eussiez déjà à en subir par mes pensées… incontrôlables. Toutes mes excuses, je n’ai pas de contrôle la dessus sauf lorsque vous laisser ma pensée aboutir sous forme cohérente et construite.*

Euh… ouah. La, si je pouvais, je manifesterai toute ma surprise ; autant, le bordel, j’en avais entendu parler (sans le conceptualiser à ce point, il est vrai), mais ça… jamais ! et… p’tain, et l’autre là, qui commente. Et… comment ça, qu’elle participe déjà trop à son goût ? Oui, y’a intérêt de me les fournir vite les explications ! Le lien psy… oh putain… Oh C’te Honte… Bon, next, c’est à Caitlyn de parler, et profitons de ses pensées compréhensibles (oui-oui, parfaitement, c’est une fuite de honte, je redirige l’attention).

Quant à savoir que les pensées ineffables de Caitlyn offrent du vocabulaire à Rachel, c’est assez drôle je trouve. Pas de quoi me sortir de mon enterrement mental, mais quant même.

- Hmpf… j’ai vraiment envie de pisser, les filles, j’ai les dents du fond qui baignent… j’suis navrée… Il faut que je…

Dommage, j’aimai bien les pensées littéraires. Et je zut Rachel, son monologue n’était pas chiant, et les miens non-plus !

Les pensées de mon aimée disparaissent, alors même que mon corps se met à agir, mon regard attiré par le geste de la main qu'elle nous adresse avant de partir aux toilettes, et mon visage se hochant pour lui confirmer de fermer la porte, en souvenir de leur première rencontre ; c’est complément inutile, sans cela, car les sens psychiques de Rachel nous font percevoir parfaitement ce qui se trame dans la salle d’eau, et avec mon ouïe, nous entendons à cette égale mesure ce que Caitlyn tente de dissimuler par une toux forcée.

Mais avant de poursuivre, je veux savoir ce que c’est que cette histoire de lien psy et de Rachel participant à nos ébats ! C’est pas du territorialisme, c’est juste que merde quoi, c’est pas normal ! Et non, je sens aussi que la réponse ne va pas me plaire, d’autant qu’elle y pense au même moment… Lien psychique de merde, j’avais comprit danger moi, pas émotion ou sensation trop forte… comment peut-elle baiser en te sachant à l’autre bout ? Et comment vais-je pouvoir le faire ?

Et comment peut-elle dormir, elle, à l’autre bout ? Oui, aussi. M’enfin, chacun ses difficultés, faudra que je réussisse à me sortir ça de la tête… encore que cela le fera tout seul une fois lancée.

- Nan mais faudra arrêter de me troller avec cette histoire de soutif ! J’ai la poitrine BEAUCOUP plus petite que celle d’Amy.

Beaucoup plus petite ? Non, pas réellement, même si je n’y connais pas grand-chose en taille de soutien-gorge… Nous verrons bien si rien n'ira, 85B, c’est la taille moyenne de mémoire ; et au pire, il y aura invocation de fringue, le seul hic, c’est qu’elles seront en molécules instables. Et oui je sais où c’est, mais Rachel aussi. Et elle y conduit mon corps dans une accélération qui semble la contenter comme une gosse ; elle fait joujou, et me trouve supérieur aux mutants qui ne sont qu’hyperrapides. Et elle fouille dans la commode sans la moindre délicatesse ou gêne, comme si c’était à elle ; ça ne m’étonne pas d’elle, mais vu de l’intérieur, on peut dire que ça m’étonne « de moi ».

Elle prend le premier soutien-gorge venu et m’ôte mon débardeur avec le plus grand naturel possible, avant de me faire enfiler le sous-vêtement non sans la surprise des sensations du contact. En tout les cas, il me va, c’est une chose à savoir… et pas parce que les Wonder-Bra m’iront aussi ! Sale Bête !

- Hey… Heu ca vous dérange si je prends une douche pour me… détendre… oui détendre… Comme ça je pourrais me mettre en tenue du soir… Non mais je veux dire Habillée ! ‘Fin… oh merde Hein… ca va être lonnnng…

- Oui, tu peux prendre une douche si tu veux, tu restes chez toi, hein ? Et ton soutif va parfaitement à Amy.

Bon, Rachel avait répondu sans demander mon avis, mais pour une question aussi naturelle que celle-là, il n’y avait pas de problème ; je n’aurai pas répondu différemment. Cependant, ce n’est là qu’une étape, alors que laissant mon haut parterre, elle me conduit déjà à virer le reste. Je continue de voir et de sentir mon corps s’actionner sous sa volonté, et accomplir des tâches auxquelles je ne prête habituellement plus la moindre attention mais qui pour le coup me paraissent étrangement importantes, au-delà de leur mécanicité ; il est assez gênant de se dire que c’est une autre personne qui se fringue à travers nous, même si ce sont des vêtements que l’on met tous les jours sans plus y réfléchir que cela. M’enfin, je pense que cela serait loin d’être le pire. Surtout vu comment elle réagit aux frottements des tissus, et… mais c’est une blague ?! Même pas en rêve la caresse ou le baiser ! Et ne nous charge pas, c’est pas notre faute si t’as de telles idées ! Et je m’en fous que tu puisses pas les retenir !

Hum, faudrait que je me calme, car à gueuler dans sa tête, elle va finir par m’isoler… bah, au moins, elle est sure que je suis pas en train de paniquer.

- Dis Cait’, tu pourrais remettre une tenue de ville, après ? J’ai faim, et ton Mc Drive, l’idée me plait, déclare ma bouche alors que le reste de mon corps s’occupe à remettre le reste de ma tenue (heureusement) avant de faire voler par télékinésie mon string jusqu’au tas de vêtements sales.

Mais maintenant qu’elle m’a rééquipée pour que ce soit moins particulier pour elle, elle veut me faire bouffer ; elle ne perd pas le nord, la Rachelou. Mais quoi ? J’ai pas l’habitude de manger, mais un petit truc, pourquoi pas, si ça l’aide. Je veux bien faire cet effort là-aussi, même si j’aimerai quelque chose de plus sain qu’un McDo. Et c’est pas une question d’estomac antipoison ou du fait que je sois bio ! Mais d’où qu’elle me sort tout ça ? Mais t'as intérêt de manger proprement, je refuse que tu m'en foute partout. Ey, pas la peine de geindre, c’est d’accord !

Elle est contente ; et elle cherche à s’occuper, du coup. Et j’en fais de même, sachant que mon aimée est sous la douche, et que j’ai accès aux sens psychiques de Rachel…

- Ah, d’ailleurs. J’ai promit de pas toucher à la mémoire, mais j’entends les pensées d’Amy, donc si y’a des choses équivoques, je les verrais, et comme son cerveau a la mémoire absolue, les souvenirs reviennent instantanément. J’ferais ce que je peux pour pas regarder, mais éviter de déclencher les trucs. Merci.

Crack ; aller, op, je retourne dans mon coin ! Mais c’était juste un petit regard ! A la dérobade ! Oui, bon, ça allait faire remonter des souvenirs, ou au moins fonctionner la libido, mais pas… Oh C’te Honte. Bon, bah j’ai plus le droit de fantasmer sur Caitlyn durant le vingt-quatre prochaines heures ; oui, ça va être TERRIBLEMENT long. Et si je le fais ? Euh… oui, à éviter. Seigneur-Dieu.

Je l’ai occupée quelques secondes, mais dès que c’est fini, elle passe à autre chose ; son absence de patience risque de nous jouer des tours, et… mais elle fout quoi là ? Qu’elle soit une grande gamine, je veux bien, mais là, ça tient du clébard ! Et vas-y que j’accélère vers un objet, que je le prends pour le regarder et le toucher sous toutes ses coutures, mais merde, le sens pas quoi ! Un touriste, ça prend des photos, ça ne snife pas les plantes vertes ! Et puis elle nous pique sur Caitus, c’te… Rachel, stop un peu ! Oh C’te Honte. Et elle fait ça méthodiquement, en plus, c'est pas un jeu de gamine ; elle est sérieuse dans son truc…

Vite, trouver une idée… euh, Rachel, si tu veux réellement profiter au maximum de mes sens, ouvre la fenêtre et regardes la nature ! Mais par contre, évite que le froid s’infiltre dans la chambre, s’il te plait, Caitlyn est encore sous la douche et je t’en voudrais qu’elle attrape mal.

Cette idée semble la contenter, alors qu’elle conduit mon corps à s’installer à la fenêtre après l’avoir ouverte, et qu’elle dirige mon regard vers les environs, ma nyctalopie lui permettant de voir parfaitement. Elle me demande pour sortir les membranes nictitantes, je lui explique qu’il faut regarder le soleil quant on les a, la nuit, elles n’ont plus grand intérêt. Quant aux ailes… non. Non ! Non j’ai dit ! Y’a pas la place. Puis tu vas pas passer ton temps à me mettre et m’enlever des fringues, zut ! Regarde le décor, et attend que Caitlyn sorte de la douche, ensuite on ira bouffer.

J'ai l'entité de la vie et de la mort qui se comporte comme une gamine de dix ans après avoir endossée ma peau, c'est grave docteur ? Pas mortel tant que le ridicule ne tue pas, génial…


Dernière édition par Amy de Lauro le Sam 8 Fév - 2:04, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers}   Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers} Icon_minitimeSam 8 Fév - 1:29

*MAIS BORDEL ! LAISSEZ-MOI EN PLACER UNE, MERDE !*

Jusqu’à cette phrase, les pensées de Caitlyn étaient passées pour la normalité absolue (de Caitlyn) dans l’esprit de Rachel, qui avait laissées filer les images malgré leurs contenus respectifs comme si elles étaient dénuées d’intérêt. C’était une question d’habitude, oui, Amy avait raison, et elles n’étaient pas toutes dénuées d’intérêt : après tout, Amiel avait déjà un costume inventé même s’il était en mode cartoon, c’était Rachel qui avait gagné le match de catch (même si son intérêt s’arrêtait à cette victoire), Caitlyn avait aussi envie de bouffer, et un McDo, pourquoi pas, ce n’était pas le Phénix qui allait refuser de la bouffe (ah, et il y avait encore du papier aux WC, elle le voyait), taper sur Frost était toujours une bonne idée, même si ce n’était pas mérité, Amy avait un physique à faire de l’équitation (même si elle n’en avait jamais fait), et sur les différents costumes, trois l’avaient interpelée : l’infirmière, puisque la blouse blanche, l’italienne l’avait déjà durant ses séances de psychologie (et le Phénix risquait de la regarder bizarrement, du coup), Poison Ivy, car une Amy avec des feuilles… c’était Amy quoi, la Super-Fougère, et Harley Queen, parce que merde, c’était le costume de Rachel ça !

Savoir que l’arc principal de leur discussion se résumait à deux chiffres et une lettre (85B) ne la gênait pas plus que cela (surtout qu'elle faisait 85C, elle), tandis qu’elle ne put s'empêcher de s’attendrir pour l’amour réciproque des autres deux jeunes femmes, même si l’image n’allait durée que… jusqu’à l’arrivée de la bouffe, qui la concernait bien plus !

Quant au blocage de Caitlyn, Rachel ne dit rien et n’avait rien à dire, elle était en dehors de cette conversation, même si la connerie de certains adolescents restait impressionnante, quant bien même leur cruauté était, à défaut d’être moindre, différente, que celle que le Phénix avait connue et à laquelle elle avait participée.

Mais pour en revenir à la gueulante de la prise de parole de la rousse dissipée (enfin, celle qui avait gueulée), cette dernière (la même) se lança dans un monologue construit qui aurait put ressembler à du Amy (c’était contagieux, en fait) mais d’un registre tellement plus soutenu ; mais tellement plus quoi !

Ce timbre ; celui mélangé ? Pousser trop loin le mimétisme ; bah, c’était pas avec une voix dissemblable et des soutifs qu’elle allait le pousser, à son avis. Quant à la méprise avec l’harmonie habituelle… vu comment elles tendaient à s’exciter mutuellement, les deux excitées, Rachel préférait éviter, surtout que sa libido ne fonctionnant pas pour Caitlyn, ça risquait de la foutre très mal, si le corps d'Amy s'y montrait parfaitement insensible, non ? Sauf si ladite-Amy l’influençait, mais merde là quoi ! Le Phénix participait déjà beaucoup trop à son goût ! Euh… Nephilim venait d’entendre, là… Outch, explications à fournir, et vite ! C’est à cause du lien psy, mais elles avaient dit que c’était à Cait’ de parler, donc elles reprendraient cette discussion plus tard ! Par contre, de là à être compréhensible, c’était peut-être un peu exagéré…

Phrasé littéraire, Rachel comprenait que ça expliquait qu’elle ne comprenne pas tout, et si elle était d’accord pour le jour étonnant, elle ne savait pas ce que voulait dire « Nonobstant », apprenant de nouveaux mots.

- Hmpf… j’ai vraiment envie de pisser, les filles, j’ai les dents du fond qui baignent… j’suis navrée… Il faut que je…

Putain, c’était pas trop tôt, enfin un phrasé normal et compréhensible. Qui annonçait la fin du monologue mental, preuve que Caitlyn pouvait aussi les faire !

Se retirant de l’esprit de Caitlyn pour revenir autant que possible à la normalité de la situation, Rachel se mit à agir, ou plutôt faire agir, d’abord involontairement, puisqu’avant de s’éloigner pour soulager son envie pressente, sa sœur d’adoption attira par réflexe le regard de par son mouvement de la main, et lorsqu’elle hésita un instant à fermer la porte, Rachel fit hocher la tête à l’italienne pour ne pas avoir à rappeler certains vieux souvenirs, quant bien même il n’y avait plus de livre d’horreur ; la leçon avait été retenue, mine de rien !

Pas le temps d’agir plus avant qu’Amy ne revienne à la charge, avec le lien psy et l’empathie. Non, c’était pas du territorialisme, à peine, même si c’était un peu normal, aussi, et que le lien n’était pas normal non plus, lui. Après, la réponse n’allait pas lui plaire, mais penser ça, c’était déjà lui la donner. Oui, lien psychique de merde, quant à comment Caitlyn pouvait-elle baiser en sachant le Phénix à l’autre bout ? Bah elle n’y pensait pas. Et pour Amy… elle oublierait aussi. Mais personne n’avait une pensée pour celle qui essayait de dormir, à l’autre bout ?

- Nan mais faudra arrêter de me troller avec cette histoire de soutif ! J’ai la poitrine BEAUCOUP plus petite que celle d’Amy.

Pas si le sens de la matière et les estimations de Rachel ne la trompaient pas, chose qu’elles vérifieraient dans les prochains instants. Quant à savoir où se trouvaient les fringues, les sens psychiques comme la mémoire d’Amy lui indiquèrent instantanément, et elles s’y dirigèrent prestement, la télépathe s’amusant même à une poussée de vitesse pour atteindre son objectif. La plupart des mutants super-rapides n’avaient cette possibilité qu’au niveau moteur, donc au-delà d’une certaine vitesse, ils ne pouvaient plus aller que tout droit (chose étant également le cas du vol télékinétique du Phénix) car leur cerveau n’analysait plus assez rapidement. L’italienne, à l’inverse, avait tout d’équilibré, ainsi les choses restaient à vitesse « normale » même lorsqu’elle-même se laissait aller à sa célérité. Bon, c’était chiant pour réfléchir, mais sympathique pour bouger ; Lucky Luke pouvait aller se rhabiller !

Farfouillant dans la commode ce que Rachel jugeait comme le premier accessoire à prendre, elles sortirent l’un des soutiens-gorges de Caitlyn et, se débarrassant nonchalamment du débardeur, le vêtirent. La sensation de maintien était bien plus présente que pour des fringues normales, considérant le toucher amélioré, au point de faire hésiter le Phénix une fois qu’elle l’eut attaché ; mais non, il était parfait. Amy le constata aussi, déclenchant une petite pique mentale bien involontaire : avec la même taille de soutifs, elles pourraient se partager les Wonder-Bra aussi !

- Hey… Heu ca vous dérange si je prends une douche pour me… détendre… oui détendre… Comme ça je pourrais me mettre en tenue du soir… Non mais je veux dire Habillée ! ‘Fin… oh merde Hein… ca va être lonnnng…

- Oui, tu peux prendre une douche si tu veux, tu restes chez toi, hein ? Et ton soutif va parfaitement à Amy.

Poursuivant leur changement de tenue tout en virant cette fois le jean et le string, elles attrapèrent une culotte à Amy, l’enfilant alors que la télépathe se surprenait une fois de plus avec les sensations du contact, au point de les faire à nouveau hésiter un instant. Et bah putain, elle aurait été presque curieuse d’avoir droit à une caresse ou un baiser avec des telles sensations ! Et elle se fit engueuler pour cette pensée d’ailleurs, mais merde, elle ne pouvait pas toutes les retenir, surtout avec l'influence des deux autours d’elle !

- Dis Cait’, tu pourrais remettre une tenue de ville, après ? J’ai faim, et ton Mc Drive, l’idée me plait, poursuivirent-elles alors qu’elles réenfilaient le reste de leur tenue, avant de faire négligemment voler le string jusqu’au tas de fringues sales d’un geste de la main et d’une poussée télékinétique.

Qu’allait-elle leur faire prendre ? Excellente question, Rachel n’en savait encore rien, mais si la photosynthèse nourrissait le corps d’Amy, l’estomac de l’italienne n’en restait pas moins vide, et si cette dernière ne ressentait plus cette sensation par habitude, le Phénix y avait droit de plein fouet, et n’aimait particulièrement pas ; elle pouvait bien faire l’effort de la malbouffe pour cette fois, surtout considérant qu’elle avait un estomac antipoison et qu’elle était, à part ça, 100% bio ! Bien sur qu'elle ferait l'effort de manger proprement ! Allez, Amy !

Obtenant son droit à la nourriture, chose qui la contenta beaucoup, Rachel commença à chercher à s’occuper le temps que Caitlyn finisse son affaire, alors même que l’italienne avait trouvé sur quel pied danser et se servait des sens psychiques pour épier Caitlyn.

- Ah, d’ailleurs. J’ai promit de pas toucher à la mémoire, mais j’entends les pensées d’Amy, donc si y’a des choses équivoques, je les verrais, et comme son cerveau a la mémoire absolue, les souvenirs reviennent instantanément. J’ferais ce que je peux pour pas regarder, mais éviter de déclencher les trucs. Merci.

La demande pouvait paraitre surréalisme, s’adressant aussi bien à Caitlyn qu’à Amy, d’autant que cette dernière, plus que s’excuser et essayer de se justifier, et mourir de honte, aussi, osa demander ce qui se passerait si elle fantasmait quant même, chose à quoi Rachel lui répondit franchement que si cela la perturberait probablement, à cause du partage de pensée, elle estimait être suffisamment influençable pour que, si l’attirance de l’italienne était trop forte, le corps qu’elles partageaient commence à montrer les signes d’excitation sexuelle ; hors, la télépathe ne pouvait garantir de réussir à garder le contrôle, considérant le temps qu’il avait fallut à Amy pour le faire. Voilà qui passait toute envie d’essayer, et avait eut le mérite de l’occuper quelques secondes. Secondes suites auxquelles elles recommencèrent à se déplacer à vitesse accélérée dans la pièce, alors que le Phénix s’occupait avec les premières idées qui lui venaient : le tourisme en avance rapide. Le concept était simple : elle regardait un objet, avançait à la vitesse accélérée d’Amy dessus, le prenait dans les mains pour le toucher et le regarder sous tous les angles, voir même le sentir de temps à autre ; chose qui faisait vivement réagir Amy d’ailleurs, pour qui il y avait différence entre touriste et clébard.

Laurette la Survivante fut la première à passer (et pas à y passer, pour une fois), rapidement suivit de Caitus, qui piqua et les fit grimacer, et après quelques tests divers, variés et parfois même inénarrables, Amy lui souffla l’idée d’ouvrir la fenêtre pour profiter des senteurs et du paysage nocturne hivernal, à condition cependant qu’elle crée un écran thermique pour ne pas refroidir la chambre. Cela lui allait, mais pourrait-elle tester les membranes nictitantes ? Non ? Le déploiement des ailes alors ? Non ? Non ! Okay, c’était juste pour voir. D’ordinaire, Rachel n’était pas curieuse, parce qu’elle était tiraillée entre la connaissance et la peur de connaitre, mais là, c’était une chose entièrement sécurisée à « explorer »,  et elle ne voulait pas aller fouiller dans les souvenirs d’Amy pour savoir ce que cela ferait. M’enfin, elle resterait docile, un non était un non.

Du coup, lorsque Caitlyn ressortirait de la douche, elle les trouverait accoudées à la fenêtre, regard perdu dans le lointain, humant l’air de temps à autre, alors que le Phénix s’émerveillait de la vision nocturne et de la précision des autres sens d’Amy, en attendant la suite, de préférence culinaire. Après, il ne fallait pas qu'elle mette quinze minutes non plus, Rachel aurait vite fait le tour de l'extérieur.

Et non, l'italienne n'avait pas à s'en faire, le ridicule n'avait jamais tué personne !
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Caitlyn Elioth
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MessageSujet: Re: Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers}   Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers} Icon_minitimeDim 9 Fév - 8:58

Tout en essayant de faire le point sur la situation, j’enlevais mes vêtements par automatisme avant de les balancer sur le côté pour une direction lavage. Ces prochaines heures promettaient d’être compliquées et particulièrement complexes. J’avais demandais pour la douche par acquis de conscience mais j’attendais nue devant la glace de salle de bain de savoir si je devais ou non directement enfiler une tenue du soir en cas de contre ordre .

- Et ton soutif va parfaitement à Amy.

J’affichais une expression contrariée et interloquée, braquant aussi tôt mon regard dans la glace vers le reflet de l’objet de la discussion.

- Ah ?! Euh…Surement un trop grand pour moi, je ne commande que par le Net.

J’empoignais ma poitrine à deux mains, faisant jouer la masse devant la vitre pour en rapprocher les seins et les surélever pour donner l’illusion d’un volume bien plus conséquent. Je trouvais l’effet peu convaincant, la laissant retrouver sa position initiale, je concédais alors un soupire de contrariété  tout en me disant au moins qu’elle n’était pas tombante, c’était déjà une bonne chose ! Mais là où Rachel affichait les Pyrénées et Emma l’Everest….C’était bien injuste de se contenter du Massif Central. La vie était particulièrement injuste, rousse, laiteuse et plate… en plus on la supposait conne, fait chier quoi !

J’en étais à pester contre tout et rien tout en jouant avec la robinetterie de la douche pour laisser l’eau cascader sur mon corps lorsque j’entendis Amiel m’interpeller.

- Dis Cait’, tu pourrais remettre une tenue de ville, après ? J’ai faim, et ton Mc Drive, l’idée me plait

- Heinn ? Tu sais l’est déjà minuit et demi et…ho…ok, après tout, ce n’est pas comme si on avait quelque chose de particulier à faire cette nuit.

Oui, malheureusement. Comme à chaque fois en ce cas, ma colère et ma pseudo dispute avec Amy avait activé un besoin monstrueux de libido. C’était ainsi que je fonctionnais, un éclat de voix engendrait une frustration et une tension que j’évacuais particulièrement bien par le sexe. Amy pourrait passer 10 monologues à explique ce mécanisme, je crois que c’est un tout…Culpabilité, peur de la perdre et besoin de se ré appartenir, de reconquérir, besoin de se réancrer en l’autre, d’attester physiquement des liens invisibles nous reliant l’une et l’autre et de leur indestructibilité. J’étais particulièrement déchainée dans ces moment-là, au sens propre comme figuré et je sais qu’elle appréciait ces moment-là, plus physique, plus sauvage. D’ailleurs cette sensation grandissait en flèche alors que je callais mon front contre le carreau de la douche laissant le liquide brulant dévaler la nuque pour traverser mon dos et mourir en cascade sur mes chevilles. Je réagissais physiquement, je le sentais.

La situation éveillait en moi des questions tordues. Etait-ce tromper Amy d’avoir des relations avec elle dans cet Etat ? Qu’elle l’accepte ou non, j’avais un lien fusionnel avec Rachel, un lien bien plus complexe qu’on ne pourrait le dire, elle m’avait fait renaitre, liant sa vie à la mienne, elle me connaissait bien plus intimement qu’elle ne le pensait même si je doutais de la réciproque puisqu’elle restait…au-delà. Et puis qu’aurais-je fais-moi à sa place ? Cette curiosité d’expérimenter des sensations inédites parce qu’on en avait l’occasion, d’expérimenter avec une personne dont on pouvait dire qu’elle avait entièrement notre confiance puisqu’elle était en nous. C’est un fantasme vieux comme le monde. Combien de fois avais-je eu l’envie de prendre Amy en tant qu’Amy et qu’elle me prenne en tant que Caitlyn, qu’on échange, qu’on fasse jaillir l’inédit sans pour autant qu’on s’y perde et s’y dénature. C’était une aventure physique. Aurais fait l’amour avec Rachel si Amy la possédait et que la volonté de Rachel acceptait ? Oui, je pense…en aurais-je été mal à l’aise. Autant qu’excité ! Oui ! Autant qu’un de mes fantasmes restait de faire l’amour à nouveau avec l’Amy d’avant Amaranth…parce que…parce que c’était une partie d’elle et que je pensais qu’on pouvait aimer cette version sans tourner le dos à la nouvelle…Nostalgie ? Peut-être…

- Ah, d’ailleurs. J’ai promit de pas toucher à la mémoire, mais j’entends les pensées d’Amy, donc si y’a des choses équivoques, je les verrais, et comme son cerveau a la mémoire absolue, les souvenirs reviennent instantanément. J’ferais ce que je peux pour pas regarder, mais éviter de déclencher les trucs. Merci.

Oups, grillée. J’aurais bien rajouté un « s » parce qu’en fait de compte, je connais Sweety autant que moi. Je sais quelle femme amoureuse elle est aussi et combien ces mêmes idées doivent nous tarabusquer l’une, l’autre…Tu le sais, n’est-ce pas, ce qui se passe, après une dispute, hein ma coquine ? Bon, n’y pensons plus…Du moins essayons.

- Ok..Désolée, ma grande…Tu sais qu’on passe pour de sacrée folle du cul toutes les deux, il doit y avoir un fond de vérité…Nous avons besoin l’une de l’autre, un besoin psychique et physique. Ce n’est pas facile à expliquer, quand on ne le vit pas.

Je sortais de la douche en enfilant une serviette de bain puisque mes fringues restaient stockées dans la penderie de la chambre. C’est donc dégoulinante, cheveux à peine essorés que j’entrais dans le salon pour la trouver la fenêtre grande ouverte.

- Han ! Mais ferme ça ! Tu sais qu’il fait moins quinze dehors ? Déjà que tu me casse le cul à ressortir tu vas pas en plus me transformer en Miss Freeze gout Coca ! On chauffe pas les oiseaux, merde !!!

Une fois la fenêtre fermée, je m’installais par automatisme sur un des poufs du salon, drapée dans ma serviette et je lui tendais d’un air nonchalant ma brosse avec un demi-sourire. Demi-sourire qui s’effaça alors rapidement.

- Arf…Fait chier…j’avais zappé.

Me coiffer restait son privilège, je savais qu’elle adorait ça et que ce moment d’abandon était une grande preuve d’amour à nos yeux : nous occuper l’une de l’autre. Je grimaçais donc avec une contrariété flagrante et récupèrais ma brosse en me relevant pour me diriger vers la chambre, laissant de toute façon la porte grande ouverte.

- HEY ! T’as foutu le dawa dans mes sous-vêtements !! Bordel, elle ne t’apprend pas à ranger Jade ? Mes sous-vêtements, c’est le seul truc dont je prends soin !!! T’as tout retourné comme une bourrine…rhaaa…

Bon…occupe-toi encore dix minutes, je dois m’habiller, me coiffer…et je te préviens JE conduis.


Balançant ma serviette sur le lit, les fesses à l’air, j’entreprenais la difficile tâche de chercher quels vêtements j'allais pouvoir me mettre. D’habitude Amy m’aidait, là ça risquait d’être du grand n’importe quoi…en plus il gèlait dehors. Je grommelais en bruit de fond

- Pfff…oulaaa…qu’est-ce que je mets…Ororo dit « coordonner les couleurs »…Mais on ne sort pas de la voiture en fait…Bon String ou Culotte ? Culotte c’est plus chaud….mpff…mais moins sexy…j’ai besoin d’être sexy ? chierrr…
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Amy de Lauro
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MessageSujet: Re: Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers}   Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers} Icon_minitimeDim 9 Fév - 16:41

- Ah ?! Euh… Surement un trop grand pour moi, je ne commande que par le Net.

Alors oui, nous commandons sur le net, mais puce, je te rappelle que je supervise toutes les commandes, et que je te fais des séances d’essayage après, donc c’est 100% de la mauvaise foi là ! M’enfin, à te « voir » face à la glace, en train d’essayer de grossir ta poitrine pour te donner une plus grande confiance en toi, ou tout du moins essayer, en ayant vu les causes qui ont engendré cela, je crois que je culpabilise de te forcer à t’ôter de tes ampli-formes même lorsqu’on est entre nous ; non, tu n’en as pas besoin pour me séduire, mais cela te mets en confiance pour le faire, et quel mal y a-t-il à cela ? Je suis incapable d’en profiter, mais nous apprendrons, comme toujours.

Quant à l’idée de Rachel, contrairement à ce qu’elle croit, cela ne me gênera pas qu’elle me mette nue face à Cait’, car même si je ne contrôle plus rien, je l’aime toujours autant, et je souhaite lui appartenir avec égale ferveur. Après, cela ne sera pas utile, car Caitlyn peut déjà me voir et me toucher chaque soir, et si elle continue à ne pas prendre la mesure, ce n’est pas maintenant que cela changera. Par contre, même si je peux rien faire pour t’empêcher de percevoir, Rachel, pas touche à Cait’ ! NAMOE !

Enfin Bref ; les actions qu’elle me fait entreprendre pour se distraire parviennent à peu prêt à le faire aussi pour moi, dans le sens où je dois l’empêcher de faire trop d’âneries, mais dès que mon corps prend sa pause contemplative, chacune d’entre nous repart à ses centres d’intérêt. Elle regarde le bois de l’Institut, alors que je me concentre sur d’autres zones touffues, franchissant le labyrinthe de la plus haute vers un visage qui, même dénué de couleur, reste magnifique, et alors qu’elle glisse sur la neige scintillante, je suis l’avalanche liquide qui doit en faire de même sous la lumière, le long des courbes de mon aimée… y’a pas à dire, un sens de la matière pour mater, c’est quant même le pied. Et ne t’inquiète pas, Rachel, je suis ravie de t’aider à progresser niveau concentration télépathique ! Y’a pas de mal… comment ça, pas encore ?

Et oui, on passe pour des nymphos, mais c’est quelque chose de bien plus profond, sentimentalement parlant ; et elle a intérêt de pas faire partie de l’aventure, parce que Phénix ou pas Phénix, NAMOE ! Quant à nous comprendre, je l’aide à le faire, puisque je sais ce que c’est. Nous ne sommes pas folles de cul, nous sommes folles de l’autre ; la preuve, je suis incapable de parler de cul avec quiconque, même s’il est possible que cela change avec Rachel du fait que j’arrive pas à m’empêcher d’y penser, et que je ne meurs pas autant de honte que je pourrais le croire.

La douche est finie, mais mon attention ne se détourne pas réellement, et seule l’engueulade et sa réaction me font revenir à la réalité ; j’ai bien crue qu’à laisser tomber ma tête comme ça, Rachel allait me l’exploser contre le bord ! Pas que le choc m’eut fait mal, mais… Miss Freeze, euh… Mieux que Miss Hot ?! Rachel, Ta Gueule !

Mon corps se retourne, laissant les vitres se refermer, et alors que mon regard se porte sur la personne que mon attention n’a que peu quittée depuis tout à l’heure, je sens le contact de la vitre (froide) dans mon dos et contre ma tête. Je sais comment cela va se passer et je le regarde se dérouler avec un peu de tristesse, alors que l’habitude revient une fois encore et que Caitlyn attend que je vienne la pouponner comme j’aime. Doit-on intervenir comme d’habitude ? C’est une excellente question que me pose Rachel, mais j’avoue que je n’en sais rien : c’est mon privilège d’amoureuse que de partager ce moment avec Cait’, mais je ne suis pas sure de pouvoir faire du territorialisme  si sa sœur de cœur me « remplace », sachant que même si je ne commanderai les gestes, je les vivrais quant même, et que je pourrais donner conseils et avis pour leur exécution. D’un autre côté, je ne suis pas limitée à un corps, et s’il l’aime, c’est toujours mon esprit qui donne l’impulsion première, tandis que là, cela ne serait pas le cas, puisqu’il ne m’obéit plus. Suis-je prête à partager ce privilège comme j’ai décidé de partager mon corps pour tendre une embuscade ? Cet acte-là avait une fin autre que le simple fait d’exister, la possession n’est qu’un moyen, alors que coiffer Caitlyn, c’est une fin en soit, c’est un de nos moments à nous, et…

- Arf… Fait chier… j’avais zappé.

Mes yeux se baissent et je grimace de tristesse ; et l’instant suivant, je m’interloque : c’était mon geste, celui-là, pas celui de Rachel. Elle a tellement prêtée d’attention à ce que je faisais qu’elle à réagit comme je le souhaitais, et me l’explique : vu les faibles séparations, je peux interférer dans ce qu’elle pense ; c’est comme l’histoire de ne pas penser à quelque chose, la première chose qu’on fait quant on nous le dit, c’est d’y penser. Si je pense trop fort à un truc, elle y pensera aussi ; bon à savoir, je ne l’avais pas perçu ainsi.

Enfin, pour en rester à ma place de pseudo-spectatrice, Caitlyn se dirige vers notre chambre, ainsi fais-je la demande à ce que l’on dégage de là pour lui laisser le soin de se changer ; oui, du fait de notre habitude à la nudité, on prend pas nos affaires de rechanges pour la douche ! Cependant, j’aimerai éviter le contact visuel trop insistant, les sens psychiques, c’est déjà bien trop. Et oui, bon, Rachel a foutu le bince, m’enfin, tu t’attendais réellement à quelque chose d’autre ? Et… et heureusement qu’elle a pas prit l’un des push-up ! Merci de pas chercher à me faire vicier à chacun de tes choix pour mes actes, ma grande.

- Bah… - Euh… Rachel ? - Amiel - Vous allez sérieusement nommer la… - c’est le physique d’Amy, et mon comportement, - Rachel… tu te rends compte du ridicule de la situation ? - donc la douceur… on se pose là. - remarque, ça permettra de s’adresser à nous deux en même temps - Et c’est moi qui surveille Jade, hein ? Elle me force déjà à changer de tenue tous les jours, si en plus elle fourre son nez dans mes fringues…

S’occuper encore dix minutes, ça va être long, quant à conduire, je n’y vois aucun problème pour une f…

- S’tu veux, juste que…

Fesse… Euh… Caitlyn ? Tu viens de te mettre nue devant Rachel là… Et ça me semble pas être un oubli… Et j’arrive pas à savoir si je dois être en colère, ou si je dois en profiter. Certes, t’es pas pudique, et elle pas réellement non plus, et je suis toujours derrière mes yeux, mais… euh, Rachel ? Oui, évite de regarder s’il te plait, c’est NAMOE ! D’un autre côté, si tu regardes pas, je peux pas non plus. Hum, certes, je me servirai de tes sens psy pour le faire quant même…

Ah, on se détourne, du coup ; ok, plan B, donc. Enfin, plan B pour moi, Rachel recommence à chercher des gamineries à faire ; tant qu’elles ne sont pas trop gamines, ça devrait aller. Je garde mon véto en réserve au cas où.

- Pfff… oulaaa… qu’est-ce que je mets… Ororo dit « coordonner les couleurs »… Mais on ne sort pas de la voiture en fait… Bon String ou Culotte ? Culotte c’est plus chaud… mpff… mais moins sexy… j’ai besoin d’être sexy ? chierrr…

Alors, j’aime te voir sexy, après, pour un fast food, c’est pas forcément utile, d’autant que pour ce soir particulièrement, considérant que je ne pourrai pas faire de crise de territorialisme… Non Rachel, t’en feras pas à ma place, sinon je t’en ferais une dans la tête : le NAMOE est autant NAMOE que Caitlyn ! Après, considérant que je pourrais percevoir la plus discrète touche de sexy… culotte ou string…

- L’avis d’Amy diverge. Pas du mien, du sien. Elle aime te voir sexy mais considérant que c’est juste pour un fast food, elle trouve ça pas forcément utile. Cependant, elle aime pas que d’autres te trouvent sexy alors qu’elle pourra pas faire de crise de NAMOE, et elle veut pas que je tente d’en faire à sa place. D’un autre côté, avec mes sens psychiques, elle voit tout, donc même si je te regarde pas, elle s’en privera pas elle. Et… elle est compliquée ta femme.

Mais… mais… mais… Mais de rien ?! Rachel m’écoute et me donne le droit à la parole… Mais… Attends au moins que j’en sois arrivée à ma conclusion, fille adoptive de blonde ! Tu fais ce que tu peux ? Mais zuteuh ! Quoi, transmission de pensée ? Ok. Et oui, j’ai des choses intéressantes à dire MOI, madame !

*Puce ? Euh… ça passe si je te dis sexy mais pas trop ?*

Et Rachel qui commente la première réplique qui me vient à l’esprit…

*Tais-toi toi. Euh… Cait’, t’as pas forcément besoin d’être hyper-sexy, d’autant que je peux pas faire mes crises de NAMOE là, mais de façon discrète, pourquoi pas.  Genre, string si tu veux, push-up si t’en as besoin pour te sentir à l’aise, mais sans les mettre en avant. Avec des vêtements chauds et amples, par exemple. Pour les couleurs…*

Alerte monologue ? Ouais, c’est ça, va t’occuper toi !

*… Enfin Bref. Evites les couleurs trop connotées, genre les primaires ou le vert et l’orange, orientes-toi plus vert du marron ou du gris, qui sont plus calmes. Blanc à la limite, et une petite dose de noir, et… Mais Rachel, qu’est-ce tu fous ?!*

Je suis dans la salle de bain, face au miroir pour ne pas dire que mon visage est penché vers lui, la marque psychique de Rachel émanant de mon œil gauche en un témoignage de ce qui se passe en moi, et elle est en train de se demander comment cela rend sur son propre visage ; parce que cette idée lui est jamais venue à l’idée avant ?

*Que tu foutes le bordel pour redécouvrir les objets du quotidien avec mes sens, ok, mais je ne veux pas que tu prennes ton visage pour te voir avec cette putain de marque psychique ! D’autant que vu combien de fois tu l’as utilisée devant moi, mes souvenirs doivent bien te l’indiquer !*

Je dois me caler, c’était encore à l’état de question et d’idée, elle n’allait pas le faire. Ma colère retombe aussi vite qu’elle est montée, mais malheureusement, Rachel est à ce rythme également, et elle continue de penser, pensées que Caitlyn doit entendre également. Oui, non, c’est pas une question de patience. Et oui, j’ai dit non à la polymorphie tout à l’heure. Mais non, je pourrais pas tout contrôler, et je peux pas m’empêcher de réagir à chaque fois… Euh… ça non, pas alors que Cait’ entend ! Trop tard… et y’a intérêt que t’oses pas le faire ! Quant à l’accès aux pensées et à la vitesse de ces dernières…

*Je comprends le principe, mais c’est pas facile. Je suis pas habituée à traiter la majeure partie de ce que je perçois comme « secondaire ». Enfin, je vais pas me justifier, juste m’excuser. Auprès de vous deux, d’ailleurs, pour la transmission involontaire ; désolée de l’engueuler dans ta tête aussi Cati Mia.*

Rachel est déjà passée à autre chose, et ne m’en veut pas ; de toute façon, je ne suis pas sure que les remontrances aient beaucoup d’effet sur elle si elle ne se juge pas fautive. Par contre, j’arrive pas à savoir comment prendre cette histoire de maquillage…

*Rachel, si tu veux réussir à t’y retrouver dans mon cerveau, commence par faire les choses à la suite, sinon t’en terminera jamais une seule. Donc, tu veux pas qu’on aille bouffer d’abord ?*

Une gamine.
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MessageSujet: Re: Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers}   Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers} Icon_minitimeDim 9 Fév - 16:42

- Ah ?! Euh… Surement un trop grand pour moi, je ne commande que par le Net.

Ça, c’était de la mauvaise foi ; faudrait-il finir par faire le comparatif des poitrines en temps réelle pour que Caitlyn l’accepte ? Rachel n’avait rien contre, tant qu’elle n’était pas là, car si le moulant comme le court étaient les fers de lance de sa garde-robes, la nudité complète lui plaisait moins. C’était une sorte de pudeur, non envers son physique et son apparence, mais envers ses cicatrices, nombreuses et si généralement cachées, la rousse avait peur qu’à y regarder de trop prêt, on puisse les voir ou en découvrir de nouvelles ; après tout, les marques des limiers n’étaient qu’un jeu parmi toutes celles qu’elle possédait. Après, le corps d’Amy en était parfaitement exempt, mais là, c’était justement Amy qui l’engueulerait… ou pas d’ailleurs ? C’était pas faux ça : même contrôlée par une autre, l’italienne restait autant amoureuse de sa femme que de norme, donc que cette dernière la voie nue ou la touche restait normal. Après, si malgré qu’elle voyait et touchait tous les soirs, Caitlyn s’était refusée à prendre l’égale mesure, ce n’était pas aujourd’hui que ça changerait. Et il n’était pas dans l’idée de la Grande Rousse de toucher ! Stop le territorialisme infondé là !

Le plan pour se distraire comme distraire Amy d’une Caitlyn en train de se doucher et dont les hormones s’exprimaient de façon claire dans son cerveau fonctionna parfaitement, ou presque parfaitement, car si elle ne pourrait jamais empêcher l’italienne de « regarder », sa concentration à elle n’en fut pas affectée. Après, Amy ne perdait pas le nord, même après avoir envoyé Rachel regarder au sud : le bois de l’Institut se dressait sur son avant, au-delà du labyrinthe de jeu qui ornait le flanc, et sur la neige scintillait le reflet d’étoiles lointaines… et… l’imagination de l’italienne arrivait à trouver similaire chose sur une Caitlyn mouillée sortante de la douche ! La télépathie était l’art de la discipline mentale, et le Phénix allait beaucoup progresser si elle essayait de se sortir toutes les images que lui envoyait l’autre parti ! Mais y’avait pas de mal… pas encore.

Désolée de passer pour de sacrées folles de cul ? C’était vrai, et ce n’était donc pas excusable, dans le sens qu’il n’y avait aucune excuse à fournir, puisque ce n’était pas une faute que d’être qui l’on était ; le Phénix voulait juste éviter de faire partie de l’aventure plus qu’elle n’y avait déjà droit, et pas par volonté. Et si ce n’était pas facile à expliquer sans le vivre, elle s’estimait apte à comprendre, pour en vivre des échos, et avoir le droit à l’éclairage d’Amy qui était parfaitement en accord avec son aimée.

Il n’y avait pas non plus de mal à cause de la fenêtre, mais elles se firent engueuler quant même, et baissèrent la tête dans un magnifique dépit avant même qu’il n’eut été question de Miss Freeze.  Mais ça valait mieux que miss Hot ! Non, bien évidement qu’elle ne le dirait pas… roh-là-là, et le droit de libre-pensée alors ?

Se reculant pour clore les vitres d’une simple pensée, elles se retournèrent vers Caitlyn et s’adossèrent, la regardant sans rien dire, alors qu’elle s’en allait s’installer sur l’un des poufs du salon et tendait sa brosse à cheveux en un geste quotidien. Rachel interrogea sur le fait qu’elle doive ou non répondre à cet appel, qui ne s’adressait pas réellement à elle, lançant une grande discussion avec Amy ; même si se fut plus cette dernière qui cogita toute seule. Et avant la fin du temps de réponse, la réponse leur fut donnée : Cait’ avait zappé. Les yeux bleus se baissèrent alors qu’elles grimaçaient légèrement ; cela ne touchait en rien Rachel, mais son attention dans l’attente de la conclusion d’Amy l’avait fait réagir comme cette dernière l’aurait fait, l’aurait voulut. C’était de cela, lorsqu’elle parlait d’influence : le fait de laisser leurs esprits aussi « ouverts » l’un à l’autre signifiait qu’elles pouvaient interférer mutuellement. Bon à savoir, oui, mais c’était à double tranchant.

Rachel n’aurait rien ajoutée et n’aurait entreprit le moindre mouvement si elle n’avait été poussée au cul par sa copilote, qui voulait les faire sortir de la chambre pour laisser à son aimée le temps de s’habiller. Oui, elle avait foutu le bordel dans les fringues, mais elle n’avait pas put attraper le premier qui passait, sinon Amy se serait retrouvée avec un push-up ! Et le Phénix n’avait pas non-plus pour objectif de faire vicier l’italienne à chacun de ses actes, ni n’avait fait d’acte manqué. Quant au fait de les avoir retournés comme une bourrine… Rachel quoi !

- Bah… Amiel c’est le physique d’Amy, et mon comportement, donc la douceur… on se pose là, déclarèrent-elles en un haussement de sourcils et, bien plus léger, d’épaule ; oui, ça sentait la finesse. Et c’est moi qui surveille Jade, hein ? Elle me force déjà à changer de tenue tous les jours, si en plus elle fourre son nez dans mes fringues…

- Bon… occupe-toi encore dix minutes, je dois m’habiller, me coiffer… et je te préviens JE conduis.

- S’tu veux, juste que…

Dix minutes, cela allait être cinq fois plus long que les dix minutes habituelles, qui inoccupée étaient déjà bien longues ; cependant, elles ne purent terminer leur phrase, alors qu’Amy était mi outrée mi enchantée que Caitlyn, malgré la porte ouverte, ait ôté sa serviette, alors même que leur regard était encore posée sur elle. Et plus que cet acte, ce fut les pensées de l’italienne qui interrompirent le Phénix. La situation était délicate : si Rachel regardait, elle se faisait engueuler pour voyeurisme, mais si elle ne regardait pas, l’autre se plaignait de ne pas pouvoir le faire. Sachant qu’en  plus, Amy continuerait de se servir des sens psy pour le faire… C’était compliqué !

Se détournant, Rachel prit parti de s’occupé également, fuyant la complexité à sa manière : en faisant la gamine. Mais malgré la vitesse de pensée de l’italienne, elle n’avait rien de probant et d’innovant avain que sa réflexion ne fut interrompue par Fuzzy (oui, Amy c’était plus être interrompu, c’était constant).

- Pfff… oulaaa… qu’est-ce que je mets… Ororo dit « coordonner les couleurs »… Mais on ne sort pas de la voiture en fait… Bon String ou Culotte ? Culotte c’est plus chaud… mpff… mais moins sexy… j’ai besoin d’être sexy ? chierrr…

- L’avis d’Amy diverge. Pas du mien, du sien. Elle aime te voir sexy mais considérant que c’est juste pour un fast food, elle trouve ça pas forcément utile. Cependant, elle aime pas que d’autres te trouvent sexy alors qu’elle pourra pas faire de crise de NAMOE, et elle veut pas que je tente d’en faire à sa place. D’un autre côté, avec mes sens psychiques, elle voit tout, donc même si je te regarde pas, elle s’en privera pas elle. Et… elle est compliquée ta femme.

Mais de rien Amy, c’était ça d’être écoutée comme il se devait : le droit à la parole. Okay, la prochaine fois, peut-être attendre que la réflexion soit finie… mais oh, Rachel faisait ce qu’elle pouvait aussi ! Bon, elle allait remettre la communication télépathique, mais elle ne la garderait pas indéfiniment non plus ; Amy avait intérêt à dire des choses intéressantes, car elle-même se réservait toutes les conneries.

*Puce ? Euh… ça passe si je te dis sexy mais pas trop ?*

*P’tain, et tu peux pas passer par moi pour la sortir celle-là ?*

*Tais-toi toi. Euh… Cait’, t’as pas forcément besoin d’être hyper-sexy, d’autant que je peux pas faire mes crises de NAMOE là, mais de façon discrète, pourquoi pas.  Genre, string si tu veux, push-up si t’en as besoin pour te sentir à l’aise, mais sans les mettre en avant. Avec des vêtements chauds et amples, par exemple. Pour les couleurs…*

*’Tention, monologue à l’horizon ! Moi je vais m’occuper pendant ce temps.*

Et elle le fit, les conduisant au seul lieu de la chambre-appartement qu’elle n’avait pas visitée, à savoir la salle de bain, pour y reprendre son tourisme en avance rapide, alors même qu’Amy continuait de penser. Ce fut la première fois que Rachel se voyait dans une glace avec sa marque psychique, et cela l’interpela au point de l’interrompre dans ses actions ; et puis ce n’était pas réellement elle-même qu’elle voyait avec sa marque, mais Amy. Hors, elle aurait bien aimé pour le coup voir ce que cela donnait, et était certaine d’oublier d’ici à ce qu’elle regagne son corps.

*… Enfin Bref. Evites les couleurs trop connotées, genre les primaires ou le vert et l’orange, orientes-toi plus vert du marron ou du gris, qui sont plus calmes. Blanc à la limite, et une petite dose de noir, et… Mais Rachel, qu’est-ce tu fous ?!*

Penchée devant le miroir, visage en avant et crispé de concentration, elle n’avait pas eut le temps de commander la moindre petite modification faciale aux cellules bio-forgeronnes que déjà, elle allait se faire incendier. Et cela ne manqua pas.

*Que tu foutes le bordel pour redécouvrir les objets du quotidien avec mes sens, ok, mais je ne veux pas que tu prennes ton visage pour te voir avec cette putain de marque psychique ! D’autant que vu combien de fois tu l’as utilisée devant moi, mes souvenirs doivent bien te l’indiquer !*

*Ey ! Calmes-toi, c’était juste une idée ! Une question ! C’est pas parce que je me demande qu’je vais le faire. Je sais que je suis pas patiente, mais quant même. T’as dit pas de polymorphie en plus, et les souvenirs, c’est le moins possible. Tu pourras pas contrôler toutes les pensées qui me passent par la tête, et si tu réagis à chacune d’elle, tu vas passer ton temps à gueuler. C’est comme tout à l’heure, le contact sur une zone sensible, c’était une interrogation, jamais j’oserai l’faire. Tu as accès à mes pensées sans le moindre filtre, faut faire toi-même le tri entre ce qui importe et ce qui est « comme ça » ; regarde le nombre de trucs auxquels tu penses et qui passent à la trappe l’instant d’après, bah fait la même pour moi. Surtout que je pense à ta vitesse.*

*Je comprends le principe, mais c’est pas facile. Je suis pas habituée à traiter la majeure partie de ce que je perçois comme « secondaire ». Enfin, je vais pas me justifier, juste m’excuser. Auprès de vous deux, d’ailleurs, pour la transmission involontaire ; désolée de l’engueuler dans ta tête aussi Cati Mia.*

*Pas de problème de mon côté. Je vais pas tarder à rompre la comm’ à nouveau. Par contre, tu sais que tu gagnerais vachement à te maquiller ? T’es pas d’accord Cait’ ?*

*Rachel, si tu veux réussir à t’y retrouver dans mon cerveau, commence par faire les choses à la suite, sinon t’en terminera jamais une seule. Donc, tu veux pas qu’on aille bouffer d’abord ?*

*D’accord !*

Bon, et le temps que Caitlyn se prépare… tourisme en avance rapide. Et préparation des chaussures en vue de la suivre, même si c’était l’affaire que de quelques secondes. Et non, elle ne prendrait pas la peine de se vêtir plus que cela, si elle avait froid elle générerait un bouclier thermique sans même y faire gaffe. Et si y’avait besoin d’un coup de main pour quoi que ce soit, elle était partante, histoire de s’occuper.
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MessageSujet: Re: Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers}   Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers} Icon_minitimeMar 11 Fév - 20:53

- Oui elle est compliquée, mais c’est ce qui fait son charme. Et puis fais comme moi, attends qu’elle ait fini de monologuer en t’occupant, elle revient toujours à la première option de toute façon, après avoir sous pesé chacune des autres…Bon…Une culotte Lovely castor, je n’aurai pas froid au cul comme ça…Scuze pour la porte, d’façon, Rachel tu sais qu’j’suis impudique et tu m’as déjà dit que tu t’en foutais et Amy, tu ne peux pas s’empêcher de me mater et tu sais que Rachel est ma petite sœur point barre. C’est pas comme si je faisais un Strip Tease hein ? ..STOP , on ne pense pas à ça….Merciiii…

J’attrapais un haut dépareillé alors que je sentais à nouveau leur présence dans mon esprit.

*le Toc toc ! Merde ! J’étais peut être en train de fantasmer là, vicieuses…
*Puce ? Euh… ça passe si je te dis sexy mais pas trop ?
*Certes…

*P’tain, et tu peux pas passer par moi pour la sortir celle-là ?
*Ah Ah, Et pan, elle frappe la sœur, hein ?

*Tais-toi toi. Euh… Cait’, t’as pas forcément besoin d’être hyper-sexy, d’autant que je peux pas faire mes crises de NAMOE là, mais de façon discrète, pourquoi pas. Genre, string si tu veux, push-up si t’en as besoin pour te sentir à l’aise, mais sans les mettre en avant. Avec des vêtements chauds et amples, par exemple. Pour les couleurs…
*C’est bon, j’arrête les Push, tu m’as convaincu…Ne reviens pas la dessus à chaque fois aussi. Du moment que je te plais, c’est l’important et puis…j’évite le mal au dos avec une grosse poitrine, Hein Rachelou ?

*’Tention, monologue à l’horizon ! Moi je vais m’occuper pendant ce temps.
*N’ouvre plus la fenêtre ou je te fais rentrer de force dans le mini frigo, tu es prévenue.
*… Enfin Bref. Evites les couleurs trop connotées, genre les primaires ou le vert et l’orange, orientes-toi plus vert du marron ou du gris, qui sont plus calmes. Blanc à la limite, et une petite dose de noir, et… Mais Rachel, qu’est-ce tu fous ?!*
* Ok…ok…Pense moins vite chérie…Celui-là il est bien comme pull ? Et…Quoi qu’est ce qu’elle fiche encore ?

Je ressors de la chambre, en jeans et soutiens gorge pour l’observer devant le miroir.

*Que tu foutes le bordel pour redécouvrir les objets du quotidien avec mes sens, ok, mais je ne veux pas que tu prennes ton visage pour te voir avec cette putain de marque psychique ! D’autant que vu combien de fois tu l’as utilisée devant moi, mes souvenirs doivent bien te l’indiquer !*

Je retourne dans la chambre pour finir de m’habiller en secouant la tête d’un air blasé tout en sifflotant et me repassant un clip de musique dans la tête.

*Ey ! Calmes-toi, c’était juste une idée ! Une question ! C’est pas parce que je me demande qu’je vais le faire. Je sais que je suis pas patiente, mais quant même. T’as dit pas de polymorphie en plus, et les souvenirs, c’est le moins possible. Tu pourras pas contrôlerr..blaaa blaaaaaaaaaaa…blaaaaaaaaaaah blaaaah blah blahhh blaaaahh blaaaaaaaaaaa. blaaa blaaaaaaaaaaa…blaaaaaaaaaaah blaaaah blah blahhh blaaaahh blaaaaaaaaaaa Blah ? Blaaa ! Bllllllaaaaaaaaaaaaaah*

*Je comprends le principe, mais blaaaahh blaaaahhh blaaa blaaaaaaaaaaa…blaaaaaaaaaaah blaaaah blah blahhh blaaaahh blaaaaaaaaaaa ; blaaaaasolée de l’engueuler dans ta tête aussi Cati Mia.*


*Hum ? Oui oui…Ca y est je suis prête. Et je suis complètement d’accord, qu’importe le sujet ! Vous avez toutes les deux raisons… Haheum.

*Pas de problème de mon côté. Je vais pas tarder à rompre la comm’ à nouveau. Par contre, tu sais que tu gagnerais vachement à te maquiller ? T’es pas d’accord Cait’ ?*

Je l’observe un instant avec un demi sourire, tout en tirant sur ma tignasse rousse avec la brosse mais enfin habillée, il faut le noter. Je lui effleure la joue en un geste tendre avant de repartir dans le salon.

*nope…c’est une orchidée sauvage, nul besoin d’artifices. Depuis quand la beauté doit elle se couvrir ? Encore un sacrilège inculqué à notre conscience par la pudibonderie judéo chrétienne, la nudité seule rime avec l’essentiel et l’unique. Oups…Désolée. Remonté de lecture de poètes français du 17eme siècle… On va se sustenter les filles ?


…………………………………………………………………………

Je tapote sur le volant avec impatience, tout en regardant la file de voiture derrière nous dans le rétroviseur, j’en reviens pas qu’il y en ai autant à cette heure ! A croire qu’il y a plein de Machin- trucs fusionnés qui ont peur de se faire contrôler par des entités à 50 bornes à la ronde et qu’ils ont tous la dalle. Par le Sang du Christ, on est déjà là depuis cinq minutes, cinq LONGUES minutes et elle(s) reste(nt) indécise(s)

- Non mais c’est pas compliqué, bordel ! T’as un menu LA ! Sur le tableau lumineux et tu commandes ce que tu veux, tu le diras à la dame dans le micro et NON je ne vais pas te décrire chaque sandwiches non plus, même si je les connais tous… Fromage : cheese…Big mac c’est du classique, Bacon c’est le top…Apres tu as des offres temporaires, le 280, le farmer, le…ah y’a du Tasty ! j’adore le tasty ! Moi je vais prendre ça…Et NON Rachel, on ne peut pas prendre « un peu de tout » tu vas rendre Amy malade, ok ok..Elle ne peut pas être malade mais si tu la « bourre » trop, elle va déféquer autant qu’elle pisse, et là je ne te raconte pas le carnage, n’étant pas plombier, je ne peux pas pas déboucher les toilettes. Je SAIS que c’est pas glamour, désolée puce…Non MA puce ! La mienne pas toi…Ah m’embrouillez pas toutes les deux. Amiel, décide toi s’il te plait, il est presque 1 h et quart du matin, ça va finir par nous servir de petit déj ! Oui ils le font aussi….NON y’A PAS DE PIZZA, Merde !! Ah c’est à moi ?
Désolée m’dam…moi ? 2 menus maxi Best of, un Tasty et un autre Bacon…Ice tea et Coca Zero…Potatoes et frites, pas de sauces et..et attendez…
Bon les filles ? Ça urge ! Oui y’a aussi des salades…oh my god, Amiel t’es chiante.

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Amy de Lauro
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MessageSujet: Re: Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers}   Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers} Icon_minitimeMer 12 Fév - 14:35

Ca fait plaisir de savoir que dans cette histoire, Caitlyn prend parti, mais cela le ferait encore plus si elle prenait le mien ; avec la mauvaise foi de tout à l’heure, elle pourrait me défendre un minimum, zut ! Oui, c’est de la franchise, mais bon… pas obligée de surenchérir… je suis une victime. Mais contente de savoir que ma complexité fait mon charme, tu ne t’en débarrasseras jamais ma puce ! Par contre, s’occuper pendant que je monologue, okay, mais je ne reviens pas à la première option, pas toujours, faudra que je face gaffe.

Quant à l’histoire de la porte, excuses acceptée, et oui, elle a raison : elle est impudique et Rachel le sait, et je ne peux pas m’empêcher de mater, j’essai juste de le faire le plus séparément d’elle. C’est probablement stupide, surtout vu que je lis ses pensées pour le faire, mais voilà quoi, je fais ce que je peux… Non tu ne fais pas un striptease ! Ne pas penser à… Caitlyn, merde ! Tu l’aurais pas dit… oui, bon, c’est un gros dossier, là… Et non, Rachel, je sais pas danser, c’est pas le genre de danse qu’on peut faire en public ça ! Et tu as interdiction, même si ça t’es pas encore venu à l’esprit !

Quant aux remarques diverses et variées, j’essaie de relever le moins possible, même si j’en prends dans la figure, puisque qu’en plus des trolls de Rachel, Cait’ commente tout. Quel manque de soutien ! C’est pas juste ! Même si je l’engueule très bien toute seule, juste un secouement de tête, c’est pas… bien ! Oui, voilà ! M’enfin, c’est pas grave non-plus, et ça la motive pour s’habiller vite, puisqu’on n’a pas fini de penser qu’elle l’a, elle. Par contre, niveau attention, elle est… égale à elle-même. Mais ça fait aussi parti de son charme.

*nope… c’est une orchidée sauvage, nul besoin d’artifices. – han, ça fait plaisir ça – Depuis quand la beauté doit elle se couvrir ? – han de han ! – Encore un sacrilège inculqué à notre conscience par la pudibonderie judéo chrétienne, la nudité seule rime avec l’essentiel et l’unique. Oups… Désolée. Remonté de lecture de poètes français du 17eme siècle… On va se sustenter les filles ?*

Rachel remet la démonstration à plus tard – quelle démonstration ?

*Ey, j’ai rien autorisé moi !*

Oui, bon, la bouffe d’abord… morphale.

***
Mardi 10 décembre 2013 – 01 : 10 A.M.
Oui, je conduis vite, d’habitude, d’une parce que je peux me le permettre grâce à ma motricité et ma cognition accrues, de deux parce que j’aime bien la vitesse, et de trois parce que je m’ennui rapidement. Cependant, durant ce trajet, j’ai prit conscience de ma grande patience, considérant que je ne conduisais pas, qu’on restait aux limitations de vitesse, et que Rachel m’a, disons, offert un élément de comparaison.

Bordel qu’elle est intenable ! Et vas-y qu’elle veut passer ma tête par la fenêtre pour profiter de l’air frai et du vent de l’extérieur, sachant que « c’est pas bien différent du mini-frigo mais qu’il y a plus d’espace » (sisi, ceci est un argument pour elle…), et vas-y que je regarde de partout, que je veux mettre de la musique, et changer de station (sans raison particulière, juste pour s’occuper les mains), et vas-y que je déconcentre la conductrice à bouger tout le temps… vu de l’extérieur, on me croirait redevenue hyperactive. Et devenue chiante !

J’ai dû encore chercher des idées pour l’occuper, pour qu’elle se tienne tranquille, et suite à la pensée sarcastique « mais je vais pas lui demander de dessiner comme les gosses de cinq ans, quant même », bah des étoiles apparaissent sur ma peau… Avec la polymorphie, elle fait s’obscurcir des parties de mon épiderme pour former une pluie d’étoiles de tailles diverses, une fine guirlande qui part depuis le côté droit de mon nombril pour passé discrètement dans mon dos et remonter jusqu’au côté gauche de ma gorge et, à l’heure actuelle, s’arrêter en direction de mon sein droit ; pourquoi des étoiles ? Bah parce qu’on décore le sapin avec des guirlandes et des étoiles pour noël, alors elle me prépare psychologiquement pour cela qui arrive… je ne ferais aucun commentaire sans la présence de mon avocat… et je te zut, je sais que Caitlyn est là, mais c’est une expression !

Mais le pire, cela reste une fois arrivée au lieu-dit, parce qu’elle veut bouffer, mais vraiment bouffer, et que j’avais dit UN PETIT TRUC. Du coup, on n’a commencée par une discussion sur la nutrition de ce qu’elle voulait, sur ce que devait manger une personne de ma corpulence (plus faible que la moyenne) et sur les méthodes de traitements qu’ils réservaient à leur nourriture, parce que cela ne se nomme pas « fastfood » pour rien, et de ce que je pouvais avaler ou pas vu que je ne suis pas une habituée de la nourriture, même si je sais ce que j’aime et ce que je n’aime pas et que je suis très difficile en bouffe, puis on a divagué sur qui, d’elle ou de mi, devait avoir le choix final sur les articles qu’on allait ingérer, et là… c’est le drame.

- Non mais c’est pas compliqué, bordel ! T’as un menu LA ! Sur le tableau lumineux et tu commandes ce que tu veux, tu le diras à la dame dans le micro et NON je ne vais pas te décrire chaque sandwiches non plus, même si je les connais tous…

Je tiens à préciser que nous ne sommes pas indécises, mais pas d’accord ; la nuance ? Bah indécise, on prendrait au hasard, alors que pas d’accord, on se prend la tête. Je n’aurai jamais cru Rachel capable de tenir une argumentation, même si elle se résume à « elle avance des idées et je lui les démonte » ; Sophisme : l’important n’est pas de démontrer que j’ai raison, mais que tu as tord, car si tu as tord, j’ai raison. Et contre elle, ça marche. Tout ça parce qu’elle ne veut pas forcer, chose rassurante en soit, même si, du coup, ça fait cinq bonnes minutes que nous sommes en débat.

- Et NON Rachel, on ne peut pas prendre « un peu de tout » tu vas rendre Amy malade, ok – un point pour moi, merci Mme l’arbitre

- En théorie, je pense que son second estomac s’isolera pour protéger le premier. – trad : je vais vomir partout mais non, je serais pas malade, merci Rachel

- Ok… Elle ne peut pas être malade mais si tu la « bourre » trop, – Comme pour l’alcool, c’est possible, je vomirai tout pour me préserver ; y’a qu’aux maladies virales que je suis très résistante parce que mes cellules détruisent celles qui sont infectées et les remplacent – elle va déféquer autant qu’elle pisse, et là je ne te raconte pas le carnage, – classe, très classe… sachant qu’on va bouffer en plus… - n’étant pas plombier, je ne peux pas déboucher les toilettes. – elle s’en chargera elle, si c’est de sa faute, mais je veux quant même pas passer un sale quart d’heure, d’autant que la merde, ça me dégoute particulièrement, même la mienne ; surtout la mienne. J’ai une hygiène de vie impeccable, c’est pas pour rien – Je SAIS que c’est pas glamour, désolée puce…

- Oh, y’a pas de soucis pour moi, ça me coupera pas l’appétit.

- Non MA puce ! – NATOE ! – La mienne pas toi… Ah m’embrouillez pas toutes les deux. – en fait, on cherche pas à t’embrouiller, mais on le fait tellement ensemble que ça transparait – Amiel, décide toi s’il te plait, il est presque 1 h et quart du matin, ça va finir par nous servir de petit déj' ! Oui ils le font aussi… NON y’A PAS DE PIZZA, Merde !! – personnellement, je préfère la pizza au petit dej’ qu’un morceau de viande saignant, mais j’espère qu’ils ne le font pas non-plus… – Ah c’est à moi ?
Désolée m’dam… moi ? 2 menus maxi Best of, un Tasty et un autre Bacon… Ice tea et Coca Zero… Potatoes et frites, pas de sauces et… et attendez…


Caitlyn vient de signer mon arrêt de mort, et l’autre relance la charge immédiatement : si 2 menus maxi Best of doivent caller une petite faim, alors « nous » qui en avons une grosse, pourquoi on peut pas prendre ce qu’elle veut ? Bon, je rends les armes. Et je m’en vais bouder. Mais INTERDICTION de m’en foutre partout, cette consigne n’a pas changée !

- 3 menus Maxi Best Of s’il vous plait. 1 McRancher, 1 Big Mac et un Double Cheese, les trois grandes portions de frites et… Caitlyn, on doit passer nuit blanche ou pas ? Que je sache si on prend des sodas ou de l’Ice Tea. Ah, et une mandise en dessert, s’il vous plait. Ça devrait être bon, merci !

Alors, je résume : pas moins de 6 steaks hachés format moyen, soit 750g de viande, 600g de frites et 1,5l de boisson, plus une confiserie… Seigneur-Dieu… A l’habitude, je tiens la journée avec une bouteille d’eau de 4l, et je pique quelques petits trucs dans l’assiette de Cait’ le midi pour marquer mon territoire, c’est tout. Je ne suis même pas sur que tout ce qu’elle veut rentre dans mes estomacs ; car je pense bien aux deux ! Je vais être malade…

Quant à Cait’, je comprends à quel point elle doit faire gaffe, pour le coup, si ce sont cela ses petites faims. J’espère juste qu’il ne s’agit pas d’une mini-crise de boulimie passant discrètement… chose que Rachel m’encourage à ne pas croire, en parlant de télépathie ; sans doute que l’on aurait put s’en apercevoir tout à l’heure, je ne saurais le dire. Quant aux choses n’allant pas si mal que cela, je continue de penser que c’est Rachel la mieux lotie, pas nous. Et… rah, sale bête ! moi qui croyait que c’était par pudeur que tu l’avais évité jusque là !

La faire rire ? Oui, dédramatiser le moment a marché tout à l’heure, je veux bien essayer. Mais juste, attendre qu’on soit toutes les « deux » avant de lui montrer le dessin, ce serait bien.


Dernière édition par Amy de Lauro le Mer 12 Fév - 16:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers}   Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers} Icon_minitimeMer 12 Fév - 14:36

- Oui elle est compliquée, mais c’est ce qui fait son charme. Et puis fais comme moi, attends qu’elle ait fini de monologuer en t’occupant, elle revient toujours à la première option de toute façon, après avoir sous pesé chacune des autres…

Rachel en prit bonne note, avec un même degré d’attention que celui qu’elle ne prit pas pour les excuses, jugeant une fois encore qu’il n’y avait rien à excuser : outre qu’elle continuait de voir par ses sens psychiques, elle était surtout au fait de l’impudicité de Caitlyn et s’estimait suffisamment proche pour ne pas avoir à s’en indigner. Par contre, le coup du striptease, elle aurait simplement acquiescée si sa sœur adoptive n’avait pas eut the réflexion qui fit penser à une chose que ni l’italienne, ni le Phénix, ne seraient allée chercher sans cela, et qui surprit autant la télépathe qu’elle l’amusa : bah voilà, Amy savait danser en fin de compte ! C’était pas le genre de danse public, sauf dans certains lieux… mais non, elle n’allait pas le faire ! Roh-là-là…

Laissant le troisième parti tirer dans les pates des deux autres, le Phénix eut la surprise de constater que Caitlyn détecta sa présence, mais n'y ajouta rien, puisqu’elle n’était pas venue pour parler, et fut contente de l’approbation de sa réplique sur la réplique d’Amy ; Rachel Rules ! Quant au mal de dos causé par une grosse poitrine, Rachel resta perplexe, car même si elle avait la plus grosse du trio, elle restait « normale », juste un peu plus profonde que la moyenne ; ce n’était pas Kaede non plus, hein ? La japonaise aurait put être opérée clandestinement dans son centre pour développer une poitrine aussi grosse ! Après, si cela faisait mal au dos ou, Rachel n’en savait rien, et ne testerait pas avec Amy parce que cela n’avait rien de drôle. Heureusement que l’italienne avait son monologue à faire, sinon elle aurait put relever…

De toute façon, considérant qu’elle l’engueula pour autre chose juste après, c’était pas grave. Surtout considérant que Caitlyn renchaina sur l’interdiction d’ouvrir la fenêtre sous peine de finir dans le mini-frigo… le pire c’était qu’avec sa souplesse, le corps d’Amy devait y rentrer ! A essayer. Toujours pas de relève ? Tant pis.

*nope… c’est une orchidée sauvage, nul besoin d’artifices. Depuis quand la beauté doit elle se couvrir ? Encore un sacrilège inculqué à notre conscience par la pudibonderie judéo chrétienne, la nudité seule rime avec l’essentiel et l’unique. Oups…Désolée. Remonté de lecture de poètes français du 17eme siècle… On va se sustenter les filles ?*

*Je cache mes cicatrices, mais le maquillage peut aussi servir à mettre en valeur, justement ; je vous montrerai tout à l’heure, d’abord manger.*

*Ey, j’ai rien autorisé moi !*

C’est pas grave, elles auraient tout le temps d’en discuter. Mais d'abord : Manger.

***
Mardi 10 décembre 2013 – 01 : 10 A.M.
Oh putain, oui, elles eurent tout le temps, mais alors TOOOOOOOUUUUUUUT LE TEEEEEEEMPS d’en discuter, durant l’interminable trajet en voiture. C’était quant même débile qu’il faille la voiture pour passer au McDrive, d’autant plus que Rachel en était sure, même à pied en faisant « VROOOM » ils acceptaient de prendre la commande. Dans tous les cas, le Phénix ignorait si elle s’était la plus faite chier durant ce trajet relativement court, ou durant celui pour aller à Halloween ! C’était long, mais c’était LOOOOOOOOOOOOOONG…

Pas le droit de mettre la tête par la fenêtre pour avoir le vent dans la truffe, malgré le fait que c’était un avant gout du mini-frigo (dont Caitlyn participait aussi, du coup), sans parler qu’elle n’avait pas assez le temps d’apprécier le décor, parce que Cait’ roulait trop vite pour qu’il soit contemplatif plus de quelques secondes et trop lentement pour réellement avancer ! Bien pensante, Rachel avait donc voulut de la musique, mais ça faisait mal avec l’ouïe si fine d’Amy, ou alors s’était grossier, ou alors c’était d’la merde… bref, c’était chiant. Et même appuyer sur les boutons pour passer le temps, elle n’y avait pas le droit, ça perturbait Cait’… Rah la Galère !

Finalement, Amy avait eut une idée très bien, même si elle était sensée être trollesque : le dessin. Et le Phénix ayant particulièrement accrochée, elle s’employait à manipuler le cerveau de l’italienne afin de faire apparaitre sur sa peau de petites étoiles, tatouages polymorphiques faits un à un, artisanalement, et qui l’occupait bien. Et durant le temps du trajet qu’elle employa à le faire, Rachel eut le temps de partir de sous le nombril pour, en passant par le dos, remonter jusqu’à la gorge et redescendre vers le point de départ ; une bien belle guirlande, qui dépassait un petit peu du débardeur. Amiel allait rapidement être aussi décorée qu’Amy pour le noël à venir ! Au moins, elle serait préparée psychologiquement. M’enfin, à part Cait’, personne ne lui poserait de question quant à ces excentricités. Caitlyn qui était présente d’ailleurs, si Amy voulait faire un commentaire en présence d’une avocat. Pourquoi tant de haine ?

Autant, si elle l'avait laissée gribouiller sur son corps, Nephilim redevint autoritaire pour ce qu'il pourrait ingérer, pour ne pas dire casse-couilles. Un petit truc ? Bah non, un repas entier ! Le but c’était pas de s’enfiler des coupe-faims durant une journée, mais de réellement manger quoi. Et certes, pas équilibré, m’enfin pour une journée, voilà quoi. Ça nourrirait au moins. Certes, la photosynthèse le ferait déjà. Ça bourrerait au moins ! Mais on s’en foutait de la valeur nutritive, elles avaient déjà la biomasse. Le but c’était d’arrêter cette sensation de ventre vide. Oui, mais non, un petit truc suffirait pas ; qu’importait l’estomac d’oiseau de l’italienne. En parlant d’oiseau, des noms allaient pas tarder à tomber, hein ?

Mais on s’en fout de la corpulence, c’est des chiffes la corpulence, ça veut rien dire. Et que tout le monde ne puisse pas ne pas grossir quoi qu’ils bouffent, on s’en foutait aussi, elle le reperdrait vite, ce qu’elle prendrait. Et les méthodes de traitements… mais ça voulait rien dire, les steaks allaient pas se plaindre pour mauvais traitement ; après tout, on les bouffait bien après, y’avait quoi comme pire traitement ? Pis ils étaient déjà morts aussi, donc c’était un peu tard. Et zut, elle n’aimait rien en plus, la Compliquée !

- Non mais c’est pas compliqué, bordel ! T’as un menu LA ! Sur le tableau lumineux et tu commandes ce que tu veux, tu le diras à la dame dans le micro et NON je ne vais pas te décrire chaque sandwiches non plus, même si je les connais tous… – mais il faudrait bien au moins ça pour rassurer Amy ! – Fromage : cheese… Big mac c’est du classique, Bacon c’est le top… Apres tu as des offres temporaires, le 280, le farmer, le…ah y’a du Tasty ! j’adore le tasty ! Moi je vais prendre ça…

- Est-ce qu’on peut…

- Et NON Rachel, on ne peut pas prendre « un peu de tout » – ah mais ce n’était pas un peu de tout, c’était « de tout » tout court – tu vas rendre Amy malade, ok

- En théorie, je pense que son second estomac s’isolera pour protéger le premier.

- Ok… Elle ne peut pas être malade mais si tu la « bourre » trop, elle va déféquer autant qu’elle pisse, et là je ne te raconte pas le carnage, n’étant pas plombier, je ne peux pas déboucher les toilettes. – Si c’était ça le problème, elle s’en occuperait, oui, elle faisait déjà la meilleure lessive au monde : quant le Phénix passe, les tâches trépasses ! – Je SAIS que c’est pas glamour, désolée puce…

- Oh, y’a pas de soucis pour moi, ça me coupera pas l’appétit.

- Non MA puce ! La mienne pas toi… Ah m’embrouillez pas toutes les deux. Amiel, – ah, ça voulait dire qu’elles étaient toutes les deux concernées, là ! – décide toi s’il te plait, il est presque 1 h et quart du matin, ça va finir par nous servir de petit déj' ! Oui ils le font aussi… – elles entrouvrirent la bouche pour parler, mais n’en eurent pas le temps – NON y’A PAS DE PIZZA, Merde !! – Pizza, au petit dej’ ? Non, c’était pas l’heure. Par contre, une bonne pièce de viande… miam – Ah c’est à moi ?
Désolée m’dam… moi ? 2 menus maxi Best of, un Tasty et un autre Bacon… Ice tea et Coca Zero… Potatoes et frites, pas de sauces et… et attendez…


AHA ! Amy, tu vois hein ! 2 menus Maxi pour une petite faim de Caitlyn ; donc, la demande du Phénix n’était pas démesurée, elle était même minime, parce que c’était pas une petite faim qu’elle avait ! Même si Amy n’avait que deux petits estomacs. Elle abandonne, victoire! Et elle va bouder… euh… c’était mal que Rachel attende d’avoir fini de manger pour retourner la chercher ? Et non, elle n’allait pas en foutre partout… enfin, elle essaierait.

- Bon les filles ? Ça urge ! Oui y’a aussi des salades…– salades ? En accompagnement, pourquoi pas, mais seules… merde, elels étaient pas des brouteuses ! Enfin, pas toutes… – oh my god, Amiel t’es chiante.

Se fut avec un contentement certain sur le visage d’Amy que Rachel prit la parole, commandant les trois choses qui l’intéressaient le plus, parce qu’elle savait garder la mesure tout de même.

- 3 menus Maxi Best Of s’il vous plait. 1 McRancher, 1 Big Mac et un Double Cheese, les trois grandes portions de frites et… Caitlyn, on doit passer nuit blanche ou pas ? Que je sache si on prend des sodas ou de l’Ice Tea. Ah, et une mandise en dessert, s’il vous plait. Ça devrait être bon, merci !

C’était génial, il y avait Amy qui faisait les comptes, derrière : 0,75kg de steak, ils avaient intérêt à être bons ; 0,6kg de frittes, la même ; 1,5l de boisson… heureusement qu’elle avait demandé à Cait’ avant, parce que plus que pisser un bon coût, elles risquaient de pas dormir si elles prenaient la mauvaise ; restait juste à savoir si elles rentraient se coucher après, ou s’il fallait veiller toute la nuit au cas où. Rachel s’en foutait, elle savait que ses défenses psy se dressaient inconsciemment quant elle dormait, ainsi elle devrait juste se réveiller suffisamment vite en cas d’attaque, et elle y était habituée… même si l’habitude avait put commencer à se perdre.

Dans tous les cas, Rachel restait aussi confiante en ses capacités de combat qu’impatiente, et en attendant qu’elles reçoivent les commandes, elle s’attaqua à deux choses : rassurer Amy, et la faire bisquer. Ce n’était pas de la boulimie, elles avaient été dans sa tête suffisamment longtemps pour avoir repérer si c’en était, non ? Et puis, les choses n’aillaient pas si mal que cela. Et puis elle devait faire attention, parce que le petit ange du haut du sapin, celui qui distribuait les étoiles, il allait apparaitre sur son sein droit ; c’était toujours mieux de râler que de s’inquiéter. Mais s’il fallait faire rire Caitlyn pour être sur que cela allait chez elle, Rachel n’avait aucun problème ; elle avait déjà un beau dessin à lui montrer !
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MessageSujet: Re: Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers}   Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers} Icon_minitimeSam 15 Fév - 14:31

- 3 menus Maxi Best Of s’il vous plait. 1 McRancher, 1 Big Mac et un Double Cheese, les trois grandes portions de frites et… Caitlyn, on doit passer nuit blanche ou pas ? Que je sache si on prend des sodas ou de l’Ice Tea. Ah, et une mandise en dessert, s’il vous plait. Ça devrait être bon, merci !

Ah Bah Par le Sang du Christ ! J’écarquillais les yeux en écoutant la commande avant de laisser échapper un petit rire nerveux.

- Hé ho ! Amiel ! Doucement ! Je connais les capacités d’Amy, ne va pas me la rendre malade non plus en tout cas je te préviens tout de suite, si elle gerbe partout, tu te démerdes comme tu le veux mais tu me nettoieras tout le bordel !

J’attendais nerveusement la commande tout en tapotant sur le volant en essayant de me changer les idées.

- Bah Nuit blanche je pense, vu comment c’est partit de toute façon, t’sais que tu boives du Ice Tea ou du coca, ça a le même effet et puis j’ai fait plein de café. Par contre tu seras gentille d’utiliser tes tours de passe-passe pour nous garder la bouffe au chaud le temps qu’on rentre parce que les frites froides c’est vraiment pas top.

Je me penchais pour récupérer les paquets en les passants à ma passagère une fois la commande réglée, c’est à ce moment précis que je remarquais sur le cou d'Amy des sortes de tatouages qui me firent tiquer un instant avant de froncer les sourcils en soupirant.

- Hé ho, Rachel, j’ai dit quoi sur la poly ? Amy n’est PAS une ardoise magique en plus ca m’file des complexes depuis que moi j’ai plus les miens de tatouages. Je suis certaine qu’y a plein d’autres trucs plus soft et rigolo à faire avec elle…Euh…façon de parler.

J’orientais la conversation sur le chemin du retour sur le sujet des jeux de société, vu que nous en possédions une grosse collection à des fins de…divertissements nocturnes. J’avais finalement associé le concept de « jeu de société » avec «  perdre en société » vu les compétences de ma chère épouse.  J’essayais donc perfidement d’orienter Rachel pour une partie d’un jeu simple comme l’Hippo Gloutons ou mieux une partie de Mikado car je savais bien que Rachel n’avait aucune patience ! Il était donc possible pour une fois que j’arrive à gagner sur ces jeux et même que je garderai ENFIN mes vêtements. Et puis ce n’était pas la peine de rêver jouer à Mario Kart ou regarder la TV, ça n’avait aucun intérêt pour Amy avec sa vie en accélérée, il nous faudrait donc trouver quelque chose pour l’occuper, je n’allais tout de même pas piquer le matériel de coloriage à Kaede pour l’occuper, non ? Bon…C’est à envisager alors.

………………………………………….

Mc Do c’est l’horreur, je ne sais pas si je devrais un jour montrer Super Size Me à Rachel parce que mine de rien, les explications fournis dans le documentaire sont édifiantes, ce pauvre gus qui se décide à ne se nourrir qu’au Mc Do durant un an à quasiment faillit y laisser la vie vu l’état de délabrement de sa santé grâce aux saloperies graisseuses qu’il s’envoyait trois fois par jour. M’enfin, la chose immuable reste la suivante : un Mc Do c’est cool sur le coup, c’est très sucré même quand ça devrait être salé mais qu’est ce qu’on se sent barbouillé une plombe après ! Comme si on avait bouffé les emballages avec en fait. Rony est le dealeur légal de l’américain moyen, c’est ça que ça m’inspire. Je ne peux pas m’empêcher de commenter tout en étouffant un renvoi classieux.

- Humppf…J’ai…j’ai l’impression d’avoir bouffé un parpaing. Tu sais que quand j’avais 17, 18 piges, j’étais serveuse dans un Fast Food ? Et là vais bientôt devenir juriste…’Fin on sera fixé bientôt mais vu comment j’ai foiré l’oral, me fais aucune illusion…J’espère que vous m’aimerez toujours toutes les deux si je reprends mon job de serveuse, c’est qu’on commence à faire attention coté finance…Je suppose que je devrais garder l’adresse pour t’éviter..arff…éviter à Amy de venir démonter la gueule à tous les mecs qui essaierons de me ploter les fesses.

Je me levais pour m’étirer malicieusement tout en lançant par habitude une œillade assassine en me dressant sur la pointe des pieds.

- Et puis mes fesses sont TRES belles, c’est ce que j’préfère chez moi…c’est un chouette argument de vente. Bon je vais chercher un café et l’hippoglouton !

Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers} Gu145710

Placard de la chambre, une pile qu’une vingtaine de jeux de société (entre 3 ou 4 déguisements coquins et quelques tailleurs chics). Youhouuu j’avais (peut être) une chance de gagner, a moins que Amiel soit accrochée à la cuvette des toilettes pour gerber, je l’ignore.
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Amy de Lauro
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MessageSujet: Re: Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers}   Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers} Icon_minitimeSam 15 Fév - 23:00

Ce rp a été rédigé avec la participation de Caitlyn Elioth

Il y a une chose que je ne dois pas bien comprendre, car face à la commande, qui est pour moi exorbitante, Caitlyn réagit d’une même manière ; ne serait-ce pas sa « petite » faim qui tiendrait d’un euphémisme, en fait ? Mais si je gerbe partout, on est d’accord sur qui nettoie !

- Y’a pas de soucis, quant le Phénix passe, les saletés trépassent. Nan, pour Jade, c’est la propreté qui le fait !

Je ne sais pas ce qui est le plus aberrant dans cette phrase, si c’est l’autodérision sur le Phénix ou si c’est la pique gratuite à Jade qui prouve une certaine rancœur face à l’obligeance de cette propreté dont elle témoigne, alors même qu’elle s’en vente… Parfaitement, je vais t'analyser psychologiquement en direct à chaque fois que tu tireras sur ma nièce ! Donc arrête, Rachel.

Nuit blanche ? Hum… ça va être très long, pour le coup, et faut encore que je la tienne ; sans mes six heures de sommeil… bah j’en sais rien, j’ai toujours au moins dormi six heures dans une nuit. Habituellement, mes soirées se terminent après l’amour, par le sommeil, y’a ni possession, ni McDo, ni autant d’activité, et je dois bien avouer que je suis perplexe quant à ce qui va se passer, là. On verra, on a des choses à faire avant ? Je le sens mal…

La commande arrive assez rapidement, j’ignore si c’est un bon signe ou un mauvais, mais en tout cas, alors qu’elle nous passe les paquets, et demande à Rachel ne les conserver au chaud le temps qu’on rentre,  Caitlyn s’arrête sur les marques qui me sont apparues sur le cou, fronçant les sourcils et soupirant d’agacement. Rachel n’aura pas à montrer le « dessin », et va même se faire réprimander pour l’avoir fait ; mais de toute façon, elle est suffisamment concentrée sur l’odeur de la bouffe pour ne pas y prêter attention, tout du moins avant que  mon aimée ne prenne la parole.

- Hé ho, Rachel, j’ai dit quoi sur la poly ? – en fait, c’était l’adoption d’une nouvelle apparence qui a été proscrite, ce genre de petites choses, on n’en a pas réellement parlé, mais c’est que temporaire ! n’est-ce pas ? – Amy n’est PAS une ardoise magique – j’aime quant tu me défends – en plus ca m’file des complexes depuis que moi j’ai plus les miens de tatouages. – erf, j’y avais pas pensé à cela – Je suis certaine qu’y a plein d’autres trucs plus soft et rigolo à faire avec elle… – Pardon ?! – Euh… – Oui, « euh… », « euh… », un gros « EUH… » même – façon de parler.

Mon visage est tourné vers elle et lui sourit légèrement, mais nullement l’un de mes sourires amoureux et attendrit, d’une parce que Rachel ne sait pas les faire et de deux parce que je suis plus outrée qu’autre chose face aux lapsus de ma compagne (même s’ils sont vrais…). Non, là c’est de l’amusement, et… non pas ça ! Rachel, Ta Gu…

- C’est drôle, Amy commente tes phrases en temps réel, et t’arrives à la faire passer de « Han ! » à « Han… » en quelques mots, me fait-elle déclarer en y mettant bien l’intonation, histoire d’illustrer. J’sais qu’il y aurait pleins d’autres trucs softs et rigolos à faire, mais faut encore qu’elle accepte, et ça c’est d’jà plus difficile. On n’est pas dans Barbi Girl là…

Ey heureusement ! Seigneur-Dieu, il ne manquerait plus que ça ! Je me souviens parfaitement des paroles, et non de non ! Y’a que Caitlyn qui peut jouer avec moi de cette manière, et zut, je ne suis pas un bout de plastique !

- Tu vois, rien qu’avec cette phrase, elle m’engueule là, dit ma bouche alors même qu’elle me redresse pour prendre appui sur le dossier. M’enfin rien de bien méchant, rassures-toi, on fait la différence entre les piques et les sujets sérieux. Pis c’est son idée : elle a pensé qu’elle n’allait pas me demander de dessiner comme à une gosse,  du coup je l’ai fait. Ça occupe bien en plus, même pour des motifs simples.

Elle est contente, et mon visage exprime son contentement ; certes, je n’ai rien dit, ça ne me dérangeait pas plus que cela avant qu’elle ne touche à ma poitrine, cependant je dois avouer que j’ai horreur de faire complexer Cait’, et…

- Par contre, si tu veux les mêmes, je dois pouvoir t’en faire – Mais t’es conne ma parole ? Si je ne suis pas une ardoise magique, ça signifie pas que tu dois t’amuser à en faire de même pour Caitlyn, juste qu’elle ne veut pas que tu me fasses des tatouages – c’est de la variation de mélanine, pas réellement de la polymorphie ou des tatouages, j’en suis capable par biokinésie et, – Rachel TA GUEULE – et voilà.

Mon visage se baisse et se détourne de mon aimée, alors que les pensées de Rachel se font plus mal à l’aise ; oui, elle aurait bien aimé continuer, mais c’est non, quant à garder celles déjà présentes… oui, la cohabitation est une histoire de compromis, justement !

- De une, en fait je n'ai jamais vraiment été fan de tatouages, le seul que j'ai fait qui n'était pas en état d'ébriété – Hum, un détail que tu as bien fait de ne jamais me préciser – étant le papillon et de deux, ca sert à rien vu que je fais peau neuve a chaque phasing… M'enfin, merci pour l'idée mais j'aimerai juste tatouer MA femme avec l'encre de MON amour… – HAN ! – merciiii

Souris-lui. Souris-lui ‘spèce de grande cruche ! Souris-lui s’il te plait ! Ah, bah c’est pas trop tôt !

- Ce que tu viens de dire lui est allé droit au cœur, témoigne-t-elle pour moi, avec son grand sourire d’enfant. Et t’en fait pas, les étoiles, c’est un troll, je les efface si elles posent problème, c’était plus pour s’occuper qu’autre chose.

Marquant une pause, elle s’interroge un infime instant sur si elle doit aborder le sujet qui lui passe par l’esprit, mais avant que j’ai put donner mon avis, elle le fait, profitant de ma vitesse de pensée pour se décider en un temps relativement court (surtout par rapport à son habitude à elle, ainsi qu'aux réflexions humaines, cependant, il reste long pour moi).

- Je pense qu’il faut quelques différences physiques en Amy et Amiel, au-delà du comportement, des petits trucs mineurs mais qui permettent de différentier. Genre, les cheveux noirs et un peu plus courts, comme quant Amy va en mission X-Men ; le blond c’est le mal et le roux je trouve que ça ne lui va pas, puis ça ferait concurrence, et ce qui se passe ici, c’est une mission, mine de rien.

Si la première proposition est une suggestion, la seconde est une déclaration : elle aborde cela comme une mission. Je ne sais si c’est rassurant ou pas, car s’il n’est vrai que c’est pas pour le plaisir qu’on cohabite, c’est agressif que de trancher cela à une simple mission, et je n’aime pas me résumer à un simple objectif. C’est l’aide d’une amie et personne de confiance que je suis venue chercher, pas celle d’une X-Woman ou pire.

- Enfin, un genre de mission. Une entraide. Voilà quoi.

Essaie juste de ne pas me considérer comme quelque chose de déshumanisé et cela ira, ma grande. Quant à changer ma couleur et ma coupe de cheveux, même si ça fait quant même sacrément Barbie mode « tête à coiffer », c’est pas une mauvaise idée les points de divergence, tant qu’ils sont agréés par tous les partis.

- On peut changer de sujet ?

On verra plus tard, ok. Demandes ce que sont les trucs plus softs et rigolos à faire.

- C’est quoi les trucs plus softs et rigolos dont tu parlais tout à l’heure ?

Jeux de société… où l’on garde nos vêtements ou pas ? Nan, ne demande pas, s’est juste pour savoir si je t’aide toi pour qu’elle finisse nue ou si je l’aide elle parce que… voilà quoi, esprit de couple ! Oui, on en possède pas mal maintenant, y’en a même qu’on a empruntés au foyer des étudiants, mais je crains que même orientée sur un jeu qu’elle ne connait pas, Rachel s’en sorte aussi bien que moi, puisqu’elle a accès à mes connaissances, voir mieux, puisqu’elle a accès aux siennes en plus ! Mais oui, les mikados, si la Grande Rousse ne triche pas, ma Ptite Rousse a toutes ses chances… comment ça ? Ey, c’est pas digne de toi ça ! Tu peux pas perdre comme d’habitude ? C’est ça, ouais… et non, c’est pas de la triche si je te déconcentre, je démens !

Bon, la discussion nous tient jusqu’au retour à l’Institut, chose qui n’est pas plus mal même si la concentration de cette chère Phénix est aussi attribuée à ne pas manger ce qui nous repose sur les genoux ; quelle morphale, elle m’a même fait saliver une bonne partie du trajet. Zut quoi, y’a qu’une seule personne qui a le droit de me faire saliver ! Enfin, au moins, elle a sût rester digne, et je ne pense pas que cela se soit remarqué, à la différence de mon estomac qui a, à ma grande surprise, fait part de son existence ; comme quoi, c’est psychologique.

Comme Rachel qui bouffe salement, en fait : elle est parfaitement capable de le faire proprement, mais elle n’a pas envie, alors elle y va comme une brute. Mais je dois avouer que c’est drôle de la voir manger à travers moi, avec les yeux plissés et les pensées de concentration, se servant de ses sens psychiques et de sa télékinésie pour éviter que la sauce déborde d’un côté, la salade se tire de l’autre, et ainsi de suite ; je ne pense pas que Caitlyn m’ait vue aussi concentrée, même durant mes révisions ou ses essayages. Par contre, je n’imaginais ni pouvoir autant manger, ni avoir une aussi grande bouche ! Le Big Mac passe comme une lettre à la poste, et il n’est même pas mauvais, d’ailleurs, chose qu’elle s’empresse de signaler fièrement à coup de « Ey Cait’, ta femm' elle aim'l'Bich Mach, mais elle a trop de mauvaiche foi pour te l'dir' ! », chose qui n’est pas vrai, car ce n’aurait pas été de la mauvaise foi, juste de l’omission ! Par contre, le Cheese, je ne l’aime pas, même si ça ne dérange en rien l’autre qui continue de le descendre à la même vitesse, même si elle a la gentillesse d’entrecouper ses immenses bouchées par du coca, histoire de faciliter le départ du gout. Après, je fais tout un cirque pour ne pas avoir de gras de partout, notamment lorsque vient l’entracte et l’heure des frittes, même si je n’ai pas l’espoir de sauver les lèvres et les doigts – par contre, interdiction de les lécher après ! C’est se laver les mains, POINT BARRE. Quant à cette histoire de crédibilité, c’est pas croyable, et… oh lol, elle la raconte à Cait’ ! Bon, avec un peu de chance, cela la fera rire. Enfin Bref, je ne sais pas où Rachel me trouve la place pour le dernier burger, car j’ai déjà l’impression d’être bourrée (y’a pas d’autres mots pour le coup), mais elle y va quant même, et mon corps continue comme si de rien était. Et… ZUT Rachel, ZU-TE ! Non, tu ne m’emprunteras pas mon corps pour bouffer des burgers, même si mon goût est amélioré !

C’est étrange de se voir agir ainsi, c’est semblable à un rêve, mais où l’on est conscient que tout se fait alors qu’on est observateur. C’est désagréable, même si je n’imagine pas ce que ressentirait une personne contrainte à faire ce qu’elle ne voudrait pas, mais d’un autre côté, c’est simple et placide, on se contente de regarder agir, avec du recul sur ce qui se passe et un effort bien moindre. Pas de doute, pas de grande décision, pas d’hésitation, pas de responsabilité, en un sens, c’est une forme de fainéantise et de moutonnerie, la pire surement, car tout se passe « pour nous », « par nous », mais « sans nous ». Je lui demande de me laver les mains et la bouche, et elle le fait, je me contente de sentir mon corps le faire, sans rien avoir à faire de mon côté ; c’est lui, ou plutôt elle, qui agit, qui m’entraine, non l’inverse. Une sorte de vie par procuration de sa propre vie. Aussi fascinant que dérangeant.

- Humppf… J’ai… j’ai l’impression d’avoir bouffé un parpaing. – c’est pas faux – Tu sais que quand j’avais 17, 18 piges, j’étais serveuse dans un Fast Food ? – moi oui, tu as même fini par te faire tirer dessus un soir, et ça a très mal fini…  – Et là vais bientôt devenir juriste…’Fin on sera fixé bientôt mais vu comment j’ai foiré l’oral, me fais aucune illusion… – le sujet est délicat, et sans rien contre elle, l’aborder quant Rachel parle par ma bouche ne me semble pas être une bonne idée ; je suis malhabile, mais quant même ! – J’espère que vous m’aimerez toujours toutes les deux si je reprends mon job de serveuse, – question idiote mais à laquelle je répondrai quant même. Enfin, Rachel répondra pour moi – c’est qu’on commence à faire attention coté finance… – hum, certes, j’ai passé le mois précédent à bosser comme secrétaire chez Frost Int. mais notre patrimoine ne s’entretient pas tout seul, quant bien même on n’a pas d’impôt à payer pour celui d’Irlande, puisqu’il est histoire et qu’SVO a eut la gentillesse de magouiller de son côté – Je suppose que je devrais garder l’adresse pour t’éviter… arff… éviter à Amy de venir démonter la gueule à tous les mecs qui essaierons de me ploter les fesses. – Hum, je sais pas si c’est une blague ça… Tu ne finiras pas dans un fastfood, et de toute façon, je démonterai la gueule à toute personne qui essaiera de te ploter les fesses, même dans un tribunal !

- Oh, t’inquiète pas, si elle me demande, je viendrais lui donner un coup de main, s’exclame Rachel immédiatement depuis la salle de bain, essuyant mes mains sur ma serviette. Et bien sure qu’on t’aimera toujours. Sauf si tu bosses pour le HC, là, Amy met son véto à cause des tenues, elle s’en fout si ça paie bien… et je suis pas sensée dire cette pensée, ça n’arrivera pas parce qu’elle aura tué son frère avant et… Oups. – Ouais, « oups », c’est ça, « oups ». – Je suis pas sensée dire ça non plus. Par contre, je pourrais t’accompagner ?

No Comment. Enfin, si, je suis entièrement d’accord avec son jugement de valeur sur ses fesses, et je suis bien contente qu’elle les aime tant ; oui c’est un chouette argument de vente, surtout quant on le prend à pleine main pour la soulever légèrement du sol, et… Ta Gueule, Rachel ! Je ne suis pas en train de fantasmer, enfin si, mais juste un peu, et se sont des souvenirs ! J’ai encore le droit de me souvenir, zut !

Alors que Caitlyn va farfouiller à la recherche d’un jeu d’adresse (elle a perdu), Rachel ramène mon visage devant la glace et je sais ce qu’elle va me demander avant même qu’elle le fasse. Si je pouvais soupirer, je le ferais ; elle ne perd pas le nord, même si ma mémoire l’aide à le faire. Elle ne fait que suivre le conseil que je lui ai donné : une chose puis une autre. Bon… Je ne suis pas contre essayer le maquillage, mais je veux le faire à mon rythme, avec Caitlyn, et si ça a réellement pour but de mettre en valeur mon visage, c’est pas le soir à le faire, non ? Je viendrai te demander des conseils, promis.

Elle passe à autre chose ; et bah dit-donc, pas difficile à convaincre, de cette manière là. Sujet clos, donc… elle se lance dans le brossage des dents. Et j’ai rien eut à demander ! Euh… c’est pas faux, vive les sens surhumains… Pause pipi et ensuite, après un nouveau lavage de main, on sera prêtes à jouer.

Et le jeu… dois-je y voir un parallèle avec les menus McDo que, techniquement, tout le monde vient d’avaler ? Appuyer sur un bouton au bon moment pour attraper de petites billes, c’est un suicide de la part de Caitlyn, considérant que c’est de la réaction, et qu’il faut à mon corps un cinquième de seconde pour le faire contre une seconde pour un humain normal ! Après, visiblement, la technique de Caitlyn c’est de bourriner frénétiquement, et de prier, ça peut marcher aussi. Et non, Rachel, nous si on bourrine de cette même manière, on va tout casser !

Elle nous installe en tailleur face à la petite table sur laquelle est posé le jeu de société, puis fixant le plateau, me fait poser un unique doigt sur la manette. La première partie se passe de commentaires, et je suis entièrement d’accord avec sa conclusion.

- C’est chiant. – enfin, la seconde partie de sa conclusions – Ca rime à rien. – la suivante – Il faudrait un jeu plus long, impliquant du hasard. – voilà, enfin ! – Pas besoin qu’une gagne rapidement ce soir, c’est pas un préliminaire, du coup, un truc long et où on se confronte pas directement, comme le Monopoly, ça peut être bien.

En effet, ça peut, même si nous ne l’avons pas, puisque justement, ce n’est pas dans l’objectif des jeux que nous pratiquons habituellement.

- J’vais aller en piquer un au foyer, et je m’en fous si c’est fermé. Pis pour les prochaines fois, achetez une bataille ou un truc dans le genre, comme ça, vous aurez du suspens.

Non ! Fallait pas le dire ça ! J’aurai plus droit à mes mini-stripteases le soir maintenant ! Je te déteste…

J’ai déjà bravé couvre feu, là n’est pas la question, cependant je ne l’avais encore jamais fait, surtout en tant qu’X-Woman, pour aller cambrioler les salles de détente d’un jeu de société. Danger ne nous signalera pas, mais c’est quant même sacrément particulier ; même si ouvrir une porte fermée et trouver quelque chose est plus qu’aisé pour quelqu’un comme Rachel, sans même avoir à passer par mes capacités. Du fait, lorsque nous revenons, nous avons un Monopoly, un Destin et un La Bonne Paye ; étrangement, je me suis faite envoyer paitre lorsque j’ai proposé un Scrabble, mais on devrait déjà avoir de quoi nous occuper, là.

Et en effet, cela occupe tout le monde, pendant une bonne partie de la nuit, même si, malgré la caféine et les sodas, Caitlyn comme moi-même finissons par avoir quelques signes de fatigues ; et Rachel offre quelques techniques d’excitation pour passer outre ; après, je ne les appliquerai pas souvent, car se foutre des baffes ou faire des exercices physiques pour se « réveiller » par l’adrénaline, durant la nuit, très peu pour moi. Cependant, vient un moment où mon aimée s’endort sur son pouf, et nous restons silencieuses quelques instants, Rachel attendant que je lui dise comment réagir.

Maternellement. Je veux réagir maternellement, et c’est ce que l’on fait, nous levant pour délicatement la prendre dans nos bras, et aller la déposer sur le lit, avant de la border. Même si c’est mon corps commandé par son esprit, je dois avouer que dans cet acte, dans cet instant, et dans les suivants où l’on regarde Caitlyn dormir, ensemble, mélangeant la bienveillance de l’amour d’une amante et de celui d’une sœur, je comprends ce qu'est Amiel ; ce n’est pas mon apparence et le comportement de Rachel, ce n’est pas mon corps et son esprit, mais c’est notre partage, nos deux visions d’une personne qui nous est chère, nos deux visions du monde, unies. Un partage, une cohabitation, un nous ; différent de celui que j’ai avec Caitlyn, et dans une forme inférieure à celui que j’aimerai, un jour, avoir avec elle, mais qui existe bel et bien.

Alors, quant Rachel me demande où dormir, je lui réponds dans mon lit, qui est notre pour les prochaines heures. Je lui fais confiance pour guider Amiel avec le même respect qu’elle le ferait pour elle-même, et la laisse s’interroger l’absence de territorialisme et cette autorisation « inhabituelle ». Ne peux-tu pas dormir dans le même lit que ta sœur ou même qu’une amie ? Je l’ai déjà fait, avec Ava… Et merci de ne pas lui montrer, Rachel, tu ne la ferais que complexer d’avantage, quant à en parler, c’est un détail sans importance et s’il doit venir dans la conversation, qu’il le fasse. Nous sommes et sa femme et sa sœur de cœur, séparément, et nous aurions chacune le droit de dormir à son côté, même si cela se limiterait à des circonstances exceptionnelles pour toi ; mais Amiel ne correspond pas à cette définition ?

Nous nous mettons en sous-vêtements et nous glissons discrètement sous le drap, et je ne peux m’empêcher un sourire mental attendrit lorsque nous nous mettons en position fœtale ; j’ai longtemps dormi ainsi, car c’est ainsi que je me remplis lorsque je ne suis pas en confiance pour m’endormir, mais voici longtemps également que j’ai outrepassé cela, ici. Cependant, c’est plus profondément ancré en elle, car elle cherche également à sentir une surface contre son dos, par réflexe de protection, tandis que nos yeux font face à la porte d’entrée. Rachel ne prend conscience de cela qu’à mesure que je l’interprète, et je la rassure quant au fait que ce ne soit pas grave.

Là où l’on aura mal, au réveil, ce sera au dos et aux ailles, à cause d’avoir dormit avec sans les avoir dépliées (dans l’hypothèse où elles ne le feraient pas d’elles-mêmes avant cela et ne bousilleraient pas le soutif de Caitlyn en sortant), mais une douche chaude et les courbatures disparaitront. Je continue de penser durant quelques instants après que nos yeux se soient fermés, puis tout se perd, je suppose, en même temps qu’elle.


Dernière édition par Amy de Lauro le Dim 16 Fév - 0:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers}   Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers} Icon_minitimeSam 15 Fév - 23:01

Ce rp a été rédigé avec la participation de Caitlyn Elioth

- Hé ho ! Amiel ! Doucement ! – doucement ? Pourquoi doucement ? Comment on pouvait lui dire doucement après 2 Maxi Best Of pour une petite faim ? C’était trop’injuste ! – Je connais les capacités d’Amy, ne va pas me la rendre malade non plus en tout cas – encore cette crainte ? Mais roh-là-là ! Oui, c’était là son meilleur argument – je te préviens tout de suite, si elle gerbe partout, tu te démerdes comme tu le veux mais tu me nettoieras tout le bordel !

- Y’a pas de soucis, quant le Phénix passe, les saletés trépassent. Nan, pour Jade, c’est la propreté qui le fait !

Bien entendu que si elle vomissait, elle nettoierait, d’ailleurs son principal problème n’était pas tant de vomir elle-même que de faire vomir Amy, chose qui la ferait se prendre un savon sérieux et, pour une fois, mérité. Nan parce que là, parasiter ses pensées avec de la psychanalyse sur l’origine de sa propreté, tout ça parce que le Phénix avait tiré sur Jade, c’était… bouh !

La nuit blanche risquait d’être longue, en effet, quant à la tenir, ce ne serait ni la première ni la dernière fois qu’elle en faisant une, et même si Rachel ignorait les capacités d’Amy dans le domaine de l’absence de sommeil, elle savait qu’on s’y faisait rapidement, et il lui restait des techniques de sur son monde. Mais oui, elles verraient bien, il y avait PLEIN de choses à faire avant, et la première d’entre elle n’allait pas tarder à arriver ; à la bouffe!

Comment ça, utiliser ses tours de passe-passe pour maintenir la bouffe au chaud le temps de rentrer ? Elles n’auraient pas le droit de manger sur place ? Non ! Ca allait être un supplice que d’attendre avec la pitance sur les genoux le temps qu’elles retournent à l’Institut ! Fuck off, Rachel allait ouvrir une brèche spatiotemporelle, là, parce que…

- Hé ho, Rachel, j’ai dit quoi sur la poly ? – alors, Caitlyn c’était le mélange exotique, c’était Amy qui était à fond contre la prise d’une nouvelle apparence. Cependant, les petites étoiles, c’était pas une nouvelle apparence et c’était assez exotique, même si oui, c’était temporaire – Amy n’est PAS une ardoise magique – non, les effacer prendrait au moins autant de temps que les faire – en plus ca m’file des complexes depuis que moi j’ai plus les miens de tatouages. – ah, oui, là, c’était un problème différent – Je suis certaine qu’y a plein d’autres trucs plus soft et rigolo à faire avec elle… – oui, mais fallait encore qu’elle accepte – Euh… – sans râler, hors elle savait très bien le faire, la preuve – façon de parler.

Regardant Caitlyn, amusée, Rachel entreprit de répondre, ignorante l’interdiction qu’Amy n’avait pas eu le temps de formuler :

- C’est drôle, Amy commente tes phrases en temps réel, et t’arrives à la faire passer de « Han ! » à « Han… » en quelques mots. J’sais qu’il y aurait pleins d’autres trucs softs et rigolos à faire, mais faut encore qu’elle accepte, et ça c’est d’jà plus difficile. On n’est pas dans Barbi Girl là…

Et aller, elle venait de relancer la machine outrée ! Et elle avait le droit aux commentaires…

- Tu vois, rien qu’avec cette phrase, elle m’engueule là, déclara-t-elle même qu’elle s’appuyait sur le siège. M’enfin rien de bien méchant, rassures-toi, on fait la différence entre les piques et les sujets sérieux. – n’est-ce pas ? – Pis c’est son idée : elle a pensé qu’elle n’allait pas me demander de dessiner comme à une gosse,  du coup je l’ai fait. Ça occupe bien en plus, même pour des motifs simples.

Rachel 1, Amy 0 ; Hell Yeah !

- Par contre, si tu veux les mêmes, je dois pouvoir t’en faire – non, elle n’était pas conne, juste qu’elle ne réfléchissait pas assez avant de parler, et qu’elle voulait finir, puisqu’après tout, ça filait des complexes, donc si Cait’ avait les mêmes marques, il n’y aurait plus de complexes ! – c’est de la variation de mélanine, pas réellement de la polymorphie ou des tatouages, j’en suis capable par biokinésie et, – Sa gueule ? Okay… – et voilà.

Oui, sans doute avait-elle faite une connerie, là, ou en tout cas, la remontrance était devenue sérieuse, et comme elle l’avait dit, le Phénix savait les reconnaitre, et baissa un peu le visage de l’italienne, traduisant son propre malaise. Dommage, elle aurait bien aimées les garder, ses étoiles, il fallait savoir faire des compromis dans cette cohabitation ; chose qu’Amy lui claqua immédiatement à la gueule.

- De une, en fait je n'ai jamais vraiment été fan de tatouages, – Ah ? pourtant, le tigre lui plaisait bien et semblait lui manquer – le seul que j'ai fait qui n'était pas en état d'ébriété – Oh, alors c’était donc ça, les origines ? Et elle n’aurait pas put le préciser avant que Rachel aille se saouler, qu’il y avait des risques de se réveiller avec des trucs dans le genre ? – étant le papillon et de deux, ca sert à rien vu que je fais peau neuve a chaque phasing… M'enfin, merci pour l'idée mais j'aimerai juste tatouer MA femme avec l'encre de MON amour… – l’encre de son amour, c’était sa salive ? Si oui, ça ne marquait pas aussi bien que de l’altération épidermique. Si non… Rachel ne voulait pas savoir ce que c’était – merciiii

Mais plutôt que de trouver la réponse dans l’esprit d’Amy, cette dernière lui sommait de sourire en réponse à cette déclaration. Et elle était insistante ; c’était quoi la formule de politesse ? Voilà ! Actionnant les muscles de l’italienne, Rachel dessina un grand sourire, moitié contente de l’obtention de son « s’il te plait », moitié contente du romantisme de Fuzzy. Et oui, c’était pas trop tôt !

- Ce que tu viens de dire lui est allé droit au cœur. Et t’en fait pas, les étoiles, c’est un troll, je les efface si elles posent problème, c’était plus pour s’occuper qu’autre chose.

Devait-elle poursuivre plus avant ? C’était une excellente question, et elle décida dans l’instant, sans même consulter sa vis-à-vis, car après tout, ce qu’elle dirait s’adresserait à toutes, pas uniquement à Caitlyn.

- Je pense qu’il faut quelques différences physiques en Amy et Amiel, au-delà du comportement, des petits trucs mineurs mais qui permettent de différentier. Genre, les cheveux noirs et un peu plus courts, comme quant Amy va en mission X-Men ; le blond c’est le mal et le roux je trouve que ça ne lui va pas, puis ça ferait concurrence, et ce qui se passe ici, c’est une mission, mine de rien.

Hum… un imprévu, alors qu’Amy, plutôt que ce concentrer sur le sujet de la parole, s’en allait sur la considération, pour s’y faire mal. C’était une mission, oui, il y avait un objectif principal et des actions nécessaires à son accomplissement, c’était aussi simple que cela dans l’esprit de la rousse, mais celui de la brune voulait quelque chose de plus humain, de plus chaleureux, l’aide d’une amie, pas autre chose.

- Enfin, un genre de mission. Une entraide. Voilà quoi.

Ça allait aller si Amy n’était pas déshumanisée ; ok. Mais ce n’était pas là ce qu’elle avait pensé, dans tous les cas. Quant à la couleur de cheveux…

- On peut changer de sujet ?

Oui. Quant à demander les idées de Caitlyn, elle le fit de ce pas, docilement.

- C’est quoi les trucs plus softs et rigolos dont tu parlais tout à l’heure ?

Jeux de société… jeux de société ou strip-jeux de société ? Devait-elle demander ? Nan, si elle pouvait garder les fringues, cela lui allait, même si ça signifiait qu’Amy allait jouer dans le camp adverse. Bah oui, de toute façon, elle aurait toute l’expertise et l’habilité de l’italienne, ajoutées aux siennes, donc même si cette dernière la déconcentrait, le Phénix ne craignait pas grand-chose ; elle ne remonterait même pas les barrières psy ! Par contre, ne pas tricher, c’était à dire que, elle usait de ses pouvoirs instinctivement, donc si elle avait peur que le mikado bouge, elle le maintiendrait sans y faire gaffe… C’était pas digne ? Bah non, mais c’était comme ça. Comme d’habitude ? Mais elle faisait exprès de perdre, d’habitude, là, cela se verrait. Puis si elle voulait parler de triche, s'en était pas si Amy faisait sa solidarité de couple et l’embêtait en jeux ?

Un bon débat et des prévisions sur comment s’occuper plus tard, ça occupait mine de rien, même si l’attention de Rachel restait sur les McDo avec qui elle partageait son bouclier thermique depuis tout à l’heure, et qu’elle avait envie d’engloutir d’une de ces forces… Ouef, enfin, c’était pas la même salive pour la bouffe et l’envie de baiser, restait à espérer ! Et oui, le Phénix avait tellement faim que l’estomac d’Amy le signalait ! Mais lequel ?

Bah, aucune importance, de toute façon, la bouffe passerait par les deux, et leurs feraient du bien tant à l’un qu’à l’autre. Par contre, elle n’avait pas le droit d’en mettre partout, aujourd’hui, et cela ralentirait considérablement son rythme d’ingurgitation. Une chance qu’Amy agisse bien plus vite, cela équilibrait. Néanmoins, Rachel dut quant même user de ses pouvoirs, mais ce faisant, elle mangea ses hamburgers avec une propreté dont personne n’avait jamais fait preuve dans toute l’histoire ! Et une concentration aussi, m’enfin on n’avait rien sans rien.

La sauce était parfaitement répartie, les salades et les rondelles de tomates, au garde-à-vous, rien ne coula, rien ne se tira, et elle arracha sans une seule éclaboussure ; la classe américaine quoi. Ou même mieux, parce que Jub’ s’éclaboussait avec ses chewing-gum ! Première étape, l’entrée : le Big Mac. Pas le meilleur, quoi qu’en dise Amy, mais celui qui ouvrait l’appétit. D’ailleurs, le fait qu’Amy en parle, ça méritait d’être dit haut et fort ! La bouche pleine, oui, mais elle n’avait pas fait gaffe sur le coup, emportée par son scoop… Bon, le Double Cheese, même si elle-même aimait et donc qu’elles l’enfournèrent avec énergie, il eut moins de succès, et le Phénix du l’entrecouper par son soda pré-nuit blanche, y passant presque un verre entier.

Mais non, qu’est-ce qu’elle s’inquiétait ? Pas une éclaboussure de liquide sur les fringues, pas de gras non plus, à par sur les doigts, et sur comme dans la bouche (fallait pas exagérer non-plus), mais oui, elle irait se laver les mains après, pour qui la prenait-on ? Mais Rachel SAVAIT manger proprement ; par contre SHUT, c’était un secret, Jade allait lui casser les pieds si elle l’apprenait ! C’était l’expertise d’Amy en fait, qui lui permettait de le faire ! Comment ça, c’était pas crédible ?

- Dis Cait’, tu savais que ta femme avait une expertise en utilisation de la télékinésie fast-foodique ? Non ? Elle n’en a pas ? On peut faire comme si, s’il te plait ? Nan parce que si on apprend que je sais manger proprement, on va vouloir que je le fasse, et ça m’emmerde moi… Tu pourras garder le secret, dis ?

ENFIN BREF, pour utiliser une expression de l’italienne, surtout considérant que le demi-kilo de frittes fini, c’était l’heure du meilleur, gardé pour la fin comme il se devait : le burger au bacon ! Et celui-là, il valait largement tous les autres, et Rachel le savoura comme tel. Cependant, elle ne put s’empêcher de faire une minute de silence, en se disant que plus jamais de sa vie, elle ne pourrait manger de burgers avec un gout aussi affiné ; non, non, pas taper, c’était encore une pensée vive ! Bien sur que non, elle n’allait pas posséder Amy pour pouvoir prendre son pied en bouffant du McDo !

Laissant l’italienne partir dans son trip réflexif, pour d’abord finir sa pitance, engloutissant la confiserie d’une bouchée, et ensuite s’en aller accomplir les nettoiements demandés, Rachel écouta Caitlyn parler et Amy commenter. L’impression d’avoir bouffé un parpaing ? Ah bon ? Rachel avait encore de la place, enfin, si elle cherchait, elle en trouverait. Avoir été serveuse dans un fastfood ? Comme job d’été, pourquoi pas, même si ça ne semblait pas être l’idée – c’était toujours mieux que tuer des gens, sauf si évidement c’était ce qui finissait par ce passer. Juriste… Rachel fut bien contente de n’avoir à répondre, car elle était également très terre à terre et pensait que plus qu’attendre bêtement les résultats, il fallait déjà essayer de trouver un moyen de réussir malgré eux. Et elle ne releva pas l’insinuation d’Amy. Quant à l’aimer même si elle redevenait serveuse, +1 l’italienne : bien sur que ça changerait rien ! Les finances, en revanche, cela ne la concernait pas, le Phénix n’en avait pas, n’en voulait pas, et ne participait pas. Enfin, elle pouvait le faire, mais préférait éviter le blanchiment d’argent. Et garder l’adresse secrète pour éviter les morts après lui avoir parlé, par accident, à elle, il y avait surement moyen de dédramatiser la situation…

- Oh, t’inquiète pas, si elle me demande, je viendrais lui donner un coup de main ! Et bien sure qu’on t’aimera toujours. Sauf si tu bosses pour le HC, là, Amy met son véto à cause des tenues, elle s’en fout si ça paie bien… et je suis pas sensée dire cette pensée, ça n’arrivera pas parce qu’elle aura tué son frère avant et… Oups… Je suis pas sensée dire ça non plus. Par contre, je pourrais t’accompagner ?

Bah, pour faire la plonge, elle pouvait être utile ! Pour cuisiner aussi ! Tous sauf ce qui impliquait être en contact avec le client, quoi. Par contre, il fallait qu’ils acceptent sa condition de mutante, sinon, au-revoir ; plus que ne pas bosser pour des racistes, Rachel n’avait pas l’intention de tout faire à la main. Merci de ne pas commenter, Amy.

Quant aux fesses de Cait’, si Rachel n’avait jamais remarqué avant, bah elle n’aurait pas eut le choix que de le remarquer là, parce que l’italienne, plus qu’être d’accord, le manifestait des souvenirs et de la libido ! Oh, le Phénix n’irait pas jusqu’à se relaver les mains, mais s’était perturbant de partager ainsi le fantasme d’Amy. Oui, elle avait le droit, juste que c’était à éviter, si possible, et les souvenirs libidineux, aussi.

Laissant Fuzzy aller chercher ce dont elle parlait dans l’espoir d’un résultat différent des autres soirs, elles se penchèrent devant la glace pour accomplir la chose suivante sur la liste de la télépathe, mais l’italienne l’interrompit d’une façon à laquelle elle ne s’attendait pas, et se rangea sans difficulté : en effet, mieux valait donner des cours de maquillages en d’autres circonstances et d’un point de vu extérieur, parce qu’un embellissement était inutile ce soir, et que ce serait retourner à ces idées de Barbie évoquées précédemment. Du coup, next ! Et le next, c’est le brossage des dents, chose nécessaire par propreté, et surtout parce qu’avec l’odorat amélioré, ça allait très vite puer de la gueule sans cela ; le mélange frites-bacon-steak-fromage était pas forcément des plus agréables, surtout mélangé à de la salive. Et ensuite, les deux étapes, c’étaient les toilettes et les mains, puis tout était bon.

Ignorante des nouvelles complexités de la Compliquée, Rachel se contenta de profiter de son sens de la matière et de la vitesse améliorée d’Amy pour faire un carnage dans les boules de l’Hippos Gloutons avec précision et en essayant de ne pas utiliser sa télékinésie malgré elle ; chose dont elle n’avait de toute façon pas besoin pour accomplir des scores sheatés.

- C’est chiant. Ca ne rime à rien. Il faudrait un jeu plus long, impliquant du hasard. Pas besoin qu’une gagne rapidement ce soir, c’est pas un préliminaire, du coup, un truc long et où on se confronte pas directement, comme le Monopoly, ça peut être bien. Se levant, elles se dirigèrent vers la porte, s’y arrêtant pour ajouter, au grand damne d’Amy : J’vais aller en piquer un au foyer, et je m’en fous si c’est fermé. Pis pour les prochaines fois, achetez une bataille ou un truc dans le genre, comme ça, vous aurez du suspens.

Oh, l’italienne pouvait la détester, la rousse prenait elle-aussi le parti de sa sœur de cœur, et les plaçait à égalité sur un jeu de pur hasard ; plus de mini-striptease pré-coïtal ? Non, juste que les deux partis en profiteraient.

Marchantes dans les couloirs à la vitesse améliorée d’Amy, conscientes qu’ils seraient déserts ou alors qu’elles devraient faire le travail de Rachel, elles arrivèrent rapidement aux salles de détentes, situées à l’étage en-dessous, et ouvrirent la porte d’une simple pensée, puis se dirigèrent vers les rangements de jeux que la télépathe connaissait par cœur, pour avoir grandi ici, d’une certaine façon. Op, un Monopoly, un Destin et un La Bonne Paye, elles auraient de quoi jouer sans que l’une d’elle ne prenne l’ascendant immédiatement. Un Scrabble ? Non, sans façon. C’était même pas une question que Caitlyn gagne, mais plus du fait que Rachel serait obligée de se reposer majoritairement sur le cerveau d’Amy pour faire des trucs intéressants, donc c’était non. Revenant en héroïnes jusqu’à la chambre, se furent à leur tour d’installer les jeux, dont la durée était bien plus importante. Et dont les dés, parfois, donnaient exactement ce que Rachel espérait ; une chance de cocu ! Ou pas… Même elle ne savait pas, en fait.

Les stimulants furent rapidement finis, et l’excitation due se maintenir de façon un peu plus énergique, le Phénix surprenant tout le monde en giflant Amy avec sa propre main, pour mieux se réveiller ; et en faire de même pour tout le monde puisqu’elle se fit engueuler par ce même tout le monde ; pourtant, c’était pas une grosse gifle, elle n’était pas maso non plus… Bon, du coup, c’était des petits trucs physiques, comme faire les cent pas rapidement ou des flexions, mais ça ne conquit personne.

Caitlyn finit même par s’endormir, blottie dans son pouf, interrompant Rachel en pleine partie, mais ne la surprenant nullement. Que devait-elle faire ? Voici qui lui posait problème, à dire vrai. Agir maternellement, la prendre dans les bras et aller la poser dans le lit, et la border, le Phénix s’exécuta, et la volonté de l’italienne fut accomplie par son corps, selon toutes les modalités que souhaitait mentalement cette dernière. Elles restèrent même à regarder Fuzzy dormir, assises à son côté, un sourire sur le visage, mais un sourire qui appartenaient à elles deux.

Amiel. Plus que l’apparence de l’italienne et le comportement de la télépathe, plus que le corps d’Amy et l’esprit de Rachel, mais le partage des deux, leur cohabitation. C’était de cela que le Phénix avait voulut parler, plusieurs heures plus tôt, par le « nous », la même équipe, et Nephilim le ressentait désormais, revenant sur sa décision. Oui, c’était un partage moindre qu’un synchronisme psychique, mais comme elle s’était employée à le faire, Rachel espérait que s’en soit le plus proche possible, car c’était ce qu’elle jugeait le moins traumatisant pour Amy, le premier compromit entre elles. Une immense preuve de confiance de chaque parti, qui semblait atteindre un nouveau stade chez l’italienne.

Mais maintenant que Caitlyn avait décroché, qu’allaient-elles faire ? Elles n’allaient pas tourner en rond, et quant à s’occuper seules, elles allaient la réveiller, à coup sur, et elles ne pouvaient pas s’éloigner, vu que dans quelques heures, elles seraient définitivement cloitrées ici, comme prévu. Donc, sans doute était-ce sage d’aller dormir également, sachant que le litre et demi de soda ne ferait pas le poids face à une subtile manipulation hormonale. Mais tout le problème était de savoir où dormir, puisqu’il n’y avait pas de canapé ou de lit de camp.

Rachel fut indubitablement surprise lorsqu’Amy suggéra le grand lit ; c’était vrai qu’en dormant en boulle, elles ne prendraient pas beaucoup de place sur les deux mètres vingt du truc, mais quant même… Oui, la télépathe traitait Amiel comme elle l’aurait fait pour elle-même, voir avec plus de retenue, puisque ce n’était pas elle qui subissait les conséquences, en un sens, mais de là à dormir avec Caitlyn… non, elle n’y toucherait pas, mais cela la surprenait qu’il n’y ait pas de crise de namoe ou autre. Dormir entre amies dans le même lit ? Oui, c’était possible, et l’italienne l’avait déjà fait, elle… Oh, si Caitlyn voyait se souvenir ! Hum, Amy avait raison, il valait mieux éviter de lui montrer considérant le physique de l’amie suscitée, mais en parler était possible, il n’y avait rien à cacher là-dessus ; noté. M’enfin, c’était différent que de dormir dans un même lit entre sœurs ou entre amies proches qu’entre petite sœur dans le corps de la petite amie, non ? Oui, fonction des circonstances, elles pouvaient, chacune de leur côté, pouvoir y dormir, alors toutes les deux ensembles, cela passait.

Convaincue, Rachel leur fit ôter le débardeur et le jean, puis prendre place dans le grand lit, tout en bout, le dos le plus proche du mur, attendrissant Amy alors qu’elle se mettait en position fœtale. Encore de l’analyse psychologique, et un parallèle entre elles, le tout sous couvert de bienveillance. Mais dans tous les cas, l’italienne laisse le Phénix s’installer à loisir avec indulgence, l’avertissant cependant qu’elles auraient mal aux ailes comme au dos, du fait de ne pouvoir les sortir à cause du soutien-gorge. Mais ça partirait vite, visiblement, même s’il fallait qu’Amy accepte qu’elle les douche, chose qui à l’avis de la télépathe n’était pas encore gagné. Mais dans tous les cas, elles verraient au réveil, car la production de mélatonine fut activée, et elles s’endormirent rapidement.
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Jeux de l'Esprit et de la Patience {Caitlyn Elioth & Rachel Summers}
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