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 Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth]

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Kaede Kobayashi
Élève à l'Institut Gamma
Kaede Kobayashi


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MessageSujet: Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth]   Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth] Icon_minitimeDim 30 Juin - 0:53

Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth] Plafond-etoile-a-led-realisation-28

6:45 Pm
Jeudi 9 Mai

Kaede était debout en train de regarder a travers la fenêtre. Sa valise était prête, le lit rangé, bien qu'il y avait une petite déchirure dans le matelas suite à un petit incident du matin avec une nouvelle rencontre des plus palpitante. Depuis, on avait dit à Kaede de ne pas bouger de là car quelqu'un viendrait pour l'aider à aller dans sa chambre. Elle allait avoir une chambre juste pour elle et une future amie ! Enfin elle esperait que ce soit une future amie. En faites, elle espérait que par je ne sait qu'elle miracle que ce soit Silent qui l'attendait dans cette chambre !

Elle en devint soudainement toute excitée rien qu'a cette idée en regardant par la fenêtre. Elle avait observé une multitude de mutant qui se baladaient , allaient au cours, allaient au lac, ou simplement se déplaçaient un peut plus loin pour utiliser leur pouvoirs et s'entrainer. Elle voyait tout de là-haut ! Le lac, un peut plus loin, était magnifique et reflétait la lumière du soleil rougeoyant qui commençait lentement à descendre pour rejoindre l'horizon. Une journée qui s'achève. Une journée bénéfique en plus pour Kaede. C'est vrais quoi ! Cela faisait un sacrée bout de temps qu'elle n'avait tuée personne et surtout pas ressentie l'envie de tuer. Elle se sentait fière ! Comme un exploit. Elle le prenait même comme un indice pour trouver son étoile. A d’ailleurs, en parlant de son étoile, Kaede n'avait pas encore choisit. Elle n'avait pas encore choisit son but dans la vie qui lui était offerte. Et elle était impatiente de pouvoir choisir. Le ciel commençait à découvrir les étoiles les plus lumineuses et elle regardait en direction celles-ci. Peut être choisirait elle celle qui brille le plus fort , et celle qui est plus discrète, celle qui change de couleur, celle qui n'apparait que dans le coin de l’œil. Qui sait !

Kaede se demandait ce qui l'attendait. Allait elle rejoindre une classe ? Aurait elle des cours particuliers ? Qu'est ce que l'on peut manger ici , autre que l'étrange purée nutritive qui avait un gout un peut bizarre ? Cela faisait tellement longtemps que Kaede n'était pas aller dans une classe. Donc, la seule image qu'elle avait d'une salle de classe est celle de sa classe à l'orphelinat avec des petits bureaux et des cahiers et quelque des livres pour petits enfants. Elle était très loin de s'imaginer une vraie classe de lycée ou un amphithéâtre universitaire. Et pour la seule vu qu'elle avait de ça se résumer à ce qu'elle voyait du haut de l'infirmerie.

C'est alors qu'elle eu un stress. Qui disait école... disait affaire d'école ! Han enfer et damnation ! Déjà qu'elle se faisait taper sur les doigts quand elle oubliait juste ses affaires de dessins à l'orphelinat, la elle n'avait rien. Tandis que les étudiant, eux, avait des sacs, des pochettes, et même des conteneurs plus exotiques comme des portes-déssins pour certain même. Et puis, elle allait surement prendre les classes en court de route ! Et si elle n'y arrivait pas ?

Tout d'un coup cette avenir lui faisait peur. Mais ce n'était pas une peur qui blesse et stigmatise, c'était le stress des élèves. Celui que tout futur élève a avant d'arrivée dans une nouvelle école. Ce stress soudain lui fit sourire. Encore un signe qu'elle était bien la où elle devait être. Elle stressait pour être certaine de rester. Ah, si Silent était la elle aurait moins peur.

Kaede essayât alors de faire le point. Elle s'était échappé et à réussie à survivre jusqu'ici. Elle est dans un endroit sécurisé où personne ne veut lui faire du mal, en tout cas pour l'instant. Elle a un... deux .... trois... quatre... Quatre nouvelles amies!

Kaede comptait sur ses doigts toutes les rencontres qu'elle avait fait depuis qu'elle était ici. Et elle réalisa à nouveau qu'il y en aurait peut être plus de 200 autres ! 200 autres mutants à découvrir ! Des personnes comme elle , ou presque, qui ont trouvé, comme elle, refuge dans cette endroit.

En faites, elle était même contente. Elle avait un peut peur et c'était normale. L'endroit ne lui était pas familier et même les coutumes américaines ne lui étaient pas familières, bien que Kaede n'est pas reçu beaucoup des coutumes japonaises. C'était un autre climat, d'autre architecture, d'autres mentalités, une autre monnaie ( 1 dollar c'est 99 yen ?!?) , d'autres horaires, d'autre façon de parler bref. Elle était maintenant la pour apprendre et non plus pour souffrir.

Il lui fallait trouver une étoile qui lui plaise pour se faire une place dans le monde. Et ça, c'est toujours l'un des exercices les plus dures au monde.

Kaede fut alors sortit de ses pensées par le bruit de la porte, elle se retourna alors, pour voir de qui il s'agissait tandis qu'elle affichait une bouille mis inquiète mis surprise.
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Caitlyn Elioth
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Caitlyn Elioth


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MessageSujet: Re: Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth]   Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth] Icon_minitimeDim 30 Juin - 19:54

Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth] Coiffu10


Elle rougissait légèrement en croisant certains étudiants dans les couloirs qui lui renvoyaient un regard ébahis tout en la fixant toujours au niveau de la coiffure. C’est que le mariage approchant, elle n’échappait pas aux traditionnels essais de coiffures qui allait avec la robe de mariée et sortait le matin même d’un essai avec une esthéticienne à domicile payée par Miss Frost ; Chignon haut et longues mèches bouclées quasi à l’anglaise et lissées sur le front, maquillée légèrement pour offrir une teint frais avec un rimmel discret pour faire ressortir son regard d’émeraude, on l’aurait cru tout droit sortie d’une séance de mannequinat si ce n’était la tenue hyper décontractée qu’elle portait avec un débardeur et un jeans pantacourt s’arrêtant à mi mollets  qui venait un peu briser le mythe et casser cette image glamour d’un visage apprêté et sophistiqué. Elle avait cependant choisi de rester maquillée et coiffée afin de sacrifier à une double exigence : se montrer à Amy pour la voir pousser des piaillements et se montrer ensuite à Ororo pour savoir si « ça allait » et avoir son consentement, chose importante à ses yeux puisqu’elle avait en charge son éducation vestimentaire et stylistique.

Mais avant, elle avait une mission ! C’était le grand jour pour leur petite protégée (moins salissant qu’un Chat et plus amusant en fin de compte !), elle venait la faire sortir de l’infirmerie pour lui présenter : Rachel, Ze Phénix de la Mort Qui Tue spécialiste en Hell Yeah et epic fail en puissance en bonne sœur de Cœur qu’elle était. Rachel se montrait aussi excitée à l’idée d’avoir une co locatrice qu’une Jub à l’idée d’avoir une nuit de sommeil période de règles oblige.
Elle poussa la porte pour la trouver là, armes et bagages, prêtes à lever le camp en bonne fille sage et disciplinée qu’elle savait être. Elle lui adressa un sourire radieux accompagné d’un signe de main.

- Heydi ho ! Ma puce ! Prête pour la grande aventure de la vie à l’Institut ? t’as rien oublié, tout est prêt ? D’façon, on pourra toujours récupérer ensuite. J’connais une Grande Rousse qui trépigne à l’idée de te voir !


D’un geste rapide, elle s’empara de la valise de la jeune asiatique tout en remarquant que cette dernière lorgnait d’une manière étonnée vers son chignon.

- Ah Heu ? C’est ca qui te trouble ? c’est rien c’est pour le mariage…c’est des essais de coiffure. La date approche à grands pas hein.  En route !

Elle s’engagea dans le couloir tout en se tournant par à coup pour lui délivrer quelques précisions.

- Ah heu oui…Le Mariage, c’est vrai que bon, on t’a rien dit…Je vais me marier avec Amy, on prépare ça depuis plusieurs mois..

( Un silence, elle se retourne)

- Oui ca suppose donc qu’on est ensemble…


( un nouveau silence, nouveau retournement)

- Heu comme un homme et une femme tu vois ? C’est…mon amoureuse, tu vois ? Pas ensemble comme amies, ou vivant à deux…Si on vit aussi à deux mais on fait aussi des…des trucs d’amoureux, t’vois ?

(Idem, avec rougissement)

- Mais avec deux femmes ensembles…C’est…ben ca existe tu vois..

(Encore plus de rougeur)

- Mais aucune de nous deux est un homme hein..C’est…oh…merde, je t’expliquerais une autre fois…

Elle reprit un peu constance en s’éclaircissant la voix.

- Bon bon bon…Voici l’aile des chambres des élèves, moi j’habite de l’autre côté avec Amy parce que…heu…Trucs d’amoureux…tu comprends.. Mais tous les X Men ne font pas des trucs…comme ça, ah si Frost ! Mais c’est parce que c’est une roul…hum…une femme qui aime beaucoup les trucs d’amoureux…Donc bon là-bas c’est chez nous, là c’est chez ma Grande Sœur, Rachel.

Elle s’immobilisa devant la porte en souriant à Kaede.

- On n’est pas vraiment sœur mais je la considère comme telle, Je l’aime avec le même amour que si elle l’était. Grande Rousse c’est le surnom que je lui donne, il est à mon seul usage parce qu’elle est plus grande et que moi je suis plus petite, je suis donc Petite Rousse. tu verras…elle est super gentille. Un peu…Etrange par moment mais il ne faudra jamais se montrer agressive avec elle parce qu’elle est capable de te défendre et de te rayer de la carte en un clin d’œil, mais elle ne le fera pas…tu peux toujours essayer de l’amadouer avec de la pate d’amande, elle adore ça, enfin on adore toutes les deux.  C’est une grande première pour elle de rencontrer quelqu’un d’autre.

Elle ne put s’empêcher de sourire d’une manière crétine en frappant.

- Ah et puis y’a trois règles de base : ne lui donne pas à manger apres minuit, ne la mouille pas et ne l’expose pas trop à la lumière du jour…Oki ?

Rachel et elle avaient passé tout un après-midi affalées l’une sur l’autre devant la télé à regarder des films notamment Grimlins, la petite référence la faisait sourire en bonne private joke.

- Toc Toc ? Grande Rousse, on peut rentrer ? T’es pas toute nue ? T’as rangé ta chambre ?
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Echo
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MessageSujet: Re: Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth]   Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth] Icon_minitimeDim 30 Juin - 23:54

Jeudi 9 Mai – 06 : 45 P.M.
Rachel n’avait jamais pensée à dresser une liste des trucs qui craignaient bien, peut-être parce que depuis son arrivée à l’Institut, elle en croisait moins souvent. Encore que… ils devaient juste être moins graves. Cependant, en contemplant sa dernière œuvre, elle se dit qu’elle ferait bien de la dresser, cette liste.

En un, elle mettait les ouvertures faciles. Que ce soit sur un CD neuf ou sur un paquet de biscuits, elle se compliquait toujours la vie à essayer de faire bien comme c’était marqué, pour finir avec un résultat pas trop différent ce qu’elle aurait obtenu en y allant avec les ongles comme la bourrine qu’elle était, et en plus, comme y’a marqué « Facile », elle se sentait toujours pas douée ou très conne.
En deux, les gens méchants. D’une parce qu’ils faisaient chier le monde, de deux parce que le monde faisait chier quand on les remettait en place.
En trois, les épinards. Non seulement c’était dégueu, mais en plus on lui avait répété toute son enfance que ça rendait fort comme Popeye ; mais fallait le regarder le vieux, outre qu’il avait des avant-bras et des mains plus gros que la tête, il avait que ça et le double menton de musclé, pas le reste ! Pas envie de devenir forte si c’était pour ressembler à ça.
En quatre, les docteurs et affiliés. Nan, ils étaient bien gentils dans la famille, mais une fois sur deux, c’était comme chez le garagiste, on y allait pour un petit truc de rien du tout, ils diagnostiquaient plein de trucs qui n’allaient pas et donnaient plus de pilules colorées qu’il n’y en avait dans une boite de Smarties.
En cinq, la guerre. C’était bateau dit comme cela, mais dire qu’on était pour la guerre, c’était un coup à avoir marquée « salope inhumaine » sur le front, alors que pourtant, c’était bien les hommes qui passaient leur temps à se faire la guerre.
En six, Emma Frost. Y avait-il vraiment besoin d’argumenter ?
En sept, les engueulades. Ça rejoignait les deux points précédents.
Et puis ça. Ça, ça craignait aussi.

Ça, c’était le bip répétitif qui émanait du four, affolant la jeune femme aux cheveux d’un roux sombre, qui se précipita sur l’engin pour en sortir son précieux en train de cramer dans une liturgie de jurons parfaitement récitée. P’tain, si elle foirait encore cette fournée-là, c’était vraiment trop’injuste !

Ouvrant la porte avec un couinement craintif, Rachel s’empara à pleine main des plateaux sans ressentir la moindre chaleur, se protégeant inconsciemment de cette dernière, et les déposa un à un sur les meubles alentours. Pas encore, pas cette fois, par pitié. La veille déjà, alors qu’elle était sensée aller accueillir la nouvelle protégée de Caitlyn, elle avait faite cramer toutes ses pizzas, du coup, elle s’était sentie tellement nulle de se présenter les mains vides qu’elle avait préféré reporter la rencontre dans une fuite avouée face à sa propre incompétence. Capable de détruire une planète et incapable de faire cuire des pizzas au four, c’était… D’Oh !

Tant qu’il y avait de la vie, il y avait de l’espoir cependant, et du fait qu’elle incarnait la vie, la nouvelle Phénix c’était donc remise à l’œuvre le matin même, matin commençant pour elle entre dix heures et treize heures. Bon, a vu de nez, soit en utilisant la vue et l’odorat, les pizzas n’étaient pas encore cramées, mais elles étaient dorées-dorées ! Ça en restait mangeable, au moins, cette fois. Restait à savoir si cela ne l’avait jamais été, en fait.

Rachel s’assit dos contre les meubles, se laissant glisser jusqu’au sol pour contempler, soulagée, ses mains et ses avant-bras témoins des efforts qu’elle avait accomplis aujourd’hui comme hier. Non, il n’y avait plus de traces de ses coupures sur ses poignets, et les marques des limiers avaient été dissimulées psychiquement, ce n’était pas cela ses efforts des deux présentes journées, mais la préparation des pizzas. Car elle avait tout fait elle-même, en suivant bien la recette : de l’eau, du sel, de la farine de blé, de la levure et de l’huile d’olive mélangés pour former des boules grosses comme le poing (chose l’ayant fait douter au passage car ayant de petites mains, elle avait pensé qu’il fallait faire un peu plus gros que ses poings du coup), puis elle les avait laissé reposer à température ambiante durant trois heures, trouvant le temps très long alors qu’elle ne quittait pas la cuisine de peur que les Pictsies se tirent avec son œuvre. Le délai passé, elle avait étalée chaque boule à la main, comme les professionnels (chose qu’elle n’était pas et qui se voyant assez dans la forme non ronde et parfois même assez ovoïde de ses œuvres), avant d’y mettre les ingrédients d’une « Tradizionale » comme l’écrivait le guide de cuisine, qui devrait d’ailleurs prendre des cours d’orthographes parce que ça s’écrivait « traditionelle » (oui-oui, avec un seul « n »), à savoir des tomates qu’elle avait coupée elle-même (sans faire de blessé), du jambon qu’elle avait également coupée elle-même (il y avait cette fois un mort à déplorer : le cochon d’où était tiré le jambon), des champignons qu’elle avait joyeusement bazardés mais qui provenaient d’un sachet, elle n’allait pas aller en chercher dans la forêt (surtout qu’elle savait pas lesquels étaient mangeable ou pas), et enfin le fromage du nom d’un compositeur de musique, la mozzarella. Puis, tout ça était foutu au four, et c’était bon pour un repas sain, riche en antioxydants, en fibres et en protéines. Enfin, quand on ne s’endormait pas sur le four pour se réveiller en catastrophe lorsque ce dernier crachait de la fumée !

Cette fois-ci, c’était la pause pipi et les cinq minutes nécessaires à trouver du savon, chose qu’elle avait fini par trouver d’ailleurs, qui l’avaient faite arriver en retard. Mais visiblement, elle avait échappé au pire ; et heureusement, parce que ce soir, c’était l’emménagement de Kaede dans la chambre. Et en cet honneur, il y aurait non seulement les pizzas, mais il y avait aussi eu un grand rangement, même si Rachel ne dérangeait pas grand-chose puisqu’elle n’avait pas grand-chose et qu’elle en avait pris l’habitude grâce aux Cuckoos, ces précédentes colocataires qui avaient accessoirement la mission de la surveiller et de la confronter au besoin, le temps que les X-Men interviennent, mais qui lui avaient surtout apprise la mode (leçon que Rachel n’avait pas retenue), les bonnes manières (leçon que Rachel avait à peu près retenue) et comment s’occuper de Cerberus, sa petite chatte, leçon que Rachel n’avait pas eu le choix que de retenir. Changer la litière et brosser la bouille de poils, elle savait faire, et elle avait même comprit, avec l’aide d’un hybride-chat, que ce n’était pas utile de la foutre sous la douche à chaque fois qu’elle faisait une connerie, une pichenette sur le nez ou la prendre pas l’encolure suffisant (chose qui convenait parfaitement à Rachel, qui en bonne adepte de la procrastination et du « moins j’en fais, mieux je me porte », m’aimait pas faire des aller-retour aux douches des filles pour punir son animal de compagnie, surtout qu’après y’en avait qui gueulaient qu’il y avait des poils.

Se faisant craquer la nuque, la jeune femme regarda l’heure, affichée sur une pendule à aiguille dans les cuisines. Petit six, grand neuf. Six heures neuf, c’est bon, il lui restait environs trente-cinq minutes, elle avait le temps. Enfin, trente-cinq minutes… il y avait pas soixante chiffes sur ce cadrant à la con, après le neuf, c’était le zéro. D’une large avance, la Summers-Grey venait de passer à un retard, le tout en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire. Grotte, pour être polie, chose qu’elle ne fut pas, bien évidement.

Courant dans les couloirs, suivit de ses six pizzas en lévitation, deux par personnes, chose logique de son point de vue, le Phénix arriva assez rapidement à sa chambre, avec seulement cinq minutes de retard. Ah, elle était belle, il n’aurait plus manqué que le fait qu’elle soit essoufflée par son sprint pour compléter le tableau : un mètre soixante-quatorze pour cinquante-sept kilos, une finesse légèrement émaciée lui donnant une carrure fragile malgré de fins muscles, un visage à l’ossature marquée et acérée, avec un nez fin et bien droit, des joues et des pommettes géométriques, et sourcils un peu épais surplombant des yeux verts étincelant, et renvoyant à une chevelure d’un roux sombre, longue. Sa peau claire était couverte de diverses traces de son activité, de la levure sur le bout du nez et de la farine sur la joue, alors qu’elle avait dû se les frotter tendit qu’elle faisait la pâte, ainsi qu’une marque de jus de tomate sur la gorge, qui avait dû connaitre une histoire similaire. Pour couronner le toute, l’avatar de la vie et de la mort avait sur son t-shirt rose et son jean un magnifique tablier qui, outre avoir été mis à l’envers, n’avait que peu épargner ses vêtements, même si elle ne pouvait pas non plus prétendre l’avoir épargné lui.

Découvrant presque avec stupeur que Caitlyn et sa protégée étaient arrivée à l’heure, Rachel fit simplement un bref coucou de la main gauche, alors que les pizzas commençaient à léviter autour d’elle, laissant son cœur ralentir.

- Euh… ayé, j’suis là, commença-t-elle en cherchant une excuse, un sourire gêné sur les lèvres. Désolée pour le retard, les Pizzas étaient longues à cuire.

Bon, c’était la mauvaise excuse, puisque les pizzas étaient un peu trop cuites, m’enfin c’était une excuse quand même. De toute façon, si on creusait bien le truc, Rachel finirait par accuser le livre de cuisine, après tout il ne savait même pas écrire traditionelle (toujours avec un seul n).

Repliant les mains comme s’il n’y avait qu’elles qui furent sales, elle s’approcha de Caitlyn avec la ferme intention de lui faire la bise, remarquant le maquillage professionnel qui avait été fait à sa sœur de cœur, de même que la magnifique coiffure. Jub n’allait encore pas beaucoup dormir, et considérant qu’Amy finissait à 19h, Fuzzy n’allait pas trop tarder. Bah, Amy était italienne, donc elle aimait les pizzas, Cait’ pourrait emporter les deux siennes pour les partager avec son aimée dans leur piaule, si elle voulait ; à, mais Amy ne mangeait pas non-plus, bah si Cait’ ne voulait pas de la seconde pizza, Rachel prenait, elle n’aurait qu’un petit effort à faire pour en avaler une troisième.

- Tu t’es faites toute belle Ptite Rousse. C’est Ororo qui t’as coiffée comme ça ? Et l’maquillage là, très réussit. Tu vas rendre la fougère verte de jalousie.

Le maquillage, étrangement elle s’y connaissait, ça faisait partie des choses qu’elle avait retenu de l’art de s’habiller des Stepford Cuckoos ; bon, elle ne connaissait pas les noms, mais elle savait que tel truc allait à tel endroit, et qu’on pouvait faire des dégrader aussi, jouer sur les contraste, les chrominances etc. Après, elle n’en était pas à mettre plusieurs rouges à lèvres non plus, même si elle savait qu’on pouvait en utiliser deux différents, pour mettre en valeur l’une des deux lèvres, chose potentiellement utile pour la séduction. Bon, elle aimait le rouge, mais celui qui couvrait généralement son visage n’était pas du rouge à lèvre, juste de cicatrice de chirurgie. Cicatrices qu’elle n’avait pas aujourd’hui, d’ailleurs.

Une fois la bise faite (ou pas, même si le second cas risquait de la vexer – chose qui ne durerait pas de toute façon) à Caitlyn, Rachel se tournerait vers l’autre, la petite japonaise cornue.

- Kaede, c’est ça ? J’suis Rachel, ou le Phénix si tu préfères. J’aime bien tes p’tites cornes sur la tête, ‘sont jolies aussi, reprit-elle à l’intention de la nouvelle venue.
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Kaede Kobayashi
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Kaede Kobayashi


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MessageSujet: Re: Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth]   Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth] Icon_minitimeMar 2 Juil - 23:00

C'était Caitlyn. Mais pas une Caitlyn comme elle l'avait vue la première fois. La c'était une Caitlyn avec une coiffure absolument fabuleuse. Kaede n'avait jamais vu une coiffure pareille. C'était tout bonnement incroyable. Le maquillage aussi ! Kaede n'ayant jamais eu l'occasion d'en voir vraiment, le rimmel, le teint de la peau et ses yeux verts émeraudes rendaient Kaede presque bouche-bée. En faites, ce qui l’empêchait d'être ainsi c'était le reste. Les vêtements qui, eux, étaient bien plus décontractés. Autant que si Caitlyn avait eu sa robe de mariée, Kaede aurait les yeux scotchés dessus tant que Caitlyn l'aurait porté en étant complétement bloqué avec pour seule mot dans la tête :"Kawaï !".

Kaede n'avait littéralement pas entendue la première phrase. Enfin, si. Mais c'était passer d'un coté et immédiatement ressortit de l'autre coté. Pendant ce temps, Caitlyn avait pris la valise et les deux femmes se mirent en route. Caitlyn devant et Kaede derrière hypnotisée par cette coiffure, tel un papillon par la lumière d'une bougie.

- Ah Heu ? C’est ça qui te trouble ? c’est rien c’est pour le mariage…c’est des essais de coiffure. La date approche à grands pas hein.  En route !

Kaede pencha un peut la tête allant dire : "Mariage ?"

-Ah heu oui…Le Mariage, c’est vrai que bon, on t’a rien dit…Je vais me marier avec Amy, on prépare ça depuis plusieurs mois..

Kaede RE-pencha la tête avec les yeux grands ouverts. Amy ? Elle avait bien entendue Amy ?

- Oui ça suppose donc qu’on est ensemble…

Kaede fronça un sourcil. Même sa deuxieme personnalité dans sa tête fit un :"Mais...Mais...Ce sont deux femmes ? Elles sont copines ?".

- Heu comme un homme et une femme tu vois ? C’est…mon amoureuse, tu vois ? Pas ensemble comme amies, ou vivant à deux…Si on vit aussi à deux mais on fait aussi des…des trucs d’amoureux, t’vois ?

La se furent les deux personnalités qui firent à l'unisson dans la tête de Kaede :"HEEEEEE ?!? Deux femmes... Qui... Des trucs de grands ? "

- Mais avec deux femmes ensembles…C’est…ben ca existe tu vois..

Kaede n'ayant reçu que très peut d'éducation sexuelle, ne sachant que plus ou moins que les hommes sont des porcs qui veulent te toucher et qu'il faut découper ce qu'ils ont entre les cuisses, et ne sachant sur les femmes, que ce qu'il faut pour son hygiène personnelle, Kaede n'arriva absolument pas à imaginer Caitlyn et Amy faire des choses. En faites, dans sa tête ça faisait un peut comme si on prenait Barbie, et qu'on la mettait contre une autre Barbie en faisant :"Oh oui ! Oh oui !" comme des enfants. Sauf que les Barbies avait des formes de Caitlyn et de Amy. Et c'était donc très étrange pour elle, même presque fascinant. Elle voulait voir ça !

- Mais aucune de nous deux est un homme hein..C’est…oh…merde, je t’expliquerais une autre fois…

Hein ? Pourquoi devait elle préciser cela ? Kaede imaginait maintenant Caitlyn et Amy avec la choses des hommes ! Vision d'horreur des deux barbies-ken. Les pensées de Kaede devenait carrément malsaine tandis qu'elle tentait de chasser ces images de sa tête.

Avec tout ça, Kaede n'avait même pas eu le temps de regarder autour d'elle , qu'elles étaient déjà arrivé devant l'aile du dortoir.

- Bon bon bon…Voici l’aile des chambres des élèves, moi j’habite de l’autre côté avec Amy parce que…heu…Trucs d’amoureux…tu comprends.. Mais tous les X Men ne font pas des trucs…comme ça, ah si Frost ! Mais c’est parce que c’est une roul…hum…une femme qui aime beaucoup les trucs d’amoureux…Donc bon là-bas c’est chez nous, là c’est chez ma Grande Sœur, Rachel.

C'était franchement grand et beau ! Surtout beau ! Pas aussi haut qu'a l'infirmerie mais... ça ressemblait vraiment à une graaaande maison, chaleureuse et accueillante. Bref, très loin du sobre et froid centre de recherche. Déjà Kaede était pratiquement certaine qu'elle se plairait la dedans. Du moment qu'elle ne rencontre pas cette Frost qui aime beaucoup les trucs d'amoureux. Nouvelle image d'une barbie random avec des choses entre les cuisses qui flash dans la tête de Kaede et qui fait même peur a sa seconde personnalité.

-Kaede, je te jure que j' arrêtes de t'emmerder, si tu arrêtes d'imaginer ça tout de suite ! PITIE!!!

-J'éssaie....J'éssaie !

Pendant ce temps, le visage mi-effrayée mi-fascinée de Kaede était resté dans un état de stase avec un sourire presque forcée révélant sa détresse mentale pour retirer ses images absurdes de barbie-ken de sa tête. Elle put se ressaisir et saisir assez facilement le concept de sœur mais que en faites non c'est juste qu'elle s'aime beaucoup, Kaede avait vécue ça avec Silent pendant deux semaines. Elle en eut d’ailleurs un petit pincement au cœur de jalousie.

Et bien que le fait que cette "sœur" de Caitlyn soit capable de "la rayer de la carte" tout comme de la défendre, avait aussi un peut perturbé Kaede, les trois règles eurent par contre un effet pour le moins inattendue. Kaede avait pris AU MOT tout ce qu'elle avait entendue.

Ainsi, Rachel serait privée de nourriture après minuit jusqu'a au levé du soleil, elle ne prendrais pas de douche avec elle ( Kaede ne voyait pas d'autre moyen de la mouiller.), et elle l'empêcherait d'aller au soleil ! Kaede se demanda alors qu'elle genre de mutant cette Rachel pouvait être ! C'était presque un monstre, elle s'imaginait déjà une espèce de poulpe géant à cheveux roux et aux tentacules grouillants ! (N'y voyez la aucune influence nipponne quelconque   !)

Ainsi,à l'approche de Rachel derrière elles, le monstre tentaculaire barbie-ken qui se présenta fut TREEEEES loin de ce que Kaede avait pus s'imaginer. C'était en réalité une belle femme, à la crinière de feu comme Caitlyn. Bien moins belle que celle-ci cependant et pour le moment. Mais Caitlyn avait triché ! Elle avait été maquillée par quelqu'un d'autre donc forcement.

Kaede ne pus cependant s’empêcher de lâcher un -"Waaah..." en voyant les pizzas flotter dans les airs autour de Rachel.

- Tu t’es faites toute belle Ptite Rousse. C’est Ororo qui t’as coiffée comme ça ? Et l’maquillage là, très réussit. Tu vas rendre la fougère verte de jalousie.

Même si Kaede avait compris l'explication de sœur par Caitlyn, qu'elles n'étaient que très proche sans être vraiment sœur, elle avait maintenant un peu de mal à y croire. En tout cas physiquement, on aurait pus dire qu'elles étaient sœur. Bon c'est surtout qu'il en fallait pas beaucoup pour Kaede.

Celle-ci vint faire la bise à Caitlyn puis demander à Kaede.

-Kaede, c’est ça ? J’suis Rachel, ou le Phénix si tu préfères. J’aime bien tes p’tites cornes sur la tête, ‘sont jolies aussi.

Mode rouge tomate activée ! Kaede rougit à l'instant même de l'évocation de ses cornes. Elle fit un grand sourire et répondit en bégayant un peu. Elle porta de même immediatement ses mains sur ses cornes, toute gênée.

- A...Arrigato ! C'est pas souvent qu'on me dit ça... Je...

Kaede savait pas quoi dire ! Et elle réalisa qu'elle en avait oublier le principale, se présenter convenablement.

- Je... je suis contente de te rencontré...euh...Rachel c'est ça ? Euh... Pou... pourquoi ça vole ? Et c'est quoi d'ailleurs ? Elle avait dit ça plus pour faire la discussion qu'autre chose, mais il est vrais que Kaede n'a jamais vue de pizza. En tout cas, elle n'en a jamais mangé. Et le fait qu'elle volait toute seule, lui faisait penser a son propre pouvoir, bien que elle cela ne dure qu'une seconde lorsqu'elle arrive a se saisir d'un objet.

Kaede regarda un peu plus loin pour apercevoir différents bâtiments du grand complexe, encore baigné dans la lumière rougeoyante du couché de soleil. Elle pouvait voir d'autre personne par les fenêtre, d'autre mutant encore, puis l'odeur alléchante des pizzas vint lui titiller les narines pour la ramener vers les deux rousses. Kaede allait les suivre.


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Caitlyn Elioth
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MessageSujet: Re: Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth]   Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth] Icon_minitimeJeu 4 Juil - 17:26

Caitlyn et la cuisine, c’était une longue histoire d’amour à sens unique. Si la Petite Rousse aimait à voir fabriquer toute sorte de mets délicieux, force était de constater qu’à chaque fois qu’elle devait passer derrière les fourneaux afin de laisser s’exprimer son inventivité culinaire, c’était toujours à mi-chemin de l’empoisonnement au mieux , l’intoxication alimentaire au pire ! Le fameux gâteau aux amandes qu’elle avait passé l’après midi du réveillons de Noel à fabriquer avait eu pour effet de pouvoir tirer un double enseignement de ses errances alimentaires : de une, on essaierait par tous les moyens (la force inclue) de l’empêcher d’atteindre la cuisine pour y préparer autre chose que du café, et de deux, on pouvait facilement se servir du dit gâteau pour tout autre chose que sa première vocation ne le destinait à l’origine. la légende dit qu’il aurait pu casser les griffes de wolverine par sa dureté, mais la légende disait aussi que c’était sans doute là l’ébauche inavouée d’une nouvelle arme de destruction massive. Il faut dire que Jubililée et la créatrice elle-même avaient passé la matinée du jour de Noel accrochée aux chiottes à se vider par une gastro foudroyante à laquelle Amy avait échappé par les dons inhérent à ses talents quand à Ororo, rien avait filtré à part de nombreux bruit de chasse d’eau venant de sa chambre qui en disait sans doute plus long que n’importe quel discours sur l’étendue des dégâts.
Quoiqu’il en fût, la leçon était édifiante : privée de cuisine et de choix de couleur des fringues, L’Irlandaise restait une handicapée sociale dont il fallait mieux occuper les mains avec une activité beaucoup moins dangereuse (comme la musique par exemple, ou tout simplement le sexe).

La tenue haute en couleur de Rachel trahissait ce même désir d’aventure culinaire et l’idée lui traversa l’esprit que ces aventures pouvaient se solder par la réecriture d’un nouveau film d’horreur : Attak of the Flying Degeu Pizza ? Trop tôt pour dire si les dites pizza avaient des intentions belliqueuses envers son estomac. Elle les regarda voler un émettant d’abord un bref soupire accompagné d’un roulement de yeux à la manière d’une petite fille capricieuse. Non, elle n’aimait pas voir les mutants, et encore moins sa sœur, user de leurs pouvoirs lorsque c’était inutile, mais elle avait déjà eu cette discussion avec Grande Rousse plus d’une fois.

Elle se laissa volontiers embrasser sans manifester de retenue et s’amusa d’un geste du doigt avec un gloussement sonore à retirer l’excèdent de farine qui saupoudrait le visage de son amie.
Elle laissa la jeune Kaede s’émerveiller du ballet surnaturel des pizzas volantes complètement identifiées avant de répondre aux questions de Rachel tout en jetant un coup d’œil autour d’elle pour attester d’une chambre bien rangée et correctement rangée.

- Hum ? la coiffure ? Oui ce sont ses essais pour le mariage, ca me plait bien aussi…Par contre, je ne suis pas hyper fan du maquillage…Mais bon, c’est probablement parce que je n’y connais rien. Toi au moins t’as eu les Stepfords pour t’enseigner les bases, moi je continue à galérer ne serait-ce que pour choisir un rose de rouge à lèvres…M’enfin, trucs de filles quoi ! Tu verras Ptite Cornue, tu t’y feras.

Elle haussa les épaules tout en s’asseyant sans ménagement sur le lit de Rachel en rebondissant un peu à l’instar d’un trampoline.

- Hop ! Alors Kaede ? Il semblerait que ta nouvelle amie est voulue te faire une surprise en te faisant l’honneur de gouter à une des spécialités Made In USA : les Pizzas ! Oui, je sais, ca sonne italien mais en fait, c’est américain…ah ca…Hey ! t’en as aussi fait aussi pour moi et Amy ? cooool ! Je sais ce que je vais bouffer en comatant devant la télé ce soir du coup !

Elle se mit alors en retrait afin d’observer avec attention comment les deux nouvelles co-locatrices allaient pouvoir s’apprivoiser, se contentant de leur adresser à toutes deux des sourires d’encouragement.. Elle n’interviendrait pas outre mesure, laissant s’installer ou pas une alchimie entre ses deux « protégés ». Elle avait de toute façon tout le temps puisqu’elle préférait largement les pizzas lorsqu’elles étaient réchauffées.
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Echo
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MessageSujet: Re: Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth]   Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth] Icon_minitimeJeu 4 Juil - 21:46

Un soupire et un roulement d’yeux de la part de Caitlyn fut le premier accueil que reçu Rachel, chose qu’elle ignora royalement ; Caitlyn n’aimait pas que l’on use de ses pouvoirs pour rien, mais outre que si cette fois, c’était bien par absence d’autre alternative immédiate que le Phénix les avait employé, à l’habitude, la Grande Rousse ne voyait pas pourquoi se priver de se simplifier la vie avec les cadeaux que l’évolution et le cosmos leur avait offert. Certes, Fuzzy avait un pouvoir inutile dans la vie courante, encore que l’immunité à la douleur était permanente, cependant, ce serait comme renier une partie d’eux-mêmes que de se contraindre à ne pas utiliser leurs capacités. C’était comme demander à quelqu’un d’être plus bête ou moins adroit qu’il ne l’était en réalité ; puis, Rachel ne frimait pas avec ses pouvoirs, il valait mieux pour elle de petites utilisations innocentes que balancer Los Angeles en orbite ! Elles en avaient déjà discuté, plus d’une fois, sombrant dans des positions mutuellement différentes, qui ne les empêchaient pas de s’entendre, de toute façon.

De son côté, Kaede admira la lévitation des Pizzas ; peut-être était-ce un mauvais point pour Rachel que d’ainsi creuser la différence avec la nouvelle, cependant, ils étaient ici pour apprendre à accepter les différences, non ?

Alors que les « soucoupes » voletaient autour d’elle, la jeune femme fut contente que son ainée lui accordât une bise qui lui semblait naturelle et élevée au rang de tradition, et fut amusée alors que Caitlyn lui virait de la farine de la joue ; un oubli qui était d’un mauvais goût esthétique certain, m’enfin on l’aimait quand même, et elle était surement plus mignonne ainsi.

- Hum ? La coiffure ? Oui ce sont ses essais pour le mariage, ça me plait bien aussi… Par contre, je ne suis pas hyper fan du maquillage… Mais bon, c’est probablement parce que je n’y connais rien. Toi au moins t’as eu les Stepford pour t’enseigner les bases, moi je continue à galérer ne serait-ce que pour choisir un rose de rouge à lèvres… M’enfin, trucs de filles quoi ! Tu verras Ptite Cornue, tu t’y feras.

- Les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas ; s’tu veux d’l’aide pour le maquillage, je pourrais tester, ajouta-t-elle avec un clin d’œil, avant de se tourner vers Kaede, et de faire les présentations, déclinant ses deux identités, l’humaine et la cosmique, et déclenchant une rougeur souriante et bégayante ; rougeur qu’elle ne comprit pas, mais qui ne l’arrêta pas non plus dans son élan, alors qu’elle ouvrit la porte d’une simple pensée.

La chambre était comme toutes les chambres des bâtiments des Dortoirs de l’Institution Charles Xavier : 13m², la façade opposée à la porte avec une grande fenêtre et un bureau pour quatre personnes, deux mezzanines avec tables de chevets vissées au mur, une armoire et des toilettes dans un petit cagibi à part ; le nécessaire mais le nécessaire confortable. Dans celles des « fourmis blondes avec la fourmi rousse », les mezzanines avaient été collées une à chaque mur, et l’armoire avait été placée sur celui de la porte, à côté d’une caisse à litière. A côté de la table se trouvait également une gamelle double, eau et croquette pour chat.

- A… Arrigato ! C'est pas souvent qu'on me dit ça… Je…

Aharrigato ? C’était le nom des cornes ? Des Aharrigato, sympa !

- Je… je suis contente de te rencontrer… euh… Rachel c'est ça ? Euh… Pou… pourquoi ça vole ? Et c'est quoi d'ailleurs ?

Caitlyn pénétra la chambre, qui était rangée et bien rangée, comme Rachel savait le faire, et s’assit sur le lit le plus proche, faisant rebondir un chat blanc tacheté, qui dormait tranquillement là et aurait parfaitement snobées les trois jeunes femmes s’il en avait eu l’occasion. Le Phénix n’avait plus vraiment de lit depuis le départ des Stepford Cuckoos, puisqu’elle avait les quatre lits pour elle et sa chatte, mais l’emplacement de Cerberus révélait celui où la jeune femme avait dormit pour la dernière fois, ou plutôt dormait actuellement, puisque même avec quatre lits, l’animal et sa maitresse dormaient dans le même.

- Hop ! Alors Kaede ? Il semblerait que ta nouvelle amie est voulue te faire une surprise en te faisant l’honneur de gouter à une des spécialités Made In USA : les Pizzas ! Oui, je sais, ça sonne italien mais en fait, c’est américain… ah ca… Hey ! T’en as aussi fait aussi pour moi et Amy ? Cooool ! Je sais ce que je vais bouffer en comatant devant la télé ce soir du coup !

- C’est moi qui les fait voler, Kaede, et c’est moi qui les ait faite tout court, déclara-t-elle toute fière, en envoyant les pizzas dans la chambre, plaçant les six sur le bureau, juste sous la fenêtre. J’espère qu’elles vous plairont.

Kaede entra également dans la chambre, visiblement attirée par l’odeur des pizzas ; et elle n’était pas la seule. Rachel aussi avait faim, et ce n’était pas l’odeur du sang qui lui faisait envie cette fois, et c’était sans parler de Cerberus, qui malgré un réveil brutal, décida qu’il valait mieux faire la tête plus tard et quémander tout de suite. Alors qu’elle se dirigeait vers la table, la chatte du Phénix fut attrapée par cette dernière, qui la porta pour la présenter à la nouvelle.

- Tiens Kaede, c’est mon chat : Cerbérus-broyweur-de-monde-déworeur-de-rêwes-tueur-de-wéros ; ou Cerberus pour les intimes. C’est pas moi qui l’aie nommée, mais ça lui va bien, je trouve. Elle est pas méchante, même si elle met des coups de têtes ; c’est sa façon de demander des câlins.

Laissant à Kaede le temps de caresser ou autre la boule de poils, bien qu’elle ait le poil court, Rachel la déposa par la suite sur l’une des chaise, bien qu’elle la poussa sur la table pour éviter que le petit nez félin ne s’approche trop près des pizzas. Tirant les deux chaises d’en face, le Phénix invita les deux autres jeunes femmes à s’assoir, se dirigeant vers l’armoire pour en sortir des verres et des couverts en plastiques, ainsi qu’une bouteille d’eau qu’elle ouvrit sans effort, et disposa à chacune des places « humaines », s’asseyant à côté de son animal de compagnie.

- Je sais pas à quelle heure tu manges, mais c’est meilleur chaud ; et c’est meilleur que la bouillie de l’infirmerie ! T’en manges une avec nous et l’autre avec Amy, Cait’ ?
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Kaede Kobayashi
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MessageSujet: Re: Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth]   Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth] Icon_minitimeSam 6 Juil - 15:42

Kaede entra dans la chambre avec Caitlyn et Rachel. C’était une chambre plutôt spacieuse en faites ! En tout cas dans la tête de Kaede c’était un vrai palace. Deux mezzanines, un grand bureau, quatre lits, un ch… Un chat !

Kaede resta figée un petit moment à la vue du félin. Elle se demandait, combien de temps elle n’en avait pas touché ou ne serait-ce que vue un ? Alors du coup quand Rachel lui présenta le matou, Kaede fit un sourire radieu quand elle vit qu’elle avait le droit de le toucher.

Cependant, Kaede savait que ces animaux la griffaient et mordaient. De plus le chat s’appelait Cerberus. C’était plutôt agressif comme prénom. C’est pourquoi Kaede eut un peu d’appréhension avant de caresser la tête du chat. Elle avait même hésité à le faire. Mais finalement, le contact du poil doux et soyeux du chat fit tomber toute ses pensées craintives. C’était une boule de poil qui ronronnait aux caresses de Kaede qui avait des petites étoiles dans les yeux face au félin.
Une fois la contemplation et les caresses terminés, Rachel posa le chat sur une chaise a coté d’elle mis la table. Elle invita ensuite Kaede et Caitlyn à s’installer.

- Je sais pas à quelle heure tu manges, mais c’est meilleur chaud ; et c’est meilleur que la bouillie de l’infirmerie ! T’en manges une avec nous et l’autre avec Amy, Cait’ ?

Ah oui ! Il y avait intérêt qu’elle mange avec nous !  Kaede aimait déjà la présence des deux rousses et elle voudrait pas qu’il y en ai une qui s’en aille déjà. Quelques questions arrivèrent cependant  dans l’esprit de la japonaise tandis qu’elle regardait Caitlyn et son maquillage.

-Est-ce que…Est-ce que moi aussi j’aurais ça un jour ? C’est super jolie ! Et…

Oh oui y en avait plein des questions ! Les même de quand on a sept ans et qu’on saoul nos parents a force de tout le temps en poser. La curiosité.

-Et comment…euh… Comment ça se mange ? Dit-elle en désignant une des pizzas.

La question était plutôt légitime. En faites, elle doutait sur le fait que ça se mange comme un gâteau avec les doigts ou avec une fourchette.

-Et je visite quand le reste de la maison ?

Elle voulait dire là tout le manoir. Elle avait hâte de tout voir. Plus encore que de gouter les pizzas.

-Et je..euh..J’aurais quoi comme classe ?

Oh cette question  était peut être la plus importante.  Kaede ne savait pas ou très peu a quoi ressemblait une classe d’école américaine. Est-ce que c’était comme au japon ? Est-ce qu’il y aura des Maths ?  De l’Anglais ? Y aura des jeux aussi ? Toutes ses questions, Kaede se les posait. Elle voyait encore l’école de la dernière vision qu’elle en a eue. C'est-à-dire celle de l’orphelinat.  Et bien que Kaede ai un niveau bac, elle n’en était pas consciente. De plus, ce niveau bac n’était pas très significatif, puisque autant en histoire elle ne savait pratiquement rien, autant elle connaissait l’anatomie humaine pratiquement par cœur.
Le centre avait choisit de lui enseigner que ce dont ils avaient besoin. Un cobaye capable de s’analyser lui-même c’est quand même plus pratique. Ainsi, elle avait de grosses lacunes  dans certaine matière et des connaissances trop importantes dans d’autres.

Les cours avec Kaede ne seraient pas de tout repos. Heureusement, elle restait intelligente et comprenait vite. Disons que Kaede avait tout à (re) découvrir !


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MessageSujet: Re: Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth]   Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth] Icon_minitimeVen 12 Juil - 7:53

Une invitation à manger ? Humpf. Elle se voyait déjà se barrer discrètement pour les laisser entre-elles puisque son rôle d’entremetteuse touchait à sa fin. La soirée était encore en approche certes mais elle avait prévu vu l’enthousiasme de sa fiancée devant sa bouille maquillée et la tentative de viol à laquelle elle avait réussi à échapper en prétextant une envie pressante de terminer la soirée d’une manière plus « adulte » entre massages sensuels et chevauchées fantastiques. Dire que le couple Elioth-De Lauro était chaud bouillant était un euphémisme, il était volcanique au point que certains X Men ( jub et Ororo en tête) avaient pour projet secret et comme cadeau de mariage de leur offrir l’aménagement d’un espace non occupé de deux pièces attenant à la serre vers l’aile sud du bâtiment prétextant qu’un couple avait besoin d’espace et d’intimité pour construire leur vie mais passant sous silence que leur intimité à elles empêchait une bonne partie des X men de roupiller tranquillement. Il parait que Jubilée elle-même était prête à s’improviser experte dans tous les corps de métiers du bâtiment pourvu que ça avance VITE. En tout cas, c’était un précédent qui ferait date dans l’histoire de l’Institut : ostraciser de l’aile des chambres des X deux membres pour libido exacerbée, c’était du jamais vu. Hank aurait émis l’hypothèse de brancher des accumulateurs au lit du couple afin d’économiser une partie de la consommation en électricité de l’Institut ! Mais c’était une légende urbaine courant dans la X team et des légendes urbaines, y’en avait un sacré paquet ! Les X étant rarement tendre entre eux même s’il faut avouer que 90 % de celles courant sur Frost, par exemple, n’avaient comme origine qu’une seule et unique personne à la crinière de feu dont nous tairons le nom par charité d’âme.

Pour l’heure, elle était légèrement piégée à devoir tester l’approximation culinaire des talents du Phénix ! Elle regarda ses deux protégées avec une mine de chat (la même que Cerberus) avant de concéder en rendant les armes.

- Oui bon…Une vite fait, pour la route parce que j’ai un programme « chargé » en fait. Les responsabilités de X Men, toussa toussa…En plus j’ai pas arrosé mes courgettes dans Farmville et on fait un event sur Super Men Rpg ou les séminaristes ont attaqué l’Ecole des jeune Super Men alors tu comprends avec Wonder Beaver et Super Fougère, on doit refouler l’horrible Divixo et Surcon l’homme de glace hors des murs…Fin bon…je…Vous ne me comprenez pas c’est ça ? C’est un jeu sur internet…Je..Ah, oubliez !


Elle s’installa à table en bougonnant, qui pour repousser les vilains Séminaristes ? Hein ? ca on s’en tape bien sûr. Le monde est si cruel parfois…

- Est-ce que…Est-ce que moi aussi j’aurais ça un jour ? C’est super jolie ! Et…

Tout en embarquant un morceau de pizza dont elle avait délimité la part avant, elle répondit à Kaede avec un naturel amusé.

- Ah Ça ? Ben t’es pas obligé de te marier pour te maquiller hein ? Moi perso, c’est pas mon truc mais un mariage c’est un jour particulier tu sais. Et puis comme tu viens aussi, t’as intérêt à être super jolie pour la cérémonie, j’veux pas de clodo-style : j’veux un truc qui arrache la chemise tellement c’est beau ! Et ça vaut aussi pour toi Ptite Sœur ! Une belle robe et tout ! Si t’as besoin de thunes, j’ai c’qu’il faut, ok ? On se marie en famille, vous êtes notre famille…alors tout sera paaaaarfait.

De toute façon, si ce n’était pas parfait Amy rugirait en frappant sa poitrine à l’instar d’un méga primate furieux et partirait en quête de têtes à arracher à main nue et d’échine à briser à coup de pied.

-Et comment…euh… Comment ça se mange ? Dit-elle en désignant une des pizzas.

Caitlyn la regarda d’un air amusé et enfourna l’intégralité de la part dans la bouche en roulant des yeux.

- Com’ cha ! Hop ! é' tu mach' !

Le problème avec ce genre de manifestation débile dont elle était capable, c’était d’occulter la douleur inhérente par exemple au fait de s’enquiller un truc brulant dans le gosier.

-Et je visite quand le reste de la maison ? Et je..euh..J’aurais quoi comme classe ?


Elle se tourna d’abord vers Rachel ne s’apercevant pas qu’elle s’empourprait peu à peu, le picotement familier de la douleur n’ayant pas commencé à apparaitre.

- Hey Grande rousse ! C’est mangeable en fait ! Ça manque de sel et ce n’est pas au niveau de Domino Pizza, mais pour une première c’est très réussit : peut-être que je te devrais te filler ma recette du gâteau aux amandes de Noel, tu sais celui que j’ai foiré au point de filer la chiasse au trois quart de la X Team, tu verras peut être où j’ai merdé.


Revenant sur Kaede, toujours pivoine elle répondit.

- Bah, Demain Rachel te montrera si elle veut bien, sinon je m’en chargerais. Quant au cours, je pense que…

Elle s’interrompit changeant d’expressions et s’étonnant de voir des larmes lui couler des yeux et ruiner son beau maquillage et comprenant soudain la brusque sensation de chaleur dont elle était victime.

- Par..Le Sang du Christ ! Me suis cramée la gueule !!
Rhaaa ! Rachel ! De la flotte vite !! B…de M …de P…de sa m….de…Sal…de …M…. ! HAN ! Kaede…N’écoutes pas !!!!
RACHELLLLEUH !!!



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MessageSujet: Re: Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth]   Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth] Icon_minitimeSam 13 Juil - 15:05

Un sourire alors que Kaede franchissait les portes de la « fourmilière », même si Rachel n’avait pas eu droit à son vivarium même après le départ des Stepford Cuckoos, car si les premières étaient antipathiques de ses bestioles (enfin, dans leur chambre), l’administration de l’Institut lui-même n’avait pas voulu donner le feu vert, même si des fourmis étaient moins difficile à s’occuper qu’un chat, on lui avait dit non. Rachel avait bien essayé de négocier avec Amy, elles auraient pu replanter Laurette dans le vivarium pour qu’elle épie les fourmis et non Caitlyn, mais il n’y avait pas moyen ; c’était vraiment trop’injuste !

D’une injustice aussi grande que si Kaede n’aimait pas les chats ou y était allergique, deux petites pensées qui vinrent toquer à la tête de Rachel lorsqu’elle vit la tête de la japonaise alors qu’elle lui tendait Cerberus. Bah, à cœur vaillant, rien d’impossible, alors Kaede aimerait Cerberus, et si elle était allergique… bah… elle ne l’était pas, ça réglait le problème. Oui, elle ne l’était pas, puisqu’elle commença à caresser la chatte une fois l’hésitation finie. Chate qui ronronna sans peine, étant sauvage de nature, mais sauvage dans le sens qu’elle était à peu près aussi fine que sa maitresse (donc pas tant que cela, tout du moins socialement parlant) – une barbare quoi, directe et sans compromit.

Kaede aussi semblait sans compromit, mais surtout au niveau des questions, en fait. Si Caitlyn répondait pas entre, la P’tite Cornue aurait vraiment sortie ses questions en monde liste de course ? P’tain, Rachel risquait de se faire griller à force d’user du « c’est pas faux », et elle ne pourrait pas donner l’astuce consistant à sortir cette phrase quand tu ne comprenais pas un truc pour ne pas passer pour une idiote, et que l’autre ne puisse pas dire que tu étais d’accord après coup, puisque « c’est pas faux » ne signifiait pas forcément que c’était vrai, et que… Compliqué !

Heureusement que Caitlyn restait là, pour éviter un éventuel « toc-toc » dans ses pensées, alors que Rachel aurait découvert qu’elle n’était pas capable d’être mère en fin de compte ; et puis, c’était même pas une question de maternité, puisqu’ils mettaient deux ans avant de parler, les gosses. C’était une question de pédagogie et de diplomatie… Chose qu’elle savait encore moins faire. La pédagogie avec Cerberus c’était résumée à « tu fais une flaque dans la chambre, je te jette dans une flaque dans les douches », chose n’étant pas très diplomate, somme toute. Bon, du coup, Rachel avait un chat que l’eau ne dérangeait plus tellement, aussi. Sale bête.

- Est-ce que… Est-ce que moi aussi j’aurais ça un jour ? C’est super jolie ! Et…

Bien sûr que non ! Enfin, non hein ? Oui que c’est non, c’est évident. Enfin, pas tant que cela. Bref, oui, pas obligé de se marier pour se maquiller, ni même obligé de se maquiller pour se marier, et oui aussi, c’était pas le truc de Cait’. Tout le monde devrait être sur son trente-et-un pour le mariage de Caitlyn, à moins qu’il se déroule un autre jour (c’était bien pour cela qu’elles le faisaient en juillet, parce qu’il y avait trente-et-un jours, non ?). Par contre, arracher la chemise tellement c’était beau, c’était pas une bonne idée : une fois la chemise arrachée, bah c’était plus beau, c’était du clodo-style, non ? Pis, arracher la chemise de Kaede, au vu de la taille de sa poitrine, ça risquait pas de faire passer le mariage en -18 ? Encore que, le mariage de Caitlyn et Amy organisé par Emma, le -18 pourrait être le thème. M’enfin, elle s’en foutait, Rachel avait 22 et pas tant de pudeur que cela, même si elle n’aimait pas montrer certaines parties ravagées par les cicatrices.

Mais ce qui fit le plus plaisir dans le discour de Caitlyn, se fut le mariage en famille, et qu’elles étaient sa famille ; et aussi, que Rachel était la petite sœur ! Victoire ! La Grande Rousse mais la Ptite Sœur, v’là aussi une discussion qui assez récurrente et inintéressante pour un observateur extérieur : si Caitlyn était la P’tite Rousse et Rachel la Grande, le comparatif était la taille, mais dans une famille, le comparatif était l’âge, donc niveau Sœur de Cœur, c’était Caitlyn la Grande et Rachel la Petite, c’était logique ! Puis ça équilibrait, aussi : un « grande » et un « petite » dans chaque camp ; et c’était très important, dans l’univers, l’équilibre. Cela expliquait aussi que Kaede écoperait du « moyenne » partout…

- Et comment… euh… Comment ça se mange ?

Euh… avec les dents ? Parfois, il valait mieux un petit schéma qu’un long discours, avait dit un conquérant français habitué au long discours et d’une taille relativement petite, pour schématiser ; Caitlyn fit le petit schéma, et Rachel s’abstint du long discours, par incapacité principalement.

- Com’ cha ! Hop ! é' tu mach' !

Ceux qui disaient que Caitlyn était grande gueule ne l’avait jamais vu enfourner une pizza, même si c’était une preuve qu’ils avaient raison, cependant, Fuzzy démontra aussi que comme Kyle, elle était capable de « bouffer de la lave pour en chier des glaçons ». Bon, c’était pas de la lave, mais c’était encore très chaud, et elle en chierait pas des glaçons, même si elle était constipée.

- Et je visite quand le reste de la maison ? Et je… euh… J’aurais quoi comme classe ?

Elle aurait quoi comme classe ; la classe japonaise ? Ben oui, Jub squattait la classe américaine depuis qu’elle avait découvert que son père, mister Lee, était cocu, et que son vrai père était un certain Georges Abidbol, même si elle avait préféré garder Jubilation Lee pour Jubilee, qu’avoir Jubidbol. Enfin, Rachel était pas sur de comprendre toute l’histoire, en fait. Mais pas de panique : SOS Fuzzy à la rescousse !

- Hey Grande rousse ! C’est mangeable en fait ! Ça manque de sel et ce n’est pas au niveau de Domino Pizza, mais pour une première c’est très réussit : peut-être que je te devrais te filler ma recette du gâteau aux amandes de Noel, tu sais celui que j’ai foiré au point de filer la chiasse au trois quart de la X Team, tu verras peut être où j’ai merdé.

L’Art de Détourner une Conversation, par Caitlyn Elioth ; ADCCE. Rachel sourit, sauvée, et aussi contente du compliment. Elle eut un sévère bug sur le fait que Neena Thurman fasse des pizzas, c’était pas le genre de la dame, dont l’origine américaine n’était que présumée au demeurant, et fut une fois encore outrée que Fuzzy se dévalue ainsi : il était très bon le gâteau aux amandes qu’elle avait fait à noël. Bon, considérant que les amandes avaient réussi à survivre à tout un trajet digestif pour ressortir intactes, il aurait peut-être fallut récolter des échantillons histoire de savoir si cela pouvait permettre de cryogéniser des êtres vivants, mais à part ça et la pâte, c’était parfait !

Bon, demain visite guidée de l’Institut pour la Ptite Cornue ; Rachel aurait pu le faire dès ce soir, ou en une seconde en faisant du transfert de souvenirs ou de connaissance, m’enfin c’était pas utile, puis Caitlyn commença à pleurer. Qu’est-ce qui, dans les cours, pouvait faire pleurer Caitlyn ? Le fait qu’elle étudie le droit ? C’était surement ça, il n’y avait rien de plus tordu que le droit, malgré qu’il avait le nom inverse. Non, c’était pas les études de Caitlyn, qui n’en étaient pas vraiment d’ailleurs, ou pas, puisque c’était tordu, le sujet (NdlA : oui, le sujet était tordu tout comme les études de Caitlyn et le droit en général, je me permet une intervention pour que vous vous y retrouviez) c’était les cours de Kaede, ou plutôt les potentiels cours à venir pour Kaede, même si se serait elle qui irait au cours…

Bref, toujours était-il que Caitlyn pleurait, détruisant son maquillage à coup de larmes ; c’était crop bon, c’était ça ? Non, pas vraiment, c’était crop chaud, surtout.

- Par… Le Sang du Christ ! Me suis cramée la gueule !!
Rhaaa ! Rachel ! De la flotte vite !! B… de M… de P… de sa m… de… Sal… de … M… ! HAN ! Kaede… N’écoutes pas !!!!
RACHELLLLEUH !!!


Oui, inutile de gueuler, y’avait pas le feu ; ou plutôt, y’avait plus le feu, puisque Caitlyn c’était cramée, non se cramait. Pis, c’était pas Rachelleuh, il n’y avait pas deux « L » « E » à la fin de Rachel, juste un « L », puisque c’était hébraïque, et que cela signifiait brebis. Bon, ça lui allait, elle était une suiveuse. M’enfin, c’était pas le sujet-là.

De la flotte, de la flotte, Rachel tendit la bouteille à Caitlyn pour qu’elle boive au goulot, car à défaut d’être persuadée que Fuzzy s’en serait foutue partout en buvant précipitamment au verre, jamais elle n’aurait eu le temps de lui servir ledit verre ; puis il était fort probable que Fuzzy s’en foute partout à la bouteille aussi, alors il fallait aller au plus économe en temps. C’était une question de professionnalisme.

Laissant Caitlyn s’inonder le gosier, le chemisier et surement ce qui restait de son maquillage qui allait finir pas la faire ressembler à Chucky au niveau de la bouche, Rachel se tourna vers Kaede pour les explications.

- Alors pour la classe, ça va visiblement être chaud, suffisamment pour que Caitlyn se crame la gueule. M’enfin, on ira voir à la Vie Scolaire demain, Amy devrait pouvoir t’inscrire pour la prochaine année scolaire, et en attendant, je vais t’apprendre la glandouille, c’est ce que je fais de mieux.

C’était un fait avérer que le Phénix avait une propension immense à la glandouille et la procrastination, mot qu’elle avait dû recopier pas mal de fois avant de le reconnaitre et dont elle remerciait Caitlyn pour les explications et la dictée, sauf quand il s’agissait de catastrophes naturelles, encore que… tout dépendait de ladite catastrophe, en fait, et de l’humeur du jour. De toute façon, aujourd’hui, on lui offrait une protégée de protégées, une protégée quoi, donc elle se devait de faire de son mieux pour l’aider et lui expliquer.

- Et pour les gros mots, elle voulait dire « Bordel de Merde de Putain de sa mère de Salope de Merde » ; c’est une réplique d’un film, en fait, même si elle l’a un peu déformée ; l’originale c’est « Non de Dieu de Putain de Bordel de Merde de Saloperie de Connard d’Enculé de ta Mère » je crois. C’est dans Matrix, je te montrerais.

Prenant un couteau, elle découpa l’une des pizzas en quatre, puis démontra qu’en bonne élève de Caitlyn, elle aussi avait une grande bouche, enfournant une certaine partie de la pizza. Ce fut alors qu’elle comprit.

- Oh Ch’te… Conne, étouffa-t-elle maladroitement entre ses dents.

Qui aurait cru que le Phénix, l’oiseau de feu, puisse se cramer sur une pizza ? C’était pour l’un des nouveaux défis relevés et accomplis par la nouvelle Phénix. Que les spectateurs ébahis gardent leurs pièces pour les pauvres, c’était surtout de l’eau qui intéressait la pauvre victime de ses propres niaiseries et moutonneries.

- Dis Chait’... Je peux chavoir de l’eau auchi ? demanda-t-elle, la bouche toujours pleine parce qu’elle n’avait pas envie de se cramer la gorge aussi.

Une fois l’épopée héroïque Made in Italy/USA selon les italiens/américains terminée, Rachel essaya de garder contenance et d’enchainer le plus vite possible.

- C’est bon chaud mais là, c’est trop chaud. Donc on va attendre que ça refroidisse, déclara Rachel, bien consciente que cette phrase lui aurait valu le prix Tesla 2013 pour son ingéniosité. On va papoter en attendant. Cait’, c’est quoi cette histoire avec Dom ? Depuis quand elle arrête les flingues pour se mettre aux Pizzas ? Remarque qu’avec sa chance, elles doivent toujours être cuites à point, ses pizzas… M’enfin ; et de ton côté, Kaede, tu peux me parler un peu de toi ? C’que t’aime faire ou autre, parce que d’ici Septembre, faudra t’occuper hein ?
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Kaede Kobayashi
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MessageSujet: Re: Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth]   Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth] Icon_minitimeMar 16 Juil - 12:52

Kaede écoutait ATTENTIVEMENT ce que Caitlyn  et Amy disait. Injures incluses.

Ainsi, Kaede put savoir qu'elle commencerait l'école, la vrais, sans torture physique, avec des copains et des copines qui ne se moquent pas de toi, à la rentrée prochaine.


Elle put aussi apprendre à "Manger une part de pizzas" avec un rituel étrange qui consistait a pleurer et proférer des injures à tout bout de champs. Kaede ne connaissait que peut d'injures en Anglais hormis le "Fuck ! " et le "Shit !". La maintenant elle en connaissait tout plein dont certain tenait d'une autre langue très célèbre pour ses superbes injures : Le Français ! La seule image que Kaede avait de la France était le cliché du bonhomme à Paris avec le béret sur la tête, la baguette de pain sous le bras et un croissant dans l'autre, portant une marinière et un pantalon blanc avec une grosse moustache.

Donc quand Rachel précisa les origines de la plus belle tirade d'injure jamais prononcé dans le monde de l'audiovisuelle ( Oui je suis fan !) Kaede imaginait déjà Caitlyn, portant cette même marinière avec une baguette sous le bras.

S'en suivit d'un second exemple de "Comment bien manger sa part de pizzas brûlante comme Caitlyn". Et c'est alors non sans surprise que Rachel reproduisit cet étrange rituel, les injures en moins.

Bon, Kaede savait ce qu'il fallait faire. Elle prit sa part de pizzas et l'engouffra, comme Caitlyn et comme Rachel. Et comme Caitlyn et Rachel avant elle, Kaede sentit la douce sensation de la chaleur un peut trop présente pour être agréable, lui réveiller les papilles gustatives, l'obligeant à garder la bouche grande ouverte en soufflant.

-Ohhhoo Aaahhaa hooohho aaahh Hotto !! Hotto !! aaaha  ouuh !! hahaaaa !!!

Une rasade d'eau et un prix Tesla2013 plus tard, une fois que Kaede eut compris que ce n'était en rien une tradition que de proférer des injures en semi-Français/Anglais mais que Caitlyn et Rachel s'était simplement brûler la langue en oubliant de souffler avant pour éviter ce désagrément, Rachel put reprendre sa conversation avec Kaede tandis que l’ambiance était à la bonne humeur et à l'hilarité commune.

-On va papoter en attendant. Cait’, c’est quoi cette histoire avec Dom ? Depuis quand elle arrête les flingues pour se mettre aux Pizzas ? Remarque qu’avec sa chance, elles doivent toujours être cuites à point, ses pizzas… M’enfin ; et de ton côté, Kaede, tu peux me parler un peu de toi ? C’que t’aime faire ou autre, parce que d’ici Septembre, faudra t’occuper hein ?

La première partie de la question ne concerna pas Kaede. Caitlyn répondit en premier puis vint le tour de Kaede.
Qu'est ce qu'elle aimait faire...

"-Découper des gens ?"

Kaede eut le sentiment que cette pensée, chaleureusement offerte par sa "douce" seconde personnalité, n'était pas à dire et ne concernait pas ce qu'elle aimait faire. La question était plus générale et bien plus difficile. Kaede réfléchit un petit moment en regardant sa part de pizzas. Qu'est ce qu'elle aimait faire ? Bien sur que oui elle savait ce qu'elle aimait faire. Elle répondit un peut timidement.

-Je...J'aime bien regarder des films à la télé. J'aime bien...euh... Chercher des vêtements dans les magasins ! J'aime bien aussi... J'aime bien prendre des douches ! Oh oui ça j'adore ! Et... Et surtout manger avec mes amies.

Kaede avait littéralement résumé les deux semaines qu'elle avait passé avec Silent. Toute les petites activités de sortis en ville et les repas pris ensemble avec Fastpass, Jade, Kyle et même... Le hibou parfois, bien qu'il était franchement flippant et...et dégouttant ! La dernière phrase fut teinté d'une certaine mélancolie mais Kaede reprit ses esprits et continua.


Et aussi quand on me gratte le dos , juste au dessus de "ça", juste ici !
dit elle en se tournant et en montrant la zone cicatrisé juste au dessus de la greffe du module de douleur.

-ça fait des chatouilles tout les long du dos c'est trop bien !

Du coup, oui, Kaede aimait plutôt bien quand on désinfectait son module de douleur parce que ça grattait et que Kaede arrivait pas bien à se gratter la. La machine ayant était placé de sorte que Kaede ne puisse pas tenter de se l'arracher. Et les fameuses chatouilles n'étaient rien d'autre que les petits frissons que l'on peut avoir quand on vous gratte le dos.

Kaede sentit soudain un regard assez lourd sur elle. Le module de douleur était peut être en train de réveiller quelque souvenirs à quelqu'un.

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MessageSujet: Re: Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth]   Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth] Icon_minitimeMer 17 Juil - 7:34

La bouteille était sa prise de guerre, elle fut donc fortement dépitée une fois qu’elle en eu descendu un tiers cul sec de ce soir demander à la restituer ! Ah ben merde quoi ! Elle en avait chié pour l’obtenir et Rachel pouvait jouer à la pétanque avec les planètes du système solaire et permettre à la tournée de This Is It de Jackson d’aller jusqu’au bout de ses dates en le ramenant depuis le caveau, et la voilà qui jouait sa sucrée pour une pizza trop chaude ? Quand on ne supporte pas l’eau d’vie de Grazou, on lèche des roudoudous ! Zut quoi, qu’elle évapore l’atmosphère pour l’avoir son eau !Une crise de NAMOI pour une bouteille en plastique, c’était déjà ridicule pour une hybride plante alors pour un demi litre de Volvic. Elle la regarda un instant avec un air amusant teinté de défit et d’intimidation, avant de lui tendre la bouteille en écrasant un juron entre les dents. Elle y reviendrait plus tard à son précieux et s’il le fallait elle trainerait Rachel sur ses épaules jusqu’à la montage du destin pour lui claquer la mouille dans la lave, na !

Puis ce fut à Kaede de faire la chorégraphie et de chanter le troisième couplet de « Raah J’me crame la gueule ». Un phénomène estival était sur le point de naitre ?

Changement de question sur un quiproquo bien Rachelien concernant le premier professeur que Cait a eu avant que Jubilée prenne le relai. Professeur porté disparu depuis.

- Nan ! Domino Pizza c’est une enseigne de livraison rapide de Pizza. Rien à voir avec Dom’ de l’Institut, y’a pas de rapport en fait. Tu te rappelles quand j’t’ai expliqué que le X de X men n’avait pas de connotation sexuelle même si les combinaisons des filles sont assez moule-formes ? Ben c’est pareil. Ça n’a rien à voir avec le cul. Voilà. Le X, hein ! pas les pizzas.

Le quiproquo plus ou moins explicité, elle se contenta d’écouter la Jeune Kaede s’exprimer. Elle n’avait rien connu de la vie et ne citait apparemment que des choses ayant été faite en compagnie de Kyle et des siens. Des choses légales, pour une fois ! C’est indéniable que ce grand con avait su y faire vu le regret de l’intonation de la voix de la jeune fille. Les relations avec son frère étaient teintées de ce genre de choses : nostalgie, amour toujours présent et agacement de le voir suivre un chemin qui n’était pas le sien.

- Je ne te dis pas de les oublier Kaede, je te dis cependant qu’ici aussi tu as trouvé une famille. Nous allons nous occuper de toi, tu verras.

Son regard accrocha Rachel en une insistance particulière, une sorte d’éclat dans l’œil tacite et secret, résultat d’un lien entre elles seules et qui signifiait qu’elle était à l’écoute d’une autre façon.

Expérimentations et tortures, Kaede a toujours vécue comme un rat de laboratoire. Je ne voulais pas t’en parler tout de suite et j’attendais le bon moment pour le faire. Je ne sais pas à quel point ça l’a marqué psychologiquement mais si Kyle nous l’a envoyé c’est que d’une manière ou d’une autre : ça le dépasse et mon instinct me dit que quelque chose ne tourne pas rond, on sait toutes les deux qu’on ne sort pas indemne de ce genre de traumatisme. Quand je disais de veiller sur elle, Petite Sœur, ça supposait aussi veiller à ce qu’elle ne fasse pas de mal, ni à elle ni aux autres. Et si ça peut te rassurer, je n’agis pas sur ordre, Kaede m’importe, c’est une requête personnelle.

Tout en affichant un sourire désolé devant les cicatrices de la jeune fille. Hank planchait toujours sur un moyen de lui retirer cet étrange module greffé à la barbare.

Elle se pencha pour relever un peu plus le T-Shirt de la jeune fille et la gratter en haut du dos avec douceur.

- Hu hu..Si tu te mets à agiter les bras en couinant comme les petits animaux virtuels de Pet Sociéty, j’suis morte de rire !

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MessageSujet: Re: Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth]   Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth] Icon_minitimeJeu 18 Juil - 17:36

Certaines personnes étaient capables de dire dès qu’elles rencontraient une personne si elles l’aimeraient ou pas, que ce soit dès le premier regard ou la première poignée de main, tandis que d’autres mettaient des semaines voire des années à faire leur jugement. Rachel n’était si de l’un ni de l’autre, car elle ne prévoyait pas et prenaient les choses comme elles venaient, simplement. Cependant, lorsqu’elle eut droit à un remake confirmant l’expression « jamais deux sans trois » de la part de Kaede, elle n’eut qu’une seule chose à dire : « coupine » !

Bon, le fait qu’elle eut à faire tourner son eau difficilement acquise par une Caitlyn, qui la gardait aussi précieusement que si se fut été le légendaire outil de l’Extinctor Warrior et qui aurait presque été prête à la provoquer pour qu’elle aille la chercher, l’interrompit un peu dans sa kikoololité, m’enfin elle trouverait un autre moyen de démystifier l’héritage Summers-Grey et/ou la fonction de Phénix d’ici à la fin de la soirée, de même qu’à peu prête chaque jour à venir. Elle était très douée pour cela, comme pour ce qu’elles venaient d’accomplir toutes les trois, formant la fine équipe – pas si fine que ça d’ailleurs, puisque Caitlyn devait penser plus de soixante kilo. Toujours était-il que ce n’était là encore pas plus le sujet que tous ceux abordés auparavant et que Kaede méritait son tiers de litre pour s’éteindre la bouche.

Le pire dans l’histoire, c’était qu’une fois que tout serait redescendu, elles se battraient pour les toilettes. Mais non, Rachel s’en foutait, elle prendrait le rouleau, sauterait par la fenêtre et irait pisser dans les bois, telle la warrior qu’elle était (et aussi la chieuse, puisqu’elle se barrerait avec le PQ) et que ni Caitlyn ni Kaede ne savaient où était la réserve – qu’elle était machiavélique, parfois).

Pour une question d’équilibre également, après avoir pensé au pire, Rachel pensa au meilleur, et dû avoir que le chant du « j’m’crame » de Kaede, son magnifique « Hoho Aha hoho ahotto, hoto, ahaouh, haha » était plutôt sympas, mais c’était surement la complicité à venir qui remportait la palme. Ou alors leur débilité collective… comment ça, c’était la même ?

Toujours était-il que plutôt que de refroidir les pizzas par la pensée, chose étant moins terrible que de refroidir les gens mais tout autant interdite cependant, même si ça fonctionnait toujours au pas-vu pas-prit, il fallait discuter pour passer le temps et que les pizzas se refroidissent d’elles-mêmes.

- Nan ! Domino Pizza c’est une enseigne de livraison rapide de Pizza. Rien à voir avec Dom’ de l’Institut, y’a pas de rapport en fait. Tu te rappelles quand j’t’ai expliqué que le X de X men n’avait pas de connotation sexuelle même si les combinaisons des filles sont assez moule-formes ? Ben c’est pareil. Ça n’a rien à voir avec le cul. Voilà. Le X, hein ! Pas les pizzas.

Bien entendu que les pizzas n’avaient rien à voir avec le cul, même si elles commençaient par un p comme pornographie, les autres lettres étaient différentes, et toute personne bien élevée savait qu’on ne jouait pas avec la nourriture – et même si ladite personne était mal élevée, elle ne jouerait pas avec la nourriture à cet endroit-là. Enfin, Rachel ne préférait pas savoir finalement, l’ignorance étant une vertu. Mais la conclusion était claire : le Panda Chanceux de l’Institut c’était fait voler son nom par des livreurs de pizzas rapide (donc piégées, puisque si c’était trop rapide, on se cramait, cf. précédemment) ; à mort ! Ou plutôt : à dévaliser ! (bah oui, pizzas gratuites quoi…).

Rachel fit un grand signe de tête : elle avait compris. Quoi, ça restait à savoir, mais au moins elle avait compris un truc.

Cependant, lorsque Kaede entreprit de réfléchir à ce qu’elle aimait faire, Rachel se figea. Les esprits n’étaient pas perméables, à quelques exceptions prêt en tout cas, et si la majorité des pensées restaient dans la tête de leur propriétaire, certaines, particulièrement fortes, avaient une raisonnante sur le plan astral. D’ordinaire, les Télépathes empêchaient les pensées des autres de pénétrer leur esprit de cette manière, c’était chose assez simple et peu fatigante, une question d’habitude surtout, à l’inverse d’empêcher ses propres pensées fortes de s’échapper. Dans le cas de Rachel, c’était plus complexe encore, car elle disposait de perceptions psychiques, qu’elle appelait tour à tour sens psychique ou perception extra-sensorielle dans une incohérence qui ne la gênait nullement, et qui lui permettait de percevoir non seulement son environnement physique sur différents rayons et différentes échelles sous une modélisation tridimensionnelle dans son esprit, mais également son environnement astral, ainsi elle était capable de visualiser les esprits des gens en superposant les deux modélisations, le fait qu’ils soient ou non mutant et leur niveau de puissance dans un tel cas, mais également toute activité psychique autour d’elle, tant surhumaine que normale. Ainsi, même en dressant des barrières entre elle et les autres, elle continuait de savoir qu’il y avait émission, et elle ne s’en inquiétait que lorsque l’émission semblait trop grande pour une simple pensée. Hors, se fut exactement ce qui conclut le discours de Kaede.

Rachel ferma les yeux pour éviter que sa puissance psychique, suffisamment ample pour se manifester dans l’univers physique sous la forme d’un œil lumineux encadré d’un phénix géométrique tout aussi lumineux, ne trahisse pas l’utilisation de sa Télépathie.

- Je… J'aime bien regarder des films à la télé. J'aime bien… euh… Chercher des vêtements dans les magasins ! J'aime bien aussi… J'aime bien prendre des douches ! Oh oui ça j'adore ! Et… Et surtout manger avec mes amies.

- Et aussi quand on me gratte le dos, juste au-dessus de "ça", juste ici ! Ça fait des chatouilles tout le long du dos c'est trop bien !


Rachel n’avait pas besoin d’ouvrir les yeux pour voir le ça, tout comme elle en comprenait la primitive technologie. Une balafre dans le dos, au-dessus d’une greffe d’un boitier technologique d’altération nerveuse. Cette technologie, lui était familière, alors que la modélisation tridimensionnelle de son sens télékinétique lui permettait de passer au travers de la matière composant Kaede pour regarder l’intérieur de la jeune femme, et les interactions entre la boite et son système nerveux. Les limiers avaient aussi ce genre de « contrôleur », sous la forme d’une nanotechnologie qu’ils s’étaient vu implanter des pieds au visage selon des schémas particulier, et lors d’une opération chirurgicale sans anesthésie laissant le sujet aux portes du coma. On disait qu’il était possible de mourir de douleur, Rachel n’avait jamais vu, et pourtant, elle connaissait la douleur, tant en tant que victime que bourreau.

Il ne serait pas facile de défaire le module de douleur sans priver Kaede de tout ce qui se trouvait en dessous, cependant, c’était le moins grave du point de vue du Phénix. Les pensées de Caitlyn ne furent qu’une confirmation.

*Expérimentations et tortures, Kaede a toujours vécue comme un rat de laboratoire. Je ne voulais pas t’en parler tout de suite et j’attendais le bon moment pour le faire. Je ne sais pas à quel point ça l’a marqué psychologiquement mais si Kyle nous l’a envoyé c’est que d’une manière ou d’une autre : ça le dépasse et mon instinct me dit que quelque chose ne tourne pas rond, on sait toutes les deux qu’on ne sort pas indemne de ce genre de traumatisme. Quand je disais de veiller sur elle, Petite Sœur, ça supposait aussi veiller à ce qu’elle ne fasse pas de mal, ni à elle ni aux autres. Et si ça peut te rassurer, je n’agis pas sur ordre, Kaede m’importe, c’est une requête personnelle.*

Il y aurait des morts ce soir. Sans doute était-ce pour cela que Fuzzy voulait éviter d’en parler à Rachel, mais c’était fait, et ceux qui avaient fait cela recevraient le jugement du Phénix dès qu’il en aurait fini avec l’accueil de sa nouvelle protégée. Elle n’allait pas venger Kaede, ou plutôt pas seulement : Rachel restait loin des conflits des hommes sauf s’ils impliquaient ses émotions, et toute sa vie avait été marquée au fer rouge par deux événements : l’avènement des Sentinelles, et la création des Limiers. Tous ceux qui pouvaient contribuer, potentiellement, à l’un comme à l’autre, signaient leur arrêt de mort. Le Phénix était considéré comme un monstre car il punissait avant que le crime ne soit commit, avant qu’il ne soit trop tard, il tuait les menaces à la vie avant qu’elles n’existent. La mère de Rachel avait tué cinq milliards de gens sur ce principe, et elle-même massacreraient tous ceux qui tenteraient de refaire les erreurs qui avait conduit à son futur passé.

*Toc toc ; message reçu 5/5. Si j’peux me permettre de donner des conseils, commencer par lui apprendre à distinguer les neutres de ses ennemis ; lorsque je me suis rebellée contre les Limiers, j’ai voulu exterminer l’Humanité, lui faire voir ce qu’elle m’avait infligée jusqu’à ce qu’elle en crève,* commença le Phénix dans l’esprit de Fuzzy. *Franklin m’a appris à croire que tous les humains n’étaient pas cruels, à n’en vouloir qu’à une certaine partie d’entre eux ; à faire la différence entre les innocents et les coupables. Vérifier si elle ne fait pas d’amalgames, et les briser si c’est le cas, c’est la première étape. Quant à ce que te dit ton instinct, je peux trouver ce qui ne va pas, si tu veux, ça me prendra quelques secondes, tout au plus. Et la surveiller quant tu la guide pas, aucun problème. Amusant qu’après que les Cuckoos l’aient fait pour moi durant tant de mois, ce soit à mon tour de le faire ; j’espère que j’arriverai à en apporter autant à Kaede que vous l’avez fait pour moi. Compte sur moi pour essayer et faire de mon mieux, mais… je ne suis ni comme toi ni comme les Stepford, tu le sais. Comme tu sais ce que je vais faire à ceux qui lui ont fait ça…*

Rachel parlait peu, d’ordinaire, mais lorsqu’on lui ouvrait ses pensées, tout ce qui pouvait bloquer derrière le seuil de ses lèvres n’avait plus cours, et même si elle se révélait très intrusive et encore plus maladroite ainsi, c’était le mode de communication qui était le plus facile avec elle, et adopté dans une certaine mesure par ses intimes. Kaede n’en faisait pas parti, même si cela pourrait changer à l’avenir, et Caitlyn n’aimait pas que l’on traine dans ses pensées, ainsi le Phénix s’abstenait la plupart du temps de le faire ; ironiquement, c’était dans l’esprit d’Ernest qu’elle était le plus souvent, le premier à lui en avoir ouvert les portes et le seul à ne rien avoir à lui cacher, puisqu’il n’avait pas réellement de vie privée en dehors d’elle.

Commençant à se masser la tempe, Rachel reporta son attention sur le sujet principal, car en définitive, tout ce qui était arrivé était un sujet, il fallait juste les hiérarchiser. Le Phénix comprendrait Kaede comme personne ne le pourrait, leurs passifs étaient similaires même si la rousse savait que celui de la japonaise était moins pire, simplement parce que cet univers était moins pire que celui d’origine de la voyageuse temporelle ; c’était logique qu’on lui la confie. De plus, ce n’était pas avec une télékinésie du niveau de Kaede qu’elle courrait le moindre danger, et la jeune femme était plus qu’à même de contrer des manifestations involontaires que n’importe qui d’autre, puisqu’elle était elle-même la plus puissante télékinésiste au monde, même si elle ne s’arrêtait pas à ce pouvoir.

- Hum, alors que je résume. Films à la télé, shopping, douches, repas entre copines, grattouilles…

Une pause, alors qu’elle continuait à se masser la tempe, comme s’il s’agissait d’une moulinette pour réfléchir.

-Aaaaalors, films à la TV, je vais te montrer une chose magnifique : l’ordinateur ! Les films sont à la demande, et avec Caitlyn, gratuits ! On se fait des après-midi ciné, des soirées aussi, des fois, mais Amy ronfle, c’est chiant quand on fait attention aux paroles.

Oui, Rachel faisait attention au parole, étant bien plus tournée vers des films simples et sentimentaux que vers les super-productions spectaculaires face auxquelles elle ne pouvait s’empêcher de penser que c'était vraiment trop'injuste, les super-héros détruisaient la moitié de la ville sans être inquiété, et elle on la grondait lorsqu'elle faisait joujoux gentiment.

- Pour le shopping, j’ai toujours le code de la carte bleu d’Emma Frost, une bonne copine à Cait’, donc il suffit de trouver un petit coin sympa et ça devrait être bon. Par contre, pas de grabuge, hein ?

Les Cuckoos l’avaient emmenée pour la première fois dans un petit centre-commercial pour son anniversaire des 22 ans, ça avait été la première fois qu’elle y mettait les pieds de toute sa vie d'ailleurs, et seule l’expertise psychologique des « filles de Frost » et leur utilisation de la télépathie en mode pas-vu pas-prit avait permis d’éviter trop d’embrouilles.

- Pour les douches… euh… tu m’en veux si je te laisse le faire toute seule ? C’est sympa les douches, mais si on en prend ensemble, bah on aura la même réputation qu’Amy et Cait’, le fond sonore en moins.

Le pire, c’était qu’à la connaissance de Rachel, Amy et Caitlyn n’avaient jamais prises de douches ensemble avant leur retour de San Francisco, où elles avaient d’ailleurs beaucoup râlé contre l’exiguïté des douches de l’Institut… alors qu’elles en avaient une privée dans leur propre chambre, là où, comme Kaede le découvrirait plus tard, les douches des dortoirs étaient communes, comme dans un camping. Il y avait aussi une bande de garçons qui s’amusait à voler les vêtements ou enfermer les filles dans les douches de temps à autres, mais depuis qu’une autre élève les avait persuadés télépathiquement de se vêtir avec leur butin et de descendre au réfectoire ainsi pour le repas du soir, ils c’étaient sérieusement calmés. Rachel détestait qu’on lui vole ses affaires.

- Manger avec tes amies… si on compte dedans, bah suffit de me prendre un matin au réveil, j’organiserai pour le soir, j’ai beaucoup de temps libre. Enfin, pour la grattouille… une brosse hygiénique le fera moins bien que Cait’, mais se sera quand tu voudras au moins ; ça te va ?
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Kaede Kobayashi
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MessageSujet: Re: Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth]   Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth] Icon_minitimeVen 19 Juil - 23:54

- Hu hu..Si tu te mets à agiter les bras en couinant comme les petits animaux virtuels de Pet Sociéty, j’suis morte de rire !

Et c'est donc ce qu'il se produisit ! Les ongles de Caitlyn réveillèrent les quelques nerfs de la peau de Kaede qui à cette endroit était assez sensible et à la fois très peu nombreux. Ce qui faisait que kaede ne ressentait les choses que de façon très locale sur ses cicatrices et donnait une sensation de chatouille qui lui parcourait tout le dos en même temps que le gratouillage lui faisait du bien. Du coup, on était passé de "Hotto ! hotto !" a -Igghhhhhgnyaaaaaaaaaaa avec une tête de junkie qui vient de recevoir sa dose et de ses petits gigotements pour aider Caitlyn a viser les points de gratouille parfait. C'était tout un spectacle. Du coup Kaede ne vit absolument pas l'échange de regarde entre Caitlyn et Rachel. De toute façon elle n'était pratiquement plus en mesure de répondre, les ongles la où ça gratte c'est juste le pied et elle ne laissait plus que des soupirs de contentement.

Une fois que Caitlyn eu terminé, Kaede put écouter ce que Rachel lui disait. Kaede allait pouvoir voir des films sur un ordinateur. Chose qui lui était assez peu familier. Surtout l'ordinateur en faites. En tout cas Rachel allait surement vite regretter de voir des films avec Kaede, vu comment Kaede pose constamment des question sur les films qu'elle regarde. En faites c'était surtout à cause de la langue. Si les films étaient en Japonais, ça irait mieux !

Pour le shopping, Kaede n'avait aucune notion de ce que la carte d'Emma Frost représentait et pour le grabuge. Bah tant que les humains l'emmerdaient pas ça irait. Et qui viendrait emmerder la protégée du phénix d'abord hein ? Kaede se contenta de faire un grand oui de la tête. Elle ferait comme elle faisait avec Silent. Suivre et dire ce que tu aimes ou non.

Pour ce qui est de la réputation de Amy et Cait, Kaede ne comprit pas trop. La douche à deux c'était juste trop bien parce que t'as pas te tortiller pour te laver le dos, tu peut jouer avec tes copines, parler des garçons et plein d'autre trucs ! Mais il semblerait que Rachel ne veuille pas. Bah ! Elle y arrivera un jour surement !

-Hai ! ça me va ! Mais pour les gratouilles c'est mieux les ongles ! Et je ferais pas de grabuge dans les magasins. J'ai déjà vu des magasins avec une copine et j'ai jamais eu de problème !

Et Kaede reprit sa petite tête de timide en rougissant soudainement.

- En tout cas, je suis contente d'être ici. C'est un peu bizarre comment on mange les pizzas mais c'est drôle. Et tout est mieux que partout où je suis aller avant. Et... j'aurais aimé connaitre tout ça avant. J'ai toujours crue que c'était impossible de vivre sans avoir mal mais en faites si. Et c'est super géniale. Alors je veut rester autant de temps que je pourrais avec toi Rachel et toi Caitlyn aussi. Et en faites il manque juste une chose. J'aimerais que ma copine vienne avec nous un jour. Pour qu'elle soit heureuse aussi. Parce qu’elle est triste aussi a cause des humains.

Kaede prenait soin d'éviter de prononcer le nom de Silent tout en essayant de parler d'elle. Et c'était vraiment la seule chose qui lui manquait maintenant. La drogue, c'était en cours de réglage a coups de sevrages et de petits pilules rigolotes pour éviter de "découper des gens", les blessures aussi ça allait. Le mentale, bon la il y avait encore du boulot à faire mais la Kaede n'en avait pas vraiment conscience. En tout cas, elle pouvait enfin commençait et soucier des autres. Et ça déjà c'était une chose absolument inédite pour elle.
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MessageSujet: Re: Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth]   Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth] Icon_minitimeSam 20 Juil - 8:05

« Comme tu sais ce que je vais faire à ceux qui lui ont fait ça »

Bien sûr qu’elle le savait, bien sûr que l’aube serait rouge mais ne valait-il pas mieux conserver cette connivence avec sa sœur en lui disant la vérité que de la fermer placidement pour qu’elle s’emporte ensuite. Cait ne lui mentirait pas, une partie de son esprit était lucide qu’un jour peut-être ce sourire et cette humanité qu’elle aimait comme une sœur se dresserait contre elle et qu’elle devrait le combattre à défaut de le guider mais ce jour-là, elle ne laisserait personne, X Men ou amis tenter de s’opposer à sa force avant que ce duel ne fut finit entre elles. Elle la tuerait ou elle mourrait sous ses coups mais ne « participerait » pas une coalition contre elle. C’était Rachel, c’était sa sœur et elle se devait à elle avec indulgence et amour même si cette confrontation n’avait pas une chance sur un million de basculer en sa faveur tant les forces en jeu étaient colossales. Pour l’heure, cette affaire concernée Phénix et non les X Men, aux chiottes le concept d’éthique, est-ce que c’est gens en avait eu des principes lorsqu’ils avaient torturés cette malheureuse, est-ce que Caitlyn avait eu des principes lorsqu’elle avait massacré les maraudeurs ? Elle se contenta à un moment de soutenir son regard avec une expression grave tout en grattouillant mécaniquement Kaede.

• Fais ce que tu penses être juste, ma sœur, mais fait le proprement : sans cruauté, ni coupable plaisir car chaque once de haine et de négation que tu y mets t’éloigne un peu plus de moi et c’est être avec toi et te voir sourire qui m’importe. C’est aussi ce que veut le Phénix, vivre des émotions humaines. A la colère appose parfois l’amour mais à l’inacceptable donne la justice. Xavier me péterait les genoux pour cette pensée mais de toi à moi, ces monstres ne méritent rien d’autre que d’être éradiqué, nous sommes semblables sur ce point de vue. L’innocence, Petite Sœur, préserve toujours l’innocence, parce qu’en préservant l’innocence souillée d’une fillette comme Kaede, c’est la tienne que tu préserves aussi, même si tu la crois morte. Rien ne meurt jamais, tu le sais et tu l’as prouvé.

Aaaaalors, films à la TV, je vais te montrer une chose magnifique : l’ordinateur ! Les films sont à la demande, et avec Caitlyn, gratuits ! On se fait des après-midi ciné, des soirées aussi, des fois, mais Amy ronfle, c’est chiant quand on fait attention aux paroles.

- Mais…mais non elle ronfle pas !!! Elle n’arrive pas à voir la télé, c’est trop lent pour elle, c’est pas d’sa faute ! Et puis Amy est fatiguée le soir, elle s’entraine beaucoup, c’est déjà bien qu’elle nous laisse squatter devant MA super télé branchée à l’ordi ! Et puis le vrai ciné, si vous voulez on ira : mais pas de bordel hein ! Ou je vous emmène plus nulle part. T’as déjà mangé du popcorn Ptite Cornue ? Tu verras c’est vachement bon !

Pour le shopping, j’ai toujours le code de la carte bleu d’Emma Frost, une bonne copine à Cait’, donc il suffit de trouver un petit coin sympa et ça devrait être bon. Par contre, pas de grabuge, hein ?


- C’est PAS ma copine, c’est un tyran ! Et puis elle est refaite de par…Ahh arrêtes de me troller avec elle. Et puis je t’ai déjà dit que si tu veux du fric, j’en ai moi, t’as qu’à demander. Demander, hein Kaede, ! Pas voler, parce que faut pas écouter ce que t’a dit Kyle, le vol, c’est mal ! Et puis Grabuge, c’est le nom du chat de Sera’, il fait le double de Cerberus, on dirait un hybride cochon vietnamien.

Pour les douches… euh… tu m’en veux si je te laisse le faire toute seule ? C’est sympa les douches, mais si on en prend ensemble, bah on aura la même réputation qu’Amy et Cait’, le fond sonore en moins.

- Que..que koah ? Mais…Rachel…tu te souviens notre conversation sur le genre de chose sur la vie privée qu’il ne fait pas dire devant les autres parce que c’est embarrassant ? Ben là c’en est un exemple FLAGRANT ! Le…le fond sonore Kaede, c’est juste…parce que je joue de la guitare et que j’en joue BEAUCOUP (regard suppliant à Rachel) et la réputation…c’est..c’est juste de la jalousie…les…les « trucs de grands » tu te souviens ? (rougeur prononcée mode phare ou mode « explique le miel et les abeilles à une gamine de 7 ans)

- Manger avec tes amies… si on compte dedans, bah suffit de me prendre un matin au réveil, j’organiserai pour le soir, j’ai beaucoup de temps libre. Enfin, pour la grattouille… une brosse hygiénique le fera moins bien que Cait’, mais se sera quand tu voudras au moins ; ça te va ?

- Oui et puis au moins ça sera mangeable, pas comme avec moi (soupire). A chaque fois que j’essaye de faire un truc qui sort de l’ordinaire, ca foire…Me souviens de l’Irish Coffee et d’Amy, elle a failli se tuer avec. Je cuisine très bien le Mc Do…passé ça. Et les grattouilles, si tu fais ta petite danse à chaque fois, t’auras qu’à demander.


Elle lui déposa un baiser sonore sur le front avant de lui demander en souriant.

- C’est une mutante aussi ton amie ? C’est la fameuse « Silent », c’est ça ? Elle vient du même centre que toi ?
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MessageSujet: Re: Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth]   Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth] Icon_minitimeLun 22 Juil - 13:32

*Compte sur moi pour essayer et faire de mon mieux, mais… je ne suis ni comme toi ni comme les Stepford, tu le sais. Comme tu sais ce que je vais faire à ceux qui lui ont fait ça…*

*Fais ce que tu penses être juste, ma sœur, mais fait le proprement : sans cruauté, ni coupable plaisir car chaque once de haine et de négation que tu y mets t’éloigne un peu plus de moi et c’est être avec toi et te voir sourire qui m’importe.*

Le Phénix voulait vivre des émotions humaines, oui, mais la haine et la cruauté étaient des émotions humaines au même titre que l’amour et la bienfaisance. Rachel était le Phénix, car elle possédait les extrêmes, et la violence lui plaisait, c’était indubitable. Elle savait y faire, elle y excellait, chasser et tuer c’était son métier, son adolescence, la majeure partie de sa vie. Oui, c’était mal, c’était mal que de retourner les armes de l’ennemi contre lui et de le combattre avec ses propres méthodes, puisque c’était faire le mal pour combattre le mal ; mais au moins, elle savait ce qu’elle faisait. La jeune femme se réfugiait dans la cuisine pour essayer d’exceller dans autre chose que la guerre et le meurtre, mais elle restait une élite dans le domaine. Important d’essayer de le faire sa cruauté ou plaisir, ou tout du moins de lui dire, car ce n’était pas dans sa nature ; ou au contraire, puisque le Phénix tuait et détruisait sans rien ressentir, simplement parce qu’il devait le faire. A méditer.

Le Xavier de ce monde n’avait pas encore vu son rêve être réduit à néant en même temps que son école, mais Fuzzy avait vu ses rêves lui être arrachés, ainsi, oui, elles étaient semblables sur ce point, isolées des autres par cette damnation. Quant à l’innocence, Rachel savait qu’elle était à double tranchant ; le Phénix était innocent, de part ce comportement naïf et niais que d’aucuns n’hésitaient pas à qualifier de stupide, et que la jeune femme revendiquait de kikoolol, cependant, cette innocence ne l’empêchait pas de pouvoir torturer quelqu’un, d’avoir faim à chaque fois que ses narines percevaient l’odeur du sang humain. Etait-elle moins innocente lorsqu’elle faisait cela ? Qu’est-ce qui aurait été le plus effrayant : que ce soit le cas ou que ce ne soit pas le cas ? Rachel avait conscience de faire le mal, tout comme elle avait conscience qu’une personne inconsciente de faire le mal pourrait faire bien pire, car elle ne s’imposerait aucune limite.

Préserver l’innocence de Kaede impliquait la guider également, pour que cette innocence ne devienne jamais mal. Mieux valait renoncer à l’innocence pour commettre des atrocités, car on savait ce que l’on faisait, au moins ; tel était le point de vue de Rachel, car c’était ainsi qu’elle fonctionnait : les extrêmes, la vie et la mort, la destruction et la création, l’innocence et la culpabilité. Le Phénix.

Qu’en était-il pour Kaede ? Qu’en était-il pour cette enfant dans un corps d’adulte qui couinait innocemment pour la simple raison qu’une personne en qui elle avait confiance lui avait demandée ? Que serait-il advenu si cette même personne avait demandé un meurtre au lieu d’un bruitage ? Rachel devait faire ce qu’elle pensait être juste, et à défaut de justice dans ce cas là, elle accomplissait ce qu’elle pensait devoir accomplir : ses fils psychiques s’enfoncèrent doucement dans les pensées de Kaede.

Caitlyn répondait formidablement bien aux paroles du Phénix, créant une magnifique diversion, même si Rachel serait bien incapable de surenchérir, occupée qu’elle était à analyser le cerveau de sa nouvelle protégée. Faisait-elle le mal ? Elle était habituée à faire le bien en usant des méthodes du mal, ou tout du moins à faire ce qui lui semblait être le bien ; mais là, ce n’était pas fait sans arrière pensée, à défaut d’être innocent.

Les secondes de paroles occultaient des années de vie, alors que la télépathe assistait à celle de Kaede dans sa mémoire. Une orpheline, comme Amy, même si les secrets familiaux étaient moins lourds à porter. Orphelinat de Tokyo, avec l’innocence cruelle suscitée, démontrée par les autres enfants. La Cornue, surnom de mauvais augure, en réalité, au passif douloureux. « Nah nah la cornue ! Elle s’est encore pissée d’ssus !! » Le japonais ne gênait pas Rachel, car les pensées humaines étaient universelles, et même si elle n’en parlait pas un mot, c’était le cas de Kaede, dont l’esprit fournissait toutes les réponses. « Bah aller, pleure ! Les monstres ça pleure pas ! Donc si tu pleure pas c’est que t’es pas humaine la cornue ! ». Les monstres pleuraient, les innocents riaient, simple différence de prise de conscience. « Vas-y tape là, comme ça elle va pleurer et elle sera humaine ! T’as vu on veut juste t’aider à redevenir comme nous ! » Un coup au ventre, Rachel ressentant la douleur avec un détachement expert, consciente qu’elle n’était qu’observatrice de la vie d’une autre. « Je vais lui retirer ses cornes ! » La douleur, le chaos, le sang, le pouvoir.

Rachel savait son débit de « lecture » mémorielle d’une année par seconde, ainsi elle aurait rapidement vécut l’entièreté de la vie de Kaede comme simple spectatrice, et pourrait prétendre « tout » savoir.

Le centre, les expériences, tout cela était familier à Rachel, même si elle avait connu pire. Kaede avait subit des prémices de ce qui pourrait aboutir un jour au Projet Limier, car eux avaient eut simplement pour but de l’étudier, non d’en faire une chienne de guerre. Mais cela ne les avait pas empêché d’être cruel. Faire la différence entre les innocents et les coupables, le premier point de la réhabilitation ; ils étaient tous coupables.

Kaito. Un jeune ingénieur nouvellement inclut dans le projet ; un ingénieux que l’inconscient de Kaede avait identifié, et que Rachel connaissait également : Kaito Kobayashi-Zimmerman. Un projet, un rêve, un espoir. Se rapprocher de ses bourreaux, un sourire aux lèvres et un style dans la poche. Puis la fuite. Puis la mort de Kaito ; le sacrifice d’un frère. Situation analogue avec le passé de Rachel, même si c’était son père qui avait permit le premier pas vers la liberté, et que c’était la jeune femme qui s’était couvertes les mains de son sang.

Le bateau, l’arrivée aux USA, Kyle Kenneth et Silent, Caitlyn et Amy, Kaya, elle-même… et surtout, les deux facettes de l’innocence.

- En tout cas, je suis contente d'être ici. C'est un peu bizarre comment on mange les pizzas mais c'est drôle. Et tout est mieux que partout où je suis allée avant. Et… j'aurais aimé connaitre tout ça avant. J'ai toujours crue que c'était impossible de vivre sans avoir mal mais en faites si. Et c'est super géniale. Alors je veux rester autant de temps que je pourrais avec toi Rachel et toi Caitlyn aussi. Et en faites, il manque juste une chose. J'aimerais que ma copine vienne avec nous un jour. Pour qu'elle soit heureuse aussi. Parce qu’elle est triste aussi a cause des humains.

- C’est une mutante aussi ton amie ? C’est la fameuse « Silent », c’est ça ? Elle vient du même centre que toi ?

*Double personnalité comme Gollum, avec une gentille et une méchante,* lâcha-t-elle simplement dans l’esprit de Caitlyn. *Tout aussi bipolaire que moi…*

- Hum, c’est embarrassant, comme dirait Firefox… ‘Scusez-moi, une envie pressante, poursuivit-elle à haute voix, non sans garder les yeux fermer.

Se levant de sa chaise, Rachel se dirigea droit vers la porte des toilettes, s’y enfermant, avec le verrou parce qu’une porte entrouverte ou mal fermée, cela pouvait toujours prêter à confusion. S’asseyant sur le trône pour jouer son rôle à la perfection, même si les bruitages provenaient d’illusions mentales, le Phénix rouvrit les yeux, concentrée.

*En attente.*
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MessageSujet: Re: Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth]   Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth] Icon_minitimeMer 24 Juil - 22:55

Kaede se voyait déjà voir plein de film avec Rachel, et acheter pleeeeeeeein de connerie et de vêtements avec la carte d’Emma frost. Et elle ne volerait pas et grabuge c'était aussi un chat. Décidément, ils donnaient des noms étrange a leurs chat en Amérique. Et puis elle ferait pas de problème, sauf si un humain vient lui en chercher. Les problème faut toujours vite les régler! Enfin, l'image de Caitlyn et Amy qui joue de la guitare apparut dans sa tête en même temps qu'une petite moue s'affichait sur le visage de Kaede indiquant qu'elle était un peu déçue de pas pouvoir prendre sa douche avec Rachel. Bon bah tant pis , elle ferait sans ça... Au pire elle se faufilerait !

- C’est une mutante aussi ton amie ? C’est la fameuse « Silent », c’est ça ? Elle vient du même centre que toi ?

Kaede se mit à rougir. Devait elle parler de Silent ? Elle regarda Caitlyn comme si elle avait fait une grosse bêtise. Elle hésita encore avant de répondre. C'est vrais, elle ne pouvait pas trahir Silent, elle ne pouvait pas lui faire du mal, elle savait trop bien ce que c'était de faire du mal. Mais Caitlyn et Rachel n'était pas méchante, si elle disait qui était Silent, peut être qu'elle viendrait à l'institut aussi du coup!  Comme Caitlyn et Amy l'ont recueillis, elles la recueilleront peut être aussi ! Bon elle n'avais qu'a faire comme d'habitude, un mix des deux  !


-Euh bah euh... C'est la qu'elle s'était rendue compte que Rachel était partit au WC. Kaede reprit donc.

-Euuh oui , oui et non. Elle aime pas les hommes en faites parce que ils lui ont fait mal mais si elle venait ici, elle serait heureuse aussi ! ça serait bien si elle venait, c'est ma première amie mais il faut le dire à personne. Et elle a un pouvoir trop bien ! Et et...Et c'est tout je dirais pas plus parce que, il faut pas trop en dire. J'ai déjà trop dit d'ailleurs. Et elle repris une bouchée de sa part de pizzas.

-Hmmmmmmnnngggnn !! Sans souffler une fois de plus. Franchement c'était pas si drôle et aussi facile de manger des pizzas.

-Maiiiiis je me suis encore brulé... je peut souffler dessus avant ?

Kaede avait été habitué a suivre des consignes très précises pour les expériences. Donc, elle mangeait aussi en suivant ces instructions. Et la, elle devait reproduire à chaque fois ce que Caitlyn et Rachel avait fait pour leur part. C'était comme ça qu'on mangeait une pizzas, et pas autrement.

Kaede tourna la tête vers la où Rachel était partit puis elle reposa son regard écarlate sur Caitlyn.

-C'est quand ton mariage Caitlyn ?

La question était sortis d'un seule coup, sans aucune réflexion hormis celle de'Amy et Caitlyn jouant de la guitare dans leur chambre sur un lit. C'était peut être ça faire des trucs de grands après tout !
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MessageSujet: Re: Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth]   Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth] Icon_minitimeSam 27 Juil - 17:19


Ce que lui apprit Rachel ne fut pas pour lui plaire, il faudrait qu’elle s’en ouvre le plus rapidement à Emma Frost afin qu’elle supervise psychologiquement la jeune arrivante ou qu’on trouve comme pour Ernest, une aide extérieure. Une instabilité mentale, c’était chose inévitable face à son passif aux vues des épreuves qu’elle s’était vu infliger, par contre une double personnalité, elle était bien loin de concevoir une chose aussi grave. Elle conserva cependant une expression neutre et détachée pour ne pas inquiéter la jeunette et regarda du coin de l’œil sa sœur se lever pour regagner les toilettes.
L’irlanlaise écouta avec perplexité de discours alambiqué la petite asiatique au sujet de sa mystérieuse amie qui sans doute était une des suivantes e Kyle, confreriste ou apprentie confreriste, cette pauvre fille n’en restait pas plus une victime de cette société qu’autre chose. L’institut avait vocation à leur tendre la main à tous ceux qui se trompaient de colère mais encore fallait-il qu’ils acceptent cette main tendue. Kyle semblait savoir ce qu’il faisait et offrait toujours le choix à ceux qui croisaient sa route de le suivre ou non, cette Silent ne devait sans doute pas faire exception à cette règle. Suivre cette voie sanglante était son choix, à toute évidence. Comme la petite asiatique lui semblait perdue, Elle adressa un sourire réconfortant à sa petite protégée.

- Si un jour elle souhaite nous rejoindre, la porte lui sera ouverte du moment qu’elle « comprenne » certaines choses, la violence gratuite et la haine raciale n’ont pas leur place ici, c’est important qu’on le comprenne.

Kaede recommença sa petite danse charmante du « oulaa Han c’est ‘ooch » sous le regard amusé de Caitlyn qui commenta.

- Non mais P’tite Crétine…Souffle dessus, t’es pas obligé de te cramer la bouche parce que deux grande gourdasse rousses l’ont fait avant. Quand c’est trop chaud tu souffles ou tu attends que ça refroidisse, ok ?

*En attente.*

* Humpf, Ne me parle pas en mode robot ma sœur, ça a le don de m’hérisser, je te l’ai déjà dit. C’est une situation embarrassante et vraiment flippante…si c’est possible envoies un « toc toc » à Emma pour l’avertir de ce cas de figure de double personnalité, je ne sais pas si ca ressort de la compétence de Hank ou de la sienne, mais on ne peut pas garder cette info pour nous. Je ne sais pas si tu peux faire grand-chose pour elle mais tu te doutes que dans ce cas, j’aimerai que tu la protège d’elle-même et des autres en cas de…de…pétage de plomb. Tu peux la mettre KO mais surtout tu ne la blesse pas outre mesure, je compte sur toi. *

-C'est quand ton mariage Caitlyn ?

Elle tourna sa tête vers elle en lui offrant un charmant sourire plein d’enthousiasme.

- Dans quelques semaines ! Je vais devenir Madame Caitlyn Elioth-De Lauro ! Depuis le temps qu’on en parle j’ai l’impression que ça ne va jamais arriver à force mais on s’accroche à notre rêve. Déjà deux filles ensembles, ça choque encore tu sais que même mon frère a eu du mal avec ça, l’homosexualité et maintenant le mariage…c’était un peu beaucoup pour lui je crois. Et puis pour moi c’est encore plus dur, je suis catholique et la religion catho refuse le mariage lesbien, j’aurai bien voulu être marié à l’église mais bon, ça ne se fera pas…On va se marier civilement ici dans le Parc de l’Institut avec les amis et la famille, Kyle viendra surement et si Silent est sage, on l’autorisera à venir comme ça tu pourras lui montrer quelle belle robe tu auras ce jour-là et lui expliquer que tout va bien ici et que cet endroit te plait, non ?

Tu sais qu’on va avoir des témoins pour le Mariage ?


Elle se pencha pour s’adresser à Rachel qui s’attardait aux toilettes.

- Heu hey Ptite Sœur ? J’t’ai dit que tu étais mon témoin ? Faudra pas perdre l’alliance pour Amy, hein ? C’est Jub qui aura la mienne…c’est le témoin d’Amy. Alala ça me stresse tellement tout ça que j’en ai des aigreurs d’estomac…


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MessageSujet: Re: Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth]   Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth] Icon_minitimeMer 31 Juil - 16:12

*Humpf, ne me parle pas en mode robot ma sœur, ça a le don de m’hérisser, je te l’ai déjà dit. C’est une situation embarrassante et vraiment flippante… si c’est possible envoies un « toc toc » à Emma pour l’avertir de ce cas de figure de double personnalité, je ne sais pas si ca ressort de la compétence de Hank ou de la sienne, mais on ne peut pas garder cette info pour nous. Je ne sais pas si tu peux faire grand-chose pour elle mais tu te doutes que dans ce cas, j’aimerai que tu la protège d’elle-même et des autres en cas de… de… pétage de plomb. Tu peux la mettre KO mais surtout tu ne la blesse pas outre mesure, je compte sur toi.*

*Reçu… et désolée.*

Désolée d’adopter ses vieux réflexes du temps des Limiers, ce côté non-pas mécanique, mais militaire, voir paramilitaire plutôt. Et dire qu’elle en avait presque plus ici qu’à l’époque, puisqu’ils n’étaient pas réellement des militaires, juste des chiens de guerre. Faire « toc toc » dans la tête à Emma Frost serait rapidement, et si dans des conditions normales, le Phénix aurait prit un bruit de canard en plastique ou autre pour bien réussir à déconcentrer Emma, elle se contenterait pour cette fois de rentrer sobrement. Les Télépathes ressentaient lorsqu’un esprit s’immisçait dans leurs pensées, Rachel n’avait donc pas besoin de faire « toc toc » pour signaler sa présence, mais elle aimait faire sursauter la Reine Blanche, chose justifiant tout un tas de bruits saugrenus.

Autant dire qu’à côté de cette affaire, le fait que Kaede se la joue à la Sanzo en essayant de se faufiler dans sa douche n’inquiétait pas le moins du monde Rachel. Le passage sur la photokinésiste ne l’intéressait pas tant que cela, car la jeune femme en savait déjà tout, et même plus que Kaede concernant Kyle Kenneth d’ailleurs ; après, la naïveté naturelle de la P’tite Cornue était admirable, et elle voulait sincèrement aider son amie, sans même se poser la question de si cette dernière voulait être aidée ou pas. Elle ne devait pas trop en dire, pas en une fois tout du moins, mais en une soirée devant un film nommé Silent Hill, Rachel pensait arriver à deux choses : lui faire tout dire de Silent et la prendre dans ses bras pour la rassurer et éviter une destruction inopinée d’ordinateur. Enfin, après ce qu’elle avait subi, une chance sur deux pour que Kaede soit effrayée par ce genre de film. Rachel avait beaucoup faite flipper Caitlyn lorsqu’elle avait avalé 700g de jambon cru en regardant les Saw.

Ça faisait parti des choses qu’elle ne devrait pas faire à cause du mimétisme de sa protégée ; si Kaede se cramait deux fois après avoir vu Caitlyn ou elle-même le faire une fois, qu’adviendrait-il si le Phénix s’élançait par la fenêtre parce qu’elle avait la flemme de passer par les escaliers ? Donner des consignes était une bonne idée, merci Kaede, même si Rachel se doutait bien qu’à les donner à chaque fois qu’elle-même y penserait, elle finirait par embrouiller la Ptite Cornue plus qu’autre chose.

- C'est quand ton mariage Caitlyn ?

Rachel avait beau être dans la tête de Kaede, elle avait du mal à faire les propres liens entre les pensées qu’elle épiait ; à ne pas rire aussi. Le concept de jouer de la guitare en tant que « trucs de grands » était d’autant plus drôle lorsqu’on savait qu’elles ne jouaient pas de la guitare dans leur chambre mais que leur truc de grandes était tout aussi bruyant, et surement moins harmonieux. M’enfin, il ne fallait pas enlever l’innocence de Kaede, juste ne pas lui accorder de faire de la guitare, sans quoi elle raconterait partout qu’elle avait fait un truc de grande. Et c’était Rachel qu’on engueulerait si la japonaise racontait partout qu’elle faisait des trucs de grands avec Caitlyn, sans parler de la dépression post-traumatique de Sanzo s’il croyait que Kaede avait faite des trucs de grands avec Rachel. Bon… demain, acheter un dictionnaire des expressions pour Kaede ! Par contre, éviter de lui apprendre le second degré, le Phénix ayant horreur de ne pas comprendre pourquoi on se moquait d’elle.

- Dans quelques semaines ! Je vais devenir Madame Caitlyn Elioth-De Lauro ! Depuis le temps qu’on en parle j’ai l’impression que ça ne va jamais arriver à force mais on s’accroche à notre rêve. Déjà deux filles ensembles, ça choque encore tu sais que même mon frère a eu du mal avec ça, l’homosexualité et maintenant le mariage… c’était un peu beaucoup pour lui je crois.

Quelques semaines, quelques semaines… et voilà le Phénix à compter sur ses doigts le temps qui les séparait de l’évènement. Du 9 Mai au 8 Juillet, il y avait deux mois, donc huit semaines, donc cinquante-six jours, donc beaucoup d’heures... d’un autre côté, dire quelques semaines pour deux mois semblait plus court que dire quelque mois ; c’était psychologique !

L’homosexualité et Kyle ça avait dû faire une tête… de Kyle, puisque de toute façon, il avait la même tête qu’il pleuve, qu’il neige, qu’il vente ou qu’il lui marave la face, de mémoire, même si le Kyle d’ici pouvait être moins Kylesque. Et la religion, c’était comme les pouvoirs : un sujet à ne pas parler avec Rachel. Finalement, heureusement qu’elle était aux toilettes, parce que son point de vue aurait été simple : il n'y a pas de Dieu, il n’y a que le Phénix. Elle ne se prenait pas pour Dieu, bien au contraire, puis elle avait déjà Sanzo pour lui vouer un culte et c’était suffisamment gênant comme ça, sans parler que la religion avait ses bons côtés et ses mauvais, les Purificateurs l’avaient prouvé. Par contre, à défaut d’avoir la bénédiction d’une Eglise, Rachel escomptait bien donner à Caitlyn et Amy la bénédiction du Phénix, même si ça ne remplacerait pas réellement.

- Heu hey Ptite Sœur ? J’t’ai dit que tu étais mon témoin ? Faudra pas perdre l’alliance pour Amy, hein ? C’est Jub qui aura la mienne… c’est le témoin d’Amy. Alala ça me stresse tellement tout ça que j’en ai des aigreurs d’estomac…

Rachel avait beau être dans l’esprit de Caitlyn, elle ne l’avait pas vu venir celle-là ; un boum sonore répondit à l’aimable proposition qui n’en était pas une, le Phénix c’étant laissé tomber la tête en avant, se mangeant la porte des WC, qui était bien heureusement était fermée, face à une simple constatation :

*Han, non seulement je dois surveiller Gollum mais en plus je dois pas paumer l’Anneau jusqu’à ce qu’il arrive à l’autel du destin… Pour Frodo !*

Rachel n’avait pas assez d’affaire pour être bordélique, et même dans le bordel le plus monstrueux, ses perceptions psychiques étaient suffisantes pour retrouver tout et n’importe quoi juste en ce concentrant, maintenant, c’était le fait de se retrouver avec la bague d’alliance de Caitlyn pour Amy (ou l’inverse) qui lui laissait un goût amer. Elle n’avait jamais eut d’alliance, elle, et son mariage n’avait jamais été civil ou religieux, il n’était qu’une relique d’un passé douloureux qui reposait dans les limbes avec son mari et son enfant.

*Merde, ça m’a échappé, désolé Cait’. Bah du coup… je peux avoir Sanzo en Sam ? C’est le candidat idéal, puisque celui qui conduit c’est celui qui ne boit pas, et il boit jamais lui.*

La chasse d’eau se tira, alors que Rachel continuait de jouer son rôle de pisseuse, en plus d’être une chieuse. Ressortant des waters après s’être réellement lavée les mains, elle se planta devant Caitlyn avec un grand sourire.

- T’inquiète pas, je perdrais pas le Précieux… et non, tu ne m’avais pas dit que je devrais témoigner à ton mariage. Stresse pas, tout se passera bien. Mise à par que c’est Emma qu’organise, donc que ce sera une fête de vieux, et qu’il faudra peindre Danger pour qu’elle ne soit pas dépareillée avec tout le monde, il n’y a aucun risque. J’irai faire un tour dans le futur pour voir s’il y a une couille et l’empêcher dans le présent, ok ? T’inquiète pas non plus, je serais pas en retard, c’est techniquement impossible. Sinon, merci d’avoir pensé à moi pour la bague, ça fait plaisir.

Impossible d’être en retard, quant on voyait le score du nouveau Phénix, l’impossible était à réviser ; non seulement par sa nature même, mais également par sa tendance à démontrer que cette nature n’empêchait pas les étourderies du quotidiens, ainsi que les maladresses les plus basiques, en plus de celles les plus surréalistes.

Ecartant les bras pour faire un câlin à Caitlyn, elle profita de cette diversion pour lui murmurer à l’oreille qu’elle ne pouvait activer sa télépathie sans que cela ce voit, et que du coup, elles allaient devoir être attentives « à l’ancienne ». Puis, elle profita simplement du câlin, s’il devait avoir lieu, encore quelques instants.

Une fois ceci fait, elle retourna à l’armoire pour sortir trois bouteilles d’eau, les ramenant manuellement jusqu’à la table, avant de les disposer devant chaque place humaine. Reprenant la sienne, et reprenant une part de pizza également, un quart de pizza même, Rachel commença à l’engouffrer à nouveau.

- Ch’est bon, ch’est plus trop chaud, déclara-t-elle la bouche pleine, sans la moindre gène. Ah oui, quelques règles de vie : ça se fait pas de parler la bouche pleine, sauf quant on est une grande gueule, jamais comprit pourquoi. Y’a des choses que je pourrais faire qu’il faudra pas que tu fasses, genre sauter par la fenêtre, donc si t’as un doute, demande, ok Kaede ?

Prélevant un petit morceau de jambon par télékinésie, elle le fit léviter jusqu’à Cerberus, qui ne demanda pas son reste pour s’en emparer.

- En fait, si t’as un problème, t’en parle à Cait’ ou à moi, ok ? Faut rien nous cacher. On dit beaucoup de bêtises mais on sait être sérieuses quant il faut. Elle surtout, d’ailleurs. T’aime ça la pizza ?
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Kaede Kobayashi
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MessageSujet: Re: Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth]   Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth] Icon_minitimeDim 4 Aoû - 13:08

A parler de Mariage, Kaede n'avait en faites aucune idée de comment ça pouvait se dérouler. Elle avait déjà vu des robes de mariages, déjà vu un peut à quoi ça peut ressembler avec ce coté cérémoniel , mais elle n'en connaissait absolument pas le déroulement.

Donc, savoir que Rachel serait un témoin, qu'elle ne perdrait pas le "précieux" et qu'il faudrait peindre Danger, tout ça pour que Caitlyn devienne Caitlyn Elioth-De Lauro, provoqua la création du livre d'un "Parfait déroulement de mariage entre deux femmes".

Kaede sourit au câlin de Rachel à Caitlyn. Toute cette chaleur humaine, totalement gratuite, en contraste avec toute la violence humaine, elle aussi gratuite, qu'elle a vécue, renforçait cette image de blanc et de noir, de gentil et de méchant. Pour kaede, la notion de Ying-Yang serait très difficile à acquérir. Le mal de le bien, le bien dans le mal. C'était juste impossible. C'était soit noir, soit blanc. Et rien d'autre. Mais c'était tout là son défis et son futur apprentissage de la vie, la vrais.

-Ah oui, quelques règles de vie : ça se fait pas de parler la bouche pleine, sauf quant on est une grande gueule, jamais comprit pourquoi. Y’a des choses que je pourrais faire qu’il faudra pas que tu fasses, genre sauter par la fenêtre, donc si t’as un doute, demande, ok Kaede ?

Et le phénix venait de lever les barrières à question de Kaede. Kaede le prit au pied de la lettre, bien que sauter par la fenêtre était quelque chose qui pour elle était plutôt évidemment dangereux. Mais au moins, elle serait sûr.

-Hai ! fit elle en opinant.

Kaede suivit du regard le petit bout de jambon qui flotta jusqu'au chat. Et cela l’émerveillait encore, tout comme les pizzas. En parlant de pizzas d'ailleurs...


- En fait, si t’as un problème, t’en parle à Cait’ ou à moi, ok ? Faut rien nous cacher. On dit beaucoup de bêtises mais on sait être sérieuses quant il faut. Elle surtout, d’ailleurs. T’aime ça la pizza ?

Kaede acquiesça de nouveau. Elle aimait bien la pizza, quand on soufflait dessus avant pour pas se bruler, et niveau problème ça allait, elle n'en avait pas! Tout allait pour le mieux du monde. Elle reprit donc une nouvelle part de pizzas, en soufflant dessus , puis la mangeât sans se brûler cette fois-ci.

-Je suis contente d'être ici en tout cas. C'est incroyable. J... J'espère que je ferais pas trop de bêtise parce que je sais pas trop ce qui est bien ou non. Mais je demanderais à Rachel !

Elle les regarda toute les deux en faisant un sourire radieux. Elle avait déjà l'air moins perdue. Elle avait plusieurs ancres auxquelles elle pouvait s'accrocher. Elle avait même des modèles à qui se référer et Kaede se savait maintenant en sécurité pour de bon. Elle arrivait même à leur faire confiance, à laisser tomber sa méfiance. Déjà la chambre était sa maison et l'institut, une nouvelle famille, stable et bienveillante.

Son petit paradis sortait doucement de ses rêves et prenait maintenant forme. L'étoile qu'elle attrapait dans ses rêves surgirait bientôt et lui permettrait de grandir enfin. Mais il y avait encore pas mal de chemin. En attendant, Kaede se servit d'un autre verre d'eau et demanda :"-Je dort où ?

Elle avait envie de voir où se trouvait son lit.
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MessageSujet: Re: Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth]   Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth] Icon_minitimeLun 5 Aoû - 7:57

Le bruit sonore provenant des toilettes fut assez significatif pour indiquer qu’en effet l’irlandaise avait omis de l’avertir du choix des témoins. Le petit commentaire psychique qui suivit fut d’autant plus amusant qu’il lui fallut bien des efforts pour éviter de glousser en imaginant Rachel et Kaede se livrant un duel sans merci au-dessus d’un lac de lave au cœur d’un volcan déchainé pour décider de ce qui en serait du destin du précieux anneau.

• Arf ! Hell Yeah pour Frondon ! Et interdiction de faire le « dragon de Feu » dans le ciel le soir du mariage pour impressionner la galerie. Et puis pour Sanzo, fais en ce que bon te semble du moment que tu ne me le chamboule pas trop, je trouve qu’il a le poil terne en ce moment…

De retour, elle la remercia avec un discours somme toute très Rachelien, comme à l’accoutumée et écarta les bras pour un câlin qui lui fut volontiers concédé, Rachel étant suffisamment proche d’elle pour lui éviter les désagréments physique du à ses troubles psychologiques. Elle la garda contre elle une longue minute, les yeux clos en souriant.

- On est sœur, non ? C’est un moment important pour moi et il sera d’autant plus important puisque toutes les personnes que j’aime seront à mes côtés. Et puis t’inquiètes pas pour la bague, je te la filerai la veille.

Caitlyn se contenta ensuite d’écouter tranquillement ses deux protégés tout en terminant son morceau de pizza. C’était une bonne chose, la petite Kaede semblait véritablement heureuse d’être là et Rachel prenait à cœur son rôle d’éducatrice pour le peu qu’on lui explique la différence entre Cerberus et la Petite Cornue et surtout la différence de traitement à prodiguer sur les deux ce qui impliquait d’éviter de lui brosser les poils ou de la houspiller à coup de pichenettes sur le nez ou de jets d’eau froide.

Kaede demanda où elle devait dormir. A cette question, Caitlyn tourna son regard vers Rachel et haussant les épaules, après tout, c’était elle la maitresse de la chambrée, à elle de décréter ses règles, du moment qu’elles ne soient pas tyranniques.

- Bah. Ça c’est Rachel qui voit, je suppose que ce n’est pas dans la litière pour chat.

Elle termina son morceau de pizza et se leva laissant à Rachel le loisir de lui répondre.

- Bien, il n’est bonne compagnie qui ne se quitte. Vous m’excuserez mais il est temps que vous papotiez ensemble, pour votre première nuit en mode «  kikoo-friend ». J’embarque une pizza si tu veux bien ma belle, Amy y goutera mais je mangerai sa part, elle ne mange pas vraiment comme nous tu sais, au moins, on ne se ruinera pas en budget nourriture.


D’un geste affectueux, elle ébouriffa la coiffure de Kaede et lui adressant un sourire crétin.

- Ah mais fait pas cette tête-là, j’suis pas loin mais j’ai aussi une petite boule d’amour à m’occuper moi ! On se voit dès demain, ok ? Et ne va pas embêter Rachel, hein.


Une bise sur la joue pour Rachel avant d’embarquer son butin en sifflotant.

- Toi aussi Grande Rousse, soi sage !

Elle se dirigea vers la porte et les salua une dernière fois avec un large sourire. Tout se passerai pour le mieux, elle en était certaine.


Fin pour Miss Elioth
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Echo
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MessageSujet: Re: Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth]   Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth] Icon_minitimeMar 20 Aoû - 0:55

Bon, interdiction de prendre la forme pure du Phénix au mariage, c’était pas tellement surprenant ; et du point de vue de Rachel, pas forcément enviable non-plus. La dernière fois avait plutôt mal finie, et de toute façon, son apparence de Rachel, son apparence « normale », lui allait très bien ; elle avait une forme  « combinée », de même qu’un super costume digne de celui des X-Men au niveau excitation de la libido des 12-25 ans et surement de Charly Roulette aussi, mais finalement, c’était au naturelle qu’elle était le mieux. Et son naturel n’impliquait pas impressionner la galerie, puisque ces précédents coups d’éclats avaient été des hurlements nocturnes, fracturer la mâchoire du papy susciter et s’ouvrir les veines dans la chambre d’un X-Men. Non, elle serait sage, peut-être pas comme une image mais tout comme, pour le mariage ; elle n’allait pas parer aux diverses catastrophes possibles pour oublier qu’elle était dans le lot !

Perdre la bague était hors de question, et le fait que Caitlyn ne lui la passât que la veille était franchement vexant ; une petite vengeance naïve viendrait, puisqu’on ne semblait pas la croire capable de garder l’objet plus de douze heures, elle prétendrait l’avoir perdu, na !

Quant aux poils de Sanzo, c’était une excellente question, elle-même n’y avait pas tant prêté attention, même s’il s’était fait sévèrement remettre en place lorsqu’elle l’avait découvert à poils dans sa chambre, ronflant à côté de Cerberus ; l’excuse « je me suis transformé en chat accidentellement » avait connue pour cruelle réponse « si tu sautes ma chatte, je balance ta queue sur la lune, et c’est pas comme les lézard, sa repousse pas ! ». Le Phénix n’avait pas précisée de quelle queue il s’agissait, mais elle n’en avait pas tenu rigueur après coup, ce n’était pas la première fois qu’ils en arrivaient à un quiproquo malheureux, même si le plus grand quiproquo restaient les sentiments de Sanzo à son égard, un sujet qu’elle avait fait tabou, ne sachant pas réellement comment le gérer.

Mais ce soir, ce n’était pas Silver Cat qu’elle avait à gérer, mais bien Kaede la P’tite Cornue ; qui, au passage, en était déjà à l’étape douche à deux… que c’était compliqué, les enfants.

-Je suis contente d'être ici en tout cas. C'est incroyable. J… J'espère que je ferais pas trop de bêtise parce que je sais pas trop ce qui est bien ou non. Mais je demanderais à Rachel !

Oui, elle ignorait ce qu’était le bien et le mal, et c’était l’un des principaux points à évoquer ; demander au Phénix, cependant, n’était pas forcément une bonne idée. Oh, Rachel avait la conception du bien et du mal, mais elle se définissait elle-même comme quelqu’un qui usait du mal pour faire le bien, « retournant les armes de l’ennemi contre lui », même si par arme, il fallait surtout entendre méthode. Elle n’avait ni la noblesse des Confréristes ni la retenue des X-Men, elle n’était rien de plus qu’une arme de destruction massive, qu’une chienne de guerre. Elle pourrait parler de la théorie, mais Fuzzy était et serait toujours mieux disposée à la pratique. Au moins, Kaede était enthousiaste, c’était pas le cas de tous !

Bon, le « je dors où ? » était un grand classique, Rachel avait fait la même aux Cuckoos à son arrivée, et c’était un moyen simple de se mettre mal à l’aise connement ; tant qu’on en arrivait pas à scruter les lits pour savoir lequel avait été usité, et lesquels non, ça allait… et oui, ça sentait le vécu !

- Bah. Ça c’est Rachel qui voit, je suppose que ce n’est pas dans la litière pour chat.

Bien sûr que non, il n’y avait pas assez de place dans la litière pour chat ; puis, pas comme si Cerberus aimait à gratter en pleine nuit histoire d’être bien sûr que tout le monde l’entendait, et était par conséquent, éveillé. Rachel c’était déjà faite avoir avec une projection d’oreiller en guise de réponse, mais on ne l’y reprendrait plus ; parfois, la jeune femme se demandait qui était la plus maline, d’elle ou de son animal de compagnie… Kaede pourrait surement arbitrer, à partir de maintenant !

- Alors… en fait… bah, on était quatre au début, puis les trois autres sont parties, du coup, je squatte un peu un lit au pif. Deux mezzanines, pour toutes les deux, du coup, tu t’installes ou tu veux, en haut ou en bas, ça n’importe pas. Donc : choisit !

- Bien, il n’est bonne compagnie qui ne se quitte. Vous m’excuserez mais il est temps que vous papotiez ensemble, pour votre première nuit en mode «  kikoo-friend ». J’embarque une pizza si tu veux bien ma belle, Amy y goutera mais je mangerai sa part, elle ne mange pas vraiment comme nous tu sais, au moins, on ne se ruinera pas en budget nourriture.

Rachel ne dit rien, laissant Caitlyn oublier ce qu’elle était, ébouriffant innocemment les cheveux de Kaede ; la soirée kikoo-friend se terminerait très vite, dès que l’ainée physique et cadette mentale dormirait, puis le Phénix aurait un compte à régler au pays du soleil levant ; que le laboratoire soit en plein milieu de la métropole ne la gênait pas le moins du monde, il n’y aurait aucun dommage collatéral.

Une bise, une demande, à quoi fut rendu une autre bise et un souhait, celui d’une bonne soirée dans le calme et la quiétude du foyer, suite à quoi Caitlyn s’éclipsa, les laissant seules. D’un geste de la main, sans même bouger de sa chaise, Rachel referma la porte, usant librement de ses pouvoirs ; il fallait accepter la différence, non l’effacer dans un conformisme humain, en tout cas de son point de vue. L’idéologie Xavier était parfois réinterprétée, ou transformée, par ceux qui la suivaient, et du point de vue du Phénix, si les mutants et les humains devaient être égaux en droit, ils ne l’étaient pas en fait, sans que cela signifie que les uns ou les autres soient supérieurs.

Se retournant vers Kaede, la jeune femme se découpa un quart de pizza avant de démontrer, non sans fierté, à quel point elle était une « grande gueule », en enfournant une bonne partie.

- Voilà, chant t’arrivera à mancher tout ça, tu pourras parler la bouch’ plein’, déclara-t-elle avec le sourire, un sourire aux lèvres entr’ouvertes, plus par manque de place interne qu’autre chose. Quelques instants furent nécessaires à terminer sa pitrerie, et à ravaler l’entièreté de son butin, avant qu’elle reprenne la parole : Bon… faudra que tu me dises à quelle heure tu veux te coucher et te lever, parce que j’ai pas vraiment un rythme… courant. Y’a un couvre-feu à l’Institut, mais je le respecte pas toujours, il m’arrive de m’absenter de temps à autre, et je suis plus le genre carpette que lève tôt. J’voudrais savoir si ça te pose des problèmes ou autres. T’as des horaires particuliers ou c’est plus ou moins au petit bonheur la chance ?
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MessageSujet: Re: Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth]   Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth] Icon_minitimeMar 27 Aoû - 21:15

Ainsi Kaede n'aurait que l'embarras du choix. En réalité, elle espérait surtout éviter de dormir seule. Non pas qu'elle est peur du noir ou autre chose du même genre, mais tout simplement par envie. Elle avait passé deux semaines à dormir avec Jade qui en ai devenue ensuite son amie. Peut être arriverait elle à faire de même avec Rachel. Non pas pour remplacer Jade, mais parce qu’elle en ressentait le besoin, comme une fille qui veut dormir avec ses parents quand elle a fait un cauchemar. De plus Kaede n'avait pas à craindre Rachel. Si Caitlyn était comme sa sœur, alors Rachel était comme Caitlyn. C'est à dire digne de confiance. En plus Rachel faisait plein de tour de magie avec les pizzas.

Kaede laissa échapper un semblant de grognement quand Caitlyn vint lui ébouriffer les cheveux. Bah oui, elle avait appris en deux semaines à bien se coiffer et cela rester donc une petite corvée pour la jeune nippone qui n'aimait franchement pas se coiffer. Sauf pour obtenir le même effet de boucle que Caitlyn avait. Elle lui sourit ensuite, lui souhaitant une bonne nuit. Kaede était confiante et voir Caitlyn partir ne l'inquiéta donc pas. Elle fit même au revoir de la main.

-A demain Caitlyn ! On se voit demain et c'est promis je l’embête pas ! Je reste toute saaaaaage

Et dans un dernier échange de sourire Caitlyn passait la porte. Kaede reporta donc son regard vers Rachel qui lui fit la démonstration d'un pouvoir pour le moins insolite, à savoir, celui de faire disparaitre les pizzas d'une bouchée !

-Waaaaaaaahh !! Je veut faire pareille !

Et Kaede pris alors elle aussi un quart, ouvrit grand la bouche et ... la pizza termina sa course quelque part entre la bouche, les lèvres, les joues, le menton, le cou aussi et même un peu de sauce tomate sur la poitrine, histoire de bien se mettre dans le cliché sexy de la fille qui boit de l'eau et qui s'en met partout mais version pizza. Avouons que c'est de suite moins glamour.

Puis Kaede regardait Rachel, et tendis que Kaede avait comprit qu'elle devait s'essuyer la bouche avec le torchon, Rachel lui demanda :-Bon… faudra que tu me dises à quelle heure tu veux te coucher et te lever, parce que j’ai pas vraiment un rythme… courant. Y’a un couvre-feu à l’Institut, mais je le respecte pas toujours, il m’arrive de m’absenter de temps à autre, et je suis plus le genre carpette que lève tôt. J’voudrais savoir si ça te pose des problèmes ou autres. T’as des horaires particuliers ou c’est plus ou moins au petit bonheur la chance ?

Kaede ne savait quoi répondre. En effet, le voyage Japon-Côte Ouest des états unis lui avait mis un sale décalage horaire de 8H qui lui avait valut quelque petite remontrance la nuit et des fatigues soudaines le jour. Forte heureusement , elle s'y était plus ou moins habitué. Mais voila que deux semaines plus tard, elle traversait de nouveau 4 fuseaux horaires. Ce qui lui faisait prés de 12 heures de décalages au total. De plus, dans le centre scientifique, ça avait été le chaos horaire. N'ayant pas vu le jour durant des années, elle vivait au rythme des scientifiques. Parfois elle était levée en pleine nuit, parfois en plein jour après avoir été drogué. C'était d'ailleurs plus ou moins à cause de cela qu'elle avait eu des phases où elle était plus docile que d'autre. N'ayant plus de repaire chronologique, elle mesurait le temps en fonction de ses repas, sinon, le temps n'avait pratiquement plus eu de signification. Elle en était restée passive pendant plusieurs mois, obéissant au doigt et à l’œil des scientifiques jusqu’à ce qu'elle trouve un repaire. Une montre, des expériences à heures fixes, des pendules accrochées à certaine sale, l'ordinateur pendant ses cours. Cela correspondait à ses phases où elle était particulièrement désobéissante, voyant le temps s'écouler, lentement, mère de toute les tortures.

Donc Kaede penchait plutôt sur un petit bonheur la chance, le temps qu'elle s'habitue à tout ces changements horaires. Après tout, elle avait tout le temps qu'elle désirait maintenant.

-Euh bah... En faites je sais pas. Je dort quand je suis fatiguée ou quand ma copine dormait aussi mais moi j'avais pas tout le temps envie de dormir mais je me forçais. Mais c'est bizarre parce que quand il fait nuit j'ai pas tout le temps envie de dormir et quand il fait jour des fois, j'ai sommeil d'un seule coup ! Mais c'est pas grave, je regarde les étoiles quand j'arrive pas à dormir.

Kaede terminait de s’essuyer la bouche tout en parlant , ce qui avala quelque syllabe mais le tout restait compréhensible. Il restait toujours la question du lit. Kaede voulut alors se lever pour aller voir tout ces lits qui l'attendaient.

-Tu dort dans lequel toi ? Enfin je veut dire...

Kaede ne semblait pas très à l'aise de demander de dormir avec elle, mais c'était comme cela qu'elle avait passé sa première nuit et près de deux semaines aux états-unis. Alors pourquoi changer ? En plus c'était bien plus agréable.

- je peut dormir avec toi ? Ou à coté ? Ou le plus proche en faites.

Kaede était franchement gênée. Elle avait peur d'avoir dit quelque chose de pas bien mais dormir avec quelqu'un d'autre, c'était pour elle une preuve de confiance. Une manière de montrer patte-blanche.
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MessageSujet: Re: Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth]   Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth] Icon_minitimeMer 28 Aoû - 16:27

En voyant Kaede « faire pareil », ou tout du moins essayer, Rachel se dit que cela n’était pas inutile, que d’avoir préciser qu’il ne fallait pas tout faire comme elle-même pouvait le faire. C’était comme une petite sœur, somme toute, agissant « comme les grands » ou tout du moins comme son « modèle de grand » le faisait. Le Phénix connaissait cela, elle avait été une grande sœur, un exemple à suivre (ou pas mais qui l’était quant même, suivie), cependant, sa sœur avait fini par devenir une adulte dans le corps d’une adolescente, alors que la Ptite Cornue était une enfant dans le corps d’une adulte ; quelque part, cela aidait à forger une relation propre, non hantée par le passé comme pouvait l’être certaines, mais il n’en restait pas moins que la Summers préférait éviter une relation de fraternité où elle aurait été l’ainée. C’était mignon, lorsqu’elle « débattait » avec Caitlyn de qui était la grande et la petite dans leur sororité de cœur, l’une défendant le critère de la taille et l’autre de l’âge, mais si Rachel tenait à son sobriquet de « Grande Rousse », par la taille, elle n’aimait pas entendre de « grande sœur », la concernant. Elle avait abandonnée Ruby, et chaque fois qu’on l’appelait ainsi, ça lui rappelait cette perte dont si peu étaient au courant, et dont encore moins s’y intéressaient.

Le quart de pizza de Kaede avait connu un impact assez impressionnant, et de ses débris s’en étaient écrasés un peu partout, jusque sur l’habit de la japonaise ! Kaede avait une tâche, Rachel devrait donc sortir les pistaches, comme le voulait le dicton, même si elle n’avait toujours pas comprit le rapport, en réalité. Toujours était-il qu’il allait falloir gratter pour enlever la sauce, ou alors y aller avec les pouvoirs ; Caitlyn serait-elle prête à se battre avec la tâche, ou laisserait-elle le Phénix faire son œuvre ?

Question pertinente, mais moins que celle dudit Phénix, aux yeux de cette dernière en tout cas. Les horaires de sommeil étaient très important, parce qu’entre Rachel et son animal de compagnie, ils pouvaient être très décalés, fonction des jours. Cela n’était possible que depuis le départ des Cuckoos, car à l’époque de la cohabitation, il fallait suivre les horaires des demoiselles, horaires stricts d’ailleurs, même si rien n’empêchait de retourner dormir après, ou de se lever après le coucher, tant qu’on ne se faisait pas attraper. Pas des tortionnaires, non, car elles étaient compréhensives, mais si elles étaient permissives également, les Stepford Cuckoos avaient aussi des règles de politesse qu’il fallait respecter, la pire étant le faire de n’avoir le droit de bailler bouche ouverte, sans mettre sa main devant ; chose complètement injuste, puisque Cerberus avait le droit, elle, même si elle te le faisait en plein sous le nez. Enfin, l’héritage des Cuckoos était surtout du civisme et de l’hygiène, chose étant toujours utile.

-Euh bah… En faites je sais pas. Je dors quand je suis fatiguée ou quand ma copine dormait aussi mais moi j'avais pas tout le temps envie de dormir mais je me forçais. Mais c'est bizarre parce que quand il fait nuit j'ai pas tout le temps envie de dormir et quand il fait jour des fois, j'ai sommeil d'un seule coup ! Mais c'est pas grave, je regarde les étoiles quand j'arrive pas à dormir, déclara-t-elle en s’essuyant la bouche, faisant prendre à Rachel la décision concernant la tâche de sauce : éjection par télékinésie.

Une fois son essuyage accomplit, la Ptite Cornue se leva, abandonnant le défis du quart de pizza en un minimum de bouchée, pour poser la question qui tuait : dans quel lit dormait Rachel ? « Celui où il restait des poils de chat » était une réponse appropriée, car Cerberus dormait avec elle, à côté ou contre, et même s’il lui arrivait d’en squatter un autre, elle restait un chat adepte du plumard le plus chaud. C’était un indicateur valable, ainsi.

- Je peux dormir avec toi ? Ou à coté ? Ou le plus proche en faites.

- Heing ? s’étonna Rachel avec une classe égale à celle de sa compatriote.

Kaede semblait malaisée, suite à sa question, et la réaction ne devait pas l’aider ; la manifestation de surprise et d’incompréhension était assez particulière, un mélange de « hein » et de « gloups », ce dernier généralement retenu et passant suffisamment inaperçu. Le Phénix s’adossa à sa chaise, se grattant l’arrière de la tête, à son tour gênée ; p’tain, c’était un pari ou quoi ? Le premier qui finirait dans le lit de Rachel ? Sanzo par amour, Kaede par… par quoi, d’ailleurs ?

- Bah… en fait…

Trouver quelque chose à dire de moins violent qu’un simple « non », et trouver rapidement. User des règles de politesses des Cuckoos ? Deux filles ne doivent pas dormir ensemble ? Et si elle demandait pourquoi Caitlyn et Amy avaient le droit, que fallait-il répondre ? Qu’elles ne dormaient pas, mais qu’elles baisaient ? Non, qu’elles s’aimaient était mieux, mais ça risquait de recevoir pour toute réponse « ça veut dire que tu m’aimes pas », en usant de la polysémie du mot aimer. Quelle prise de tête ; pourtant, c’était dans les situations cocasses du genre que Rachel s’en sortait le mieux, d’habitude.

- Hum, c’est embarrassant, comme dirait Firefox, cita-t-elle pour essayer de gagner du temps. En fait, je suis pas le genre de fille qui aime qu’on dorme avec, désolée Kaede. Je dors en boule, et je peux être assez agitée, pis… ça peut vouloir dire plein de truc de dormir avec quelqu’un, même si on fait que dormir… enfin… c’est p’t’être pas à moi d’expliquer ça…

Lui proposer de dormir avec Cerberus aurait été de mauvais ton, puisque c’était lui refiler un chat en substitue d’une personne réelle (encore que Rachel n’avait pas assez d’estime personnelle pour le prendre mal), mais surtout que ledit chat ne serait pas resté contre sa volonté ; donc c’était mort.

- Regardes, y’a pas beaucoup de distance entre les deux lits d’une mezzanine, ça te suffit pas comme proche ?

Rachel n’était pas particulièrement affolée, mais sa voix était une pressée qu’à l’habitude, prouvant qu’elle cogitait en même temps, et que le sujet était à ses yeux glissant.

- C’est quoi le problème ? T’as peur du noir ? Tu fais des cauchemars ? Tu… as les pieds froids ?

Si, du point de vue de Rachel, cela pouvait être une raison ; elle le savait, elle avait les pieds froids, et rien n’était plus agréable que de les coller à quelqu’un d’autre pour se les réchauffer (enfin agréable, pas forcément pour l’autre). Son visage devint plus sombre, alors qu’un voile de tristesse s’emparait de son regard, lequel se perdit dans le vide.

- Désolée, mais… il y a des choses que je ne veux pas montrer, et quant je dors… elles apparaissent.
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MessageSujet: Re: Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth]   Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth] Icon_minitimeMar 3 Sep - 23:56

Kaede découvrit donc qu'en Amérique on dormait pas forcement tous dans le même lit. Et en faites cela ne la dérangea pas tellement que ça. C'était même probablement mieux. Elle aurait SON lit à elle et surtout SON coin. Elle y gagnait carrément son espace de vie.
C'est donc toujours en rougissant que Kaede s'exprima:
--Oh ! Ne t'inquiète pas ce n'est pas grave. Ne soit pas désolé. C'était juste que c'est... Enfin, j'avais l'habitude de dormir avec une amie il y a de ça 2 semaines et moi aussi je dort en boule ! On avait notre coté à chacune mais , je sais pas comment décrire ça. C'était plus... bien. Je me sentais mieux que dormir toute seule. Maiiiiis rassure toi ce n'est pas grave. Et non, je n'ai pas peur du noir. Je dirais que ça serait le contraire. Dans le centre j'étais parfois plongée des journées entières dans le noir quand ils avaient pas besoin de moi et je pense avoir appris à l'utiliser. Quand au cauchemars... C'est assez étrange parce que... Je n'ai jamais fait de cauchemars de ma vie. Je te jure ! Je sais ce qu'est un cauchemars que parce que je l'ai lue dans un dictionnaire, et accessoirement parce que c'est ce que j'ai vécue depuis que je suis née. Mais dans le terme exacte de rêve, non je n'ai jamais fait de cauchemars à proprement parler. Les scientifiques m'ont dit que visiblement c'était due aux interactions entre mes cornes et mon cerveau et j'ai rien compris. Moi je pense plutôt que vu l'enfer qui m'entourait, mon cerveau à décider que ce n'était pas la peine de m'en vivre un second dans mes rêves.

C'était sa façon de voir les choses. Elle personnifiait pas mal de chose qu'elle ne comprenait pas toujours. C'était encore son imagination débordante. Elle fit un grand sourire à Rachel et choisit le lit de la mezzanine juste à coté.

-Et.. Ouais j'ai les pieds froids ! Dit elle en laissant échapper un petit rire.

- Je devais dormir en chaussette parfois pour pas embêter Jade la nuit parce que je me les réchauffais toujours contre ses mollets. Et... ces choses que tu veut pas me montrer... C'est dangereux ? Je pourrais les voir un jour ? En tout cas je suis contente. Tu as l'air de quelqu'un de géniale aussi. J'avais peur de tomber sur quelqu'un qui... Enfin je sais même pas de quoi j'avais peur en faites. Cet endroit à l'air tellement géniale et tu vas me montrer PLEEEIN de chose pas vrais ?

De nouveau Kaede n'avait pas bien compris. Elle pensait que les "choses qui apparaissent" quand Rachel dort étaient des petites créatures par exemple, qui ferait surement partie de ses pouvoirs. En tout cas, Kaede comptait profiter des années qu'elle allait vivre ici et elle avait décider que Rachel serait une aussi bonne amie que Jade , et ceux, même si elles ne dormaient pas dans le même lit. Et puis avoir une amie qui fait voler des pizzas, c'est juste trop géniale.

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Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth] Empty
MessageSujet: Re: Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth]   Trouver son étoile. [Rachel Summers] [Caitlyn Elioth] Icon_minitimeJeu 5 Sep - 22:07

- Désolée, mais… il y a des choses que je ne veux pas montrer, et quant je dors… elles apparaissent.

- Oh ! Ne t'inquiète pas ce n'est pas grave. Ne soit pas désolé. C'était juste que c'est… Enfin, j'avais l'habitude de dormir avec une amie il y a de ça 2 semaines et moi aussi je dors en boule ! On avait notre coté à chacune mais, je sais pas comment décrire ça.

Oui, Rachel savait tout cela, tout comme elle savait parfaitement ce que c’était que de ne pas trouver les mots. Plus bien ? C’était au-dessus ou en-dessous de « plus mieux » ?

Suite aux années de solitude, oui, dormir avec quelqu’un était réconfortant, était agréable, était rassurant, était… tant de chose. Elle le savait, pas uniquement par la mémoire de Kaede, mais aussi pour l’avoir vécu. Elle avait vécu une niche crasseuse et une paillasse dure comme toute maison, et lorsqu’elle avait été jetée en pâture aux prisonniers des camps de la mort, son réveil avait été l’une des choses les plus agréables qui lui soit arrivée, car elle avait cru voir un ange, mais c’était tellement plus…

Pas grave. Pas peur du noir, voir même le contraire… user du noir ? User des ténèbres ? Rachel releva un peu le regard vers Kaede, comprenant le sentiment de sécurité que l’obscurité pouvait créer. Les gens n’avaient pas peur du noir, mais de ce qu’il cachait, hors, lorsque c’était la personne qui se cachait dans le noir, pourquoi en avoir peur ? Pourquoi ne pas simplement… l’aimer ?

Quant aux cauchemars, ils étaient les grands absents de la vie de la Ptite Cornue ? Etait-ce une chance ou un malheur ? Une protection ou un danger ? Que cachaient-ils qu’elle ne veuille se rappeler ? A moins que l’incarnation de son subconscient ce soit faite dans autre chose, comme le Gollum ? Etait-ce seulement possible ? Le Phénix n’en savait rien, mais enviait l’absence de tourment nocturne, n’ayant pas cette chance. Kaede n’avait aucun regret, car aucune notion de ce qu’elle avait put faire, en bien comme en mal. Cependant, son mal était relativement peu étendu, et involontaire. Cela aussi, le Phénix l’enviait.

- Moi je pense plutôt que vu l'enfer qui m'entourait, mon cerveau à décider que ce n'était pas la peine de m'en vivre un second dans mes rêves.

- T’as bien de la chance, moi mon cerveau me rappel l’enfer assez souvent…

Un grand sourire pour lui remonter le moral, et une précision d’ordre importante : les pieds froids ! Rachel sourit un peu, à son tour, amusée. Ah, les chaussettes et les mollets chauffants, ça pouvait être drôle, surtout avec des chaussettes trouées, lorsqu’un seul orteil dépassait ; une petite dose d’innocence machiavélique dans un enfer froid du désespoir comme de la neige.

- Et… ces choses que tu veut pas me montrer… C'est dangereux ? Je pourrais les voir un jour ? En tout cas je suis contente. Tu as l'air de quelqu'un de géniale aussi. J'avais peur de tomber sur quelqu'un qui… Enfin je sais même pas de quoi j'avais peur en faites. Cet endroit à l'air tellement géniale et tu vas me montrer PLEEEIN de choses pas vrai ?

- Cet endroit est génial, et oui, avant que t’ai fait le tour du proprio… tu te seras perdue un bon nombre de fois. Comme tout le monde, en fait.

Une pause, alors qu’elle réfléchissait à l’inexactitude de ce qu’elle venait de dire, car ils y avaient eut des personnes qui ne s’étaient jamais perdues ici, parce qu’elles avaient eut une chose en plus.

- Enfin, en général, les nouveaux se perdent ; ils trouvent comment aller à la bibliothèque et aux dortoirs, et pouf, pendant un mois, ils font que ça. Enfin, avec le réfectoire aussi.

Elle était de celles-là, où l’avait été tout du moins, dans un autre Institut, sur un autre monde. Mais un monde qui, à l’époque, ne différait pas encore tant que cela.

- Mais y’a beaucoup de chose à voir, oui. Piscine, parc, garage, bois… les toits aussi sont sympas, mais on n’a pas le droit d’y aller. Ça m’empêchera pas de te montrer la vue si tu veux, surtout qu’on voit super-bien les étoiles.

Oh ça oui, on voyait bien les étoiles, et encore mieux la lune, aussi. Elle avait déjà eut quelques aventures sur les toits de l’Institut, mais sous la lune, c’était son premier malheur, celui d’une absence et d’une croyance enfantine. Une croyance dont elle ne parlerait pas.

- Bon, s’tu choisi le lit du bas, j’prends celui du haut, et t’inquiète pas, je suis super-directe quant je me couche, y’a pas que les pizzas que je sais faire léviter, reprit-elle avec un enthousiasme neuf, se soulevant légèrement pour étayer ces paroles.

Croisant les jambes dans la position du lotus, Rachel continua à léviter près de Kaede, sachant qu’elle allait émerveiller cette dernière ; jouer ainsi était bien plus simple et enfantin que lui expliquer ce qu’elle voulait cacher.

- Faire voler les choses, c’est une partie de mes capacités ; je suis Télékinésiste, enfin, Psychokinésiste en fait, mais c’est plus compliqué à expliquer.

Rachel savait qu'elle devait éviter de faire trop compliquer dans ses explications, sans quoi, elle risquait d'avoir le droit à une succession de "pourquoi" enfantine mais casse-noisette, et elle ne pourrait pas se contenter de déclarer "je suis le Phénix" sans s'attirer l'incompréhension de Kaede et du fait, un nouveau "pourquoi ?" alors que la question important réellement était "c'est quoi ?".

- Je fais aussi un peu de Télépathie, et du voyage dans le temps aussi. Mais ça, je montre pas. Tu veux essayer de léviter, pour voir ?

Soirée kikoo-friend ? C’était mieux que de se concentrer sur les raisons qu’elles avaient de ne pas l’être, non ? Puis quitte à se faire complimenter de « géniale », autant essayer de l’être un peu.

- Oui, non, sbradarajan ?
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