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 Le rouge est une couleur froide {Exodus}

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Lorna Dane
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Lorna Dane


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MessageSujet: Le rouge est une couleur froide {Exodus}   Le rouge est une couleur froide {Exodus} Icon_minitimeSam 7 Déc - 15:29

Ce rp est une suite directe de Retour aux origines
Mercredi 11 Septembre – 11 : 34 A.M.

Alors que Lorna ouvrait la porte, toutes les questions qui pouvaient la stresser d’avantage lui vinrent à l’esprit ; savait-il pour son immense faux-pas ? La porte aurait beau être insonorisée, il devait avoir un sens psychique ou une équivalence comme elle-même possédait, puis quant bien même, il savait surement que cela arriverait avant que cela n’arrive, et de toute façon, la porte ne lui semblait pas insonorisée, donc il l’avait juste entendue. Partir du principe qu’un être comme Benett du Paris savait, ce n’était pas prendre énormément de risques, à son niveau. Il devait même en savoir trop.

Il avait été dans son esprit, il serait donc inutile de jouer la comédie face à lui, tout comme il était probable qu’il lui refuse la direction de l’expédition. Magneto avait voulut l’envoyer suivre une thérapie aux frais de l’Institut pour qu’elle se reconstruise, chose qu’elle avait refusée avec hargne, lui tenant tête. Il était son père, un père qu’elle avait tant cherché et qu’elle avait cru avoir avant de le perdre, depuis qu’elle avait apprise la vérité sur les Dane et la mort de sa mère biologique ; il était donc la seule chose qui se dressait encore dans les ruines de ce qu’elle pouvait considérer être sa vie. Il était même la seule chose à se dresser à nouveau dans ce qui restait de son cœur. S’il voulait vraiment qu’elle se reconstruise, il n’avait pas le droit de la rejeter, ce serait détruire la dernière chose en laquelle elle avait placé son espoir.

Oh, ce qui avait motivée son entrée à la Confrérie plutôt qu’à l’Institut était en effet ce fait et uniquement ce fait, quant bien même elle avait été parfaitement réceptive à son message idéologique, car elle ne se reconnaissait pas dans tous les idéaux de la confrérie, volontaire dans ceux de résistance et d’avenir plus que dans ceux de violence et de « la fin justifie les moyens ». Elle était arrivée là par piston, c’était un fait, et elle ne se jugeait pas à la hauteur de son héritage, c’était un autre, mais elle se battrait coute que coute, pour le rendre fière, pour l’aider à accomplir son rêve, elle voulait le partager.

Mais elle lui avait menti, ou plutôt elle n’avait pas dit toute la vérité : son combat pour la Confrérie, pour son père, ne servirait pas à la reconstruire elle, mais à ce que son achèvement soit utile à d’autres. C’était un sacrifice, un suicide : Lorna ne croyait pas pouvoir se reconstruire un jour, et quant bien même, elle n’en avait pas la volonté, alors elle se contentait d’être une ombre, jusqu’à disparaitre définitivement. Rester dans les mémoires ou non ne lui importait pas, tant qu’elle aidait son paternel et qu’elle disparaissait utilement. Kyle avait dit que son discours ne créerait pas des personnes intègres, mais des fanatiques ; surement n’était-elle que cela, mais telle n’avait pas été son intention. De toute façon, son discours était terminé, et elle était là pour sa suite logique. Suite qui dépendrait du bon vouloir d’Exodus ; Exodus qui devait savoir tout cela.

Elle ne l’aimait pas ; c’était simple, c’était froid, c’était ainsi. Qu’il soit télépathe, elle n’aimait pas mais ne lui en aurait pas tenu rigueur s’il ne s’était permit de pénétrer dans son esprit. Qu’il soit une menace pour le projet pour lequel elle escomptait tout donner, elle n’appréciait pas non plus. Néanmoins, à défaut de réellement jouer son rôle de digne héritière d’Erik Lehnsherr, elle montrerait la politesse de rigueur.

Magneto la Seconde avait eut le mauvais goût de régurgiter son repas du matin, mais elle avait eut la présence d’esprit de ne pas s’en mettre partout, ainsi simplement lisser sa chemise blanche et son pantalon de toile serait suffisant à la rendre de nouveau présentable. Elle craignait un peu plus pour son haleine, n’était plus une habituée des chewing-gums Hollywood pour donner parfumer ses émanations buccales depuis longtemps, même s’il avait été difficile de ne pas la voir mastiquer quelque chose durant sa période de fac, et plus généralement l’adolescence qui l’avait précédée. Néanmoins, elle doutait de s’approcher assez prêt de lui pour que cela se sente, sans même connaitre d’avance la topographie des lieux.

Refermant la porte, elle put lui faire face plus directement, et de façon plus longue et contrôlée que lors de son arrivée. C’était un homme charismatique, indubitablement, tout chez lui trahissait une majesté à laquelle elle ne pouvait qu’aspirer, et quant bien même il était plus petit que la moyenne de ses soldats, car il était impossible de le placer au même niveau que les Confréristes, il était bien plus massif et plus impressionnant, pour ne pas dire intimidant. Athlétique et carré, avec des yeux d’un feu psychique qu’elle n’aurait pas réussit à décrire autrement, une peau d’un rouge sanguin contrastant avec une chevelure d’un noir de nuit, il devait en être effrayant rien que d’apparence, pour les humains. Elle le trouvait plus fascinant qu’effrayant, même si le fait qu’il soit torse nu devait pas mal y aider. Il n’était pas réellement beau, pas selon ses critères tout du moins, son visage ayant les arrêtes trop franches et un air trop bagarreur, mais c’était parfait pour lui, parfait pour renforcer cette impression détachée du monde des mortels comme du temps. Droit et épais, tête haute, bouche fermée, il était la statue d’un quelconque mythe grec, qui prenait vie par la respiration de son large torse, respiration qu’elle pouvait parfaitement voir.

Déglutissant péniblement, Lorna crispa ses bras nus avant de s’avancer, face à lui, couvrant la distance qui la séparait du bureau d’une démarche tout aussi assurée qu’à son habitude, mais bien plus forcée. Elle ne s’assiérait pas sans son autorisation, et ce demandait même s’il ne lui faudrait pas cette dernière pour ouvrir la bouche. Magneto la Seconde faisait partie des personnes pour qui y aller au culot n’était nullement un problème, mais face à Benett du Paris, elle ne s’y essaierait pas.

Le regardant sans réellement savoir que faire, essayant de ne pas flancher sous sa simple présence, la jeune femme savait qu’il était trop tard pour jouer de ses ajouts, alors elle devrait jouer de ses failles. C’était un entretient pour savoir si elle était à la hauteur, restait à savoir si c’était pour accomplir l’œuvre de la Confrérie, ou pour s’accomplir elle-même. Son abandon d’elle-même ne la détruirait pas tant qu’elle n’aurait pas finie son travail, Lorna était certaine de cela, mais s’il en décidait autrement, il en serait autrement ; cela, elle en était consciente. Restait à savoir la politique d’Exodus concernant le sacrifice de soi, sachant qu’elle savait que celle du résultat était très importante.
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MessageSujet: Re: Le rouge est une couleur froide {Exodus}   Le rouge est une couleur froide {Exodus} Icon_minitimeJeu 12 Déc - 9:31

Après avoir fait ses remontrances à Swap - et en quelque sorte saccagé la discussion que Lorna pouvait avoir avec lui en la faisant indirectement vomir de part sa présence et la simple lecture superficielle qu'il avait effectué hâtivement pour se mettre à jour de la-dite discussion - Benett était affalé sur le siège de son bureau, saignant encore sans se soucier des tâches laissées sur le parquet et laissant ses blessures se régénérer sous les battements de son cœur. La régénération plutôt rapide aurait bientôt raison du bras qu'il avait en moins. La douleur était toujours aussi vive. Peu importe ce que l'on peut dire, on ne s'y habitue jamais, elle surprend toujours de par sa virulence. Pourtant il ne criait pas ni ne grognait, il souffrait en parfait silence car lorsque la douleur n'a plus réellement de signification, on apprend à l'oublier avant même de s'y accoutumer.

Elle se décida alors à entrer. Elle venait pour parler des Terres Sauvages nouvel Eden trouvé par Magnéto Ce n'était qu'une énième erreur qui se répétait encore. Les croisades, la conquête des terres promises, tout cela se reproduirait encore et encore. Et quand bien même une société mutante arrivait à émerger, elle ne serait qu’ermite du monde. Ils ne seraient pas en paix car ils ne seraient pas intégrés à la société, au monde, mais en serait uniquement reclus, caché, exclu. Est-ce réellement la seule chance pour les mutants de vivre dans ce monde ? Est-ce réellement le seul avenir que la mutanité pouvait espérer ? Combien seraient capables de partir de leurs pays, de leurs maisons, de leurs foyers, tout laisser pour l'inconnu et ce soit disant paradis ? Ce n'est pas en fuyant que les mutants trouveront la paix. Il faut changer ce monde, pas s'en cacher. La confrérie avait-elle déjà perdue la foi ?

Quoiqu'il en soit, Benett, lui, n'avait pas perdu espoir et il voyait plus loin que ses confrères. Il percevait l'hostilité politique que les nations du monde pourraient avoir envers cette nouvelle société mutante. Il voit à l’avance l'attirance qu'une telle zone pourrait avoir sur beaucoup d'esprit pervertis. Des scientifiques aux banquiers, des politiques aux archéologues : utopia, dès qu'elle sera connu de tous, ne laissera pas indifférent. Si il existe un pays mutants, qu'adviendra-t-il des mutants expatriés ? Seront-ils chassés, malmenés, discriminés encore et encore jusqu'à ce qu'ils rejoignent leurs terres sauvages ? Utopia sera en mesure d’accueillir cette population mutante en expansion ? L'économie tiendra-t-elle ? Si la sécurité est maintenue par des confréristes, les risques de tomber dans une oligarchie autoritaire n'est-il pas trop grand ? Quel seront les relations internationales ? Si des mutants dirigent ce nouveau pays, il risque de se mettre en opposition avec nombre de pays ne respectant pas les droits de l'homme envers les mutants. De nombreuses frictions diplomatiques pourraient naître. Un pays est une cible facile, plus qu'un peuple dispersé dans le monde et citoyens de nombreux pays différents. Si une guerre étaient déclenché entre Utopia et les Nations Unies, qui serait vainqueur ? Les terres sauvages seraient-elles protégées contre des frappes nucléaires ? Pour éviter tout cela, le choix pourrait être de rester caché, caché du monde. Est-ce réellement l'avenir que Magnéto désire ? Un mutant Town de grande envergure ou pour vivre heureux, les mutants vivent cachés ? Les enfants font toujours les mêmes erreurs que leurs parents. Exodus aura-t-il la force de les prévenir du dangers ? Il suffit de prendre l'exemple d'Israël pour découvrir ce qu'il pourrait advenir si d'autres peuples étaient déjà installés dans ces terres sauvages.

« Entrez, installez-vous si le cœur vous en dit. Faites-fi du désordre, contrairement à votre père, j'ai pris l'habitude de travailler également dans mon bureau en plus de recevoir. A moins que je ne sois simplement que moins ordonnés que lui... Avez-vous des nouvelles ? Se porte-t-il bien ? Hum... Ce sont peut-être là des questions indiscrètes. Je ne voudrais pas m’immiscer dans des affaires familiales, j'ai déjà beaucoup à faire avec la mienne. Vous étiez venues pour parler du nouveau territoire découvert récemment, c'est cela ? Les Terres Sauvages, Utopia, Avalon... Les noms ne manquent pas d'après ce que je peux entendre. Quel est votre analyse de la situation, mademoiselle Dane ? Pardonnez-moi... Ainsi nous serons plus à l'aise pour bavarder. »

Alors qu'il ouvrait et fermait son poing à répétition comme pour retrouver la mobilité de son bras, il plaça un index sur sa tempe pour retirer du plan astral sa présence ainsi que ses flammes du plan physique. Il n'apparaissait maintenant – hormis son charisme naturel, ses marques, sa demi-nudité, sa couleur de peau et ses yeux sans pupilles – comme un humain lambda aux yeux des non-télépathes.
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Lorna Dane
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MessageSujet: Re: Le rouge est une couleur froide {Exodus}   Le rouge est une couleur froide {Exodus} Icon_minitimeMer 25 Déc - 15:29

Lorna s’installa et fit fi du désordre, comme demandé, ne sachant comment elle devait relever la remarque sur son père ; non pas que ce dernier fut au-delà de toutes critiques, mais qu’elles soient fondées et constructives étaient un minimum, et qu’elles lui soient formulées en face en était un autre. Cependant, il n’irait se faire l’avocate d’Erik Lehnsherr qu’en cas d’attaque direct de Bennett contre leur supérieur à tout les deux. Et elle ne répondrait pas quant à l’ordre des affaires de Magneto, car c’était hors sujet, et inutile à débattre.

Les questions d’ordre personnel la surprirent, indiscutablement, elle pensait qu’en tant que leader, Exodus serait également tenu au courant de ce qui se passait, et pour les rapports personnels, il ne devait y avoir d’intermédiaire entre deux êtres de leur stature, qui devaient se connaitre plus qu’un minimum et se faire tout autant confiance. Enfin, peut-être était-elle idéaliste et la Confrérie également victime de quelques luttes de pouvoir dans les ombres ; elle n’en savait rien, et elle s’en foutait, cela ne faisait pas parti de son affaire, et elle souhaitait bonne chance à quiconque voudrait détrôner Magneto, sachant déjà de quel côté elle serait en cas de guerre civile.

Son doute se vit, puisque le Premier des Acolytes se corrigea, renchainant dans d’autres sujets après avoir précisé qu’elle n’avait pas à se mêler de ses affaires familiales, et qu’il lui retournait la politesse ; chose qui la surprit encore. Elle ignorait que Bennett du Paris avait une famille, même si cela ne la concernait pas, et cela jurait tant avec l’image que tous avaient de lui que la jeune femme se senti idiote de s’être faite prendre à son propre piège : le personnage politique d’Exodus n’était pas plus vrai que celui de Magneto la Seconde.

« Vous étiez venues pour parler du nouveau territoire découvert récemment, c'est cela ? Les Terres Sauvages, Utopia, Avalon… Les noms ne manquent pas d'après ce que je peux entendre. Quel est votre analyse de la situation, mademoiselle Dane ? Pardonnez-moi… Ainsi nous serons plus à l'aise pour bavarder. »

Le regardant faire son geste du poing pour faire fonctionner les muscles à peine régénérés, puis placer l’un des doigts de son autre main contre sa tempe pour calmer son aura de puissance psychique, la jeune femme de fit aucun commentaire, spectatrice muette qui se devait de réfléchir à ce qu’il lui avait demandé mais n’y parviendrait que lorsqu’il aurait finit d’être… lui ? Cela partait plus que mal.

Déglutissant lourdement, Lorna prit la peine de croiser les doigts et d’essayer de dissimuler les signes qui la trahirait en s’accoudant, car s’il ne lui avait faite aucune remarque sur ses pensées intimes, il y avait un faible espoir pour que Magneto la Seconde puisse jouer son rôle malgré tout.

- Mon père est à Utopia avec le groupe d’Acolytes, et essaie de temporiser les relations sur place pour rallier les indigènes à la Confrérie et limiter la violence à la défense. Il a espoir de réellement y construire une partie de l’avenir, pendant que vous continuez le combat ici. Je pense qu’il va bien, mais je ne le connais que trop peu pour parfaitement juger de cela.

La jeune femme ne pouvait s’empêcher de trahir un peu d’inquiétude, de honte et de regret, lorsqu’elle parlait de son père, de l’inquiétude pour lui et ce qui lui arriverait si son rêve échouait, de la honte pour lui avoir menti et du regret pour ne pas plus le connaitre. Mais cela n’avait rien à faire là, alors elle les ignora autant qu’elle le pouvait, réfléchissant à la situation en Terre Sauvage lorsqu’elle l’avait quitté, quelques jours auparavant.

- La situation est difficile, outre la faune locale, la découverte tardive des peuplades mutantes et l’embuscade des hommes de Zaladane contre la Confrérie ont tendues les relations diplomatiques dès les premiers instants. Magneto se refuse à toute éventualité d’extermination ou de colonisation, et tente de rapprocher les cultures, mais c’était au point mort quant je suis partie. Il y a d’autres civilisations que le Peuple du Soleil, mais on ne les a pas encore découvertes. Il semblerait que les génomes X se soient stabilisés,  et que ce soit ainsi que les divers peuples se sont formés, mais on n’en est pas sur. Le terrain, le manque d’hommes et des priorités plus urgentes ne laissent pas de place à l’étude pour l’instant.

- La priorité est de commencer à bâtir une base, les fondations d’Utopia, si je puis me permettre de les nommer ainsi. La Société Civile Mutante se résume pour l’heure à un camp et des bonnes intentions, mais ils ont eut le temps de localiser une position idéale pour la construction d’un complexe, puis son extension en agglomération. Je ne connais pas les détails, j’ai surtout eut droit à des soins médicaux et des discussions avec mon père depuis ma libération, mais voilà ce que j’en ai principalement retenu.

- Mon analyse se limitera donc à la difficulté d’établir une tête de pont, à s’isoler de l’environnement hostile et à démarrer de saines relations avec les autres peuples, relations nécessaires à la cohabitation pacifique ou à des tentatives de partages culturels, ou d’intégration ; nous avons à apprendre d’eux tout comme ils ont à apprendre de nous, mais cela ne pourra se faire que lorsque nous serons établit.


C’était un test ; avait-elle bon, était-elle dans l’erreur, elle l’ignorait, mais elle avait répondu avec franchise, en improvisation, c’était de cette manière qu’elle donnait son meilleur, de toute façon. Elle n’aborderait pas de sujet personnel à moins qu’il ne le lui demande, et ne prendrait aucune initiative de sujet dont il n’ait pas laissé d’ouverture. Magneto la Seconde allait s’amuser à faire passer des entretiens d’embauche aux Confréristes, et Exodus faisait passer un entretient d’embauche à Magneto la Seconde ; chacun sa place dans la hiérarchie, elle respectait cela et s’y soumettait tout simplement, naturellement, pas comme certain Confréristes qui se croyaient mieux valoir que les autres.

Se maugréant intérieurement, Lorna tenta de chasser tous ces sujets parasites de ses pensées, pour rester concentrer un maximum, même si le demi-dieu à moitié nu en face d’elle ne l’aidait pas plus que sa rancœur toute neuve contre Grudge. Et encore, elle n’était plus adolescente, pour peu qu’elle eut été travaillée par les hormones, simplement regarder Exodus dans les yeux aurait été difficile ; à l’heure actuelle, c’était juste perturbant.

Cependant, dès que la voix de Bennett retentirait à nouveau, l’attention et la concentration reviendraient au galop, et heureusement pour elle, car l’on n’ignorait pas ce que disait un tel « homme ».
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MessageSujet: Re: Le rouge est une couleur froide {Exodus}   Le rouge est une couleur froide {Exodus} Icon_minitimeJeu 26 Déc - 20:16

La faune n'était pas la seule menace et cela compromettait énormément les plans de constructions sur la zone. Exodus s'était vu confier la direction des opérations de la confrérie mais s'occuper de cette partie du globe, de cette partie du plan M qu'il n’approuvait pas, de cette partie des plans de Magnéto, cela l'emmerdait au plus profond de son âme. Il fut alors décidé qu'il délègue son pouvoir à la jeune, la talentueuse mais la non moins pistonnée – autant génétiquement que hiérarchiquement – Lorna Dane. Mais à l'entendre faire son rapport, il semblerait que ce soit confier les clefs de la plus grande perte de temps, d'hommes et de moyens de l'histoire de la confrérie à une gamine capricieuse ne pouvant faire preuve d'aucun recul et sens critique car ayant toujours la tête collée à l'ombre de la cape de son père.

« Pas d'extermination, ni de colonisation n'est-ce-pas ? Je reconnais bien là son grand cœur. Construire une société utopique sur un génocide, à défaut d'être original, ce serait bien tristement efficace. L'horloge tourne plus vite qu'on le pense et la négociation est un art qui ne peut se faire dans la hâte. Plus notre base deviendra puissante, équipée, peuplée et défendue ; plus elle deviendra aux yeux des peuples déjà présents, une menace. Bien sur, nous serons plus facilement écoutés. Mais ils ne nous écouterons pas pour nos belles paroles mais par peur. Au seins même des groupements politiques de ces peuples des voix s'élèveront et se nourriront de cette peur pour influencer leurs chefs à mordre. Que ferons-nous en cas d'attaque ? Nous sommes les colonisateurs, nous sommes la menace. Cohabiter, échanger, ce serait magnifique en effet. Mais il est faux de croire que nous avons besoin d'eux. Nous étions partis pour nous installer sans savoir qu'ils étaient présents. Jusqu'à ce qu'on les découvre, nous n'avions besoin d'aucune aide. La vérité c'est qu'ils posent plus de problèmes éthiques et sécuritaire au seins de notre clan qu'ils n'offrent d’avantages à notre établissement sur place. Ne vous voilez pas la face. Si vous voulez mon avis, votre hâte de construire, Lorna, est incompatible avec la volonté de négociation de votre père qui est elle-même tout aussi incompatible avec la volonté d’ériger une nation mutante. Car ces peuplades auront-elles voix au chapitre pour ce qui est des ordres de constructions décidés ici-même ? Non. La culture de ces peuplades va-t-elle influencer la culture occidentale dont tous les mutants capables d'emménager sur Utopia sont emplis ? Non. Parviendrons-nous à nous contenter d'une maigre parcelle de terrain tout en gardant l'ambition de construire là bas la nation mutante ? Non. Ces négociations ont pour but de calmer ces peuples le temps nécessaire à l'édification d'une puissance confrériste si imposante qu'elle dissuaderait toute rébellion. Ce sont des négociations en vu d'une oppression par la peur, le temps que le mélange des générations et l'influence de notre supériorité technologique et industrielle ait raison de leurs modes de vies, de leurs cultures et de leurs identités. Je suis sûrement pessimiste et croyez moi j'aimerai me tromper. Malgré tout cela arrive si rarement que cela m'effraie. Le sang devra couler, un moment où un autre. Tâchez d'être prête et prenez le recul nécessaire pour ne pas tomber dénue. Ma préoccupation actuelle est de savoir qui attaquera le premier. Je ne suis pas disposé à laisser des hommes mourir pour la bien des négociations... Je ne pourrai pas tous vous ramener à la vie et vous offrir une seconde chance. »

Fait plaisir à Exodus, Dane. Ne cherche pas à attirer l'attention et l'affection de ton père : cherche à le dépasser, le surpasser et l'écraser en réussissant là où il échoue, en anticipant ses erreurs, en prenant les devants de ses piètres illusions.

« Laissez-moi vous poser encore une question, mademoiselle Dane. À votre avis, qui est notre ennemi ? »
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MessageSujet: Re: Le rouge est une couleur froide {Exodus}   Le rouge est une couleur froide {Exodus} Icon_minitimeMer 1 Jan - 19:15

« Pas d'extermination, ni de colonisation n'est-ce-pas ? Je reconnais bien là son grand cœur. Construire une société utopique sur un génocide, à défaut d'être original, ce serait bien tristement efficace. »

Et bien trop facile, l’erreur était toujours plus facile que la réussite, quelque soit l’habileté ou l’intelligence que l’on possédait. C’était ainsi. Mais Exodus avait raison cependant. Sur tout ce qu’il disait ; la négociation demandait un temps considérable et ils en manquaient, de temps, d’un autre côté, plus ils construiraient vite et haut, et plus les négociations deviendraient difficiles. Ecouter ne signifiait pas être entendu. Et ceux qui auraient le plus de chance d’être entendu étaient effectivement les extrémistes violents ; était-ce dans la nature même de l’Homme et du Mutant ? Les peuples de la Terre Sauvage referaient-ils les mêmes erreurs que ceux du reste du monde ? La Confrérie referait-elle ces erreurs également ?

« Nous sommes les colonisateurs, nous sommes la menace. Cohabiter, échanger, ce serait magnifique en effet. Mais il est faux de croire que nous avons besoin d'eux. Nous étions partis pour nous installer sans savoir qu'ils étaient présents. Jusqu'à ce qu'on les découvre, nous n'avions besoin d'aucune aide. La vérité c'est qu'ils posent plus de problèmes éthiques et sécuritaires au sein de notre clan qu'ils n'offrent d’avantages à notre établissement sur place. Ne vous voilez pas la face. Si vous voulez mon avis, votre hâte de construire, Lorna, est incompatible avec la volonté de négociation de votre père qui est elle-même tout aussi incompatible avec la volonté d’ériger une nation mutante. »

Grimaçant, Magneto la Seconde continua d’écouter, mais les réflexions se faisaient tout de même dans son esprit, tant au niveau de ce qu’il disait de ces actes et volontés, que de ce qu’il disait d’elle. Mais elle ne répondrait pas pour l’instant, et ferait mine de ne pas relever ses familiarités.

Non, ils n’allaient pas demander l’autorisation de construire leur cité, ils n’auraient pas l’hypocrisie des Hommes de racheter ces terres contre des denrées exotiques pour les locaux, mais sans valeurs pour eux-mêmes. D’un autre côté, n’était-ce pas de la conquête alors ? Mais pour la culture, pourquoi pas ? Ils luttaient contre une société dont le premier défaut était son égocentrisme et son incapacité à s’ouvrir à d’autre sans former des blocs de résistance, alors s’ouvrir à la culture des natifs était une preuve qu’ils dépassaient un peu plus les erreurs humaines, cependant elle devait bien concéder que tous n’en seraient pas capable, chez eux. Quant à la maigre parcelle de terre, elle ne savait quoi répondre, et former un pays ne se limiterait pas à une ville, première et unique, en effet.

« Ces négociations ont pour but de calmer ces peuples le temps nécessaire à l'édification d'une puissance confrériste si imposante qu'elle dissuaderait toute rébellion. Ce sont des négociations en vu d'une oppression par la peur, le temps que le mélange des générations et l'influence de notre supériorité technologique et industrielle ait raison de leurs modes de vies, de leurs cultures et de leurs identités. »

Pessimiste ? Pas forcément, d’un réalisme cru, mais probablement plus que les espoirs qu’elle propageait elle-même, et qu’elle portait, elle devait bien l’avouer. Oui, le sang devait couler, il l’avait déjà fait, mais ne pouvaient-ils pas le minimiser au maximum ? Oh, elle serait prête, elle tomberait peut-être dénue mais elle serait prête ; Lorna ne voulait plus la guerre ou la violence, elle ne l’avait jamais voulut d’ailleurs, mais jamais au grand jamais elle ne se laisserait faire.

Lorna ignorait Exodus capable de ramener les gens à la vie, et elle ne souhaitait pas de seconde chance, elle voulait juste en finir utilement. Elle n’avait pas l’intention de laisser des hommes mourir, mais les négociations n’étaient pas de son fait, et elles semblaient nécessaires, ne serait-ce que pour l’idéologie.

« Laissez-moi vous poser encore une question, mademoiselle Dane. À votre avis, qui est notre ennemi ? »

- A un Confrériste lambda, je répondrais la société et les erreurs humaines, ces choses que nous devons transcender pour être meilleurs qu’eux et bâtir un meilleur avenir. A vous, je répondrai que notre ennemi, c’est nous-mêmes, dans notre propension à échouer et à répéter les erreurs déjà commises, à ne pas atteindre cet idéal que nous défendons. Je comprends vos inquiétudes, la majorité des Confréristes sont des soldats, ils n’ont que faire de l’idéologie, incapables de la comprendre ou n’ayant pas la volonté de le faire.

- Nous suivons un idéal mais ne sommes pas tous capable de l’atteindre, et cela met en péril ce que nous essayons de faire. D’où qu’à l’heure actuelle, j’escompte resserrer les rangs des Confréristes envoyés là-bas. Qui attaquera le premier, je crains fort qu’à moins de remettre en cause les valeurs que nous défendons, ce ne soit eux. Les négociations sont sensées épargner des vies, mais elles peuvent en coûter, oui.

- Quant au sang versé, il est inévitable, mais le minimiser c’est minimiser notre hypocrisie envers nous-mêmes. Je ferais mon possible pour être prête lorsque cela arrivera, et tacherait de garder les yeux ouverts sur la situation. Mais je n’attaquerais pas la première à moins d’en recevoir l’autorisation, ou l’ordre.


Elle exposait des faits, elle prenait des engagements, consciente de ne devoir supposer, mais agir, mais décider.

- Nous n’avons pas besoin d’eux, pas plus qu’ils n’ont besoin de nous. Mais ils sont là et nous aussi. Il faudra tâcher de composer au mieux avec cela. Sans doute ma hâte de construire est incompatible avec la volonté de négociation, mais sans aller jusqu’à établir un climat de terreur, avoir de quoi nous défendre sera nécessaire si les négociations échouent, et même si elles réussissent, il faudra avoir de quoi se protéger entre temps.

Il ne fallait pas se fier au prime abord, elle tournait les choses comme elle voulait les tourner, c’était son job d’idéologiste et en cela, elle était bien moins sincère qu’elle ne le voulait, et surement bien moins qu’Exodus. Mais avant de mentir aux autres, Lorna prenait soin de se mentir à elle-même, ignorante ainsi de ce qui était vérité ou mensonge ; chose qui se nommait croyance.

Elle était ici pour recevoir ses instructions, elle composerait avec sa conscience et son idéologie ensuite. Si ces instructions ne lui plaisaient pas, sans doute tenterait-elle de les contester, mais Magneto la Seconde n’oubliait pas qui donnait les ordres, et quant bien même le premier du nom était le chef idéologique, le chef exécutif restait Exodus, que cela lui plaise ou non.
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MessageSujet: Re: Le rouge est une couleur froide {Exodus}   Le rouge est une couleur froide {Exodus} Icon_minitimeMer 8 Jan - 21:10

Il ne reste plus aucune trace de ses blessures. Que ce soit en apparence ou même en ce qui concerne les douleurs qu'il éprouvait depuis qu'il s'était fait arracher le bras entre autres parties de son corps. Régénérer est une douleur se rapprochant de l'insupportable. Elle est équivalente à la douleur éprouvées par les blessures, mais elle est continue, aiguë et ne s'arrête que lorsque tout est soigné. Pourtant, ce n'est pas comme si Benett du Paris n'avait rien éprouvé de pire. La torture d'Apocalypse surclasse de loin toutes ces souffrances physiques, mais malgré tout il n'arrivera sans doute jamais à s'y faire complètement. Les marques sur son front sont bien plus nettes et depuis qu'il a réabsorbé toute son énergie psychique émanant de lui naturellement, ses yeux sont redevenus blanc et ne crépitent plus de flammes violettes.
Alors que Lorna répond à ses questions, Exodus déroule sur le bureau encombré - faisant de la place dans un léger froissement de papier - les dernières impressions topographiques de la région qu'il a en sa possession. Cette carte semble particulièrement vide et les zones inexplorées sont immenses. Maintenant le rouleau a plat par télékinésie, il s'empare de quelques outils de dessins dissimulés sous d'autres feuilles, des rapports et autres comptes rendus. Il l'écoute, parfaitement capable de gérer ces deux activités en même temps. Ses yeux se lèvent parfois vers elle alors qu'il stoppe son crayon mettant fin au grattement de la mine sur le papier du moins, jusqu'à ce qu'il poursuive ses tracés.
Ils attaqueraient les premiers, la question était de savoir par où, quand et dans quel mesure. La position du campement, la topographie, les relevés météorologiques des jours à venir, la distance séparant les camps, les chemins connus pour mener de l'un à l'autre, les poches connues de flore et de faunes agressives et passive qui peuvent définir des itinéraire plus sûr, les potentiels pouvoirs des adversaires... Tout cela devait être prit en compte et les yeux de Benett se baladaient d'une feuille à l'autre alors que des traits se rassemblaient petit à petit vers un point du campement. Il a fait cela toute sa vie, il sait sans doute le faire mieux que personne d'autre à la Confrérie et il se devait de travailler pour contribuer à la sécurité des lieux.
Il dépose enfin son crayon, se reculant contre son dossier pour venir s'accouder à son siège alors que Lorna venait de conclure sur la même nécessité qui animait Benett : Avoir de quoi se défendre.

« Je vois. Vous n'êtes peut-être pas assez réaliste. Le commandement de troupe et d'un projet comme celui-là ne demande pas de réelle compétence idéologique, rhétorique et grammaticale pour tourner les choses joliment. Vous êtes douée, vous êtes intelligente et encore jeune, mademoiselle Dane. Laissez le vieil homme que je suis vous enseigner une dernière chose. Outre la défense de notre propre base et de nos propres hommes, notre principal ennemi dans ce projet : c'est l'information. Nous devons impérativement parvenir à la vaincre et surtout la contrôler. Nous avons la puissance pour nous défendre contre ces peuplades. Mais si ce paradis venait à être connu d'autres personnes extérieures à la confrérie : les sérieux ennuis commenceraient. Maintenez l'information sous votre contrôle, pliez là à vos exigences, orientez la négociations avec les peuplades sur les moyens connus de quitter les Terres Sauvages, identifiez les télépathes possédant un rayon d'action suffisent, identifiez également tout les mutants téléporteurs capables d'user leurs pouvoirs pour sortir de l'enceinte de ces terres, localisez les points d'accès et sécurisez-les, traquez toutes les personnes qui réussiraient à fuir et tuez-les si nécessaire. »

Des mesures simples mais non moins importantes qui devaient être appliquées le plus rapidement pour éviter tout problème le temps de construire une base plus solide. Il faudra des matériaux, de la main d’œuvre et tout cela se fera à travers le portail de téléportation de la Confrérie ce qui annonce un flux constant d'hommes et de matériel entre les Terres Sauvages et le monde extérieur. Exodus se chargerait de contrôler ce flux à la sortie du portail, mais il ne peut s'occuper également de toutes les autres portes de sorties qu'elles soient physiques ou astrales, en Terre Sauvage.

« Bien. Je ne vous retiendrai pas plus longtemps. Gardez en tête ce que je vous ai dit et ayez toujours un regard critique sur votre propre vision des choses. Je vous confie officiellement la direction des opérations en Terre Sauvage comme le souhaite votre père. Notre premier objectif est de garder cette zone de la planète secrète y comprit de nos alliés politiques. Le second objectif est d'y installer une base sécurisée de la faune, de la flore et des agressions potentielles sur place. Notre troisième objectif est de nouer des relations diplomatiques saines avec les peuplades locales du moment que la sécurité des hommes ainsi que les deux premiers objectifs ne sont pas mis en péril. Je vous ferai parvenir mon analyse sur la sécurité du campement et les principales zones à renforcer en vue d'une attaque ennemis. »

Il rassembla devant lui quelques feuilles et relâcha son pouvoir sur la carte qui s'enroula sur elle-même.

« N'ai-je rien oublié ? »
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Lorna Dane
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MessageSujet: Re: Le rouge est une couleur froide {Exodus}   Le rouge est une couleur froide {Exodus} Icon_minitimeMar 21 Jan - 20:36

Exodus déroula par la pensée une carte sur son bureau, lui imposant une place par cette même méthode, puis il prit la peine d’user de ses mains pour l’annoter ; qu’y marquait-il ? Lorna l’ignora mais ne détournait pas le regard de son supérieur pour autant, quant bien même ce dernier l’avait déjà fait. Elle n’était pas curieuse, et était certaine que s’il agissait en cet instant, Benett du Paris agissait dans l’intérêt de leur conversation ; non pas qu’il ne se permettrait pas de l’ignorer complément, même si c’était là une impolitesse indigne de lui, mais il avait toujours un coup d’avance, et visiblement, le prochain coup était une carte que Magneto la Seconde ne vit que lorsqu’elle eut finit de parler.

« Je vois. Vous n'êtes peut-être pas assez réaliste. Le commandement de troupe et d'un projet comme celui-là ne demande pas de réelle compétence idéologique, rhétorique et grammaticale pour tourner les choses joliment. Vous êtes douée, vous êtes intelligente et encore jeune, mademoiselle Dane. Laissez le vieil homme que je suis vous enseigner une dernière chose. »

Lorna Dane avait reçus nombre de compliments, dans sa vie, tous ou la plupart n’ayant pas la moindre originalité et commémorant un état de fait qu’elle savait, qu’il soit naturel ou artificiel, et s’il en fut de même pour les compliments d’Exodus, venu d’un tel homme, elle ne put s’empêcher de se sentir flattée. Mais cela n’importait pas : non, en effet, ses compétences idéologiques ne lui étaient d’aucune utilité, à part filtrer les hommes qu’elle emmènerait avec elle. Mais pour le commandement de troupe, malgré sa jeunesse, elle s’en estimait parfaitement capable, quelque soit la manière ; c’était vomitif que de l’admettre, mais elle avait été à bonne école, chez les Maraudeurs.

Elle écouta la leçon avec l’attention d’une élève sérieuse, chose qu’elle n’avait pas toujours été mais qu’elle savait être cependant, et intégra les données, comme toujours : principal problème, l’information. En ayant passé plusieurs mois dans une cage, Lorna n’avait pas tellement plus à dire que ce que la Confrérie avait déjà découvert, même si elle connaissait quelque peu la culture du Peuple du Soleil, et son langage. Mais c’était moins les informations qu’ils disposaient que celles qu’ils pouvaient laisser filtrer, le problème ; une considération qu’elle n’avait pas eut.

« Mais si ce paradis venait à être connu d'autres personnes extérieures à la confrérie : les sérieux ennuis commenceraient. Maintenez l'information sous votre contrôle, pliez là à vos exigences, orientez la négociations avec les peuplades sur les moyens connus de quitter les Terres Sauvages, identifiez les télépathes possédant un rayon d'action suffisent, identifiez également tout les mutants téléporteurs capables d'user leurs pouvoirs pour sortir de l'enceinte de ces terres, localisez les points d'accès et sécurisez-les, traquez toutes les personnes qui réussiraient à fuir et tuez-les si nécessaire. »

La mâchoire de la jeune femme se serra : les tuer si nécessaire. Oh, elle ne verserait pas de larme, la misère l’indifférait en bonne occidentale qu’elle était, mais elle n’aimait pas cet ordre. Pour le reste, c’était cependant intégré ; sachant que la crainte était fondée, puisque Zaladane était parvenue à l’atteindre elle, alors qu’elle se trouvait à Frisco. Si l’une l’avait fait, d’autres pouvaient le faire ; il ne s’agissait plus de négociations mais d’espionnage.

« Bien. Je ne vous retiendrai pas plus longtemps. Gardez en tête ce que je vous ai dit et ayez toujours un regard critique sur votre propre vision des choses. Je vous confie officiellement la direction des opérations en Terre Sauvage comme le souhaite votre père. »

Elle avait ses objectifs : les principaux se résumaient à garder la Terre Sauvage secrète vis-à-vis du reste de la planète, avec les manières énoncées précédemment, et à installer une base militaire sécurisée, tandis que les secondaire se résumaient à l’établissement de relations diplomatiques permettant d’assurer au maximum la sécurité avec les peuples locaux. C’était enregistré.

« N'ai-je rien oublié ? »

- Il ne me semble pas, monsieur. Et je vous remercie pour votre rapport d’analyse, je tacherais de le suivre au mieux, même s’il sera probablement modifié suite à d’éventuels imprévus.

Finalement, la carte ne semblait pas avoir été d’une utilité immédiate, même si Lorna se doutait qu’il s’agissait là de l’esquisse de l’analyse suscitée ; en tout cas, c’était ce qu’elle préférait y voir, car que ce ne soit pas le cas signifiait que l’action d’Exodus n’était qu’une marque d’impolitesse.

Se levant, toujours droite, elle s’inclina légèrement, concluant l’entretient pour sa part même si elle attendrait l’autorisation pour s’en retourner, chose impliquant tourner le dos à Exodus.

- Merci du temps que vous m’avez accordé. Je tâcherai de faire au mieux et garde vos conseils à l’esprit.

Ainsi que ses compliments ; son adresse comme son intelligence lui venaient naturellement, mais sa jeunesse était à double tranchant, car si elle lui donnait le temps d’apprendre, elle signifiait aussi qu’elle manquait d’expérience, quant bien même elle-même jugeait en avoir trop. Mais qu’importait, car cela ne changerait rien en définitive.

Il y avait une question à laquelle Lorna n’avait eut de réponse, et si elle n’importait en rien à la Confrériste, la jeune femme qu’elle était aussi avait l’envie de savoir, ainsi que la conscience qu’elle ne saurait jamais. Exodus avait-il lut en elle ce qu’elle escomptait faire, et si oui, la laissait-il délibérément courir à sa perte ? Et une fois qu’ils y serraient, la laisserait-il mourir ?

Magneto la Seconde ne savait pas, mais elle savait qu’à l’instar d’aujourd’hui, c’était lui qui avait tout pouvoir.

RP TERMINE pour Lorna
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