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 J'ai un alibi, j'étais au cinéma ! [Tomàs Blake]

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Nora Passeri
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Nora Passeri


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MessageSujet: J'ai un alibi, j'étais au cinéma ! [Tomàs Blake]   J'ai un alibi, j'étais au cinéma ! [Tomàs Blake] Icon_minitimeMer 16 Oct - 19:23

Les choses n'avaient pas tourné comme prévu.

- Bon... Là c'est la merde...  marmonna Nora entre ses dents.

Le cadavre fumant et affreusement momifié d'Ewan était devant elle. Tout était dévasté par des brûlures radioactives extrêmes, à l'exception de ses avant-bras et de ses mollets et pieds... On ne pouvait pas dire que ce soit très discret comme mort, et la discrétion était justement ce que l'experte en finances recherchait avant tout. Par conséquent... C'était plutôt raté, cette fois-ci. Il fallait, en plus de cela, compter le fait que l'émission massive de radiations produisait un bruit extrêmement sonore et aigu qui ne manquerait pas de réveiller et intriguer les voisins... Ceux-ci pointeraient le bout de leur nez à leurs fenêtres d'ici peu de temps, et l'enquêteuse devait donc détaler rapidement.

N'attendant pas qu'on la remarque, elle quitta donc la ruelle d'un pas rapide, avant d'ensuite se diriger vers une autre rue au hasard. Il était hors de question de prendre le métro : il y avait des caméras et elle voulait impérativement qu'on ne puisse pas l'identifier comme ayant été dans les environs du lieu du crime à l'heure de celui-ci. Elle avait de toutes façons prévu le coup : elle portait une perruque bleue flashy assez facile à remarquer et portait une tenue de gothpouffe tout à fait caractéristique. Ajoutez à cela un tatouage (un faux, évidemment) au niveau du bras droit, et elle avait le kit complet pour qu'un éventuel témoin donne un signalement inutile. Une jeune femme avec les cheveux bleus, une tenue noire et des tatouages.

Au naturel, l'italienne avait des cheveux bien différents, n'avait pas de tatouage, et portait des tenues de business très standard et sobres. C'était donc cela de gagné. En revanche, la mort brutale de cet homme risquait très fortement d'attirer l'attention de manière considérable, et elle n'appréciait absolument pas cette idée... En général, son mode opératoire était plutôt de donner un cancer violent à ses victimes, ou de les empoisonner avec des fortes doses de radiations. La première option était quasi-invisible : vu que tout ou presque donnait le cancer, une tumeur n'éveillait pas les méfiances. Personne n'imaginait que cela puisse être un meurtre. La deuxième option était plutôt pour les cas particuliers où elle devait mettre fin aux agissements d'une personne extrêmement dangereuse, très vite... Car ces empoisonnements n'étaient pas courants.

En revanche, elle n'avait utilisé le "gros rayon" qu'une seule fois, lors de la mort de son petit ami, plus de 10 ans auparavant... Et elle ne tenais pas spécialement à se servir de cette "grosse bertha" trop souvent, pour de nombreuses raisons. Beaucoup de bruit, beaucoup de dégâts collatéraux, facile à repérer (toute la ruelle ferait hurler les compteurs Geiger pendant plusieurs semaines), des cadavres peu discrets, et des effets secondaires désagréables... Elle avait les membres engourdis, comme si elle avait dormi sur son bras pendant une nuit entière mais dans les deux bras, les deux jambes, le visage, ... partout. Les fourmillements étaient partout et elle détestait cette sensation qui venait du fait qu'elle avait vidé une partie de ses nerfs de leurs précieuses radiations électromagnétiques, celles-là même qui transportaient l'information nerveuse chez elle.

Elle tourna dans une autre ruelle, continuant de s'éloigner. Son plan était de marcher pendant encore deux ou trois heures, à travers le centre-ville, afin que l'on voie cette fameuse "jeune femme aux cheveux bleus" un peu partout. Si la police creusait, elle risquait fort de tourner en rond et cela convenait très bien à la jeune tradeuse...
Le problème, à ce moment-là, était qu'elle ne se doutais pas que quelqu'un l'avait vue... Et que ses problèmes ne faisaient en fait que commencer.
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Tomàs Blake
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Tomàs Blake


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MessageSujet: Re: J'ai un alibi, j'étais au cinéma ! [Tomàs Blake]   J'ai un alibi, j'étais au cinéma ! [Tomàs Blake] Icon_minitimeSam 19 Oct - 21:27

«  - Ewan Menson ? 
- Le FBI est sur le coup, d'après mes sources, le BAM n'a pas cherché à poursuivre l'affaire. Ils ont des petits problèmes d'effectifs en ce moment et une petite frappe de ce genre les intéresse pas.
- Comment un type qui n'intéresse pas le BAM peut-il intéresser le FBI ? 
- Aucune idée ou plutôt, rien de sur. On pense...
- On ? Qui ? 
- Nan... hum, je pense que la collaboration du FBI et du BAM n'est pas encore parfaite et l'un comme l'autre enquète sur les Purificateurs un peu de leurs côté du moment qu'ils ne se marchent pas sur les pieds...
- Mouais t'as peut-être pas tord, tout le monde enquête sur les Purificateurs, même nous. 
- Donc on pense que c'est pour ce soir, le stagiaire qu'on a placé à son boutol l'a vu plutôt distraite comme si quelque chose la préoccupait et pour pimenter la chose y'a eu du mouvement chez le FBI près de l'appartement d'Ewan.
- Tu veux dire, il ne l'aurait pas interpellé depuis tout ce temps parce qu'ils espèrent remonter une filière ? 
- Je pense oui.
- Tu penses beaucoup de chose, le FBI est pas aussi débile pour ne pas s'être rendu compte que les Purifs, les vrais, ont coupés les ponts avec leurs petites frappes y'a bien longtemps. Ils se planquent et c'est pas étonnant, tout le monde veut leurs tête. 
- Ben...
- Recoupe toutes les infos des agences sur cet Ewan, je veux ton rapport dans une heure. 
- Déjà fait, on a rien de plus.
- Donc y'a plus que deux solutions. 
- J'ai peur de pas vous suivre monsieur.
- Soit ils nous on flairé, soit c'est elle.  
- Passeri ?
- Bon, note et fait passer : Exfiltration des agents impliqués dans le dossier 44 d'ici à 3heures et brouillage des pistes sur l'ensemble des agences sur ce même dossier d'ici à 5heures. Verrouillage du dossier 44 pour opération de récupération immédiatement.  
- Je... heu... À vos ordres ! Vous irez seul ?
- Seul ? Non, je boss jamais en solo.  »

Nora Passeri, cela fait un petit moment que Tomàs l'observe à travers les yeux de l'organisation dont il est passé cadre. Ses petites actions en solitaire et ses nombreux assassinats ne passaient pas inaperçu aux yeux de certains agences ou branches d'agences gouvernementales comme le FBI ou le BAM. Mais elle était assez habile pour échapper à l'un et à l'autre sans pour autant échapper à la réunion des deux qui se trouvait être incarnée par BlackHawk. Une question se posait alors : potentiel alliée ou ennemi à inscrire sur les listes. Ce choix ne se fait pas arbitrairement et dépend de plusieurs facteurs qui sont minutieusement étudiés lors de la phase d'observation que l'organisation fait de manière systémique chez les potentiels de guerre comme il les appelle. Stabilité mentale, motivation, entourage, pouvoirs, maîtrise, quotient intellectuel, rapport à l'humain, rapport au mutant, rapport au meurtre, sens et notion de bien, de justice et de mal, antécédents avec la police, diplômes et dossiers scolaires... Tout est épluché, tout est observé.  

Tomàs se dirigea vers la berline, prenant le volant en direction Manhattan. Il allait en effet agir seul pour recruter la jeune femme car son pouvoir était suffisant pour éviter tout dérapage au cas où cette dernière le considère comme ennemi et décide de l'irradier. Il pouvait aussi permettre à BlackHawk d'économiser des agents dans cette tâche qui est loin d'être primordiale. Le résultat des tests avait été mitigé mais finalement satisfaisant. Il est vrai que l'enfance et les antécédents familiaux poussaient à croire Nora Passeri, potentiel de guerre numéro 44, comme instable psychologiquement, paranoïaque, incompatible avec une organisation militaire et les ordres et psychologiquement instables entre hyper-violence et pulsions meurtrières. Mais d'un autre côté elle savait se maîtriser parfaitement, aussi bien ce qui avait été diagnostiqué comme des pulsions et aussi comme de l'insubordination envers la figure paternelle autoritaire. Elle savait se maîtriser depuis peu donc et faisait preuve de minutie dans ses opérations et ses gestes. C'était suffisant pour tenter le coup.

***

« - Three au rapport, je suis sur place, cible en visuel, fais moi état du dossier. 
- Toutes les opérations demandées sur le dossier 44 ont été effectuées dans les temps. Vous avez de l'avance à nouveau sur les agents du FBI qui ont, de fait, perdu quelques pistes. Tous les agents ont été exfiltrés de la zone de connaissance de la cible 44.
- Bien. Demande le feu vert à Zero. En attente. 
- Compris. »

Il y a un chat dans la ruelle, cette même ruelle ou ce cher monsieur Menson emmène Nora. En haut d'un immeuble, une centaine de mètre plus loin un sniper a son fusil braqué sur le Purificateur au cas où cela tourne mal pour le sujet 44. Bien sur, entre le chat et le sniper, il y a Tomàs, les contrôlant à distance dans sa berline. Il ne bougera que peu et ne se montrera également que si c'est vraiment nécessaire. Puis l'incident se produit et le voisinage préviens la police locale. Cela sera dans approximativement dix minute, à l'oreille des agents du FBI enquêtant sur Menson. Il ne reste donc que peu de temps pour Passeri de trouver un endroit sur où se cacher. Le rayon de radiation était très violent et cela confirma les suspicion de BlackHawk sur son potentiel.  

« - Feu vert confirmé. »

La voiture démarra pour suivre à cinq cent mètre à travers quelques rangée d'immeubles les mouvements de Nora qui empruntait des ruelles. Le chat qui n'était autre qu'un double de Tomàs Blake avait été pulvérisé par les radiations mais il était assez dissimulé pour que Nora ne s'en soit pas aperçu. Cela dit, Tomàs eu un aperçu de cette puissance et il du en matérialiser un autre qui suivait à bonne distance et avec la discrétion propre au félin la jeune femme. La nyctalopie aidait également l'agent Three à voir beaucoup mieux qu'en ayant matérialiser autre chose. Combien de temps comptait-elle marcher ainsi ? Ou comptait-elle aller ? Tomàs se demandait si il devait se montrer maintenant où attendre que tout cela se calme.

Mais tout ne pouvait pas se passer comme sur des roulettes et la nuit allait être sans doute bien plus catastrophique pour Nora qu'elle l'aurait imaginé. Car lorsque Menson avait soupçonné la jeune femme, il en avait forcément alerté ses amis qui avaient été tenu prêt non loin si quelque chose arrivait. Et forcément, c'était arrivé. Les hommes se mirent à courir à travers la ruelle dans le but de rechercher cette jeune femme. Ils ne hurlaient pas, certains avaient peur et c'était logique après avoir vu rapidement le corps – ou ce qu'il en restait – de Menson. C'était embarrassant, les bruits de pas se rapprochaient et maintenant, Nora serait sans aucun doute capable de les entendre. Qu'allait-elle faire ? Courir aussi ? Les tuer ? C'était une réaction intéressante à observer mais elle risquait aussi d'y laisser sa peau. Le chat tourna la tête mais ne vit rien derrière lui et donc derrière Nora. Tomàs ne se doutait pas de ce qui arrivait mais il était tout de même sur ses gardes.
Suivit discrètement par Tomàs et traquée par quelques Purificateurs, fuyant un lieu qui allait être investit par la police départementale et quelques minutes plus tard par quelques agents du FBI, on pouvait clairement dire que Nora Passeri était dans un drôle de merdier.
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Nora Passeri
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Nora Passeri


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MessageSujet: Re: J'ai un alibi, j'étais au cinéma ! [Tomàs Blake]   J'ai un alibi, j'étais au cinéma ! [Tomàs Blake] Icon_minitimeDim 20 Oct - 13:42

Cet imprévu n'avait pas plu à la jeune femme... Comment l'avait-il repérée ? Un de ces paranos avec des caméras de surveillance planquées devant sa porte ? Possible... Elle aurait dû être nettement plus vigilante. Ou alors... Aurait-il entendu parler d'elle ? Non, impossible... Ses victimes mourraient en général de causes naturelles, ou d'empoisonnements radioactifs sans cause compréhensible. Chaque fois, les autopsies n'avaient révélé aucune ingestion de matériau radioactif ou quoi que ce soit de ce type... Normal : la cause, c'était elle, et non du polonium ajouté à un café ou quelque chose de ce type. Non... Le fait qu'on l'ait repérée lui semblait possible, mais improbable. Elle était donc loin de se douter du la fanfare qui était en train de lui courir après.

Des Purificateurs, ET le FBI, ET la police, ET un type d'une organisation secrète dont elle ne soupçonnait même pas l'existence. Elle avait bien vu des sortes d'organes obscurs du gouvernement, mais dans des films d'espionnage : elle n'imaginait pas que ce genre de chose existe vraiment. Ou plutôt... Elle était prudente. Elle pensait possible l'existence de tels groupes, mais improbable.
Et pourtant, elle avait tout le monde aux fesses. D'abord, marchant dans les rues d'un pas rapide, elle ne le réalisa pas... Mais quelques minutes plus tard à peine, elle se mit à entendre des bruits de course qui venaient de derrière elle. Quelqu'un l'aurait aperçue ? Pas bon... Vraiment pas bon. Il fallait qu'elle trouve un moyen de les semer et rapidement.

Son salut se trouva au coin de la rue : une boîte de nuit style alternatif, avec de la techno et autres joyeusetés qui devaient saouler les voisins à longueur de nuit. Ne cherchant pas plus loin, elle s'y engouffra et une fois devant l'entrée, elle adressa son regard et son sourire les plus "salut je suis une junkie contente" à la femme qui se tenait là :

- Salut, moi c'est Jenny !

La vendeuse se contenta de lui indiquer que c'était 10 dollars. La tradeuse paya sans chercher à discuter le prix, puis rentra rapidement alors que les bruits de pas se rapprochaient.
La salle n'était pas immense, mais elle était bien dense et packée. En plus de cela, il faisait très sombre et tout était assez confus à cause des lumières vives qui clignotaient. Pour couronner le tout, vu l'ambiance, il y avait de nombreuses femmes qui avaient les cheveux de couleurs diverses et variées, bleu inclus. Nora s'empressa donc d'enlever sa veste noire, de virer la perruque bleue, et de les jeter dans une petite poubelle qui se trouvait en dessous d'un cendrier. Ils chercheraient une femme aux cheveux bleus avec une veste noire, mais la jeune femme était devenue une brune avec des cheveux blancs, et un T-shirt gris.

Maintenant il fallait trouver un moyen de sortir de là... Se dirigeant vers le bar, elle s'installa à un des tabourets libres pour commander une bière. Elle était dos à la salle, et serait donc moins remarquable... Ils n'avaient de toutes façons, à priori, pas vu son visage et devraient donc lui foutre la paix avec un peu de chance. Et au pire, c'était un endroit public, et il y avait deux videurs qui ne semblaient pas commodes du tout : s'ils tentaient de faire de l'esbroufe, ils se feraient foutre dehors à vitesse grand V. Enfin... En imaginant qu'ils ne sortent pas des flingues. Pour Nora, soit c'était des flics censés "protéger et servir", soit il s'agissait de purificateurs qui étaient censés soi-disant "défendre l'humanité" et tout ce blabla. Elle doutais fort qu'ils se mettent à ouvrir le feu en plein milieu d'une boîte de nuit bourrée de monde...

Malgré tout, encore une fois... La tradeuse était prudente. Elle savait que c'était improbable, mais possible malgré tout, et elle n'avait plus qu'à espérer que ses poursuivants ne soient pas des complets psychopathes irresponsables... C'était loin d'être certain.
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Tomàs Blake
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Tomàs Blake


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MessageSujet: Re: J'ai un alibi, j'étais au cinéma ! [Tomàs Blake]   J'ai un alibi, j'étais au cinéma ! [Tomàs Blake] Icon_minitimeMar 5 Nov - 3:20

Elle s'était réfugié dans une boite de nuit. Tomàs avait de ce fait perdu sa trace et il du matérialiser quelques personnes pour enfin retrouver sa trace non sans mal. Elle avait habilement ôté sa perruque et s'était installée de dos au bar. À quoi pensait-elle ? Attendre un moment que cela se calme en prenant le risque que cela s'empire ? Il était temps en tout cas pour Tomàs de cesser cette phase d' observation et de passer au chose sérieuses. Mais il avait besoin qu'il y ait un peu moins de bruit dans cette boite de nuit pour que Nora puisse entendre ce qu'il avait à lui dire. Il n'avait pas l'intention de lui faire un discours très long. Le choix lui revenait et il suffisait de dire les choses simplement pour que le message passe.
L'un des doubles matérialisé dans la boite de nuit se rapprocha du DJ pour diminuer le son ce qui ne plut forcément pas à l'homme au casque sur les oreilles. Mais il aura suffit que le double serre de sa main droite la nuque du Disque Jockey pour l'empêcher de bouger le temps que l'opération soit terminée.
Au même moment, dans la berline de l'original Tomàs envoya un message radio sur une fréquence sécurisée son partenaire resté au QG.

« Envoie-moi une équipe de nettoyage rapidement. »

Il se pouvait qu'il y ait quelques dommages collatéraux nécessaires à motiver la donzelle ou à lui prouver son allégeance. Il se pouvait aussi que quelques opérations tournent mal mais cela ne poserait pas de problèmes particuliers aux équipes spécialisés dans le nettoyage de corps, de scène de crime et de tout ce qui en découlait. C'est des méthodes connues mais qui, combinées à l'autorité que Blackhawk possédait hiérarchiquement et indirectement sur d'autres agences, s'avérait redoutable même si utilisé avec parcimonie.
Le second double créé dans la boite de nuit qui possédait le même physique asiatique que Blake se rapprocha alors de Passeri pour attirer son attention et lui dire ce qu'il devait lui dire. Il était habillé en civil et non en costards pour éviter que cela fasse trop louche dans une boite de nuit de ce genre. Apparu au départ dans les toilettes de l'établissement, il était impossible qu'il soit repéré par autres choses que des personnes un peu trop alcoolisées dont les témoignages potentiels en cas d'ennui ne vaudraient rien.

« Je ne voulais pas jouer le numéro du recruteur mystérieux mais vous ne me laissez pas vraiment le choix mademoiselle Passeri. Vous vous êtes mise dans une bien belle situation n'est-ce-pas. ? Tout ça pour ce pauvre Menson qui valait sans doute pas la peine qu'on transpire autant pour lui... Quoiqu'il en soit vos petites actions nocturnes deviennent de moins en moins subtiles et discrètes. A vous de choisir : renoncer et vous faire oublier ou passer dans la catégorie supérieure. J'aimerai vous offrir l'opportunité de faire de vos assassinats une activité à temps pleins avec tous les avantages que cela peut représenter en matière de sécurité, couverture et logistique. Ne vous méprenez pas, nous avons - vous et moi - les mêmes cibles en tête et vous ne serez pas dépaysé de ce côté. Je vous laissez réfléchir. Dans la ruelle derrière le bâtiment, une berline noire attendra un petit moment. Si vous avez le cran ou la curiosité, montez-y. Sinon, voici le numéro pour me recontacter. En ce qui concerne vos poursuivants, si vous voulez que je vous en débarrasse discrètement pour ce soir vous n'avez qu'à demander au chauffeur de la voiture. »

Ce fut rapide, mais le double s'était rapproché suffisamment de l'oreille de Nora pour être certains que tout soit bien entendu. D'une main il matérialisa sur le comptoir la carte – noire totalement avec simplement un numéro de portable imprimé en blanc - de sorte qu'elle puisse s'apercevoir de sa mutation sans pour autant que le Barman lui, s'en aperçoive. Il n'attendit pas de réponse ni de feedback et se détacha alors un peu du comptoir pour finalement la saluer avant de se diriger vers la sortie de la boite de nuit par l'entrée principale pour vérifier la position des poursuivants.

« Bonne soirée mademoiselle Passeri. Réfléchissez bien. »

Dans la berline, l'original alluma le boîtier qui lui avait été donné au QG pour mesurer le taux de radiations alentour au cas où Nora choisisse de monter à bord du véhicule. La sensibilité devait être suffisante pour éviter à Tomàs une mort lente et douloureuse et lui permette de réagir rapidement. Il alluma également un téléphone portable utilisable uniquement qu'une fois et dans le but de recevoir les appels du numéro inscrit sur les cartes. Enfin, dans la boite de nuit, le son de la musique reprenait son volume initial.

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Nora Passeri
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MessageSujet: Re: J'ai un alibi, j'étais au cinéma ! [Tomàs Blake]   J'ai un alibi, j'étais au cinéma ! [Tomàs Blake] Icon_minitimeVen 8 Nov - 23:00

Le son diminua, d'un seul coup... Cette histoire ne plaisait absolument pas à l'enquêteuse. Ce n'était pas normal... A une heure pareille, ils avaient même tendance à augmenter le son, en général, alors pourquoi diable le DJ le baissait-il ? Elle se mit à observer discrètement ses alentours, et avisa rapidement un homme qui se rapprochait d'elle.

- Merde... marmonna-t-elle, se préparant à partir.

Elle n'eut pourtant pas vraiment le temps. Le type, avec un physique asiatique mais un accent américain parfait, s'approcha d'elle et se mit à lui parler à voix basse pour tenir des propos qui laissèrent Nora... Hé bien, sur le cul, autant le dire. Il ne voulait pas jouer au recruteur mystérieux, mais pourtant, il le faisait. Il connaissait son nom, déjà, ce qui laissait comprendre à la tradeuse qu'elle avait de sérieux problèmes. La question qui la taraudait était : "Comment me suis-je faite repérer ?". Elle ne comprenait pas : elle avait laissé le moins de traces possible, juste des cancers assez courants et des empoisonnements radioactifs sans aucune trace. Pas de Polonium, pas de Plutonium, aucun élément radioactif qui aurait pu permettre de ramener à elle.

Clairement, elle était méfiante, et elle tendit légèrement la main vers son interlocuteur. Pour le moment, elle ne produisait pas de radiations, mais selon ce qu'elle dirait, elle pourrait se retrouver obligée de se débarrasser de lui...
Ce fut donc dans cette position qu'elle continua d'écouter ses propos. Selon lui, Menson ne valait pas la peine de se donner une telle peine. Il connaissait Menson, aussi... Ce type en savait des choses. Bien trop de choses... Et toujours selon lui, les escapades nocturnes de la "détective" se faisaient de moins en moins discrètes. Manque de subtilité... Possible. Elle s'était mise à être un peu trop expéditive, et à réduire les délais entre deux interventions. Elle avait parfois un peu "bâclé" les choses, et son manque de vigilance lui retombait dessus à vitesse grand V, d'un seul coup.

Ce qu'il voulait, il ne l'avait pas encore dit, mais c'était pourtant la question centrale, pour Nora... Que voulait ce type au juste ? il déclara d'un coup que c'était à "elle de choisir". Ah, enfin il en venait aux faits... Soit disparaître et se faire oublier, soit passer dans la catégorie supérieure. Ces derniers mots laissèrent la brune pensive... Il y avait une catégorie supérieure ? De quel genre, mafia ? Organisation secrète ? Groupe criminel obscur ? Groupe d'intervention mutant ? Tout cela manquait cruellement de détails, mais elle comprenait bien qu'il ne puisse pas en donner trop dans un endroit public aussi peuplé que cette boîte de nuit. Il voulait en tout cas lui proposer de faire de ces assassinats une nouvelle activité à temps plein, avec couverture, logistique, et divers avantages qui lui rendraient la vie nettement plus simple... Et lui permettraient aussi de s'en prendre à de plus gros poissons, accessoirement.

Il finit par lui donner un rendez-vous... Ou plutôt, par la mettre au défi de monter dans cette berline noire qu'il y avait derrière le bâtiment, avant d'ensuite sortir des lieux en laissant une carte de visite. Voilà un personnage bien étrange... Nora ne savait pas trop quoi faire de sa proposition. La musique revint à un volume normal, et la tueuse en profita pour observer les alentours... Des types bizarres étaient présents et semblaient chercher. Merde... Clairement il ne s'agissait pas de punks ni rien de ce genre : ils n'avaient RIEN à faire là et ne se mêlaient pas du tout à l'ambiance électrisée qui régnait dans l'établissement. L'option de la berline noire devenait de plus en plus séduisante, d'autant que ces types devaient attendre à l'extérieur... Ils n'avaient pas l'air d'être des flics ou quoi que ce soit, en plus... Se frotter à eux serait sûrement un plan douteux.

On ne lui lirait pas ses droits avant de tirer, clairement. Se penchant vers le barman, la jeune femme demanda alors discrètement :

- Y'a pas une porte de sortie à l'arrière ? J'irais bien cloper dehors mais mon ex est là et il va me saouler...

Visiblement habitué à ce genre de chose, le tenancier lui indiqua alors une porte qui se trouvait un peu à l'écart du booth du DJ. Nora lâcha un grand sourire au roi des cocktails, avant d'ensuite s'y diriger d'une démarche rapide, passant la porte et sortant de là en espérant que personne ne l'ait aperçue...
La berline noire était en tout cas bien là. Après deux secondes d'hésitation, elle finit par ouvrir la porte pour s'y installer, et lancer :

- Foutons le camp... Je ne sais pas s'ils m'ont vue ou non.

Elle se tourna alors vers l'autre passager, qui se trouvait être... La même personne qui l'avait abordée dans la boîte de nuit. Comment avait-il fait pour faire le tour du pâté de maisons aussi vite ? Un mutant pouvant se téléporter ? Avec une rapidité surhumaine ? Autre chose ? Dans tous les cas elle n'aimait pas l'idée de ne pas savoir en face de quoi elle se trouvait, et si elle n'émettait pas de quantités anormales de radiations, elle semblait être légèrement sur la défensive pour le moment.

- Vous avez 5 minutes pour me dire qui vous êtes et ce que vous me voulez. Au-delà... Elle haussa les épaules. J'imagine que vous savez ce qu'il se passera au-delà de ce délai.
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Tomàs Blake
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MessageSujet: Re: J'ai un alibi, j'étais au cinéma ! [Tomàs Blake]   J'ai un alibi, j'étais au cinéma ! [Tomàs Blake] Icon_minitimeJeu 19 Déc - 20:21

« Équipe de nettoyage en route. Sur zone dans dix minutes. Protocole 15 établi par défaut, des objections ?
- Ça me va. »
 
La portière s'ouvrit et Nora Passeri s'installa hâtivement sur le siège passager. Hâtive, elle l'était sans aucun doute, pressée de parti sans se soucier des traces qu'elle avait pu laisser derrière elle. Des témoins, des poursuivants et des forces de polices trouvant petit à petit les petits cailloux tombés  de sa poche dans la précipitation. Une situation qui n'aurait jamais du se produire et qui laisse une personne manquant de capacité d'adaptation au dépourvu. Pourtant elle avait su s'adapter, et relativement bien qui plus est pour un premier dérapage. Les erreurs ne sont pas à blâmer lorsqu'elles sont commises pour la premières fois. Elles doivent servir de leçon et cela fonctionne aussi bien pour des meurtriers voulant échapper à leurs poursuivants qu'un élève dans un salle de cours.

Il n'avait pas plus de cinq minutes et cela serait suffisent pour terminer le travail et expliquer en détail ce que Nora voulait entendre. Tomàs ferma les yeux, se concentrant pour que tout se passe le plus rapidement possible. Il créa d'abord un double dans la boite de nuit, dans le champ de visions des quelques poursuivants et ami du défunts purificateur. Le double n'avait rien de particulier si ce n'était qu'il ressemblait comme deux gouttes d'eau à Nora et qu'il se dirigeait vers la porte arrière du bâtiment. La but était bien sur d'attirer ces imbéciles dans la ruelles arrière ou attendait la voiture. Tomàs rouvrit les yeux pour reculer la berline et libérer la ruelle derrière la porte de sortie pour qu'il puisse plus aisément manœuvrer avec ses doubles une fois les vilains garçons sortit. La porte s'ouvrir et la fausse Passeri sortit alors, suivit des poursuivants. Tomàs rouvrit les yeux pour allumer ses pleins phares. Les hommes, éblouis, s’arrêtèrent dans la ruelle alors que la porte se refermait derrière eux et qu'une demi douzaine de doubles se matérialisèrent pour les assommer violemment et rapidement et les faire tous rentrer dans deux bennes à ordures avant de disparaître aussi rapidement qu'ils étaient venus.

Tomàs fit alors marche arrière pour sortir de la ruelle et reprendre les grands axes afin de satisfaire la demande de Nora. Il feinta de regarder sa montre et regarda plutôt l'écran de l'appareil qui était censé mesurer le taux de radioactivité.

« Il me reste plus qu'une minute, cela devrait être suffisent. Je suis un membre d'une organisation para-militaire financée et créée par des personnes affiliées au gouvernement sans pour autant que les activités pratiquées soient reconnues ou légales. Ce qu'on vous veut c'est vous recruter, comme je l'ai déjà dit. Vous vous adonnez à un jeu dangereux d’assassinat de criminels. Nous avons plus d’expérience et de moyens que vous dans ce domaine mais vos capacités aussi bien mentales que physique se révéleraient être un très bon atout pour nous. »

Protocole 15. Ce n'était rien d'autre qu'un chiffre pour mentionner une tactique d'approche et un mode opératoire de l'équipe de nettoyage. En l’occurrence, il s'agissait de se munir d'un camion poubelle pour ramasser littéralement les ordures sans attirer plus que cela le regard. Cela s'avouait particulièrement utile lorsque les cibles étaient dans des lieux publics. Mais il fallait pour cela ne pas verser de sang pour optimiser la rapidité et ne pas avoir à nettoyer. De plus, il fallait que l'équipe arrive vite sur les lieux pour que les corps ne soient pas découverts avant.

[HJ : C'est pas trop tôt hein ? Désolé pour ce retard... T_T]
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Nora Passeri
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Nora Passeri


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MessageSujet: Re: J'ai un alibi, j'étais au cinéma ! [Tomàs Blake]   J'ai un alibi, j'étais au cinéma ! [Tomàs Blake] Icon_minitimeDim 22 Déc - 14:42

Elle avait perdu toute forme de contrôle de la situation... Ce qui lui déplaisait beaucoup. Ce n'était pas non plus une "control freak", comme on le disait. Non, au contraire, son travail et son quotidien lui demandaient de ne pas avoir d'illusion du contrôle. Les flux financiers pouvaient varier de manière très significative, et croire qu'on avait la capacité de totalement le contrôler était tout à fait stupide et menait à de très mauvais résultats. Il fallait juste s'adapter à ce qu'on ne pouvait pas contrôler. En revanche... Quand il s'agissait des assassinats, elle planifiait tout très à l'avance et mettait un point d'honneur à ce que TOUT se passe EXACTEMENT comme prévu et pas autrement. Jusqu'ici, elle avait réussi ses coups précisément comme elle l'avait planifié, d'ailleurs.

Mais pas ce jour-là. Non... Tout était devenu chaotique et incontrôlable. Elle n'avait aucune idée de qui la suivait, mais des gens la suivaient. Police ? Inquisiteurs ? Pire encore ? Le fait était qu'entrer dans cette voiture était son seul choix. Il n'y en avait AUCUN autre. Et ça lui déplaisait : ne pas avoir le choix.
Il n'y eut pas de mauvaise blague, au premier abord. L'homme ne répondit rien, fermant les yeux... Pourquoi, au juste ? Nora fronça les sourcils en l'observant, lançant d'ailleurs :

- Mais... Qu'est-ce-que vous attendez au juste ? Le père noël ?

Le sarcasme n'était pas sa grande spécialité, sauf quand elle était très énervée. Et là, autant dire que le stress était à son sommet. Que faisais le conducteur de cette stupide voiture ? S'agissait-il d'un piège ? L'italienne ne semblait pas savoir quoi penser, mais elle fut rapidement fixée quand elle vit... elle. C'était un double d'elle, qui était d'une ressemblance presque parfaite. Encore une fois, les questions se bousculaient dans la tête de la miss radioactive. Comment ? Était-ce lui, qui provoquait ça ? Le double ouvrit en tout cas la porte de derrière, attirant ainsi ses poursuivants à l'extérieur...

Et la scène devint plus étonnante encore : une demi-douzaine de doubles apparurent de nulle part pour les tabasser et les jeter dans des poubelles. Cela fait... Hop, plus rien. Lorsque l'agent secret rouvrit les yeux, il put apercevoir une Nora qui avait une mine surprise, voire même carrément confuse. Elle savait bien que c'était un pouvoir mutant, mais elle n'en avait jamais vu de tel, encore moins en pleine activité. Et elle n'osait même pas imaginer les multiples avantages que cela pouvait avoir, de générer des doubles dans tous les sens... Infiltration, récolte d'informations, usurpation d'identité, c'était tout simplement fantastique.

La tueuse ne put pourtant pas poser de questions, car la voiture recula d'un coup pour s'engager dans la circulation et foutre le camp d'ici. L'homme regarda alors sa montre, avant d'enfin répondre à la question d'origine : "qui était-il" ?
Le membre d'une organisation paramilitaire. Autant dire que ça ne l'inspirait pas des masses, cette histoire... que lui voulaient-ils exactement ? Faire des expériences, quelque chose de pire encore ? Avant de partir dans les théories, elle le laissa toutefois continuer... La suite la surprit encore plus.

Ils voulaient la recruter ? Elle, qui commettait des assassinats, chose punie de la prison à perpétuité dans l'état de New-York ? Tout ça allait un peu trop vite... Et Nora n'avait pas l'intention d'en discuter dans une bagnole, aussi confortable soit-elle. Fronçant les sourcils, elle répliqua alors :

- C'est une plaisanterie ? Outre le côté totalement illégal, enfin... Je veux dire, vous avez le droit de faire ça ? Et "dans ce domaine", vous assassinez des gens, vous aussi ? Elle se rendit alors compte de sa mauvaise formulation, ajoutant : Non que j'admette avoir pris part à un quelconque assassinat par le passé, ou en planifier un... Évidemment... Mais vous voulez me recruter pour quoi, au juste ? Continuer ce que je fais déjà ? Qu'est-ce-qui me dit que vous n'êtes pas une sorte de groupe de suprématistes mutants, ou une sorte d'armée terroriste illégale ?
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Tomàs Blake
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MessageSujet: Re: J'ai un alibi, j'étais au cinéma ! [Tomàs Blake]   J'ai un alibi, j'étais au cinéma ! [Tomàs Blake] Icon_minitimeMar 24 Déc - 16:40

Réaction pour le moins prévisible même si quelque peu décevante. Elle ne réfléchissait sans doute pas assez à la situation et n'y voyait qu'un flou incompréhensible. C'était la preuve que l'organisation demeurait encore pour beaucoup inimaginable. On pouvait s'en réjouir, les rumeurs pouvant circuler sur ce genre d’activités étaient automatiquement censurées par la population elles-mêmes au même titre que les théories de complots ou de gouvernance mondiale.

« Rien. »

Dit-il froidement.

« Je ne vous donnerai aucune preuves que vous ne pourrez remettre en question. Malgré tout, je ne vous demande pas de me faire confiance mais simplement de réfléchir. Vous devez avoir déduis que mon objectif n'est pas de vous tuer car j'aurai pu le faire depuis longtemps sans perdre plus de temps. Mon objectif n'est pas non plus de vous capturer. J'ai eu énormément d'occasion de le faire et je n'ai même pas pris soin de fermer à clef les portières. Alors quoi ? Qu'est-ce-que je peux bien vous vouloir et surtout qui puis-je bien être... »

La vérité c'est que trouver des preuves de l'existance de cette organisation ne pouvait être fait sans s'y rendre directement. Là aussi c'était une forme d'avantage que BlackHawk pouvait tirer même si aujourd'hui, cela se révélait être un inconvénient majeur pour le recrutement. Mais pour ce qui était de l'orientation politique et l'organisation, il n'y avait rien pour le prouver et le justifier si ce n'est l'épluchage des nombreuses actions commises par BlackHawk.

« Vous ne trouvez pas que vous êtes dans la meilleure position pour vous en rendre compte vous même ? N'êtes-vous pas douée pour l'infiltration ? Vous avez tué beaucoup de gens de manière tout aussi illégales que nous. Mais si nos objectifs sont de vous engager à des fins terroristes, en plus d'avoir l’opportunité de nous démasquer, vous vous rendrez compte rapidement de ce fait à travers le travail qui pourra vous être donné, non ? »

C'était encore un autre des grands piliers de l'organisation. Contrairement à d'autres tentatives de groupes, elle s'auto-gérait seule par une totale méfiance des uns envers les autres et un rapport à la vérité dirigé uniquement envers les actes et les actions. Ce n'était pas un groupe de fanatique, pas un groupe de mercenaires écervelés, mais plutôt un rapprochement de personnes ayant les mêmes intérêts et la même vision de la justice nécessaire. Bien sur, il y avait une hiérarchie, des ordres, des supérieurs. Mais du moment que ces supérieurs restaient dans ce qu'ils avaient prévus de faire auprès de leurs subordonnés, ils gardaient leurs place. Dans le cas contraire, il suffisait de tendre l'oreille pour s’apercevoir d'un manque de rigueur d'un tel ou d'un autre et que cela remonte au plus haut. Qu'advient-il alors si c'est la tête qui est moisie ? Ce sont les lieutenants qui prennent le relais et se charge d'éliminer la menace par ce qu'on pourrait appeler un coup d'état.
Non, définitivement personne ne contrôle cette organisation qui est plus vivante qu'on le croit et c'est ce qui la rend difficile à imaginer, à envisager, à infiltrer et à trouver. Cela doit sûrement inquiéter beaucoup ceux qui l'on mise au monde.

« Êtes-vous au courant qu'aucun télépathe ne peut agir sur votre psyché grâce à votre mutation ? Si vous conservez votre intégrité mentale et votre esprit critique, notre vraie nature – à supposé qu'elle diffère de ma version – ne vous sautera-t-elle pas aux yeux ? C'est là quelque chose d'important qu'il faut que vous compreniez avant que nous allions plus loin dans nos relations, mademoiselle Passeri. Ne me considérez jamais comme votre allié, encore moins votre ami. Gardez toujours en tête le pire des scénario, à savoir que je veux votre mort. Et cela vaut pour moi, comme pour n’importe qui depuis que vous vous êtes lancée dans l'assassinat. Je ne dis pas que je veux votre mort, je viens de vous expliquer que j'aurai pu le faire bien plus tôt. D'un autre côté, si vous décidez de ne pas me suivre plus loin. Vous serez vite fixée si on cherche à vous abattre pour les informations que je viens de vous divulguer. Ce serait la meilleure preuve de leur véracité... Mais à mon humble avis, c'est un jeu bien trop dangereux. »

Tomàs détourne le regard de la route, observant un instant son visage pour avoir un avant goût de sa réponse avant même de poser la question.

« Quel est votre choix ? Je suis disposé à vous déposer où bon vous semble, incluant le quartier général de notre organisation. »

Elle pouvait décider de descendre auquel cas elle disposait de quelques jours pour faire son choix et utiliser le numéro qui figure sur la carte que Tomàs lui avait donné. Après cela, elle serait traquée et éliminée car connaissant beaucoup trop de choses.
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Nora Passeri
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MessageSujet: Re: J'ai un alibi, j'étais au cinéma ! [Tomàs Blake]   J'ai un alibi, j'étais au cinéma ! [Tomàs Blake] Icon_minitimeSam 28 Déc - 14:28

Rien.

Au moins, les choses étaient claires : ce type était on ne peut plus direct. Cela ne déplaisait pas à Nora, car elle aussi préférait les personnes qui avaient tendance à dire les choses de façon claire, efficace et concrète. Elle avait même une certaine intolérance envers ceux qui tournaient autour du pot, disaient les choses sans oser les dire, et autres plaisanteries de ce type : c'était inefficace. Elle préférait les personnes qui ne perdaient pas de temps et allaient directement à l'objectif. Les personnes un peu comme elles, en somme. Cela ne voulait pourtant pas dire que Tomàs était comme elle... En fait, malgré cet élan de franchise, elle restait circonspecte.

La suite de son discours ne la mit pas beaucoup plus en confiance, d'ailleurs. Il était en train de lui indiquer qu'il ne tentait pas de la tuer ou de la capturer, mais en fait, ce n'était pas ce qui la préoccupait le plus.

- Me tuer ou me capturer, j'ai bien vu que ce n'était pas votre objectif. Me manipuler, en revanche...

L'italienne laissa sa phrase en suspens, laissant bien comprendre à son interlocuteur que l'idée ne lui plaisait pas outre mesure. Celui-ci lui répondit pourtant, lui indiquant qu'elle était dans une très bonne position pour s'en rendre compte par elle-même et qu'elle se rendrait vite compte du fait qu'il y ait anguille sous roche.

- Je n'ai pas la prétention de penser que je me rendrais automatiquement compte du fait d'être manipulée... Les personnes les plus faciles à manipuler sont justement celles à l'égo démesuré...

Nora était au courant de ses faiblesses, et elle était la première à admettre qu'elle ne connaissait pas toutes ses propres faiblesses. Elle avait toujours réussi ses assassinats car elle n'avait jamais fait preuve d'un quelconque excès de confiance : elle se préparait pour toutes les options, et prenait toujours en compte le fait qu'elle pouvait se rater. Ses plans tenaient toujours compte de cette éventualité... Sauf ce soir. Elle avait été bien trop sûre d'elle, et n'avait pas préparé de plan de retrait en cas de problème. Résultat : elle s'était retrouvée avec des poursuivants de tous genres, et maintenant dans la voiture d'un type étrange prétendant appartenir à une organisation gouvernementale d'assassins spécialisés. Son manque de rigueur aurait pu l'amener à une situation plus déplaisante encore, et au final elle s'en sortait même à très bon compte...

Pulsar n'eut pas le temps d'ajouter autre chose que son interlocuteur lui fit une révélation des plus étonnantes : aucun télépathe ne pouvait agir sur elle grâce à sa mutation. C'était une information intéressante... Car elle n'avait encore jamais vraiment croisé de mutant télépathe. Jusqu'ici elle n'avait jamais vraiment été plus que cela en contact avec d'autres mutants, en fait, à part ses victimes. Si c'était vrai, c'était un atout plutôt intéressant dont elle pourrait certainement faire un usage intensif... Et dont cette "organisation" voulait sûrement faire un usage intensif, d'ailleurs. Était-ce à cause de (ou grâce à) cela que l'étrange personnage asiatique l'avait abordée ? Elle l'ignorait, pour l'instant, mais il avait raison sur un point : elle n'avait pas énormément de choix à sa disposition.

- Le quartier général de votre organisation ? Centraliser quelque chose d'aussi secret me semble risqué... Mais au fond, vous êtes les experts... Donc, soit. Va pour une visite guidée.

Quel autre choix avait-elle, de toutes façons ? Se faire déposer à Central Park puis se faire assassiner deux jours après par des snipers avec des fusils de précision, qui l'abattraient à 1 kilomètre de distance ? Elle savait que pour l'instant, elle était coincée. Malgré cela, elle était aussi curieuse... Jusque là, elle ne s'était jamais vraiment demandé pourquoi elle faisait cela, tuer des personnes coupables de crimes haineux. Pour faire ce que la justice n'avait pu faire à cause des failles du système ? Peut-être... Mais là, le faire au nom d'une organisation paramilitaire, c'était une toute autre affaire et elle devrait prendre le temps de pondérer tout cela.
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Tomàs Blake
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MessageSujet: Re: J'ai un alibi, j'étais au cinéma ! [Tomàs Blake]   J'ai un alibi, j'étais au cinéma ! [Tomàs Blake] Icon_minitimeJeu 2 Jan - 16:41

Tomàs ne pu réprimer un sourire.

« J'en attendais pas moins de vous. »

Il accéléra pour se diriger vers le dit quartier général, tout en continuant d'exposer les détails à Nora.

« Vous avez raison. Ce quartier général peut très bien devenir une cible facile pour nos ennemis dès lors qu'ils se rendraient compte de notre existence. Mais c'est également pour les organisations gouvernementales qui nous ont mis au monde de pouvoir tuer leur enfant au moment où il ne serait plus utile, trop dangereux ou indésirable. À l'heure actuelle nous ne sommes pas menacé et cela durera tant que notre existence sera secrète. Une grande partie de notre combat est donc de contrôler les informations. Nous aurons l'occasion de reparler plus tard des mesures de sécurité et des politiques de renseignement et de contre-espionnage de notre organisation.

On n'est jamais certain d'être tout à fait libre de nos actions. Mais il existe un équilibre adéquat dans notre cas entre la paranoïa et la naïveté. Je vous conseillerai de vous fier à deux choses : Les faits et votre instinct. D'après ce que je sais de vous, vous êtes suffisamment intelligente - et en réalité sans doute d'avantage que moi – pour savoir analyser et décrypter des faits. Quand à savoir ce que signifie réellement « croire en son instinct », je ne pense pas pouvoir donner une réponse parfaite. Mais aux vus de vos réactions lors de votre poursuite de toute à l'heure, vous êtes assez débrouillarde pour que cette phrase puisse avoir un sens à vos yeux.

Le QG dispose de tout ce dont tu auras besoin dans tes missions. Il est à l’abri des regards satellites et télépathiques et de nombreuses caméras et micros sont dispersés à l’extérieur pour palier à de possibles filatures. Nous utilisons un système de couverture similaire à votre maquillage et vos perruques : les agents ont des numéros, des noms de codes plus ou moins enfantins, notre quartier général est dissimulé dans une montagne et notre organisation se nomme : BlackHawk. C'est suffisant pour que la plupart des informations qui filtrent soient automatiquement perçus par nos système de recherche car se détachant de la normale. De plus, cela rend des témoignages invraisemblable ou sortis tout droit d'un comics. Croyez le ou non, ces techniques, couplées avec d'autres système de contre-espionnage, on permit de garder tout cela secret jusqu'à présent.

Nous venons d'ailleurs de changer l'organisation interne de BlackHawk pour nous adapter aux nouvelles menaces qui peuvent naître. Mais le fonctionnement est le même et ne doit pas t'être étranger.

La hiérarchie désigne des cibles. Ce sont des criminels qui répondent tous à des critères précis :
- Leur culpabilité aux yeux de la loi n'est plus à prouver.
- Ils représentent de part leurs activités, une menace directe ou indirecte pour notre groupe, la population américaine ou la stabilité politique et économique du pays.
- Les différentes organisations gouvernementales et judiciaires légales et officielles ne parviennent pas à gérer leurs cas. Soit parce qu'ils sont impossible à trouver, impossible à incarcérer ou impossible à juger.
- La seule solution pour les arrêter est de les tuer.

Chaque personne qui sera affiliée à la chaîne de travail autour d'une cible allant du simple renseignements à l’exécution pure et simple doit être capable de définir la dite-cible comme conforme à ces conditions. Nous déjouons ainsi la corruption ou la pression hiérarchique et, mieux encore, nous devenons apte à détecter les dysfonctionnements et localiser les brebis égarées peu importe leurs rangs.
»
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MessageSujet: Re: J'ai un alibi, j'étais au cinéma ! [Tomàs Blake]   J'ai un alibi, j'étais au cinéma ! [Tomàs Blake] Icon_minitimeJeu 2 Jan - 21:03

Nora voulait des informations... Elle en eut. Beaucoup. Vraiment beaucoup. Autant dire qu'avec la soirée qu'elle venait de passer (et qu'elle était en train de passer), elle eut un peu de mal à tout bien intégrer convenablement. Les sujets étaient très nombreux, s'enchaînaient, il y avait pas mal de choses à savoir et à remarquer.

Ce qu'elle retint de ce discours, ce fut d'abord que le "quartier général" existait aussi afin de pouvoir euthanasier l'organisation en cas de besoin. D'un côté, elle ne trouvait pas ça des plus rassurants... Mais d'un autre, elle comprenait aussi l'intérêt stratégique de ce type de mesure. Et quelque part, cette organisation ne semblait pas être conçue pour être un petit cocon rassurant où seraient chouchoutés les membres... Il s'agissait d'un groupe d'assassins spécialisés. L'ensemble de ce groupe dansait dans un domaine particulièrement flou de la morale... En fait, cela lui rappelait un peu un anime qu'elle avait vu quelques mois auparavant, "Death Note". Le personnage principal contribuait à un monde meilleur, sans guerre et à la criminalité considérablement réduite... Mais la manière qu'il avait de le faire ne rendait-elle pas son acte immoral, en dépit des résultats ?

Elle sortit ces pensées de sa tête, revenant à son mystérieux interlocuteur. Il parla d'instinct de chasse, de capacité d'analyse, et d'organisation plus générale et logistique. Un QG blindé contre toute intrusion et utilisant des technologies dont elle ignorait l'existence. Il était possible de protéger un endroit contre les télépathes ? Cette idée ne lui était jamais venue à l'esprit, et le fait que ce genre de chose existe la rendit d'autant plus curieuse... Et méfiante, aussi.
L'agent en costume ajouta qu'ils utiliseraient un système de couverture. Numéros, noms de code, et autres... Et il révéla finalement le nom de l'organisation : "BlackHawk", avant d'ajouter que cela permettait de rendre les éventuels témoignages fantaisistes.

- J'avoue qu'un nom pareil semble sorti tout droit d'un mauvais film de ninjas... Cela doit retirer beaucoup de crédibilité aux fuites, s'il y en a.

L'homme énonça alors les critères qui définissaient qui devenait une cible. Culpabilité avérée, menace directe ou indirecte, impossibilité pour les organisations officielles de les stopper, et la seule chose à faire est de les tuer. Quelque part, ces critères étaient très satisfaisants pour l'Italienne, car il s'agissait de ceux qu'elle utilisait déjà auparavant. Elle resterait donc dans les limites de sa propre morale... Qui était tout de même très discutable. La jeune femme décroisa et recroisa les jambes dans l'autre sens, prenant quelques instants pour réfléchir en silence... Cela faisait beaucoup de choses à bien intégrer, mais de toutes manières, elle serait bientôt au fameux QG et pourrait juger sur pièce.

Elle reposa pourtant le regard sur ce type étrange qui ne s'était d'ailleurs même pas présenté. Elle n'espérait bien évidemment pas une introduction en bonne et due forme, telle que pratiquée par la cour d'Angleterre, mais savoir au moins comment interpeller celui qui l'accompagnait vers une base souterraine serait une bonne chose... Malgré cela, elle décida de laisser cela de côté pour le moment. Au fond, peut-être n'avait-elle pas le "niveau d'accréditation" pour connaître le nom de code de ce type.

- Ces critères me semblent satisfaisants... Et pour tout admettre, je ne me sentirai pas tellement dépaysée par rapport à ceux que j'utilisais jusqu'ici. Avez-vous des exemples plus concrets de cibles ? Sans nécessairement donner de noms, si c'est secret. Je cherche à me faire une idée plus précise.
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MessageSujet: Re: J'ai un alibi, j'étais au cinéma ! [Tomàs Blake]   J'ai un alibi, j'étais au cinéma ! [Tomàs Blake] Icon_minitimeSam 11 Jan - 14:42

« J'ai personnellement exécuté William Comstock, père spirituel du groupe de fanatique religieux anti-mutant 'Les serviteurs de Stryker'. Je mène des enquêtes et des infiltrations sur des groupuscules mafieux rassemblant des des réunions des grosses fortunes américaines et mondiales et dirigés par d'anciens criminels se servant de ce pouvoir comme source de revenue pour leurs actions couvrant tout ce qu'on a l'habitude de voir pour des mafias bien que l'ampleur en soit décuplé. J’enquête également sur un tueur en série mutant dont le dossier datant de plusieurs siècles est toujours classé par le BAM et sommeil tranquillement dans des cartons de la CIA. Actuellement, je me charge beaucoup du recrutement, j'ai donc moins de cibles assassinées à mon actif que certains de mes collègues. Pour le moment, notre organisation n'est pas assez puissante pour orchestrer des assassinats de chefs d'organisation criminelle de très grande envergure comme la Confrérie. Cela dit, nous développons des moyens de rattraper notre retard. Vous en saurez bien assez à temps, ne vous en faites pas. »

Après près d'une heure de route à une vitesse non négligeable, la voiture pénétra un grand hangar dissimulé dans un recoin de colline. D'autres voitures étaient entreposées et des hommes circulaient. La zone était grande et aseptisée. Une fois la berline garée, un homme vint à la rencontre de Tomàs qui en sortait. Ce dernier invita d'un geste de la main Nora à sortir également. L'homme, des dossiers sous un bras et un téléphone dans une main prit la parole.

« - L'équipe de nettoyage n'a pas rencontré de problème. Nos informateurs n'ont pas relevé de poursuite de la part des différentes parties impliquées.
- Continuez de suivre ce dossier pendant une semaine. Je n'aime pas regarder derrière moi.
- Le problème c'est que nos informateurs nous on signalé qu'ils passaient en ghost-mode quelques temps.
- Hum... »

Tomàs se gratta la tête un instant avant de jeter un coup d’œil à Nora. Il alla donc la rejoindra alors que trois doubles apparaissent aux alentours. L'un d'eux reprit la discussion en cours quand les autres s'affairaient dans le garage ou près de la voiture pour en vider le coffre et l'habitacle des sacs et des armes.

« - Les deux agents infiltrés sont surveillés ?
- C'est ce qu'il semblerait.
- 26 n'a rien signalé ?
- Les sceaux n'ont pas été violés.
- Faites-les alterner et donner du pain à manger au FBI.
- Cela va prendre du tem...
- Je sais, maintenez le mode fantôme tant que la diversion n'est pas établie. Je tâcherai de surveiller mes arrières pendant ce temps.
- Bien. »

Conclu l'homme avant de tourner les talons et de laisser le double a qui il parlait disparaître. Pendant ce temps, Tomàs ne s'était pas permit de faire attendre sa nouvelle recrue.

« Pardonnez-moi. »

Dit l'original à Nora.

« Nous y voilà. Bienvenue chez BlackHawk. Vous opérerez ici en tant que Pulsar, Hawk numéro 31. Vous dépendrez de la branche d'assassinat et pourrez être affectée à des opérations de la branche d'infiltration. Vous serez sous les ordres de l'agent 1, nom de code : Shinobi. Il se peut qu'un intermédiaire s'occupe de vous donner des ordres plus directs. Cela dépendra de vos capacités d'autonomie. Je vais rapidement vous faire visiter les différents endroits de cette base que vous aurez besoin de connaître. Par la suite, vous rentrerez chez vous. Des papiers et autres documents vous seront fournit en lien avec votre premier travail en tant qu'agent secret. N'oubliez pas ce que je vous ai dis, ne faites confiance à personne, fiez-vous à vous-même et tâcher de surveiller les informations que vous serez susceptible de divulguer. »

Il fit disparaître à nouveau les deux doubles restant qui avaient terminé de remettre la voiture en état.

« Si vous voulez bien me suivre... »

Il lui fit visiter donc les bureaux se trouvant plus loin dans ce grand hangar sans cloison ni mur où les voitures étaient garées à plusieurs dizaines de mètres des zones d'armement. Pas de cloison, une visibilité maximale de toutes les personnes qui pouvaient travailler ici, cela augmenter la capacité de chaque agent de faire dans le contre-espionnage.
En réalité il y avait deux portes qui marquaient des séparations. L'une d'elle menait aux bureaux des chefs de branches quand l'autre – ressemblant plus à un sas – menait aux locaux de la nouvelle branche d'optimisation des agents : Weapon X.
Pour certains, un goût de déjà vu...

[RP Terminé pour Tomàs.]
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Nora Passeri
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MessageSujet: Re: J'ai un alibi, j'étais au cinéma ! [Tomàs Blake]   J'ai un alibi, j'étais au cinéma ! [Tomàs Blake] Icon_minitimeDim 12 Jan - 14:42

A la plus grande surprise de Nora, l'homme se mit alors à donner des exemples concrets de ses précédentes opérations... Même avec des noms précis. William Comstock, un leader de groupe anti-mutant extrémiste et dangereux. Des enquêtes sur des groupes mafieux. Tiens... Voilà qui était familier. Le visage de Pulsar se ferma quelque peu lorsqu'il parla de ces groupes, car elle les avait bien assez fréquentés comme ça. En fait, elle les avait vus de très près, et savait qu'il valait mieux les éviter : certains mafieux de New-York savaient que quelque chose ne tournait pas rond chez miss Passeri, et étaient ravis de la voir aussi peu que possible. S'infiltrer dans ce genre d'organisation serait extrêmement difficile, pour elle, son identité étant déjà connue.

Par contre, cette histoire de tueur en série de plusieurs siècles attira l'attention de la brune. Observant son interlocuteur en fronçant les sourcils, elle écouta attentivement de que c'était que cette histoire... Mais n'eut hélas aucun détail très croustillant. Juste que son dossier était en sommeil dans des cartons de la CIA. Mais un tueur en série de plusieurs siècles ? Combien de victimes avait-il pu faire ? Comment avait-il pu vivre aussi longtemps ? C'était clairement le genre de cas qui attirait énormément son intérêt, mais il semblait également qu'elle soit un peu trop... noob pour partir là-dessus. D'ailleurs, quel cas lui confierait-on ? Peut-être la Confrérie ?

Elle eut rapidement la réponse à cette question : pour le moment, d'après le boss, l'organisation n'était pas assez puissante pour s'en prendre à des leaders aussi importants. Pour sa part, Nora était pensive... Avec ses capacités, si elle parvenait à s'infiltrer, personne ne pouvait lui échapper finalement. Certes, un leader aussi puissant que Magneto pourrait aisément contrer les coups de couteau de dizaines de doubles. Mais que ferait-il face à des doses subtiles de radiation qu'il ne pourrait même pas détecter ? Comment gérerait-il des tumeurs multiples au cerveau qui le rendraient incapable de réfléchir, de voir, ou d'utiliser ses pouvoirs ?

Oh, Nora n'avait pas la prétention d'imaginer qu'elle pourrait se débarrasser d'un tel personnage... Mais pour elle, ça demeurait de l'ordre du possible. Du très difficile, mais du possible, avec les bonnes personnes.
Elle passa le reste du trajet à réfléchir à tout ça. Quels seraient ses objectifs ? Qui devrait-elle approcher ? Quels groupes douteux devrait-elle décapiter ? Très étrangement, elle ne trouvait pas ça très moral... alors même qu'elle faisait la même chose. Mais elle le faisait en tant qu'individu indépendant. Ici... Ces assassinats étaient devenus une institution. Le public serait sûrement choqué... Mais l'italienne savait que c'était nécessaire. Le monde était devenu de plus en plus chaotique, et la société n'avait pas évolué assez vite.

De nombreux grands changements étaient survenus très rapidement. L'apparition des mutants, l'amélioration de nombreuses technologies militaires, internet, ... mais la loi et la société étaient des titans, très lents avec une grande inertie. Ils ne s'étaient encore adaptés à aucune de ces nouvelles données. Oh, ils tentaient de le faire, mais très lentement. Le temps qu'ils avancent d'un mètre, le reste du monde avait fait 5 mètres. Chaque mesure qu'ils prenaient était prise trop tard... Et le temps que le système ne prenne de la vitesse, qu'il ne rattrape son retard, des organismes comme le BlackHawk seraient nécessaires. Obligatoires, même... Car sans cela, tout le système s'écroulerait. Certains diraient que ce serait une bonne chose, car il est corrompu, vieux, épuisé... Nora savait, en revanche, que le remplaçant du système actuel avait de fortes chances d'être absolument abominable.

La conclusion de la brune fut donc que ce n'était pas très moral, mais nécessaire malgré tout. Et cette conclusion arriva pile au bon moment, vu qu'ils étaient arrivés : il s'agissait d'une espèce d'immense hangar dissimulé, sans aucune cloison. Suivant l'invitation de son hôte, Nora sortit de la voiture, écoutant la conversation d'une oreille curieuse. Il y avait des petits problèmes, visiblement. Celui-ci fut néanmoins vite réglé, étant donné que le recruteur fit apparaître des doubles pour gérer la situation. Ce devait être sacrément pratique.

- Aucun problème, répondit-elle quand celui-ci s'excusa de cette brève interruption.

Blake reprit alors. Pulsar, Hawk numéro 31. 31 à peine ? Il ne devait pas y avoir tant de membres que cela... Nora imaginait plutôt 3000 ou 4000 personnes, pas une petite trentaine. Quant à son seul supérieur, ce serait l'agent Shinobi. Dans le genre série Z... Bonjour... Pourquoi pas Darkninja encore ? Enfin... Encore une fois, ça rentrait dans le cadre de la discrétion. Au fond, si un média publiait un article concernant une agence top secrète d'assassins du gouvernement nommée BlackHawk et dont l'agent numéro 1 se nommait Shinobi, tout le monde se marrerait bien et ça finirait en forum de conspiration pourri dans les marécages d'internet.

Suivit alors la visite... Une visite qui laissera malgré tout la jeune femme pleine de questions. Tout ici semblait authentique. Elle recevrait ses ordres par courrier, mais elle craignait un peu de les recevoir : que lui demanderait-on de faire ? Quelque chose de bénéfique ? D'important ? Ou quelque chose d'atroce ?
Une fois la visite du QG terminée, elle fit ce qu'on lui avait demandé de faire : repartir chez elle. Mais ses sentiments étaient assez ambivalents : d'un côté tout ça était inquiétant, mais de l'autre elle allait pouvoir faire quelque chose d'aussi important que nécessaire...

[Fin du RP de mon côté aussi ! ^^]
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