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 On finit toujours par sortir. (PV Lili Vesga)

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MessageSujet: On finit toujours par sortir. (PV Lili Vesga)   On finit toujours par sortir. (PV Lili Vesga) Icon_minitimeVen 11 Oct - 23:25

Combien de temps attendait il dans sa chambre à l'institut ? Même lui n'aurait pas pu répondre à cette question. La bouteille était vide depuis deux bonnes heures et le soleil était déjà couché depuis longtemps. Le sommeil ? Un ennemi qu'il fuit comme la peste, le repos ? Une donnée inconnue depuis maintenant quelques années. Il secoua la tête alors qu'il écrasait encore une cigarette dans le cendrier sur le rebord de la fenêtre. L'air de la nuit lui faisait du bien il était rassurant et le silence s'abstenait de l'insulter ou de le juger au moins. Une personne qui broit du noir à un moment de sa vie ce n'est pas curieux ou original en sois quand celle-ci à cinq fois l'âge d'un homme normal cela devient plus compliqué, quand ça fait une bonne trentaine d'année qu'il vit comme ça on commence sérieusement à se poser des questions. L'esprit légèrement embrumé le colosse jeta sa veste sur ses épaules et se décida à sortir de l'institut. Jusque là il n'était pas sorti et avait encore moins visité la ville de New-York qui n'était pas si loin. Il traversa le hall ou encore quelques jeunes trainaient à une heure qui n'était pas si tardive. Le nouveau professeur se mêlait assez mal à la population de son nouveau travail même si il se sentait plus proche d'eux que de n'importe qui d'autre. Ils étaient un peu comme des frères d'armes pour lui, ils ne se connaissaient pas ou à peine mais il savait qu'il pouvait compter sur eux et qu'ils n'hésiterais pas à prendre les armes si il était inquiété par qui que ce soit. Sa vision de la demeure de Xavier n'avait pas changé il la trouvait toujours accueillante et plus que nécessaire, c'était un oasis au milieu d'un désert.

Arrivé au bout de l'allée il y trouva le taxi qu'il avait commandé il l'amena sans aucune question dans la ville de New-York et ne se fie pas prier pour quitter la compagnie du vieil allemand après que sa course sois réglé. Alors ce fut la première vision de cette ville magnifique, un chauffeur de taxi qui avait tellement peur qu'il ne préférait même pas ouvrir la bouche, pourtant lui ne connaissait rien de lui, il ne savait pas quelle mutation avait subit Erl et pourtant il fuyait tout de même. Les hommes sont idiots et pourtant plus aucune haine ne l'habitait, seulement de la pitié. Il marche longuement dans les rues de la ville qui ne cesse de recevoir un peu plus de monde à chaque instant, nous sommes samedi soir et les braves travailleurs vont se la couler douce pendant une soirée, espérant oublié les affres de la morosité de leur travail quotidien. Le Prussien s'engage dans une petite ruelle ou dans le coin il entre dans un bar. Intimiste avec une musique d'ambiance assez faible il n'y a qu'un videur à l'allure de Goliath qui garde l'entrée. Il le laisse passer sans problème et se dirige vers le bar. S'asseyant sur un tabouret il pose sa main droite à plat et attend la serveuse parti faire son travail nocturne.

Nocturne est bien le mot car il fait presque nuit noir dans le bistrot mis à part quelque lampion qui envoie une lumière tamisé rouge sur les parois recouverte de tentures violettes. N'ayant que cela à faire il la détaille, la taille fine, le cou fragile, ses longs cheveux blonds ramassé en chignon sur l'arrière de son crâne. Qu'est ce qu'une fille aussi jolie fait dans un endroit pareil, la clientèle ne semble pas être de la première fraîcheur. La seule chose qui le frappe en elle sont ses yeux, on dirait ceux d'une biche éclairé par les phares du voiture et vu à quelle vitesse ils observent la salle elle est loin d'être aveugle comme leur couleur laisserait penser. Il sourit un peu et la laisse approcher avant de lui parler avec un léger accent allemand.

« Bonsoir mademoiselle, serait il possible d'avoir une pinte de bière ? Allemande si possible. »

La lumière ne laisse voir à la jeune femme que peu de détail, seul son profil est correctement éclairé mais on voit ses trait tiré par une fatigue extrème bien que son regard brille d'un éveil certain. Sa longue cicatrice sur son visage se creuse parfaitement à cause de la lumière mais il semble plutôt sympathique, pas un de ces alcoolique de bas étage dont on se doute toujours s'il vont payer ou non .

"Vous avez de très beaux yeux sois dit en passant."
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MessageSujet: Re: On finit toujours par sortir. (PV Lili Vesga)   On finit toujours par sortir. (PV Lili Vesga) Icon_minitimeSam 12 Oct - 17:18

Il fait presque nuit dans les rues de New York. Mais malgré les ombres qui grandissent, je ne peux toujours pas retirer mes lunettes de soleil. Une voix familière résonne derrière moi. Je tourne légèrement la tête. Quelques pas lourds, puis le parfum de William emplit mon nez.

-Bonsoir mademoiselle Lili.

Je réponds d'un sourire. Je sens son bras qui frôle le mien, geste devenu une habitude. Le remerciant , je glisse ma main au creux de son bras, puis nous nous mettons en route. William travaille au bar Chez Garry, là où je vais aussi ce soir. Mais ce n'est pas mon boulot régulier, ici le patron me demande lorsque une des ses filles ne peuvent pas assurer le service de nuit. Viens là toute l'ironie de la chose. Cet homme ne supporte pas les mutants, mais il n'hésite plus d'user de ma mutation à son profit. Cela est une des choses que je ne supporte pas chez les humains.. Mais vu que j'ai besoin de l'argent que cela va me donner, je ne peux pas faire la fine bouche.

Quand à William cela fait quelques soirs que nous finissons le trajet ensemble. Engagé pour faire le videur, étant un véritable colosse parmi les hommes. Et il est totalement humain. Mais pas pour ses semblables.. Un peu simplet, il convient parfaitement à ce boulot, obéissant à la lettre au patron et ne se posant pas trop de question. Mais c'est peu être grâce à sa simplicité qu'il n'est pas impressionner par mes yeux, résultat de ma mutation. Bien sur il m'a poser quelques questions, presque enfantine. Et j'ai cherché à lui répondre comme me répondait ma mère quand j'étais enfant.

Nous arrivons au bar après un trajet ponctué de rares paroles. Chose qui nous convient à tous les deux. Je le lâche pour me diriger vers les vestiaires. Peu de temps, la fille qui a maintenant fini son service, Marie je crois, entre à son tour. Mais nous échangeons pas une parole. Elle par contre se méfie de moi. J'enfile la jupe qui m'arrive à mi-cuisse, et le débardeur blanc réglementaire. Mais je pose quand même sur mes épaules une sorte châle pour cacher mes épaules. Pas que j'ai honte de ma cicatrice, juste que je n'aime pas que des yeux appartenant à des étrangers se posent sur elle.
Arrivant dans la pièce, j'éteins la lumière comme à chaque fois. Automatiquement, des plus petites, rouges prennent le relai. Projetant dans la salle une lumière fantomatique, qui dessinent quelques silhouettes. Pas pour moi. Je vois toute la salle dans les détails. Bon, un poil flou, et plus pâle que la normal mais bon. Au moins je sais à qui je parle.

Je ne sais quel heure il est. Et à chaque fois c'est comme ceci. Je perds tout repère temporel lorsque je travaille. Mais en tout cas, lorsque je reviens au bar un homme y est attablé. Dès le début, je me doute qu'il n'est pas comme ces hommes avec plusieurs grammes d'alcool dans chaque bras. Il ne m'agresse pas dès que je m'approche, demandant sa commande comme on le demanderai à un chien. J'ai le temps de poser dans l'évier des verres sales, puis je me tourne vers le nouveau arrivant.

Grand, ayant bien la trentaine. Sa large main est posée à plat sur le bois que je tente de maintenir propre durant mon service. Un sourire vient étirer quelque peu ses lèvres, rendant moins dur ses traits sévères. Je remarque la cicatrice qui décore sa joue. Mais je ne m'y arrête pas. Après tout n'en ai-je pas une plus large qui me dévore le dos?

-Bonsoir mademoiselle, serait il possible d'avoir une pinte de bière ? Allemande si possible.

Et il est poli en plus! Je verse dans les verres le wisky demandé par l'homme au fond de la salle, puis je réponds dans un sourire.

- Très bien. Je vais voir pour vous trouver ça.

Juste pour cette politesse, je vais voir quel bière se trouve à la réserve. Il le mérite, à mes yeux. Il me semble qu'on en a... Alors que je commence à sortir du bar, sa voix avec une touche d'accent allemand m'arrête dans mon mouvement.

-Vous avez de très beaux yeux sois dit en passant.

Je me tourne vers lui, souriante.

-Merci. Vous êtes bien l'un des rares à me faire un compliment sur mes yeux en ces temps sombres.

Mais il n'a pas le temps de répondre, et moi de faire un geste de plus que l'homme de tout à l'heure se lève, vacillant. Il a déjà trop de grammes d'alcool dans son sang, c'est un miracle qu'il ne se soit pas écrouler sur le sol. Il crie:

-Et mon whisky? On te paye pour taper la discute, ou pour bouger tes p'tites fesses et venir me servir.

Je grommelle quelques mots dans ma langue maternelle, tout en revenant sur mes pas pour attraper le verre de whisky. J'esquisse une mimique d'excuse à l'homme accoudé au bar puis je me dirige vers la table. J'y claque le verre sur le bois, ainsi que la bouteille.

-Cubiertas con usted.

Puis sans attendre je vais m'enfoncer dans la réserve. Celle-ci est plongé dans un noir complet, je laisse mon regard courir sur les nombreuses victuailles. Finalement, je trouve ce que je voulais. De retour au bar, je verse la bière dans un large verre. Puis je le dépose devant l'homme.

-Voilà pour vous. Désolée pour l'attente.


Dernière édition par Lili Vesga le Mar 15 Oct - 9:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: On finit toujours par sortir. (PV Lili Vesga)   On finit toujours par sortir. (PV Lili Vesga) Icon_minitimeDim 13 Oct - 19:59


Je lui répond d'un simple signe de tête et apprécis le fait qu'elle ait remarqué que j'avais été aimable. Les spots lumineux passe à un bleu sombre alors que l'homme déjà remarquablement saoûl exige d'avoir un whisky. Ces américains sont vraiment des idiots. Dans un geste de fureur elle claque son verre sur la table en lui parlant dans ce qu'il semble être de l'espagnol. J'aurais vraiment dû apprendre cette langue au lieu du Russe mais bon je n'avais pas vraiment eu le choix à l'époque. Elle finit par remonter avec la bière en la versant dans une flute à large bord comme au pays. De la bitburger, ils sont bien livré dans ce bar ça vaut le coup que je revienne. Elle a un certain sourire aux lèvres que j'ai du mal à discerner dans cette obscurité presque totale et j'ai du mal à voir quoi que ce soit. Je la remercie d'un signe de tête et lève mon verre vers elle avant d'en boire une petite gorgée. Ma dégustation est arrêté par un ivrogne qui se rue sur le comptoir en hurlant presque.

« OH Vous ! Votre whisky est chaud ! Je paye pas pour me faire servir par une petite conne qui ne sait même pas mettre des glaçons ! »

Je repose mon verre calmement après avoir été un peu surpris par l'homme et sans même le regarder je me contente de lui répondre à la place de la serveuse avant même qu'elle ait ouvert la bouche.

« Tu ne pourrais pas parler moins fort  petit ? Elle peut t'en resservir un suffit de demander gentiment. »

Je tourne enfin la tête alors que les lampions virent à nouveau au rouge, son visage se confond avec cette couleur et son crâne dégarni laisse apparaître une veine qui palpite au niveau de son front. Il doit avoir dans la cinquantaine bien sonné et n'apprécis guère qu'on lui parle sur ce ton alors qu'il commence à tempêté en l'insultant de « Sale mutante dégénré » et en réclamant qu'on lui rembourse l'argent qu'il n'a pas déboursé pour sa cuite de ce soir. Qu'ai je donc été faire dans ce bar ce soir. J'en ai vraiment assez de l'entendre hurler. Il finit par s'énerver complètement et semble vouloir en venir aux mains cette fois j'en ai assez. Mon talon vient percuter son genoux qui se plie dans un crac sonnore. Alors que son cri commence à ébranler la pièce ma main mutilé vient l'attraper derrière le crâne et explose sa face contre le bois brut du comptoir. Pas de sang, plus de cri mais l'homme se tasse contre le bar en ronflant plus que bruyament. Je lève mes yeux vers la jeune serveuse et finit mon verre d'un trait en posant un billet sur le comptoir.

« Désolé pour ce spectacle mademoiselle, si jamais on vous demande qui a fait ça vous n'aurez qu'à lui dire que c'est moi. »

Sans plus de cérémonie je me lève en réajustant ma veste et dépasse le videur qui se précipite là ou git l'homme encore inconscient. Je m'arrête juste à la sorti du bar et allume une clope en regardant les étoiles. Je n'ai peut être pas bien fait de sortir ce soir.
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MessageSujet: Re: On finit toujours par sortir. (PV Lili Vesga)   On finit toujours par sortir. (PV Lili Vesga) Icon_minitimeMar 15 Oct - 17:59

La tranquillité est de courte durée. Alors que je m'avançai pour la vaisselle, un homme s'approche du comptoir. Sa voix se répercute dans la salle, rempli d'insatisfaction. Je me tourne vers lui. Il se trouve pas loin de l'allemand. Son visage a déjà pris une petite teinte rouge. Son poing est refermé autour du verre de whisky. Les mots se bousculent dans sa bouche, menaçant. Supérieur devant ce que je représente. Mutante. Mon poing se serre autour de mon chiffon. A cet instant, je devrais être en train de me confondre d'excuse, lui promettre qu'il ne payera pas les prochains verres. Mais j'en ai absolument pas envi. Non, tout ce que je veux c'est demander à William de le mettre dehors. Ou me tirer d'ici.

Mais je n'ai pas le temps de penser plus longtemps car un craquement affreux résonne. Il va pour pousser un cri, mais déjà l'homme à côté de lui attrape déjà sa tête de sa main. Puis dans un bruit sourd, il embrasse le bois. Sans un gémissement, il s'écroule contre le comptoir. Légèrement surprise, je fixe l'allemand. Maintenant je vois sa main mutilée empoignée sa veste, et comme au ralentis je revois ce qui c'est passé. Avec une froideur et une violence peu commune. C'est comme dans un brouillard que j'entends les murmures, et cris de colère des autres buveurs. Je vois seulement l'homme qui s'en va. Il a laissé sur la table son verre vide, et un billet. Cet homme n'est pas un humain normal. Impossible.

Je m'oblige à sortir de mes pensées pour gérer la situation. William est rentré, se tenant dans un coin. D'un signe de tête, je l'invite à approcher. Tout en sortant du bar, je jette un coup d'oeil à l'horloge murale. Parfait. Si le patron perd une heure ou deux d'ouvertures ne va pas le tuer.

-William est-ce que tu peux faire en sorte que tout le monde parte s'il te plait? On ferme.

Sans d'autre explication, je me rends dans le vestiaire, pour remettre mes vêtements. Alors que je vais pour sortir du bar, maintenant vide un bras se referme sur mon bras. Je me tourne calmement. L'homme de tout à l'heure, il semble avoir émergé. Mais alors qu'il va pour ouvrir la bouche, un forme sombre se plante sur le dessus de sa main. Mon deuxième pouvoir, et pour une fois il marche comme je le veux. L'homme recule, poussant un gémissement de douleur. Lorsqu'il va pour empoigner mon couteau d'ombre, celui ci s'évapore. La blessure quand à elle est toujours bien réelle. Sans un regard, je m'avance dans la rue.
Il me faut un instant pour m'habituer à la lumière de la rue. Puis tournant la tête, je vois l'homme un peu plus loin. Allongeant mes foulées, je le rattrape. Pendant quelques minutes je calle mon allure sur la sienne, puis lâche dans un souffle.

-Merci.
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MessageSujet: Re: On finit toujours par sortir. (PV Lili Vesga)   On finit toujours par sortir. (PV Lili Vesga) Icon_minitimeLun 28 Oct - 10:42


La nuit a quelque chose de rassurant, on s'y sent en sécurité ou du moi je m'y sens plus à l'aise. Quand je sors du bar la froideur de la nuit me prend à la gorge et un large panache de buée sort en même temps que la fumée grise et légèrement chaude. Je relève mon col, comme d'habitude. J'attend que ma cigarette soit presque finit et je sors de l'encadrement de la porte d'entrée. Il n'y a pas de vent ou presque mais mon esprit va à cent à l'heure, j'ai laissé la colère me porter et je n'aurais vraiment pas dû, c'était une grave erreur. Ma main touche l'étui en carton et d'instinct je remets une cigarette entre mes lèvres avant de m'arrêter pour respirer abondament cette fumée vicié et âcre au goût râpeux. Je souffle vers le ciel en fermant mes yeux et je finis par reprendre ma course dans la nuit claire, une petite marche perdu dans ses pensées est de ces choses qui ne peuvent que vous faire apprécier le chemin parcourut depuis votre prise de conscience.

Je n'ai pas fait quelques mètres qu'une silhouette me rattrape, elle est longue et effilé, tendue comme un arc, ses yeux brille dans la lumière du soir et contrairement à moi elle ne semble pas avoir de difficulté à allonger le pas dans cette ruelle mal éclairé. Cette vois douce et souple résonne à mes tympans et je reconnais la jeune femme devant qui j'ai mis l'alcoolique K.O il y a quelques secondes. J'hausse les épaules et continu ma marche à pas mesurés, la jeune fille toujours à ma hauteur. Je jette ce qu'il reste de ma cigarette après quelques minutes, elle n'a toujours pas bougé et continu de me suivre sans rien dire. Je finis par me racler ma gorge.

«  Je m'appel Linden, je suis désolé de ce qui c'est passé dans le bar mais ces gens me foutent les nerfs. Quand on ne sait pas boire on ne boit pas, surtout quand on agresse une jeune femme pour un simple problème occulaire. »


Le ton était plus léger sur la deuxième partie de ma phrase et c'était un peu fait exprès je dois l'avouer, en regardant de biais je voyais ces prunelles briller dans l'obscurité et sa manière sûre de marcher et je compris assez facilement, cette femme ne voyait que la nuit ou plutôt ne pouvait voir que la nuit, mutation ingratte si l'en est on ne pouvait pas cacher un regard. Plus j'avançais dans cette ville plus je me rendais compte que je n'étais pas si mal placé je pouvais vivre normalement. Je tournais à l'ange de la rue en prenant bien soin de prendre une rue sans éclairage ici il régnait une obscurité presque totale.

« Je suppose que tu as déjà compris que nous étions plus ou moins du même bord il ne faut pas être très intelligent pour le comprendre. »
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MessageSujet: Re: On finit toujours par sortir. (PV Lili Vesga)   On finit toujours par sortir. (PV Lili Vesga) Icon_minitimeMer 6 Nov - 19:04

Ma vue est moins bonne que à l'intérieur du bar. Les lumières des lampadaires par intermitences la mettent en difficulté, donc j'utilise de nouveau mes autres sens pour compenser. Comme lorsque je suis aveugle..
L'allemand sens la cigarette à plein nez. D'ailleur, il en fume une, car le fumet acre vient me bruler le nez, ainsi que la gorge lorsque je prends une goulée d'air. Cela ne me dérange pas, au contraire. J'ai toujours appréciée les cigarettes pour leur odeur ou pour leur capacité de faire oublié des événements un bref instant ou de me calmer. Bien sur de nombreuses personnes vous diront que c'est mortel de fumer. Mais personnellement je trouve que j'ai survécu à déjà bien pire, et puis pourquoi avoir peur de la mort? Elle vient quand il le faut.
Je ne crois pas particulièrement en Dieu, où que quoi que ce soit nous attende après la mort. Mais juste que celle-ci est inévitable, et elle vient emporter quand il le faut. C'est en quelque sorte écrit.. Mais il ne faut pas croire qu'il ne faut quand même vous laissser faire dans un moment difficile

Les mots de l'homme attirent mon attention. Linden... C'est beaucoup plus facile à prononcer que le nom complet de Wolf'.. Même là, je ne pourrai pas le ressortir de mémoire.

-Moi c'est Lili.

J'avais pas attendu qu'il me le demande. Je considère qu'il m'a offert le sien, je peux bien faire de même. Mais le faite que je garde mon nom de famille est volontaire, je reste un minimum méfiante. Car même si je me doute qu'il soit lui aussi mutant, je veux pas tomber sur un fanatique moins compréhensif que les hommes que j'ai servi ce soir. On ne sait jamais.

Mais je m'étonne un instant quand nous nous enfonçons dans une rue presque noir. Tout de suite mes yeux me tiraillent moins, et je vois tout les détails qui m'entourent. Je vois les bouteilles qui jonchent le sol, et autres déchets. C'est donc avec facilité que je ne shoot pas dedans, gardant une progression silencieuse.

-Mais dis ça ne te dérange pas trop de te déplacer dans le noir?

J'avais pris de l'avance sur Linden, donc quand il se met à parler, je fais un demi tour sur moi même. Mes mains viennent s'accrochent mutuellement derrière mon dos.
Alors il serait un mutant? Je l'observe. J'avais donc raison. Un humain normaux n'aurait pas pu faire ces gestes avec cette sureté et cette vitesse. Mais instinctivement, je me méfie toujours. Si il est mutant, sa mutation n'est pas visible. Il serait un peu comme Allan... Profitant de l'obscurité, je l'observe en détail. Je m'avance jusqu'à ce que j'arrive face à lui, avec seulement un ou deux mètres nous séparant.

-Ce n'est pas une question d'intelligence. Mais d'observation. Tout le monde ne va pas faire attention aux années que tu sembles porter sur tes épaules. N'ai-je pas raison?
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MessageSujet: Re: On finit toujours par sortir. (PV Lili Vesga)   On finit toujours par sortir. (PV Lili Vesga) Icon_minitimeLun 2 Déc - 13:13


La ruelle n'est pas éclairé du tout, pour un humain normal il aurait été dangereux d'aller dans ce genre d'endroit mais vu la stature de l'allemand nous pouvons dire que nos deux protagonistes ne risquent pas grand chose. Sa vue n'est plus son meilleur atout dans un tel environnement. Il ne voit presque plus rien alors que sa vue s'habitue peu à peu à la noirceur de la ville retrouvé. Il n'y a pas un bruit si ce n'est celui du vent qui s'engouffre entre les deux immenses immeubles qui couvre le passage. L'allemand avance beaucoup plus lentement que sa camarade du soir, il ne shoot pas non plus dans les canettes mais les écrases sans ménagement, dans un bruit sourd et sec témoignant d'une démarche certes lente mais sûre. Il la définit légèrement dans l'obscurité ambiante, elle s'avance vers lui et donc le vieil allemand s'arrête fixant ses yeux de biches qui rayonnent dans l'obscurité. Il comprend qu'elle peut tout voir ici, elle est sur son terrain. Elle peut détaillé à son aise sa joue atteinte ou peu aussi remarquer la longue cicatrice qui démarre d'en dessous de son oreille droite pour se perdre dans les méandres du tissu qui lui couvre les épaules. Ses yeux bleu brille de la même fatigue que tout à l'heure mais une fatigue inconnue pour la plupart des hommes même agés et sur le point de mourir. Elle peut comprendre que ces traits marqués ont vu bien trop d'hiver et ont pu constaté la qualité de la nature humaine plus de fois qu'il en faut pour en tirer des conclusions sûres et un avis tranché. Elle reste devant lui et déclame sa dernière question. Une grande inspiration et une autre cigarette devancent la réponse.

«  Ce que vous dites à un peu de sens, j'ai sans doute vu plus d'année que vous ça c'est certain. Mais je ne vois pas en quoi cela peu vous intéresser, il est vrai que la facon dont j'ai rossé le jeune homme dans le bar est source de beaucoup de questionnement mais un homme normal aurait pu faire la même chose, il ne suffit qu'un peu d'entrainement. J'ai seulement eu plus de temps que d'autre pour le mettre en pratique. »

La fumée s'envolent en volute vers le ciel alors que l'allemand reste droit comme un I, a vrai dire il ne sait pas ce que peut faire la jeune femme en face de lui, il est dans une ruelle noire, sans rien voir devant une personne dont il ne sait rien. Il pense qu'il ne risque rien mais son instinct est beaucoup moins affûtés qu'il y a quelques années, peut être devrait il partir avant qu'il ne soit tué, rien que cette idée ça lui donne envie de rester devant cette jeune femme fascinante.

« Tout cela n'explique toujours pas pourquoi tu continus à vivre avec ces humains qui à l'image de l'ivrogne de tout à l'heure ne t'apprécient pas beaucoup, tu ne vas pas me faire croire que tu es aussi idiot que moi. »
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MessageSujet: Re: On finit toujours par sortir. (PV Lili Vesga)   On finit toujours par sortir. (PV Lili Vesga) Icon_minitimeSam 21 Déc - 10:20

Les mots de l'homme me parviennent. Donc je n'avais pas faux. Il est bien vieux. Une pensée ironique vient effleurer mes pensées. Je ne sais pas depuis quand il fume, mais j'espère pour lui que sa mutation lui permet de ne pas souffrir du cancer. Car je doute qu'on puisse vivre trop longtemps si on se met à fumer comme un pompier. Je l'ai deviner par le son de sa voix.
Je me doute qu'il ne sait pas avec exactitude où je me trouve. Et c'est seulement grâce à mes yeux qu'il peut s'en faire une idée. C'est qu'ils ne sont pas discrets. Mais au moins j'ai toujours eu un avantage en plus de ma vision nocturne. On ne peut pas lire dedans. J'ai entendu dire que beaucoup de nos émotions se lisent dans notre regard. Sauf que le mien n'offre qu'une surface pleine, sans pupilles. Seulement du gris nacré. Donc l'allemand ne peux pas voir mon regard le détaillé. Quand j'y repense, seule ma mère arrivait à lire dans mes mensonges.

Je retourne vivement vers l'homme qui se tient face à moi, sinon j'allai aller me perdre dans des souvenirs lointains. Il a dû vivre plus que le double de la durée de la vie d'un humain normal. Il y a trop de fatigue, trop de déjà vu dans ce regard. Combien de fois il a été dégouté par la nature humaine. Trop de fois surement.

-C'est de la curiosité, simplement. Je ne vous ai pas demander encore d'en parler.

Je sais que il y a des choses que l'on a pas envie de remuer. Des souvenirs, des plaies mal cicatrisées. Il y a tant de possibilités, de causes.. Non, je ne chercherai pas à savoir combien il a de balafres comme celles qui orne sa joue. Beaucoup je dirais, moi même je n'aime pas ce genre de question. Même si pour le moment très peu de personne on pu voir la brulure de mon dos. J'esquisse un sourire à la fin de ses mots. Un peu plus de temps que les autres? Il est modeste. Je sais que des personnes sont capables de ce qu'il s'est passé dans le bar. Mais elles restent rares.

Je le regarde se tenir droit, sur de lui. Ensuite, je regarde globalement la ruelle. J'en ai connu des tas, et beaucoup ont servi de cachette où on peut tabasser les gens sans que personne ne s'en rende compte. C'est pour cela que je ne les redoute pas.
Je trépigne un peu sur mes pieds en entendant la question implicite de l'homme. Ce croit-il idiot de croire encore que les hommes peuvent éprouver de la compassion face à la différence? Qu'ils arrêtent d'avoir peur? D'un côté je ne peux pas juger, même si je porte malgré tout pas mal de rancœur envers les humains, et j'ai déjà vu jusqu'à où peu aller la haine des hommes.

-C'est une question de survie.

Il y a peu de propriétaire qui acceptent de vous embaucher quand vous avez peu de bagages. C'est mon cas, je n'ai fais que le minimum question études. Je suis aller en cours c'est vrai, mais je n'étais pas celle qui écoutait le plus ou qui était toujours présente. Voilà déjà une raison de pourquoi les disputes étaient nombreuses avec mon beau père. J'effleure du bout du doigt le haut de ma joue, vers mes yeux. Avant de me reprendre:

-C'est surtout des remplacements que je fais lorsque je viens travailler de ce côté “normal” de la ville. Sinon je travaille à Mutant Town. Il y a moins de problèmes.

C'est sur qu'on pourrait me dire que je n'ai qu'a arrêter de servir ici. Sauf que c'est toujours le petit plus qui me sauve en cas de coup dur. Et puis je ne suis pas sans défense, malgré se qu'on pourrait croire.

Mon estomac pousse un léger grondement. C'est toujours pareil. Ayant dépensé de l'énergie, j'ai besoin d'en récupérer. Et là, c'est avec de la nourriture. Donc il ne me reste plus qu'à rentrer. A part si il est pas encore temps que mon chemin se sépare de celui de l'allemand.

-Dites, vous comptez faire quoi?

Je ne pense pas que rester la nuit dans cette ruelle sombre soit une super perspective.
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