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 Seules... [PV : Enora Lacourt, Daniel Hopes puis Caitlyn Elioth]

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Daniel Hopes
Agent du BAM Alpha
Daniel Hopes


Messages : 860
Date d'inscription : 28/03/2012

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MessageSujet: Re: Seules... [PV : Enora Lacourt, Daniel Hopes puis Caitlyn Elioth]   Seules... [PV : Enora Lacourt, Daniel Hopes puis Caitlyn Elioth] - Page 2 Icon_minitimeMer 3 Oct - 21:54

- Si les monstres ne souffrent pas, alors vous n’en êtes pas un non-plus, Monsieur Hopes,

Oh certes, Karma l’avait averti du don formidable de la jeune fille qui parvenait à lire clairement les émotions, Hopes n’en fut pas moins légèrement désemparé ne laissant pas cependant percevoir d’émotions supplémentaires. Il prendrait garde à ce que cela ne se reproduise pas prochainement et se surpris à avoir baissé sa garde face à cette jeune demoiselle si poignante de touchante dans sa démarche et ses sentiments. De la tristesse, bien entendu qu’il y en avait, un océan entier ne pourrait pas la noyer mais c’était un sentiment bien difficile à partager, la chronopathie confinant à l’immortalité forçait à devenir une sorte d’individu écrasé sous le poids des souffrances du passé : la folie gagnait les plus fragiles, la monstruosité les plus tenaces, l’isolement les autres. Le renoncement au monde était souvent inéluctable. Hopes naviguait à vue entre ces écueils avec souvent cette terrible impression de ne pouvoir échanger avec personne cet état d’esprit terrifiant de celui qui sait que demain, un autre jour viendrait toujours. Non, elle ne savait pas quelles extrémités Hopes pouvaient choisir de prendre, pour quelles options sanglantes il était capable d’opter et quels sacrifices il pouvait faire afin d’arriver à ses fins. La devise d’un Homme Fort est que la fin justifiait les moyens, c’était souvent le cas avec lui et il aurait suffi d’un rien pour que ses vues d’esprits puissent le faire pencher pour le camp de Magnus, après tout, ils étaient tous deux victimes de la folie des Hommes et témoins de ses pires horreurs. Il arrive parfois que les monstres se voient doter de la pire chose au monde : une conscience. Amy était bien trop naïve pour le comprendre.

Ce… c’est vous… c’est vous que je dois remercier… monsieur le Men in Beige… C’est vous qui l’avez sauvée, qui nous avez sauvées. Je n’ai qu’une seule question,

Men In Beige ?? Hopes ne put s’empêcher de laisser échapper un bref rire en secouant la tête. C’était donc son surnom ? Sans doute en hommage à ce film exécrable qu’Enora l’avait forcé à regarder un soir d’ennui au foyer. C’est ainsi qu’il paraissait, froid, intimidant et représentant une police secrète à la solde du gouvernement, il y avait peut-être du vrai. Mais l’élégance était le péché de Daniel et cela ne datait pas d’hier. Déjà dans les années 20, sa soif de vie lui faisait arpenter le trottoir parisien dans la recherche du dernier vêtement chic afin de briller sous les feux de la rampe. Une époque pleine d’ivresse, de nostalgies et…à l’instar d’Elioth….de choix contestables. Plus personne pour témoigner de cette période, plus personne pour se souvenir de Daniel Bourdieu et des rêves qui l’habitaient alors.

Ai-je le droit de lui donner ?


Son sourire s’élargie tandis qu’il regarda l’ouvrage en feuilletant quelques pages.

- Vous aimez les ouvrages de belle qualité, Amy ? J’exerçais le métier de négociant en ouvrages anciens, spécialisé dans les livres rares. Il me reste de nombreux trésor de toutes les époques, si cela vous dit, je serai ravi de vous y laisser jeter un œil, un jour ou l’autre. Je dois bien posséder quelques œuvres désireuses d’être parcourue par des mains aimantes, je vous en ferai cadeau avec plaisir. Je possède même une des toutes premières éditions de cet ouvrage, en italien bien entendu. C’est quelque chose de parcourir de telles ligne et de se voir inspirait par un tel texte.


Il referma le ivre lui tendant en se dirigeant vers la porte de son appartement.

- Ce livre à sa signification, non ? S’il est venu avec vous jusqu’ici et si j’en crois les traces récentes de dégradation remontant à moins de quelques jours, il a traversé les mêmes épreuves, Caitlyn doit vous attendre tous les deux.



La traversé des couloirs fut silencieuse. Hopes arborant un visage radicalement différent que dans l’appartement. Expression froide et neutre de celui qui sait où il va et ce qu’il fait. Il saluait rarement, se contentant de suivre du coin de l’œil la progression de sa protégée. C’est lorsqu’ils descendirent vers les niveaux souterrain qu’il la sentit se crisper légèrement. Il se décida à rompre le silence afin de la distraire de l’austérité des lieux.

- Ne stressez pas. Je vous ai dit qu’il ne lui a été fait aucun mal. Cependant j’insiste sur une chose Amy. Elle est secouée et fragile, ce qu’elle a vécu a été très pénible et il lui faudra un peu de temps, voire beaucoup pour se réhabituer. Lorsqu’elle e sera décidée à signer un dernier document, elle sortira. Sans doute demain. Elle vous en parlera, si ce n’est pas le cas abordez le sujet. Insistez sur ce point, il nous faut sa signature pour la sortir d’ici, j’ai obtenu le feu vert de sa part, de la notre et de Charles pour la réintégrer à l’Institut dans le cadre de mon programme mais il reste une étape… Il est probable qu’elle passe par des phases de…bas…il faudra la surveiller, être à ses côtés. Il est possible qu’elle se laisse tirer vers le bas dans l’espoir de mettre fin à ses jours. Autrement dit Amy, la vie n’est pas rose et votre amie est loin d’être tiré d’affaire. C’est à vous de jouer, je vous laisserai seule.

Une simple porte en bois et derrière cette porte, une petite salle avec une jeune femme assise à une table, stressée, inquiète, les yeux rougit par trop de larmes et les paupières lourdes de trop peu de sommeil. Elle bougeait nerveusement ses jambes en un tremblement continu et une inquiétude visibles. Elle ne se rongeait pas les ongles mais portait machinalement ses doigts à sa bouche en un tic nerveux.
Son regard vers la glace. Avait-elle devinait ? Savait-elle ?

Amy s'approcha de la vitre.

Ce qui est sûr c’est que le temps sembla se figer là bas au delà du miroir et l'expression de la petite Rousse changea, tandis que son visage se relevait vers la vitre du miroir sans teint. Une lumière nouvelle éclaira son visage et ses deux iris d’émeraude. Malgré la distance et l’impossibilité de ressentir la chose depuis leur confort d’observation, son cœur semblait battre une marche improbable en un rythme soudain plus marqué et rapide.

Hopes lui-même, en restait stupéfait, ses lèvres s’ouvrirent pour lâcher un mot en français « incroyable… » .



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Amy de Lauro
Agent du BAM Gamma
Amy de Lauro


Messages : 2226
Date d'inscription : 07/04/2012
Age : 29

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MessageSujet: Re: Seules... [PV : Enora Lacourt, Daniel Hopes puis Caitlyn Elioth]   Seules... [PV : Enora Lacourt, Daniel Hopes puis Caitlyn Elioth] - Page 2 Icon_minitimeJeu 4 Oct - 21:24

Daniel Hopes sembla intéressé par le livre, lui prenant des mains malgré une résistance têtue durant le premier instant, Amy ne parlant pas du contenu mais de l’objet et ne voulant s’en séparer. L’Agent le feuilleta une fois que la jeune femme l’eut lâché, mais pas pour vérifier qu’il n’y avait pas de lime à ongle dedans (comme si une lime à ongle aurait permit de sortir du Triskelion) ou autre ânerie, se déclarant autrefois bibliothèque, ayant toujours de nombreux ouvrages rares qu’il acceptait de lui préter. Ce n’était pas le moment, et l’italienne ne comprenait pas cet élan de paternalisme et de gentillesse. Que voulait-il ? Qu’elle n’attaque pas le BAM en justice pour irrespect des droits de la femme ? S’eut été une idée mais son avocate était repartie dans sa Suède ou sa Norvège natale, et n’avait pas donné signe de vie depuis.

Refermant le livre, le Men in Beige lui accorda sa demande, lui rendant le présent non sans souligner son état. C’était triste à voir, mais Amy pensait que cela n’en rendait que plus beau le témoignage ainsi représenté, et n’aurait pas échangé son ouvrage contre un autre, surtout s’il était toujours lisible. Outre les malheurs des derniers jours, se livre avait traversé l’atlantique avec elle, et portait sa marque. Cela ne devait plus être trop visible maintenant, mais il y avait de seconde de couverture une petite étiquette avec marqué un nom et un numéro ; son nom et son numéro de résidente, apporté par l’orphelinat lorsqu’ils lui avaient offert le livre. C’était ainsi sur tous ses livres d’ailleurs.

Même si elle avait été dans son état normal, Amy n’aurait pas été capable de se repérer dans le Triskelion : trop grand, trop anonyme, trop impersonnel, et la dernière fois qu’elle était venue elle était également dans un piteux état, ayant vécue l’Attaque de Mutant Town. Elle avait peur, et les rares regards qui s’arrêtèrent sur elle n’étaient pas des plus amicaux. Ils devaient avoir entendu parler du bordel qu’elle avait fait devant chez eux, où même simplement le fait de voir un agent trainée une demi-clodo (oui, elle avait changé de vêtement, mais cela ne se dissimulait pas comme cela trois jours dans la baie de NY !) dans leur base, en tout cas ils étaient aussi accueillant que des pierres tombales, l’épitaphe en moins.

Hopes se montrait de nouveau froid, à l’instar de ses collègues, comme si la tête de mec sérieux faisait partie de la profession et était aussi importante que le costume. Amy ne savait plus où se mettre, mais s’en foutait royalement : elle allait voir Cait’. Le premier qui essayait de lui couper le chemin elle lui mettait un coup de boule, et si c’était le connard de l’entrée, elle lui explosait les noisettes au passage. S’eut été beau, mais elle était trop effrayée pour le faire réellement.

- Ne stressez pas. Je vous ai dit qu’il ne lui a été fait aucun mal. Cependant j’insiste sur une chose Amy. Elle est secouée et fragile, ce qu’elle a vécu a été très pénible et il lui faudra un peu de temps, voire beaucoup pour se réhabituer. Lorsqu’elle e sera décidée à signer un dernier document, elle sortira. Sans doute demain. Elle vous en parlera, si ce n’est pas le cas abordez le sujet. Insistez sur ce point, il nous faut sa signature pour la sortir d’ici, j’ai obtenu le feu vert de sa part, de la notre et de Charles pour la réintégrer à l’Institut dans le cadre de mon programme mais il reste une étape… Il est probable qu’elle passe par des phases de…bas…il faudra la surveiller, être à ses côtés. Il est possible qu’elle se laisse tirer vers le bas dans l’espoir de mettre fin à ses jours. Autrement dit Amy, la vie n’est pas rose et votre amie est loin d’être tiré d’affaire. C’est à vous de jouer, je vous laisserai seule.

Elle le regarda, continuant de le suivre mais trouvait l’Agent bien maladroit : il lui disait de ne pas stresser avant de rajouter que Caitlyn, si elle-même n’était pas assez vigilante, risquait de se suicider. Il y avait contradiction là non ?

La bonne nouvelle, c’était qu’elle sortirait demain, si Nephilim parvenait à lui faire signer un dernier document. Il leur fallait la signature ? Aucun problème, Amy supplierait. Mais demain… C’était loin, trop loin. Amy ne repartirait pas sans Caitlyn, et elle n’oserait jamais demander à Hopes ou Enora si elle pouvait rester, ou même manger et boire, et passer une nuit de plus dehors, si elle le ferait, risquait de lui faire encore plus de mal. Elle avait la voiture, après tout. Oui, elle allait faire comme cela : dormir dans la voiture et attendre Caitlyn. Attendre que l’Institut vienne la chercher, et rentrer avec elle.

- Je ne l’abandonnerai pas, jamais, assura l’italienne, force de conviction dans la voix. C’est ma sœur… ma sœur de cœur… je serais toujours à ses côtés. Ne jamais s’abandonner, ne jamais s’arrêter de courir, ensemble.

La tension montait alors qu’ils descendaient, Nephilim serrant toujours plus son livre contre son cœur ; maintenant qu’elle était là, elle avait presque du mal à y croire. Caitlyn, elle allait voir Caitlyn… c’était comme si une éternité c’était écoulée depuis qu’elle l’avait vu pour la dernière fois, et comme si une éternité la séparait encore d’elle. Amy accéléra le pas, restant près de Daniel cependant. Il avait peut-être cent piges, mais il semblait en avoir trente, alors il allait user de sa jeunesse et sa vigueur physique pour aller plus vite le Men In Beige ; Schnell !

Le bout du chemin était une simple porte de bois, c’était tout ce qui la séparait de Cait’ : une porte en bois, comme cela qu’elle avait défoncé à coup de commode quelques jours plus tôt. Si seulement elle avait été capable de rééditer l’exploit, elle aurait abattu sans hésitation ce dernier obstacle sur sa route. Elle n’était ni en état, ni en droit de le faire cependant, et dût attendre, tremblante, que l’Agent ouvre la porte.

C’était à elle de jouer maintenant, mais alors qu’elle voyait Caitlyn à travers la vitre d’observation, Amy ne put s’empêcher d’avoir mal. Assise seule, dans une pièce vide à l’exception d’une table et d’une paire de chaise, affolée, apeurée, exténuée… cela faisait mal à voir. Elle avait peut-être moins prit qu’Amy au niveau du physique, mais au niveau du mental, qu’en était-il ?

Nephilim s’approcha de la vitre, y posant sa main gauche ; la main du cœur. Les larmes coulèrent à nouveau, silencieusement. L’italienne revoyait Caitlyn, et n’avait qu’une envie, celle de la prendre dans ses bras, de sentir son odeur (chose qui ne serait pas réciproquement agréable pour le coup), de…

Mais cela impliquait le courage d’y aller, d’y aller en sachant ce qu’elle avait fait, en sachant qu’elle l’avait abandonné. Ce l’était-elle dit ? Caitlyn avait-elle crut qu’Amy l’avait abandonnée ? Abandonnée au BAM ?

Pourquoi était-ce dans cet instant que toutes les questions ressortaient ? Pourquoi maintenant ? Aller vous faires voir, pensées inutiles ! Amy ferma les yeux, en colère contre elle-même.

Caitlyn Elioth… il n’y avait que Caitlyn Elioth qui comptait. Caitlyn Elioth si proche, et pourtant si lointaine. Caitlyn… Caitlyn…
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Caitlyn Elioth
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Caitlyn Elioth


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MessageSujet: Re: Seules... [PV : Enora Lacourt, Daniel Hopes puis Caitlyn Elioth]   Seules... [PV : Enora Lacourt, Daniel Hopes puis Caitlyn Elioth] - Page 2 Icon_minitimeJeu 4 Oct - 22:34