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 Look into my heart, it’s where my demon hide [Pv Daniel Hopes + demande MP]

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Maeva N. Hunter
Agent du BAM Delta
Maeva N. Hunter


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MessageSujet: Look into my heart, it’s where my demon hide [Pv Daniel Hopes + demande MP]   Look into my heart, it’s where my demon hide [Pv Daniel Hopes + demande MP] Icon_minitimeMar 19 Fév - 19:17

environ 15 décembre 2013


    « Bon, on se revoit tout à l'heure, je vais m’entraîner, bon ap. »

    Et aussitôt, sans attendre sa réponse, je disparus dans le couloir, laissant Papy Chieur dans son bureau alors que l'heure du repas de midi ''sonnait'' à travers les services des différents secteurs. Un sac sur l'épaule, genre baluchon, j'allais à contre-courant de tous, me dirigeant pour ma part vers le gymnase, l'un des endroit ou j'avais élue ''refuge'' depuis sa disparition.
    Alors que je traversais les couloirs, je ne pouvais m'empêcher de penser à pourquoi j'allais là-bas. Aux raisons qui me poussaient à encore une fois rater le repas pour éviter de hurler, de rager, de tuer … Parce que c'était là bas presque le seul endroit où je pouvais tenter de m'apaiser, de camoufler la douleur de l'avoir à nouveau perdu de vue.
    « Je veillerai sur nous » c'était ce que je lui avais dit ce soir là, sous la lune. Sur nous deux … Si pathétique
    Il avait disparu. Purement et simplement. Plus de signe de lui, de cet homme à qui j'avais offert mon cœur, mon corps, à qui j'avais donne ce qu'il me restait d'espoir. Tout cela, je lui avais offert, sans retour. Et il avait disparu. Son bipper, rien à faire, on lui avait reprit. Et personne ne pouvait me dire comment le joindre. Depuis 2 jours c'était comme si cet homme n'avait jamais existé, comme si j'avais tout rêvée, comme si on me l'avait arraché, lui et mon cœur, comme si à son tout, on l'avait tué, sans que je puisse rien pour lui. Rien, plus rien.
    J'étais passé chez lui hier soir, j'avais espéré le trouver là-bas. Une heure, j'ai tambouriné à la porte de son immeuble pendant une heure avant qu'une personne ne me fasse entrer et que je ne me mette à tambouriner contre sa porte à lui. Rien, personne, pas la moindre trace de vie à l'intérieur. J'avais plaqué mon oreille contre la porte, rien …
    Il avait disparu, et personne ne semblait vouloir m'aider à le retrouver. Tomàs … envolé, et mes espoirs avec. Depuis cette nuit, sous la lune ou j'avais tant espérer, tant voulu voir cet espèce de rêve se réaliser, je ne sombrais maintenant que dans un foutu tourbillon de cauchemar. Entre ceux que je faisais avant, et ceux ou je venais et entendis le rire de Reinhart me retirer mon amour … je n'arrivais plus à trouver la paix.

    Pendant une heure et demie, je m'étais défoulée, presque jusqu'à ne plus pouvoir sur leur foutus mannequins, sur le mur aussi, sur tout ce que j'avais pu trouver en fait. Tout et n'importe quoi, juste pour éviter de faire ce que je pouvais faire lorsque j'étais à bout de nerf. Il me fallait trouver un moyen pour garder ce faible contrôle. Et celui de me défouler ponctuellement m'avait paru le plus efficace. C'était ça, ou je serais capable de le faire à la première personnes qui oserait me mettre de mauvaise humeur. Et je ne voulais pas ça. Je voulais croire, pendant un temps encore que j'étais capable de la tenir, cette horreur qui n'attendait d'un signe de faiblesse, qu'une seule faille pour me bondir dessus et me dévorer plus encore. Je la sentais, juste sous la surface. Elle guettait, à l’affût, la prochaine heure sera la sienne. Et j'avais peur, je la craignais à un point monstrueux. Parce que j'avais peur du changement, de ce que je pouvais devenir, après ça.


    Pourquoi …

    Le corps couvert de sueur, j'étais allé vers les douches, pour m'en prendre une avant de retourner au boulot. En retard ? Je l'étais déjà de dix minutes mais j'en avais dans un sens rien à foutre. En retard, mais avant tout, je voulais prendre cette douche, et réfléchir, simplement. Être un instant seule avec moi-même et pouvoir réfléchir. C'était tout ce dont j'avais besoin. Réfléchir sur tout ça.
    Seule dans cette salle qui servait de sanitaire commun pour les femme, j'entrais, déposant ma serviettes et mes habits à l'entrée. Et alla sous le pommeau de la douche. D'un geste sans douceur, je l'actionnais. J'entendis l'eau se déverser dans les tuyaux, venir et monter dans le tube d'acier et soudain je la sentis sur ma peau. L'eau glacée m'arrache un juron et des frissons alors que je frappais avec force le mur du poing. La froideur laissa soudain place à la chaleur, à la sensation rassurante d'une sorte d’enveloppe autour de moi, de cocon protecteur. Autour de mon corps nu s'élevait de la vapeur, semblant me faire disparaître derrière, comme derrière un rideau protecteur de volutes blanches. C'était doux, apaisant dans un sens, mais ça n'arrivait pas à m'apaiser en cet instant. J'étais toujours aussi tendue. Parce que je n'arrivais pas à comprendre pourquoi rien ne pouvait jamais se passer comme je voulais.
    J'avais retrouver quelqu'un à aimer, à chérir, à protéger. Ça avait été si fort, si beau et maintenant ? Plus rien, des cendres, un reste de fumée, à nouveau, on m'avait arraché ce qui m'était cher. Neera … Tomàs …

    Mon cœur s’accélérait, je le sentis dans mon corps alors que je commençais à haleter. Mes peurs revenaient, m'attrapaient le cœur d'un coup, me le serraient d'un coup, l'oppressant au possible. Ma main se posa sur le mur alors que je commençais à me sentir faible.
    Jamais être assez forte. Pour elle, pour lui, , ne jamais réussir à sauver qui que ce soit … ma main se crispa sur le carrelage du mur alors que je me sentais de plus en plus mal. Oppressée, c'était le mot. Mon cœur me faisait mal dans ma poitrine, vraiment, comme s'il cherchait à s'en extraire.

    Non … ça ne pouvait …

    Les tambours... Les tambours …

    Je me jetais en arrière, tentant de trouver de l'air hors de cette douche, de cette flotte qui me tombait dessus. Mon dos toucha le sol avec force alors que je sentais mon cœur s'emballer de plus en plus vite, toujours plus fort.
    Arrête, arrête, arrête, ARRETE-TOI !!!
    Mon corps se mit soudain à bouillir alors que j'étais parcourue de spasmes. Le cœur, la respiration, tout allait bien trop vite, trop vite, j'allais …

    Je savais, allongée sur le sol, le corps brûlant et presque épileptique, je savais maintenant ce qu'il se passait.
    Je changeais.
    Trop … trop de choses se sont passé en si peu de temps, trop de fois j'ai cédé et maintenant …
    Un violent sursaut me redressa d'un coup alors qu'un cri m'était arraché. Un coup de tonnerre avait éclaté en moi, déchirant mes entrailles. Le corps chauffé à blanc, les douleurs s'accéléraient, les coups de tambours aussi.

    Boum- Boum … Boum- Boum … Boum- Boum …

    Je me jetais contre le mur pour tenter de calmer ce corps qui avait perdu toute notion de normalité, qui jouait avec mes constantes comme pour tester ma résistance à la mort et mon seuil de douleur.

    Seuil qui fut à l'instant franchi quand je sentis comme une lacération tout le long de ma colonne vertébrale. La peau se déchirait, mon dos me faisait atrocement souffrir et mes cris, de moins en moins humain résonnait dans ce petit espèce dont la vapeur donnait des allures de sauna. Mes mains se crispaient sur le carrelages alors que la brûlure descendait le long de mon dos. Comme si ma peau voulait s'arracher de mon corps. Tremblante, je posais l'une de mes mains au milieu du creux de mon dos. Et ce que je sentis me fit hurler à nouveau, mais d'horreur. Ce duvet que j'avais senti … non, ça ne se pouvait.

    Boum-Boum  ! Boum-Boum  ! Boum-Boum  !!

    Au tour de mes autres articulations de me faire souffrir, me faisant au final retombé au sol, sans défense, complètement paniquée, terrifiée par ce qui m'arrivait. Je ne contrôlais plus rien. Je sentais mon corps se déchirer, presque se tordre de toute part, comme ce jours avec le gamin dans le restaurant. J'étais une proie, victime de cette chose qui me torturait, de mon corps qui était passé sous son contrôle. Je la sentais hurler à l'intérieur de moi, un hurlement de victoire, l'un des plus long qu'elle ai jamais poussé alors que soudain, mon cœur prit ce rythme qu'il n'avait eu que deux fois jusqu'à lors dans sa vie.


    BOUMBOUM  !! BOUMBOUM  !! BOUMBOUM  !! BOUMBOUM  !!!!!




    La silhouette sombre se redressait au bout de quelques minutes, dans un silence soudain lourd, parce inquiétant au milieu de ses vapeurs. Elle était calme, ses geste semblaient précis, sûre alors que doucement elle se mettait à avancer, une patte après l'autre jusqu'à l'entrée de cet endroit. Un coup d’œil derrière, elle vit les traces de sol sur le sol et qui éclaboussaient les murs mais décida malgré tout d'avancer. Ses pas étaient lent, assurés mais très lent. Elle prenait énormément de précaution car au loin, elle entendit des bruits stridents, comme des frottements, des sons si fins qu'ils pourraient lui embrumer l'esprit mais aussi une rumeurs, des pas, des voix, le tout très atténué par la distance. Elle ne savait pas ou elle se trouvait pourtant cet endroit lui disait quelque chose. Elle sortit de la pièce humide et pleine de sang pour s'engager, toujours sur ses gardes, dans un couloirs ou il semblait que les murs étaient différents … elle s'y engouffra, le regard sur ses murs qui semblaient brillé. En douceur, elle s'assit devant l'un d'eux, et l'observa, fixa cette silhouette qu'elle voyait sur la surface étrange. Une silhouette noire, couverte d'une robe noire, douce, soyeuse quoique par endroit on sentait et voyait des tâches plus sombres, surement du sang comme il s'en trouvait dans l'endroit d'avant. Un long museau fin et profilé, des yeux sans définition propres …
    Une belle louve noire se trouvait en face de la glace, calme, droite, assise sur ses pattes arrières, fière …


    Une louve ?!?!?!?!

    D'un coup, je me mis à bondir en arrière. Le visage de l'animal semblait d'un coup bien plus paniqué, comme s'il venait d'entendre un orage mais ce n'était pas n'importe quel visage d'animal … c'était le mien !! J'étais une …
    D'un coup, je me précipitais vers le mur-miroir, et me jeta dessus, voulant le briser. Mon flanc frappa contre la paroi et les éclats s'écrasèrent sur le sol alors que je m'enfuyais vers les douches, laissant des traces de sang derrière moi, de ce sang qui se trouvait dans ma fourrure. Dans la salle encore trempée, je me mis à bondir, à sauter, à tenter mille et un mouvement pour tenter de m'extirper de ce merdier ! J'étais une louve, j'étais un putain d'animal !! Changer … non, ça ne pouvait être si rapide. Non, pas ça, je ne suis pas ça … je suis …

    NOOOOOOOOOOOOON !!

    Je rouvris les yeux et vis le plafond de la salle de bain. Depuis tout à l'heure, l'eau coulait et je la sentais contre mon corps. Doucement, très lentement, je tournais la tête et vis le sang … ce n'était pas un rêve.
    En moins d'un instant, je me retrouvais dans le coin de la pièce, celui le plus éloigné de la porte après avoir manqué de manger le carrelage à trois reprises. Nauséeuse, complètement déboussolée, je sentais, je savais. Recroquevillée sur moi même, tremblante, je sentais ses espèces de craquelure, de ce sang qui parsemaient mon corps par endroit. Mais surtout, ce qui semblait terminer mon dos, une longue queue noire, couverte de fourrure sombre naissant à la fin de ma colonne vertébrale, juste après le creux de mes reins, cette chose qui . Et ça … ce n'était pas un rêve. Je ne bougeais plus, l'eau coulait encore mais je m'en foutais. Les minutes passaient et je ne faisais que trembler … Elle était réapparu … entièrement … et une nouvelle fois avait posé sa marque sur moi. Sauf que cette fois, elle ne pouvait se cacher. Une marque bien plus visage que la simple couleur des yeux, ou encore des ongles trop longs. Cette fois, cette marque, elle serait visible et je ne pourrais pas la cacher, faire croire que j'étais encore la jeune fille que je pensais être.
    Maeva n'était plus Maeva, et cette appendice animal qui s'animait doucement en bas de mon dos ne cessait de me le rappeler.
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Daniel Hopes
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Daniel Hopes


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MessageSujet: Re: Look into my heart, it’s where my demon hide [Pv Daniel Hopes + demande MP]   Look into my heart, it’s where my demon hide [Pv Daniel Hopes + demande MP] Icon_minitimeDim 7 Avr - 15:34



Quatre jours et tout en serait terminé.

Personne ne savait, il préviendrait Enora deux jours auparavant pour la mettre sous le fait accompli et éviter toute discussion sur le sujet. Personne à savoir que cette mutation, cette « mise à l’écart »  était entérinée et avalisée par Hopes lui-même. Certains, et ils auraient raison, y verraient une fuite mais cela ressemblait bien plus à une fin, un renoncement. La seule personne à qui il écrirait restait Miss De Lauro, parce qu’il y avait un lien particulier qu’ils partageaient en plus d’une promesse et parce qu’elle le comprendrait sans doute. Pas tout de suite son esprit étant encore trop jeune, mais un jour oui…Elle comprendrait que le poids creuse les épaules et que trop de combats perdus dégoute de la bataille. Le Temps est précieux parce qu’il est limité, il nous force à l’humain par jouissance de ce trésor mais lorsqu’il ne signifie plus rien, il ne nous pousse qu’à plus d’inhumanité. Et de l’humanité à la monstruosité, il n’y a bientôt qu’un pas. C’est pour ça qu’il partait, c’est pour ça qu’il s’isolait dans cette tour d’albâtre parce qu’un jour ou l’autre, les vieilles bêtes fatiguées de se faire mal finissaient par faire mal aux autres et surtout les êtres qu’ils aimaient plus que de raison. Et alors, il faudrait des murs pour éviter le pire parce que voyez-vous, le pire arrive toujours et bien plus vite que le meilleur pour lequel on doit se battre. Toujours plus facile de détruire que de construire, c’est sur cet axiome que toute existence se consume. C’est la logique du vide, une logique avec laquelle on apprend à composer seul. La leçon est amère, la damnation est de vivre privé des autres parce qu’en fin de compte nous ne vivons que par leurs yeux.    
Et sa vie à lui était à présent éteinte car à lutter contre sa nature, on ne finissait que par s’entailler encore plus le cœur et se retrouver confronter à ce mur indestructible où l’on posait déception après déception un rempart entre vous et les autres et par définition, toujours garder en mémoire la sinistre vérité : un  rempart protège certes mais en aucun cas ne soigne.  Le souvenir de la chaleur suffira, artificiel comme le remède à nos solitudes car en fait de compte, la Solitude aussi est intemporelle, elle ne nous est infidèle que pour flirter avec le Remord.

Griffe…Que lui dire ? Rien ou si peu. Elle était sur le seuil mais il se refusait à la laisser entrer parce que la laisser entrer c’était prendre le risque de la faire souffrir et de souffrir en retour comme légion avant elle ravivant la terrible phrase de vie qui était la sienne : que sont les autres sinon l’espoir qu’on place en eux ? Pourtant sa démarche était sincère, il n’était pas de mauvaise foi au point de ne pas le voir, de ne pas sentir cette chaleur naturelle presque vulnérable qu’elle tentait de partager. Seulement voilà…Les mots…Seulement voilà…la peur…et le doute. Existait-il des choses belles et nobles au point de ne pas être brisées ? Franchement, la réponse dépendait de son humeur du jour et son humeur n’était pas au beau fixe. Il y aurait d’autres jours, oui, mais il avait décidé que ca serait sans elle et loin de ce bureau.

Combien de temps ?

Trop sans doute puisqu’elle ne revenait pas. Trop pour qu’il finisse par s’en inquiéter en l’appelant sur son portable sonnant dans le vide. Trop toujours pour qu’il ne finisse pas par se lever et aller à sa rencontre cherchant d’abord dans la salle de vie commune levant des regards étonnés de quelques employés stagnant là. Alors il remonta la source jusqu’à la salle d’entrainement  de plus en plus inquiet parce que malgré leurs accrochages, elle était toujours d’une rigueur exceptionnelle.  
Et il la trouva.

Entre sang et vapeur d’eau, nue et à demi consciente, recroquevillée contre le sol.
Son reflexe fut de bloquer le temps avant de comprendre que ce reflexe ne lui était venu que pour la protéger. Sans s’occuper de la situation, il se jeta littéralement sur le carrelage détrempé en passant sous le jet en l’attrapant par les épaules pour la forcer à planter son regard dans le sien. Juste le sang…Rien d’autre…

- Maeva !! …Réponds moi…Regardes moi !

Son regard glissa sur sa nudité pour y découvrir des transformations inédites.

- Seigneur ! Qu’est ce qui…t’arrive ?

Panique ? Oui assurément mais trop tôt encore pour comprendre combien cette chaleur, même dans l’eau sanglante, combien cette présence de l’autre le rendait vivant en retour
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Maeva N. Hunter
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MessageSujet: Re: Look into my heart, it’s where my demon hide [Pv Daniel Hopes + demande MP]   Look into my heart, it’s where my demon hide [Pv Daniel Hopes + demande MP] Icon_minitimeMar 23 Avr - 17:20

[list]

Il n'y avait que le son de l'eau qui frappait avec fracas le sol de la salle d'eau qui perçait dans le silence qui était né après tout ça. Je respirais, à la fois faiblement, en même temps, si vite. Je ne savais plus ou j'étais. L'heure ? Je ne saurais dire si nous étions le jours ou la nuit … je restais là, sans bouger, tremblante comme une feuille, recroquevillé à la manière d'un bébé.
C'était arrivé … j'avais eu si peur que ça arrive, mais maintenant, c'était chose faite … je n'étais plus Maeva.
Pourtant, comment ça avait pu arrivée … le monde m'entourait mais j'étais proscrites dans mon esprit. Je semblais presque inerte, le regard vide. Presque morte … parce que Maeva mourrait, je mourrais peu à peu, laissant place à cette chose qui me terrifiait tant.
Pourquoi ? Une histoire de karma ? Ou un mauvais numéro tiré ? C'était fini … lutter ? À quoi bon maintenant que tous partaient ? Neera, je l'avais perdue, qui sait si je m'en souviendrais encore de ma p'tite sœur adorée ? Celle qui comptait le plus pour moi … une minute à la laisser sans surveillance, et on me l'avait arrachée, de la manière la plus ignoble.
Et maintenant, c'était moi qui était faible. Qu'on vienne m'égorger, là, maintenant ? Je serais capable de remercier cette personne. Trop de choses s'étaient passé, et on m'avait toujours abandonné.
Tomàs, ou es-tu mon amour ?

Rien ne me m'atteignait maintenant … l'eau sur mon corps, je ne la sentais plus. Le froid, je tremblais déjà si fort que je ne savais même pas si je pouvais le sentir.
Mon souffle, mon cœur, c'étaient les seules choses qui me disait que j'étais encore en vie. Pourtant, à l'instant, j'aurais voulu qu'ils disparaissent aussi, que je m'endorme pour ne me jamais me réveiller dans ce cauchemar.

Je n'avais pas senti son arrivé, rien du tout. La seule chose qui aurait pu pourtant m'avertir de cela, c'était le bruit de cascade qui avait disparu. L'eau ne frappait plus le sol, j'aurais du m'en rendre compte. Mais la seule chose que je sentis, c'est la chaleur soudaine des mains posées sur mon corps. Mon esprit en fut comme foudroyé, et il lui fallut un instant de plus avant pour que je revienne, que mon regard ne semble à nouveau vivant. Un instant où j'avais l'air d'un cadavre.

- Maeva !! …Réponds moi…Regardes moi !

Sa chaleur me brûlait la peau, sa voix me vrillaient les tympans mais je ne voyais pas encore, je reconnaissais cependant ce ton … Papy Chieur …


-Daniel .. ?


Ma vue me semblait revenir peu à peu, et c'est son visage que je vis. Il était trempée … le sol était encore mouillé, il s'était jeté dessus, m'ayant tourné vers lui, vers ses yeux que j'avais vu si fatigué, furieux, presque rieur. Et pourtant, là, je découvris une expression que je ne lui connaissais pas : la peur.

- Seigneur ! Qu’est ce qui…t’arrive ?


Ce qui m'arrivait ? C'était si simple …

-Je disparais …

Il savait … autour d'un café, je lui avais expliqué qui j'étais réellement, ce qui se cachait en moi. Je lui avais dit en riant mon vrai nom, et lui avais expliqué le pourquoi de ce nouveau nom, le pourquoi je voulais vivre sans jamais regrettée. Ce feu qui m'animait, ce qui avait toujours été là pour me pousser en avant … je venais de le perdre, là, maintenant.
Je devais paraître presque morte. Une sorte d'étrange image. L'étincelle de vie … le sang et l'eau de cette salle venait de l'éteindre alors que presque encore déconnectée, j'observais simplement Daniel, le corps encore traversé de spasme, glacé couvert de trace de sang.
Je n'étais plus moi ...

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MessageSujet: Re: Look into my heart, it’s where my demon hide [Pv Daniel Hopes + demande MP]   Look into my heart, it’s where my demon hide [Pv Daniel Hopes + demande MP] Icon_minitime

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