X-men RPG
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilPortailDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
Voir le deal
69.99 €

 

 Le retour du Jeudï [PV Evangelina]

Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous



Le retour du Jeudï [PV Evangelina] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le retour du Jeudï [PV Evangelina]   Le retour du Jeudï [PV Evangelina] - Page 2 Icon_minitimeDim 23 Sep - 19:36

Pas de mots, pas de paroles échangées. Tous étaient murmures, souffles partagés et caresses. Doucement, nous plongeons, ou montions, selon le point de vu. Cet ascenseur nous montait jusqu'à un endroit où nous serions tranquilles mais nous plongeons dans un abyme de douceur. C'était si tendre, si agréable.
J'avais l'impression que nous n'étions que deux au monde, en train de voler jusqu'au ciel. Jusqu'à la lune, jusqu'aux étoiles, jusqu'à la voie lactée.
Les yeux fermés, porté par le plaisir de cette étreinte, je me laissais faire, savourant chacune de ses caresses. Pas besoin de le voir, je le sentais, je le ressentais tout proche de moi jusque dans mon cœur, dans mon âme. Mon corps frissonnait d'excitations aux baisers qu'il me donnait, à chaque fois que ses lèvres m'effleuraient, que ses doigts me frôlaient. Des vagues de plaisir si douces se réveillaient en moi, parcourant mon corps de part en part et s'écrasant contre mon cœur, le faisant battre plus fort encore. Il allait si vite, plus vite encore que des chevaux
Je sentais sa force, il me serrait contre lui avec puissance mais sans me faire mal. L'étreinte d'un homme amoureux, rien ne pouvait être plus tendre, plus doux, plus … beau.
Les mots commençaient à me manquer alors je cédais. Je ne voulais plus me questionner, je ne voulais plus rien lui cacher … Teresa, mon père, Cali, il saurait tout, car je l'ai décidé, car mon âme a décidé de le choisir …
Mon âme-sœur.
Je le fis tourner et l'attirait contre moi, pour qu'il me plaque contre la paroi. Dans ses bras, contre le mur, j'étais emprisonnée, comme en cage, une cage que pour rien au monde je ne souhaitais quitter. Un monde que je découvrais dans ses bras, sans pleurs, sans malheurs … pourvu que ça dure éternellement …

Mais la sonnerie de l'ascenseur me fit sortir un instant de cet univers empli de désir que nous nous créions à coup de baiser et de caresses. Lentement, je le fis sortir, le guidant le couloir jusqu'à la porte de mon appartement, en déposant des baisers par instant des baisers sur les lèvres.
Enfin, nous arrivions. Frémissante, je me mis à chercher mes clefs mais en lui tenant la nuque, j'ouvris, et aussitôt le fis entrer. Les clefs, enfin, je les trouvais, Et enfin on passa dans l'appartement, fermant le verrou de la porte derrière nous. Je le menais dans le petit couloir d'entrée pour qu'il me suive dans ma demeure. Et c'est le canapé que je le fi asseoir pour m'installer à califourchon au-dessus de lui et l'embrasser plus fougueusement encore.
J'étais sans défense, sans aucune pour lui. Je lui faisais confiance, je l'aimais, je voulais à une personne pouvoir m'abandonner entièrement.
Mes mains prirent son visage et je restais à quelques centimètres du sien, pour l'observer alors que je sentais le désir monté en moi, des perles firent briller mes yeux dans la faible lumière de la pièce, celle de la lune qui passait par la baie vitrée, avec celle des lampadaires dehors. Son visage, à demi-éclairé, était magnifique à mes yeux, comme celui d'un ange. Alors, je posais mon front contre le sien, et lui dit, doucement avant de l'embrasser :

-Je t'aime Evan ...

Et le rythme fut plus effréné encore, plus fougueux, je m'offrais à lui, je lui offrais tout, mon amour, mon corps, ma douceur. Ce soir, je n'étais qu'à lui, et lui qu'à moi. Nous étions deux, nous étions un, nos souffles se mêlaient, nos cœur battaient de concert. Comme un ballet, nous étamions une danse d'amour, dont nous improvisions chaque pas. Je mêlais des mots d'amours à mes longues respirations, je murmurais son nom alors qu'il me serrait contre lui.
Douceur, confiance, tendresse, amour … ce soir, j'étais Evangelina, ce soir j'étais celle que je voulais être, seule au monde avec une personne que j'aimais. Pour rien au monde, je ne voulais que ça change, pour rien au monde je ne voulais que cette rencontre n'ait eu lieu. Ce serait compliqué entre nous, pour tant de raison mais je voulais y croire.

Je tombais contre lui, nue, épuisée mais comblée … Ma tête contre son cœur, je l'entendais et le sentais battre. C'était si apaisant, ça me berçait doucement alors que je ne bougeais plus, allongé sur son torse. Ma main se promenait, mon doigt dessinait sur son corps. Cet instant … le plus beau à mes yeux …

-Jamais je ne veux te perdre Evan … jamais … je t'aime ...

Je m'endormais contre lui, dans ses bras, dans sa chaleur. Nous étions sur le matelas et doucement, je ramenais la couverture sur nous. Je ne voulais pas bouger, je ne me sentais même pas capable de me lever. Je ne voulais pas briser cet instant, je voulais que le temps s'arrête, et il le fit, pour moi, alors que, fermant les yeux, je m'endormais contre son cœur …
Je m'endormais contre celui que j'aimais …
Revenir en haut Aller en bas
Evan Blake
Neutre Alpha
avatar


Messages : 307
Date d'inscription : 10/06/2012
Age : 40

Le retour du Jeudï [PV Evangelina] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le retour du Jeudï [PV Evangelina]   Le retour du Jeudï [PV Evangelina] - Page 2 Icon_minitimeMar 9 Oct - 17:19

Il s’était donné corps et âme à elle. Sans vraiment réfléchir aux conséquences, juste en se laissant porter par l’ivresse du moment. Il ne regrettait rien. Avoir senti sa peau contre la sienne, l’avoir étreint langoureusement, profondément dans la moiteur de cette nuit d’orage lui laissait comme un petit goût de paradis sur les lèvres.

Evan se leva, admirant le ciel de Manhattan déchiré par les éclairs qui fendaient les ténèbres dans un rythme chaotique. La pluie martelait les grandes baies vitrés, ruisselant comme le long d’un mur d’eau. Blake aimait ce décalage, cette impression d’être dans un cocon alors que la tempête fait rage à l’extérieur. Cela lui donnait le sentiment d’être en sécurité. Une émotion qui n’a pas de prix.

Il observa tranquillement l’appartement. De grands murs blancs, des tableaux accrochés au mur. Il n’en attendait pas moins d’elle. Un forme de flou artistique semblait faire vibrer les lieux, un désordre organisé qui donnait une vie et une âme. Cet appartement était un organisme vivant où les objets, bien que disposés d’une manière anarchique en apparence, remplissaient une fonction précise à un endroit bien déterminé. De la statue en bronze servant de porte-manteau au buste en marbre montant la garde devant l’entrée, tout devait avoir un rôle précis. Evan en était persuadé. Mais, de ce qu’il avait appris en échangeant avec Evangelina, il y avait une pièce plus importante que les autres : son atelier.

Blake n’eut pas à visiter l’ensemble de la demeure pour le trouver. Quand il y pénétra, il eut l’étrange sensation d’être Ali Baba rentrant dans la grotte des quarante voleurs. Du matériel éparpillé sur une grande table de travail semblait indiqué que l’artiste venait de prendre une courte pose et reviendrait dans une fraction de secondes. Des esquisses, des croquis d’essai couvraient le moindre centimètre carré du parquet. Au milieu de la pièce trônaient plusieurs chevalets, chacun locataire d’une toile déterminée, vraisemblablement des commandes qu’Evangelina devait réaliser. Dans un coin, plusieurs statues semblaient veiller sur les grandes malle entrouvertes d’où débordaient des robes et des bustiers à faire pâlir une troupe de Broadway, artifices en trompe l’œil pour permettre à la belle de changer d’identité à volonté.

Evan regagna la chambre. Il la regarda dormir. Comment allait-il lui annoncer qu’il devait partir ? Comment dire à une passion naissante qu’elle allait devoir patienter un mois, peut-être deux pour le revoir. Et dire qu’il ne lui restait plus que deux jours. Demain, il devait se rendre à Columbia pour régler les derniers détails. Prendre quelques informations sur un nouveau client avant d’aller accomplir le long périple que ce dernier lui demandait. L’Afrique…Le type avait payé d’avance. C’était un gros contrat. Il ne pouvait pas se défiler.

L’orage semblait se calmer. Il passa lentement ses doigts dans la chevelure brune de la belle au bois dormant. Il devait lui parler. Il n’allait pas s’enfuir comme un voleur. Cette pensée déclencha un sourire automatique. Quelle ironie. C’était au moment où il s’attachait qu’il devait prendre de la distance. Doucement, il embrassa son front, puis sa joue pour terminer sa course sur les lèvres de la demoiselle de son cœur. Puis dans un murmure, il prononça quelques mots à son oreilles.

« Evangelina, Amour, réveilles-toi…J’ai…J’ai quelque chose d’important à te dire… »

Il venait de botter bien proprement les fesses de Morphée.
Revenir en haut Aller en bas
 
Le retour du Jeudï [PV Evangelina]
Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2
 Sujets similaires
-
» Tôt, un jeudi matin, 10h30 [T]
» L'or des fous [PV Evangelina]
» Evangelina Grigori [Terminée]
» I hear the drums echoing tonight [PV Evangelina]
» A Light in the Dark [PV : Evangelina Grigori]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
X-men RPG :: Hors Jeu :: Topics Terminés :: Ailleurs-
Sauter vers: