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| | | I hear the drums echoing tonight [PV Evangelina] |  |
| | | Auteur | Message |
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Evan Blake
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| Sujet: I hear the drums echoing tonight [PV Evangelina] ![I hear the drums echoing tonight [PV Evangelina] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif) Mer 10 Oct - 7:52 | |
| L’ordinateur. La seule chose qui permettait à Evan d’être relié à « la civilisation » depuis qu’il avait quitté New-York. Posé dans un cyber café qui ressemblait davantage à un vieux bar désaffecté qu’à un endroit possédant le haut débit, Il envoya un mail à Evangelina. - Spoiler:
J+2 Depuis le départ
Ma belle Marianne, Pardonne-moi de ne pas t’avoir donné de nouvelles depuis notre nuit dans ton appartement. Je suis en vie et j’ai réussi à gagner le continent Africain même si j’ai bien cru un instant que cette saloperie de plante géante allait m’empêcher de réaliser ce contrat. Il s’en est fallu d’un cheveux. Heureusement, cette invasion n’a pas bloqué l’aéroport JFK. Mais la panique a quand même gagné ces lieux. De nombreux avions ont été déroutés pour ne pas passer au-dessus de Manhattan. D’autre sont arrivés avec des retards infinis. L’armée a visiblement réquisitionné plusieurs pistes d’atterrissage pour acheminer du matériel. C’est presque un miracle si j’ai réussi à partir. J’espère que tu vas bien. J’ai beaucoup pensé à toi durant le vol. Je suis persuadé que tu as su te mettre à l’abri. Tu es une femme pleine de ressources et de surprises. Mais je m’inquiète quand même un peu, n’ayant pas pu te joindre sur ton portable avant le départ.
Nous sommes arrivés dans la capitale. Mon commanditaire a préparé les choses avec soin dans le moindre détail. C’est presque une expédition clé en main. Le matériel est prêt. L’équipe constituée. Mais il nous faut encore faire des recherches. Je suis aidé dans cette démarche par Ash, mon traducteur. C’est lui qui est venu me chercher à l’aéroport. Je ne peux pas t’en dire beaucoup plus par mail sur mes recherches, vu que je ne bénéficie pas d’une connexion sécurisée. Disons que ma commande a été perdue il y a plusieurs siècles et que le temps s’est chargé de la transformer en légende. Il faut que je retrouve sa trace. Cela ne va pas être simple. Il va falloir jouer serré entre les autorités locales peu scrupuleuse, l’ambassade américaine qui semble s’intéresser à moi et les chefs des tribus locaux peu enclins à fournir des informations à un étranger. Conséquence logique de siècles de traite des esclaves.
Tu me manque. Quand je repense à notre nuit d’orage, des frissons parcourent encore ma peau. Je n’ai jamais ressenti cela pour quiconque auparavant. C’est à la fois intense et déroutant. Merci. Je me suis permis de t’emprunter l’une de tes bagues. J’espère que tu ne m’en veux pas. Je la garde près de mon cœur pour que tu sois avec moi où que me mènent mes pas. Ne prends pas de risques inconsidérés tant que la situation ne s’est pas éclaircie dans Big Apple. Je ne sais pas d’où sortait cette plante mais il s’agit de quelque chose d’inhumain et qui semblait clairement viser les mutants. J’aimerais être à tes côtés pour veiller sur toi. Mais je dois d’abord terminé ce que j’ai entamé. Une parole est une parole. Je te promets de me rattraper dès mon retour.
Donne-moi des nouvelles. Je t’aime.
Robin
Dernière édition par Evan Blake le Mar 30 Oct - 20:42, édité 1 fois | |
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| | Sujet: Re: I hear the drums echoing tonight [PV Evangelina] Jeu 18 Oct - 12:25 | |
| Une semaine et demie, j'étais restée pendant une semaine et demie dans une espèce de coma délirant. Une semaine à ne plus rien voir, à ne même pas pouvoir réfléchir. Une semaine d'horreur, une semaine que je passais plus ou moins dans ce monde, plus ou moins dans un autre. Et à chaque fois que je m'éveillais un instant de ce cauchemar, c'était lui que je voyais, mon père, et l'instant suivant c'était Doc, dans les bras duquel je me réfugiais pour pleurer avant de replonger encore …
Une semaine et demie, et lorsqu'enfin je pouvais commencer à nouveau à me lever, à me penser, à réfléchir, à parler je lui avais demandé de m'amener un ordinateur, pour que je puisse savoir ce que j'avais loupé. Où était ma sœur, est-ce qu'une chasse avait été lancée contre l'une des ‘’moi’’ ? Tout ça, il fallait que je le sache.
Aussi, je m'étais connecté, sur chacune de mes boites mails. Et je le vis, ce mail, et l'ouvris juste après un qui m'annonçait que Cali était en sécurité chez une amie.
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Robin, mon cher Robin …
Je ne sais pas où commencer … si, peut-être. Je suis si heureuse d'avoir de tes nouvelles.
Ton absence est une torture, mais ses mots que tu m'écris réconforte un peu mon corps et mon esprit si éloignés de toi. J'ai si souvent prié pour que tu sois encore en vie, que tu es échappée à ça. Et c'est un soulagement de voir que tu es encore vie, aussi loin que tu sois de moi.
J'aurais tant donné pour que tu ne partes pas, que tu sois là à mes côtés. J'ai tant besoin de toi.
Quand à mes ressources, je pense que tu les as surestimés La menace, je l'ai malheureusement subi de plein fouet et mon portable également, paix à son âme. J'étais au beau milieu de cet enfer quand il s'est répandu dans toute l'ile. J'ai manqué d'y rester, à plusieurs reprises par les plantes, les créatures, leur griffes qui sont passé si proches de moi, les plantes, ses créatures …
Et à chaque fois, mes pensées allaient vers toi, quand je pensais rendre mon dernier soupir. J'ai eu si peur Robin. Deux heures passées dans cet enfer avant de pouvoir en sortir et je n’ai jamais eu aussi peur. Mais lorsque je suis passée à travers la ligne des survivants, je suis plutôt chanceuse. Juste un bras que je ne pourrais pas utiliser quelques jours, et quelques cicatrices qui disparaîtront avec le temps. Rien d'éternel, rien d'aussi fort que ce qu'il reste en moi. La peur est encore là, présente.
Mais ne t'en fais pas trop. Doc m'a récupéré, et m'a gardé tous ses jours où je ne pouvais pas m'occuper de moi. Il m'a protégée, soignée, et je resterais chez lui le temps qu'il faudra. Ne m'en veuille pas de ne pas encore t'avoir parlé de lui, mais le temps nous a manqué. Mais sache qu'avec lui rien ne peut m'arriver. Il est comme un père pour moi.
Cette nuit-là … je n'ai pas pu voir depuis des jours, emprisonnée dans un chaos de fièvre et de délires. Mais maintenant qu'elle me revient, que je revois ton visage, que je repense à ta peau contre la mienne, à ta chaleur, à ta voix … j'ai l'impression que c'était hier, et déjà, j'ai peur de ne plus me souvenir de ta douceur, de ton cœur battant à l'unisson du mien. J'ai peur d'oublier ça, le temps de ton voyage. Reviens moi, aussi vite que tu le pourras mon aimé, j'ai besoin de tes bras autour de moi, de cette sécurité que je n'ai ressenti qu'en ta présence. Doc est mon gardien, tu es mon salut en ce monde.
Quant à ma sécurité, ne t'en fais pas, Doc m'interdis presque de marcher, il ne me laissera pas retourner chez moi tant que tout ne sera pas élucidé. La seule chose qui me forcerait à rentrer, c'est ma sœur, mais pour l'instant, il semble qu'elle ait trouvé refuge chez une amie. Dieu merci elle n'était pas sur les lieux, et j'en suis si soulagée.
Pour la bague, je ne t'en veux pas. Ce que j'aurais aimée, c'est pouvoir faire de même, pouvoir prendre l'une des tienne, qu'elle soit aussi près de mon cœur. N'importe quoi d'ailleurs, une chemise, une écharpe, quelque chose venant de toi, quelque chose qui ait ta chaleur, ton odeur, ta présence.
Robin, tu me manque, tout en toi. Je veux te serrer à nouveau contre moi, comme ce soir-là, comme ce soir d'orage. Je voudrais à mon retour pouvoir m'enfermer dans ton étreinte, et ne plus jamais en ressortir. Rester contre toi, à écouter ton cœur, à écouter ta voix, à écouter ton âme. Ne plus jamais te quitter mon amour, ne plus jamais quitter ce cocon dans lequel rien ne peut m'atteindre.
Fais attention à toi, par pitié. Je ne sais si c'est cet événement, ou encore un pressentiment mais j'ai peur. J'ai peur pour toi. Prends soin de toi, reviens-moi en vie. C'est un ordre, auquel tu n'as pas le droit de te souscrire. Une parole est une parole. Alors promets-moi de me revenir mon doux ange. Je ne survivrais pas à ta disparation en plus de tout ceci.
Je t'aime mon amour, mon cher Robin. Alors reviens moi vite, ramène moi cette chaleur, cette douceur si chère à mon cœur.
Marianne (qui ne veut plus ce nom)
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| | | | Evan Blake
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| | Sujet: Re: I hear the drums echoing tonight [PV Evangelina] Lun 22 Oct - 19:51 | |
| Evan sortait de la douche. La nuit tombait sur la capitale. Il alluma l’ordinateur. Il avait entreprit de répondre au mail de sa bien-aimée. Déjà trois jours qu’elle lui avait écrit. Il laissa ses doigts glisser délicatement sur le clavier. ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Ma petite Eva,
Je m’inquiète de voir à quel point l’attaque t’a affecté. Je m’en veux de ne pas avoir été là alors que tu t’es retrouvée en danger. S’il t’était arrivé quoi que ce soit, je ne me le serais jamais pardonné. Il faudra que j’envoie une bonne bouteille à Doc pour le remercier d’avoir veillé sur toi.
Ne t’inquiète pas pour moi, ici tout roule. Je reste sur mes gardes car cela me semble facile. Trop facile. Je suis allé aux archives nationales et avec l’aide d’Ash, j’ai épluché pendant trois jours des tonnes de documents datant du XVIème siècle. Il nous a fallu un certain temps pour décrypter les textes notamment ceux en espagnol. Mais ça a porté ses fruits. Des rapports de la marine royale britannique font état d’un célèbre pirate qui possédait un repère sur la côte. Il attaquait des galions espagnols de retour d’Amérique du sud et avait amassé un trésor conséquent. Cependant les textes s’arrêtent là. Un jour, il disparaît corps et âme. Mais la légende raconte une autre histoire. Une nuit, il attaqua un navire britannique et il en tua le capitaine. Le fantôme de ce dernier serait revenu se venger et le corps du pirate ne fut jamais retrouvé. En revanche, on raconte que le fantôme du capitaine aurait emporté le trésor de son ennemi dans la jungle pour le cacher de la convoitise des hommes.
Ash pense comme moi que la légende comporte une part de vérité. Nous sommes convaincu qu’un pirate rival ou un capitaine peu scrupuleux aurait pu s’accaparer les richesses et les cacher dans la jungle. Selon le folklore, une tribu locale serait seule capable d’invoquer l’esprit gardien. Sans doute une version imagée pour signifier qu’ils connaissent la localisation du trésor. Cependant, cette tribu reculée se trouve dans une zone soumise à divers conflits tribaux. Il va donc falloir monter une expédition et redoubler de vigilance. Mon commanditaire s’intéresse tout particulièrement à trois statuettes incas en or, serties d'émeraudes qui, selon les textes espagnols, feraient parti du butin.
Il va nous falloir encore plusieurs semaines pour trouver des guides et s’assurer le soutient des autorités. Le jeu semble en valoir la chandelle. Mais je prends tes recommandations au sérieux. Je te promets de revenir en un seul morceau afin de pouvoir à nouveau te serrer dans mes bras. Le temps semble s’écouler différemment loin de toi. Peut-être est-ce ce que l’on nomme le mirage africain mais les jours me paraissent être des semaines. Tu me manques. Je joue constamment avec ta bague, cherchant à me remémorer ton parfum. Ton visage habite mes nuits comme si tu étais à mes côtés.
Je t’aime
Evan
Dernière édition par Evan Blake le Mar 30 Oct - 20:41, édité 1 fois | |
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| | Sujet: Re: I hear the drums echoing tonight [PV Evangelina] Dim 28 Oct - 13:31 | |
| Doc, pire que lui, ça n'existait pas. Déjà plus de deux semaines que j'étais là, chez lui, dans la chambre d'ami, et déjà près de cinq jours qu'Evan m'avait répondus. Mais il refusait que j'approche de l'ordinateur qu'il avait récupérer. Tout ça parce que je m'étais sentie mal après l'avoir utilisé, et que je m'étais presque … enfin bref, il avait peur que je ne recommence et voulais que je me repose. Mais il m'avait dit qu'il m'avait répondu, et je voulais savoir. Je voulais tout connaître, savoir ce qui lui était arrivé à mon aimée. Ça me hantait, mais il le surveillait. Je devais me remettre, Cali commençait à me chercher apparemment, j'avais tout juste eu le droit de la prévenir, par un appel de quelques secondes.
J'étouffais, j'attendais. Et enfin il partit pour aller s'acheter du café. J'en profitais aussi, et bondis, enfin plutôt me trainais jusqu'à l'ordinateur. Il avait pris soin de me droguer avant, pour être sûre que je n'aille pas loin … vieux renard futé
J'étais résistante, mais rien que la luminosité de l'écran me faisait plisser des yeux.
Au fur et à mesure, les lettres dansaient devant mes yeux. J'écrivais aussi vite que mon cerveau et mes doigts engourdi le permettaient. J'allais m'endormir là, Doc saurait que j'avais utilisé l'ordinateur. Mais tant pis, je devais savoir. Je devais savoir ! Mon corps tout entier, mon esprit hurlait son nom à chaque instant. Mon cœur ne faisait plus ''boum'' ... ''boum'', à chaque battement, on l'entendait susurrer ''Evan'' … ''Evan'' …
Je n'arrivais plus, mon message n'était pas terminé mais je ne pouvais plus écrire … je tombais, ma tête s'écroula sur mes bras, sur le bureau … mon esprit resta encore un instant éveillé alors que je voyais des chaussures entrer. Et merde … un piège, espèce de connard … un piège … Tu me le payeras … …
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Evan, mon amour.
J'ai eu si peur aussi, peur de la jungle, peur de ses créatures, mais surtout, surtout, peur pour toi, de t'imaginer aussi entre leur griffes. De ne plus avoir de nouvelles avant ça … les moments lucides passés étaient terrifiants, si horrible … ne rien savoir, c'est la pire des souffrances.
Pour Doc, ne te réjouis pas trop, je ne sais même pas si j'aurais le temps de finir ce message. Je ne suis pas encore guéri, et il m'enferme pour me protéger, pire qu'une mère poule. Lui aussi à eu peur, et maintenant, je suis confinée jusqu'à totale remise à niveau. Et l'interdiction de te répondre fait partie du traitement, ne pas fatiguer mon cerveau car j'étais trop faible la dernière fois, et j'ai dormi plus de 24h d'affilé. Je ne sais pas combien de temps ça durera, mais autant que Doc le jugera nécessaire. Je lui fais confiance même si ce traitement est trop dur à mes yeux, et que je pense que je ne le supporterai pas longtemps. J'arriverai à te répondre parce que je veux savoir, je veux lire tes mots et avoir l'impression d'entendre ta voix, comme si tu me les murmurais à mon oreille, les bras autour de ma taille. J'ai froid depuis ton départ, sans cesse, comme s'il me manquait quelques choses d'essentiel. Et c'est toi qui me manque.
Je ne peux pas ne pas m'inquiéter pour toi. Tu es loin de moi, loin de mon cœur, je ne peux que m'inquiéter. Tant que tu ne seras pas de nouveau face à moi, je ne cesserai de trembler de peur. Tu me manque tant. Si loin de moi.
Je commence à fatiguer, Doc a dû me filer un truc pour éviter que j'aille trop loin, il est coriace, et ses méthodesss
Enfin bref mon amour, je ne saiiiis pas combien de temps je vais pouvoir rester éveillée alors saches une chose, et c''''est la plus importante : je t'aime, je t'aimerai toujours, et tu dois revenir. Tu dois me revenir !!!!!
J'ai du maaal à écrire, mes doigts sont louuurds. Il a duuuuuuu me donnner un somnifère. Je suis désoléééé mais je vais dormirrr très vite. Ne t'en fais pas, c'est uune manière pour luuuuui de prendre soin de moiiiii. Excuse mes fauutesssss et prends soin de toi. Chhhhhhhaquee battement de mon cœur t'es destiné, j'espèèèère que tu les entends, que tu llllles ressssssents. Parrrrceeee que moiiiiii, j'ai l'impresssion de te sentir ennnnnnnn
« Fin du message »
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« Expédieur : inconnu = Logan.C@hotmail.fr »
Bonjour.
Je ne t'ai jamais rencontré, et toi non plus d'ailleurs. Tout ce que je sais, c'est que fréquente ma protégée, et qu'elle tient à toi. Alors prends ce message comme tu veux, un conseil, une menace, un encouragement, je m'en fiche mais voici ce message :
Ne la fais pas souffrir.
Elle a trop subi, l'attaque de Manhattan a manqué de la tuer, vraiment. Et tu n'étais pas là. Si tu l'aime, soit là, protège là, que ce soit toi et non moi qui le fasse bon sang ! T'as intérêt à faire gaffe à tes fesses, et à pas jouer avec elle. Parce que cette espèce de gamine sans cervelle est comme une fille pour moi. Alors t'as vraiment intérêt à ne pas la décevoir, sinon je pourrais vraiment devenir un putain d'emmerdeur.
Premier et dernier avertissement.
T'as l'air d'une personne bien d'après ce que j'ai entendu, j'espère sincèrement que c'est le cas, je refuse de la voir encore pleurer.
À bientôt, surement
Doc.
« Fin du message »
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| | | | Evan Blake
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| | Sujet: Re: I hear the drums echoing tonight [PV Evangelina] Mar 30 Oct - 21:22 | |
| Répondre ou ne pas répondre à ce mail fut la question qui tarauda Evan pendant toute la dernière journée des préparatifs. Pour qui se prenait ce mec pour lui faire la morale de la sorte ? Il croyait quoi ? Qu’il était du genre à préférer courir à l’autre bout du globe plutôt que d’être aux côtés de la femme qu’il aimait ? Non mais sans blague ! Evan s’apprêtait à lui renvoyer quelque chose de bien sentit mais un dernier réflexe de bienséance l’empêcha de verser dans le futile et la querelle stérile. Il règlerait ça une fois rentré à New-York. Ses doigts tapotèrent sur le clavier un dernier message à Evangelina. Elle seule comptait. **************************************************************************************** Mon Amour, Ceci est mon dernier message avant un moment et je ne sais quand tu auras l’occasion de le lire. L’expédition part demain pour la jungle afin de mettre la main sur ce mystérieux trésor. Je vais probablement être sans te contacter pendant deux semaines, peut-être trois. Je sais que ce n’est pas satisfaisant. Mais je n’ai pas terriblement le choix. Je dois achever ce que j’ai commencé. Ne t’inquiète pas, j’ai pris avec moi une machette et des mercenaires armés jusqu’aux dents nous accompagnent. De plus Ash a prit soin de graisser la patte des tribus locales pour nous faciliter le travail et garantir notre sécurité. Tout est sous-contrôle. Nous partons plus équipés que nombre de chefs tribaux des environs. Je te donnerai des nouvelles dès que j’aurais achevé ma mission.
J’entends d’ici les battements de ton cœur. Ils résonnent en moi comme les tambours dans la nuit, berçant le moindre de mes rêves.
A bientôt,
Je t’aime
Evan
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| | Sujet: Re: I hear the drums echoing tonight [PV Evangelina] | |
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