Braquage [libre]

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Il faisait beau pour ce premier jour de ce mois de Mai, la chaleur était aussi au rendez-vous. Je parcourais les rues de la ville à bord d'une voiture de patrouille du BAM, une dodge charger noire banalisée aux vitres teintées, pour une fois je n'avais pas envie d'utiliser ma propre voiture, d'autant plus que cette voiture banalisée possédait les accessoires utiles pour les missions d'urgence, c'est à dire le gyrophare intérieur et la radio qui nous permettaient de communiquer entre agent. Je roulais donc à une allure modérée afin de garder un oeil sur les civils. M'arrêtant à un feu rouge derrière une file de voiture, je pris une gorgée d'eau d'une bouteille qui était posée, la chaleur était imposante et bien que la voiture était équipée de la climatisation, je ne préférais pas la mettre et optais plutôt pour l'ouverture des fenêtres, car il fallait dire qu'a chaque fois que je mettais la climatisation en route, je chopais la crêve! et j'avais besoin de mes sens bien opérationnel pour mener à bien les missions qu'on me donnais et aujourd'hui j'étais en patrouille et obligé d'être à l'affut de toute chose suspecte. Je n'étais pas obligé de patrouiller aujourd'hui, mais j'avais préféré tout de même me porter volontaire pour cette tâche, plutôt que de rester enfermé entre quatre mur à éplucher des dossiers.

Je reposais ma bouteille dans l'étui qui était adapté pour et passais la première vitesse pour avancer alors que le feu venait de passer au vert. Mais alors que je m’engageais à l'intersection un appel radio retentissait "Appel à toutes les patrouilles, un braquage de banque est en cour dans un buildings, les malfrats ont ouvert le feu sur plusieurs agents de polices, deux d'entre eux sont grièvement blessés! faites attention à vous les braqueur sont armées et extrêmement dangereux!" Etaient-ils mutants ou de simples humains, dans les deux cas il me fallait être prudent et bien que je n'avais pas plus d’information sur la nature du danger, je saisissais aussitôt la radio et allumais le gyrophare "Agent Briggs, je m'y rend immédiatement, terminé!" Le gyrophare hurlait et recouvrait les bruits aux alentours, j'accélérais sur à toute allure ne faisant plus attention au code de la route et des danger que cela représentait, au loin j'apercevais les voitures des agents de police qui se rendaient au même endroit que moi. Quelques minutes plus tards j'arrivais sur les lieux, le building était encerclés par les voiture de polices et les braqueur continuaient de faire feu sur les agent présent. Je sortais de ma voiture habillé d'un t-shirt blanc à manche courte, d'un pantalon noir d'inspecteur et des chaussure de ville. J'enfilais un gilet par balle que je venais de prendre sur le dossier de mon siège et mettais par dessus mon holster à épaule ou était ranger mon desert eagle, j'enfilais une ceinture ou était accroché plusieurs accessoire don une matraque. Une fois prêt, je me dirigeais vers un agent en enlevant mes lunettes de soleil, "Agent Briggs, B.A.M" lui sortais-je en lui montrant ma plaque "Je viens vous donnez un coup de main" le flic sourcillait et hochait la tête en guise d'approbation, mais il ne devait pas être au courant que son approbation était inutile pour un agent gouvernemental.

Je me mis dos au mur près des portes automatiques, alors que je sortais mon armes de son étuis je regardais les flics dos sur le mur d'en face prêt à entrer, ils avaient l'air anxieux, voyant sur leur peau des gouttes de sueurs coulés. L'avantage qu'on avait sur les malfrats était qu'on étaient nombreux, mais par contre personne ne savaient vraiment à quoi ont devaient s'attendre à l'intérieur, ils pourraient bien nous réserver quelques surprises, d'autant plus qu'ils détenaient des otages donc on devaient restés prudent...

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*Décidément, la vie est bien plus compliquée qu’il n’y parait, et la liberté bien plus contraignante. C’est quand je me retrouve seul couché sous un pont ou dans un tunnel désaffecté avec le froid de la nuit et le ventre vide, que je regrette le plus la prison. Au moins j’avais un vrai lit, j’avais chaud, et la nourriture était mangeable. Et puis je me souviens du reste. Rester enfermé dans trois mètres carrés plusieurs jours d’affilé sans pouvoir sortir. Le peur de se faire agresser à la cantine, aux douches ou n’importe où ailleurs.*

*Au moins si je meurs dans la rue, ce sera en homme libre. Bha… La liberté, ça ne veut rien dire pour des gens comme moi. Quelle liberté avons-nous à part celle de choisir où nous posons nos fesses pour essayer de dormir un peu ? Et dire que je me suis enfuis de prison, de cet endroit infâme qu’ils appelaient « le cube », mais pour finir où ? Je me retrouve dans la rue, seul, sans rien, à tenter de survire alors qu’il serait plus simple de tout laisser tomber et de mourir. Mais je suis trop lâche pour ça, j’ai trop peur de la mort pour vouloir l’embrasser. Du moins pour l’instant…*

*A mon âge, il est impossible de trouver un travail. Et ce fichu maire qui veut débarrasser sa ville des SDF. Il ferait mieux de donner une partie de sa fortune pour aider les sans-abris plutôt que d’inventer des lois idiotes. Maintenant il veut faire payer un loyer aux SDF qui travaillent et qui vont dans des centres sociaux. Remarquez, moi, je ne suis pas concerné, je n’ai même pas de travail. Mince, c’est presque neuf heures, les banques vont ouvrir.*

Je me lève de mon banc, et me dirige d’un pas lent vers la rue toute proche, vers l’une des banques qui borde la route et me place à côté de la porte. D’autres SDF m’ont donné ce petit truc pour gagner quelques dollars. Plutôt que de mendier sans rien faire assis sur le trottoir, il suffit d’ouvrir la porte aux gens qui entrent et qui sortent des banques ou de faire signe à un taxi pour eux. En général, s’ils y vont c’est qu’ils ont de l’argent, et il y en a toujours quelques-uns qui vous donnent un petit billet. Je me retrouve donc comme presque tous les jours debout à côté de la porte d’entrée de la Citigroup. Le vigile est habitué à me voir, et sa présence me rassure. Certains SDF n’hésitent pas à en agresser d’autres pour prendre leur place ou le peu qu’ils ont ramassé, et je suis loin de pouvoir me défendre si cela arrivait.

-« Bonjour Owen, toujours à l’heure à ce que je vois. »
-« Bonjour James, c’est que la place est chère, je ne voudrais pas me la faire prendre. Comment allez-vous aujourd’hui ? »
-« Bien Owen, et toi comment ça va, tu as l’air fatigué ce matin. »
-« Ce n’est rien, juste la pluie de cette nuit qui m’a un peu ennuyé pour dormir. »

A peine le rideau de fer remonté que déjà les premiers clients arrivent. Toujours le même cérémonial. Je les salue d’une main tandis que je leur ouvre la porte de l’autre. De temps en temps une dame ou un homme en costume me donne un billet, mais le plus souvent ils n’ont même pas un regard ni un remerciement pour moi.
C’est alors qu’une voiture noire genre 4x4 se gare devant la banque. Déjà James se dirige vers elle afin de signifier au chauffeur qu’il ne peut pas rester là. Cinq types descendent, le visage dissimulé sous des masques d’halloween et armés d’armes automatiques. James porte la main à son révolver rangé dans son étui, mais l’un des type est trop rapide, il s’avance vers le vigile et le frappe violemment avec la crosse de son arme. Ensuite il l’attrape par le col et le pousse devant lui jusque dans la banque avec le canon de son arme contre la tête.

L’un des autres braqueurs m’ordonne d’entrer aussi dans la banque, et je ne peux qu’obéir. Je me retrouve allongé au milieu du hall de la banque entouré d’autre clients tous terrorisés. Deux flics en faction ont voulu jouer les héros lorsque les malfrats sont entrés. Malheureusement ils ont étés abattus d’une rafale chacun sans avoir pu utiliser leurs armes. Une femme a aussi été touchée pendant la fusillade et elle git au sol immobile dans une flaque de sang. Maintenant tout le monde se retrouve allongé au sol sous la menace des armes des braqueurs tandis que deux d’entre eux sont allés au coffre avec un responsable de la banque.

Au loin j’entends les sirènes de la police. L’alarme a été donnée mais les braqueurs ne semblent pas trop s’en faire. Ils verrouillent les portes et font se lever plusieurs otages qu’ils obligent à s’appuyer debout les mains sur la tête contre les vitres et la porte de l’entrée. Je reste au sol avec le reste des clients sans trop savoir quoi faire…

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Aujourd'hui, j'avais une rendez-vous à la banque. Elle se tenait en plein New-York entouré de Buildings, un lieu qui me mettait toujours mal à l'aise après mes années dans la rues. Bref, je devais y aller pour placée mon dernier chèque de paye. Il était à peine 9h du matin que j'étais là, devant les portes qui s'ouvrirent à l'heure. J'avançais rapidement sans faire attention à ceux qui pouvait m'entouré de toute façon, qui pouvais-je bien connaître ici ?
Me voilà entrée dans la banque, anxieuse sans trop savoir pourquoi et j'attendais mon tour. La file avançais plus ou moins rapidement quoiqu'il n'y avait pas grand monde devant moi vu que c'étais l'heure d'ouverture. Alors que mon tour arrivait et que je prit place face au guichet, je vis le visage du guichetier se décomposer puis entendit des coups de feu. Je me tourna pour voir se qu'il se passait et vit 5 hommes cachés derrière des masques de monstre, ceux qu'on met pour la fête des morts. D'autres coups de feu résonna dans le hall. 2 policiers gisaient déjà à terre ainsi qu'une femme qui baignait dans son propre sang. J'étais terrifier à la vue de la flaque et ne pu retenir un cris d'effroi et m'allongea sous l'effet de la peur du sang bien plus que la menace de l'arme pointé sur moi. Je me trouvais donc allongée au sol, près de la marre du liquide rouge ainsi que des cadavres. Le seul corps encore en vie près de moi était celui d'un mendiant mais pas n'importe lequel, c'était Owen, le SDF que j'avais rencontrée quelques temps avant. Je n'osa pas parler même si l'envie était là et préféra fermer les yeux que de voir ce massacre et j'entendis enfin l'alarme d'autres voitures de polices.

Une main se posa sur mon épaule et me releva avec facilité.

" Lève toi et mets-toi avec les autres ! Et vite ! "

C'était un des braqueurs qu'il me demandait de me mettre face contre la vitre d'entrée, mains sur la tête. Je vis alors les voitures s'étaient alignées devant la banque et vit les gardiens de la paix se mettre en position d'attaque ou plutôt de défense. J'étais un peu plus soulagée mais toujours paniqué. Dehors, je reconnue l'agent de sécurité, lui aussi étendu au sol mais conscient, il commençait à se relever du moins essayait. Enfin quelqu'un qui était en vie et qui s'en sortait. En pensant à ça, je commençais à mal me sentir. Je revis ma vie en détail et m'aperçus que je n'avais rien de bien qui s'étais passé.

Je me retourna vers Owen que j'avais reconnu et essaya de l'appeler discrètement sans savoir la raison car il ne pouvait rien faire de plus que d'attendre qu'ils nous relâche si tel était leur décision.

" Taisez-vous ! J'ai demander le silence ! "

Je me crispa, je sentais la pression de tout le monde grimper ainsi que celle des malfrats. Ils s'énervaient au moindre bruit ou chuchotement qui se propageaient dans le hall d'entrée.

Spoiler:

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