Chasse ouverte [Pv. Silke Sambre]

Après ma visite à l'institution Xavier, je n'avais pas eu le courage de dormi la bas, Anel devait m'attendre, et Drita devait avoir mille et une questions, je les connais bien, j'allais passé à la question et j'y aller m'y soumettre avec plaisir. Je m'avançai en souriant vers le bar plus que miteux où je vivais depuis quelques années.
Ce bar Miteux, c'est mon chez moi, c'est mon vrai chez moi. La dernière fois que je suis retournai chez mes parents, c'est pour récupérer ma Underwood, ma machine à écrire, elle fascinait Anel cette machine, je lui est promis de lui en trouvait une.

Le bar se dessinait enfin devant moi, mais quelques chose n'allait pas, je le savais et je le sentais. Comment ? C'est simple, Anel était dehors a arraché les bouts de gazon minables devant la porte. Je me rapprochai lentement avant de me mettre à sa hauteur, il releva vers moi un visage triste, ses yeux bouffis par les larmes qu'il tentait de retenir vainement.

-Qu'est-ce qui ce passe microbe ? Tu te transforme en nain de jardin ?
-Mama et Vitaly se disputent...

Evidemment... Vitaly avait encore fait des siennes... A tout les coups, il a piqué du fric dans la caisse pour aller s'acheter de la came... J'ai voulus l'aider mon petit frère, mais impossible... Il était accro à cette cochonnerie... Je regardai Anel avant de lui demandait de resté la et de surveiller mon manteau, fallait pas qu'il chope froid ce bout d'chou...

J'entrai alors dans le bar en me faisant discret. Drita était debout avec son tablier à l'hygiène douteuse, Vitaly lui faisait face avec un tel aplomb, ça faisait presque peur si on le connaissait pas... Il se détourna pour aller se réfugiai dans sa chambre ou dans la mienne qu'importe quand Drita haussa de nouveau la voix.

-Vitaly! Dođi ovdje! Sada! (Vitaly ! Viens ici ! Maintenant !)
-I zašto? Dakle, vikati na mene još jednom? To je beskorisno! Ne treba mi tvoja pomoć mama! (Et pourquoi ? Pour que tu m'engueule encore une fois ? Ça sert à rien ! j'ai pas besoin de ton aide Maman !!
)
-Vrlo dobro! ali mislim Anel! mislite da je njemu ugodno da vidi njegov brat razbio od ovog sranja sta droge? (Très bien ! mais pense à Anel ! tu crois que ça lui plait de voir son frère défoncé par cette merde qu'est la drogue ? )
-Neka Anel Driita se! (Laisse Anel en dehors de ça Driita !)

Drita se tourna vers son mari alors que son ainé se tiré dans sa chambre à entendre la porte claquer avec violence.

-Suljo, pomozi mi! Tvoj sin je kao tvrdoglav kao magarac! (Suljo, aide moi ! Ton fils est aussi têtu qu'un âne !)
-On radi! Umoran od potrebe da se iz nevolje? (Il se débrouille ! Marre de devoir le sortir du pétrin !)

Ooooook... Vitaly avait encore foutu le bordel en piquant dans la caisse pour acheter de la drogue. Je ne parle pas le bosniaque hein, mais disons que je connais les bases et pour voir Drita s'énervait il y a qu'un sujet qui touche Vitaly. C'est bien la drogue. Certes, je ne parle pas le bosniaque, mais passer dix ans à vivre avec eux, ben on apprends les bases. Ce sont les enfants qui m'ont enseigner leur langue. Je parle cette langue comme une vache espagnole mais je me fait bien comprendre.
Plongé dans mes pensés, je ne pus m'empêcher de sursauté en sentant une petite main agrippé la mienne, je n'ai même pas besoin de tourner la tête pour savoir que c'est ma bouillotte d'Anel. Je me baisse vers lui en le prenant dans mes bras.

Koga ? Bojim se ... Mama i tata još uvijek plakati zbog Vitalij ... Ja se bojim za Vitalij ... (loup ? J'ai peur... Maman et papa crient encore sur Vitaly... J'ai peur pour Vitaly...)

-Nadam se moj anđeo (tout va bien mon ange )

Je l'emmène dans sa chambre avant qu'il ne fonde en larme. Il est sensible mon Anel et je sais qu'il ne me lâchera pas cette nuit. Cette nuit, je sais que je la passerai sous ma forme loup. C'est donc naturellement que je suis resté avec lui, Anel se cachait dans mon pelage si doux selon lui,Demain serais un autre jour, sans doute pas meilleur mais ou on pourrais écrire notre histoire.


J'étais réveillé depuis quelques heures et comme je m'en doutait, Vitaly s'était tiré dans la nuit, après que ses parents se soit couchés. Il avait pris son sac, donc on le verrais pas durant quelques jours... Anel à eu du mal à dormir, il avait peur quoi de plus normal, on parle de son grand frère la... Nous étions déjà en fin de matinée et Anel dormait toujours, on le laissait dormir quand il y avait ce genre de crise à la maison, c'est un peu pour le détendre.

Je me prépara rapidement, généralement ce sont les habitués qui viennent au bar ou dees clients qui connaissent son existence via le fabuleux bouche à oreille. La plus part du temps, les clients ne faisaient plus attention à ma mutation, mais ils savaient que c'était un avertissement et qu'au moindre faux pas je risquai de les croquer et généralement, c'est franchement dégueulasse...

Une fois prêt, je descendai tranquillement les escaliers qui menaient à la grande salle. Une odeur me parvint à mes narines, odeur d'after-shave, sans doute un homme avec une odeur de cuir, riche sans doute mais qui veut se fondre dans la masse... Je souriais doucement en descendant pour voir le client. Gagné... Toujours se fier au flair, on apprend beaucoup de chose grâce à une odeur.

Je cachai donc mes oreilles de loup dans ma chevelure, mon appendice dorsale bien cacher par le bar.

- Je vous prendrais une bière s’il vous plait.

Suljo jette un regard blasé au client avant de me regarder. Ça va, on s'est compris, soit c'est un nouveau soit c'est juste un gars qui s'est perdu. je lui sort alors sa bière en le fixant du coin de l'oeil, laissant mon oeil gauche ou se trouve ma cicagriffe (cicatrice à trois griffes) comme dirais mon petit microbe d'Ane devenir rouge sans pupille, entièrement rouge. Enfin je lui pose la boisson bien devant lui.

-Autre chose monsieur ?

oups:

Il le sentait pas, Suljo se méfiait plus que d'habitude de cet homme et à mon avis, il a raison... Ce gars cache un truc pas naturel. Du coin de l'oeil, je vois suljo tapoté sur la table où il est installé, ha... ça... ça veux dire que cet homme est peut être dangereux. A ce point Suljo ? Arf... Je te fais confiance Boss...

D'ailleurs en parlant de notre client, c'est pas un invité, ça ce voit. Ha je vous est pas dit la différence ? Le client, c'est celui qui vient au bar innocemment, boire une bière ou manger un bout, le client banal quoi. L'invité, lui il a une idée en tête et pas forcément une bonne idée, généralement c'est une idée que seul quelqu'un avec les mains déjà rouges comme le sang pour faire ça. Je parle de meurtres évidemment, et je remercie Suljo de m'avoir initier à ce jeu particulièrement morbide.

Donc, notre client... Ben il est pas tranquille hein ? Vu comment il a sursauté ... ça ce voit, il est en stresse ou alors, il tente de ce faire passer pour un simple client. Nan, il cache un truc ce gars.

« Ce sera bon comme ca. Combien je vous dois ? »
- cinq dollars.

J'avoue, cinq dollars c'est cher mais c'est le prix quand on vit aux États-Unis. Terre d'espoir, vous pouvez parlez !!! regarder autour de vous, et vous verrez que les rues de New York sont encore plus sombre et mal famé que les rues d'Afghanistan. Ça je peux vous l'assurez... Mais qui comprendrai quelques choses qu'on a jamais vu ? J'étais né dans le luxe et la richesse, j'ai trouvé ma place dans les bas-fonds d'un bar. Comme quoi, tout le monde à droit à une place. Même si c'est pas celle que l'on imaginait.

Ha, il semblerait avoir compris ce que j'étais...  Une légère effluve se propagea autour de lui, peur ? angoisse ? non... un mélange entre la curiosité et la crainte serait plus juste. Ainsi donc je faisais peur, mais voyons jeune homme à voir votre porte-feuille bien rempli, vous devrez pas avoir peur de gens comme nous. Je souris  et me sert un peu du plat du jour qu'à préparé Drita. Bon Dieu que je faim... Je me sert un bol pour m'installer près du comptoir, on sait jamais, si le client veux autre chose.

«  Excusez moi, ça fait un moment que vous êtes là où c’est assez récent ? Je veux dire, je ne savais pas que vous étiez là. Vous venez d’où ?

Je regarde Suljo du coin de l'oeil pour voir si il m'autorise à discuter sur le bar, un simple petit bruit de langue claqué me suffisait pour comprendre si c'était une interdiction ou non, dans le cas, c'est une autorisation...

-ça fait un moment... Je suis au bar depuis 2003, le bar en lui même à 18 ans, c'est ça boss ? Demandai-je en tournant la tête vers Suljo

-Ya, 18 ans vu que notre ainé à vingt ans maintenant...

Le fait de ne jamais appelé ses enfants devants des clients et des invités étaient un moyen sur de les protéger. Driita fait de même, sauf que elle, le premier qui touche à ses bébés, et par extension à moi vu comment elle me surprotège, ha mais s'en prend plein sa tête, elle auras pas de pitié, c'est un peu le dragon ultime de Skyrim, le Dovakin si je me rappelle bien. Ben voilà donc interdiction de parler des gosses en utilisant leur prénom.

-Le bar est connu des habitués et des invités c'est tout, le bouche à oreille... pratique des fois Répondis-je en souriant. Pour votre dernière question, le boss et sa famille viennent de Srebenica en Bosnie. Moi, je suis américain d'origine londonienne. Pourquoi ses questions ? Un simple client ne serait pas aussi curieux.

J'entends Suljo ricanait doucement, la meilleure technique pour savoir si c'est un invité ou pas c'est de le questionnait à son tour. Comme ça on est a égalité, pensai-je en le fixant de mes yeux rouges.

- Vous avez raison, ma curiosité n’est pas celle d’un simple client. Je suis un architecte de la ville, je travaille à mon compte, et je suis venu chercher quelqu’un que j’aimerais rencontrer, et j’ai cru comprendre qu’il fréquentait cet endroit…. Vous pouvez garder la monnaie. Me dit il en tendant un billet de dix dollars.

Quel client généreux... Mais avec une idée en tête, me payait il d'avance pour que je réponde a ses questions ? Ca se passe pas comme ça mon chou. Je lâche pas les infos comme ça, c'est la règle du mercenaire mon petit coeur. Mais dans tout les cas, j'ai gagné, c'est un riche dans un bar miteux. Je regardai d'un air entendu Suljo. Ce dernier fixait le client avec attention, un riche dans ses lieux, rien de plus étrange pour des gens comme nous, De plus c'était un client en quête d'informations sur quelqu'un de très précis pas un invité qui me demander un service. Cependant une tensions raidis mon dos, me faisant frissonner d'appréhension. Son odeur... Il avait l'odeur d'un homme qui sait ce qu'il veut mais qui ne sais pas comment faire, alors il fonce dans le tas en espérant trouvé ce qu'il cherche.

-Un architecte, rien que ça. Et qu'est-ce qu'un architecte a bien pus perdre dans les bas fond de New york ? Juste, les prostitués c'est pas ici c'est la maison aux coin, elles viennent juste ici pour ce cacher donc si c'est une femme aller voir la bas. Ricanai-je en me servant un thé dans une tasse à l'apparence douteuse.

Mais bon, on s'en fous au fils du temps de l'apparence des choses, ce qui compte c'est le regard et au final l'âme. Cependant, trop de monde oublie que les yeux, sont la plus grande des portes vers le monde spirituelle. Je ne suis pas un croyant, loin de la, Dieu ou Allah pour moi ne sont qu'illusions, mais je suis certains d'une chose qui me rappel que ce monde est cruel, c'est que l'Enfers existe, réellement et que nous portons tous une part du démon en nous, le bémol c'est que certains tente de l'oublier de divers manière mais aux final, ils se vautrent dans la fange du mal. Certains plus que d'autres et ce qui poussent à l'excès, je me charge de les éliminés. Je suis pas un ange, mais je suis pas un démon non plus. Je suis entre les deux, je vends mes services contre rétributions. Reste a voir qui m'embauche.

- Je cherche un certain Vitaly… Je dois simplement lui parler.

J'ouvre un oeil vers Suljo qui s'est tendu sur sa chaise, dieu merci Driita ne peut pas nous entendre vu qu'elle s'occupe des dites prostitués dans la maison de passe d'à côtés. Anel dort encore, sinon il aurait débarqué ici depuis longtemps. Je soufflais doucement sur ma tasse avant de fixer le client avec des yeux rouges sang. Certes cela signifier que je connaissais Vitaly et que par conséquents, je devait savoir ou il était, si l'homme avait raison sur le premier point, c'était pas le cas pour le deuxième. Je posai ma tasse sur le comptoir en le fixant, le visage fermait et une main sous le comptoir ou reposer mon poignard que Suljo m'avait offert lors de mon premier contrat.

L'avantage du couteau, ça s'enraille pas, ça s'use difficilement et enfin ça apporte un certain plaisir de tuer sa proie avec un couteaux, bien plus qu'avec une arme a feu.
Suljo se lève et va fermait le rideau de couleur beige devant les fenêtres et ferme la porte a double tour.

-Vous lui voulez quoi a Vitaly ?

-Ce… Vitaly… détient une information cruciale qui me permettra de retrouver une personne, qui je peux te l’assurer, sera en de bien meilleures mains à mes cotés.

Ha mais je veux bien te croire super mâle, le soucis tu vois c'est que Vitaly est sous ma responsabilité plus que sous la responsabilité de ses parents. Vitaly est né dans un univers en guerre, dès mon arrivé il m'a défié avant de finalement s'incliner et me montré du respect. Cet enfant n'ai pas le genre que l'on enferme dans une cage, c'est un esprit libre qui risque a chaque instant de se brûlait les ailes. Mais notre monde l'a obliger à le cloué au sol, et le seul moyen pour lui d'oublier c'est la drogue... Cette merde qui le bouffe de l'intérieur, seul Anel peut le faire décrocher mais comment demander à un enfant de 12 ans de s'occuper de son grand frère de vingt piges pour qu'il arrête la coke ? impossible, tout simplement...

-  Pas besoin de m’enfermer ici je n’ai aucunement l’intention de vous faire quoi que ce soit. Je veux juste savoir où il est.

Suljo le fixe dans les yeux, dire qu'il a envie de gueuler est faible, a vrai dire, il est très inquiet de la possible information que détiendrai Vitaly. Connaissant son fils, Suljo sait qu'il est doué pour vendre ses informations à prix d'or, le soucis c'est l'utilisation de ce profit, à savoir la coke... Chacun ses priorité comme on dit...

J'inspire doucement l'odeur de cet homme qui cherche mon drogué de petit frère, il dis la vérité, je le sens et l'odeur ne ment jamais, l'un des avantages à être un canin, on détecte les menteurs d'un claquement de doigts, c'est impressionnant et le mieux quand on se métamorphose, on se fait juste passé pour un gros chien et c'est marre, si ça c'est pas fun...

Je me redresse doucement et m'éloigne du comptoir, le couteau est resté à sa place et franchement, ça m'aurait énervé de faire le ménage maintenant.

-onda ? On govori istinu ? (alors ? Il dit la vérité ?)

-Da, on je čist (Ouais, il est clean )

La tension quitte doucement les épaules de Suljo, je le vois bien, mais cette homme dégage autre chose de plus menaçant que son aura, des pouvoir peut être ?

- Alors ?

-Alors quoi ? Vitaly s'est tiré hier sans un mot, en piquant le fric dans la caisse pour payer sa dose. Répliqua Suljo avec Hargne.

Je le fixai dans les yeux et redressa mes oreilles canines. On ne joue plus maintenant, c'est la vie de Vitaly qui est en jeu. Je récupére le couteau et va pour mettre ma veste.

-Ou tu vas Silke ?
-Chercher Vitaly et préviens Anel de pas sortir de sa chambre quand je rentre.

Suljo hoche la tête et je me tourne vers l'homme.

-Bon vous attendez que Vitaly tombe du ciel ou vous m'aidez a le chercher ?


hrpg : pardon pour le retard, soucis émotionnel si il faut édité n'hésite pas