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 Les Fantômes du Passé sont les Spectres de l’Avenir {Evangelina Grigori & Evan Blake}

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Sébastian von Orchent
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Sébastian von Orchent


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MessageSujet: Les Fantômes du Passé sont les Spectres de l’Avenir {Evangelina Grigori & Evan Blake}   Les Fantômes du Passé sont les Spectres de l’Avenir {Evangelina Grigori & Evan Blake} Icon_minitimeJeu 31 Jan - 11:28

Octobre, peu de temps après Vendetta I
L’appartement que les sœurs Grigori avaient acquit sur la Vième Avenu n’était pas très loin du Club des Damnés, à une position somme toute relativement intéressante et stratégique par rapport à ce dernier ; mais ce qui importait véritablement, c’était que cette position lui était connu. Peu de choses sur la vie des trois sœurs Grigori lui étaient inconnues, en réalité, et il en savait plus sur leur famille que les trois jeunes femmes réunies. L’ancienneté, les contacts, et surtout, la connaissance de la tradition. Une tradition aussi antique que violente ; elles n’échapperaient pas à la règle, cela avait déjà commencé : leur famille ce morcelait, et si rien n’était fait, elle s’entretuerait. Oublier son passé c’était ce condamner à le revivre.

Il lui avait fallut un peu plus d’un quart d’heure pour régénérer ses blessures, alors qu’il faudrait plusieurs mois pour ses hommes de mains - et il ne s’agissait là que des blessures physiques. Séjanus guérirait, cela n’était pas un problème, et le fait qu’il doive garder la Cabale du Léviathan en réserve ne l’était pas non-plus ; chaque chose viendrait en son temps, et Sébastian n’escomptait pas sacrifier sa suite dans ses prochaines machinations. Venait le cercle extérieur de ses proches, celui directement impliqué dans les évènements de la soirée : Evangelina Grigori.

Disparut avec son aimé télékinésiste qui se passait de son accord pour prendre des choix qui la ferait souffrir, une belle preuve d’avoir qu’à essayer de remonter le courant alors qu’il était déjà prit dans les filets. Le Fantôme était peut-être ancien, mais pas suffisamment doué pour évincer le Léviathan. De telles créatures existaient, le Sombre Voyageur le savait d’expérience, mais Blake n’en faisait pas partie. Cependant, sa résistance impliquait de jouer au chat et à la sourit, ce que le Héraut ne se priverait pas de faire : assit dans le noir, il attendrait les souries à l’intérieur même de leur trou. Et il ne les attendrait pas seul…

Logan Campbell, il savait déjà où le trouver, et prononcer le simple nom d’Evangelina Grigori suffisait à le faire rappliquer comme un chien de garde ; le « Doc » de la demoiselle n’était pas particulièrement apprécié du Héraut du Léviathan, mais il était un pion relativement utile, de part son inimité avec Evan. Sébastian l’avait déclaré haut-et-fort : « Qui, dans l’entourage d’Evangelina, t’apprécie ? Ses sœurs ? Doc ? Non, ils te détestent tous, pour ce que tu lui as fait, Evan Blake. » Ils étaient bien plus semblables que le Fantôme ne le croyait, car leurs points faibles étaient leur humanité, mais à la différence du justicier, Sébastian avait pour objectif de ne pas faire souffrir plus que le nécessaire. Cela changeait beaucoup de choses.

Assit sans lumière sur le canapé du salon d’Evangelina, vêtu d’un de ses costumes taillés sur-mesure, veste-pantalon-chemise-chaussures noirs pour un gilet gris-sombre, il attendait, jambes croisées dans une position d’aise, chose qui n’était pas le cas de Doc. Inquiétude ? Colère ? Les deux étaient plus que logique, méritées et utiles pour lui.

- Patience, Mr Campbell, ils reviendront ; Evan ne vous fait pas plus confiance qu’à moi, mais il faudra bien qu’ils reviennent ici. Ce n’est qu’une question de temps.

Séjanus et Tybalt étaient hors course pour les prochains jours, et si Pita se remettrait, les séquelles psychologiques pourraient être utiles : elle se calmerait peut-être dans son entêtement à aller sur le terrain. La petite pensait qu’elle avait suffisamment côtoyées les armes à feu pour leur être indifférente, mais ce n’était pas le cas, elle n’était pas prête ; c’était la leçon qu’elle tirerait de cela, mais pour apaiser les peurs, Sébastian devrait commencer à la préparer. Et à la différence de Vince, il la préparerait à deux choses. Comme il devait le faire avec Evangelina.

Doc était la personne la plus proche qu’il pouvait impliquer dans cette affaire sans grandes conséquences, mais Lina aurait besoin de soutien ; des vérités que le Fantôme n’aurait pas voulut qu’elle entende allaient lui être révélées, et ils ne seraient pas trop de trois pour recoller les morceaux. A moins qu’Evan se croit apte à le faire seul et lui interdise, ainsi qu’à Doc, d’approcher ; mais auquel cas il s’attirerait les foudres d’Evangelina en passant pour le méchant de l’histoire. Peut-être que le Sombre Voyageur n’était pas des plus fréquentables, mais c’était justement pour cela que le Fantôme devrait le supporter. Continuerait-il dans son obstination ? S’en serrait amusant.

Mais les réactions d’Evan lui importaient moins que celles d’Eva, et face à ce qu’il allait dire, cela pouvait être très violent. Il lui laisserait le choix, c’était peut-être encore plus salaud mais Sébastian laisserait le choix à Evangelina, pour ne pas répéter les erreurs du Fantôme : voudrait-elle la vérité, quelle qu’elle soit, ou préférerait-elle un mensonge rassurant ? Elle souffrirait de l’une comme de l’autre, mais il avait simplement promit de ne pas la faire souffrir inutilement.

PLANQUE LES COUTEAUX… CETTE FOIS…

Sébastian eut un sourire narquois, que les capacités de Doc lui permettraient sans doute d’apercevoir, mais le mutant ignorait tout de la relation d’Evangelina et de celui qui c’était présenté comme « sa connaissance » ; le simple nom Grigori suffisait à prouver qu’il était proche, de même qu’il connaissait l’adresse de la véritable demeure de la belle. Bon, le fait qu’il eut crocheté la serrure était un point négatif, mais comme le Fantôme, le Doc dansait sur une piste où c’était lui qui donnait le rythme.

Beaucoup de vérité allaient être dites, Sébastian le savait, mais elles ne le seraient ni pour Doc ni pour Ghosty, juste pour Evangelina. Elle aurait un choix à faire, à la fin, mais il pensait déjà le connaitre. Tout était si prévisible et prévu à l’avance, et quelques soient les choix des protagonistes, la conclusion lui semblait inéluctable. Un Acte c’était terminé, un autre allait commencer.

Vendetta, Acte I, Scène finale ; il ne manquait plus que les acteurs.
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MessageSujet: Re: Les Fantômes du Passé sont les Spectres de l’Avenir {Evangelina Grigori & Evan Blake}   Les Fantômes du Passé sont les Spectres de l’Avenir {Evangelina Grigori & Evan Blake} Icon_minitimeDim 10 Fév - 15:41

    Depuis un moment, je croyais à leur bonheur parce que tout avait l'air parfait. Evangelina était heureuse. L'autre couillon était avec elle, s'occupait d'elle et j'en étais heureux. Juste ça, juste savoir qu'elle allait bien arrivait à me calmer. Cette salle gosse, depuis le temps, elle le méritait. Un peu de bonheur pur et simple dans sa vie, c'était parfait. J'avais peu de nouvelle d'elle, mais ça voulait dire que tout allait bien. Sinon, un message de sa part j'aurais eu, et aussitôt j'aurais accouru. Je ne vivais pas pour cette gamine, je n'avais juste plus qu'elle. Des amis … j'en ai enterré la moitié, plus de famille, plus de proches. Plus qu'une gamine qui maintenant allait un peu.
    Alors que je sirotais un bon café, j'entendis qu'on frappait à la porte. Tranquillement, un peu lent sur les bords, j'allais vers l'entrée. Et tout aussi peinard, j'ouvris la porte.
    Dire que j'eus la flippe ce jours là … oui, complètement. Le soleil déjà m’apparus d'un coup et surtout sa gueule d'enfariné en costard. J'eus un sursaut du tonnerre de dieu avant de réussir à enchaîner deux phrases à pleine vitesse :


    -Oh putain espèce de zombie. On t'a jamais dit qu'il fallait pas faire peur au fou ?! Putain, mais on t'a jamais que le style Ed aux mains d'argent ça faisait flipper sa race ? Et les UV, tu connais pas sale gosse ?


    Taux de réaction : semblable à ceux d'un cadavre mort depuis deux jours. Sa poitrine se soulève légèrement pour respirer, un peu comme quand les gens se font bouffer par les vers … presque, ça ne l'a même pas fait cligner des oeils.
    Non, c'est moi qui réagit aussitôt quand il dit, juste un nom, celui de la gamine. Ma tasse s'écrasa par terre alors que je chopais mon manteau et m'engouffrai dehors à sa suite.


    On arriva bientôt chez elle. On entra dans la résidence, le gardien était parti faire un tour dans l'arrière boutique ou je ne sais quoi alors on en profita pour avancer jusqu'à l'ascenseur. Je trépignais … trop de silence, ce n'est jamais bon signe. « pas de nouvelle : bonne nouvelle » …. je serais capable de défenestrer le crétin qui a inventé ce dicton à la con. On arriva dans le couloir et … oui oui, le zombie commençait à crocheter la serrure … nan mais c'était pour rire là ? Lentement, dans un sens pour faire durer le plaisir, je sortis les clefs de l'appart de ma poche (oui, Eva pensait que c'était une bonne idée que j'en ai un double, au cas ou)


    -Tu sais, avec les clefs, ça marche aussi mon boulet.


    Et Clac, le verrou cède, trop tard … tant pis, tant qu'il paye la facture, tout va bien. On entre dans l'appart, lui fonce direct s'asseoir dans le fauteuil en face de cette putain de porte.


    -Patience, Mr Campbell, ils reviendront ; Evan ne vous fait pas plus confiance qu’à moi, mais il faudra bien qu’ils reviennent ici. Ce n’est qu’une question de temps.

    -Patience … patience …


    Je grommelais en regardant par la baie vitrée. Je t'en foutrais de la patience, on lui avait jamais dit que j'étais une putain de pile sur patte ? Je trépignais sur place en regardant défiler les minutes. Pas lui. Non il était en mode momie sur le canap … et bientôt, j'allais le rejoindre sur le divan en face parce que bon, sic heure à attendre, ça faisait du temps quand même … je tombais de fatigue. Et au final, je m'endormais dans une loque sur son canapé, allongé en mode bébé, sur le côté, les genoux un peu repliés.


    **********************

    Après deux jours pendant lesquels les docteurs voulaient me garder en observation après m'avoir fait quelques tests, on accepta enfin que je sorte. Et enfin, depuis cette soirée dont je n'arrivais plus à me souvenir vraiment, on rentrait à la maison. Je tenais le bras de mon amour, le sourire au lèvre. Je n'arrivais pas à me souvenir depuis cet instant ou je m'étais plus ou moins évanouie. Je me souvenais plus ce qu'il s'était passé, et dans un sens, je ne saurais dire si je voulais ou non le savoir. La seule chose dont j'étais sûre, sans réellement l'avoir demandé à mon amour, c'est que mon ange gardien était sain et sauf. Il me l'avait promis, qu'il le sauverai. Alors, même sans lui poser vraiment la question, je savais la réponse.et c'était tout ce qui m'importait. La vie maintenant, bientôt, on pouvait se retrouver, et retrouver notre vie à nous, malgré les quelques choix encore qu'il me restait à faire.
    On arrivait devant l'immeuble. L'homme à l'entrée nous fit un signe avant que nous montions dans l'ascenseur en nous souhaitant un bon retour. De la main, je lui rendis son bonjours et l'ascenseur nous mena à destination. Je tenais la main d'Evan, heureuse. L'autre main, elle était contre mon ventre alors que je sentais l'étincelle de vie en moi. Cet enfant, quand il arrivera, outre les nuits blanches, les frayeurs et autres galères propres aux parents, allait m'apporter une pièce de plus à ma vie, la preuve pour moi que j'avais réussi là ou il n'avait qu'échoué. Une preuve que j'avais construit dans ma vie au moins une chose que je pouvais créer belle, même magnifique.
    Dans le couloir, je lui tenais la main, insouciante. À la maison, enfin, de retour dans un cadre simple jusqu'à ce que l'église ou Evan voulait nous faire vivre soit en état. Dans un cadre rassurant. Chez nous. Doucement, je sortis les clefs de mon sac, et m'apprêtais à les faire tourner dans la serrure avant que je me stoppe net. Je me redresse, le visage d'un coup beaucoup plus sérieux. Lentement, je tournais mon visage vers mon amour pour lui dire mentalement ce que je venais de voir.

    « La porte a été forcée … quelqu'un est entré, et je ne serais dire s'ils sont encore là ou non. »

    Les clefs furent rangés, et je sortis la bombe au poivre, par réflexe tout en restant devant la porte avec lui, attendant sa réaction ou décision s'il voulait en prendre une. Je ressentais le danger mais comme je me l'étais promis ce soir là dans ses bras, je ne serais plus cette personne peureuse, inquiète de tout. Foncer dans le tas, non, mais être capable de me défendre si je devais le faire.
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Evan Blake
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MessageSujet: Re: Les Fantômes du Passé sont les Spectres de l’Avenir {Evangelina Grigori & Evan Blake}   Les Fantômes du Passé sont les Spectres de l’Avenir {Evangelina Grigori & Evan Blake} Icon_minitimeSam 23 Fév - 15:31

Et merde…un cambriolage…comme si suffisamment de tuiles ne leur étaient pas tombées sur la tronche ces derniers temps. A croire que l’univers leur en voulait. Il n’y avait que ça ou un étrange concours de circonstances pour expliquer cette suite d’événements. Ils revenaient à peine de l’hôpital. Point positif, Evangelina et le bébé se portaient à merveille. Au moins les incidents du bateau n’avaient pas provoqué de blessures graves et Evan s’en était trouvé grandement soulagé.

Mais le repos avait été de courte durée finalement. Quelques heures. Le temps de régler les formalités administratives et de prendre un taxi. Il était hors de question de mettre à nouveau Evangelina en danger, pas après ce qui s’était passé lors de ce pseudo sauvetage hasardeux. Blake se tourna alors vers sa fiancée et lui fit signe de le suivre. Il prit la main de la jeune femme. Il savait parfaitement comment il fallait procéder. Humain ou mutant, celui qui avait fait ça ne le verrai pas venir. Tout du moins il l’espérait.

Il vida son esprit. Être imperceptible. Au plus haut niveau. Pour eux deux. Ne pas prendre de risque. Ce furent ses dernières considérations avant de pénétrer dans l’arène. Bien sûr, l’ouverture de la porte allait attirer les regards vers elle à ce moment précis. Mais ils seraient déjà loin du pallier avant qu’un éventuel cambrioleur ne puisse réagir. Leur entrée se déroula sans encombre. Mais quelque chose clochait. Deux choses aurait été plus exact. Deux ombres sur le canapé qui semblaient attendre. Eux vraisemblablement. Evan s’approcha donc lentement, essayant de distinguer les visages dans le noir. C’était peine perdue. Dans le doute, il ne devait pas prendre de risque.

Il s’approcha lentement des étagères ou trônait un buste en marbre. Une quelconque trouvaille d’Eva lorsqu’elle était encore célibataire. Il s’en saisit, le faisant disparaître avec lui. Puis, il s’approcha du divan prêt à agir. Il attendait juste un mot, un échange verbal entre les deux ombres histoire d’être certain de ne pas commettre d’impair. Il regarda sa bien-aimée pour savoir ce qu’elle en pensait. Non, ils n’avaient demandé à personne de venir nourrir le chat…De toute manière, ils n’avaient pas de chat. Il fallait agir.

Evan abattit donc le buste sur le crâne le plus proche en espérant qu’Evangelina arriverait à mettre le second hors d’état de nuire.

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Sébastian von Orchent
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MessageSujet: Re: Les Fantômes du Passé sont les Spectres de l’Avenir {Evangelina Grigori & Evan Blake}   Les Fantômes du Passé sont les Spectres de l’Avenir {Evangelina Grigori & Evan Blake} Icon_minitimeSam 23 Fév - 17:54

Logan Campbell était un enfant, une grande gueule et un idiot, malgré sa condition de mutant qui aurait put faire de lui un excellent soldat. Mais Sébastian était prêt à supporter son petit caractère qui ne le rendait que plus prévisible et manipulable. Evangelina Grigori, c’était comme un sifflet pour Doc, le moyen d’être sur qu’il rapplique au galop, et prêt à en découdre. Cependant, le coup de lui avoir dissimulé les clés lui vaudrait une belle douleur, une douleur qu’Evan Blake se chargerait d’infliger pour le Léviathan. Il allait lui prendre Evangelina, et Doc en souffrirait. Il n’y aurait qu’à saler les plaies depuis les ombres pour s’assurer qu’elles resteraient douloureuses et purulentes. Mais il n’en était pas encore là : Evangelina approchait, de même qu’Evan.

Il n’y avait plus de vie privée qui tienne, et si elle n’avait pas pénétré l’esprit de la télépathe pour ne pas être repérée, le Léviathan ne s’en était pas privée pour celui de son compagnon. Elle avait aussi fait attention à tisser ses fils psychiques autour de l’esprit de la Grigori, prévenant ainsi toute utilisation de sa Télépathie et étant apte à la confronter au besoin ; l’Entité avait retenue nombres de choses de son combat contre l’ombre, bien plus que la jeune femme ne devait être capable d’en utiliser. Elle la laissa cependant tendre un de ses propres filins pour avertir son amant du fait que la porte avait été forcée, connaissant parfaitement la réaction qu’allait avoir le Fantôme mais les laissant faire, juste pour savoir comment son Héraut allait s’en sortir.

Evangelina ne sembla pas la remarquer, les filins du Léviathan évitant de croiser les siens ; des cambrioleurs ? Amusant, une optique de combat, cela allait être drôle : ce n’était pas parce qu’on ne pouvait voir quelqu’un qu’on ne pouvait l’atteindre, et une bataille opposant le Fantôme contre le Léviathan et le Doc aurait été à l’avantage de ses derniers dans l’utilisation d’une arme contre laquelle Blake ne pouvait rien: le cœur de sa femme. Si facile, tout était si facile avec les humains que l’Entité regrettait presque ne pas rencontrer plus de personnes valables.

L’Ombre qui marche se plaignit mentalement de l’absence de repos ; il ne pouvait pas se remettre en deux jours, durée de l’observation de sa femme par les médecins ? Et cela comptait jouer les héros dans New York. Amusant, ou pitoyable. Qu’il tente de la protéger par la violence, et l’Entité gagnait sur tout les tableaux : aussi bien sur l’échiquier de Sébastian que sur l’échiquier impliquant Sébastian. Aller Evan, un petit effort.

Le Fantôme activa ses pouvoirs, disparaissant en emportant Evangelina avec lui ; se rendait-il compte qu’à la couper du plan astral, elle en perdait ses pouvoirs, ne pouvait plus interagir avec ? Et se rendait-il compte qu’il suffisait qu’elle lâche sa main pour redevenir perceptible et vulnérable ? Erreur tactique prévue.

ILS APPROCHENT… ET LE MALE N’EST PAS CONTENT…

Sébastian n’eut qu’un seul soupir, il n’était pas là pour se battre mais n’hésiterait pas, cependant. Faire passer Evan pour le méchant de l’histoire n’était pas son but, il avait d’autres projets pour le Fantôme, de même que pour la Grigori. Le Sombre Voyageur ne leva même pas les yeux lorsque la porte s’ouvrit, laissant le soin à l’hyperactif Doc d’user de ses pouvoirs pour psychoter. Cependant, il ne tarda pas à se lever, se dirigeant vers l’interrupteur d’un pas nonchalant ; pas celui proche de l’entrée, il n’était pas bête, le territoire était miné.

Quelque chose se passa, sans doute Doc aurait prit une réplique « préventive », mais cela n’importait pas à Sébastian, Campbell en ayant vu d’autres et ayant la tête dure, comme le prouvait l’impossibilité grandissante de lui enseigner la moindre chose.

- Vanou, un peu de civisme, tu pense véritablement à un cambriolage ? déclara-t-il sur un ton moqueur. Tu pensais véritablement qu’on respecterait ton interdiction d’approcher d’Eva ? Tu pense pouvoir me battre dans les ombres sans faire de dommages collatéraux ? Arrête de penser, Fantôme, ça ne te réussit pas. Montre-toi au grand jour, j’en ferais de même. Je suis ici pour deux choses, et me battre n’en fait pas parti.

Laissant une pause dans le silence, le Sombre Voyageur s’adossa au mur à côté de l’interrupteur, attendant le prochain acte. Il n’était pas sur ses gardes, sachant qu’il ne pourrait rien faire contre le télékinésiste dans l’immédiat, mais que ce dernier signait son arrêt de mort s’ils devaient se confronter. Et puis, le Fantôme savait déjà le Léviathan immortel, alors à quoi bon ?

Ils pensaient être imperceptibles, mais ses actes étaient déjà tout tracés, et Sébastian avait plusieurs coups d’avance. Même s’il ne réapparaissait pas, le Fantôme risquait de rejoindre les légendes du passé qu’il n’aurait jamais dû quitter si la pègre apprenait son véritable nom, Faust pouvant à nouveau protéger sa Lina de la pègre tout en aidant cette dernière éliminer sa famille ; cela aurait un goût de déjà vu, mais cela ne le dérangeait pas plus que cela : ne pas faire souffrir Evangelina plus que le nécessaire. S’ils se disputaient à cause de cette soirée, ce n’en serait que tout bénéfice pour Sébastian.

- Nous venons voir Evangelina, cela ne te concerne pas, mais comme tu resteras quoi qu’il arrive, je te demande simplement de ne pas te mettre entre nous. On veut juste savoir comment elle va, c’est la première raison de ma présence.

Crescendo tragique alors qu’il laissait le suspens sur la seconde ; Evan pourrait protester, cela ne changerait rien. Doc se battrait pour voir Evangelina et Sébastian le laisserait faire le boulot, avant de faire la seconde raison de sa visite, donc il donnerait un avant goût pour mettre le Fantôme d’ores et déjà hors de course.

- La seconde raison porte un nom : Ezéchiel.

Echec au Roi de Cœur, Blake ; il était des questions que même toute la volonté du Fantôme ne pouvait résoudre, car il n’était qu’un homme, aussi faible et destructible que tous les autres.

La gravité du visage de Sébastian, toujours à côté de la lumière, ne bougea pas d’un millimètre, ses yeux fermés pour ne pas subir l’éblouissement, il actionnerait la chose dès que le Léviathan percevrait à nouveau les esprits des deux autres. Il était aussi conscient que le Fantôme révélerait sa position s'il actionnait l'autre interrupteur...
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MessageSujet: Re: Les Fantômes du Passé sont les Spectres de l’Avenir {Evangelina Grigori & Evan Blake}   Les Fantômes du Passé sont les Spectres de l’Avenir {Evangelina Grigori & Evan Blake} Icon_minitimeMer 13 Mar - 22:37


    Ça ne dura qu'un instant. Quelques secondes plus tôt, il s'était redressé, ayant ressenti comme une sorte de … pressentiment, c'était le mot juste. On dit souvent que les p'tits vieux ont les articulations qui leur font mal quand la pluie arrive, moi, j'avais toujours un sale impression quand je sentais que la merde allait pas tarder à me tomber dessus, une sorte de mal de crâne sans en être un, une impression de tension dans le corps.

    Puis ce fut un choc.
    Je ne bougeais pas, toujours assis dans le canapé. Très lentement, je portais ma main vers mon front, à la naissance de mes cheveux et posa mes vieux doigts quelques fins mais noueux sur ma peau, à un endroit ou soudainement j'avais chaud. Et puis, plus doucement encore, je les descendis à hauteur de mon visage. Et la compréhension de la couleur pourpre présente sur mes doigts et sa significations me firent dire trois mots avant que les nefs ne se remettent en route …


    -Putain …. je saigne …

    Mon corps, sous ce trop plein de douleur, trop brusquement perçu par mon cerveau sembla se déconnecter. Je perdis en moins d'un instant son usage, et mon esprit ne restait éveillé que le temps de voir me précipiter la tête la première vers le sol.

    *********************************************************

    Le coup tomba, j'étais accrochée au bras d'Evan, ne sachant que faire. Il m'avait interrogé du regard, mais je ne l'avais pas arrêter. Et mon cœur se fit quand il frappa, se réduisit en poussière quand j'entendis la voix de l'homme.

    -Nooon !

    Je me précipitais vers lui, me jetant au sol sur son corps que je pensais inconscient. Non, non, ça ne pouvait être ça, non pas lui, pas Doc. Je pris son visage encore mes mains, le redressant un peu pour voir son visage. Sans que je m'en rende compte, réellement, mes mains se couvraient de sang

    -Doc ! Oh seigneur, Doc, pas ça … Doc ! par pitié, réponds moi, dis quelque chose, n'importe quoi !

    Je vis une sorte de tremblements au niveau de ses paupières alors qu'une voix très faible murmuraient : n'importe …
    Je redressais le corps de Doc, tenant son corps contre moi alors que difficilement avec mon état je me mettais à genoux pour poser sa tête sur ceux-ci.

    -Appelle une ambulance ! il va …

    Ma voix suppliante mourut dans ma gorge quand j'entendis soudain une autre, trop familière. Une voix d'un ami, plus que ça, d'un ange gardien. Sébastian …

    -Vanou, un peu de civisme, tu pense véritablement à un cambriolage ? Tu pensais véritablement qu’on respecterait ton interdiction d’approcher d’Eva ? Tu pense pouvoir me battre dans les ombres sans faire de dommages collatéraux ? Arrête de penser, Fantôme, ça ne te réussit pas. Montre-toi au grand jour, j’en ferais de même. Je suis ici pour deux choses, et me battre n’en fait pas parti.

    Mon regard se releva dans l'instant alors que je pressais le visage de Doc pour tenter de le réveiller à nouveau. Il avait fermé ses yeux et ne bougeait plus, ne réagissant plus aux petites claques que je lui mettais. Mes yeux paniqués allaient de lui, à cette apparition soudain que je voyais proche du mur. C'était lui, il était là, debout devant moi.

    -Nous venons voir Evangelina, cela ne te concerne pas, mais comme tu resteras quoi qu’il arrive, je te demande simplement de ne pas te mettre entre nous. On veut juste savoir comment elle va, c’est la première raison de ma présence.

    Nous … mais l'un des ''nous'' étaient au sol, en train de pisser le sang par le crâne. Et pourquoi j'avais l'impression d'entendre dans ses mots comme un défi. Mon amour m'avait dit que Sébastian s'en était tiré. Je ne l'avais pas plus interrogé, je l'avais cru, simplement. Et je ne pouvais que le constater, là, maintenant. Et sûrement que si je ne tenais pas le corps de Doc, je lui aurais sauté dans les bras, heureuse de le revoir. Mais là, la situation se compliquait légèrement. Nous avions un blessé, et pourtant il fallait y aller pour le blesser lui.

    -S'il vous plaît, ce n'est pas le moment. Evan, prends le téléphone mon amour, Sébastian, aide moi, il est inconscient, il faut aller à l’hôpital, aidez moi …

    - La seconde raison porte un nom : Ezéchiel.

    Je fus fauchée, comme jeté au sol en plein élan. Sans que je m'en rende compte, mes mains s'étaient serrées, imperceptiblement sur le corps de Doc alors que mon cœur s'emballa. Ma bouche s'ouvrit et se referma alors que mes yeux étaient rivés sur Sébastian, qui m'apparut soudain en plein lumière. Il était toujours le même, il était sain et sauf, comme Evan me l'avait dit.
    Mais ce nom.

    -Ezéchiel … murmurais-je pour moi-même alors que mon cerveau commençait à bouillir

    Mon père … je ne savais pas quelle émotion me traversait en cette instant, un mélange étrange de peur, de joie, d'espoir … une confusion sans borne en vérité. Pourquoi ? Pourquoi était-il venu pour lui ? Pourquoi ? Tant de possibilité me venaient à l'esprit mais je refusais d'en considérer la plupart. Il était mort, tué alors que je n'avais pas dix ans alors pourquoi aujourd'hui, pourquoi était-ce que lui qui venait m'en parler ? Je n'osais rien dire, en oubliant presque pendant un instant le corps de mon ami dans mes bras.


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Sébastian von Orchent
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MessageSujet: Re: Les Fantômes du Passé sont les Spectres de l’Avenir {Evangelina Grigori & Evan Blake}   Les Fantômes du Passé sont les Spectres de l’Avenir {Evangelina Grigori & Evan Blake} Icon_minitimeLun 18 Mar - 14:07

PATHETIQUE…

En effet, le Sombre Voyageur avait bien fait d’être allé chercher Logan Campbell ; oui, il voulait l’utiliser contre Evan, mais ce dernier avait fait bien mieux : le Fantôme venait d’éliminer le Doc et de s’écarter tout seul de la discussion à venir. C’était beau, et que demander de plus ?

Malgré des bio-tissus améliorés, qui amélioraient aussi sa transmission neurale, Doc mit un temps avant de se rendre compte qu’il saignait ; encore plus pathétique. Pour quelqu’un sensé réagir super-vite et être super-intelligent, super-résistant et super-fort aussi, il cachait bien son jeu. Qu’il aille le cacher avec les moutons de poussière ne gênait pas le moins du monde Sébastian, qui n’y voyait que son gain personnel : deux emmerdeurs en moins. Il serait tranquille pour expliquer.

Evangelina réapparut, relâchant Evan et s’exposant au regard du Léviathan ; aucune bête psychique n’avait été conviée ici, pas en présence de la Télépathe, elle devait ignorer tout des monstres qui rôdaient par-delà le voile astral, comme par-delà le portail que constituait le Héraut. Il savait, désormais, le Sombre Voyageur savait que le portail le liant avec son Tutélaire était d’origine mutante ; désagréable constatation qui l’affaiblissait en lui offrant de nouvelles failles naturelles, et qui montrait un peu plus que le Léviathan ne l’avait pas réellement choisit lui, mais que le destin s’acharnait. Peut-être Sébastian von Orchent avait-il payé le prix de ses crimes avant même de les avoir commis ? Mais cela n’importait pas, en réalité.

La chose la plus pressente était la femme affolée quelques pas devant lui, qui tentait de faire revenir son ami des limbes où son « mari » l’avait envoyé sans autre forme de jugement. Evangelina, toujours aussi guidée par ses passions, sa plus grande force et sa plus grande faiblesse. Utilise ta tête, Lina, et pas de la même manière que ton mec, de préférence, ni que Doc, pour le coup.

- Appelle une ambulance ! Il va…

Il n’allait rien du tout. Et ils n’étaient pas là pour cela. Sébastian parla.

ELLE N’ECOUTE PAS… LA PETITE IMPERTINENTE… LAISSE-MOI ATTIRER SON ATTENTION…

- S'il vous plaît, ce n'est pas le moment. Evan, prends le téléphone mon amour, Sébastian, aide moi, il est inconscient, il faut aller à l’hôpital, aidez moi…

- La seconde raison porte un nom : Ezéchiel.


Le Sombre Voyageur ralluma la pièce, révélant à Evangelina l’horreur de ce qu’avait accomplit son mari alors même qu’elle n’avait plus d’yeux que pour lui-même. Elle était choquée ; choquée par le nom d’un être qu’elle savait disparut et qui revenait depuis les limbes d’un passé mort et froid, tout comme lui. Un être qui avait disparut et qu’elle avait toujours voulut revoir, sans jamais y croire. Et voilà que son « ange gardien » le lui annonçait.

Bien, tout était exactement là où le Léviathan l’avait voulut : Sébastian avait l’attention, Doc était KO et Evan était coupable. Il ne restait que le coup de grâce à porter à se dernier et c’était fini pour lui.

- Il a besoin de soin, en effet ; il a la tête dure, quelque soit ce qu’on essai de faire rentrer dedans, ne t’inquiète pas Lina, il s’en remettra. Considérant que tu l’as assommé, Vanou, je pense que la tâche te revient de le conduire chez qui de droit, et ta femme ayant suffisamment bougé pour aujourd’hui, elle peut rester ici. Je sais que tu ne me fais pas confiance, que tu ne le veux pas, mais cette décision appartient à Evangelina. Qu’en dis-tu, Lina ? Fais-tu assez confiance à ton mari pour qu’il emmène ton meilleur ami à l’hôpital et me fais-tu suffisamment confiance pour rester seule avec moi ?

Question piège, dont la seule réponse possible était évidente. Evan Blake pourrait essayer de retourner les choses sous un autre angle, soit il acceptait la décision d’Evangelina, soit il lui forçait la main. Dans les deux cas, il avait perdu. Et mieux que de rester assit là à ennuyer Sébastian par des commentaires, aussi bien physique que mentaux, des plus désobligeants (à l’instar de Doc si l’on y pense), il allait s’en aller, et emporter l’autre emmerdeur avec lui. Leibnitz avait raison : tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles.

Restant impassible, le visage crispé pour ne rien montrer de ses émotions – émotions qu’il n’avait pas, tant le sort de Doc l’indifférait, mais qu’il faisait semblant de dissimuler – Sébastian ramena sa main contre lui, croisant les bras sur son torse, les yeux toujours clos.

A sa demande, l’un des tentacules psychiques du Léviathan s’en alla frôler l’esprit d’Evangelina, avec douceur et retenu, comme s’il demandait la permission d’entrer, ou plutôt prévenait qu’il allait le faire. Ce fut ainsi, que quelques secondes plus tard, la voix de Sébastian raisonna dans la tête de celle de l’autre Télépathe.

*Ca va aller, Eva, Doc s’en sortira. Et de ton côté, tu tiens le coup ?*

Ne pas parler à haute voix pour ne pas perdre la face devant Evan, à moins que ce soit justement l’impression qu’il veuille donner à Evangelina. Elle était une illusionniste, mais lui aussi, ils ne maitrisaient pas les mêmes illusions, c’était aussi simple que cela. D’un autre côté, la question était sincère : encaissait-elle déjà tout ce qu’elle subissait ? Si non, sans doute les révélations sur Grigori étaient prématurées.

Sébastian verrait bien, et verrait très vite.
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MessageSujet: Re: Les Fantômes du Passé sont les Spectres de l’Avenir {Evangelina Grigori & Evan Blake}   Les Fantômes du Passé sont les Spectres de l’Avenir {Evangelina Grigori & Evan Blake} Icon_minitimeLun 25 Mar - 11:31


    Le silence régnait alors que la lumière était revenue, allumer par Sébastien que je détaillais alors que le corps de Doc reposait contre moi, mes mains se couvrant de son sang. Sa blessure à la tête n'était pas mortelle, mais malgré tout, elle était là, présente, et le sang qui coulait de la plaie que lui avait infligé mon fiancé. Et lui n'était toujours pas réapparu, se cachant encore. Par honte, par peur. Je n'osais cherché son esprit de peur dans un sens de ce que je pourrais y trouver. Sa réaction, sa possible culpabilité … non ce n'était qu'un accident, rien d'autre.

    - Il a besoin de soin, en effet ; il a la tête dure, quelque soit ce qu’on essai de faire rentrer dedans, ne t’inquiète pas Lina, il s’en remettra. Considérant que tu l’as assommé, Vanou, je pense que la tâche te revient de le conduire chez qui de droit, et ta femme ayant suffisamment bougé pour aujourd’hui, elle peut rester ici. Je sais que tu ne me fais pas confiance, que tu ne le veux pas, mais cette décision appartient à Evangelina. Qu’en dis-tu, Lina ? Fais-tu assez confiance à ton mari pour qu’il emmène ton meilleur ami à l’hôpital et me fais-tu suffisamment confiance pour rester seule avec moi ?


    Il était enfin réapparu et d'un regard, je lui fis comprendre que ce n'était pas à lui, mais à moi qu'il devait faire confiance. Qu'il puisse emmener Doc à l’hôpital, je lui faisais confiance, je savais qu'il pouvait le faire, je ne doutais pas de lui. Une vie était en jeu, et Evan n'aurait pas pu la laisser disparaître ainsi.
    Je lui laissais prendre le corps de Doc, pas un mot, des regard seulement, des pensées. J'avais peur, il est vrai, pas qu'il ne puisse le faire, mais que le coup qu'il ait reçu ne l'ai plus blesser que l'on ne l'aurait cru. À cet instant, j'avais pu prier, même si je ne croyais en personne, pour être sûre qu'il s'en sorte. Il prit le corps de Doc sur ses épaules et s'apprêtait à partir alors qu'en face de moi, Sebastian ne bougeait pas. Il semblait attendre avant de vouloir parler.
    Je sentis soudain une sorte de frôlement, mon visage se tourna vers mon ange gardien qui n'avait pas bougé d'un cil. Pourtant c'était bel et bien sa voix que j'entendais résonner dans mon crâne, comme venant de toute et nul part.

    *Ca va aller, Eva, Doc s’en sortira. Et de ton côté, tu tiens le coup ?*


    Je restais droite, forte hochant simplement la tête alors qu'Evan prenait les clefs. Il semblait en colère, contrarié. Doucement, après qu'il passait à côté de moi, je l'arrêtais pour l'embrasser tendrement.

    *Aie confiance en moi, tout ira bien mon amour, fais attention à lui, et à toi.*

    Et il partit, avec Doc sur son épaule. Je le regardais fermer la porte avant de lui demander un instant de la main à Sebastian et d'aller vers la cuisine, vers l'évier. J'activais l'eau chaude, et celle ci se mit à couler sur mes mains, nettoyant, les purifiant du sang qui les souillait. Ma peau claire réapparut bien alors que je tentais d'oublier ce qu'il venait de se passer, ce qu'Evan venait de faire. Je me forçais à penser qu'il n'avait pas voulu faire de mal à Doc, pas volontairement. Dans mon esprit, ce n'était pas possible, ça ne pouvait coller. Doc était un autre père pour moi. Il avait été un salaud dans ce mail que j'avais vu mais malgré tout, il avait veillé sur moi pendant des années. Ce que j'espérais, au plus profond de moi même, c'est que je n'aurais pas à faire un choix entre ses hommes. Parce que je ne saurais à l'heure actuelle en faire un sans souffrir.
    Je revins quelques secondes plus tard après avoir passé de l'eau froide sur mon visage. Je restais interdite devant lui, par sa venue, par ce qu'il avait dit. Lentement, j'avançais vers lui. Ma main, tout en douceur, se posa sur sa joue, pour la sentir.

    -J'ai eu si peur pour toi, murmurais-je.

    Et toujours assez lentement, comme par précaution, je passais mes bras autour de son cou, et l'enlaçait, avec douceur. Je n'avais jamais cru qu'Evan pouvait me mentir. Il m'avait dit qu'il était en vie mais de le voir, là, maintenant. J'avais cru le perdre là bas, sur ce bateau maudit sur lequel j'avais été si vulnérable aussi. Cette nuit là … j'avais cru tout perdre d'un coup.

    -J'suis si heureuse que tu aille bien Sebastian.

    Juste comme ça, juste ainsi. Il m'avait manqué et maintenant il était là. Pendant un instant, j'en aurais presque oublié ce dont il m'avait parlé avant, ce nom qui m'avait fait revenir de sombres moments, de sombres souvenirs. Mon père.
    Au bout de quelques instants, je lâchais son cou pour rester devant lui, les yeux rivés sur les siens.

    -Qu'es-tu venu me dire ? Que sais-tu ? Je dois savoir …

    L'espoir d'une enfant de revoir son père, ou la crainte de plus jamais le revoir … je ne saurais dire ce qui m'animait à cet instant, mais je craignais le suivant, réellement. De voir l'espoir se briser ou encore la crainte devenir réalité.


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Sébastian von Orchent
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MessageSujet: Re: Les Fantômes du Passé sont les Spectres de l’Avenir {Evangelina Grigori & Evan Blake}   Les Fantômes du Passé sont les Spectres de l’Avenir {Evangelina Grigori & Evan Blake} Icon_minitimeJeu 28 Mar - 1:09

REGARDE-LA… REGARDE-LA TOMBER DANS TON PIEGE… REGARDE-LA CONGEDIER SON VERITABLE PROTECTEUR POUR RESTER ENTRE TES GRIFFES… ELLE TE FAIT CONFIANCE… SEBASTIAN… ET TU LA MANIPULE… ET ELLE SE LAISSE MANIPULER…

En effet, Evangelina se tourna vers son amant, réapparut précédemment, attendant une quelconque réaction de sa part. Elle frémit lorsque les tentacules du Léviathan s’enfoncèrent dans son esprit, mais ne lutta pas, le laissant faire ; oh, le Léviathan savait qu’elle ne devait pas pousser son avantage, et bien que se fut tentant, elle garda pour elle-même son vers mental, se limitant aux strates de pensées instantanées de la femme, y transmettant simplement le message de son Héraut, et écoutant.

La Grigori hocha la tête pour toute réponse, faisant face à son mari contrarié sans frémir, étendant même des extensions de son propre corps psychique à destination de l’esprit du Fantôme, pour lui demander d’avoir confiance, pour le rassurer et lui demander de faire attention. Le Léviathan ricanait face à cela, tout c’était déroulé exactement comme prévu, et s’en était trop facile. Presque ennuyant, à dire vrai, mais la montée de sentimentalisme de son Héraut lui donnait une chance de pouvoir s’amuser quelque peu durant les prochains instants. Ou pas, d’ailleurs, se serait fonction de son envie.

Evangelina avait besoin d’un instant pour se nettoyer, et Sébastian la regarda faire, non sans réagir. D’un pas lent, il s’approcha du sang qui était tombé sur le sol, tendant la main vers lui. Avec la discrétion du plus vicieux des serpents, une petite tête d’hydre en sortie, bien qu’elle fut plus imposante que la main et que le bras, à dire vrai, et passa sa langue sur le liquide carmin, en récupérant un échantillon avant de re-disparaitre en fumée, fumée qui disparue dans le corps du Héraut du Léviathan avec la même vélocité qu’elle était apparue.

Evangelina se frottait les mains avec énergie, voulant se purifier du sang qui lui tachait les mains ; oh, cela ne partirait pas comme cela, pas aussi simplement. C’était peut-être plus facile de faire partir du sang qu’on avait sur les mains au sens propre qu’au sens figuré, mais cela n’en restait pas moins de plus aisé, et ce n’était pas parce qu’elle n’en voyait plus qu’il n’y en avait plus.

ELLE TENTE D’OUBLIER… D’OUBLIER CE QU’IL VIENT D’ARRIVER… ELLE DOUTE… ELLE DOUTE D’EVAN… ELLE DOUTE DE LA SINCERITE DE CET AMANT QUI A VOULUT L’ISOLER DES DEUX ETRES QUI COMPTENT LE PLUS POUR ELLE APRES LUI-MEME… C’EST SI FACILE DE LA FAIRE DOUTER… SI AMUSANT DE LA REGARDER SE FLAGELLER METNALEMENT ET SE DICTER UNE CONDUITE… CHOSE QUI NE FAIT QUE LA POUSSER DANS LE SENS INVERSE… ELLE VA SE DETRUIRE… ELLE VA SE DETRUIRE TOUTE SEULE… COMME SA SŒUR… C’EST SI FACILE… IL N’Y A PRESQUE RIEN A FAIRE… JUSTE TIRER QUELQUES FICELLES… ET LA MARIONETTE DANSE… BRAVO SEBASTIAN… BRAVO POUR CELA…

Ferme-là salope…

Impassible, Sébastian assistait aux pensées d’Evangelina retransmisent en direct dans son propre cerveau par le Léviathan, et force était de constater qu’elle n’avait pas tord, et que si cela arrangeait leur plan, cela l’attristait lui ; et cette tristesse encourageait l’Entité à poursuivre sur son chemin, à le blesser lui, pour le forcer à se refermer. Plus il se montrerait vulnérable, plus elle le rongerait de l’intérieur, tel un poison. Hors, Evangelina ne demandait que cela, de la vulnérabilité.

Le rire du Léviathan raisonnait dans son esprit alors que sa protégée s’avançais lentement pour lui poser sa main contre la joue.

-J'ai eu si peur pour toi

OUI… TELLEMENT PEUR DE TE PERDRE… ELLE A RISQUEES SA VIE ET CELLES DES SES ENFANTS POUR TOI… SANS REFLECHIR… ET ELLE A BIEN FAILLIT Y PASSER… MAIS TOI… CULPABILIES-TU DE CELA ? N’ETAIT-CE PAS L’OBJECTIF… CETTE CONFIANCE… CET AMOUR ? REGARDE-LA TOMBER DANS TON PIEGE MIEUX QUE TU NE L’AURAIS VOULUT… ELLE TE VEUT VULNERABLE… ELLE TE VEUT HUMAIN… SI TU L’ES ELLE TE DETRUIRA… ELLE TE RONGE… TU LE SENS N’EST-CE PAS ? CE CONTACT TE BRULE… IL TE DEGOUTE… OUI… PARCE QUE SE CONTACT L’ENFONCE TOUJOURS UN PEU PLUS DANS TA TOILE… FELICITATION SEBASTIAN…

-J'suis si heureuse que tu aille bien Sebastian, poursuivit-elle en s’accrochant à son coup avec douceur, alors que lui-même n’avait pas un geste, pas un seul, fermant simplement les yeux en consentant à ce qui allait suivre : ne pas la faire souffrir plus que le nécessaire.

TU CROIS VRAIMENT QUE RENDRE LES ARMES AUSSI VITE TE PERMETTRA DE L’EPARGNER ? NON… SEBASTIAN… ELLE VA SOUFFRIR… ET TU VAS SOUFFRIR AVEC ELLE SI JE NE FAIS RIEN… JE VEUX T’AIDER… COMME TOUJOURS… TU LUI AS MANQUE… MAIS MOINS QUE LA PERSONNE DONT TU LUI AS PARLEE…

-Qu'es-tu venu me dire ? Que sais-tu ? Je dois savoir …

EST-CE QUE TU SENS LA DOULEUR APPROCHER ? TU AS RAVIVE LES ESPOIRS… ET TU VAS Y JETTER UN SCEAU D’EAU GLACEE… TU AS RAVIVEES LES PEURS… ET TU VAS LUI REVELER BIEN PIRE QUE CE QU’ELLE CRAINT LE PLUS… VAS-Y… SEBASTIAN… ELLE TE REGARDE… JE TE REGARDE…

Oui, tous les yeux étaient tournés vers lui, comme toutes les pensées d’ailleurs.

- C’est inutile d’essayer de rentrer dans mon esprit, Lina ; « Elle » est déjà dans le tient. Ce que tu sens, ce contact fantomatique, c’est sa télépathie qui lui a permit de se connecter à ton esprit.

Bougeant les mains avec précaution, il se saisit des poignets de sa protégée avec douceur, les décrochant de son encolure pour les placer entre eux, ne rompant pas le contact.

- La question n’est pas de savoir ce que je sais, mais de savoir ce que tu veux entendre, et ce que tu es prête, à entendre. Allons nous assoir, s’il te plait. Allons nous assoir et raconte-moi ce dont tu te souviens de la nuit où vous êtes venus me sauver.
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MessageSujet: Re: Les Fantômes du Passé sont les Spectres de l’Avenir {Evangelina Grigori & Evan Blake}   Les Fantômes du Passé sont les Spectres de l’Avenir {Evangelina Grigori & Evan Blake} Icon_minitimeMar 9 Avr - 8:48



    Devant moi, l'homme, cet ange de l'ombre qui veillait sur moi depuis si longtemps ne bougeait pas. Ma main sur sa peau, sur son visage ne le fait presque pas réagir, à peine esquisse-t-il un clignement d'oeil. J'eus peur un instant qu'il ne devienne illusion et disparaisse. Mais cette respiration que je ressentais, et son cœur, cela me rassura, m'empêcha de penser au pire.
    Pas un mot quand je passe mes bras autour de son cou, ses yeux seuls se ferment, c'est tout. Quelques secondes passent pendant lesquels je remercie un dieu, une bonne étoile, ce qui l'avait protégé, ce grâce à qui lui, Sebastian est encore en vie.
    Ce n'est qu'à ma demande qu'il réagit, alors que j'étais juste devant lui.

    - C’est inutile d’essayer de rentrer dans mon esprit, Lina ; « Elle » est déjà dans le tien. Ce que tu sens, ce contact fantomatique, c’est sa télépathie qui lui a permit de se connecter à ton esprit.

    Je me mis à frémir, d'un coup, sans le vouloir alors que je sentais effectivement un je ne sais quoi tout proche de moi, si proche, trop proche. Je n'aurais pas été dans son esprit, pas sans sa permission, la dernière fois … cette nuit ou il m'était apparu … ça faisait si longtemps et ce moment m'avait terrifié. J'aimais de moins en moins entrer dans les esprits sans demander la permission. Evan m'avait fait comprendre l'importance de cela, de l'esprit, de ce lieu sacré ou chacun devait être maître. Mais elle … qui... cette chose que j'avais déjà ressenti, entendu ce soir là, quand j'avais fait l'erreur qui me donna la peur de ma vie. Pourquoi ne partait-elle pas, ce n'était pas son monde, c'était le mien.
    Je sentis ses mains sur les miennes, il les prit, avec douceur pour les détacher de son cou pour les redescendre. Il ne me lâchait pas, je l'observais, alors que mes doigts tenaient ses mains.

    - La question n’est pas de savoir ce que je sais, mais de savoir ce que tu veux entendre, et ce que tu es prête, à entendre. Allons nous asseoir, s’il te plaît. Allons nous asseoir et raconte-moi ce dont tu te souviens de la nuit où vous êtes venus me sauver.


    Ce que je veux entendre. J'ai vécue entourée de mensonge, les mien et ceux des autres. Je souhaitais tout entendre maintenant.
    Tout en gardant une de ses mains entre les miennes, j'allais vers le canapé et avec précaution m'y assis, en me tenant un peu le ventre. Il ne s'était pas encore remis de tout ce qu'il s'était passé cette nuit là, il avait été pas mal, ce petit trésor qui grandissait en moi. Est-ce que Sébastian le savait ? Il avait du le voir maintenant, mais avant ? Cet événement pour lequel je tremblais de presque toutes les fibres de mon corps, de peur, de joie. Cela mêlait à ses étranges impressions du moment, aux questions qui me traversait l'esprit, je n'arrivais pas réellement à être calme.

    -Sébastian …

    Je ne savais pas vraiment par où commencer. Cette nuit, il s'était passé tant de chose. Je tentais de sourire, en gardant l'une de ses mains entre les miennes, comme pour me donner du courage.

    -Dès que j'ai eu le message, j'ai foncé. Te savoir en danger, je n'ai pas réfléchi. Evan a accepté de m'y accompagner, de me suivre.

    C'était si bête mais c'était la vérité. Ma main libre se posa sur mon ventre, je sentais déjà qu'il bougeait. Ou plutôt qu'ils bougeaient. On nous avait annoncé pendant l'échographie durant mon séjour à l’hôpital que nous allons avoir des jumeaux. Je n'avais pas voulu en savoir plus, fille, garçon ? Les deux seraient pareils à mon cœur.

    -Nous avons été armées, et nous avons abordés. Ça fusait de partout, je n'ais presque pas bougé de ma place.

    C'était encore flou, le choc sûrement. Certains instants restaient bien mystérieux, trop sombre, je n'arrivais pas à me souvenir de ce qu'il s'était passé en réalité.

    -Le bateau coulait en même temps que nous l'abordions. Le géant a manqué de nous tuer à plusieurs reprises. Pita …

    L'enfant, je n'avais pu m'occuper d'elle comme je me l'étais promis, je n'avais pu veiller sur elle.

    -Comment elle va elle ? Que c'est-il passé ? Je crois m'être cognée, Evan m'a retrouvé évanouie, et ensuite … c'était l’hôpital. Il m'y a emmené pour qu'on prenne soin de moi.

    Et je me tus, l'histoire s'arrêtait là. Devais-je lui dire ce qu'on m'avait révéler à l’hôpital, concernant mes enfants ? Je ne savais, je ne savais comment lui réagirait.
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Sébastian von Orchent
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MessageSujet: Re: Les Fantômes du Passé sont les Spectres de l’Avenir {Evangelina Grigori & Evan Blake}   Les Fantômes du Passé sont les Spectres de l’Avenir {Evangelina Grigori & Evan Blake} Icon_minitimeLun 15 Avr - 13:56

ECOUTE… ECOUTE SA PEUR… ELLE A PEUR QUE TU SOIS UNE ILLUSION ET QUE TU DISPARAISSES… TU ES UNE ILLUSION… SEBASTIAN… C’EST POUR CELA QUE TU NE DISPARAITRAS PAS… TU ES L’ILLUSION QU’ELLE A DE TOI… CETTE ILLUSION QUE TU LUI AS DONNE DE TOI… CONFORMEMENT A TON PLAN… TON CŒUR… UNE VULGAIRE POMPE… ET ELLE CROIT EN LUI… SI CELA NE T’AFAIBLISSAIS PAS… J’EN RIRAIS… TU N’ES PLUS EN VIE… VOILA BIEN LONGTEMPS QUE TU ES MORT…
MAIS PASSONS… IL Y A TANT DE PEUR EN ELLE… DES PEURS PLUS RATIONNELLES… ECOUTE SA PEUR… SA PEUR DE MOI… OUI… OUI JE SUIS PROCHE… TRES PROCHE… TROP PROCHE… JE SUIS DANS SA TETE… DANS SON ESPRIT… DANS LA SURFACE DE CE QU’ELLE A DE PLUS INTIME… ELLE NE PEUT AVOIR DE SECRETS… ELLE NE PEUT AVOIR DE PENSEES… QUI ME SOIENT CACHES… ELLE VEUT LA PERMISSION POUR VIOLER QUELQU’UN… MAIS ON NE DEMANDE PAS LA PERMISSION POUR UN TEL ACTE… CAR FOU EST CELUI QUI ACCEPTERAIT… LA CONFIANCE… LA CONFIANCE EST UNE ILLUSION… UNE ILLUSION SERVANT DE PRETEXE IDEAL A FRANCHIR CETTE BARRIERE QU’EST L’INTIMITE DE LA PENSEE… MEME DEUX AMANTS EN PLEIN ACTE NE SERONT JAMAIS AUSSI INTIME QUE L’EST UN TELEPATHE AVEC LA MOINDRE PERSONNE DONT IL PENETRE L’ESPRIT… JE SUIS PLUS INTIME AVEC ELLE QUE SON FANTOME NE LE SERA JAMAIS… QUANT A TOI…

Sébastian espérait que sa Tutélaire s’écoutait parler, parce que son discours sur la télépathie l’indifférait à un point…

Le fait qu’Evangelina voulait tout savoir, briser tous les mensonges, était déjà bien plus problématique. Il y avait tant à dire qu’elle ne s’en remettrait pas, et renierait sa faille, depuis son père jusqu’à sa sœur, surement, hors cela, il n’en était pas question. Pourquoi ? Pas parce que cela ne faisait pas parti du plan, au contraire, cela faciliterait le plan, pour peu qu’il place les omissions aux bons endroits, mais parce que cela la ferait souffrir beaucoup trop ; jamais plus que le nécessaire.

La femme accepta sa requête, et refusant de lui lâcher la main, s’en alla sur le canapé, s’y déposant d’une main sur le ventre.

CE PETIT TRESOR… CES PETITS TRESORS PLUTOT… AH… DEPUIS COMBIEN DE TEMPS TU SAIS… ET DEPUIS COMBIEN DE TEMPS SAIT-ELLE ? UNE PREUVE DE PLUS DE MES DIRES… SEBASTIAN… ELLE N’EST QU’UN PION… ET CE QUI GRANDIT EN ELLE… NE T’EN FOURNI QUE DEUX DE PLUS…

- Sébastian…

Un nom, un simple nom, celui sous lequel elle le connaissait, celui qui avait été le premier, qui avait été le vrai. Aujourd’hui cependant, quelle importance avait-il ? Etait-ce une marque de confiance que de donner le nom d’un mort ? Non, cela voulait l’être. C’était son nom humain, hors humain, il ne l’était plus, mais le redevenait-il à cause d’elle ?

Oui, dès qu’elle avait eut le message, elle avait foncé ; stupidement, inconsciemment, elle avait foncé. Une victoire pour le Léviathan, une défaite pour Sébastian von Orchent. Evan l’avait protégé, non lui. Etrange… était-ce de la culpabilité ? Du remord ?

- Nous avons été armées, et nous avons abordés. Ça fusait de partout, je n'ais presque pas bougé de ma place. Le bateau coulait en même temps que nous l'abordions. Le géant a manqué de nous tuer à plusieurs reprises. Pita… Comment elle va elle ? Que c'est-il passé ? Je crois m'être cognée, Evan m'a retrouvé évanouie, et ensuite… c'était l’hôpital. Il m'y a emmené pour qu'on prenne soin de moi.

Un silence, un long silence, alors qu’Evangelina s’interrogeait. Sébastian connaissait déjà toute l’histoire, il en savait même plus qu’elle visiblement. Elle ne lui avait pas menti, les parties concernant le secret enfouit au plus profond de son cœur mort ayant été oublié au plus profond de l’esprit vivant d’Evangelina.

- Je pourrais commencer, comme Evan, par te dire que tu es une idiote, que tu n’aurais jamais dût venir, que je ne le mérite pas et compagnie. Mais je me contenterais d’un merci. Merci d’être venue, Lina. Ce que l’on est et ce que l’on doit être, voici une chose des plus différentes.

QUEL MAGNIFIQUE DOUBLE DISCOURS… SEBASTIAN… TU ARRIVE AS FAIRE PASSER SON MEC POUR UN CONNARD ET A LUI FAIRE CROIRE QUE TU N’EN ES PAS UN DANS LA MEME PHRASE… C’EST… EMOUVANT…

- Pita s’en remettra, elle n’a pas été physiquement blessée. Psychologiquement… je pense que son baptême du feu lui a été suffisant, et qu’elle a comprit pourquoi je la tenais éloignée du terrain. Elle s’en remettra, et ne s’arrêtera pas à ça, elle voudra recommencer, mais sur des trucs moins dangereux. Elle est très débrouillarde, trop débrouillarde, à dire vrai. Le Juggernaut est en effet un être dont la force est aussi étendue que l’intelligence réduite, désolé qu’il n’ait même pas eut la présence d’esprit de la jouer en équipe. Tu ne devrais plus avoir affaire à ce genre de bulldozer, mais si tel est le cas, son point faible et la télépathie et il est aisé de l’ôter de son casque protecteur par télékinésie, en résumé, Evan et toi êtes ses points faibles. Evan… a refusé de t’emmener chez Doc, il ne lui fait pas plus confiance qu’à moi, à dire vrai, et tu as bien vu ce qu’il en résulte. Là n’est cependant pas le sujet ; pour répondre à la question que tu te pose, oui, je sais pour tes enfants, je le sais depuis le premier jour.

Marquant une pause, le Sombre Voyageur la regarda dans les yeux, suivant le cours des pensées de sa « protégée », alors même que le Léviathan les commentait en directe dans son esprit. Il n’y avait que trois voix dans sa tête, il s’en sortait bien.

- Tu veux savoir une vérité qui va te faire mal, Lina. Une vérité qui concerne ta famille. La… personne… qui a organisé mon enlèvement… c’est ton père.

TADAM… TATADADADAM… QUELLE MAGNIFIQUE SCENE DE REVELATIONS TRAGIQUES… TU ME LA REFAIS A L’ENVERS S’IL TE PLAIT ?
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MessageSujet: Re: Les Fantômes du Passé sont les Spectres de l’Avenir {Evangelina Grigori & Evan Blake}   Les Fantômes du Passé sont les Spectres de l’Avenir {Evangelina Grigori & Evan Blake} Icon_minitimeSam 20 Avr - 19:57




    -Je pourrais commencer, comme Evan, par te dire que tu es une idiote, que tu n’aurais jamais dût venir, que je ne le mérite pas et compagnie. Mais je me contenterais d’un merci. Merci d’être venue, Lina. Ce que l’on est et ce que l’on doit être, voici une chose des plus différentes.
    Si ses premiers mots me firent un peu peur, la phrase suivante me donna le sourire alors qu'avec douceur, je serrais ma main autour de la sienne en ne lui disant que ceci.


    -Pour ceux qu'on aime, on est capable de tout Sébastian. Tu as veillé sur moi, c'était à moi de tenter de te protéger.

    Je n'avais pas tant servi que ça mais dans un sens, peu importait, je ne l'avais jamais abandonné, comme lui ne m'avait jamais abandonné auparavant. Deux personnes, une histoire si étrange, chacun prêt à veiller l'un sur l'autre. Ça ressemblait presque au début d'un conte de fée. Quand il reprit la parole, mon regard se plongea à nouveau dans le sien, attentive.

    -Pita s’en remettra, elle n’a pas été physiquement blessée. Psychologiquement… je pense que son baptême du feu lui a été suffisant, et qu’elle a comprit pourquoi je la tenais éloignée du terrain. Elle s’en remettra, et ne s’arrêtera pas à ça, elle voudra recommencer, mais sur des trucs moins dangereux. Elle est très débrouillarde, trop débrouillarde, à dire vrai. Le Juggernaut est en effet un être dont la force est aussi étendue que l’intelligence réduite, désolé qu’il n’ait même pas eut la présence d’esprit de la jouer en équipe. Tu ne devrais plus avoir affaire à ce genre de bulldozer, mais si tel est le cas, son point faible et la télépathie et il est aisé de l’ôter de son casque protecteur par télékinésie, en résumé, Evan et toi êtes ses points faibles. Evan… a refusé de t’emmener chez Doc, il ne lui fait pas plus confiance qu’à moi, à dire vrai, et tu as bien vu ce qu’il en résulte. Là n’est cependant pas le sujet ; pour répondre à la question que tu te pose, oui, je sais pour tes enfants, je le sais depuis le premier jour.

    J'étais sur le point de répondre sur le fait qu'Evan ait préféré m'emmener à l'hopital au lieu de me mener chez doc quand sa dernière phrase me coupa net. Ma bouche s'ouvrit quelque peu alors que je murmurais ses quelques mots :

    -Elle … les a vu ce soir là ?

    Toujours là, présente, je n'aimais pas ça. Une ombre dans ce moment que j'aurais espéré plus calme. Je ne voulais pas d'elle, j'aurais tout donné, là, maintenant pour qu'elle disparaisse enfin, pendant juste quelques minutes. Un peu de paix dans ses ténèbres. Parce que c'était ce qu'elle m'inspirait, la noirceur, la peur et les ténèbres. Sa voix qui avait raisonnée dans mon crâne ce soir là, ce premier jours, je ne pourrais jamais oublier la peur qu'elle m'avait fait éprouver.

    - Tu veux savoir une vérité qui va te faire mal, Lina. Une vérité qui concerne ta famille. La… personne… qui a organisé mon enlèvement… c’est ton père.

    Nouveau coup dans le cœur, mêlant dans la même seconde surprise et désespoir.

    -Mon père …

    La phrase repassait dans mon esprit alors que je tentais de tout saisir. Mon père … il avait … mais alors …

    -Mais il n'est pas … tu avais dit … non …

    Une seule fois, il m'avait parlé de mon père, cette nuit là, ou il était venu à moi, en me disant que lui et mon oncle avaient payés pour une choses qu'ils avaient faites. Alors comment … ?

    -Je suis perdue …
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Sébastian von Orchent
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MessageSujet: Re: Les Fantômes du Passé sont les Spectres de l’Avenir {Evangelina Grigori & Evan Blake}   Les Fantômes du Passé sont les Spectres de l’Avenir {Evangelina Grigori & Evan Blake} Icon_minitimeDim 5 Mai - 15:49

POUR CEUX QU’ON AIME ON EST CAPABLE DE TOUT… TU LE SAIS… N’EST-CE PAS ? POUR CEUX QU’ON AIME… ON EST CAPABLE DU PIRE… POUR CEUX QU’ON AIME… TU AS PASSE UN MARCHE AVEC MOI POUR CELLE QUE TU AIMES… ET CE N’EST PAS EVANGELINA… ELLE N’ETAIT MEME PAS NEE A CETTE EPOQUE… TU N’AS PAS VEILLEE SUR ELLE… TU L’UTILISE ET TU L’UTILISERAS ENCORE… C’EST SI SIMPLE QUANT ELLE S’AVEUGLE TOUTE SEULE… OH ELLE N’A PAS SERVIE A RIEN… EN VENANT ELLE A PROUVE A QUEL POINT ELLE ETAIT SOUS TON INFLUENCE… UNE INFLUENCE QU’ELLE RECLAME COMME QUELQU’UN MOURRANT DE SOIF RECLAMERAIT DE L’EAU… ES-TU SUR QU’IL N’Y A QUE DE LA LOYAUTE EN ELLE ? OU EST-CE QUE TA MANŒUVRE AURAIT CREE BIEN PLUS ? REGARDE… ELLE VOUS COMPARE A UN COMPTE DE FEE… MEME PITA N’A JAMAIS ETE AUSSI STUPIDE… ES-TU UN CHEVALIER NOIR VENU DISPUTER LA BELLE PRINCESSE ? NON… TON SEUL BUT… A TOI… C’EST DE COPPULER AVEC SA SŒUR… PAS DE TROUVER UN ERSATZ…

Qu’Elle s’amuse si l’envie lui chantait, cependant, sa Maitresse levait un point potentiellement problématique s’il venait à être vérifié. Oh, Sébastian ne doutait pas parvenir à régler le problème s’il se présentait, mais il ferait une fois encore appel à sa doctrine concernant les sœurs : ne pas les faire plus souffrir que nécessaire.

Ses pensées échappaient à Evangelina, occupées qu’elles étaient par le Léviathan, et en un sens, c’était tant mieux.

-Elle… les a vus ce soir là ?

QUESTION IDIOTE… JE SERAIS PRESQUE TENTEE DE LUI DIRE MOI-MEME… ELLE NE M’AIME PAS… ELLE DONNERAIT TOUT POUR QUE JE DISPARAISSE… MEME JUSTE QUELQUES MINUTES… POUR ETRE SEULE AVEC TOI… MAIS JE SUIS LA… J’AI TOUJOURS ETE LA ET JE LE SERAI TOUJOURS… JUSQU'A CE QUE NOTRE PACTE SOIT ACCOMPLIT… MAIS ALORS… TU AURAS QUELQU’UN D’AUTRE POUR ETRE AVEC TOI… Y A-T-IL VRAIMENT UNE PLACE POUR LA PETITE LINA DANS TON CŒUR… SEBASTIAN ? JE NE SUIS PAS LA NOIRCEUR ET LES TENEBRES… TU ES LA NOIRCEUR ET LES TENEBRES… ELLES SONT TES ARTIFICES… QUANT A LA PEUR… TOUT PREDATEUR N’EFFRAIE-T-IL PAS SES PROIES ? COMMENT CE FESSE QU’ELLE N’AIT PAS PEUR DE TOI ALORS ? CROIS-TU QU’ELLE RESSENTE LA FRACTURE QU’ELLE ESSAIT DE FAIRE DANS TON ETRE ? FAIT ATTENTION… SEBASTIAN… TU ES SUR LA CORDE RAIDE… ET ELLE AUSSI…

- Mon père… Mais il n'est pas… tu avais dit… non… Je suis perdue…

NON… ELLE N’EST PAS PERDUE… ELLE EST EXACTEMENT LA OU TU VOULAIS QU’ELLE SOIT… ET APRES… C’EST MOI QU’ELLE CRAINT… PATHETIQUE… RAPPELLE-TOI… SEBASTIAN… LA SEULE FOIS OU TU LUI A PARLE DE SON PERE… TU LUI AS DIT QU’ILS AVAIENT PAYEE POUR UNE CHOSE QU’ILS AVAIENT FAITE… QUE VAS-TU LUI REVELER… CETTE FOIS ? VAS-TU DETRUIRE LA CROYANCE QU’ELLE A EN TOI ? EN LUI ? JE TE REGARDE… SEBASTIAN… VAS-Y…

Un faible sourire désolé se dessina sur les lèvres du Sombre Voyageur ; réel ou joué ? Lui-même n’aurait su le dire.

Il se leva, rompant le contact, et détournant le regard, il poussa un simple soupir avant de prendre la parole.

- Les fantômes du passé sont les spectres de l’avenir. J’ai rencontré ton père dans la fin des années trente, alors qu’il était encore un honnête homme. C’était il y a de cela bien des années, nous étions tout deux très différents. La Seconde Guerre mondiale a bouleversée bien des choses, et lui comme Jérémie sont entrés dans la clandestinité. Tu n’ignore rien de son métier de faussaire et de voleur, mais tu ignore ce qu’il en faisait, pourquoi il en faisait. Ezéchiel n’a jamais été capable de fonder une famille correcte, car il avait perdu la sienne durant ces années là. Sa vie de vagabond représentait les errances de son âme. Cependant, à force de voler aux voleurs, il a fini par s’attirer leurs foudres. Et lorsque c’est arrivé, elles sont tombées sur ses familles : toi et Cali, si je n’étais pas intervenu, vous auriez été prises en otage pour le forcer à se rendre. Comme Daniella et Jérémie ont été pris en otage. Je suis intervenu pour vous protéger, toi et ta sœur, mais Daniella a été exécutée, tandis que les pouvoirs mutants de Jérémie étaient suffisants pour lui éviter pareil sort. Mon marché avec les russes était simple : je les aidais à mettre la main sur les coupables, et ils ne faisaient pas de dommages collatéraux. Ta sœur et toi, ainsi que vos mères, ont donc été épargnées. Mais pour le reste. Je leur ai montré comment se débarrasser de Jérémie, j’ai vaincu Ezéchiel et je l’ai enfermé. Il n’y a que Tessa que je pouvais sauver. Ton père ne t’a pas abandonné, durant toutes ces années, il était prisonnier des glaces. Aujourd’hui, il est de retour, et la seule chose qui lui importe, c’est de tuer l’homme qui lui a prit sa femme, son frère et ses filles : moi. Il ignore que Teresa est encore en vie, et je ne suis pas en mesure de le raisonner.

NOUS Y VOILA… LE MOMENT OU TU ES INCAPABLE DE L’UTILISER COMME ARME CONTRE SON PATERNEL ALORS QUE SE SERAIT TELLEMENT PLUS FACILE AINSI…

Dans un silence, Sébastian se tourna vers Evangelina, et il lui fit fasse, sans frémir, le visage emprunt d’une force résignée, sombre.

- Je t’ai promit de te ramener ta famille, je le ferais. Vous serez tous réunit, tes sœurs et ton père. Donne-moi juste du temps. Tu voulais la vérité, la voici, maintenant, es-tu apte à l’accepter ? A accepter ta famille ?

EST-CE QUE TU LA SENS SE FISSURER ? EST-CE QUE TU SENS LE MAL QUE TU LUI FAIS ? CETTE DISTANCE… CETTE DISTANCIATION… TU SAIS QUOI… SEBASTIAN ? LE MEILLEUR… C’EST QU’EN VOULANT L’EPARGNER… TU NE FAIS QUE LA TORTURER D’AVANTAGE…

Ne pas la faire souffrir plus que le nécessaire.
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