Les études c'est bien... Non j'déconne ! [PV Laura Evans]

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Université de Columbia - 8H00

Et merde, je suis en retard pour changer ! J'me suis levé tout pourtant... Enfin bon, j'ai eu beau courir après le bus ça m'aura servit à rien, il y a donc fallu que je sorte la moto et là encore j'ai eu un problème : Plus d'essence. Je me retrouve donc à devoir faire le chemin Institut - Columbia en courant et vu que je n'ai pas la possibilité d'attirer l'attention il faut que je le fasse sans aide. Donc j'ai quarante-cinq bonnes minutes de retard et lorsque j'arrive enfin devant ma salle de cours, la seule phrase que je pus entendre c'était "CHEZ LE PROVISEUR". On va finir par devenir pote à force de se voir. A partir de là on est parti pour un bon petit Spitch d'une heure, de quoi louper le cours de français, une heure de colle en suspens etc... Comme d'habitude en faite ! Lorsqu'il termine enfin son blabla qui au passage dura toute la pause, je suis bon pour aller en cours de math. Et parce que le début de journée n'était pas assez merdique comme ça je me ramasse une évaluation en pleine gueule que je n'ai , forcément, pas révisé ! Donc je vais me ramasser une caisse mémorable, qui va encore plus enfoncer mon année dans le sol. Enfin bon, faut être positif : Quand elle m'engueule ma prof de math se penche et on voit tout son décolleté. La sonnerie retentit enfin, je pose ma copie sur le bureau de la prof et sors me détendre un peu, prendre l'air. Qui aurait cru qu'avoir une vie "normale" pouvait être aussi stressant ! J'vous jure, c'est absolument horrible : il est à peine 11h et je veux déjà retourner me coucher c'est absolument...

*T'as pas fini de te plaindre un peu ?! J'ai l'impression qu'en neuf ans tu pleurniches toujours autant c'est pas croyable ça !*

*Oh doucement papillon, tu vois pas la journée que j'ai passé ?! Avoues tu compatis*

*T'es sérieux là ? J'peux l'enjoliver ta journée, laisse-moi sortir me dégourdir un peu les pattes !*

*Pas question, maintenant tu te la boucle s'il te plait*

Ouaip, je parle au monstre qui squat mon esprit : et alors ? Un problème ? On fait ce que l'on peut avec ce que l'on a. Quoi qu'il en soit c'est l'heure de retourner en cours bien que ça me dérange plus que tout. Je monte les marches pour me diriger dans la salle de classe lorsque je vois une jeune fille, confuse et en pleure avec un truc bizarre dans les mains. Elle essaye de le cacher mais en quelques secondes je découvre de quoi elle a peur.. Que ses parents découvrent qu'elle est enceinte... Ah bah con, fallait pas faire rouler bouler sans préservatifs ! Soudain je suis pris d'un mal de crâne -comme d'habitude j'ai envie de dire- mais ça passe assez rapidement. Je me retourne instinctivement pour rejoindre ma salle de cours lorsque je sens quelque chose passer à quelques millimètres de mon épaule...

Tout va bien, je vais bien ! Rien à dire c'est une bonne journée au pays des lapins crétins et des super-héros. Aucunes menaces cosmique aujourd'hui, ni d'ailleurs aucun vilain mutant en manque de bottage de cul dans les règles de l'art. Du coup, le campus de Columbia n'a pas besoin de sa justicière préféré ce matin. Place donc à Laura Evans, l'étudiante je-sais-tout-je-ne-fais-rien. Et je ne fais vraiment rien ! A peine une longue sieste durant le cours d'histoire de l'art dans l'amphitéâtre. Oui ! Dormir ! Purement et simplement ! Comme d'habitude le prof devrait dire, il ne dit rien, sachant éperdument qu'il aura sa vengeance le jour des examens. Le pauvre, dire que je suis probablement plus calée que lui sur son propre cours. C'est de la triche mais il me suffit de lire une fois ses livres d'histoires pour les retenir si j'en ai l'envie. Oui, c'est l'avantage d'être une mutante et je suis bien contente de ne pas en connaitre de désavantage. Les mutants sont persécutés seulement si ils le cri à tord et à travers en rejoignant le chauve en chaise roulante ou l'aimant casqué d'un seau. Le plus simple, ne rien dire et sortir en collants la nuit pour se défouler.

Qu'est-ce qui pourrait entamer ma bonne humeur aujourd'hui ? Une injustice ? Même pas, cela ne rajouterais qu'un peu de piment à tout ça et justement, voici Bethany, la reine des injustices qui pleurniche encore près de son casier. Tain, le type là-bas, il passe à côté d'elle s'en même s'en préoccuper, l'enfoiré ! Heureusement que moi, je suis la aussi pour rétablir l'ordre dans mon campus, et pas besoin d'enfiler mon costume de Reverse pour gérer la situation. Non, Laura Evans est à même de s'occuper du cas Bethany Woodcase. Le cas... C'est le cas de le dire. Cette fille vient d'un ranch du Midwest, la campagnarde de base débarquée fraichement à New-York pour entamer ses études. Elle est gentille, mais un peu simplette, la NASA s'occuperait de son cas que même eux ne serait pas capable de localiser son cerveau. Venant de moi, c'est pas un compliment. Enfin, cette cruche de Bethany s'est faite prendre en grippe par le groupe des Pom-pom Girl, les filles qui n'ont besoin d'aucuns mots pour définir le terme Pétasses. Il faut dire, passer le casting des pom-pom avec un numéro de la fanfare du village, Bethany l'a bien cherché aussi mais, c'est pas une raison.

Ok, vous voyez le tableau. A tout les coups, c'est encore un sale tour des filles pour se foutre d'elle. Et maintenant qu'un pauvre témoin l'a grillé, il ne va pas falloir longtemps pour que la rumeur coure sur le campus. Quelle rumeur d'ailleurs ? Bethany est enceinte ? Bon, c'est vrai qu'elle est mignonne bien qu'un petit peu conne que cela ne m'étonnerait pas. Sauf qu'en la questionnant un peu plus intimement sur ses relations, il s'avère que oui, elle n'utilise jamais de préservatif, mais que par contre, ces neuf derniers moi, elle n'a eu que des relations... Orales... Dieu, achetez-lui donc un cerveau. Ni une, ni deux je me saisis du test de maternité pour constater que c'est un faux, une sorte de farce et attrape de mauvais goût...

" Mais merde, non Bethany tu n'es pas enceinte ! Elles te jouent encore un mauvais tour et toi, comme une cruche, tu tombes encore et encore dans le panneau ! "

Ha ça me révolte, ces pouffiasses, toujours s'en prendre aux plus faibles, c'est une injustice de trop, elles vont le regretter tôt ou tard quand je m'occuperais personnellement de leur cas ! En attendant pas question que Bethany soit encore la risée du campus, il faut que je fasse passer un message fort ! Je me saisis de ce P&"#% de test de maternité et l’envoie voler à quelques centimètre de l'épaule du type de tout à l'heure.

" Et toi ! Tu n'as pas intérêt à aller raconter n'importe quelle rumeur sur le dos de Bethany, si j’apprends qu'elle est enceinte, tu vas passer un aussi mauvais quart d'heure que ces pouffes de pom-pom girls ! "

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Au moment où je vois un test de grossesse s'exploser devant moi frôlant mon oreille, diverses solutions s'offrent à moi. Soit je me retourne et lance quelques injures vers la fille qui vient de me menacer si jamais je répétais quelque chose dont je me battais littéralement les parties intimes, soit je lui fais ravaler ses dents ,ce que je n'affectionne pas particulièrement, soit je lui réponds avec tact et délicatesse. Vu l'état de son "amie" il me semblerait que la troisième solution de loin la plus calme soit aussi la meilleure. Je me retourne et regarde le brune avant un léger sourire cynique :

-Euh, sa vie j'en ai rien à cirer. Si elle est enceinte c'est cool pour elle mais je ne la connais pas -ou peu- et je ne suis pas du genre à dire des choses qui me sont indifférentes. Tu me juges comme étant aussi stupide que cette troupe de filles en chaleurs, si ça te fait plaisir. Remarque ça te donne une raison pour ne pas me parler, hein ?

Franc, direct, calme : Une petite explication dans les règle de la délicatesse. Pas un seul mot vulgaire, mais je ne pouvais pas m'arrêter là, ça ne me ressemble pas de quitter une conversation sans que celle-ci est aboutie sur un terrain d'entente. Même s'il y avait beaucoup de chance pour que cette fille m'envoie boulet, je voulais connaître son avis. Les deux, je les connais un peu. Laura et Bethany. La petite chochotte est un peu space, c'est pas le genre de fille avec lequel je traînerai. L'autre malgré son air d'ahuris a de bonnes notes, je comprends pas pourquoi... Elle n'a pas l'air très futée pourtant ! Donc je récapitule : Je suis en face d'une dépressive qui vient de se faire rouler par les catins du lycée, d'une héroïne improvisée qui tente de me mettre sur le dos quelque chose que je n'ai pas fait alors que je devrais être en cours et pas en plein milieu de ce couloir. Y'a pas à dire, je suis un expert pour me fourrer dans les situations les plus extravagantes.

*Rey, tu veux pas la sonder la petite brune ? Tu pourrais lui envoyer une réplique monumentale qui lui foutrait la honte du genre : Hey petite, quand on a peur de .... On se la boucle et on ne s'occupe pas des problèmes des autres ! Allez, gaillard comme tu es tu ne vas pas refuser une petite embrouille avec miss Belle poitrine !*

* Non je ne regarderai pas à l'intérieur d'elle, j'aime pas ça. Puis elle a pas une si belle poitrine ...*

-Hey... Arrêtes de pleurer, n'y penses plus puis t'inquiète pas je ne dirai rien, comme je l'ai expliqué à ton héroïne improvisée, je ne suis pas un connard.

Je me retourne les mains dans les poches, espérant que la brunette m'interpellerait.

Ola, je ne sais pas pour qui se type me prends, mais de là à comparer son intelligence avec celle d'une troupe de pom-pom girls hystériques, je ne suis si méchante. La preuve, il est presque assez brillant que pour ne rien répéter. Comme quoi, je n'ai pas besoin de porter mon costume 24h/24 pour être intimidante. Mais je n'aime pas son sourire cynique ! Non, la seule réponse qui me vient en tête sur le fait de ne pas lui parler me vient aussi naturellement que puérilement...

Beuhhhhhhhh !!!

Je lui itre la langue, pensant être quitte. Et qu'il s'estime heureux que je n'ai fait qu'effleurer son épaule avec le test de maternité. Sous l'identité de Reverse, je n'aurais pas longtemps hésité à lui enfoncer ce bidule là où le soleil ne brille jamais. Évidement, dans un soucis de discrétion, je n'en ferais rien. Comment expliquer ensuite d'où une étudiante ne dépassant pas le mètre soixante puisse mettre une raclée à tous les beaux gosses du campus. En buvant de la soupe ? Non, ça fait grandir et vue ma taille, c'est pas le cas. Avec des OGM, oui, c'est une bonne excuse le maïs transgénique ! Bon, le principal c'est que le gars ne va pas s'amuser à répéter, amplifier et déformer le mauvais coup que Bethany a subi. Mais le mal est encore présent, cette fois ces garces ont été trop loin ! Enfin, ça ne change pas de d'habitude à vrai dire, mais je n'ai rien de mieux à faire ! Du coup, elle vont payez cher leur fourberie ! Quand Laura Evans est là, le crime trépassera ! Et.... Hey !

" Hey tu t'en vas déjà pervers ? T'es peut-être pas un connard comme tu le dis, mais ça ne m'empêche pas d'avoir vue ton regard se poser sur ma poitrine ! "

Oui, je suis Laura Evans, et je vois tout. Le pauvre, il n'a pas eu grand chose à se mettre sous les yeux avec moi. Je ne suis pas l'une de ses cruches à pom-pom... Mmmhhh ça me donne une idée tient. Le plan parfait pour passer le temps de manière diabolique. Ok, je rassure Bethany, qu'elle aille en cours, fasse des études, aie des enfants et vive heureuse tous ça quoi. Je lui promet de m'occuper de son problème et qu'elles ne recommenceront plus. Je me redresse, direction le gymnase. Un petit rire hystérique au passage, oui je suis diabolique, je sais !

" Les héroïnes ne se vengent pas, je préfère le terme de justicière. Je vais t'en donner moi des grosses poitrines, merci pour l'inspiration, ce sont les filles en chaleurs qui vont en faire les frais hahaha, qui m'aime me suive ! "

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Peu de choses me retenaient ici, mais une nouvelle venait de s'ajouter. Il semblerait que la brunette ai remarquée -même si ça n'a duré qu'une seconde- que j'avais reluqué sa "poitrine" bien que celle-ci soit vraiment... Enfin bref, elle semble être vraiment perspicace ! La chochotte continuait son petit sketch à côté des casiers... mon dieu, pourquoi pleure t-elle désormais ? J'ai horreur des gens qui s'apitoient sur leur sort.. Je trouve ça ridicule ! C'st vrai, ils ont des vies enviables malgré tout, une famille des ami(e)s ! Ce n'est pas parce qu'un groupe de garces te fait une farce qu'il faut en larguer toutes les larmes de son corps... C'est vraiment ridicule. Je n'imagine même pas le jour où elle se retrouvera sans maquillage... Pauvre choux. Ces gamines pourries gâtées qui pensent plus au sexe qu'aux études ... Puis la brune se lança dans une courte explication qui me fit bailler, avant de dire qu'elle réclamerait justice, à partir de ce moment-là, je su que ma journée allait aussi mal continuée qu'elle n'avait commencée. Pour ne pas être mêlé à leurs histoires sans être la physiquement, je me décide de les suivre... Après tout j'avais déjà raté quinze bonnes minutes du cours. Je la suis mais pas de très près, plus absorbé par mes pensées que par ces filles qui m'exaspéraient au plus haut point. Au final, je me retrouve dans le gymnase, en face d'une troupe de blondasses ou de fausses brunes en train de gueuler les lettres de Columbia et faire de figure ridicule. J'ai jamais aimé les pom pom girls, et ce n'est pas prêt de changer... Le gymnase est assez grand, pouvant accueillir pas mal de personnes ! Je n'en pouvais déjà plus des "Donnez moi un C, Donnez moi un O..." Mais TA GUEULE, c'était la phrase que je révais de dire actuellement ! La brune était arrivée quelques minutes avant moi, je ne savais pas ce qu'elle avait trafiqué, mais je ne le sentais pas. Elles avaient des tenues basiques : Un haut très moulant, qui étaient limites en train de craqués pour certaines, avec leurs jupes ras la moule, en temps normal une fille comme ça je la materai, voir même la draguerai mais là... Ca me soulève le coeur. Normalement je crois que je n'ai pas le droit d'être là, mais sérieusement, si la brunette fait une connerie et qu'elle me mêle à ça, je le garderai en travers. Puis cette fille a un truc de louche, un air de fille supérieur et sûr d'elle, trop sûr d'elle.

" Qui m'aime me suive, et toi tu arrives ! Je dois en tirer des conclusions quand à tes sentiments envers-moi ? Ou alors t'es venu m'épauler ? Comme un fidèle acolyte et tout et tout ? Mmhhh tu n'es pas bien impressionnant pourtant. Enfin, vue que tu es là maintenant, je vais pouvoir te mêler à ça."

Il ne serait pas le premier sur la liste de mes admirateurs après tout. Par contre la liste de mes acolytes occasionnels n'est pas aussi longue que je ne le voudrais. La faute a ma manie de les persécutés ou tout simplement parce qu'il ne sont plus de ce monde actuellement. Paix à ton âme, maître deadpool, dans quelques dimensions où tu sois. Mais revenons à nos objectifs, faire morfler ces cruches dans les règles de l'art. Une bonne humiliation publique devrait faire l'affaire. Mais prudence, les pom-pom girls sont surement le groupe le plus dangereux du campus. Elles sont belles, athlétique et populaire, leur avis fait la pluie et le beau temps dans l'enceinte de l'université. Chantage auprès des profs, extorsions des intellos, trafique de maquillage et corruption en tout genre. Si vous vous attaquez à une pom-pom girl à la légère, jamais vous ne survivrez ! Et ne vous fiez pas à leur apparence de faible jeune filles sans défenses. D'un léger clignement des yeux, ces monstres s'entourent d'une armée de gorille. Tous les sportifs du campus sont susceptibles de tomber sous leur contrôle mental. Affronter ce cartel, c'est légèrement suicidaire si on veut mener ses études jusqu'à son terme. Heureusement que je ne suis pas seule dans cette entreprise !

" Si on en ressort vivant, je t'autorises à me payer un café à l'occasion ! Je dois t'appeler fidèle écuyer ou tu as un autre nom plus approprié ? Laura et son fidèle écuyer, ça le fait pourtant... Enfin, il va falloir mettre un terme leur leçon sur l'alphabet. Ce qu'il faut, c'est arrêter leurs couinements et faire passer un message, pas vrai ? "

Leur adresser la parole est inutile, en plein entrainement elle snoberont jusqu'à leur mère. Non, ce qu'il faut c'est attirer leur attention, un geste fort. Se faire remarquer, voilà qui est tout à fait dans mes cordes, et cela même sans costume de justicière ! Un pom-pom qui traine, un briquet dans ma poche et une odeur de brulé. Je dresse se stupide accessoire face à la troupe. Un message ? Mieux, une déclaration de guerre !

Et cela semble porter ses fruits car toutes ont arrêter leurs acrobaties de niveau maternel pour se retourner vers nous. L'une d'elle vient également de se vautrer car ses copines ont oublié de la rattraper, c'est un bon début. Dommage que je n'ai pas entendu un os craquer mais les effusions de sang viendront au moment voulu.

" A toi, t'as intérêt à assurer ! "

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Sentiments ? Épauler ? Mais elle ne va pas bien la brunette, faut se faire soigner. Elle, c'est du bas de gamme, moi j'tape dans le haut de gamme. Maintenant que j'y pense je n'aurai peut-être pas dû la suivre, qui sait dans quel merdier elle va me foutre. Les Pom Pom girls... C'est le genre de filles qui n'ont rien dans la tête, passant leur vie dans le pieu de leur conquêtes de la soirée passée. Elles ont dans leur poche presque tous les sportifs du campus : Basket, Football, Soccer... Le pire c'est qu'en se faisant prendre et en ne travaillant jamais elles savent qu'elles auront quand même une bourse c'est... Bordel ça me fout en rogne tout ça ! Une troupe de blondasses, brunettes ou encore Rousses entrain de se pavaner à longueur de journées, martyrisant les plus faibles. Je n'ose même pas imaginer ce que prépare Laura, mais je vais prendre mes propres résolutions, et ainsi pouvoir m'en sortir sans trop de problèmes. On arrive dans le gymnase lorsqu'elle commence un nouveau baratin, comme quoi si on réussit je peux lui payer un café, blablabla.. Je regarde un peu partout jusqu'à voir une alarme incendie derrière un mur.

*Je vais attendre que Laura se retrouve seule pour l'activer et ainsi faire s'enfuir les poufs, après tout elles penseront que c'est un vrai incendie, et que les douches s'activeront et ainsi, ruineront leurs maquillages*

*Ou alors tu me laisses les bouffer.*

*Ta gueule.*

*Un peu de respect morveux*

*Aurais-tu l'obligeance de fermer ta gueule ?*

*Grr*

Alors qu'elle attrape un pompom, je me dirige discrètement vers l'alarme incendie et au même moment où j'appuie, elle me dit quelque chose comme quoi c'est à moi d'assurer ou unt ruc du genre.... Je mets une dizaine de seconde avant de comprendre qu'elle avait déjà attiré leur attention et me frappe le front

-Mais quelle conne..

Je lui attrape le poignet et court vers l'extérieur, peu importe si elle avait décidé de me faire lâcher ou pas, je n'allais pas risquer de rameuter une troupe de pouffiasses sauvages sur moi.

A peine que je brandi mon pom-pom incendiaire vers les filles, telle la tête tranchée d'un chef de guerre devant une tribut barbares en manque d'hygiène que le ciel nous tombe sur la tête. Non, ce n'est pas mon incendie volontaire qui a provoqué le déclenchement des alarmes. Je le sais déjà, c'est mon anonyme aide-camp qui s'est chargé d'appuyer sur le bouton !

Maintenant que nous avons toute l'attention possible que l'on peut gagner d'une meute de pompon-girls enragée, la meilleure stratégie a adopté c'est la ruse. La ruse ? En quoi cela consiste ? Il s'agit d'un repli stratégique derrière la ligne de front. En d'autre terme, les civilisations modernes appellent ça la fuite. Et comme-ci il était télépathe, mon camarade comprend immédiatement ma pensée et me tire à l'extérieur par le bras. Bon, faut tout de même que je me montre un peu genre la chef courageuse et proteste un moment, c'est normal non ?

" Hey, vas-y, enfuis toi, moi je vais les retenir, ne t'en fais pas, elle ne sont qu'une centaine contre nous. Fuis ! Je les retarderais du mieux que je peux ! "

C'est émouvant non ? Mais je me barre bien vite en sa compagnie, pas question de dévoiler mes talents de combattante contre des pouffes manucurées. Merde quoi, j'ai pas envie de retrouver des faux ongles plantés dans mes fesses ni des extensions de cheveux dans mes semelles. A peine la porte franchie que je la bloque avec ma latte métallique qui trainait dans mon sac. Haha ! Leur tronche sont impayables ! Jamais vue tant de tonnes de produits pétroliers couler de leur visage. Du maquillage ça ? C'est pratiquement du ravalement de façade ! Le tout avec un concours de miss t-shirt mouillé ! Je peux pas m’empêcher de sortir mon smartphone et de les filmer à travers la vitre de la porte, s’agglutiner ainsi.

" hahaha ! Bande de pouffiasses ! Attendez que je poste tous ça sur l'intranet du campus ! Et inutile de crier, j'entends strictement rien à vos cris ! Allez ! Donnez moi un "H" un "A" un "H" un "A" un "H" et un "A" ! HAHAHA !!! Bien joué équipier ! Bon plan, j'espère qu'il marchera aussi avec les basketteurs qui arrivent derrière toi ! "

Bien sur, si tout était simple, cela ne serait pas marrant mais j'ai tout planifié dans l'horaire de mon attaque. Les pompon-girls laissent la place aux basketteurs. Et certaines partagent également le vestiaire mais cela c'est de l'ordre du privé. Bon, par contre, je n'ai pas de ballon sous la main à cramer. Je manque encore un peu de justesse dans mon timing.

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Ah bah bien joué, super, énorme, magnifique ! Je me retrouve en face d'une bande d'énergumènes géante, plus exactement 6 hommes en tenue de basket. Je n'en peux plus de cette fille, elle m'a foutu dans une merde pas possible et par-dessus le marché, s'attribue le mérite de ma réussite. Je pouvais la laisser là, se faire exploser la face par des machistes incérébrés, ou alors l'aider -une dernière fois par pitié-. Il fallait que je trouve une idée, et vite. J'ai vu un film il y a peu de temps, avec un pirate qui se foutait bien de la gueule des autres, prenant leur attention et réglant le problème aussi vite qu'il s'était créé. Petit à petit un plan aussi méthodique que le sien se formait dans ma tête, et je n'allais pas tarder à l'exécuter ! Alors qu'ils arrivaient vraiment en colère, je m'approchais de l'oreille de Laura lui chuchotant :

-Lorsque je te le dis, tu enlèves la latte, compris ?!

Je n'attends pas sa réponse et commence à me rapprocher des basketteurs. Dans le groupe, 4 étaient de grands black , au moins le mètre quatre vingt quinze. Les deux autres étaient un asiatique, et un blanc. Le plus petit était le jipon, mais il restait quand même grand par rapport à la normale. Je m'approchais donc d'eux, assez sûr de moi et commence à parler en les prenant légèrement de haut :

-Ecoutez les gars, Le problème n'est pas vraiment le problème, car le vrai problème est en fait ta réaction face au problème ! Vous comprenez le problème ? Non ? C'est problématique alors. Vous voyez la source du problème n'est autre qu'un léger problème entre 2 personnes causant beaucoup de problèmes, qui sont assez problématiques on se l'entend bien dire.

Je me rapprochais tout doucement de la porte, mais j'étais encore assez loin ils me suivaient tels des moutons.

-C'est un léger problème qui a été créé lorsque un problème a eu lieu entre ces deux jeunes filles, enfin cette troupe problématique et cette jeune fille. Si la base de ce problème semble encore inavoué, il faut s'avouer que le problème ne peut venir qu'un d'un seul autre problème, bien existant auparavant ! Mais poursuivons dans cette histoire de problème.

Ils se regardaient tous chacun à leurs tours, ils ne comprenaient rien mais ça marchait, je n'étais qu'à 3 mètres de la porte, depuis laquelle on entendait les pom pom girls frapper.

-Ce fameux problème, bien pire que vous puissiez l'imaginer, vous imaginez ? Un problème assez problématique pour causer d'autres problèmes que les problèmes de bases ! Ca en devient abrutissant, voir même désolant ! C'est un problème bien casse pied mais qui peut permettre....

J'étais maintenant collé à la porte, et eux à quelques centimètres de moi, je termine ma phrase par :

-Enleves la latte !

Avant de la retirer moi même, pas que je ne fasse pas confiance à la brunette, mais presque. La troupe de majorettes vint s'écraser sur le groupe de basketteur et je commence à courir, criant aux 2 filles

-On bouge !

Qu'elles me suivent ou non moi je me casse, j'en ai assez fait pour aujourd'hui. Je jetais un oeil derrière, les basketteurs essayaient de redonner raison aux poufs en pleure. Mais quelle journée ! Le pire c'est que demain, je vais devoir m'expliquer donc ça va barder. Je lui ferai payer ça à la brunette.

Je suis une fille surdouée, je suis très intelligente, j'ai une méga-mémoire, mon potentiel est illimité. En un mot, je suis simplement parfaite. Pourtant, sur le problème du discours problématique au sujet d'un certain problème évoqué par... C'est un autre problème, j'ai pas enregistré son prénom encore. Disons que mes neurones surchauffent. Surtout que lorsque je commence à trop en faire, j'ai un petit soucis de trouble de l'attention et de remarquablement problème, encore des problèmes, à écouter une phrase sur deux. Si il veut assommer une équipe de basketteurs à coups de mots, enfin un seul mot dans ce cas-ci, utilisé à outrance, mais un mot quand même, hé bien je lui souhaite bonne chance !

Après tout, si ce type a des envies suicidaires, qui suis-je pour le contre-dire ? La plus petite des héroïnes par la taille mais immense par le talent ? Oui, je suis une grande justicière, mais je suis une personne extrêmement tolérante et respectueuse. Donc les dernières volontés d'un kamikaze sont faîtes pour être entendues. Bon, hormis le petit détail que je puisse tous les étaler en cinq minutes. Surtout des géants quoi. Au plus ils sont grands, au plus leur point faible est à portée de mes coups de boules destructeurs. Mais révéler mes dons, se serait sérieusement compromettre mon identité secrète. Du coup, sacrifier un innocent me parait un excellent compromis. Désole camarade anonyme, mais les équipiers des grands héros sont souvent voués à se sacrifier et mourir dans d'atroces souffrances. Le Bucky de Captain America, quelques Robin pour Batman, Qui-gon pour Obi-owan. Il faudra penser à me renseigner auprès de sa famille pour connaitre son nom.

Il est donc hors de question que j'enlève cette latte. Dés que le premier sang jaillira, Laura disparaitra ! Le plan est parfait, nickel chromé et même platiné. Sauf que cet enfoiré ! Oui ! Un enfoiré de première ! Ne m'a pas fait confiance ! Quoi ? Je ne suis pas capable d'enlever une simple latte si l'envie m'en prenait ? C'est idiot ! C'est naze ! Et ça craint un max ! Sinon, ça va, j'applique quand même la deuxième partie de mon plan qui consiste à attendre le premier sang : une pompon-girl qui s'explose le nez contre le genou de l'asiatique. Du coup, je disparait, à la suite de mon "acolyte" pour ne pas dire encore une fois enfoiré... Ho et puis merde... Enfoiré ! Enfoiré ! Enfoiré ! Enfoiré ! Et encore une fois enfoiré ! Je suis assez clair cette fois ? Ça m’énerve tellement que je le suis à la trace dans les couloirs. Un molosse noir de l'équipe de basket me retient le bras ? Son pauvre nez se fracasse face à la paume de ma main.

" Ooops, désolé, c'était un réflexe, juste un coup de bol... "

Et hop, je disparais avec mon ami de "confiance" dans le dédale de couloirs et d'étages que compte le bâtiment. C'était déjà juste, le coup de karaté dans la gueule de king-kong. Enfin, mettez ça sur le compte de la chance du débutant. Du coup, même si j'ai appris à courir auprès des meilleurs, merci ESPN, mais comme je suis aussi adepte de la comédie, avoir l'air essoufflée, c'est un jeu d'enfant. Par contre j'ai la rancœur tenace ! Et j'attrape le lâche par le col des deux mains, me mettant sur la pointe des pieds pour l'occasion. Un air menaçant, le ton plus haut que de raison. Même les demi-portions brunes ne comptent par pour des prunes !

" Ho ! C'est quoi ton problème ! Tu me piques la vedette en déclenchant l'alarme. Tu échafaudes un plan minables évitant la bagarre contre les basketteurs. Et comble de l'insulte, tu ne me fais même pas confiance ? Non mais tu rigoles là ! Quoi, tu te prends pour le héros du campus ? Tu veux toutes les éloges ? Et quoi ensuite ? T'es un sacré enfoiré ! "

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Elle m'aura suivie jusqu'au bout la garce, j'ai eu beau retourner dans les couloirs elle était toujours là, sans doute aussi remontée que moi. Lorsqu'elle m'interpella une nouvelle fois j'étais proche des casiers. Cette fois il y en avait marre, elle voulait se prendre pour une héroïne ? Voyant voir comme elle réagira lorsque je vais lui étaler toutes ses vérités en pleine gueule. Lorsque j'ai pensé ça, je ne croyais pas trouver ce qu'il y avait en effet caché dans ses peurs : celle que l'on découvre sa double identité. Le mal de tête n'en fut pas des moindres mais je le surmonta et répondis avec colère et après avoir claqué mon poing contre un casier:

-Écoutes petite, tu te crois douée en te prenant pour une héroïne ? Empêcher un groupe de jeune filles qui fait chialer une gonzesse, et ôter la vie à un violeur psychopathe c'est différent ! Tu te crois maligne en te cachant derrière un masque et un costume ? TU ne sais rien de ce que c'est vraiment, sauver des vies, ce n'est pas comme dans les BDs poulette, réveilles toi là : Superman, Batman, ils n'ont pas besoin de tuer car c'est de la fiction. Ici t'es dans le monde réel, et il ne suffit plus de filer des tatanes à un gosse parce qu'il a volé une orange chez le marchand. Tu as peur que l'on découvre qui se cache sous le pseudonyme de Reverse hein ? Bah il n'y a pas de place pour les peureux. TU veux vraiment montrer à New York ce que tu vaux ? Dans ce cas n'utilises pas ton pouvoir pour sauver des gens mais plutôt pour améliorer leurs quotidiens, il n'y a pas de place pour une pseudo-vengeuse. Regardes : TU n'es même pas capable de régler un problème par le moyen le plus rapide. Je t'ai vu faire : tu voulais à tout prix que je me batte pour que tu puisses fuir. Tu croyais vraiment que je n'avais pas compris ton petit manège ? TU as limite oublié pour quelle raison TU as voulu t'en prendre à ces poufs. Alors vas-y, frappes moi, auras-tu seulement le courage d'assumer tes actes plutôt qu'essayer de me faire disparaître pour pas que je ne compromette ton identité.

Ça c'est dit, il ne me reste plus qu'à voir comment allait-elle réagir. Je ne savais rien de son pouvoir, mais quoi qu'il en soit ce qu'il risque de se passer va être mouvementé. Sa façon d'agir m'a plus que déplu, dans sa tête c'est une gamine et pourtant, ça ose s'élever au grade de héros ? Non, non ça je n'y crois pas. Un héros doit faire de grands sacrifices, et à part ses barbies et ses couettes, cette Laura n'a pas du sacrifier grand-choses.

Et en plus, il ose être plus bavard que moi ? Hey ! C'est quoi ce bordel, il croit vraiment avoir le monopole du monologue ? J'en tire des grimaces, ressemblant presque à une cruche machant un chewing-gum décollé sur un trottoir juste pour en placer une mais rien à faire, il m'énerve et me coupe la chique. Non mais même si je fais l'effort de l'écouter plus de dix seconde, le fait de ne pas pouvoir en placer une m'agace au plus haut point. Bon, la seconde chose qui me chiffonne c'est bien sûr ses déclarations à propos Reverse et moi. Encore un qui a du sacrément fumé de la pure Colombienne pour me prendre pour mon identité secrète. Non mais franchement, cette fois je n'ai même pas fait la bourde de me changer entre-deux paragraphes dans les toilettes. Il est temps maintenant d'user de mon sens de la répartie et de mes dons théâtral pour lui rendre la monnaie de sa pièce. Quoi ? Vous pensiez que j'allais m’effondrer en apprenant qu'un nouveau gugusse anonyme s'est décidé à me démasquer ? Ha ! Des comme lui, j'en mange par dizaines à mon petit déj' , le tout sans prendre un gramme ! Comme je suis une femme assez mature et calme pour ne pas répondre à ses provocation, je n'écraserai pas de casier pour ma part. De plus, je connais un type, enfin une sorte de type couplé à un Transformers, qui aime passer son temps libre à se muer en casier, autant ne pas prendre le risque de l’assommer par mégarde. Non, je feint l'envie pressante de lui éclater les parties intimes avec un bon coup de pied bien placé derrière un sourire cynique et je prends une longue respiration. Monsieur veut monologuer ? Il va vite en perdre sa voix.

" Ha... ... ... Ha... ... Ha... ... "

Juste un petit rire du genre " ho tu te crois malin en pensant m'avoir percer à jour et toutes les vérités que tu viens de me dévoiler en pleine face sont sensées m'impressionner à en pisser dans ma culotte ? " juste histoire de m'échauffer les cordes vocales. C'est bon ? Je suis prête ? Non, un Mentos d'abord histoire d'avoir l'haleine fraiche pour mon discours.

" Tu peux me faire un résumé ? Car en fait, j'ai juste oublié de t'écouter. Je suis désolé, ça m'arrive sans cesse, c'est surement dû à mon hyper-activité et l'envie de t'enfoncer mon poing dans des endroits que tu n'oserais même pas imaginer. Je te donnes juste un conseil. Choisis bien tes mots cette fois, car tes délires macho sur tous ses super-héros du style Batman, Reverse et Super-Man me font juste craindre pour ta santé mentale. D'ailleurs, se serait dommage d'aggraver les maux de tête que tu sembles avoir. Alors je suis claire ? Un résumé plus court, plus concis et surtout, moins dangereux pour ta santé, ça ira ? "

Punaise ! Une seconde de plus et je perdais mon air sérieux pour redevenir l'hystérique de service. Ce type sait qui je suis, mais je lui laisse une chance de l'oublier volontairement. Des menaces ? Oui, on peut voir cela comme-ça, des menaces, presque une déclaration de guerre. Enfin, quoiqu'il réponde, ce type vient de passer sur ma liste Noire. Enfin, il serait plus juste d'appeler ça une encyclopédie tellement les noms se suivent mais je lui réserve une place dans le hit-parade au côté de Justin Bieber, Robert Pattinson et Zack Efron, que des têtes à claques dont je rêve de briser les burnes. Et comme pour ces noms que je viens de citer, je vais le traquer, découvrir ou il habite, qui sont ses proches, sa dernière petite amie en vie, celui qui lui vend sa bière, lui fait ses lacets et même la marque de ses sous-vêtements. C'est important, surtout le dernier point. Certains élastiques de boxer sont plus résistant que d'autres quand on tente d'étrangler quelqu'un avec.

Ho et le Mentos ! Je l'avale avant sa prochaine offensive. Si il veut vraiment continuer à déballer ma vie sur un plateau, je risquerais de lui cracher en pleine gueule juste pour éviter qu'il ne me casse les oreilles. Il me prends pour une cruche jouant les justicières ? Les leçons de morale, l'éthique et tout le blabla sur les responsabilités ? Hahahahhahahahahahahahaha !!!! Mais mon pauvre vieux, je m'en contre-fiche de tous ses clichés sorties touts droit des vieux comics de ton grand-père ! Je fais juste ça pour m'amuser et latter ceux qui le méritent même un tout petit peu. Et tu commences vraiment à me donner envie de te voir vomir tes boyaux sur mes Converses. Ne suis-je pas adorable ? La bonté même ! Je lui tend même mon paquet de bonbon si l'envie lui reprend de me refaire un discours.

" Un Mentos ? "

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