call the doctor... Must be something wrong with me... (PV Cain Marko)

Les yeux rivés sur cette lettre qui était arrivé quelques jours plus tôt, je tentai vainement de me calmer. Le cachet de l'expéditeur et l'écriture étaient deux indices que je connaissaient que trop bien pour apprécier la nouvelle. Quand le courrier était arrivé, la distribution c'était fait dans un joyeux capharnaüm, je préférai resté à l'écart car je savais que je ne recevais aucune lettre. Quel ne fus pas ma surprise quand je vis un professeur me tendre une lettre.


Rutledge... Là où IL était enfermé. IL, c'était celui qui avait détruit mon enfance et ma famille. Ce monstre à visage humain, ce démon qui disait avoir agit pour une bonne cause. Bumby... Je n'avais pas ouvert la lettre, mais j'étais entré dans un tel état de rage que j'avais roulé avec Madness toute la journée. On m'avait appelé mais j'avais disparu pour la journée.

Quand j'étais revenu à L'institution Xavier, je fus accueillis par une petite furie brune qui me sauta dans les bras et me fit un gros câlin. Je fus surpris de voir Rosa discuté avec le professeur Xavier. Maria poussait des Hyu à tout va, elle semblait heureuse d'être ici. Les différentes mutations semblaient la fascinée. Rosa finit par se retourner vers moi en souriant, dans sa main, elle tenait la lettre de Rutledge. Elle la fourra dans son manteau marqué de l'aile doré symbole de notre famille et symbole de sa firme. Elle s'approcha alors de moi en m'annonçant que l'on partait tout les trois au Nevada. Le professeur semblait être d'accord pour me laissait prendre quelques vacances. Et puis de toute façon, il semblerait que ma valise soit déjà prête.

On embarqua le soir même dans le train en direction du Nevada dans un petit village perdu. La soirée dans le train se passa dans une ambiance calme et festive, Madness avait eu droit de venir aussi et je remerciai à tout va ma tante Rosa d'avoir accepté de l'emmener, ma petite cousine Maria était ravie. Quand la petite fille s'endormit, Rosa me tendit la lettre avec un petit sourire. Sans un mot, je comprenais que je l'ouvrirai en temps et en heure, quand je serais prêt. Je finis par plonger dans un sommeil sans rêve.

Le lendemain, ce fut Rosa qui nous réveilla doucement. On était entré au Nevada, il nous fallait prendre un autre train pour arrivé au Village de Crystal Bay. Quatre heures de trajet et enfin nous voilà a Crystal Bay. Ce village perdu à la lisière d'une forêt ressemblait au village dans les contes de Grimm. On déposa nos bagages dans la demeure de Rosa puis on partit faire un petit tour. Le soir venu, je ressortis pour me balader accompagner seulement de ma poupée.

Mais au détour d'une rue, je me figé sur place en voyant un homme ressemblant fortement à Bumby. Apeuré, je fixé cet homme qui lui ressemblé trait pour trait, comme les médecins du début du XIXe. Effrayer, je me retournai et partit en courant, loin de cette vision d'horreur. Et si c'était ça ? Et si la lettre me prévenais que Bumby était libéré et de nouveau sain d'esprit ? Non cela ne pouvait être vrai.

Je courus dans le village en tentant de retrouver la demeure. Malheureusement, je percutai violemment un homme, cela me fis trébucher. Assis contre le sol, je tentai de m'éloigner de cet homme.

-Pardon... Je voulais pas... Je suis désolé...

Madness s’accroupit près de moi en tentant vainement de me calmé

Devant moi, se tenait un homme massif comme je n'en avait jamais vu avant. Tremblant de peur de revoir Bumby, je ne pouvais que le fixai avec effroi. La respiration courte et les sens en alerte, je regardai autour de moi pour ne pas le voir arrivé.

-Noct calme toi, je t'en pris...
-Il est ici Mad... Pas Rutledge... Il est venu finir le travail Mad...

Elle me pris doucement dans ses bras pour me rassurer. Sa voix douce résonna dans mes oreilles. Elle me confirmait que ce n'était pas lui, qu'il était toujours enfermé dans sa cellule. Accroché comme un enfant à sa mère, je tentais de reprendre mes esprits vainement.
Elle tourna alors vers ce colosse qui n'avait pas levé la main sur moi quand je l'avais bousculer. Le fixant de ses yeux peint à l'acrylique, Madness se releva après m'avoir rassurer.

-Excusez nous monsieur, on ne voulait pas vous bousculer. Mais s'il vous plait, pouvez m'aider à le conduire dans un endroit sur ?

Elle se baissa vers moi en passant une main sur sa joue. A l'oreille, elle me murmura qu'il fallait que je me calme. Lentement, ma respiration devint plus calme mais mes tremblements ne cessaient pas. Je fixai enfin l'homme que j'avais percutait quelques minutes au par avant. Cet homme ressemblait à mes yeux à un des jumeaux Tweedle d'Alice au pays des Merveilles.

-Je suis sincèrement désolé... Je voulez pas vous faire mal...

Un bruit raisonna dans la rue, je tournai la tête brusquement. Un simple chat traversa la rue en poussant un miaulement. Je devais être pitoyable avec mon comportement de toxico en manque. Mais comment reprochai à quelqu'un qui avait peur ses réactions incontrôlables ? Je pouvais très bien appeler Rosa, mais vu l'heure avancer, je ne voulais pas la déranger ni réveillé sa fille.

-Tout va bien Noct... Me rassura encore une fois Madness

-Y a rien qui puisse t'inquiéter ici , à moins que ton pote soit terrifié par les vaches et les cochons. Et j'ai autre chose à faire. Ca doit être le soleil qui te trappe trop sur le caillou. Viens boire un verre ça te remettra !

Madness grogna doucement Mais me releva en douceur. Je serrai doucement ça main en regardant derrière moi. Elle me tira à la suite de cet homme massif devant une épicerie. Une fois que la porte de la dit épicerie fut fermer, je cessais de trembler doucement. On s'installa à même le sol en attendant le retour de cet homme étrange dans un silence pesant. L'homme revint après quelques minutes avec un fût et deux bières classiques. Deux ?

On se regarda Madness et moi. Il n'avait donc pas remarquer la particularité de ma jeune amie. Madness pris quand même la bière et la posa à côté d'elle en signe de politesse envers celui qui nous inviter. Sous le conseil de cet homme, je bus doucement mon verre.

Moi c'est ... Marvin McKarthy. Vous êtes du coin ?

Je posai doucement mon verre pour répondre, mais ce fut la jeune fille qui m’accompagnai en permanence qui répondit calmement sous mon regard ébahie.

-Nous venons de Londres
-Nous venons de New York maintenant.

Londres... C'est du passé... Il ne faut plus penser à ça. Cela ne feras rien que de remuer le couteau dans la plaie. Londres n'était plus ma ville. Maintenant, c'était New York notre demeure, tout simplement.
Je regardais Madness avec un petit sourire.

-Mad, je peux ? Demandai-je en pointant la bière qu'elle avait mis devant elle.
-Vas-y Noct, je ne bois pas, tu le sais très bien.

Je jetai un petit regard discret à cet homme. Pour l'instant, jouons la carte de la normalité. Dans ce cas, Mad serait ma soeur.

-Enchanté de vous rencontrez Monsieur McKarthy, Voici Noct Liddell et je suis sa petite soeur Mad.

Quelle ironie de dire que le prénom complet de cette charmante poupée était Madness. Mais pour l'instant, il n'avait pas à savoir son nom complet. Madness devint alors Mad pour la soirée, il vaut mieux pour nous qu'il croit que ce n'est que le diminutif d'un prénom classique.

New York ? ça fait une sacrée trotte jusqu'ici ... qu'est-ce qui vous amène dans le coin exactement ? Ou avant ça, qu'est-ce qui vous a fait venir en Amérique ?

-On fait quelques jours de break avec notre tante et on est venu en Amérique car on a était placé chez notre tante après la mort de notre famille. Déclarai-je d'une traite en sirotant la bière de Mad.

La mort de ma famille était un sujet tabou, mais pourtant il faisait partie de mon histoire. Plus vite on passait sur le sujet, mieux de me sentirais. Madness sourit doucement à cet homme qui nous avez offert à boire.

Mais avec Madness près de moi, je me sentais en sécurité. C'est vrai que notre relation était ambiguë pour le reste du monde. Certains de l'institution trouvait mon pouvoir écoeurant, mais quand personne ne savait mon passé, on ne pouvait imaginer ce que l'on endurait.

La question de Marvin McKarthy nous fis tiqué. Un diminutif de Madelyne ? Au non, tout mais pas ce nom, c'est pas le plus beau nom qu'il existe. Madness poussa un petit rire qu'elle cacha avec sa main. Il enchaîna avec la question sur l'alcool, là ce fus moi qui sourit doucement avant de boire une autre gorgée.

-Pardon, mais non mon nom n'est pas Madelyne mais Madness, nos parents étaient très joueurs. Ensuite, je ne bois jamais, c'est dans mes habitudes et ainsi, je peux surveillé mon frère.

Je ne bois jamais Et le pire c'est que cela s'appliquait sur tout type de liquide. Cependant, je tiquai un peu quand l'homme disait que j'avais un peu cramé au soleil.

-Je n'ai pas tourner de l'oeil, j'ai cru voir quelqu'un qui est Rutledge qui m'as tout pris et qui en veux à ma vie.

Calme toi Noct... Me répétai-je dans ma tête, Bumby n'est pas là, tu es loin de lui, après tout, il ne faut pas stresser à cause d'une misérable lettre. Mad passa une main dans mon dos avec un petit sourire. Dés fois, je trouvai cruel qu'elle n'est pas de vrais émotions.

-Et vous, que faites vous à Crystal Bay ?

Madness ? c'est ... original. Ne pas boire? je pense qu'on ne pourra jamais se comprendre alors.

-Cela ne m'étonnerai beaucoup, si mon frère peut vous comprendre, alors je vous comprendrez. Et puis, je sais être persuasive si j'en ai envie. Répondit Madness du tac au tac.

Je secouais deoucement la tête face à son insolence sous son visage de jolie jeune fille. La copie de ma soeur était identique à cette dernière, souriante et un brin insolente. Qu'elle petite teigne sous son visage angélique. L'alcool n'avait certes pas d"effet sur elle, mais à grande quantité, elle devenait un poil hystérique. ET oui, c'est ça le problème quand on rattaché à un esprit comme le mien. On finit par devenir aussi fou qu'un chapelier.

L'homme nous interrogea alors sur Rutledge. Etrangement, je ne pus m'empêcher de sourire avant de ricaner doucement. Rutledge... Un lieu maudit pour ce qui l'on vu et qui y sont entré. Je posai mon regard dans celui de McKarthy.

-Rutledge... Ou devrais-je dire Rutledge Hall est un asile psychiatrique à Londres. Pas étonnant que l'on en parle pas ici. On y interne les meurtriers atteints de déficiences mentales et le qui y soit déjà sortit une fois fut celui qui fit griller ma famille comme des marrons. Franchement, il aurait du être pendu au lieu d'être de nouveau interné... Maudit Bumby... Décalrai-je après un cours silence.

J'offris un petit sourire emprunt de folie à l'homme assis près de moi avant de retourner mon attention sur la bière que je tenais entre mes mains. Il aurait du bruler dans les flammes avec ma famille, j'aurais adoré entendre ses cris de douleurs. La demande de Mad sur la présence de l'homme me sortit de mes pensées. Il nous répondit qu'il était ici pour voir un ami mais que pour l'instant, ce dernier travaillé. Un brin de nervosité raisonna dans sa voix. Madness me regarda du coin de l'oeil.