Soirée mondaine, meringues et macarons... [Pv: Warren Worthington]

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La nuit s'appesantissait déjà sur New-York à l'entame de la soirée. Habillée d'une longue robe pourpre en mousseline au col plissé par dessus une ceinture en étoffe noire, Wanda surveillait l'arrivée d'un taxi. Elle s'édicta à elle-même de s'éloigner de plusieurs kilomètres de la Confrérie pour ne pas donner à becqueter aux espions éventuels qui rôdent dans la forêt. Un taxi à l'approche bifurqua vers elle mettant fin à l'attente sous cette bise légère. Elle s'était enveloppée d'un manteau noire pour s'épargner le contact froid du vent. Elle fit signe au chauffeur de s'arrêté, celui-ci se stoppa. Après s'être glissé sur le siège arrière elle prescrivit un itinéraire au chauffeur.

-La cinquième avenue je vous prie. Je vous dirait quand vous stopper.
-On est parti madame.
Le taximan sous sa barbe hérissé folâtrait avec la quarantaine. Il engagea la conversation en décélérant au feu rouge.
-Une soirée mondaine m'dame ?" demanda-t-il d'un air détaché en écumant des yeux l'intersection de la route et le passage du vert au rouge sur la route perpendiculaire.
-Oui exact, je suis invité. Je m'en vais rencontrer l'élite financière new-yorkaise à prori" répondit-elle succinctement. "Comment vous appel-t-on ?
-Joe... Non je blague c'est Eddy moi. Vous donc ?
-Wanda Maximoff. Je représente une association de protection des mutants dans le monde." Guère plus qu'un mensonge mais elle se voyait contrainte de le radoter autant de fois qu'il le faudrait pour que son nom ne soit plus associer à quelque obscur organisation mutante terroriste. Insinuer dans les esprits que vous êtes la cible de calomnies était aussi impératif que salutaire.

-S'en foutent de vos actions caritatives, veulent se faire bien voir." objecta-t-il sur un ton rêche.
-Assurément. Mais il est préférable pour eux de savoir les mutants rassérénés plutôt qu'hostile au système." s'aventura-t-elle à dire.

L'homme lui jeta un regard circonspect dans le rétroviseur intérieur.
-Bien vu, exigez votre dû m'dame." s'esclaffa-t-il ensuite. Il faufila sa voiture sa voiture sur la cinquième avenue au milieu des voitures qui entravaient la route ci et là lorsque ce n'était pas des piétons en tenue de soirée convergent vers leurs immeubles. "Nous y voilà m'dame" proclama-t-il. Elle rassembla une liasse de billet, excédant même la somme due, la remit au chauffeur puis descendit. "Et dire qu'on raconte que vous êtes une terroriste, pfff" il lui sourit amicalement. Wanda n'eut pas le temps d'être surprise qu'il accélérait déjà pour repartir.

En se retournant la façade se trouvait tout juste en face à quelques mètres. Les convives arrivaient en berline et suv de luxe dans un concert de magnificence. Wanda se faufila entre les manteaux de fourrure et robe cocktail puis gravit les quelques marches du perron. Elle fut introduite après qu'un réceptionniste ce fut enquit de son nom. Ce club, familier à une certaine élite financière et politique, était réputé pour être un des faîtes de l'extravagante richesse et de la mondanité. Délestée de son manteau, Wanda s'assit sur une chaise haute et observant attentivement la salle s'offrit sa première gorgée de vin.

Encore une soirée mondaine, mais ce ne serait pas ordinaire car on lui avait confié que des membres du Hellfire Club pourraient s'y trouver. ça n'avait rien à voir avec la dite association mais tomber sur ce genre de personnes gênait un peu Warren, ce dernier aurait même aimé quitter le club: Après son attentat Angel était particulièrement méfiant déjà qu'il n'avait jamais aimé ce lieu. Toutefois rejeter une invitation du dit Clun était très mal vu et cela lui permettait d'y garder un oeil. Malgré sa place privilégiée Warren n'honorait guère les lieux de sa présence, ses visites étaient plus que rares et surtout il ne participait jamais aux activités du club. Ce dernier avait la possibilité d'exaucer les fantasmes des plus érotiques aux plus barbares; parfois il mêlait les deux et bien qu'ayant été un sacré Don Juan, le jeune homme ne pouvait que se sentir révulsé par toute cette mascarade. Toutefois le mutant ne voulait pas quitter le club, cela lui apporterait beaucoup d'ennuis car l'organisation était puissante et financièrement parlant c'était aussi intéressant pour lui, du coup à son grand déplaisir le X-Man devait s'avouer qu'il aidait en partie les vices à se répandre, mais bon il fallait bien que son entreprise survive pour aider l'institut. C'était un peu le jeu du serpent qui se mord la queue... D'autant plus qu'en parlant de survivre Angel avait bien besoin d'alliés ces temps ci après l'attentat spectaculaire qui avait frappé la Worthington Industries. Enfin inutile de se ronger jusqu'au sang pour ce souci, il n'allait pas dans une soirée mondaine au Hellfire, il s'agissait simplement de risquer d'y croiser des personnes qui y étaient inscrites.

Le X-Man fort de cette pensée n'entra pas dans la structure de mauvaises humeurs, de plus, il était plutôt heureux de trouver d'autres paysages que la chambre fade de l’hôpital. Ses yeux bleus se posèrent sur son chauffeur qu'il congédia poliment avant de s'intéresser à la salle dans laquelle il avait finit par entrée. Appuyée sur sa canne qui, heureusement, ne serait que provisoire Angel claudiqua légèrement jusqu'à un coin, il y avait du beau monde ce soir. Lui-même avait sorti un de ses smokings fait sur mesure, cependant l'étoffe n'était pas très visible parce qu'il avait préféré mettre son long manteau. Certes ce genre d'endroits organisant des soirées mondaines accueillait des mutants sans trop de soucis du moment qu'ils avaient de l'argent mais il ne souhaitait pas jouer les provocateurs, ne sachant pas si la politique pro porteurs du gêne X prendrait le dessus. Selon cela il serait invité à retirer son manteau comme tout autre client ou devrait le garder, de toutes manières ce n'était pas dramatique, dans cet endroit se voulant paradisiaque la température était bien sûr idéale, même quand on portait un lourd manteau.

Angel ne s'attarda donc pas plus sur ses petits soucis esthétiques, il balaya les lieux d'un regard curieux, trouvant quelques demoiselles intéressantes avec qui il aurait auparavant bien fini sa nuit si leur esprit s'était révélé aussi intéressant que leur physique après une petite discussion. Oui Warren avait été un coureur de jupons mais il n'avait jamais choisi les greluches pour compagnes, tant qu'à faire, autant exiger la beauté et l'intelligence. En parlant de ses "anciens" critères, le blond reconnu Scarlet Witch, il ne lui avait jamais parler avant, c'était une terroriste dont le nom faisait trembler New York et sûrement plus de monde encore. Sa beauté avait toujours été vantée mais sous-estimée d'après ce que Angel notait. On la disait aussi remarquablement intelligente, le cocktail explosif. Quoiqu'il en soit, malgré sa répugnance envers le Hellfire Club le jeune homme ne put s'empêcher de s'approcher de celle qu'il connaissait comme étant une membre importante de ce dernier. Ils n'étaient pas dans une salle du dit club alors tant pis pour la méfiance... Elle était irrésistible bien qu'il ne chercherait sûrement pas à la mettre dans son lit, par respect pour elle et bien sûr pour Lucas qu'il le veuille ou pas.

Malgré le fait qu'il soit X-Man, l'homme d'affaires espérait que Scarlet serait de son avis, ce soir il fallait mettre les différents de côté, chacun pouvait faire un effort pour converser sur un sujet neutre, de plus cela serait utile parce que connaître son ennemi était utile. Dans l'optique d'une trêve donc, pour une rencontre hors du temps Angel s'approcha de la superbe femme qui, malgré son expérience en tant que Don Juan l'impressionnait. Il parvenait tout juste à cacher ce sentiment alors qu'il inclinait déjà la tête pour saluer l'intéressé.

-Bonsoir Madame. J'aimerais vous offrir un verre si vous l'auriez accepté, malheureusement le club le fait déjà-évidemment les soirées mondaines étaient "gratuites", financées au cours de l'année par leurs propres versements dont les siens.- alors permettez-moi de me contenter de compliments sincères sur votre beauté. Vous êtes sans aucun doute la reine de New York et probablement plus encore.

Angel avait un phrasé un peu ancien, chevaleresque mais il n'était pas obséquieux, en matière de femmes il s'y connaissait et pouvait confirmer que Scarlet dépassait la majorité de ses pairs en ce qui concernait le physique. Bien entendu cela ne faisait pas tout mais c'était quand même important dans le monde d'aujourd'hui, se le cacher serait hypocrite, lui-même savait qu'il avait aussi bien réussi en parti grâce aux dons de dame nature. Ses cheveux blonds, ses yeux d'un bleu azuré, son corps bien bâti voir même ses ailes qui parfois attiraient encore plus que le reste jouaient beaucoup. On avait plus envie de sauver un enfant que la maladie horrible condamnait à mourir sans le déformer, avec ses sublimes yeux suppliants et sa bouille à croquer qu'un bébé infecté de partout avec des plaies purulentes. C'était la triste vérité malheureusement et c'était pareil pour les chiens. Un animal errant encore en forme avait plus de compassion qu'un pauvre bâtard avec plein de puces et rongé aux mites. Mais bon, pour en revenir à la belle Scarlet-ce qui après la réflexion sur le chien faisait un peu tâche avouons le.- inutile de sortir les grandes pensées philosophiques ce soir, ils étaient présents pour se détendre autant que possible... Il fallait profiter et rester léger dans la mesure du possible, le tout en dosant bien parce que Scarlet méritait amplement qu'on lui offre une discussion de qualité.

-Puis-je m'asseoir à vos côtés s'il vous plaît? En tout bien tout honneur si vous me le permettez, j'en serais très heureux. Oh et sachant évidemment qui vous êtes Scarlet Witch, j'en ai oublié de me présenter, veuillez m'excuser, je m'appelle Warren Worthington.

C'était une terroriste et pourtant Angel arrivait pour cette soirée à la voir autrement qu'un monstre. Il parvenait à faire la part des choses, d'un côté ça lui faisait honte, il se traitait d'hypocrite et de l'autre ça le soulageait. Enfin un droit à l'oubli, voilà le vice qu'il recherchait non pas dans le Hellfire Club lui-même mais chez une personne le côtoyant peut-être assiduement. Au final oui, ils courraient tous après un fantasme ici, lui c'était la tranquillité. En ce temps de guerre, de tristesse et de faim cette soirée était effectivement un hymne au vice et pour une fois Angel avait envie de se laisser aller.

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Il fallait être vu dans ces soirées là, on vous disait alors de bonne foi, d'aucuns vous taxaient de dévote, d'autres d'une affabilité qui obombrerait vos agissements, mais ce qui importait c'est que tous de conserve ou presque s'accomodaient de cette ambiguité. Wanda posa ses prunelles sur un homme qui arrivait vers elle. Cheveux éclatant comme champ d'or, il était plutôt grand, un Worthington indéniablement. Elle ressassa cette pensée mais cette fois ci avec stupeur, manquant de ce roidir en mesurant sa véracité.

-Bonsoir Madame. J'aimerais vous offrir un verre si vous l'auriez accepté, malheureusement le club le fait déjà.

Elle venait de reconnaître instinctivement un ennemi. Mais il s'avéra que ce n'est pas ce sentiment qui lui apparut aussitôt. Elle dardait sur lui un regard incandescent, les lèvres légèrement entrouverte.

-Ce fut volontiers très cher." Elle ponctua cette réponse d'un sourire amusé.

- alors permettez-moi de me contenter de compliments sincères sur votre beauté. Vous êtes sans aucun doute la reine de New York et probablement plus encore.

Un X-men, leurs visages s'estompaient avec le temps mais une stimulation, comme celle qu'elle ressentait à cet instant, suffisait à raviver ce souvenir épars.

-Je vous trouve aussi très en beauté. Ces mèches d'or..." Elle reporta délicatement ses yeux vers la chevelure blonde. "Ces yeux veloutés." Elle le transperça du regard. "Et enfin..." elle fusa ses yeux sur les ailes qu'on percevait dans l'opacité des habits. "...magnifique !" Son visage s'emplit d'un sourire toute dent sortie.

-Puis-je m'asseoir à vos côtés s'il vous plaît? En tout bien tout honneur si vous me le permettez, j'en serais très heureux. Oh et sachant évidemment qui vous êtes Scarlet Witch, j'en ai oublié de me présenter, veuillez m'excuser, je m'appelle Warren Worthington.

Il la connaissait, devait-t-elle le déplorer, mais il substitua aussi son surnom à son prénom. Elle accéda sans attendre à sa demande si gentillement formulée. Qu'il confirme être Warren Worthington n'accentua que trop sa surprise d'être en face d'un leader X-men.

-Wanda Maximoff" dit-t-elle sans fourcher. "Ce soir vous n'êtes plus l'archange protecteur de cette ville..." Elle assortit à la réplique un sourire espiègle. "... seulement celui de la sorcière rouge." Elle saisit son verre. "Buvons... à la paix."

Wanda, non sans le deshabiller des yeux, se posait des questions sur lui. "Ici nous ne sommes ni x-men ni euh... ni extrémiste comme vous dites. Seulement homme et femme." Un serveur déambula, adroit comme un funambule, avec un plateau de macaron et le déposa sur le comptoir près d'eux. "Quel homme êtes vous ? Libre, marié ?" Elle entama une bouchée des mets entreposés. "Je ne l'ai jamais été, marié, mais j'ai eu des enfants." Posant le reste de ce qu'elle tenait dans la main comme si l'appetit s'exhalait d'elle elle continua. "L'un d'eux est chez vous à l'institut." Elle fut d'avis qu'il ne seyait pas de parler d'enfant en si bonne compagnie mais sur ces entrefaites elle détendait toujours plus son interlocuteur. "Pardonnez-moi cette digression oiseuse, ce soir il n'y a que votre charme onctueux qui mérite mon attention." Elle s'accouda, une paume sur la joue.

[HJ: désolé du retard, je n'avais pas vu ta réponse, honte à moi. ]

Wanda, il ne s'était plus souvenu de son prénom sur le coup tant le charisme du personnage l'avait marqué. La sorcière rouge était une femme fatale, dangereuse et superbe que l'on dépeignait habituellement dans les bandes dessinées ou les films à sensations. Enfin pas ceux bas de gamme que l'on projette des après-midi d'ennuis ou bien ces projets X qui n'avaient plus rien d'érotique sinon vulgaire. Non Mademoiselle Maximoff était bien au-dessus de cela. E tout cas cette dernière semblait éprouver le désir de faire une trêve, chose qui convenait particulièrement à Angel, plus que les questionnements qui suivirent toutefois.

-Oh les archanges sont d'un ennui mortel, mais je suis bien content d'être tout à vous ce soir.

Fit-il en cherchant comment esquiver la question du mariage et des enfants. La chose la plus simple à faire était de mentir mais Angel ne saurait se résoudre à le faire impunément devant la demoiselle. Il suivit son regard sur ses ailes qu'elle devinait il ne savait trop comment. Ces dernières flexibles étaient bien occultées, un observateur pouvait penser qu'il avait une légère déformation dans le dos, ce qui cassait avec son allure générale d'ailleurs. Enfin, visiblement la femme le connaissait déjà au même titre que lui savait son identité. A croire qu'ils étaient deux personnalités étaient des sommités qu'on ne pouvait pas rater. Enfin comme l'avait stipulé la sorcière rouge, ce soir ils ne jouaient aucun de leur rôle habituel et devaient se montrer sous leur vrai jour, sans penser à leur passé à la fois différent et commun puisque leurs destinées s'étaient déjà croisées de façon plus ou moins directe.

Scarlett avoua l'existence d' enfants, lesquels étaient à l'institut, comme quoi leur destins étaient vraiment liés et il serait extrêmement difficile d'être juste un homme et une femme puisque l'école de Charles Xavier se retrouvait mêlée à leur conversation. Wanda termina le plus tranquillement du monde par une petite phrase charmante qui aurait été le signal de départ pour des jeux adultes. Malheureusement il n'était plus un homme libre. Non seulement mentir le gênerait face à la belle-il avait toujours été un homme frivole mais avait toujours respecté ses conquêtes.- et il ne pouvait pas se résoudre à tromper Lucas. Mince alors, avec la trentaine approchant il devenait sensible. Cela l'agaça profondément et l'inquiéta, néanmoins il n'en montra rien; essayant de conserver son calme et son accessibilité.

-Et bien... Je n'ai pas d'enfants mais je suis marié.-avait-il avoué avec hésitation, se retenant à grande-peine de rougir.- Et vous, êtes-vous une femme libre?

Le jeune homme ne lui demanda pas le nom des gamins, pas que ça le désintéresse mais il ne voulait pas avoir d'apriori, mettre une étiquettes à ces enfants, de plus leur conversation deviendrait vraiment malsaine s'ils mêlaient oeillades chaleureuses et discussion sur leur ménage respectif. Le blond malgré son aveu n'avait que difficilement caché que cette union était accidentelle, ça pouvait être un mariage arrangé, un accident après avoir trop bu et personne ne pouvait deviner que non, il n'était plus libre. Son envie n'était pas de tromper Lucas mais ne pouvait pas s'empêcher de se montrer accessible; il avait toujours été un charmeur et il continuait de faire plus ou moins la cour à la sorcière roug. Elle avait des gosses, il était marié, aucun d'entre eux n'avait le droit de juger l'autre. Sans ce petit goût épicé de séduction la soirée perdrait beaucoup de sa saveur bien que ce ne soit pas la seule chose qui compte évidemment.

Le X-Man paya un autre verre à la jeune femme puisqu'elle semblait en vouloir un autre et prit un martini avec une petite olive dedans. Il resta un moment silencieux, attendant ses réponses avant de faire une petite remarque, anodine au passage, ce qui ne l'empêchait pas d'être intéressant et lui d'être sincèrement intéressé. Comment deux personnes au destin lié même de manière éloignée pouvaient se retrouver dans cet endroit en cette soirée?

-Venez-vous souvent ici et pourquoi ce soir d'ailleurs? Pour ma part je souhaitais simplement me détendre après une journée ardue à travailler.

C'était simplement une question comme ça, elle paraissait ennuyeuse d'ailleurs mais il fallait bien commencer par quelque part et en douceur si possible, après tout ils avaient la soirée pour eux n'est-ce pas?

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Marié, si jeune, Wanda compatissait. Elle décela un léger embarras sur le visage du blondinet. Comment un homme aussi juvénile avait pu passer et se laisser passer la bague au doigt elle n'aurait su dire. Wanda, elle, avait donner la vie à l'âge de vingt ans. Soutenue dans sa grossesse par un compagnon aimant et attentionné. Mais le mariage n'était qu'une idée vaporeuse si ce n'est moins. Et puis ses activités à la Confrérie eurent récuser un tel projet à l'évidence. S'encombrer d'un mari ignorant votre double vie aurait été éreintant. Chris était d'ailleurs plus un mutant justicier qu'un confrériste assujetti à des ordres. Il n'aurait pas aimé rejoindre l'organisation de Magnéto sauf pour être à ses côtés. Il n'empêche qu'il avait décidé de s'eloigner après les évènements traumatisants de bohême. Depuis elle ne s'était peu ou prou plus attachée à un homme. Quelques rencontres tout au plus. Le hasard, adjectif vaniteux pour quelqu'un manipulait les probabilités, voulait qu'ils soient tous mutants. Wanda ne voyait pas de parjure à s'enticher d'un humain. Mais elle ne se voyait tout de même pas lui expliquer un beau jour que le sapiens devrait un jour ployer le genou devant l'homo superior et qu'elle prospectait elle-même à cette fin.

-Marié ? Elle n'est pas ici au moins ?" Un sourire mièvre lui ourla les lèvres. La question n'appelait pas de réponse tout compte fait. Je pourrais vous demander comment et pourquoi si tôt, mais vos joues ont l'air de s'empourprées. Quant à moi je suis libre. Dit comme ça, ça peut avoir l'air impudent. Du genre "la porte est ouverte" regardez-moi. Détrompez-vous, les doigts d'une main sont déjà de trop pour dénombrer mes relations antérieures.

C'était la stricte réalité. depuis que Magnéto l'avait ramener à New-York elle n'avait pas abuser de ses charmes outre mesure.
Warren lui offrit un verre avant de placer une question intéressante mais qui venant d'un X-men pouvait prêter à confusion.

-J'ai pris pour habitude de cotoyer la haute société pour trouver des fonds. Ses fonds vont à des associations d'aide aux mutants. Ne faites pas cette tête. Je vous dis une vérité profondément vraie.

Lui elle savait pourquoi il se trouvait là, ou du moins s'en doutait. Il était l'un des hommes les plus riches de la ville. La mondanité s'ouvrait forcément à lui. Elle aussi s'en était ouvert les portes. L'habileté avait été au départ de s'imposer par la rhétorique auprès de la haute société. Les gens finissait par s'habituer à votre discours. Enfin, on vous disait incontournable comme entremetteuse. Entre associations pro-mutantes et puissants de l'establishment new-yorkais.

-Mais est-ce que vous avez l'habitude de fréquenter ses soirées très serieusement ? On ne peut pas dire que ce soit fougueux. Pas à ce stade du moins." Elle observa la salle d'un air faussement naïf puis lampa un peu de vin. Ce mariage... Dites m'en plus." Elle héla un garçon de service. "Il vous faudra peut-être avoir achever une bouteille avant de me dire ce qui vous a pris de vous précipiter si jeune devant le prêtre. Je ne dirais rien. J'aurais tout oublié demain.

Elle n'oublirait certainement pas cette rencontre en fait, mais n'irait pas pour autant crier urbi et orbi ce qu'elle entendrait. Chacun se montrerait silencieux à l'aube. Du moins elle l'escomptait.

Warren préféra ne pas répondre au "elle n'est pas ici au moins", au lieu de ça il préféra se mordre les lèvres, visionnant les alentours par automatisme comme pour vérifier si "elle" n'était effectivement pas présente. Lucas serait ravi d'être traité de femme d'ailleurs! En y pensant Angel se détendit légèrement et afficha un petit sourire, lequel demeura, flottant sur ses lèvres alors que Scarlet continuait de lui parler de sa belle voix. Finalement il n'était pas si mal ici en compagnie de cette terroriste qui ne semblait pas fuir à l'idée de causer avec un X-Man marié.

-Mes joues ne s'empourprent pas-fit-il d'un ton légèrement macho. Sa virilité était déjà assez mise à mal de part son mariage avec un être du même sexe, du coup il était un peu susceptible sur certaines faiblesses que quelques uns se risqueraient à qualifier de "mignonne". Il ne supportait pas ça tout comme les réflexions de rares suicidaires sur ses cheveux qui tombaient jusqu'au milieu de ses omoplates et qu'il n'arrivait pas à couper.- Et pour le reste je n'aurai jamais oser penser à vous comme une femme aux moeurs légers. Je suppose à raison que seule l'élite peut se vanter de vous avoir comme amante, ce qui est on ne peut plus normal.

Angel était parfois capricieux voir susceptible mais il n'était pas rancunier, enfin si, rectification le mutant était très rancunier, il cultivait même une passion certaine pour ce trait de caractère mais le mal devait être bien plus grand pour cela et la coupable moins jolie. De plus le X-Man savait être galant, il était donc très doué pour tourner joliment les phrases et flatter la demoiselle quoique toutes ses paroles n'étaient pas non plus celles d'un Don Juan puisqu'il était sincère et que l'idée première vu leurs aveux respectifs n'étaient pas de finir dans le lit de l'autre. L'un était marié, la seconde mère, pas très glamour comme rencontre d'un soir avec promesse de tout oublier le lendemain. Vu leur situation et leurs camps respectifs il y aurait certainement une tonne de responsabilités à prendre suite à une nuit ensemble... Enfin bon, on ne doit jamais dire jamais sous peine de pêcher à ce moment là justement mais ce n'était certainement pas l'objectif d'Angel qui charmait légèrement Wanda par habitude tout simplement.

-Une association d'aide aux mutants? Ah et quel est le nom? Je pourrais aussi aider suivant leur idéologie... Peut-être même que je la connais déjà.

Une terroriste et un X-Man se serrant les coudes? C'était utopique comme idée mais pourquoi pas! Après tout ils avaient un point commun: sauver leurs congénères. Les premiers en les aidant à s'adapter à une société encore très majoritairement humaine et les second en débarrassant la surface de la terre des homo sapiens. Certes on ne pouvait pas oublier les actes de Scarlet mais Angel avait bien remarqué ces derniers temps qu'il y avait pire comme terroristes. Au moins Magneto respectait encore Charles Xavier et vice versa alors que le FLM et son opposé radical les purificateurs étaient tout bonnement incontrôlables. De fait Warren était presque sûr que même la confrérie ne soutenait pas le FLM, il ne posa pas la question toutefois, craignant de gâcher cette agréable conversation.

Conversation qui fut cependant gâchée par Scarlet qui revint sur son mariage. Angel fut surpris, il croyait le thème révolu. Pris de cours le jeune homme allait refuser de répondre mais ce serait alors reconnaître ses faiblesses et attiser encore plus la curiosité de la dame rouge. Il fallait donc s'y soumettre, sans compter que le faire lui permettrait ensuite de poser une question insdiscrète à Wanda. Le jeu s'annonçait malgré eux, il se mettait en place. Angel répondit avec finesse pour ne pas mentir mais pas tout dévoiler non plus, notamment le sexe de sa moitié.

-Les gens font du mariage une affaire d'état à tord. Vous savez, la plupart d'entre eux sont un simple contrat qui arrange les deux partis. Le mien aurait dû être de cet apanage mais ce serait mentir que de vous faire croire cela. Pour être sincère sans tomber dans l'ennui du racontage de vie habituel, je l'ai épousé sur un coup de tête lors d'une soirée... Une de ces fameuses soirées où l'on achève la bouteille avant de dire oui pour reprendre votre expression.

Angel ne dit pas où avait eu lieu le mariage, il préférait rester discret quand même. Heureusement pour lui beaucoup de villes avaient copié Las Vegas et proposaient des épousailles 'minutes. Madrid par exemple, Sitges toujours en Espagne où encore en Allemagne dans une ville accueillant une grande communauté homosexuelle. Par réflexe il préférait cacher l'information bien qu'il y ait beaucoup de paroisses à Las Vegas et que Scarlet n'irait sûrement pas chercher son nom dans les registres, il estimait déjà trop parler mais bien sûr ce ne serait pas gratuit.

-Finalement comme nous nous entendons bien nous n'avons pas divorcé, tout simplement...

Bon d'accord, en fait Lucas le tuerait si il le faisait et bien qu'il s'y refuse encore partiellement Angel était amoureux de lui, il ne voulait pas se fâcher, risquer de le perdre encore. Qui plus est, son mari ne pouvait plus disparaître dans la nature si facilement avec la bague au doigt! Cependant tous ces détails seraient un peu du voyeurisme pour Wanda et du narcissisme pour le blond qui avait autre chose à faire que de discuter de sa petite vie. Non la sorcière rouge était bien plus intéressante, et pour continuer dans la série discussion de "parents d'élèves" après le conseil de classe il aborda la question des enfants.

-Pourquoi avoir mis vos enfants à l'institut Charles Xavier au fait si vous ne partagez pas ses idées? Et le papa qu'en est-il?

Après tout Warren pouvait bien se le permettre après l'indiscrétion de la demoiselle. Enfin il n'avait quand même pas demandé qui c'était, là ça aurait été vraiment inconvenant! Le but du jeu était de toucher la corde sensible sans passer la frontière de l’inacceptable. Ce challenge rendait la chose encore plus intéressant. Quoiqu'il en soit, suite à son quart d'heure gênant la conversation devenait plutôt fascinante, Angel avait très hâte de tout savoir et se félicitait de s'être confié. Il espérait avoir quelques informations croustillantes-sans penser à mal comme faire de l'espionnage ou toucher aux gamins ensuite!- en retour.

L'homme d'affaires sirota une gorgée de martini et piqua l'olive pour la manger. La discussion était étrange, plus encore que ne le laissaient supposer leurs situations respectives. Ils oscillaient entre le dialogue de jeunes gens libres qui se charmaient et conversation d'adultes responsables casés. Parant et/ou mari tout en restant d'éternels amateurs des soirées bars... Bizarre.

-Les soirées au fait disiez-vous au début? Non pas souvent, j'ai trop de travail mais ça détend parfois et on est bien forcé de s'y faire pour maintenir le réseau social. Si vous restez en ermite chez vous on vous oublie rapidement et cela n'est pas bon pour les affaires. Sans oublier ma question précédente, je vous retourne celle-ci: êtes vous une amatrice de ces sorties?

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Manquer de s'étonner eut été difficile lorsque Warren s'enquit plus en amont des détails sur l'association de proctection et de défense des mutants dans le monde. Celle-ci pouvant être taxer d'être une ramure de la Confrérie. Des fonds occultes transitaient effectivement par l'organisme et bifurquaient pour échoir à la Confrérie mais autant qu'ils parvenaient en primauté aux populations mutantes les plus chétives d'amérique et d'ailleurs. L'affection que portait Wanda aux mutants les plus démunis étant innénarrable. Warren devait connaître un rouage aussi analogue à la finance mondiale mais peut-être fermait-il les yeux et affectait de ne pas le voir. Peu importait, les hommes de sa trempe n'était jamais figés dans leurs mode de pensée mais de là à se fourvoyer même dans un sursaut d'altruisme il y avait là un gouffre. Ceci dit qui au monde saisissait mieux l'esprit qui animait la Confrérie que son ennemi historique. La paix passait peut-être par des concessions de ce genre. Bien que superficielle tant l'antagonisme était grand.

- Aider les mutants, c'est la seule idéologie de cette association. Tout lien avec l'organisation de mon père est une fantaisie." Elle n'aurait su dire exactement si sa parenté avec Magnéto était assimilé ou non par le monde qu'elle cotoyait mais en parler à un X-Man semblait plus aisé que de le détailler à toute autre personne. Votre ennemi pouvait devenir votre meilleur confident s'étonnait-on parfois. Quelle bonté mon ange. Il faudrait commencer par remplacer la poussière et les cendres de Mutant Town par des habitations neuves, pas des clapiers immondes, des vraies. " Où était votre X-jet lorsque le quartier brûlait [i]aurait-elle ajouter avec dégoût si l'homme qu'elle avait en face d'elle n'avait point de charme. Se revoir dans un cadre ou dans un autre vous savez..." Elle le scrutait une main posée sur la joue. Je ne saurais vous dire si cela peut s'avérer réalisable ni vous me dire que cela est réalisable.

Lorsqu'il avoua s'être marié presque sauvagement elle ne put se contenir et pouffa. Elle s'imaginait Las Vegas, une paroisse contemporaine, des statues d'Elvis et deux lurons homme et femme qui auraient gagner à renâcler sur la consommation d'alcool mais qui portés par celle-ci s'étaient marmonner en écho et avec difficulter les clauses qu'énonçait le prêtre. Elle n'était pas sûr que ce soit la ville du jeu dans le Nevada mais très peu d'autre état semblaient aussi laxiste sur le mariage.

-Vous auriez dû vous entourer de vos gardes personnels et leur dire "si je tente de faire une bêtise vous m'estourbissez dans un coin et on en parle plus" mais ce qui est fait est fait hélàs. Ç'aurait été encore plus hilarant que vous ne l'aimiez pas après coup. On ne jamais trop ce qu'on fait avec la boisson " Elle observa son verre presque avec effarement. "C'est à moi. Je vais vous répondre concernant mes enfants

Ce sont des jumeaux mais un seul est à l'Institut. C'est une histoire tragique au tout début mais l'amour est inexorable dans ces moments. J'étais deux ans plus jeune que vous lorsque j'ai donné vie à William et Thomas en Bohême, une région luxuriante d'Europe centrale. Mais ils m'ont été enlevé par des gens. Des humains apeurés par la mutation génétique. Intolérant. Perclus par la croyance que nous sommes des monstres. J'ai compris ce qui allait advenir de mes progénitures avant de m'endormir sous l'effet des sédatifs introduits dans ma nourriture. Mes paupières étaient lourdes mais j'ai décrété une chose. La phrase était un peu décousu sur l'instant mais j'étais certaine comme intuitivement que ça avait marché. Les âmes des bébés avaient changé de corps. Des corps plus âgés, des enfants quoi. Je l'ai découvert plus tard. Mais le hasard n'avait pas de place là-dedans. J'ai agis sur les probabilités ce qui donna notamment que William et Thomas s'appelait toujours William et Thomas dans leurs familles sanguines.
Je suis leur mère psychique je ne pouvais pas me résoudre à les occulter de ma vie. C'aurait été trop déchirant pour moi.
Mais tout ne s'arrête pas là. Ils se sentent parfois ou même souvent étranger à leurs familles, parce qu'ils portent en eux mes gênes plus ceux des Kaplan et Sheperd. Il y a comme une mémoire supplémetaire qui écrase la première par intermittence ce qui provoque le sentiment d'être intru parmi les leurs à certains moments. Ils parviendront à comprendre je le sais. J'ai usé de mes pouvoirs souvent avec ardeur et la probabilité que Wiccan rejoigne l'Institut était peut-être tout sauf le hasard. Elle marqua un silence. Je les aie rencontré de nombreuses fois sans qu'ils ne se doutent de rien. Je ne suis que la dame rouge onirique qui leur sussure des mots doux dans l'oreille et qui apparait à leurs yeux pour présager du meilleur. Ils s'y sont habitués mais s'interroge toujours plus. Un jour il sauront la vérité, je leur dirais. Quant au père on s'est revu après les évènements de bohême, c'était il y a sept ans. Mais depuis quelques temps pas de nouvelle. Chris est un homme bien mais trop choqué par ce qu'on a vécu en Europe il a préféré s'éloigner. Il peut diminuer la densité de son corps et devenir intangible. Il en fait usage pour éviter un agent de l'autorité publique qui projetait de le plaquer à terre. Mais lorsqu'il se rematérialisa un second le neutralisa avec une décharge électrique. Tout ça sous mes yeux. J'étais sous l'emprise du sédatif injecté dans mon déjeuner je n'ai rien pu faire d'autre que d'éparpiller les fenêtres en mille morceaux dans un bruit assourdissant, la chambre d'hôpital aurait connu le même sort si je ne m'étais pas endormi, les nourrissons dans mes bras. J'avais quitter New-York et mes activités pour accoucher en bohême et voilà comment se termine l'histoire, marquée par la folie des hommes. Ma ferveur pour le combat de mon père était plus grande que jamais à mon retour.
Vous ne tourmenterez pas Billy (Wiccan) dites-moi ? Ses camarades n'en sauront rien ? Pardon de vous assenner ces questions mais la seule chose qui m'importe dans cette école, sauf l'intérêt grandissant que je vous porte, c'est mon fils. Elle se tut un instant. " Vous parliez de mon antinomie pour l'idéologie de Xavier contraire à l'idée de placer son enfant dans son école. Ce n'est pas moi qui aie pris la décision mais il se peut que je l'ai emmener en partie à être prise. William à des pouvoirs très puissant, les mêmes que les miens. Vous souhaiter que je vous raconte ce qui arrive avec un tel potentiel lorsque vos émotions sont au plus mal ? Je veux simplement dire que j'étais ravi que Wiccan évolue enfin à l'Institut avec des mutants comme lui. [/color]

Warren repartit sur l'habitude que pouvait avoir Wanda des soirées mondaines. Elle en avait irrévocablement l'habitude puisque son activité l'exigeait. Pas une sinécure mais pas désagréable non plus. Ce soir elle était venue pour fendre plus largement l'espace qui la séparait de l'élite politique et financière américaine, celle dont Magnéto pouvait se targuer d'avoir fréquenter. Cette engeance mystérieuse qui ne semble agir que pour la stabilité systémique mais qui pouvait concéder à quiconque saurait rendre la pareille. Qui saurait collaborer avec une autre conjuration capable d'ébranler mortellement le château de carte dont ils tiennent le sommet, la Confrérie. Warren participait indubitablement à ce sommité, mais à quel niveau ? Le parti pris pour une cause morale dérangeait dans ce milieu, que vous soyez une éminence de l'Institut ou de la Confrérie. La neutralité permanente était l'apanage de ces esprits perfides. Leur omnipotence impressionnait autant que leur dissimulation.

-J'aime assez ce genre de soirées. J'y suis habitué pour tout vous dire. On y fait des rencontres intéressantes. C'est pour le travail mais aussi pour la détente. Les gens aiment vous cotoyer avant de vous accorder des fonds et finissent parfois par s'attacher à vous et vous à eux. On s'attache vite vous savez même brièvement.

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