Sébastian von Orchent Neutre Delta
Messages : 1258 Date d'inscription : 01/04/2012 Age : 29
| Sujet: Demande d'Evolution du Léviathan [en cours] Sam 18 Oct - 12:41 | |
| Fiche de personnage : Sébastian von OrchentChangement(s) constaté(s)- Section(s) concernée(s) : Pouvoirs, Mental, Talents Particuliers, Possession, PNJ Liés
- Description :
- Pouvoirs :
Invocation de Créatures – Spectre d’Essence : Créature à la fois astrale et physique, le Spectre est un télépathe de bas niveau interagissant avec les plus basses couches du plan astral, à l’instar des projections astrales « classiques », mais également lié à un nuage de particule d’Essence lui permettant d’interagir avec la matière par le biais d’incarnation. Créé par le Léviathan suite à la récupération de la Relique de la Prédation à la Nouvelle Orléans, il différait des autres créatures de l’Entité par bien des aspects, au premier rang desquels le fait qu’il soit unique et au second celui qu’il soit bien plus qu’une simple bête prédatrice totalement asservie par la Prédation mais bel et bien un individu doué d’intelligence, capable de posséder son libre-arbitre, de ressentir des émotions et même d’apprendre par lui-même. Plus qu’en faire cet avatar cependant, l’Entité lui réservait un tout autre rôle qui a fini par se révéler : le fait que le Spectre est unique en tient au simple fait qu’il est conçu à partir de l’un des esprits capturés par le Léviathan ; celui qui se manifeste actuellement est en réalité Amanda von Orchent-Grigori. Bien que sa personnalité et ses souvenirs aient été scellés par la Prédation durant longtemps ils ont aujourd’hui émergés à nouveau et suite à l’absorption d’une nouvelle Relique de la Prédation, l’Entité a tenue sa part du marché en ramenant à la vie la femme décédée de son Héraut. Néanmoins cette dernière n’en reste pas moins une Créature d’Essence et il est toujours possible pour l’Entité de le faire régresser pour réobtenir une créature « primaire » dénuée de tout ce qui compose l’être « humain » tout autant que de lui injecter d’autres esprits capturés. Le Spectre d’Essence est donc désormais doté de nouvelles capacités et d’une personnalité complète, à présent qu’il est devenu Amanda ; il reste une projection astrale capable de télépathie et servant de relais au Léviathan, d’entrer en symbiose avec la matière ou de se transformer en n’importe quelle manifestation d’Essence (cf. la description précédente du Spectre Essentiel pour plus de détails) mais peut désormais s’incarner sous une forme humaine avec l’apparence possédée par la psyché qui le compose au moment de sa mort (puisque le Léviathan ne peut capturer un esprit qu’à ce moment là) ; il ne peut pas prendre d’autre apparence, n’étant en rien polymorphe, ni même imiter vêtements ou accessoires. Cependant, même sous cette forme humaine, le Spectre n’en reste pas moins une créature de la Prédation avec les mêmes objectifs que les autres et dispose donc d’une capacité prédatrice similaire à la Peau de Démon même si, à la différence de cette dernière, tout est sous contrôle du Spectre. A volonté il peut donc générer partiellement ou totalement une exo-armure symbiotique d’un aspect pouvant varier de la glaise à l’acier, laquelle sort des pores de sa peau par filaments qui se tissent en couvrant une zone proche, pouvant porter ses capacités à l’égale de celles de la Peau de Démon suscitée ; ainsi afin de minimiser les répétitions, je me contenterai de renvoyer à la description de la Peau de Démon qui sera faite plus bas. De plus, l’exo-armure ainsi créée dispose d’une spécificité inédite : de part sa manière de création elle n’est nullement obligée de se fixer à un support solide et peut ainsi générées des excroissances imitant des objets simples. Par objet simple est entendu quelque chose ne comportant aucun élément de mécanisme interne, comme par exemple des lames ou des clés, mais qui peuvent néanmoins être articulés ou souple (chaine, tentacule…) ; ces objets ne peuvent pas atteindre une taille de plus de 2m pour une épaisseur équivalente à celle d’une cuisse humaine et ils ne possèdent la force complète de l’exo-armure qu’une fois l’épaisseur maximale atteinte. Enfin, même dans le cas où l’individu recréé à travers le Spectre était mutant, comme Amanda, ce dernier ne pourrait en aucun cas développer leurs éventuelles capacités mutantes même dans le cas de mutations physiques ; ses pouvoirs de Spectre sont les seules capacités surhumaines dont il dispose et il ne recrée que le corps dans son apparence, non ses éventuelles particularités génétiques. Considérant que le Spectre actuel est celui d’Amanda von Orchent, voici la fiche de PNJ Lié de cette dernière. - Amanda von Orchent:
Amanda von Orchent-Grigori Amanda von Orchent-Grigori est la « défunte » femme de Sébastian von Orchent, Roi Noir du HellFire Club et Héraut de la Prédation, récemment ramenée à la vie sous la forme d’une Créature d’Essence. Aussi connue comme le Spectre du Léviathan, et par extension le Léviathan lui-même, elle a également usurpée les identités de la Comtesse Dianora Vendramin, ancienne Tour Blanche du HellFire Club lui servant d’identité officielle, et de Jeanne Delattre, fille de l’ambassadeur français François Delattre et qu’elle utilise occasionnellement considérant que la véritable est encore en vie. Née le 8 Février 1916, Amanda Edelweiss Grigori est la toute première fille d’Ezéchiel Grigori, mutant franco-italien parmi les plus jeunes de sa Lignée si particulière, et Sara Eden, une infirmière ayant quelques temps suppléé l’immortel avant d’entamer une romance non protégée puis de se retrouver une fois la guerre terminée. Même si elle ne rencontra son père qu’à l’âge de trois ans, Amanda connue une enfance plutôt heureuse durant l’entre-deux-guerres et s’épanouie pleinement lorsque sa famille s’agrandie pour inclure un oncle et un grand-père après le décès de la grand-mère du même côté, en 1925. Des gens qui s’ils partageaient son sang n’en faisaient pas de même de sa religion mais elle les aima tout de même, s’ouvrant à l’étranger avec eux tout en apprenant à le connaitre. Sa vie n’eut rien de notable pour l’époque, elle grandit durant les années folles pour en adopter le rêve et les coutumes qui se développaient en même temps qu’elle, et même sa mutation passa inaperçue ; un fait rare dans sa lignée. La détection des Gènes X actifs ou latents et l’impossibilité d’être détectée comme ce qui serait plus tard nommé « mutant » n’avait rien d’impressionnant d’autant plus qu’elle ne se rendit jamais compte de cela avant la rencontre qui changea sa vie. Elle ne s’inquiéta pas plus des montées totalitaristes que les siens et s’en alla jusqu’à s’amouracher d’un allemand de passage, un jeune homme de deux ans son cadet nommé Sébastian von Orchent. Plus que le nom et le charme relativement puéril de l’adolescent, plus que son sentimentalisme excessif caché derrière une extraversion de façade, se fut la certitude qu’il avait quelque chose en plus que les autres qui acheva de la séduire ; elle se sentait auprès de lui comme auprès de sa famille et y vit un signe du destin. Signe du destin qui la poussa vers le mariage alors que la majorité de son compagnon s’approchait ; une idée qui fut plus que mal accueillie par Ezéchiel. Ils étaient en 1938 et il aurait pu être question d’attendre, elle l’aurait comprit, tout comme il aurait pu être question d’un millier d’autres excuses, néanmoins il fut question de « boche » et d’autres termes clairement vulgaire ainsi que d’une certaine dose de vaisselle cassée. Résulta, elle fut reniée et s’en alla rejoindre son amant, finissant à ses côtés le voyage qui l’avait amené ici pour, l’année suivante, se marier dès que cela leur serait autorisé. Et ils le firent, malgré l’absence des deux familles aussi mécontentes l’une que l’autre, cependant l’obtention des papiers de la jeune femme avait attirée sur elle une attention qui ferait tout basculer. Elle avait beau être de confession chrétienne elle n’en était pas moins de sang juif et alors que la cérémonie commençait des hommes du RSHA intervinrent. Amanda avait apprise à connaitre et accepter la différence et ce fut cette différence qui lui coûta la vie ; cela aurait sans doute pu bien se passer si elle c’était rendue mais ce ne fut pas le cas et la brutalité à l’encontre de son aimé qui tentait de négocier la fit réagir comme son père le lui avait apprit : avec un sens inné de la délicatesse. La situation dégénéra et elle fut tuée, incapable de dire si c’était la faute des armes Allemandes ou de l’éveil de ce qui rendait Sébastian « spécial ». Cela aurait pu s’arrêter là, cela aurait du s’arrêter là. Cela ne le fit pas. Amanda croyait au Paradis et à l’Enfer et elle découvrit que cela n’était pas totalement faux. Elle était morte mais avait été dévorée par autre chose, une chose antédiluvienne, située quelque part hors de l’espace et du temps. Durant une éternité elle fit partie de cette chose, non pas prisonnière mais intégrée, les seuls fragments de ce qu’elle était autrefois enfermés quelques parts en sa partie du tout. C’était, à bien des manières, une chance car nombre des êtres qui furent ainsi avalés connurent une digestion plus lente et des tourments horrifiques ; il en fut même un qui, sans être digéré, reçu de tels souffrances afin de le purger de son humanité et de l’endurcir au-delà de ce qu’il avait été. Mais n’ayant plus de conscience à proprement parler Amanda ne comprit jamais. Puis un jour elle fut séparée du tout, devenant l’un des Enfants de la Prédation, créé par et à partir de la Prédation Elle-même, et s’en allant vers ce terrain d’étude et d’expérimentation qui lui était offert par l’intermédiaire du Héraut. Le Spectre, c’est ainsi que le Héraut le nomma ; il ne pouvait avoir plus raison. Spectre qui continua d’agir comme la partie qu’il était, qui continua d’être un fragment du Léviathan et accompli ce qu’il devait être fait jusqu’à ce que la donne change. Et elle le fit lorsque les protégées, membres relativement éloignées de la meute du Héraut, eurent besoin de son aide et de certaines des capacités de la Prédation ; capacités qui leur furent fournies sans contrepartie alors que le Spectre leur était rattaché et redécouvrait une chose depuis longtemps oubliée : sa liberté de pensée. Plus une partie d’un tout, plus même une pièce séparée, mais une unicité, un être complet ; il ne l’aurait pas comprit, il ne l’aurait pas redécouvert, sans elles. Sans ses étranges créatures en souffrance pour une perte naturellement sans importance. Mais pour elles cela avait la plus grande importance du monde, qu’importe la nature, et le Spectre joua son rôle pour accomplir sa mission. La plus âgée des deux redonna à la plus jeune la capacité à s’émouvoir par un processus de symbiose qu’il fut le seul à permettre et il fut transfiguré en conséquence. Un corps, unique, oui, mais un océan, un ciel, un oiseau, une chaleur, un univers également ; les psychés des amantes sont en osmose donnent naissance à une troisième, qui se disperse en même temps que leur union, et celle du Spectre s’éveille à autre chose. Tout recommence par un souvenir. Tout recommence par une illusion. Tout recommence par un rêve. Elle n’en prend conscience qu’à la dernière étape, dans le rêve d’une autre et ses larmes à elle. Ses questions également. Une autre présence, celle qu’elle devait aider. Celle qui l’a transformée. Caitlyn. Elle ne devrait pas être là, elle n’en a pas le droit. Elle est dans le cœur des Hommes, une terre brûlée par la peur et la colère, ravagée par la haine et mouillée par les larmes où parfois ne poussent que des remords acides même s’il reste de belles choses, de beaux miracles comme la joie, les beautés de ce monde ou l’Amour. Vivre c’est ressentir, vivre c’est toujours être en souffrance de quelque chose de bien ou de mal. Ça s’apprend mais ça ne s’apprend pas dans le cœur des Hommes, dans cette chose où elle ne doit pas être ; c’est celui de Caitlyn, pas le sien. Elle doit trouver le sien. Malgré la brutalité d’un réveil et les questions comme les émotions qui l’accompagne, elle sortit de ce qui n’était pas à elle, elle abandonna sa bienfaitrice à la recherche de son propre cœur, de réponse. Elle continue de ressentir donc elle continue de vivre. Elle continue de souffrir donc elle continue de vivre. Elle va apprendre le reste et la première leçon est qu’elle peut faire souffrir à son tour ; souffrance qui déclenche deux morts, celles du Héraut et celle d’elle-même. Mais elle conserve ses souvenirs, enfant du Léviathan sachant qu’elle l’est sans savoir ce qu’elle est. Nouvelle hôte, toujours consentante mais qui l’accepte bien mieux et lui en apprend plus sur elle-même. Souffrir c’est vivre, oui, souffrir c’est ressentir car on ressent la souffrance, mais le but de la vie est de ne plus souffrir sans mourir, trouver l’équilibre pour que « ça aille mieux ». Le Spectre partage les instants de vie de Lupita von Orchent alors que cette dernière remplace temporairement le Héraut défaillant puis elles s’en vont le sauver, la sauver, les sauver ; tous y gagneront et à mesure que la résurrection approche le Spectre commence à ressentir ses propres ressentis. Impatience, d’être elle principalement ; qu’est-ce qu’être elle signifie ? Elle ne sait mais elle sait ce qu’elle en fera. Son cœur des Hommes se construit d’après ceux qu’on lui a partagés et elle veut une place pour ceux à qui elle doit cela. Les deux Hérauts finissent par trouver une nouvelle relique et la nouvelle Essence est imprégnée de qui elle est pour lui permettre d’être ; le Léviathan tient parole et Amanda von Orchent-Grigori s’en revient à la vie.
Capacités Spéciales : Outre les capacités du Spectre d’Essence, décrite dans les diverses évolutions concernant la créature, Amanda dispose des mêmes talents et compétences que Sébastian, les ayant apprises par télépathie.
Psychologie : Amanda est la fille ainée d’Ezéchiel Grigori et elle n’échappe pas à certaines caractéristiques « familiales », comme l’entêtement confinant à l’obstination, la bonne humeur liée au temps de sommeil, l’émotivité ou encore le sens inné de la délicatesse. Ce qui se remarque tout de suite cependant est qu’il s’agit d’une jeune femme confiante et indépendante, une grande gueule qui n’en dispose pas moins d’une tendance à la prudence. En effet, si elle ne montre que peu ses doutes et ne dispose nullement d’un besoin de conseil pour prendre ses propres décisions, Amanda n’est pas irréfléchi pour autant et sa prudence tempère sa confiance en elle et son autarcie comme lui permet de savoir quant elle peut se permettre de ne pas mâcher ses mots et quant elle doit ronger son frein ; en théorie. Car avec un tel combiné de traits de caractère il ne lui est pas difficile, suite à une mauvaise évaluation, de commettre d’immense maladresse : si elle décide qu’elle n’a pas besoin de quelqu’un ou de quelque chose, plus que l’envoyer sur les roses de façon colorée ou terre à terre elle pourrait s’entêter longtemps dans son tord. A défaut d’être forcément des plus directes la Grigori peut se montrer très peu fine, particulièrement physiquement : les coups et la violence ne lui font pas peur, tant au niveau de ceux « sans conséquence » tels que les gifles et les fessées qu’au niveau des plus « graves », coups de poing et de pied en bonne et due forme ; à défaut d’avoir un quelconque penchant pour la violence elle a été éduquée avec la première catégorie et ne s’est plus laissée faire à partir de son adolescence, tandis que le combat et les blessures lui viennent des transformations faites par le Léviathan. A l’instar de Sébastian, Amanda n’a pas réellement de remord à tuer et n’hésitera pas à le faire, ce n’est nullement une question de plaisir ou d’insensibilité mais d’un ordre naturel des choses : la nature tue, elle aussi. A défaut d’être une réelle prédatrice, même si elle dégage facilement cette impression et sait parfaitement en jouer, c’est une personne instinctive, très instinctive, et surtout c’est une femelle alpha qui en a conscience et l’assume parfaitement. Cela lui donne la tendance à naturellement prendre la tête d’un groupe ou faire parti du couple dirigeant et la fait aimer les enfants à défaut de pouvoir en avoir elle-même, à cause de sa condition. Elle dispose d’un fort sentiment maternel et cherche instinctivement à prendre soin de ceux qui composent sa famille, particulièrement ceux qui sont plus faible qu’elle, puisque dans un fonctionnement familial les différents membres se protègent entre eux, du fait de leurs liens ; il est d’ailleurs important de noter qu’elle limite sa « famille » à ceux qui agissent comme tels et donc possédant des liens affectifs, une chose qu’elle escomptera elle-même faire avec toute la sincérité possible. Mais les sentiments c’est compliqué, particulièrement pour une personne de son passif. Amanda a subie des transformations similaires à celles de Sébastian, incluant la déshumanisation pour revenir à l’humanité sous une nouvelle forme, ce qui la place dans un rapport totalement différent que le commun mais également que son mari dont l’expérience a apportée la maitrise de lui-même : il n’est pas rare pour la jeune femme de ressentir des choses contradictoires ou même d’éprouver similaires choses pour plusieurs personnes, la conduisant à se prendre la tête sur un ressenti dont elle a longtemps été privé. Elle sait qui elle aime, quelque soit la forme d’amour, mais elle ne fonctionne pas à l’exclusivité et envisage parfaitement des notions comme la polyandrie et ne tiendrait pas rigueur à son mari en cas de polygamie ; le fait de se retrouver est pour elle une plus belle preuve d’amour qu’être fidèle. A l’instar de ce rapport aux sentiments, nombres de choses sont différentes pour Amanda puisqu’elles ont évoluées indifféremment des normes sociales actuelles, pour ne pas dire des normes sociales tout court. Tout comme Sébastian, son rapport à la mort est très différent du commun et tuer comme être tuer, donner sa vie comme la prendre, cela lui semble l’acte le plus naturel qui soit. Sa vision du monde est un environnement où il faut s’adapter pour survivre et s’il est possible de s’entraider elle ne le fera pas sans raison ; elle est loyale au Héraut de la Prédation et à l’Entité Elle-même, elle est loyale envers ceux qu’elle affectionne, sinon le reste il faudra que cela soit raisonné. Amanda n’ayant pas la possibilité, ni même l’envie, de poursuivre des buts personnels sur le long terme, elle raisonnera et agira en fonction des objectifs du Léviathan et de Son Héraut et fera ce qu’il est nécessaire de faire dans l’accomplissement de la volonté de sa Maitresse, par pure instinct. La Prédation est toujours présente dans son esprit et l’a partiellement modelée comme l’une de ses créatures ainsi la jeune femme réagira comme tel au besoin, pouvant être totalement dominée par l’Entité sans en avoir conscience. Les considérations géopolitique et idéologique d’Amanda lui sont relativement secondaires même si en personne intelligente elle sait en reconnaitre les valeurs. A un niveau purement idéologique, le combat de la Confrérie des Mutants lui parle, il s’agit de survie et de changement de milieu social pour quelque chose de plus propice, demandant un engagement et un sens du sacrifice admirable ; ils sont à beaucoup d’égard, en théorie, les vrais défenseurs du genre mutant. L’Idéal Xavier de la Cohabitation Pacifique est cependant le plus réaliste, non pas dans son objectif mais dans son application : sans partir dans les extrêmes, la cohabitation est ce qui existe dans la société actuelle et ce qu’il est le plus facile de faire perdurer. Non, elle n’est pas parfaite mais elle est. Ensuite, au niveau des applications, les Confréristes sont sur une pente glissante : leur engagement implique qu’ils soient meilleurs que les humains et ils sont bien souvent pire car l’on ne mène pas une guerre avec des idéaux mais des soldats. Les X-Men sont le pendant des Confréristes, en mieux entrainés, mieux équipés, et pro-sociétal ; ils doivent également être capable de continuer à croire dans ce qu’ils font malgré tout ce qu’ils subissent sans désespérer et c’est en cela qu’être X-Men est plus difficile qu’être Confrériste, ils n’ont rien d’autres que leurs espoirs pour se raccrocher. L’Institution est un concept intéressant car pour enseigner la cohabitation et l’acceptation de l’autre ils s’enferment dans une forteresse isolée et placent le sécuritaire avant le pédagogique ; une triste désillusion dont ils ne semblent même pas se rendre compte. Le HellFire Club est un archétype, une société secrète sans foi ni loin et c’est en cela qu’ils peuvent tout être comme n’être rien du tout, c’est leur force au-delà de toutes les barrières que s’imposent tous les autres. La philosophie de vie d’Amanda est celle d’une darwiniste, l’espèce qui survie n’est ni la plus puissance ni la plus intelligente mais celle qui s’adapte le mieux au changement ; les forces idéologiques sont des forces motivant le changement et c’est aux divers disciples de s’y adapter sous peine de disparaitre.
Physique : Comme les autres Grigori, Amanda est une personne aux yeux et aux cheveux bruns, et elle est plus petite que la moyenne de sa généalogie déjà pas bien grande ; néanmoins plus que s’arrêter à ses 165cm la plupart des gens le font sur ses 60kg qui résultent bien plus de sa stature et de sa musculature développée que d’une quelconque rondeur. Très fine au niveau des hanches, elle en reprend beaucoup au niveau de la poitrine et des cuisses tandis que ses membres sont bien développés. Définir son âge à partir de sa seule apparence est très difficile néanmoins elle mérite de continuer à recevoir l’appellation de « jeune femme » ; une jeune femme forte, physiquement, avec un cou épais et une tête anguleuse, un front carré et un menton ovale, un nez large et des sourcils fins, une bouche petite aux lèvres épaisses, et de grands yeux bruns dont les regards sont magnifiques. Sa longue chevelure lui descend généralement jusqu’au bassin, même si parfois elle ne la matérialise pas complètement afin de la réduire au niveau de ses omoplates, et est d’autant plus libre qu’elle a naturellement tendance à se placer de manière à ne pas la gêner, la jeune femme ne disposant d’aucun épis. A un niveau comportemental, la première chose qui se dégage d’Amanda est son assurance ; elle est confiante et cela ce voit, cela peut même devenir dérangeant si elle en joue car lui donnant un air prédateur totalement surfait. Sa démarche est féline et insiste lourdement sur son balancement de hanche, renforçant encore son aspect sure d’elle et confirmant sa position dominante. Son visage est très expressif, particulièrement au niveau des yeux et de la bouche, et à défaut d’avoir un grand nombre de mimiques personnelles elle collectionne les plus courantes, tout en étant capable de garder un masque impassible en tenant de la paralysie musculaire. Ses signes les plus particuliers ont trait à ses yeux, capables de regards magnifiques comme dit précédemment ; si les yeux sont les fenêtres de l’âme ils témoigneraient de celle d’Amanda car même s’il est difficile de savoir si elle a une âme tout court ils retraduisent parfaitement ce qu’elle souhaite leur faire dire, dans le meilleur comme dans le pire. A part cela elle ne dispose pas de réels signes particuliers si l’on exclut les manifestations de sa « mutation ». Lorsqu’elle déploie son exo-armure, Amanda se couvre partiellement ou totalement d’une sorte de chair brunâtre mouvante dont la solidité et le tranchant peuvent sans peine se frayer un chemin à travers ses vêtements ; chose que le manque de maitrise ne manque pas de déclencher. Cette glaise peut adopter bien des formes selon sa volonté mais une fois totalement déployée sous la forme d’une exo-armure elle porte sa taille à 175cm pour un poids de 134kg. Etant symbiotique, elle ne diminue en rien aucun de ses sens même si la jeune femme va rarement jusqu’à s’en couvrir le visage.
© Amaranth (Amy de Lauro/Sébastian von Orchent) Invocation de Créatures – Peau de Démon : La Peau de Démon est un organisme symbiotique dont les capacités dérivent des autres manifestations l’Essence, visant à faire d’un humain normal un véritable Héraut de la Prédation cumulant les capacités des autres créatures. Actuellement, un être qui en est doté dispose d’une force et d’une résistance de classe 12 capable de résister aux attaques standards et aux perforantes, à moins que celles-ci ne percent l’acier, ainsi qu’à tout type d’acide conventionnel, pouvant courir jusqu’à 60km/h en endurance ou 90km/h en sprint et sauter sans élan d’environ 24m, disposant de certains endroit dont le pourcentage en Bio-acier est plus fort que la moyenne et lui permet de s’attaquer à toute matière « naturelle », seuls les métaux Marvel le résistant sans peine (à noter qu’il ne s’agit pas de trancher net et qu’ainsi déchirer le matériau réclamera un effort de force, surtout contre une masse compacte), de glandes productrices d’acide qui permettent à ses armes naturelles de suinter d’un acide comparable à de l’acide chlorhydrique concentré ou encore de le projeter à une distance de 9m et de sens accrus permettant de percevoir une odeur à 270m contre le vent, de dispose d’un ouïe deux fois plus fine que l’humain et d’une vue deux fois supérieure dotée de nyctalopie (à l’instar des Cerbères eux-mêmes basés sur le loup gris). Même si l’exo-armure du Spectre dispose de compétences équivalentes à celles de la Peau de Démon, il a sa propre caractéristique que cette dernière acquière donc (puisque le Spectre reste une manifestation d’Essence). Ainsi elle gagne également la capacité à générer des excroissances imitant des objets simples, selon les mêmes modalités ; ses limites sont également les mêmes (ne peuvent pas atteindre une taille de plus de 2m pour une épaisseur équivalente à celle d’une cuisse humaine et ils ne possèdent la force complète qu’une fois l’épaisseur maximale atteinte). Immortalité :Le Léviathan est capable d’user de son Essence pour créer des organismes, mais également pour en recréer ; ainsi, son Héraut bénéficie de capacités d’immortalité. Tout d’abord, Elle l’empêche de vieillir, lui transférant de l’Essence de l’énergie vitale de manière à stopper la dégénérescence cellulaire liée à l’âge, capacité qui, considérant les réserves d’énergie vitale de l’Entité, dote Sébastian d’une énergie vitale quasiment illimitée. Cependant, le point le plus intéressant est la capacité à remplacer les cellules détruites, pour littéralement récréer les parties manquantes de son Héraut, jusqu’à des amputations ou des décapitations, et ce en partant d’une échelle subatomique. Différent d’un facteur guérisseur ou régénérateur, cette faculté ne peut être ralentie ou stoppée par des moyens conventionnels (tels les matériaux empêchant la régénération, comme le Carbodanium), mais fait également de Sébastian la principale Relique de la Prédation. De plus, substituer de l’Essence à de la chair « naturelle » entraine une sorte d’empoisonnement ; sur le long terme, le corps de Sébastian pourrait bien devenir, s’il est remplacé à 100% par de l’Essence, celui d’une créature comparable au Spectre. Enfin, le Héraut ne peut mourir de cause naturelle, telle la faim, la soif ou le manque de sommeil, et l’immunise aux maladies. Etant efficient indépendamment de la volonté de Sébastian, cette immortalité lui permettait de revenir à la vie, l’Entité réactivant ses fonctions vitales après l’avoir entièrement soigné. Les principaux défauts de l’Immortalité de Sébastian von Orchent sont liés à sa condition. Premièrement, le Léviathan ne peut le ramener à la vie si le Mutant était privé de ses pouvoirs (par une régression au stade humain ou autre capacité annulant le gène X ou ses effets), même si Elle peut attendre la réapparition de ces derniers pour ce faire. Secondement, l’esprit de Sébastian n’est pas indestructible, ainsi, en cas de destruction de sa psyché, cette dernière se disperserait dans le plan astral, chose arrivant normalement en cas de mort ; pour éviter cela, le Léviathan avait placé un sceau psychique pour maintenir la psyché dans le cerveau de son héraut, le préservant de la destruction naturelle à moins que l’organe ne soit à 100% détruit également. Désormais la psyché de Sébastian peut subir un traitement proche de celle composant le Spectre ; le Léviathan peut donc absorber la psyché de son Héraut à son décès (selon les modalités normales expliquées dans sa Télépathie) et la réintégrer plus tard à son corps. Cela implique qu’il ne reste que deux moyens de tuer définitivement Sébastian : la destruction complètement de son esprit, par attaque psychique par exemple, ou alors la destruction complète de son corps, à un niveau atomique. Tant que le portail de Sébastian resterait ouvert, la Prédation pourrait manipuler l’Essence, et ainsi recréer entièrement le corps de son Héraut, bien qu’il soit alors à 100% composé d’Essence du Léviathan. De plus, la Prédation s’étant familiarisée avec la création de corps humain, par l’intermédiaire du Spectre là-encore, la vitesse de remplacement des parties endommagées est encore accrue. S’il fallait à l’origine une minute pour recréer l’équivalent d’une semaine de guérison, il n’est désormais plus nécessaire qu’une seule seconde pour en faire de même ; pour l’ordre d’idée, une coupure superficielle mettra donc une seconde à se régénérer, tandis qu’un blessure par balle (normalement 4 mois) mettra 16 secondes.
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