La "faim" des haricots [PV Alan]

Graou...

Bien peu aristocratique, sans aucune considération pour l'allure que devait maintenir un milliardaire PDG et accessoirement professeur d'économie, l'estomac râlait. Il avait faim, oui encore et d'autant plus depuis que Lucas était revenu. Malgré ses soucis avec son cher... -Euh, Warren se perdait dans ces histoires de papiers, étaient-ils encore mariés ou divorcés du coup ?- bref peu importe, son cher avocat donc, il avait retrouvé son appétit. L'absence de ce dernier n'avait pas pardonné, camouflés par sa musculature très correcte -à défaut d'être surdéveloppée comme chez un certain Wolverine- ses kilos avaient pris la poudre d'escampette. Sans en être à un stade d'anorexie avancée, le mutant avait vu ses joues se creuser légèrement et le peu de graisse qu'il parvenait à sauvegarder fuir lâchement. Il était temps pour lui de reprendre des forces, et cela pouvait commencer dès maintenant, après les cours justement, direction la cuisine. Heureux de ne plus avoir de gamins piailleurs et ingrats, le professeur d'économie se rendit dans le sanctuaire des gourmets gourmands comme lui. Cela faisait longtemps que le jeune homme n'avait pas profité de la cuisine pourtant si bien équipé de l'institut. Il faut dire que vêtu d'un de ses smoking à 3000 dollars, coupe parfaite, il n'avait pas le profil du type qui savait cuisiner. Ce qui était vrai d'ailleurs ! Si étant plus jeune, le X-Man avait apprit les valeurs de la vie en maniant papier hygiénique et serpillère dans les toilettes de l'entreprise de son cher papa, il avait perdu l'habitude des gestes simples de tous les jours. Il n'avait plus le temps pour cela, et si son expérience d'adolescent lui avait permis d'apprendre à respecter les employés les plus en bas de l'échelle, en bon milliardaire, il rechignait lui-même à ces tâches ingrates. Il avait de quoi payer, pourquoi se salir les mains ?

Cependant Warren rejeta immédiatement l'idée d'aller à la cantine. Il en avait suffisamment soupé d'étudiants pour le moment. Ces ébauches d'hommes qui pensaient déjà avoir suffisamment vécus pour se montrer médisants et ne rien écouter en classe. Pouah, la génération enfants n'était plus ce qu'elle était, de son temps -et pourtant il n'était pas si vieux, sans compter sa régénération qui le conservait en plus.- respect, travail et volonté, rien de tout cela n'avait transparu dans sa classe. Il faut dire que l'économie n'était pas très appréciée, au même titre que les mathématiques ou la physique/chimie. Les enseignants dans cette matière étaient les martyres du corps profesoral. Amusé par la métaphore, le jeune homme eut un petit sourire, où alors c'était parce qu'il allait enfin pouvoir manger.

Les lieux étaient vides, parfait. L'ange sentait presque la pointe de ses plumes frémir tant il était impatient d'avoir une bonne bouchée de spaghettis à la bolognaise faites maison sur le bout de la langue. Malheureusement encore fallait-il savoir les faire ? De dépit il allait se jeter sur un plat cuisiné, mais tous avaient également été dévorés. Quel phénomène étrange que ces journées pourries qui s'étiraient de toute leur longueur, était-il condamné à vivre 24 h de poisse ? Un peu désarmé, le mutant attrapa une miche de pain qui avait au moins le mérite d'être frais et sorti du fromage et du jambon. Il entreprit alors de découper une tranche en se rendant à l'évidence, il manipulerait mieux l'épée que le couteau de cuisine. Et pour cause, s'il était habitué à se battre, Angel avait perdu tous les gestes automatiques pour préparer à manger, s'il en avait déjà eu. Débordé par deux casseroles mijotant à la fois sur le feu, il n'avait pas la coordination nécessaire pour songer à différentes tâches pourtant simples. Un bout de tomate vola d'ailleurs gracieusement vers la porte d'entrée quand le mutant essaya de la couper. La félonne avait glissé sous la lame pour filer droit vers le sol tandis que Warren s'était coupé un bout de peau. Retenant un juron il porta son doigt à sa bouche par réflexe, le ressortant égratigné mais sans plus. D'ici une demi heure il n'y paraîtrait plus avec sa régénération mais l'humiliation elle, resterait lngtemps. Heureusement il était seul ici, n'est-ce pas ?

Le sandwich enfin prêt, le jeune homme nettoya le "plan de travail" et s'assit, contemplant fièrement son repas qui avait un air un peu minable. Pain mal coupé, trop fin qui risquait de se scinder lorsqu'il voudrait prendre le sandwich en main, tomate fuyantes, fromage qui s'effrite mais bon, qu'importe ! De toutes façons l'ange n'avait absolument pas l'intention de dévorer sa création avec les doigts, non mais quelle horreur ! Imaginez-vous. Pour déguster ce menu fretin qui évidemment, ne le calerait pas -ni lui, ni personne, donc lui encore moins.- le jeune homme attrapa des couverts, et commença à découper son sandwich. Comme c'était "rustique" d'imiter les gens normaux et de manger un sandwich comme eux -ou presque.- Warren s'amusait bien tout seul dans son coin, il était fier comme un gosse de son premier repas préparé depuis... Depuis. Bref, le premier en somme !

Mais la porte s'ouvrit, brisant le tête à tête, Angel leva la tête vers l'inconnu pas si inconnu. Un autre martyre du corps professoral; le nouveau prof de chimie. Légèrement enveloppé, l'homme avait un physique presque contraire au sien. Brun, avec des yeux vairons- ce qu'Angel avait toujours trouvé aussi exotique que beau.- il avait un visage ovale alors que lui disposait de traits fins, cisaillés à la perfection. Des cheveux bruns coupés courts alors que lui les avaient blonds et assez longs-car sa régénération ne le laissait pas les tailler, ils repoussaient aussitôt.-, un corps non pas mou mais sans véritable "formes" tandis que le port des ailes de Warren, son entraînement et sa mutation l'avaient sculptés. Si Alan West ressemblait à l'Américain moyen -en moins gros.- Angel avait le physique presque cliché du play boy des magazines ou des spots publicitaires, ailes de 5 mètres d'envergures inclus pour jouer le rôle de l'ange Gabriel dans le dernier film de Spielberg. Loin de se douter qu'ils partageaient un point commun-le besoin excessif de manger.- Angel trouvait que cet homme était tout son contraire, or il est connu qu'on est toujours intrigué par ce qui ne nous ressemble pas. Loin d'être aussi médisant que son allure d'aristo pouvait laisser penser, il invita d'un regard l'homme à s'assoir avec lui-en plus il pourrait voir son superbe repas ! Encore mieux que dans un restaurant 5 étoiles, trop fort.- Alan avait l'air d'un véritable prof, lui ressemblait évidemment à un homme d'affaires mais au fond, ils faisaient partis du même groupe des non-aimés, enfin c'était ce que pensait Angel.

-Bonjour Monsieur West, si vous étiez venu un peu plus tôt, je vous aurais aussi préparé quelque chose

Lança le jeune homme sans pouvoir empêcher un petit air fier -totalement inconscient.-de filtrer sur son visage. Il avait retenu le nom de son nouveau collègue, mais surtout il pouvait montrer son magnifique sandwich à quelqu'un.

-Alors comment se passent vos premiers cours ?

Question typique, posée sur un ton calme et presque froid, pour ne pas dire guindé mais non moins sincère. Posant ses yeux bleus dans ceux vairons de son interlocuteur-lesquels continuaient de le fasciner- Angel attendit la réponse calmement. Il aurait bien proposé quelque chose à manger à Alan mais il n'y avait plus rien. Enfin, plus rien pour lui qui ne savait pas cuisiner car évidemment les lieux débordaient de mets bien meilleurs que son pauvre sandwich mais qui lui étaient inacessibles. Pâtes, fromages de différentes sortes, pomme de terre, viandes, poissons, épices etc.

La fin des cours venaient d'avoir lieu et mon estomac grondait. Je n'avais plus rien mangé depuis le temps de midi et j'étais encore loin de mes besoin en nutriments pour mes glandes. Je me dirigeai vers la cuisine en réfléchissant au plat que j'allais me préparé. J'avais envie d'un plat rapide mais pas de spaghetti ou autre lasagne ce n'était pas assez nutritif.

Je devait par contre passé par le bureau des professeurs. La direction avait décidé de me donné des cours d'aide à la révision en chimie pour aidé les élèves qui voulaient réussir leur examens. Les classes étaient d'ailleurs relativement restreindre en élèves. Le secrétariat avait pris cette décision pour me laisser prendre contact avec les élèves et me permettre de me mettre dans le bain. Sur la journée ma classe la plus remplie n'avait que 5 élèves. Les élèves utilisant le cour, principalement, pour demandé de leur réexpliqué les notions qu'ils n'avaient pas réussi à comprendre.

Une fois sur place, je donnai à mes collègues le résultat de mes cours puis une fois que j'eus terminée mes obligations scolaire, je pris congé. Je me dirigeai, maintenant vers le lieu que réclamait ma cavité stomacal. J'avais faim et tout le monde qui passait par les couloir aurait pus l'entendre. Lorsque j'arrivai devant la cuisine, je vis Warren Worthington professeur d'économie. Il s'était fait un sandwich et utilisait des couvert pour le manger. Je trouvai cela si surréaliste. Cela revenait à se compliqué la tache.

L'enseignant m'invita à s'asseoir et me dis :

-Bonjour Monsieur West, si vous étiez venu un peu plus tôt, je vous aurais aussi préparé quelque chose

Je lui souris en laissant mes passé divagué dans tout les sens. Je lui fit ensuite signe que j'allais me cherché quelque chose à manger. Je me mis alors à pensé aussi bien au fluide non-newtonien qu'au réaction d'oxydo-réduction et même à l'application de la chime à la cuisine. Je fus ramené à la réalité par l'économiste qui me demanda comment s'était passé mes premiers cours.
Je me dirigeai vers les placards tout en lui répondant :

-Vous savez, pour le moment je ne fais que des remédiation donc c'est relativement calme. De plus chose étonnante, le stress des examens rend les élèves très obéissant.

J'ouvris les placard de la cuisine et pris des oeufs et des pommes de terre, je me dirigea ensuite vers les frigo. Ou je récupéra de la crème liquide, de la margarine de cuisson et du gruyère. Je commençai ensuite à faire cuire les pomme de terre me tournant vers l'ange.

-Et à votre cours, comment sont...

Je du m'arrêter pour rajouté le sel dans les pomme de terre. Puis, le fil de mes idées ayant continué, j'avais oublié ma question. Je me retournai en direction de Warren et me passai une main à l'arrière de la nuque avec un peu de gène en prononçant un timide.

-Excusez moi, j'ai oublié ce que je voulais dire. Ce n'est pas trop grave dire que la cuisine est une application de la chimie. Quand on y réfléchit, la cuisine modifie la structure moléculaire des ingrédient tout comme la chimie modifie la structure moléculaire de la matière. De plus, avec de l'eau et de la farine ou de la fécule de mais, on peut faire des liquide non-newtonien qui sont en général un cour que les élèves adorent.

Je remarquai que j'étais partis dans un monologue je m'excusai puis, je finalisai mon omelette et commençai à manger. J'étais encore sous l'emprise de mes pensées que je n'avais jamais maîtrisé. J'étais en train de me sustenté prêt à écouter chaque parole du professeur d'économie. Je pris toute fois la décision de ne pas avoué à mon voisin de table que je n'aimais pas l'économie. Elle n'était que la représentation du monde matérialiste dans lequel nous vivons.

L'homme était décidément très étrange. Il posait une question avant de l'oublier, puis partait dans un long monologue. Warren ne put s'empêcher de hausser un sourcil suivi de l'autre quelques instants plus tard. D'un côté Alan semblait bien maladroit en ce qui concernait l'art de la conversation, mais de l'autre il se débrouillait rudement en cuisine, pas étonnant qu'il ait ce petit ventre qu'Angel lui devinait. Du coup, bien moins fier de son sandwich (xD) le jeune homme ramena discrètement son assiette vers lui et avala quelques bouchées sans rien dire pour faire disparaître la misère le plus rapidement possible. Le pire dans tout cela était que le mutant ne comprenait pas les paroles de son interlocuteur. Elève médiocre en physique-chimie bien qu'il tâchait toujours de bien faire, Warren n'était pas meilleur aujourd'hui. La science l'épuisait d'avance, même s'il aimait le côté pragmatique de la matière. Pas d'imprévus, des réactions logiques, travail soigné = résultat sûr ou presque, c'était ce qu'il recherchait dans l'économie pour maintenir son entreprise à flots. La différence arrivait avec la petite touche d'adrénaline au moment de la bourse ou les défis lorsqu'il fallait sortir un nouveau produit ou racheter une entreprise. Sans que ce soit sa passion réelle-après tout le jeune homme avait surtout reprit le flambeau familial- il avait apprit à aimer cela bien que dans son enfance, l'économie n'avait pas non plus été son apprentissage favori, bien au contraire.

-Comment sont mes élèves ? C'est ça que vous vouliez dire ? Oh et bien il y a deux catégories pendant les examens, ceux qui sont très obéissants et ceux qui cherchent à trouver la faille dans le système: par exemple leurs droits qui ne seraient pas respectés, qu'on n'a pas vu cela en classe... Bref, la formule qui a fait ses preuves quant à ses dysfonctionnements, je pensais qu'avec le temps ils auraient compris.

Lança le jeune homme d'un ton digne et outré à la fois, dénotant un genre de mépris pour les étudiants qui s'abaissaient à ce genre de choses: déranger la classe pour qu'elle ne soit pas donnée, chercher les fautes du prof dans des bouquins de droit alors qu'étudier leur aurait prit moins de temps. Warren avait été éduqué dans le respect de l'aîné, certes, lorsqu'un de ses enseignants était particulièremenet injuste lors de sa prime jeunesse, lui et les autres du pensionnats savaient se venger, et en finesse. Cependant il n'avait jamais pris en compte des futilités telles que la pédagogie ou l'ennui. Il fallait savoir ce qu'on voulait dans la vie et s'en donner les moyens, étudier, travailler sans être perméable aux intervenants extérieurs. C'était avant tout l'élève qui faisait sa propre réussite, le prof n'était qu'un outil, seulement la nouvelle génération semblait de plus en plus dépendante de l'affection, marchant aux préférences et aux boycotts sans saisir que c'était leur avenir qui se trouvait compromis, pas celui de l'enseignant boudé qui était juste gêné sur le moment pour continuer son travail.

-Avez-vous à en punir déjà ? Ca ne m'étonnerais pas. Les châtiments d'aujourd'hui sont bien trop laxistes, leur refiler 100 pages d'un bon bouquin sur l'économie de Marx leur ferait apprendre leur leçon en plus d'être efficace. Croyez-moi, avec ça, ils referaient plus de bêtises de sitôt mais on les couve trop.

Warren ne dit pas qu'une bonne claque de temps à autre aidait aussi à remettre les idées en place. Alan semblait être un de ces nouveaux profs aux méthodes inventives qu'il avait toujours un peu envié. Que d'imagination, que de passion dans sa manière d'exposer sa vision de la chimie à travers la cuisine. Elevé dans un monde dur ou recopier Marx était le plus doux des châtiments, le jeune homme était resté revêche quoique juste et légèrement assoupli par son expérience au sein de l'institut Xavier. Malgré son physique de jeune premier de 25 ans et son âge réel tout aussi bas (30 ans.), le mutant était assez rétro dans sa façon d'enseigner, il avait apprit ainsi, baignant dans cette étrange vision du monde un peu triste mais efficace.

-En tout cas si vous avez besoin de quelque chose, n'hésitez pas à venir à mon bureau. Je ne suis pas souvent là mais au cas où... On doit se serrer les coudes en tant que professeurs.

Engloutissant un nouveau morceau de sandwich Warren offrit un léger sourire encourageant à son collègue bedonnant. Il était peut-être revêche mais demeurait serviable et solidaire avec ses camarades face à la vague infernale d'élèves en folie.

-Avez-vous déjà enseigné avant ? Et pourquoi avoir choisi l'institut ? Etes-vous mutant également ? Je vous demande cela car bien que ce soit rares, certains sont humains. En tout cas vous verrez, ici, c'est comme partout, sauf que nos adolescents peuvent mettre le feu à leur copie ou geler celle du voisin en un rien de temps.

Des ados avec des pouvoirs, des tous cassés abandonnés par leurs parents ou mourrant à cause de leur mutation. Le pire du pire, la crème de la crème ! Il y avait les faiseurs de flammes, les télépathes à surveiller lors d'examens, les ultras-rapides qui échangeaient leur copie avec celle du voisins, les télékinésistes qui volaient la correction posée sur le bureau. Bref, c'était bien pire que dans un lycée de banlieue. Warren avait lui-même été un jeune brisé, peu sûr de lui et parfois capricieux, avec en plus la capacité à s'enfuir du cours -il l'avait déjà fait malgré tout ce qu'il disait sur les élèves qui devaient savoir où étaient leur intérêt d'étudier.- bien qu'en général son éducation très strict en avait fait un adolescent assez docile.

Angel décidai de manger quelques bouchées de son sandwich après mon monologue sur l'analogie chimie cuisine. J'espérai ne pas l'avoir perdue avec mes propos. Je savais que la chimie n'était pas le sujet de conversation préféré d'une grande majorité des populations scolaires. Sauf dans les campus de chimie mais l'institut Xavier pour jeune surdoué n'en était pas un. Je décidai de me levé et pris une baguette dans la réserve de pain puis je la coupai et mis mon omelette à l'intérieur de ce dernier. Je pris une bouchée lorsque le professeur et x-man ouvrit la bouche pour me demander si ma question était en rapport avec le comportement des élèves. Question à laquelle il répondit en m'expliquant qu'il avait deux catégories d'élèves, les élèves obéissants et les élèves qui cherchaient la petite bête.

-c'est bien possible mais bon comme je vous l'ai avoué, j'ai oublié ce que je voulais vous dire mais au vu de vos paroles, je pense que vos élèves sont intéressant.

J'adorais les élèves procédurier car c'étaient des élèves qui nous informaient rapidement de notre niveau de compréhension de leur personnalité. Beaucoup d'enseignants, ne les appréciaient pas et je le comprenait aisément mais ils avaient juste une personnalité extravertie et ils étaient très démonstratif de leurs émotions ce qui était un énorme avantage pour les pédagogues. J'aimais relever les défis et ce type d'élève était, à mon sens, un excellent premier défis.

Angel commençai alors à reprendre la parole pour me demander si j'avais déjà eu besoin de donner une sanction à un élève. Il me dit par la suite qu'il trouvait les punition actuelle trop laxiste et que rien ne valait les châtiments qui imposaient à un élève de recopier une centaine de pages d'un livre d'économie tout en m'avouant qu'il pensait que les étudiants apprendraient mieux leurs leçons de cette manière. Je fus très surpris par les propos de l'ange professeur, je n'était pas du tout d'accord avec cette vision et je me préparai à lui en faire par avec un ton le plus bien veillant et ouvert possible.

-Non, je n'ai pas encore eu besoin de sanctionner mes élèves, j'ai juste du prendre le temps de discuter avec certain une fois les cours terminés. Par contre, je ne suis pas tout à fais d'accord avec votre vision des sanctions. Si on impose à un élève de recopier des pages d'un livre de notre matière, certes sur le moment, il retiendra la leçon mais il est probable qu'ils l'oublient très rapidement. J'ignore si c'est le cas pour l'économie n'en ayant jamais fait mais pour la chimie, il est indispensable qu'il se souvienne de toute les notions déjà vu et surtout recopier des livres ne permet pas de comprendre la matière. Si je dois sanctionner des élèves, je préfère lui donner une séries d'exercices supplémentaires à faire sur la matière vu, qui si il ne les réussit pas à plus de soixante pour cent, l'obligerait à suivre un cours de rattrapage à la place des classiques heures de colles.

Je trouvais que les heures de colle ne servaient à rien, laisser un élèves livré à lui même dans son travail dans une pièce surveillé n'apportait pas beaucoup au jeune récalcitrant. L'avantage du cours de rattrapage,c'est qu'il permettait de travailler sur les lacunes des élèves. De plus, souvent les lacunes dans la matière enseigné était la source des problèmes comportementales. L'enseignement d'une matière était dans mon esprit un travail d'équipe entre l'élève et le professeur. L'enseignant ayant le rôle de soutien en adaptant la manière de voir le cours en fonction des particularités de son élève. Je savais que beaucoup d'élève n'aimais pas la chimie car il s'agissait d'une sciences stricte imposant une certaine rigidité dans la manière de résoudre les problème.

J'avais appris à contourner ce problème en montrant sa diversité. Parfois, je commençais une nouvelle matière par la théorie puis je faisait une expérience et je demandais au élève de m'expliquer ce qui s'était passé et parfois, je commençais cette nouvelle matière par une expérience.
Je demandais, ensuite, ce qui aurait put se passer au niveau moléculaire et en fonction de ce que proposait les élèves je faisais d'autres expériences pour vérifier leurs hypothèses jusqu' ce que la théorie soit trouvé. Une fois la théorie trouvé, pour plus de clarté je leur donnais la théorie que j'avais imprimé par avant.

Angel me proposa son aide en cas de besoin prônant l'entraide entre professeur ce qui me convenais sans soucis et après avoir avalé une nouvelle bouchée, il me demanda si j'avais enseigné la cause de mon choix pour l'institut, si j'étais un mutant et finis par m'expliquer la cause de sa demande.

-non je n'ai jamais enseigné avant, j'ai eu mon diplôme il y a deux ans et avant d'enseigné j'ai aidé un ami reconstruire son dojo à mutant town après l'attaque des purificateurs.

Je repris une bouchée de mon sandwich à l'omelette, puis avant de reprendre la parole je pris une grande inspiration.

-J'ai choisi l'institut car c'est le seul établissement qui me permettra d' honorer la mémoire d'un de mes proche. Je lui ai promis que je donnerai leur chance aux mutants et aux humains et je compte bien tenir ma promesse. Bien sur une autre raison, c'est que je veux que les mutants aussi aient droit à un enseignement de qualité.

J'observai le fier x-man, je ne m'attendais pas à devoir dire si j'étais humain ou mutant à l'institut et cela me ravissait. Les humains étaient très important pour lutter contre toute les discriminations et j'en étais ravie. Je sourit en regardant Angel et repris la parole d'un ton très chaleureux.

[color=#0000ff]-Je suis un mutant, ma mutation m'impose d'ailleurs de manger plus qu'un humain normal pour pouvoir obtenir les nutriments nécessaire à son bon fonctionnement. Je suis doté de nombreuses glandes qui me permettent de secréter des produits chimiques. Pour le moment, je ne sais faire que deux substances, ma salive et un fluide qui durcit au contact de l'oxygène. Ma salive à acquit des propriétés cicatrisantes, elle permet de cicatrisé les blessures deux fois plus vite, c'est un peu comme une pommade qui accélère la cicatrisation. C'est aussi ma mutation qui m'a fait choisir la chimie, grâce à mes connaissance en chimie ça m'évite de secréter des substance dangereuse.

Je repris une bouchée de mon mon sandwich, puis en avalant, une question me vint à 'esprit question qui vint de l'aveu d'Angel de ses nombreuses absences.

-Au fait, je me demandais pourquoi vos étiez souvent absent, j'ai entendu en salle des professeurs que vous aviez une société donc je suppose que cela à un lien. Ce que je comprend pas c'est que notre époque avec la technologie de communication que l'on a, ne serait-il pas possible de la gérer d'ici à l'aide d'ordinateurs et de téléphone portable ? Je ne vous impose pas de me répondre si ma question vous gène je suis juste curieux de nature. Je sais que la curiosité est un vilain défaut mais bon chasser le naturel, il revient au galop.

Ma question était purement le résultat de ma curiosité naturel, j'espérais juste ne pas froisser le X-man. Je restai là, calmement, à attendre la réponse d’Angel mordant à pleine dent dans mon repas.

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