Hero or zero ? [Kurkaru - Jubilee]

Cela faisait quelques mois depuis qu'il avait rencontré la jeune femme du nom de Rachel. Franklin avait dormit pendant de longues semaines après cela. Mais dès qu'il avait pu, il avait renouvelé l'expérience de prise du contrôle du corps dans lequel il se trouvait. Conscient qu'il fallait qu'il ait un minimum de maîtrise pour pouvoir effectivement engager le contact avec les autres personnes de l'institut, il s'était familiarisé avec le corps de son hôte. Cela avait prit du temps, car il ne pouvait rester longtemps aux commandes et il retournait fréquemment faire de longs sommeils. Cependant, il avait remarqué que plus il pratiquait, plus le temps où il pouvait rester au commande était long. Et surtout, plus les intervalles où il devait dormir pour récupérer se raccourcissaient. Pour l'instants, ils restaient conséquent. Mais si cela continuait sur la même vitesse de décroissance que ce qu'il avait constaté, il pouvait espérer obtenir une prise de contrôle assez régulière du corps de son hôte. Il s'était également passé quelque chose qui avait un peu bouleverser la relation entre Franklin et Kurkaru : ce dernier avait finalement prit conscience qu'il n'était pas seul. Enfin, dit en ces termes, ça donne l'impression que Kurkaru a comprit quelque chose, ce qui, nous le savons bien, est complètement impossible. Bon, le mieux est sûrement de décrire ce qui c'était passé : alors que Kurkaru se livrait à l'un de ses habituels concours de grimace avec son propre reflet, Franklin avait tenté le contact, utilisant le réseau nerveux de Kurkaru pour communiqué. Kurkaru avait interrompu ses pitreries et cherché un moment d'où pouvait provenir la voix. Il avait, avec son style et son sens de la mesure habituel, intégralement retourné son petit réduit, avec l'aide des Pictsies. N'ayant rien trouvé, il en avait donc conclus que c'était son reflet qui devait lui parler. La concentration de Kurkaru envers la réception de la voix ne semble être suffisante pour l'instant que lorsqu'il regarde son reflet et cherche à communiquer. Cependant, même si le dialogue à pu s'établir entre les deux, la compréhension n'est pas encore au rendez vous. Mais à force d'effort et de noeud dans ce qui lui tenait lieu de cerveau, Franklin avait plus ou moins réussi à comprendre quelques éléments de Kurkaru. Et lui faire comprendre qui il était. Enfin... à peut prêt. Franklin était prêt à parier tout ce qu'il n'avait pas que Kurkaru n'avait pas exactement compris la partie vers vivant à l'intérieur de son corps. Il avait plutôt compris "un coupain invisible qu'il y a que moi qui entends". Mais bon. La prise de conscience de Kurkaru sur l’existence de son coupain d'intérieur avait également participé à faciliter la prise de contrôle. Franklin avait bon espoir qu'il pourrait un jour complètement se relayer à volonté, mais cela demanderait de l’entraînement. Et probablement de la discipline des deux côtés, condition qu'il n'était pas certain que Kurkaru soit complètement à même de remplir.

Bref, il se sentait assez fort pour enfin prendre contact avec les autorités de l’institut. Il avait de sa vie précédente entendu beaucoup de chose sur l'institut. Depuis qu'il partageait son corps avec Kurkaru, il trouvait ce qu'ils faisaient admirable. Et il s'était dit que si les autres arrivaient à maîtriser leurs pouvoirs, pourquoi pas lui ? Bon, il ne se faisait guère d'illusion sur ses possibilités de retrouver forme humaine. Mais peut être y avait il une solution pour qu'il ne soit pas obliger d'habiter dans le corps d'un autre. Enfin, il avait du mal à bien voir ce que sa mutation pouvait bien pouvoir faire. De même, il n'appréhendait pas vraiment la mutation de son demi frère. Il était moche (enfin, il n'était peut être pas le mieux placé pour faire des jugements de valeur esthétique), gluant et semblait affecter les pouvoirs. Il était également assez souple et pour le moins agile. Pour l'instant, Franklin ne lui arrivait pas à la cheville dans la maîtrise du corps. Sortir du réduit de Kurkaru situé dans les combles était déjà une gageure. Mais il y était parvenu, pour se rendre dans une des chambres d'un X men. Il avait apprit de la part des Pictsies qu'il devait s'agir des gens avec de l'autorité ici. Même si pour les Pictsies, cette autorité ne s'étendaient pas vraiment jusqu'à eu. Ils avaient plutôt l'autorité que les Pictsies voulaient bien leur laisser. Bref. Il les avait suivit jusqu'à une chambre qu'ils avaient indiqué comme étant avec certitude celle d'un X men. Un Pictsies resté à l'intérieur avait ouvert la porte et Kurkaru s'était installé sur un meuble pour attendre. Il espérait que l'attente ne serait pas trop longue, sinon il risquait de perdre le contrôle.

Plusieurs Pictsies l'avait accompagné pour veiller sur lui. Bob Monsieur monté sur Moustapha, Lars, Grand et Petit Johan monté sur le Chat Gris ainsi que Bar Jo le Dingue. Franklin avait demandé à ce qu'il n'y ait pas trop de Pictsies, histoire de ne pas faire d'histoire. Cependant, les principaux membres de la communauté étaient la et pourraient faire entendre leur voix (quand on était un Pictsie, faire entendre sa voix était un devoir) auprès des représentants de l'autre autorité de l'institut. Le petit groupe attendait. Les Pictsies avaient commencé à s'occuper comme d'habitude. C'est à dire en se battant et en cherchant dans la pièce tous les objets susceptibles de les intéresser. Bar Jo Le Dingue avait même discrètement commencé à les entasser dans un coin. Ils n'attendaient pas depuis bien longtemps quand la porte s'ouvrit.

**X-Men Alpha** Messages : 2056 Date d'inscription : 23/04/2012 Age : 29

Un drôle de spectacle m'attendait derrière la porte de ma chambre. Comme tout le monde je connaissais la légende urbaine du nain vert et de son armée de schtroumpfs. Au fur et à mesure de ses apparitions publiques une sorte de mythe se construisait grâce à l’imagination des élèves de l'Institut. Bien évidemment, en tant qu'X-men je disposais relativement plus d'informations sur celui qu'on nommait Kurkaru. Je n'étais pas comme les gamins qui se font peur en le faisant passer pour un violeur de petite filles, un cannibale, un vampire ou tant de bêtises qui peuvent paraître de mauvais goût. Et lorsqu'on connaît l'histoire ou du moins des choses plus près de la réalité, lorsqu'on sait que c'est les conséquences du gène X qui ont transformés un humain en petite chose verdâtre tenant plus du lutin, un sentiment de compassion et même de pitié peut nous prendre à la poitrine. Dès lors, on dépasse naturellement les railleries les condamnant parfois même lorsqu'on est Jubilation Lee, une experte de la moquerie. En effet, fut un temps j'aurais fait partie de ceux qui rependent ce genre de bruits mais désormais je me suis détachée de cela, j'ai grandi peut-être et surtout j'ai une approche différente des mutations monstrueuses et handicapantes.
Quoiqu'il en soit, je ne me doutais pas qu'en ouvrant la porte je verrais un joyeux bordel dans mon antre. Un chat borgne, des êtres minuscules et un Kurkaru. Le petit être était posé sur mon meuble de télévision, pile en face de moi alors que j'ouvrais la porte, un sandwich à la main. Dans un coin, au sol, un petit schtroumpf semblait faire le ménage à sa manière, entassant dans un coin des amas de poussières, des boites de chewing-gums vides, des roues de roller brisées ou neuves, des sous-vêtements traînant sur mes étagères et des piles élèctiques usagées. Mais le plus étonnant c'était le chat, assis à côté de Kurkaru et sur lequel d'autres schtroumpfs se trouvaient. Je n'étaient pas une maniaque et voir de la visite dans ma chambre ne me fis nullement hurler au contraire.

« Eh bien, eh bien ; de la visite. Bonjour Kurkaru. »

Je fermais la porte derrière-moi, sans déranger le schtroumpf amassant sa richesse qui n'étais pas d'une grande valeur à mes yeux comme tout ce qui se trouvait dans cette chambre. Je m'assis sur le lit, en face de la drôle d'assemblée, prête à écouter ce qu'ils venaient faire ici car visiblement ils attendaient quelqu'un, positionnés sur ce meuble. Je portais mon sandwich à ma bouche, pour en tirer une première bouchée. C'était un sandwich à l'américaine, du bacon et de la tomate entre deux feuilles de salades et deux grosses tranches de pain de mie beurrée. Il était pas loin de midi et je revenais de mon entraînements matinal quotidien. Après avoir pris une douche mes cheveux étaient encore légèrement humide alors que je portais un jean et un pull bleue marine alors que sur mon front mes lunettes étaient bien perchées.
Je ne me demandais même pas comment ils avaient pu entrer dans ma chambre étant donné que je ne la ferme jamais à clefs, je n'ai pas peur de vol ou de quoi que ce soit et qui plus est je n'ai pas ce genre de reflex. Des fois, il m'arrive même de laisser ma porte grande ouverte.
Je fixais donc les yeux de Kurkaru alors que cela faisais quelques secondes que j'avais ouvert la porte, pointant mon sandwich vers lui pour lui demander la bouche pleine :

« Z'en voulech' ? »

Je ne sais pas si ils avaient mangés et je ne savais même pas ce qu'ils pouvaient bien manger, mais sait-on jamais. De plus, je ne le finirais pas, je n'ai jamais eu très faim ou beaucoup d’appétit après le sport.
Malgré tout, beaucoup de questions me trottaient dans la tête notamment en ce qui concernait le chat et les schtoumpfs bleus. Qui étaient-ils ? D'où venaient-ils ? Et surtout pourquoi étaient-ils avec Kurkaru, ici, dans ma chambre...

La porte s'ouvrit pour laisser entrer une jeune femme. Franklin ne s'était pas vraiment attendu à ce que les X men puissent être aussi jeune. Il avait l'impression que la personne qui venait d'entrer avait le même age que certains des élèves qu'il avait vu à l'institut. A moins qu'il ne soient eux même des X men, après réflexion. Dans son imaginaire, les X men étaient impressionnants et d'apparence mure. Mais ce n'était qu'un a priori forgé à partir des rumeurs qu'il avait entendu et des rares extrait vidéo ou un X men reconnu figurait, généralement un homme avec une sorte de visière sur la tête ou un type chauve en fauteuil roulant. Il était aussi possible qu'il se soit trompé de chambre. Après tout, si les Pictsies étaient efficace dans les cas impliquant la recherche de nourriture ou de boisson (et tout particulièrement de boisson à fort taux d'alcool, ou tout simplement de produits ménager), il était moins facile d'être sur de leur efficacité quand on leur confiait un autre type de mission. Franklin jeta quelques regards autour de lui, histoire de confirmer qu'il n'était pas dans une chambre d'élève. Celle ci ne contenant qu'un lit unique et semblant disposer de d'avantage de mobilier, il devait bien s'agir d'une chambre de X men. Et puis la jeune femme n'avait pas l'air d'avoir peur de lui. Franklin avait remarqué au cours de ses quelques escapades au sein du corps de Kurkaru que les gens semblaient réagir assez mal à sa présence. Certains avaient peur, d'autres semblaient être en colère contre lui. Au vu de ce qu'il percevait du comportement de Kurkaru quand il arrivait à accéder à son système nerveux, ce n'était pas très surprenant. Mais enfin, il devait bien apparaître à tout le monde qu'il n'avait pas vraiment toute sa tête. En tout cas, c'était comme ça que lui le percevait. Il faudrait qu'il prenne le temps de voir avec les X men compétent ce qui pouvait expliquer cette état de fait. Il voulait comprendre le corps dans lequel il se trouvait. Comme ça il pourrait en faire bon usage pour le temps où il s'y trouverait. S'il arrivait un jour à comprendre Kurkaru, il faudrait qu'il lui demande ce qu'il savait de son pouvoir. Selon toute vraisemblance, pas grand chose. Il n'avait pas vraiment l'impression que les actions de son hôte ne soient guidé par autre chose que par son instinct et ses besoins immédiats. Pour l'instant, tout ce que Franklin avait compris sur le corps de Kurkaru, c'était qu'il était souple, agile (mais que lui n'arrivait pas à s'en servir aussi bien que Kurkaru) et qu'il semblait bloquer les pouvoirs mutants et la technologie. Les pouvoirs mutants, il s'en était aperçu la première nuit où il avait prit le contrôle, quand il avait rencontré la jeune femme rousse à l'infirmerie. La technologie, lors de l'une de ses expériences suivantes, quand il avait essayé de regarder la télévision pour prendre quelques informations sur l'état du monde, mais avait été incapable d'allumer le moindre appareil et avait eu les même problèmes avec tous les objets technologiques. Considérant la probabilité qu'il s'agisse d'une panne généralisé, il en avait déduit qu'il était la source du problème.

La jeune femme avait parlé et avait identifié le corps de son hôte. Il lui semblait bien que Kurkaru était pour le moins populaire. Personne ne l'avait appelé par son véritable nom à chaque fois qu'il avait prit le contrôle du corps. Il se demandait si c'était parce que Kurkaru ne voulait pas se faire appeler John Heston ou si c'était parce qu'il ignorait complètement son véritable nom ? D'après son père, il aurait du au moins connaître son nom et son prénom, à défaut d'autre chose. Bon, en tout cas, il fallait déjà qu'il explique sa présence. Ensuite il verrait s'il révélait la véritable identité de Kurkaru. S'il ne se faisait pas expulsé ou extraire du corps dans la minute, bien sur.

"Bonjour. Euh... Je ne suis pas Kurkaru. Pas exactement. Kurkaru est en train de dormir, actuellement. Je m'appelle Franklin Heston. Je suis le demi frère de Kurkaru. Vous êtes une X men ?"

Inutile d'aller plus en avant dans la discussion si ce point n'était pas confirmé. Il voulait parler à un/une X men pour que sa présence soit connue des autorités et parce qu'il voulait apprendre à leur contact. Il avait peur que les services administratifs de l'institut, bien que certainement habituée aux multiples cas particulier que l'institut devait renfermé, soit quelque peut démunis face à lui. Et puis, les X-men étaient des héros, c'était bien connu. Il pouvait faire confiance à des héros, non ? Il ne s'était pas vraiment expliqué sur sa présence en ces lieux d'ailleurs. Il aurait peut être du commencer par ça, non ? Avant qu'il n'ait le temps de préciser la raison de sa visite, la jeune femme avait offert à manger. Si lui n'avait pas spécialement faim (d'ailleurs, il ne savait pas s'il était capable de ressentir la faim de son hôte) et allait décliner, il n'en était rien pour les Pictsies qui n'allaient pas refuser qu'on leur donne à manger. Même Bar Jo, en premier lieu méfiant quand à l'arrivé de l'ancienne propriétaire des objets qu'il était en train d'amasser se laissa amadouer. S'en suivit une cavalcade des différents Pictsies, sautant du dos du chat tout en se battant pour être le premier arrivé. Bar Jo saisit les objets qu'il avait amassé et tout en courant les jeta dans l'espoir de ralentir ses camarades :

"Mwa, mwa, dwonne le wma !

Nwon, a mwa !

Pwour mwa !

Jwe swuis le chwef ! Cwet pwour mwa !

NWON, MWA !"

Arrivé au pied de la jeune femme, sans clair gagnant, une bagarre éclata, enchaîna coup de pied, de poing, de dent sans oublier la part belle aux coups de boules. Franklin se gratta la tête, l'air gêné. Ca ne partait pas très bien pour pouvoir expliquer sans soucis ce qui l'amenait la. Il savait d'expérience que les Pictsies n'allaient pas écouter ce qu'il pourrait dire pendant leurs bagarres. C'était une sorte de processus démocratique chez eux. Le dernier debout avait raison. Mais la, ça ne l'arrangeait pas :

"Messieurs, un peu de calme. Ils ne sont pas méchant mademoiselle."

A peine avait il fini de dire ça, qu'un Pictsies, probablement Lars, emporté dans son élan commença a essayer de donner des coups de boule à la jambe de la jeune femme. De mieux en mieux. S'il ne se faisait pas renvoyé avec ça, il avait de la chance. D'un autre côté, elle saurait qu'il ne faut jamais rien proposer aux Pictsies. Ou du moins, rien qui ne prête à conséquence. Le truc étant que tout prêtait à conséquence avec ces nains bleus en kilt. S'il fallait se réjouir d'une chose, c'était qu'elle ne leur avait pas proposé d'alcool, sinon la bagarre aurait durée un moment.

**X-Men Alpha** Messages : 2056 Date d'inscription : 23/04/2012 Age : 29

Son demi-frère ? Ils étaient donc deux ? C'était la première nouvelle de cette journée et cela me laissa perplexe. On ne m'avais jamais dit qu'il y en avait un deuxième, un autre mutant avec les mêmes capacités et les mêmes répercussions sur le physique que Kurkaru. Cela devait être courant chez les frères et sœurs d'avoir des pouvoirs similaires. Étant fille unique, je n'ai pas pu personnellement vérifier ces dires et je m'étais trop souvent assoupie pendant les cours de McCoy sur le gène X.
Il cherchait une X-women ou plutôt un X-men. C'est vrai que les apparences sont souvent trompeuses et que je n'apparais que rarement au grand public comme une super héroïne. D’ailleurs le suis-je vraiment comparé à certains membres de ce groupe des X-mens. C'est certains qu'on peu en douter et je pense que toute ma vie on en doutera toujours. Comme si je ne pourrais jamais évoluer assez et devenir une grande fille respectée pour son charisme et sa présence forçant le respect. Je ne suis pas de cette trempe mais je suis bel et bien X-women. Comment répondre autre chose après tout ?

« Ah, je t'ai vraiment prise pour Kurkaru, tu lui ressembles vraiment. Enfin tu me diras j'l'ai jamais vu de près, p't'être que vous êtes différent. Enfin bref, heu... oui, bonjour Franklin, je suis bel et bien une X-me... AIE ! »

La drôle de petite assemblée semblait très intéressée par mon offre, trop peut-être et même si ils avaient une petite taille, il ne semblait ni peureux, ni inquiet de la possible menace que je pouvais représenter si je décidais de leurs vouloir du mal. Mais à cette question, j'ai eu un élément de réponse lorsque l'un d'eux frappa mon tibia avec une étonnante force, me faisant relever la jambe par reflex. Mon pied frappa alors le derrière de l'auteur du coup – mon coup de pied était certes assez soudain mais j’espérais qu'il ne soit pas assez violent pour le blesser - tandis que, sous le choc, je laissais échapper mon sandwich de mes mains. Rapidement je me mis en tailleurs sur mon lit, en hauteur et à l’abri d'un nouveau coup de tête malencontreux mais je vis du haut de mon perchoir, mon sandwich s'écraser sur la tête des schctroumps qui se battaient en dessous. Deux au moins étaient touchés tandis que certains avait eu plus de chance ou de malchance – tout dépend de ce qu'ils interpréteront de ce met si délicieux à leurs yeux comme tombé du ciel – s'en tirant sans un éclat de beurre ou de pain de mie.

« Oups, désolé, vous avez pas de bobos ? Vous voulez des mouchoirs pour vous essuyer ? »

Je relevai dans la foulée la tête, frottant toujours énergiquement mon tibia qui aura sans doute dans les jours à venir un gros voir un énorme bleu. Quelle force incroyable pour leur petite taille, je ne l'aurais jamais soupçonné, mais ils m'intriguaient de plus en plus. Et la remarque ou plutôt le rappel à l'ordre de Franklin m'interrogea sur leurs vrai nature. Devais-je m'adresser à Franklin pour lui poser toutes mes questions ou bien directement à eux ? Je ne le savais pas vraiment, mais je voulais bien quelques réponses.

« Vous les connaissez ? Ce sont vos amis ? J'ai pas fais exprès de les frapper hein, j'suis pas méchante d'habitude... »

Puis je rebaissai mon regard sur cette drôle d'assemblée, attendant le verdict de mes offenses ou de ce qui aurait pu passer pour n'importe quel personnes du monde humains-mutant occidental comme des insultes ou autres agressions. Malgré tout je ne pu pas m'empêcher de leurs adresser un non moins spontané mais naturel :

« Z'êtes qui ? »

Ce n'était pas fait sur le ton du reproche, mais bel et bien de l'étonnement et de l'interrogation la plus légitime me concernant. Ils étaient qui et-ou quoi ? Une nouvelle espèce non-répertoriée ? Des mutants frères et sœur avec la même mutation comme Kurkaru et Franklin ? En tout cas ils étaient pour le moins intriguant pour ne pas dire fascinant. Je les imaginais déjà dans un nouveau libre de biologie. « Jubilattion Lee, la biologiste ayant fait récemment la découverte d'une nouvelle espèce d'humanoïdes intelligent : Les « MwaMwa » nommés ainsi en raison de leurs fort accent ». Je serais peut-être envoyée dans des congrès pour expliquer à tous les fanatiques qu'ils nous ressemblent et doivent être traités en humains avec tous les droits que cela implique. Je me verrais décerner le prix Nobel de la paix ou de biologie ou je ne sais encore quelle autre récompense et grâce à mes fonds je permettraient à ces êtres de vivres librement et de ne plus subir l’oppression des Humains et des Mutants, ouvrant un Institut pour les aider à s’intégrer et à préserver leurs cultures, leurs patrimoines et... Oui vous avez raison, avant cela il faudrait quand même savoir qui ils sont...

Franklin fit la grimace quand Lars mit un violent coup de boule à la jeune femme. Ce n'était pas exactement l'entré en matière qu'il avait espéré, loin de la. Cependant, la femme n'avait pas mal réagit : elle s'était contenté de mettre ses jambes hors de porté des Pictsies (pour l'instant), non sans avoir éloigné avant son agresseur, sans violence excessive. Le sandwich qui avait chut sur ses agresseurs avait attisé la bagarre. Les Pictsies étaient maintenant en train de combiner deux activité normalement assez difficile à mélanger : mange et se battre. Utilisant les ingrédients soit comme arme soit comme source de ravitaillement. L'avantage était que cette bataille allait probablement les occuper un certain temps avant qu'il n'en vienne à se poser des questions Pictsiesques. Il se dandina un instant, cherchant comment il allait bien pouvoir expliquer sa situation particulière sans paraitre être un monstre horrible volant les corps des gens, ni mentir, puisque ce qu'il cherchait à faire, c'était avant tout à se faire accepter. Il finit par se tordre les mains dans tous les sens, puis il prit la parole :

"Et bien... on se ressemble parce que c'est lui, en fait. Hum. Comment dire. Je contrôle son corps, en fait. Parce que j'ai pas de vrai corps, en fait. En fait... Je suis une sorte de vers. Et, en fait, je vis dans le corps des autres. Et des fois, je peux les contrôler. Quand ils dorment."

Il guetta la réaction de la jeune femme, cherchant à voir si elle aurait une réaction de dégout, de désapprobation, ou quoi que ce soit d'autre. Il ne savait pas vraiment ce qu'il ferait s'il en voyait une mais au moins, ça lui donnerait une sorte d'indication. Après, il même si la jeune femme avait une réaction de ce genre, il n'était pas sur de la percevoir. Il n'était pas vraiment bon pour lire sur le visage des autres, faculté qui n'avait pu que décroître après son incapacité à agir pendant plusieurs années. Il se tordit les mains encore une fois, puis il reprit la parole, pour continuer à s'expliquer :

"C'est pour ça que je voulais voir un X-men. Pour signaler que j'étais la. Et si possible pour m'inscrire. Je veux apprendre. Je sais que contrôler le corps de quelqu'un d'autre, c'est pas bien. Mais, j'ai pas le choix, sinon je meurs. Et le corps de Kurkaru, c'est le seul sur lequel j'ai pas d'effets négatifs. Je vous jure !"

Il s'était un peu emporté sur la fin, mais il avait peur de ce qui pourrait lui arriver si les gens de l'institut décidaient qu'il ne devait pas vivre dans le corps de Kurkaru. Il ne voulait pas qu'un lui fasse du mal et il ne voulait pas non plus passer sa vie dans un bocal, comme un poisson. C'était la première fois qu'il pouvait un peu vivre depuis l'accident de voiture qui s'était soldé par l'activation de son pouvoir. Il ne voulait pas que ça s'arrête. Il ne voulait pas faire de mal à Kurkaru, il ne voulait pas lui voler son corps, mais il ne voulait pas mourir ou vivre dans une prison. La lèvre inférieur de Kurkaru se mit à trembloter, sans que Franklin le désire. C'était étrange comment certains actes simples qu'il souhaitait contrôler lui étaient difficile et comment des actes non volontaires se produisaient sans son accord.

" Les Pictsies, je les ponds. Je crois. Ils sont pas méchants, mais ils sont un peu violent... Et ils font un peu ce qu'ils veulent, aussi. Au fait, ça pose des problèmes d'avoir des animaux ici ?"

Bob Monsieur, trouvant que cette explication était un peu succincte et qu'elle méritait d'être étoffée, prit la parole. Il n'allait pas laisser l'honneur de ses frère à la peau bleue être ainsi bafoué. Et plus, la partie mangé avait finalement emporté sur la partie bagarre et les Pictsies étaient affairés à terminer le morceau de sandwitch qu'ils avaient ramassés. Bar Jo avait emporté le sien à l'écart afin de s'assurer que Moustafa n'essaye pas de s'enfuir, comme ça lui arrivait parfois et Lars était assis sur le sol pour picorer les reliefs qui étaient tombés pendant la bataille.

"Won nwest lwes ch'tis nwom libwe ! Ni rwa ! Ni rinne ! Ni dwieu ! Ni mwait ! Fwnini se fwait awoir ! Jwe swuis le chwef nwaturelle qwest pwoint wun dwes trucs qwon a dwit awant ! Myards ! Won est lwes plus mweilleurs dwes woleurs ! Rwien nwe nwous résiste ! Et les gwars ? Won est les mweilleurs pwourquoi ?

-Pwour se bwattre !

-Et ?

-Pwour bwarre !

-Wouit, et ?

-Euh... pwour bwarre et se bwattre ?

-(tous )WOUAIS !

-Wala. Dwonc won west ici chwez nwou et won west les Ch'tis nwom libwe. Twa dwautre qwestion ? Pwarceque je te préwin, nwous autre won nwaime pwoint les emmwerdawyeurs. Et won weut pwoint dwe mwouchoir, jwe dwirais. Cwest qwoi, exatwement, un mwouchoir ? Woin gwenre de cwoup fwourré ?"

Franklin fit à nouveau la grimace. Les Pictsies étaient décidément loin d'être un atout pour la discussion. Il aurait du insister pour venir seul. Mais les Pictsies refusaient de le laisser seul. Il était une ressource précieuse pour eux, ils ne voulaient pas que leur espèce soit victime d'une perte démographique sèche si jamais Kurkaru venait à disparaitre. Certes, c'était ennuyant pour eux, mais pour lui aussi. Il était quand même capable de prendre soin de lui même. Enfin, dans les grandes largeur. Il allait ajouter quelque chose à ce charmant exposé, mais à nouveau, Bob Monsieur fut le premier à réagir :

"Won nwa pwoint pweur dwes mwechants. Lwes mwechants won lweurs mwet dwes cwoup de bwoule , myards ! "

Franklin abandonna. Il attendit la réaction de la jeune femme, se tordant à nouveau les mains. Si vraiment ça se passait mal, est ce qu'il allait se laisser faire ? Il ne savait pas. Et puis, en vrai, il ne pourrait pas faire grand chose. Il savait que même s'il fuyait, il ne pouvait pas passer dans un autre hôte sans en souffrir grandement et Kurkaru reviendrait toujours à l'institut. Comme un animal bien entraîné, il y trouvait sa nourriture et sa distraction. Donc, il était piégé. Il aurait peut être du réfléchir plus avant de se décider. Mais il voulait bien faire.

**X-Men Alpha** Messages : 2056 Date d'inscription : 23/04/2012 Age : 29

Franklin avait un air tout bonnement gêné, effrayé par ce qu'il voulait avouer et le poids dont il voulait se libérer. Je ne suis pas empathe mais il y a des choses qui peuvent se transmettre sans pouvoirs sur-humains. Et dans ses gros yeux humides je fis une grande sincérité. Peut-être je me trompais, peut-être était-ce la supercherie d'un as de.. et bien justement la supercherie ! Cependant j'avais envie de lui faire confiance, j'avais envie de l'aider car ce que je voyais n'était que de la détresse. La détresse d'un petit être qui souffrait et qui était bien trop honnête pour ce monde. La seule qui pouvait certainement comprendre cette honnête, ce devait être moi.

Je le regardais très attentivement, mon visage devenait aussi triste et emplis de compassion alors qu'il parlait et m'expliquait des choses que je comprenais tout de même. D'après ce que je comprenais il n'avait pas de corps, il était une sorte de vers – comme les vers de terre ? Ou comme les verre de vins ? - et il utilisais le corps de Kurkaru quand celui-ci dormait. Une question se posait ? Ou dormait Kurkaru si son corps était emprunté ? Allait-il bien ?
Franklin voulait apprendre et il voulait s'inscrire à l'Institut. Visiblement il n'avait pas d'autre choix que d'être dans ce corps, celui de Kurkaru et ce qu'il me raconta me fit écarquiller les yeux. Il ne pouvait se passer des autres pour vivre, ce devait être sa mutation qui faisait ça, encore une mutation avec des effets néfastes sur le corps. Quelle vie atroce il a du avoir... Vivre dans un verre à eau ou dans la terre peu importe, mais ne pas être libre, il a du souffrir, être triste et cela pendant certainement des années. Il devait en vouloir au monde entier, à sa mutation, à tout ce qu'il pouvait haïr. Je comprenais cela, lors de la mort de mes parents j'en voulais au monde entier, mais c'est grâce au vieux Bob que je m'en sorti. Il fallait que je l'aide, c'était décidé, nous verrons plus tard pour les questions, il avait réussi à capter mon attention et maintenant il avait mon intérêt. J'allais l'aider, foi de Jubilation Lee ! Car je ne laisse jamais les personnes honnêtes sans aide et je ne laisse jamais les personnes seules sans quelqu'un avec qui pleurer.

La lèvre de Franklin trembla et j'essuyais une petite larme qui allait tomber, du coin de mon œil droit. C'était tellement triste, tellement tragique et tellement dramatique. Je ne savais même pas comment le professeur Xavier n'avait pas fait pour voir qu'un tel être vivait ici et souffrait tant. Peut-être devais-je m’inquiéter à propos de ce détail, voyant dedans quelque chose de louche mais cette spontanéité me perça le cœur et je ne pu que lui faire confiance.
Il y avait pourtant un autre point à éclaircir. Qui était dont ces petits hommes ? Franklin voulu éclaircir ce point mais les petits hommes en question prirent la paroles de manière totalement comique pour expliquer qui ils étaient. Une chose est sur je ne les prenais pas pour des animaux mais bien pour des hommes petit, peut-être, mais je l'étais aussi à ma façon. Ils étaient donc les Pictsies, des petits hommes libres qui aiment manger et boire et boire et manger et surtout ils n'aimaient pas les entourloupes ils n'avaient pas de roi ni de reines - ou de rennes je ne savais pas bien – et pas non plus de Dieu.
Je cru m'entendre plus petite en les voyant, cela me fit bizarre. C'était comme lorsque je criais à ma copine sur mes rollers : « On est libre, on a ni dieu , ni maître ! » lorsqu'on piquait des bonbons au centre commercial de Beverlly Hills. Ils me plaisaient tous ! Tous autant qu'ils étaient même si ils ne savaient pas ce qu'était un mouchoir.

Je bondis alors sur mon lit, debout le poing levé.

« Et moi je suis Jubilation Lee. On m'appelle Jubilee. J'aime aussi boire et manger et je vous trouve tous sympa. Pas d'entourloupe donc je vais vous aider que ce soit vous, les ch'tis n'hommes libre ou toi, Franklin, je vous aiderait pas en tant que professeur mais en tant que copine ! Ça vous dit ? »

leurs faisant un grand sourire, je me rassis en tailleur dans un bond, alors que le lit craquait un peu. Il résista tout de même à ce qui semblait être un choc régulier ou quotidien. Je m'adressai donc d'abord à Franklin.

« N'ai pas peur... Je vais t'aider,d'accord ? Mais avant dis-moi : Kurkaru va bien quand tu dis qu'il dort ? »

Puis je regardai les Pictsies, baissant ma tête pour la mettre au niveau du sommet du lit laissant tomber un mouchoir au centre de leurs petit assemblée.

« Un mouchoir c'est ça : ça sert à essuyer un tas de chose. Sinon vous voulez boire ? Vous buvez quoi ? Du jus de fruit ? Du Coca ? De l'eau ? De l'huile ? De l'alcool ? J'ai quelques trucs surtout depuis que ma copine Caitlyn m'emmène dans les bars... »

[HJ : Désolé si je force peut-être un peu trop le destin... Si y'a un soucis, hésite cependant pas à me le dire !]

Franklin fut assez soulagé et un peu surprit par la réaction de la jeune femme. Il ne s'était pas attendu à ce qu'elle soit touché par son histoire au point de versé une larme ni qu'elle réagisse en lui proposant de devenir son ami. Il s'était attendu à autre chose de la part d'un X men. Quelque chose de plus distant et de plus mature. Mais après, il se faisait souvent des idées sur les gens, imaginait qu'ils devaient être comme ce ci ou comme cela d'après ce qu'il avait imaginé ou ce qu'il avait entendu. La X men n'était pas si âge que ça (à moins que ce ne soit un effet de son pouvoir, il n'en savait rien), donc il n'y avait rien qui l'obligeait à agir en vieux barbon très sage. Mais il s'imaginait que ce genre de comportement était lié au statu de X men. Après tout, les héros devaient affronté des épreuves au quotidien, non ? Ils devaient être sages et mesurés, non ? Peut être, mais rien ne les obligeait à l'être en continu. Ils pouvaient se détendre et faire preuve d'humour et agir comme des enfants, non ? Bref, en tout cas, il ne semblait pas devoir se faire de soucis dans l'immédiat. La dame ne voulait pas le mettre à la porte. Après, il ne savait si elle avait le droit de se décider directement ou pas. Peut être pas. Mais si il avait au moins une personne pour défendre sa cause auprès des gens qui allaient décider de son sort, alors il était satisfait. En plus elle n'avait pas trop mal réagit aux Pictsies, même si ceux ci avaient un peut été menaçant. Il aurait peut être de la chance, si ça continuait.

Dans leurs coins, les Pictsies débattaient de ce qui venait de leur être annoncé. Le concept de copine ne leur était pas familier, et ils essayaient de se mettre d'accord sur la sémantique à mettre derrière ce mot. La discution n'avait pas encore dégénérée en bagarre, mais ça ne saurait tardé. A des fin purement anthropologique, écoutons donc quelques instants les débats de l'académie Anglaise et Pictsienne à ce propos :

"Pwour mwa, cwest clwaire ! Wune cwopine, cwest wun gwors twas de twerre, twès élewé, mwais mwoins qu'un m'onwagne.

Pwoint dwu twout, gwand johwan ! Wune cwopine, cwest un gwenre de pwtite geyante qwui west twoujwours lwa pwour wune wautre ! Jwai wu chwa dwans wune swérie à lwa twélwésion. Mwême qwuelle wont dwes toutes pwetites geyantes went plastique.

-Pwourwquoi fwaire ?

-Jwais pwoint trwop cwompris. A fwaire swemblant.

-A fwaire swemblant de quwoi ?

-Dwe fwaire swemblant dwêtre un mwaman.

-Une mwaman ?

-Cwest un gwors twas de twerre.

-La mwoman wou la cwopine ?"

La discussion s'éternisant et n'ayant au final que peut, d'intéret, revenons à Franklin. Celui ci arborait un sourire, l'air content, mais incertain. Il pencha la tête d'un côté, puis de l'autre, et finalement prit la parole, pour remercier la jeune femme, et pour répondre à ses questions. A vrai dire, il n'avait pas vraiment réfléchis à ce qu'elle avait demandé. Il supposait que Kurkaru ne contrôlait plus rien et qu'il ne partait pas ailleurs, mais en vrai, il n'en savait rien. Il espérait que sa réponse n'allait pas mal commencer cette nouvelle relation avec son amie. Il n'avait pas eux d'ami depuis qu'il avait cette nouvelle forme. Il était content d'en avoir une, mais ne voulait pas la perdre. Et puis il voulait apprendre aussi, pas rester dans cet état d'ignorance sur lui même et sur son frère.

"Merci madame. Pour Kurkaru, je sais pas trop. Il va bien, je pense qu'il contrôle juste plus rien, il est pas partit. Je sais pas trop comment ça marche. Et je sais pas trop à qui demander s'il va bien quand il se réveille. Les Pictsies savent pas trop juger et j'ai encore rencontré personne qui avait l'air de bien l'aimer."

Ce qui était la vérité. La plupart du temps, quand il se rendait dans un lieu fréquenté et que les gens le reconnaissait comme étant Kurkaru, il n'avait le droit qu'a ce faire ignorer ou alors les gens le chassaient. Ils avaient l'air d'être souvent soit un peut effrayé, soit en colère. Au vu du comportement des Pictsies et de ce qu'il parvenait parfois à comprendre de son hôte, il semblait que Kurkaru n'ait pas vraiment le sens commun de propriété et de sens de l'humour ou du jeu. Les gens voyaient souvent ses actions comme des tentatives pour nuire alors que Kurkaru lui ne faisait que jouer.

"Y a plein de trucs que je sais pas. Je voudrais en apprendre plus sur moi et sur le monde. Et sur Kurkaru, aussi."

Puis, avant qu'il n'ait pu l'arrêter, elle proposa aux Pictsies de l'alcool. Ce n'était pas du tout une bonne idée ! Franklin avaient déjà eu l'occasion de les voirs boire. Déjà, ils semblaient être très fortement attirés par l'alcool et pouvaient en supporter de grande quantité. Ensuite, cela exacerbait le comportement violent des Pictsies. Ils se mettent à attaquer sans discernement tout ce qui se trouvait à proximité qui n'était pas lui : objet, personne, animaux. Bref, ce n'était pas très réjouissant. Immédiatement les Pictsies se ruèrent vers la jeune femme, sautèrent sur le lit et l'encerclerent avec un regard plein d'expectative :

"(tous) DWE LWALCWOOL !"

**X-Men Alpha** Messages : 2056 Date d'inscription : 23/04/2012 Age : 29

Les Pictsies sautèrent tous autour de moi des yeux emplis de manière presque indescriptible d'envie. Pas d'entourloupe Jub, si il ne t'en reste plus tu risques de passer un mauvais moment. Malgré tout, et certaine de mes provisions, je profitais de leur soudaine attention pour leurs parler un peu plus qu'à l'accoutumée. Il est clair qu'ils n'était pas très familiers avec certaine expressions ou mots de la langue Anglaise. Mais il n'est jamais trop tard pour apprendre. Franklin m'excusera certainement de porter un peu plus mon attention sur ses compagnons de fortunes. Regardant l'un d'eux, je me mis à expliquer certaines choses.

« Un gros tas de terre c'est une colline, moi je suis une copine. »

Puis j'en regardais un autre...

« Une copine c'est quelqu'un qui vous offre de l'alcool parce que ça vous fait plaisir. »

Puis un autre...

« Une amie c'est quelqu'un qui vous propose de l'alcool mais qui sait dire quand vous avez trop bu. »

Et encore un autre.

« Une maman c'est quelqu'un qui vous refusera de l'alcool pour votre bien. »

Puis je pointais du doigt ma commode, au fond de la chambre, là où était rangés tout un tas de chose.

« Vous voyez la-bas, vous ouvrez la petite porte et si vous cherchez derrière le bazar, il y a une bouteille que Caitlyn, une amie à moi, m'a donnée. »

Bien sur cette bouteille de vodka était quelque peu entamé, mais depuis qu'elle m'avait emmené dans ce bar, je n'avais pas compris comment j'avais pu boire une telle chose. Cela piquait et je n'aimais pas du tout ça. Malgré tout, j'avais conservé la bouteille déjà ouverte donc mais pas franchement entamée. Vu la robustesse de leurs corps qu'ils m'avaient montrés lorsque l'un d'eux m'avait frappé, je pense qu'en partageant, ils ne risquaient pas d'être malade ou de tomber dans ces fameux comas éthylique que les jeunes expérimentes lors de leurs premières soirée. Et puis si cela pouvait les occuper dans ma chambre déjà bien assez en bordel, je n'y voyais pas d'inconvénient. Je pourrais aisément par la suite mener Franklin là où il sera le plus indiqué pour qu'il trouve des réponses à ses questions.

Je m'adressais ensuite à Franklin.

« On peut laisser tes compagnons ici je n'ai rien de valeur dans cette chambre à mes yeux. Je ne suis pas forcément la plus intelligente des X-mens et je ne pense pas que je pourrais t'apprendre comment ton corps fonctionne ni comment Kurkaru est. En revanche, je suis l'une des plus gentille et donc je vais t'aider à trouver des réponses. Il y a pleins de personnes intelligentes qui savent comment les pouvoirs agissent, tu verras, on va trouver. »

Le professeur McCoy ou le professeur Xavier son plus indiqués pour ce genre de question c'est vrai et je n'oublierais certainement pas d'y emmener Franklin pour qu'il puisse avoir ses réponses. Mais avant cela, et en tant que professeur de gymnastique renommée dans le monde entier ou presque, il y avait des questions à laquelle je voulais avoir également des réponses.

« Mais dis-moi, si ce n'est pas ton corps, tu arrives à te déplacer ? C'est pas trop dur, pas trop gênant ? J'ai l'habitude de dire que pour en connaître plus sur soi, il faut d'abord connaître son corps. Mais si ce n'est pas le tiens, tu ne dois pas bien le connaître non et donc forcément tu ne te connais pas bien non plus ? »

Question idiote ou non, je n'en savais rien. La seule chose que je savais c'est qu'en matière de « connaître son corps » je pouvais très largement aider n'importe qui et Franklin ne serait certainement pas une exception.
Après ces quelque questions, je reportais mon attention sur les pictsies, prête à les aiguiller dans leurs recherche ou bien voir qu'ils avaient déjà tout bu ? À moins qu'ils soit restés autour de moi les yeux grands ouvert pensant que je leurs verserais moi-même l'alcool dans les naseaux ? Quoiqu'il en soit, ils étaient fort sympathiques et chaleureux pour des petites hommes libres. De part leurs apparences, je n'aurais pas été surprise de voir qu'ils étaient peureux cependant c'était bien le contraire en réalité : fort, brave et fier, voilà ce qu'ils étaient. Ne jamais se fier aux apparences, cela vaut aussi pour les Pictsies.

Les Pictsies écoutèrent tout d'abord les explications avec un air dubitatif (rien de sexuel). Leur culture s'étalaient sur plusieurs milliers de cycles (de cycles très cours, mais quand même) et ils n'étaient pas près à en changer. Et leur culture voulait que toute nouvelle notion fasse l'objet d'un débat intense, passionné, acharné, physique : on devait se battre pour imposer sa vision des choses. Alors quand quelqu'un leur donnait une explication, même logique, sans avoir l'air de la défendre à coup de poings ou mieux, de boules, les Pictsies n'étaient pas des plus enchanté. Ils allaient d'ailleurs partir dans une nouvelle salve de discutions, remettant en cause ce que venait de leur dire la jeune femme à l'aide d'arguments de haute volés tels que : ma grand mère m'a toujours dis que..., par chez moi on a une expression qui veux que, j'ai lu un livre (gros mensonge, les Pictsies ont peur des mots. Les mots ont un pouvoir c'est bien connu. Alors poser comme ça, des mots, à la porté du premier qui pourrait les lire, ça leur parait très dangereux. On sait pas ce qui pourrait se passer. Surement des trucs dangeureux, à base d'apparition d'avocats pour les condamner pour des crimes. Les Pictsies n'aiment pas les hommes de lois. Ils représentent la force des trucs écris sur des bouts de papier et en plus ils cherchent à mettre les honnêtes voleurs en prison et ce malgré leurs ingénieuses capacités de défenses basées sur du c'est pas moi qui l'a fait, ou je suis innocent monsieur l'agent. Oui, cette parenthèse est trop longue.). Cependant, toutes velléités de discutions évanouis à la mention de l'endroit où était rangé l'alcool. Les Pictsies se précipitèrent en un mouvement de groupe chaotique et bruyant vers le meuble et se mirent en devoir de trouver le précieux breuvage. Cadeau des dieux à n'en pas douter. Pour leur bonne conduite probablement. Après un instant de concertation, les Pictsies laissèrent Bob Monsieur se charger de l'opération d'exploration, sous bonne surveillance. En d'autres circonstances, ils n'auraient pas prit de tels précaution, mais les géants avaient tendance à mettre l'alcool dans des bouteilles en verre. C'était pas très futé, mais bon, avec les géants, il ne fallait pas s'attendre à grand chose. Cette histoire de sang qui ne montait pas au cerveau, toujours.

Pendant ce temps, Kurkaru écoutait ce que sa nouvelle amie et future professeure lui expliquait. Manifestement, elle connaissait les bonnes personnes qui pourrait l'aider. C'était une bonne chose. En plus, avec elle à ses côtés, il aurait moins peur. Il avait vu certains X men à la télévision et ils les avait trouvé assez intimidants. Après, ce n'était peut être que des façades, mais il était naturellement renfermé, une barrière que sa condition actuelle avait encore renforcée. Aussi, quand la professeure lui assura son soutien pour trouver les bonnes personnes et l'aider, il ne pu s'empêcher de la remercier très sincèrement et non sans pouvoir dissimuler son soulagement (non qu'il pu réellement dissimuler quoi que ce soit de ses émotions, son manque de maîtrise du corps de Kurkaru l'en empêchait) :

"Merci beaucoup pour votre aide."

Lorsque la jeune femme lui posa une question quand à son corps, il prit un peu de temps pour réfléchir. Il avait effectivement eu du mal à effectuer les gestes les plus simples au début. Certains lui avaient semblé instinctif, mais d'autres avaient prit du temps. S'adapter à la physionomie de Kurkaru, à sa démarche avait demandé du travail. Comprendre les signaux envoyés par le corps aussi. Rien n'était aussi simple que ce dont il se souvenait. Le simple fait de percevoir l'espace n'était pas évident, il ne savait pas par exemple s'il pouvait passer sous quelque chose ou pas, ne parvenant pas réellement à estimer la taille de Kurkaru. Il avait l'impression que ça allait en s'améliorant, mais il ne pouvait pas vraiment juger. Ce n'était peut être qu'une impression. Ou pas.

"Et bien, disons que la plupart des mouvements simples ne le sont pas vraiment. J'ai eu du mal à me lever, au début. Et je n'ai pas vraiment conscience des limites de ce corps. Ce qui n'aide pas. On va où ? Je vous suis."

Alors que Franklin dans le corps de Kurkaru s'apprêtait à emboîter le pas à la jeune femme, les Pictsies eux, les regardaient. Pendant qu'ils discutait, ils avaient finalement récupéré la bouteille et avaient déplacé le sain graal au milieu du groupe. Il s'entre regardaient, puis lorsqu'ils comprirent que les 2 autres étaient sur le point de quitter la salle, ils firent de grand geste d'au revoir :

"Waurewoir !

Pwortwez wous bwien !

Fwaites pwoint de bwetises !

Wous wen fwaits pwoint, wen won wous appwellera swi y bwesoin".

En effet, les Pictsies étaient partisans de réduire autant que possible le nombre de personnes impliqués dans une beuverie, vu que ça en faisait plus pour les autres. Et c'était un comportement d'autant plus pertinent quand on voyait la quantité d'alcool qu'un corps aussi petit pouvait supporter. Quand à la remarque de Bob Monsieur sur le fait de téléphoner, les Pictsies avaient découvert le concept en regardant la télévision. Par contre, ils n'avaient encore jamais essayé. Ceci dit, Bob Monsieur ne doutait pas que les capacités supérieures de ses troupes, même avec un futur coup dans le nez, ne manqueraient pas d'être suffisante pour venir à bout d'un quelconque appareil, aussi compliqué soit il. Et celui la était simple, pas vrai ? Il suffisait de décrocher, de taper sur des touches au hasard et on avait immédiatement la personne qu'on voulait au bout du fil, n'est ce pas ?

**X-Men Alpha** Messages : 2056 Date d'inscription : 23/04/2012 Age : 29

On est donc sorti de ma chambre. Franklin me suivait et je me demandais qui j'allais bien pouvoir aller voir en premier. C'est à ce moment que je me suis souvenu qu'il était nouveau et qu'il n'avait pas forcément une situation régulière. Même si il vivait dans le corps d'un autre, chose que je croyais naïvement ou honnêtement, il fallait bien qu'on signale sa présence. C'était donc décidé, après un dernier regard jeté sur les Pictsies qui s’affairaient autour de la bouteille, je décidais d'aller voir la vie scolaire.

« Avec modération hein ! »

Dis-je par l'embrasure de la porte que je refermais. J'avais attendu que Franklin soit sorti de la pièce bien évidemment et je me mis à marcher à travers le couloir. Je me retourna tout en marchant pour regarder si Franklin suivait. Il n'avait pas une grande taille – remarque qui venant de moi en disait long - et je ne voulais pas le perdre en chemin. Je ne marchais pas spécialement vite, je n'avais pas grand chose de prévu et même si c'était le cas, cela ne devait pas être aussi important que ce que je m’apprêtais à faire. J'avais donc tout mon temps pour aider Franklin à se sentir mieux, à trouver certainement un endroit ou dormir et surtout l'aider à lui trouver un rendez-vous pour qu'il puisse rencontrer des personnes qui peuvent l'aider à comprendre ses pouvoirs étant donné que c'était l'un de ses souhaits.

« On va aller à la vie scolaire. Comme ça on saura que tu existes. Et puis je verrais aussi si on peut te trouver une chambre à moins que tu en ai déjà une... Kurkaru a une chambre d'après toi ? Si tu peux pas sortir de son corps, ça ne servirait à rien d'en avoir deux... Sinon je vais en profiter pour te faire visiter. Donc où tu es arrivé c'était l'aile des chambres des X-mens. Y'a leurs noms sur la porte. Tu as vu ma chambre, elle est à côté de celle de Caitlyn Elioth et Amy de Lauro, les deux X-men nommés récemment. Elles sont sympa. Quand tu prends cette escalier, tu arrives dans le hall, la vie scolaire y est indiquée. »

Pourquoi je lui racontais tout ça, je ne le savais pas trop. Disons qu'il fallait meubler et profiter du temps qu'on avait pour lui faire visiter. En tout cas, c'était ça mon idée, alors qu'on tournait à droite pour prendre des escaliers. Machinalement, comme souvent lorsque je partais dans mes pensées ou que je faisais quelque chose de banal comme marcher ou réfléchir – oui réfléchir est banal pour moi puisque je réfléchis rarement sur des choses trop compliquées – et bien j'use de mes pouvoirs pour faire glisser dans mes doigts, un petit plasmoïde et jouer avec comme les joueurs de poker joue avec leurs jetons. Mais à ce moment là, impossible de faire cette boulle. Je me stoppa net, claquant des doigts devant mon visage.

« Je... j'arrive pas à... utiliser mon pouvoir. C'est quoi ce bordel ? »

Après quelques secondes de réflexion, je jette un coup d’œil à Franklin, puis je me remets à marcher.

« Boarf... ça va revenir. Je dois être fatiguée. Allons-y Frankie ! »

Après avoir traversé le hall, nous arrivons donc à la vie scolaire. J'ouvre la porte d'un pas assuré m'attendant à voir Amy car c'est souvent elle qui s'y trouve. Malheureusement, il se trouvait que ce n'était pas Amy mais une autre personne que je connaissais mal. Elle devait donc travailler à la vie scolaire pendant les horaires où Amy n'y était pas. Et oui, c'est ce genre de déductions qui constitue l'ensemble des choses auxquelles je peux réfléchir. Rien de bien passionnant vous voyez !

« - Bonjour Miss Lee
- Salut. Je viens pour inscrire un nouvel élève, Franklin Veston... heu non. Heston. C'est bien ça ? »

Franklin lança un dernier regard inquiet aux Picsties, puis leur emboita le pas. Ils espérait qu'ils sauraient se montrer mesurés et qu'ils ne transformeraient pas la chambre en un champs de bataille. Mais il y avait de grandes chance pour que ça arrive. Les Pictsies étaient doués pour entrer partout, mais avaient plus de mal pour sortir d'endroits où ils trouvaient de l'alcool. Pour une raison quelconque, sans doute aucun rapport de cause à effet. Franklin se demandait comment des organismes aussi petit pouvaient absorber des quantités de substances toxiques aussi conséquente et ne pas souffrir de conséquences néfastes. Bref. La jeune Jubilée lui avait indiqué qu'elle n'avait pas peur pour ses possessions, donc il ne pouvait pas faire grand chose de plus. Il écouta les différentes explications de la jeune femme à propos des lieux et des personnes qu'on pouvait y trouver. Il nota mentalement les noms de Caitlyn et de Amy. Peut être les avait il déjà croisées ? Dur à dire. Les gens ne se sentaient pas vraiment tenus de se présenter quand ils s'adressaient à lui. Après tout, ils connaissaient Kurkaru et savaient de quoi il était capable, ou plutôt, incapable. Alors à quoi ça servait de perdre son temps à discuter avec lui ? Sans compter que les gens préféraient au mieux se tenir loin du nain, au pire, le poursuivre, plutôt que d'entretenir une discussion. Ce qui était certes compréhensible, mais qui ne facilitait pas les rencontres pour Franklin. Peut être qu'une fois que l'administration serait au courant de son existence, les gens changeraient de comportement ? Bon, il avait beau être naif et optimiste quand à la nature humaine, il ne s'attendait pas à un changement immédiat.

L'autre point positif c'était que la jeune femme connaissait des gens. Donc elle allait peut être pouvoir les lui présenter. Il ne pensait pas s'en faire des amis, mais au moins, des connaissances. Il avait trop longtemps été seul dans le noir. L'être humain avait besoin de parler et d'être avec d'autres personnes pour rester humain. Et les pensées de Kurkaru ne comptaient pas exactement comme la compagnie d'un véritable être humain. Il interrompit le fil de ses pensées pour ne pas perdre le fil de la discussion ni perdre son sens de l'orientation. Il faisait habituellement confiance aux Pictsies pour le ramener si besoin était. Mais leur absence à ses côtés n'était pas habituelle et l'inquiétait. Il devait bien admettre qu'il les trouvait amusant et sympathique, même si leur comportement était parfois déroutant.

"Je serais ravi de rencontrer vos amies. Si vous voulez. Merci pour les indications. Je sais pas pour la chambre. Mais je suis sur que c’est pas la qu'il vit. A chaque fois que je me suis réveillé, j'étais dans un genre de petit espace avec plein de trucs, sous le toit."

Il la regarda intrigué lorsqu'elle s'immobilisa. Elle avait l'air perplexe, comme si elle cherchait à faire quelque chose mais n'y parvenait pas. Franklin avait déjà vu ce genre de truc arriver. C'était quand les gens à côté de lui essayaient de faire appels à leurs pouvoirs. D'après lui, Kurkaru empêchait ça. Mais dans ce cas, il ne parvenait pas à comprendre pourquoi lui, il n'était pas affecté ? Comment est ce qu'il avait pu se trouver à proximité du nain si c'était le cas ? Ou même maintenant ? Il avait un peu peur d'avoir l'air ridicule en exposant son idée. Mais d'un autre côté, la dame avait été très gentille pendant tout le temps de leur discussion. Alors, si il disait une bêtise, elle ne se moquerait pas de lui. Enfin, peut être, mais sûrement pas méchamment. Prenant le risque de parler sur un sujet qui n'avait peut être rien à voir pour dire une bêtise, Franklin se lança :

"Je crois que Kurkaru peut bloquer les pouvoirs. Vous croyez que c'est possible ?"

C'étaient des X men en plus. Il espérait qu'elles ne seraient pas trop impressionnantes. Comme Jubilée, ce serait bien. Alors qu'ils arrivaient au secrétariat, la jeune femme lui demanda de confirmer son nom. Franklin Heston. Comment elle savait ça ? Elle avait raison, oui, mais alors, Kurkaru se rappelait de sa véritable identité ? Ou l'institut avait il les moyens nécessaires pour obtenir ces informations ? Il ne pu s'empêcher de poser la question :

"Oui, c'est bien ça "

Il regarda la jeune femme, dans l'expectative, puis la personne derrière le comptoirs. Il ne savait pas vraiment où ce mettre, ni s'il devait ajouter quelque chose de précis, genre son age, pourquoi il était dans le corps de Kurkaru, ces occupations précédentes, son niveau d'éducation, ce qu'il avait mangé le jour même... Enfin, ce que Kurkaru avait mangé, car lui n'avait pas vraiment de bouche. Il se demandait d'ailleurs comment il s'alimentait. Il n'y avait jamais vraiment pensé, mais vu qu'il ne mangeait pas, il devait le faire naturellement. Ce serait une question à poser un fameux docteur qui allait tout lui expliquer.

**X-Men Alpha** Messages : 2056 Date d'inscription : 23/04/2012 Age : 29

Il y a bien longtemps - même si je n'ai théoriquement pas vécu assez longtemps pour pouvoir sortir ce genre de phrase - que je ne me pose plus de question quant à ce qui est ou non possible en matière de pouvoir mutant et de gène x. Annuler les pouvoirs, les supprimer, jouer avec, les modifier, tout cela ne me semblait pas aussi impossible que la téléportation et le voyage dans le temps. En fait, cela ne me choque plus. Cela ne me fait pas poser des questions existentielles car je sais que je n'en ai pas forcément les réponses. Je laisse faire les spécialistes en la matière, les personnes qui font de l'étude de tous ces phénomènes une passion et un métier. Il y en avait à l'Institut, vous le savez déjà. C'est sans aucun doute que Franklin pourra trouver des pistes de réponses à ses questions en allant leur parler. De mon côté, le maximum que je pouvais faire c'était simplement l'accompagner dans ce monde qu'il semblait découvrir, l'aider au maximum comme guide et pourquoi pas comme professeure. Bien que je suis une professeure qui n'ai aucune base scolaire, je pouvais très bien enseigner les bases sportives, de combat et de maîtrise de son corps. Des choses que certains intellectuelles trouvent futiles, mais qui me permettent – ainsi qu'à de nombreuses autres personnes j'en suis certaine – de survivre dans un environnement oppressant en demeurant leur dernière forme d’expression ou leur seul moyen d'évasion. La sensation de vide que l'on éprouve lors d'un footing reste unique et reposante. Elle est tellement puissante qu'elle peut nous faire oublier la fatigue et nous procurer un plaisir immense simplement en courant. Mais ce n'était pas réellement le sujet du jour puisqu'il fallait s'occuper de Franklin.

Ce dernier me parla du logement de son demi-frère. Cela ne ressemblait absolument pas à la description qu'un être aussi petit pouvait faire d'une chambre. Certes, certaines étaient en désordre et pas bien grande, je ne pouvais personnellement pas le contre-dire la dessus sans être ridicule. Cependant, elles n'étaient pas toutes dans le même état que la mienne et surtout assez grande pour qu'on puisse y respirer. Mais ce n'était pas tout, de mémoire, aucune chambre ne se trouvaient dans les combles et sous les toits. Elles étaient toutes dans les ailes respectives des élèves et des X-mens. Il semblait plus probable alors de penser que Kurkaru s'était fabriqué son petit nid dans un endroit qu'il connaissait à l'Institut, plutôt que d'occuper une chambre comme tous les autres élèves. C'est en y réfléchissant qu'une autre question me traversa l'esprit : Kurkaru était-il officiellement un élève de l'Institut Charles Xavier pour élève sur-doués ? Possédait-il des papiers ou quelqu'un possédait-il des papiers d'identité le concernant ? Je n'en savais rien et surtout : ces problèmes administratif étaient un peu trop complexes pour moi. À la limite, l'aide d'Amy serait la bienvenue pour quelques conseils sur le sujet étant donné qu'elle s'occupait de la vie scolaire. Cependant, c'était une de ses collègue ou alors remplaçante qui était alors présente, bien que tout à fait agréable, il faudra faire avec.

La fille se pencha par dessus le bureau pour observer d'où provenait la voix qu'elle avait entendu. Elle fit des yeux un peu surprit tout en redressant les lunettes qu'elle avait sur le nez.

« - Miss Lee, ce n'est pas Kurkaru ? Vous voulez dire que Franklin Heston est son vrai no...
- Non ce n'est pas Kurkaru, c'est son demi-frère, Franklin. Il est obligé de vivre dans le corps de Kurkaru de ce que j'ai compris. Il faudrait le signaler comme présent ici, le temps que le professeur McCoy ou bien Xavier trouve des explications au questions que Franklin se pos...
- Excusez-moi mais c'est Kurkaru ou c'est pas Kurkaru ?
- C'est Kurkaru, et à la fois ce n'est pas lui. Si ça te va pas c'est pareil. Marque-le juste dans les fichiers et dans toute vot' paperasse infâme je m'occupe du reste. Et puis c'est une personne tu peux lui parler directement aussi.
- Heu, oui, pardon. Bonjour... Franklin, excuse-moi.
- En le vouvoyant ! Nan fais pas cette tête je te taquine. Ahaha !
- Vous ne changerez donc jamais...
- Sans doute... Sinon on pourrait prendre rendez-vous avec les grosses têtes ?
- Vous voulez parler de monsieur McCoy ? Je vais les contacter à votre sujet pour... Quelle est le sujet déjà ?
- Franklin a des questions à leur poser et il attend des réponses. »

Alors que la fille pianotait sur son clavier, je me laissai tomber vulgairement sur l'une des deux chaises qui se trouvaient en face de son bureau invitant du regard Franklin à faire de même si cela lui disait tout en lui lançant un sourire pour le rassurer.

« Les trucs d'administration c'est chiant, mais on est obligé d'y passé.. héhé. »

Franklin avait suivit le mouvement et regardé avec inquiétude l'échange entre les 2 femmes à son propos. Bon, au moins, il n'était pas le seul à ressentir des difficulté pour exposer sa situation. Ceci dit, la jeune femme faisait preuve de beaucoup plus de punch dans sa capacité à s'imposer, ce qui semblait faciliter la discussion. Il se mit à sourire quand la jeune femme se fit reprendre. Encore un mystère de son corps. Comment arrivait il à sourire naturellement quand il avait du mal à se déplacer ? Peut être était ce du au fait que son corps avait une mémoire de la façon dont il devait déplacer les muscles ? Si tel était le cas, cette mémoire était probablement mal adaptée au physique particulier de son corps actuel. Si tel était le cas, alors il allait avoir besoin d'un sacré entraînement pour formater des réflexes qu'il avait apprit tout au long de sa vie précédente, celle où il avait encore un corps, deux bras et deux jambes. Ce ne serait pas facile. Mais il était prêt à tenter l'expérience. L'être humain était par nature un être sociable. Se découvrir mutant et incapable de communiquer avec le monde extérieur sans assistance ne supprimait pas cette nature, Franklin en était parfaitement conscient. Peut être même ce genre de chose était il un facteur exacerbant. C'était sûrement pour cela qu'il trouvait cette conversation rafraîchissante, la première qu'il avait réellement depuis longtemps. Il y avait bien sur eu la conversation avec la jeune femme rousse, l'autre nuit. Mais il n'était pas vraiment certain qu'aucun des deux n'ai réellement été capable de discuter de façon claire et franche cette nuit la. Alors voir deux personnes se taquiner ainsi, c'était une lueur d'espoir. Peut être que dans quelques temps il pourrait atteindre un tel niveau de socialisation . Peut être. En tout cas, quand la femme de l'accueil lui dit bonjour, il fit de même, ajoutant un signe de tête qu'il espérait poli mais qui se révéla être quelque peut saccadé. Il regarda ensuite la femme exécuter la demande de la X woman, enregistrant des choses dans son ordinateur et en griffonnant d'autre sur des bouts de papier. Franklin ne voulait pas provoquer d'incident avec le corps de Kurkaru, préférait rester à l'écart. Si la secrétaire était une mutante, se voir priver de son pouvoir ne lui plairait sûrement pas. Alors inutile de tenter le diable.

"Euh... oui, comme vous dites. "

Comme manifestement, il fallait attendre un peu avant que tout soit finit, Franklin prit le partie de s'intéresser à la X woman. Il n'en savait pas très long à son sujet. Si elle était une X men, elle devait enseigner des choses, non ? Ce serait une bonne question, ça lui permettrait d'apprendre des choses. Et puis, comme ça, il pourrait en savoir un peu plus sur le fonctionnement des cours. Il aurait bien aimé continuer à aller à l'école, mais ça risquait d'être compliqué. Il n'était pas sur de pouvoir prendre le contrôle du corps de Kurkaru longtemps, ni très régulièrement. Et quand cela arriverait, il devrait faire des choix sur les activités qu'il pourrait mener à bien.

"Vous enseignez quoi ? Je veux dire, vous, comme professeur, mais de façon général, ici ? Je peux suivre des cours ? Même si je sais pas trop je pourrais ?"

Franklin attendit avec avidité la réponse. Peut être que la jeune X men pourrait lui fournir une solution acceptable, même s'il ne se faisait pas trop d'illusions. Une autre idée lui vint à l'esprit. Au vu de ses précédentes expérience, il ne pouvait pas rester trop longtemps aux commandes du corps de Kurkaru. Rester la à attendre pour qu'on lui créée un profil quelconque n'était pas ce qu'il considérait comme étant un usage intéressant du temps qui lui était impartit. Son impatience prit donc le pas sur sa réserve et il se décida à ajouter une autre question :

"Je ne sais pas combien de temps je peux rester réveillé. Vous pouvez m'aider dès maintenant ? Je voudrais comprendre..."

En espérant que la jeune femme voit ce qu'il essayait de dire. Il ne voulait pas non plus trop en faire et avoir l'air d'être quelqu'un de malpoli. Il venait seulement de recommencer à se socialiser et il ne voulait pas déjà se faire mal voir. Il avait conscience qu'il ne pourrait pas avoir que des amis en ce monde, mais cette jeune femme la lui avait offerte, certes assez rapidement, son amitié. Et pour l'instant, c'était la seule sur laquelle il pouvait compter. Il ne voulait pas briser une amitié, tel quel soit, mais celle la était particulièrement unique et nouvelle pour elle. Sa valeur en était donc d'autant plus grande. Tout comme son impatience à profiter de ce nouvel espoir qui s'offrait à lui.

**X-Men Alpha** Messages : 2056 Date d'inscription : 23/04/2012 Age : 29

La secrétaire tapait de plus en plus brutalement sur son clavier de manière très attardée. Je ne savais pas bien ce qui clochait mais elle ne tarderait pas à me le dire. En attendant je la regardais d'un drôle d'air, les yeux écarquillés et les sourcils haussés. Étonnée, oui, amusée aussi puisqu'un petit rire moqueur m'échappa.

« - Ne rigolez pas Miss Lee... La machine ne fonctionne plus... Je ne sais pas ce qu'elle a.
- Moi non plus.
- Certes.
- Bah tu peux juste faire sur papier en attendant. »

Je la laissais tenter de redémarrer son ordinateur alors que Franklin essayait de s'intéresser un peu au fonctionnement des cours et des professeurs de l'Institut. Que ce soit par curiosité ou juste pour meubler c'était des informations qui pouvaient être intéressantes pour lui. Sans doute que plus tard il sera un élève comme les autres et devra suivre des cours. Enfin pour cela il faudrait vérifier ce qui se trame dans son corps et comment le Kurkaru original se porte. Oui, je dis original parce que visiblement c'est son corps au départ. Bien entendu ça ne veut pas forcément dire que Franklin n'est qu'une copie ou autre chose mais... Oh et puis peu importe c'est pas la question.

« Bah de façon générale... L'institut enseigne aux jeunes mutants à maîtriser leurs pouvoirs pour pouvoir s'insérer plus facilement dans la société. De mon côté j'enseigne surtout le sport sous différentes formes... De la gymnastique aux arts martiaux... De quoi permette à des jeunes de connaître mieux leurs corps. Hum... C'est important de maîtriser son corps pour maîtriser ses pouvoirs. »

On pouvait facilement se demander en quoi enseigner le combat pouvait aider des personnes à s'intégrer. Les mauvaises langues diront que cela aide ces jeunes à être plus violent. Mais ce sont ces mêmes personnes qui persistent à ne pas comprendre ce que les arts-martiaux apportent en valeur morales. Ces personnes là ne sont pas à haïr, non, juste à plaindre et au pire à ignorer.
Franklin s'impatientait. C'est vrai qu'il ne pourra sans doute pas garder le contrôle sur son corps très longtemps et il fallait en profiter tant que Kurkaru n'était pas là. Ou plutôt qu'il était endormi. Ce serait une autre paire de manche de travailler avec Kurk.

« T'entends ? On peut se magner ? Et puis si tu as un dossier sur les pouvoirs de Kurkaru je voudrais bien le prendre. Je crois savoir qu'il avait déjà fait quelques tentatives d’entraînements donc on doit bien avoir quelques infos qui pourraient nous aider. »

Dis-je d'une voix calme bien que railleuse à la secrétaire qui ne parvenait à rien avec la machine.

« Oui, signe là, je te retrouve le dossier. Le professeur McCoy doit être présent dans son labo, tu pourras aller voir. »

Elle me tendit un dossier classique qu'on avait sur des élèves pour les aider au mieux dans leurs scolarités ici. Je me retournais vers Franklin.

« Oki, merci m'dam ! Aller, suis-moi Frankie. On va aller voir si le professeur McCoy est libre pour voir un peu comment tu fonctionnes. T'en fais pas il est sympa. Bon pas autant que moi c'est sur... Mais en même temps c'est impossible. Il peut faire peur aux premiers abords mais c'est juste aprce qu'il a une grosse fourrure bleue. Et puis si tu es encore en forme après, on ira un peu dehors se dégourdir les jambes et t'habituer à ce nouveau corps. »

Je sortais après avoir signé rapidement une feuille des emprunts de dossier. Je me dirigeais donc vers le laboratoire du docteur. Une fois arrivé, quelques couloirs et escalier plus tard, je laissais Franklin y aller. Hank me préviendrait lorsqu'il aura fini et je reviendrais m'occuper du nouvel élève fraîchement inscrit. Une fois dans la salle commune je pouvais à nouveau utiliser me pouvoirs et en feuilletant le dossier de Kurkaru dont plusieurs mention avaient été écrites par l'X-man Kurt Wagner, je compris pourquoi je ne pouvais pas le faire lorsque j'étais près de lui et surtout pourquoi la secrétaire avait autant de mal avec son ordinateur. Quelques temps plus tard, je retrouvais Franklin vers les labos.

« Ça a été, il ta pas fait de vilaines piqûres ? Bon, si tu te sens d'attaque, on va aller un peu dehors comme promis. À moins qu'on doive aller jeter un œil pour savoir si les ch'tis n'hommes libres vont bien... T'en penses quoi ? »

[HJ : Si y'a un soucis hésite pas.]

Franklin écouta avec attention, une fois encore, ce que la jeune femme avait à lui exposer. Ca lui paraissait assez intéressant. Apprendre à maîtriser son corps, c'était justement l'étape numéro une pour lui. Une fois qu'il pourrait faire ça et si sa prise de contrôle du corps de Kurkaru était régulière et satisfaisante, alors il pourrait envisager de repenser sa vie. Il voulait en faire quelque chose de bien. Peut être que les X-Men lui en donneraient l'occasion. Il n'avait pas pu faire grand chose de sa vie pour l'instant, à part survivre, ce qui n'était pas vivre. La, il pourrait compléter sa formation et aider les gens, ceux qui comme lui avait subit leur état de mutant. En tout cas, ça lui donnait au moins un but. Un autre but que de tenter de faire comprendre au monde qu'il n'avait pas disparu et été réduit à l'état de vers parasite. Franklin regarda avec attention le fait que la jeune femme ne puisse pas utiliser son ordinateur. Il avait remarqué que les objets technologiques ne semblaient pas bien fonctionner à l'institut. Il ne savait pas si c'était du à un problème de financement ou bien s'il en était la cause. Après tout, les pouvoirs ne fonctionnaient pas très bien non plus, de ce qu'il avait vu. Peut être y avait il une certaines logique ? Ou non, les pouvoirs mutants ne semblaient pas vraiment en avoir, de son point de vue.

"Je vois..."

Mais le fameux professeur McCoy pourrait sûrement lui en dire plus. Il était assez content d'aller le voir, d'ailleurs. Peut être pourrait il en appendre plus sur lui et sur Kurkaru ? En tout cas, ça vallait le coup d'essayer. Après quelques tours et détours, ils parvinrent la où se trouvait l'estimé professeur. C'était un peu intimidant. D'autant que la jeune femme ne semblait pas vouloir l'y accompagner. Il prit finalement son courage à deux mains et se dirigea dans le fameux laboratoire. Il avait beau être conscient de l'idiotie de la chose, il ne pouvait s'empêcher d'imaginer un lieu remplit de fiole bizarre et de gens en train de se faire découper en morceau pour la science...

Après quelques examens, Franklin pu ressortir. Il en savait un peu plus maintenant, au moins sur Kurkaru. Sur lui même, il fallait attendre le résultat des examens, mais le docteur, qui avait été très gentil même s'il faisait un peu peur, lui avait dit qu'il pouvait passer d'ici une ou deux semaines, peut importe le moment. C'était intéressant. Il fut content de voir que la jeune X-men était la à l'attendre. Il ne savait pas s'il aurait pu la retrouver dans le dédale de couloirs. Il lui fit donc un grand sourire, ou l'on pouvait lire son soulagement.

"Ca c'est bien passé, je pense. J'en sais un peu plus sur Kurkaru. Pour moi, il va falloir attendre un peu."

Il ne doutait pas que les X-men se racontait tout et le professeur serait sûrement beaucoup plus à même de lui expliquer les subtilité du don de Kurkaru que lui même. Il n'avait pas encore tout assimilé. Le professeur lui avait promis de mettre une version papier plastifiée de ce qu'il lui avait expliqué pour qu'il puisse le lire sans irrémédiablement compromettre le document avant d'avoir fini la première page.

"Je veux bien aller m'entrainer. Je pense que les Pictsies doivent encore être en train de faire la fête, faut mieux pas les déranger quand ils sont comme ça."

Franklin était à peu prêt sur que les Pictsies ne s'en prendrait pas directement à lui, même dans le pire delirium causé par la boisson. Mais il n'en était pas tout à fait certain, pas plus qu'il n'était certain de pouvoir se faire obéir le cas échéant, si ceux ci décidaient d'aller chercher querelle à la jeune femme. Il préférait ne pas le découvrir maintenant. Plus tard, quand il serait plus sur de la solidité de la relation entre sa personne et les Pictsies.

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