Le face à face des doublures [PV Anielle Courcel et Kitty Cat]

Samedi 20 avril
Fin d'après-midi

Sera avait visiter un peu l'école, grâce à Sanzo. Ce chat semblait être un gentil garçon, mais la jeune mutante se rendait compte, au fur et à mesure que la journée s'écoulait qu'il lui serait beaucoup plus difficile de revenir dans le monde "normal" qu'elle ne l'avait prévue. Elle ne se sentait plus du tout à sa place. Pendant 2 ans, les contacts humains lui avait manqué, le mande de famille, d'amis, de gens avec qui parlé avait été une souffrances. Et maintenant qu'elle semblait les retrouvé, c'était elle qui avait trop changer pour arrivé à les accepter. C'était frustrant, exaspérant, désespérant.

Et voilà qu'elle allait devoir partager sa chambre. On aurait pensée qu'on lui aurait donné un petit répit tout de même, mais non. L'adolescente se força a retourner vers des pensée positive. C'était plein partout assurément, à voir le nombre d'élèves et de mutant un peu partout. Et puis, il fallait bien qu'elle se réhabitue à cohabité. Et puis, aussi, il y aurait Grabuge qui arriverais dans quelque heure. Elle pouvait y arrivé, elle le devait. Se serait dur, mais elle devait être forte.

Son sac miteux, usé, presque vide, sur l'épaule, elle avait suivis de nouveau Sanzo jusqu'au dortoir des filles, et là, elle avait préféré avancer seule. Elle devait le faire, elle n'allait pas se cacher derrière d'autre élèves toutes sa vie. C'était son combat, sa vie, elle ne pouvait pas dépendre des autres et leur faire perdre leur temps. Et puis... c'était un Don Juan, ce ne serais pas une bonne idée de le faire entrée dans le dortoir des filles, trop de problème à la clé. Il était pas mèchent, au contraire, trop gentils peut-être, mais c'était surtout que cela pourrait créé un malentendu monstre. Elle préférait évité.

Elle avait donc pris son courage à deux main et se dirigea vers la porte qu'on lui avait indiqué. Marchant de plus en plus lentemps au fur et à mesure qu'elle approchait, elle se força à continuer, tenta de ravaler son appréhension. Elle pouvait y arrivé.

Finalement, elle fut devant la porte, son coeur cognant à 100 à l'heure dans sa poitrine. Respirer normalement était devenu un effort de volonté. Elle prit une longue inspiration, puis elle ouvrit la porte dans un geste qu'elle espéra pas trop brusque. Si elle ne le faisait pas maintenant, elle allait tourné les talons et s'enfuir.

Invité

Anielle était revenue dans sa chambre après le dîner, n’ayant pas encore la stabilité suffisante pour aller à l’extérieur sans que la tentation de fuir ne surgisse. Elle ne se sentait pas encore prête à retourné à l’extérieur, à noué des amitiés et à agir normalement. Elle était trop blesser, sa psyché trop fragile pour s’intégré aussi vite. Bref elle avait besoin de temps et de réflexion. Elle avait donc décidé de méditer. S’installant sur le sol entre son lit et celui de Kitty, elle s’assit sur ses talons, prit une douce et longue inspiration en fermant les yeux. Elle avait besoin de se recentrer. En faisant ses Kata se matins là, elle avait commencé à retrouver un équilibre qui lui avait fait si longtemps défaut. Depuis presque une année elle avait dérivé dans la culpabilité et la peur, survivant comme une animale au lieu de vivre.

Durant un long moment, elle ne fit que respirer, se concentrant sur cette respiration, ce qui lui demanda autant d’effort que durant les premiers tant que Julien l’y avait initié. Son senseï lui manquait. Son image et sa voix surgir, faible, brumeuse, dans sa mémoire pour lui donné les instructions si précieuse qu’il lui avait dispensé jadis. Elle se força à se concentrer sur sa respiration plutôt que sur le vide dans son cœur qui semblait vouloir l’engloutir et lentement, elle se calma.

Inspirer
Expirer
Inspirer
Expirer

Puis soudain le bruit de la porte qui s’ouvre brisa sa concentration, alors qu’elle sentait qu’elle était sur le point de trouver son centre et de s’y rééquilibré ! Mais ses réflexes prirent le dessus et elle se retrouva en une seconde debout, sans lever sa garde, mais dans une posture d’évidente défense, prête à tout sauf à voir sa copie entrer.

Le souffle lui manqua, tout comme son cœur manqua un battement. C’était impossible qu’elles se retrouvent toutes les deux dans cet institut. Les probabilités devaient être de presque 0% ! Anielle en avait perdu la voix, son cerveau refusant tout simplement d’y croire elle resta simplement figée dans le fond de la chambre entre les deux derniers lits. Après ce qui pouvait sembler une éternité, mais qui en fait n’était qu’une infime seconde, un souffle de voix, plus bas même qu’un soupir franchit les lèvres de la sombre jumelle.

« Sera… »

Elle resta malgré tout figée, son cerveau étant incapable de croire et d’accepter. De concevoir même. Se ne pouvait être qu’un rêve étrange comme elle en faisait parfois plus jeune, avant le centre. L’institut devait les avoir déclenchés à nouveau. Sinon comment Serafielle, qui devait être encore au Québec, aurait-elle put se retrouver à des kilomètre de leur province ? Et plus encore dans sa chambre. Comment aurait-elle put savoir si peu de temps après sa propres arrivé qu’elle-même y était et venir la voir ? Cela faisait si longtemps qu’elle ne s’était pas vue. Non, c’était impossible. Si ce n’était pas un rêve, se devait simplement être quelqu’un qui leur ressemblait.

Elle fini par avaler sa salive et se secoué mentalement. C’était impossible et elle doutait que se fut un rêve avec les sensations si réelles de son linge et de son environnement. Ce devait être une élève qui lui ressemblait étrangement, un mauvais tour de la vie pour la tourmenté. Sans doute cherchait-elle Kitty. Elle fini par parler véritablement.

« Oui ? »

Sa voix était encore froide, bien plus que durant leur enfance, la noirceur qui habitait son âme se voyait dans ses yeux et dans sa posture. La vie qu’elle avait vécue après leur séparation clair dans chaque attitude, derrière les mots non dit, derrière le fait qu’elle refusait de croire qu’elles pouvaient être enfin réunis, de croire en la bonté de la vie et de l’espoir.

Alors qu'elle ouvrit la porte, elle surprit un mouvement rapide, mais le temps que la porte termine d'ouvrir l'autre était debout. Ce qu'elle faisait avant, impossible de le dire et surtout, Sera n'eu pas envie de le savoir. Si elle ne s'était pas vu un peu plus tôt dans le miroir, elle n'aurais peut-être pas fait le rapprochement, mais là c'était inévitable. C'était comme si elle se regardait dans un miroir, sauf les yeux. Il était bleu, ouvert de surprise et braqué sur elle.

L'autre fille, celle qui lui ressemblait trop, semblait figé dans une posture de défense. Bien plus parfaite que tous ce que Sera pourrait faire, mais elle la reconnaissait quand même. Elle était synonyme de l'instinct des gens de la rues, de ceux qui encaisse et rende les coups. Sera fuyait quand il n'y avait qu'elle, quand elle n'avait pas des gens à protégé. Tous cela passa rapidement dans son esprit alors qu'elle se refusait presque à y croire. Mais le doute ne fut plus possible alors que l'autre fille murmura son diminutif, c'était si bas que Sera ne l'aurais pas entendu normalement. Cependant Sera était tendu à l'extrème, son attention pleine et entière vers Anielle. Si bien qu'elle entendu ce murmure, ce cri du coeur presque inaudible articulé par sa soeur.

Tous concordait. Comment le connaitrait-elle sinon, et la ressemblance, l'espoir dans ce regard. C'était impossible et pourtant Dieu répondait enfin à ses prières, c'était un signe. C'était ici qu'elle devait vivre. Mais l'espoir disparue avant que Sera ne put réagir, avant que la surprise et l'émotion ne lui permette de s'exprimé à nouveau.

La fille devint froide, elle sentit l'hostilité quand elle parla de nouveau. Cela fit l'effet d'une douche froide, même d'un coup de poignard. Comment étais-ce possible, tant de froideur. Et pourtant c'était si difficile à croire pour elle qui l'avait chercher si longtemps, mais peut-être que sa soeur n'avait pas ce sentiment, se besoin d'être enfin complète. Peut-être qu'elle avait oublié sa soeur. Mais elle ne pouvait croire cela, pas avec ce nom qu'elle avait murmuré comme un cri du coeur quelque instant plus tôt. Malgré tout, c'est avec une voix presque chancelante, à la fois heureuse, meurtrie et pleine de gratitude qu'elle murmura le surnom de bébé de sa soeur.

"Ani !!"

C'était sa soeur, impossible et pourtant vrai. Cette institut semblait capable de réalisé l'impossible.

"Oui, c'est moi Sera. C'est..."

Les mots lui manquèrent alors que des larmes de bonheur innondait ses joues. Elle se refusa à courir dans les bras de sa soeur cependant. Sa froideur, sa posture, tout éveillait son instinct de fuite. Elle resta cependant bien campé sur ses jambes. Hors de question de fuir cette retrouvaille, ce cadeaux de Dieu.

Invité

Anielle c’était refermer car c’était le seul moyen qu’elle connaissait pour se protégé de la désillusion qui accompagnait ses espoir brisé. Les probabilités pour que cette fille soit sa moitié, sa jumelle était si infime que simplement d’espéré était fou et stupide. Elle se fustigea intérieurement simplement pour y avoir pensé, pour avoir laissé échapper se nom, qui pourrait être utilisé contre elle par cette fille qui ressemblait tellement à sa sœur que simplement la regarder était douloureux.

Devant sa froideur, l’autre marqua une pause, comme blesser. Anielle se refusait à la regarder dans les yeux, elle ne voulait pas connaître les faiblesses de cette filles, elle ne lui avait, pour l’instant rien fait, le mal qu’elle avait, elle se le faisait à elle-même en continuant d’espéré. Elle eu envie de faire un pas vers cet autre, mais en même temps, elle ne pouvait pas car elle aurait l’impression de trahir Serafielle. Et c’était la seule personne au monde qu’elle ne pouvait trahir. Puis un murmure vint briser le silence, si doux qu’elle cru presque avoir rêvé, tout en ayant l’impression d’avoir reçu une décharge électrique. Son surnom, celui qu’elle n’avait dit à personne depuis qu’elle avait quitté sa sœur, pas même à son senseï, qui l’avait toujours appelé par son nom complet car c’était celui d’un ange. Elle ne put s’empêcher de lever une main, lentement, vers sa sœur, comme dans de la brume, incapable de penser, presque incapable de respirer même.

« Comment? »

Des mots étranglé, une question inachevé un désir de savoir comment sa sœur pouvait être là, devant elle. Elle sentait pourtant le lien entre elles, ce lien que rien ne pouvait briser. Tant d’année qu’elles étaient séparées que les larmes lui vinrent aux yeux. Elle qui n’avait plus pleuré depuis la mort de Julien, et cet événement était un fait unique depuis la séparation des deux sœurs, car avant son mentor, sa sœur était la dernière personne encore en vie qui avait droit à ses larmes. Une goutte cristalline quitta son regard de saphir, mais une unique larme. Elle ignorait à quoi était du se cadeau, elle qui avait tué, elle qui était indigne de tout. Elle qu’on avait placé chez un homme violent parce qu’elle était une enfant difficile et dangereuse.

Pourtant la main resta doucement dans les airs, pas complètement tendu, comme si elle voulait la touché, mais avait peur de briser le rêve ou l’illusion, comme si elle avait peur que tout cela disparaisse si elle touchait réellement sa sœur.

Et là, la Question vint. Mais Sera n'avait pas plus de réponse que sa sœur. Sa Sœur !! Elle sentait que son cœur voulait exploser de joie dans sa poitrine. Sa sœur ! C'était un véritable cadeau du ciel, Dieu qui veillait sur elle.

"Je ne sais pas Ani, mais... Oh ! Je suis si contente"

Cette fois, elle avait presque crié, presque. Toutes une gamme d'émotions transperçait dans sa voie, sur son visage. Son corps tremblait de tant d'émotions qui revenait à la surface. Et d'autre larmes coulèrent alors que la main ce tendait, et Sera se fit violence pour ne pas tout simplement se jeter dans les bras de soeur . Si longtemps qu'elle espérait se jour, qu'elle se l'était imaginé, qu'elle en avait rêver. Et pourtant, jamais elle n'aurais crue que se serait si froid, si difficile. Elle rêvait de retrouvaille joyeuse, mais elle voyait bien les blessures de Anielle, et même les siennes l'empêchait pleinement d'en profité. Cependant, il ne lui fallut pas plus d'une fraction de seconde pour se mettre en mouvement. Mais c'est lentement, très lentement qu'elle s'avança vers sa sœur. Et si c'était un rêve et qu'elle s'éveillait de nouveau ? Mais elle devait tester, voir que sa sœur était bien réelle.

Alors elle franchit la distance qui les séparait, lentement, doucement, comme si elle avait peur d'effrayer sa sœur, cette animal qui semblait sauvage, plus encore qu'elle-même. Comme on apprivoise un fauve. Et elle tendit la main et prit cette de sa sœur dans les deux siennes, ganté bien entendue.

"J'espère ceci depuis si longtemps. J'en ai tant rêver."

Pour la première fois depuis leur séparation à toutes les deux, les mots dans son esprit ne semblait plus prisonniers de son esprit, il sortait tout seule, coulait comme une fontaine, comme une chute, impossible à arrêter.

"C'est toi ! C'est bien toi, tu es réelle et je ne rêve pas."

Il y avait un océan d'émotion dans sa voie, de joie, de reconnaissance, de surprise, de bonheur. Son coeur cognait dans sa poitrine comme un signe de victoire, comme s'il n'était plus capable de contenir autant d'émotions, autant de bonheur. Sa soeur !! C'était un vrai miracle, elles c'était enfin retrouvé !!

Invité

Entendre cette douce voix après tout se temps alors qu’on croyait ne plus jamais pouvoir le faire, c’était comme un orage après une trop longue sécheresse, à la fois hydratant et douloureux. Comme de cautérisé une plait au feu. Et pourtant, Anielle était blesser, ni l’une ni l’autre n’était celle que l’autre avait du laissé derrière dans leur vie. Blesser, Insight ne pouvait faire plus que tendre une main hésitante, doucement, sans bouger rien d’autre. Serafielle avait toujours été la plus douce des deux, Anielle avait toujours été la plus sombre. La vie semblait avoir augmenté ses traits chez l’une et l’autre.

Malgré le bonheur évident de sa sœur, la sombre mutante ne pouvait bouger, elle refusait de brisé se moment et risquer de le voir disparaitre à jamais, risquer de perdre sa sœur encore une fois et pour toujours. Elle aurait voulu fuir pour que cette dernière ne voix pas ce qu’elle était devenue, pour qu’elle ne sache pas les gestes qu’elle avait commis. Mais elle ne bougea pas, elle frissonna simplement lorsque sa sœur lui prit la main dans les siennes, ganté malgré la chaleur à l’intérieur de l’institut. Une partie d’Insight, celle qui lui avait permis de survivre parmi les criminels endurci qui avait fait son quotidien durant cinq ans, en devint méfiante et le nota. Mais l’enfant qui n’était pas tout à fait mort en elle ne voulait pas s’en soucié, pas alors qu’elle risquait de perdre la seule personne au monde dont elle ne voulait pas se méfié, la seule personne au monde qui la complétait.

« Serafielle »

Juste son nom en réponse, et le fait qu’elle n’avait pas reculé. Qu’elle n’avait pas repris sa main non plus. Mais il y avait tellement de nuances subtiles dans sa voix. C’était une reconnaissance que sa sœur était réellement là, qu’elle était réunie et qu’elle acceptait cette réunion. C’était aussi l’expression de la souffrance qui avait été la sienne de la simple distance qui avait été forcé sur elles.

Son regard s’était adoucis, il n’était pas devenu doux, elle ne pourrait sans doute pas avoir une telle expression ou un tel sentiment avant longtemps. Mais il s’était fait moins dur, moins froid. La lueur de l’espoir était revenue y briller, difficilement, faiblement, mais elle était de nouveau présente.

Anielle laissa sa sœur parler, fermant les yeux fugacement pour emprisonner dans sa mémoire se moment si précieux. La voix de sa sœur et leurs mains jointes. C’était comme si les mots l’avait déserté, peut-être parce qu’elle avait oublié comment être gentille, depuis si longtemps qu’elle était froide et cruelle pour se protégé. Tout ce qu’elle aurait pu dire était de répété le nom de sa sœur encore et encore, comme pour se convaincre, alors qu’elle l’était presque. C’était le seul mot, le seul nom qui semblait avoir de la valeur pour elle à cet instant. C’était presque comme si les années de souffrances qui les avaient séparé étaient effacer, mais seulement presque.

La jeune mutante Alpha fini par prendre un doux respire pour s’éclaircir l’esprit, car elle aurait pu mourir à cet instant elle aurait été heureuse, mais en prenant se respire, une partie de sa personnalité revint avec la réalité. Elle ne reprit pas sa main, sa sœur était la seule personne avec qui elle ne serait jamais délibérément méchante.

« Que fais-tu ici ? Cherches-tu quelque chose ? »

Sa voix restait un murmure, car pour l’instant, avec toute ses blessures, c’était la seule façon qu’elle connaissait pour avoir l’air douce ou gentille, même si c’était bancale et difficile.

La douleur revint se mélangé à son bonheur alors que les gestes, ou plutôt son absences de geste, donnait un apperçu des souffrances qu'avait enduré sa soeur . Bien sur, même enfant, Anielle avait été la plus sombre, celle qui doutait, alors que Sera était l'optimiste, le "petit soleil" de leur parents. Et pourtant, c'était bel et bien de la souffrance qu'elle lisait dans sa soeur, dans ce regard qui fuyait le siens, dans tous ce corps qui semblait avoir peur de s’abandonner à la joie. Et cela fit plus mal à Sera que tous ce qu'elle avait put vivre dans sa vie. Elle se jura de tous faire pour que sa soeur soit de nouveau elle-même, pour guérir sa soeur, son âme et l'empêcher d'avoir à nouveau aussi mal.

Elle goutta pleinement, avec son âme, le doux son de son nom prononcé par quelqu'un qu'elle n'espérait plus jamais revoir. Cette voix, bien plus mur que dans son souvenir, et pourtant, c'était la voix d'enfant qui semblait se superposé, sa mémoire qui lui ramenait de vague souvenir et bride de leur enfance commune, trop tôt perdu.

Et alors la questions de Ani vint brisé le moment, mais à la fois, elle fit naitre un sourire sur les lèvres de la guérisseuse. Un sourire timide cependant, car il lui restait encore en mémoire la douleur de voir toute celle de sa sœur, toute sa peur, et son refus presque de l'espoir qui pointait à nouveau dans sa voix, dans son corps.

"C'est ma chambre ici, on m'a assigné à partagé cette endroit avec deux autres jeunes fille." Sera commençait à deviné pourquoi on en lui avait pas donné le nom des filles qui partagerais sa chambre. Pour ne pas éveillé de faux espoir, pour lui laissé la surprise, parce que sans doute on était pas certaine si elle étaient bien les deux sœurs qui se cherchait. Mais même si ce n'était pas le cas, si cette chambre n'était pas celle de sa soeur, alors la jeune beta se jura de demander à changer de chambre, ou que sa soeur change. D'être réuni auprès de celle qu'elle avait chercher si longtemps par tous les moyens. Elles avaient tellement de temps à rattraper.

Invité

Anielle savait qu’elle brisait le moment en demandant, en éclaircissant ses idées, mais elle avait besoin de reprendre pied dans la réalité pour réellement accepter que sa sœur soit là, devant elle. Et surtout, elle voulait savoir pourquoi elle était venue dans sa chambre alors qu’il était si manifeste qu’elle ignorait qu’elle-même y était. Elle avait besoin de base solide pour que son esprit cesse de croire que tout cela était un rêve, mais que c’était bien la réalité vraie. Ni un tour de son esprit, ni un rêve, mais un don de cette nouvelle vie qui semblait commencer pour elle. Une vie où, peut-être, serait compensé en partie ce qu’elle avait fait et subit. Car elle avait depuis longtemps cessé de croire au destin, elle avait fini par comprendre que le monde était fait des choix de chacun et non de la volonté d’un être supérieur.

Pourtant, alors qu’elle tentait de la regarder dans les yeux et qu’elle se jura que jamais elle ne tenterait d’user de son pouvoir sur sa sœur, la réponse de cette dernière lui rendit les jambes faibles et elle n’eut d’autre choix que de tâtonner avec sa main libre pour son lit.

« Pourquoi à-tu sembler si surprise de me voir alors ? Ne t’as-ton pas donné mon nom et celui de Kitty?»

Pourquoi ne savait-elle pas que c’était aussi sa chambre ? Si le professeur était un aussi bon télépathe qu’il était dit, comment avait-il put manquer qu’elles étaient sœur et ne s’espérait plus ? Surement elles auraient put se retrouver dans un moment plus... doux et propice que se choc qui avait failli la faire s’évanouir. Elle devait même en être encore blême, elle qui avait tellement besoin de temps pour comprendre le fonctionnement de l’établissement et des rapports sociaux dit normaux. Comment pourrait-elle se comporter avec sa sœur sans la blesser ?! La peur commença doucement à revenir, peur de blesser l’autre part de son âme, la lumière de ses ténèbres. Peur de la perdre à nouveau, mais à cause de qui elle était devenue et de ce qu’elle avait fait.

Sera n'avait pas du tout prévu la réaction de sa soeur. Dès que les mots eurent franchis les lèvres de la jumelle aux yeux doré, celle au yeux saphir sembla se sentir mal. Sera s'en voulu énormément. Elle aurait du ménagé son effet, y aller plus doucement, qu'elle idote, mais quelle idiote elle était ! Cependant, pas le temps de s'en vouloir, déjà, sans même réfléchir, l'une de ses mains était passé de la main de sa soeur à son dos pour l'accompagné à s'assoire.

"Je suis désolé ma... soeur." dire les mots rendait tout cela encore plus réelle, la douleur de la si longue absence tout autant que le nectar de la réunion. "Je n'aurais pas du le dire ainsi. Et non, je crois que l'on savait qui j'y trouverais, mais l'on ne m'avais pas donné vos nom. J'ai trouvé cela bizarre, mais je me suis dit que c'était sans doute une étrange coutume, ou un bizutage. Je n'ai pas cherché plus loin."

Sa soeur était maintenant si pâle, et c'était sa faute. Sera s'en voulait tellement. Elle venait de faire du mal à sa sœur après seulement quelque minutes. Étais-ce une bonne idée finalement d'être dans la même chambre ? Sans doute se rassura-t-elle, voulu-t-elle croire. On attribuait d'immense pouvoir au professeur, alors jamais il ne les aurait placé ensemble, ou laissé être placé ensemble si un grand bien n'en sortait pas. Elle devait avoir confiance.

"Mais si tu ne veux pas de moi, je peut changé de chambre... mais j'aimerais tellement resté. Cela fait si longtemps que je te cherchait, que je priait que ce jour arrive enfin. Nous avons tellement de temps à rattrapé, nous avons tans changé toutes les deux. Mais je suis sur que nous arriverons à redevenir des soeurs. À réapprendre à vivre dans la société ensemble, toutes deux. Tes blessures, mes blessures, nous pourrions les guérir ensembles si tu veux. S'il te plait"

Les premiers mots était dit avec appréhension, murmuré tant il lui faisait mal, mais plus elle parlait, plus l'espoir perçait et sa voix enflait. Elle le désirait tellement, se reconstruire avec sa sœur, ensemble et plus jamais séparé. Mais les derniers était de nouveau un murmure effrayer. Elle ne voulait plus la perdre maintenant. Oh, non, elle ne la perdrait pas, mais si sa soeur ne voulait pas d'elle, alors elle serait son ombre, son ange gardien, la protégeant de loin. Elle ne serait pas dans sa vie, mais elle n'en sortirait pas non plus. Elle ne supporterait plus de ne pas savoir comment elle allait, d'être loin et si proche, mais se serais préférable à une véritable séparation. Elle supporterais de ne pas être dans la même chambre, mais elle pria néanmoins pour que sa soeur ne la rejette pas, ne la refuse pas. Après tout, sa soeur et elle avait tant changer, peut-être que Anielle ne voudrait plus d'elle.

Invité

Serafielle l’éternel réconfort. Sa sœur, malgré les années n’avait pas changé dans son âme charitable, la main qui l’accompagna à s’assoir le démontrait. Elle dut prendre un petit moment pour que ses oreilles cessent de bourdonner et son cœur de vouloir s’envoler. Sa sœur serait dans sa chambre !? La retrouvé lui aurait suffit, savoir qu’elle pouvait la voir régulièrement aurait déjà été une bénédiction, mais elle allait de nouveau partager une chambre comme autrefois, comme avant d’être séparée !? Elle dut respirer pour calmer son cœur qui voulait crier de joie. Finalement, devant la détresse de sa sœur elle remonta la tête et la regarda, jamais dans les yeux, pour qu’elle puisse voir les larmes et l’incrédulité de l’espoir dans ses yeux.

« Me croit-tu donc si cruelle pour nous séparer de nouveau sitôt retrouver?»

Doucement, elle tenta de sourire, alors qu’il était évident qu’elle ne l’avait pas fait depuis longtemps. Elle se rendait bien compte que sa sœur aussi avait eu ses blessures, mais elle s’en était toujours douté, c’était une des raisons qui l’avait poussé à demander sa sœur avec véhémence les premières années, pour veiller sur elle et sur sa naïveté. Comment Sera pouvait-elle croire qu’elle n’avait pas envie d’être avec elle ?! C’était la seule chose pour laquelle elle priait avant de perdre totalement sa foi.

« Si je n’avais si peur de te blesser durant la nuit, je te forcerais à dormir avec moi comme quand nous étions petite !»

Une faible tentative d’humour, mais une preuve de son désir de ne plus être coupé de sa sœur. Ensemble elle était forte. Séparer elle n’avait fait que se demander comment allait l’autre. Anielle avait depuis si longtemps manié le cynisme que de faire de l’humour véritable lui était difficile, totalement étranger. Mais pour Sera, elle avait fait une tentative. Pour sa jumelle si triste, elle aurait donné beaucoup pour ne pas avoir eu cette réaction de faiblesse. Mais elle était si peu habituée au bonheur que toute ses nouvelles lui faisaient mal. Comme si elle allait suffoquée devant tant de joie, comme un poisson hors de l’eau, sauf que son eau à elle était le malheur et la noirceur.

Alors que le doute voulait frayer son chemin dans le coeur de Sera, sa soeur sembla chassé les nuage. Sans se blessures, encore trop récente, sans sa peur de trahir la mémoire de ses deux famille si aimante, son bonheur aurait été complet, mais comment être complètement heureux quand on ne peut le partager avec TOUS ceux qu'on aime, et pourtant, Sera se sentait si heureuse en ce moment.

"Tu sais, je crois que je prendrais le risque juste pour le bonheur de te serrer contre moi. Je ne suis plus aussi fragile qu'autrefois. Plus maintenant, surtout avec toi à mes côté."

Il ne manquait plus que Grabuge pour que la seule famille qui lui reste soit complète. Avec sa sœur et son chat, elle serait le plus entière qu'il lui serait jamais possible désormais. OH... en pensant à Grabuge, elle se souvint qu'elle devait quand même ne toucher un mot à sa soeur, et à son autre colocataire quand elle la rencontrerais.

"Oh, j'aurai bientôt quelqu'un à te présenté. J'ai perdu bien des gens depuis notre séparation, mais je me suis fait un ami à quatre pattes des plus fidèle, un chat qui refuse de me quitter et m'a empêcher de mourir de faim ses deux dernière années. C'est la boule de poils la plus intelligente et affectueuse que j'ai jamais connus. Dès qu'il te verra, je crois qu'il ne te lâchera plus, comme moi !"

Elle était si heureuse, elle avait eu peur un instant, avant que sa sœur ne dissipe ce sentiment. Il y avait si longtemps qu'elle était séparé et sa soeur semblait avoir été tellement blessé, elle avait peur d'en rajouté par sa présence. De lui rappelé leur famille morte, disparus. Mais elle était si heureuse que son besoin d'elle, d'être ensemble, soit réciproque. Rien ne pourra jamais les séparer, plus jamais. Elles ne le permeterais pas, ni l'un, ni l'autre. C'était un tel bonheur, un certitude qui lui donnait plus de force qu'elle n'aurais jamais cru en possédé. Elle était complète désormais. Il ne manquait plus que Grabuge, mais elle se disait que sa soeur ne pourrait que l'aimé. Il l'avait gardé saine, lui avait permis de survivre et de garder espoir. De rester elle-même malgré les épreuves de deux années dans la rue, dans la misère et en voyant le pire de l'homme. À travers l'affection et les facéties de Grabuge, elle avait aussi vu le meilleurs. La loyauté, l'amour, la tendresse, le réconfort. Grâce au chat, elle s'était aussi fait des amitié sporadique. Oh oui, il allait très certainement l'aidé à guérir sa soeur et sa soeur l'aiderais Elle à guérir. Tous les trois, il formerait une famille.

**X-Men Beta** Messages : 1618 Date d'inscription : 06/04/2012 Age : 36

- Il n’y a pas de hasard mes filles…

Elle se tenait bras croisés, dos contre le cadre de la porte restée ouverte, les yeux mis clos et affichant un demi-sourire de satisfaction. Son regard alla du visage de l’une à celui de l’autre alors qu’elle décroisait les bras pour défroisser légèrement la jupe de son tailleur en un geste plein d’automatisme. Elle poursuivit d’une voix presque murmurante.

- Malgré tous mes défauts, je suis croyante d’obédience catholique…sans doute un héritage de mes origines irlandaises et le souvenir de mes vrais parents. On peut ou pas croire en les desseins que Dieu tisse pour chacun d’entre nous, c’est un fait…On peut aussi juger du bienfait ou non de nos souffrances et des épreuves qu’il nous balance à la tronche. Mais avec l’expérience, je vous jure que les miracles existent et j’en ai vu se réaliser quelques-uns, surtout que je suis ici…Je ne crois pas au hasard, je crois en des choses qui nous dépassent.
- Tu m’excuseras Sera d’m’être un peu absentée depuis ce matin mais dès que je t’ai vu au BAM, j’ai su que sans doute tu avais un rapport avec Anielle. Je n’ai pas voulu te le dire parce que rester ici doit être un choix personnel que chacun doit être capable de faire sans se laisser influencer par un élément extérieur même si retrouver sa jumelle est une excellente raison, je suppose. Je t’ai laissé avec Sanzo afin d’être certain de mon coup…de ce que vous étiez l’une pour l’autre. J’ai donc dû demander l’assistance du Professeur et d’Emma Frost afin de sonder vos esprits à distance, ne vous inquiétez pas…rien d’intrusif, mais c’était nécessaire. Disons que c’était pour la bonne cause, la vôtre.

Son regard se posa sur la jeune Anielle à qui elle adressa un sourire discret mais plein d’indulgence.

- Je sais bien qu’t’us as du mal à tisser des liens et à faire confiance, je me souviens très bien de cette conversation le soir où nous t’avons recueilli. Je t’ai dit que je te laisserai le temps de changer, d’observer et de comprendre et tu l’as toujours. Je t’ai aussi dit que tu avais tort sur ton pessimisme…alors juste…Ouvres les yeux et regarde ce qui t’est arrivé depuis que tu es ici, je t’ai promis que ta vie changerai en mieux, je ne crois pas t’avoir trompé. Il te faudra du temps pour lier des liens du cœur…oui…ça te sera plus facile à présent que les liens du sang te sont rendu…Le jour où tu voudras Anielle, je serai là.

A nouveau, elle reporta son attention sur Serafielle.

- Quant à toi…Ca y est, ta vie est enfin devant toi, tu as une famille, une maison et pleins de rêves à réaliser. Je suis vraiment heureuse pour toi mon chou. J’suis peut être aussi encore un peu gamine, on me le reproche souvent…mais moi aussi j’veux croire aux belles histoires et que cela soit vous qui puissiez les écrire, ça rend ce moment encore plus précieux à mes yeux.

Elle afficha un sourire crétin en prenant la pose, les bras étendus de part et d’autre de l’encadrement de la porte en une attitude trahissant une joie de vivre impressionnante.

- Alllllez ! Il est temps que je m’en retourne à mes occupations. Vous avez un milliard de choses à vous dire mes petites chéries, mais pas d’bétises hein où je devrais venir vous tirer les oreilles ! Malgré tout ce que vous avez endurés de part et d’autre chacune en solitaire, je vous assure sur ma tignasse rousse que dans vingt ans, vous vous souviendrez de ce jour comme l’un des plus beaux de votre vie, et c’est justement ça qui compte et qui DOIT compter, surement pas le passé. Aujourd’hui, est le premier jour du reste de vos jours…
Bye bye !!

Elle leur adressa un clin d’œil avant de refermer la porte derrière elle en repartant le cœur léger et le pas alerte, ses talons claquant dans le couloir en une musique rythmée.

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