Une histoire de Chat (Pv Marvin)

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Avec les événements qui s'était passée, j'avais complètement oubliée cette soirée qui s'était passé la vieille de ma rencontre avec le Juggernaut. Celle-ci commence comme toute les autres soirée. Je me trouvais à l'institut comme chaque soir, à lire un livre dans un coin isolée avec pour seule compagnie mon chat Vodka. Elle voulait jouer et dés lors, elle m'attaquait tout le temps, mordant mes doigts ou poussant le livre que je lisais. Elle me sautait dessus, se couchait sur mon livre. Enfin, en d'autre mots, elle m'ennuyait. Mais bon, je la repoussais simplement à chaque fois. Heureusement que c'était elle, car si il se serait agit d'une personne, je n'aurais pas donné cher de la peau de celle-ci. Si il y avait bien une chose dont j'avais horreur, c'était que l'on me dérange quand je lisais un livre, surtout quand celui-ci me captivait. Et cette fois-ci s'était le cas. Il y avait bien longtemps que je n'étais plus tombée sur un bon livre. Enfin, heureusement pour moi que celui-ci était bien sinon, je pense que j'aurais vraiment arrêté la lecture si j'étais encore tomber sur un roman déplaisant. Franchement, je ne comprends pas ce que des personnes on à dire tant de bien de certains livres qui s'avèrent manquer de profondeur ou même encore de sentiments. Ok, il ne faut pas tomber dans les traditionnels '' je ne peux vivre sans toi...'', ''Tu es ma raison de vivre...'',... franchement l'eau de rose non merci. Je préférais clairement un bon roman policier à la Ravenne qu'autre chose. Bah... Après tout, l'écriture, c'est comme le dessin, il faut un don. Puis si cela se trouvait, il était peut-être un mutant avec un pouvoir en lien avec les mots ou un truc dans le genre.

Alors que j'étais prise dans ma lecture et qu'enfin, Vodka m'avait laissée tranquille, j'avais sentit un vent froid dans ma nuque, cela était réellement ennuyant et surtout, je risquais de tomber malade à cause de celui-ci si je ne fermais pas vite la fenêtre. Quoi ? La fenêtre était ouverte ? Non c'est pas vrai, je me retourne, ferme vite la fenêtre et regarde autour de moi. Ma boule de poils préférée à disparue. Je l'appelle, je crie son nom. En vain, elle n'est plus là. Laissant le livre en plan, j'ouvre la fenêtre et je sors par celle-ci. Je ne vois rien, il fait sombre et froid, pourtant, elle est là, je le sais. Elle ne s'éloigne jamais de moi sans raison... Enfin... Depuis que l'on était arrivée ici, c'était quand même la deuxième fois qu'elle me laissait en plan. Pourquoi m'avait-elle laissée en plan ? Avait-elle sentie l'odeur d'un petit rongeur dehors ? C'était possible, je me devais de vite la retrouvée avant qu'il ne lui arrive quelque chose après tout, la route n'était pas si loin que ça. Oui d'accord,il y avait quand même une bonne dizaine de mètres avant les grilles d'entrée de l'institut.

Un saut dans les feuilles mortes. Elle était là, je l'avais repérer par les bruits qu'elle faisait. Jouait-elle simplement dans les feuilles mortes ? Je n'en savais rien, mais je m'approchais d'elle rapidement, faisant du bruit. D'ailleurs, elle s'était retournée vers moi et je pus alors contemplé son regarde de chat me fixé, avant qu'elle ne se mette à courir en direction de ... Non... pas les grilles. Je filais à ses trousses. Elle voulait jouer et elle jouait avec moi à mon détriment, elle avait décidée de me faire courir. Elle se comportait comme un petit chien. J'avais vraiment pas de chance...

« Vodka revient ici. »

Si je lui courrais après, c'était uniquement parce qu'elle n'était pas un chat indépendant, elle avait besoin de moi tout comme moi j'avais besoin d'elle. Depuis qu'elle était petite, elle n'avait eu que moi et elle était toujours restée avec moi, d'ailleurs, dés que je m'absente trop longtemps, elle miaule à tue-tête jusqu'à ce que je reviennes. Alors il était hors de question que je la laisse filer comme ça toute seule dans la nuit.

Elle avait franchie les grilles de l'institut, se retrouvant sur le trottoir. Les grilles fermées, moi je ne pouvais pas passer. Sauf si j'arrivais a convaincre le garde de me laisser passé et cela n'allait pas être chose aisée. Mais finalement, au but de quinze minutes de marchandages, il m'avait laissé sortir à condition que je rentre dés que je l'avais attrapée. Ce qui... maintenant me semblait abordable car elle était couchée me tournant le dos, elle en avait probablement eu marre d'attendre que je passe ces grilles... mais non, une fois qu'elle fut à ma portée, elle se rua encore plus loin en courant aussi vite qu'elle le pouvait. Je n'en pouvais plus, je devais encore lui courir après. Stupide Chat, voilà ce que je pensais. Elle allait me rendre chèvre à continuer à courir ainsi. Les maisons défilaient autour de moi alors que je continuais à courir après cette maudite chatte. A bout de souffle je m'étais arrêtée pour voir reprendre ma respiration et surtout, voir où je me trouvais... J'en avais aucune idée. Sauf bien entendu le faite que je pouvais constater que j'étais à l'entrée d'un parc. Enfin l'avantage ici, c'était qu'il ne faisait pas sombre car il y avait des poteaux électriques qui éclairait le parc et elle était là. Oui Vodka était sagement assise à se laver sur un banc. M'approchant d'elle en marchant, je me mis à lui adresser la parole.

« Tu as finie de me faire courir maintenant ? »

Sur ces mots-là, elle avait relever la tête, car elle connaissait ma voix et elle m'écoutait, d'ailleurs, il me semblait même qu'elle m'avait compris. Je m'en étais même réjouie... Mais un peu trop vite même. Car quand j'allais enfin arrivée à hauteur du banc, elle avait sauté de celui-ci et elle avait filer encore en courant. Je repris alors mon sprint même si je n'avais pas fini de prendre ma respiration. Elle courait vite mais, cette fois-ci elle avait une destination bien précise, un arbre...

Rapide comme l'éclair, elle était monté dans l'arbre. La suivre serait une idée suicidaire, pourtant je la suivais dans l'arbre sans réfléchir, après tout, elle ne risquait pas de monter bien haut et là, j'aurais une chance de l'attraper. Puis voilà, je l'avais dans mes bras. Elle s'était enfin calmé, ou plutôt, elle avait été surprise que je l'ai suivie ici. Enfin je suppose. Entamant ma descente, je me trouvais sur l'une des dernières branches donc à un peu plus d'un mètre quatre-vingts du sol. Si je sautais maintenant, il n'y avait pas trop de problème, je ne risquais pas de me casser quelque choses. Après tout, j'avais déjà vu pire. Alors, m'asseyant sur le sol pour réduire encore un peu la distance entre le sol et moi, je m’élança quand un idiot de service passa. Résultat, au lieu de retomber debout sur mes deux jambes, je me retrouvais à cheval sur lui, alors qu'il était couché sur le sol. Là, je ne savais pas quoi dire.

Invité

Tous les hommes n'étaient pas foncièrement mauvais. Marvin en était maintenant sûr après sa discussion avec l'agent du BAM. Ils avaient désormais le bénéfice du doute pour le moment . Doute ? Oui . Même s'ils ne représentaient pas tous une menace pour lui, il ne pouvait ses ennemis dans cette foule d'anonymes. Comment leur faire confiance ? Comment engager la conversation ? Marvin n'en savait rien et pour tout dire il restait très méfiant. Il s'était donc décidé de les observer d'un peu plus près. Il avait compris la notion de propriété et ne volerait plus. Il avait tout de même du mal à comprendre le lien entre les objets, les gens et l'argent et tant qu'il n'aurait pas compris comment en trouver, il devrait se contenter de regarder les gens et les choses autour de lui. S'il trouvait de l'argent, il pourrait acheter des livres, de la connaissance matérielle, bref toutes sortes de choses passionnantes.

Sa mission d'investigation commençait donc aujourd'hui. Il préférait toujours éviter la foule et donc les heures de pointes mais il s'était motiver à sortir plus tôt de son trou à rats aujourd'hui pour avoir l'occasion de croiser quelques humains de près. Les squares ou les magasins étaient trop bondés à son goût et il s'était donc rabattu sur le parc. Un lieu clair et dégagé, avec quelques personnes mais pas trop. L'endroit semblait paisible et suffisamment ouvert pour offrir de nombreuses possibilités de fuites si les choses tournaient mal. Pour cette sortie, il avait récupéré des affaires jetées dans une benne. Il ressemblait certes à un clochard et cela cachait à peine son visage ou son corps de métal mais c'était toujours suffisant pour quelqu'un le voyant de loin. Les problèmes venaient quand les gens s'approchaient trop et ne manquaient pas de le dévisager avant de passer leur chemin avec plus ou moins d'indifférence voire de la peur ou même de la haine pour certains. Il n'empêche qu'avec ses vêtements déparaillés, troués et mal odorants, il n'avait rien d'un prince charmant. Pourtant cela ne le dérangeait pas puisqu'il n'avait ni goût esthétique , ni sens de l'odorat. En général, les hommes ont appris à juger certaines odeurs mauvaises car elles recèlent un danger mais pour Marvin il faut tout réapprendre et en attend, cette odeur n'est pas meilleur qu'une autre.

Profitant de cette fin d'après-midi, il marchait dans le parc, regardant les gens en se demander ce que pouvait bien représenter ce lieu pour eux. Quelle utilité de perdre son temps assis sur un banc à nourrir les pigeons ? ou encore quelle utilité de courir en rond pendant près d'une heure avant de repartir. Il y avait aussi parfois des duos d'humains qui ne faisaient rien d'autres que de se regarder l'air béas. Non vraiment Marvin ne les comprenait pas du tout. Il s'était bien gardé de leur poser la question, ne sachant pas trop comment ils pourraient réagir.

*BLOUM*

Quelque chose venait de percuter Marvin ,apparemment tombé du ciel. Il n'avait rien vu à cause de sa satanée capuche. Heureusement que Marvin ne sentait pas la douleur et avait une anatomie particulière sinon il aurait eu quelques blessures. La tête enfoncé dans la gadoue, il ne savait que faire un peu paniqué. Est-ce que son ennemi avait fini par le retrouver ? Est-ce qu'il allait mourir ici ? Le poids sur ses épaules l'empêchait de se relever mais il lui restait pas mal de possibilités. Devenant flasque comme de la purée, il sortit par d'une de ses manques pour se reformer à quelques mètres de là. Une jeune fille était assise sur ses vêtements. Il se retrouvait alors nu comme un vers. Au moins, on ne pourrait pas l'arrêter pour exhibitionnisme puisqu'il n'avait rien à montrer.

Hey, qu'est-ce que tu me veux ? J'ai rien fait . Qui t'envoie ?

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J'étais à cheval sur lui avec Vodka dans mes bras. Quand d'un coup, ma chute reprit, enfin, pas réellement, disons plutôt que le corps sur lequel j'étais tombé avait disparu. Oui disparu. Il n'y avait plus que des vêtements en dessous de moi. Des vêtements puant et troué. J'étais encore tombée sur quoi moi ? Un clodo ? Possible enfin... Il n'était plus là... J'allais me relever quand j'entendis cette voix, elle venait d'un peu plus loin et on me demandait ce que je voulais et surtout qui m'envoyait. Là, je devais bien admettre que je ne comprenais pas trop. Alors sans même regarder la personne qui m'avait adressée la parole, j'avais pointé du doigt Vodka. Bah oui, après tout, c'était ça faute si je me trouvais là dans cette posture donc dans un sens s'était elle qui m'envoyait.

Finalement, j'avais relever la tête pour regarder la personne alors que mon chat était toujours accusé. Je fus surprise en découvrant la personne. Il n'était pas humain... Il reflétait l'éclat de la pleine lune. Un corps en mental ou quelque chose dans le genre probablement. Enfin, je n'en savais rien et disons que là, je m'en foutais un peu. Disons plutôt que je n'appréciais pas trop le faite qu'il m'aie parler ainsi, comme-ci j'étais une menace... Ok j'étais une mutante aussi, mais là, rien ne le prouvait. De plus en partant rapidement à la poursuite de ce crétin de chat noir, j'avais rien pour me défendre, si jamais on m'attaquait. Oui... Là, j'étais comme une simple humaine. C'est à dire vulnérable.

A cet instant, je comprenais pourquoi les simples humains se méfiaient et avaient peur des mutants. Enfin, peut-être pas totalement car là, j'avais toujours un moyen d'attaquer ou me défendre. Après tout, mon art était le dessin et peut importe le matériel utilisé que cela soit au niveau du support ou au niveau du crayon, du feutre,... Cela n'avait pas d'importance. Mais bon pour le moment, il ne semblait pas vouloir attaquer, à mon avantage peut-être. M ais le tons de sa voix montrait de la peur, je ne devais donc pas me faire de soucis de ce côté-là.

Vodka toujours dans mes bras, je me relevais enfin. Il m'avait fallu un peu de temps et disons que j'avais un peu détailler le corps de l'individu. C'était la première fois que je voyais quelque chose de ce style, même à l'institut, je n'avais rien vu de pareil. Il était unique. Enfin, pour moi car je n'avais pas encore rencontré d'autre personne comme ça, s'était pas comme les pyrokinésithes... Rah dire que j'ai horreur de ces personnes... Si seulement ça pouvait être le contraire... Serrant mon chat noir dans mes bras, je m'approchais de lui.

« Ce que je veux ? M'excusez de vous être tombé dessus. Qui m’envoie personne. Je récupérais juste mon chat coincée dans l'arbre... Enfin... On va dire que c'est cela... »

La dernière phrase était peut-être de trop, il allait peut-être croire que ce que je lui disais était un mensonge enfin... Rien à faire car ce qui me dérangeais à cet instant, c'était le regarde de toute les personnes qui passait. Car oui, depuis qu'il s'était dévêtu, il ne passait pas inaperçu. Et franchement, si il y a bien une chose dont j'ai horreur, c'est d'attirer l'attention quand je ne l'ai pas voulu et là, ce n'était pas mon choix. Donc gardant Vodka dans mes bras enfin, la serrant uniquement avec mon bras gauche je m'approchais des vêtements étalés sur le sol pour les ramasser et les rendre au mutant.

« Remets-les ! J'aime pas qu'on me remarque et je pense que toi non plus vu ta réaction de tout à l'heure. »

Invité

La jeune femme se relevait ,serrant toujours son chat dans ses bras. Un observateur anonyme regardant la scène aurait sans doute du mal à dire si dans se geste ,on y voyait un preuve d'affection , l'envie de protéger son chat ou de la peur, se cramponner à quelque chose de familier pour trouver du courage, du réconfort. Quoique ce soit, Marvin lui n'y voyait rien, complètement insensible, il n'était pas capable de comprendre les émotions humaines et donc leurs expressions subtiles dans les gestes de tout le monde. Un défaut qu'il ne pourrait sans doute jamais combler.

*Un chat ? c'est peut être son en-cas ? Les humains aiment manger des animaux de toutes sortes. *

Marvin avait aperçu un marché un peu plus tôt et avait été surpris de trouver autant d'animaux morts dans les étalages que ce soit celui du boucher , de charcutier ou du poissonnier, une belle hécatombe. Outre les coutumes des humains liées au besoin de manger, Marvin ne comprenait pas non plus les excuses. Après tout, les actions sont faites parce qu'on le souhaite donc on a fait ce qu'on voulait, ou sans qu'on le souhaite et donc on n'est pas responsable. En outre s'excuser ne change pas le passé. Biensûr cette argumentation est ridicule pour n'importe qui de sensé mais pour Marvin qui croit ne jamais faire d'erreur elle se tient. Aussi dans cette situation, il ne savait pas quoi répondre et essayait de paraître normal sans arriver pour autant à donner le change :

C'est un beau chat que tu as là. Tu comptes le manger bientôt ?

Des passants s'étaient arrêtés pour observer la scène sordide et Marvin s'en était aperçu. Cette fois, il n'allait pas essayer de s'enfuir. Il avait compris que tout le monde n'était pas dangereux par défaut et donc il leur laissait le bénéfice du doute dorénavant en gardant toutefois une certain appréhension. Heureusement il n'en montrait rien malgré lui puisqu'il n'affichait jamais d'expression corporelle. Il saisit les vêtements qu'on lui tendait pour se glisser à l'intérieur.

Ah tu te caches ?

Invité

Je le regardais en silence attendant qu'il daigne bien se rhabiller. Je n'étais pas vraiment déranger de le voir nu comme un ver après tout, il n'y avait rien a voir sur lui, mais plutôt qu'il ne passait pas inaperçu car déjà beaucoup de gens s'étaient arrêter pour nous regarder et c'était uniquement cela qui me dérangeait. Mais bien entendu, rien ne se passe comme je le souhaite et là, c'était encore le cas, avant de se vêtir à nouveau, il m'adressait la parole. Simplement pour savoir si j'allais manger Vodka. C'était étrange, il ne semblait pas connaître la notion d'animaux de compagnie, enfin, c'est l'idée qui m'était venue en tête, mais je ne pouvais en aucun cas le savoir. Enfin... Peut-être un peu. Esquissant un petit sourire et serrant Vodka contre moi je pris la parole.

« Manger mon chat ? Non, c'est mon animal de compagnie et j'y tiens beaucoup. La preuve, j'étais montée dans l'arbre pour aller la rechercher, car ici nous sommes loin de notre maison. Je ne voudrais pas qu'elle se perde. »

J'avais parler avec de la tendresse dans ma voix. Normal, je parlais de Vodka, le seul être vivant qui comptait dans ma vie. Tout les autres, ils n'étaient que de simple figurant comme Arty ou encore Diablo. Ils pouvaient bien disparaître de ma vie que je n'en aurais pas versée une larme alors que pour la petite boule de poil que je serais dans mes bras, s'était totalement différent. Elle était importante. Sa voix me tira de mes pensées. Il me demandait si je me cachais, probablement la réaction à mon souhait qu'il se rhabille. Poussant un petit soupir, je lui fit non de la tête et m'éloigna de lui pour me diriger vers les humains.

« C'est bon, le spectacle vous plaît ? »

Je m'étais adresser à eux avec une once d'agressivité dans la voix. J'en avais marre que mes compères et moi soyons toujours prit pour des bêtes de foire. Non je n'allais pas user de mon pouvoir pour les faire partir, j'allais juste parlementer. Oui, malgré mon fichu caractère je savais parlementer. Cela était dans mes cordes, même si je détestais m'adresser à d'autre personnes. Pourtant, il y avait une chose que j'adorais avec l'être humain. C'était sa réaction quand on le prenait entrain de voir une chose qu'il ne devrait pas voir. Il se sent alors confus et cherche à faire comme si il n'avait rien fait. Et là, c'était exactement ce qu'il se produisait. Ils reprenaient chacun leurs routes comme si il n'avait jamais vu l’androïde. Je trouvais toujours cela marrant. Soit, maintenant nous allions être tranquille. Me retournant vers l’androïde, car je ne savais pas comment l'appeler, je réalisa qu'il s'était enfin habiller. Je ne savais pas trop si je devais lui dire merci ou non car après tout, il était normal qu'il s'habille. Donc je préférais garder le silence, attendant que lui dise quelque chose si bien-sur, il avait quelque chose à dire.

Invité

La jeune fille continuait de serrer son chat contre elle en peu plus fort. Elle était peut être choquée de la réaction de Marvin mais ça il ne pouvait pas s’en douter puisque les informations liées au langage corporel lui étaient inaccessible et ce, peut être, pour toujours. Même la tonalité de la voix de la jeune femme lui était indifférente. Tant que les paroles étaient compréhensibles, Marvin n’y prêtait aucune attention.

*Elle y tient beaucoup … qu’est-ce qu’elle veut bien pouvoir dire par là ? Et puis comme compagnie, je ne vois pas trop non plus. Un animal ne parle pas donc c’est peut être pour une utilité pratique. Elle lui aura peut être appris à lui obéir mais puisqu’il s’est perdu, je suppose qu’il n’est pas très obéissant*

Un chat ne parle pas et s’il ne t’obéit pas non plus, je ne comprends pas ce qu’il peut bien t’apporter. Ca n’est jamais qu’un animal. A part le manger ou le faire travailler, je ne vois pas à quoi il peut bien servir. Montre moi s’il te plaît.

La politesse ou le tact n’était pas le fort de Marvin mais il avait pu voir ses effets bénéfiques en écoutant des personnes discuter. C’était une sorte de protocole pour que les requêtes soient plus facilement acceptées à ce qu’il avait pu voir dans le parc. La jeune femme répondît qu’elle n’était pas cachée et s’en alla demander aux gens agglutinés de partir avec un succès modéré mais tout de même suffisant pour qu’une bonne partie de l’assembler ne s’en aille. Le reste finit par faire de même quelques secondes plus tard suivant le mouvement de foule qui s’éloignait.

*Les humains possèdent des objets et aussi des animaux apparemment, c’est assez curieux. Si un être vivant peut posséder un autre être vivant, est-ce qu’un chat peut posséder un être humain ? Et puis pourquoi prennent t’ils la peine de différencier ce qui est à eux de ce qui ne l’est pas dans de si larges proportions ?*

Comment as-tu fait pour avoir ce chat ? Et comment peut-on savoir ,en regardant un animal ou un objet, s’il appartient à quelqu’un ou pas ? Et si je ne sais pas, est-ce qu’il est à moi ?

Invité

Face devant lui, je me tenais droite avec Vodka toujours serrée contre moi. Je passais doucement mes doigts dans son pelage noire et elle ronronnait légèrement. Elle semblait maintenant contente d'être là et il semblerait qu'elle ne comptait plus trop me faire courir ce soir. Je l'espérais pour moi du moins. Je m'étais assez éloignée de l'institut à cause d'elle. Mais bon, maintenant que j'étais là, face à cet homme étrange, je ne pouvais plus vraiment reculer. Le planter là ? Oui c'était une solution, mais disons qu'il semblait avoir besoin d'aide. Puis non... Il doit probablement avoir de la famille. Mais quand on voit ses vêtements,... Rah laisse tombé Reilly, ne t'occupe de lui. Voilà le fil de mes pensées. Oui je me cassais un peu la tête sur la question de ce que je devais faire. J'avais dit au garde que je n'en aurais pas pour longtemps ou plutôt que je rentrerais dés que j'aurais récupérer mon chat. Et là, j'avais Vodka dans mes bras, il serait donc normal que je quitte le parc et que je retourne à l'institut non ? Oui, je devais faire cela, mais comment le dire à cet individu ? Bonne question.

Hein quoi ? Il me demandait encore des choses à propos de Vodka ? Franchement il est louche lui. Il a jamais vu un chat ou quoi ? Il a jamais entendu parler d'animaux de compagnies ? Franchement il débarque d'où lui? Ça fait peur!

Enfin la question à cet instant-là était celle-ci : comment allais-je réagir. Je n'en savais trop rien. Il me tapait sur le système c'était une certitude et mon attitude de maintenant voulait que je me comporte de façon à me faire haïr de tout le monde mais le problème. Car oui il y avait un problème. Il avait semble-t-il trouver mon point faible. Il me parlait de mon chat et il s'agissait du seul sujet sur lequel je m'adressais en général calmement aux gens. J'étais donc tiraillée entre deux façon d'agir mais laquelle serait la plus appropriée? J'en avais aucune idée. Quelle torture ! Mais bon je devais lui répondre alors me décidant simplement de jouer la fille sage pour le moment je pris la parole d'une voix calme et posée.

"Vodka est mon animal de compagnie. Comme tu le vois j'utilise la notion de possession car c'est moi qui m'occupe d'elle. Dans un sens elle m'appartient mais ce qu'il faut savoir avec les animaux c'est que ce n'est jamais nous les humains qui les choisissons. C'est eux et uniquement eux qui nous choisissent. Car si leurs maîtres ne leur plaisent pas ils vont s'enfuir. Tu viens d'ailleurs de sous-entendre que mon chat venait de le faire. Mais ce n'est nullement le cas sinon elle l'aurait fait depuis le début. Regarde."

Je m'arrêta alors de caresser ma boule de poil et je la déposa sur le sol. Au début elle s'était contentée de me regarder de ces grand yeux aux pupilles fenduent. Mais finalement, elle avait commencée à se frotter contre mes jambes cherchant à ce que je la caresse à nouveau.

"Tu vois, si elle aurait voulue partir elle en a l'occasion maintenant. Rien ne la retient ici hormis ces sentiments pour moi. Car vois-tu un animal est comme un être humain. Il à des sentiments et ici c'est cela qui la fait rester à mes côtés. Je suis sa famille tout comme elle est la mienne. "

Je me mis alors à genoux pour caresser Vodka en attendant la réponse de l'individu. J'espérais pour lui qu'il allait pas encore me poser trop de questions. Car j'étais pas sûre de conserver mon calme encore longtemps. Néanmoins, les ronronnements de mon animal de compagnie m'apaisaient quand même. Avoir un chat c'est tellement utile !

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Marvin restait dubitatif.

*Est-ce qu'elle me ment ? Est-ce qu'elle dit vrai ? aucune idée. Si je m'occupe de quelqu'un est-ce qu'il sera à moi de ce fait ? et si un homme peut posséder un animal , un animal peut être à l'opposé posséder un être humain? *

Et pourquoi ton chat t'a t'il choisi ? Qu'est-ce que tu as de spécial par rapport aux autres êtres humains ? Pouvait il choisir d'autres personnes que toi au départ ou étais tu le seul possible ? Et tu as choisis ton chat aussi donc est-ce que ton chat te possède aussi ? Et est-ce qu'un humain peut aussi posséder un autre humain ?

Marvin se remémorait les paroles du début de la conversation. "Je récupérais juste mon chat coincée dans l'arbre..."

Tu as dit avoir récupéré ton chat dans l'arbre donc il a tenté de s'enfuir ? Ca veut dire qu'il veut un autre maître même s'il ronronne toujours à tes pieds ? Ou alors qu'il change souvent d'avis ? Et dans ce cas , tu le retiens parce que tu sais que bientôt il reviendra vers toi ?

Marvin n'était toujours pas sorti de ses pensées et commençait à tourner en rond. Les sentiments lui étaient totalement étrangers mais il devait percer leur mystère pour pouvoir comprendre au mieux les êtres humains.

Tu parles de sentiments qui influence tes actes. Il y en a beaucoup de sortes ? Comment se manifestent ils , se créent ils ? Est-ce que c'est toi qui décide ? Est-ce que ça te fait mal d'aimer ton chat ?

Les sentiments étaient sans doute la clé qu'il manquait à Marvin pour percer le voile qui le séparait des êtres humains et il était impatient d'en apprendre plus même si ses manières étaient ,on ne peut plus grossières. Il n'avait en effet ni tact ni chaleur. Un répondeur vocal pourrait tenir une pareille conversation : aucune nuance dans la voix, aucun mouvement des lèvres, aucune mimique du visage, bref aucune expression. Dans ces conditions, il était impossible de savoir s'il plaisantait, s'il était heureux, ou en colère par exemple.

Invité

Je n'en revenais pas de voir toute les questions qu'il me posait. Etait-il débile ou quoi ? Enfin, il me tapait un peu sur le système là car il voulait que je me répète sur des points déjà mentionné. En plus là, j'avais vraiment l'impression de subir un interrogatoire plutôt que de tenir la conversation avec un de mes confrères mutants. Mais là... Franchement je n'en pouvais plus. L'envoyer balader, voilà ce que j'avais envie de faire, mais était-ce vraiment raisonnable ? D'ailleurs, pourquoi je me posais cette question ? Je n'en avais rien à faire de lui, il était là ok et quoi d'autre ? Je m'étais bien excuser de lui être tombé dessus non ? Alors pourquoi il me posait autant de questions sur Vodka. Pour comprendre ? Mais c'était logique alors pourquoi ? Soupire, je m’essaya dans l'herbe câlinant mon chat noir en restant silencieuse. J'avais réellement besoin de me calmer pour ne as l'envoyer balader.

Me laissant finalement tomber en arrière, je regardais le ciel étoilé en restant toujours silencieuse. Je devais laisser mon esprit vagabonder un moment dans les astres célestes pour récupérer mon calme. Mais je ne comprenais pas mon comportement. Soupirant toujours par moment, je contemplais le ciel. Attendant une réponse à ma propre question. Réponse qui jamais ne viendrais, je le savais. C’était le moi d'autre fois, qui agissait ainsi... Non, c'était le moi que j'enfouissais profondément derrière ce caractère de cochon qui cherchait simplement à sortir pour me libérer de cette prison que j'avais moi-même construite. Mais il était hors de question d'ouvrir cette porte. Je ne voulais pas que les gens puissent à nouveau me blesser. Me taper sur les nerfs, d'accord, mais pas me faire pleurer. Il y avait déjà un homme qui avait trop abuser de cela et je lui en voulais toujours. Alors il était hors de question que cela recommence.

Me redressant soudainement, je le regardais avec Vodka assise sur mon vendre à pétrir mon t-shirt en ronronnant. Elle sentait probablement que j'étais énervée et elle cherchait dans un sens à me calmer. Elle savait que son ronronnement avec un effet apaisant sur moi et qui si là, j'étais au chaud dans mon lit, je me serais endormie rapidement. Mais là, je ne pouvais pas dormir comme ça, je ne pouvais pas dormir à la belle étoile. Non, je ne pouvais plus. Restant alors ainsi assise sur le sol, je soufflais bruyamment, jusqu'à ce que mon calme me revienne et je pris la parole d'une voix plus au moins calme.

« je ne vais pas vous faire une définition de ce qu'est un animal domestique et encore moins explique le lien que j'ai avec mon chat. C'est une chose qui se vit et qui ne s'explique pas. Elle m'a choisie comme moi je l'ai choisie. On vit ensemble et on passe du temps ensemble. Il est normal que parfois, elle s'éloigne de moi, car je fais de même. On n'est pas obliger de vivre 24h sur 24 ensemble. J'ai ma vit de mutante et elle, elle à sa vie de chat ! »

Mettant ma main devant ma bouche je réalisa la connerie que je venais de dire. Enfin, la réalité que je venais de dire. Je venais de lui balancer à pleine voix que j'étais une mutante. Merde ! Enfin, j'espérais qu'il n'y avait pas prêté attention, ce dont bizarrement je doutais un peu, vu que depuis le début de la conversation, il analysait tout mes mots et en cherchait le sens.

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