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 L'apprentissage dans la douleur [free]

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MessageSujet: L'apprentissage dans la douleur [free]   L'apprentissage dans la douleur [free] Icon_minitimeJeu 5 Juil - 19:34

Spoiler:


Clarice était arrivée il y a plusieurs semaine au sein du BAM. Elle s'y faisait petit à petit. Elle avait réussis, avec l'aval de ses supérieur, à récupérer ses anciens collègues et s'était reconstruit un milieu de travail amical. Sa fille ne répondait toujours pas à ses appels ni à ses mails, mais elle avait des nouvelles grâce à sa soeur, les choses finiraient par se tasser. En attendant, elle attendait toujours une affaire intéressante. On lui avait donné à superviser plusieurs arrestations, notamment celle de la Syrène d'ici deux jours, terroriste connue pour être un membre actif des Confrériste. Mais elle voulait quelque chose qui aille plus loin, histoire d'oublier qu'elle avait toujours choisit de sacrifier sa maternité au profit de son efficacité. Ces années perdues, passés et à venir, en tant que mère, lui étaient devenu insupportable, et elle voulait plus d'adrénaline.

Elle était arrivé tôt aujourd'hui, avait expedié la paperasse au plus vite, ce qui voulait parfois dire dans la poubelle, puis s'était dirigé vers la salle d'entrainement. Là l'attendait Biggs, le petit jeune qu'on lui avait collé dans les basques. Enfin, petit jeune, ils avait peut-être dix ou douze ans d'écarts, mais elle le voyait comme un adolescent. Elle ne pouvait pas s'empêcher de le bâcher et de le réduire, voir l'humilier. Elle attendait de lui des preuves, des performances, elle attendait le meilleure. Déboulant dans la salle en tenue jogging et débardeur, sa crinière blonde aux reflets d'or et d'ébène s'agitant dans le sillage de son visage dur, elle jeta à peine un regard au mec qui l'attendait déjà, son corps taillé dans un t-shirt et un short de sport, son torse musclé souffrant à peine de quelques poignets épaississant son aspect. L'agent Biggs Darklighter n'était pas un bel homme, mais accoudé contre le mur de cet manière, avec sa barbe éparse, il aurait put avoir un charme très efficace si c'était sans compter sur la considération qu'avait Clarice pour lui : il était plus proche d'être son élève que son collègue, mais elle ne l'assumerait jamais.

"Vous êtes prés Biggs ?" demanda-t'elle en jetant son sac dans un coin, montant sur le matelas de combat sans vraiment le regarder.

"Tout à fait Mad… Clarice."

Elle ne lui laissa pas le temps de souffler, se jeta vers lui et dans une prise experte le mit au sol. En souriant elle se pencha vers lui.

"On avait dit pas de "madame" … allez, relevez-vous. Entrainement basique, sans pouvoir."

Ils se mirent face à face et commencèrent une série de coups et de parade se rapprochant du close combat et des prises de judo. deux fois de plus, Clarice mit son agent à terre. Il n'était pas mauvais, mais elle avait mentis, sa capacité à différencier les tâches lui permettait de se consacrer simultanément à chacun de ses membres en en privilégiant aucun, ce qui lui apportait un très léger avantage de coordination. Rien qu'il n'aurait put surmonter cependant.
C'est à ce moment qu'il attrapa l'un de ses bras et lui fit faire une roue à laquelle elle ne s'attendait pas. Basculant sur le tapis elle roula pour se remettre debout. Son adversaire courrait déjà vers elle … mais en une seconde, deux jambes poussèrent littéralement sur le ventre de l'agent Biggs, deux grandes jambes nues qui enlacèrent fortement son torse et ses bras, serrant comme dans une prise de catch. Deux bras poussèrent sur le tapis et attrapèrent ses chevilles, le faisant chuter vers l'avant avec un air de surprise sur le visage. Alors qu'il s'écroulait sur le tapis rembourré en envoyant son poids incontrôlé sur les deux jambes parasites, Clarice fit une petite grimace, ayant ressentis le choc. Quatres autres mains firent leur apparition sur le côté gauche de l'homme immobilisé, attrapant les mollets des jambes lui enserrant la cage thoracique elles le firent rouler sur le dos, tandis qu'un autre bras avait surgis sur le banc, attrapant la serviette de Clarice et la lui envoyant. Attrapant le morceau de tissus elle s'épongea le visage et le cou jusqu'au début de la poitrine et posa un regard inquisiteur et amusé sur son adjoint.

"Quelle était votre erreur Biggs ?"

"Je vous ai vexé."

"Non, vous m'avez crue. Quand j'ai dit pas de pouvoir. Pourtant vous me connaissez, vous connaissez mes pouvoirs, vous auriez dut rester loin de mon champ de vision."

"Sauf votre respect, avec vos pouvoirs je n'ai aucune chance contre vous."

"Vous êtes un perdant, vous ne méritez pas le cadeau que je vous ai fait …"

"Quelle cadeau ?"

"Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, vous êtes littéralement entre deux reproductions identiques de mes jambes, Agent Darklighter…"

L'agent Biggs jeta un regard géné sur les deux jambes magnifiques qui faisaient le tour de son corps. C'était le genre de situation qu'il esperait depuis plusieurs semaines, et en même temps pas vraiment. Il ne savait plus que faire, et sentait que ses afflux sanguins allaient le trahir dans peu de temps.

"Maintenant que vous le dite, vous feriez peut-être mieux de me remettre sur le ventre …"

Clarice éclata de rire et, dans un mouvement de la main négligent elle effaça tout les membres qu'elle avait fait poussé, ces derniers disparaissant dans une nuage de poussière en un très bref instant, relâchant toute étreinte.

"Ne soyez pas insolent et allez prendre une douche froide …"

À cet instant, Clarice entendit un bruit derrière elle. Quelqu'un était là et avait vu la scène. Avec un air determiné et fier elle fit face à l'inconnu.

"Bonjour !"
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MessageSujet: Re: L'apprentissage dans la douleur [free]   L'apprentissage dans la douleur [free] Icon_minitimeMar 21 Aoû - 15:35


Elle avait réussit brillamment son entretien psychologique. Elle y avait épuisé 3 psys, le dernier avait déclaré forfait, très énervé, avant de tamponner son dossier d’un geste rageur… En vérité, il ne trouvait rien à redire à son investiture, étant donné qu’être extrêmement agaçante et peut être trop confiante en elle-même n’était pas un motif suffisant pour émettre une réserve sur son intégration. Toujours est-il qu’il avait mentionné une « propension à l’effronterie à surveiller » et » un problème chronique d’acceptation difficile de l’autorité ». Elle l’avait quitté avec un sourire totalement désarment et un regard hautain. Mesquin ? oui, un tantinet, mais elle n’avait pas supporter son ton condescendant.. Comment avait-il osé lui faire passer le test de sigmund, autrement appelé « test du potentiel » ?

450 questions, auxquelles il fallait répondre vite… Le plus agaçant avait été la lenteur à laquelle l’ordinateur et le clavier répondait à ses sollicitations… Bref, tout avait été plié dans un temps record, et elle s’était ensuite auto-évalué avec une voix la plus robotique possible, avant de hausser un sourcil vers le psy « c’est bien ça ?... Vous pouvez aussi vérifier le degré de cohérence, je l’estime à 99,5 %, il fallait bien rester un peu mystérieuse non ? »… Le type, la quarantaine, l’avait regardé, dans un premier temps, avec un air totalement ahurit. Il était intelligent… Pas assez, tout simplement… Devant le regard calme que jetait Monet sur sa manucure, il était devenu assez rapidement d’un joli rouge tirant vers le violacé… Son éclat de voix ne lui fit pas plus d’effet que la dernière tentative pathétique de drague qu’elle avait subit la veille de la part d’une autre recrue….

Bref, il était temps de passer aux choses sérieuses. On lui avait collé quelques responsabilités, au sein du département d’investigation, mais pas suffisamment pour qu’elle foute la merde. Elle les comprenait, et ça lui allait très bien. Bien sur, ils avaient cru pouvoir se venger en la laissant trouver seule le chemin, il est vrai assez complexe, des lieux et différentes salles d’entrainement, mais elle avait vite pigé le truc… Elle avait même résisté au pillage mental et avait donc finit par comprendre le complexe de façon intuitive. Derrière chaque schéma, il y avait une logique. Même un fou était logique, et puis de toute façon qui irait confier les plans d’un complexe à un fou ? Oui bon, admettons, ça pouvait arriver…

Étant donné que les différents tests qu’elle avait subit comportait également des tests physiques, avec, elle devait bien l’admettre, des machines plutôt performantes, elle était donc en tenue de sport, moulant ses formes généreuses. Elle avait triché… En quelque sorte. Elle avait fais semblant d’être un peu fatiguée, ce qui ne risquait pas d’arriver de si tôt…Enfin, si elle avait continué sur ce rythme quelques jours, elle aurait eut un sérieux problème tout de même. Elle préférait garder quelques atouts dans sa manche. Elle s'attendait au bizutage façon paperasserie, mais ce serait pour plus tard...

C’est donc en rêvassant quelque peu qu’elle approcha de la zone d’entrainement standard. Elle avait retenu qu’il existait plusieurs salles d’entrainement, certaines potentiellement dangereuses, même pour elle. Elle y entendit assez rapidement les ahanements de combat usuels, ainsi qu’une voix tranchante comme son sarcasme. Intriguée, ce qui déjà était un exploit, elle s’approcha pour assister à une scène surréaliste. Le combat n’était clairement pas à armes égales, et elle sourit franchement en voyant ce qui se passait.
Ne pouvant s’en empêcher, elle suivit le combat du regard, avec un air de connaisseuse… C’était rapide, vif, surprenant, et la femme avait l’air de vraiment savoir se battre. Son cerveau mis le turbo et elle se mit, presque malgres elle, comme à chaque fois qu’elle était face à une nouvelle situation stimulante, à analyser le combat. La femme était rapide, coordonnée, et possédait un atout non négligeable : elle pouvait visiblement faire « pousser » des bras, jambes mains et allez savoir quoi d’autre, et elle savait en tirer un avantage tactique… Un redoutable adversaire…

Son regard se mit à pétiller de malice, et elle conclua par un applaudissement pas discret du tout alors que les différents membres surnuméraires disparaissaient, avec la dignité de ce pauvre homme.

« bonjour ! » répondit-elle à l’inconnue, la bouche légèrement ouverte sur un sourire carnacier. Elle avait l’air d’être une sacré garce, d’après ce qu’elle avait entendu… Parfait… Elle en avait marre de ces ronds de jambes…
« Monet st Croix… M.. je viens d’arriver… Je crois que le troisième psy a déclaré forfait, ce qui fait de moi une presque officielle … joli combat… » elle en profita pour regarder l’agent Biggs, sans pour autant le regarder de haut… Il s’était tout de même bien battu…
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MessageSujet: Re: L'apprentissage dans la douleur [free]   L'apprentissage dans la douleur [free] Icon_minitimeMar 21 Aoû - 23:43

Devant elle se tenait une femme, plus jeune qu'elle, plus belle aussi à n'en pas douter. Plus belle que beaucoup de gens à vrai dire. Elle ne fut pas tellement impressionnée par cette beauté, elle basait la valeur des gens sur beaucoup d'autre chose et se laissait impressionner par bien plus, mais elle savait pour autant reconnaître la qualité exceptionnel d'un physique, d'une stature, d'un charisme. Ils avaient beau glissé sur elle comme de l'eau tiède, elle en avait tout du moins la conscience. À son regard, on pouvait tout de suite voir qu'elle était intelligente, tout du moins suffisamment pour marier le perspicace au narquois dans les traits harmonieux qui composait son faciès. Ce dont on pouvait être certains, c'était qu'elle connaissait ses atouts et qu'elle en avait l'orgueil, car ce dernier s'exposait fermement, sans l'ombre d'une timidité, tant dans la posture que dans le sourire qu'elle arborait. Et ce sourire aux dents rieuses profilait un répondant, peut-être surjoué, que Clarice ne se retiendrait pas d'aller tester. Car elle le sut dès le premier regard, dans la conversation, longue ou brève qui allait suivre, deux lionnes allaient s'opposer et le rôle de la souris et du chat n'avait pas encore été distribués.

Normalement je vous aurais reprise pour vous instruire sur mon rang de Capitaine qui mérite d'être édicté quand on s'adresse à moi, dit-elle en élevant son port de tête, toisant la jeune femme du haut du ring, mais ce sont des consignes de hierarchies que je n'apprécie guère ... continua-t-elle avec un mince sourire accompagné d'un mouvement de main s'apparentant à un balayage de poussière négligent.

Elle sauta du ring en passant sous les cordes et s'avança vers la jeune femme avec un sourire qui s'affichait ouvertement comme étant de circonstance plus que de sincère bienvenue. Levant ses bras tout en marchant elle commença à nouer sa crinière de boucles au volumes conséquent, tandis que sous l'aisselle de son bras droit poussa un nouveau membre qui attrapa rapidement la main de son interlocutrice et la relâcha presque aussi brièvement avant de disparaître comme si elle avait était faites d'un faible volume de poussière.

Enchanté, Mlle St Croix ! Clarice River, Agent "Intimacy", chef d'équipe du secteur Investigation blablablaaa ... enchaîna-t-elle d'un ton robotique et morne.

Ses mains, après s'être affairés à nouer ses cheveux avec une finesse qui tranchaient avec sa brutalité sur le ring, relachèrent leur tension pour venir se poster sur sa taille. Se tournant cette fois définitivement vers son interlocutrice avec un sourire plus sincère bien que plissé d'un soupçon d'ironie, l'oeil luisant de curiosité, elle enchaîna avec une sympathie qui montrait bien que ce n'était pas la personne mais les banalités d'une première rencontre qui lui donnait cette attitude de roturières au courbes de reines.

Merci. Pour le compliment. J'espère ne pas avoir effrayé une nouvelle recrue, enfin, vous n'en avez pas l'air... je ne secoue pas tout les petits jeunes trop près du mur comme le petit mignon qui vient de partir réarranger les afflux sanguins qui lui servent de virilité, ne vous en faites pas. C'est juste qu'il croit être sortie du berceau alors qu'il ne fait qu'agiter les bras dans des draps de soie. En tant que figure maternelle de cette grande crèche qu'est le BAM je me dois d'en éduquer certains plus intensément que d'autres ... question de potentiel inexploité.

Elle retira son débardeur sans ménagement ni pudeur. Elle aurait bien continué sa séance d'entrainement en solo mais elle devait s'avouer quelques peu fourbue et agitée d'une coupable fénéantise, et la jeune Monet qu'elle venait de rencontrer lui servirait malgré elle d'alibi, d'excuse et de coupable en matière d'interruption dérangeante auprès de sa conscience du travail. Alors qu'une main lui appliquait un déodorant féminin pas trop aggressif les deux autres avaient commencées à enfiler une fine chemise, qui, à peine boutonner en bas lui permit de retirer et d'enfiler un jean solide avec deux autres bras apparus au niveau des hanches. Le tout se fit avec une coordination et un timing parfait, suffisament rapide pour que la gêne engendrait par ce déshabillement soit minime. Gêne pour laquelle elle avait peu de considération. Enfin, ayant fini de s'habiller elle détacha ses cheveux et les réarrangea de quelques mouvements fluides qui firent voler ses boucles sur ses épaules en une crinières dorées dont elle tirait sa fierté ; tout en accrochant ses quatre armes de services, deux sous les aisselles et deux dans le bas du dos, d'autres bras qui ne cessaient de croître et de disparaître autour d'elle. La tenue fut parachevée d'une courte veste de cuir bordeaux qu'elle tint sur son épaule comme un sac, d'une main nonchalant, et de deux chaussures solides. Son apparence humanoïde normale fut alors de nouveau reprise, aucun bras supplémentaire ne venant exagérer inutilement la démonstration qu'elle venait d'effectuer sans y toucher. Elle voulait savoir ce que pensait réellement les gens des pouvoirs mutants, et les siens avait cette aspect dérangeant qui touchaient à la chair et à l'intimité, suffisamment choquant pour que des réactions sincères puissent avoir la chance d'être observées.

J'espère que vous ne me jugez pas mais je préfère prendre ma douche chez moi. Vous ferrez très vite la même constatation. Et certains de nos collègues sont naturellement pourvus d'une odeur qui de toute manière me ferait passer pour la plus coquète des princesses à l'heure qu'il est.

Elle envoya un regard de jauge à la nouvelle venue avant de continuer avec un air plus calculé.

Excusez-moi mais je ne vous ai pas demandé, vous êtes sensée être dans quelle section ? Votre décolleté , tout à votre honneur, m'a d'abord évoqué les rapports internes et sociaux, mais avec l'âge vient l'experience et j'ai peut-être fait une erreur de jugement...
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MessageSujet: Re: L'apprentissage dans la douleur [free]   L'apprentissage dans la douleur [free] Icon_minitimeLun 27 Aoû - 10:09


Il ne fallut pas attendre bien longtemps avant que les premières réponses cinglantes fusent de la part de celle qui allait, comme elle l'apprenait à l'instant, être son supérieur hiérarchique. Une peau de vache comme chef ? Voila qui allait être divertissant. Au moins elle n'aurait plus besoin de faire la fausse ingénue et de supporter les regards collant qui la dévisageait habituellement. Mentalement, une sorte de ballet venait de se mettre en place, et ce n'était pas vraiment une symphonie, mais plutôt une sorte de manifeste punk chic, dans lequel deux félines commençaient à se tourner autour pour se jauger, n'ayant pas encore décidé si elle allaient être unies contre leur ennemis ou si elle devaient s'affronter pour faire valoir leur suprématie. Loin de se douter de ce qui commençait à peine à survenir, l'homme qui venait de se battre contre l'agent River les regardait alternativement, avant de battre en retraite.

Gardant un calme imperturbable, Monet nota dans un coin de sa tête que son interlocutrice était donc capitaine, et qu'elle le lui signifiait très clairement, tout en précisant que la hiérarchie n'était pas une de ses priorités. Message reçu. Ce qui ne fit qu'agrandir le sourire de Monet. Non pas par provocation, mais parce qu'elle appréciait les caractères bien trempés, et le maniement du langage pour faire passer des instructions en n'en ayant pas l'air. Tout dans sa démarche indiquait une femme sur le qui-vive, prête à se battre et sachant le faire. Lorsqu'elle sauta du ring, aucune trace de fatigue ne se lisait sur le livre qu'était son corps et que Monet parcourait comme à son habitude, c'est à dire en accéléré, s'attardant sur les détails importants. Son regard. Son sourire pas franchement sincère, mais pas hostile non plus. Sa poignée de main ferme... Son manque de pudeur...

La poignée de main en aurait d'ailleurs surpris plus d'un, mais ayant assisté au combat et ne doutant pas une seule seconde que le capitaine River la testerait sur ce genre d'éléments au combien perturbateurs, Monet resta calme, non sans mal il est vrai, et se contenta de serrer, testant au passage la résistance musculaire de la poignée de main. Pas trop. Elle n'avait pas affaire à une quelconque illusion. C'était bien de la chair, même si elle avait visiblement une espérance de vie plutôt courte.

"capitaine River. C'est noté... " Elle ne put s'empêcher, cependant, malgré ses résolutions de ne pas laisser transparaitre une quelconque émotion, de rire franchement au trait d'esprit que Clarice lui décocha juste ensuite. D'imaginer quelques instants le BAM comme une grande crèche lui fit voir sous un tout autre angle la vie au sein de cet établissement.

"J'ai vécu et vu de nombreuses choses, ne vous inquiétez pas. La seule chose qui m'effraie ici pour l'instant ça doit être le comportement extatique des agents lorsqu'ils boivent cette infâme mixture que vous osez appeler café ici. Je l'ai déjà surnommé "lazarre lève toi", et je ferai tout, personnellement, pour me tenir éloigné de cette chose maléfique...". Son numéro suivant lui indiqua de nouveaux renseignements sur le capitaine Clarice. Tous ces bras qui poussaient l'aidait à se vêtir, tout en s'affairant aux petits détails. ça, c'était pas nouveau. En revanche, tout s'effectuait avec une parfait coordination et maîtrise. Ce qui indiquait deux choses à Monet et à son esprit d'analyse surhumain. Premièrement Clarice avait parfaitement conscience de ses membres surnuméraires, et ils étaient une extension de sa volonté, au même titre que toute autre partie de son corps. Deuxièmement son cerveau devait donc être capable d'analyser et de traiter plusieurs informations à la fois de façon rapide. Une multitâche, en quelque sorte. Il aurait été, dans ses conditions, dangereux de la sous estimé sur le plan intellectuel comme sur le plan physique. Bien. De mieux en mieux, même. Si elle devait avoir un chef, autant que ce soit quelqu'un avec un potentiel intéressant à tous points de vue. Elle hocha la tête, plissant les yeux, avec un mouvement clairement appréciateur. Enfin quelqu'un, a priori, à la hauteur...

Elle ne répondit pas exactement à la question de Clarice.

"franchement pratique. Et je ne parle pas que des membres surnuméraires, mais du cerveau qui va avec. Et concernant la douche, vu le regard pratiquement collant de certains de mes futurs collègues, je préfère aussi la prendre ailleurs. De toutes façons, si ces jeunes coqs s'imaginent me toucher autrement qu'avec leur regard, je ne me contenterait pas d'un regard noir..."..

La pique suivante était de bonne guère. Elle ne rougit pas un seul instant. Elle avait des atouts, et elle le montrait, ça faisait parfois gagner quelques précieuses secondes, pendant lesquelles on la prenait pour une bimbo un peu cruche. Juste assez pour envoyer au tapis son adversaire, ou pour fouiner impunément son esprit. La chair est faible, l'esprit aussi.. Enfin... pas tout le temps.

"oh, ça... Et bien disons que ça me permet de gagner quelques instants lorsqu'il le faut, pour surprendre, fouiner dans l'esprit ou décocher un direct du droit. Pour ce que ça importe, ça peut être aussi un direct du gauche, je suis pas si catégorique. Je suis du bureau d'investigation. Ce qui fait de vous ma supérieure hiérarchique, je suppose. On vient de me coller plusieurs dossier dans les bras et suffisamment de responsabilités pour que je trouve intéressant de rester ici. Je dois notamment accueillir ce playboy de milliardaire, Tony Starck. D'après ce que j'ai compris, il pourrait faire passer certaines inventions sophistiquées d'ici pour un gadget de menu Happy meal... J'imagine que malgré les grincements de dents j'ai du quand même suffisamment faire bonne impression ... Ou alors Tony est une vraie plaie et veut me punir..." un haussement d'épaule conclue sa tirade, signifiant qu'elle en avait vu d'autre. Honnêtement, elle ne voyait pas comment quelqu'un pouvait être plus horripilant que son frère, ni plus dangereux...

"oh.. et j'ajouterai que le ratio âge / expérience est souvent vrai. Mais que mon histoire personnelle à appliqué un sérieux coefficient multiplicateur à ce ratio dans mon cas... Quant aux draps de soie, je les ai déchiré moi même... Il m'arrive d'ailleurs encore de le faire..." Sourire franc, port droit. Elle attendrait la prochaine attaque.
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