I'm siiingin' in the raiiin !!!.....[PV Evangelina Grigorie]

Invité

« Sur ceux notre discussion est close ! Je ne veux PLUS te revoir Jonathan !! Tu m’as beaucoup déçu…….. » Termina l’oncle de Jonathan avant de lui claquer la porte violemment au nez.

Voilà un problème familial avec son ancien maître chamanique et vieil oncle, Nazé, qui vient de tourner au vinaigre. Ce dernier n'avait toujours pas digéré au renoncement de son neveu à son héritage traditionnel d'être shaman de la réserve indienne du Maryland, malgré les trois décennies se sont écoulés depuis que le Faiseur est pris cette décision cruciale. Il savait, depuis le début, que Nazer lui en voudrait à mort, mais il ne s'attendait pas à ce que cette histoire prenne une telle ampleur. Pour de nombreux Cheyennes la tradition ancestrale prenait une place importante dans la vie quotidienne, elle l'était encore plus dans la famille de Jonathan au point qu'elle passe en priorité avant la vie en société. C'est une leçon importante que Nazé lui avait enseignée alors qu'il n'avait que six ans. Seulement voilà, Le faiseur faisait partie de ceux qui prennent leurs destins en main. Depuis dix ans, pendant ses vacances de congés, il essayait tant bien que mal à trouver le pardon envers son oncle, maintenant âgées de quatre-vingts ans. De renouer ce lien familial si précieux aux yeux du X-men. Hélas, l'octogénaire était très rancunier en plus d'avoir la mémoire longue. Après son départ pour la guerre du Golfe, Nazé n'avait pas eu d'autre choix que de confier la tradition familiale à un autre amérindien de la réserve : un Apache. Même si ce dernier exerçait son rôle de chamane comme le veut la tradition Cheyenne, l'oncle du X-men n'était pas apaisée pour autant. Après être devenu retraité il a emménagé dans une petite résidence modeste dans une banlieue paisible de Laredo au Texas. L'amérindien avait même interrompu la conception d'une invention qu'il venait d'attaquer dès qu'il avait mis au point son brouilleur télépathique, il y a deux semaines. Cette invention, c'est " l'Omniglass ". Un ordinateur de bord possédant des fonctionnalités assez intéressantes sous les traits d'une paire de lunettes de soleil au design très moderne. Il ne restait juste qu'a complété quelques nanocomposants et de paramétrer certaines options pour pouvoir débuter les tests, mais Jonathan n'avait pas résister a cette envie irrésistible d'aller rendre visite a son cher oncle. Après ce qui venait tout juste de ce passer, Forge n'avait plus du tout le moral pour poursuivre la réalisation de son omniglass, ou encore de tester son brouilleur télépathique qu'il n'avait pas encore expérimenter.

C'est avec tristesse et amertume que Forge quitta la maison de son oncle pour la énième fois. En ce début de saison d'été dans la partie Sud du Texas, le climat est assez chaud et aride. C'est pourquoi il portait une tenue décontractée se résumant à un simple pantacourt en jeans, un débardeur blanc et une paire de sandales. Cela expose, en plus de sa carrure athlétique, ses membres cybernétiques luisant aux contacts de la lumière solaire, mais cela ne lui gêne pour autant. À vrai dire, elles se montrent discrète en ville si bien qu'il n'avait pas besoin de les envelopper dans d'une peau synthétique.

Il monta dans sa nouvelle voiture qu'il venait de finir depuis deux semaines, elle avait le design d'une Delorean modèle 2005, mais l'intérieur révéler un aspect tout autre. Le tableau de bord, tout comme l'esthétique des sièges avant et arrière, avait l'air de sortir tout droit d'un blockbuster de science-fiction. Contrairement aux apparences, les vitres sont composées d'un blindage en aluminium transparent ainsi qu'une carrosserie en Omniurn qui lui confère une résistance incommensurable. Un allié de taille qui l'aidera aussi bien en mission que dans la vie de tous les jours. Il posa le bout de son index sur un petit écran pas plus gros qu'un iPad qui enclencha un scan tridimensionnel de l'empreinte digitale. La voiture démarra dans un Etrange Bruit de distorsion énergétique qui n'a rien avoir avec un bruit d'échappement. Une interface holographique se projeta de quelques centimètres du tableau de bord, indiquant la vitesse et l'état du véhicule. Il appuya sur la pédale d'accélération pour quitter ce quartier une nouvelle et dernière fois, bercé par le zénith chatoyant du matin. Les choses étaient bien claires : il n'existait plus dans le coeur de son oncle bien-aimé.......

Forge s'est mis en route vers sa résidence secondaire situer à Dallas afin de profiter de ses congés, roulant sur une route rectiligne perdue au beau milieu du désert aride du Texas, avec ses collines arrondies et ce paysage stérile qui fait tout son charme. Le trajet « Laredo-Dallas » risque de durer bien longtemps, l'idée de rouler à plus de cinq cents voir sept cents kilomètres à l'heure lui est venue à la tête et il l'aurait fait si le mauvais temps ne s'était pas interposé. Une heure et demie on suivie depuis qu'il a quitté Laredo en frôlant les trois cents kilomètres à l'heure et le temps commence à se gâter. Il commença à pleuvoir comme vache qui pisse si bien qu'il fut difficile de voir à vingt mètres plus loin avec toute cette flotte. Même les essuie-glaces ne suffisaient pas. Les routes devinrent de plus en plus sinueuses, obligeant Jonathan à réduire de moitié sa vitesse. Il n'est pas question de percuter un passant ou bien un animal sur la route.

Jonathan allé bientôt arriver à San Antonio pour s'y arrêter, histoire d'aller casser la croute dans un fast-food. Cette route lui avait creusé l'appétit. Au même moment il aperçut quelqu'un en train de faire la gestuelle typique de l'auto-stop près de la route, une jeune femme plus précisément. Comme tout bon citoyen américain il ralentit son véhicule et s'arrêta devant elle pour la prendre, il appuya sur une icône holographique de son tableau de bord pour faire ouvrir la portière avant-droite.

« Bonjour mademoiselle. Je vous dépose quelque part ? » Dit-il sur un ton calme et courtoise, en faisant signe de s’assoir. Avec cette même moue décontracter qu'il affiche naturellement, malgré l'aspect sévère et strict de son visage.

Invité

Spoiler:

« Bonjour mademoiselle. Je vous dépose quelque part ? »

-Bonjour, merci … oui, si sur votre route, il y a une ville qui connaît la définition réelle d'une voiture, et qui pourrait en louer, ce serait parfait, mais au pire, n'importe où je pourrais me prendre un long café bien chaud, ce serait déjà parfait. Merci vraiment de m'avoir prise, je commençais à désespérer

Invité

La demoiselle monta dans le véhicule sans hésitation et tenta de se réchauffer en frottant ses bras contre soi. En effet elle dégageait un léger courant d'air de l'extérieur qui donne l'idée du changement climatique brutal de cette région, passant d'un climat sec et aride par un climat plus tempéré. Le professeur ignorait depuis combien de temps elle était dehors, mais vu l'état de ses vêtements trempé cela devait faire un bout de temps qu'elle devait errer dans le désert. D’importantes gouttes d'eaux tombèrent en cascades sur le siège qui s'humidifie très rapidement. Jonathan n'en est pas gêné pour autant, vu que cela n'était pas de sa faute. Cela sèchera en cours de route.

Elle n’avait pas d’endroit exact ou aller, juste une ville où il y a de quoi se procurer une bagnole à louer et prendre un café en passant. Jusque-là il n’y a pas de problème, San Antonio est l’endroit idéal ! Il referma la porte sur le même bouton d’interface holographique et il reprit la route, pied droit posé sur la pédale d’accélération. Sans quitter la route des yeux de son éternel regard détendu, mais strict, il débuta le fameux rituel de la conversation.

« Tout le plaisir est pour moi !
Cela tombe bien nous allons bientôt arriver à San Antonio, vous devriez trouver ce qu’il vous faut là-bas. Je compte également déjeuner dans un restaurant et il me tarde d’y arriver, je n’ai pas mangé à midi, car je devais régler, en priorité, un problème familier avec un proche. Si vous voulez, je vous paye le restaurant pour vous, cela ne me dérange pas. »

Il préfère éviter de raconter ce problème de relation à son interlocutrice. Pas qu'il se méfie d'elle, la n'était pas le problème, tout simplement, car il souhaitait tourner la page. Bien qu'il le cache sur son visage, il ressentait une grande tristesse au fond de lui.

Au fur et à mesure qu'il roula, l'intérieur de la voiture commença à se refroidir par le climat extérieur, c'est pourquoi il alluma le chauffage sur un autre bouton de son tableau de bord futuriste. Les grilles de ventilation soufflèrent de l'air chaud qui réchauffa tout l'intérieur en une poignée de seconde. Forge n'était pas gêné par le froid léger de l'extérieur, son interface holographique affichée 18 degrés sur la température extérieure, mais il l'a fait pour la jeune femme qui se tenait à ses côtés. Sachant qu'elle est trempée jusqu'aux os et qu'une femme est plus frileuse que les hommes. De plus, cela va accélérer le séchage de sa tenue légère qui se résume à un simple jean et d'une chemise tellement humide qu'elle est devenue transparente. C'est pour cela qu'elle portait une serviette sur elle : pour éviter d'exposer sa poitrine. Il est clair qu'un chemisier n'est pas très pratique pour une femme quand il pleut, en plus d'être un calvaire......

« Cela fait longtemps que vous étiez dans le désert ? »

Invité

-Si vraiment cela ne vous dérange pas, j'accepte avec plaisir l'invitation, j'avoue que j'ai aussi un peu faim mais je ne voudrais pas abuser, c'est déjà vraiment sympathique de votre part de m'avoir prise dans votre …

-Vaisseau spatial ?

-J'ai du bien faire environ une heure de marche le long de la route, ma voiture m'a lâchée mais bon, j'aurais préféré que ça arrive ailleurs, et surtout pas par ce temps. Là, je peux dire que je me suis vraiment trouvé au mauvais endroit au mauvais moment.

Invité

Cela avait mis du temps, mais ce qui devait arriver arriva, la jeune femme venait de remarquer l'aspect étrange du tableau de bord....et de sa main bionique. Eh oui, Jonathan avait aussi remarqué la façon dont elle observa sa prothèse cybernétique et il n'y avait presque ne voir aucune chance de percuter quelque chose sur une route rectiligne en plein désert. Hormis peut-être ces espèces de meule de foin qui roule dans le désert par le souffle du vent. Jonathan esquissa un sourire amusé lorsqu'elle compara sa voiture de « vaisseau spatial », il est vrai que cela ne laisse pas quelqu'un d'indifférent face à une voiture aussi familière que celle de Forge. Surtout si c'est la première fois. C'est pour ça qu'il avait conçu sa bagnole avec un design contemporain et non futuriste afin d'éviter d'être « tape-à-l’œil ».

« C’est vrai que l’intérieur de ma voiture ressemble vachement à un vaisseau, mais ça n’en a pas un réellement. Vous avez raison d’être étonné puisque c’est moi qui ai créé cette voiture…..et vous êtes la seconde personne après moi à être monté dedans. Dit-il avant de se tourner vers son interlocutrice tout en jetant de brefs coups d’œil sur la route, affichant un air rassurant. Mais détrompez-vous, je ne suis pas un agent secret à la James Bond et je n’essaye pas d’y ressembler. Si j’ai conçu un tel véhicule, c’est surtout pour m’aider dans mon travail. »

La belle inconnue expliqua sa mésaventure avec sa voiture, ou plutôt son ancienne voiture. L’amérindien ne pouvait que la plaindre. Dans une région coupée du monde comme le désert du Texas, difficile de trouver une station d’essence pour trouver un garagiste ou pour téléphoner…..

« Ah ouais quand même.......c'est le genre de pépin que je ne supporte pas. Ça m'est déjà arrivé lors d'un voyage en Malaisie, sur une route sinueuse en pleine jungle. Et comme la prochaine ville se trouvait à cent kilomètres j'ai dû me mettre ne mode « survie » et de camper sur place après chaque trajet pour trouver un signe de civilisation ! Tout comme vous je me suis pris des vents pas possibles de la part des passants locaux. Heureusement que j'avais une formation de survie ce jour-là. Rassurez-vous ce n'est pas là-bas que j'ai perdu ma main droite que vous voyez et ma jambe droite. Affirma-t-il en levant le pantacourt droit, exposant une jambe métallique luisante et aux formes raffinées, tout comme sa main non biologique. C'est encore moi qui ai fabriqué ces membres cybernétiques.»

Il fit une pause pour vérifier le trajet restant avant d'arriver en ville. Il écarta ses doigts de sa main métallique sur son écran holographique pour faire un retour arrière, puis il appuya sur un bouton au hasard pour faire apparaître un GPS tridimensionnel. Ce dernier afficha sa voiture ainsi que l'ensemble de l'environnement où il se situer, tous en image de synthèse détaillant la région et le temps pluvieux de façon impeccable, avec des bruits et des échos aigus entre chaque clic. Cela donne un spectacle visuel sublime à regarder. Cela afficha également une ville animée avec le nom de San Antonio indiqué au-dessus avec le nombre restant de km à parcourir entre la voiture et la ville. Il n'y avait plus que trois kilomètres à parcourir avant d'arriver à destination. Parfait.

« Je m’appelle Jonathan Silvercloud. Et vous ? »

Invité

« C’est vrai que l’intérieur de ma voiture ressemble vachement à un vaisseau, mais ça n’en a pas un réellement. Vous avez raison d’être étonné puisque c’est moi qui ai créé cette voiture…..et vous êtes la seconde personne après moi à être monté. Mais détrompez-vous, je ne suis pas un agent secret à la James Bond et je n’essaye pas d’y ressembler. Si j’ai conçu un tel véhicule, c’est surtout pour m’aider dans mon travail. »

« Ah ouais quand même.......c'est le genre de pépin que je ne supporte pas. Ça m'est déjà arrivé lors d'un voyage en Malaisie, sur une route sinueuse en pleine jungle. Et comme la prochaine ville se trouvait à cent kilomètres j'ai dû me mettre en mode « survie » et de camper sur place après chaque trajet pour trouver un signe de civilisation ! Tout comme vous je me suis pris des vents pas possibles de la part des passants locaux. Heureusement que j'avais une formation de survie ce jour-là. Rassurez-vous ce n'est pas là-bas que j'ai perdu ma main droite que vous voyez et ma jambe droite. C'est encore moi qui ai fabriqué ces membres cybernétiques.»

« Je m’appelle Jonathan Silvercloud. Et vous ? »

-Maryan Sherwood, enchanté.

Spoiler:

Invité

Une fois mon identité révéler, ce fut au tour de la belle passagère de lui dévoiler le sien. Maryan Sherwood.

« Enchanté de vous connaître, mademoiselle Sherwood. »

Forge se montrait très galant envers la gente féminine, c'est un point majeur de sa personnalité qu'il montre régulièrement, même si ses collègues l'ignore, sauf pour Ororoe. Pour la simple et bonne raison qu'ils ne sont jamais là pour le voir. Hélas, cette galanterie est aussi un inconvénient lorsqu'il doit arrêter un criminelle du sexe féminin, préfèrant la neutraliser en douceur avec des armes non létales de sa conception plutôt que de recourir à la manière forte en répondant aux poings.

San Antonio se dessina enfin devant lui aux fils des minutes qui suivirent, passant devant une énorme pancarte avec écrit en gros plan « Bienvenue à San Diego ». Ce fut une joie pour Jonathan d’être enfin arrivé, il se voyait, déjà en train de déguster un steak bien succulent qui lui arracha un gargouillis de son estomac. Ça lui apprendra à ne pas oublier d’amener un casse-dalle pour calmer sa faim pour éviter des situations embarrassantes de ce genre. Il échappa un « veiller m’excusez » à Maryan, sans quitter la route du regard.

Une fois en ville, le GPS a effectué un zoom complet de la ville grandeur nature, avec des icônes circulaires décrivant le nom, l'adresse et la fonction des lieux publiques. Il jeta un œil dessus pour localiser un restaurant de bonne qualité et non ces fasts-Wood avec leurs bouffes fades, puis il toucha une icône au hasard sur un restaurant qu'il trouva l'intéressant, le Kirby's Steakhouse, qui exposa une ligne jaune reliant son véhicule et le lieu choisi, il n'avait plus qu'à suivre l'indication de son GPS. Cette journée aurait été génial s'il n'y avait pas ces saloperies de bouchons qui retardent son arrivée au restaurant, avec une symphonie de klaxonne émise par cette queue de voitures interminables comme ambiance. Forge soupira péniblement et en grommelant des mots incompréhensibles. Tandis qu'il avança lentement dans ce trafic routier bondé, il découvrit sur sa gauche la cause du bouchon : une voiture venait de rentrer dans un poteau, précisément une Clio. La zone de l'accident fut balisée et gardée par une poignée de policier du NYPD tandis que des ambulanciers transportèrent une personne grièvement blesser vers un camion de la croix rouge.

Après une heure et demie de route, nos deux protagonistes arrivèrent enfin au restaurant. Jonathan trouva une place de parking sans difficulté. Une fois garée il entra dans le restaurant avec Maryan pour atteindre le guichet sans croiser une nouvelle queue. La précédente lui a déjà suffi. Il sortit son portefeuille de la poche droite de son pantacourt pour sortir une liasse de billets sur le comptoir, devant la guichetière afro-américaine.

« Je voudrais un repas pour deux personnes. Deux steaks hachés avec de la sauce barbecue dessus et des coquillettes pour moi s’il vous plait. »

Il se tourna vers Sherwood.

« Vous prendrez quoi ? »

Invité

« Enchanté de vous connaître, mademoiselle Sherwood. »

-Ne vous inquiétez pas, ce n'est pas grave.

« Je voudrais un repas pour deux personnes. Deux steaks hachés avec de la sauce barbecue dessus et des coquillettes pour moi s’il vous plait. »

« Vous prendrez quoi ? »

-Je prendrais une soupe de tomate si possible et comme mon ami, sauf que je ne vais prendre qu'un steack.

-Vraiment, merci bien pour tout, vous êtes mon sauveur aujourd'hui.

Spoiler:

Invité

L’amérindien paya l’addition de son plat ainsi que celui de la belle brune qui se résuma à une simple soupe de tomate avant d’aller prendre une place libre au fond à gauche du restau, près des baies vitrées qui donnèrent une belle vue de San Antonio. Il lui esquissa un sourire pour le compliment de sa passagère.

« Tout le plaisir est pour moi »

Une fois installée sur une table avec sa passagère il planta sa fourchette sur l'un des steaks et commença à découper une tranche avec son couteau pour dévorer ce morceau de chair avec régale, plissant des yeux. Bon Dieu que ce steak est si bon ! Il est vrai que la faim se ressentait bien après avoir sauté son repas de midi, en plus de son déjeuner. En effet il devait d'abord passer un cours de math de quelques heures avant d'aller rendre visite à son oncle. Malheureusement son réveille avait sonné une trentaine de minutes en retard et pour la énième fois de sa vie d'enseignant, dans une prise de colère soudaine, il jeta son réveil contre le mur de sa chambre. L'impact avait laissé une belle trace incruster dans le mur, mais Forge s'en chargera plus tard.

« Bon appétit Maryan » dit-il après avoir avalé son morceau de viande

Tout en savourant un second morceau de steak il regarda la route qui se libère lentement de l'embouteillage causer par l'accident de tout à l'heure, à travers la baie vitrée. C'était une bonne chose de fait, comme ça il n'aura plus de problèmes de circulation lorsqu'il reprendra la route avec Sherwood. Une dizaine de minutes après avoir payé la guichetière, voilà qu'une queue humaine commençait déjà à prendre forme dont le bout se prolongeait hors du bâtiment. C'est une veine qu'il est venu ici plus tôt. Un serveur s'arrêta près de lui et de Maryan.

« Bonjours. Vous souhaitez quelque chose à boire ? »
« Oui, je voudrais bien prendre un cappuccino aux fèves de cacao s’il vous plait »

Une fois que la jeune femme lui a donné sa réponse, le jeune serveur nota les demandes sur son carnet avant d’aller préparer les boissons. Il prit la carafe entreposer au centre de la table pour verser l’eau dans son verre pour se rafraîchir le gosier puis il leva son regard vers Mayan pour discuter un peu.

« C’est à San Antonio ou je passais une bonne partie de mes vacances scolaires, il y a 25 ans. À cette époque j’étais encore étudiant au MIT, je n’avais que 15 ans, mais comme j’étais un génie j’ai pu m’y inscrire malgré mon âge précoce. »

Il termina son premier steak avant d'attaquer à ses coquillettes qu'il n'avait pas encore mangées. Elle avait légèrement refroidi, mais cela ne posa aucune gêne pour l'Amérindien.

« Vous faites quoi dans la vie ? »

Invité

« Tout le plaisir est pour moi »

« Bon appétit Maryan »

-A vous aussi Jonathan, et vous êtes vraiment mignon quand vous mangez, une tête de petit chat.

-Excusez-moi …

« C’est à San Antonio ou je passais une bonne partie de mes vacances scolaires, il y a 25 ans. À cette époque j’étais encore étudiant au MIT, je n’avais que 15 ans, mais comme j’étais un génie j’ai pu m’y inscrire malgré mon âge précoce. »

-Vu vos créations, je n'en doute, vous deviez être quelqu'un de très studieux.

« Vous faites quoi dans la vie ? »

-Dans la vie, je suis artiste. Je crée et reproduis des œuvres d'arts. Je revenais d'un rendez-vous avec une galerie quand la voiture de location est tombée en panne. Enfin voilà, rien de bien passionnant, je joue avec des peintures, de la couleur et tente de faire mieux que le monde.

-Enfin voilà,

une apprentie picasso. Et vous, après pareilles études, vous devez sûrement avoir un métier qui en fait rêver plus d'un non ?

Invité

Mignon !? Et beinh ca.......Jonathan ne s'attendait pas à ce genre de compliment si flattant de la part d'une inconnue aussi belle que Maryan. Compliment qui lui arracha un sourire mi-gêner mi- amuser. Certes il avait une belle carrure d'adepte de la gonflette ainsi qu'une figure virile dont les traits sévères accentuer son charme naturel, mais il n'avait rien d'un don juan comme son collègue ailé, Angel. Peut-être que le faiseur aurait bien aimé passer plus de temps avec elle s'il n'y avait pas un écart d'âge important entre eux et que son coeur n'avait pas été pris par l'amour de sa vie qu'il n'a pas revue depuis longtemps, Ororoe.

- Aaah vraiment !? Dit-il en haussant les sourcils un court instant. On me l’avait pas sortie celle-là. Ravi de l’entendre en tout cas.

Reprenant quelques bouchés de coquillettes puis une autre pour le deuxième steak, il fut interrompu par le bruit métallique de la fourchette de Maryan prise de sursaut dès que la serveuse prit paroles. Quelques regards curieux se tournèrent vite fait vers elle pendant un bref instant avant de reprendre leurs occupations. Rien de graves hormis peut-être un léger sentiment de honte auprès des gens. On aurait presque dit qu'elle avait peur d'avoir été retrouvé par une personne qu'elle pensait fuir. Forge était perspicace pour analyser certains détails anodins que seule Amy avait décelés en lui. Quoi qu'il en soit il s'en foutait complètement, ce n'est pas comme s'il travaillait pour le BAM.

- Ce n’est rien mademoiselle.Répondit-il en reprenant de nouveau la dégustation de son plat.

Une fois son plat terminer, il ingurgita une gorgée du cappucino qu'il venait de commander dix minutes plus tôt, esquissant un sourire au coin des lèvres sur le fait que son interlocutrice n'était pas étonnée qu'il soit allé si loin dans ses études avec les inventions démentielles qu'elle venait de voir après être montée dans le bolide futuriste du Faiseur. Elle marquait un point sur le fait qu'il était très studieux à l'époque, c'était même quelques-uns qui consacrait une bonne partie de sa vie à élaborer des créations toujours plus avancées et perfectionner, aussi bien pour son plaisir que pour frimer devant ses rivaux verts de jalousie à la vue de ses appareils sorti d'un futur lointain. Un plaisir qui lui a valu bien des brimades et autres railleries lorsqu'ils accusèrent Jonathan d'être un mutant, s'en suivit une période scolaire pénible et difficile. C'est une chance qu'il lui restait que quelques mois avant la fin de ses études, autrement il aurait certainement quitté le MIT avant même de finir ses études.

- En effet, j’étais même le meilleur élève de ma promotion, pour ne pas dire de tout le MIT. Des jaloux j’en ai fait…. et pas qu’un peu……

La jeune femme poursuivit en répondant à sa dernière question, toujours avec son beau sourire en lèvres, avouant être une artiste en herbe dans le domaine de la peinture qui créait et reproduit les œuvres d'art d'autres artistes. Une artiste qui revenait tout juste d'une galerie d'art pour un rendez-vous avec un quelconque client, avant que la pauvre voiture d'occasion, qui ne devait pas être en bon état, rend l'âme. Pour Forge, cela n'aurait été qu'un petit moment pénible passager puisqu'il lui aurait suffi juste d'un petit rafistolage par-ci par là pour remettre à neuf le véhicule en quelques minutes. Surtout qu'il avait de nombreux outils sur soi en permanence grâce à sa cybermain.

- C’est passionnant ce que vous faites. Personnellement je ne m’y connais pas vraiment dans cette branche artistique. Si vous le souhaitez, je veux bien vous déposer près de chez vous, qu’en dites-vous ?

À présent c'était à son tour de lui dire ce qu'il faisait dans la vie. Il n'avait pas l'idée d'avouer son statut d'X-men à une inconnue qu'il connait à peine et dont il n'est pas certain de revoir un jour, de même pour son rôle d'enseignant à l'institut. Néanmoins, il compte bien révéler une réponse à moitié vraie qui, selon lui, devrait suffire. Sans changer quoi que ce soit, dans un air détendu, il ingurgita une nouvelle gorgée de sa boisson favorite puis releva sa tête en face de la belle brune.

- À une époque je travaillais pour le département de la défense. Le salaire était good, mais lorsque mes supérieurs mon demandé de concevoir une arme classer « secret défense » que je ne souhaitais pas fabriquer, car je trouvais cela ignoble et m’a écœuré. Au final ils m’ont viré de mon boulot. Boulot que je ne regrette pas d’ailleurs, pas même le salaire. Après cela j’ai finalement opté pour un métier d’enseignant dans l’ancienne école ou j’étudier jadis. Vous l’avez bien deviné, c’est bien le MIT.

Invité

- C’est passionnant ce que vous faites. Personnellement je ne m’y connais pas vraiment dans cette branche artistique. Si vous le souhaitez, je veux bien vous déposer près de chez vous, qu’en dites-vous ?

-À une époque je travaillais pour le département de la défense. Le salaire était good, mais lorsque mes supérieurs mon demandé de concevoir une arme classer « secret défense » que je ne souhaitais pas fabriquer, car je trouvais cela ignoble et m’a écœuré. Au final ils m’ont viré de mon boulot. Boulot que je ne regrette pas d’ailleurs, pas même le salaire. Après cela j’ai finalement opté pour un métier d’enseignant dans l’ancienne école ou j’étudier jadis. Vous l’avez bien deviné, c’est bien le MIT.

-C'est une vie pleine de réussite que vous avez là. Presque la vie dont rêverai tout scientifique. Mais au moins, je suis heureuse. Je suis tombée sur quelqu'un de très honnête. Il faut beaucoup de cran pour refuser ainsi un ordre. Cela me donnerai presque envie de remercier cet escroc de m'avoir loué cette voiture pourrie. Parce qu'enfin je ne pense pas que j'aurais pu vous rencontrer autrement.

-Quand à votre proposition de me ramener chez moi, j'en suis serais ravie, cependant, ce n'est pas chez moi que je vous demanderez de m'emmener mais à mon atelier si cela ne vous demande pas trop, j'ai énormément à bosser. À vous de me dire si c'est possible ?

Spoiler:

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