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 En eaux troubles (libre)

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MessageSujet: En eaux troubles (libre)   En eaux troubles (libre) Icon_minitimeDim 15 Avr - 11:31

Allongé sur un matelas à même le sol, reposer Fatale inconsciente. Elle portait sur son visage des traces de coups qui ne remontaient pas à bien longtemps. Visiblement la tueuse était dans de sales draps. Elle était tombée sur plus coriace qu’elle. Comment la confrériste renommée c’était mise dans une telle situation ?

Flashback :
Quelques semaines auparavant Fatale avait décidé de prendre contact avec la mafia japonaise mutante, dont elle avait fait partie dans le passé. Elle s’était dit au vu des dernières agitations qu’un rapprochement inter pays était une nécessité. Dans sa tête sans scrupule elle avait calculé de mener diverses actions anti humain à travers le monde. Elle pensait que cela pourrez déstabiliser cette race inférieur et donner la suprématie aux mutants. Elle était donc partie en direction du soleil levant qu’elle connaissait bien. Là-bas elle avait renoué avec ses anciens contact tel que Aïko qui l’avait bien renseigné sur qui faisait quoi et comment rentrer en contact avec le chef des mafieux , un dénommé Hichiro un hybride homme gorille, qui tenait d’une main de fer la mafia japonaise. Fatale obtenu un rendez-vous avec ce dernier grâce à un petit dealer de quartier qu’elle avait réussi à manipuler avec une extrême habileté.
Hichiro avait été au début retissant, puis il avait proposé un deal à la tueuse. Elle devait lui ramener un Katana ayant appartenu à Go-Saga et qui se trouvait au musée nationale. Fatale accepta cette mission à condition qu’après Hichiro accepte de rallier sa cause.
Après avoir visité mainte fois le musée sous diverse formes pour percer inaperçu, elle ne releva aucune complication majeur dans cette mission qui était un jeu d’enfant. Elle passa un soir à l’action, elle tua un garde lors de sa ronde et pris son apparence. Elle continua la ronde jusqu’à passer devant l’objet convoité, là elle brisa la vitrine, le système d’alarme se déclencha mais quand le personnel arriva sur place il était déjà trop tard Fatale c’était déjà téléporté loin du lieu du crime.
Elle arriva toute confiante chez Hichiro, pensant seller son accord.
Le chef mafieux afficha un air supérieur qui n’était pas pour lui plaire bien au contraire.

« Vois-tu ma douce Fatale, Ma toute-puissance est sur le déclin. Quand tu es venu me faire ta proposition j’ai toute suite vu la possibilité d’en tirer parti. Mais pas dans le sens où tu le souhaitais. Merci encore pour ton petit présent.»

Il eut un petit rire sarcastique.

« La prime offerte par les Etat unis pour ta tête m’intéresse d’avantage. Elle remettrait à flot mon organisation qui je dois dire connais des jours fatidiques. »

« Comment oses-tu sales monstre ! »

Fatale était folle de rage, elle venait de se faire avoir comme une débutante. Elle pensait du coup s’éclipser rapidement, ce n’était pas la peine de moisir ici, mais elle n’eut pas le temps. Elle reçut dans le cou une fléchette paralysant. Elle tomba évanouit aussitôt.

« Mettez là sur le paquebot qui va livrer la marchandise à nos correspondant New yorkais. Fait bien gaffe à cette vipère. »

Quand Fatale reprit connaissance, elle se sentait nauséeuse, les vestiges du paralysant. Rapidement elle fit le point sur sa situation qui n’était pas brillante. Elle était enfermée dans une soute d’un bateau. Qui sans nul doute la ramener vers les USA. Elle remarqua qu’il lui avait mis un drôle de dispositif autour de cou, rapidement elle comprit l’intérêt de cet objet. En effet quand elle essaya de générer un portail pour s’enfuir, elle reçut une décharge électrique tellement forte qu’elle fut sonné. Il lui était donc impossible d’utilisé ses pouvoirs avec cet appareil. Après quelques jours ou la seule visite qu’elle avait était pour lui apporter son repas quotidien, elle décida d’agir. Le garde qui vient ce soir-là tomba sur un os. Fatale s’était cachée derrière la porte. Quand il ouvrit, cette dernière l’attrapa par le bras et le fit valser à terre. Si elle était privée de pouvoir, elle n’en demeurait pas moins dangereuse. Elle prit l’arme qu’il avait se faufila en dehors de la cellule. Elle réussit sans trop de mal à monter sur les ponts supérieurs quand les alarmes du bateau se déclenchèrent.

« Merde, ils ont déjà repéré ma disparition. »


Fatale savait qu’elle ne devait pas trainer, mais elle ne pouvait pas se jeter à l’eau. Elle s’approchait d’un des canots de sauvetage quand soudain deux garde arrivèrent. Elle blessa le premier, mais quand elle tira sur le second l’histoire se compliqua. En effet ce dernier qui était déjà extrêmement balaise par nature tripla en apparence, les balles tiraient par Fatale n’avait visiblement aucun effet. A cause désespéré solution désespéré, elle allait se jeter par-dessus bord quand la brute épaisse la rattrapa par le pied et il l’envoya avec une telle force qu’elle fit un vol plané contre un mur. Puis il lui assomma quelques coups supplémentaire, mais Fatale était déjà dans les vapes.
Elle ne dut son salut qu’au premier garde blessé.

« Ne la tue pas, le patron a dit qu’il la voulait vivante. »

La brute épaisse cessa, il attrapa la tueuse comme si c’était un poids plume. Il la ramena dans sa cellule et la laissa tomber sur son matelas.

Retour au présent :
Cela faisait deux jours que Fatale n’avait pas repris connaissance, le choc qu’elle avait subi avait été d’une rare violence. Le bateau n’était plus qu’à quelques miles des cotes Américaine. La tueuse était dans un sacré guêpier.
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MessageSujet: Re: En eaux troubles (libre)   En eaux troubles (libre) Icon_minitimeVen 20 Avr - 19:29

Pendant ce temps, nous retrouvons John Doop qui a récemment pris la décision de faire une petite escapade en Europe. Plus précisément en Ecosse, dans un petit village reculé. Car après quelques recherches sur internet, couplées évidemment à une prise de contact avec d’anciens collègues de la CIA, qui avaient été heureux de lui fournir quelques menues informations- ou tout du moins, avaient coopéré, ce qui était pour lui le principal-, le muté pensait avoir retrouvé la trace d’une certaine MacTaggert, âgée d’une quarantaine d’années, et c’est donc afin de la rencontrer qu’il a décidé de faire le déplacement. Même s’il ne se fait pas d’illusions et se doute bien qu’il ne va pas avoir affaire à la généticienne de renommée mondiale, il espère tout au moins découvrir un lien de parenté quelconque, qui pourrait lui permettre de remonter jusqu’à celle qu’il pense la plus à même de l’aider dans sa recherche d’un corps plus humain.

C’est pourquoi le patatoïde est parti en fin de soirée à travers l’océan Atlantique, sans autre forme de procès, après avoir brusquement décidé qu’il n’était plus temps de traîner à rêvasser sur les quais en dégustant une glace mangue-passion-ananas. De toute façon, à force de flâner, la glace avait à moitié fondu, et commençait à couler par terre, ce qui était bien regrettable. Bref, après avoir brièvement sorti une boussole et une mappemonde de DoopLand, notre vert protagoniste avait estimé la direction du Royaume-Uni, et s’était élancé en lévitant à vitesse de croisière, à quelques mètres au dessus du niveau de la mer, ce qui lui permettait d’éviter les vagues commençant à se déchaîner tout en profitant des embruns, alors que les nuages gris annonciateurs d’orage qui menaçaient depuis la fin de l’après-midi entamaient finalement leurs longs sanglots, déversant une pluie dense et furieuse aussitôt absorbée par la mer.

Filant malgré les intempéries, nullement perturbé par l’eau qu’il considère toujours comme son élément naturel d’origine, le bruit berçant de la pluie s’abattant sur les vagues à ses oreilles, Doop avançait donc dans la nuit noire depuis plus d’une heure, prenant son temps, lorsqu’il percute brusquement une masse que la pluie avait jusque là dissimulée à sa vue. La surface métallique grince après le choc sourd initial, alors que l’acier de la proue du vieux cargot se tord sous la violence de l’impact, sans heureusement se percer.

Jurant entre ses dents, l’ancien agent secret s’élève un peu plus en hauteur, légèrement sonné par les événements, pour aller se poser sur le pont. La pluie diluvienne empêche de voir à plus de quelques mètres, si bien que c’est presque à l’aveuglette que le patatoïde avance, cherchant à gagner le pont supérieur avec la ferme intention de réprimander le capitaine pour sa conduite risquée sans utiliser la corne de brume ni éclairer les eaux proches. Certes, il s’agit en partie de mauvaise foi de sa part, mais il sent une légère colère monter en lui et a grand besoin de se défouler. Trouvant enfin une porte, il l’arrache littéralement, trop impatient pour l’ouvrir correctement. Et se retrouvant face à un marin patibulaire, qui plus est armé d’un pistolet, il n’attend même pas que ce dernier agisse, et avale la nuisance dans le DoopLand sans demander son reste.

Se rendant compte qu’il aura sans doute besoin d’un guide pour trouver le capitaine, mais souhaitant fermement punir celui qui s’est interposé à l’instant, l’être muté descend un escalier en lévitant, ouvre une porte au hasard, découvre un individu passablement surpris par son apparition, et se précipite sur son arme, s’en saisissant prestement et la réduisant en charpie de sa poigne de fer. Ceci fait, il interroge vivement son guide improvisé :


En eaux troubles (libre) 530037211
Spoiler:

Ce sur quoi l’homme tremblant comme une feuille s’élance d’un pas hésitant vers une volée de marches, qu’il descend, puis une autre encore, pour finalement s’arrêter après avoir parcouru une longue coursive devant une porte massive. Ils ne sont plus loin des moteurs, qui produisent un vacarme assourdissant. S’étonnant quelque peu du choix insolite du capitaine, John ouvre la porte, pour découvrir une femme inconnue étendue là, manifestement endormie. Tournant la tête, il découvre que le matelot a pris la fuite, mais son attention est dorénavant focalisée sur celle qui est étendue à ses… à son absence de pieds, puisqu’il n’en a pas. L’observant attentivement, les sourcils froncés, il lance après quelques instants de réflexion un bref :

En eaux troubles (libre) 782540212
Spoiler:


[HRP: Voilà, j'avais bien envie de répondre, si quelque chose ne te convient pas fais-le moi savoir Wink Quelques précisions: Le marin n'étant pas d'origine américaine aura mal compris le doopspeak, d'où la confusion. Fatale, elle, a sans doute passé suffisamment de temps aux USA pour se familiariser avec les subtilités américaines, ce qui lui permettrait de comprendre le doopspeak sans trop de soucis. Au pire, Doop switchera sans doute vers l'anglais pour se faire mieux comprendre, une fois la conversation engagée Wink. On peut supposer que le marin est parti chercher des renforts, mais ça devrait laisser le temps à Fatale de se réveiller et échanger quelques propos avec Doop.]
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MessageSujet: Re: En eaux troubles (libre)   En eaux troubles (libre) Icon_minitimeSam 21 Avr - 9:47

Le bruit dans la cellule eut pour effet de ranimer Fatale. Ses ravisseurs l'avaient laissé inanimé sans se soucier d'elle. Elle se tourna lentement sur le dos posant sa main sur son front. Elle avait un mal de tête carabiné. Son esprit était embrumé, tout était confus. Elle n’arrivait pas à faire le point, ni même à raisonner correctement. Elle avait aussi l’impression d’être passée sous un camion tant son corps était engourdi. Elle ouvrit les yeux difficilement, elle se sentait vraiment mal. Quand sa vue se stabilisa, elle ne reconnu rien. Puis une voix se fit entendre, elle tourna son visage dans la direction du son entendu et elle découvrit avec stupeur une drôle de créature.
* Qu’est-ce que c’est que cela? il n'est pas gâté par la nature.*
Elle resta perplexe pendant un moment ne bougeant pas. Elle essayait de faire le point. Dans un ultime effort elle se redressa, une légère grimace déforma son visage. Les coups qu’elle avait reçus avaient laissé des hématomes un peu partout sur son corps. Elle était douloureuse, mais encore en vie Elle prit le temps de rassembler ses souvenirs et d’analyser la situation, en observant la cabine ou elle était. Les derniers souvenirs lui revinrent en bribe. C'était plus que décousu mais suffisamment pour se rappeler qu'elle était dans de sales draps. Il y avait une grande inconnu. Elle ne comprenait pas ce que faisait cette créature devant elle et sa question lui paraissait totalement hors de propos. C'était surréaliste. Elle ne put s’empêcher de faire une réflexion.

« Si c’est une plaisanterie, elle est de mauvais gout. Est-ce que j’ai l’air d’être le capitaine de ce maudit rafiot ? »

Elle pensa que c'était une façon de la tester une fois de plus ou bien un piège de ses ravisseurs. Fatale était sur la défensive, elle ne se sentait pas vraiment état pour subir un interrogatoire, ni même d’affronter qui que ce soit physiquement. Elle se sentait comme un rat prit au piège. Elle avait bien vu que la porte de sa cellule était grande ouverte. Il fallait encore arriver à la franchir et la créature s’interposerait surement. De plus elle n’avait pas spécialement envie de retomber sur la grosse brute épaisse qui l’avait brisé en morceaux, une fois avait suffi. Ses chances de s'évader était mince pour l'heure actuelle. Elle savait qu'elle n'avait pas la force physique pour le moment d'aller bien loin.
Puis soudain l’alarme du bateau fut déclenchée, un élancement survient dans sa tête qui lui provoqua une mimique de douleur.

« J’aurais besoin d’une bonne aspirine surtout. » lâcha t'elle

Puis elle réalisa qu'elle faisait peut être fausse route dans ses déductions. Au vu de ce qu’elle entendait, le contexte n’était peut-être pas celui qu’elle avait analysé de prime abord. Elle observa mieux son nouvel interlocuteur, essayant de mieux cerner celui-ci.
* C’est peut être mon billet de sortie.*
Elle devait tenter sa chance, elle n’avait plus rien à perdre sinon à moisir ici et connaitre sans doute un triste sort. L'idée d'être une simple marchandise lui était insupportable. Non elle devait essayer le tout pour le tout.

« En fait je suis prisonnière, je suis tombé sur des trafiquants de femmes qui ont l’attention de m’exploiter. Il me retienne contre ma volonté et me force à obéir à leur désir grâce à cet appareil. »
le ton était celui d'une pauvre victime implorant de l'aide.

Elle désigna donc le drôle de collier qu’elle portait autour du cou. Elle y allait au flanc sans se démonter en jouant la carte de la pauvre innocente. Elle se disait que dans un mal entendu cela pouvait toujours passer. De toute façon elle n’avait pas d’autre solution. Elle se doutait que la sirène qui hurlait n’était pas pour elle pour une fois mais sans doute l’individu qui lui faisait fasse.

"Se sont des brutes épaisses, ils ne vont pas aimé que vous soyez monté à bord et que vous vous trouviez dans ma cellule."

C'était bien ce qui intriguait le plus Fatale, comme cet être était arrivé à bord du bateau? Il n'avait pas l'air d'être assez traumatisé pour être lui aussi un captif. De plus sa question sur le capitaine dénotait une certaine naïveté que Fatale espérait bien pouvoir exploiter. Elle voulait en savoir un peu plus.


(HRP: Merci pour les précisions.)
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MessageSujet: Re: En eaux troubles (libre)   En eaux troubles (libre) Icon_minitimeSam 21 Avr - 12:22

Prenant un air ébahi alors que la jeune femme lui répond, Doop devient soudain furibond en réalisant que son guide l’avait trompé.

En eaux troubles (libre) 400399221
Spoiler:

Il reprend son calme l’instant d’après, supposant que l’individu avait sans doute mal compris ses propos, puisqu’il parlait jusqu’alors en Doopspeak par habitude. Dans le doute, il décide de passer à l’anglais tant qu’il sera sur ce bateau, histoire d’éviter une nouvelle confusion.

Examinant de la tête aux pieds sa nouvelle interlocutrice, il remarque les multiples meurtrissures qui parsèment chaque centimètre carré de peau découverte, et imagine que le reste ne doit pas être dans un meilleur état. Ce qui effectivement ne semble pas correspondre avec l’hypothèse qu’il avait échafaudée au départ. Vient alors à son esprit une question : Que fait-elle là, dans ce cas ? Et pourquoi est-elle blessée ainsi ? Cependant, par courtoisie -von Clausewitz et ses assistants avaient bien veillé à lui inculquer un code de conduite irréprochable à l’époque, même si avec le temps le patatoïde s’est relâché-, il répond dans un premier temps à la question, purement rhétorique pourtant, de la femme. Le tout dans un anglais sans faille :


« Non, effectivement, maintenant que vous le dites, cela semble peu probable. Je me demande bien pourquoi il m’a mené ici, en ce cas. »

La demande d’une aspirine interpelle immédiatement l’ancien agent secret, qui engouffre immédiatement une main dans son propre gosier, pour en ressortir quelques secondes après une tablette de paracétamol à moitié entamée. Il semble se sentir d’humeur serviable, pour l’instant, ce qui est sans doute une bonne chose. Ou alors, plus cyniquement, il cherche des réponses aux questions qui se bousculent dans sa tête, et se rend utile afin de les obtenir en contrepartie.

Et alors qu’il va demander à la belle brune ce qu’elle a fait pour atterrir ici aussi meurtrie, la réponse lui est fournie d’elle-même : un rapt. D’ignobles trafiquants d’esclaves. D’un coup, il comprend mieux l’armement des hommes à bord, et la sirène qui retentit depuis quelques instants déjà prend tout son sens. Fortement contrarié d’avoir été berné, Doop sent une tension monter en lui, alors qu’il prend froidement une décision pour la suite des événements. Tendant une main vers le cou de la prisonnière, il écrase brusquement le collier inhibiteur entre le pouce et l’index, laissant ce dernier choir au sol, complètement inutilisable.

La remarque suivante qu’elle lui fait déclenche chez lui un petit sourire en coin, alors qu’il répond :


« Oooh, ils ne vont pas aimer ? Dans ce cas je doute qu’ils aiment la suite des événements… »

Recrachant directement au sol le marin qu’il a envoyé dans DoopLand quelques minutes plus tôt, il commence immédiatement à le fouiller, alors que ce dernier se recroqueville au sol, les yeux complètement hallucinés, répétant dans un murmure permanent quelques propos innintelligibles. Parmi les quelques trouvailles que sa fouille engendre, Doop note un pistolet, qu’il dépose négligeamment au sol, un porte-feuille, qu’il fouille rapidement afin de trouver une carte d’identité arménienne, puis s’en débarrasse, et un portable, qu’il trouve joli et jette par l’ouverture de sa bouche, l’envoyant par son portail dimensionnel. Le reste n’est que babioles. Il se tourne alors vers celle qu’il vient de libérer :

« Vous vous sentez en état de marcher ? Je peux vous porter, dans le cas contraire. »

Il reporte ensuite son attention vers le bruit des moteurs, et estimant leur direction, enfonce ses poings dans les parois de métal comme s’il s’agissait de beurre, et la martèle jusqu’à ménager une ouverture directement sur la salle des machines.

« Dans un premier temps, j’ai deux mots à dire au capitaine, je vous propose de m’accompagner par la salle des machines puis les coursives, afin de gagner du temps. J’espère que vous connaissez un peu les lieux, cependant, je suppose qu’il doit se trouver en haut, mais après... »

Abandonnant l’homme délirant à son sort, le patatoïde revient brusquement en arrière pour détruire l’escalier par lequel il est venu, sectionnant net les marches à mi-hauteur du tranchant de la main puis pliant les marches inférieures, puis lévite jusqu’à rejoindre la femme, et lui fait signe de passer par le trou de la cloison.

« Après vous, très chère. »
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MessageSujet: Re: En eaux troubles (libre)   En eaux troubles (libre) Icon_minitimeDim 22 Avr - 11:29

La créature qui se tenait devant Fatale était vraiment fascinante. Elle avait de quoi intriguer la tueuse qui était assez fière de son petit stratagème qui avait visiblement fonctionné. Le rôle de la pauvre jeune fille en pleure était loin du véritable personnage, mais Fatale savait parfaitement l'incarner. Elle avait toujours pris conscience qu'être une femme était un avantage dans certaines situations. Elle avait mesuré au combien ses adversaires ne voyaient en elle qu'une faible femme, combien s'en était mordu les doigts mais n'était plus de ce monde pour pouvoir en témoigner. Elle savait tirer avantage de tous les atouts que la nature lui avait offert. Visiblement le personnage qui était devant elle était furibond qu'on l'ait mené en bateau. Fatale était consciente que les hommes de mains qui se trouvaient sur ce bateau n'était pas de enfant de cœur. Elle n'avait peut-être pas donné tous les détails de son incarcération, mais après tout c'était le jeu pour sa survie. Elle était consciente que le matelot avait sans nul doute commis une erreur d'avoir emmené ce zigoto jusqu'à elle
*Le vent tourne. *
Elle allait maintenant bien gentiment souffler sur les braises histoires d’alimenter un peu plus la colère de la créature.

"Ils ont peut-être voulu vous faire tomber dans un piège, ou vous enfermer avec moi."

C'était sans doute peu probable, mais laisser le doute s’immisçait était tellement plus délectable.
Fatale fut surprit de voir à quel point le mutant qui était en face d'elle était plein de ressource, il lui sortit ce qu'il fallait pour un peu adoucir ces maux de tête. Elle le remercia comme elle se devait et ne se fit pas prier pour avaler un cachet. En tout cas sa supercherie marcha puisque en un rien de temps elle fut libérée de l'emprise du collier. Sans l'entrave de ce dernier elle retrouvait une bonne partie de ses moyens et même si son corps était meurtri par la douleur, elle pouvait maintenant jouer dans la cour des grands. Cerise sur le gâteau son inconnu lui fournit une arme. Son nouvelle ami devait posséder une sacré force. Ce qui était un avantage certain tant que ce dernier restait dans son camp.

"Oui je pense pouvoir vous suivre. Je vais essayer de ne pas vous ralentir, merci je pense que j'aurais connu une fin tragique si le destin ne vous avez pas mis sur mon chemin.
" dit-elle d'une voix douce.

Elle avait vu pire dans le passé, certes son agresseur n'y avait pas été de main morte, mais a première vu elle n'avait rien de cassé. Elle se leva lentement, ses muscles se contractant la firent un peu souffrir. Elle serra les dents, puis ramassa l'arme qui était au sol. Elle aurait pu s'éclipser ou bien se téléporter maintenant qu'elle était libre de ses mouvements, mais elle avait bien l'attention que ce bateau n'arrive jamais à destination, histoire de donner sa première leçon à Hichiro. Elle savait que s'il avait affrété un bateau ce n'était pas uniquement pour ses beaux yeux, mais que ce dernier devait contenir de la marchandise de contre bande, voir des armes ou bien certaines substances illicites. Les faire disparaître mettrait sans doute le chef mafieux dans le pétrin ne pouvant sans doute pas honorer certains contrats. Cette perspective n'était pas pour lui déplaire bien au contraire.
En tout cas elle eut une démonstration de la force de son sauveur. Elle ne montra pas sa surprise même si elle fut impressionnée par la force de ce dernier. Il venait de couper tout repli à ses adversaires.
Elle s'engouffra donc dans le trou béant, déambulant dans les couloirs de la machinerie. Elle allait donner satisfaction au mutant. Il faisait une chaleur épouvantable dans cette zone du bateau à cause de la machinerie qui faisait un bruit d'enfer. Au détour d'un dédale elle tomba sur un mécanicien. Qui afficha un air de surprise devoir deux inconnu se balader.

"Mais qu'est-ce que..."

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase Fatale lui décrocha un coup de pied dans les parties génitale qui plia en deux l'homme par la douleur. Elle-même avait ressenti que cela tirer dans son corps quand elle faisait des mouvements brusques. Elle avança jusqu'à tomber sur un escalier.

"Il faut que nous remontons si vous voulez trouver le capitaine, il doit être en cabine de pilotage."

Elle s’apprêtait à monter quand elle vit une caisse qui traînait dans un coin, sans doute un oubli qui n'avait pas été descendu à la soute. Elle comprit pourquoi la caisse avait été laissée de côté, elle avait été éventrée par mégarde. Elle jeta un coup d'œil dedans.
*C'est donc cela.*

"Je crois que je ne suis pas le seule marchandise transportée ici."

Elle tira un peu sur la planche, qui libéra le contenu de la caisse, des sachets de poudre blanche en glissèrent.

"Je ne crois pas que ce soit du sucre ou de la farine, comme cela je dirais de la cocaïne."

Visiblement Hichiro devait rapprovisionner la mafia en drogue et alimenter le marché américain. Sans rien ajouter de plus elle prit l'escalier et monta. Elle arriva sur le pont supérieur ou c'était la panique à bord. Elle voyait s'affoler dans tous les sens l'équipage. Elle s'adossa au mur et chuchota.

"On va essayer de se glisser discrètement."

Fatale fit signe à son compagnon de le suivre. Elle avançait prudemment entre deux passages d'équipage faisant bien attention que le mutant l'accompagnant la suive. Elle arriva jusqu'à la porte qui menait dehors, quand elle ouvrit cette dernière elle tomba nez à nez avec le mutant qui l'avait fracassé. Elle eut juste le temps de faire saut en arrière.

"Toi, pas avoir compris première leçon." Lui dit-il d'un air menaçant.

Il commença à changer de forme et à prendre du volume. Fatale recula doucement jusqu'à rejoindre John.

"Il est extrêmement fort, je sais déjà que les balles de pistolet ne l'affecte pas."

Elle préférait mettre en garde son partenaire d'infortune, s'il voulait se risquer à l'affrontement direct. Elle attendait de voir ce qu'aller faire le patatoïde. Elle n'avait aucune envie de se retrouver au corps à corps avec le mutant qui lui avait donné une bonne leçon la première fois.
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MessageSujet: Re: En eaux troubles (libre)   En eaux troubles (libre) Icon_minitimeDim 22 Avr - 14:01

S’engageant à la suite de sa nouvelle complice, John remarque tout de même que pour une jeune femme sans défense, elle s’est instinctivement saisie de l’arme qu’il a délaissée quelques instants plus tôt. Croisant un premier membre d’équipage, celui-ci finit au sol en se tenant le bas-ventre avant même que le patatoïde n’ait pu esquisser le moindre geste. Rapide, celle-là, décidément.

« J’ai mal pour toi, mec, je compatis. Même si techniquement, je suis à l’abri de ce côté-là. »

Remonter, donc. Mais auparavant, une jolie découverte attire l’attention des deux comparses. Déchirant délicatement l’extrémité d’un des sachets, Doop y trempe légèrement un doigt, hume la poudre blanche, la goûte du bout de la langue, puis fait le point dans ses souvenirs de missions passées avant de donner son avis.

« Plutôt un dérivé de l’opium, si je ne m’abuse. Sans doute de l’héroïne viet, achetée une misère et vendue à prix d’or en arrivant. En plus, elle semble ne pas encore être coupée avec une saloperie, donc niveau rentabilité c’est excellent.» dixit celui qui lors de sa mission de longue haleine en Afghanistan n’avait pas rechigné à mettre la main à la pâte afin de paraître plus crédible face à ses amis Moujahidines.

Lorsque la jeune femme lui propose d’avancer sans se faire repérer afin d’arriver plus vite auprès du capitaine, le patatoïde acquiesce, puis diminue les liaisons entre ses atomes, réduisant sa propre taille à celle d’un ballon de basket. Il la suit ensuite, voletant à hauteur de genoux dans son sillage, s’arrêtant en même temps qu’elle, et a la désagréable surprise de se cogner contre ses jambes alors qu’elle saute en arrière juste après avoir ouvert la porte donnant sur le pont principal.
Manifestement, celui qui se tient dans l’embrasure n’est pas un ami. Et ses propos tenus dans un anglais plus qu’approximatif semblent montrer qu’il a sa part de responsabilité dans l’état lamentable de la brunette. Et lorsqu’il triple de volume, sa carrure déjà plus que respectable devient proprement monstrueuse. Mais Doop ne se démonte pas pour autant.


« Moi aussi je peux le faire, hé ! »

Et là-dessus, il reprend dans un premier temps sa taille originale, puis extendant ses liaisons moléculaires, il gonfle jusqu’à atteindre une respectable taille d’un mètre quatre-vingt de haut, et se lance dans un corps à corps féroce avec le nouveau venu. Cette lutte sans merci dure une bonne trentaine de secondes, que le patatoïde ponctue de petites phrases amusantes (tout du moins de son point de vue) :

« Tu sais, tu ressembles beaucoup à ma maman. Enfin à ce qu’elle aurait pu être si je l’avais connue. Et qu’elle avait été bombardée de rayons Gamma, aussi, à la réflexion. Mais elle serait verte dans ce cas, remarque. Bon, bah tu ne lui ressembles pas, alors ! »

Les grognements qu’il reçoit en réponse sont plutôt décevants, et alors que le combat se poursuit, le colosse semble prendre le dessus, prêt de briser les bras si frêles de Doop, contractés par l’effort, une grimace de concentration sur son visage. Et brusquement, le petit vert se met à rire. Un rire un peu cassé, plutôt désagréable à l’oreille.

« Noooon, j’déconne ! »

Libérant presque instantanément une de ses mains en broyant le poignet de l'autre, l’ancien agent secret arbore un sourire sadique alors qu’il envoie un puissant crochet directement dans la mâchoire de son adversaire, faisant s’envoler ce dernier sous le choc.

« Bon, allez, assez bavassé, ça m’a fait plaisir de discuter avec toi, et jouer un peu, mais on n’a pas que ça à faire, il est temps de balayer les ordures, en bon moussaillon que je suis ! »

Il sort alors de sa bouche un balai, et frappe l’homme à terre de toutes ses forces, l’éjectant à la mer tandis qu’un craquement sonore signe la limite de la résistance de son outil.

« Mince, faudra que j’en trouve un nouveau, j’aimais bien sa couleur, à celui-là. »

Il reprend alors ses proportions originales, et se dirige vers une autre coursive semblant monter vers la passerelle de commande, s’assurant de temps à autres que la jeune femme pas si innocente que ça le suit bien. Pour se retrouver brusquement nez à nez avec le canon d’un mp5, qui crache immédiatement sa pluie mortelle.

« Oh oh. »

Troué comme une passoire, John se félicite d’avoir eu la présence d’esprit d’étendre son cou au maximum, laissant ainsi sa tête intacte. Déjà ses « blessures » se résorbent, alors qu’il darde un regard ampli de haine envers le possesseur de l’arme.

« Fais place nette. »

Et un rayon d’énergie verte part de ses yeux pour atteindre le tireur à la tête, et faire exploser celle-ci dans une gerbe de sang, qui se mêle à la pluie torrentielle, tandis que le corps s’écroule de toute sa hauteur.

« Je pense que c’est par là. »

Volant rapidement jusqu’à la porte d’où est venu le défunt, il s’y engouffre après avoir vérifié que l’inconnue est toujours à sa suite. Pour se retrouver rapidement face à un groupe d’hommes armés et, au milieu d’eux, celui qui semble commander. Vraisemblablement donc, le capitaine. Ça, c’est une bonne nouvelle.

« Ah, je vous cherchais, capitaine ! John Doop, enchanté ! Je voulais vous dire que ce n’est pas très sérieux de naviguer sans signaler sa position par un temps pareil, a fortiori si près du port. Oh, et le kidnapping est vraiment mal vu, dans le coin, vous savez. Tout comme le trafic de stupéfiants. Ou le port d’armes sans autorisation adéquate. D’ailleurs, vous êtes tous en état d’arrestation, mes hommes ont cerné la place, alors jetez vos armes à terre avant que je ne donne l’ordre à mes hommes d’envahir la pièce et ouvrir le feu. J’ai après tout carte blanche, et je ne me priverai pas de débarrasser la planète de quelques ordures de plus, et ainsi m’éviter toute la paperasse qui irait de pair avec vos détentions. »

Laissant les regards interloqués naître un court instant, sous l’effet de son mensonge éhonté, il en profite pour se préparer à nouveau, et sans crier gare déclenche une salve qui vient perforer le cœur d’un des hommes de mains armés.

« Je vous préviens, je ne suis pas très patient… »
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MessageSujet: Re: En eaux troubles (libre)   En eaux troubles (libre) Icon_minitimeDim 22 Avr - 21:23

Fatale se méfiait du mutant qu'elle venait d'esquiver. Ce dernier l'ayant mal mené une première fois elle n'avait pas envie de finir dans le même état lors de cette nouvelle rencontre. Elle était consciente qu'elle n'en sortirait sans doute indemne ce coup-ci dans un affrontement direct. Mais les cartes cette fois ci avait changé. Elle avait récupéré ses pouvoirs et elle n'était plus seule. Ce qui lui donnait un petit avantage. Si elle avait bien failli écraser son compagnon de voyage qui avait sérieusement réduit sa taille pour être plus discret, elle le savait assez coriace pour sans doute affronter leur nouvel ennemi. Elle décida de ne pas intervenir et de laisser faire son nouveau garde du corps. Elle assista à une scène surréaliste. Dans un premier temps elle crut que son drôle de sauveur était en difficulté. Ce qui ne l’empêchait pas de plaisanter tout en se battant. Si on lui avait raconté ce combat elle ne l'aurait jamais cru, tellement cela lui paraissait vraisemblable. Le petit jeu lassa rapidement John qui finit par avoir le dessus et il se débarrassa de son agresseur comme si de rien. Si Fatale n'avait pas eu l'occasion de l'affronter elle aurait pu croire que c'était un faible ennemi.
* Il ne fait pas dans la délicatesse et il est surtout extrêmement fort. Vu comment il a réussi à faire plier le gros tas de muscle. Un de moins que je ne vais certainement pas regretter.*
Pour elle, il avait mérité sa triste fin. Elle n'était pas du genre à avoir des remords, ni même éprouver de la compassion.
Elle décida donc de laisser passer son sauveur devant qui visiblement contrôler la situation parfaitement. Elle avait trouvé une machine de guerre qui servait ses intérêts du moment. Surtout que ce dernier était plein de ressources et qu'elle n'avait pas envie pour l'instant de se salir les mains si un autre pouvait le faire à sa place. Elle le suivait d'un bon pas, tout en restant sur ses gardes. Ce n'était pas parce que la situation tournait à son avantage qu'il fallait qu'elle baisse sa garde, bien au contraire. Sur le passage ils rencontrèrent quelques légers obstacles que John se fit un plaisir de détruire. Ce qui étonna le plus Fatale c'est quand ce dernier sortit indemne de la rafale de balles qu'il avait pris, alors qu'elle s'était mis à couvert.
*Quel étonnant mutant, au moins il a croire que rien ne peut le stopper. Si son aspect est fort disgracieux il faut reconnaitre qu'il est incroyablement efficace et il démontre de nombreuses aptitudes au combat.*
Ils arrivèrent enfin à leur but. Ils étaient devant le capitaine qui était bien évidemment entouré d'un groupe d'homme armée. Elle eut le même effet de surprise que les hommes du capitaine quand elle entendit son inconnu parler de renforts, après tout elle n'avait pas non plus l'attention de tomber nez à nez avec les forces de l'ordre quel qu’il soit, même si c'était des amis de son sauveur. Elle l'avait vu faire tellement de prouesse qu'il était peut être capable de faire débarquer toute une troupe de policier.
Visiblement son nouvel ami n'était pas du genre à plaisanter car pour montrer que ses menaces n'étaient pas à prendre à la légère il tua purement et simplement un des hommes sans somations. C'était plutôt des méthodes qui plaisaient à la tueuse. Cela eut surtout pour effet d'énerver le capitaine. Ce dernier n'était pas un tendre comme le reste de son équipage. Il estimait que les deux compères avaient suffisamment semer le trouble sur son bateau et qu'il était grand temps de leur donner la leçon qu'ils méritaient.

"Débarrasser moi de cette chose hideuse et retrouver moi la prisonnière au plus vite, mort au vif."

L'action passait à la vitesse supérieur, si pendant un temps Fatale avait eu de la valeur vivante il fallait croire que leur projet avait changé d'un seul coup. Le corps du capitaine prit une forme aqueuse quant à l'un de ses gardes devient une torche humaine. L'équipage tirait toutes les balles de leur chargeur en direction des deux semeurs de trouble. Fatale entendait siffler les balles non loin d'elle. Fort heureusement ils étaient très stressés et ils n’arrivaient pas vraiment à ajuster leur tire.
Contrairement à Fatale qui avait l'habitude de ce genre de situation et qui savait garder son calme dans presque toutes les situations. Elle ajusta ses tirs et tua d'une balle dans la tête deux marins qui se dirigeaient vers elle. Le capitaine était hors de lui de voir ses hommes se faire dégommer aussi facilement. Il fonça vers elle, laissant son second se débarrasser de l'enquiquineur de service. La torche envoyait dans la direction de John des rafales de feu.
Le capitaine qui se déplaçait rapidement, arriva en l'espace de quelques secondes prés de Fatale et il l'absorba avec son corps liquide, il avait l'attention de la noyer. Fatale tira une balle par réflexe, mais elle comprit rapidement que c'était peine perdu. Elle ne pourrait jamais lui faire de mal tant qu'il était sous cette forme. Elle n'était cependant plus sans ressource. Elle se téléporta hors du corps à l'autre bout du pont, affichant un petit sourire malicieux. Elle ne serait pas si facile que cela à tuer. Elle fit un petit signe provocateur à son ennemi. Tout en essuyant son visage mouillé d'un revers de la main gauche. le Capitaine repartit dans sa direction, mais au moment où il allait l'atteindre elle s'était déjà volatiliser sur une autre plateforme plus loin. Elle n'allait pas être si facile que cela à attraper. Quoi qu'il en soit elle était bien trop occuper à essayer d'échapper à son agresseur pour voir comment son ami du jour s'en sortait avec le pyromane de service.
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MessageSujet: Re: En eaux troubles (libre)   En eaux troubles (libre) Icon_minitimeJeu 26 Avr - 19:05

Bon. Il semblerait que son intimidation n’ait pas eu l’effet escompté. Pour tout dire, il a même entraîné une réaction contraire à celle qu’il attendait. C’est même plus ou moins la pire situation possible, celle qu’il voulait éviter. Réfléchissant un court instant, Doop en conclut donc qu’il a merdé quelque part, et qu’il faudra qu’il y repense plus tard, pour analyser la situation. Oui, si l’envie lui en prend, parce que bon, quand on est de nature aussi versatile que lui en temps normal, l’intérêt de la chose est particulièrement limité. Pure curiosité intellectuelle, sans doute, qui disparaîtra alors aussi vite qu’elle est apparue.

Mais revenons à nos moutons, en l’occurrence des marins passablement énervés. Sortant juste à temps de sa rêverie, le patatoïde évite de justesse un jet enflammé qui partait droit dans sa figure. Il se rend compte au même instant qu’il a été à nouveau transpercé de quelques balles, peu nombreuses heureusement. Relativisant les choses, il se dit que cela lui apprendra à rêvasser dans un moment aussi important, alors que la tension est à son comble.

Le capitaine semble avoir disparu, alors qu’une masse d’eau se déplace à toute vitesse hors de son champ de vision. Et l’agent secret retraité ne prend pas le temps de le suivre du regard, se concentrant sur son nouvel adversaire du moment, qui semble avoir une affinité plus que certaine avec les flammes. Pour sa part, John ne les aime pas plus que ça. Les flammes, ça brûle. Et aussi ridicule que puisse paraître cette lapalissade, c’est pourtant ce qui passe à ce moment même par la tête du muté. Pour l’instant d’après se rappeler d’un détail crucial. Les cargos ont également une sorte de boîte noire. Et vu à quel point la situation est en train de dégénérer, laisser des traces est impensable pour lui. En bon agent de terrain formé, il embrasse la pièce du regard et repère immédiatement le coffret orange près du tableau de bord. S’élançant immédiatement vers l’avant de la pièce, à la grande surprise de ceux qui le visaient, ce qui lui permet également de gagner quelques secondes de répit, Doop enfonce violemment son poing dans le dispositif d’enregistrement, et en retire les systèmes principaux, surtout la bande d’enregistrement, qu’il ingère d’un coup vers DoopLand.

Se retournant alors, il éclate littéralement le crâne d’un des faire-valoir, et projette son corps désarticulé vers le pyromane avant de léviter à toute vitesse vers une des portes ouvertes.


« Courage, fuyoooons ! »

Et de se retrouver à l’air libre, alors que la pluie semble s’être calmée, ce qui lui permet d’apercevoir sa protégée à l’autre bout du navire, une masse d’eau lancée dans sa direction. Hum. La voilà sans doute en bien mauvaise posture. Et pourtant, au dernier moment, elle disparaît brusquement pour apparaître plus loin. Intéressant. Mais ce n’est pas le moment de s’émerveiller sur ça, alors qu’une menace bien plus proche se rappelle à lui sous la forme de gerbes de flammes venant lécher son visage. Fonçant dans les coursives, le mutant générateur de feu à sa suite, le petit être vert avise la corne de brume et se dirige vers elle, zigzaguant légèrement afin d’éviter les salves brûlantes de son agresseur. Atteignant son objectif, il attrape d’une main le câble d’alimentation électrique, et le sectionne net au dessus avec le tranchant de l’autre. Courbant son nouveau joujou, alors que le mutant arrive à sa hauteur et gravit les marches encore humides de la coursive, le patatoïde en applique la section à nu sur le métal de la rampe de l’escalier. Le résultat ne se fait pas attendre, et comme prévu, le « pauvre » marin est pris de convulsions alors que le courant électrique traverse son corps de part en part, passant par la main de laquelle il tenait la rambarde, et regagnant l’escalier via le bas de son pantalon trempé.

Pour le coup, John a eu un peu de chance. Mais le résultat est là, l’essentiel est qu’un peu sonné, le mutant n’a pas pu maintenir les flammes qui enveloppent son corps. Il n’en faut pas plus à l’ancien agent pour s’élancer et saisir les bras de son adversaire juste au dessus des coudes.


« Tu n’as pas été très agréable avec moi, bien que chaleureux, je l’admets. Laisse-moi donc t’emprunter ça. »

Et il tire violemment, déchirant les muscles, faisant claquer les tendons, sectionnant les nerfs et vaisseaux, pour se retrouver avec deux bras sanguinolents entre les mains, au grand dam de leur possesseur, qui pousse un cri et tourne de l’œil sous le choc.

« Pff, et après ça arrache ses pattes à une araignée, mais ça supporte pas la pareille, je vous jure ! »

Jetant les bras au sol, le patatoïde cherche du regard la jeune femme, histoire de voir comment elle se débrouille face à sa vague ambulante.
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MessageSujet: Re: En eaux troubles (libre)   En eaux troubles (libre) Icon_minitimeSam 28 Avr - 16:30

Fatale jouait au chat et à la souris avec le capitaine du bateau. Chaque fois que ce dernier l'approchait elle générait un portail de téléportation en dessus d'elle et s’éclipsait loin de lui. Le mutant n'arrivait pas à s'approchait suffisamment d'elle. Ce qui faisait rager le capitaine de ne pas pouvoir attraper sa cible, ni même de pouvoir l'approcher. Il y avait longtemps que Fatale s'était adonnée à ce divertissement. Elle en avait fait tourner plus d'un en bourrique de cette façon. Elle aimait bien voir ses cibles s'énerver et perdre leur contrôle pendant qu'elle garder son sang froid. Cela lui permettait aussi de réfléchir sur la meilleure façon d'agir. Elle aurait pu faire le choix de quitter définitivement le bateau, mais elle préférait rester pour l'instant. Elle avait bien l'attention de donner une bonne leçon à cet individu. Elle était bien décidée à se débarrasser de cet enquiquineur. Elle n'avait pas apprécié d'être captive et encore moins d'avoir été dupé. Elle savait que son arme ne servirait à rien tant que son adversaire ne reprenait pas une forme humaine. Elle ne voyait cependant pas comment obliger le mutant à le faire. Elle décida de changer de tactique. Elle s'immobilisa un moment laissant son ennemi approcher. Elle fit croire qu'elle était à bout de force et que les téléportation répétition l'avait épuisé. Au vu des courtes distance qu'elle avait fait, il en fallait beaucoup plus pour l’éreinter. Le capitaine crut l'avoir par surprise, mais au moment précis où il se jeta sur la tueuse, elle ouvrit un portail entre lui et elle. Ce dernier sans avoir la moindre chance sauta dedans, il réapparut aussi tôt à trente mètre au-dessus du sol. La massa d'eau tomba en direction du pont ou il alla s'écraser lamentablement. Le corps liquide se dispersa en multitude de gouttes d'eau comme l'aurait fait une bombe à eau jetée du haut d'un immeuble.
Se faisant Fatale qui était fière de son petit tour chercha du regard son ami du jour. Après quelques instant de recherche elle l’aperçu un peu plus loin. Visiblement ce dernier c'était débarrassé de son agresseur un peu trop chaleureux. Elle le rejoignit aussitôt en se téléportant.

"Je ne crois pas l'avoir tué" dit-elle d'un ton assuré."Je pense juste avoir gagné un peu de temps."

Elle n'était pas dupe qu'avec un tel pouvoir son agresseur puisse se rassembler et elle avait vu juste. Déjà les gouttes d'eau éparpillées sur le pont du bateau étaient en train de se rassembler. Il fallut moins d'une minute au capitaine pour reconstituer son corps aqueux.

"Tiens quand on parle du loup."

Elle pointa du doigt en direction d'où était le commandant du navire. *Plus rapide que je ne l'aurais cru.*
"Il est tenace, je crois qu'il a le béguin pour moi, vu comment il me colle." dit elle presque amusée.

Elle aurait pu se débarrasser de son agresseur en le téléportant à l'autre bout de la planète, mais elle trouvait follement plus amusant de voir comme son sauveur allait s'y prendre. Pour l'instant il avait fait des merveilles, il est clair que le potentiel du mutant fasciner Fatale. Elle avait rarement vu un mutant avec autant de ressources. Elle trouvait très divertissant de le voir en action.
Le marin quant a lui été excédé par le manège de Fatale. Il était furibond de s'être fait balader autant et il n'avait pas apprécié de s'être écraser au sol de la sorte. Sa dignité en avait pris un coup, il était bien décidé de régler son compte aux deux intrus qui avaient mis en déroute son équipage et qui semaient la pagaille sur son bateau. Il se concentra un bref instant et fit sortir de l'océan deux énormes mains constituer d'eau de mer. Elles s’élevèrent de chaque côté du navire et sans crier gare elles s’abattirent en frappant du point en direction des deux protagonistes.
Fatale eut juste le temps d'esquiver en se téléportant au niveau de la proue. Il s'en était failli de peu. Le choc avait été tel qu'il y avait maintenant un trou à son emplacement. Elle se retourna aussitôt pour voir comment s'en était sorti son sauveur.
*et bah, il met les bouchées doubles. Les choses sérieuses commencent.*

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MessageSujet: Re: En eaux troubles (libre)   En eaux troubles (libre) Icon_minitimeLun 30 Avr - 6:46

Une jolie rosée. Voilà ce que son inconnu avait fait de son adversaire. Mais ce n’était manifestement pas suffisant pour se débarrasser de lui, comme elle le fait remarquer à John en apparaissant brusquement à ses côtés. Qui se permet d’ailleurs un petit commentaire laconique sur la situation :

« Effectivement, il n’a pas l’air commode, le bougre. A s’énerver comme ça, il va finir par couler son propre navire, s’il ne fait pas atten... »

Le patatoïde n’a malheureusement pas le temps de finir sa phrase, happé par une gigantesque masse d’eau salée et emporté sur le pont, en direction du capitaine. A peine remis de ses émotions, Doop n’a pas le temps de se remettre « sur pieds » que son adversaire reprend une forme aqueuse et l’y retient prisonnier, sans lui laisser le temps de reprendre sa respiration. John hésite un instant et commence à s’agiter en tout sens pour simuler un manque d’oxygène, mais très vite il se lasse de jouer la comédie, étant originalement une créature des grands fonds il peut évidemment respirer sous l’eau sans soucis, c’est pourquoi malgré son enfermement au sein du corps d’eau de son adversaire, il arbore un sourire éclatant. Puis commence a ouvrir sa bouche en grand, et absorbe à absorber l’eau vers DoopLand.

Sentant qu’il se passe quelque chose de néfaste pour lui, le capitaine expulse instantanément le muté hors de lui, et reprend forme humaine un peu plus loin… avec un bras en moins. Jurant et pestant comme un charretier, sa colère semble atteindre un paroxysme, alors que de toutes parts de véritables déferlantes se soulèvent autour du navire, et menacent de s’y écraser, barrant, de toutes les directions. Venant se porter à hauteur de la jeune femme, John ne peux à nouveau s’empêcher de commenter les événements :


« Roooh, c’était juste pour l’envoyer voir ailleurs si j’y étais, il aurait dû se laisser faire ! En plus, il m’y aurait trouvé. Hum, je ne sais pas toi, mais ce qu’il y a là, là et là, ça ne me plaît pas trop. Là non plus, d’ailleurs. Je suggère qu’on s’abrite quelque part… » dit-il en désignant tour à tour les vagues qui masquent l’horizon de tous les côtés, poussant prestement son interlocutrice vers l’intérieur du cargo, et refermant la porte métallique derrière eux au dernier moment.

Les vagues s’abattent alors avec une violence inouïe sur le pont, balayant tout sur leur passage, y compris les corps de certains des marins, et le navire tangue dangereusement alors que l’on entend des craquements impressionnants émanant de la coque.


« Décidément, il n’est pas commode, ce type. »
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MessageSujet: Re: En eaux troubles (libre)   En eaux troubles (libre) Icon_minitimeMar 1 Mai - 15:57

Fatale observa la scène qui se déroula avec une grande attention. Elle avait pensait que son inconnu allait se débarrasser aisément du capitaine. Visiblement le marin était plus coriace qu'il n'y paraissait. Elle s’apprêtait à faire feu quand le commandant reprit sa forme. C'était l’occasion qu'elle attendait, mais elle n'eut pas le temps de mettre son plan en exécution car son sauveur la pressa à l’intérieur du cargo.
*Merde, je suis sûr qu'avec une balle entre les deux yeux cela l'aurait calmé.*
Elle s'était laissé faire sans rechigner, même si cette jolie occasion manquée n'était pas pour la réjouir. Se débarrasser une fois pour toute du capitaine n'était pas pour lui déplaire. Si le jeu l'avait amusé au début, elle commençait à perdre patience. Elle se résonna, cependant sachant que la précipitation ne donnait rien de bon. Elle rangea donc son arme, tout en étant pensive l'espace d'un instant
*En même temps rien ne me garantit que cela l'affecte même sous sa forme humaine.*

Elle jeta un coup d’œil par le hublot de la porte et elle constat avec qu'elle violence les vagues s’abattaient sur le pont. Elle dut reconnaitre qu'elle aurait été emportée si l'étrange créature ne l'avait pas mise en sécurité à l'intérieur.Il s'en était valu d'un cheveux encore une fois.

"Bon qu'est-ce que nous faisons? C'est une véritable tempête dehors. Je crois qu'il n'a pas digérer le fait que vous lui avaliez son bras."

Puis elle réfléchit aux mots que venait de prononcer son compagnon. C'était peut-être cela la solution envoyer balader ce maudit marin à l'autre bout du monde. Fallait-il encore le visualisé et au vu de la tempête dehors pour l'instant c'était peine perdu. Fatale ne distinguait que des déferlantes de vagues qui s'abattait sur le navire. Elle ne le voyait plus et elle n'avait aucun moyen de le localiser. Soudain le bateau tangua violemment et Fatale se retrouva déséquilibré, elle alla s'écraser contre son mystérieux héros.

"Pardon...."

Elle se sentit légèrement embarrasser de la situation et de la proximité ainsi créée. Elle n'en avait pas l'habitude. Elle essaya de retrouver rapidement son d'équilibre.

"S'il continua à ce rythme-là, il va nous faire sombrer."

Fatale n'avait pas envie de se retrouver sous l'eau, elle avait peur que les pouvoirs du mutant s'en trouve découplés. Il fallait qu'elle trouve une solution.

"Avez-vous un plan d'action? Aller dehors me parait pur folie."

L'affrontement direct paraissait risquait, mais Fatale savait qu'il ne pourrait pas rester éternellement ici. Surtout qu'il devait y avoir d'autres membres d'équipage qui se baladaient sans nul doute à leur recherche. Elle ne voulait pas prendre le risque de tomber sur pire. Ses sens de tueuses étaient en alertes. Elle avait plusieurs options qui s’offraient à elle, mais elle ne connaissait pas suffisamment son sauveur pour lui suggérer. La plus part des options étaient d'envoyer ce maudit rafiot par le fond avec les membres d'équipage. Si elle n'avait pas de scrupules à tuer, elle se disait que ce n'était peut-être pas le cas de son partenaire d'infortune. Quoi qu'elle l'avait déjà vu mettre en pièce quelques assaillants par légitime défense et il n'avait pas l'air d'éprouver le moindre regret. Cependant faire tomber le masque et déclarer ouvertement qu'elle envisageait de voir tout le monde périr pour sa propre survie lui paraissait ne pas être la meilleure des solutions.

"Une idée?"

Elle entendait la coque du bateau grincer, comme si le métal allait rompre à tout moment. Elle s'adossa à la paroi, se tenant à une main courante, pour essayer de garder un minimum de stabiliser.

"Je plains, les malheureux qui n'ont pas le pied marin."

Elle se disait que les pauvres malheureux étaient aussi mal mené qu'eux. C'était au moins sa triste consolation. Elle envisageait une solution de repli.

"Si vous le désirez, je peux nous...."

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase, qu'elle glissa dans le couloir, comme si elle dévalait une pente d'un toboggan. Elle réussit in extremis à freiner sa descente grâce à un tuyau qui se trouvait là et qu'elle réussit par chance à attraper. Elle s'y agrippa de toutes ses forces. Le bateau venait de dangereusement chavirer sur le côté gauche. L'eau s’infiltrait maintenant de partout.

"Ça craint un max! Est-ce que vous allez bien?"

Elle s'inquiéta un peu de savoir comme s'en était sorti son allié. S'ils ne réagissaient pas vite, ils allaient finir dans les profondeurs de l'océan.

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MessageSujet: Re: En eaux troubles (libre)   En eaux troubles (libre) Icon_minitimeMar 1 Mai - 17:11

Visiblement, énerver quelqu’un capable de manipuler l’eau en pleine mer n’est vraiment pas une bonne idée. Heureusement pour lui, John lévite en permanence, ce qui lui évite tous les désagréments du roulis et du tangage, à son grand plaisir. Et quand il voit à quel point sa compagne d’infortune a du mal à rester debout, il se félicite d’autant plus d’échapper à tous ces désagréments.

« Je ne pouvais pas savoir qu’il était aussi susceptible ! Hum… En fait, au vu de sa réaction lorsque j’ai abattu un de ses gardes sous ses yeux, si, je le savais. Mais ça ne change rien au problème, ce type a un grain, et il a l’air prêt à couler son propre navire maintenant, ce qui ne nous arrange pas vraiment… »

Une vague plus forte que les autres fait soudain perdre l’équilibre à la jeune femme, qui se retrouve droit dans les bras de l’ancien agent secret, qui la réceptionne prestement.

« Pas de soucis, c’est loin d’être désagréable. » ajoute-t-il avec un léger sourire malicieux avant de la remettre sur pieds et la lâcher.

Sans la moindre gêne apparente, ni même la moindre gêne tout court d’ailleurs, le patatoïde prend quelques instants pour réfléchir avant de répondre le plus naturellement possible à sa question.

« J’ai bien une idée, qui mêlerait à nouveau les moteurs, mais ça risque d’être, hum, une situation pour le moins chaud. Mais qui pourrait bien évaporer tous nos problèmes, en cas de réussite.»

Alors que notre verdâtre ami réfléchit à la vraisemblabilité de réalisation de son plan, son interlocutrice commençant à lui proposer une autre solution, elle est brutalement emportée par le bateau qui chavire, se rattrapant in extremis. Voletant pour se porter à ses côtés, John ne peut s’empêcher de faire un commentaire amusé sur la situation :

« J’ai comme l’impression que circuler ici va devenir délicat. Pour ma part, tout a globalement effectué une rotation autour de moi, j’ai juste eu à éviter quelques objets non identifiés. Un peu d’aide ne serait sans doute pas de refus, si ? »

N’attendant pas sa réponse, Doop se saisit de la jeune femme par la taille d’un seul bras, et l’emporte sans effort apparent avec lui, la posant sur une de ses épaules, il lévite à quelques dizaines de centimètres du nouveau sol, s’enfonçant à nouveau dans les entrailles du navire à l’équilibre si précaire.

« Bon, pour nous débarrasser de ce puissant empêcheur de tourner en rond, ce qu’il nous faut c’est un moyen de contrer toute l’eau qu’il peut employer, et en mer il n’y a pas trente-six solutions. » Il s’interrompt quelques instants pour tendre la tête à l’intersection de deux couloirs. « Il y a un type armé là à droite. » Sans plus attendre il avance, laissant son alliée s’en charger alors qu’il tourne et se rapproche à chaque instant du tumulte des machines. Il reprend son explication : « Dans un premier temps, il faudrait réussir à l’attirer à l’intérieur, pour limiter la quantité d’eau qu’il peut employer. »

Il est interrompu par un hurlement de rage, bientôt suivi d’un furieux bruit d’eau de mauvais augure.

« Problème réglé, accroche-toi j’accélère la cadence. »

Et de fait, il s’élance bien plus rapidement qu’auparavant, s’étant contenté d’avancer à un rythme de marche jusqu’alors. Revenant sur ses pas, l’ancien agent attend d’apercevoir une masse d’eau pour faire unes des grimaces les plus atroces qu’il soit capable, beuglant dans le même temps. Puis il reprend son avancée à toute allure, se guidant à l’oreille, talonné par de néfastes vagues. Une fois dans la salle des machines, il referme la porte hermétique derrière lui, et arrache une des conduites de gaz passant à portée de main, laissant la salle s’en emplir lentement.

« Bon, il va sans doute faire le tour, ce qui va laisser un peu de temps au gaz de se répandre. Là-dessus une étincelle –à tout hasard, celle d’une arme à feu-, et PAF ! Ça fera des chocapic, sans une goutte d’eau. Par contre, histoire d’éviter les céréales vertes, j’aimerai bien que tu utilises ta téléportation, puisque j’ai pu en avoir un aperçu tantôt. Si ça peut servir, quand j’ai heurté le cargo tout à l’heure, j’avais quitté les quais de New York depuis moins d’une heure, donc depuis le temps on ne doit plus en être si loin… »

Un bruit se fait entendre malgré le tumulte des moteurs, un heurt répété, qui après un ultime choc sourd est suivi du vol d’une porte à travers la pièce, alors qu’une eau semblant douée s’engouffre dans la pièce et fonce droit sur les deux comparses, dans un vacarme assourdissant.

« MAINTENANT ! »
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MessageSujet: Re: En eaux troubles (libre)   En eaux troubles (libre) Icon_minitimeMar 1 Mai - 22:29

Fatale se laissa attraper, visiblement il était plus facile de se déplacer dans ce maudit bateau quand on ne touchait pas le sol. Si au début elle trouva sa position sur l’épaule un peu bizarre, elle finit par s'en accoutumer. Au moins elle ne se fatiguait pas à essayer de garder l'équilibre. Elle avait remarqué avec qu'elle facilitait il l'avait prise. Comme si elle ne pesait rien. Elle l'avait vu en action, mais s'y confronter faisait un drôle d'effet. Elle le préférait le savoir dans son camps que contre elle. Elle l'écouta donc bien sagement. Visiblement il avait aussi réfléchi à ce qu'ils devaient faire. Elle savait qu'il avait besoin d'une bonne stratégie pour venir à bout de ce maudit capitaine. Alors que son porteur allait lui exposer son plan, il lui indiqua qu'il restait encore un bras armé dans un coin non loin d'eux. Avec la précision qui la caractérisait, elle n'eut pas de mal à se débarrasser du gêneur, en lui tira une balle en pleine tête. L'homme s'écroula sans avoir eu vraiment le temps de faire le moindre mouvement. Alors qu'elle pensait qu'il aurait un peu de temps pour mettre au point une stratégie d'attaque efficace, le commandant du navire décida de les rejoindre à sa façon.

"Décidément, il est vraiment collant."


Quand son allié accéléra le pas, elle se tient bien fermement. Histoire de ne pas tomber pendant que son acolyte essayer de mettre de la distance entre eux et leur agresseur. Fatale jetait des coups d’œil par derrière, histoire de voir comment évoluait la situation. L'eau menaçait de les gober à chacun instant. Plus les secondes passaient, plus le liquide gagné du terrain.
Ils arrivèrent donc dans la fameuse salle des machines. Son ami du jour avait une idée en tête qui était pour ravir la tueuse. Fatale écouta son plan qui comportait quand même un risque. Après tout si elle n'allait pas assez vite dans le timing, eux aussi finissaient rôti. En tout cas son inconnu lui faisait sacrément confiance, car Fatale n'avait jamais dit qu'elle pouvait se téléporter sur une distance aussi longue même à quelques miles marins, ni même qu'elle pouvait téléporter du monde avec elle. En même temps cette courte distance était un jeu d'enfant pour la belle. Le gaz qui se s'échappait de la conduite que venait d'arracher le mutant vert, empestait déjà dans toute la pièce. Au même instant une eau douée de raison débarqua dans un puissant fracas. Écoutant l'ordre émit par son partenaire, Fatale tira une balle tout en générant au même moment le portail de téléportation qui les happa. Au même moment le gaz s'embrassa créant une déflagration qui provoqua une explosion dans la salle des machines.
L'instant d'après il était ressortit sur les quais de New-York. Au loin on pouvait distinguer un navire en feu qui était en train d'exploser de toute part. Il était peu probable que le capitaine sans soit sorti.
Fatale n'irait cependant pas vérifier s'il était bel et bien mort. Après tout elle avait retrouvé la liberté et elle savourait un peu sa vengeance qui commençait. La cargaison de ce traite d'Hichiro n'arriverait jamais à destination. C'était certes une maigre compassion, mais c'était déjà sa première victoire sur l'homme gorille.
Elle descendit du bras de son ange gardien. Tout en fixant les yeux sur le bateau en feu. Ce spectacle la réjouissait.

"Joli, feu d'artifice."


Elle était de nouveau sur le sol américain. Elle n'en revenait toujours pas de s'être sorti du guêpier dans lequel elle était tombée.
*Et bah ma vieille, il s'en est fallu de peu cette fois-ci. Ce coup-ci heureusement que le destin m'a souri.*
Avec l'adrénaline de ce qui s'était passée, elle en avait même oublié ses douleurs. Elle se sentait même plutôt en forme, prête à affronter le monde hostile.
Elle était reconnaissante à cet inconnu de lui être venu en aide. Après tout sans lui elle aurait passé un mauvais quart d'heure.
Elle devait beaucoup à cet étrange individu. Elle estimait cependant que les compteurs étaient à zéro car sans elle il n'aurait pas pu s'en sortir de cette façon. C'était peut être pour cela qu'elle les avait téléporté tout les deux.

"Merci pour tout..."

Elle réalisa qu'elle ne connaissait même pas son identité.

"Puis-je connaitre le nom de mon sauveur? Je m'appelle Amy et je suis ravi d'avoir fait votre connaissance. Je crois que je me souviendrais longtemps de cette croisière."
dit-elle d'un ton très amusé.

Certes elle venait de lui donner un nom d'emprunt Après tout elle n'allait pas lui déclarer ouvertement qu'il venait de libérer une des terroristes les plus dangereuses de la confrérie. Elle qui devait être livrée aux autorités pour obtenir la prime qui était sur sa tête afin de financer un réseau mafieux. Ce n'est vraiment pas le genre de déclaration à faire lors d'une première rencontre, même si ce premier contact avait été des plus rocambolesques. Elle préférait rester prudente quand même. De plus elle savait que le temps lui était compté maintenant. Il ne lui reste que quelques minutes avant que les premières sirènes ne se fassent entendre, elle devrait s'éclipser à ce moment-là. Elle voulait, cependant remercier cet étrange être qui de façon désintéresser l'avait aidé. Elle ne perdait pas le nord pour autant et elle voulait en apprendre un peu plus sur lui afin d'envisager un possible recrutement. Au vu des capacités qu'il avait démontré, elle savait qu'il pouvait être un atout majeur ou bien un ennemi redoutable.
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MessageSujet: Re: En eaux troubles (libre)   En eaux troubles (libre) Icon_minitimeMer 2 Mai - 15:59

Et un tir ajusté de plus à mettre au compte de sa protégée, un ! Décidément, il ne semble pas s’agir d’une jeune femme ordinaire, ses réflexes vifs montrent un entrainement similaire à celui que John pouvait apprécier chez ses collègues du temps où il travaillait pour le gouvernement. Il sera toujours temps de lui poser la question plus tard.

Tout se déroule donc selon le plan initial prévu par le patatoïde, qui ne peut que s’étonner de ce résultat sans anicroches, en somme une victoire totale sur l’adversaire, alors que l’environnement change en un instant autour de lui, lui permettant d’admirer l’explosion du navire de loin, bien à l’abri sur la terre ferme. Le commentaire pour le moins cynique de la jeune femme arrache un rire cassé à l’ancien agent, qui aurait presque quelque chose de sinistre, couplé à la situation actuelle. Mais il a réellement trouvé la remarque marrante, en toute innocence. La notion de pertes humaines est un
concept relativement étranger à sa mentalité, lorsqu’il s’agit de personnes qui l’ont mérité.

Les brefs remerciements qui suivent montrent le caractère direct de celle qu’il a libérée, sans doute habituée à ne pas y aller par quatre chemins lorsqu’elle veut dire quelque chose. C’est agréable d’avoir pour une fois quelqu’un qui exprime le fond de sa pensée sans chichis ni tours et détours interminables.


« Bah, j’étais dans le coin, et ils n’ont pas été très accueillants avec moi, donc bon… C’est sympa comme prénom, moi c’est John. John Doop. Une petite boutade de la part de mon concepteur. »

Il n’allait évidemment pas parler de père, ce concept ne s’intégrant pas le moins du monde avec la représentation qu’il a de feu-Clausewitz. Et afin de tourner la page, Doop change habilement de sujet,
le tout sans la moindre délicatesse :


« Mais tu fais quoi dans la vie, toi ? Avec ton sang-froid, ta visée précise, ton analyse de la situation et ta silhouette svelte -sans compter ta sympathique capacité- tu es militaire ? Para-militaire ? Je ne peux pas imaginer que tu sois serveuse dans un petit bistro d’Harlem… Ou alors t’es déjà à la retraite ? C’est peu probable, mais ce serait amusant. Sinon, tu peux faire autre chose que ces portails ? Remarque, dans le cas contraire, c’est déjà pas mal, et vachement pratique, comme pouvoir, avec ça si t’as une portée suffisante, impossible d’arriver en retard au travail ! »

John a complètement occulté la raison première de son départ, remettant sans doute ses projets dans un coin obscur de son esprit à la logique si particulière. Il est particulièrement concentré sur Amy, puisqu’elle s’appelle ainsi, et curieux d’en apprendre plus à son sujet. Il faut dire que nous sommes ici face à ce qu’on pourrait appeler une de ses crises de curiosité insatiable, comme il lui arrive d’en faire, détournant son esprit de toute autre préoccupation. Et quand bien même le temps est vraisemblablement compté avant de devoir mettre les voiles et se faire tout petit, avec l’arrivée des secours, alertés par l’explosion et la colonne de fumée, pour l’instant tout ce qui importe au patatoïde, c’est d’avoir des réponses aux multiples questions qu’il se pose à propos de sa nouvelle connaissance. Affichant un sourire particulièrement large, il ajoute :

« Faudrait se revoir dans des conditions plus posées, à l’occasion, si ça te dit. A moins que ce genre de situation extrême ne te plaise particulièrement, remarque. »
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MessageSujet: Re: En eaux troubles (libre)   En eaux troubles (libre) Icon_minitimeJeu 3 Mai - 23:01

Fatale prit le temps d'écouter John, c'était étrange de se retrouver sur les quais tranquillement avec lui et de discuter comme si de rien n'était. Un mot intrigua la belle.
*Son concepteur ?*
Elle n'avait pas imaginé que John puisse être autre chose qu'un mutant.
*Est-ce qu'il sous entends qu'il est autre chose?*
Elle avait bien l'attention d'en apprendre un peu plus sur lui si le temps le lui permettrait.
Ce dernier n'y allait pas par quatre chemins, c'était un trait de caractère qu'elle appréciait dans une certaine mesure. Les rapports de bonne camaraderie n'était pas pour lui déplaire quand la personne savait la respecter et savait distiller à bon escient, au risque sinon de provoquer les foudres de la tueuse.

"Ravi, John de faire ta connaissance."


Il n'avait pas échappé à son sauveur qu'elle n'était pas une femme ordinaire. Il est vrai qu'elle n'avait pas fait dans la dentelle, mais à après tout elle n'avait pas eu l'attention de rester moisir sur ce maudit bateau. Elle trouva le jugement de John très juste en ce qui la concerné. Elle en déduisait qu'il avait un bon esprit de déduction. En tout cas elle aimait bien son humour qu'il n'avait jamais perdu, même pendant la confrontation. Il avait vu juste même si c'était dans un lointain passé et qu'elle avait fini par mettre ses dons au service de la confrérie.

"Pourquoi, une serveuse ne peut-elle pas avoir quelques dons cachés ?" s'en amusa-t-elle.

Après tout elle avait à de nombreuse reprise été obligé de prendre l'apparence de serveuses pour pouvoir approcher plus facilement une cible ou avoir un début de piste d'information.

"Et bien tu n'es peut-être pas loin de la vérité, mais je te dirais secret défense."


Elle ne pouvait clairement pas lui dire la vérité. Elle avait fait le choix de vivre dans la clandestinité, elle en assumait les conséquences. Sa vie était basée sur un long mensonge. Il n'y avait guère de personne qui la connaissait réellement.

"Pour le pouvoir possible, tu le découvriras peut être un jour, ou pas. En tout cas tu n'es pas en reste aux niveaux pouvoirs. Tu parlais de concepteur? Tu es une expérience ? Une création de toute pièce ? Tu n'es pas un mutant ?"


Elle aimait garder une part de mystère. C'était aussi un gage de sécurité pour elle de garder quelques atouts dans sa manche. Elle savait que c'était un secret de polichinelle quand on savait qui elle était, mais aimait toujours pouvoir bénéficier d'un effet de surprise. Elle avait été intriguée, si vraiment on pouvait créer de telle créature à la chaîne. Elle voyait déjà une véritable armée œuvrant pour la cause mutante. Surtout au vu des exploits qu'il avait accompli.

"Pour ce qui est de la téléportation, je t'accorde que c'est effectivement très pratique surtout si j'ai envie de changer d'air. Je peux le faire en un claquement de doigt."

Elle fut un peu surprise que John lui propose de la revoir. Après tout elle n'avez pas l'habitude qu'on lui propose un rendez-vous. C'était étrange, mais pas déplaisant. Après tout elle voulait savoir si elle avait une chance de pouvoir le ramener dans son camp. Elle imaginait bien que le potentiel de cet être mis au service de la confrérie n'était pas pour lui déplaire. Elle l'aurait bien prit comme garde du corps personnel ou bien comme agent à son service pour des missions très spéciales.
En même temps, elle était consciente qu'elle vivait dangereusement et qu'elle avait le chic de se retrouver dans des situations peu enviable. L'adrénaline que cela procurait n'était pas pour lui déplaire et puis elle n'envisageait pas sa vie autrement.

"Je pense que tu as déjà cerné que j'ai le chic pour attirer ce genre de situation, un peu volontairement peut être." Elle esquissa un petit sourire."Tiens tu as de quoi noter?"

Après l'avoir vu sortir un balais de sa bouche, elle se disait qu'il avait au moins un calepin ou autre pour prendre quelques notes.

"212-789-159 laisse un message je te recontacterai."

Elle venait de lui donner le numéro d'une boite vocale qui lui servait pour Amy. L'avantage c'est qu'elle pouvait la consulter à distance et que ce genre de boite n'était pas pistable puisque cela n'était pas un cellulaire trop repérable. Au loin les sirènes se faisaient entendre. Fatale s'avait qu'elle s'éclipserait d'ici quelques secondes.
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MessageSujet: Re: En eaux troubles (libre)   En eaux troubles (libre) Icon_minitimeVen 4 Mai - 21:47

« Pourquoi elle ne pourrait pas ? Parce que si elle en avait, elle ne serait plus serveuse »

Secret défense. Voilà qui est amusant. L’ancien agent de la CIA pourrait en dire tout autant. Mais si John avait subtilement détourné la conversation afin d’éviter de parler de Clausewitz, Amy l’a manifestement bien compris, et après quelques échanges, elle revient à la charge. Assez logique, quelque part, au vu des propos pour le moins énigmatiques qu’il a tenu quelques instants plus tôt. Mais versatile comme Doop, c’est rarissime, et il en fait une démonstration supplémentaire, passant en un instant du sérieux au grotesque :

« Je transcende tous ces concepts, mais oui, on peut dire que je suis une sacrée expérience, toutes mes conquêtes seront d’accord avec ça!»

Lorsqu’elle lui demande s’il a de quoi noter, John se dit que c’est gagné : aussi improbable que cela puisse paraître, au vu des événements ayant provoqué leur rencontre, et le fait qu’ils soient obligés de quitter les lieux incessamment sous peu, il va repartir ce soir avec le numéro d’une charmante fille en plus. Bon, il est toujours possible qu’elle n’ait accepté que par peur de froisser son sauveur, ou lui donne un faux numéro. Il sera toujours temps de le tester plus tard, le patatoïde ne va pas se mettre martel en tête pour une histoire pareille.

Plongeant donc sa main au fond de sa gorge, il cherche quelques instants avant d’en ressortir un vieux carnet et un stylo en forme de banane, puis s’applique à noter d’une écriture particulièrement illisible et brouillonne le numéro dicté, avant de gratifier la jeune femme d’un gigantesque sourire.


« Ça marche ! Je le ferai à l’occasion. Quand j’y penserai, quoi… »

Les sirènes qui se mettent à retentir coupent court à toute velléité de poursuivre cette conversation, chacun sait qu’il vaudrait mieux se trouver le plus loin possible des lieux lorsque la police va débarquer. Sans parler des vigiles qui doivent faire des rondes de nuit dans cette zone d’entrepôts, et ont probablement des chiens. Doop n’aime pas les chiens. Vraiment pas. Il n’a jamais réussi à s’entendre avec un seul individu de cette espèce.

« Ça a été un plaisir, à la prochaine, femme fatale ! »

Et sur ces derniers mots, le patatoïde réduit sa taille à une vingtaine de centimètres et plonge dans l’eau du port, s’éloignant rapidement des lieux. Il ne se doute pas que sa facétie finale, se rapportant à la précision des tirs de sa nouvelle connaissance, n’est finalement pas si éloignée que ça de la réalité. Il a complètement oublié ses projets initiaux de voyage en Ecosse, et n’y repensera probablement pas avant plusieurs semaines. Exit le docteur Mc Taggert. Par contre, un autre individu vient de se rappeler à lui, en la personne du carnassier mutant qu’il a croisé dans la baie d’Hudson quelques temps plus tôt. Est-il toujours dans les parages ? John se met donc prestement à sa recherche, en route pour de nouvelles découvertes…


HRP:
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