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 Sauver les âmes {Caitlyn Elioth}

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Sébastian von Orchent
Neutre Delta
Sébastian von Orchent


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MessageSujet: Sauver les âmes {Caitlyn Elioth}   Sauver les âmes {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeSam 9 Mar - 1:59

Dimanche 4 Novembre – 17h42
Manoir von Orchent, Nebra-sur-Unstrut, Saxe-Anhalt, Allemagne
Tout recommencera là où tout avait commencé, quoi de plus simple ?

Sébastian von Orchent était de retour dans cette demeure aussi grande et spacieuse que l’était l’Institution Charles Xavier, dans cette demeure qui l’avait vu grandir, qui l’avait vu commettre ses premières atrocités. Trois quart de siècle qu’il y avait massacré sa famille pour se venger de la mort d’Amanda, les chassant et les tuant entre ses murs dans un tel bain de sang, dans un tel acharnement, dans une telle débauche de violence vindicative qu’il n’avait épargné ni femme, ni enfant, pas plus que sa fratrie. Tous étaient passés sous les crocs des Hydres, tous c’étaient vu répandre sur le sol et étaler sur les tours, tous avaient crié ou supplié, pour au final ? Rien, ils étaient innocents, ils n'avaient rien à voir avec l’assassinat de sa bien-aimée. Sébastian von Orchent était devenu le Sombre Voyageur, ce jour là, celui assez fou pour croire les paroles d’un Démon et se retourner contre les siens. Il n’avait plus remit les pieds ici depuis cette journée fatidique, dans la demeure familiale de sa famille depuis des générations. La forteresse dont les ruines surplombaient la petite ville était la leur, héritée du Moyen Age, et la ville avait connu autant de changement depuis lors que depuis qu’il était parti. Il n’avait rien reconnu, mais n’avait pas cherché à reconnaitre non plus.

Il n’avait pas dit un mot depuis que l’avion avait franchit les frontières de son pays natal, de ce pays honnis, et il n’y revenait pas pour faire du tourisme. Tout recommencera là où tout avait commencé, quoi de plus simple ?

Tout recommencera pour Teresa là où tout avait commencé pour lui, Ezéchiel le savait, Evangelina non. Pour la jeune femme, Sébastian avait simplement faire parvenir un lettre avec un billet, un seul billet d’avion, ainsi qu’un explicatif qui permettrait à sa protégée, en temps voulut, d’arriver jusqu’au lieu de la résurrection. Une église, celle où le Léviathan c’était éveillée et où Amanda avait fermé les yeux, dans la ville proche de Magdebourg. Le Manoir von Orchent n’était qu’une base temporaire, le temps que l’église soit préparée. Et le temps que lui-même règle quelques affaires avec les deux jeunes femmes qui l’accompagnaient.

Sébastian était assit sur un épais fauteuil de bois, qu’il avait amené avec lui, la maison de ses ancêtres depuis bien longtemps pillées et son patrimoines dilapidé. Les murs étaient dans un sale état, mais il avait fait restaurer quelques pièces avant de venir ; celles qu’il utiliserait, ni plus ni moins. La lumière se faisait à la chandelle, n’écartant pas suffisamment la pénombre pour dévoiler correctement les murs, ou ne serait-ce qu’enlever le côté lugubre de la pièce. Il était ainsi donc assit, le braséro derrière lui, dans ce qui avait été un garde-manger et dont la taille rappelait plus celle d’un salon pour un ménage moyen, et y avait fait disposer deux tables, en face de lui. Sur chacune d’elle se tenait un corps allongé, toujours vêtues, chacun appartenant à l’une de ses invitées.

A droite, Caitlyn Emilie Elioth, alias Fuzzy, entre autre, une petite rousse approchant du mètre soixante, soi-disant survoltée mais surtout fragile en son cœur, au passif aussi lourd que ses envies de rédemption, et qui se montrait aussi forte pour les autres qu’elle était faible intérieurement.

A gauche, Amy Amaranth de Lauro, ou quelque soit le nom qu’elle veuille se donner au grès de ses humeurs, une moyenne brune qui, à l’exception des yeux, présentait toutes les caractéristiques de sa famille, du côté tragique de son histoire à sa mutation abominable. Elle aussi était aussi fragile qu’elle se montrait forte, partageant les vices et les vertus de son amoureuse.

La Petite Rousse et la Moyenne Brune, on rajoutait à cela leurs amies la Grande Blonde et la Cap’tain Asiat’, et on obtenait les Daltons.

Sébastian le savait, car il l’avait vu. De concert avec sa maitresse, il c’était plongé dans leurs esprits. Elles avaient un bouclier dans la tête, chacune, non pas destiné à repousser les intrusions, mais les possessions, et cela avait attisé sa curiosité. Ainsi dont, plutôt que de tenter l’approche si classique du bulldozer, le Léviathan avait user de ce que l’un de ses ennemis lui avait apprit : l’Entité avait copié toutes les donnés cérébrales des protégées de son Héraut, copiant par la même le bouclier, la personnalité, la mémoire, et tout ce qui avait put trainer dans leurs esprits, avant de briser les sceaux qu’elle trouvait sur les copies, non sur les originales.

Cela lui avait prit du temps. L’ombre avait absorbé en un dixième de seconde son siècle de vie et les mémoires qu’il avait dévorées, sommes toutes assez nombreuses, alors qu’il avait fallut à son Tutélaire une demi-heure sur la rousse et quarante minutes sur la brune, qui malgré son plus jeunes âges avait récupéré des fragments de mémoires d’autres individus.

Cela lui avait prit du temps, mais il savait tout d’elles, désormais. Leurs amis, leurs amours, leurs emmerdes. Et bizarrement, c’était dans l’ordre décroissant que cela prenait de la place dans leurs têtes. Elles avaient des emmerdes bien pire qu’il ne l’avait imaginé, où même que l’autre organisateur de la mascarade à venir ne l’avait imaginé non-plus.

Combien de surprise dans les mémoires de si jeunes personnes ? Beaucoup trop, en un sens.

Qui aurait put croire qu’ils en arriveraient là ? Cette question, qu’il c’était posé la veille, n’avait plus aucun sens. Qui aurait put croire qu’elles en arriveraient là ? Voilà la vraie question.

Une Maraudeuse et une civile des plus pacifiques, désormais devenues X-Women ; cela en aurait fait rire plus d’un au Cercle Intérieur. Mais cela n’était qu’une goute d’eau dans l’océan de ce que ses deux jeunes esprits lui avaient apprit, bien contre leur gré. Sébastian ne savait pas encore tout, le Léviathan ne lui avait pas tout révélé, mais il en savait suffisamment pour comprendre qu’il n’était pas intervenu au bon moment.

Et cela le préoccupait. Elles étaient fragiles, toutes les deux, des cœurs de verre dans des billes de fer ; très peu, trop peu peut-être, en avaient conscience. Elles étaient seules, elles voulaient être seules contre le monde, contre le destin, seules à deux… leur entêtement tenait plus de la foi et leur réussite tiendrait du miracle, mais elles n’abandonnaient pas. Elles luttaient pour l’Amour, par l’Amour. Que ce soit ce fait ou celui que ce soit elles, cela avait trouvé un écho chez lui.

Ce qu’il savait pouvait les détruire, toutes les deux. Ce qu’il savait sur l’une, ce qu’il avait découvert sur l’autre ; il savait tout. C’était si absolu de dire cela. Le Léviathan avait passé vingt-quatre heures à s’imprégner de leurs psychés, il pourrait désormais les contacter au maximum de sa portée, mais surtout, l’Entité avait brisés tous leurs secrets, même ceux qu’elles ignoraient elles-mêmes. Une partie de ses vérités, il devait les leurs révéler, mais l’autre, il la tairait jusque dans la tombe. Elle n’était pas nécessaire, ce qu’il avait extirpé des méandres de l’esprit de Caitlyn Elioth, à la recherche du moyen de vaincre Sinistre, il le garderait pour lui, elle n’avait pas à savoir, et ne devait jamais savoir. Etait-ce cela, la vérité douloureuse que lui avait promise « l’Entité » ? Une Salope, Amy la considérait comme une salope, c’était un bon départ pour une famille recomposée, non ? Maybe n’était pas une véritable Entité, elle était humaine, ou plutôt mutante, originellement, même s’il ne savait pas ce qu’elle devenait. Par contre, la créature rodant dans les recoins de l’esprit d’Amy, si elle était humaine, n’avait pas la bienveillance d’une fille envers sa mère, mais ses objectifs n’apporteraient rien d’autre qu’une souffrance sans fin. Sébastian n’avait pas le fin mot de cette histoire, mais il en avait le début : Grigori. La légende du Primaris ne lui était pas inconnue, et s’il tentait réellement de prendre possession de sa descendante, le Léviathan devait l’en empêcher. Comment faire ? Il n’en avait aucune idée, mais il connaissait quelqu’un qui saurait. Il lui faudrait également surveiller Evangelina et ses bébés, ainsi qu’Alissa.

Mais tout cela resterait secret, ce qu’il allait révéler était bien plus terre à terre, et donnerait des pistes pour que les jeunes femmes puissent régler leurs problèmes, agissant depuis l’ombre, comme toujours pour aider ses petites sœurs. Non, ce qu’il allait révéler, c’était bel et bien la véritable identité d’Amy de Lauro.

Amy, la petite âme trouvée à Lauro, et abandonnée par lui-même il y avait une vingtaine d’année, allait enfin connaitre la réponse à ses plus anciennes questions : qui sont mes parents, et pourquoi m’ont-ils abandonné ? Oh, petite Amy, petite Tessa, si tu savais. Tes parents ne t’ont pas abandonné, je les ai tués avant. Tu leur as gardé toute ta vie une place en ton cœur, qu’ils n’auraient qu’à venir prendre lorsqu’ils le voudraient, mais cette place, es-tu sure qu’ils la mériteraient ? Es-tu sure que tu es prête à leur donner ? Je ne te laisserais pas le choix, ma chère Teresa, bientôt tu sauras tout.

En un sens, peut-être que cela l’aiderait à se retrouver dans ce chaos qu’elle nommait Résultante. Peut-être que oui, peut-être que non, quoi qu’il en soit, cela ne se ferait pas sans douleur. Hors, cette douleur serait-elle supportable ? Il ne les avait pas imaginées si fragile, l’une comme l’autre, et face à leur avenir, chacune avait sa réaction propre : la fuite vers l’avant pour l’italienne, essayant encore et toujours de courir plus vite que le monde, et un stoïcisme aussi héroïque que futile pour l’irlandaise, car quoi qu’il advienne, jamais elle ne serait prête pour le futur.

Sébastian contemplait les problèmes de deux jeunes âmes auxquelles, il devait bien le reconnaitre, il était attaché. Amy était son âme, après tout, une partie de son humanité, et se tenir prêt d’elle, sentir son souffle, voir son visage, cela lui faisait se poser la question fatale : et si ? Et si, plutôt que de l’abandonner, il l’avait élevée ? Et si, plutôt que de l’abandonner dans un orphelinat, il l’avait remit à sa famille? Et si, plutôt que de condamner ses parents pour sauver ses sœurs, il avait donné à ces derniers le temps de la cacher là où ils le voulaient ? Et si…

Question futile, impertinente même, le Léviathan avait raison. On ne pouvait pas changer le passé, et il n’avait pas agit seul, à l’époque comme aujourd’hui ; le guide de son humanité était revenu, forme obscure portée par les vents, et capable d’exalter ce qu’il y avait de plus faible et de plus humain dans le Sombre Voyageur de sa simple présence.

Il fallait s’en tenir au plan. Mais lorsque le plan avait une faille, il fallait improviser ; et Sébastian voulait mettre toutes les chances de son côté pour sa théâtrale improvisation inique. Il ne reviendrait pas en arrière, elles ne se feraient pas avoir deux fois, et se jetteraient dans les roulettes du Chauve pour qu’il les aide dans leur problème, comme toujours, dès que cela serait terminé. Seules contre le monde, vraiment ? Elles avaient une drôle de définition de la solitude, entourée qu’elles étaient par leurs amis et mentors.

Les choses qu’il allait leur révéler les feraient s’effondrer, c’était admit : elles s’effondreraient et elles souffriraient, c’était prévus, et cela ne dépassait pas le nécessaire pour ce qu’il avait prévu pour elles. Cependant, comment être sur que les choses qu’il allait révéler ne les fassent pas s’effondrer une fois pour toute, comment être sur qu’elles se relèvent ? Elles le feraient tant qu’elles étaient ensemble. Elles y croyaient dur comme faire, et leur amour était en effet une force des plus impressionnantes. Elles y arriveraient, il n’en doutait pas. Mais il voulait vraiment mettre toutes les chances de son côté, ou plutôt du leur.

Et pour cela, il avait besoin de Caitlyn. La plus forte des deux ? Non. Il n’y avait pas de plus fortes, puisqu’elles étaient toutes deux la force l’une de l’autre, se suppléant et s’unissant. Simplement celle qui serait le moins détruite par cette affaire. Elle souffrirait, par contrecoup, évidemment, mais elle deviendrait le centre de leur force pour leur permettre de se rebâtir, et c’était donc à elle qu’il fallait donner les armes pour cela.

Et c’était là que tout ce compliquait pour lui ; il la connaissait, il la connaissait parfaitement, et à moins de lui mettre un flingue dans la bouche, si elle n’avait pas envie de se taire elle ne se tairait pas. Et encore, avec un flingue dans la bouche, elle continuerait de couiner les voyelles. Il était patient, mais il fallait garder mesure, et Caitlyn comme son frère Kyle était typiquement le genre de personne à qui il fallait placer les points sur les "i" dès le début, sans quoi ils chiaient partout dans leur petite fierté égocentrique.

Le Léviathan avait tout vu, il connaissait les failles pour faire mal et faire taire, mais cela n’était pas son objectif, et il devrait trouver un autre moyen. Il était le méchant de l’histoire, tous devaient le croire, mais ce qu’il s’apprêtait à faire tenait plus de son rôle véritable que de celui qu’il devait assumer aux yeux de tous.

Regardant les deux bagues qu’il faisait jouer dans ses doigts, il releva les yeux jusqu’à la tignasse rousse.

Elles dormaient toujours, non pas grâce au gaz, mais à une télépathe assermentée qu’il avait à son service depuis quelques temps déjà, et qui le maintenait de le sommeil, comme pouvant les endormir. Elle était présente avec l’expédition, et n’était pas bien loin. D’un seul ordre mental, le Héraut du Léviathan lui ordonna de réveiller Fuzzy.

Il était tant pour lui de contribuer à sauver les âmes qu'il damnait.

Les coulisses de la Vendetta, Acte II, venaient de commencer.
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Caitlyn Elioth
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MessageSujet: Re: Sauver les âmes {Caitlyn Elioth}   Sauver les âmes {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeDim 10 Mar - 9:55