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 Les fils du destin {Caitlyn Elioth}

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Amy de Lauro
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Amy de Lauro


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MessageSujet: Les fils du destin {Caitlyn Elioth}   Les fils du destin {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeLun 4 Mar - 15:25

Samedi 3 Novembre 2012 – 02 : 52 P.M.
Depuis son retour de la côté ouest, Amy trouvait le climat Newyorkais froid, d’autant plus que l’hiver approchait à grands pas. Toutes les belles robes et autres vêtements légers qu’elle et son aimée c’étaient procurés avaient dût être remit au placard en attendant les beaux jours, chose qui l’attristait. Nephilim n’avait beau pas être une plante, elle préférait indéniablement l’été à l’hivers, même si elle aimait la neige ; elle avait déjà eut droit à un hiver à New York, étant arrivé à l’Institut durant cette saison, et elle mentirait en disant qu’ils n’étaient pas beaucoup plus froid que son climat italien. Elle n’était pas particulièrement frileuse, non, c’était même plutôt l’inverse, et si elle guérissait plus vite, elle n’était pas envieuse d’attraper la mort ou autre maladie d’hiver. Puis, elle revenait de la Californie, cela n’aidait pas à apprécier les températures.

Un jean, des baskets aussi éternelles que les précédentes, ainsi qu’un t-shirt blanc et un pull gris, et là voilà de sortie, ses cheveux bruns clairsemés de mèches plus claires, allant du châtain au blond, attachés en une queue de cheval. Au volant d’une voiture prêtée par l’Institut, elle conduisait calmement, son aimée à côté d’elle, dans les rues de Manhattan. Elle connaissait les plans de la ville par cœur, et n’avait pas besoin d’aide pour s’y retrouver, même pour se rendre dans un lieu qu’elle ne connaissait pas, l’adresse lui suffisait à le trouver.

Malgré l’air détendu qu’elle donnait, l’italienne n’était pas des plus sereines, l’affaire les conduisant ici, son aimée et elle, étant assez préoccupante, bien qu’elles aient réussit à l’oublier quelques jours. Des entités voulaient faire d’elles leurs vaisseaux, et quoi qu’eut put dire Rachel à ce sujet, Amy voulait l’avis d’un être qui théorisait cela. Phénix était un vaisseau, ce que les deux ne voulaient pas devenir, et si leur amie avait la chance d’avoir une entité relativement calme, ce ne semblait pas être le cas de celles qui en avait après Fuzzy et Nephilim : on ne leur avait promit qu’une vérité douloureuse, et on leur avait dit qu’elles leurs appartenaient, corps et âmes. Fuck off bastards, elles n’allaient pas se laisser faire. Les sceaux placés par Xavier dans leurs esprits, pour éviter la possession, ne résisteraient pas face à des créatures trop puissantes, même si la plupart des entités dérivées de la psyché humaine, et aucun télépathe, se retrouvaient bloqués par de telles protections.

Non, ce qu’Amy voulait désormais, c’était comprendre ce qu’était ces choses et comment on pouvait définitivement les empêcher de nuire. Elle n’avait pas l’espoir de mettre un nom sur la ou les créatures qui les chassaient, elle leur avait déjà trouvé des sobriquets, la salope et l’ombre, c’était suffisant. Ce qu’elle voulait, c’était un moyen de les piéger. Ce que l’on ne peut détruire, on peut l’enfermer à jamais, simple comme raisonnement. Et elle devait trouver quelqu’un capable de faire cela.

Dans ses recherches, un nom était ressorti : John Edda. Doctorant en Antiquité, il avait été conservateur de musée et avait sorti un livre relatant des théories sur les origines des mythes de l’Humanité, et avait conjecturé sur l’existence et les liens entre des reliques et des créatures défiant la compréhension humaine. D’ordinaire, l’italienne n’aurait pas posé trop d’attention à cela, mais après sa rencontre avec les deux créatures surnaturelles, elle avait lut son livre De la Cosmologie ; les notions de vaisseaux, pour désigner les hôtes humains, les hypothèses sur Dieu, sur les dieux antiques, sur les anges, les démons, les esprits, il y avait de nombreuses choses qui se tenaient. Comme il le disait lui-même, à des époques, un mutant actuel aurait put être prit pour un demi-dieu ou un dieu, mais certaine choses se retrouvant à des distances trop considérables pour être couvertes à l’époque par un seul individu.

Nephilim ne savait pas jusqu’où allaient les connaissances de John Edda en la matière, mais elle avait l’intention de le découvrir. Rendre rendez-vous avec l’homme lui avait prit du temps, ce dernier s’occupant d’un musée privé désormais, et n’étant pas des plus faciles à joindre ou des plus libres dans son emploi du temps. Ce n’était pas une pointure reconnue mais plutôt un universitaire isolé, que ses théories farfelues avaient poussé dans un état de disgrâce. Mais cela n’importait pas, puisqu’il semblait avoir eut raison, quelque part. Restait à savoir s’il était convaincu de ce fait ou s’il croyait comme la plupart des autres qu’il était dans l’erreur.

Malgré l’urgence de l’affaire, il avait fallut presqu’une vingtaine de jours avant qu’elles puissent enfin rencontrer l’homme, et Amy n’escomptait de ce fait pas être en retard. Le rendez-vous était à 15h, chez un particulier, et elle gara la voiture non loin. En sortant, elle s’empara de son sac à main qu’elle installa en bandoulière, puis regarda Caitlyn avec un petit sourire.

Les changements, encore et toujours ; et elles deux, à essayer de les freiner, à nouveau. Amy stressait face à ce qu’elle pourrait apprendre, la révélation sur les Entités lui ayant valut plusieurs nuits blanches, et elle s’était montrée d’un entêtement des plus bornés dans sa quête à trouver une solution. Elle pensait tellement vite qu’elle n’en paniquait que plus, et même tenter de rationnalisé, sa méthode habituelle pour s’en sortir face à ses émotions amplifiées, n’était pas suffisant dans ce cas ; cela ne l’était jamais dès que Caitlyn était impliqué, de toute façon.

Une grande inspiration puis un soupire, et elle contourna la voiture pour aller vers Fuzzy ; quoi qu’on lui dise, elle savait qu’elle lutterait, envers et contre tout. Elle savait qu’elles lutteraient. Ensemble. Elles se battraient pour leur amour comme elles l’avaient fait depuis le début, elles n’abandonneraient jamais.

- Ne jamais s’abandonner, ne jamais s’arrêter de courir même si on sait pas vers où on va, et surtout ne jamais cesser de s’aimer, murmura-t-elle pour se donner du courage, alors qu’elle cherchait de la main celle de son aimée.

Elle n’avait que très rarement de mauvais pressentiments, mais le stress, elle connaissait bien ; c’était stupide, il y avait plus de possibilité qu’Edda ne puisse rien leur apprendre, mais s’il pouvait leur révéler des choses vraisemblables, il pouvait tout autant détruire les espoirs que l’italienne avait placé en lui en leur racontant qu’il était impossible de bloquer indéfiniment une entité. Même si elle perdait tout espoir, Nephilim continuerait de lutter, s’engageant dans l’un des cercles d’entêtements dont elle avait déjà fait montre devant le Triskelion. Elle n’abandonnerait pas, mais deviendrait plus extrémiste ce faisant, et c’était presque plus dangereux.

Son visage était crispé d’impassibilité, chose trahissant bien plus qu’elle ne le voulait, et à la fois pas assez, mais Caitlyn n’avait pas besoin de ce signe pour savoir ce qui se tramait dans la tête de l’italienne. Les trois mots n’avaient pas encore été prononcés, mais ils pouvaient rapidement l’être.

- On va trouver un moyen, hein ? Même s’il réussit pas à nous en donner un, on cherchera autre part, déclara-t-elle d’une voix oscillant entre la peur et la résolution.
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Caitlyn Elioth
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MessageSujet: Re: Les fils du destin {Caitlyn Elioth}   Les fils du destin {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeMar 5 Mar - 21:59

Un silence pesant, un silence qui ne lui ressemblait pas. Le regard absent rivé sur le défilé des rues à travers la vitre du véhicule, là dehors où la vie s’emballe et où les gens courent vers les habitudes d’une existence métronomée par leurs esclavages concédés à la société. Tout le monde à un rendez-vous à honorer même ceux qui s’enorgueillissent d’être libre et de ne tenir même pas au vent. Tout le monde est en attente de quelque chose ou d’une réponse concédée d’une voix claire ou maquillée en aveu. On mesure l’échelle de l’importance de ce qui nous arrive à l’aune de la gravité qu’on leur accorde. C’est donc pourquoi la joie ne lumière plus sur ses traits beaucoup plus marqués. Si la côte Ouest était la source de jouvence et l’éclosion d’un bonheur enfin palpable qu’elles avaient embrasée toutes les deux d’une passion enflammée, le retour bitumeux des réalités New Yorkaise marquait de son fatalisme les entraves bien réelles qu’elles avaient quitté et ombragées pour un temps hélas trop bref. On ne s’évade que pour mieux revenir et des mots lourds de sens comme vaisseau, entité ou responsabilités vous reviennent blessants le visage comme un jet de boomerang mal contrôlé.

C’est tout cela et plus encore qui cortégeait en son âme et la privait de sa jovialité la plongeant dans un mutisme qu’elle aurait dissimulé aux yeux des autres par ses excentricités habituelles mais certainement pas aux yeux de c’est autre moitié d’elle-même conduisant le véhicule. Car il n’était point besoin de cacher ou d’occulter ses états d’âmes, non pas par crainte de la capacité de sa compagne à discerner le mensonge sous les mots ou les gestes, mais tout simplement parce que jamais elle n’endossait son rôle sociale à sa présence, se permettant juste d’être ce livre ouvert où elle pouvait étancher sa soif de lecture tout à loisir. Pas de mensonges et c’était un commandement aussi sacré que ceux qui s’ensommeillaient sous la poussière des glorieuses cathédrales de jadis et elle le respectait à l’anabase même des lettres de son cœur.

Amy affichait les affres de l’inquiétude face à une lutte désespérée pour comprendre ce qui se dressait au loin dans les brumes de leur futur, il n’en était pas de même pour Caitlyn qui elle, s’était muré non plus dans une fuite en avant mais dans la position fataliste de celle qui s’était préparée au combat et qui l’attendait, dans le fracas salvateur d’une rencontre inévitable, d’un pied ferme et bien décidée à ne pas concéder un seul pouce de son précieux terrain. Fatalisme, expectative et une pointe de tristesse et c’était tout l’attrait de ce cocktail qui loin de la rendre éclatante et joyeux la mettait dans une position de cariatide, immobile mais se voulant inébranlable. Cisco la rajeunissait et paradoxalement New York la vieillissait, ce n’était plus un jetlag ni le tourment d’une confusion de fuseaux horaires mais le jeu cruel du poids des épreuves en devenir qu’elles portaient sur des épaules frêles et à peine cicatrisées des contusions de la veille.

Elle réajusta son perfecto rouge sang, rassemblant en un rapide coup d’œil dans le rétroviseur, sa tignasse rousse puisque le véhicule avait trouvé sa destination. 0 peine sortie du véhicule, le regard toujours tourné vers elle-même, la voix de son aimée la ramena à elle et de ses errances.

- Ne jamais s’abandonner, ne jamais s’arrêter de courir même si on sait pas vers où on va, et surtout ne jamais cesser de s’aimer.

Ca n’a jamais été aussi vrai qu’à présent et chaque jour apportait son grain de concret à la maxime au point qu’on finisse par la croire unique axiome de tout un univers, leur univers. Elle se contenta tout en claquant d’un geste discret la portière d’attraper cette main tendue à sa recherche et de lui offrir un sourire entendu comme unique réponse. Chacune à leur manière, elle lutait, chacune à leur manière elle ne cessait pas de se rassurer et de se préserver l’une et l’autre, l’une pour l’autre.

- On va trouver un moyen, hein ? Même s’il réussit pas à nous en donner un, on cherchera autre part.


La peur ? Oui bien sûr…Elle était terrorisée mais ce stade, Caitlyn l’avait dépassé depuis quelques temps, jouissant d’une quiétude frissonnante et sans doute malsaine, celle qui électrise l’échine à l’aube d’un combat dont on connait l’ampleur des enjeux. Elle s’immobilisa un instant pour balayer avec amour une mèche égarée par les caprices de la bise sur le front de la belle italienne pour l’y remplacer par un chaste baiser lourd de signification.

- Toi et moi…ça à toujours été toi et moi…Contre le reste du monde. Si y’a pas de moyens, on fera face et on passera à travers cette merde. J’ai vu l’avenir et il s’écrivait à deux, Ça passe par toi dans une magnifique robe blanche qui m’attend au pied de l’autel, le reste : j’en ai rien à carrer. C’est pas de l’inconscience mon ange, c’est de l’abnégation : ça n’arrivera pas parce que nous ne voulons pas que ça arrive : point barre. Mais on n’en est pas là, non ? On négocie toujours avant de latter…allons négocier, ma chérie : peut être que ton Tonton Eistein pourra nous filer des pistes, sinon il sera toujours temps pour un Mcdo « envie Fromage ».


Enfin un sourire plus franc et bien plus Caitlynien, ce fameux sourire qui poussait la confiance en un jour plus merveilleux que le précédent à qui savait en décrire les nuances et recueillir la douceur.
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Amy de Lauro
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MessageSujet: Re: Les fils du destin {Caitlyn Elioth}   Les fils du destin {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeVen 8 Mar - 16:27

- On va trouver un moyen, hein ? Même s’il réussit pas à nous en donner un, on cherchera autre part.

La réponse fut dans le regard d’abord, puis dans un geste, celui d’une caresse faisant rentrer dans le rang une mèche c’étant visiblement échappée de la queue de cheval – une caresse qu’Amaranth n’aimait pas, pas depuis qu’elle avait vu l’Entité salope en faire de même avec son aimée, et tout aussi doux et tendre qu’eut put être ce geste, il serait à jamais associé à la fatalité. Le geste suivant fut un baisé sur le front, le baisé de la bénédiction, celui qui chassait les peurs par l’amour, et effaça la douleur du geste d’avant.

- Toi et moi… ça à toujours été toi et moi… Contre le reste du monde. Si y’a pas de moyens, on fera face et on passera à travers cette merde. J’ai vu l’avenir et il s’écrivait à deux ; Ça passe par toi dans une magnifique robe blanche qui m’attend au pied de l’autel, le reste : j’en ai rien à carrer. C’est pas de l’inconscience mon ange, c’est de l’abnégation : ça n’arrivera pas parce que nous ne voulons pas que ça arrive : point barre. Mais on n’en est pas là, non ? On négocie toujours avant de latter… allons négocier, ma chérie : peut être que ton Tonton Eistein pourra nous filer des pistes, sinon il sera toujours temps pour un Mcdo « envie Fromage ».

Amy n’aimait pas le fromage, et n’était pas sure de comprendre la référence culturelle, mais le reste du message était passé, et son sourire se fit en écho à celui de Caitlyn, alors que cette dernière embrasait l’espoir une fois de plus, repoussant de sa lumière les ténèbres du doute et de la peur jusqu’au-delà de sa vision. Nephilim ne put s’empêcher d’embrasser Fuzzy, ce fut aussi simple que cela, et elle le fit sans hésitations, mais peut-être avec un peu trop d’empressement, ne se calmant que lorsque les lèvres furent les unes contre les autres ; elle ne cherchait pas à puiser la force, mais elle cherchait à la remercier, et rien d’autre ne lui venait que cette expression d’amour qu’elle n’avait pas réussit à ralentir, et dont elle aurait voulut profiter à jamais, comme en témoigna la petite signature, à la fin.

Comme toujours, Caitlyn trouvait les mots, trouvaient les actes, trouvaient les sentiments ; oui, elles se marieraient, même si savoir qui attendrait l’autre devant l’autel restait une discussion qu’elles n’avaient pas encore eut, Amy était pour couper la poire en deux et arriver en même temps, chacune par un côté (étaient-elles capables d’être en désaccord pour la gauche et la droite ?). Des Entités voulaient les empêcher de se marier ? Coup de boule.

Non, ce n’était pas de l’inconscience, c’était de l’espoir. Et cet espoir, c’était celui d’écrire leur futur à deux, de leurs mains, ne pas se le laisser dicter par d’autres.

- On négocie toujours avant de latter, répéta-t-elle doucement, On négocie pour savoir l’épitaphe à marquer sur la tombe de leur amour propre, c’est vrai. Merci de me l’avoir rappelé. Dieu combien je t’aime, Cati mia…

D’une main elle lui enserrait la sienne, et de l’autre elle lui enserrait le bassin, Amaranth continuant à regarder son aimée durant de longues secondes, souriante, déphasée du monde réel, jusqu’à ce qu’une petite pensée ne vienne casser sa contemplation pour lui dire qu’elles allaient finir en retard.

Gardant sa main dans le dos de son aimée, elle commença à marcher de concert avec elle, les dirigeant vers le lieu du rendez-vous. Une grande bâtisse New-Yorkaise sur la Vème, façade décorée dans un style du XVIIIème siècle, où elles furent accueillit par un major d’homme. Visiblement, Edda les avait invité chez son employeur, un passionner d’histoire, à en juger par la demeure dans laquelle elles entrèrent. Le premier lieu où elles posèrent le pied était un magnifique et gigantesque hall, haut de deux étages, richement ornementé et décoré, avec de hauts lustres et de nombreux tableaux et photographies grandeurs natures d’un grand nombre de personnes de différentes époques, différentes ethnies mais toutes d’un rang social certain. A l’opposé de l’entrée se trouvait un épais mur, avec deux escaliers d’angles menant aux étages, et parallèlement, deux couloirs étaient percés un à chaque étage, donnant accès aux différentes pièces du bâtiment, le tout meublé de pièces historiques et surement hors de prix. Impressionnant, très impressionnant, même. Et familier, aussi, Amy n’aurait su dire pourquoi.

Le major d’homme les conduisit au premier étage, traversant un labyrinthe de couloirs dont Amy garderait l’entier souvenir, parfaitement apte à s’y retrouver malgré un sens de l’orientation déplorable, pour les conduire jusqu’à une bibliothèque. En raison de la fragilité de certains ouvrages, l’air de la pièce était régulé à bas niveau pas un système spécial, ainsi il faudrait sans doute un peu de temps aux visiteuses pour s’y habituer. Amaranth n’aurait aucun problème avec cela, sa respiration étant différente, mais elle resta à l’affut du moindre signe d’étourdissement de la part de son aimée.

On les installa sur une chaise, devant un bureau de lecture, et on leur demanda de patienter, le majordome s’en retournant après s’être excusé de ne pouvoir leur proposer des rafraichissements dans une telle salle. Cela ne posait pas de problème à Amy, qui n’avait pas soif ; cependant, cela lui permettait d’enchainer sur une idée.

- Je me disais, quitte à être à NYC, on pourrait se faire un resto, après, non ? demanda-t-elle à voix basse, pour ne pas troubler la quiétude du lieu, qui n’émettait aucun bruit à pas celui de la ventilation, et trois respiration. Pas forcément un Mcdo, mais un resto quant même. T’en pense quoi ?

Passer de la peur à la joie en une seconde, un effet secondaire de ses dons ; mais un effet qui, s’il pouvait être à double tranchant, pouvait également lui être très favorable. Alors qu’elle souriait, un homme vint à leur rencontre. Elle avait déjà vu son visage sur la troisième de couverture de son livre : John Edda. C’était un homme de petite taille, très proche du stéréotype de rat de bibliothèque, avec un faciès sympathique, un peu trop anguleux, des yeux d’un bleu vif caché derrière d’épaisses lunettes, un front large surplombé par des cheveux en bataille assez négligé, de même que sa barbe de quelques jours. Il était vêtu d’un costume est s’approcha d’elle, les saluant et se présentant.

D’après le nombre incroyable de chose que Nephilim parvenait à déduire de son apparence, il n’était pas familier aux lieux, et stressait légèrement. Il y avait du doute, et il craignait passablement les deux jeunes femmes. On l’avait forcé à être ici. Il ne savait pas qui elles étaient, mais savait qu’elles avaient des amis hauts placés ; Xavier ? Non, Xavier n’inspirait pas la peur, il avait déjà plus de raison de craindre Emma Frost, mais ce rendez-vous, l’italienne l’avait prise seule, sans concours extérieur.

Il leur souhaita la bienvenu, se présenta, et commença son discours. Il ne croyait pas en sa théorie comme on croyait en Dieu, il savait, car il n'y avait pas dans ses gestes comme dans ses mots cet absolutisme de la foi, mais la crainte d’une chose qu’on savait nous dépasser. Un tel homme était du genre à croire ce qu’il voyait, et il croyait aux entités. Pourquoi elles-mêmes s’y intéressaient ? Elles tournaient un film et avaient besoin d’informations sur le sujet. Il la crut.

La discussion continua un certain temps, avant que doucement, des signes d’engourdissement commencent à se faire sentir dans les membres d’Amaranth, alors même qu’elle enregistrait des discours sur des pièges à esprit prétendument efficace et quelques légendes qui semblaient plus réelles que d’autres. Il y eut des instants étranges, comme lorsqu’elle parla de la jeune rousse, qu’elle imaginait dans une scène, et qu’il la compara à l’Ankou, ou pour le démon du miroir, il lui sorti quelques noms compliqués. Les informations les plus intéressantes étaient que les entités étaient toujours liées à quelque chose, une tâche, un aspect de l’univers ; des choses que Danger savaient déjà, malheureusement. Oui, elles pouvaient être enfermées, chacune ayant un moyen d’enfermement spécifique, il fallait identifier l’Entité pour pouvoir découvrir le piège adéquate. Le Minotaure l’avait été dans un labyrinthe, oui, mais il ne fallait pas prendre cela au pied de la lettre. Le labyrinthe n’était pas forcément fait de brique et de ténèbres, car pour l’empêcher de sortir de cela, il avait été lié à autre chose, une sorte de point d’encrage. Edda pensait que toutes les Entités avaient ce genre de point d’encrage : où le Phénix ressuscitait-il ? Où Dieu résistait-il ? Chaque Démon avait sa partie des enfers, chaque ange sa place au paradis, et chaque esprit sa place dans la nature. Tout avait sa place, tout était lié à quelque chose ; et il suffisait de trouver ce quelque chose pour en faire une prison.

Après, comment faire cela, cela dépassait ses compétences, chaque Entité étant unique, il fallait traiter au cas par cas. Il n’était pas question de magie, non, mais de psychisme : le même que manipulait certains mutants. Une créature cosmique dérivait généralement du psychisme, donc le psychisme pouvait l’enfermer. Il y avait des matières psychiquement actives, autres que les humains en tout cas.

Ce fut vers là qu’elle décrocha, malgré le fait que ce point semblait crucial. Edda avait lui aussi manifesté des signes de fatigues, mais cela avait été classé sans suite jusqu’à ce que tous finissent par s’effondrer.

Du gaz soporifique… Un piège… c’était un piège…
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Caitlyn Elioth
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MessageSujet: Re: Les fils du destin {Caitlyn Elioth}   Les fils du destin {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeVen 8 Mar - 22:06

On négocie toujours avant de latter, On négocie pour savoir l’épitaphe à marquer sur la tombe de leur amour propre, c’est vrai. Merci de me l’avoir rappelé. Dieu combien je t’aime, Cati mia…

Une expression hautaine mais sur-jouée alors que son gout sur ses lèvres persistait encore un peu, un ton ironique et une œillade qui trahissait volontairement un second degré amusé qui constituait sa réelle signature mais même de part ce regard appuyé, une tendresse profonde et presque débordante persistait encore et toujours à la recherche d’amarrage à l’océan bleuté de ses pupilles.

- Laissons le vieux barbu agrippé à ses nuages, tu veux ? Je t’aime tout autant ma belle danseuse, autant que ce n’est même plus quantifiable.

Elle s’amusa de ce surnom sommes toute complètement San Franciscain et dont elle seule pourrait saisir l’allusion et raviver les souvenirs qui s’y rapportaient alors, racines d’un bonheur qui allait se fortifiant à chaque heure volée hors de l’institut qu’elle pouvait partager à ses côtés. Marcher dans la rue avait la saveur des choses simples qu’elles se plaisaient faire l’une avec l’autre, en toute simplicité et osons le mot, en toute normalité. Elle se laissait guider à un rythme analogue remontant la rue d’un quartier aux demeures véritablement imposantes. Et celle qu’elles explorèrent étaient à l’image de l’imposante écrasante stature qu’elle offrait à l’extérieur.

Chasser le naturel, il revient au galop. C’était un adage que Cait pourrait vérifier aisément tout en arpentant les corridors de la bâtisse. Elle observait d’un regard discret mais surement pas dénué d’une sorte de nature inquiète qu’elle semblait déployer dans des lieux inconnus. Issues de secours ? Facilité d’actions ? Replis stratégiques ? C’était complètement idiot mais elle s’exerçait mentalement et secrètement à ce genre de chose : anticiper et prévoir et surtout, être toujours dans l’action. L’Alfred a la Batman qui leur servait de guide les conduisit non pas à la Batcave mais à une sorte de bibliothèque Hi Tech, dommage, elle s’attendait presque à voir un rejeton du Fantôme venir à leur rencontre. Par contre le malaise en entrant dans la pièce fut palpable, la pression de l’air sembla vraiment différente et Cait ralentit une petite seconde ne comprenant pas dans un premier temps l’origine du mal être commença même à ressentir une gêne respiratoire. Amy s’assura d’elle d’un geste tendre et elle lui adressa un rapide signe en forme de pouce levé vers le haut pour lui signifier qu’elle comprenait et commençait à reprendre pied.
Cait ne put s’empêcher de formuler un « oh » admiratif devant la profusion des ouvrages que contenait la salle, une fois installé elle ne put s’empêcher de murmurer sur un ton amusé à l’oreille de son aimée

- Tain…Mais il me faudrait dix vies pour rembourser celle-ci si j’la cramais, j’crois bien ! T’as vu le matos…Par le Sang du Christ, Hopes en chopperait un priapisme !


Elle frissonna et réajusta sa veste de cuir au niveau de sa gorge, mine de rien la température était assez glaciale, surement un havre en été mais franchement pénible dans le climat déjà gelant de New York en cette saison dont le froids attaquait aussi brusquement que sournoisement.

- Je me disais, quitte à être à NYC, on pourrait se faire un resto, après, non. Pas forcément un Mcdo, mais un resto quant même. T’en pense quoi ?


Un sourire radieux et sa main sur la sienne.

- Vendu ! J’aimerai bien un japonais ! Je rêve de sushis et compagnie ! J’adore ça ! Vraiment, je crois que je m’en ferais éclater le ventre mais j’sais que tu veilles jalousement sur ma ligne.

Pas le temps de répondre qu’un rat de bibliothèque (non pas Ernest) vint se présenter, c’était LEUR rat, celui qu’elles attendaient. Chose amusante il ressemblait beaucoup à Rupert Giles, le protecteur de Buffy dans la série éponyme, lui aussi un véritable dévoreur de livres mais qui cachait un passé mystérieux fait de magie noire et de lourds secrets.
Autant le dire, le discours de l’individu lui passa largement au-dessus de la tête. Pas par non compréhension mais simplement parce qu’en gros, ça la gonflait de se concentrer sur des propos rasoirs qui avaient tout d’un cours rébarbatif. Elle préféra donc se remémorer quelques scènes de Buffy contre les vampires et s’imaginer loin de cet endroit et pourquoi pas dans son resto japonais. Ce type avait une sorte de voix dont le ton monocorde commençait à la faire piquer du nez. Elle écrasa discrètement un bâillement levant un regard désolé qu’elle adressa à sa compagne avant de replonger dans la douce litanie de ses pensée avec le bourdonnement du scientiste en fond sonore. Sensation agréable de planer malgré les conditions particulière de la pièce et plissement des yeux de plus en plus marqués : merde ? Elle manquait tant que ça question sommeil ? Elle décrocha…une fois…occultant le monde par un voile noir devant sa vue. Ce n’était franchement pas sérieux mais elle avait réellement besoin de dormir à présent, ça devenait impératif au point d’en être anormal.

Sa tête lourde bascula avant de se redresser un vif moment et constater que l’interlocuteur s’écroulait et qu’Amy basculait légèrement en tournant son visage vers elle en mouvement si lent mais si anormal.
Elle comprit !

Piégées ! Elles étaient piégées. Caitlyn était une force de la nature que son abnégation poussait en avant. D’un geste brusque, elle bascula de sa chaise, tombant sur le sol et cherchant dans ses forces diminuante à se redresser ce qu’elle parvint à faire tout en se raccrochant à l’homme qu’elle saisit au col dans un accès de colère.

- Es..espèce d’en…enfoiréé…Pourqu…

Mais il lui échappa des mains en s’effondrant à son tour, l’entrainant avec lui. Elle s’agrippa à la table et jeta un dernier coup d’œil désespéré à la jeune Italienne, tout en cherchant dans sa poche son portable.

- Amy ? Chérie…Chérie ?...m..merde…

Elle chuta sur le sol parvenant encore à extirper l’appareil et ouvrir l’écran, l’amenant au niveau du visage et avec une difficulté extrême elle appuya sur le raccourcis du clavier qui correspondait au numéro de Jubilée. Des secours, prévenir l’équipe…suivre la procédure. Procédure qu’elle ne parvint pas à suivre en sombrant dans l’inconscience au moment où la tonalité marquait les sonneries de l’autre côté de la ligne.
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Sébastian von Orchent
Neutre Delta
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MessageSujet: Re: Les fils du destin {Caitlyn Elioth}   Les fils du destin {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeSam 9 Mar - 0:30

Samedi 3 Novembre 2012 – 03 : 09 P.M.

Tout c’était déroulé comme prévu.

Tout c’était déroulé comme prévu, et s’en était même d’une facilité déconcertante. C’en était même trop facile, en un sens, même si le défit viendrait plus tard. Sébastian le savait.

Impassible, vêtu de son costume noir, tête relevée et bras croisé dans le dos, il les regardait s’éteindre les uns après les autres, le gaz soporifique faisant son office. Qui aurait put croire qu’ils en arriveraient là ?

Il n’y avait pas de Destin, mais le hasard faisait parfois bien les choses ; à croire que l’Eternel avait peut-être eut un plan, avant de mourir, et que des parcelles de ce plan lui avaient survécues. Qui aurait put croire qu’ils en arriveraient là ?

Dix neufs ans plus tôt, alors qu’elle venait au monde, rien n’avait présagé à la jeune Teresa Grigori un destin comme celui qu’elle semblait s’être trouvé. Elle n’était plus la discrète petite fille esseulée qu’il avait observée jadis, se réfugiant dans les études pour combler son manque d’amis et dans les voyages pour satisfaire sa curiosité du monde. Elle avait tant changé, l’Amérique lui réussissait, visiblement. Dix-huit années d’une vie sans le moindre intérêt à la poursuite du seul moyen de comprendre les autres et là, en une année seulement, elle était devenue femme par un dérèglement de sa mutation, elle avait trouvée l’âme sœur et par de qu’il avait put en comprendre, s’était attirée des ennuis infiniment plus gros qu’elle. Une digne héritière de sa lignée, somme toute.

Et pour l’accompagnée, une autre personne d’intérêt : Caitlyn Elioth, son opposé parfait. Pas de vie rangée, élevée à la dure dans les rues d’une San Francisco des gangs, qui avait finit par atterrir chez les Maraudeurs, et par les trahir également. Elle faisait partie du groupe qui avait vaincu Sinistre une fois, ce n’était pas à en douter ; ni l’Institut ni le BAM n’auraient permit à la jeune femme de s’échapper seule des Maraudeurs, si elle ne les avait pas désorganisé suffisamment longtemps pour le faire. Il lui fallait sa mémoire pour comprendre comment elle avait fait, pour en apprendre le plus possible sur Essex, mais ce n’était pas le seul intérêt qu’il portait à la Maraudeuse retraitée.

Elle était coriace, c’était indéniable, tenant plus longtemps face au gaz que les deux autres, Edda prit au piège comme les véritables proies du Léviathan, et tenta même d’avertir la cavalerie ; un effort méritoire mais futile. Ils étaient au Club des Damnés, ici, un lieu où l’information était d’or et où de tels appareils d’enregistrement, qu’il s’agisse de téléphones ou de micros, pouvaient causer la ruine de sociétés entières. L’entièreté du manoir était couverte pas des brouilleurs d’onde, il s’en était assuré.

Tout ceci n’était qu’un immense piège. John Edda, depuis qu’il avait fouillé trop loin dans sa quête de la vérité sur les Entités, lui appartenait, pas la peur et l’argent, par le fait que le Léviathan lui prouvait qu’il avait raison, et qu’il existait des créatures auxquelles il ne pouvait échapper. Il était « le Prof’ » de sa Cabale du Léviathan, le consultant, le maillon faire ; il était surveillé, et lorsqu’une certaine Amy de Lauro avait voulut le contacter, Sébastian avait mit en marche un nouveau jeu.

Il avait promit deux choses : à Evangelina, qu’il lui ramènerait sa sœur, et à Ezéchiel, qu’il n’avait pas tué sa fille. Le temps était venu de tenir cette douloureuse promesse. Douloureuse non pour lui-même, mais pour celle qui était au centre de toutes les attentions : Amy de Lauro, de son véritable nom Teressa « Tessa » Grigori. Il y avait de nombreux moyens de faire revenir un mort à la vie, et quel jour de mieux que le vingtième anniversaire pour cela ?

Sébastian avait tout prévu : l’engagement d’Edda par le Club des Damnés, ce rendez-vous-même portait sa signature. Tout était là où il l’avait voulut, et son plan allait donc continuer. Sa pièce de théâtre, tragicomédie digne du beau siècle, allait donc se jouer très bientôt là où tout avait commencé.

La dépressurisation de l’archive s’enclencha, le gaz ayant finit d’être évacué, et Sébastian s’avança au travers du sas, encadré par de des anonymes hommes de main du HC. Marchant à pas lents, il s’approcha des corps endormit, écoutant leurs souffles encore affolés dans le silence, puis se baissant, il ramassa le téléphone de la rousse. Dernier numéro composé : Cap’tain. Qui cela pouvait-il bien être ? Aucune importance, un SMS suffirait : Information importante trouvée, on rentrera pas avant trois jours. Voilà qui suffirait à tenir l’Institut et les X-Men hors de ses affaires. Le texto serait envoyé plus tard, lorsqu’ils seraient sortis d’ici. Pour l’instant, le Sombre Voyageur laissait ses suivants agir. Ils savaient ce qu’ils avaient à faire, et nul ordre n’eut besoin d’être donné : ils prirent les deux demoiselles et les emmenèrent sans mot dire, vers là où était le destin que le Héraut du Léviathan leur avait tracé.

Les Fils du Destin étaient tissés par les Parques, mais le Léviathan avait aujourd’hui usurpé leur rôle. Les fils de la destinée étaient une immense toile d’araignée pour lui, et il savait qu’ils divisaient les êtres en deux catégories. Les tisseurs, et les moucherons, ou plus précisément ceux qui faisaient le destin, et ceux qui le subissaient. Il n’y avait que peu de doute quant au côté où se trouvaient les deux jeunes femmes si elles étaient venues ici, mais il avait prévu pour elles un destin tout à fait particulier.

C’était sa famille, après tout. Et sa famille bénéficiait d’un honneur spécial : Sébastian von Orchent ne faisait pas souffrir sa famille plus que le nécessaire. Le seul problème étant que le nécessaire était une donnée des plus arbitraires fixée par lui et lui seul.

La douleur causée par la vérité sur Tessa allait faire souffrir cette dernière, c’était inévitable. Oh, bien sur, Amy avait toujours voulut connaitre la vérité sur ses parents, sur sa famille, mais cette vérité était douloureuse. C’était par ignorance qu’elle voulait savoir, non par réel désir. Y avait-elle seulement réfléchit ? Ce savoir allait détruire les fondations même de tout ce qu’elle avait bâti ; sa vie était un mensonge. Et parfois, mieux valait un mensonge bienheureux qu’une vérité douloureuse. Cependant, cette vérité valait le prix de la douleur, il l’avait décidé.

Dormez bien, jeunes filles, dormez bien, enfants, car lorsque vous vous réveillerez, vous découvrirez des vérités que vous n’auriez jamais voulut connaitre…

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