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 Nouveaux horizons {Caitlyn Elioth}

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Amy de Lauro
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MessageSujet: Nouveaux horizons {Caitlyn Elioth}   Nouveaux horizons {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeMar 13 Nov - 22:08

Jeudi 6 Septembre – 18 : 33 P.M.
Il y avait des jours où même en allant plus vite que le monde, on avait l’impression de ne pas aller assez vite !

Deux jours depuis qu’elles avaient avoué ce qu’elles avaient sur le cœur, et qu’elles avaient commencé un nouveau départ ; non, pas totalement, le nouveau départ. Aujourd’hui, elles laissaient réellement derrière elles la vie et les dortoirs des étudiants pour s’installer dans leur chambre d’X-Women. Toutes les deux ; une non X-Men dans la chambre d’une X-Woman cela ne c’était jamais vu, mais comme il était été clairement énoncé, elles formaient une paire : on ne prenait pas l’une sans l’autre. Face à cette conviction inébranlable dont pouvaient témoigner nombres d’événements et d’épreuves, même Xavier n’avait pas essayé d’aller contre le courant : Caitlyn et Amy dormiraient dans la même chambre. Chambre qu’elles comptaient aménager d’ailleurs !

Ainsi donc, la première partie de la journée pouvait put se résumer ainsi : shopping mobilier ! On, quant elles avaient regardé leurs économies, elles avaient fait la grimace, mais au final, c’était passé. Merci la bienveillance de l’Institution Xavier de les loger gratuitement, de les nourrir et de les blanchir, sans quoi, elles auraient été mal ; mais bon, la liste avait été complétée selon leurs souhaits.

Amy n’avait eut qu’une seule exigence : un grand lit, mais du genre très grand : qu’elle puisse un maximum étendre ses ailes sans dévaster le décor, et qu’elle puisse dormir sur Caitlyn sans avoir les pieds au froid. 220x220cm, elle avait été comblée ! Bon, les ailes dépasseraient toujours des deux côtés si elle les étendait de toute leur envergure, mais au moins, elle pourrait s’étaler de tout son long et sur son aimée qu’elle serait toujours bien au chaud. Cela allait être une révolution ! Restait juste à espérer qu’elle ne casse pas tout dans une séance un peu trop instance, car elle n’avait aucune idée de ce que lui permettraient ses capacités une fois lancée ; mais passons sur les détails.

Le lit acheté, et emballé dans le trafic que l’Institut leur avait fourni pour l’occasion, elles c’étaient penchées sur les volontés de Caitlyn ; cette dernière avait déjà acheté le frigo, un mini mais très apprécié cependant, mais avait également toute une liste de choses importantes. Cela allait de l’écran plasma à une machine à café italienne en passant par une console de jeu PS3, un lecteur bluray/dvd, une grosse peluche de castor et 13kg de pâte d’amande. Autant, pour les premiers trucs, Amy n’avait rien dit, mais pour la peluche et la pate d’amande ; elle n’était pas contre le principe, mais 13kg quoi !

S’en était suivit une brève discussion, qui se concluait par le fait qu’en plus de devoir supporter Laurette, Nephilim allait devoir cohabiter avec un castor comme on en trouvait en premier prix d’une fête foraine ! Fallait l’aimer pour le coup, la Cati. Ah, et interdiction de l’appeler Lovely !

Bien heureusement que l’Institut leur fournissait le matériel scolaire, livres inclus, et étagères et armoires, ainsi qu’un bureau pour étudier. Xavier était peut-être assez salaud avec les passations, mais quant il devait signer un cheque pour ses résidents, il le faisait (en même temps, avec des soutiens financiers comme Frost International ou Worthington Industries, sans compter la fortune personnelle de Xavier, ce n’était pas le pognon qui devait manquer). Maintenant, le principal défit était de faire rentrer tout cela dans la chambre ! Les chambres des X-Men étaient plus petites que celles des dortoirs, puisque c’était des chambres uniques, ou à la limite pour deux personnes, contrairement aux dortoirs 4 places des étudiants.

D’après des calculs à la va-vite, Nephilim était parvenue à conclure qu’il n’y aurait pas la place pour le bureau, parce que mine de rien, avec le lit qu’elles avaient, les 13m² dont 9 exploitables (oui, elles avaient même une petite salle de bain/WC) allaient être très vite remplis. Mais l’italienne avait bien l’intention de démontrer à sa compagne qu’un tel lit n’allait pas être inutile (cela avait d’ailleurs été son meilleur argument de vente, pour le lit, elle-même n’ayant pas à le faire… si ?).

Arrivée jusqu’à devant leur chambre, laquelle était vide à l’exception de l’armoire, de l’étagère et d’une table de nuit, comme elles l’avaient demandé, les deux jeunes femmes déposèrent leurs cartons dans le couloir, où plutôt demandèrent à la Télékinésiste rousse qui avait bien voulut leur prêter la main de le faire ; oui, Caitlyn n’était pas pour l’utilisation des pouvoirs à outrance, mais ça avait été beaucoup plus simple ainsi, et faire sortir Rachel en lui demandant un coup de main avait été une petite victoire pour elles trois. Une fois qu’elle se fut de nouveau éclipsée, Nephilim se tourna vers sa compagne, un sourire léger et assez perplexe.

S’abstenant de parler sur l’instant, elle se saisit de son aimée d’un bras dans le creux du dos pour la coller contre elle et l’embrasser, selon la tradition une fois longue ponctuée par une autre, elle la regarda dans les yeux. Elles se tenaient toutes deux devant la porte close ; porte où une petite plaque voyait marquer « Amy de Lauro » et où elles avaient rajouté indifféremment au marqueur « & Caitlyn Elioth » jusqu’à ce qu’on leur livra l’autre moitié de la plaque. Une paire non de dieu !

- Bon, on y est ; tout monter et placer les meubles. Premier appart’, hein ?

Son sourire n’était pas feint, bien qu’alors même qu’elle se perdait dans ce regard vert dont elle percevait désormais les moindres nuances, elle réfléchissait également à la disposition des lieux. Penser rapidement avait l’avantage de permettre d’enchainer les sujets, mais était assez chiant lors de scène de romantisme où elle finissait invariablement par manifester son impatience, chose pouvant tout gâcher. Cela nuisait aussi à la concentration lorsqu’elle laissait ses pensées vagabonder, puisque le faisant plus vite que les autres, elles arrivaient invariablement beaucoup plus vite aux sujets sensibles : ici, le fait que si réfléchir et réagir cinq fois plus vite avait ses bons côtés, c’était aussi très perturbant dans les scènes romantiques suscitées pour les raisons suscitées, et sans parler des scènes d’amour physique… c’était simple, lors de la seconde nuit, elle n’était pas partie au toilette pour uriner mais bien pour se calmer, pour ne pas que tout cela finisse trop vite. Bon, elle avait trouvé une Caitlyn endormie à son réveil, ce qui lui avait fait dire que de doute façon, ça n’aurait pas duré beaucoup plus. Vexant ? Non, emmerdant plutôt : plus endurante, cool, mais plus d’information au cerveau… cool et pas cool, tant qu’elle savait pas ce maitriser.

Bref.

Tout en continuant de maintenir Caitlyn contre elle, Amy leva son autre main, dévoilant passé autour de son annulaire le porte clé.

- Si tu la prends, t’as six mois pour mettre quelque chose à la place, d’accord ?
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Caitlyn Elioth
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MessageSujet: Re: Nouveaux horizons {Caitlyn Elioth}   Nouveaux horizons {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeJeu 15 Nov - 22:55

Elle aurait voulu être vierge de cela, elle ne l’était pas.

Ça aurait dû être une sorte d’accomplissement, une étape marquant la réussite de ce qu’elles étaient parvenues à faire mais ça ne l’était pas totalement. Il y avait une ombre qui trainait là et qui s’attardait comme un convive esseulé, au fond de son regard. Certain y aurait vu nostalgie, ou un reste de tristesse de lendemain de fête. C’était beaucoup plus compliqué, bien plus pernicieux et tout cela s’accrochait à un prénom beaucoup plus douloureux : Byron. Oui ils l’avaient voulu cet appartement, oui ils y avaient été autant heureux que puisse l’être deux âmes perdues. Oui il était parti en fumée et lui avec.
Caitlyn était véritablement embarrassée, elle ne pouvait partager une telle chose avec Amy sans la blesser, sans lui faire peut être un peu de mal sans le savoir ni le vouloir : ce passé encombrant savait se faire douloureux au pire moment...

Elle ne pouvait pas non plus lui mentir, c’était devenu non seulement la règle mais aussi impossible avec les talent d’Amy.
Elle contemplait tous les cartons empilés d’un air légèrement absent en se disant qu’une vie ne prenait finalement pas tant de place que ça puis reposant son regard vers celle qui justifiait ses heures, elle se prit à penser que finalement les biens matériels étaient bien peu importants tant qu’elle l’avait à son bras. Elle se laissa enlacer sans aucune protestation sachant depuis déjà combien Amy était cette magicienne qui à chaque mouvement dans l’espace révolutionnait sa vie entière.

Chacun de leurs baisers avait cette intensité où on découvrait des nouvelles nuances, c’est une saveur particulièrement relevé par l’ingrédient d’une passion aussi vive qu’une braise rougeoyante dans l’âtre d’un brasier. Et cette nuance-là s’appelait « avenir », un avenir qui ne pouvait plus se conjuguer qu’à deux voix et s’écrire à quatre mains.

- Bon, on y est ; tout monter et placer les meubles. Premier appart’, hein ?

- Oui mon Ange, notre premier appart’.

Tout en nuance sur l’utilisation de « notre » mais qu’un esprit aussi affuté que celui dont disposait la petite italienne pouvait comprendre comme personne. L’éclat de tristesse dans la dance colorée de ses iris d’émeraude ne lui laisserait pas non plus l’opportunité de passer à côté d’une information évidente : quelque chose clochait même si c’était assez léger. Elle la devança après ce baiser d’un sourire enfantin et d’une main tendue appuyée d’un mot discret.

- Plus tard..S’il te plait.


C’était suffisant, Ptite Brune la comprit parfaitement et faisant la plus merveilleuse diversion du monde.

- Si tu la prends, t’as six mois pour mettre quelque chose à la place, d’accord ?

Cait observa les clés laissant échapper un rire sarcastique avant de les tirer de a main de sa compagne en jouant l’ingénue.

- Porte-clés ? Ils font aussi des castors en peluche porte-clés tu sais…Ok…je la prends…

La laissant penaude, elle ouvrit en grand la chambre et fit quelques pas au milieu observant avec un demi-sourire la pièce vide avant de se retourner vers elle.

- Avant six mois, nous serons les plus jolies des mariées…après ça dépend de toi si tu veux que ça soit au même mariage, moi j’ai déjà ma réponse.
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Amy de Lauro
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MessageSujet: Re: Nouveaux horizons {Caitlyn Elioth}   Nouveaux horizons {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeVen 16 Nov - 10:52

A sa joie répondait une tristesse muette, sourde et refusée, mais bien présente, elle le voyait ; avait-elle fait quelque chose de travers durant cette journée ? Il ne lui semblait pas, pourtant. Il y avait ce regret, aux origines inconnues. De la peur, elle aurait put comprendre, mais cela faisait bien longtemps qu’elles « vivaient » dans la même chambre, et même si maintenant, c’était véritablement leur chambre, cela pourrait dépayser. Mais ce n’était pas de la peur ; tristesse, d’abandonner leur précédente chambre et les souvenirs heureux qu’elles y jamais ? Possible, mais il ne tiendrait qu’à elles de forger de nouveaux souvenirs heureux dans cette nouvelle pièce. Caitlyn se sentait-elle étrangère à ce lieu ? Du fait qu’elle ne soit pas X-Woman, et qu’elle soit exceptionnellement autorisée à y résidé car elles avaient forcé la main de Xavier pour ce faire. Elle le serait bientôt, et puis, le principal, c’était qu’elles étaient ensemble.

Nephilim avait beau cogiter à toute vitesse sur l’origine de cette tristesse, elle n’en trouvait pas la cause ; elle n’était pourtant pas présente lorsqu’elles avaient fait les magasins. Mais maintenant, elle sentait clairement une distance ce creuser. Le « notre » de Caitlyn avait sonné faux ; c’était pourtant vrai : leur premier appart’, à toutes les deux – bon, c’était une chambre, pas un appart’, certes, mais lorsqu’on constatait les lieux de vie de certaines personnes, elles s’en sortaient bien. Caitlyn avait déjà eut un appartement, et un petit ami, Amy le savait : la seule chose qu’elle avait véritablement fait découvrir à son amour, c’était la relation homosexuelle – et encore, même pas sure, Caitlyn ayant « testé » le sexe, possible qu’elle l’eut fait en s’essayant à toute les possibilités. Mais le plus important était comment son premier appart’ (et petit copain) avait fini : brulé. Etait-cela le mauvais souvenir, et la cause de cette tristesse ?

- Porte-clés ? Ils font aussi des castors en peluche porte-clés tu sais… Ok… je la prends…

Cruelle redescente vers le monde physique, elle qui voulait une bague, elle aurait droit à un castor… et un modèle réduit de celui de sa copine ! Monde de merde.

Caitlyn ouvrit la porte, rentrant dans la chambre évidée des meubles habituels, seuls étant restés ceux dont elles auraient l’usage, à savoir l’armoire, l’étagère et une table de nuit, entassées dans un coin. C’était « grand » : la porte donnait sur une pièce de neuf mètres carré, avec sur la façade d’en face une fenêtre composée de quatre carré de vitre dont les deux centraux étaient à double battant ; cool, elle pourrait réellement faire sa Photosynthèse en intérieur et attenter discrètement à la vie de Laurette…

Suivant son aimée, Amy fit rapidement le tour de la pièce, la découvrant dans les détails et envisageant diverses agencements du mobilier.

- Avant six mois, nous serons les plus jolies des mariées… après ça dépend de toi si tu veux que ça soit au même mariage, moi j’ai déjà ma réponse.

- Pourquoi tu veux qu’on ne se marie pas au même mariage ? Ils font des différés aux Etats-Unis, avec un marié sur deux ? C’est con, même très con, bien sur que je veux qu’on se marie au même mariage, et pour les plus jolies des mariées, t’es déjà la plus jolie des femmes, alors cela va de soit que tu seras la plus belle des mariées.


Elle avait répondu avec une immédiateté déstabilisante, comme toujours où elle était un peu trop excitée ; elle s’en voulait du côté « automatisme » que cela pouvait donner, puisqu’elle ne semblait pas réfléchir à sa réponse, mais Cati n’était pas dupe. La vitesse de parole, légèrement accélérée également, traduirait bien la sincérité de ses mots, qu'elle avait un peu plus de mal à ralentir.

Amaranth esquissa un geste, mais se ravisa : elle aurait voulut se positionner dans le dos de son amour, lui passer les mains autour du ventre et déposer son menton sur sa chevelure, pour contempler ensemble leur nouveau nid, mais une phrase lui revint : « Plus tard… s’il te plait. ». Elle ne laissa rien paraitre de sa déception et de la tristesse due à cet éloignement forcé, mais son visage redevint impassible, chose indiquant aisément qu’elle cachait quelque chose : l’absence d’émotion sur Amaranth était une preuve qu’elle en avait, mais qu’elle ne les jouait pas pour les montrer. Restaient les floues, lorsqu’elle ne tentait pas de les dissimuler, mais c’était le cas, alors, seule ses micro-expressions, désormais trop rapides pour être saisit même par un Génie de la Vérité humain.

Trouver un moyen de rebondir et d’atterrir sur ses pieds, elle y cogita rapidement. S’avançant vers Caitlyn, elle lui prit la main.

- D’abord ta passation, ensuite nos fiançailles ; parce que t’es un peu raisonnable, je me souviens parfaitement. Je n’ai pas envie que tu sois raisonnable, pour le coup, mais j’attendrais ; tant que t’es là, je peux attendre l’éternité. L’éternité pour tes beaux yeux, l’éternité dans tes beaux yeux.

Elle avança un peu le visage, bien involontairement et plus perceptiblement qu’elle ne l’aurait crut, mais n’embrassa pas Caitlyn ; elle lui laissait l’initiative du plus tard, et s’il n’était pas encore passé, elle attendrait ; elle venait d’en donner la raison.

Elle ne commencerait à préparer l’installation que lorsqu’elle en aurait l’utilisation, ne voulant pas brusquer les choses si elles étaient difficiles à sa compagne. Nephilim voulait que ce jour, malgré les emmerdes qui n’étaient jamais loin et qui les avaient dernièrement privé d’un ami, soit un jour d’optimisme et de bonheur.

On disait souvent « plus tard » au bonheur, ce qui permettait de croire qu’il serait toujours là quant on aurait du temps à lui consacrer, mais le bonheur étant un état, il était éphémère et mieux valait en profiter quant il se présentait ; mais elle, elle attendrait, pour tenter de faire le bonheur de Caitlyn. Elle attendrait le temps qu’il faudrait.
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Caitlyn Elioth
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MessageSujet: Re: Nouveaux horizons {Caitlyn Elioth}   Nouveaux horizons {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeVen 16 Nov - 22:44

Caitlyn avait un gros problème, (non ce n’était pas la taille de son bonnet de soutient gorge) elle n’arrivait pas à visualiser un espace et y organiser un rangement. Autant pour foutre du bordel dans un endroit déjà aménagé à la base, c’était quelque chose de faisable autant décider de gérer une pièce vide et d’y mettre une certaine logique, ça devenait carrément impossible pour quelqu’un à l’esprit aussi particulier que celui de Fuzzy, un bordel indescriptible d’idées qui s’entrechoquaient joyeusement à rendre malade n’importe quelle Grande Rousse qui y foutrait le pouvoir dedans genre « mal de mer » express en quelques minutes de lecture saccadée. Elle tournait donc le regard à droite et à gauche en faisant style « tiens je verrais bien ce truc-là » en étant bien incapable de se concentrer plus de dix secondes. Son trouble se traduisait par une ride de réflexion intense barrant son front et un léger mordillage de lèvres inférieures en une mimique charmante de « Tain..ça me gonfle ». Elle décida de faire sa professionnelle de « Question Maison » en commentant des improbables « Heu…le lit au milieu… ? et le frigo..heu..près d’une prise non ? » Bon Ok, elle était grave à la ramasse, déjà petite, elle galérait pas possible avec ses Légos Starwars finissant par monter un Faucon Millenium qui ressemblait à une crêpe bouffée d’acné. Chacun son truc comme on aimait à se dire mais l’organisation et la méthode, non, surement contrairement à l’Italienne qu’elle surprenait parfois à ranger ses sous-vêtements dans des mini casiers à jour attiré.

En se raclant la gorge en soupirant d’impuissance elle observa sa belle à la dérobade. Oh…elle commençait à la cerner de mieux en mieux d’un point de vue comportemental. Outre le fait que sa réponse explicite à sa proposition de bague qui était en fait une tentative amusante de la demander en mariage sans avoir l’air d’y toucher lui était passée largement au-dessus de la tête ce qui ajoutait à ces petites choses qui nous faisaient encore aimer plus tendrement l’être qui nous était destiné, elle semblait impassible alors que d’habitude, elle virevoltait comme un papillon autour d’elle. Hum ? Quelque chose la travaillait de toute évidence et lui faisait porter le masque d’Amaranth.

- D’abord ta passation, ensuite nos fiançailles ; parce que t’es un peu raisonnable, je me souviens parfaitement. Je n’ai pas envie que tu sois raisonnable, pour le coup, mais j’attendrais ; tant que t’es là, je peux attendre l’éternité. L’éternité pour tes beaux yeux, l’éternité dans tes beaux yeux.

Sa main dans la sienne et ce visage si près sans aller au bout de sa logique corporelle. Ok…Elle saisissait, écrivant une fois de plus une nouvelle page de son magnifique ouvrage « Amy Pour les Nuls , apprenez à communiquer avec une plante branchée sur 10000 volts, Speciale Edition Bleue X Men Septembre 2012 ». Amy n’avait encore rien pigé à ses mots les interprétant de travers. D’abord, répondre ensuite expliquer.

- Laisses mes beaux yeux où ils sont, vile coquine…tes basses flatteries ne te mèneront à rien, tu auras un porteclé castor, rien d’autre. Mais bon, considères juste ça comme une avance.


Sans lui laisser le temps de répondre bien qu’elle en fut capable puisque tout effet de surprise était à présent voué à l’échec avec une telle particularité, elle l’attrapa pas le col de son T-shirt pour l’attirer à elle et lui offrir un profond baiser passionné. Elle ne cessa sa prestation que lorsqu’elle sentit le bruissement caractéristique d’excitation des longues ailes de sa compagne. Elle se laissa signer par leur rituel consacré puis lui décrocha un sourire mutin en commentant.

- Tu penses vite Miss De Lauro, pas aussi vite que moi, je vois dans tes yeux que tu ne penses qu’à une chose : l’absolue nécessité de monter le lit avant toute chose

Alors elle inclina la tête en se séparant d’elle afin d’aller chercher des cartons. Tout en faisant ce voyage elle expliquait pour dédramatiser.

- « Plus tard »…Pas les calins, crétine..Tu sais bien que je suis toujours d’accord pour ce genre de démonstration. J’ai vu que t’avais compris qu’il y avait un truc que..enfin..que j’avais du mal…Je voulais juste ne pas en parler…tout de suite. C’était pour ça le « plus tard ». Je..J’aurais vraiment aimé que ca soit le premier appart’ mais c’te saloperie de mémoire…dès fois c’est pire qu’un poison. C’était un grand appart’ tu sais..dix fois cet endroit au moins. Y’avait en grand défaut, toi tu y étais pas.

Caitlyn s’immobilisa tenant un carton, soudain absente.

- Dans un sens…tant mieux…parce que. Tout brule si vite, Sweet love, tout peut bruler, c’est en vie et l’instant d’après…ca se consume.
Pardon. Excuse-moi, je ne dois plus parler d’ça. Je gâche tout…Bon..aheum..tu..tu veux bien aménager et je t’aide parce que moi..j’y arrive pas.


Rebondir et surtout éloigner cette terrible image de devant son regard, l’image et le souvenir horrible de l’odeur de la chair brulée.
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Amy de Lauro
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MessageSujet: Re: Nouveaux horizons {Caitlyn Elioth}   Nouveaux horizons {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeSam 17 Nov - 0:34

- Laisses mes beaux yeux où ils sont, vile coquine… tes basses flatteries ne te mèneront à rien, tu auras un porteclé castor, rien d’autre. Mais bon, considères juste ça comme une avance, répliqua Caitlyn après un instant d’exaspération, mais de tendre exaspération.

Si de tels mots n’avaient été prononcés avec le sourire, ils auraient put s’avérer extrêmement blessant, mais il n’en était rien, et l’italienne interprétait cela comme c’était : une réplique Caitlynienne pour exprimer confusément des notions claires ; une avance, en voilà une idée qui lui plaisait bien. Avec la vélocité des hommes, son amour l’attrapa par le col pour finir d’accomplir le mouvement qu’elle avait commencé, l’embrassant avec, à défaut de la surprise, l’intensité désirée ; intensité démultipliée à l’instar des sensations dont Amy percevait ne nouvelles nuances à chaque baisé plus long, les messages nerveux arrivant plus vite à son cerveau. C’était dans des instants comme ceux-ci, lèvres contre lèvres, collée à celle qu’elle aimait, que Nephilim appréciait vraiment les capacités offertes par ses bio-tissus ; cinq fois plus de temps, même si c’était toujours trop court, elle prenait. Et la puissance renouvelée des sensations… Il était parfois difficile de se contrôler, tant l’envie était là, parfois difficile également de ne pas céder. L’habituation à ses nouvelles sensations, comme à son corps, restait à faire, et si elle se bloquait pour être « raisonnable », Amy ne pouvait s’empêcher de profiter, ne pouvant s’empêcher de ressentir.

Et se baisé, plus long et langoureux que la plupart des autres, cherchant à la rassurer et à la combler, déclencha tant de foules d’émotions en elle qu’une fois ses bras dans le dos et le creux des reins de son aimée, elle dut se bloquer pour ne pas aller plus loin ; hors il restait une expression de son plaisir qu’elle n’avait pas crispée, cette dernière se déployant dans son dos, indifféremment du t-shirt qui n’était pas prévu pour leurs apparitions. Dans un bruit de tissu déchiré, les Ala-pulmos se déployèrent dans la pièce, formant un demi-cercle pour également entrer en contact du dos de Cait’ et la tenir au même titre que le faisaient les bras d’Amy, tremblant de plaisir en bruissant légèrement. Un t-shirt en moins, mais Nephilim s’en foutait royalement.

Le baisé s’interrompit, rapidement suivit par sa petite signature, inchangée malgré Amaranth. Elle continua de frémir quelques instants, regardant le sourire mutin de sa compagne en lui renvoyant un regard tout aussi plein de sous-entendus.

- Tu penses vite Miss De Lauro, pas aussi vite que moi, je vois dans tes yeux que tu ne penses qu’à une chose : l’absolue nécessité de monter le lit avant toute chose.

Fallait dire aussi que maintenant qu’il était encore plus facile de la chauffer, et Caitlyn ne s’en privant pas, ne pas penser à ça alors qu’on venait de lui faire une avance (certes, avec un porteclé castor, mais bon, c’était un cadeau : c’était l’intention qui comptait ! Comment ça, cela ne plaide pas en faveur de Caitlyn ?). Et d’abord, elle pensait plus vite et plus ordonnée que Fuzzy, elle en était sure mais était prête à lui concéder qu’elle pensait en effet qu’en effet, le lit avec la priorité ; et pas parce uniquement qu’il était le meuble central et le plus volumineux de la pièce ! (d’ailleurs, pas du tout même)

Caitlyn s’échappa doucement à sa prise, s’extirpant des ailes comme des bras qui la laissèrent aller en une caresse, les bras retombant avec lenteur alors que les ailes reprenaient la place qui leur était due dans le dos, disparaissant de nouveau sous l’épiderme pour ne pas laisser de marques visibles, et surtout ne pas les déranger dans les manœuvres qui venaient. Cependant, le t-shirt était toujours, du moins pour sa partie dorsale, déchiré, du bas jusqu’aux omoplates, ne tenant encore que par sa prise au cou et aux bras ; et dire qu’à l’origine, Amy n’avait pas porté de soutien gorge car cela lui coinçait les Ala-pulmos, ses poumons ne s’embêtaient plus des quelques tracasseries qu’étaient ses tenues, avec leur nouvelle force – bien qu’Amy ne porta toujours pas plus de soutien gorge qu’à l’époque.

S’éloignant d’elle en parlant, Fuzzy la rassura quant au fait que ce n’était pas le physique qui était remit à plus tard, mais bien la discussion concernant Byron. La tristesse revint, plus forte encore, s’exprimant librement, alors que sa Cati était, regard perdu dans le vague et carton en main, en train d’exprimer ses peurs.

Amy s’approcha d’elle pour lui passer une main sous le menton, relevant le visage de Caitlyn pour capter son regard de ses propres yeux. Malgré le changement de teinte, l’italienne savait que sa compagne reconnaitrait le regard qu’elle avait toujours eut, elle seule en était capable. Sa main passa du menton à la joue en une caresse de la paume et du pouce, alors qu’elle parlait avec plus de lenteur qu’à l’habitude.

- Ca ne brulera pas, ici ; et quant bien même cela brulerait, tant que nous serons ensemble, nous reconstruiront, encore et toujours. Tu ne gâche rien, car oui, tout peut bruler, mais rien ne brule, actuellement. Nous sommes en vie, toutes les deux, et aucune de nous deux ne va faire de combustion instantanée dans les prochains instants, tu peux me croire. On va aménager, ensemble.

Amy sourit, essayant de retraduire au mieux le sourire intérieur sur le visage d’Amaranth.

- Tu avais vu juste : le lit d’abord. Excuse-moi, mais comme c’est le plus volumineux, on le place en premier, logique.

Relâchant Caitlyn, Nephilim l’esquiva pour atteindre le couloir, s’emparant du paquet le plus encombrant contenant sommier et lattes, le soulevant aisément pour le conduire dans la pièce, l’y déposant, se baissant pour se faire en laissant apercevoir l’entièreté de son dos nu à sa compagne.

- Bon, considérant la position des toilettes, je voudrais le placer à l’opposé, histoire de minimiser les risques de réveils nocturnes. Ensuite, je voudrais le placer contre la fenêtre, parallèlement, car je dois t’avouer que regarder un coucher de soleil, allongées l’une contre l’autre, cela me plairait beaucoup. T’en pense quoi ? Ah, et il va de soit que Laurette est à l’autre bout de la fenêtre, hein ?
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Caitlyn Elioth
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MessageSujet: Re: Nouveaux horizons {Caitlyn Elioth}   Nouveaux horizons {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeSam 17 Nov - 11:46

- Tu avais vu juste : le lit d’abord. Excuse-moi, mais comme c’est le plus volumineux, on le place en premier, logique.

Elle trouvait toujours les mots pour apaiser les tempêtes comme un capitaine agile qui menait sa barque à travers les courants dangereux et les récifs mortels. Des que les ombres gagnaient et obscurcissaient les nuances de son regard, sa lumière jetée dans ses iris, parvenait à elle seule à éclairer les zones fragiles et les réchauffer d’une chaleur rassurante. Elle lui adressa un sourire de remerciements sans ajouter d’autres paroles, elles étaient futiles aux vues de ce qu’elle pouvait lire dormant au fond de ses merveilleuses fenêtres de l’âme aux reflets bleutés.

Oui, le lit…Bon au moins, ça elle savait ! Le reste finalement ne consisterait qu’à combler les espaces vides et laisser surtout Amy brancher le poste de télévision et en charge pour elle de se tenir loin de tout appareil électrique qu’elle risquait de détraquer inévitablement (ce qui l’avait d’ailleurs condamnée à l’utilisation des guitares folk après avoir bousillé deux Fender en six mois.) Elle l’accompagna pour démonter les cartons et déballer les planches permettant d’assembler le sommier, Amy allant cinq fois plus vite comme à son habitude à présent. Elle avait vraiment l’impression d’être le mari de Miss Hulk des fois. Il fallait s’y habituer mais ce n’était pas si évident finalement car parfois, elle avait l’impression qu’elles ne vivaient plus dans la même réalité. C’était difficile pour Amy, bien entendu mais aussi pour celle qui partageait sa vie et la connaissait le mieux au monde. Elle n se contenta que d’un carton pour que le partage des taches puisse être symbolique sachant que la Ptite Brune comprendrait l’importance de la laisser faire certaines choses à son rythme à elle mais lui permettant de faire les autres au sien.

Bon, considérant la position des toilettes, je voudrais le placer à l’opposé, histoire de minimiser les risques de réveils nocturnes. Ensuite, je voudrais le placer contre la fenêtre, parallèlement, car je dois t’avouer que regarder un coucher de soleil, allongées l’une contre l’autre, cela me plairait beaucoup. T’en pense quoi ? Ah, et il va de soit que Laurette est à l’autre bout de la fenêtre, hein ?


Oui, ça …les allées et venue aux chiottes de Miss De Lauro, elle en avait tellement prit l’habitude que ça ne la réveillait quasiment plus. Seule une absence prolongée de sa compagne auprès d’elle le faisait au bout de quelques longues minutes. Il faut surtout avouer que pour réveiller la Rousse, à moins de tirer au canon dans la pièce, fallait sérieusement y mettre du sien. Son regard se posa sur les toilettes avant de revenir vers sa compagne qui s’agitait en tout sens dos nu devant elle.

Et puis cette obsession létale envers leur plante verte nommée Laurette…Cait finissait par soupçonner l’Italienne de nourrir quelque étrange jalousie envers leur connivente et silencieuse colocataire qui pourtant ne demandait qu’un peu d’eau et de lumière pour leur foutre la paix. Elle l’avait vu lui jeter des éclairs noirs lorsqu’elle s’amusait parfois à la nommer « Ptite Verte » en la grattant affectueusement sur la tige. Mais bon, c’était ça ou un chat ! Et comme Kitty était aussi une jeune mutante polymorphe en plus d’un mignon chaton, pour sur Amy allait encore se faire des idées.

- Hum ! C’est une chouette idée pour le coucher de soleil ! Mais Laurette contre le rebord de la fenêtre, j’sais pas…sur une étagère plutôt, non ? Un accident est si vite arrivé ! Laurette n’a pas d’ailes, ELLE, ca serait con que par une maladresse elle tombe par la fenêtre et termine sa carrière en tuant une taupe ! Elle a quand même survécu à l’attaque de Rachel ! C’est une dure à cuir Laurette, qui sait ? un jour elle va peut être évoluer en plus grand, avec une plus grosse tige et des graaaande feuilles…A l’évolution, faut s’habituer mais bon…

Elle couva le dos nu de sa compagne, un sourire pervers se dessinant tendit que peu à peu des idées fortement tendancieuses lui venaient à l’esprit. Elle s’approcha à pas de loup alors qu’Amy tenait du matériel dans les mains, à demi penchée sur un carton.
Sans crier gare, elle se colla dans son dos et attrapa à pleines mains les seins de sa compagne en nichant sa tête dans son cou en gloussant.

- Huhuhuuuu, Ca a du bon, aussi faut dire !!
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MessageSujet: Re: Nouveaux horizons {Caitlyn Elioth}   Nouveaux horizons {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeSam 17 Nov - 20:45

Elle avait fait passer le visage de Caitlyn de la tristesse à la joie, et une telle chose n’aurait jamais de prix pour Amy ; le plus beau geste du monde que de voir les lèvres se remonter et le regard changer, ce qui ajouté au plus beau visage du monde, tenait du miracle.

Rentrant son carton, Fuzzy laissa à l’italienne le soin de monter le lit conjugal, ne faisant même pas mine d’approcher ; après avoir un instant baissé les yeux, Nephilim se résolu à ne pas la laisser s’en tirer comme cela : hors de question qu’elle fasse cela seule, c’était LEUR emménagement. Elle irait au rythme de sa compagne, mais ne ferait rien sans elle. Non Négociable.

Un seul regard au visage de Caitlyn lui avait permit de savoir qu’elle n’était pas contre monter le lit d’abord, ainsi, avec peut-être trop d’empressement, Amy s’apprêta à faire du bricolage pour la première fois de sa vie. Dépliant le sommier avant de poser à son côté les lattes de bois, chacune d’un mètre dix, et les visses qui devaient les fixer au sommier, Amy se retourna vers le carton de bricolage qu’elles avaient emprunté aux garages, cherchant deux tournes-visses cruciformes. P’tain, mais quel bizarre ! On voyait bien que c’était des mecs qui tenaient le garage : ce carton « boite à outil » aurait dû être renommé « boîte à foutoire ». On disait que quoi qu’elle fasse, une femme devait faire deux fois mieux qu’un homme pour qu’on en pense autant de bien ; Seigneur-Dieu, heureusement que ce n’était pas difficile !

- Hum ! C’est une chouette idée pour le coucher de soleil ! Mais Laurette contre le rebord de la fenêtre, j’sais pas… sur une étagère plutôt, non ? Un accident est si vite arrivé ! Laurette n’a pas d’ailes, ELLE, ca serait con que par une maladresse elle tombe par la fenêtre et termine sa carrière en tuant une taupe ! Elle a quand même survécu à l’attaque de Rachel ! C’est une dure à cuir Laurette, qui sait ? Un jour elle va peut être évoluer en plus grand, avec une plus grosse tige et des graaaande feuilles… A l’évolution, faut s’habituer mais bon…

- Raaah, tu vois le mal partout ; c’est pas comme si j’avais payé Rachel pour qu’elle explose le pot, elle aurait put le cramer, aussi. Non, je te parlais pas devant l’ouverture, juste devant la fenêtre, mais loin. Je n’aime pas les plantes d’appartement, pour moi, une plante c’est dans la forêt. Faut pas les retirer de leur milieu d’origine, c’est cruel… Aucune remarque me concernant, je ne suis pas une plante et t’es la première à en profiter.


Ignorant le passage sur l’évolution, qui avait été fait pour continuer le parallèle entre elle et ce que tout le monde estimait comme une parodie d’elle (MAIS ELLE N’EST PAS UNE PLANTE), Amy ne put s’empêcher d’être légèrement effrayée, cependant, à l’évocation des changements ; il fallait s’y habituer, oui, pas le choix. Mais… jusqu’où pouvait-elle s’habituer ? Et plus important, jusqu’où pouvait-elle changer ? Elle avait peur, et bien que cela ne soit que de l’humour, Nephilim réfléchissait suffisamment vite pour qu’une fois l’humour retombé, elle soit déjà passé à autre chose de plus durable.

S’interrompant un instant dans ses recherches, elle les reprit cependant dans la même seconde, pour ne pas laisser trace de son mal-être : il n’y avait nulle raison à son existence.

Caitlyn s’approcha d’elle, discrètement ; même si le fait que rien que son souffle la rendait indiscrète, elle prit quant même la peine d’essayer de faire le moins de bruit possible, ce qui attira l’attention de Nephilim après deux secondes : mais qu’est-ce qu’elle foutait ?

Elle n’allait pas essayer de la surprendre, ce n’était plus physiquement possible.

Grave erreur.

Oui, on ne pouvait visuellement surprendre Amy, mais cela n’impliquait pas la disparition de toute émotion de surprise, car en cet instant, sa Cati fit quelque chose qui la surprit et l’aurait surprit quoi qu’il advienne : en un instant, la rousse se colla contre son dos nu, chose assez agréable s’il en était malgré la présence du tissu qui gâchait le contact des épidermes, avant de coller sa tête contre la nuque de l’italienne et, geste qui surprit cette dernière, le clou du spectacle, de saisir à pleine mais la poitrine d’Amaranth !

Lâchant ce qu’elle tenait dans ses mains, Nephilim se figea, sentant le souffle de celle qu’elle aimait contre sa nuque alors que cette dernière lui parlait, riant et déclarant que l’évolution avait du bon aussi ; certes, il n’y avait pas de grandes similitudes entres les poitrines d’Amy et d’Amaranth, mais visiblement l’augmentation induite par les changements était aux goûts de Caitlyn. Qu’ils le fussent également à ceux de l’italienne ou non n’importé pas, car elle devrait bien s’y habituer, et de toute façon, elle n’y pensait plus réellement à l’instant présent.

Son corps fonctionnait normalement au niveau des processus biologiques, mais les transmissions nerveuses qui lui permettaient de bouger incroyablement plus vite lui permettaient également de réfléchir incroyablement plus vite, son esprit fonctionnant, lui, en accéléré. Et comme elle l’avait découvert le soir où elles s’étaient tout avoué, Amy voyait sa libido accélérée dans les mêmes proportions ; le ralenti ne la gênait pas, bien au contraire. Elle avait dû s’absenter en prétextant une envie d’uriner la dernière fois, pour ne pas exploser, tant les transmissions nerveuses comme l’accélération de son esprit rendaient chaque geste plus sensuel encore, chaque sensation comme émotion étant bien plus précise et, pour peu qu’elle dura, bien plus forte.

Sentant, probablement autant que Caitlyn aux sues et ressentis de la position de ses mains, les seins d’Amaranth pointer, Amy fut prise de frissons alors qu’elle avait une fois de plus la chair de poule ; se contrôler, elle devait se contrôler. Rester concentrée sur son objectif, elle devait rester concentrée sur son objectif : monter le lit avant de monter Cati.

Trop dur.

Se retournant d’un geste, pivotant sur ses appuis et dessaisissant sa compagne de ses seins, Nephilim se saisit d’elle, une main dans le dos et l’autre sous la cuisse, la soulevant du sol pour aller la plaquer contre le mur, usant de son propre bras pour encaisser le choc et ne pas risquer de blesser celle qu’elle aimait, et qu’elle embrassait de toutes ses forces et de toute son envie. Yeux clos, elle sentit ses ailes se libérer de nouveau, portées par son ressenti et cognant dans tout ce qu’il trainait sans pour autant la déconcentrer de son action.

Quittant après plusieurs secondes la bouche, non sans y redéposer par la suite sa signature, faisant son possible pour qu’il ne s’agisse là d’une formalité, l’italienne s’attaqua au cou de sa Caitlyn, y enchainant plusieurs baisés et resserrant sa prise sur elle, aussi bien au niveau du dos que de la cuisse.

Tout allait peut-être trop intensément pour Amy, mais tout allait probablement également trop vite pour Caitlyn.
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MessageSujet: Re: Nouveaux horizons {Caitlyn Elioth}   Nouveaux horizons {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeSam 17 Nov - 21:52

On avait coutume de dire que Caitlyn était un volcan, que sa crinière rousse reflétait son impulsivité et son explosivité. Que dire alors de sa compagne dont la mutation lui laissait à présent un aspect froid en société mais qui une fois lancée et débarrassée de ses chaines pouvait se montrer telle la lave couvant sous la glace, prête à jaillir à la première fêlure ? Chaque jour verrait porter son lot de surprises et d’apprentissage et la leçon du soir avait due être écourtée faute de combattantes mais l’heure est un concept ignoré des braves. Jadis Amy dans ses moments d’intimité partagées avec elle savait se montrer très entreprenante et avait de ces impatiences brulantes qui emmenaient à l’extase. Amaranth, Cait en faisait l’expérience, c’était un bolide qu’il fallait freiner pour éviter à terminer dans un mur au premier virage. A nouveau, elle en faisait l’expérience surprenante en portant une bise chaude à son visage pour en récolter une tempête brulante en retour.

La charge fut rude et déstabilisante, en un battement de cil la voilà ayant réduit l’espace la séparant d’un mur pour s’y trouver clouée comme un papillon exotique dans un sous verre sans espoir de fuite. Elle étouffa un « wiiip » caractéristique de sa surprise qui ne put s’exprimer sous le nouvel assaut de ses lèvres cédant les siennes à la recherche de sa langue pour un ballet enivrant de sensualité et de profondeur mais déjà, son corps en voulait bien plus et ses mains s’improvisaient évangélistes à la recherche de terres à convertir à l’ivresse des sens. Elle quittait ses lèvres pour se perdre à l’assaut de son corps et c’est à ce moment précis que Caitlyn comprit qu’elle ne s’arrêterait pas et qu’elle allait réellement tenter de lui faire l’amour à même ce mur avant de glisser sur le sol. En tant normal ou plutôt en d’autre temps, elle n’aurait en rien était contre l’idée mais il fallait qu’elle lui apprenne à la rejoindre dans son temps et à se freiner pour mieux ressentir ensemble le moment. C’était une nouvelle éducation qui devait s’opérer, une éducation inverse de celle qui s’était créé. Elle avait du lui apprendre à avancer, ensemble sur le chemin, à présent elle devait lui apprendre à la ralentir pour éviter qu’elle y aille seule et trop vite.

D’un geste rapide, elle lui attrapa le visage alors que déjà, les évènements s'enchainaient vraiment trop rapidement pour être réellement mis sous contrôle. Elle la força a plonger son regard luisant de désir dans le sien et lui asséna d’une voix ferme, légèrement autoritaire et au débit volontairement plus rapide et non plus calme.

- Non così, il mio amore !

Le message passerait plus vite dans sa langue maternelle. Ne lui laissant pas le temps de protester, elle se décolla légèrement du mur en s’avança vers elle.

- Le lit…C’est important, cette première fois ici et DANS notre lit. Tout ce que tu veux ensuite et même plus…mais dans ce lit. Bouge, qu’est ce que tu attends ? Tu m’veux ? Mérite-le !

C’était ainsi qu’il fallait œuvrer pour répondre aux flammes, non pas lui imposer la douceur mais lui porter l’estocade de l’impérative et du feu en retour. Que ce passe t-il quand la lance la plus solide du monde rencontre le bouclier le plus solide du monde : les deux en sortent détruits. C’était ainsi qu’il faudrait procéder, c’était un apprentissage difficile mais nécessaire afin de trouver un rythme en parfait duo.
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MessageSujet: Re: Nouveaux horizons {Caitlyn Elioth}   Nouveaux horizons {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeDim 18 Nov - 0:22

Se calmer et se contrôler ; elle n’y arrivait pas. C’était comme essayer d’aller à contre courant, mais contre un courant trop fort. Elle avait envie, une envie irrépressible. La dernière fois déjà, il lui avait fallut un grand effort pour essayer de ce calmer ; un gros effort qu’elle devait reproduire. Ne pas se laisser guider, ne pas être l’esclave, de ses instincts et de ses pulsions…

Bougeant trop vite, incapable de se ralentir, elle avait peur de blesser Caitlyn dans une quelconque maladresse tout en sachant que ses capacités tactiles lui permettraient d’éviter cela ; elle avait peur de nombre de chose, mais ce n’était pas suffisant pour arrêter. Elle était dans son monde, sans véritable contrôle sur lui alors que l’ambivalence des émotions la déchirait sans parvenir à un statuquo, ne le voulant pas ainsi mais le voulant maintenant.

Sa main sous la cuisse remontait à une vitesse de caresse désormais accélérée, tendis que sa bouche descendit vers le creux de l’épaule, rencontrant un tissu qui l’ennuyait une fois de plus et dont l’idée de l’arracher, avec les dents puisque ses mains étaient occupées, se fit plus importante à chaque seconde. Mais Caitlyn intervint, démontrant son refus de l’acte, chose qui bloqua complètement Amy ; d’un geste, sa compagne lui attrapa le menton, la forçant à ouvrir les yeux alors qu’elle lui attirant le visage et le regard vers ses yeux verts.

- Non così, il mio amore, déclara Cait’ d’une voix vive et sans appel, Amaranth s’immobilisant dans l’instant, comme paralysée.

Le regard bleu cristallin passa d’une fureur presque animale à une grande tristesse, non pas d’avoir été ainsi coupé dans son élan, mais de n'avoir sut résister à ce dernier. Relâchant Caitlyn, qu’elle avait presque violée, Amy fut un pas en arrière, puis un autre lorsque son amour avança à nouveau.

Le lit, c’était important pour leur première fois dans cette chambre, car c’était leur lit ; elles devaient s’installer avant tout. Après, tout ce qu’elle voulait ; mais que voulait-elle ? Où était-elle, entre la tempête de son esprit, le flux et le reflux de son corps et le détachement de son âme ? Elle aimait Caitlyn, et cet amour avait provoqué les pulsions, comme cela avait toujours été ; mais Amaranth était bien plus sensible que son ancien corps, et entrainait son esprit dans cette course folle. Qui avait-elle été dans les instants précédents ? Amy de Lauro, ou une créature, à l’inverse de celle qui avait vu naitre Amaranth, faite uniquement d’émotions et de pulsions ?

Son visage se brouilla, la redescente étant encore pire que la montée, sans plus de contrôle mais tellement plus amer. Le flou laissé par ses muscles faciaux ne trahirait rien qu’une émotion, une émotion que Caitlyn comprendrait autrement, la connaissant parfaitement.

- Bouge, qu’est ce que tu attends ? Tu m’veux ? Mérite-le !

Elle baissa les yeux, le visage et les épaules, mais se qui serait véritablement indicateur de son sentiment, c’était ses ailes : repliés contre son dos, les Ala-pulmos se baissèrent également, le tronc squelettique relié à la colonne s’abaissant non-pas pour se replier, mais pour traduire la tristesse, alors même que le bout des plumes commençaient à frotter le sol.

- J’pas réussit à m’contenir d’solée. J‘sais qu’c’est pas l’moment mais, mais, j’du mal, tout va trop vit’, déclara-t-elle avec difficulté, parlant trop vite. Prenant une grande inspiration, Amy poursuivit : Je te veux, oui ; mais je veux plus. Je veux construire à tes côtés, vivre à tes côtés, être là pour le meilleur comme pour le pire, sachant qu’on a déjà bien donné dans ce dernier alors qu’il serait bien d’aller dans l’autre extrême, maintenant. Je ne veux pas me presser pour monter ce lit, pour meubler cette chambre ; pour monter notre lit, pour meubler notre chambre, pour bâtir notre nid. Je veux juste qu’on le fasse ensemble, qu’importe le temps que cela prendra.

Dessinant un petit sourire honteux sur le visage d’Amaranth alors qu’elle relevait les yeux vers celle qu’elle aimait, gardant la face baissée, tout comme les épaules, mais les ailes remontant un petit peu, Amy regarda Caitlyn quelques secondes, jaugeant ses réactions. Elle ne lui laissa cependant pas le temps de parler.

- Désolée d’être si… impulsive. Le pire, c’est que ce n’est même pas de l’impulsivité, jusque que les émotions, elles sont toujours là, toujours les mêmes, mais là où avant, je les ressentais un instant, cet instant est beaucoup plus long à présent, donc je réagis en fonction d’un ressenti qu’est beaucoup plus important qu’il ne devrait. Faut que je m’habitue, ça faire parti d’Amaranth, tout cela. On fait à ton rythme, d’accord ? Ensemble.

Amy tendit la main, sachant que Cati allait la prendre ; cependant, elle éviterait tout nouveau baisé, le dernier étant suffisamment amer comme cela. Il s’agissait d’une acceptation de construire leur logis, non leur amour, celui-ci n’étant plus remit en cause.

Il n’y aurait que lorsque la main de Caitlyn dans la sienne que ses ailes comme ses épaules et son visage reprendraient leur fierté et leur droiture normale, et que l’italienne conduirait sa compagne jusqu’à la boîte à outil dans laquelle elle farfouillait, à la recherche de ses deux tournes-visses. La boîte avait été renversée par son geste, et gisait sur le flan, ayant déversé son contenu. Se baissant, Nephilim ramassa deux cruciformes, poussant le reste des outils indifféremment dans la boîte ; elle n’en serait pas plus en bordel que lorsqu’elle l’avait trouvé.

Se redressant, elle tendit l’un des tournes-visses à Caitlyn, celui qui se trouvait dans sa main gauche, pommeau en avant.

- On fait tout ensemble, et à ton rythme, confirma-t-elle une nouvelle fois.

Amy se tourna ensuite vers le sommier, allant à sa place et y déposant une latte pour s’apprêter à la visser, s’aidant des pré-perçages dans le métal pour savoir où placer visses comme latte, attendant que sa Caitlyn soit à l’autre bout pour commencer, et le faire en même temps. Elles construiraient le lit ensemble, elles construiraient le nid ensemble, elles y vivraient ensemble. C’était un souhait.
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MessageSujet: Re: Nouveaux horizons {Caitlyn Elioth}   Nouveaux horizons {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeDim 18 Nov - 10:44

Elle était parvenue à le stopper, mais c’était une victoire au goût amer puisqu’elle comprenait aussitôt la tempête qui allait succéder à l’ivresse des sens dans l’esprit de la belle italienne. Elle ne s’y trompait pas et le flou sur son visage en devenait caractéristique, chose qu’elle comprenait parfaitement, héritage d’Amaranth avec lequel il faudrait à présent apprendre à composer. Amy conservait une distance de sécurité qui quelque part vrilla le cœur de la Ptite Rousse, elle ne voulait pas cette distance, elle voulait lui apprendre et non pas la repousser même si ce fossé creusé entre elles de la volonté même de celle qu’elle chérissait le plus au monde était avant tout un acte de préservation contre ses pulsions dévorantes, ce qu’elle lui expliqua concrètement par la suite posant des excuses sous forme de regrets là où il n’y en avait pourtant nullement à prononcer.

Tout était affaire de communication, nous pourrions même dire que tout était affaire de compréhension car l’Italienne avait ce don d’interpréter en mal cinq fois plus rapidement les choses, ce qui laissait finalement peu de temps de manœuvre pour désamorcer un quiproquo et la vague d’émotions parfois négative qui en découlait.

La voir ainsi, penaude, ses ailes tombantes lui était particulièrement douloureux. L’exacerbation était tel avec Amaranth qu’il fallait veiller à la ménager, c’était une sorte de comportement bi polaire qui finissait par se développer, sautant d’une émotion à l’autre avec une telle vélocité que cela en devenait des plus déconcertants. Son visage trahissait cette tristesse qui la touchait en écho mais qui se devait de ne pas la faire chuter plus bas c’est pourquoi, elle l’écouta calmement se forçant de lui sourire avec tendresse avant d’accepter très rapidement cette main tendue et de réduire de force l’espace entre elle ne pouvant s’empêcher de passer un bras protecteur et aimant autour de son cou pour appuyer ses propos, yeux dans les yeux comme dans leurs serments habituels qui faisaient force de loi dans leur royaume.

- Ne t’éloigne pas s’il te plait, ne t’éloigne plus. Je te fais confiance, ma vie est entre tes mains, ni plus, ni moins. Je ne te repousserais jamais parce que je t’aime au-delà de tout ce qui pourrait m’arriver. Il suffit que tu m’écoutes, il suffit qu’on se comprenne et on va surmonter ça ensemble comme on vient de le faire. Je veux que tu comprennes que ce n’est pas que TU as du mal à gérer ça, ON a du mal à le gérer mais on va le faire ensemble. C’est pas grave pour moi, c’est toi..Amy, Amaranth…ca reste toi…et moi je te veux, rien n’est plus vrai qu’ça…Je te veux à mes côtés, je te veux dans mes bras, en moi…tout c’que tu veux parce que ça reste toi. On va apprendre, on s’apprendre toutes les deux mais je ne veux plus entendre de « désolée ». Je le répète jusqu’à ce que ca puisse rentrer dans ta fichue p’tite tête de mulet, on ne s’excuse que quand on est en faute. Alors voilà notre programme ma belle : on monte, on range et après la nuit est à nous, on va canaliser tout ça et voir, juste, jusqu’où ca peut nous emmener hein…moi je suis PLUS que partante.

Elle se contenta de lui adresser un clin d’œil complice avant de détourner le regard vers les planches disposées sur le sol.


- On fait tout ensemble, et à ton rythme


Caitlyn tiqua, se contentant d’appuyer sa différence pour conclure le message qu’elle voulait faire passer. Les efforts ne pouvaient et ne devaient pas venir de sa compagne exclusivement, ca ne devait pas fonctionner ainsi, elles devaient s’enrichir mutuellement de leurs forces pour trouver un nouvel équilibre.

- On fait tout ensemble, et à notre rythme.

Un travail d’équipe, ni plus ni moins, elle regarda vers les cartons.

- Mon ange ? Peux-tu rentrer rapidement tous les cartons, ça m’emmerde d’encombrer le couloir… Tu es plus rapide et forte que moi, c’est un constat. Je commence le vissage. Dès que tu as fini, tu viens m’aider ? Je crois qu’on va VRAIMENT en chier pour le matelas. Si tu as une idée ou un plan…Commence à y réfléchir, Sweet Love.

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MessageSujet: Re: Nouveaux horizons {Caitlyn Elioth}   Nouveaux horizons {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeDim 18 Nov - 13:37

Caitlyn l’avait rassuré, comme elle seule savait la faire : la tristesse avait disparue aussitôt qu’elle lui avait sourit, et la joie était revenue aussitôt qu’elle lui avait prit la main ; et son discours, il avait été la cerise sur le gâteau, réchauffant son cœur de l’espoir. Se rapprochant, son amour passa son bras autour de son cou, la regardant dans les yeux, chose qui fit sourire Amy à son tour. L’italienne déposa un bref baisé sur le bras qui l’enserrait.

- On fait tout ensemble, et à ton rythme.

- On fait tout ensemble, et à notre rythme.


Vendu, et vendu avec un sourire réciproque.

Alors qu’elle s’apprêtait à faire son œuvre sur le sommier, Caitlyn lui demanda si elle pouvait rentrer les cartons, car cela la gênait d’occuper le couloir. Elle commençait le vissage, seule, et Amy la rejoindrait quant elle aurait finit.

Ce n’était pas la meilleure idée, selon l’italienne : une fois les cartons entrés, il risquait d’y manquer de place, car une fois le lit monté, déplacer les armoires risquait de s’avérer compliqué, même avec une force améliorée. A moi qu’elle n’entassa tous les cartons dans la salle de bain, qui était de toute façon déjà cloisonnée à part ; voilà la bonne solution, restait plus à espérer qu’aucune d’elle n’ait une envie pressante jusqu’à ce qu’elles aient installé la pièce.

- Si le floue te donne mal au cœur, Cati, dis-le moi, déclara-t-elle, avant de libérer toute sa célérité, repliant ses ailes sous son épiderme pour qu’elles ne cognent pas dans le décors.

Cela faisait du bien de se laisser aller, de ne pas contraindre ses gestes à être lents et mesurés, d’y aller avec naturel ; un carton, deux cartons, trois cartons ; elle bougeait normalement, mais n’était qu’on floue pour le reste du monde. A l’écart, du monde, mais pas esseulée ; par esseulée grâce à son amour, qui était la première et la plus importante passerelle entre elle et les autres. Il y en avait d’autres, oui, ses amis, comme Jubilee, mais ils n’avaient pas autant de solidité que le pont de son amour ; faits de bois là où ce dernier était fait de pierre. Jubs savait qu’il y avait quelque chose derrière Amaranth, mais seule Caitlyn savait ce qu’il y avait : Amy, qu’était-ce qu’Amy ? Une personne inchangée malgré les changements ? Non, elle avait dû mal à s’adapter, il lui arrivait d’être perdue ou de ne plus être elle-même, et dans ses moments là, seule Cait’ était capable de l’aider à se retrouver. Comme à l’instant.

Finissant les cartons dans la salle d’eaux, elle se retrouva avec le problème énoncé par Caitlyn plus tôt : le matelas. Mou, encombrant, elle était parfaitement incapable de le rentrer seule, et même avec Cait’, il ne passait ni en larguer, ni en longueur, et le plier allait être dur. C’en était presque plus facile de le faire passer par la fenêtre, après réflexion. Mais elles n’y avaient pas pensé avant, et elles n’allaient pas rappeler Rachel, hors de question ; elles bâtissaient leur nid à deux, seules à deux.

Ralentissant son rythme gestuel, Amy retourna vers Caitlyn, reprenant le tourne-visses.

- J’ai rentré tous les cartons, mais t’avais raison, come d’hab’ : le matelas, on va vraiment en chier pour le matelas. On monte le sommier et ensuite on le rentre ensemble, oki d’ac ?

Commençant à visser elle-aussi, elle y allait avec plus de vivacité que nécessaire, mais prit soin de visser la même latte que Cait’, chacune à un bout, ensemble. Elles finirent vite ; les pieds du lit suivirent, puis il fut monté. Se retirant du chantier pour aller voler un baisé sur la joue de son aimée, elle renvoya les tournes-visses dans la boîte d’un geste de la main. Vint le temps de retourner le sommier, tâche délicate s’il en était, surtout pour épargner l’ampoule au plafond et ne pas érafler le plancher. Soulever le truc pour le retourner sans cogner nulle part, considérant leurs vitesses de mouvements différentes, ce fut une action difficile. Puis quant se fut enfin fait, Nephilim regarda un instant cette première manifestation solide de leur amour ; ce n’était qu’un objet, elles l’avaient construit ensemble mais ce n’était qu’un objet. Ainsi nu, squelettique, le sommier faisait presque pitié, mais cela changerait, surement, une fois drapé ; une fois qu’elles seraient dessus.

Amy avait presque peur de décevoir Caitlyn avec un objet aussi simple, et se frotta le bras gauche, là où jadis il y avait eut sa brûlure, tendis que sa main libre s’en allait vers son pendentif. A l’inverse du lit, qui semblait creux aux yeux de l’italienne, le pendentif, bien que simple, était lui chargé d’émotion, et somme toute bien plus représentatif de ce qu’elles avaient bâti. Le lit, elles en changeraient surement un jour, tendit que ce pendentif, comme la gourmette de Cait’, les suivraient jusque dans la tombe, si tombe il y avait, pour elle.

Ne se laissant pas atteindre pas la tristesse, ses quelques secondes d’égarement plus que suffisantes pour qu’elle se fasse remarquer, Nephilim se tourna vers Caitlyn.

- Il est temps de l’habiller un peu, hein ? Il fait tout triste comme cela. Hop, le matelas. Tu préfères l’avant ou l’arrière ?

Se pliant à la décision et, s’approchant de Caitlyn pour la prendre d’une main à la taille, Amy se synchronisa avec le pas de son aimée pour ressortir dans le couloir. Elle c’était assurée qu’il ne gêna pas le passage, le collant contre le mur à côté de la porte. Se plaçant devant lui, elle prit une grande inspiration en détaillant le gigantesque carré blanc qui leur servirait de nid dans le nid.

- En effet, j’ai peut-être eut les yeux plus gros que le ventre : il risque sérieusement de nous faciliter le transite intestinal, celui-là. Mais je suis prête à galérer un peu, vu combien il va nous servir après, déclara-t-elle avec un regard qu’elle n’aurait jamais pensé pouvoir avoir, sensuel et coquin, traduisant parfaitement son sous-entendu, n’ayant même pas à maintenir un petit sourire entendu sur la sincérité de ce point. Il faut le plier en deux pour qu’il passe la porte, cela va être le plus compliqué ; ensuite, on le bazarde à sa place, et y’aura plus qu’à mettre les draps. Mais on en est pas là. On prend notre courage à quatre mains et on y va.

Concluant son discours par un baisé, elle alla par la suite se placer de son côté du matelas, tendant les bras pour le plier, le maintenant dans cette position non-naturelle et le soulevant sans difficulté autre que l’encombrement et le fait qu’elle ne savait pas bien où elle allait.

Franchir la porte fut épique, les deux donnant les indications que leur permettait leur point de vu : plus haut, plus bas, à gauche, à droite, on se serra presque cru devant la Wii. Allaient-elles réussir à le rentrer ou les prochaines instants verraient la literie leur échapper des mains pour engendrer une cocasse situation méritant un « Oh c’te honte » ?
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MessageSujet: Re: Nouveaux horizons {Caitlyn Elioth}   Nouveaux horizons {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeLun 19 Nov - 22:05

Elle se redressa ayant enfin finit de visser ce satané lit et prit un peu de recul pour contempler l’œuvre qu’elles venaient de réaliser ensemble. Sous sourire somme toute un peu niais reflétant la joie simple d’une action simple se figea en constatant qu’Amy reprenait ce tic dont elle seule connaissait l’origine, cherchant nerveusement une cicatrice qui n’existait plus que de façon psychologique. Pourquoi donc de telles pensées ? Caitlyn n’arrivait pas à comprendre l’origine d’un tel sentiment et sa compagne ne lui en laissa de toute façon pas le loisir en déviant habilement la conversation.

- Il est temps de l’habiller un peu, hein ? Il fait tout triste comme cela. Hop, le matelas. Tu préfères l’avant ou l’arrière ?

Ok, elle cernait le problème. Une nouvelle victoire pour la fulgurante capacité d’analyse de Miss Elioth a force d’étudier au jour le jour « Le Amy De Lauro pour les Nuls, chapitre 4 J’ai pas thune et j’fais que j’peux pour pas décevoir ma Cati dans 9 m2 à la con » . Faut agir au naturel, non mais sans blague ! Le naturel ca paye toujours, dire ce qui te passe par la tête.

- Hey ! ca ressemble à un enclos à p’tits cochons ! Tu sais comme dans Farmville !!!


Bon oui ben pour le coup, ce n’est pas vraiment ce qu’il fallait dire, il fallait donc rattraper le coup avec un minimum de dextérité : gourdasse va !

- Non mais tu t’rends compte ? c’est pas un lit hein..c’est NOTRE lit ! Payé avec nos sous et tout ! On va pouvoir y mettre tes grandes ailes et tes jolies p’tite fesses ! Je suppose que si on dort avec Gypsy le Castor, tu m’étrangles ? ..Hum…bon pas grave, je jouerai à effeuiller la Margueritte avec tes plumes d’ailes. Elle m’aime, un peuuu, beauuucoup, à la folieee…Tout partout ! Rhooo j’rigole hein, j’adore tes plumes, c’est tout doux et on économise une couette chauffante, si tu veux moi je nous ferais des économies de courant, genre groupe électrogène. Rigoles pas, j’ai essayé de recharger une PSP comme ça, j’l’ai grillé, oh c’te honte.

- Bon…Je prends derrière, comme ça j’essaye de tirer et toi tu pousses…

- En effet, j’ai peut-être eut les yeux plus gros que le ventre : il risque sérieusement de nous faciliter le transite intestinal, celui-là. Mais je suis prête à galérer un peu, vu combien il va nous servir après

Oh pis c’te regard de vicieuuuuuse, genre qui arrache la chemise, explose le slip aux mecs et qui transforme en serpillère la Lovely Castor des P’tite Rousse lesbienne et amoureuse. Y’a pas à dire, Amaranth coté libido ça l’avait fait passer de mode première communiante au mode danseuse topless à la barre. Genre Papa t’offre un vélo avec petites roues et le lendemain Maman te files les clés de la Harley de la famille : easy rider ? Ouais ben faudra faire gaffe à pas cramer le permis à point sur les radars de la highway to yell !
Caitlyn cligna des yeux sous la charge du regard concupiscent de la belle plante (carnivore semblait-il) et rosit légèrement à l’amusement de l’intéressée. Rare que Miss Elioth perde ses moyens mais là pour le coup, elle la faisait fondre comme une glace Hagendaaz oubliée lors d’une pause popo un dimanche soir de télé.

- Ha ? Mayeuuuh. Aheum…tu sais c’qu’on dit…Paroleees, parollleuh paroleuuuh ! hu hu !

Elle s’éclipsa derrière prête à la manœuvre. La suite ressembla à un commentaire d’un jeu online ou d’un match de foot (pas de l’équipe de France, un vrais.)

- A droiiiite ! Nan…Ton AUTRE droite ! Attttend ma main bordel !!! Plus bas !! Mais pousse merdeuhhh ! Ah ça ! Pour m’plaquer contre un mur on fait sa maligne hein, mais dès qu’c’est physique, y’a plus personne…Mais si je tire !!! Tu crois qu’fais des claquettes ? Bordel, tu m’prends pour The Artist ? Rhha mais je fais c’que je peuuux, j’ai les bras qu’ont gagnés cinq centimètres à force de tirer, j’vais finir par mettre mon vernis sur les orteils en restant d’bout avec tes conneries ! Non…Attttend ! HEY ! Si tu avances quand je recule ! Comment veux-tu, comment veux-tu qu’..on y arrive !

Même une dragée fucas taille XXL n’aurait pas réussi le miracle de déboucher une telle constipation, ce qui fit inévitablement penser à cette maxime si bien connue : le drame d’un hamster, c’est de bouffer un pépin et de chier une pomme. Caitlyn se mit à couiner de victoire en voyant l’objet du désir enfin parvenir à se frayer un chemin ! Sentant ses force se décupler, elle y porta son énergie et la connerie de matelas se déplia d’un coup avec un large chbong sonore sous le regard halluciné de caitlyn qui le vit lui dégringoler sur la tronche telle une Tour du 11 Septembre qui n’eut que le temps de couiner

- Oh ooooh Wiiiiiiiiiiiiiiii……………..

Et l’ombre la couvrit faisant d’elle, une sorte de cêpe d’où émergeait une sorte de grognement informe

- Mmmmmmgrrphhh ! hhmmmfff ! *




*Tain ! C’te honte….


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MessageSujet: Re: Nouveaux horizons {Caitlyn Elioth}   Nouveaux horizons {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeMar 20 Nov - 1:06

Caitlyn lui avait remonté le moral, à sa manière unique, comparant leur lit à un enclos à cochons ; pauvres bêtes, deux mètres vingt sur deux mètres vint avec quoi, cinquante centimètres de hauteur de lit ? Si c’était cela leur demeure, ce n’étaient pas des porcs mais des sardines. En tout cas, Fuzzy l’avait faite sourire, avec sa comparaison de geek. Mais elle ne s’arrêta pas à un sourire : elle voulut le rire, et l’obtint comme elle-seule pouvait l’obtenir. Tout d’abord, elle souligna que quelque tête qu’il eut, c’était leur lit, pas un simple lit mais le leur ; user d’un qualificatif pour désigner le mobilier ne lui viendrait pas de suite, car jusqu’à lors, jamais l’italienne n’avait réellement été propriétaire de pareilles choses. Toujours dans un dortoir, c’était non-seulement sa première véritable chambre de couple, mais se serait aussi sa première chambre tout court ! Du fait que c’était leur lit, Caitlyn voulait y mettre les grandes ailes et les petites fesses d’Amaranth, mais Nephilim s’assurerait qu’elles n’y trainassent pas seules ; mais en effet, c’était les petites fesses que Cati qu’elle voulait, pas sa peluche de castor !

Par contre, l’idée de ce faire plumer, même dans une comptine d’amour, n’était pas des plus agréables ; elle ne perdait pas de plumes, contrairement aux mutants comme Warren qui pouvaient, à certaines périodes de l’année, s’avérer moins propre qu’un chat en fin de vie, mais les Ala-pulmos étaient bien plus sensibles du fait, et se faire arracher un bout d’une excroissance pulmonaire, dans l’hypothèse où elle était détachable naturellement (Nephilim n’en savait rien), ne serait vraiment pas agréable ; heureusement que Caitlyn plaisantait !

Amy rit, mais ne s’y attarda pas, ses paroles suivantes déclenchant une légère rougeur sur les joues de son aimée ; sa phrase et son regard, sortis parfaitement naturellement, auraient put la surprendre tout autant que Caitlyn, mais vu la tête de cette dernière, Nephilim ne regretta pas son audace, poussant le vice jusqu’à poursuivre un peu plus longtemps le baisé qu’elle partagea avec sa Cati.

- Ha ? Mayeuuuh. Aheum… tu sais c’qu’on dit… Paroleees, parollleuh paroleuuuh ! hu hu !

- A oui, paroles, paroles, paroles… tu crois ça ?
renchaina-t-elle médicament, continuant avec son regard, cette fois de biais.

Aucune réponse, ouh qu’elle allait voir. Paroles, paroles, paroles… actes-actes-actes… Mais d’abord, le lit !

Caitlyn avait préféré derrière, ainsi soit-il. Le franchissement de la porte fut aussi surnaturel que prévu, et termina sans surprise par un fail épique, ou l’inverse ; parier, elle aurait dû parier !

Avec une dextérité gauche et deux fois deux mains gauches avec cinq pouces chacune, elles n’auraient pas fait mieux : le matelas fini par rentrer dans la chambre, par passer cette porte qui n’avait pas été conçue pour lui, mais lorsqu’il la franchit entièrement, Fuzzy perdit ses prises. Même si Nephilim conserva les siennes elle put voir, dans un ralenti hollywoodien, son aimée chuter en arrière et le matelas se déployer comme un parachute au-dessus d’elle, avant d’étouffé son « WIIIP » magistral.

Nephilim aurait surement eut le temps de l’aider, en jetant le matelas ou autre, mais elle n’en fit rien ; à l’inverse même, elle lâcha tout. Amy avait une idée, une idée qui la fit sourire alors qu’elle regardait le matelas remuer et sa prisonnière lui parler.

- Mmmmmmgrrphhh ! hhmmmfff !

- A 100% Cati, je suis parfaitement d’accord avec toi,
répliqua-t-elle d’une voix clair, pour elle se faire comprendre de dessous l’épais matelas.

Caitlyn gesticulait dessous, et bougeant lentement, Amy souleva l’agresseur, non pas pour libérée la pauvre princesse emprisonnée de son dragon de tissus, mais bien pour l’y rejoindre. Un genou à terre, puis l’autre, et voilà Amaranth à quatre pates le postérieur dans le couloir, essayant de se faufiler sous leur matelas.

S’accrochant sans vergogne à la jambe de Caitlyn, autant pour être sure que cette dernière ne se barre pas que pour réussir à se hisser vers elle, l’italienne crue bon de préciser une chose.

- Ne t’inquiète pas, je remonte jusqu’en haut, je ne suis pas encore prête pour m’arrêter à mi chemin.

Montant en effet jusqu’à placer son visage en face de celui de Caitlyn, non sans s’être servie d’elle comme prise sans la moindre honte, Amaranth finit par se retrouver les deux mains sur les joues de son aimée, également sous le matelas, à lui sourire amoureusement. Elle l’embrassa, un long et langoureux baisé qui lui donna des frissons, mais elle ne se laissa pas aller, s’interrompant quant elle sentait les pulsions devenir trop fortes, ce qui ne l’empêcha pas de signer brièvement de ses lèvres avant de recommencer à parler.

- Oui, je sais, si quelqu’un passe dans le couloir, on est bonnes pour le « oh c’te honte » de notre vie, commença-t-elle, caressant sous les yeux de Cati de ses pouces. Mais bon, ce sera ni le premier, ni le dernier ; juste le plus gros. Et après ?

Elle approcha son visage de celui de Caitlyn, collant son nez et son front contre les homologues de son amour, bougeant légèrement la tête pour frotter les nez l’un contre l’autre.

- J’veux tous les « oh c’te honte » que tu pourras me donner tant que je les partage avec toi. Je sais que normalement, ce genre de confidences se font sous la couette après l’acte, mais bon, sous le matelas et avant, ça te va aussi ? Je t’aime, Caitlyn Elioth. Je t’aime de tout mon cœur.
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MessageSujet: Re: Nouveaux horizons {Caitlyn Elioth}   Nouveaux horizons {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeMer 21 Nov - 18:37

Heureusement qu’elle n’avait pas encore le rang d’X Men sinon on aurait pu dire que cette saloperie de gros matelas à la noix fut le premier véritable adversaire de taille de la P’tite Rousse ! Pas de K O technique cependant, plutôt un K O de la honte ! Décidément, tout le monde voulait la coincer quelque part pour lui faire sa fête ce soir, Amy contre le mur, le Matelas contre le sol…Pourquoi pas Rachel contre le plafond et Laurette par la fenêtre ? Le monde devenait dangereux ! Mais que faisait Charles ? Rien…il astiquait ses roues tandis qu’Ema lui lustrait le crane, sans doutes.

Bon maintenant fallait soit sortir ses muscles pour montrer qu’on en avait sous le débardeur, soit laisser la petite Brune partir en mission de sauvetage du genre « Il faut Sauver La soldate Caitlyn ». Alors qu’elle commençait à réfléchir, elle sentit Amy lui agripper la jambe sans ménagement et se dit avec horreur qu’elle allait s’amuser à la tirer par son pauvre membre afin d’équilibrer les centimètres des jambes avec ceux supplémentaire pris sur les bras à force de tracter leur nid d’amour « encombrant ». Elle se dit surtout que vu la position, cette folâtre allait lui cramer les fesse à la faire racler sur le sol, non mais franchement ! C’était quoi encore c’t’idée à la con.

- Ne t’inquiète pas, je remonte jusqu’en haut, je ne suis pas encore prête pour m’arrêter à mi chemin.

S’arrêter à mi-chemin ? Olala ! La voilà qui voulait jouer à broute minou ?? Non mais franchement, elle devenait hyper décomplexée l’italienne, la nuit promettait de devenir torride. Étrangement, Cait fut presque déçue qu’elle ne s’arrête pas justement à cet endroit précis. Les situations incongrues, ça pouvait pimenter la vie de couple, non ? Et de toute façon, elles n’avaient ni essoreuse, ni machine à laver pour expérimenter…

Lorsqu’elle présenta son visage, Caitlyn ne put s’empêcher de lui sourire et se la laisser s’embrasser. Elle finit même par enserrer ses cuisses contre la taille de sa compagne pour la retenir à elle.
Et ces mots d’amour ! Oh My God ! Pour le coup à présent c’est elle qui la chauffait à blanc la Caitlyn, d’ailleurs, l’éclat luisant de désir dans ses yeux trahissait complètement cet état de fait ! Mais une parole était une parole ! De quoi elle aurait l’air, là, si elle craquait alors qu’elle venait de lui demander quinze minutes auparavant de freiner ses ardeurs ! Ridicule et fort peu responsable, merde des fois c’est hyper difficile d’être un adulte responsable. Elle se contenta donc de ne plus bouger laissant son regard parler pour elle et lui murmura avec une voix sensuelle.

- Oh mais ça me va du moment qu’il puisse en avoir aussi après..et un après que j’aimerai TRES proche, J’sais pas si tu réalises, miss de Lauro, qu’il n’y a que ces conneries de cartons dans les chiottes qui m’empêchent d’arracher tes vêtements et de te montrer qu’elle volcan t’es en train d’attiser avec tes beaux yeux et ta voix douce ? Hum ? Aloooors…Matelas, cartons…et je vais te faire grimper aux rideaux, coquine. Deal ?



Sans lui laisser le temps de répondre, elle déplia ses jambes nues qui lui enserraient la taille pour projeter violemment à coups de pieds le matelas pour se dégager. Une fois l’opération réalisée, elle s’échappa des bras d’Amy et lui indiqua de l’index le matelas.

- Tu l’places ? Moi je commence à vider quelques cartons et rapatrier la télé. Apres si tu veux bien, on posera les fringues dans les curvers le temps de monter la penderie.

Elle se rendit dans la salle de bain et dégagea une horloge murale d’un carton.

- Challenge, chérie ? Il est 19 h 15…A 20 h 15, on fait le point ! Go ! go ! goooo !


Elle commença à déballer son carton en étouffant un rire de petite fille, sonnant de manière cristalline et marquant par la même une véritable joie de vivre.


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MessageSujet: Re: Nouveaux horizons {Caitlyn Elioth}   Nouveaux horizons {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeMer 21 Nov - 20:21

A mesure qu’elle parlait, le regard de Caitlyn changea : les rôles étaient inversés, semblait-il ; ce n’était pas pour déplaire à Amy, surtout lorsque les jambes de sa compagne vinrent lui enserrer le bassin. Certes, sous le matelas et à l’instant présent, ce n’était pas particulièrement confortable, ou même discret, considérant la porte ouverte, mais bon, elle ne dirait jamais non à sa Cati sur ce sujet après le travail accomplit pour en arriver là, que cela fusse sur le bureau de Xavier (uniquement celui de Xavier, pas celui de Frost, le terrain ayant déjà été balisé) ou dans quelqu’autre endroit saugrenus qu’eut put découvrir la Ptite Rousse, qui même en cas de refus n’aurait eut qu’à reprendre une action comme tout à l’heure, en insistant un peu plus si nécessaire, pour déclencher une réaction similaire.

Le regard, le sourire et les murmures de Cati la rendirent encore plus désirable, le sourire d’Amaranth s’élargissant à leur perception.

- Oh mais ça me va du moment qu’il puisse en avoir aussi après… et un après que j’aimerai TRES proche, J’sais pas si tu réalises, miss de Lauro, qu’il n’y a que ces conneries de cartons dans les chiottes qui m’empêchent d’arracher tes vêtements et de te montrer qu’elle volcan t’es en train d’attiser avec tes beaux yeux et ta voix douce ? Hum ? Aloooors… Matelas, cartons… et je vais te faire grimper aux rideaux, coquine. Deal ?

Ouh, cela c’était de la promesse, et le sourire d’Amaranth se fit beaucoup moins innocent à cette pensée, tant et si bien que son regard redevint espiègle. Cependant, Caitlyn ne voulut pas sceller sa promesse par un baisé, dépliant ses jambes pour virer leur cachette aux yeux du ciel et du monde ; pff, mauvaise joueuse, t’as intérêt de te rattraper après. Se redressant, laissant son aimée par terre et désignant le premier obstacle à leur promesse du l’index, elle lui demanda de le déposer à la place qui lui revenait pendant qu’elle s’occupait de la télévision.

Matelas, télé, fringues, cartons, puis la partie qu’il n’était pas correcte de nommer à haute voix ; fort bien.

Se relevant simplement, lentement, Amy se saisit de l’encombrant matelas et, priant un instant pour l’environnement, le souleva pour le projeter sans la moindre délicatesse sur le sommier, le projectile ne s’arrêtant que par l’inamovibilité du mur. Dégâts estimés ? Rien ; Amaranth leva les yeux au plafond, la lampe était toujours là.

- Challenge, chérie ? Il est 19 h 15… A 20 h 15, on fait le point ! Go ! go ! goooo !

19 :15 P.M. ?! Elles avaient été si longues que cela à monter le sommier, et à rentrer cartons et matelas ? Bonté divine, à ce rythme là, elles n'auraient pas fini avant minuit voir plus ! Et si sa Cati était trop fatiguée, elle risquait de faire le remake de quelques soirs plus tôt ; hors de question !

Sortant nonchalamment son téléphone portable, Amy se désola une fois de plus de la lenteur à réagir de l’appareil, mais parvint rapidement à régler la minuterie, et à mettre une musique d’ambiance.



- Andiamo, répliqua-t-elle simplement alors que les premiers accords de Survivor résonnaient dans la pièce. Comme tout à l’heure, si l’flou t’dérange, dis-le.

Et la voilà qui une nouvelle fois ne se préoccupait plus de ralentir et d’adapter ses gestes, bougeant au naturel.

Elles avaient une heure pour emménager ce truc, et elles allaient le faire !

Tout d’abord, les fringues ; plus vite expédié que cela, c’était une course de F1 : outre qu’elle-même n’en avait plus tant que cela, malgré celles que Joshua Foley lui avait offertes, l’italienne les bazarda dans les curvers suscités comme elle en aurait fait d’un sac de patates, renchainant depuis sur la penderie. L’armoire ressemblait à celles des chambres d’étudiant, et avait été laissée là, avec une étagère et une table de nuit, selon les vœux d’Amy ; donc, seconde étape, placer l’armoire. Elle la prenait sans trop de difficulté, interagissant avec son aimée pour savoir où la placer. Dans le coin proche du lit ? Non, elles devaient laisser dégager cet espace pour le cas où elles se baladaient yeux clos et l’une accrochée à l’autre sans risquer de ce décéder le petit orteil contre un meuble, ce qui serait une manière de couper court aux préliminaires (et qui fut dit textuellement et sans complexe de la part de l’italienne). Proche de la salle d’eau, qu’elles n’aient pas trop de chemin à faire pour prendre leurs affaires pour aller se doucher (certes, elles passeraient une partie du temps à se balader nue, mais ce n’était pas une raison !). Bien, venu pour le coin proche de la salle de bain/water. Next round !

La commode, bah dans l’angle opposé à l’armoire, contre la fenêtre, c’te question ! Fallait bien occuper ce mur, puis Laurette aurait sa vitre proche d’elle et Amy sa distance de sécurité, tout le monde s’y retrouvait. Tiens, à s’en retrouver d’ailleurs, le Castor Gypsy irait tenir compagnie à Laurette : allez des rétros satanas ! A mais non, fallait que Caitlyn puisse voir la télé depuis le plumard, comme si Amy allait lui laisser le temps de le faire… Donc kickage de castor (mais pas de Laurette, dommage), pour récupérer la commode et la mettre au pied du lit, la plante verte envahissant ainsi l’espace vitale de l’autre plante verte pour se retrouver à cohabiter avec un écran plasma et une PS3. Stop, elles ne pouvaient plus ouvrir la fenêtre maintenant !

Il n’y avait qu’un seul mot pour résumer la profusion d’idées et d’actions qui s’enchaina dans cette heure fatidique : bordel. Mais pas bordel, LE Bordel, avec une grande majuscule. Fais pas si, fais pas ça, pas ici, pas par là ; ce n’était pas Eyes of the Tiger qu’elle aurait dû mettre au début, mais bien No Easy Way Out de Robert Tepper !

Le résulta final fut… à la mesure des efforts investis. Merci à qui ? Les manettes sans fils ! Pas besoin que la TV soit proche du lit, donc la commode c’était vue reléguée à sa position d’origine, contre le mur et à côté de l’armoire, Laurette trônant sur la table de nuit non loin et toujours contre la fenêtre (mais pas à un endroit où elle s’ouvrait, pour éviter « l’accident ») et le castor c’étant retrouvé gardien du frigo, posé dessus dans le coin inoccupé de la pièce. La console et les livres de cours iraient dans la commode, et les fringues dans l’armoire.

Amy se positionna à côté de Caitlyn, contemplant le spectacle sous la lumière artificielle de la lampe, se saisissant de son aimée par le flan.

- Ahah, des heures et des heures d’autobus passées à s’entrainer au Tetris ont finalement payées, sortit-elle avec un naturel absolu. Bon, t’en pense quoi ? Si tout va, nous manque plus qu’à faire le lit pour pouvoir le défaire. Quelle heure est-il ?

L’italienne n’avait pas perdue le nord, mais l’horaire, oui.
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MessageSujet: Re: Nouveaux horizons {Caitlyn Elioth}   Nouveaux horizons {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeJeu 22 Nov - 10:37

Une deal est un deal ! C’est comme ses moments fabuleux qui précèdent le minuit d’un réveillon de Noël. On sait qu’on y vient, que c’est juste une question de temps avant de se ruer sur les zolis petits paquets cadeau et les déballer avec des mains avides et fiévreuses. Son cadeau à elle était passé en mode BipBip cherchant à looser la tronche au coyote. Mais avant de bloquer la scène sur avance rapide, elle avait pris le soin de placer une très bonne musique d’ambiance exhumé des années 80 ! Le sourire de Cait s’élargit à l’entendre, la musique jouait un rôle essentiel dans sa vie et elle en discutait rarement avec sa compagne parce qu’elle se savait plutôt intransigeante dans le domaine, elle distillait ses goûts et ses anecdotes uniquement lors des séances d’apprentissage de la guitare. C’est d’ailleurs ces deux instruments qu’elle rangea en premier derrière le coin télévision avant de s’attaquer à des branchements compliqués , à quatre patte derrière le meuble, ne râlant que lorsqu’elle sentit une main baladeuse sur son arrière train tandis que sa fée était censée s’afférer dans les cartons.

- Nan, nan..Tu perds du temps…

Ce fut le seul commentaire qu’elle lui concéda sans se retourner mais d’une voix où perçait l’amusement. Elle bâtit enfin des mains comme une enfant lorsqu’elle vit le logo de la PS3 s’afficher sur l’écran, victoire ! Tout semblait bien fonctionner. En jetant un rapide coup d’œil à Amy qui se battait avec la commode, elle entreprit de remplir son mini frigo et de ranger ses provisions sur une étagère. Il restait encore pas mal de chose mais il faut dire que leur logis commençait à prendre forme. Elle connecta son Ipod à sa console pour programmer une ambiance sonore pour donner du rythme à leur travail, gardant la télécommande en main puis s’occupa d’un carton de livres.

Ahah, des heures et des heures d’autobus passées à s’entrainer au Tetris ont finalement payées, Bon, t’en pense quoi ? Si tout va, nous manque plus qu’à faire le lit pour pouvoir le défaire. Quelle heure est-il ?


Justement Caitlyn venait de se relever pour jeter un coup d’œil à l’horloge murale installée dans les bras de Gypsy le Castor géant. Elle laissa un bref soupire sous le poids du labeur accomplit et répondit d’un air détaché tout en se dirigeant vers la porte de la chambre.


- Reste cinq minutes, Sweetlove…Le plus gros est fait ! On forme une équipe de choc, comme toujours. C’est ça d’avoir la Classe Américaine ! Surtout quand on sait que t’es d’origine Italienne et moi Irlandaise…Tu parles de classe américaine ! Europe Powa !
Tétris ? T’es sérieuse ? Tu sais que j’ai une application sur PS3, j’te prends quand tu veux ! J’ai tellement passé de temps dessus quand j’étais gamine qu’à la fin du jeu, y’avait écrit « Lâche ça et vas te coucher Caitlyn » dans les crédits de remerciements.


Sans en dire plus elle verrouilla la porte et déposa la clé sur le dessus du frigo en poursuivant sur un ton neutre et détaché.

- Les draps…j’ai posé près de mes fringues, au-dessus des curvers. Quatre minutes, tu peux les mettre 15 fois au moins, moi j’ai un truc à ranger dans la micro salle de bain. A tout de suite.

Elle ferma la porte derrière elle, faisant couler l’eau de l’évier tandis qu’Amy s’occupait du lit, la laissant seule avec ses pensées accélérées. Soudain, un son plus fort se fit entendre de la télévision. Une voix éthérée et des percussions à contre temps.