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 Préjugés {Caitlyn Elioth}

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Sage
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Sage


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MessageSujet: Préjugés {Caitlyn Elioth}   Préjugés {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeLun 1 Sep - 18:50

Mardi 27 Mai 2014 – 03 : 10 P.M. (heure de la côte est)
Alentours du Manoir Gallio, Forêt Amazonienne, Brésil
Elle entend leurs voix mais malgré cela elles ne sont qu’un bruit distant, présent et incompréhensible. Elle ne voit pas malgré ses yeux grands ouverts dont la dilatation éclipse leur azur naturel comme la réalité est elle-même éclipsée pour elle. Elle sent quelque chose de dur à l’encontre de son dos mais est incapable de dire si elle y est déposée ou si elle l’heurte, si c’est chaud ou si c’est froid. Elle ne bouge pas, elle ne comprend pas, elle ne réagit pas ; elle en est incapable. La seule chose qu’elle peut encore faire, et elle le fait avec les dernières forces qu’il lui reste, c’est supplier.

- Laissez-moi mourir. Laissez-moi mourir… s’il vous plait… laissez-moi mourir…

- Physiquement, elle est en parfaite santé. C’est dans sa tête que ça ce passe.

- Laissez-moi mourir. Laissez-moi mourir… s’il vous plait… laissez-moi mourir…

- J’arrive pas à rentrer. Ses défenses mentales… j’ai jamais vu ça. Faut qu’on la ramène au Prof X.

- Laissez-moi mourir. Laissez-moi mourir… s’il vous plait… laissez-moi mourir…

Mardi 1er Juillet – 01 : 30 P.M.
Voici trente minutes qu’elle a fini son déjeuner qui malgré sa légèreté n’en prend pas moins un certain temps à être avalé, par habitude plus que par conversation même si l’ingurgitation et l’expression orale sont parmi les rares choses qu’elle ne peut faire en simultanées.

Voici vingt-cinq minutes qu’elle a quittés ceux avec qui elle a déjeunés pour s’en retourner se préparer dans sa chambre, ayant un impératif horaire communiqué le jour précédent et qu’elle ne transgressera pas à l’instar de tous les autres.

Voici dix minutes qu’elle est sortie de sa chambre, vêtue d’un tailleur noir à chemise blanche, de talons hauts rehaussant encore légèrement son mètre soixante-quatorze dont la rigueur se retrouve dans tous les détails, depuis son visage trop fort pour être joli mais néanmoins frappant d’impassibilité voir d’inexpression à son chignon qui réunit à l’arrière de son crâne sa masse de cheveux noirs malgré que trois mèches s’en soit échappée pour venir se réfugier derrière ses petites oreilles ou couler sur son front en passant par la sobriété minimaliste et légèrement mécanique de chacun de ses gestes et sa démarche égale et neutre ; même le balancement de ses hanches, malgré la présence des talons, tend à se faire le plus discret possible et, à l’instar des bruits de pas comme des pas eux-mêmes, reste aussi mesuré que les aguilles d’une horloge.

Voici cinq minutes qu’elle a traversée la bibliothèque pour aller jusqu’à l’extrémité avant du troisième étage, où se trouvent les bureaux de Charles Xavier, dont la grande baie vitrée donne sur la grande cour pavée et les salles de classe, de la directrice adjointe malgré son absence actuelle et de l’intendance, tâche récemment échue à Caitlyn E. de Lauro-Elioth. C’est cette dernière qui l’a convoquée et c’est donc devant le bureau de cette dernière qu’elle attend, droite et impassible.

C’est une surprise, oui, considérant leur relation distante accompagnée d’une hostilité latente se manifestant pour combattre un malaise qui ne c’est cependant pas aggravé malgré une crise de possessivité envers l’une des deux personnes qu’elles fréquentent en commun ; relation unidirectionnelle puisque seule Mme de Lauro-Elioth dispose d’un quelconque problème envers sa vis-à-vis, cette dernière n’ayant eue pour base que la gratitude de la participation de Fuzzy à son sauvetage. Mais sa simple présence ayant engendrée ce qu’elle a engendré elle ne s’est jamais plus rapprochée voir approchée de l’autre sans avoir une raison valable, chose s’étant produite une unique fois pour l’heure.

Qu’est-ce qui a pu motiver Caitlyn de Lauro-Elioth à la convoquer ? Les possibilités sont nombreuses mais elle sait les avoir toutes envisagées, qu’elle soit juste ou non dans les probabilités qu’elle leur a liées. Un reproche de son amitié naissance avec Ororo lui semble peu probable mais pas impossible et si elle n’estime pas être en tord dans cette histoire elle ne pense pas non plus que ses mots pourront avoir le moindre point dans un raisonnement à son encontre ; elle ne veut pas le conflit et elle le craint car elle connait parfaitement la capacité de Mme de Lauro-Elioth à le trouver. Il serait plus juste de dire qu’elle craint cette rencontre tout court puisque les probabilités qu’elle se déroule bien sont inférieures à l’inverse. Quelque soit la raison, depuis l’envie d’essayer d’outrepasser le malaise à celle de simplement lui confier une chose à faire en passant par le dérangement de Mlle Elioth de Lauro à la bibliothèque, elle n’estime pas partir gagnante. Au point qu'elle ait accepté ce jour et cet horaire alors même qu'elle mènera le renouveau du Projet Héritage une demi-heure plus tard ; une sortie de secours, ni plus ni moins. Néanmoins elle fera face impassible, comme toujours, ses lunettes sur le nez avec leur teinte rouge dissimulant ses yeux et les marques faites par Séléné des coins des yeux aux milieux des joues.

C’est l’heure précise et elle toque trois coups de l’index en autant de secondes, attendant qu’on lui réponde avant d’entreprendre la marche à suivre. Elle est prête pour n’importe quelle formule de politesse allant des distantes salutations à la poignée de main ou même la bise, chose stupide considérant que les contacts physiques de Mme de Lauro-Elioth se limitent à son cercle d’intime, tout comme elle est prête à leur absence totale auquel cas elle se limitera de quelques mots, un simple bonjour en attente de quelque réponse ou instruction que ce soit.
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Caitlyn Elioth
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Caitlyn Elioth


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MessageSujet: Re: Préjugés {Caitlyn Elioth}   Préjugés {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeMar 2 Sep - 9:24

Je passe pour la personne faisant preuve des plus grandes capacités d’altruisme et de compréhension de l’Institut. Ce qualités d’écoute, d’ouverture d’esprit et d’empathie m’ont placé jadis à ce fameux poste de conseillère sociale. J’ai pour ligne de conduite de ne jamais juger une personne ou d’essayer de le faire lorsque cela devient inévitable avec la plus grande objectivité possible en me fiant uniquement sur les actes et non les dires.

Mais tout cela est bien loin de la réalité, bien loin de ce que je suis en profondeur. J’y ai longtemps travaillé, je devrais dire nous y avons travaillé. Amante, ami(e)s, scientifiques, psychologues. La question restait de comprendre à quel point la nature de mon pouvoir a pu conditionner et alterer ma personnalité. Nous sommes arrivés à la conclusion stupéfiante : a tous les points de vue. Je suis l’expression de ma mutation, j’agis en conditionnement l’émotion comme moteur. La nature électrique de mon pouvoir est liée exclusivement à l’émotion, elle prend son expression la plus extraordinaire l’avec l’apparition de cette forme de vie chimérique que je deviens, « l’Eclait’ », la femme électrique commandée par l’émotion.

Toute ma vie tourne autour de l’émotion, de son ressentie, de ses perceptions, de ses manifestations. Je ne peux concevoir un être qui n’exprime rien, un être mécanique et dénué non pas de sentiments ou de sensations. Cet être si il est d’origine mécanique ne me pose pas de problème mais si il est fait de chair et de sang, cela m’horrifie et me révulse. Mélanger la vie et le froid du vide, c’est une aberration et Sage reste une aberration à mes yeux, une aberration qui me surveille du coin de l’œil et me juge car elle me traite comme une simple donnée et se permet de me juger dans mes réponses et mon malaise. J’aime suffisamment Amy pour la laisser me décrypter alors qu’elle sait combien j’ai horreur de cela, mais je ne supporterais pas que quelqu’un comme Sage se permette une analyse critique du hardware Elioth. Je ne suis pas qu’une connerie de Clone, une coquille vide à disséquer, je ne le serais jamais plus.

Paradoxal, n’est-ce pas ? Je juge cette femme par peur d’être jugée. Elle est une énigme, qu’est devenue cette pauvre fille ne souhaitant que la mort alors qu’on tentait de la maintenir sur son brancard ? Qu’est ce qui se cache derrière ce visage inexpressif et fermé. J’ai peur de la réponse, j’ai peur d’avoir raison et qu’il ne subsiste rien d’humain. Sage est peut-être le monstre le plus repoussant que j’aurais rencontré ou simplement la personne la plus enfermée en elle-même.
Je ne veux pas le savoir, je veux juste me correspondre, je veux juste être en accord avec mes principes. Je ne prends aucun plaisir à la recevoir car elle ne m’indiffère pas, mais je dois le faire parce que j’agis selon ma nature, elle provoque des émotions chez moi et en toute logique, j’y réponds.

Les coups sont assurés et brefs, ma réponse est dénuée de toute fioritures, machinale et professionnelle. J’ai le nez baissez dans une liasse de document juridique à contrôler et à signer. Je ne lui adresse qu’un bref regard vert-bleu avant de replonger la tête dans mon ouvrage, j’essaye de ne pas trahir une appréhension.

- Bonjour Sage, merci d’être aussi ponctuelle, prenez un siège je vous prie.

Il n’y aura rien d’autre, pas d’autre signe de civilités ou de connivence. Un silence pesant et froid viendra peser sur l’ambiance alors que je me sens, une fois de plus, analysée décryptée et passé au crible dans ma respiration ou mon mouvement d’écriture, même dans ma signature ! Je déteste cela, je ne sais même pas pourquoi je me l’inflige. Je continue à lire et je finis par murmurer d’un air absent.

- C’est compliqué d’être soi…C’est un crève-cœur d’agir de la sorte parce qu’on ne peut pas agir autrement, je veux dire alors qu’on a toute les raisons d’agir autrement et le choix. C’est ce que je veux faire aujourd’hui.

Je soupire reposant mon stylo et posant mes mains sous mon menton et les coudes sur le bureau, je plonge mon regard dans le sien, il n’exprime qu’une franchise immense.

- Je ne vous aime pas.
Je ne vous aime pas et pourtant ce n’est pas ce que je veux, vous m’effrayez. Vous me jugez, vous m’analysez. C’est peut être votre nature mais c’est aussi la mienne de ne pas supporter ca.
Je dois vous comprendre, je dois dépasser la peur et l’horreur que vous m’inspirez.
Vous savez pourquoi ?
Parce qu’une machine insensible ne souhaiterait pas qu’on la laisse mouri, ne le supplierait pas.
Je veux qu’on travaille ensemble, Sage, je veux que vous preniez en charge le secrétariat de l’intendance.
Je ne le proposerais qu’une fois, vous pouvez partir si vous ne souhaitez pas poursuivre plus en avant.


Je laisse mourir mon regard sur ses mains avant de me désintéresser d’elle et de rassembler mon tas de feuilles et de le ranger dans un dossier, ouvrant un autre dossier pour me replonger dans sa lecture.

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Sage
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MessageSujet: Re: Préjugés {Caitlyn Elioth}   Préjugés {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeMar 2 Sep - 14:12

Elle obtempère et une fois la porte franchie découvre le sobre bureau de Caitlyn de Lauro-Elioth dont la propriétaire reste assise à continuer sa charge d’intendante ; les informations défilent comme toujours, avant même qu’elle n’ait finit de franchir le seuil, un seul regard étant suffisant à déclencher le balais pupillaire et ses conséquences analytiques. S’il lui est naturel d’être aussi ponctuel elle n’en interrompt pas moins le travaille de la jeune femme et les considérations de cela se dressent en liste afin de trouver toutes les explications probables : il n’est pas anodin que Caitlyn de Lauro-Elioth dispose encore de document pour occuper son regard et les probabilités pour qu’elle soit simplement en retard sont inférieures à ce qu’il s’agisse là d’un signe de désintérêt ou, et c’est là la possibilité première, qu’elle s’en serve de moyen de défense.

L’évolution du corps de Fuzzy est pour le moins impressionnante dans ses divers aspects et inclut de nouvelles variables observables pour témoigner de ses émotions : l’altération de son système nerveux et l’implication des phénomènes émotionnels convertis dans celui-ci provoquent en certains points de son corps, les iris en l’occurrence, une génération minime d’électricité lorsque les ressentis sont trop forts ; et sa simple présence est suffisante pour en déclencher. Même s’ils ne la regardent qu’un instant avant de fuir dans les papiers et les mots les yeux dragons de Caitlyn de Lauro-Elioth n’en sont pas moins analysés comme le reste de sa personne ; et ce qu’il en ressort, à côté de toutes les considérations terre-à-terre, est que cette particularité rend le regard aussi unique d’agréable. L’altération de l’iris, plus qu’être comprise, est admirée, les stries d’énergie bleutée sur le fond vert n’étant pas sans lui rappeler l’océan, nullement d’un bleu pur ou d’un vert profond mais d’un peu des deux fonctions de l’impact de la lumière et de l’angle de vue. Il est des moyens plus appréciables pour les deux partis de contempler cela mais c’est la première fois qu’elle ne regrette pas d’être ainsi dépréciée de la rousse dont le regard est sans doute la plus belle partie de son apparence.

Cet aparté mise à part, la dépréciation est plus grande qu’avant par la préparation que c’est infligée Caitlyn de Lauro-Elioth et le fait qu’elle se soit, seule, acculée dans un territoire trop récemment devenu le sien pour qu’elle y soit en parfaite sécurité. Ses efforts sont néanmoins aussi visibles que son malaise et à sa résolution emmuraillée répond l’avance de celle dont la simple présence suffit à déclencher l’état de siège. Personne qui s’avance et s’assit comme il lui a été demandé avec cette même économie de geste et continuité dénuée d’hésitation.

Une fois sur la chaise, elle croise les jambes, droite sur gauche, et pose les mains sur son genou proéminent, droite sur gauche. Dos droit contre le dossier, visage relevé bien que légèrement de biais, elle se déphase dans son absence sans regarder droit son interlocutrice, attendant que cette dernière mène la conversation tout en continuant de percevoir et de noter les signes de malaises et de répugnances, les expressions de dégoût et de colère se poursuivant à chaque instant. Alors elle fait la seule chose à faire pour interrompre momentanément le tout : elle ferme les yeux. Cela ne se verra pas derrière ces verres teintés mais peut-être que cela sera suffisant à ce que l’impression disparaisse.

- C’est compliqué d’être soi, est la première phrase de l’introduction, soufflée dans un murmure et la conduisant à rouvrir les yeux et relever légèrement la tête pour regarder son interlocutrice en face ; chose qu’elle ne fait que brièvement avant de fixer sa gorge.

Un « crève-cœur » d’agir comme on l’est au naturel ? Cela peut et cela l’est pour Caitlyn de Lauro-Elioth, elle le sait même si elle n’en oublie pas la franchise de cette dernière sur ce point. Cela l’est pour elle également ainsi comprend-t-elle en pratique ce que cela signifie sans pour autant pouvoir montrer la moindre compassion ou la moindre chose ; il était plus simple de ne pas se faire face pour éviter cela même si l’une des possibilités, sous-entendue par les propos de la jeune femme comme par sa crise de jalousie du jour précédent, est que cette affaire la travaille même en l’absence de la principale cause. Toutes les raisons d’agir autrement, oui, et le choix, cela dépend, néanmoins le message est passé et elle hoche la tête, légèrement.

L’introduction est finie et Caitlyn de Lauro-Elioth ce concentre exclusivement sur l’affaire qui les réunies, par obligation auto-imposée et en prenant une posture lasse visant à la soutenir comme à la maintenir dans ce jeu de regard qui se veut témoin de sa franchise ; jeu de regard pour l’heure à sens unique considérant l’opacité des verres rouges. Les coudes sur la table sont par excellence la position des intellectuels ainsi ce qui va se dérouler ici en tiendra de l’introspection et de la réflexion, ce qui accroit de beaucoup les chances que cette rencontre n’empire rien. La jeune femme fait des efforts et est là pour en faire, à elle de réussir à lui rendre la pareille ; 24A.

Caitlyn de Lauro-Elioth ne l’aime pas ; c’est plus complexe que cela mais ça peut se résumer ainsi.
Caitlyn de Lauro-Elioth ne l’aime pas mais ce n’est pas par volonté ; dépréciation naturelle, oui.
Caitlyn de Lauro-Elioth est effrayée ; l’inconnu, l’opposition entre les modes de fonctionnement, entre autres.
Caitlyn de Lauro-Elioth n’aime ni être jugée ni analysée ; contribution à la dépréciation naturelle et potentiellement à la crainte.
Caitlyn de Lauro-Elioth doit la comprendre, dépasser la peur inspirée ; donner sa chance à l’autre et lui tendre la main. Un acte de la nature qu’elle a qualifié de crève-cœur précédemment, là aussi, même s’il entre en contradiction avec les autres points.

Elle ne sait pas pourquoi à proprement parler mais elle est assaillie par des possibilités et leur taux de probabilité ainsi que la fiabilité de l’évaluation car c’est ainsi qu’elle fonctionne, elle ne peut pas se contenter d’ignorance ou même de simples hypothèses.

- Parce qu’une machine insensible ne souhaiterait pas qu’on la laisse mourir, ne le supplierait pas.

1A+2A+5B+26A ; cette hypothèse n’était pas envisagée et la conduit à changer les positions de ses mains, la gauche prenant le dessus. Elle ne se souvient pas de cela même si elle sait très bien quand cela c’est produit tout comme elle sait qu’elle a enfermée toute cette période dans la petite boite au fond de son esprit afin de s’en protéger par l’oubli. Elle a supplié qu’on la laisse mourir, c’était donc à ce point-là ; le fait qu’elle n’en conserve pas le moindre traumatisme n’a surement pas dû aider Caitlyn de Lauro-Elioth à la penser plus humaine car, en effet, seule une machine continue quoi qu’il arrive. On la pense à ce niveau là visiblement même si son amnésie volontaire n’est qu’une fuite bien humaine face à une chose qui, justement, aurait du faire bien plus de dégâts. Soit, il y aura toujours différents points de vue et sa perception sur celui de la jeune femme n’en est que plus informé désormais. Mais cela doit-il s’arrêter là ?

Caitlyn de Lauro-Elioth conclue par une proposition sans doute dotée du double avantage de lui alléger la charge de travail et de lui permettre de se familiariser avec l’objet de sa peur ainsi que d’autres potentiels comme, considérant son abnégation et sa bienfaisance, le fait de l’intégrer dans la structure « normale » de l’Institution. Sage lui en est reconnaissante et tente de le montrer : 12B. Ce n’est pas fameux ni même très remarquable cependant c’est sincère.

Elle note également le passage du regard inédit sur ses mains, percevant sans avoir besoin de bouger le sien une habitude observatrice ; Caitlyn de Lauro-Elioth vit avec une génie de la vérité travaillant à théoriser l’analyse gestuelle et il eut été étonnant qu’elle ne connaisse pas quelques trucs d’analyse également. Les mains sont liées aux airs du cerveau et lorsqu’elles sont posées sur un support elles permettent de savoir si la personne d’en face, fonction de la supériorité de l’une sur l’autre, raisonne de façon émotionnelle ou analytique ; mieux, une inversion de la superposition des mains en cours d’écoute est signe de perturbation émotionnelle. Tout aussi mécanique qu’elle puisse paraitre Sage n’échappe pas à ces règles même si elles semblent bien moins marquées chez elle que chez la moyenne : alors que le choix lui ait laissé, la main droite domine à nouveau la gauche pour témoigner du raisonnement synthétique, la raison reprenant le dessus.

- Merci, répond-t-elle une seconde plus tard d’une voix qu’elle ôte de sa monotonie tout en ne pouvant en faire de même de sa neutralité. Merci pour vos efforts.

Elle la regarde rassembler les feuilles et les classer avant de s’attaquer à une suite, consciente de la fuite effectuée et interrogative sur si elle doit l’interrompre ou pas. Aux considérations qu’il faudra un certain temps pour dépasser ce stade et que pour aujourd’hui plus vite elles en auront fini plus vite Caitlyn de Lauro-Elioth n’aurait plus à fuir ainsi elle décide de poursuivre malgré les perturbations de lecture que cela peut entrainer.

- Si mes compétences peuvent vous être utiles alors vous m’avez a disposition, Madame de Lauro-Elioth. L’emploi de données informatisées accroitra de beaucoup mon efficacité même si elle sera suffisante pour vous alléger la tâche quelque que soit le cas de figure. Cependant il me faut vous prévenir que les conditions de travail seront atypiques considérant les compétences suscitées et qu’il est préférable que cela soit inclut dans le contrat de travail. Contrat qui devra être au nom de Tessa Hartley et qui, si possible, sera traité comme du bénévolat. Aucune rétribution n’est nécessaire. Il m’est également possible, si cela peut vous faciliter la tolérance de ma présence, de modifier mon comportement ; c’est compliqué d’être soit mais on peut agir autrement et mon entrainement me permet que l’autrement remplace parfaitement le soi.
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Caitlyn Elioth
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MessageSujet: Re: Préjugés {Caitlyn Elioth}   Préjugés {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeMar 2 Sep - 18:04

Lentement, je lève un regard franc vers elle et conserve une immobilité trahissant un flot de pensées qui se veulent antagonistes mais rien ne transparaît cette fois, si ce n'est la totale absence de sourire rendant les traits de mon visage sévère et extrêmement adulte.

Que j’établisse en contrat, que vous deveniez une employée ? C'est ce qui vous préoccupe...vraiment ?  J'ai une nouvelle qui vous a sans doute échappée, vous n'avez plus aucun rôle de composition à jouer ici, tout ce qu'on attend de vous....c'est d'être vous même. J'ai lu votre dossier, Sage, ce qu'on vous a ordonné de faire est injuste...cette infiltration est une honte pour notre Institut, une errance d'un homme paranoïaque et intriguant à en perdre ses soutiens. Ce n'est pas mes affaires, je le sais bien. Mais personne n’était en droit d'exiger un tel sacrifice.
Vous n'êtes pas un pion, ni une employée...vous êtes chez les vôtres, dans VOTRE famille. Alors évidemment, comme dans toute famille, on n'est pas forcé de s'aimer mais d'être solidaire, ça oui.
Alors oui je ferais votre « contrat » que vous signerez comme vous l'entendez...Peggy la Cochonne, Calimity Jane, ou Cylon numero 6....Pour moi, je m'en tape, vous êtes Sage, vous êtes une X Woman et ma collègue, vous êtes de la famille....C'est pour çà que si il le fallait, je regrimperai encore dans mon bébé pour vous sauver les miches.


Un semblant de sourire, une ébauche de douceur naturelle avant que je ne replonge dans mes dossiers l'air grave.

Et puis appelez moi Caitlyn, pas madame...ça m'emmerde. Je refuse que vous modifiez votre comportement, si j'avais voulu quelque chose de réconfortant, j'aurais attaché au mur un poster de mon épouse, je n'aurai pas demandé une assistante.
Comment voulez-vous que l'on puisse vous apprécier si vous vous amusez à vous conforter à l'image que l'on attend de vous ? Comment voulez vous créer une relation sincère avec les autres ? C'est une idée des plus incongrues, le but de toute relation altuiste  n'est pas de plaire à l'autre, ni de se plier à son bon plaisir : c'est d'établir un équilibre et de se faire accepter tel que l'on est.
Voyons nous demain à la même heure pour organiser nos activités.
Mes amitiés à ma mère.


Je la laisserais répondre mais mon attitude trahira que la discussion était close en ce qui concernait ce rendez-vous. Je ne reprendrais la parole que lorsqu'elle se dirigera vers la porte pour l'interrompre.

Sage ? Un instant...

Un moment d'hésitation puis je porterais à nouveau un regard énigmatique sur elle.

Quelles est votre couleur ?
Tout le monde à une couleur....Simple curiosité.  
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Sage
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MessageSujet: Re: Préjugés {Caitlyn Elioth}   Préjugés {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeMar 2 Sep - 19:55

Les émotions et les sentiments se bousculent de manière bien visible sur le visage de Caitlyn de Lauro-Elioth et la plupart sont négatifs ; bien qu’elle fasse face sans sourciller elle comprend où elles en sont dans la conversation ainsi que les options qu’il lui reste, son discours n’étant pas des plus appréciés. La jeune femme ne fait que rarement son âge tant par son physique que par son comportement néanmoins elle le fait parfaitement par l’un et part l’autre alors qu’elle répond, commençant par de simples questions.

Oui, l’établissement du contrat de travail et la condition d’employée qui l’accompagne sont ce qui la préoccupe puisque c’est de cela qu’il est question. Elle n’a pas approfondie la partie sur la dépréciation à son encontre mais cette partie n’attendait pas de réponse et les remerciements lui semblaient aussi naturels que suffisants.

Non, elle sait qu’elle n’a plus à « incarner » ses personnages mais elle reste prête à le faire si on lui demande, si cela peut faciliter la vie d’une personne qui déjà la déprécie naturellement mais qui en plus cherche à passer une sérieuse partie de son temps de travail en sa compagnie ; certes, c’est contreproductif avec le fait de l’accepter tel qu’elle est mais…

- J'ai lu votre dossier, Sage, ce qu'on vous a ordonné de faire est injuste…

Injuste peut-être mais nécessaire. Cette infiltration a nécessité qu’elle s’entraine toute son adolescence afin que d’autres n’aient pas à le faire, c’est peut-être une honte mais c’était nécessaire, nullement l’errance d’un homme paranoïaque mais le sacrifice d’un homme de conviction. Et cela rentre dans les affaires de Caitlyn de Lauro-Elioth puisque désormais c’est elle qui tien ce rôle. Charles Xavier n’a pas exigé un tel sacrifice, il l’a formée pour qu’elle soit capable de le faire. Tous les X-Men ont un sacrifice à faire lors de leur passation, le sien a juste duré… beaucoup trop longtemps.

Sans réellement y penser, Sage baisse la tête et lève les mains, s’emparant des branches de ses lunettes pour les décollées de son visage ; pas un pion, non, pas une employée, non plus, mais une agente, une espionne… S.A.G.E., le reste n’est que renoncement et abandon. Etre chez les siens, chez sa famille, voici qui lui fait baisser les yeux vers ces verres qui descendent toujours plus à l’encontre de ses cuisses et contempler son reflet, son visage, avec ces marques qu’elle n’aurait jamais dues porter. Peut-être que les lunettes non plus, elle n’aurait jamais dues les porter. Pas forcés de s’aimer mais forcés d’être solidaires… comment peut-elle dire que la « famille » qu’est l’Institut c’est toujours formée sans elle, depuis le premier jour ?

Les paroles de Caitlyn de Lauro-Elioth ne sont pas agressives, juste sévères, mais l’heurtent comme telles ; ce n’est qu’une fois seulement que les lunettes sont atteintes les cuisses qu’elle relève le regard dont le bleu vibre au-delà de la contraction et de la dilatation de la pupille.

- Pour moi, je m'en tape, vous êtes Sage, vous êtes une X-Woman et ma collègue, vous êtes de la famille… C'est pour ça que si il le fallait, je regrimperai encore dans mon bébé pour vous sauver les miches.

Ses épaules sont basses, son regard perdu dans le vide qui la sépare de son interlocutrice. Son visage pâlit et ce marque de tant de points qu’il est inutile de les citer : une fine remontée des sourcils alors même qu’ils se rapprochent entre eux et laissent paraitre une légère distance avec la paupière supérieure, se contredisant avec le discret abaissement des coins des lèvres alors même qu’une infime ouverture se fait dans la partie centrale de la bouche, insuffisante pour laisser passer ne serait-ce qu’une paille mais visible tout de même. Une X-Woman, c’est indiscutable, une collègue, cela ce discute considérant qu’elles font en effet toutes deux partie de l’Organisation suscitée et qu’elles vont être amenées à travailler ensemble, mais un membre de la famille, ça frappe là si précisément que s’en est douloureux et même très douloureux considérant qu’elle a sacrifiée sa famille aux X-Men et à Charles Xavier. Et que malgré toute cette peur et ce dégoût Caitlyn de Lauro-Elioth soit quand même prête à risquer sa vie pour elle…

La pause que s’accorde la jeune femme pour sourire lui permet de tenter de reprendre contenance et le point le plus important dans ce fait reste le premier verbe puisque si ses sourcils comme ses lèvres reviennent à leur place l’action la conduit tout de même à trahir sa volonté de contenance par une certaine crispation, même si tout aussi discrète que les traces précédemment évoquées, et la difficulté de déglutition qui s’en suit. Sage entrouvre à nouveau les lèvres pour prendre une inspiration alors que Caitlyn reprend, lui intimant de se limiter à un simple prénom avec une expression grossière avant de refuser sa proposition d’une façon imagée parfaitement compréhensible même si plus que quelque chose de réconfortant c’était simplement donner dans le supportable.

Il n’est pas question de se conforter à l’image qu’on attend d’elle, non, mais de s’adapter à son environnement pour en maximiser les possibilités. Elle ne le fera pas, elle laissera ses personnages dans la boite et restera elle-même comme elle l’est depuis son retour, voir même un peu avant si Séléné l’a brisée au point qu’elle préfère mourir. Quant à créer une relation sincère avec les autres elle encaisse le coup sans faiblir car elle sait que c’est ce point le plus problématique chez elle, même si elle commence à s’améliorer. Les relations « altruistes » qu’elle a eues pour l’heure sont pourtant orientées dans ce sens car même si elle ne s’est pas pliée au bon plaisir de Charles Xavier ni n’a jamais réussie à lui plaire en tant qu’enfant d’adoption elle a fait ce qui devait être fait pour que l’Organisation des X-Men fonctionne au mieux. Elle a fait le nécessaire et ce pour quoi on l’a formé.

- Voyons-nous demain à la même heure pour organiser nos activités.
Mes amitiés à ma mère.


- Bien Caitlyn, répond-t-elle avec une légère précipitation, n’ayant rien à redire au fait que son interlocutrice mette ainsi fin à la discussion. Il lui faut un bref instant, celui de reprendre ses esprits, avant de clore à son tour : Merci de votre temps et de votre… considération.

Renfilant ses lunettes, elle se lève pour se diriger vers la porte, son pas toujours millimétré légèrement plus rapide qu’à son arrivée. L’interruption faite par l’intendante la stoppe en plein mouvement, la faisant réagir comme par réflexe, puis elle se tourne pour accorder son attention, une fois l’hésitation de la locutrice passée.

- Quelles est votre couleur ?
Tout le monde à une couleur… Simple curiosité.


Elle ne comprend pas le sens de la question mais les probabilités sont là et elle s’accorde à la plus probable : Caitlyn connait les significations des couleurs et saura déduire de cette réponse quelques traits de caractères. Alors Sage ne ment pas.

- Gris.

Le gris a beau ne pas être au sens strict une couleur, il est néanmoins associé à la tristesse et à la solitude, teinte monotone de la poussière ayant au moins le mérite d’être douce, plutôt apaisante et calme, ainsi que passe partout et se prêtant bien avec quasiment toutes les autres couleurs, pouvant devenir sobre et élégante à l’instar de son parent le noir. Néanmoins il faut faire attention lorsqu’on l’utilise car en trop grande quantité elle ne créée plus qu’un univers fade, triste et mélancolique.

Franchissant la porte sans dire un mot de plus, elle la referme délicatement derrière elle, s’autorisant une longue inspiration nasale à défaut qu’elle soit grande, fermant les yeux le temps de l’accomplir. Sa chambre est la première pièce dans laquelle elle se réfugie une fois ceci fait car, à défaut d’avoir beaucoup à penser, elle a une stabilité à retrouver et ce n’est qu’une fois allongée sur le dos à regarder le baldaquin de son lit de ses yeux bleus encore vibrant, ses lunettes dans une main et un verre de vin dans l’autre, qu’elle réussi réellement à le faire.

Elle ignore si elle a hâte d’être demain ou au contraire si elle veut éviter néanmoins elle n’a aucune statistique pour le lui dire.
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Caitlyn Elioth
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MessageSujet: Re: Préjugés {Caitlyn Elioth}   Préjugés {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeMer 3 Sep - 12:51

Le gris.

J’aurais parié sur le gris, je n’en suis pas à croire la colorimétrie car c’est une science qui tend à généraliser les choses et en ce qui me concerne, chaque personne est unique. Mais le gris est une couleur des plus ouvertes, mélange du rien et du tout : le noir sonnant comme le vide et l’absence de couleur et le blanc et sa dance multicolore. Sage la grise, un équilibre entre la négation et la volonté d’affirmation de ce qu’elle est. Un équilibre d’extrêmes faite d’un choix de la raison mais que l’émotion viendrait mettre à mal.

Je me contente un instant de soutenir son regard, avant qu’elle s’en retourne, je ne commenterais pas son choix, ma curiosité ayant de ce fait trouvé satisfaction mais cela ne m’empêche pas de me faire une promesse muette. Un jour peut-être laissera-t-elle ceux qui l’entourent jeter un peu de leurs couleurs éclatantes sur sa vie. Peut-être ma mère le fera-t-elle puisqu’elle se targue d’être « copine » avec l’énigmatique SAGE. J’ai d’autres préoccupations aussi bien personnelles que professionnelles et l’avenir nous dira de ce qu’il en est devenu de cette étrange relation que je tisse avec elle.

Elle ne m’a pas retourné la question, on pourrait bien sur y voir un manque flagrant d’intérêt pour ma personne mais c’est loin d’être la vérité, j’ai été passé au crible, je l’ai bien remarqué et je suis assez observatrice pour avoir vu combien je l’ai touché et bousculé. C’est sans doute ce qui la fait fuir avec un empressement plus prononcé qu’a l’accoutumé. C’est une bonne chose, il reste de la sensibilité derrière ces lunettes, j’aime à le penser même si je suis la mieux placé pour savoir combien cela peut être dangereux le retour des émotions.
En attendant je m’absorbe longuement dans la contemplation d’une photographie encadrée sur mon bureau. Jade, Aislinn, Amy et moi-même. Ma Famille, ce que pourquoi j’œuvre, ma raison de combattre jusqu’à mes propres démons et mes travers. On ne combat que rarement pour soi-même tant il est vrai qu’on arrive à concilier bien facilement avec ses suffisances. On compromise souvent par lâcheté pensant avoir une maitrise sur ses problèmes qu’on n’a pourtant pas, oui s’aveugler et bien simple qu’aveugler les autres. C’est pour ceux qui nous tiennent à cœur que l’on lutte car toujours c’est par eux qu’on devient fort. Qui pour aider Sage à changer, pour la sortir de cet etat de non vie où peut-être s’est-elle enfermée, qui pour lui donner cet envie d’avancer et de changer, d’apprendre à exprimer ce qui se terre derrière ces carreaux colorés ? Nous sommes sa famille, bien ingrate comme le sont parfois toutes les familles et c’est à nous de lui faire comprendre qu’il n’est jamais trop tard pour apprendre à vivre, que la vie s’expérimente à l’aide de l’autre et pas dans des données informatiques.

Vaste programme en tout cas, j’ignore quelle part j’y prendrais.
Mais toujours, j’y aiderais.
A chacun ses sacrifices, Sage a trop donné déjà.



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