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Sujet: Re: In Tomorrow, We Trust {Caitlyn Elioth} Jeu 6 Déc - 15:40
Un large sourire illumina le visage tout en rondeur de la petite rousse, lui donnant un aspect de chat à l’embuscade d’une souri bien trop facile à attraper où d’une Rachel à l’assaut d’une maison faite en pate d’amante à l’instar d’un conte tout droit sorti de l’imaginaire d’Hansel et Gretel. Oui certes, la belle plante parlait beaucoup mais elle avait largement de quoi la battre dans ce domaine, étant elle-même une incorrigible bavarde de la pire espèce et il est certain que ses propos étaient des plus compliqués à suivre pour quelqu’un n’étant pas formé à son univers si particulier qui finissait inévitablement par faire naitre des idées un peu farfelue colorées de mille références émergeant d’on ne sait où. Amy avait une conception bien à elle du romantisme qui n’allait pas à l’encontre des croyances de l’hallucinée rouquine, certes, mais qui lui était un peu passé à côté.
L’amour lui était nouveau et même si Byron ne quitterait jamais un recoin de son esprit, leur couple n’avait jamais parcouru ce type de cheminement préférant clairement revisiter une version trash d’un Roméo et Juliette teinté de Bonnie and Clyde plutôt que de se rejouer la dernière scène de Titanic en boucle. L’esprit de Cait était sans doute trop marqué par les épreuves et par la nécessité de se montrer forte dans un monde résolument difficile et inhumain pour se laisser bercer d’illusions et de moments de tendresses contemplatifs mais soit : c’était un apprentissage et dans la vie, on a toujours à apprendre, on est tous débutant quelque part. Elle débuterait donc avec la plus beau professeur qu’elle pouvait avoir en ce monde, celle a qui elle avait déjà confié son cœur.
- Une journée « off » en gros ? En humaines ?…Enfin tu vois l’idée…C’est pas qu’on n’est pas humaine hein ! Mais ici on vit dans un cadre plutôt hors norme, voir un mec translucide passer dans le couloir pour aller se doucher ou voir un gnome grotesque courir après des créatures imaginaires, c’est pas l’quotidien de Monsieur tout l’monde ! C’est vrai que toi et moi…juste à deux….dans New York : juste Amy et Cait et on laisse tomber un peu Neph et Fuz’ ça serait vraiment une grosse bouffée d’oxygène pour toutes les deux. J’aime bien les musées mais j’ai pas eu l’occaz d’y aller très souvent, j’aime bien regarder des toiles toute zarbi ou on croit qu’le gars à craquer son slip en les faisant : art abstrait je crois…Ca m’parle, moi quand j’regarde ça, ca a le don de me calmer. Franchement, c’est une super bonne idée, j’vais faire une liste de ce qu’il nous faut pour pique-niquer, faudra aller voir pour emprunter une voiture !
Des perspectives, un avenir, un idéal mais ne jamais oublier malgré tout qu’on ne construit qu’avec des moments de complicité à travers des moments inédits et rares.
Fin.
Amy de Lauro Agent du BAM Gamma
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Sujet: Re: In Tomorrow, We Trust {Caitlyn Elioth} Jeu 6 Déc - 16:15
De la perte des autres et de la perte de soi.
Samedi 15 Septembre – 19 : 40 P.M.
Amaranth se tenait assise sur le lit, immobile, le dos courbé, accoudée sur ses genoux, lasse. Elle sortait de ses tests médicaux hebdomadaires, toujours vêtue de sa combinaison en molécules instables qu'elle avait équipée pour l'entrainement en Salle des Dangers ayant précédé les tests, et s’il restait encore un peu de sueur qui perlait sur sa peau, il y avait une autre eau qui s’échappait de son corps : les larmes. Elles goûtaient depuis les yeux d’un bleu cristallin sur les joues sculptées, contournant la bouche fine et discrète pour ce perdre sur le menton avant de chuter ; de chuter sur son image.
Amaranth tenait dans les mains Amy, son passé, son image. Le premier cadeau de noël de sa vie, offert l’année passée par une Sœur qui avait désormais quitté les ordres : un portrait d’Amy de Lauro, des traits adolescents et joviaux qui avaient été siens, ses longs cheveux, tracés à la mine de graphite sur une feuille de papier épais, et dont la ressemblance touchait à la perfection tant la main qui l’avait tracé était experte. Elle souriait sur ce portrait, alors qu’elle pleurait en le regardant. Elle n’avait plus ce visage, ni même ces cheveux, en témoignait les mèches réparties chaotiquement sur le lit et dans la chambre, la paire de ciseaux utilisée rageusement reposant à son côté, quelques mèches encore coincées.
Evangeline ne l’avait pas reconnu. Personne ne l’avait reconnu : Amaranth, plus Amy. Caitlyn même l’aurait-elle reconnue si elle ne l’avait accompagnée dans la souffrance de la transformation ? Elle en doutait. Elle doutait de nombre de chose, seule deux étant sures : Cait’ l’aimait, et cette amour était fragile.
Envers qui était-il dirigé ? Amy de Lauro ou Amaranth ? Son aimée restait avec elle et voulait qu’elle s’accepte, l’acceptant, mais elle était seule dans ce cas. Jubilee grattait la surface du problème, mais jamais l’italienne ne s’autoriserait à céder en face de sa professeure. Et les autres… Partis, disparus, distants dans le meilleur des cas.
A part son amour, tout s’écroulait. Elle voulait être forte, elle ne l’était pas ; elle voulait être confiance, elle ne l’était pas. C’était déjà si dur, mais si ses soutiens disparaissaient les uns après les autres… Alexander Funke, il s’était enfuit. Les Cuckoos, elles se montraient plus distantes. William, il était reparti. Samuele, idem. Franklin, également. Rachel était redevenue méfiante. Et maintenant c’était au tour de Josh de disparaitre.
Amy contemplait derrière le masque impassible d’Amaranth les effets de ce dernier : tout le monde fuyait, elle perdait ses amis un à un. Elle n’était pas à la hauteur malgré ses efforts, mais en plus, elle faisait fuir les autres. Etait-ce le fait d’être X-Woman ou de s’entrainer dur pour le mériter qui les avaient éloignés ainsi ? Elle ne le croyait pas : c’était Amaranth, tout était de la faute d’Amaranth, et par conséquent, de sa faute à elle. Caitlyn l’avait prévenue de ne pas se tromper dans ses priorités, trop tard. En première place, leur amour conservé, mais en seconde place, l’Institut. Pas ses amis, l’Institut et les X-Men. Et même parmi ces derniers : Warren, elle n’arrivait plus à le voir. Karma, elle était partie, Frost et Hank, impossible de les voir en dehors de leurs cours ou des tests médicaux ou psychologiques qu’ils voulaient lui faire. Et même en-dehors : Evangeline, elles ne s’écrivaient plus. Kjerstin, elles ne se voyaient plus.
Elle était en train de tout perdre. Elle y survivrait, grâce à Caitlyn, mais ce n’en était pas moins douloureux pour autant. Tout ce qui avait composé Amy de Lauro était en train de s’effondrer.
Sa pudeur, envolée. Ses difficultés charnelles, disparues. Sa timidité, reléguée au second plan par ce rôle qu’elle jouait constamment. Elle n’était plus Amy de Lauro, elle était Amaranth. De plus en plus, cela en devenait presque naturel.
Cette adolescente qu’elle contemplait sur le dessin, ce n’était plus elle. Ni physiquement, ni psychologiquement.
Son sang la rongeait, il la guérissait peut-être mais il la rongeait également, comme un poison. Bénédiction ou malédiction, c’était là la question.
Comme toujours, elle avait cherché à se réfugier dans des barrières, dans des « cases » comme avait dit son aimée ; elle avait cherché à suivre un rythme de vie rangé et coutumier pour ne pas se poser de similaires questions. Mais même cet évitement subtil qui avait organisé la vie d’Amy de Lauro ne parvenait pas à contenir Amaranth : suivre un programme, oui, simple, sauf qu’elle allait tantôt trop vite pour ses cours, tantôt trop lentement pour son entrainement.
Même son esprit n’était plus celui d’Amy, malgré qu’elle en eut fait le dernier bastion de sa personnalité. Un nouvel échec. Amy, elle était parfois un peu longue à la détente, là où Amaranth renchainait dans la seconde ; Amy, elle devait bosser des heures pour retenir une leçon qu’Amaranth savait dès la sortie du cours. Amy, elle était optimiste et naïve, Amaranth, elle avait peur de l’avenir, et était plus rationnelle que l’autre dans ses pires moments. Amy était joyeuse, et Amaranth avait perdue cette joie.
Qui était-elle ? Caitlyn l’acceptait, mais qui acceptait-elle ? Amy, Amaranth, étaient-elle toujours bien elle-même ou n’était-elle qu’une d’entre elles ? Une partie de l’une et de l’autre ou des deux ? Ou d’aucune ?
L’italienne ne savait pas. Elle savait juste qu’elle n’était plus Amy, et malgré qu’elle s’habituait à ses nouvelles capacités physiques, qu’elle n’était pas Amaranth. Un corps, un esprit, et son âme déchirée entre les deux, ne parvenant à rejoindre ni l’un ni l’autre, perdue.
- Je, j’suis p’rdue, commença-t-elle en un reniflement, alors que Caitlyn pénétrait dans la pièce, son rendez-vous avec son frère terminé. Ce, c’est p’moi ça, m’c’est pas moi ç’non-plus.
Elle parvenait désormais à reconnaitre les gens à leur odeur, et cela, ce n’était pas elle. Ce n’était pas humain. Mais d’un autre côté, la jeune femme sur le papier n’était plus elle.
- C, Cati, j’crois qu’Amy est mort’ mais j’suis pas Ama ; j’suis perdue. J’l’impression qu’à part Jub’ et toi, j’perds tout et tout l’mond’ j’peux p’perd’ t’l’mond’, p’rquoi est-c’qu’dès qu’on arriv’à c’struir’ qu’qu’chos’ s’fini toujours par s’c’sser l’gueul’ ? P’rquoi qu’j’les fais fuir ? P’rquoi j’arriv’ pas à les pr’téger, à l’garder auprès d’moi, pein’ on s’ve D’F qu’c’est ‘Lixir qu’part, j’l’impression qu’m’abandonn’, W’ccan, S’my, Fr’ky, Cel’ et Mind’, R’chel… Y m’r’trouv’ pas, m, m’c’d’ma faut’ : j’m’r’trouv’ pas moi-mêm’… Qu, qui suis-je ?
Elle culpabilisait, pas d’être faible, mais que les autres la laisse tomber. Elle ne pouvait se montrer faible aux yeux autres que ceux de son aimée, car elle seule ne la jugerait pas, mais cela lui coutait tous les autres. Elle avait tant de peurs, qu’elle fut Amy ou Amaranth, ou quiconque d’autre, cela n’avait pas changé : peur d’elle-même, de ses pouvoirs, de décevoir les autres, et de se retrouver seule ; abandonnée. Cette dernière peur résumait toutes les autres : elle ne voulait pas décevoir les autres car s’ils n’étaient pas fiers d’elle, ils détourneraient le regard, elle ne voulait pas devenir inhumaine car elle se retrouverait seule. Si peur d’être abandonnée, cela ne l’avait jamais réellement quitté, sauf que désormais qu’elle avait amis et famille, ce n’en était que plus prenant encore.
Elle lâcha le portrait, qui tomba lentement jusqu’au sol, comme englouti par l’abîme du passé. Qui était-elle ? Y avait-il au moins une personne au monde capable de le lui dire ?
Caitlyn Elioth X-Men Beta
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Sujet: Re: In Tomorrow, We Trust {Caitlyn Elioth} Mer 12 Déc - 20:52
Elle tenait toujours l’enveloppe dans sa main réfléchissant aux suites à donner à cette étrange annonce à laquelle elle ne s’attendait pour rien au monde. Sur le dossier de cette étrange missive que James lui avait remise en main propre, une écriture rapide et assez rectiligne, somme toute bien masculine avait adressé le nom du destinataire comme un coup de semonce à lui seul : Emilie Kenneth. Nom qui n’évoquait absolument rien à part deux à trois personnes et deux d’entre elles vivaient dans cette chambre. Lorsqu’elle pénétra dans la chambre l’air toujours un peu soucieuse, elle la trouva dans toute sa détresse et immédiatement, s’immobilisant, son regard scruta comme l’inspecteur sur les lieux du crime, les quelques éléments lui permettant de comprendre la situation.
Longtemps elle resta focalisée sur le portrait qu’elle tenait en main. D’un geste entendu, elle rangea la missive dans la poche de son jeans déléguant son étude à bien plus tard dans son échelle de priorité. Elle resta debout dans ‘embrasure de la porte, se contentant de lui renvoyer un visage emplit d’une sincère compassion mêlée à une profonde tristesse. Elle savait que ces moments seraient fréquents et elle savait qu’elle était son rôle. C’est pourquoi elle la laissa s’exprimer sans l’interrompre, gardant sa pause immobile et en retrait. Elle ne se mit en branle que lorsqu’Amy, cédant aux larmes paisibles et rendu au silence, laissa choir au sol le portrait. Portrait qu’elle ramassa délicatement avant de s’agenouiller face à elle le portrait toujours entre ses mains. Elle leva enfin les yeux vers elle ayant fini de se perdre dans les traits du dessin.
- Ce dessin…C’est toujours toi. Moi j’y vois tout ton être, pas seulement …un physique. Cette…fraicheur, cette bonté, cette insouciance, tout ce charme. Ca n’a pas changé, en rien ça n’a changé. Tu sais. J’aime Neph et j’aime Amaranth, tu t’evertus à penser que l’un à remplacer l’autre, non…Il y a toujours eut d’Amaranth en Neph et du Neph en Amaranth…vous former un tout…C’est ce tout que mi, j’aime. Je te reconnaîtrai toujours Ammy, même fondue parmi un milliard d’êtres, je te reconnaitrais. Les yeux du cœur Amy, ils n’ont pas besoin de voir ; ils sentent. On ne vit qu’à travers le regard des autres ma puce….Tu veux que je te dise qui tu es ? Tu es bien plus que cette fille pleurant sur notre lit, tu es tout aussi plus que cette fille croquée sur ce papier : tu es la femme que j’aime, tout simplement. Tu es…mon univers. Amy, la femme qui est aimée de Caitlyn…voilà qui tu es.
Elle balaya doucement une de ses mèches de cheveux de son visage avant de se redresser et poser le portrait sur la commande.
- Tu n’es pas seule au monde. Je sais exactement ce que tu traverses, crois-moi. Exactement ! Quand ma mémoire s’est débloquée, j’étais tiraillée entre deux mémoires, deux visions de moi mêmes : incapable de me retrouver moi-même entre ce que j’avais été et ce que j’avais appris à être. Ca m’a mené au pire, ça et l’impossibilité d’en parler à la personne que j’aimais, ici ça ne se produira pas. Tu sais ce qui m’a sauvé ? J’me suis dit que..que l’important c’était pas qui j’étais…mais qui je voulais être et pour qui je le voulais. Ce n’est pas ce que nous avons été qui fait ce que nous sommes, c’est surtout cette volonté de devenir, de changer. Tu as changé trop vite ma belle, ca t’a donné le tournis…mais cette Étoile nouvelle qui éclaire cette univers à toujours le même noyau. Wicc, Alex, Sam…Ils sont des planètes qui gravitent autour de toi, comme toute planète, elles s’éloignent mais finissent par revenir. Ce n’est qu’une « mauvaise passe » ils reviendront. Par ce que ta lumière, elle va finir par leur manquer.
Elle s’assit à côté d’elle, bras semi tendus et mains jointes entre les cuisses.
- Dans la vie, faut toujours considérer c’qu’on a plutôt que ce qu’on n’a pas. Ta plus belle réussite Amy, c’est nous. J’suis là…Je n’ai pas fui et j’suis pas perdue. Tu l’as mérité, t’as traversé l’enfer pour ça et si t’as réussi à faire ce miracle, l’reste sera vraiment facile à faire en comparaison. Ce monde pourrait s’vider, et après ? A nous deux on est assez puissante pour le reconstruire, on va les récupérer, l’un après l’autre. Tu ne portes plus le poids de ton monde sur tes épaules, on ne porte toutes les deux, et ça sera toujours comme ça.
Doucement, elle déposa un doux baiser sur sa joue, puis l’enlaça de ses bras pour l’attirer à elle, tout contre sa poitrine, l’allongeant à demi.
- Mais on n’a jamais dit que ça serait facile de faire face à toute cette merde, faut du temps et pis…un peu de lâcher prise aussi et là…ce soir..mon ange, j’suis là pour toi et je le serais toujours. Chuuuut...Laisses toi aller, je t’aime.
Amy de Lauro Agent du BAM Gamma
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Sujet: Re: In Tomorrow, We Trust {Caitlyn Elioth} Jeu 13 Déc - 22:19
Caitlyn s’avança, et prit le portrait, le regardant. Amaranth détourna la tête, plaçant ses mains devant son visage, paumes ouvertes ; elle ne voulait pas être comparée, surtout pas par Cait’. Ne pas comparer Amy et Ama, cela ferait trop mal. Mal de savoir qu’elle préférait l’une ou l’autre, mal de savoir qu’elle n’en préférait aucune. Elle ne voulait pas entendre un tel jugement, pas alors qu’elle haïssait ce qu’elle était devenu au point de vouloir le détruire ; seul le fait que son aimée en eut souffert l’avait fait s’en prendre à ses cheveux et non à son visage ou son corps.
- Ce dessin… C’est toujours toi. Moi j’y vois tout ton être, pas seulement… un physique.
Non, tout le problème était là : son être était fracturé, brisé, plusieurs parties bien distinctes, Amaranth le corps, Amy l’esprit et elle, l’âme. Restait à trouvé qui était ce elle.
Elle n’avait plus cette fraicheur adolescente, même si elle était toujours jeune et le resterait à jamais. Cette bonté, elle était maquillée désormais, exprimée par un visage qui devait se forcer alors même que l’esprit l’avait toujours. Cette insouciance, où était-elle ? Amaranth n’était pas insouciante, loin de là, elle avait comprit la dure réalité de la vie qui échappait à Amy : la passation, le Fantôme, DDF, Elixir, elle avait comprit que l’Institut était une utopie, non-pas le monde. Amy n’avait jamais connu ce monde là, cette violence et ce fait de devoir constamment se battre pour n’arriver à rien, car quoi qu’on faisait, cela se défaisait tôt ou tard, car lorsque l’on réparait une chose, une autre cassait. Et ce charme ; Amaranth était bien plus attirante que ne l’avait été Amy, les autres voyaient parfaitement la différence. Pas Caitlyn, aveuglée par l’amour, mais elle le voyait bien, elle, ne serait-ce qu’à travers les regards qui lui étaient lancés.
Caitlyn aimait Neph’ et Amaranth ; qu’en était-il d’Amy ? Nephilim, c’était un surnom, rien de plus, applicable quelque soit son être, tant qu’elle restait génétiquement la même. Et oui, l’une devait remplacer l’autre, sans quoi elle n’aurait pas eut tous ces problèmes. Si elle avait accepté que l’esprit d’Amy évolue en même tant que son corps, elle n’en serait pas là, mais elle ne serait également plus là. Il n’y avait pas toujours eut de l’Amaranth en Amy, ce n’était qu’une connerie de mutation aléatoire qui avait résulté de la première, mais oui, il y avait de l’Amy en Amaranth, c’était d’ailleurs son grand combat, et son inexpugnable difficulté : parvenir à accorder corps, esprit et âme pour former un tout. Elle n’y arrivait pas. Comment Caitlyn pouvait-elle aimée un tout qui n’existait pas ? Cela signifiait qu’elle n’avait pas aimée Amy ? Ou qu’elle n’aimerait pas Amaranth ? C’était stupide et illogique, car s’il y avait bien un truc que les trois comprenaient, c’était que Cait’ les aimait, envers et contre tout.
Elle la reconnaitrait toujours, même perdue dans la rivière des âmes de l’Enfer grecque, oui ; cela aussi, Amy y croyait. Mais se reconnaitrait-elle elle-même ? Car n’était-ce pas là le vrai problème ? Se reconnaitre elle-même.
Caitlyn la voyait avec les yeux du cœur, ses mêmes yeux à travers lesquels Nephilim voulait que Caitlyn regarde lorsque cela n’allait pas ; mais elle, elle n’y arrivait pas. Elle n’avait jamais reçu l’autorisation, et à défaut de se la savoir acquise, elle n’arrivait tout simplement pas à ce voir comme Cait’ la voyait.
Ce n’était qu’à travers le regard des autres que l’on existait ? Oui, toute sa tragédie était là : elle mentait, elle renvoyait aux autres l’image d’Amaranth sans pourtant l’être. Elle était peut-être plus qu’une pleurnicheuse minable ou le portrait d’une adolescence, mais elle ne savait toujours pas qui elle était. Se savoir aimé l’aidait, par contre ; pas à savoir qui elle était, mais à ne pas sombrer encore plus.
Caitlyn passa sa main sur le visage d’Amaranth, balaya des cheveux qui tombèrent par la suite, rejoignant ceux déjà coupés ; cependant, ce geste et le déplacement de Fuzzy firent rouvrir les yeux à Amy, laquelle baissait ses mains jusqu’à ses cuises, regardant son aimée entre les larmes.
Elle n’était pas seule au monde, elle avait Cait’, c’était vrai. Elle n’avait que Cait’, mais elle se perdait elle-même. Tout était confus, car elle savait pouvoir vivre uniquement dans le regard de celle qu’elle aimait, mais paradoxalement elle ne savait pas ce qui se reflétait dans ce miroir. Qui était-elle ? Amy, Amaranth, quelqu’un d’autre ? Autre chose ?
Oui, Fuzzy la comprenait, elle le croyait, elle le lisait ; expérience inversée mais similaire, deux esprits pour un corps ou un esprit pour deux corps. Sauf que la rousse était allé jusqu’au suicide. Amy ne le ferait pas, et pour deux raisons : elle en était incapable, car cela ferait trop souffrir Cait’, et cela ne servirait à rien. Ouverture de veine ? Sa plaie serait protégée en quelques secondes. Pendaison ? Ses ailes se déploieraient par reflexe lorsqu’elle aurait perdu conscience pour continuer d’alimenter son organisme. Balle dans la tête ? Il n’y avait pas d’arme de ce genre dans l’Institution Xavier. Electrocution ? Son cœur se relancerait surement. Noyade ? Trop long, on l’aurait sauvé avant. Sauter de quelques points en hauteur pour s’écraser en contrebas ? Ses ailes l’auraient encore une fois sauvée. Elle n’y avait pas réfléchit, mais était largement capable de se faire son catalogue des suicides en temps réel, tout en écoutant Caitlyn parler et en pleurant. Encore un cadeau d’Amaranth.
L’important n’était pas qui on était, mais qui on voulait être ? Ce n’était pas ce que l’on avait été qui faisait de nous ce que nous étions, c’était la volonté de devenir et de changer ? Elle n’avait pas demandé à être ainsi ! Elle ne savait pas ce qu’elle était devenue ! Et pire que tout, elle ne savait pas ce qu’elle allait devenir ! Un monstre, elle l’avait repoussé cette fois, mais la prochaine, qu’adviendrait-il ? Si elle échouait à repousser ou si à la place d’un 84C elle recevait une nouvelle paire de bras, qu’adviendrait-il ?
Elle avait changé trop vite, oui, et elle devait s’adapter à ses changements, désormais. Tant qu’elle avait l’amour de Caitlyn, elle survivrait, et elle aurait du temps. Se serait plus difficile si ses amis l’abandonnaient, mais pas impossible. Juste plus difficile, et plus douloureux. Ils reviendraient ? Elle n’osait nourrir cet espoir, alors elle laissa son aimée le lui montrer.
Fuzzy s’assit à côté d’elle dans une position timide, Amaranth la regardant faire, absente parmi les larmes silencieuses.
- Dans la vie, faut toujours considérer c’qu’on a plutôt que ce qu’on n’a pas. Ta plus belle réussite Amy, c’est nous. J’suis là… Je n’ai pas fui et j’suis pas perdue. Tu l’as mérité, t’as traversé l’enfer pour ça et si t’as réussi à faire ce miracle, l’reste sera vraiment facile à faire en comparaison. Ce monde pourrait s’vider, et après ? A nous deux on est assez puissante pour le reconstruire, on va les récupérer, l’un après l’autre. Tu ne portes plus le poids de ton monde sur tes épaules, on ne porte toutes les deux, et ça sera toujours comme ça.
Oui ; qu’importe les destructions, il fallait tout reconstruire, et elles le faisaient ensemble. Tant qu’elles étaient ensemble, elles se relèveraient toujours, l’une pour l’autre, l’autre pour l’une. Elles les récupèreraient, comme elles avaient récupéré Alex.
Elle n’était plus seule, et ne le serait plus jamais ; un baisé vint en témoigner sur sa joue, conquérant le territoire des larmes sans rencontrer de résistance. Fuzzy la prit dans ses bras et elle se laissa faire, fermant les yeux pour écouter le son du cœur contre son oreille.
Ce ne serait pas facile, non, mais elles y arriveraient, ensemble. Il lui faudrait du temps, pour s’accepter, pour se faire accepter aux autres, mais Caitlyn lui laisserait tout le temps nécessaire. Elle serait toujours là ; ne jamais s’abandonner, ne jamais s’arrêter de courir mais savoir où l’on va, ne jamais cesser de s’aimer.
- Chuuuut... Laisses toi aller, je t’aime.
Elle n’eut pas à lui dire deux fois, tant l’un que l’autre. Les larmes et les sanglots redoublèrent, et ses grandes ailes se déployèrent, formant leur cocon face au monde, leur nid dans leur nid, leur endroit à elles, et elles seules, l’un des Ala-pulmos dans le dos Caitlyn, la serrant contre elle. Portant ses mains à de celles de Cait’, les prenant pour être sure qu’elles ne s’éloignent jamais, pour sentir leur contact encore plus et s’emmitoufler dedans, elle continua de pleurer, mais il ne s’agissait plus que d’évacuer, la douleur étant partie.
Elle était maintenue au-dessus des eaux du malheur par ces bras tendres, par cet amour comme un filet de sécurité.
Oui, elle était la femme qui était aimée de Caitlyn, et qui que soit cette femme, elle voulait l’être et le reste, pour toujours et à jamais...
Caitlyn Elioth X-Men Beta
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Sujet: Re: In Tomorrow, We Trust {Caitlyn Elioth} Sam 15 Déc - 20:57
DE CES CHOIX QUE L'ON NE FAIT PAS SEUL.
30 Septembre - 23h15.
Le silence qui suivait leurs ébats avait toujours quelque chose de rassurant alors que le corps encore moite en souvenirs de frissons, elle se laissait aller à gouter ce moment qui n’était qu’à elles, la serrant un peu plus dans ses bras comme pour être certaine qu’elle ne fut pas aussi éphémère qu’un songe. C’est dans la quiétude des amants qu’on se laisse souvent aller à certaines confidences pour épancher ces pensées qui ne trouvent aucune échappatoire diurne. Basculant sur le côté, elle se positionna face à celle qui bientôt deviendrait sa femme lui adressant d’abord un sourire noyé d’amour avant de déposer un léger baiser sur son front. Puis balayant de devant son propre visage une mèche rousse égarée dans la frénésie consumée et consommée de quelques chevauchées torrides se situant plusieurs minutes auparavant, elle laissa paresseusement courir sa main sur son visage pour mourir sur sa hanche avant de soupirer d’aise.
Elle hésita un instant pianotant par taquinerie sur le haut de la fesse de sa compagne avant de se décider à rompre le silence et souffler dans un murmure avec une voix rendue plus douce par leur complicité.
- Sweet Love ? J’aimerai te parler d’un truc qui m’travaille depuis quelques jours. Attends…Faut mieux qu’j’te montre.
Elle bascula à quatre pattes par-dessus elle, lui offrant un panorama volontairement provocateur sur l’intégralité de son anatomie et se lança à la recherche d’un document remisé dans sa table de nuit, document qui prit forme d’une enveloppe contenant une lettre adressé informatiquement au nom de Caitlyn-Emilie Kenneth. Enveloppe qu’elle finit par tendre à sa compagne dans une demande muette de lecture une fois sa position originelle reconquise de haute lutte face à des acrobaties complexes.
SAN FRANCISCO AGENCE LEXMARK – AVOCATS ASSOCIES. 44 Arlingtown Street.
Madame Kenneth. Suite au décès de John Kenneth survenu en ce mois de Janvier et après recherches de potentiels héritiers de la famille Kenneth (John et Jessie Kenneth) il apparait que vous l’entière dépositaire de leurs biens et avoirs. Nous aimerions que vous puissiez prendre contact avec notre agence afin de régler les détails de cette succession dans les plus brefs délais. Nous nous tenons à votre disposition afin de vous fournir des informations complémentaires sur les modalités de transactions et droits et dispenses dont vous pouvez bénéficier en tant que légataire de cette succession. Cordialement.
Elle lui laissa le temps de parcourir le document la mine assez grave avant de murmurer la voix assez mal assurée.
- C’est James qui me l’a filé, il m’a expliqué qu’j’peux accepter ou non l’héritage mais qu’je dois retourner à San Francisco en personne pour régler les détails. D’après lui, il a pu avoir des infos parce que je suis sous sa tutelle. Y’aurait la maison, c’qu’il y a dedans…une vieille bagnole et deux comptes en banque avec plusieurs millier de dollars dessus. Il dit qu’j’peux avoir une dérogation pour y aller avec le BAM. J’sais pas…ça parait con… mais ca remue plein de merde ce passé-là, j’veux plus y penser mais d’un autre côté, c’est pas mal d’argent et ..et ça nous aiderait bien…pour le mariage et pour mettre de côté, tu vois ? C’est un truc qu’je peux pas décider toute seule. Retourner là bas, j’arriverai pas toute seule, j’me connais, j’serais capable d’y foutre le feu à c’te maison…y’a tellement de souffrances qui…qui sont restées derrière. C’est compliqué à expliquer sans l’avoir vécu. Ici j’suis forte grâce à l’Institut et ton amour mais là bas, j’étais juste une…gamine paumée et…et vulnérable.
Amy de Lauro Agent du BAM Gamma
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Sujet: Re: In Tomorrow, We Trust {Caitlyn Elioth} Dim 16 Déc - 0:10
Allongée sur le flan, dans la claire obscurité de leur nid, Amy ne disait ni ne pensait rien. Elle était bien, juste bien. Cette sensation de bien être et de plénitude, le seul véritable instant où elle était complète, ressoudée grâce à son amour et à la matérialisation de celui-ci. Plus de grandes questions sur elle ou sur Amaranth, sur les X-Men et le rôle qu’elle y jouait, sur la vie ou sur l’avenir ; elle était bien, simplement bien. Tout était pour une fois tel qu’elle le voyait, et son corps se laissait aller à la lente vitesse du monde, ne bougeant qu’au rythme de celui de son aimée, depuis les battements de cœurs à ceux des paupières. Allongée sur le flanc contre celui de son aimée, incapable de rester sur le dos à cause des immenses ailes qu’elle ne parvenait à garder repliées durant l’acte, et qui de toutes les façons venaient compléter le frêle drap qui les couvrait alors que les nuits se rafraichissait, Amy restait là, simplement là. L’esprit embrumé, là où il était si clair à l’habitude, emmitouflé dans le présent de Caitlyn, le regard perdu sur son visage, le corps perdu entre ses bras, lui rendant son étreinte.
Caitlyn bougea, Amy la laissa s’échapper à son étreinte un instant non sans lâcher un petit couinement triste lorsque celle de la rousse se termina, couinement qu’un baisé sur son front vint apaiser. L’italienne sourit à son tour, la regardant remettre en place une mèche de cheveux ; mèche de cheveux envers qui elle tendit sa main libre pour se l’en entortiller autour d’un doigt, appréciant le contact soyeux comme le regard de celle dont il provenait. Les doigts de son aimée l’effleurèrent de la tempe jusqu’à la hanche, la conduisant à fermer les yeux pour profiter, et à sourire toujours plus. Nephilim laissa son étoile lui pianoter sur le haut de la fesse sans un murmure, laissant là la mèche de cheveux désormais bouclée pour descendre en une caresse sur la joue et rester sur cette dernière.
- Sweet Love ? J’aimerai te parler d’un truc qui m’travaille depuis quelques jours. Attends… Faut mieux qu’j’te montre.
Caitlyn bougea à nouveau, passant au-dessus d’elle en lui laissant voir l’entièreté de son physique, entièreté que l’italienne caressa du bout des doigts, traçant une ligne droite depuis la gorge jusqu’au sexe de son aimée avec toute la douceur qu’elle put, faisant durer le geste aussi longtemps que sa moitié chercha son « truc » sur la table de nuit. Lorsque Fuzzy revint, les doigts de Nephilim parcoururent le chemin inverse, s’arrêtant sur la bouche cette fois, lui interdisant d’un doigt la parole.
Glissant sur la joue de son aimée, puis sa gorge, son épaule et son bras le tout jusqu’à la main, Amaranth se saisit du papier, laissant Cait’ se réinstaller contre elle et recommençant sa douce étreinte d’une seule main. Trois secondes furent suffisantes à enregistrer les informations, l’écriture dactylographiée n’étant d’aucune difficulté à lire, bien qu’il ne s’agissait pas d’un mot réimprimé comme en témoignait la grossière faute de l’oubli du mot « êtes ».
Son aile vint passer en dessous de son aisselle pour aller se poser contre Caitlyn, se pliant de manière à la couvrir de l’épaule jusqu’aux pieds des plumes rouges. D’un geste négligent, Amy se débarrassa de la note, reportant sa main contre la tempe de Caitlyn avant de la passer dans ses cheveux.
Elle avait peur, alors Nephilim voulait la rassurer ; les mots étaient inutiles, seuls les gestes comptaient.
Son frère lui avait donné cette « convocation » en lui expliquant qu’elle avait le choix quant à toucher l’héritage, mais que dans les deux cas, elle devait se rendre à San Francisco, moyennant l’autorisation du BAM. Les Kenneth, famille d’accueil l’ayant baptisé Emily et dont le père avait laissé une emprunte psychologique lourde sur Caitlyn, lui laissaient en ce jour leur maison meublée, une voiture et deux comptes en banque. Mais cela n’importait pas : la tristesse que cela apportait à Cait’ importait, et l’aile d’Amy se crispa un peu plus contre son aimée.
Comme toujours, elle voyait les problèmes d’argents, cherchant à être rationnelle alors que ce n’était pas sa spécialité. Oui, elles manquaient d’argent pour le mariage, mais ne manqueraient pas de sponsors : Frost et Warren seraient certainement ravis.
Mais le problème réel n’était pas l’argent, et fut évoqué à la suite : Caitlyn ne se sentait pas apte à retourner là-bas seule, trop de mauvais souvenirs, trop de douleurs ; Orage d’Eté. C’était rappeler son passé que de s’y rendre.
Amaranth bougea l’entement, et se fut à son tour de déposer un baiser sur le front de son amour, collant ensuite le sien contre, ainsi que son nez contre celui de Cait’, avant de la regarder dans les yeux, pleine de tendresse.
- Mets-y le feu si tu le souhaite, ne le fais pas part peur ; tu ne peux rayer ton passé et tes souvenirs ainsi. Fais-le pour aller de l’avant. Oui, il s’agit de mauvais souvenirs, mais ils sont et resteront là, on ne change pas le passé. Cette maison, elle est derrière toi, regarde tout le chemin que tu as accompli depuis que tu l’as quittée. Elle ressurgit aujourd’hui, et tu peux en faire ce que tu veux. Mais tu n’as pas à avoir peur d’elle. Je t’accompagnerai à San Francisco, et te prendrais dans mes bras autant qu’il le faudra.
Joignant le geste à la parole, elle passant sa main libre sous son aile pour l’étreindre à nouveau de ses deux bras. Profitant de la pause dans son discours, Amy rapprocha son corps encore plus de celui de Caitlyn, les collant littéralement depuis les pieds jusqu’au torse, laissant seulement l’espace nécessaire à ce qu’elles restent front contre front les yeux dans les yeux.
- C’est une décision que tu ne peux prendre seule, oui. Mais ce qu’il faut se demander, ce n’est pas si on a besoin de cet argent ou de cette maison, mais si on est prêtes à en recevoir l’héritage. Il s’agit d’une partie de ta vie, pas la plus belle mais une partie de ta vie cependant. Veux-tu l’oublier ? Si oui, nous oublierons cet héritage. Veux-tu l’accepter ? Si oui, nous accepterons cet héritage. Que représentera-t-il le plus pour toi ? Les années de malheur, ou le chemin accomplit depuis ? Je sais que l’on doit se tourner vers l’avenir, mais l’on ne doit pas oublier le passé pour autant. C’est lui qui t’as conduite jusqu’ici, et si cela n’a pas toujours été facile, les épreuves ne valaient-elles la peine d’être vécue ?
Elle s’interrompit à nouveau, laissant le silence faire l’entracte de ses mots.
- Ce n’est pas une question d’argent, c’est une question de cœur. Ecoute ce que te dis le tien, il aura raison. Et je serais de son avis, je le sais. Je le sais parce que je t’aime. Et que tu accepte les souffrances et la vulnérabilité que tu as laissé là-bas ou que tu les refuse, cela restera inchangé : je t’aime, et je t’aimerai.
Relâchant son étreinte, elle libérant de nouveau sa main pour la conduire en une nouvelle caresse jusque sous le menton que Caitlyn, le relevant avec douceur pour pouvoir déposer sur ses lèvres un tendre baisé.
Quoi qu’elle choisisse de faire, Amy la soutiendrait, car il n’y avait pas de bonne solution ou de mauvaise à ce problème, et qu’elles devaient choisir en fonction de leur cœur. Si Caitlyn était prête, ainsi soit-il, et si tel n’était pas le cas, cela ne changerait rien aux yeux de l’italienne, son baisé témoin du pourquoi.
Caitlyn Elioth X-Men Beta
Messages : 1618 Date d'inscription : 06/04/2012 Age : 36
Sujet: Re: In Tomorrow, We Trust {Caitlyn Elioth} Jeu 20 Déc - 20:46
Amy était une compagne fabuleuse, en plus d’être sa compagne. Personne ne savait trouver les mots comme elle lorsque Caitlyn finissait invariablement par se perdre à travers ses propres pensées et réflexions qui partaient dans tous les sens. Certains auraient vu dans ce mode de fonctionnement une véritable richesse, d’autres une malédiction dont le poids était d’une lourdeur incroyable à supporter. Elle avait le don pour l’apaiser et la driver, l’amenant sans qu’elle s’en rende compte et cela le plus souvent possible à élaborer et trouver ses propres réponses à ses questions. Elle se demandait bien souvent si la Ptite Brune (plus si petite que cela d’ailleurs) avait conscience de son pouvoir sur elle ou du moins de son influence sur la façon dont elle dirigeait sa vie à présent. Mais regarder à deux dans la même direction, n’était-ce pas finalement cela ? Etre capable de compromiser dans l’intérêt d’un tout. Intérieurement et sans la laisser s’en apercevoir l’ombre d’un instant, elle remercia à nouveau Dieu si puissant en son cœur, d’avoir permis à cet être de croiser son chemin et surtout de lui avoir accordé sa main. Toujours blottie dans ses bras, son regard se fit plus brumeux tandis qu’elle méditait sur les paroles pleines de bon sens que Amy venait de lui prodiguer comme un onguent soignant sur une plaie gênante à défaut d’être trop douloureuse : trop ancienne, peut-être ?
- Tu sais…Quand j’étais gamine, je pensais que la plus belle chose du monde était le Bay Bridge et qu’il n’y avait pas de vie au-delà de Oakland, là-bas… passé le pont. Tu verais…le couché de soleil sur l’armature métallique, ça donne des nuances de couleurs que…que je n’ai jamais vu ailleurs. Nous ne trainions pas souvent di coté de Bryant Street ou sur Harrison. Le quartier des riches ça, les bourges…tu vois. On était plutôt une famille …modeste. Ca nous empêchait pas d’voir les coucher d’soleil sur Point Lobos ou on rapinait les bobos, d’trainer à la Marina avec Kyle ou de faire les cons sur Downtown. On aurait pu vivre vers le Sud, à Daly City mais non, on était d’la moyenne, « maman » aimait l’trip hippy. Pas le budget pour frimer alors on habitait sur Mission, juste à la frontière de Haight Ashbury c’était déjà ça. Mais coté Hispano, t’avais intérêt à pratiquer la langue, j’en arrivais à oublier qu’j’étais américaine alors en plus une rouquine irlandaise : t’imagine l’choc des cultures ! Je..
Elle se tue un instant. Comme consciente que quelque chose d’important venait de se passer, une évidence dont elle venait de cerner la nécessité, un peu comme une révélation.
- Non..Il faut que tu voies ça de tes yeux. J’ai vécu la bas, l’me suis faite dans les rues d’la ville même si j’y ai morflé, tu vas devenir ma femme, c’est…c’est important que tu vois avec tes yeux ce que moi j’ai vu et tous ses rêves que j’avais en pointe de mire lorsque je regardais l’océan là-bas, à la fin d’un continent. Tout à débuter dans cette ville, je dois y refermer un livre que j’ai achevé d’écrire y’a longtemps. On doit mettre un point final à ça et puis, j’y suis parti par a petite porte, fugueuse et la trouille au ventre. Je vais y rentrer du haut de toute la force que j’ai pu puiser dans ce monde et ton amour, je veux me tenir debout là où j’étais…courbée comme une bête battue. C’est important, oui je crois que c’est très important.
Elle sembla un peu inquiète puis resserra son étreinte un peu plus fortement sur la jeune femme.
- Je vais aller voir Hopes pour les papiers pour demander à quitter exceptionnellement le territoire de New York, je crois que si y’a un garant, ca ne devrait pas poser de soucis. Par contre…heu…la téléportation, c’est une option, tu crois ? …Parce que tu sais l’avion, hein…moi Je..bon…Ça risque de poser un « léger » problème. C’est pas que j’a peur hein ! Mais si on peut juste éviter, ça serait. Bien ?
Évidemment, ce mensonge n’était même pas décemment déguisé mais est-on forcément obligé de s’admettre faible et peureuse quand on aimerait être à la hauteur de celle qu’on aime plus que soi-même ? Faire monter Caitlyn dans un avion poserait indiscutablement un vaste problème vu le traumatisme qu’elle avait subi mais ce traumatisme était si ancrée en elle qu’elle se refusait même clairement à l’évoquer depuis toujours.
Amy de Lauro Agent du BAM Gamma
Messages : 2226 Date d'inscription : 07/04/2012 Age : 29
Sujet: Re: In Tomorrow, We Trust {Caitlyn Elioth} Ven 21 Déc - 16:55
Appliquées à un autre cas, ces questions sur l’acceptation du passé ou son oubli soulagèrent, alors qu’elles la tourmentaient elle qui était incapable d’oublier qui elle avait été et de savoir qui elle était devenue ; mais savoir qu’elle pouvait aider Caitlyn ainsi rentabilisait mille fois les doutes qu’elle pouvait avoir.
La réflexion de Caitlyn était leur réflexion, car elle déboucherait non pas sur un choix, mais sur un constat ; et de ce constat naitrait leur choix. Rien de plus, mais également rien de moins. Amy pensait suffisamment connaitre son aimée pour savoir ce qu’elle allait choisir, et ce qu’elle allait dire, mais Fuzzy devait l’entendre de sa propre bouche, non d’une autre, fusse-t-elle les lèvres collées à la sienne.
Le regard perdu dans le vague, un vague auquel le visage d’Amaranth faisait arrière plan, Caitlyn commença à parler, nostalgique des moments merveilleux d’une époque l’étant beaucoup moins ; même dans la plus grande noirceur, il y avait toujours une lumière, l’italienne l’avait comprit longtemps désormais, depuis que Cait’ le lui avait montré, prisonnière derrière les flots et les remparts du Triskelion. La rousse lui décrivait une chose qu’elle aimait particulièrement, le coucher de soleil, mais lui parlait d’un arc-en-ciel unique, aux couleurs d’un reflet de métal précieux ; elle lui expliquait ce qui avait été son monde, à l’époque, celui qui avait été son frère et les activités qu’elle partageait avec lui, celle qui avait été sa mère, ce qui avait été sa maison, son quartier, ses voisins… Puis elle se tue, interdite.
Amaranth d’avait pas bougé, regardant les yeux verts et les lèvres rosées, consciente qu’elle ne pouvait réellement imaginer le décor ou les lieux, mais essayant quant même, puisque son aimée le lui demandait. Les espagnols… elle ne pratiquait pas la langue, et en connaissait quelques uns, enfin surtout un, à dire vrai. Mais là n’était pas la question, elle pourrait apprendre la langue si elle le volait. La question, c’était la cause de l’interruption de la voix qui lui chantait un monde.
Il fallait qu’elle voie cela ? Bien évidemment qu’elle ne laisserait pas Caitlyn y retourner seule ! Elles c’étaient déjà promises de faire visiter l’une à l’autre le monde de leur jeunesse, et San Francisco était moins loin et plus facile d’accès que l’Irlande, ou que l’Italie d’ailleurs. Un pré-voyage de noces, s’il n’avait pas été teinté de ce lourd passé ; et si ce lourd passé était accepté, alors pourquoi pas un voyage en amoureuse quant même ? Ce n’était pas à elle de décider, à dire vrai ; pas à elle seule.
Oui, c’était important qu’elle voit ce que Caitlyn avait vu, et qu’elle entende les rêves qu’elle avait eut, pour comprendre et espérer avec elle à retrouver ce que le temps tentait d’effacer. La fin d’un continent, peut-être, mais le début d’une vie, surement. Mettre un point final à une phrase achevée depuis longtemps, et le faire avec panache. Caitlyn croyait que c’était très important.
- Oui, ça l’est. Pour nous, confirma Amy en resserrant à son tour sa prise sur Caitlyn, répondant à une demande muette des bras et des ailes.
- Je vais aller voir Hopes pour les papiers pour demander à quitter exceptionnellement le territoire de New York, je crois que si y’a un garant, ca ne devrait pas poser de soucis. Par contre… heu… la téléportation, c’est une option, tu crois ? …Parce que tu sais l’avion, hein… moi Je… bon… Ça risque de poser un « léger » problème. C’est pas que j’a peur hein ! Mais si on peut juste éviter, ça serait. Bien ?
Amy eut un petit rire étouffé, puis déposa un nouveau baisé sur le front de Caitlyn avant de revenir à sa position initiale. La téléportation, Diablo n’avait pas une telle portée et les gadgets de Forge étaient généralement à son usage personnel, donc cela allait être difficile, mais elle chercherait quant même quelqu’un capable de leur faire traverser instantanément le continent, qui ne tentait rien n’obtenait rien et elle tentait le monde sans hésiter pour son aimée.
Mais elle n’avait pas peur ; si, bien sure qu’elle avait peur. Chacune d’elle avait ses effrois, liés au traumatisme du changement, mais lorsque les ombres de la peur venaient à les entourer, elles avaient une parade : même dans la plus grande noirceur, il y avait toujours une lumière. Dans les doutes sur elle-même, Amy pouvait compter sur son étoile rousse pour chasser les doutes, et dans ses difficultés sur son passé, Caitlyn n’avait qu’à se tourner vers elle.
- Si, tu as peur, murmura-t-elle doucement, sans reproche, avec délicatesse et bienveillance. Tu as peur des cieux comme j’ai peur de moi, et qu’advient-il quant j’ai peur de moi ? Tu es là. Tu as peur des cieux, alors je serais là. Ensemble, on arrivera à dépasser nos peurs. Je t’aiderai à dépasser cela, à quitter la terre ferme de tes pieds pour aller caresser les nuages, quant nous en serons capables, toutes les deux, ensembles. Tu auras peur, au début, mais avec le temps, cela passera. Tu ne crois pas ?
Ses paroles, bien que n’ayant ce but, étaient presque à double sens, car une fois encore, elles étaient si proches que leurs problèmes semblaient similaires : le temps et les efforts y résoudraient, car tant qu’elles seraient ensembles, elles se relèveraient toujours. Qu’importe les échecs, qu’importe les difficultés ; elles l’avaient déjà montré.
Poussant sur son seul membre qui n’était impliqué dans l’étreinte, à savoir sa seconde aile, Amy roula de manière à se retrouver sur Caitlyn, toujours aussi collée à cette dernière, et lui souriant encore plus. Son visage à quelques centimètres de celui de son aimée, yeux dans les yeux de manière à ce que l’obscurité même ne cache ses traits, elle déposa un premier baisé sur les lèvres de Caitlyn.
- Mais on essaiera d’éviter l’avion, d’accord. Mais dis-toi une chose, tant qu’on sera là-bas toutes les deux, bien ne sera qu’un doux euphémisme. Tu as un monde à me faire visiter, et je l’attends avec impatience.
Elle ponctua ses murmures d’un nouveau baisé, puis la réponse de Caitlyn venue, si réponse il devait y avoir, elle descendrait légèrement , et déposerait sa tête là où se trouvait sa place : oreille contre le sein, bercée par le cœur aimé et aimant.
Caitlyn Elioth X-Men Beta
Messages : 1618 Date d'inscription : 06/04/2012 Age : 36
Sujet: Re: In Tomorrow, We Trust {Caitlyn Elioth} Mer 16 Jan - 18:50
De La Légèreté et de ces mots qui jouent notre quotidien. 18 Septembre, 11 h 20
Un soupire venu des profondeurs de ses entrailles. Vous savez, ce même genre de soupire qui vous fait vous sentir vivant ou juste heureux d’être ici en ce monde lorsqu’un sentiment de plénitude vous saisit après une journée particulièrement éprouvante. Les cheveux encore trempés et cascadant sur son front, sa nuque et ses épaule, elle immergea dans le plus simple appareil de la douche et se débarrassa de sa serviette de bain avant de quitter la modeste salle de bain et de s’étaler sur le ventre de tout son long sur le lit commun en écartant les bras et les jambes comme une étoile de mer en prenant une posture peu convenable et fortement impudique mais s’en foutant royalement sachant la porte fermée à clés et que les seuls yeux qui la couvaient étaient ceux de sa compagne. Une douche pour tourner la page ? Elle savait que ça ne serait pas aussi simple. Seulement Amy lui avait formulé une requête, celle de passer le reste de cette journée en « simples anonymes » pas en tant que deux X Women qu’elles éraient à présent. Elle s’y était donc engagée avec pour programme : éclatage sur le lit à bouffer des chips et boire des sodas en matant des séries à la con. Bien sûr, elle laisserait la chaude italienne user de ses charmes pour la masser, la cocooner, voire bien plus puisqu’affinités ! ( Il est vrai qu’elle était chargée à bloc, la Ptite Rousse avec le voltage qu’elle avait dû puiser en salle des Dangers pour tenter d’allumer Gros Oiseaux Lubrique et ses copains trisomiques.) . Elle s’empara donc de la télécommande, après moult tâtonnements, à la recherche de Sci Fi tout en marmonnant la tête à moitié dans les draps.
- Humpff…L’truc cool c’est qu’j’vais enfin pourvoir rende cette combinaison trop moche !!! T’sais que j’avais déjà quasiment peaufiné mon costume ? Tennnnd..je…hum…c’est là sous le lit…
Elle s’empara d’un dessin griffonné à la hâte et au traits infantile pour le tendre à sa compagne, toujours la tête à demi étouffée dans son lit et agitant à l’aveugle le bras pour qu’elle se saisisse du papier en question.
- Humpf ? Ouais bon…j’suis pas Rubens ni Poussin…Même pas Warhol mais l’idée est bonne, nan ? Pourquoi tu t’marres ? C’est la cape ? Mais c’est super méga important la cape…j’t’ai déjà dit, ca claque la cape, ca montre que tu ne plaisante pas, ca et l’flingue, c’est pas pour rien que les Chevaliers d’Or dans Saint Seiya, ils portent des capes, parce que c’est juste la classe absolue, tu vois ? Dans l’idéal, je vais ressembler à une réincarnation fille de Clint Eastwood ! Non mais oui je sais, il n’est pas mort..mais il ressemble plus à Xavier qu’à un fringuant jeune homme. Oui je tiens à la couleur rose, mais bon, si il faut se contenter d’une combi molécules instables, au moins qu’il y ait du rose !
Elle décolla enfin la tête de la couette, se tenant le visage entre ses deux mains ouvertes, coudes en appui.
- Oh et puis la tête de Hopes quand j’vais lui dire ! Hu huhu ! Ca et le mariage, il va se chier dessus. Et Lolipops ? Elle va halluciner. Ha, heu…dis mon ange, tu veux bien me brosser les cheveux ? Et puis tu les coifferas comme tu veux, tu m’as jamais dit c’qui te plaisait le plus ? Lisse, légèrement frisés, en bataille, attachés par un chignon ou une queues de cheval, tressés, pas des couettes hein, c’est hyper ringard.. ; C’est que j’veux t’plaire moi. Hummm Mouais, j’sais qu’on s’fout d’ma tronche parce que j’ai pas des seins comme des pastèques, tu m’as déjà dit aussi qu’c’était bien suffisant pour toi « jouer avec » mais bon, au moins y’a des choses que j’aime bien chez moi : mes cheveux et mes fesses ! T’en dis quoi ?
Amy de Lauro Agent du BAM Gamma
Messages : 2226 Date d'inscription : 07/04/2012 Age : 29
Sujet: Re: In Tomorrow, We Trust {Caitlyn Elioth} Jeu 17 Jan - 21:50
Amy regarda son Eve rousse sortir la crinière encore humide de leur salle de bain, sortant de ses pensées pour contempler le reflet de Caitlyn dans la vitre sans la moindre gêne. Cependant, ils ne pouvaient pas rivaliser avec la réalité, ainsi Amaranth se retourna rapidement, lui souriant, ses yeux détaillant toujours aussi impudiquement le corps de son aimée, s’arrêtant sur le visage. Enfin, jusqu’à ce que le visage disparaisse alors que Cait’ se vautrait sur leur lit, le regard de l’italienne suivant la chevelure sur le dos puis dans le creux des reins.
Amaranth ne bougea pas, adossée à la vitre à côté de Laurette, à qui elle avait dans l’idée de trouver un compagnon dès qu’elle aurait le temps et une sortie en ville sans Caitlyn, histoire de lui faire la surprise du Caitus, ou Caclyn, elle n’avait pas encore décidée. Elle avait également viré sa tenue en molécules instables, mais elle l’avait remplacée par un jean et un bustier tubulaire aux couleurs de l’arc-en-ciel, offert par d’autres élèves, qui n’avaient malheureusement pas eut l’odeur de sainteté de Josh, même si elles avaient voulut lui faire plaisir, ou plutôt la relooker. Sympathique de leur part, mais ce n’était pas des fringues à la bonne taille qui l’aiderait à se sentir « elle » dans Amaranth. Mais elle devait reconnaitre plutôt bien aimer le bustier, même si elle n’osait vraiment le porter en publique tant il différait des tenues classiques d’Amy, et reflétait plus le changement et la perte de repères qu’une quelconque habituation.
Caitlyn semblait l’attendre pour leur programme de la journée, cherchant à grand coup de tâtonnements la zappette pour voir celui de la télé, de programme. L’irlandaise prit la parole, devant pour cela sortir plus ou moins la tête des draps, déclarant son contentement quant au fait qu’elle était enfin débarrassée de la combinaison en molécules instables aux couleurs douteuses, ayant déjà préparé sa propre tenue. Que de prévoyance, l’italienne avant hâte de voir cela et se mit en mouvement alors que son aimée cherchait le croquis.
Rapidement trouvé et tout aussi rapidement agité comme un drapeau rose, l’italienne l’eut vu avant même de s’en saisir, ses yeux s’arrondissant. Le rose, okay, mais elle n’avait jamais prit le Wonder Beaver au sérieux ; pourtant, il était là ! Un beau costume comme le recommandait Linkthesun, cape-ceinture-collant… jupe, mais le calson devait être en dessous. Et sans parler qu’il n’avait pas qu’une couleur flashy ! Elle aurait put avoir tout le contrôle du monde sur Amaranth qu’Amy n’aurait put l’empêcher de retenir un rire bruyant.
- Humpf ? Ouais bon… j’suis pas Rubens ni Poussin… Même pas Warhol mais l’idée est bonne, nan ? Pourquoi tu t’marres ? C’est la cape ? Mais c’est super méga important la cape… j’t’ai déjà dit, ca claque la cape, ca montre que tu ne plaisante pas, ca et l’flingue, c’est pas pour rien que les Chevaliers d’Or dans Saint Seiya, ils portent des capes, parce que c’est juste la classe absolue, tu vois ? Dans l’idéal, je vais ressembler à une réincarnation fille de Clint Eastwood ! Non mais oui je sais, il n’est pas mort… mais il ressemble plus à Xavier qu’à un fringuant jeune homme. Oui je tiens à la couleur rose, mais bon, s’il faut se contenter d’une combi molécules instables, au moins qu’il y ait du rose !
Laissant choir le papier dont elle avait déjà mémorisée l’image, Amaranth marcha perpendiculairement au lit conjugal, tendant le bras pour, d’un seul doigt, suivre la colonne vertébrale de Caitlyn en une seule caresse, qui descendait en même temps que l’italienne se mouvait. Arrivée au bassin, se fut au tour du reste d’entrer en piste, l’italienne posant un genou puis l’autre sur le matelas, avant de les placer de part et d’autre de son aimée, posée sur le postérieur alors que Fuzzy se redressait légèrement, parlant à nouveau.
Oui, Hopes ferait une sacré tête : peut-être lèverait-il un sourcil ? Enfin, avec de la chance. Quant à Enora, bah elle compenserait son paternel ; en fait, beaucoup de monde allait être surprit. La plupart de leurs connaissances, X-Men excepté ; il n’y avait rien de vexant ou de péjoratif à cela, car ça ne prouvait qu’une chose : on idéalisait les X-Men, et de ce fait, on les rendait inaccessibles. Mais elle n’allait pas penser là-dessus plus qu’il n’en faudrait, elles avaient déjà soupé du super-héroïsme pour la journée.
Coiffer les cheveux de Caitlyn était déjà une activité beaucoup plus intéressante à ses yeux. Mais là où son aimée marquait un point, c’était qu’elle ne lui avait jamais dit sa préférence. Nephilim aurait put s’en sortir en lui disant qu’elle l’acceptait comme Fuzzy était, mais c’était surtout qu’elle n’y avait jamais réfléchit. Pas plus qu’elle n’avait réfléchit à cela pour Amy ou pour Amaranth d’ailleurs : elle prenait comme cela venait. Tiens, aujourd’hui ils avaient frisé à cause de la douche ? Soit, allons-y. pas de couettes ? Mais le dessin…
- C’est que j’veux t’plaire moi. Hummm Mouais, j’sais qu’on s’fout d’ma tronche parce que j’ai pas des seins comme des pastèques, tu m’as déjà dit aussi qu’c’était bien suffisant pour toi « jouer avec » mais bon, au moins y’a des choses que j’aime bien chez moi : mes cheveux et mes fesses ! T’en dis quoi ?
Amaranth posa ses deux mains dans le creux des reins de Caitlyn, remontant doucement dans le sens inverse de précédemment, appuyant légèrement pour commencer le massage, se baissant peu à peu pour se rapprocher de son aimée.
- J’en dis que tu veux vraiment que je te dresse la liste de tous ce qui me plait chez toi ? Je pensais que tu voulais passer l'après-midi à regarder la télé, pas à m'écouter te décrire, commença-t-elle tendrement. Allonge-toi correctement s’il te plait, t’es pas dans une bonne position là ; la tête, contre le matelas, sinon tu te tords le dos et la nuque. Pour tes cheveux… ils sont magnifiques, quelque soit leur attachement. J’les aime bien libre, mais t’as un très beau front, c’est dommage de le cacher. Lorsqu’ils encadrent ton visage, tu fais plus enfantine, même si quant tu les tiens en arrière les formes de ton visage sont plus soulignées. Mais dans tous les cas, tes yeux et ton sourire illuminent le reste, et c’est eux qui me tiennent le plus au cœur. Tu me plais, et tu me plairas toujours.
Elle confirma ses dires d’un baisé sur le dos de son aimée.
- Et puis franchement, tes seins, ils sont parfaits. Qu’importes qu’ils soient pas gros, ils tiennent dans la main, c’est plus pratique. Et quant je me couche contre toi, j’entends ton cœur, c’est confortable. Je pense pas qu’un hypothétique partenaire d’Husk se sentirait bien installé, je suis sure que le silicone c’est pas confortable. Reste comme tu es, c’est comme cela que je t’aime le plus. Après, si tu veux jouer à se vêtir l’une l’autre… oublie tout de suite ton idée de costume, c’est pas des enfants que tu devras faire rêver, c’est moi.
Elle avait un sourire des plus malicieux, son imagination en ébullition, mais l’italienne n’en continua pas moins son massage. Chaque chose en son temps. Le massage, le coiffage… et plus quant affinité.
Caitlyn Elioth X-Men Beta
Messages : 1618 Date d'inscription : 06/04/2012 Age : 36
Sujet: Re: In Tomorrow, We Trust {Caitlyn Elioth} Ven 18 Jan - 22:22
Elle obéit en poussant un léger couinement de plaisir, bougeant son corps afin de prendre la position qu’on lui avait suggéré. Les yeux mi-clos, elle se laissait submerger par la sensation de bien-être et pour peu, elle en aurait ronronné de plaisir (à condition qu’elle fut hybride félin comme Sanzo, ce qui n’était pas du tout le cas). Elle se laissait noyer sous la discussion de sa compagne. Qu’il était doux d’entendre ses choses qui vont droit au cœur et vous font briller dans le fond de l’âme de celle pour qui on voue sa vie. Le Calme après la tempête, sans doute mais encore tellement de questions sans réponses sur ce qu’elle aurait dû faire, aurait pu faire et surtout bien entendu sur ce qu’elle devait faire par la suite. Elle s’en ouvrirait non pas à Amy pour respecter son vœu de normalité mais plutôt dès le lendemain avec son modèle : Jubilée : finalement quelques murs les séparaient et le fait de lui avoir rendu ses lunettes suite à la passation se devait d’être expliqué. Pour l’heure elle se laissa dériver sous les caresses de sa belle, flottant peu à peu à demi consciente. Demi ? Pas vraiment par ce que inévitablement, le travail de ces mains agiles et travailleuses finissait par faire naitre d’autres projets en elle. Lorsqu’elle jugea qu’il fut plus que temps pour que leur monde se mette en branle, d’un mouvement de bassin, elle creusa la couche afin de se donner un jeu suffisant pour basculer et se retourner le corps toujours enserrer des cuisses de son amante afin cette fois ci de lui faire face. Elle l’observa pendant ce qui lui parut être une minute interminable, regard noyé dans le regard, âme soudée à l’âme. Un silence paisible et les anges retenaient leur souffle tant son expression était grave et tant l’instant était d’une douceur extraordinaire : nue, livrée entre ses mains et consciente de sa fragilité et de cet océan d’amour qui les reliait l’une à l’autre.
Alors elle l’attira à elle pour l’embrasser.
Alors, elle l’aima de toutes ses forces.
19 Septembre 3 h 15
….. Les ténèbres. Et toujours cette salle….et Rachel hors de contrôle. Ma peau brule, tout brule, comment la toucher par des mots ? Comment y parvenir ? Et les voix des morts dans mon crane hurlant toutes à être vengé, soir après soir : ils réclament leur dû. C’est le silence que j’aimerai m’offrir, pas la rédemption
- Rhooo chochotte , Il te suffit de détourner le regard, tu en es toujours là ? Et ces images ? D’où elles viennent ? …Attends voir là,…Elle n’était pas censée être consciente ! Tu m’avais dit que ..
Il y a quelqu’un…quelqu’un ici avec moi ! Je ne comprends pas. Je m’entends parler, c’est pourtant bien ma voix.
- Elle sait que je suis là…Comment ça que je lui parles ? Ais’, c’est pas c’qu’était prévu tu sais que.. - Qui..qui est là ? - J’ai rien à lui dire, tu m’avais dit qu’c’était un légume, C’est quoi ? Ses rêves ?? - QUI EST LA !PAR LE SANG DU CHRIST ! - Coupe la connexion ! Je te dis de couper ! Trop Tôt ? On se casse alors ! Coupe cette saleté de … - SORTEZ DE MA TETE !! SOOOORTEZ !!!
Je me redresse brusquement sur ma couche en hurlant. Amy est a mes cotés, déjà éveillée et… étonné ? Est-elle si rapide que cela ? Son expression…ce flou…Ce n’est pas la première fois que les rêves me rattrapent. Mais il s’est passé quelque chose. Je ne sais plus, tout s’efface déjà, comme si, une chose terrible venait de se produire.
J’ai peur, je suis terrifiée, tellement que j’en tremble. Pourquoi je ne me souviens pas..Pourquoi ?
Amy de Lauro Agent du BAM Gamma
Messages : 2226 Date d'inscription : 07/04/2012 Age : 29
Sujet: Re: In Tomorrow, We Trust {Caitlyn Elioth} Dim 20 Jan - 1:06
Mercredi 19 Septembre – 03 : 15 A.M.
Le néant, toujours le néant. Noir, infini, absolu. Le néant, et elle. En face d’elle, un miroir ; elle ne le voyait pas, elle voyait juste son reflet, lequel agissait de concert avec elle. Enfin, son reflet, ce qui avait été son reflet : Amy de Lauro lui faisait face, à elle, Amaranth. L’Ombre, l’Ombre dans le Néant, à nouveau ; elle approchait, elle approchait encore dans le dos d’Amy, et l’italienne réagit encore une fois de même, se retournant, terrorisée. Rien toujours rien, si ce n’était cette Amy transfigurée lorsqu’elle faisait à nouveau face à son ancienne image. Le visage jadis si souriant était défiguré d’un rictus de sadisme, d’un sourire cruel, et les yeux étaient noirs, entièrement noirs, comme si le néant s’y était infiltré. Non, il y avait quelque chose, un signe en guise de pupille.
- Ton sang m’appartient, comme celui de toute ta pitoyable lignée…
Ces mots, encore ces mots prononcés par cette voix qui n’était pas la sienne, alors que la Amy portait sa main contre le miroir, le fêlant pour essayé d’y passer les doigts. Les pleurs d’un bébé, à nouveau, et une autre voix, grave et calme, faisant écho alors que le Néant parlait à travers son reflet.
- Tes ancêtres pensaient que vous pouviez être sauvés, mais ils ignoraient quelle noirceur ce cachait au fond de vos âmes.
La frêle main passe au travers de la glace, la fissurant de plus en plus, s’approchant de plus en plus d’Amaranth.
- Quant à vos cœurs, vous savez…
Amy se redressa avec une violence inouïe, propulsant son oreiller à travers la pièce en moins d’une seconde. Ses lèvres étaient retroussées, ses yeux exorbités, le visage d’Amaranth figé dans une expression de rage. Elle avait le dos courbé, les bras plié et les doigts crispés comme des serres, laissant échapper un hurlement muet. L’appel d’air engendré par ses ailes avait chassé d’elle le fin drap, comme il avait décoché plusieurs objets plus ou moins léger du sol, au premier rang desquels Laurette.
L’italienne contempla le pot de terre récemment réparer se diriger avec une lenteur atroce, lui révélant une chose sur son état : elle était en APB. Mais malgré cela, elle ne se souvenait toujours de rien, et c’était le plus rageant : se réveiller terrorisée et enragée sans parvenir à se souvenir pourquoi, déclenchant pas la même un pouvoir aussi dangereux pour elle que pour autrui ; c’était la seconde fois que cela lui arrivait, et la première qu’il activait ses pouvoirs. L’accélération de ses pensées la protégeait de bon nombre de chose, au premier rang desquelles la Télépathie, mais cela lui permit surtout de ce remettre rapidement, et de rattraper avant que cette dernière ne touche le sol.
Moins d’une seconde serait suffisante, elle le savait ; les choses se déplaçaient si lentement qu’elle le savait pertinemment : en moins d’une seconde, Amaranth se leverai pour rattraper la plante verte et la repositionner à sa place, quittant le lit et couvrant la distance la séparant de cet objet ayant son inimité. S’en était si ennuyeux qu’elle en poussa un soupire ; ou plutôt essaya.
Paralysée, elle était paralysée ; elle tremblait de tout son corps, mais ne parvenait à se mouvoir. Malgré l’APB, elle était paralysée, ne pouvant plus se retourner et prise d’une nouvelle angoisse ; qui, que, quoi ?!
Vision périphérique, sens olfactifs et auditifs ; il y avait quelqu’un. Il y avait quelqu’un dans la chambre. Quelqu’un qui la paralysait. Quelqu’un qui… qui effrayait Caitlyn. La rage muette d’Amaranth redoubla alors qu’elle contemplait cette scène d’une infinie lenteur, ne cherchant plus à réfléchir mais à exploser les liens qui la maintenait.
Son regard bleuté se figea sur une forme dans le noir, ces ténèbres si non-opaques à sa vision ; la créature se tenait assise sur le lit, à côté d’une Caitlyn affolée dans son sommeil. C’était une humaine, c’était une rousse aux yeux verts, petites, accoudée et regardant Fuzzy d’un air bienveillant. Elle ne lui accordait pas le moindre regard, mais Amaranth, elle, la voyait bien. Ses yeux et son esprit étaient les seules choses à ne pas être figés, continuant d’accélérer conformément à ses pouvoirs. L’image, l’image de l’inconnue heurta l’italienne en plein cœur, alors qu’elle lui trouvait des points communs, trop de points commun, avec son aimée. Arcade sourcilières, forme du visage, pigmentation pilaire et optique, tant de ressemblances ne pouvaient être dues qu’à un lien de filiation proche. Sœur ? Caitlyn n’avait jamais parlée d’une sœur ! Des frères, oui, mais une sœur, jamais ! Et certainement pas une salope la regardant avec un sourire aux babines alors que la Ptite Rousse souffrait dans ses cauchemars.
Son regard bleuté se figea sur une forme dans le noir, ces ténèbres si non-opaques à sa vision ; la créature se tenait assise sur le lit, à côté d’une Caitlyn affolée dans son sommeil. C’était une humaine, c’était une rousse aux yeux verts, petites, accoudée et regardant Fuzzy d’un air bienveillant. Elle ne lui accordait pas le moindre regard, mais Amaranth, elle, la voyait bien. Ses yeux et son esprit étaient les seules choses à ne pas être figés, continuant d’accélérer conformément à ses pouvoirs. L’image, l’image de l’inconnue heurta l’italienne en plein cœur, alors qu’elle lui trouvait des points communs, trop de points commun, avec son aimée. Arcade sourcilières, forme du visage, pigmentation pilaire et optique, tant de ressemblances ne pouvaient être dues qu’à un lien de filiation proche. Sœur ? Caitlyn n’avait jamais parlée d’une sœur ! Des frères, oui, mais une sœur, jamais ! Et certainement pas une salope la regardant avec un sourire aux babines alors que la Ptite Rousse souffrait dans ses cauchemars.
Un nouveau cri muet alors qu’Amy poussait l’APB aussi fort qu’elle voulait, prête à tout pour briser les liens qui la maintenaient prisonnière ; Télépathe, Télékinésiste ; cela expliquait pas mal de chose. Que foutait donc Danger ?!
L’autre rousse eut un geste, un geste lent et éternel à direction de Caitlyn, Amy lutant de toutes ses forces, sans effet ; la rage et l’impuissance, une torture alors qu’elle voyait les prémisses d’une Caitlyn se débattant dans son sommeil, et ceux de l’autre s’approchant d’elle. Tout était si ralenti que s’en était presque une torture, l’italienne visualisant un grand nombre de fois ce qui allait se passer avant que cela n’arrive, sans pouvoir faire autre chose que lutter contre la créature. Durant une éternité étalée sur plusieurs secondes, elle lutta de toutes ses forces, elle lutta à s’en faire saigner l’esprit d’effort, son corps ne répondant pas. Elle lutta, mais rien n’y faisait, le macabre spectacle continuant sous ses yeux. Un geste, un unique geste, qui lui fit tellement mal, et lui fit perdre toute contenance. Il n’y avait qu’un seul mot pour définir la situation : panique.
L’autre remit une mèche de cheveux de Caitlyn sur son front, avec un sourire plein d’affection et si indulgent, un sourire comme seule Fuzzy pouvait en avoir au monde.
Amy ne comprenait plus rien, ne sachant que faire ou que penser, ne pouvant faire ni l’un ni l’autre. Puis tout se stoppa, jusqu’à son cœur, interrompant l’APB et la ramenant sur un plan humain, pour qu’elle puisse comprendre les paroles qui furent prononcées. Mais il n’y eut pas que cela. Là où la jeune fille parlait, une autre voix raisonnait dans la tête de l’italienne.
" Le vaisseau... il faudra que tu le protèges, c'est important. Le moment venu, ne l'empêche pas d'avancer vers la vérité, même si ca fait mal."
Pourquoi ? Pourquoi faire cela ? N’avaient-elles pas assez endurés ? N’avaient…
- Quant à vos cœurs, vous savez, nous sommes... un.
La rousse disparue en un instant, alors que Caitlyn entamait un mouvement ascensionnel témoignant de son réveil prochain. Mais Amy n’eut réellement conscience de tout cela, présente sur de plan à la fois. Un flash, un flash d’un vingt-cinquième de seconde, et elle voyait l’ancienne Amy à travers un miroir noir, passée jusqu’à but au travers de la glace fendillée de toute part, main tendue vers elle et les yeux noirs comme l’abîme, avec des pupilles d’argent. Elle s’enfuit à cette image, et Amaranth se replia sur elle-même en se labourant les tempes de ses ongles pour en faire sortir l’image. L’image et la sensation, une sensation visqueuse se répandant dans son crâne, dans sa tête, une sensation lui donnant un haut-le-cœur des pus abominables, qui disparut avant la fin de la seconde du moins.
Trop de choses à gérer, même pour elle ; elle devrait prioriser. Trop de questions : Qui ? Pourquoi ? Qu’était-ce qu’un vaisseau ? Quelle vérité ? Quelle douleur ? Et elle, que pouvait-il bien se passer encore ? Etait-ce lié à ses pouvoirs ? Ce n’était pas un cauchemar, mais elle se souvenait. Elle se souvenait du néant, elle se souvenir du miroir, elle se souvenait de l’Ombre.
Mais cela avait été chassé, l’APB l’avait chassé malgré qu’elle sentait toujours la souillure en elle, quelque part au fond de son esprit. Tant pis, c’était négligeable comparé à son aimée qui se relevait en hurlant. Elle-même passerait après Caitlyn, il le fallait, mais elle devait également interrompre l’Accélération des Processus Biologiques. Ce qu’est fit, prenant le risque de s’exposer à l’Ombre à nouveau.
Rien, à part le décor qui se ralentissait à nouveau et elle qui relevait le visage vers une Caitlyn tout aussi terrorisée qu’elle-même.
- DANGER INTRUSION !!!
Elle hurla à s’en rompre les cordes vocales, indifférente au fait qu’elle allait réveiller toute l’aile des X-Men. Après ce qu’elle leur avait jeté à la gueule le matin même, elle n’était plus à cela prêt. Elle devait comprendre, elle devait trouver le moyen de protéger Caitlyn, et à défaut de savoir comment le faire face à cette inconnue, elle savait comment le faire face à ces cauchemars.
Avant que Caitlyn n’eut le temps d’entreprendre quoi que ce soit, Amaranth la prit dans les bras, son propre saignement physique arrêté par les Sanguis. Une main derrière la tête et l’autre derrière les omoplates, cœur contre le cœur et tempe contre la tempe, Amy se balança sur le côté, berçant son aimée et se berçant elle-même.
- C’est fini, c’est fini, murmura-t-elle tout aussi paniquée.
Ce n’était en rien fini, et elle le savait pertinemment : la partie ne faisait que commencer, et elle se frottait à des choses qui dépassaient sa compréhension. Pour l’instant du moins.
Elle avait mal, elle avait mal au cœur, au corps et à l’esprit, mais elle n’avait pas rêvé, en témoignait Laurette, à nouveau écrasée contre le sol.
- Ca va aller, je suis là…
Dernière édition par Amy de Lauro le Mer 16 Avr - 21:02, édité 3 fois
Caitlyn Elioth X-Men Beta
Messages : 1618 Date d'inscription : 06/04/2012 Age : 36
Sujet: Re: In Tomorrow, We Trust {Caitlyn Elioth} Ven 25 Jan - 20:48
I think last night You were driving circles around me. You were in my dream You were Driving Circles around me.
Mercredi 19 Septembre – 03 : 30 A.M
Flottant dans ce t-shirt qu’elle venait d’enfilé afin de cacher sa nudité, puisque sa compagne avait ameuté une bonne partie des X Men, Jub et Frost en tête et qui s’en étaient retourner se coucher en leur jetant un regard chargés de reproches lourds ( si en plus elles se mettaient à faire du boucan APRES leurs activités nocturnes habituelles, mais où allait le monde ban sang ?), elle afficha une mine décontenancée en plaçant la pauvre Laurette dans un bol à céréale poit lui protéger les racines afin de la sauver de son fracassage en règle intervenu quelques secondes plus tôt. Elle se tourna vers sa compagne, le regard toujours aussi encombré d’une tristesse noyé dans une sorte d’incompréhension totale.
- M’en fous c’qu’ils t’disent. J’te crois-moi. J’ai…J’ai rien vu, mais…parfois j’ai l’impression d’une présence autour de moi. Et c’était pas un putain d’cauchemar, au début j’veux dire, si …Comme d’hab mais après, c’était différent. Des voix…enfin…une voix, la mienne, ma voix, mais ce n’était pas moi. Comme si y’avait une autre moi qui commentait ce que je vivais. Je me souviens pas exactement ce qu’elle disait, mais j’suis certaine que c’était ma voix ! J’peux l’jurer sur la tête de notre amour. Y’a un mot..un seul que j’ai pu retenir, c’était « connexion ».
Elle se passa la main sur le visage comme effrayée à l’évocation de ce propre souvenir.
- Y’avait quelqu’un dans ma tête et ça se servait de ma propre voix. Et puis c’te rousse, qu’est-ce que c’est que ce merdier. Tu m’dis qu’elle me ressemblait vraiment…à ce point-là ? James est le seul lien de sang que j’ai , je peux te l’assurer, y’a pas d’sœur mais..des fois..heu. Tu promets de pas d’foutre de moi hein ? Tu te souviens à l’église, le soir avant la passation ? Juste avant que t’arrives, y’avait quelqu’un avec moi, quelqu’un qui ne pouvait pas être là parce que je l’avais jamais vu avant…j’veux dire…je ne crois pas aux fantômes mais j’ai vu une femme assez âgée, et c’était ma mère. Pas Jessie, ma vraie mère, mais elle est morte dans l’accident d’avion. J’ai cru que c’était un signe de Dieu parce qu’elle m’a dit des choses, des belles choses qui m’ont touché, qui m’ont rassuré. J’veux dire c’est peut-être le même délire, non ? C’est…cette présence et cette impression d’être observée…parfois.
Un frisson, il ne s’agissait pas du froid mais de la peur qui la saisissait et qui lui faisait imaginer le pire. Leur chambre était leur sanctuaire, elles devaient s’y trouver en sécurité, l’inverse était inconcevable.
- M..Merde, chérie…ca m’fait flipper grave là.
Amy de Lauro Agent du BAM Gamma
Messages : 2226 Date d'inscription : 07/04/2012 Age : 29
Sujet: Re: In Tomorrow, We Trust {Caitlyn Elioth} Sam 26 Jan - 17:01
Mercredi 19 Septembre – 03 : 30 A.M.
Tous, ou presque tous ceux présents, avaient réagit, et Danger également. Cachée derrière son plumage qu’elle tenait en robe, Amy avait témoigné, et avait observé. Elle y était allé froidement, dissimulant sous ses cheveux les croutes des griffures qu’elle avait rapidement régénérées ; Amaranth était complètement fermée, comme dénuée d’âme et de sentiments, tenant son aimée dans ses bras sans parvenir réellement à dissimuler la douleur qui régnait en elle, ses muscles crispés. Elle était en état de choc, cela se voyait pour les personnes la connaissant bien : lorsqu’elle était ainsi, à considérer froidement les choses comme des données, c’était qu’elle se réfugiait derrière la rationalité, chose que Nephilim faisait déjà du temps d’Amy, sans pour autant en devenir inhumaine comme là. Elle avait besoin de réfléchir clairement et les émotions l’emmerdaient tout aussi clairement sur ce point, alors elle bridait. Elle avait toute les raisons de s’en faire : il y avait eut quelque chose. Il y avait eut quelque chose, non seulement de physique, mais dans leurs esprits. Et elle le déclara sans vergogne : il y avait une salope penchée au-dessus de Cait’. Laurette en témoignait, le sang sur ses tempes en témoignait.
Mais non, il n’y avait plus rien. Les X-Men verraient plus tard ? Soit, elle se démerderait sans eux, de toute façon, elles n’étaient plus leurs protégées, et ils ne semblaient pas tant que cela se serrer les coudes. Danger lui répondrait, mais chaque chose en son temps. Commencer par rassurer Caitlyn, qui vêtue d’un t-shirt pour caché sa nudité, rompant le contact d’une Amaranth qui aurait aimé les protéger toutes deux de ses ailes ; amusant comment est-ce que la scène représentait parfaitement ce qui venait d’advenir : elles étaient seules, et séparées.
- M’en fous c’qu’ils t’disent. J’te crois-moi. J’ai… J’ai rien vu, mais… parfois j’ai l’impression d’une présence autour de moi. Et c’était pas un putain d’cauchemar, au début j’veux dire, si…
Amaranth était bras croisés, debout et les ailes repliées dans son dos, le visage aussi fermé et impassible qu’elle bouillonnait à l’intérieur. Les éléments s’assemblaient en un puzzle inéluctable dont il lui manquait des pièces, trop de pièces, et qui l’effrayait au plus haut point. Qu’on trifouille son esprit ou son corps, okay, mais on ne touchait pas à Caitlyn. Combien de partis ? Combien de protagonistes à cette danse ? Trop. Elle n’avait pas les X-Men dans les pattes alors qu’elle en aurait eut besoin, ressentant la rancœur de ses dires du matin même. Elle les avait peut-être fait réfléchir, finalement, mais ce n’était pas en laissant se transformer leurs merdes en guerre de position qu’elle allait progresser. Elle irait s’excuser, et elle n’attendait aucunes excuses de leur part du fait qu’ils ne leur portaient pas plus de confiance qu’à des gamines. Malgré les titres et les amitiés, les seules personnes sur qui elles pouvaient compter étaient dans cette pièce, visiblement. Dramatique, mais Nephilim s’en souviendrait.
- Des voix… enfin… une voix, la mienne, ma voix, mais ce n’était pas moi. Comme si y’avait une autre moi qui commentait ce que je vivais. Je me souviens pas exactement ce qu’elle disait, mais j’suis certaine que c’était ma voix ! J’peux l’jurer sur la tête de notre amour. Y’a un mot..un seul que j’ai pu retenir, c’était « connexion ».
Degré d’importance de l’information : élevé. Trouble psychique ? Probabilité nulle. Intervention extra-dimensionnelle ? Probabilité très faible. Intervention psychique ? Probabilité très élevée. Troisième hypothèse privilégiée.
- Et puis c’te rousse, qu’est-ce que c’est que ce merdier. Tu m’dis qu’elle me ressemblait vraiment…à ce point-là ? James est le seul lien de sang que j’ai, je peux te l’assurer, y’a pas d’sœur mais… vérité, aucune lien de sororité connue ; problème de subjectivité. des fois… heu. Tu promets de pas d’foutre de moi hein ? Tu te souviens à l’église, le soir avant la passation ? Juste avant que t’arrives, y’avait quelqu’un avec moi, quelqu’un qui ne pouvait pas être là parce que je l’avais jamais vu avant… j’veux dire… je ne crois pas aux fantômes mais j’ai vu une femme assez âgée, et c’était ma mère. Pas Jessie, ma vraie mère, mais elle est morte dans l’accident d’avion.
Conclusions provisoires : manipulation télépathique sur le long terme. Suspect : la rousse inconnue. Elément manquant : Vaisseaux ; élément d’importance capitale. Eléments manquait : vérité ; élément d’importance capitale.
- J’ai cru que c’était un signe de Dieu parce qu’elle m’a dit des choses, des belles choses qui m’ont touché, qui m’ont rassuré. J’veux dire c’est peut-être le même délire, non ? C’est… cette présence et cette impression d’être observée… parfois.
Confirmation des conclusions précédentes. Degré de fiabilité : élevé.
- M… Merde, chérie… ca m’fait flipper grave là.
Amaranth bougea, n’attendant pas que Caitlyn ait fini son frisson pour la prendre dans ses bras, la couvrant de ses ailes. Oui, cela faisait peur, l’italienne sombrait dans un déni complète pour éviter cela, la rationalité la plus inhumaine et absolue pour ne pas mourir de trouille, mais elle avait besoin de son humanité sur l’instant, alors elle la laissa couler.
- Ca va aller, ça va aller. Tant qu’on est ensemble, ça va aller.
Elle la serrerait aussi longtemps qu’il faudrait, comme toujours, puis elles se recoucheraient ensemble, et continueraient leur étreinte jusqu’à ce que Caitlyn dorme ; il n’y aurait pas de nuit pour Amaranth. Pas tant qu’elle n’aurait pas de réponses. Pas tant qu’elle aurait peur. Son amour était là seule chose dont elle ne pouvait douter, et il était menacé, désormais. Si l’on voulait jouer avec Caitlyn, il n’y avait plus ni règles ni code de conduite. Exitus Acta Probat.
***
Mercredi 19 Septembre – 06 : 48 A.M.
Visage impassible, Amaranth regardait l’écran. Doigts croisés devant son visage, elle était assise devant l’unité centrale de Danger, les informations défilant sur l’écran : Quatre présences psychiques dans la pièce, soit deux de trop. Elles deux plus deux inconnues, le système de sécurité avait confirmé.
Les X-Men étaient trop confiants, des idiots qui se croyaient à l’abri dans l’Institut. Seamus avait eut raison : elle devait ouvrir les yeux sur le monde et non sur l’image faussé qu’en donnait l’Institut. C’était une utopie, une utopie qu’il fallait défendre, mais une utopie dans laquelle la réalité tentait de s’insinuer. Nephilim ne laisserait pas cela se faire, et continuait ses recherches sur les éléments qu’elle avait en sa possession.
Vaisseau ; beaucoup de définitions, et une seule qui l’intéressait : l’hôte d’une créature surnaturelle. Caitlyn allait devenir l’hôte d’une créature dépassant l’entendement humain ; psychique ou cosmique, cela n’importait pas : elle allait la perdre. Fuzzy deviendrait l’esclave d’autre chose, et cela, ce n’était même pas envisageable. Plutôt mourir, plutôt vendre sa propre âme et enfermer la chose dans son propre corps qu’accepter cela.
L’impassibilité d’Amaranth était une impassibilité crispée, alors que la peur et la colère bouillonnaient dans ses veines, luttant pour leur droit face à une rationalité qui cette fois n’était pas apte à protéger son esprit. Il y avait déjà eut des vaisseaux dans l’Institut, Jean Grey du Phénix, Rey Reed de la Peur, Johan Campella du Minotaure… On pouvait vivre avec cela. On pouvait vivre avec cela mais cela avait toujours un coup. L’univers espérait à nouveau les détruire ? Il n’en avait pas marre de se casser les dents ?! Ecoute-moi Seigneur, tu n’as donné quelque chose de plus beau qu’il ne m’était permit de l’imaginer, alors, arrête d’essayer de me le reprendre. Tu veux nous mettre à l’épreuve ? Encore et toujours ? C’est cela l’idée ? Soit.
Une entité ne signifiait pas la fin de tout, raisonna une voix derrière elle. Fuck Off, s’il y avait un moyen de contrer cela, elle essaierait. Il y avait des moyens pour les entités psychiques, pas pour les entités cosmiques ; trop puissantes, même pour les meilleurs télépathes humains. L’italienne allait devoir jouer sur deux tableaux : psychique et cosmiques.
Et son propre rêve ? Elle s’en moquait de son rêve ! Ce n’était pas des conneries, elle préférait réellement voir la chose enfermée en elle qu’en son aimée. Leurs rêves n’étaient pas similaires, et le nombre de psychites signifiaient clairement qu’il y avait plusieurs partis dans cette guerre. Ses tableaux venaient de se dédoubler : quatre tableaux. Trouver un moyen de protéger leurs esprits à toutes les deux, quelque soit ce qu’elles avaient en face. Caitlyn ne se laisserait pas faire, elle avait la télépathie en horreur, et les sceaux psychiques dans l’esprit d’Amy ne tiendraient pas forcément l’accélération psychique de l’APB.
Les larmes commencèrent à couler alors que l’impuissance de l’italienne l’effrayait tant que les masques ne pouvaient plus tenir. Heureusement, l’autre savait déjà, et sut trouver les mots.
***
Mercredi 19 Septembre – 09 : 58 A.M.
- Pardonne-moi de ne pas avoir été là, Cati, mais… J’avais besoin de réponses.
C’était presque un soupire, et elle se sentait véritablement mal ; Caitlyn s’était réveillée seule, et malgré que l’attention de Danger avait été renforcée par l’alerte précédente, Amy avait abandonnée son aimée. Amaranth n’était pas inexpressive, elle était désolée, épaules et visage baissés, honteuse. Elle se frotta le bras au niveau de la brulure qu’elle n’avait plus depuis longtemps, geste tellement répété ses dernières heures que sans sa guérison, elle en aurait des écorchures.
- J’ai fait des recherches, je pouvais simplement pas dormir. Je suis aller voir Danger, j’ai fais des recherches, et…
Sa voix mourut, alors qu’elle se crispait de tout son corps et, masques abattus, laissait apparaitre les flous autour de son visage, des flous de peur, des flous de tristesse.
- J’ai peur, j’ai peur pour toi, plus que j’ai jamais eut. Dante m’est témoin, et pardonne-moi. Ne plus ce mentir, on l’a promis : je vais te dire ce que j’ai trouvé. M’interrompt pas, s’il te plait. Un vaisseau, ce dont t’a qualifié la rousse, c’est un corps utilisé comme hôte par quelque chose de surnaturelle, par « une entité ». Il y en a plusieurs ici même, à l’Institut. Ça contrôle pas forcément, mais ces créatures ont inspiré Anges, Démons et autres légendes, et… Bordel, ça tombe sur nous…
Ne pas s’effondrer, ne pas s’effondrer pour que Caitlyn puisse le faire. Ne pas s’effondrer car tant qu’il y avait une chance, il fallait se battre pour la saisir. Regarder l’univers en face et lui faire face avec insolence, un juron aux lèvres et une arme à la main ; mourir dans cette position s’il le fallait. Amy comprenait enfin la leçon qu’il y avait à tirer de la Passation de Fuzzy, et elle savait ce qu’elle devrait faire pour que cela ne se reproduise pas.
- Y’a peut-être un moyen de les bloquer. Le Prof X ou Emma peuvent dresser des barrières dans nos esprits pour tenter de les bloquer quant les bestioles tenteront de s’y installer, mais… je sais à quel point t’aime pas la télépathie. Cependant, si c’est la seule chance, fais-le, fais-le pour moi, par pitié. Je vais essayer de les comprendre, je vais chercher des gens qui en savent plus que nous à ce sujet, mais en attendant que je trouve un moyen, faut que tu te protèges. Quelque soit la connexion, on peut la briser, j’en suis sur. S’il te plait, pour moi.
L’institut avait un savoir avancé sur les entités, c’était vrai, mais il devait y avoir des spécialistes ; Amy pensait en tenir un. Même si elle l’avait négligemment laissé tomber de sa main, elle avait emprunté un livre à la bibliothèque. De la Cosmologie de John Edda, un conservateur de musée persuadé qu’il existait des forces au-delà de l’humanité et de la mutanité. Il avait eut raison, et elle allait le trouver pour savoir ce qu’il savait. Mais avant, elle voulait que son aimée soit autant en sureté qu’elle pourrait l’être. Qu’importait elle-même où le coût, elle mettrait Caitlyn à l’abri…
Caitlyn Elioth X-Men Beta
Messages : 1618 Date d'inscription : 06/04/2012 Age : 36
Sujet: Re: In Tomorrow, We Trust {Caitlyn Elioth} Dim 27 Jan - 10:42
Mercredi 19 Septembre – 09 : 55 A.M.
La meilleur méthode pour calmer le chaos de ses pensées restait la musique, comme toujours. Assisse en tailleur sur son lit, toujours vêtue d’un t-shirt trop large qu’elle n’avait pas quitté depuis la nuit, elle s’était éveillée seule, ne trouvant le sommeil que sur le tard. Amy l’avait laissé et si dans les premiers instant un étouffement de panique l’avait saisi à la gorge, sa raison était parvenue à reprendre le dessus en lui susurrant ce qu’elle savait déjà, elle ne l’abandonnait pas, jamais, elle était en quête de réponses au sujet des évènements de la nuit. C’est pourquoi elle se décida à se calmer par elle-même pour tenter de retrouver un équilibre pour chasser ce sentiment de fatalité et d’impuissance qui faisait qu’à chaque fois qu’un morceau de bonheur lui était donné, une tempête de malheur s’abattait sur elle.
Puisque c’en est ainsi de son existence, soit.
Ses doigts filaient avec dextérité sur les cordes métalliques et un arpège ou deux, plaçant d’instinct quelques accords en tour de chauffe. Ils s’attardèrent sur le caisson en une caresse quasi intime, l’instrument lové contre son corps en un contact rassurant et réconfortant. Le chaos de ses pensées toutes plus alarmistes les unes que les autres commençaient à s’ordonner en une démarche logique et contrôlés, elle mettait en partition ses frayeurs, plaçant en mire sa seule force de conviction « deux ce n’est pas être seule, deux c’est être immense ». Alors la mélodie s’ébranla en cascadant en notes exécutées d’abord d’une façon professionnelle, puis plus personnelle frôlant la sensualité de son être : son univers s’épanchait enfin.
Le vide, enfin, le calme. Son âme musiquait dans la quiétude et cette harmonie artificielle d’où émergeait une force nouvelle qui l’apaisait. Ses lèvres se fendirent pour laisser échapper un feulement d’animal, enfin sa voix entra en scène.
« You want me ? Well fuckin’ and come on and break my door down, I’ll be waiting : I ‘m ready ! I’ll be waiting with a gun and a pack of sandswichs and nothin’ !!!”
Rageusement, de plus en plus fort avec de plus en plus d’énergie et de violence : elle expulsait, elle convertissait en fureur ces choses qui l’étouffaient. Ce n’est que lorsqu’elle ouvrit les yeux pour mettre fin à l’énervement final de son interprétation qu’elle la remarqua enfin, debout dans la pièce. Caitlyn eut un instant de flottement, l’expression douloureuse toujours marquée sur les traits de son visage, le temps de retrouver pied dans la réalité. Puis elle se redressa, les bras posés le long de son instrument, et scruta les traits de son visage. Elle n’eut aucun mal à la comprendre : qui d’autre aurait pu le faire ? Ce tic nerveux le long de son ancienne brulure, cicatrice psychique, ce balai incessant d’émotions floutant son visage. C’était son amour bien plus nu que si on lui avait ôté ses vêtements. Elle avait vu juste, elle était partie en quête de vérités, en quête de solutions mais sa mine n’augurait rien de bon. Elle s’excusa, futilement inutile pensa l’irlandaise, on ne s’excuse que lorsqu’on a quelque chose à se faire pardonner. Elle s’empara de sa guitare pour la reposer plus loin sur leur couche et la rassura d’un sourire
- Je vais bien, nous allons bien toutes les deux. Je sais que tout ira bien, parce que j’ai décidé que ca sera comme ça, tu connais plus têtue qu’moi ? non…bon.
Discours à peine rassurant, plus pour se convaincre elle-même et masquer une partie de son inquiétude. La suite de la discussion entama grandement cette conviction naissante et elle subit le flot d’information en manifestant une pointe de fatalité et d’agacement dans le regard. Bordel, ça tombe sur nous, en effet. Elle se contenta de baisser la tête en une expression étrangement concentrée et renifla, le regard chargé d’une colère contenue avec difficulté. Qu’on lui donne une cible et un ennemi, ok elle s’en chargera ! Que faire quand cet ennemi faisait tant de mystère ? Que faire quand on se retrouvait désemparée et à sa merci à chaque instant. - Y’a peut-être un moyen de les bloquer. Le Prof X ou Emma peuvent dresser des barrières dans nos esprits pour tenter de les bloquer quand les bestioles tenteront de s’y installer, mais… je sais à quel point t’aime pas la télépathie. Cependant, si c’est la seule chance, fais-le, fais-le pour moi, par pitié. Je vais essayer de les comprendre, je vais chercher des gens qui en savent plus que nous à ce sujet, mais en attendant que je trouve un moyen, faut que tu te protèges. Quelque soit la connexion, on peut la briser, j’en suis sur. S’il te plait, pour moi.
Immédiatement son regard absent comme en introspection se braqua sur elle. Oh qu’il était foudroyant ce regard où il dansait un flot de haine et de colère débordant. Colère qui trouva une issue et une cible en un éclat de voix rageur et brutal.
- PAS QUESTION ! MA TETE N’EST PAS UNE PUTAIN D’AUTOROUTE, C’EST CLAIR ? !!
Ses iris changèrent de teinte quand elle comprit à qui elle s’adressait et comment elle le faisait. Elle avait perdu le contrôle. Elle baissa immédiatement la tête, n’osant plus affronter son regard et laissant une vaste vague de honte la submerger.
- P..pardon, mon bébé..je..je, c’était pas contre toi…excuses moi.. .Viens près de moi s’il te plait.
Elle soupira, ne rebondissant pas sur la proposition de sa compagne mais sachant pertinemment qu’à un moment où un autre, elle se reposerait dans des circonstances plus favorable à l’écoute. Cait afficha une sorte de sourire cynique et hargneux ou toute sa combativité et son abnégation ressurgissait.
- Ils veulent venir pour me prendre ? Et bien…Qu’ils viennent. Personne ne peut nous séparer, même pas la mort, on l’sait ça. Qu’ils viennent, on les emmerde. Il est temps qu’on explique la règle d’or : on n’emmerde pas des X Women. On va leur montrer et les réexpédier d’où ils sont sorties un grand coup de pieds dans l’arrière train, hein mon ange ? On va pas s’laisser impressionner par ça, on en a vu d’autres et on n’a pas prevu ça au planning : on va survivre à la préparation d’un mariage, c’est pas une « entité » qui va jouer les invités surprises. Dante m’est témoin ma Sweetlove.
Amy de Lauro Agent du BAM Gamma
Messages : 2226 Date d'inscription : 07/04/2012 Age : 29
Sujet: Re: In Tomorrow, We Trust {Caitlyn Elioth} Dim 27 Jan - 12:25
Amaranth ne pouvait être surprise ; cela, Amy y croyait dur comme fer. Comment un monde si lent pouvait-il la surprendre ? Un cent-vingt-cinquième de seconde d’interdiction pouvait-il être considéré comme de la surprise ? Elle n’en savait rien. Par contre, ce qu’elle découvrit, ce fut qu’à défaut d’être surprise, elle pouvait être choquée.
L’éclat de voix de Caitlyn ne la surprit pas ; non. Elle ne s’y attendait pas, c’était vrai, mais elle contempla dans toute leur lenteur la formation de la colère, la regardant relever les yeux vers elle et la fusiller du regard, l’écoutant prendre son inspiration et lui cracher le verdict à la figure. Non, elle ne pouvait pas être surprise, mais être choquée, elle le pouvait encore, et le fut. Un pas en arrière fut fait avant même que Fuzzy eut ouvert la bouche, avant même que le feu de la rage n’en jaillisse, et quant il en jaillit, Amaranth heurta le mur dans son dos, s’effondra contre se dernier.
Comment pouvait-elle être forte si c’était elle la cible de la colère ? Comment pouvait-elle aider si Caitlyn ne se laissait pas aider ? Cela faisait-il parti du plan des créatures, les tourner l’une contre l’autre ? Si c’était le cas, si cela marchait, l’italienne préférait disparaitre dès maintenant. Elles finiraient séparées, soit par le temps et la mort, soit par leurs propres passions et ceux qui les manipulaient. Des pièces, des marionnettes entres les mains d’autres, elles n’étaient rien que cela. Oh Seigneur, pourquoi ?
Pas question, la réponse était négative ; malgré ses suppliques, la réponse de Caitlyn était négative. Une surprise ? Non ; une amer réalité plutôt. Caitlyn ne voulait pas être protégée et Amy ne pouvait pas être protégée, il n’y avait plus qu’à ce laisser faire, alors. Laisser d’autres mains que les leurs façonner leurs cœurs et leurs destins, façonner leurs esprits et leurs âmes. Elle c’était battu contre cela, et avait sauvé son esprit, avec l’aide de son aimée, mais aujourd’hui, cela recommençait et pas uniquement pour elle. Nephilim se serait damnée un millier de fois pour épargner à Caitlyn une seule damnation, mais c’était trop tard, elles perdaient toutes les deux.
La tête de Caitlyn n’était pas une putain d’autoroute ? Parce qu’elle croyait qu’on y foutait un péage ?! Non, il s’agissait d’empêcher des créatures inhumaines de par leur nature ou leur âme non pas d’y faire un passage, mais de s’installer ! Amy avait son APB pour la protéger, et Fuzzy ? Rien. Ce n’était pas une affaire de volonté, c’était une affaire de télépathie. Et le seul moyen de combattre efficacement la télépathie, c’était la télépathie.
Le silence, alors que depuis le sol, Amaranth pleurait. Nephilim de cachait pas ses larmes, ne cachait pas sa souffrance, ne cachait pas sa vulnérabilité, ne cachait rien ; pas aux yeux de celle qu’elle aimait. Pas aux Yeux du Cœur.
« Quant à vos cœurs, vous savez, nous sommes... un. »
Prise au piège, acculée, tout ce mettait en place face à elle, une tragédie depuis longtemps écrite : le Vaisseau irait chercher une vérité qui faisait mal, et il faudrait la protéger pour cela ; cette vérité, c’était l’Entité. Donc, pour éviter que Caitlyn ne serve de vaisseau, il fallait rester dans l’ignorance, dans le noir. Mais si cela n’était qu’un mensonge, cela revenait à attendre son exécution docilement, et ce doute, elle ne pouvait vivre avec. Elle ne pouvait vivre dans les ténèbres. Puis les ténèbres, sa propre ombre…
Que faire ? Où aller ? Tant de choix qui ne menaient qu’à la souffrance, et à l’échec. Seigneur-Dieu, aidez-nous…
- P…
A quoi devait-elle s’attendre ? Au coup de grâce ? Etait-il déjà trop tard ? Amaranth ne releva pas les yeux pour le savoir, parce qu’elle ne voulait pas le savoir : comme dans une tempête, elle s’accrochait à ce qu’elle pouvait, à ce qui lui restait.
- pardon, continua-t-elle, interpelant l’italienne de se fait, qui dirigea ses yeux pleins de larmes vers le visage honteux. je… je, c’était pas contre toi… excuses moi… Viens près de moi s’il te plait.
Cette demande, Caitlyn n’eut jamais à la répéter ; Amaranth se releva, à sa pleine vitesse, bougeant rapidement et brutalement pour venir prendre Fuzzy dans ses bras, la serre de toutes ses forces. Elle n’essayait pas de la rassurer, elle essayait de se rassurer elle-même. Cait’ était là, sa Cati était encore là, sa Cati était toujours là. Ce contact en était témoin, un témoignage que Dante ne pourrait jamais avoir, qu’il fût au Paradis ou à l’Enfer ; pas des mots, des gestes.
Elle essaya de parler, mais les syllabes s’emmêlaient dans sa panique, comme ses larmes s’emmêlaient dans la chevelure de son aimée. Les deux mains dans le dos à l’enserrer et le visage enfouit entre son épaule et son cou, c’en était presque à soulever Caitlyn que la panique avait réduit l’italienne. Cait’ était là, Cait’ était là, mais pour combien de temps encore ? Trop peu, l’éternité aurait été trop peu et elles n’avaient même pas une vie humaine qui leur était accordée ; pas une vie humaine pour être heureuses, ensembles, seulement les épreuves alors que le cosmos testait jusqu’où cette force qu’elles avaient créée pouvait aller. Tout cela n’était pas un jeu, mais pouvait se résumer en un pari stupide. Un pari qui les donnait perdantes qu’elles qu’en soient le résultat.
- Ils veulent venir pour me prendre ? Et bien… Qu’ils viennent. Personne ne peut nous séparer, même pas la mort, on l’sait ça. Qu’ils viennent, on les emmerde. Il est temps qu’on explique la règle d’or : on n’emmerde pas des X Women. On va leur montrer et les réexpédier d’où ils sont sorties un grand coup de pieds dans l’arrière train, hein mon ange ? On va pas s’laisser impressionner par ça, on en a vu d’autres et on n’a pas prévu ça au planning : on va survivre à la préparation d’un mariage, c’est pas une « entité » qui va jouer les invités surprises. Dante m’est témoin ma Sweetlove.
Où ? Où trouver tant de force et de courage ? Dans la fatalité ? Dans la résolution à se dresser face à l’inéluctable ? Affronter le monde jusqu’au bout pour disparaitre dans un coup d’éclat ?
Comment ? Comment ne pas douter ? On ne doute que de ce qui est important, et quoi de plus important que leur Amour ?
Pourquoi ? Pourquoi elles ? Pourquoi encore et toujours subir des épreuves ?
Leur Amour devait se gagner ? Il devait se gagner en survivant encore et toujours à ce qu’elles affrontaient ? Il devait survivre grâce à elles ? Il devait survivre en leur cœur ?
Peut-être, c’était un espoir comme un autre, de se dire que tout cela était une épreuve. Le jour où Amy rencontrerait Dieu, car cela se finirait invariablement de cette façon, elle aurait deux-trois trucs à Lui dire. Il avait un plan, et c’était en ce plan que Nephilim devait croire. Xavier aussi avait un plan, mais lui n’était pas infaillible. Le Prof X avait peut-être un complexe de Dieu, mais Dieu lui était sensé être parfait, donc de ne pas avoir de complexe. Restaient à voir lequel des deux avait le plan qui permettait de les sauver au mieux, et lequel des deux acceptait ses excuses.
- Ne jamais s’abandonner, ne jamais s’arrêter de courir, ne jamais cesser de s’aimer…
Exitus Acta Probat…
Jubilation Lee X-Men Alpha
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Sujet: Re: In Tomorrow, We Trust {Caitlyn Elioth} Mer 1 Mai - 1:46
Hors-Jeu:
Comme prévu je fais ce Caméo. Si y'a un soucis avec mon pseudo-humour douteux dites-le moi.
Allô Dieu ? Nan mais Allô quoi... T'es Dieu et t'as pas de boite vocale...
Dieu, vous qui êtes au cieux, entendez ma prière. Je ne sais pas qui vous êtes mais... J'ai besoin d'un miracle. Je vais d'abord me présenter ce sera plus polie. M'en voulez pas s'il vous plaît je débute dans tout ces trucs d'illuminés enfin de... croyants. J'ai médité pendant près de trois heures et je crois que je peux presque vous toucher. Je sens une présence divine, oui, je le jure ! Ce n'est pas la folie, je ne suis pas folle c'est l'illumination mais je peux vous sentir même si je ne vous connais pas. Qui que vous soyez, Boudha, Jesus, Michael Vendetta... que sais-je ! J'ai besoin d'un miracle. Je n'ai pas grand chose à offrir en échange c'est vrai... J'ai un compte en banque bien garni vous n'aurez qu'à m'envoyer une factur... Non ! Je ne tente pas de vous soudoyer... Oh, soyez sympa laisser moi terminer. Je suis Jubilation Lee, mais appelle moi Jub. On se tutoie ? Ce sera plus simple hein... J'espère que l'appel sur le mont Olympe est pas surtaxé parce que mon téléphone a crédit de merde avec que quelques minutes de communication sauf lorsque y'a un alignement entre les fesses de Kim Jong Hun et le sourire de Barack Obama... M'enfin... Je vous implore bordel ! S'il vous plaît... Je me mets à écouter de la musique classique et à méditer, c'est pas pour me la jouer super fille trop intelligente, non... C'est pour rester zen... Et... Je peux craquer à n'importe quel moment. Je ne sais pas quelle conséquence cela pourrait avoir mais il peut y avoir mort d'homme. Oui, je ne déconn... Non, je ne... Oui... Non ce ne sont pas... C'est pas des menace okay ? Alors reste sur ton trône et écoute le barbu sinon je vais demander à Lulu... Ou Baiserdubulbe j'en sais rien... Oui, Belzebuth si ça t'amuses ! Je... Oui... J'y viens... Ma requête : Elles... C'est pas facile à dire faut me comprendre. Vous n'entendez rien de votre perchoir ? J'croyais que vous étiez omniscient.. Quoi ? Des conneries ? C'est à cause de putain d'illettrés qui savent pas lire un bouquins ? Bon, je m'en tamponne avec Rudixx ce que je v... Rudixx ? C'est un cadeau de Caitlyn qui croyait que j... Caitlyn ? C'est une ami... Une ennemie... non... Une connasse ? Une super fille ? Je sais plus... Je l'aime oui, mais je la déteste aussi, comme Amy... Amy ? C'est... Rêve pas je te la présente pas tu te démerdes pour draguer vieux débris ! Hey ho, c'est moi qui paye je te signale alors mollo l'asticot ! Pardon... Oui je m'excuse Dieu. Je vous vouvoie, très bien. Alors mon soucis c'est... Elles... Vous savez que les plantes voient tout ? Non mais genre tout. C'est affolant. Pendant que je méditait y'en a une qui m'a parl... Comment ça ? Ça devait être elles les super prédatrices de ce monde à la place de l'homme ? Et les mutants alors ? Un bug informatique... Je vois... Merci de me traiter de bug... Non mais c'est vrai on m'insulte devant des apôtres que je connais même pas... Ah c'est pas des apôtres... C'est quoi ? Les prostituées de luxe ? 'Tain la classe... Des putes divines... Hum bon, donc on en était où ? Voilà... Exactement je vous emmerdais avec mes histoires... Quoi ? Non, attendez attendez... J'y viens. Mon problème le voilà. Elles font trop de bruit. Je peux pas leurs dire de se taire c'est... C'est leurs orgasmes qui font trop de bruits. Oui... Elles font l'amour tous les soirs dans la chambre d'à côté et moi j'arrive plus à pioncer. J'suis au bout du rouleau... J'ai même arrêté ma collec' de porte clefs c'est l'horreur... Je dors plus, je me lave plus... Je... Aidez-moi... Rendez les muettes pendant l'acte. Au moins les grincements de lit je pourrais demander de réparer ça je m'en charge t'inquiète la famille wesh... hum. Vous pouvez ? Sérieux ? Pardon ? Vous voulez une description complète ou juste quelques passages... Non parce que y'en a des trucs à raco... Ouais ça va j'ai compris je vais faire une voix sensuelle pour que le gourdin divin s'élève par dessus la plus haute montagne... Hum... Hum...
Ça commence tout doucement. Quelques caresses, quelques bruits pas trop dérangeant. Le lit ondule doucement sous un flot incessant et de plus en plus intense des mouvements. Quelques minutes, quelques dizaines de minutes, la température monte à son rythme alors que les boucles des ceintures s'ôtent délicatement. Les cheveux s’entremêlent et déjà quelques rires légers et quelques mots doux traversent le mur. Puis les grincements s'intensifient et quelques mots vulgaires sortent de leurs bouches. Quelques bruits de chair et les frottements charnels s’intensifient... Les cries, de plus en plus forts, venant du corps, du cœur et des sens. Elles crient et elles hurlent et cela dure, dure, dure et dure encore jusqu'au paroxysme.
À ce moment c'est le plus intéressant car on peu entendre des insultes en Italien et en Latin aussi. Puis au moment de l'orgasme tant attendu, un scoop tombe. Tous les soirs un différents. L'une des deux dit un trucs qu'elle n'a pas encore avouée à son aimée. Parfois c'est glauque, parfois c'est drôle... C'est souvent drôle, mais ça fait aussi gerber des fois... Des exemples ? Trop prévisibles... Mais pas moyen que je raconte, tu demanderas à la plante.
Donc ça marche tu vas les rendre muettes ? Quoi !? Tu te foutais de moi ?
Mais... mais... Je voulais juste... Dormir... Juste une fois... Bon bah... J'vais aller courir... Vie de merde... Amies de merdes... Monde de merde.
« Je vous déteste ! Vous entendez ? Je hais votre bonheur ! Je le hais ! Je vous hais ! » Dis-je en cognant sur le mur avant de claquer ma porte et partir dans le couloir en courant.
Amy de Lauro Agent du BAM Gamma
Messages : 2226 Date d'inscription : 07/04/2012 Age : 29
Sujet: Re: In Tomorrow, We Trust {Caitlyn Elioth} Ven 10 Mai - 17:14
Jeudi 4 Octobre – 07 : 06 P.M.
Aujourd’hui était un grand jour !
Amy de Lauro, Photosynthèsiste à ses heures et petite copine à la jalousie notoire, en était convaincue.
On l’avait toujours plus ou moins comparé à une plante, depuis le Girasole, signifiant tournesol en italien, qui avait été son sobriquet à l’orphelinat, du fait qu’elle passait ses heures de photosynthèse, à l’époque, plantée sur place à regarder le soleil, au plus récent Fougère, donnée par son aimée. L’italienne n’aimait pas vraiment cela, qu’on le dise plante, mais elle s’était habituée, et c’était plus amusant qu’insultant, elle en avait conscience. Tout le monde savait qu’elle n’était pas une plante mais l’appelait ainsi pour la faire tourner en bourrique, sauf certains, mais ceux-là avaient tendance à répondre « Cait’ est morte » dès qu’on leur demandait un truc. Donc, c’était officiel : Cait’ n’était pas morte, et Amy n’était pas une plante.
Cependant, toute pas plante qu’elle n’était, elle n’avait pas vu d’un bon œil l’arrivée d’une fougère nommée Laurette, dans le couple. Certes, un chaton était exclut, considérant la capacité de Caitlyn à griller tout ce qui bougeait, mais une fougère nommée Laurette dans la chambre d’une de Lauro surnommée Fougère… il y avait de la compétition.
Après divers tentatives d’assassinat plus ou moins faites exprès, plus que moins d’ailleurs, Amy avait finit par, officiellement, accepter de partager son territoire de photosynthèse. Pas plus ! Du coup, son cerveau avait cherché comment réussir à occuper ladite Laurette que son aimée (à Amy) avait pour habitude de gratter à la tige, chose pas très tendancieuse qui plus était !
En bref, dans une vicieuse et enfantine tentative de vengeance pernicieuse, Amy de Lauro avait décidé de caser Laurette, à défaut de pouvoir la casser. Hors donc, la voici, après une journée où elle avait escortée une phytokinésiste au centre commercial, à ramener un cadeau : sa propre plante. Elle c’était toujours demandée quelle serait la tête que ferait Caitlyn le jour où elle la trouverait avec un petit truc long, droit et dur, entre les mains. Ce jour fatidique était arrivé, si ce n’était que ledit petit truc serait en pot. Le même pot que Laurette, puisque Fuzzy avait prit soin d’en avoir plusieurs modèles suites aux accidents réguliers qui arrivaient à sa pauvre plante (oui, cela s’appliquait aussi à Amy, en un sens, mais la plante, c’était Laurette !). D’ailleurs, il était à noter qu’elle tiendrait le pot, non le petit truc, car le petite truc avait des épines, chose qui était là aussi une basse vengeance envers Laurette.
Donc, voilà l’ancienne Ptite Brune, qui n’était plus si petite que ça désormais, toujours vêtue de son jean, de ses tennis et de son t-shirt gris à col en V, avec son petit cadeau dans la main. Pas de papier cadeau, pas de sac non-plus, même si elle sortait de cours, juste sa « plante verte », ses clés et son contentement sur le visage, un contentement puéril et gamin. A, elle en était fière, de son idée, tellement fière qu’elle avait osée la dire en face de Cérès ! Cérès qui n’avait oralement pas fait tant de commentaire que cela, d’ailleurs ; mais pas de quoi entamer son enthousiasme.
Ecoutant à la porte que son aimée ne fut pas encore rentrée, Amy ouvrit et s’y glissa, refermant derrière elle.
S’ôtant négligemment de ses chaussures, elle alla s’assoir sur le lit, regardant toujours son petit truc. Vert, long d’une vingtaine de centimètres, avec une excroissance d’un coté qui se levait comme s’il faisait coucou, c’était le genre de cadeau infantile qu’elle n’aurait jamais osée faire d’ordinaire, même à sa meilleure amie. Mais bon, si Caitlyn allait faire une de ses têtes, elle ne prendrait pas Amy pour une idiote finis, même si pour le coup, ce n’était pas tout à fait faux ; il fallait le voir comme de la naïveté, non de la stupidité.
Bon, maintenant, la première étape délicate : trouver le nom. Caitlyn avait Laurette, Amy allait lui offrir… Cactlyn ? Non, trop Pokémon. Caitus ! Caitus le cactus. C’était vendeur. Très bas aussi, mais pas vexant, elle l’espérait tout du moins.
Poussant un soupir de contentement, Amaranth entreprit d’attendre son aimée le pot de Caitus entre les mains, et lorsque la poignée commença à tourner, elle se leva et allant l’attendre avec le pot dans le dos.
- Ciao amore mia, commença-t-elle avec un magnifique sourire en allant embrasser Caitlyn, toujours une main dans le dos. Ta journée c’est bien passée ?
Question d’un réel intérêt, à laquelle elle écouterait la réponse et répondrait à son tour, au besoin.
- J’ai quelque chose pour toi. Je sais que tu sais que j’aime pas Laurette, et je sais aussi que tu sais que je sais pourquoi, mais que je veux pas le reconnaitre. Du coup, j’ai décidé de lui trouver quelqu’un. Comme ça, je serais plus jalouse. Donc, laisse-moi te présenter, et t’offrir, Caitus, le nouveau compagnon de Laurette !
Sur ces mots, dans un geste faussement vif, elle sortit son petit cactus et le tendit à Caitlyn.
- J’ai demandée l’aide de Cérès pour trouver le bon ; elle est Phytokinésiste et biochimiste de formation, donc elle s’y connaissait pas mal. Il sera pas dur d’entretient, donc à part un peu de place sur le rebord de la fenêtre, il ne demandera presque rien pour tenir compagnie à Laurette, et la venger si jamais je shoote dedans avec mes ailes, car il a des épines, lui. Il te plait ?
Non, elle n'avait ni fumé ni sniffé, elle était juste joviale, et espérait que ce serait contagieux.
Caitlyn Elioth X-Men Beta
Messages : 1618 Date d'inscription : 06/04/2012 Age : 36
Sujet: Re: In Tomorrow, We Trust {Caitlyn Elioth} Ven 10 Mai - 21:14
Le droit c’est pour les tapettes ! Non mais franchement, c’est quoi ces conneries d’ouvrages à assimiler et à ressortir le cas échéant avec une voix monocorde à la Danger ? C’est rigolo cinq minutes mais comment on peut s’enthousiasmer à éplucher des annales pour se taper l’un après l’autre des comptes rendus aussi bandant que l’érotisme chez Yvette Horner dégoulinant de jurisprudences dont tout le monde se fout avec une pertinence monstrueusement dosée : qu’est-ce qu’elle en avait à foutre de savoir qu’un patron d’un bar de Dixon City avait été débouté en appel pour avoir refusé d’employer une fille brune qui venait de se teindre les cheveux en roux ? Qu’elle achète une perruque, merde ! Et pis tout le monde sera content ! Sérieusement, à part Dead Drop Diva, PERSONNE ne pouvait prendre son pied à lire ce genre de conneries et puis avec son passif de criminelle, c’était aussi incongrue que Xavier dans le rôle de Chewbakka dans la nouvelle Trilogie de Lucas..heu pardon…Disney. , aussi choquant que DSK entrant dans les ordres, aussi inapproprié qu’une journée porte-ouvertes et audioguide chez Magneto.
C’est donc la tête en miettes qu’elle rentrait en sa demeure après deux bonnes heures à mémoriser deux à trois ouvrages en bibliothèque. Chose dont elle ne pouvait en parler à personne parce que c’était CHIANT, oui voilà, c’est le terme et elle ne reviendrait pas la dessus. Un paquet de Chips, un peu de facebook, des câlins…des GROS câlins et puis dodo en comatant devant la télé à jouer avec les cheveux de sa belle, voilà : fuck off des problème de distance entre les clôtures à Creek Arizona ou de Zigi Starfeet qui s’était vu accuser de ..Viol de cactus : OO, Oui tout à fait ! Et acquitté car il n’avait pas été démontré que la victime n’était pas non consentante.
Ciao amore mia. Ta journée c’est bien passée ?
Rien que pour le coup, ca valait bien deux heures de trucs chiants ! Ce genre d’accueil n’avait pas de prix. Ce sourire appela le sien en écho et la tendresse de son baiser lui permit de chasser sa bougonnerie qu’elle trainait comme un boulet depuis la bibliothèque.
- Bah, m’en fout de comment elle s’est passée, ma vie ne reprend que quand je rentre ici avec toi…le reste…c’est chiant et monotone. Je rêve du Week End, plus que Vendredi…Haut les Cœurs Castor Family.
Mais qu’est-ce qu’elle planquait derrière son dos la cachotière ? Et cette mine de Sanzo ayant bouffé un Ernest tout cru ? Elle a connaissait mieux que personne ce petit visage qui reflétait toute l’innocence et la naïveté qu’elle s’évertuait à cacher aux yeux des autres. Sur ce coup elle semblait particulièrement fière d’elle. J’ai quelque chose pour toi. Je sais que tu sais que j’aime pas Laurette, et je sais aussi que tu sais que je sais pourquoi, mais que je veux pas le reconnaitre. Du coup, j’ai décidé de lui trouver quelqu’un. Comme ça, je serais plus jalouse. Donc, laisse-moi te présenter, et t’offrir, Caitus, le nouveau compagnon de Laurette !
Des yeux de chouette. Trop d’informations à la fois pour la pauvre Irlandaise qui restait interdite, une jambe en l’air en train de retirer sa sandale gauche et l’autre les yeux fixés sur la pauvre petite chose épineuse du nom de…caitus ?? Et après on dit que c’est elle qui fume la moquette ! Elle resta suspendue dans les airs quelques secondes, clignant des yeux et entendant à peine la suite du discours.
- Heu..oui..bon…alors..d’accord..c’est..définitivement… un cactus. Tu m’offres un cactus et tu l’a nommé Caitus…ok…aheum..
Elle porta sa main devant la bouche en laissant échapper un rire nerveux et en faisant signe à son aimée de ne pas s’en vexer.
- Non hein, ne le prend pas mal il est..très beau…et très vert…et très…épineux. C’est un…cadeau magnifique…et déroutant, c’est sûr que c’est orignal. Faut juste que j’arrive à conceptualiser une autre idée que le gigantesque What the Fuck qui me tourne en boucle dans la tête.
Elle prit l’objet de son étonnement affichant toujours un air à mi-chemin entre l’étonnement et l’amusement sincère et du pouce titilla quelques aiguilles.
- C’est qu’il se défend l’animal ! T’es sur qu’il est pour moi ou pour Laurette ? Parce que…alors comme ça ,c’est un cactus que je t’inspire ? Note, ce n’est pas con…C’est à cause de ma névrose des contacts physiques ? Hum ? Hoooo, je vois attends, c’est pour m’empêcher de le toucher comme Laurette ! Et cette forme, c’est sadique en fait…vingt centimètre, long et érigé mais terriblement piquant ! Nos « jouets » te lassent déjà ? Celui-là va être plus compliqué à manier hein…C’est de bonne guerre alors ? Et bien il me reste à souhaiter la bienvenue à Caitus et à te remercier pour cette charmante attention mon ange.
Elle lui adressa un sourire sincère en secouant la tête, puis s’avança pour lui déposer un baiser sonore et baveux avant de faire quelque pas pour le déposer auprès de Laurette en reculant pour contempler le tableau.
- Et voiiiiilà…Un garde du corps en fait ? C’est mignon tout plein…Je vais pas te dire qu’un cactus, j’en rêvais la nuit parce que je mentirais et que si c’était vrai tu te mettrais encore à psychoter pour des bêtises. Mais je suis touchée par le geste ma sweety.
Soudain elle sembla soucieuse comme si une étrange idée lui traversait l’esprit puis se tournant vers son aimée, elle demanda perplexe et embarrassée.
- Dis, tu crois que les cactus peuvent avoir des relations sexuelles consenties ?
Amy de Lauro Agent du BAM Gamma
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Sujet: Re: In Tomorrow, We Trust {Caitlyn Elioth} Ven 10 Mai - 22:32
La journée de Caitlyn avait été longue et chiante, la laissant rêver du week-end ; bon, au moins, elle ne pourrait que s’améliorer dans les prochains instants. Un mal pour un bien, mais qui prouvait à Amy combien la discussion sur ses disponibilités et son emplois du temps avaient été utile, un mois plus tôt. Une petite grimace de culpabilité au fait de n’avoir que le dimanche à passer entièrement avec son aimée, mais cela ne l’arrêta en rien dans son action, et elle tendit le cactus.
La réaction de Caitlyn fut très… photogénique. Elle prit la pose, et ne la perdit pas, alors qu’elle associait les yeux du lémurien à la posture de la grue, laissant l’italienne finir ce qu’elle avait commencé. Amy avait horreur d’avoir les mains prises, et toute personne parlant avec elle une fois à la machine à café ne recommençait jamais cette erreur (sauf Nobody, qui prenait le pari sur l’objet environnant qui allait finir aspergé de thé bouillant) ; cependant, par miracle peut-être, ou plus probablement du fait qu’elle tenait le pot à deux mains et qu’il était suffisamment lourd pour qu’elle n’oubli pas son existence, Caitus ne connu pas une fin prématurée en voltigeur improvisé. Même si, visiblement, cela n’aurait pas plus étonné Caitlyn que cela.
- Heu… oui… bon… alors… d’accord… c’est… définitivement… un cactus. Tu m’offres un cactus et tu l’as nommé Caitus… ok… aheum…
- Il te plait pas ?
Une main sur la bouche et un rire nerveux ; bon, ça partait mal. Une demande de pas se vexer, aussi. A défaut de se vexer, elle allait se sentir très nulle, la Amy ; et peut-être un peu conne, aussi, mais ça…
- Non hein, ne le prend pas mal il est… très beau… et très vert… et très… épineux. C’est un… cadeau magnifique… et déroutant, c’est sûr que c’est orignal. Faut juste que j’arrive à conceptualiser une autre idée que le gigantesque What the Fuck qui me tourne en boucle dans la tête.
L’italienne ne répliqua rien, parce que pour le coup du WTF, elle n’avait pas d’excuse, en fait. C’était vrai, Caitlyn avait prit une fougère parce qu’elle était l’initiatrice du surnom Fougère, mais pour Amy… Pourquoi un cactus ? C’était assez simple à renommé pour aller avec Caitlyn, et c’était encore plus simple d’entretient, cela faisait deux raisons, mais…
Mais Caitlyn décida de creuser ; comment ça, c’était un cactus qu’elle inspirait ? Bah, si on considérait qu’elle avait en effet du mal avec les contacts, qu’elle était plutôt une solitaire, qu’elle n’était pas méchante et pouvait venir en aide aux malheureux qui mourraient de soif dans le désert (ceci est une image), si on partait du principe que ca ZCPE étaient des épines électriques, qu’elle était droite dans ses idéaux et… Pourquoi l’italienne pensait à ça ?
En plus, un cactus c’était facile d’entretient, alors que comme l’avait dite Fuzzy elle-même, elle avait in tigre dans le moteur, et c’était bien Amy qui s’occupait de l’entretient. Et c’était un entretient lourd, chaque soir !
- Arrête de me psychanalyser, veux-tu ? demanda-t-elle, faussement outrée. Nos jouets ne me lassent pas, attend, faudrait être malade pour faire ça avec un cactus, les épines, et tout… puis c’lui-là a un bras aussi, imagines… non en fait, faut pas imaginer. Et puis…
Pas le temps de finir sa phrase que Caitlyn lui déposait un baiser exagéré sur les lèvres, histoire de la faire taire ; c’était quelque part tant mieux, parce que l’italienne ne savait pas où elle allait avec ses cactus, et même si dans la vie, il y avait des cactus. Puis, se bienfait pour le monde accomplit, Fuzzy s’en alla poser leurs deux plantes vertes l’une à côté de l’autre, et recula pour avoir une vue d’ensemble, alors qu’Amaranth s’avançait pour lui prendre la main, et regarder avec elle.
- Et voiiiiilà… Un garde du corps en fait ? C’est mignon tout plein… Je vais pas te dire qu’un cactus, j’en rêvais la nuit parce que je mentirais et que si c’était vrai tu te mettrais encore à psychoter pour des bêtises. Mais je suis touchée par le geste ma sweety.
Nephilim se contenta de sourire bêtement et de regarder son plan machiavélique de protection du territoire fonctionner à merveille, jusqu’à ce que Caitlyn lui fit par d’une idée comme cela, qui associée à la précédente, devint des plus étranges.
- Dis, tu crois que les cactus peuvent avoir des relations sexuelles consenties ?
Amy fut partagée entre deux pensées : le classique « kékéditc’tefolle ? » et le traditionnel « Cait’ est morte ? » ; au final, ce fut le très gracieux « Hein ? » qui sorti de sa bouche.
- Euh… Comment dire… Tu ne vas pas me dire que tu rêvais d’un cactus la nuit pour pas que je me mette à psychoter pour des bêtises et ensuite tu me demandes si les cactus peuvent avoir des relations sexuelles consenties… Hum…
Le plan « caser Laurette » venait de subir un monumental échec, et Amy devenait aussi jalouse du Caitus… non, en réalité, c’était à son tour d’être dans le What the Fuck, car si elle taquinait Caitlyn avec une rivalité contre la vraie fougère, elle était plus que surprise que la réplique concernant le cactus.
- Honnêtement, même si les végétaux dégagent une certaine présence sur le plan astral, je ne pense pas qu’ils aient de pensées conscientes, donc, ils ne peuvent pas être consentant pour quoi que ce soit. Maintenant, je dois avouer que malgré ma toute confiance en toi, cette question me laisse perplexe : qu’est-ce tu veux lui faire à Caitus ?
Oui, cela avait un peu plus de classe que « Cait’ est morte », mais au final, cela voulait dire la même chose : qu’allait-il arriver à ce pauvre et innocent Caitus ? Il était hors de question que dans leur lit, il y ait un cactus !
Caitlyn Elioth X-Men Beta
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Sujet: Re: In Tomorrow, We Trust {Caitlyn Elioth} Dim 9 Juin - 21:09
Lundi 20 Avril 2013 Toit de l'Institut.
Elle leva un instant les yeux vers le soleil afin de plisser les yeux sous la lumière en un sourire enfantin. Le vent agitait calmement sa longue chevelure rousse qu’elle laissait pousser à exubérance en ce moment. A une telle hauteur, du haut du toit de l’institut, il y avait toujours un peu plus de vent. Bien assez en tout cas pour soulever sa jupe et la forcer à se plaquer d’un revers de main pour la discipliner. Elle avait toujours son portable en main et finit par le ranger dans sa veste perdant alors son regard vers le parc et la verdure s’étendant à perte de vue depuis ce point de mire assez inhabituel. Peu de personne en ce début de journée, elle savait parfaitement ce qu’elle faisait la dérangeant alors que l’échauffement de son entrainement matinal se terminait à peine.
Il ne lui faudrait plus longtemps avant de débarquer sur le toit, surtout que le lieu était une chose complètement incongrue pour « avoir quelque chose d’urgent et d’important à faire ». Combien de fois avait-elle préparé cette scène. Dix ou quinze fois. Il fallait qu’elle sente le moment et cette fois ci, cette lueur inédite, juste ce rayon de soleil s’étant posé sur son visage endormit par la fenêtre au rideau mal fermé lui avait indiqué qu’il s’agissait du jour et du moment pour mener jusqu’au bout ce grand projet…une étape de plus dirait surement Emma, mais pour l’Irlandaise, c’était bien plus que ça : c’était un acte d’abandon et de foi total et elle le ferait à sa manière puisque ce qui stressait avant tout était la préparation. Zapper l’étape lui permettrait de rendre les choses plus acceptables…C’était du moins dans « l’improvisation préparée » qu’on était le meilleur d’après elle.
Oh, elle gueulerait, ça c’était chose admise mais elle gueulerait plus pour la forme que pour le geste et puis des deux, c’est elle qui allait gueuler le plus non ?
La voilà déjà. Un bref sourire alors qu’elle se tient près de la corniche.
- Salut mon cœur ! C’est une belle journée hein ? Tututut ! On ne s’approche pas, please ! Si tu le fais, franchement tu vas horriblement me décevoir.
J’étais jamais monté pour voir de jour le point de vue qu’on avait d’ici, c’est assez joli en fait je trouve, c’est plus sympa la nuit quand on regarde les étoiles à deux mais bon…On fera sans, n’est-ce pas ? Je me disais, ce matin qu’il n’y avait pas une journée sans qu’on ne se dise qu’on s’aime, c’est un beau rituel mais ce matin, j’aimerai pousser un peu plus le concept…de donner encore une preuve de combien j’ai une confiance aveugle en toi.
Elle se déplaça lentement reculant pas à pas vers la corniche et s’immobilisa au bord d’elle, les mains derrière le dos.
- Il fait beau, c’est une belle journée je disais…et si tu m’emmenais faire un tour ? Juste pour …essayer ?
Un sourire espiègle et alors que son souffle trahissait un léger tremblement d’appréhension.
- Montre-moi, montre-moi le ciel !!
Sans lui laisser le temps de réagir bien qu’elle fut sans doute déjà en route, elle se laissa tomber en arrière dans le vide en fermant les yeux.
Amy de Lauro Agent du BAM Gamma
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Sujet: Re: In Tomorrow, We Trust {Caitlyn Elioth} Mer 12 Juin - 17:27
Samedi 20 Avril 2013 – 07 : 04 A.M.
Comme tous les matins, à l’exception du jour du seigneur, elle courrait. Qu’il neige, qu’il pleuve ou qu’il vente, elle courait. Elle courait vite, bien plus qu’un être humain, durant trois quart d’heure, pour s’échauffer. Levée tous les matins à six heures, indifféremment du levé jour, nullement gênée par la nuit, elle s’en allait courir, de plus ou moins bonne grâce selon la température ; car, si elle n’était pas particulièrement frileuse, l’hiver nord-américain pour une méditerranéenne, c’était une expérience assez éprouvante. Oh, elle ne pouvait pas s’enrhumer, encore heureux, il suffisait de voir ce qu’il advenait dans son couple dès que sa moitié était malade !
Amy était vêtue, comme de norme pour la saison, d’un survêtement et d’un sous-pull par-dessus sa brassière, avec en ceinture une gourde de deux litres qui seraient vidée une à deux fois avant qu’elle ne prenne les cours, à huit heures, ainsi que des mitaines, et sa chevelure était coiffée en un simple chignon. Expirant profondément alors qu’elle ralentissait le rythme, l’italienne regarda la montre qui lui pendait à la ceinture, constatant un léger retard sur son programme. Son aimée lui avait reproché de tout mettre dans des horaires, mais Amy avait été éduquée ainsi, selon un emploi du temps strict, et si elle avait consenti à ne pas « enfermer l’amour dans une case », le reste de ses journées se déroulait ainsi.
Cependant, pour la journée, elle aurait une entorse audit programme, son téléphone, fidèle mp3 lorsqu’il s’agissait de courir, ayant interrompu ses récitations pour lui signaler la présence d’un sms, sms qu’elle avait lut et qui expliquait son retard, car plutôt que de s’en aller directement au gymnase, elle s’en était retournée à l’Institut. Quelque chose d’urgent et d’important à faire, à sept heures du matin, sur les toits… déjà, sept heures n’était-ce pas l’heure de lever de son aimée ? Entre six et sept heures, en règle générale, Amy lui déposant le petit déjeuné au lit et s’éclipsant après un baiser, ou sans si son aimée dormait encore. Mais généralement, c’était avec, même si cela pouvait décrocher un grognement de castor des cavernes mal léché, c’était généralement un sourire qui lui répondait, voir les deux, une fois que ledit castor c’était réinstallé. Autant, le premier, elle savait comment le prendre, autant Nephilim se demandait toujours si le second signifiait « bonne journée » ou « enfin tous les draps pour moi ». Toujours était-il que ce matin, Caitlyn semblait d’attaque ; c’était quoi, l’objectif, regardé le levé du soleil ensemble ? L’italienne sourit à cette pensée, même si c’était stupide, l’astre solaire ayant déjà commencé sa course depuis quelques instants déjà, inondant les alentours de ses reflets matinaux.
Bon, il fallait encore atteindre les toits, et considérant qu’elle venait du gymnase, cela faisant un beau détour, si elle passait par l’intérêt. Si. Amy était l’élève de Jubilee, et la première fois qu’elles c’étaient rencontrées, elle-même lézardait sur les toits et son amie avait escaladée la façade pour ne pas perdre de temps. Quel mauvais exemple ! Enfin, on n’était un mauvais exemple uniquement si d’autres prenait exemple ; ainsi donc, Jubilation devenait officiellement un mauvais exemple aujourd’hui même ; tout était de sa faute. Ça tombait bien, en plus, les absents avaient toujours tord.
Arrivant au niveau des salles de classe, lesquelles étaient encore vide, Amy entreprit d’escalader la façade, prenant appui sur les rebords de fenêtres, la gouttière et faisant appel à quelques bons assez impressionnant. Arrivant sur les toits par l’endroit le plus improbable, elle t’ouvra son aimée à un autre endroit improbable, bien que la première réflexion qui lui vint fut que Fuzzy n’était pas frileuse, pour une californienne. Oui, c’était accessoire, sauf si on prenait en compte que ses jambes n’étaient couvertes que d’une petite jupe, indisciplinée qui plus était. Et ce sourire… trop près du bord.
- Salut mon cœur ! C’est une belle journée hein ? Tututut ! On ne s’approche pas, please ! Si tu le fais, franchement tu vas horriblement me décevoir.
Euh… ouais… bon si elle la prenait par les sentiments… puis Amy faisait parfaitement confiance à son aimée, d’autant que cette dernière n’avait nullement un comportement de suicidaire. Non, c’était plutôt… de la joie ? C’était plus beau et cela allait merveilleusement bien sur son visage, mais cela n’en présageait pas moins une connerie assez monumentale à venir. Nephilim n’était pas télékinésiste, si Caitlyn sautait en arrière, il y avait un fort pourcentage de chance qu’Amy finisse à terre, même si elle parvenait à freiner la chute. On décollait vers le haut, par vers le bas, avec des ailes.
- J’étais jamais monté pour voir de jour le point de vue qu’on avait d’ici, c’est assez joli en fait je trouve, c’est plus sympa la nuit quand on regarde les étoiles à deux mais bon… On fera sans, n’est-ce pas ? Je me disais, ce matin qu’il n’y avait pas une journée sans qu’on ne se dise qu’on s’aime, c’est un beau rituel mais ce matin, j’aimerai pousser un peu plus le concept… de donner encore une preuve de combien j’ai une confiance aveugle en toi.
Euh… ouais… c’était une belle preuve, mais si Fuzzy avait toute confiance en elle, pour le coup, c’était Nephilim qui doutait beaucoup d’elle-même. Et cela transpirait par chaque pore de sa peau.
- Ecoute Cati…
- Il fait beau, c’est une belle journée je disais… et si tu m’emmenais faire un tour ? Juste pour… essayer ?
- Si tu veux mais pas comme…
- Montre-moi, montre-moi le ciel !!
Une seconde, il faudra moins d’une seconde à Caitlyn pour toucher terre, et elle y laisserait, au mieux, des os.
L’APB s’enclencha en accéléré, alors que les ailes aux plumes rouge-sang déchiquetaient les hauts de l’italienne et qu’elle s’élançait à la suite de son aimée, calculant autant que faire se pouvant les angles et la trajectoire qu’elle devrait emprunter, ainsi qu’essayant d’estimer le vent, pour ne pas finir au sol trop tôt ; c’était dur de voler sans instinct. Trop peu de temps, même pour elle, pourtant, il ne lui fallut que quelques décimales de seconde pour se saisir du dos de son aimée, qui avait déjà parcourue une bonne partie de la chute. Par instinct, elle se mit en position de sécurité, prête à encaisser le choc pour protéger son aimée.
Mais jamais il ne vint jamais.
Propulsée dans les airs par une force invisible, l’italienne se dût de briser sa position de sécurité comme de se retourner, pour réellement prendre son envol. Déployant ses ailes de toute leur envergure, laquelle avait encore grandie, s’étendant de près de quatre centimètres, deux par ailes, à chaque mois, Amy reprit ses calculs et tenta de se placer dans le sens du vent, effectuant un large virage alors qu’elle regardait, membranes nictitantes déployées, devant elle, la concentration se lisant sur son visage.
- Tu mériterais que je t’engueule, Cati mia, déclara-t-elle sombrement, sa voix encore déraillée par l’APB, puis, après une pause, un sourire se dessinant sur ses lèvres, et Amy passa son visage dans les cheveux voletant de son aimée, murmurant d’une façon bien plus douce : mais je vais pas gâcher le moment en devenir.
Recommençant à battre des ailes, l’italienne prit de l’altitude, survolant les bois de l’Institut dans le soleil ascendant. Enlaçant son aimée d’un bras au niveau des épaules et de l’autre sur le ventre, elle espérait trouver une position de vol la plus agréable possible, car même si ce contact était des plus physiques, elle n’avait encore jamais emporté quelqu’un dans les airs, et s’en voudrait de gâter le tout en inconfortant Caitlyn.
La verdure faisait mer sous elles, Nephilim la survolant rapidement, sa cinquantaine de kilomètre/heure de croisière permettant d’apprécier le panorama, cependant, et elle l’offrit autant qu’elle le pouvait à celle qu’elle aimait. Portées par les vents, bercées par le monde et les mouvements d’ailes, elles parcoururent les bois jusqu’à la limite de la propriétée de Xavier, se rapprochant parfois des cimes, mais ne pouvant jamais les toucher ; puis, arrivées à la limite de leur paradis, elles décrivirent un autre arc de cercle, lent et doux, pour s’en retourner de là où elles venaient, Amy profitant d’une accalmie venteuse pour prendre de l’élan et avoir moins à forcer lorsque celui qui les avait porté leur fit face.
- Accroche-toi, déclara-t-elle simplement, alors que les battements de ses ailes devenaient plus fréquents et énergiques.
L’Institut fit rapidement son apparition, et elles le dépassèrent, plongeant au-dessus du lac de Breakstone. Amy enlaça ses jambes autour de celles de son aimée, pour être sure que cette dernière garde bien la position droite qui était l’idéal en vol, puis s’approcha de plus en plus de la surface, jusqu’à ce qu’elles puissent voir leur reflet.
- Je t’aime, Caitlyn Emilie Elioth, murmura-t-elle à nouveau, posant son menton sur l'épaule de son aimée et collant sa tête contre la sienne, pour contempler ensemble leur image dans l’eau filante.
Dommage qu’elles ne puissent s’embrasser, mais le baiser serait là, à l’atterrissage, et tous les jours suivants ; elles continueraient de s’embrasser, elles continueraient de s’aimer et de se le dire, jusqu’à la fin. Car jamais elles ne s’abandonneraient, car jamais elles ne cesseraient de s’aimer ; ce n’était pas là la croyance de toucher le ciel, c’était là se saisir de leur paradis. Et ce paradis se nommait Amour.
Caitlyn Elioth X-Men Beta
Messages : 1618 Date d'inscription : 06/04/2012 Age : 36
Sujet: Re: In Tomorrow, We Trust {Caitlyn Elioth} Jeu 13 Juin - 20:57
Ce n’était VRAIMENT pas une bonne idée, même qu’on pourrait dire carrément que c’était une idée de con ! C’est à ça qu’elle songeait en chutant comme une pierre et serrant les deux. Certes c’était différent de cette impression de chute depuis le clocher d’une église en feu mais cette fois ci, il ne terminerait pas en pin’s sur le toit d’une voiture mais certainement éclatée comme une fourmi dans le gravier de la cour.
Elle en était à cette réflexion malheureuse lorsqu’elle sentit les bras d’Amy (qui d’autre) l’enserrer dans sa chute et immédiatement ensuite une terrible impulsion qui lui fit lâcher un « WIIIIIP !!!! » désespéré. Caitlyn n’aimait pas les manèges du genre Space Mountain mais là pour le coup, c’est exactement l’impression que cela lui fit ! Ouvrant les yeux comme des secoupes, le vent faisant claquer ses longs cheveux roux dans les airs, elle grimaça littéralement de terreur en plantant violement ses pauvres ongles qu’elle portait courts dans les bras de sa fiancée lui labourant généreusement les chairs en un réflexe de peur.
Elles prenaient de la vitesse tout comme le cœur de l’Irlandaise prêt à exploser sa poitrine. Caytlyn d’abord courageuse se mit à fermer les yeux en serrant les dents en suppliant tous les dieux de la création et Justin Bieber inclus que tout cela se termine dans les plus bref délais.
- Tu mériterais que je t’engueule, Cati mia
Oui ben, fallait pas s’inquiéter, elle était bien punie toute seule là la pauvre, heureusement qu’elle était passé aux toilettes avant, elle lui aurait uriné dessus un peu plus !
- mais je vais pas gâcher le moment en devenir.
Le moment ? Il est SUPER long le moment ! Mais quelle idée de merde ! Elle s’essayait de ne pas passer pour idiote, desserrant les lèvres pour s’essayer à un truc du genre « super ! » « Je gèèèère, même pas PEUR » « Han qu’c’est beau ! » « Fais commeuuh l’oiseauuuu » « Jesuuus ! d’ici je vois ta maison ! » « Mon amour, nous volerons vers l’infini et au delàààààààà »…Pourtant, elle avait répété toutes ses belles phrases dans sa préparation hyper carrée mais voilà, tout ce qui parvint à franchir ses lèvres fut un éloquent
Ca devait bien vouloir dire quelque chose mais pas moyen de passer une soirée lettrée entre amis afin d’en percer l’énigmatique code. Il fallait voir ça comme un premier essai et c’était exactement ce que c’était : un violent dépucelage aérien entre une renarde et un ptérodactyle ( oui l’image est violente, désolé) ce qui signifie que le paysage et bien notre pauvre rousse terrorisée n’en vit rien du tout, affichant une bonne mine de constipée et fermant les yeux comme si Teryl s’avançait avec un manche de pioche pour son examen gynécologique trimestriel et en toute sincérité même une première place auprès d’un concert de Kurt Cobain Reborn By Rachel ne lui aurait pas fait déceler les paupières, ni même la perspective visuelle d’un Xavier prit dans un violent et improbable Harlem Shake.
Oh mon Dieu, c’était comme une nuit de sexe ou elle n’avait pas d’humeur, ça n’en finissait plus ! A part son cœur qui semblait souhaiter aller faire sa vie tout seul loin de sa cage thoracique, le vent lui soufflait dans la tronche comme si elle habitait son sèche-cheveux !
- Accroche-toi,
Riche idée ! Et tu crois qu’j’fais quoi ? Des claquettes ? Borde ! Je battrai une armée de Tics sur le cul d’un chien mouillé en termes d’accrochage là ! Même les morbacs de Josh n’avait pas une telle résistance : c’est simple, un peu plus et j’allais fusionner avec elle…Phagocyter même ! J’aurai aimé lui dire tout cela mais une fois de plus mon superbe message en fut dévoyé.
On aura compris l’idée, de toute façon, Amy était hyper balèze avec son méga cerveau !
- - Je t’aime, Caitlyn Emilie Elioth,
Ca sentait le poisson…Pas Amy bien sûr, mais bon, y’avait une odeur de flotte désagréable, mais est-ce qu’elle allait se décidé à lui faire cesser cette torture ?! Elle sacrifierait Laurette et son poster d’Ororo pour ça !!! Mais il fallait se montrer romantique en plus, la chiante ! Comment peut-on être terrorisée et glamour ? Avoir le gout du vomi dans la bouche et vouloir rouler des pelles ? Inconcevable ! Mais il fallait agir, sinon elle risquait une fois de plus de passer pour une handicapée du romantisme, déjà que la « Tour Eiffel, c’est une sorte d’antenne radio ? » avait désespéré sa fiancée…
- A..mmmmo di lauuurrrrrrrrrri..je..Moi aussss..ausss..AUSECOUUUUURS !
Ah zut épic Fail !!! Mais bon dès qu’elle déciderait un jour de la reposer, elle gambaderait trente secondes livide, les jambes tremblantes et le souffle court en affichant un pathétique V de la victoire en couinant entre deux sanglots de peur « C’…c’était rien…en fait…j’ai rien senti.. »
Si c’est pas romantique tout ça !
Amy de Lauro Agent du BAM Gamma
Messages : 2226 Date d'inscription : 07/04/2012 Age : 29
Sujet: Re: In Tomorrow, We Trust {Caitlyn Elioth} Sam 15 Juin - 18:36
Ca n’avait pas été long. Enfin, pour Caitlyn, cela avait dû durer suffisamment longtemps ; un peu plus, et elle aurait réussit à vexer Amy. Quant on pensait que cela faisait des mois que Jub’ faisait la queue pour que Nephilim l’emmène voler mais que cette dernière voulait à tout prit que ce soit son aimée la première à qui elle ferait découvrir les cieux, et quant on pensait que Fuzzy avait à peu près autant profité de la chose que Sanzo devant un bol de croquettes pour chat ou qu’un string d’Emma un jour de règle (plus le second que le premier d’ailleurs, et pour deux raisons : quant Sanzo se transformait en chat, il prenait les instincts, donc les croquettes ne devaient pas tant le déranger, et surtout Caitlyn était aussi détendue que le string suscité).
Le hic, c’est que ça n’avait pas été les premières minutes de vol, mais bien la dizaine que l’italienne lui avait accordée. A cause d’elle, son aimée était même allé jusqu’à gâcher un magnifique « je t’aime » par un « moi au secours » tonitruant. Romanticité du moment : 0 ; bon, Amy s’en voulait à elle seule, et déposa son aimée assez rapidement, et de la manière la plus douce possible. Caitlyn avait-elle déjà fait du parapente ? Parce que l’atterrissage fut à peu près le même : il fallut se remettre droit, et courir le temps de disperser l’énergie cinétique. Seule, Nephilim osait les atterrissages brutaux, mais même si elles avaient finies à deux à plat ventre par terre, en guise d’atterrissage, c’était mon violent que ceux que l’italienne effectuait seule.
Bon, Caitlyn n’aimait pas qu’Amy la porte, sur terre ou dans les airs ; dommages, l’italienne adorait cela.
- C’… c’était rien… en fait… j’ai rien senti, déclara Caitlyn, jambes tremblantes mais essayant de sauver les meubles alors qu’ils étaient déjà partis.
De son côté, l’italienne était occupée à essayer de faire tenir les pathétiques restes de son sous-pull et de sa brassière, que le déploiement des ailes n’avait pas épargnés, pour ne pas dire qu’il en avait déchiqueté tout l’arrière, lui laissant seulement les trous au niveau des bras comme soutien pour éviter de se retrouvée poitrine dénudée ; autant dire qu’il fallait éviter de se pencher en avant ou de baisser les épaules pour ne pas voir le tout filer à l’anglaise.
- Désolée puce, je croyais vraiment que cela te passerait pendant le vol, répondit-elle simplement, gênée. C’était trop tôt ?
S’avançant tout en repliant ses ailes autour d’elle pour s’en faire une sorte de robe et cacher son problème vestimentaire, Nephilim prit son aimée dans ces bras, lui caressant doucement le dos tout en la regardant dans les yeux, aimante à en être un peu maternelle, baissant la tête pour se mettre au niveau du visage de son aimée.
- Ca va aller, c’est fini. La prochaine fois, on prévoit à deux, ok ? C’était un très mauvais départ. Elle laissa un silence, constatant tactilement les effets secondaires du vol au niveau des muscles de son aimée, chose qu’elle avait bien entendue déjà vue, et qu’elle avait parfaitement comprise. Dieu que ce tu es tenue, Cati mia ; je t’ai mise dans un bel état…
Voix désolée, visage désolé, même si ce n’était pas réellement grave ; la main d’Amy glissa du dos de son aimée le long du bras, pour s’emparer du poignet.
- Hum, je peux pas aller bosser comme ça, et toi non-plus ; laisse-moi prendre les choses en main pour les dix prochaines minutes, ma chérie. Et ne t’inquiète pas, tu resteras les deux pieds sur terre, reprit-elle avec un sourire, qui indiquait clairement qu’elle avait une idée derrière la tête.
Oh, ce n’était pas une idée comme celles qui animaient leurs soirées, non, c’était juste de la bienveillance, et une forte envie de se faire pardonner également. Aux vues de sa tenue, l’italienne ne pouvait ni continuer l’entrainement, ni aller en cours, et encore moins donner son cour, alors elle s’en allait sauter sa seconde heure d’entrainement pour d’autres activités ; ne pas vivre dans des cases oui, mais même lorsqu’on avait un emploi du temps, les règles étaient faites pour être transgressées. Puis une heure ne ferait pas la différence, quant bien même elle accomplissait l’entrainement de cinq.
Marchant calmement dans l’Institut alors que la plupart s’éveillaient, toujours couvertes de ses ailes et tenant son aimée par la main, passablement décoiffées à cause du vol et de l’atterrissage, et cette dernière ayant encore le souffle un peu court, chose qui, inutile de mentir, en connaissance de leur réputation, finirait indiscutablement en rumeur comme quoi elles essayaient de le faire partout dans l’Institut, et qu’en cette journée, elles avaient fait le parc – chose au demeurant fausse, elles n’essayaient pas de le faire partout, juste à quelques endroits intéressants, et le parc n’en faisait pas partie ; enfin, à l’heure actuelle. Enfin bref, elles marchaient en attirant pas mal les regards, s’en allant à leur chambre, qu’Amy ouvrit sans complexe pour refermer derrière elles.
- Sur le lit et sur le ventre, s’il te plait, et ôtes-moi ton haut, demanda-t-elle, signifiant par là la suite des opérations.
Rétractant ses ailes, l’italienne jeta négligemment feu ses habits pour en récupérer d’autres, un simple sous-pull cette fois. Non, elle ne mettait pas de soutien-gorge, pas parce qu’elle voyait en lui l’instrument symbole d’oppression et de souffrance infligée au corps des femmes ou qu’elle croyait en l’étude déclarant que le non port de ce sous-vêtement permettaient aux mamelons de remonter de 7 mm par an par rapport à l’épaule et à la poitrine de se raffermir, juste qu’elle c’était plusieurs fois pincées les ailes dans de tels appareils lors de sorties incontrôlées, ces dernières n’ayant pas toujours été suffisamment fortes pour déchirer les tissus vestimentaires, et qu’elle c’était donc habituée à vivre sans, l’expérience suscitée étant plus douloureuse que ce coincer les doigts dans une porte.
Virant ses chaussures, Amy se plaça à califourchon sur le dos de sa Cati, se posant sur ses fesses, et laissant ses doigts courir le long de la colonne vertébrale de Fuzzy, jusqu’à sa nuque et ses épaules, appuyant légèrement.
- Après l’effort, le réconfort, et comme tu t’es tendue à cause de moi, laisse-moi te masser pour te détendre, Cati Mia.
Se faire pardonner, oui, mais aussi passer un bon moment, et surtout, aimer et être aimée. La vivacité des cieux était encore trop lourde pour Caitlyn, alors Amy lui offrait la douceur du foyer, et effaçaient les traces laissées précédemment. Qu’importait le lieu ou les conditions, tant qu’elles étaient ensembles et qu’elles s’aimaient.
Leur Paradis était au bout de leurs doigts, comme toujours, qu’ils fussent tournés vers les cieux ou baissés vers la terre. Et ce paradis se nommait Amour.
Caitlyn Elioth X-Men Beta
Messages : 1618 Date d'inscription : 06/04/2012 Age : 36
Sujet: Re: In Tomorrow, We Trust {Caitlyn Elioth} Sam 22 Juin - 13:40
24 Decembre, 18 h.
C’est d’abord une délicate odeur fruitée qui l’accueilli lorsqu’elle ouvrit la porte. Une flagrance mêlant habilement un mélange de parfum de fruits rouge et de vanille. Peut-être une pointe d’abricot mais il s’agissait là sans doute d’effluve de shampoing ou de gel douche. La pénombre du jour avait été accentuée par des rideaux tirés et la clarté remplacée par quelques touches de lueurs jaune- orangés provenant d’une dizaine de bougies disséminées çà et là à travers l’appartement qui se réduisait pour ainsi dire en une sorte de Loft avec une salle de Bain. Le ménage avait été fait, tout avait été rangé et nettoyé et cela tranchait totalement avec le laisser aller qui trainait auparavant dans la pièce, laisser aller dont Caitlyn était exclusivement la fautive par son attitude de s’isoler du monde et de se foutre de tout y compris des tâches ménagères.
Mais les choses allaient changer, elles se l’étaient promis et à dire vrai, le panorama qu’offraient les lieux plaidait en la faveur du changement. De la musique classique, un air apaisé et aérien qui dénotait avec les compositions Rock qui hantaient habituellement les lieux. Toujours pas trace du « Castor Occupé » qui était à l’origine de cette tornade blanche mais des bruits d’eau provenant de la salle de bain indiquaient que de toute évidence, elle finissait là son grand nettoyage de Printemps situé en plein cœur de l’Hiver, il est vrai.
Outre le fait qu’il ne pouvait s’agir de personne d’autre et qu’il n’y avait pas spécialement de choses particulière à toucher, la voix étouffée qui émanait de la salle de bain avait des intonations légèrement stressées mais assez toniques pour attester que le castor ne semblait plus d’humeur « malsaine » ce qui tranchait avec les dix terribles derniers jours.
La porte s’ouvrit enfin la laissant apparaitre dans l’encadrement, en une attitude assez gênée un bras passé derrière le dos qui maintenait de la main son homologue collé au corps. Jambes recouvertes de long bas noirs et le corps drapé dans cette fameuse robe qu’elle portait lors de leur « première fois », sans escarpins cette fois ci. Pas non plus de coiffure sophistiquée mais cheveux lavés et lissés, mais un léger maquillage afin de paraitre plus fraiche. D’ailleurs, le drap recouvrant le miroir dans la salle de bain avait été tiré mais le regard légèrement rougit et un léger tremblement au niveau des contours sur les traits du rouge à lèvres indiquaient que l’opération avait du paraitre effectivement compliquée. Elle lui adressa un léger sourire gêné avant de baisser le regard, rougissant légèrement avec une émotion charmante.
- J’ai..eu du mal à rentrer dedans, j’ai pris quelque kilos…J’te promets, je vais faire attention…ça sera vite perdu.
Elle renifla et émit un rire nerveux.
- C’est..c’est le réveillon de Noel, non ? Mais..j’ai pas eu le temps pour un cadeau…tu vois…avec toutes ces merdes…je…enfin, je n’ai pas pu quoi. J’ai bien pensé à un ruban autour d’un extincteur mais bon…Mais j’ai essayé de faire un gâteau, un truc aux amandes, il est dans le frigo du refectoire…Je..je me souvenais plus pourquoi je ne cuisinais pas plus souvent, maintenant…aheum…je sais. Ca doit être mangeable, enfin peut-être.
Elle finit par lâcher son bras pour tortiller ses doigts d’un air de plus en plus embarrassé.
- Je voulais une soirée, toutes les deux. Juste cachée dans tes bras, pour…pour…parler tu vois ? Je ne demande rien d’autre…Que tu me trouves à nouveau belle, que tu m’le dises parce que…c’est important pour moi. Pas que tu me le dises, que tu le sentes, que tu le penses. C’est Noël..Mon premier Noël en famille depuis une éternité, tu es ma famille Sweety…Je veux être avec toi.
On ira empoissonner Jub et Rachel avec mon gâteau après si tu veux mais, je veux juste etre vraiment avec toi.