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 Là où tout a commencé {Jubilee}

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2 participants
AuteurMessage
Amy de Lauro
Agent du BAM Gamma
Amy de Lauro


Messages : 2226
Date d'inscription : 07/04/2012
Age : 30

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MessageSujet: Là où tout a commencé {Jubilee}   Là où tout a commencé {Jubilee} Icon_minitimeMar 6 Nov - 23:50


Mercredi 5 Septembre – 10 : 28 A.M.
Retrouve-moi là où tout a commencé

Un simple post-it glissé sous une porte avait suffit à transmettre ce message, qui n’était rien de plus qu’une réponse de quelques mots à un témoignage du coeur.

Oui, elle avait bien lut la lettre de Jubilation, mais Amy n’escomptait répondre par l’écrit. Non qu’elle n’aimait pas écrire, mais si les mots faisaient du bien sur une feuille de papier, il en était d’importance qui exigeaient que l’on se fasse face, et ceux de l’italienne étaient de ceux-là, à ses yeux.

« Retrouve-moi là où tout a commencé » ; était-ce assez explicite ? Tant de choses avaient commencé ici, à l’Institution Charles Xavier, ne serait-ce que pour Nephilim : la vie, la mort, la renaissance, l’amour, la foi… Elle avait découvert tant de choses ici qu’il en était difficile de savoir ce qu’était le commencement. Mais Jubilee comprendrait : le commencement, entre elles, c’était leur rencontre. Leur rencontre, Amy était sure que Jubilee s’en souviendrait ; elle, en tout cas, ne l’avait pas oubliée.

Se tenant comme alors, ou plutôt au même endroit, elle attendait. Il n’y avait pas plus de neige que la dernière fois, mais le climat était automnale et non hivernal. Le monde avait changé comme elle-même avait changé, plus vite que lui d’ailleurs. Combien ? Dix mois ? On eut dit qu’elle avait prit dix ans, même si en réalité, c’était infiniment plus compliqué.

Vêtue d’un jeans et d’une sorte de débardeur noir à dos nu, lequel ne la tenait qu’à la nuque et au bassin pour pouvoir libérer les Ala-pulmos désormais immenses, Amy était bien loin de l’adolescente chétive assise sur son pull avec son t-shirt déchiré qu’elle avait été jadis. Toujours ses cheveux bruns et sa peau blanche, toujours ses ailes et ses membranes, mais elle avait grandi, physiquement comme biologiquement, et malgré son jeune âge, son physique ne la rajeunissait plus mais la vieillissait ; impossible de la reconnaitre si on ne savait pas que c’était elle, si on la connaissait d’avant : il avait changé, changé sans elle. Elle devrait s’adapter, Caitlyn l’y aiderait, mais c’était dur. Dur de ne pas se reconnaitre dans la glace, dur de s’être débarrassé de toutes ses anciennes fringues devenues trop petites, dur de ce savoir, inchangée, derrière un masque. Amy était toujours la même, mais son apparence n’était plus elle, désormais. C’était Amaranth, une créature ayant résulté de ses peurs et de ses erreurs. Elle s’adapterait, comme toujours, par et pour son amour.

Mais Amaranth n’avait pas été la seule nouveauté, car elle était devenue une X-Woman, même si jusqu’à lors, cela n’avait pas signifié grand-chose. Reprise des cours, adaptation à ses nouvelles capacités physiques comme cognitives, emménagement dans une nouvelle chambre, elle était débordée. Elle n’avait pas entreprise la moitié des démarches qu’elle voulait pour réellement s’imposer dans son nouveau rôle. Mais chaque chose en son temps.

Et à cet instant, c’était le temps de Jubilee ; sa lettre en main, pliée, et les lunettes offertes par sa professeure sur le front, Nephilim ne pouvant porter des lunettes de soleil sans perdre les capacités d’absorption de ses membranes nictitantes mais appréciant l’accessoire surtout pour ce qu’il signifiait sentimentalement, elle attendait, ailes dépliées et en arc de cercle, regardant le soleil.

Son ouïe serait plus que suffisante pour l’avertir de l’arrivée d’une autre personne, ce qu’elle fit avec brio.

Repliant ses ailes dans son dos, lesquelles lui tombaient jusqu’aux chevilles en cette position, Amy se tourna vers Jubilee avec une lenteur qui imiterait celle des mouvements humains, repliant ses membranes nictitantes pour dévoiler ses yeux désormais d’un bleu cristallin.

- Tu te souviens de la première fois qu’on s’est vu ? Tu te souviens de tes paroles ? Tu me demandais si je voulais m’envoler au septième ciel, et que ce n’était pas ainsi que j’y arriverais. Tu voulais savoir ce que je faisais ici, car c’était dangereux et interdit aux élèves. Tu croyais que je voulais me suicider, mais lorsque tu as su que tel n’étais pas le cas, tu as voulut m’aider à trouver un autre perchoir et pour ce faire, tu m’as apprit l’escalade. C’était il y a une vie, il me semble. J’ai lut ta lettre, Caitlyn ne l’a pas ouverte, pas plus que le cadeau d’ailleurs. Je voulais te remercier, car sans toi, rien de tout cela ne serait jamais arrivé. Je ne me suis jamais sentie prête, et j’ai toujours fait mon possible pour l’être, sans jamais y arriver. J’ai réussit, c’est vrai, et cela m’a couté, c’est vrai aussi, mais j’ai comprit une chose : on ne peut être à la hauteur seule. C’est grâce à toi que je suis parvenu à faire ce que j’ai fait, tu m’as apprit à me battre comme Caitlyn m’a apprit à aimer. Si c’est une victoire, ce n'est pas la mienne : c’est notre victoire. Seules, nous ne sommes rien, c’est ensemble que nous sommes fortes. Tu m’as apprit cela, aussi, l’esprit d’équipe. Compter sur les autres ; tu es la première personne sur qui j’ai réellement put compter, sur qui j’avais l’impression que quoi qu’il advienne, tu serais toujours là. Tu as été plus qu’une professeure, à mes yeux, une tutrice, un modèle, un exemple, une amie, et tu le resteras à jamais ; qu’importe que je sois X-Men comme toi, tu reste ma prof’ et tu le resteras. Tu as encore des choses à m’apprendre, tu en auras toujours, et quant bien même ce ne serait plus le cas, je voudrais que tu reste à mes côtés. Tu ne sais peut-être pas ce que je ressens, mais tu sais comment faire pour que cela s’apaise lorsqu’il le faut. Je doute, c’est vrai, sur ma mutation, sur ma place, sur mes capacités, sur tout ou presque ; mais c’est parce que je doute que je peux avancer, c’est cette remise en question qui me permet d’évoluer ; et Dieu sait que j’évolue vite. J’ai toujours essuyé les tempêtes de mon âme seule, tu le sais mieux que quiconque ; Mutant Town, le Met, tu étais là pour m’aider à recoller les morceaux et m’aider à reprendre confiance en moi, et si aujourd’hui tu n’es plus seule dans cette tâche, c’est à toi que je dois mon rêve et sa réussite. Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités, c’est vrai, mais je dois t’avouer une chose : j’aurai échoué, si j’avais écouté mon cœur. Je ne pense pas que j’aurai put me résoudre à sacrifier une vie autre que la mienne, si tout cela avait été réel. Je suis fière, mais pas d’être passée X-Men ; je suis fière de te rendre fière, de rendre Cait’ fière, de rendre les autres fières. Je vole peut-être de mes propres ailes, mais c’est grâce à toi que j’ai décollé, que je me suis envolée. Pour tout cela, merci. Merci pour tout, Jubilation Lee ; merci pour tout, mon amie.

Amy sourit, s’approchant avec tout autant de lenteur qu’elle en avait eut pour se parler, se plaçant en face de Jubilee, la dépassant désormais de plus d’une douzaine de centimètre.
- J’aurai put t’écrire cela, comme tu l’as toi-même fait, mais il y a une chose que les mots n’auraient put te transmettre :

S’avançant encore d’un pas, Nephilim prit Jubilee dans ses bras, ses ailes frémissant un instant avant de se calmer à nouveau, restant pliées dans le dos.

- Merci. Merci d’être là. Merci d’être toi.
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Jubilation Lee
X-Men Alpha
Jubilation Lee


Messages : 2056
Date d'inscription : 23/04/2012
Age : 29

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MessageSujet: Re: Là où tout a commencé {Jubilee}   Là où tout a commencé {Jubilee} Icon_minitimeJeu 8 Nov - 12:23

Si je m'en souviens ? Ouais, c'était pas banal...

***

Ce matin était comme tous les matins, ou presque, levé à huit heure pour être à neuf heure au gymnase pour ma gym quotidienne. J'en ai pris l'habitude depuis quelque temps. Cela me force à me lever tôt pour ne pas rester au lit indéfiniment, cela me maintient en forme aussi, c'est important pour une X-women, et puis il y a moins de monde, moins d'élèves surtout... Au début c'est difficile, on est pas vraiment réveillée mais au bout de quelques semaines, on prend le rythme et on se réveille presque automatiquement, du moins pour moi c'est ce qui se passe. J'étais donc en basket blanche, short bleu et t-shirt jaune quand je sortis de ma chambre pour me diriger vers le gymnase. Je croisai quelques élèves dans les couloirs, mais je tenais ma réputation de « prof la plus cool de l'Institut ». Je ne fis donc aucunes remarques, ne demandant aucunes justifications de leur présence dans les couloirs. D'un côté parce que je m'en fichais pas mal, à leurs place, je n'aurais pas aimé que des profs «chiant » me demandent toujours ce que je faisait là, pourquoi j'y étais, pourquoi je n'étais pas dans ma chambre ; et de l'autre parce que j'avais horreur de tenir un rôle qui était à l'opposé de ma personnalité.

Une fois arrivé au gymnase, je commençai mon échauffement par quelques étirements, un petit footing autour de la salle et quelques autres exercices. Il faisait beau dehors et je m'en voulut soudainement de rester à l’intérieur alors que le pleine air m'appelait. Même si je redoutais qu'il fasse un peu froid, je ne pu m'empêcher d'aller continuer mon échauffement dehors, en courant un peu à l'air libre. C'est quelque chose que je n'aurais pas fait il y a quelques années, m'entraîner, courir et faire de la gym si tôt, mais avec les années et, je l’espère, avec la maturité, j'y ai pris goût. Cependant, le destin en voulu autrement et à peine j'avais fait quelques mètres que des élèves m’interpellèrent, visiblement, quelque chose d'important devait se produire, leur ton en était le signe. À moins que ce ne soit leurs essoufflement du fait qu'ils aient tenté de me rattraper.

- Miss Lee ! Miss Lee !
- Quoi ?
- Y'a quelqu'un sur le toit, une élève je crois, on sait pas ce qu'elle fait mais j'crois bien qu'elle veut sauter.
- Hein ? Une élève sur le toit, à cette heure ? Bon, rentrer à l'intérieur je m'en occupe, elle est où ?
- Sur l'aile gauche, sur le toit.


C'était pas vraiment le moment pour se suicider, j'avais un footing et un entraînement à finir ! Mais bon, le devoir m'appelait encore une fois, c'est sûrement ça le métier d' X-women, sauver des élèves qui tente de se suicider...C'est quand même triste, pour deux chose à vrai dire : d'abord pour cet élève qui n'a apparemment plus de solution que la mort, qui n'a pas trouver le bonheur dans sa vie à tel point que son désespoir l'emporte. Et puis d'autre part parce que je n'étais bonne qu'à sauver ce genre de vie, alors que les pompiers peuvent s'en charger. J'ai été trompée sur la marchandise, je croyais que les X-mens sauvaient le monde, mais bon, c'est bien normal et le moment n'est pas très bien choisi pour plaisanter.

Je me mis donc à courir, un peu plus vite que pour mon footing rassurez-vous. Et vraisemblablement, j'allais avoir droit à ma gym ce matin. Une séance d'escalade ça vous dit ? Me rendant au pied du mur menant au toit sur lequel la fameuse suicidaire ou le fameux suicidaire, a été vu. À vrai dire, je ne vois pas comment on peut être certains de l'identité de la personne à contre jour et à cette distance mais bon, l'élève qui m'avait avertie possédait peut-être une vue surhumaine... M'aidant de la gouttière je grimpais alors de très belle manière sur le mur. Les rebords des fenêtres me permettaient de me reposer alors que j'apercevais à un étage des élèves qui m'observaient l'air étonné. Je ne mis pas très longtemps à atteindre mon but, quelques instants, dix secondes ? Dix minutes ? Je ne savais pas vraiment, j'observais à ce moment précis l'élève qui était assis sur le rebord du toit, le dos au soleil, calme. Elle était assis sur une veste verte, elle portait un T-shirt bleu et d'étrange ailes sortaient de son dos. Pour tout vous dire ses ailes était loin d'être laides, plutôt belle même.

- Eh ben alors ? Tu veux t'envoler au 7ème ciel il paraît ? C'est pas dans cette position que tu vas pouvoir y arriver en tout cas... Plus sérieusement qu'est ce que tu fabriques ici, c'est un endroit dangereux et déconseillé si on tiens à sa vie.

Je m'assis à côté d'elle, récupérant de mon ascension. Et profitant de la vue magnifique que je ne soupçonnais pas à cette endroit. On voyait très bien le jardin, le parc et la verdure éclairée par les rayons du soleil encore jeune de la journée était très jolie.

***

Elle me serrait dans ses bras, me remerciant en me disant pleins de trucs. Elle parlait, parlait, parlait, je n'avais même pas le temps d'en placer une, quelle pipelette. M'enfin, ce n'était pas comme si ce qu'elle me disait me rendait insensible.

- Arrête ! Tu veux me faire chialer ou quoi ?

C'est vrai que c'était plus émouvant que des conneries de retrouvailles à la télé. Vous savez, ces scènes que tout le monde a déjà vu qui vous font marrer ou pleurer suivant votre sensibilité à ces clichés de tristesseet d'émotions pré-fabriqués. Vous ne voyez pas, bah attendez, je vous montre. D'abord, la musique, ouais, c'est super important, mettez un truc pour petite fille portant encore un cartable barbie pour l'école.