Once Upon A Time [Libre à voir par MP]

Malicia entendit le bruit des pas envahirent le bar, elle tourna la tête et vit un groupe d'hommes à l'allure menaçante, elle remarqua tout de suite leurs armes d'un rapide coup d’œil, ils avaient tous un colt et un couteau de chasse. Je reporta mon regard sur un homme que je n'avais pas vu jusque là, il s'était dissimulé dans le noir à une table de l'autre côté du bar et regardait lui aussi le groupe d'hommes, je ne discernait pas son visage qui restait dans l'ombre.Puis je continua de siroter mon Monaco qui était presque fini, mais alors que j’observais de nouveaux la bande qui venait d'entré un des hommes me lança un regard intéressé . Il demanda ensuite au barman de leurs servirent à tous des bière et de m'en amener une. Je fis semblant de ne pas l'avoir remarqué et re-regarda dehors l'air de rien, mais la bande d'hommes viens à ma table, l'homme qui m'avais vu la première s'assit en face de moi et les autres hommes se rassemblèrent autour de notre table, ils étaient 13 au total. Le barman vient apporter ma bière la tête basse et l'air penaud, je le remercia et regarda l'homme qui 'était assis en face de moi droit dans les yeux. Celui ci ce mit à rire suivit par toute sa bande de gorilles et commença à boire sa bière, ça devait être leur leader, à croire que je ne pouvais pas passer inaperçu même dans un bar miteux de New York, je devais naturellement attirer les ennuies . L'homme finis de boire sa bière d'un trait, surement un moyen de m'impressionner...Sauf que à par me montrer que c'était un buveur confirmé qui avait besoin de montrer que c'était le plus fort, il ne m'impressionna pas le moins du monde et me dégouta plus que autre chose. Puis il me regarda d'un air menaçant et me dit :

"Alors ma jolie ? Tu veux pas aller faire un tour avec moi et mes amis ? On aimerais beaucoup te montrer la ville tu sais..." Il termina sa phrase avec un sourire carnassier.

Son haleine puait l'alcool, ce n'était pas sa première bière apparemment je le regarda toujours aussi froidement et reporta mon attention sur la rue derrière la fenêtre, l'homme grimaça vexé de si peut d'attention et un d'un si grand manque de respect envers lui et ses amis. Il sortit un grand couteau de sa ceinture et le planta dans la table d'un coup sec. Je regarda l'arme puis l'homme avec un petit sourire de prédateur et des yeux on ne peut plus sérieux.
"Je te propose quelque chose."Lui dis-je. "Toi et ta bande de gorilles ivrognes vous allez sortir de ce bar sans faire de grabuge ou alors je te préviens que tu va le regrettez..."

L'homme un moment décontenancé prit ça pour une autre bravade et sortit cette fois nonchalamment son arme, les autres hommes de sa bande l’imitèrent.

"Ah ouai ?! Mais dit moi ma grande, qui va bien pouvoir accomplir un tel exploit." Il se releva et fit le tour de la salle en pointant son arme sur les personnes qui y étaient. "Même une saloperie de mutos ne pourra pas battre autant d'hommes aussi fort et habiles que nous. Alors tu sais ta proposition, tu te la garde et tu nous suit tranquillement ? " L'homme se mit juste à côté de moi et mit l'arme sur ma tempe "Ok Sal*** ?"

Je soupira et finis mon verre d'un trait, puis je le reposa sur ma table. L'air de rien puis je hélas le barman et lui recommanda un Monaco, l'homme me regarda comme si j'étais une démente. Le pseudo criminel enleva le cran de sécurité de l'arme, peu sur de lui il transpirait et hésitait à poser son doigt sur la détente, mais il savait bien que si il reculait il perdrait la face devant tous les hommes de son pseudos gang.

Surion resta tapi dans l'ombre, il ne bougeait pas un cil et regarda le spectacle calmement assis dans la banquette en buvant quelques gorgées de sa bière. Se qui étonnait Surion, c'était le calme et le sang froid que la femme gardait, un humain normal serait déjà entrain de pleurer et d'appeler sa maman avec une dizaine d'armes pointaient sur soit. Mais elle non, pas une sueur froide, pas un tremblement, rien. Même dans le son de sa voix, il n'y avait rien qui faisait ressentir la peur. Cela implique donc ceux choses, d'une: qu'il y a de fortes chances qu'elle soit mutante, et de deux, qu'elle soit une mutante puissante, car même un simple mutant aurait quand même des sensations de peur.

Surion resta donc assis, pas la peine d'aller l'aider pour l'instant, elle semble savoir se défendre, car si ça aurait été un mutant sans défense, Peter serait aller l'aider, mais là non, il préfère regarder, et intervenir si des fois elle a besoin d'aide. Les provocations de ce qui semblerait être le chef du groupe, ne semblaient pas atteindre la jeune fille, et ce qu'elle disait consolider ses pensés, elle les menace. Cela à l'air de les amuser plus qu'autre choses.

-Ah ouai ?! Mais dit moi ma grande, qui va bien pouvoir accomplir un tel exploit.

En entendant ces paroles, Surion esquissa un petit sourire et pensa: "Moi!", mais le groupe d'hommes autour de la femme attirait tous les regards des personnes du bar, et c'est en voyant l'arme pointait vers eux que le barman et les quelques ivrognes eurent peur et sortit du bar, ils avaient compris que cela allait mal finir. Mais Surion resta assis, sans bouger. Cependant, contrairement à la fille, c'était le chef du groupe qui semblait avoir peur, c'était pathétique ! Mais l'homme avait quand même l'arme sur le front de la fille, et le doigt sur la gâchette, il allait tirer, c'est sur, car quelqu'un qui ne sait pas garder son sang froid perd le contrôle de son corps, et lui si il le perd, il appuiera sur la détente. Surion se mit alors à enlever ses gants, une léger fraicheur envahit la pièce, il était prêt à bondir sur l'humain le plus prêt et les geler tous, en espérant que la fille résiste au froid, ou qu'elle sache se régénérer, sinon elle finira surement comme eux.

Mais Surion eut une autre idée, et si rendait ça un peu plus piquant, il allait attirer leur attention, en tout cas de quelques uns, comme ça, la fille aura moins de mal à se débarrasser des assaillants, et puis au moins Peter sera sur de pouvoir s'amuser un peu avec ses humains. Pour attirer leur attention, facile: un raclement de gorge.

- hum !

Les clients du bar et le barman prirent leurs courages à deux mains et décidèrent qu'il valait mieux sortir d'ici et le plus vite possible, ainsi le bar resta presque désert à par un homme qui resta assis à ça table, le même homme que j'avais vu plus tôt et dont le visage restait toujours caché . Je remarqua tout de même d'un simple coup d’œil qu'il avait retirer ses gants et que le temps c'était quelque peu rafraichi. Il devait préparer quelque chose, il valait mieux qu'il reste en dehors de ça si il ne voulait pas être blessé, les hommes commençaient à trembler à cause du froid et leurs respiration formait maintenant des petits nuages de fumée. Cette homme devait y être pour quelques choses, enfin bref pour l'instant je me re-focalisa sur la main de l'homme qui tenait le revolver qui commençait à trembler à cause du froid. Tout était silencieux dans le bar, un atmosphère tendu flottait dans l'air, les éclairs continuait de déchirer le ciel. L'homme qui était resté émit un raclement de gorge, le chef du groupe qui ne l'avait pas remarqué jusque là, le vit avec un petit sourire et ordonna à trois de ces hommes de sa bande d'aller le mettre en joue histoire qu'il n'interfère pas avec ce qui était en train de ce passé. Soudain un coup de tonnerre retentit et les fusibles du bar sautèrent plongeant le bar dans une atmosphère encore plus sombre et glauque. Leurs chefs y vit surement une occasion de se tirer de ce pétrin et de ne tuer personne de ces mains , sans pour autant perdre sa crédibilité., Il commença à beugler contre ses hommes à cause du manque de chauffage et de lumière, disant qu'il voulait voir mon visage quand il me tirerait dessus, il décida d'aller voir dans l'arrière du bar comment le rebrancher en délégant à un des ces hommes le sale boulot de me garder en ligne de mir.

C'est le moment ou jamais d'agir, les gars avaient l'air distrait par le froid et le manque de lumière jouait en mon avantage . Je m'étira les bras et me leva du fauteuil ou j'étais.
Le balourd en face de moi sembla paniqué et me dit d'une voix pressente et menaçante :

-Oula, ou tu va comme ça toi ?

Je lui répondit calmement et le plus doucement possible.

-Bon écoute, je ne veux par te faire de mal mais je sens que tu ne va pas te laisser faire, alors ne me tire pas dessus et je ne te ferais pas de mal, ok ?

L'homme tremblait de tout son corps et enleva doucement le cran de sécurité de son arme.

Sa "diversion" avait marché, mais bon seulement le chef avait envoyé seulement trois hommes les mettre en joue, c'était un peu vexant, mais il se rendra compte qu'il aurait dû en falloir plus que trois. En tout cas, les trois hommes se sont mis de façon à lui bloquer la sortie de la table, ils pointèrent leur arme vers lui. Surion va pouvoir s'amuser avec ces humains, justement cette journée manquait un peu de divertissements. Peter sorti sa tête de l'ombre avec un léger sourire sadique.

- Alors messieurs, comme ça on s'attaque à une jeune femme sans défenses ...

Surion regarda en direction de la femme, et lui fît un léger clin d’œil, montrant qu'il rigoler bien sur, il se doutait qu'elle savait se défendre, et même mieux que Peter ça se trouve. Surion diminua encore la température, il faisait déjà -30°C dans la pièce, et les trois crétins qui étaient devant lui trembler comme un marteau piqueur, c'était très marrant à voir, Surion adorait faire ça, et il aimait voir la tête des agresseurs lorsqu'ils sentaient que la température diminuait de plus en plus. Mais tout d'un coup, les lumières s'éteignirent, est-ce le froid qui a fait sauter les plombs ? Puisque la pièce était dans le noir quasi-total, vu qu'il faisait déjà très sombre dehors, la partie de tuerie sera un peu plus marrante.

Surion entendit la femme parlait avec le chef des malfras, cela semblait être un dernier avertissement. En tout cas, les autres gars semblaient encore plus paniqués sanslumière, il s'avança alors vers l'ennemi le plus proche. Il faisait ça très doucement, sans bruit, il s'approcha tout prêt de l'un des hommes et le gela en un rien de temps. Quand cela était fait, Surion poussa l'homme devenu glaçon vers les deux autres, on entendit un petit cri venant des deux autres hommes, mais avec le froid qui régnait dans la pièce qui commençait à être de plus en plus important, ils avaient beaucoup de mal à faire des mouvements, ils mirent donc plusieurs secondes un pointer leur arme vers Surion. Cela profita à Peter, et gela les deux autres aussi, qu'il envoya cette fois ci en direction du chef.

La partie venait de commencer, mais il restait d'autres ennemis, elle n'était donc pas encore fini, loin de là.

Après qu'il ait glacé trois des hommes qui faisait parti du groupe, Surion regarda en direction du comptoir, il y avait encore un peu de lumières à ce niveau là, on pouvait y discerner le visage de la femme et du chef. Il la prenait en bouclier humain, mais de ce qu'il pouvait, Surion ne voyait toujours de trace de peur sur le visage de la femme, elle contrôlait la situation, il la laissa donc faire. Elle le remercia également d'avoir rafraichi ce qui semblait être une bouteille d'alcool. Surion esquissa un léger sourire.

- Je suis là pour ça !

Juste à ce moment là, un des malfrats voulut attaquer Peter par derrière, mes ses dents claquées tellement forts qu'il l'entendit venir, et n'eut pas de mal à éviter son coup et le geler sur place à son tour.

Un coup de feu retentit, c'était le chef qui venait de tirer sur la femme, mais cette dernière était encore debout et une balle était visible juste au niveau de sa peau, très impressionnant, elle doit télékinésiste ou un truc du genre, en tout cas elle est très puissante, car stopper une balle en plein élan ce n'est pas à porter du premier mutant venu. Ensuite, d'un simple coup de tête, elle l'envoya valser jusqu'au mur le plus proche, qui se fissura. Elle est donc également doté du grande force. Cette mutante est très intéressante, si elle n'est pas déjà confrériste, il faudrait tout faire pour la ramener. Mais plus il la regarde plus ce visage lui disait quelque chose, comme si ils s'étaient déjà croisés il y a peu.

Les deux mutants se tournèrent ensuite vers les quelques humains qui se trouvaient près de la sortie, il avait peur, mais là avec le froid, ils ne tremblaient même pas, ils étaient comme paralysés. C'était marrant à voir, Surion aimait bien effrayait les humains.

- Alors ?! D'autres amateurs ?!

Dit-il en les regardant droit dans les yeux. Les malfrats, n'avaient même pas réfléchi et s'enfuirent en laissant tomber leurs armes à terre. Cela ne vaut même pas le coup de les rattraper. Surion désactiva alors son pouvoir, ce qui faisait remonter un peu la température, puis remit ses gants. Il tourna ensuite vers la femme, et se présenta.

- Moi c'est Surion, je suis le maitre du froid comme tu as pu le remarquer. Mais toi par contre, tu n'as pas qu'un seul pouvoir on dirait.

Après avoir vu les quelques humains qui restaient de la bande de malfrats détallés à toute vitesse le plus loin possible du bar, Je soupira à l'idée que cela n'allait pas calmer leurs jugement sur les mutants, peut être même l'empirer grandement. Mais d'un sens ils n'avaient pas vraiment eu le choix, j'avais essayer d'éviter la confrontation un maximum en restant la plus calme possible et la plus persuasive, mais quand les hommes cherchent la bagarre et bien on à beau faire ce que l'on veut souvent, ils la trouvent...

Mais le temps n'était plus aux remords et il valait mieux s’intéresser au mutant qui m'avait aidé à me tirer de ce mauvais pas, je remarqua par ailleurs que la température était remonté, ce qui indiquait que c'était bien le mutant qui était responsable de la baisse de température dans le bar,mais cela indiquait aussi qu'il n'avait pas l'intension immédiate de m'attaquer, enfin restons prudente tout de même, histoire de ne pas se aire rouler.

Je me détendis un peu et ramassa la balle qui s'était écraser sur ma peau tout à l'heure sans pour autant me causer une grosse blessure, un bleu tout au plus . Le projectile s'était complétement aplatit sous la force de l'impact et était devenu aussi plat qu'une pièce de monnaie, je ne me féliciterais jamais assez d'avoir réussi à avoir ses pouvoirs, même si j'aurais préféré les avoir autrement que lors d'un des plus féroces combats que j'ai eu à livré de ma vie.

Le mutant "allié" s'approcha de moi après avoir remis ces gants, et me dit d'un air sympathique :

- Moi c'est Surion, je suis le maitre du froid comme tu as pu le remarquer. Mais toi par contre, tu n'as pas qu'un seul pouvoir on dirait.
Je jeta la balle par terre et regarda le mutant avec un air méfiant et perplexe, même les confréristes étaient à craindre dans mon cas car je n'étais pas du tout à l'abri d'une vengeance orchestré par un ancien ennemi que j'aurais battu lors de mon passage chez les X-Men...

-Bonjour Surion, je m'appelle Malicia et concernant mon pouvoir disons que il a plusieurs facettes assez compliqué à expliquer mais pour faire court disons que je suis comme une sangsue, je te touche et j'absorbe ton pouvoir, voir ta vie . dis je d'un air malicieux .

Si c'était un ennemi comme ça il serait prévenu qu'il valait mieux ne pas me fâcher et je ne lui avait pas parler des pouvoirs que j'avais déjà absorber, donc j'ai toujours de quoi le surprendre si cela tourne au vinaigre.

-Ton visage ne m'est pas inconnu...Nous serions nous déjà rencontré quelque part ?
Si ça se trouve ce n'était pas un confrériste mais un ancien élève des X-men qu'elle auraient reconnu... mieux valait être prudente et ne pas tenter le Diable en lui révélant déjà qu'elle faisait partit de la confrérie.

Surion remarqua la balle qui tomba au sol, elle était complétement écrasé, c'est fille est une mutante plutôt impressionnante, résistance, force, et même résistance au froid, car vu que Surion avait fait baissé la température de la salle à quasiment -100°C, et elle n'avait même pas grelotté. Donc même si elle semblait être une ennemi, Surion ne l'aurait pas attaqué, c'est une barbare mais pas un fou au point d'attaquer quelqu'un contre qui il n'a aucune chance. Mais quand elle expliqua un peu son pouvoir, Surion compris enfin comment elle avait eut tous ces pouvoirs, une sangsue, qui peut tuer rien qu'en touchant une personne, ça donne pas vraiment confiance.

-Très intéressant en effet, mais bon si tu absorbe mon pouvoir tu risque d'être un peu troublée, parce que en prenant mon pouvoir, la température de ton corps sera abaissé d'une quinzaine de degrés, mais bon t'as l'air d'être une mutante pleine de surprise.

Surion voulait éviter qu'elle soit tenter de prendre son pouvoir, car même si il n'avait jamais rencontré de mutant copieur de pouvoir, il n'aime pas trop qu'on le copie, et encore moins quand il s'agit de son pouvoir, il aime bien être le seul à posséder ce pouvoir là. Après tout c'est un pouvoir unique en son genre, même si il peut ressembler à d'autres pouvoirs. En tout cas, c'est encore une autre raison qui fera que Surion ne l'attaquera pas, car elle doit avoir encore d'autres pouvoirs cachés.

Elle posa ensuite une question qui le réconforta dans l'idée que la tête de cette jeune femme lui disait aussi quelque chose, mais est-ce qu'elle était de la confrérie, ou était-ce juste une fille qu'il avait vu au Walhala. En tout cas, il ne vallait mieux pas révéler qu'il était confrériste, car la confrérie est de moins en moins bien vu, et il ne manquerait plus qu'elle soit x-men ou du BAM, et Surion était sur de finir dans une des prison du Triskelion, donc il resta très vague.

-C'est possible qu'on se soit déjà rencontré car ta tête me dit également quelque chose, une chevelure comme ça, ça ne s'oublie pas.

Les deux mutants devaient écourtés leur discussion, car des sirènes de polices commençaient à se faire entendre, les humains de la bande de malfras avaient dû prévenir la police de ce qui leur ait arrivé. Même Surion avait bien envie de se geler deux ou trois policier, il était préférable de s'enfuir, et de trouvé un endroit où allé. Pas à la confrérie en tout cas, mais où alors ?

-Ah les ennuis arrivent. Qu'est-ce qu'on fait ? On les défonce pour s'amuser encore un peu, ou on s'en va ?

Un côté de Surion voulait combattre, mais l'autre voulait s'enfuir, car la police doit savoir qu'ils étaient mutants, donc ils ont dû avertir le BAM, et ça c'est un peu moins drôle. Laissons le choix la demoiselle.

La voix de la sagesse avait parlé, la meilleure solution était de s'enfuir, le risque était trop grand, des agents du BAM pouvait se trouver parmi les policier et autres forces de l'ordre dehors. Les deux mutants sortirent alors par la porte arrière du bar, les sirènes de police s'intensifièrent, il fallait faire vite pour fuir, car ils doivent savoir que c'était des mutants à l'intérieur du bar, et des mesures ont surement étaient prises pour fermer le secteur, il fallait donc être discret et rapide. Et aussi pourquoi avait-il garé sa moto aussi loin du bar, elle était au moins à deux rues d'ici. Autant quand il n'y a pas de flics qui vous recherchent cela aurait été rapide de parvenir au moto, mais le problème c'est qu'il y a en effet des policier à leur trousse. Heureusement ils ne savent pas trop comment ils sont, mais entre Surion avec sa cicatrice, et la demoiselle avec ses cheveux blancs, ils auront quand même du mal a passé inaperçu.

-Ecoute, ma moto est à deux rues d'ici, si on reste discret on pourrait y arriver sans problèmes. Donc à moins que tu es un autre moyen de sortir de là plus rapidement, je pense qu'il n'y a pas d'autres choix.

Mais évidemment, ce genre de situation n'arrive jamais sans problème, et le chemin jusqu'à la moto risque d'être long et semé d'embûches.

Les deux mutants avancèrent dans la petite ruelle qui se trouvait derrière le bar, ils voyaient la rue, où défilaient des dizaines de voitures de flics, ça va être dur de passer sans problèmes par là, mais il n'y a pas d'autres endroits où allaient, il fallait qu'ils prennent le risque, et prendre une autre ruelle, la plus proche possible. Décidément, Surion ne changera jamais ses habitudes, toujours a prendre des petites ruelles, pour échapper à ses ennemis, il deviendrait presque un maitre dans ces petits chemins sombres qui traversent la ville tellement il en a emprunté, et tellement il les connait désormais.

Ils arrivèrent donc dans la rue, les voitures de police continuaient à défiler. Surion baissa la tête, évitant les regards des policiers dans les voitures, son visage était connu par les policiers, plus que par le BAM, étant recherché par Interpol pour ses crimes en Ecosse et en Angleterre. Mais pour l'instant, pas de traces du BAM. Mais évidemment, une voiture de police s'arrêta, et un agent sorti de cette dernière.

- Et vous, arrêtez vous !

Surion ne lui jeta pas un regard, et compris que c'était mort, et qu'il fallait courir. Il entraina la jeune femme avec lui, et la poussa dans une autre ruelle. Des tirs se faisaient entendre et les balles sifflaient prêt de leurs oreilles, heureusement les policiers de cette ville n'avaient toujours pas appris à tirer, mais si cela change, les pouvoirs de Malicia seront très utile.

J'avais suivis Surion et mettait laissé entrainer dans une petite ruelle ou il m'avait poussés pour que j'évite les balles que les policiers nous tiraient. C'était gentil de ça part mais je m’inquiétais plus pour lui que pour moi, les balles me faisait mal mais sans plus par contre je n'était pas aussi sur de la résistance de mon acolytes.

Tout au long du chemin je fis donc attention au balle qui fusait vers Surion et vérifia si elle ne le touchait pas, autrement je les auraient arrêtés en utilisant ma rapidité, vu que ce n'était que des balle de 9mm et pas de colt comme toute à l'heure, la souffrance serait minime pour moi.

Les balles continuait de fusées dans la rue et à ébréché le coin de la ruelle ou nous nous étions réfugiés, il me semblait pourtant que les flics n'avaient pas le droit de tirer sur un être humain tant que il n'y avait pas eu d’agression à leurs encontre, il semblerait que cette loi ne s'applique pas aux mutants...

Je soupira un grand coup et me résigna, on ne pouvait pas rester terrer là indéfiniment, les flics n'allait pas tarder à venir nos interpeller ou nous tirer dessus dans la ruelle et l'affrontement serais inévitable. Surtout que vu le nombre de coup de feu, les renforts étaient arriver et vu la cadence il avait changer les 9mm en fusil d’assaut...

-Surion, attrape ma main ! criais-je pendant que les balles continuait de fusées et que les bruits de pas se rapprochaient de nous.

Les balles continuaient à nous frôler, et siffler à nos oreilles. Ils avaient beaucoup de chances, aucune des balles ne les touchaient, est-ce un trop plein de chances, ou juste Malicia qui utilisait ses dons pour le protégeait des balles ? En tout cas cette demoiselle est d'une aide précieuse, et une pourrait être une allié de taille si elle venait à la confrérie. Et oui, c'est ça qui est amusant, les deux mutants ne savaient pas que l'autre confrériste, est-ce qu'ils vont rester longtemps dans cette ignorance ? On verra bien, mais en tout cas, cela risque d'être assez de révéler à l'autre qu'il est confrériste, car la confrérie n'est pas très bien vue en ce moment, donc ils devront passés par d'autres moyens que la voie direct.

Tout d'un coup, les tirs s'intensifièrent, les deux confréristes passèrent de ruelles en ruelles, mais les policiers étaient beaucoup trop nombreux, et ils avaient du mal à les semer, en tout cas pas d'agent du BAM en vue, c'est une bonne nouvelle. Surtout que les policiers avaient commencé à sortir le gros calibre, donc pour se sortir de ça, il faudra un miracle, ou un coup de maître de la demoiselle. Ce qu'elle fît. Au détour d'une ruelle, elle tendît sa main à Surion. Par réflexe, et surtout pour éviter les balles, Surion lui fît confiance et pris sa main, c'était rare que Surion fasse confiance aussi vite, mais vu la situation, il n'avait pas vraiment le choix. Et là, les deux mutants s'envolèrent.

La sensations était très étrange, car c'était la première fois que Surion volait, vu qu'il n'avait jamais pris l'avion et encore moins un mutant qui vol. Elle s'envola très rapidement, et à une vitesse incroyable, les jets que pris Surion lors du décollage l'avait un peu choqué, mais il resta quand même conscient. Il voyait toute la ville, en entier, ça aurait pu être beau, si il ne voyait tous ces humains grouillés dans les rues. Mais Surion se posa une question, pourquoi ne s'était-elle pas envolée plus tôt ? Elle aurait, surtout qu'elle à l'air d'avoir aussi une grande force, vu qu'elle porte Peter sans le moindre problèmes, alors qu'il doit faire vingt à trente kilos de plus qu'elle.

Bref, en tout cas, ils avaient pu échapper aux flics sans qu'il y ait de blessés, c'est une bonne chose. Mais où emmène-t-elle Surion ?

Le vol c'est sympas, mais Surion préfère rester sur la terre ferme, en volant aussi haut, et avec l'humidité qui règne à cette altitude, Surion et Malicia était complétement trempés. Elle se posa donc sur le toit d'un immeuble. Après un atterrissage très en douceur, Surion remarqua qu'en à peine deux minutes, ils avaient traversé la ville d'un bout à l'autre, ils n'entendaient même quasiment plus les sirènes des policiers qui devaient continuaient à affluer dans le bars où il devait y rester que des amas de glaçons. La police va surement faire un rapprochement avec les anciens meurtres que Suriona fait en il y a quelques années, ils vont donc se remettre à le rechercher activement. Il va donc devoir être discret les prochaines fois qu'il reviendra en ville.

Surion se recoiffa en passant la main dans ses cheveux. Il était complétement trempé, il pouvait presque essorer son jean's tellement il était imbibé d'eau. Un coucher de soleil, très beau était visible laissant apparaître une belle lumière orange. Peter vît Malicia qui s'assied sur le rebord et invita Surion à la rejoindre. Peter la rejoignit et pu, avant de s'asseoir, remarquer la hauteur à laquelle ils se trouvaient, ça doit faire une bonne trentaine d'étages.

Mais Surion fût sorti de ses pensées en entendant la question de Malicia qui l'étonna beaucoup. Pourquoi est-ce qu'elle lui parle de la confrérie ? Est-ce qu'elle est agent du BAM, et est-ce qu'elle voulait probablement des aveux. Ou alors elle est surement de la confrérie et elle aimerait l'enrôler. En tout cas, Surion ne savait pas quoi répondre, si il prenait le risque ou si il jouait la carte de la sécurité. Mais, a vrai dire, si elle était de la confrérie, cela expliquerai le fait que la tête de Malicia lui disait quelque chose. Mais Surion resta quand même mystérieux, il ne fallait pas avouer qu'il en faisait parti.

- Bien sûr que je connais la confrérie ... Surion laissa un temps de réflexion ... pourquoi tu me parle de ça ?

Surion resta vague, et préfère attendre qu'elle dise elle même qu'elle est confrériste avant qu'il avoue lui même.

Elle était donc bien confrériste, Surion en était presque sur, donc plus besoin de cacher plus longtemps qu'il était lui-même confrériste. Mais cela reste étrange qu'il ne l'ait toujours pas vu là-bas. Soit elle vit ailleurs, soit elle vient à peine d'arriver à la confrérie. Dans tous les cas, ils devront se revoir là-bas.
Surion esquissa alors un léger sourire, montrant son soulagement dans le fait qu'elle soit aussi confrériste et aussi qu'elle n'a pas le pouvoir de télépathie, sinon elle l'aurait su bien avant.

-Je suis moi-même déjà confrériste, je n'ai pas voulu te le dire dès le début, car les confréristes sont de moins en moins bien vus, mais maintenant que je sais que tu es une consœur, je n'ai plus besoin de te le cacher.... Mais ce qui m'étonne c'est de ne t'avoir jamais vu à...

Surion fût couper dans sa phrase par le bruit que faisait les hélices d'un hélicoptère qui s'approchait de l'immeuble à tout allure, avec un projecteur braqué droit sur les deux confréristes. La police les avait retrouver. Comment ? Aucune idée, mais en tout cas, ils allaient devoir se remettre à fuir, et les air seraient à nouveau le meilleur moyen, car les sirènes de police commençaient à arriver jusqu'à leur immeuble. Ils vont donc surement intervenir dans cet immeuble, il y a donc peu de chances de sortir de ce toit par la porte principale. Même si cela ne dérangerait en aucun cas Surion d'aller affronter ces policiers pour sortir de là, il préférait quand même prendre la voies la plus simple, les airs. Mais c'est Malicia qui en décidera, car il y a qu'elle qui peut voler ici.

-Les revoilà ! ... Bon, comme tout à l'heure, qu'est-ce qu'on fait ? On se remet à fuir ou on attaque ? C'est toi qui voit, les deux ne me dérange pas.

En tout cas, elle devra choisir vite, car les policiers ne vont pas attendre, et encore moins l'hélico qui commence à les braquer avec une mitrailleuse qui n'a pas l'air très heureuse de les voir. L'hélico va tirer sur les deux confréristes.

Surion était prêt à faire ce qu'il fallait, les flics étaient entrés dans l'immeuble, et n'allait pas tarder à débarquer sur le toit.
Malicia proposa de neutraliser l'hélicoptère, ça ça posera pas trop de problèmes, le seul truc qui ne va pas, c'est qu'elle voulait le faire sans grabuge, mais le soucis, c'est que Surion ne sait pas vraiment faire les choses en finesse, et à vrai dire c'est pas la mort de quelques vies humaines qui vont l'empêcher de dormir ce soir, même toutes les vies humaines d'ailleurs. Par contre sur le fait de devoir rechercher sa moto plus tard, Peter était tout à fait d'accord, de toutes façons, il se doutait depuis qu'ils se sont envolés, que cela aller être dur de retrouver sa moto dans la journée.

L'hélicoptère activa sa mitrailleuse, elle était à deux doigts de tirer sur les deux confréristes, heureusement Malicia est un couteau suisse des pouvoirs, et grâce à sa force, elle réussi à envoyer un pierre sur la mitrailleuse qui parti en fumée, mais cela à eu un autre effet, l'hélico fût déstabilisé, et commença à partir en vrille. Le pilote réussi à s'éjecter de l'appareil, mais vu le peu de hauteur qu'il y a entre l'hélico et le sol, il est possible que le pilote ait des séquelles, car le parachute risque de s'ouvrir un peu trop tard pour freiner sa chute. Quant à l'hélico, il tomba en direction du pied de l'immeuble qui était bondé de monde, de la haut, Surion pouvait compter une bonne centaine de personnes, sans compter les voitures et le métro qui circulait.

Malicia le jeta un regard voulant dire: "il faut les sauver". Et c'est là que Surion se rappela d'où il avait déjà entendu parler d'une fille avec une mèche blanche, et qui s'appelait Malicia. C'était une X-Men, apparemment une ancienne, mais elle semble encore attachée aux humains, car elle ne voulait pas que ces gens meurent. Un vrai confrériste s'en ficherai, en tout cas, Surion s'en fiche complétement.

- Vas les sauver si tu veux, mais moi j'ai pas la capacité de le faire, et pas l'envie non plus...

Les sauver serait agir en héros, et Surion n'en ai pas un du tout. Après, c'est vrai que si l'hélico s'écrase, cela aurait des répercutions, mais bon après tout, les mutants vont déjà subir les conséquences de l'événement de l'arbre, donc quelques morts en plus ça change rien.
C'est à elle de voir, mais si elle veut les sauver, il faut agir vite, dans quelques secondes, il y aura plusieurs centaines de morts dans les rues de Manhattan.