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 Ne jamais s'abandonner, ne jamais cesser de s'aimer [PV : Caitlyn Elioth, Jubilee]

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Amy de Lauro
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Amy de Lauro


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MessageSujet: Ne jamais s'abandonner, ne jamais cesser de s'aimer [PV : Caitlyn Elioth, Jubilee]   Ne jamais s'abandonner, ne jamais cesser de s'aimer [PV : Caitlyn Elioth, Jubilee] Icon_minitimeJeu 1 Nov - 11:53

J’avais réussit. Mais cela n’entraina nulle joie ; c’était une simple constatation. J’avais réussit, mais le moment magique que j’avais imaginé, où j’étais pleine de fierté et heureuse, n’était simplement que néant. Cependant, je ne regrettais rien.

C’était étrange de ce dire que je ne regrettais rien. Que même cet acte, que je savais pourtant plausible, celui de sacrifier une vie pour en sauver d’autres, je ne parvenais pas à le regretter. Ma vie, cela ne m’aurais posé nul problème, mais celle de quelqu’un d’autre. C’était un meurtre ; un meurtre. J’avais eut de la chance que ce soit pour de faux, un entrainement en Salle des Dangers, mais si cela venait à se reproduire, en serais-je à nouveau capable ? Serais-je capable de condamner une âme au néant, alors qu’elle ne l’avait pas consenti ? Serais-je capable d’annihiler un être et de détruire toutes les vies lui étant liées ?

Jusqu’à lors, j’avais eut une image idéalisée, d’eux comme de moi-même. Mais maintenant, dans le vide grandissant qui avait remplacé le froid, dans l’éternité qui constituait chaque seconde, je me contemplais dans la plus absolue objectivité. Le sang coulait, de mes yeux, de mes narines, de ma bouche, de mes oreilles, de mes ailes, d’autres endroits plus intimes dont je ne révèlerais rien ; les bouleversements en moi ne semblaient plus vouloir s’arrêter. Je leur avais donné plus que ce que je pouvais, et j’en payais le prix, désormais.

Je le voyais, plus que mon sang coulant, plus que mes ongles et mes cheveux poussant, c’était tout mon corps qui changeait. Je devenais autre ; mais je n’avais pas peur. Je n’y arrivais plus, pas plus que je n’arrivais à regretter mon geste, ou mes gestes. C’était stupide, car cela n’aurait servit à rien, mais c’était humain, et ce simple fait justifiait entièrement l’existence.

Qu’étais-je en train de devenir ? J’allais bien finir par le voir, il suffirait de faire preuve de patience. Je le saurais surement avant même de savoir si j’avais réussis leur mascarade pour me forcer à faire le choix que je m’étais toujours refuser à faire.

Que je réussisse ou que j’échoue, cela n’avait plus la moindre importance : je n’arrivais pas à lui en donner.

J’avais toujours été une personne de bien, ou ce que j’estimais être une personne de bien, pas par morale, juste parce que j’étais ainsi. Jusqu’à récemment, tout mon être était en adéquation avec cela : mon caractère, gentille et timide, mon physique, discret et chétif, mes pouvoirs, pacifiques jusque dans ma manière de me nourrir ; rien ne m’avait jamais préparé à prendre la décision de vie ou de mort. Ce n’était pas en mon pouvoir, ce n’était dans le pouvoir de personne, et usurper ce pouvoir c’était tomber plus bas que terre. Etait-ce cela mon point faible ? Cet idéalisme niais ? En quoi le respect de la vie était-il plus idéaliste que leurs espoirs de paix ? Etaient-ils des hypocrites ne croyant pas aux idéaux qu’ils enseignaient ?

Je ne crois pas ; pas tous en tout cas. Reste à savoir dans quel camp je me placerais, si tant est que je doive me placer. Je crois en la paix comme je crois en la vie. Je crois en eux, en ce qu’ils enseignent, à tord ou à raison seul le temps me le dira.

Le temps… a cet instant, je le contemple comme jamais auparavant. Tout est si lent autour de moi alors que je semble changer si vite. Chaque seconde me semble durer une minute, et si je le pouvais, je suis sur que je m’ennuierai de leur mouvement si lent. Même d’elle, je pourrais m’ennuyer.

Chaque micro-expression de peur semble durer plus longtemps que ma vite, alors qu’elle accomplit son geste avec la lenteur des mouvements telluriques ; pour elle, chaque seconde me vois changer, alors que pour moi, c’est bien moins rapidement que je change. Elle a peur de cela, elle ne comprend pas ; les révélations de ses dernières heures la terrifient, car elle sait ce qui me ronge et me remodèle à présent, et ne sait pas plus que les autres ce qu’il se passe. J’aimerais être effrayé ou triste avec elle, j’aimerai ressentir cette peur de la perdre et cette douleur de la voir ainsi, mais je ne peux pas. Je n’y arrive pas, comme si mon humanité n’avait pas retraversée le portail avec moi, était restée et avait disparue en même temps que l’âme de la blonde. C’était une personne fictive, mais le geste avait été là, et l’absence d’humanité aussi.

Je n’avais jamais mieux porté qu’en ce jour le surnom de Nephilim ; je n’étais plus humaine, et la seule question éveillant ma curiosité était : jusqu’où cela pouvait donc bien aller avant que je ne meurs ? L’évolution m’emporterait-elle ou me sauverait-elle ? Jusqu’où ma mutation pouvait-elle aller sans me tuer ? Tant de déclinaisons possible d’une même chose pouvant se résumer simplement à « vivre ou mourir ? »

Ce choix que j’avais été forcée de faire, quelqu’un d’autre le faisait-il pour moi, à l’instant même ? Même cette question n’arrivait pas à éveiller mon intérêt, car dans un cas comme dans l’autre, cela ne changeait rien. Rien pour moi, rien pour elle, car cela ne changerait rien au résultat final.

La seule certitude était que ce résulta final n’aurait rien d’humain.

Mes ailes grandissaient, suivant mon âge, mais mon corps ne perdait rien : il atteignait l’apogée de son développement en un crescendo qui défiait le temps et la mort, simplement. Je n’étais plus qu’un masque de chair et de sang, un masque percé de deux lentilles d’émeraudes, le tout dans une combinaison des plus surréalistes. Quel intérêt ?

Je contemplais le couloir blanc où tous étaient, mais dans son empressement à venir me retrouver, elle les avait devancés par la course. Puis elle m’avait vu. Malgré la lenteur de ses mouvements, et sa réaction, je n’avais pas bougé. Pourquoi l’aurais-je fait ? Cela n’avait aucun sens.

Elle savait tout, maintenant, et elle avait mal ; un mal que je pouvais comprendre, mais auquel je ne pouvais compatir. J’aurai aimée lui dire que j’étais désolée, mais je ne l’étais pas. Comme les changements de mon corps, ses émotions me laissaient dans la plus grande indifférence.

J’étais devenue un monstre.

Pardonne-moi Cati, ou ne le fait pas, c’était tout à ton loisir. Je ne pouvais même pas prétendre ne pas l’avoir voulut, être victime, car c’était faux : j’avais tout fait pour déclencher cela, pour être à la hauteur. Pour faire ce que l’on attendait de moi. Etait-ce ma seule vocation ? Faire ce que l’on attendait de moi ? Etre comme les autres voulaient que je sois ? Conforme à un rôle ou un archétype ?

Non ; elle ne l’aurait pas voulut. Elle aurait voulut que je sois moi et m’aurais acceptée comme telle ; elle l’avait déjà fait. Sauf qu’en cet instant, mon moi était mort ou muselé, et il n’y avait plus que cette froide pensée, sans plus rien d’autre. Cela n’a jamais été « je pense donc je suis », la parole de Descartes, mais bien « je pense donc j’existe ».

J’existe, j’existe pour exister, car sans les sentiments et les émotions, sans notre âme, nous ne sommes rien de plus que des coquilles vides, que des machines. Je n’ai jamais voulut perdre mon humanité pour ceux que j’aimais, car de ce fait, je ne les aime plus. Je comprends ce que signifie aimer, je me souviens même l’avoir ressenti, mais cela n’a plus le moindre sens.

Elle qui vient vers moi, elle m’aime, mais moi, en cet instant, je ne l’aime pas. Est-ce définitif ou bien seulement une « pause » ; je n’en sais rien, je ne suis même pas capable d’espérer l’un ou l’autre. Je sais seulement qu’elle va souffrir, qu’elle va souffrir à cause de moi.

Dois-je continuer dans les illusions ? Dois-je feindre cet amour et ses émotions qui me guidaient ? Je n’ai pas envie, cela ne m’est d’aucune utilité. Elle souffrirait dans tous les cas, alors autant prendre la voix la plus directe, qu’elle souffre une bonne fois pour toute mais qu’elle soit dans le vrai.

Comment puis-je dire cela ? Comment puis-je dire cela moi qui l’aimais et lui ais promit qu’il en serait ainsi à jamais ? Je ne lui dis pas, effort inutile : elle le constatera par elle-même.

Seigneur-Dieu, qu’avez-vous fait de moi ?

Je reste immobile, souillant le blanc plancher de mon sang dont les fils remontent jusqu’à mes ailes, rendant plus difficile ma respiration. Je reste immobile, la regardant venir à moi. Combien de temps depuis qu’elle m’est apparut depuis ce détour ? 4 secondes ? 5 ? Trop.

Impassible, je l’attends. Elle va peut-être essayer de me frapper, elle va peut-être s’effondrer dans mes bras, qu’elle différence ? Ses émotions ne m’atteignent plus, j’en suis privée. Je ne ressentirai rien, quoi qu’elle me face. C’était peut-être cela le plus grand drame, car cela m’amenait à douter.

A douter des choses les plus élémentaires : elle m’aimait, c’était indéniable, mais moi ? Actuellement, non, je n’y arrivais pas, mais si je m’étais tant compliquée, si j’avais tant souffert pour elle, c’était bien qu’il devait y avoir quelque chose. Ce quelque chose dont j’étais privée m’avait donné la force, autrefois, mais maintenant, il n’était même plus capable de se faire regretter.

Pourquoi ? Pourquoi faire aussi compliqué lorsque tout était si simple ? Pourquoi faillait-il que la moindre émotion rendit complexe le problème le plus simple ? Les émotions ne me manquaient pas, car le regret était une émotion.

Continuant de la dévisager longtemps alors que son cerveau ne plus indiquait que la brièveté de l’instant, je saisissais chaque lent battement de son cœur, chaque amorce de mouvement de ses muscles, chaque chose qui l’animait, sans que cela ne m’évoque plus que de l’indifférence. Je me souvenais l’avoir trouvée belle, mais j’avais perdu mes critères de beauté.

Je me souvenais de tout, du moindre moment passé ensemble, et si je comprenais pourquoi j’avais agit comme je l’avais fait, cela me laissais désormais indifférent. Tout, depuis les quais froids et humides du Triskelion jusqu’à notre envolée nocturne précédente, plus rien ne m’atteignait.

Pouvais-je endurer le pire et infliger le pire désormais ? Jusqu’où pouvais-je lui faire mal, à elle ? Elle qui n’avait apportée la joie et l’émerveillement, elle qui avait été ma famille et mon bonheur ; elle qui ne m’étais plus d’aucune utilité.

Comment pouvais-je penser cela ? Comment pouvais-je réellement y songer ?

L’abandonner ? Après toutes nos promesses ? Je n’avais pas le droit. Mais le droit, personne nous le donnait, on le prenait ; n’était-ce pas ce que l’on venait de m’apprendre ? De quel droit avais-je choisi que ce soit la blonde qui meurt et pas nous ?

Je l’avais pourtant fais, on m’en avait donné l’occasion. Et on me donnait l’occasion de me débarrasser de mes faiblesses, de me débarrasser d’elle, pourquoi ne pourrais-je pas le faire ?

A quoi bon s’entêter dans une chose perdue d’avance ? Rien n’était éternel, et nous finirons par nous détruire mutuellement. Alors pourquoi ne pouvais-je pas lui épargner une souffrance inutile et m’épargner du temps perdu ?

Parce qu’elle ne le méritait pas, tout simplement. Voilà pourquoi je ne pouvais l’abandonner. Elle avait donné son meilleur pour moi, je me devais d’en faire de même. Ne pas se blesser inutilement ; l’amour était une blessure, mais elle n’était pas inutile. Je portais ma main au pendentif qu’elle m’avait offert, dissimulé sous la combinaison mais dont le contact chaud était bien présent.

Valait-il mieux vivre une vie détachée des hommes ? Etait-ce cela le sacrifice pour les protéger ? Fallait-il être inhumain pour pouvoir guider les humains ?

Non.

Sans mon humanité, je n’avais plus de faiblesse, mais sans faiblesse, je n’avais plus de force. Elle avait été ma force, et allait le redevenir. Plutôt disparaitre que continuer sans elle.

Je tendis ma main vers elle, si vite qu’elle ne dut voir qu’un floue, ou bien que ma main passa d’un endroit à l’autre, je n’en savais rien. Je tendis ma main vers elle et m’effondrais en avant.

J’allais revenir vers elle, retrouver cette humanité perdue, pour elle. Elle ne saurait jamais les doutes qui m’avaient prit dans ces quelques secondes où l’éternité avait prit un sens nouveau et le monde m’était apparut sous son véritable jour, plein de questions, plein de question sans réponses.

J’allais revenir vers elle, revenir pour elle, ou ne reviendrais pas.

Allais-je retrouver mon humanité au plus profond de moi-même ou n’y découvrirai-je que le néant ? Je n’en savais rien, mais j’allais savoir. J’allais savoir car j’avais fait une promesse, à elle et à Dieu : Ne jamais s’abandonner, ne jamais s’arrêter de courir mais savoir où on va, ne jamais cesser de s’aimer.

J’ai cessé de t’aimer, mon amour, mais je retrouverai cela, et à mon réveil, nous reconstruirons une fois encore. Nous reconstruirons ce que j’ai détruit parce que quoi que je fasse, jamais tu ne m’abandonneras, et que tu mérite que je te rende cette loyauté, que je retrouve mon amour pour toi. On ne peut pas éviter de se blesser, pas plus qu’on ne peut éviter de respirer, mais l’intérêt est d’y survivre, pour pouvoir en guérir. Je ferais tout pour guérir, cela a toujours été ma spécialité ; mais te guérir toi, y arriverai-je ? Pas sans mon amour, et pas sans toi.

Mes yeux se ferment sur cette pensée, cette pensée inutile et futile, cette pensée indispensable et absolue : toi.

Je pense donc j’existe, je te pense donc tu existe ; ensemble, nous cesseront d’exister, car ensemble, nous serrons.

RP TERMINE pour Amy
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Caitlyn Elioth
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Caitlyn Elioth


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MessageSujet: Re: Ne jamais s'abandonner, ne jamais cesser de s'aimer [PV : Caitlyn Elioth, Jubilee]   Ne jamais s'abandonner, ne jamais cesser de s'aimer [PV : Caitlyn Elioth, Jubilee] Icon_minitimeJeu 1 Nov - 15:17

PASSATION D’AMY DE LAURO : 5 minutes avant le coup d’envoi.

- Tu déconnes Jub ? On m’a pas fait venir jusqu’ici me scanner l’esprit avec c’putain d’appareil à la con pour me faire entrer et sortir quoi une minute après ? C’est quoi c’délire ? Pourquoi j’peux pas y aller ! Me dit pas qu’j’y suis pas prête, tu sais comme moi qu’on s’entraine comme des tarée et j’vais pas la laisser la dedans toute seule, Ou elle va , j’vais, me dites pas que vous n’avez pas encore compris le truc ? Jub..s’te plait…

Elle regarda la porte se fermer alors que Jubilée l’entrainait de l’autre côté du couloir, ses lèvres se tordaient encre et encore en un geste compulsif marquant un fort stress. Elle tourna et retourna sur elle-même et elle n’arrivait pas à détacher son regard de cette foutue porte avec ce terrible pressentiment lui serrant le cœur. Quelque chose allait arriver, quelque chose qui allait tout changer. C’était dans l’air ça ne la quittait plus depuis les premiers rayons du soleil comme cet horrible sentiment que sa place à elle était là-bas pour pouvoir l’empêcher d’aller au-delà d’elle-même, d’aller là où surtout elle ne devait pas s’aventurer de peur qu’elle se perde, de peur qu’elles finissent par se perdent l’une et l’autre. Un exercice, Jub lui disait qu’il ne s’agissait que d’un exercice…Rien n’était vrais. Bordel ? Et dans sa tête à Amy, se demandaient-ils seulement ce que cela pouvait signifier le réel ou la fiction ? Elle verrait tout, elle la verrait mais ne pourrait pas intervenir, si loin si proche ! Comme toujours dans cette saloperie d’existence, être recluse là, impuissante spectatrice veule d’un drame en devenir, elle le sentait jusqu’à la caresse glaciale dans ses entrailles. Cette journée, n’en finirait jamais.

PASSATION D’AMY DE LAURO : 15 minutes après le coup d’envoi.

Cait secoua la tête en soupirant, mal à l’aise parmi les X Men qui de temps en temps s’amusaient de ses remarques dans cette espèce de simulation étrange déroulant une histoire de temple perdu là devant ses yeux et qu’on aurait cru sorti de la PS12 de l’an 3000, elle se tenait toujours aux cotés de Jubilée en détaillant d’un regard vagabond ,la salle du poste d’observation et en se demandant si il était possible de configurer le réseau pour jouer a WOW en ligne.


- C’est du n’importe quoi…Vous m’faites passer pour quoi là ? Un gros boulet chiant ? Merci c’est agréable…Je me fais traiter de conne et de gamine devant des gens qu’on ne connait même pas. Il déconne vot’ appareil Charlie, il exagère les choses. J’suis une pro en mission pas une lolita irresponsable. Quoi c’est basé sur ma psyché ? Vous pouvez faire ça ? C’est glauque quand même. J’suis sûr qu’elle a compris que c’est du flan, vous la prenez vraiment pour une poule d’eau, elle est plus maligne que bien des neuneus de l’Institut, ah ah ! Quoi Chut ? Ah zut hein…Déjà qu’on m’a pas demandé pour usurper ma p’tite personne, vais pour servir le thé non plus hein…


Elle observait cachant son stress croissant sous une désinvolture feinte et une hyperactivité trompeuse.

- Ben voyons…Et tu vas m’dire qu’il y avait un moustique qui me piquait le Jeans, hein ? Ptite vicieuse va !


Elle s’empourpra, entendant Jub étouffer un rire dans son dos et fuyant le regard lourd des X men pesant sur elle. Elle se racla la gorge croisant à nouveau les bras.

- Oh ca va hein…Il déconne vot’ truc…C’est comme la 3G au début, y’a des problèmes de réseau…Je n’aurai pas fait ça, pour qui vous nous prenez.


Elle fila un brusque coup de coude à Jub en lui murmurant.

- Oh Taggle toi, hein. D’Façon, j’te les rendrais pas tes lunettes.

Et le spectacle devant elle continuait.

- - Ok , j’me tais… pas de commentaires, laisses moi seule avec ma honte. Oui j’ai peur des araignées, c’est comme ça, j’y peux rien… Avance, on sera p’tete mieux dans l’temple !


Elle émit une sorte de feulement de chat en colère attirant l’attention sur elle.

- Ffffffffffffff…Dites donc…On va finir par avoir l’droit a nos positions sexuelles préférées ou quoi ? Ça devient un peu gênant quand même ! Et puis ça exagère tout, j’ai pas « siiiii » peur que ça des araignées. J’ai l’impression d’être convié à une séance d’auto-humiliation là.


Pas le temps d’en rajouter que l’épisode de l’ActivaCait vint sur le devant de la scène. Instinctivement, elle baissa le regard vers l’appareil qu’elle tenait fixé sur son avant-bras, certains convives en firent de même.

Nan mais t’es pas bien ?! J’interdis d’te faire du mal comme ça, t’es pas bien ?! Ton gadget à Sinistre, là, même si tu le planque, je vais aller te le chercher et tu le retrouveras jamais. Interdiction de te faire du mal ! Regarde, en plus, ça saigne ! Quasi pas de marque, fous-toi de ma gueule ! - Toi dès qu’on est sorti de là t’as le droit à une scène, je te préviens.


Elle fit une grimace en pinçant les lèvres, la même tête que son hologramme tandis que derrière elle Jubilée commentait « Et pan ! Mange ! Canapé ce soir…».

Elle soupira nerveusement en commentant « Oh la conne » lorsqu’elle disparut de la scène dans le temple. Son expression changea, devint extrêmement sérieuse. Les choses s’accéléraient, on y était enfin. Lorsque Oldcait fit son entrée, elle porta sa main sur la bouche en un geste de stupeur. Elle observa un peu incrédule puis son regard où perçait une colère sourde se porta lentement sur Charles Xavier où elle l’interpella d’une voix grondante.

- Je ne cautionne pas ça. C’est cruel. Ce que vous faite est cruel ! C’est malsain de jouer ainsi avec les émotions…Vous ne la connaissez pas comme moi je la connais, c’est mal de jouer à ça avec elle…sérieusement. Vous ne savez pas ce que vous allez déclencher là.

La suite fut le moment le plus douloureux de son existence. Il resta à jamais figé dans son esprit comme une blessure inévitable, un moment d’impuissance total et horrible.

- Cette merde, ce soir, elle disparait.

Le regard quasi tremblant, sans même bouger la tête de l’écran, elle porta la main à l’appareil et l’ôta immédiatement sans dire un seul mot, le faisant tomber sur le sol dans un bruit métallique.

- Je vous interdis d’arrêter cette illusion ! cria-t-elle au néant, et à ceux qui pilotaient tout cela, l’évaluant.


Son visage était fermé, l’attention rivée à l’écran, les bras décroisés.

- On arrête…

Elle lui expliqua le mal qui la rongeait. Elle lui expliqua son mensonge par omission. Elle ne le justifia pas, non, elle le révéla tout simplement, lacérant la confiance entre elles, le fameux serment de l’interdiction du secret. Le voilà ce fameux ver ignoble qui venait corrompre le fuit des amours et finissait par faire pourrir les plus beaux sentiments, les plus purs et les plus solides. La rouille corruptrice qui faisait s’effondrer les cathédrales du cœur en sapant chaque soubassement.

- Je vous dis d’arrêter cette merde !!!

Il n’y avait plus de X Men, plus de salle et plus d’épreuve, seulement un gouffre immense où elle la voyait sombrer, seule et volontaire seule. On pouvait rire d bien des choses, s’amuser de bien des situations mais de la détresse de la personne qu’on aime le plus au monde, surement pas. Elle la vit brandir la lame, elle en comprit immédiatement l’intention. Comme seul un silence embarrassé et un murmurant « Caitlyn.. » de la part de Jubilée s’était fait entendre, elle explosa et se jeta sur les commandes en rugissant.

- Ce p’tit jeu est terminé ! Allez-vous faire foutre ! Allez tous vous faire foutre !! Sorts de là, T’ENTENDS ! SORTS IMMEDIATEMENT DE LA ! NE FAIS PAS CA ! JE VIENS TE CHERCHER !!


Elle ne sentit ni les bras de Jubilée la retenant ou ceux d’un quasi inconnu, ni ne put entendre les cris et demandes on criait son prénom, lui ordonnant de se calmer. Elle s’en foutait. Se débattant comme une bête enragée en hurlant son prénom à elle tendit qu’on cherchait à l’évacuer. Elle ruait, donnait des coups de tête en sortant toute sa hargne et sa rage. Rien ne saurait l’empêcher de la rejoindre, de l’arrêter dans sa folie, elles quitteraient l’Institut si il le fallait, elle la soignerait, elle trouverait une solution. Ce fut une décharge lumineuse dans sa tête qui lui fut lâcher prise. Quelqu’un là. Quelqu’un venait de la déconnecter et toute l’abnégation dont elle pouvait faire preuve ne pouvait rien y changer. Le noir…Les ténèbres silencieuses…et puis plus rien.


PASSATION D’AMY DE LAURO : 2 minutes après le verdict.

« …réussit, X Men ! Tu entends, elle est passée X Men…Elle va bien. Tout est terminé ! »


Non, ça n’irait pas. Non ça n’irait jamais bien. La tête était lourde et un peu brumeuse mais elle savait déjà que ce qui s’était joué avant qu’elle perde conscience allait avoir des répercutions dramatiques si on l’avait laissé aller plus en avant. Elle ne demanda pas à savoir qui l’avait mise hors circuit, ni qui l’avait mené dehors dans les couloirs assise sur un siège devant cette fameuse salle de cauchemar. Pour dire la vérité, elle ne réalisait même pas qui venait de la tirer de sa torpeur, tout ce qui importait c’était que c’était terminé et qu’elle allait la retrouver.

Elle repoussa cette personne d’un geste vif en cherchant difficilement à se remettre debout.

- X Men…Comme si c’était important…J’m’en fous..Allez chercher un médecin…

- Ça va aller Caitlyn, désolé de t’avoir fait ça mais ça ne va pas durer tu..

- Pas pour moi, pour elle ! Grouillez- vous.

Elle se redressa et commença a se diriger vers la porte de la salle des dangers en sentant enfin ses émotions remonter à la surface ; colère, frustration, et surtout une immense impression d’avoir été trahie.

- Mais elle va bien…

- C’est de la prévention, j’t’assure qu’après ce qu’elle va s’prendre, elle n’ira pas bien !

Son cœur s’emballait et elle se mit à courir faisant fit du sang qui venait lui battre les tempes comme si c’est sa tête entière qui était sur le point d’exploser et de se volatiliser en un brusque roulement de tonnerre. Les mètres semblaient des kilomètres et lorsque la porte s’ouvrit enfin, la silhouette de la jeune fille, silhouette aimée, ombre de ce corps choyé et maintes fois bercé de tendresse lui apparut enfin et aussitôt la colère reflua, aussitôt l’orage lui-même fut muselé parce que c’était elle, parce qu’elle l’aimait par-dessus tout, envers et contre tous et même contre elle-même si il le fallait. Le temps viendrait, pas maintenant et pas comme ça. L’embrasser, lui montrer combien elle l’aimait, combien une fois de plus rien ne saurait les séparer et faire taire en elle ce sentiment. Lui montrer que même dans la souffrance, il reste l’espoir et du pardon et que ce pardon déjà elle lui donnait avant même la faute avouée tant ce qu’elle était pour elle était un tout : indestructible, irrépressible et invulnérable. Amy De Lauro était son héroïne, son paradigme et sa raison d’être rien d’autre ne pouvait être plus vrai.

Rien ne saurait être plus important puisqu’elle était là devant elle et qu’Amy…l’aimait.


PASSATION D’AMY DE LAURO : 3 minutes après le verdict.

- VOUS ALLEZ VOUS BOUGER !!! VOUS ALLEZ VOUS BOUGER !! NE LA TOUCHEZ PAS !!! NE L’APPROCHEZ PAS !!! SEULEMENT LES MEDECINS !!
Méconnaissable, autant que celle qu’elle tenait fermement dans ses bras ensanglanté, le visage déformé par la rage, les larmes et le sang dont elle était quasiment recouverte, jusque dans sa chevelure rousse. Elle la berçait à même le sol, tout contre elle, la tenant comme son ultime trésor et rugissant à la moindre approche. Elle tuerait. C’était l’évidence, elle tuerait la moindre personne qui s’approcherait d’elle et tenterait de poser ses mains sur elle. Il n’existait qu’elles, qu’elles et un gouffre de souffrance indicible. Un mélange de cris de rage et de gémissements. Elle continuait à lui parler en lui caressant le visage, ce visage inédit aux paupières closes.

- Ils arrivent…ils arrivent mon amour. Tu vas t’accrocher. Tu vas l’faire pour moi… Pour moi t’entends. Juste pour moi…Parce que ca doit pas s’terminer comme ça… Tout est pardonné t’entends ? tout est pardonné mais tu vas pas m’laisser… Vas pas où j’suis pas..Je t’en supplie…je t’en supplie. Tu sais qu’je supplie pas, jamais même…alors t’écoutes…

Elle redressa le regard en un hurlement rageur et hystérique.

- A l AIDE !!! BORDEL !!! A L’AIIIIIIIIIDE !!!!!

Elle posa son visage contre son épaule tout en pleurant, tout en déposant mille baisers sanglants en lui murmurant.

- Alllez Je t’aime…Je t’aime..Je t’aime !! Ça doit suffire non ? Tu m’as dit que j’irais en enfer si j’meures et que tu m’y retrouverais. T’en sors des enfers là et j’y étais pas, ouvres les yeux, putain, j’suis juste là…Ca compte..Dante m’est témoin..Ça doit pas s’terminer comme ça. C’est pas juste, c’est pas juste…

Personne n’aurait pu lui faire lâcher prise, sa terreur de la perdre la consumait tout entière, la rendait irrationnel et sourde au monde qui l’entourait.
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Jubilation Lee
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Jubilation Lee


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MessageSujet: Re: Ne jamais s'abandonner, ne jamais cesser de s'aimer [PV : Caitlyn Elioth, Jubilee]   Ne jamais s'abandonner, ne jamais cesser de s'aimer [PV : Caitlyn Elioth, Jubilee] Icon_minitimeVen 2 Nov - 7:03

Quelques temps après que la passation se soit terminée, un convive a quitté le sous sol de l'Institut et s'est dirigé vers les dortoirs. Un peu plus tard, la porte d'une chambre s'entrouvre. Une ombre s'y infiltre et dépose un paquet sur le bureau. Cette chambre c'est celle de la nouvelle X-women, Amy de Lauro. Le paquet, il contient quelque chose de précieux au yeux de la personne le déposant, mais également une lettre. Enfin, des mots, gribouillés sur une feuille. Cette ombre, c'est Jubilee, elle n'a jamais été forte pour les discours de félicitation, mais elle souhaitait quand même dire ce qu'elle pensait à son ancienne élève. Cette ombre passant la porte discrètement n'a pas été très forte pour écrire non plus, elle a laissé des fautes dans sa lettres, fautes qu'elle n'a pas pu corriger parce qu’elle ne savait tout simplement pas que c'en était. L'écriture est un peu bancale parfois, il y a quelques ratures, mais le cœur y es et comme on dit, c'est l'intention qui compte. De toute manière, impossible d'approcher Amy de Lauro pendant encore un moment, se dit Jubilee. Il doit y avoir une rousse agrippée à elle en ce moment même.

    Amy,

    Je ne sais pas quand tu liras cette lettre et même si tu la liras. Quoiqu'il en soit, elle t'est destinée et pas à cette folle de Caitlyn Elioth qui je suis sure, fouille tes affaires et espionne ton courrier ! Si c'est toi, Cait', qui lis cette lettre, va t’entraîner, et donne-là à Amy, vilaine !

    Je suis Jubilation Lee, X-women et désormais une collègue. C'était pas facile, hein ? Ce test de passation. Ça ne l'est jamais de toute manière. Ceux qui les conçoives sont des détraqués sadiques. Mais finalement, ta future vie ne sera pas moins vicieuse que cela. Tu as réussi, c'est un fait. Cela veut tout simplement dire que tu es prête, mais également que tu es considérées comme une super héroïne. Capable de voler au secours de personne en danger, capable de combattre, capable de mettre sa vie en jeu pour des idéaux de paix en lesquels, de part ton acte et ta volonté de devenir X-woman, tu crois. Ce n'est pas rien finalement. Comme on dit souvent : De grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités. C'est vrai, c'est parfaitement vrai. Tu te sens prête ? Toi, de ton côté ? Je viens de dire que si tu as passé et réussi ce test c'est que tu l'es et que tu es considérées comme prête, mais te sens-tu suffisamment forte ? C'est une question difficile, je sais. Moi même je ne sais si je me sens prête à affronter les dangers et les défis que je dois normalement affronter de part mon rang qui, actuellement, est le même que le tiens. Saches que ce sentiment que tu pourrais avoir de « te sentir prête pour ce qui t'attend » ou que tu n'as peut-être, comme moi, pas encore ; ne seras jamais figé et acquis. Il te faudra toujours avoir confiance en tes camarades, tes collègues, tes amis, tes pouvoirs, tes capacités et surtout : Il faudra que tu ais confiance en toi. Ce test n'est pas uniquement physique, il est mental également, psychologique. Soit forte. Non, sois toi même. Tu es forte donc reste toi-même et ne change pour rien au monde. Tu as ta propre personnalité, ta propre vision du monde, le plus dur sera de désormais l'assumer.

    Tu sais, je suis fière de toi, très fière. Tu m'as toujours respectée et acceptée comme professeur, du moins, j'en avais j'impression. Mais tu ne m'a jamais copiée bêtement ou imité dans ton mode de vie, de raisonnement et dans ta façon d'être. Que tu le veuilles ou non tu es restée Amy de Lauro et tu as évolué en tant qu'Amy de Lauro. Maintenant, je ne suis plus ta professeure, il faudra donc que tu avances seule. Mais n'oublie pas : Même si je ne suis plus devant toi, je resterais à tes côtés tant que tu voudras de moi.

    Caitlyn n'a pas arrêtez de papoter pendant ta passation et la voilà maintenant qui s’affole. Ma foi, je pense que tu devais t'en douter, vu dans l'état que tu es. Ça te fait mal, cette mutation ? Je n'ai jamais rien compris à ton pouvoir. Certains de mes élèves contrôlaient le feu, c'était plutôt facile à comprendre comme concept. Toi, il fallait avoir fait des études comme le professeur McCoy pour y comprendre les bases. Un jour peut-être, tu me l'expliquera simplement pour que je comprenne. En tout cas, si on doit aller en mission ensemble, et j'espère que cela arrivera, il faudra bien que je connaisse tes capacités. Tu connais déjà les miennes, c'est déjà ça. Tu as de la chance, elle ne sembles pas prêtes de bouger considérablement, mes capacités. Même si Frost dit le contraire, j'ai l'impression que c'est plutôt stable. Et puis entre nous, ce n'est pas l'usage que j'en fais qui va me pousser à bout comme tu viens de faire lors de ta passation.

    Tu sais, je semble te parler comme si j'avais plus d'expérience, comme si je savais ce que tu endurais, comme si je comprenais ce que tu pouvais ressentir. Bien sur c'est faux, je ne peux pas être à ta place. Je ne peux qu’imaginer en fonction de ce que j'ai moi même traversé et dieu sait que ce ne fut pas rose tous les jours. Mais si je peux encore servir à quelque chose, alors, j'aimerais que ce soit pour ceci : Lorsque tu seras dans le doute, lorsque tu seras déprimée, déboussolée, pense à ta prof préférée. Regarde à travers mes lunettes et tu devrais ne voir plus que les bons côtés du monde. C'est comme ça que je procède je crois que tu le sais déjà. Mais c'est vrai, pourquoi s'accabler des problèmes et des côtés négatifs des choses ? Prends tes futures mission comme elles viennent, vois-y le bon côté et, comme maintenant, réjouis toi d'être passée X-men autant que je me réjouis de voir ma propre élève voler de ses propres ailes. Et si tu ne le fais pas pour toi, fais le pour moi, en ma mémoire en tant qu'ex-pro d'Amy !

    Ce n'est qu'un au revoir. Non ! Même pas, je te dis simplement : « à plus » ! Je vais te laisser récupérer. Je viendrais te voir plus tard, lorsque Caitlyn aura finis d'être à tes côtés vingts quatre heures sur vingts quatre. C'est possible tu crois ? Prend soin d'elle aussi, elle tiens beaucoup à toi et est fragile. Entraidez-vous et venez me voir de temps en temps. Prend pas la grosse tête, mais vante toi quand même, ça fait du bien parfois.

    Profite de ta nouvelle vie à fond !
    Je suis fière de toi !

    PS : Je t'ai laissé une de mes trois paires de lunettes et une boite de chewing-gum dans ta chambre, en guise de cadeau de passation. Comme ça tu auras la classe. Cait' à eu les mêmes lunettes, mais je lui ai dit que je lui reprendrais si elle ne devenait pas X-men avant un an ! Si tu ne vois pas les lunettes, demande à Cait' de te les rendre.
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