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 Breathe Me ( Mariage Caitlyn Amy) Part 2 ( Cait, Amy, Animation, Rachel, Jubilée)

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Caitlyn Elioth
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Caitlyn Elioth


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MessageSujet: Breathe Me ( Mariage Caitlyn Amy) Part 2 ( Cait, Amy, Animation, Rachel, Jubilée)   Breathe Me ( Mariage Caitlyn Amy) Part 2 ( Cait, Amy, Animation, Rachel, Jubilée) Icon_minitimeJeu 3 Oct - 8:26

Le 06 Juillet 2013. Suite directe de la Part 1 ; https://xmenrpg.superforum.fr/t1927-mariage-elioth-de-lauro-part-1-be-mine.
Il y aura un troisième topique, ouvert à tous lorsque celui ci sera terminé.  





Breathe Me ( Mariage Caitlyn Amy) Part 2 ( Cait, Amy, Animation, Rachel, Jubilée) 71877210

Respire.

Si je ne le tenais pas à mon bras ainsi, alors j’aurai vraiment l’impression que tout est irréel. Tout va si vite et tout est si lent à la fois que ce n’est pas possible que ça puisse arriver ainsi. J’ai tellement rêvé cet instant que j’ai l’impression qu’il m’échappe, que je ne peux pas y mettre des mots ni des pensées.
Je n’ai pas pu m’empêcher de regarder au travers de ce voile de tulle en penchant légèrement la tête vers la seconde allée, bien sûr voir Kyle en costard n’aide pas mais j’ai vu la blancheur de ta robe et la stature de Sébastian à tes côtés, mais tout va si vite, tout se bouscule dans ma tête. Je n’ai jamais eu si peur de ma vie, même en combat ou lorsque je devais défendre ma vie. Nos deux routes finissent par rejoindre cette allée centrale qui mène vers l’autel. C’est d’une grande simplicité et pourtant je sais combien Emma a veillé à chaque détail dans le moindre bouquet. La symbolique est là, les deux routes se rejoignent pour n’en former qu’une.  Je n’arrive pas à me décrisper et c’est sans doute cette frayeur que renvoi mon regard dans celui de chaque convive alors que je remonte cette allée interminable. Oui je vous connais, plus ou moins, oui ça me fait si étrange de vous voir ainsi dans vos plus beaux atours pour fêter cet événement mais je n’arrive pas à accrocher vos regards, je n’y arrive pas. Je n’ai pas peur de ne me marier, comprenez le je vous en supplie, j’ai juste peur, une peur viscérale qu’on y arrive pas, que quelque funeste étoile darde ses rayons noirs sur l’Institut ou qu’un monstre vengeur vienne nous en empêcher. Je sais de quoi j’ai l’air dans cette robe, une belle jeune femme à l’apogée de sa beauté mais je sais de quoi j’ai l’air à l’intérieur : j’ai 15 ans et je m’apprête à sauter dans l’inconnu.


Respire.

Je te revois, menue dans l’encadrement de cette porte ce fameux jour de pluie ou j’ai failli fuir de l’Institut, ce jour où tu as naïvement cru que j’avais vraiment pour intention d’aller observer l’interaction des gouttes de pluie sur l’environnement.  Cette main tendue alors que cette névrose du contact n’était pas encore prégnante, cette charmante façon que tu as eu de prononcer ton nom «  Dé Laouro », ce nom qui devient notre et que je prendrais un malin plaisir à prononcer d’une façon identique. Cette soirée inénarrable où j’ai fini nue sur tes genoux en train de m’étouffer avec une stupide araignée, nos longues conversations où tu as apprivoisé ma sauvagerie, où peu à peu tu as solidifié mon cœur exsangue. Cette première nuit où j’ai rêvé que je t’embrassé et que je me suis interdit d’y penser sérieusement. Mais nous savons tous que les raisons du cœur ont ces raisons que la raison ignore.  Tout cela passe si rapidement, une vie…non…un prélude. Un tourbillon d’émotion, d’espoirs, de joie et de tristesse et toujours dans l’œil du cyclone, toi…toujours toi. Cette moitié d’un tout que nous sommes.

Respire.

Mais n’est-ce pas tout ce qui nous reste, ici, respirer ? Ce n’est pas notre Jour notre amour, c’est celui que l’on offre à ceux qui nous aiment et qui forment cette famille de cœur qui nous tient au monde. C’est ce jour que nous offrons à Jubilée, à Rachel, à Kyle, à Sébastian, à Ororo, à Emma, à Sanzo, à la petite Kaede…C’est ce jour d’espoir, c’est un jour pour crier à la face du monde que tout est possible, que les rêves peuvent devenir réalité si on les consume par le cœur. C’est notre cadeau à ce monde même à ceux qui sont partis, c’est l’Espoir que l’on peut construire et que la vie trouve toujours son chemin. Tous les autres jours, mon amour, ils ne sont qu’à nous. Nous nous savons déjà unique, unitaire et soudée l’une à l’autre…nous avons cru en demain et à présent demain croit en nous. Ca a toujours été nous contre le monde puis nous avec le monde, aujourd’hui tout le long de cette allée : le monde est avec nous ! Je crois en cela, mon dieu, si tu savais.

Respire.

Nous y sommes, j’ai l’impression que mon corps ne me répond plus vraiment et mes pensées sont tellement embrouillées qu’à part me concentrer sur un unique mot «  oui » je ne suis plus capable de grand-chose. Je sens à regret le bras de Kyle me lâcher et je le vois se déplacer pour reculer d’un pas en arrière non loin de Jubilée à qui il adresse un demi sourire pas si discret que cela, la robe sans doute. Je n’ai toujours pas osé te faire face, je préfère rester idiote, triturant mon bouquet à deux mains tout en faisant face à cette femme un peu forte mais au sourire rassurant qui va officialiser ce qu’on sait depuis toujours. Je ne ferais face qu’à la fin, c’est idiot mais j’ai peur que mon cœur explose ou que je me mette à pleurer.


Je suis dans un rêve…je suis dans un rêve…je ne veux plus me réveiller.


Respire, Dante m’est témoin, respire.
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Amy de Lauro
Agent du BAM Gamma
Amy de Lauro


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MessageSujet: Re: Breathe Me ( Mariage Caitlyn Amy) Part 2 ( Cait, Amy, Animation, Rachel, Jubilée)   Breathe Me ( Mariage Caitlyn Amy) Part 2 ( Cait, Amy, Animation, Rachel, Jubilée) Icon_minitimeDim 6 Oct - 13:23

Book of Days by Enya on Grooveshark

One day, one night, one moment,
My dreams could be, tomorrow.
One step, one fall, one falter,
East or west, over earth or by ocean.
One way to be my journey,
This way could be my book of days.
Je me souviens lorsque j’ai fait mon choix, encouragée par Evangelina,
Cela m’avait prit un jour et une nuit, un moment de ma vie.
Je me souviens avoir rêvé d’ici, dans l’aéroport de Napoli,
Mais aucun rêve de là-bas, ne vaut ce que tu vas m’offrir là.
No day, no night, no moment,
Can hold me back from trying.
I'll flag, I'll fall, I'll falter,
I'll find my day may be,
Far and away,
Far and away.
Je me souviens lorsque j’ai posé le pied en ces terres, sous un soleil d’hivers,
Une arrivée sans heurt, mais non dénuée de peurs.
Je me souviens avoir errée des heures, puis nous sommes devenues sœurs,
Et nous avons dérivées vers, sans savoir que ce n’était que l’envers.
One day, one night, one moment,
With a dream to believe in.
One step, one fall, one falter,
And a new earth across a wide ocean.
This way became my journey,
This day ends together,
Far and away.
Je me souviens lorsqu’on t’avait enlevée, des malheurs subits pour te retrouver,
Par trois journées dans la pluie, ni l’une ni l’autre n’a fuit.
Je me souviens avoir apprit cela sans un bruit, dans le commencement d’une nuit,
Et cette phrase que tu as alors déclarée, nous allons aujourd’hui l’exaucer.

Samedi 6 Juillet 2013 – l’heure n’importe plus
Je te vois, Caitlyn Emilie Elioth-Kenneth, je te vois corsetée dans ta robe d’espoir, un espoir plus clair que celui qui soutien nos pas et nous est promit par les arbres de l’horizon, un espoir entremêlé de blanc, plus discret que celui qu’Emma a choisit pour nous mais qui nous correspond sans doute mieux, puisque notre pureté s’écoulent dans nos espoirs, diluée mais présentée, comme dans les rêves d’enfants.

Regarde ce rêve, regardes-le avec moi, s’il te plait. Ce n’est pas comme tous ces films que tu m’as montrés, je ne dors pas, même si je rêve. Nous rêvons ensemble, alors regarde ; regardes et vois : nous avançons sur un tapis de pureté déposé sur une herbe d’espoir, escortées par la sobriété de ce qui reste de nos familles et encadrée de l’arc-en-ciel de nos proches. Tant de visages, tant de couleurs, tant de significations, mais tous et toutes renvoient à une seule chose, nous. Ecoutes les cœurs et les murmures, les souffles du monde, qu’ils soient vents ou gens, regarde les alentours, tente de prendre la mesure d’une chose qui nous échappe et nous dépasse, mais reste bien moindre par rapport à ce qu’elle représente : notre amour.

Vois mon passé derrière moi comme je vois ton passé derrière toi, car il mène à notre passé comme nos frères en sont sortis pour y prendre part, et nous conduire en ce présent vers ce futur que l’on a désiré, souhaité et que l’on va atteindre. Vois notre rencontre et notre découverte, nos victoires et nos défaites, nos gaffes et nos sérieux, rappelles-toi de tout ces moments. Rappelles-toi du chemin parcouru, et rappel toi qu’en ce jour, les « je » du passé se transforment en « nous » de l’avenir.

Le temps et le monde sont là, notre temps et notre monde, tantôt tentant de nous enlever de leurs mouvements, tantôt tentant de nous soutenir. Mais nous tenons fermement nos bouquets de fleurs, représentatifs des nôtres, tant dans les couleurs que les représentations ; amour, amitié, espoir, rêve, naturel, joie, tristesse, mais aussi les nuances, nous les tenons et les maintenons aux creux de nos mains tout comme ils nous maintiennent aux creux des leurs. Et ils nous laisseront aller comme nous leur jetterons leurs représentations, non pas dans un refus, mais dans un partage. L’assemblée réunie pour nous est une mise en abîme de nous-mêmes, et je ne saurais dire quel est le premier niveau, mais je m’en moque, c’est aussi simple que cela. Nous sommes là et le monde est autour, ou bien nous sommes dans le monde mais au centre du notre, alors à quoi bon savoir lequel est le premier, lequel inclut l’autre ? Toutes les vérités sont subjectives, à nous de faire notre choix. Pour ma part, il se résumera en un mot : oui.

Les vents agitent chevelures, cimes, fleurs et lanières, dévoilant un instant un éclat métallique caché dans les tiges de mon bouquet. Il est des choses qui n’ont pas à être là, mais qui a réellement le droit d’en juger ? Pour certain, nous n’aurions pas le droit de l’être, mais nous le sommes, alors ma surprise en sera aussi. Pas que les bagues n’aient pas leur importance, mais cet objet en a également beaucoup, et tu t’en souviendras le moment venu.

Pour l’instant, nous marchons. Pied nus, pour ma part, n’osant respirer ou même déglutir, et serrant le bras qui m’a été tendu, bras qui doit bénir ma manucure, sans quoi en plus des bleus dus à la constriction, il aurait récolté des griffures. Je n’ai pas peur de ce qui va advenir, j’ai peur que cela d’advienne pas. Je m’accroche à lui comme on s’accroche à un beau rêve, de peur qu’il se termine. Un pas après l’autre, nous avançons, nous franchissons notre passé et notre destin pour nous rapprocher, jusqu’à ce que l’on soit sur la même allée, enfin.

Il n’est que deux choses qui m’empêchent de m’emparer de ta main avant l’heure, mon amour, et ce sont ces deux grands cons en costumes, ces inadéquations dans notre mariage tant on sent qu’ils ne sont pas à leur place mais qu’ils font de leur mieux pour l’être, et je dois avouer que je suis un instant méchante : j’aimerai qu’ils virent. D’autant que mon « frère » me fait bien comprendre que, comme toujours, il restera au milieu jusqu’à ce qu’il juge que ce ne soit plus nécessaire, me remettant sur le « droit chemin » d’un mouvement de l’épaule, alors que je commence à prendre la tangente pour me rapprocher de toi. Malgré les témoins, malgré la marche, malgré tout, je prends un instant pour essayer de lui écraser le pied. Est-ce une vengeance, ou bien une fuite ?

Nous arrivons à l’autel, et si ce n’est pas tout à fait comme nous nous l’étions promises, à genoux à nous demander mutuellement en mariage dans cette église déserte, je ne voudrais pas que ce soit autrement. A peinte Sébastian m’a-t-il lâcher que je fais un pas en crabe pour me rapprocher de toi, mon Amour, alors que je nous fais rejouer une scène du commencement.

Tu te souviens de notre rencontre, mais te souviens-tu de notre découverte ? Te souviens-tu de ce premier geste de lien, qui nous a empêchées de nous enfuir face à notre amour la première fois que nous l’avons vu ?

Lentement, l’une de mes mains s’échappe du bouquet, accompagnée d’un cliquetis métallique alors qu’une chaine s’échappe du lieu où elle était cachée juste là, pendant selon la loi de la gravité. En un instant, l’anneau enroulé de fourrure rose se referme autour de ton poignet qu’un geste expert et entrainé, et alors que je te regarde, une phrase franchie mes lèvres comme notre passé. Je me moque de ce que les autres penseront, car c’est toi qui m’importe : t’en souviens-tu, de cette phrase ? T’en souviens-tu, de cette soirée ? Ou me faudra-t-il encore te laver à l’éponge et la lingette pour que cela te revienne ?

- Puisque tu crois que je ne cherche qu’à m’sauver… Ca sera bien plus simple comme ça nan ?

Je ne t’attacherai pas au lit cette fois, mais la formule importante est la même : ma vie t’appartient.
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Animation
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MessageSujet: Re: Breathe Me ( Mariage Caitlyn Amy) Part 2 ( Cait, Amy, Animation, Rachel, Jubilée)   Breathe Me ( Mariage Caitlyn Amy) Part 2 ( Cait, Amy, Animation, Rachel, Jubilée) Icon_minitimeDim 6 Oct - 20:37

L’officier maritale du comté de New York en la personne de Miranda Lane, une forte personnalité connue pour ses prises de positions radicales pour les minorités de tout bord couvait d’un sourire satisfait les deux jeune femmes avant que celle toute de blanc vêtue eut l’idée étrange de sortir une sorte de pair de menottes en fourrure et d’y attacher à la surprise générale des convives sa fiancée. Elle déclama une phrase énigmatique sous les murmures de l’assistance et contre toute attente et sans retenue, la jeune rousse ôta d’un geste vif son voile pour sauter au cou de sa partenaire en un long baiser sans pudeur mais chargé d’une émotion indéniable qui força le silence et fit lever un sourcil perplexe à Miss Lane, qui se penchant légèrement en toussotant déclara.

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- Mesdemoiselles, s’il vous plait, il est de coutume de s’embrasser APRÈS la cérémonie pas en ouverture. Un peu de patience.

Quelques rires parmi les invités et la rousse s’excusa avec un bref rire nerveux avant de reprendre sa place sans avoir auparavant adressé un sourire embarrassé à la belle africaine qui se tenait assise au premier rang. Miss Lane s’éclaircie la voix.


- Bonjour à toutes et à tous en ce samedi radieux et en ce lieu de tolérance et de paix judicieusement choisi pour l’heureux évènement qui nous rassemble.
Cet après-midi, Amy et Caitlyn ont décidé de s’unir par les liens du mariage. Pour eux, le mariage n’est pas seulement un acte administratif, mais surtout un pas de plus dans leur vie de couple et de famille. Ils ont désiré organiser cette cérémonie d’engagement pour faire de vous tous les témoins de leur amour et de leur union.Je vais commencer par vous raconter une histoire.


Lane marqua une courte pause pour que tout le monde soit parfaitement à l'écoute.

-Il était une fois une île où tous les sentiments vivaient : le Bonheur, la Tristesse, le Savoir, et l’Amour. Un jour, on annonça aux sentiments que l’île allait couler. Ils préparèrent donc tous leurs bateaux et partirent. Seul l’Amour resta. L’Amour voulait rester jusqu’au dernier moment. Quand l’île fut sur le point de sombrer, l’Amour décida d’appeler à l’aide.

La Richesse passait à côté de l’Amour dans un luxueux bateau. L’Amour lui dit, « Richesse, peux-tu m’emmener ? » « Non car il y a beaucoup d’argent et d’or sur mon bateau. Je n’ai pas de place pour toi. »

L’Amour décida alors de demander à l’Orgueil, qui passait aussi dans un magnifique vaisseau, « Orgueil, aide moi je t’en prie ! » « Je ne puis t’aider, Amour. Tu es tout mouillé et tu pourrais endommager mon bateau. »

La Tristesse étant à côté, l’Amour lui demanda, « Tristesse, laisse moi venir avec toi. » » Oh… Amour, je suis tellement triste que j’ai besoin d’être seule ! »

Le Bonheur passa aussi à côté de l’Amour, mais il était si heureux qu’il n’entendit même pas l’Amour l’appeler !

Soudain, une voix dit : « Viens Amour, je te prends avec moi. » C’était un vieillard qui avait parlé. L’Amour se sentit si reconnaissant et plein de joie qu’il en oublia de demander son nom au vieillard.

Lorsqu’ils arrivèrent sur la terre ferme, le vieillard s’en alla. L’Amour réalisa combien il lui devait et demanda au Savoir : « Qui m’a aidé ? » « C’était le Temps », répondit le Savoir. « Le Temps ? » s’interrogea l’Amour. « Mais pourquoi le Temps m’a-t-il aidé ? » Le Savoir sourit plein de sagesse et répondit : « C’est parce que seul le Temps est capable de comprendre combien l’Amour est important dans la vie. »
Dans la vie de Caitlyn et d’Amy, l’amour se concrétise aujourd’hui par le mariage. J’invite donc les témoins à venir donner à chacune des parties présentes, les anneaux qui symboliseront l’union physique de leur amour et de leur engagement.



Elle laissa les deux témoins s’avancer et poursuivit ensuite.

- La vraie aventure de vie, le défi clair et haut n’est pas de fuir l’engagement mais de l’oser. Libre n’est pas celui qui refuse de s’engager. Libre est sans doute celui qui ayant regardé en face la nature de l’amour sans illusions, se met en marche, décidé à en vivre coûte que coûte l’odyssée.
Si le mariage n’était que l’union d’un homme et d’une femme, ou ici d’une femme et d’une femme, il ne pèserait pas lourd. Ce qui rend le mariage si fort et si indestructible, c’est qu’il réunit une femme et une femme autour d’un projet. D’un projet fou. Le drame serait de ne pas le tenter.
Amy , Caitlyn, pour symboliser votre engagement, nous allons procéder à l’échange des vœux et des alliances. Tenez-vous mains par les mains, face à face après avoir confié vos bouquets…Je sais qu’il y a déjà les menottes mais cela ne pourra pas suffire.


Miss Lane leur sourit pour marquer une nouvelle pause et repris, en laissant le temps de répéter.

-Caitlyn Emilie Kenneth, née Elioth, répétez après moi.

Donne-moi tes mains pour l’inquiétude
Donne-moi tes mains dont j’ai tant rêvé
Dont j’ai tant rêvé dans ma solitude
Donne-moi tes mains que je sois sauvé


Amy de Lauro , née Teresa Grigori, répétez après moi.

Donne-moi tes mains que mon coeur s’y forme
S’y taise le monde au moins un moment
Donne-moi tes mains que mon âme y dorme
Que mon âme y dorme éternellement

Vous pouvez vous passer au doigt vos alliances en un échange mutuel.


Miss Lane proclama alors solennellement.

Caitlyn, Amy, vous vous êtes unis devant nous aujourd’hui et devant la loi. Vous construisez votre avenir ensemble et vous vous promettez de rester fidèles aux valeurs qui font votre couple. Vous vous aimerez et vous soutiendrez l’un l’autre. Désormais vous pouvez dire «elle est ma femme» et « elle est ma femme ». Tous les projets que vous aviez imaginés en vous disant « nous le ferons quand nous serons mariés » pourront se réaliser. Et bien plus encore. Je suis particulièrement fière de vous avoir unis.
Oh et…je crois que MAINTENANT, vous pouvez vous embrasser…petites impatientes !


Les applaudissements vinrent ponctuer la malicieuse remarque de Miss Lane qui vint se joindre aux applaudissements tandis que les deux mariées pouvaient profiter de ce merveilleux et unique moment, symbole de l'unicité ultime entre deux êtres.
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Echo
X-Men Oméga
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MessageSujet: Re: Breathe Me ( Mariage Caitlyn Amy) Part 2 ( Cait, Amy, Animation, Rachel, Jubilée)   Breathe Me ( Mariage Caitlyn Amy) Part 2 ( Cait, Amy, Animation, Rachel, Jubilée) Icon_minitimeLun 7 Oct - 0:36

True Love Waits by Radiohead on Grooveshark


Un mariage, c’était un mariage, c’était le mariage. Elle n’en avait pas dormi de la nuit, hantée par des fantômes d’espoirs brisés, mais de ces tourments de ses propres échecs n’était née qu’une volonté que ses protégées parviennent à accomplir le leur. Il n’y avait nulle amertume, juste de la bienveillance, et une implication qui serait à jamais ignorée. Rachel ne stressait pas pour ce qui allait arriver, car elle l'avait vue un certain nombre de fois. Aujourd’hui, elle se faisait témoin d’une personne chère à son cœur, d’une grande sœur qui montrait l’exemple et se mariait la première, mais également, dans les coulisses, elle protégeait cette cérémonie des conséquences des vies des participants. Comment croire que l’union de deux X-Men ne puisse attirer l’attention ? Oh, elles n’étaient pas célèbres, pas encore, mais puisque l’une d’elle était sous le coup du programme de réinsertion du BAM, le Triskelion était au courant, et puisque le Triskelion était au courant, un grand nombre d’autres organisations savaient, sans compter les participations officieuses de la Confrérie des Mutants et du Club des Damnés. Les Maraudeurs aussi savaient, et s’il y avait bien un danger, c’était eux. La guerre à venir serait à double sens, et s’il y avait un moment pour frapper le premier, c’était bien aujourd’hui. Mais cela n’adviendrait jamais, le Phénix y avait veillé : elle avait contemplés les Possibles, et avait détruit les menaces avant qu’elles n’adviennent, comme toujours.

Elle avait plus veillée à la sécurité qu’à la bague de fiançailles, à dire vrai, mais s’il fallait bien avouer quelque chose, c’était qu’elle avait été vexée par Caitlyn, sur ce coup : « t’inquiètes pas pour la bague, je te la filerai la veille. » qu’elle lui avait dit, pour pas que le Phénix la perde. Pas qu'elle ne soit pas capable de la perdre, mais Rachel était sure de pouvoir la retrouver à volonté. Pis la bague avait passée près d’un mois dans le lac, alors bon, niveau la perdre, Fuzzy avait mise la barre très haut. Peut-être l’envoyer en orbite ? Non, il fallait rester dans des moyens humains pour que cela soit prit en compte par le jury ; la faire tomber dans le siphon de l’évier était tout aussi bien. Rachel avait fait un véritable plan de vengeance naïve pour assouvir sa rancune et montrer qu’on pouvait compter sur elle, mais ce plan c’était avérer plus fructueux que prévu, à dire vrai.

Lorsqu’elle avait vue Caitlyn pour la première fois de la matinée, alors que les mariées étaient séparées pour être préparées, cette dernière lui avait demandée si elle avait la bague, ce à quoi la Grande Rousse avait répondue par l’affirmative, puis la Ptite lui avait demandé si elle avait la robe, déclenchant un magnifique et absolument pas stressant « Ah merde, je savais que j’oubliai un truc ». La discussion qui en avait suivie n’avait pas dû être du goût de tout le monde, Caitlyn s’assurant que le Phénix avait bien comprit son rôle, qui se résumait à être là, attendre, et donner la bague, chose qu’elle n’avait pas le droit de faire en « clocharde » ! Fuzzy s’amusait à faire partager son stress naissant, le hic, c’étai que Rachel était la cause d’un surplus dudit stress. D’autant que cela ne s’était pas arrêté à cette base, puisque Rachel, se défendant de venir en ainsi, avait demandé si les combinaisons de molécules instables, c’était possible, étant même prête à faire l’effort du jean et du débardeur. Mais non, les premières, ce n’était pas assez normal, et les seconds, c’était trop normal ; c’était vraiment compliqué ! "Robe ou tailleur ?" cela lui avait valut un grand « en robe !!! », agrémenté d’un petit « Jub est aussi en robe ! ».  « Et faut que la robe du témoin soit assortie à celle de la mariée ? », avait été l’ultime question innocente, qui s’était fait rembarrée par un « la mariée est unique, assortie à celle de Jub si tu veux. ». Le Phénix avait obtempéré sans rien ajouter, surtout considérant qu’il y avait deux mariées aujourd’hui, du coup, que le côté unique passait peut-être à la trappe, mais elle ne saisissait peut-être pas toute les subtilités… Mais fallait l’aimer, ça oui !

Trouver sa robe avait été pour Rachel une question de minutes, sachant qu’elle avait expliqué à Kaede comme celui de « Cendrillon », à savoir celui de transformer la sommaire et sobre combinaison rouge sang en plus ou moins n’importe quel vêtement imaginé, un peu comme le faisait la Bonne Fée dans le compte suscité - mais sans limite de temps, par contre ! Une robe à bustier blanche, avec des bandes de tissus entrecroisées et de l’argent brodé, même si la jeune femme s’était sentie malaisée d’ainsi dévoiler le haut de son dos, au-dessus des omoplates, où le tatouage stylisé du Phalkon fait pas les Shi’ar étendait les extrémités de ses ailes et de sa tête, et quelques marques de fouet se laissaient apercevoir, partant de l’épaule gauche. Un peu de maquillage, et on y verrait que du feu, de toute façon. Les Marques d’Assermentation des Limiers avaient été entièrement dissimulées, elles, tandis que sa chevelure s’était vue ramenée en arrière en un chignon, dégageant ainsi l’entièreté de son visage comme de ses oreilles, lesquels portaient des boucles en cristal, assorties à la robe. Caitlyn avait donné son accord, et un long câlin plus tard, le Phénix s’était éclipsée pour la première fois de la matinée, laissa Ororo s’occuper de la future mariée, pour le meilleur et pour le pire. De toute façon, la Grande Rousse avait une Ptite Cornue à parrainer, une Ptite Cornue qui serait surement plus excitée que les deux mariées réunies.

Rachel garderait dans son esprit une vision de tout le domaine, vision nécessaire à assurer la sécurité à l’instar de Danger, qui ne viendrait pas au final, ne voulant être peinte en blanc. Comment une machine pouvait refuser cela, d’ailleurs, c’était très con ? M’enfin, ce n’était qu’une personne de plus en moins à surveiller, sachant que cela valait toujours mieux qu’une personne de moins en plus, à l’avis de la jeune femme, même si elle n’était pas sure.

Combien de temps s’était-il passé pour que Kaede soit prête, et que Cait’ en soit à peu près autant, et commence à recevoir les visites ? Combien de temps avant que Rachel ne fasse sa pique qui resterait dans les annales, à savoir « Dis Cait’, j’crois qu’t’avais raison de pas me confier la bague, si j’l’ai paumée dans les canalisations, c’est grave ? Tu m’aimes quant même ? » ; quelle n’avait pas été sa surprise de voir sa grande sœur fondre en larmes, et sa galère pour la calmer, lui prouvant qu’elle savait où elle était et qu’elle n’avait même pas besoin de faire de la plomberie pour la récupérer. Une fois la bague revenue à sa propriétaire légitime, et sa gardienne houspillée du regard par la gardienne et mère de cœur de la mariée (NdlA : Ororo), Caitlyn avait fini par se calmer, expliquant que c’était surtout dût au stress. Il fallait l’aimer quant même, et on l’aimait et la câlinait. C’était le jour de la consécration de son amour, en plus !

L’arrivée de Kyle Kenneth avait jetée un instant un froid, Rachel ne lui offrant qu’un regard et ne lui adressant pas la parole, câlinant et encourageant une dernière fois Caitlyn, avant de s’en retourner, le laissant seul avec sa sœur d’adoption. Oui, elle le jalousait pour cette relation « officielle » avec Fuzzy, relation qu’elle-même ne pourrait jamais avoir, et aurait bien aimer pouvoir le virer à coup de pompes dans l'onion, mais il y avait autre chose, de plus ancien, et dont il ne pouvait rien savoir. Le Phénix avait déjà croisé un Kyle Kenneth, mais cela ne devait entrer en compte, surtout pas aujourd'hui. Néanmoins, le voir avec dix ans de moins et en costume, ça restait choquant, tant physiquement que moralement, tant cela jurait avec le personnage. Mais c’était un détail. Rachel n’accorderait pas plus d’importances aux deux frères que comme ceux d’êtres à surveiller de prêt, ayant leur utilité mais qu'elle n'était en rien tenue d'apprécier. Le connard en chef et K.K., ils faisaient partis de son job, tout simplement.

Breathe Me by Sia on Grooveshark


Lorsque le temps vint, la Grande Rousse allait prendre sa place de témoin, la bague dans les mains. L’officier maritale n’avait beau représenter aucun danger, tout étrangère et humaine qu’elle fut, Rachel ne pouvait s’empêcher de la trouver inquiétante, avec son sourire de vampire et son regard malicieux. Elle ne fit cependant aucune remarque et se plaça du bon côté par rapport à l’arrivée de Caitlyn. Elles y étaient, et les deux jeunes mariées avaient déjà trouvée le moyen de se contacter avant l’heure. Bras dans le dos en une position d’attente, la jeune femme ne put s’empêcher de sourire de tendresse, et d’une pointe d’amusement aussi.

Le regard perdu dans le vague, elle se perdait entre passé et présent, suivant de l’esprit ses protégées progressant vers l’un de leur premier accomplissement tout en regrettant de n’avoir jamais put elle-même l’accomplir. Rachel Anne Richards, elle abandonnerait définitivement ce nom à partir d’aujourd’hui, car elle n’avait jamais eut toute cette cérémonie pour pouvoir y prétendre, et il était trop tard, il serait à jamais trop tard.

Un soupire, puis un sourire d’encouragement aux deux pèlerines qui s’avançaient sur la route de leur union. Pèlerines, ou prisonnières ? Rachel ne comprit pas la symbolique du geste avec les menottes, mais cela sembla ravir aussi bien Caitlyn qu’Amy, alors c’était une bonne chose, contrairement à ce que semblait penser l’officier maritale.

- Bonjour à toutes et à tous en ce samedi radieux et en ce lieu de tolérance et de paix judicieusement choisi pour l’heureux événement qui nous rassemble.

Et oui, le mariage, enfin ; l’aboutissement d’une chose, le prélude d’une autre, une transition dans les destins des demoiselles, qui deviendraient bientôt dames. Ce n’était pas seulement un acte administratif, ce n’était peut-être même pas réellement un acte administratif, elles-seules pouvaient le savoir. « Pour eux » ? « Ils ont » ? Mais, l’avait des problèmes de genre, l'officier de l'armée du mariage ? Et comment ça, raconter une histoire ? C’était pas courant ça, non ? Enfin, après le coup des menottes, elles n’étaient plus réellement à une surprise atypique près.

Rachel écouta l’histoire comme une enfant, perdant un instant le fil de sa surveillance ; elle trouva bête que l’Amour ne prit pas son propre bateau, car si tous les autres en avaient un, pourquoi pas lui ? Mais la morale de l’histoire ne lui échappa pas, et la fit sourire. Seul le Temps était capable de comprendre combien l’Amour était important dans la vie, car seul le temps le voyait comme une chose qui grandissait, vivait et mourrait ; de tous les sentiments, seul l’amour avait cette existence si proche des gens, non éphémère et répétitive comme celles des autres.

- Dans la vie de Caitlyn et d’Amy, l’amour se concrétise aujourd’hui par le mariage. J’invite donc les témoins à venir donner à chacune des parties présentes, les anneaux qui symboliseront l’union physique de leur amour et de leur engagement.

Ah, ça c’était elle, le témoin ! Rachel s’avança d’un pas, donnant l’anneau à Caitlyn avec un petit hochement de tête, et un sourire sincère. Puis d’un pas en arrière, elle retourna à sa place, en retrait mais là, toujours là, et laissa la matrone continuer son sermon.  La vie était une aventure, l’engagement pour quelque cause que ce soit, c’était lui donner un but, et avoir un but était nécessaire pour trouver sa place, Rachel le savait. Le plus difficile, ce n’était pas de refuser de s’engager, de fuir, elle ne le savait que trop bien, mais elle avait décidée de suivre sa propre odyssée, et voulait veiller sur celle des deux jeunes femmes, pour qu’elles puissent être heureuses.

- Amy, Caitlyn, pour symboliser votre engagement, nous allons procéder à l’échange des vœux et des alliances. Tenez-vous mains par les mains, face à face après avoir confié vos bouquets… Je sais qu’il y a déjà les menottes mais cela ne pourra pas suffire.

Bien sur qu’elles n’allaient pas suffire, c’était les menottes d’Emma, elles avaient dût voir un grand nombre de poignets avant d’être appropriées par ceux des deux mariées ! Mais désormais, il semblait qu’elles soient plus qu’un jouet, qu’elles soient un véritable lien. Tangible, autant que les alliances, autant que les vœux, autant que tout cela. L’union devant la loi avait-elle autant d’importance que ces menottes ? Ces vœux qu’elles s’étaient déjà fait sans doute de nombreuses fois, avaient-ils autant d’importance que le fait de construire ensemble ? Elles disaient « elle est ma femme » bien avant ce mariage, il n’était qu’une officialisation aux yeux des Hommes, de la société. Mais il serait un jour de fête, également, leur jour.

- Oh et… je crois que MAINTENANT, vous pouvez vous embrasser…

Etait-ce vraiment surprenant de constater que Miranda Lane n’avait pas finie sa phrase que déjà, Amy et Caitlyn s’embrassaient à pleine bouche ? Non, du tout, s’eut même été l’inverse, à dire vrai. Petites impatientes ? Pas petites. Décroisant les bras de son dos, le Phénix commença à applaudir également, souriant de toutes ses dents.

Eut-il été inexact de dire que c’était un petit pas pour elles, mais un grand pas pour leur amour ? A moins que ce ne soit l’inverse, Rachel fut prise d’un doute. Mais dans tous les cas, ce n’était qu’une étape, que la première étape, mais c’était déjà cela, et il fallait les laisser profiter…
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Jubilation Lee
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MessageSujet: Re: Breathe Me ( Mariage Caitlyn Amy) Part 2 ( Cait, Amy, Animation, Rachel, Jubilée)   Breathe Me ( Mariage Caitlyn Amy) Part 2 ( Cait, Amy, Animation, Rachel, Jubilée) Icon_minitimeDim 13 Oct - 11:29


J'ai appris avec le temps à haïr la nostalgie et les rétrospectives. Je suis devenue avec le temps une fille du présent les yeux rivés devant moi, vers l'avenir. Je me suis transformée avec le temps en une personne marchant, courant et rampant si il le fallait du moment que j’avançais toujours et encore. Je me suis forcée avec le temps à ne rien regretter et ne jamais faire demi-tour ni même en éprouver le besoin. Je me suis pourtant condamnée avec le temps à oublier qui j'étais, d'où je venais jusqu'à risquer d'oublier mon propre nom, mon propre prénom...
Mon nom est Lee, mon prénom est Jubilation et aujourd'hui je me suis retournée.  

Elles sont belles toutes les deux dans leurs robes de tissu, de peur et d'amour. Kyle aussi est beau dans son costume. L'Institut prenait une profonde inspiration pour retenir son souffle alors qu'elles marchaient lentement vers l'autel. Il n'y avait que Von Orchent, en croque-mort-tortureur qui gâchait un peu le tableau de sa pâle laideur. Mais je lui pardonnais de ne pas avoir la classe de sa belle sœur. Moi ? J'avais mis une robe et rien que dire cela prouve bien que ce n'est pas un jour comme les autres. Même au bal de fin d'année j'avais pas pu être aussi préparée, à l'heure, prête, maquillée même ! Alors non, je n'éblouissais pas la putain de planète comme Emma le faisait avec sa poitrine insultante. Je me fondais bien dans la masse grâce à ma taille parfaite malgré tout et je ne faisais ni pitié à cause de mes couleurs criardes, ni honte à cause de mon chewing-gum. J'en avais un pourtant, mais je le mâchais discrètement pour déstresser et patienter un peu. Ne m'en voulez pas, on ne change pas une équipe qui gagne.

Une équipe, c'est ce que nous formions et que nous formons encore. Il y a eu des hauts et des bas et ce trio a pris plusieurs formes, plusieurs organisations. Il s'est adapté au changement des âmes et des cœurs. Je me retourne et je me souviens aussi. C'est douloureux parfois mais aujourd'hui cela me fait sourire, sourire de fierté. Regardez ce que vous avez traversé, ce qu'on a traversé et regardez où vous en êtes aujourd'hui, n'est-ce pas la plus grande preuve d'obstination et d'amour que l'on peut trouver sur cette foutue planète ? Il n'y a pourtant que ces deux là qui en sont capables rendant leurs œuvres plus que magistrale. J'ai essayé de les aider, de les soutenir, de les accompagner pour qu'elles grandissent ensemble face au meilleur comme au pire mais force est de constater qu'elles n'en avaient pas besoin. Elles avaient déjà tout dans leurs têtes, dans leurs cœurs. Cela ne pouvait être qu'une happy ending, rien d'autre et même si cela ne marque que le début d'une autre histoire je le vois aujourd'hui comme un aboutissement, une fin.

Je les regarde marcher aujourd'hui et je me souviens combien de fois elles se sont écroulées pour toujours et absolument toujours se relever. Je les regarde sourire timidement, serrer les bras de leurs frères respectifs, trembler d'hésitation dans ce moment magique et je ne peux m'empêcher de voir toutes les fois où elles ont pleuré pour finalement sécher leurs larmes. Ce n'est pas moi l'optimiste, ce n'est pas moi qui voit le monde toujours en rose quoiqu'il advienne, ce n'est pas moi qui a toujours le mot pour rire et qui n'abandonne jamais : ce sont elles. Ce sont elles qui me donnent cette force et qui la donne à toutes les personnes qui prennent le temps de les côtoyer. Sanzo, Kaya, Rachel, Emma, Ororo, tout l'Institut les connais et les reconnais maintenant pour cela. Elles ne sont pas fragiles, elles ne sont pas hésitantes, elles sont un roc au milieu de la tempête et un phare guidant des pauvres navires risquant de s'échouer. Oui, elles se mangent des vagues, oui, elles perdent un peu de leurs peau au rythme de l'érosion mais c'est pour en laisser apparaître une seconde encore plus scintillante que l'écume sous le soleil couchant. Elles sont plus coriace et leurs amour est plus immortel que le Phénix, renaissant toujours lorsqu'il est prêt à mourir. S'en rendent-t-elles comptent ? Peut-être, peut-être pas. Quoiqu'il en soit elles n'en ont pas besoin, elles agissent avec leurs cœurs mieux que je ne le ferais jamais et leur humanité me ferait presque chialer tant elle me touche.
Je ne fais pas que les aimer, je les admire aussi beaucoup et alors que je me suis retourné vers mon passé j'observe ce que jamais je n'avais observé : elles sont ma raison de vivre. Peut-être pas la seule, mais en tout cas la principale.

Je serre fort la bague et je mets un peu de temps à réaliser que je dois la donner à la grosse dame dont je n'ai pas écouté le discours. Je tends ma main, donnant alors le joyau symbolique et me remet à ma place, souriant bêtement. Et puis elles s'embrassent, attachés avec des menottes dont je n'ai même pas eu honte.

« Yeaaaaaaaah ! »

Je n'ai pas pu m'empêcher de lâcher cela, levant les deux mains vers le ciel, balançant une fontaine de feu d'artifice illuminant même le jour.
Je suis heureuse et j’imagine même pas sur quelle planète Amy et Caitlyn, mes deux amies, doivent être en ce moment.
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MessageSujet: Re: Breathe Me ( Mariage Caitlyn Amy) Part 2 ( Cait, Amy, Animation, Rachel, Jubilée)   Breathe Me ( Mariage Caitlyn Amy) Part 2 ( Cait, Amy, Animation, Rachel, Jubilée) Icon_minitimeMar 15 Oct - 18:27


- Puisque tu crois que je ne cherche qu’à m’sauver… Ca sera bien plus simple comme ça nan ?

Tu  ne vas quand même pas me faire pleurer ici et maintenant ? Non non non ! C’est pas juste ! J’ai passé un temps fou à m’habiller et me maquiller, un temps fou à faire «  la respiration du petit chien » pour ne pas craquer. Je n’ai même pas encore décelé les lèvres que déjà j’en envi de ruisseler comme une fontaine. Cette attaque-là, c’est un coup bas et qui vise droit le cœur, petite friponne. Avec ton attirail, on passerait pour ce qu’on passe déjà : des dépravées mais ce n’est pas bien  grave car contrairement à tous ces autres, moi je connais parfaitement la symbolique des menottes et je me souviens parfaitement de ces mots et du fil à aiguille qui nous a mené à nous avouer nos sentiments ce soir-là. Est-ce que tu vois mes lèvres trembler parce que je ne trouve plus les mots, est-ce que tu vois les efforts que je fais pour m’empêcher de fondre ?  C’est compliqué ce moment, bien plus compliqué que de me taper la plus hard des simulations en Salle des Dangers et pourtant, je n’échangerais ce moment pour rien au monde….rien de rien. Qu’est-ce que je pourrai dire ? Qu’est-ce qu’on peut dire à ça ? Je sais, je fais ce que mon cœur me dit de faire, ce qu’il m’a dit de faire ce soir-là. J’emmerde le monde et en un mouvement brusque et maladroit bruissé d’étoffes froissés, je soulève le voile et je saisis ton visage à pleine main pour t’embrasser. Commençons par la fin, tu sais très bien ce que ça signifie, non ? Cette fin qui n’était qu’un début, un long début jonché d’étapes et de marches, un long début qui restera pour moi in début parce qu’il n’aura jamais de fin. Je t’embrasse à pleine bouche, je n’entends rien, je m’en fous : tu es mon oxygène et j’ai passé une longue journée sans te respirer.

 - Mesdemoiselles, s’il vous plait, il est de coutume de s’embrasser APRÈS la cérémonie pas en ouverture. Un peu de patience.

Je ris, je glousse ? Je ne sais pas….j’ai 15 ans pas plus. Je m’excuse cinq ou six fois, c’est beaucoup trop mais je n’arrive plus à détacher mon regard d’elle. Je suis incapable de vous dire de quoi elle parle, j’affiche un sourire noyé de tendresse, mon visage tourné vers elle, mon regard incapable de se défaire du sien. Les mots son ailleurs, je ne sais pas où, nous ne sommes déjà plus là, je e sais bien. Nous sommes déjà dans l’océan de nos yeux, je m’y noie volontairement, nous y souverainons toutes les deux pour la nuit des temps.

Le temps s’est enfin arrêté, enfin. Je ne sais pas si c’est la ligne d’arrivée mais je sais que cette course effrénée s’arrête ici dans tes yeux. Il y a la vie autour, j’en suis bien consciente au fond mais ce qui m’intéresse avant tout c’est d’égrainer chaque particule de ce temps figé pour me souvenir combien tu es belle, combien tu rayonnes et combien les astres peuvent pâlir face à toi parce que tu es tout ce que j’ai appris à aimer, dans chaque renoncement, dans chaque fibre et chaque atome.

Rachel me fait sursauter alors qu’elle me présente cet anneau un peu incongru mais unique, il a une histoire, il sera aussi la nôtre comme le garant de ces choses qui passent et qui ne finiront pas. J’essaye de sourire difficilement à Rachel et je me tourne pour tendre mon bouquet à Ororo, c’est ce qui m’a semblé juste de faire et je n’y avais pas vraiment reflechis, c’est dommage de devoir me séparer de ce bouquet je m’y cramponnais de toutes mes forces comme à une bouée. J’ai l’impression qu’on vient de me reconnecter au monde, j’étais loin oui, mais parfaitement bien, j’étais avec elle.
On me dit de répéter des mots, j’entends ma voix les dire, elle tremble d’émotion, je ne sais pas si c’est ridicule ou non, j’ai la gorge si sèche qu’elle doit sonner un peu rauque et ébréchée, ce n’est pas important, je ne la quitte plus des yeux, j’ai sa main dans la mienne. Oh ? Elle m’a appelé Emilie, non ? Oh c’te honte, tout le monde va me troller à présent…Première pensée incongrue, je crois que la réalité me rattrape…ça devient difficile de gérer l’instant.

L’inquiétude comme seule toi sait la chasser, oui rien n’est plus vrai.

Le rêve, oui…j’ai tellement rêvé ce moment que sa réalité m’échappe, si tu savais.

Oh cette solitude, elle n’existera plus,  je le sais depuis que je t’ai vu : les faces d’une même pièce.

Sauve moi, jour après jour sauve moi comme tu le fais, aime moi et sauve moi de tous ces diables qui m’emportent. Je t’ai déjà tout donné et je te le redonne à nouveau.


Je te tiens mon ange, je te tiens et je t’écoute avec ce « o » formé sur mes lèvres et ça y est, je ne peux plus m’empêcher de pleurer alors que tu récites, je rends les larmes, je m’en fiche ma main tremble lorsque je glisse cette tonne d’amour à ton doigt. Il y a tant d’émotions que je ne sais plus si je dois rire ou pleurer. J’étouffe une sorte de gémissement puis un fou rire : ce soir pour la première fois de ma vie, je vais coucher avec une femme mariée ! C’est complètement con, mais je n’y peux rien : ça me fait rire.

Qui saute au cou de l’autre sans avoir l’autorisation ? Qu’est-ce qu’on en a à fiche ? Nous l’avons fait ! Tu te rends comptes ? Nous l’avons fait ! Ils applaudissent, je crois, je suis déjà ailleurs : je pleure et je ris à la fois et surtout je peux décoller mes lèvres des tiennes.
Tu le sais bien.

Prends ma main, prend toute ma vie, mais je n’ai pas pu m’empêcher de t’aimer et je ne pourrais jamais m’en empêcher.

Je t’aime.
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Amy de Lauro
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MessageSujet: Re: Breathe Me ( Mariage Caitlyn Amy) Part 2 ( Cait, Amy, Animation, Rachel, Jubilée)   Breathe Me ( Mariage Caitlyn Amy) Part 2 ( Cait, Amy, Animation, Rachel, Jubilée) Icon_minitimeSam 19 Oct - 14:54

Love Will Keep Us Alive by Scorpions on Grooveshark

Je vois tes lèvres trembler alors que les mots nous fuit, je vois les efforts que tu fais pour t’empêcher de fondre alors que ton corps fuit ; je sais que tu te souviens, je sens les larmes prêtes à leur ruissèlement salé, mais pour une fois, il ne sera pas d’amertume. Nous avons beaucoup pleurées ensemble, contre le monde et à cause de lui, nous avons beaucoup pleurées seules, contre l’autre et à cause d’elle, mais avons-nous jamais pleurées grâce à l’autre ? Question rhétorique qui disparaitra dans le silence de ma mémoire, témoin muette de la réponse.

Tu agis, tu me surprends sans le faire, tu exhausses un souhait que je n’aurais jamais osé formuler d’un geste d’une sincérité malhabile, et d’une vivacité sincère, un cercle vertueux pour nous, qui n’est cependant pas du goût de tous. Je te rends ton baiser mais ne puis signer alors que nous sommes interrompues de la plus grossière des façons ; Yep, l’est coutume de s’embrasser après la cérémonie, mais il est coutume que se soient les pères qui conduisent à l’autel, il est coutume qu’il n’y ait qu’une mariée vêtue de blanc, il est coutume que cela se passe dans une église, il est coutume… on n’est plus à un baiser prêt, vu comment on transgresse déjà vos coutumes. Alors laissez-nous finir !

Tu t’excuses, ma Cati, moi, j’assume, pour une fois, et je me rapproche d’un pas encore ; flanc contre flanc, face à cette dame qui est sensée nous unir et qui veut pouvoir le faire à son rythme, alors qu’on est déjà bien plus loin qu’elle. En cette journée, l’une des choses indubitablement nécessaires serait un bon cardio, mais pas que pour les mariées, par avec nous en tout cas. Nous avons eut la gentillesse de motiver Jub’ pour son entrainement, et Rachel trichera comme d’hab’, ainsi y’a plus que Mme Lane pour trainer derrière.

Je remets mon voile en place, il a fallut se battre pour que je le mette tant je n’aime pas cette chose qui me gâche la vue, et très honnêtement, si on n’avait pas avancé l’argument « Caitlyn aimera beaucoup », il ne serait jamais passé. Je me souviendrais toujours de la tête d’Emma lorsque j’ai répliquée que la chose que Caitlyn préférerait, c’était pas un voile, mais une cape ; chose qu’il était hors de question pour le mariage, surtout considérant que la cape lui faisant le plus d’effet n’est pas la mienne, mais celle d’un intrus à la peau rouge qui n’a pas été invité d’ailleurs, et heureusement, parce que moins on le croise, mieux on se porte. Enfin bref.

Je te vois continuer de regarder au travers du voile comme je le fais, Caitlyn Emilie Elioth, alors même que l’autre parle encore et toujours, répétant ENCORE à ceux qui sont venus là POUR que nous allons nous marier, et choisissant de nous raconter une histoire. Putain, à ce rythme, on n’aura jamais le droit de nous embrasser à nouveau avant ce soir. Pis je veux pas dire, mais la tristesse est une émotion, pas un sentiment, et le savoir, c’en est pas un non plus. Merde, je fais des déformations professionnelles… comme elle, remarque.

Si je suis d’accord que l’amour n’a pas besoin de richesse, qu’il est opposé à l’orgueil ou à la tristesse, j’ai du mal à le croire indépendant du bonheur, car il l’apporte, pour moi. Peut-être peut-on trouver le bonheur sans l’amour, peut-être l’amour ne peut-il apporter le bonheur, mais laissez-moi à mon optimiste et à mes croyances, qu’elles soient niaises ou inappropriées. Quant au temps… Seul le temps est capable de comprendre combien l’amour est important dans la vie, mais seul le temps l’érode. Daniel Hopes m’a dit qu’il n’en viendrait jamais à bout, Sébastian me l’a confirmé, mais je ne veux pas d’un amour immortel mais seul, je veux d’un amour éternel. Le temps m’arrache à ma contemplation pour un regard amer, et j’espère que mon voile le cachera, sans trop y croire. Mais quant bien même il cacherait mon regard, jamais il ne cachera mon cœur, hors mon cœur, qui mieux que toi pour le ressentir, Caitlyn ?

Je me moque de te voir changer, je me moque de voir les jours s’écouler tant que je suis à ton côté, ce ne sont pas des creux dans ta peau et des saccades dans tes mouvements qui me feront moins t’aimer, mais jamais je ne veux m’adresser à ta tombe, comme je le fais pour celle de ton mentor. Je veux que notre amour nous garde en vie, non-pas dans nos souvenirs, mais littéralement. Je veux me perdre à jamais dans ton regard, respirer à l’unisson avec toi pour toujours. Je ne veux pas t’abandonner, je ne veux pas m’arrêter de courir, je ne veux jamais cesser de t’aimer. N’est-ce pas t’abandonner que de te laisser partir ? N’est-ce pas s’arrêter de courir que de te laisser mourir ?

Rachel s’avance mécaniquement, te faisant sursauter puis s’en retournant, souriante, dans ce retrait qui est sien, et Jubilation met un temps à me tendre la bague, avec un sourire tout aussi sincère, mais un peu plus dépassée ; elle est au même niveau que nous, excentrée dans ce trio que nous formons, mais là, et cela fait plaisir à voir. Des remerciements discret, et nous voici reparties, élancées sur la dernière ligne droite, mon aimée. Je te sourie, moi aussi. C’est simple, mais c’est sincère, et Jub m’en sera témoin, ce n’est pas plus bête que le sien. Non, la vraie aventure de la vie, ce n’est pas de fuir, mais de se dresser, de se dresser face à ce monde, face à ces gens, face à nous-mêmes, de s’engager envers et contre tout, envers et contre nous.

Tu donne ton bouquet à Ororo, je n’ai personne à qui remettre le mien, alors le stress revient, et je n’ai qu’un instant pour réfléchir. La seule personne s’étant jamais rapprochée d’une figure paternelle git non loin, ainsi peut-être serait-il de bon ton de laisser choir le bouquet au sol, mais je ne le peux, quant à mon véritable père, il n’est pas plus ici aujourd’hui que dans n’importe quel autre jour de ma vie. Que faire ? Il n’y a qu’une personne à qui je voudrais donner mon bouquet, mais elle vient de se débarrasser du sien, et une autre à qui je voudrais l’expédier en pleine face, mais cela gâcherait la surprise, alors je m’en remets à celle sur qui nous pourrons toujours compter, et qui de toute façon, sera toujours impliquée. Ne le fait pas tomber, Jub’, tu sais ce qu’on dit du bouquet d’une mariée et de la personne qui la rattrape ?

- Tenez-vous mains par les mains, face à face après avoir confié vos bouquets… Je sais qu’il y a déjà les menottes mais cela ne pourra pas suffire.

Elles sont très bien ces menottes, mais elles sont moins importantes que ce qui se joue ici ; une fondation de plus, sur lesquelles nous construisons toujours plus. Nous avons des mots à dire, de nouvelles pierres pour le monument de notre amour, et je contemple les larmes aux yeux mon cœur donner le ton. Un ton tout aussi tremblant de fragilité que notre amour, mais qui sera tout aussi fort dans la tempête, un ton qui résume à lui-seul qui nous sommes, qui nous sommes pour nous-mêmes comme pour l’autre.

Je te donne mes mains pour l’inquiétude, comme ce jour-là où nous croyons nous perdre, et où tu m’as apprit à regarder les éclats.

Je te donne mes mains dont tu as tant rêvée, depuis se jour où tu les as prises pour avancer dans ces lieux, où tu me les as tendues pour me relever ici même, et nous nous sommes promises de les échangées dans cette église, là où nous avons toutes deux mises genoux à terre.

Tu as tant cauchemardée, mais tant rêvée aussi, et ta solitude, on a finie par la briser, ensemble. On t’a sauvée, de tes démons et de ceux des autres, de ton passé et de celui d’autres, on a confronté le BAM et les Maraudeurs, on a confrontés nos cœurs et nos Orages d’Eté.

Aurai-je jamais pu répondre à ta poésie si l’on ne m’avait dictée la mienne ? Pourquoi n’est-ce à nous de choisir les vœux que l’on a à prononcer ? Les nôtres sont depuis longtemps fait, élevés au rang de maxime, et marqués au fer rouge dans l’entièreté de nos êtres.

- Donne-moi tes mains que mon coeur s’y forme
S’y taise le monde au moins un moment
Donne-moi tes mains que mon âme y dorme
Que mon âme y dorme éternellement

Dante m’en soit témoin, aujourd’hui comme demain.


Nos larmes roulent ensemble, et nos mains tremblent. D’une malhabile précision, nous passons ces anneaux à nos doigts, ces anneaux qui ne nous étaient pas destinés, mais qui nous sont revenus, qui ont traversé le temps pour venir ici, comme tant d’autre, pour rendre cela possible. Depuis si longtemps, tu portais le symbole de mon amour (et de ma jalousie) à ton poignet, pendant que moi je portais le tien autour du cou, mais aujourd’hui, nous portons toutes deux ces anneaux en guise de symbole d’amour. Notre amour, oui, mais pas seulement ; celui d’une famille, également, celui d’amies qui ont outrepassées leurs travers habituels pour les veiller, celui de tant d’autres personnes, qui sont présentes ou qui sont absentes.

La joie l’emporte, à ta façon étrange et adorable, et tu commences à rire, me surprenant et me laissant sans voix. Pardonne-moi de ne pouvoir ainsi exprimer ma propre joie, mais cela se limitera à un sourire, un regard, et des baisers, que l’autre Lane soit d’accord ou pas.

Nous sommes unies devant la loi, nous sommes unies devant le monde, nous sommes unies… non. Nous sommes reconnues dans notre union, que ce soit devant la loi ou le monde, mais nous étions unies bien avant cela. Ce n’est pas la fin, ce n’est que le commencement, une étape. Nous concluons aujourd’hui le prologue de notre vie, de notre amour, mais ce n’est qu’un prologue. Il nous reste tant à faire, tant à découvrir, tant à bâtir, tant à aimer. Nous avons peut-être attendu ce jour pour dire « elle est ma femme », mais nous ne l’avons pas fait pour le penser, pour le ressentir.  Caitlyn, tu es ma femme, tu es une partie de moi, tu es mon cœur, tu partages mon âme, c’est officiel, c’est inchangé, cela ne changera pas, je le souhaite.

- Oh et…je crois que MAINTENANT, c’est trop tard.

Miranda Lane est connue pour ses prises de positions radicales, et bien nous le sommes pour notre fouge et notre impatience, car elle n’a ni finie sa pensée et encore moins sa phrase que, faisant fie d’elle, des autres, ou du monde, nous nous embrassons. Un long baiser cependant trop court, ignorant et imperméable à ces regards que l’on oublie peu à peu alors que le monde tournoi et que la seule chose que nous parvenons à percevoir, c’est l’autre. Cette autre qui est dans nos bras, serrée, blottie, rendant son baiser en une harmonie, en une symphonie, parfaite. On nous a séparées toutes la journée, maintenue séparées, isolées, on nous a pouponnées, maquillées, préparées, alors on a bien le droit de s’embrasser enfin.

Ils nous applaudissent, ils nous applaudissent car c’est fait. C’est fait. C’est officiellement fait. On l’a fait. Pas d’attaque de gros méchants pas beaux, pas d’interruption de casses-couilles, pas d’empêchement humain, divin, cosmique… Nous sommes mariées. Une et reconnue comme telle, entourée de tous ces gens qui gravitent autour, qui vont et viennent, là où nous resterons. Les feux d’arts de Jubilee explosent tout autour de nous, nous consacrant de son amitié comme l’officier maritale l’a fait de son autorité, et je ne peux m’empêcher de sourire encore plus ; et c’est dur de sourire en embrassant, surtout lorsqu’on y met autant de passion.

Notre monde, notre univers, il n’est protégé de mes ailes en ce jour, mon Amour, il l’est par tous ces gens, il l’est par Jubilee et ses petites étoiles. C’est notre journée, c’est une journée de partage, où nous montrons notre amour à tous et où ils sont venus tous montrer leurs soutiens. Un cadeau réciproque, entre nous deux, entre nous et eux. Il est nombre de coutumes auxquelles on déroge, mais pas celle-là. Et il en est une autre à laquelle je ne veux pas échapper.

C’est avec une signature et une petite excuse que j’interromps notre baiser, t’en promettant plein d’autres du regard, puis je me tourne vers Jubilee, et c’est d’un remerciement et d’un clin d’œil que je lui reprends le bouquet. Je connais la tradition, et elle me tient à cœur. Dos à la foule, je n’en ai pas moins un petit sourire, car j’ai parfaitement en mémoire leurs positions. La personne qui rattrapera le bouquet doit se marier dans l’année, c’est le mythe, alors Kyle, ton mariage est pour bientôt, jette pas le costume, il te va bien en plus.

Une fois ma bombe lancée, je me retourne vers celle qui partagera mes jours, jusqu’à la fin.

- Ne jamais s’abandonner, ne jamais s’arrêter de courir mais savoir où l’on va, ne jamais cesser de s’aimer, pour toujours et à jamais, envers et contre tout, envers et contre nous ;  moi, Amy « Amaranth » Teresa Grigori de Lauro, je t’en fais le serment à toi, Caitlyn Emilie Elioth-Kenneth, Dante m’en est témoin. J’en deviens donc Amy « Amaranth » Teresa Grigori-Elioth-Kenneth de Lauro, et toi, Caitlyn Emilie Elioth-Kenneth-Grigori de Lauro ; Amy Caitlyn Emilie Teresa Elioth de Lauro, c’est tellement plus simple, tu ne trouve pas ? Je t’aime, ma Cati n'a moi.
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