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 Les Yeux des Démons [PV : Robert Mercer]

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Sébastian von Orchent
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Sébastian von Orchent


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MessageSujet: Les Yeux des Démons [PV : Robert Mercer]   Les Yeux des Démons [PV : Robert Mercer] Icon_minitimeSam 22 Sep - 19:59

Monsieur Mercer, j’ai ce que vous vouliez.
Je crois même que j’ai trouvé bien pire.

Une simple phrase, un sms de quelques lignes, laissé sur l’appareil d’un agent du BAM, voilà comment débutait le projet Némésis. Il y avait en dessous de ces quelques mots une adresse et un horaire de rendez-vous. C’était là la genèse d’une machination bien plus grande, impliquant bien plus des vies, mais c’était là le commencement. Non, en réalité, pas vraiment le commencement ; le commencement était dans un restaurent, avec la jeune Mewen Hatan, trahit par les Maraudeurs, trahit par la Confrérie… Une jeune femme pleine de promesse qu’il avait retourné contre celui qui était l’objectif même de cette vendetta, Mr Sinister. Que venait faire l’Agent de Liaison Robert Mercer là-dedans ? C’était très simple, il était la petite pierre qui déclencherait l’éboulement.

Il y avait de cela des mois, Mercer et Green, l’un des alter-égos du siècle dernier de Sébastian, avaient passé un marché : le chasseur de primes qu’était Richard Green devait franchir la ligne pour apporter à l’agent du BAM des informations sur un avocat russe qui pouvait être l’une des étoiles montantes de la Mafia Rouge Newyorkaise de la prochaine décennie, un mutant capable d’hypnose visuel. Sébastian avait réunit les preuves nécessaires à le faire tomber, comptes en banque servant au blanchiment, lien avec d’autres criminels référencés en dehors de ses heures de consultations, il était allé jusqu’à planter ses griffes dans le cerveau de ce cher Lex Belov pour lui soutirer des informations, après avoir prévenu des soupçons confiés par Mercer à la famille Orlov, par soucis de bonne entente avec ce qu’il comptait entreprendre. Oh, l’Agent serait surement déçu, car son magnifique criminel avait connu une fin tragique quelques heures plus tôt, les yeux arrachés par un tueur à gages du nom de Faust, qui l’avait torturé à mort. Les méthodes de torture enseignées par le Léviathan avaient de nombreux avantages : elles étaient faciles d’utilisations, du matériel de cuisine, de jardinage, de bricolage ou même des griffes comme celles de la Peau de Démon, suffisant à les mettre en application. C’était parmi les moments les plus éprouvants de la vie de Sébastian que ces séances de torture, qui se résumaient peu ou prou à une dissection vive du sujet, passant d’abords par les classiques comme l’arrachage d’ongles ou de dents, mais tendant après vers un sadisme sans bornes. Une fois qu’il avait terminé la dentition, le Sombre Voyageur s’attaquait aux phalanges, les désossant méticuleusement une par une, remontant toujours plus vers le buste, expliquant et détaillant chaque étape de la torture à son sujet comme un professeur à un élève, et ceux malgré les cris de ce dernier. Car ils criaient, ils criaient tous ; les cris étaient très important, car le son de leur propre voix hurlant à s’en faire exploser le larynx était tout aussi horrifiant que l’homme qui leur montrait les bouts qu’il leur enlevait. Cela réclamait du temps, un endroit calme et des soins, mais s’il faisait correctement son œuvre, Sébastian pouvait faire durer cela près d’une semaine. Mr Belov n’avait tenu que quelques heures avant d’avoir fourni toutes les informations que Sébastian voulaient, et alors les Hydres étaient apparues, lui dévorant le cœur. Le corps n’avait pas encore été retrouvé, mais il le serait bientôt, Sébastian faisant confiance à l’efficacité de son nouvel ami ; car oui, il ne s’agissait rien de plus qu’un test.

Le Léviathan avait obtenu de quoi lister avec précision tous les crimes de sa proie, mais il allait lui en attribuer de nouveaux ; Lex Belov venait de passer de futur héritier de la pègre à Maraudeurs, comme allait le prouver Richard Green.

Se tenant debout en face d’une résidence universitaire nommée Swallows, une ombre dans la nuit, le Sombre Voyageur attendait que son agent ne vienne le retrouver ici, à Providence, prêt de l’Université Brown, dans l’un des lieux qu’il avait le plus dissimulé aux yeux de ses ennemis. Ce n’était pas une preuve de confiance qu’allait offrir Sébastian à Bob Mercer, mais juste un nouvel élément qui faisait parti d’un plan tellement plus vaste. Mercer était utile aux Machinations du Léviathan, ainsi ils ne pouvaient s’en débarrasser, car un infiltré dans les rangs du Bureau des Affaires Mutantes était une assurance vie et un instrument d’une valeur inestimable pour la suite des événements. Cependant, il avait vu le véritable visage de Sébastian, hors le Sombre Voyageur avait besoin de son visage pour un projet nommé Caesares, d’où l’importance du masque anonyme pour Aaron Adams dans le projet Hadès. Tout était savamment calculé, et jamais von Orchent ne se prendrait dans ses propres toiles : Sébastian von Orchent, Erasme Hobbes, Richard Green, Victor Moreau, Aaron Adams, Frederick Faust… tant de noms pour un seul et même être, tant de créatures qui devaient rester indépendantes les unes des autres, séparées.

En face de lui se trouvait une fenêtre donnant sur un riche appartement d’un jeune homme tout aussi riche, qui n’était pas encore entré en scène cependant, lui-même assit près d’un banc sous un lampadaire, à l’orée de la lumière. Comme à son habitude, il avait son costume sombre, mais sous son bras ce tenait un dossier. Un dossier qui signifiait beaucoup de chose, mais qui n’était au final qu’une pièce d’un puzzle donc peu d’esprits pourraient un jour comprendre l’ampleur.

Des pas, son invité était arrivé ; dans la noirceur de la nuit, Sébastian sourit.

- Bon soir, Monsieur Mercer. La chaleur du mois de Juin vous épargne plus que moi, je l’espère. J’ai ce que vous vouliez, j’ai même plus. Mais avant, je voudrais vous montrer quelque chose, approchez je vous pris.
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Robert Mercer
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Robert Mercer


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MessageSujet: Re: Les Yeux des Démons [PV : Robert Mercer]   Les Yeux des Démons [PV : Robert Mercer] Icon_minitimeLun 8 Oct - 3:23

La canicule dure depuis près de 10 jours. Même la pleine lune semble être un énorme soleil cette nuit. Chacun souffre de cet chaleur si bien que la population est très héritable. Les bagarres, les crises et les conflits se multiplient pour des banalités. Cet sensation contraste avec mon cœur froid et glacial. Malgré la lourdeur de la météo, je reste d’un calme extrême. Je parais presque désincarné tellement je suis détaché des éléments qui touche tous et chacun. En fait, c’est que plus rien ne me lis à ces ignobles monstres émotionnels. Je suis l’évolution de la rationalité. Les émotions ne sont que les traces restantes des animaux que nous étions… Je m’éprise chaque larme, chaque sourire ou chaque cri que je perçois. Il y a qu’un bon whisky qui me réchauffe légèrement les entrailles. En fait non, une bonne pipe bien bourrer est aussi formidable. Le goût du tabac qui enveloppe mes poumons avant d’être recracher est magique. L’inégalable sont de mélangé ces arômes d’alcool et de tabac. Il est maintenant près de minuit et j’ai pratiquement bu et fumé à oublié le compte. Non du tout, le compte est clair : 39 onces de bourbons et 92 grammes de tabac frais. Le chiffre est précis dans ma tête. Je n’oublis rien. Jamais. J’aurais voulu oublier que le compte aurait malgré moi été mémorisé. Les pores de ma peau sue l’alcool pourtant, mes idées et mes gestes sont extrêmement clairs. La nuit s’annonce encore très longue.

10 jours que la canicule a débuté ce qui coïncide avec la date où ma suspension a été déposée. La police de NY fait actuellement un enquête sur moi. Il cherche a savoir si je suis impliqué dans la mort d’un de mes suspects. En fait, il n’était plus suspect, car un juge l’avait innocenté la veille après un procès expéditif. N’importe qui un peu soucieux aurait pu sentir à plein nez que ce procès avait été acheté tellement les aberration étaient évidentes. L’autopsie démontera que la mort était naturel et ma rencontre avec lui quelques heures auparavant qu'il ne nous quitte sera classé comme fortuite par la police de NY. Je réintégrerai alors le BAM. La vérité, les motifs et les moyen utilisés sont un autre histoire et ils m'appartiennent. Disons simplement que la justice a réparé son erreur. Je n’ai pas peur, J'en suis incapable. Si jamais j’aurais pu avoir le moindre doute sur les risques que je prenais, j’aurais certainement pu utilisé mes capacités polymorphiques à mon avantage, mais mon plan était suffisamment solide sans ça.

Donc, ces 10 derniers jours j’erre dans cette ville brûlante. Ma solitude comme seul compagne. La solitude n’est pas ma compagne, elle est moi. Nous sommes un tout. Ma compagne, c’est mon boulot. Il faut dire qu’en dehors de mon boulot je ne suis rien. Ce job représente qui je suis. Tan bien que mal, je continue mes enquêtes, mais je n’avance pas. Je piétine. Il est évident que les outils que le BAM dispose me manque pour développer mon plein potentiel. Heureusement, tard cette après midi, j’ai reçu un SMS d’un certain Richard Green. Enfin un peu de viande fraîche a consommé. Richard Green est un tueur à gage qui travail avec la mafia de la ville. Rencontré sur une scène de crime dans une église, j’ai cru qu’il m’apporterait plus libre que sous les verrous. Il me démontera peut-être aujourd’hui que j’ai eu raison. J’accélère le pas, je déteste être en retard. Mon long trench coat vole derrière moi tel une longue cape. Ouvert, mon manteau cache que partiellement l’étui de mon pistolet et mon badge. Pas la peine de dire qu’il s’agit d’un faux. Une imitation d’une excellente qualité. Elle est parfaite et elle m’ouvrira autant de portes que je le désir. Sous mon trench coat, je porte une chemise. Ma cravate est bien serrée à mon cou. Seul mon pantalon beige permet d’apporter un peu de couleur à l’ensemble, car le reste est totalement noir. Chose certaine, l’uniforme que je porte contraste avec la chaleur de la nuit. Je soulève pour une énième fois cette bouteille d’alcool emballé dans un vieux sac en papier. Une dernière goutte de whisky vient embrasser mes lèvres. 40e once. Je balance le contenant vide qui se fracasse lourdement contre le mur. Le son déplait à un gros matou qui préfère prendre la fuite que de m’affronter.

Assis sous un réverbère, je vois au loin le ténébreux M. Green. Il m’interpelle rapidement alors que je sors à peine de l’ombre. Je peux très bien voire qu’il détient un dossier sous son bras. Ce détail pique ma curiosité. Rare sont les indiques qui ont la capacité de réunir des preuves suffisamment concrètes pour former un dossier conséquent. Non loin de moi, deux voitures de police file à vive allure. Rapidement, leurs gyrophares illuminent en bleu et en rouge la scène. L’instant d’après les lumières a disparus et seul la lune et le lampadaire délimitent l’ombre et la lumière. Ils doivent certainement répondent à un appel d'urgence dans le coin. Je m’assoie. Je ne souligne rien de la météo qui est torride. C’est un sujet que je trouve inutile. Ce genre d’information ne sert qu’à combler le vide des plus banales conversations. Je me doute bien que cet homme ténébreux a bien mieux à me soumettre. Un criminel n’organise pas un rendez-vous avec un agent du BAM simplement pour passé le temps. Je prends un instant pour allumer ma pipe. Le silence de la nuit est entrecoupé par la violence d’une ville incontrôlable : les cris d’une femme, les hurlements d’un ambulance, le vacarme d’un petit calibre… Avec ma voix usée par les abus, je le lance rapidement dans le vif du sujet :

-C’est Belov? C’est plus gros?

Je libère un nuage blanc de fumée qui rapidement atteint le ciel et je range mes allumettes dans mon manteau. Je sais très bien que je dois lui laisser le temps de me présenter ses éléments. Je n’y peux rien, ma tête est tellement avide une nouvelle information qu’elle s’emballe. Le tic tac de ma tête s'accélère. J’aimerais déjà tout connaître. Je suis un être affamé et j’espère que le festin sera combler mon appétit. Pourtant toute cette excitation n’apparaît pas du tout sur mon visage qui dégage plutôt un flegme inégalable.

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Sébastian von Orchent
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MessageSujet: Re: Les Yeux des Démons [PV : Robert Mercer]   Les Yeux des Démons [PV : Robert Mercer] Icon_minitimeMer 10 Oct - 11:45

Après l’ouïe, la seconde chose qui averti Sébastian de la présence de Mercer fut son odeur. Il puait, il puait l’alcool ; mais il la puait à un point où le clodo ivrogne du coin aurait put passer pour propre sur lui. Si ce fic était assez stupide pour espérer recevoir le moindre renseignement de sa part en étant saoul ou s’il faisait tomber toutes les manigances entreprises par Sébastian à l’encontre des Maraudeurs ces derniers mois, Agent du BAM ou pas le Sombre Voyageur l’envoyait dessaouler avec les poissons au fond de la baie de New York !

En cette soirée calme de Providence, les bruits de la ruelle dénotaient grandement. Il n’y avait que des sirènes de police pour troubler cette quiétude, le vent lui-même terrassé par la chaleur.

Robert Mercer s’assit, et malgré la répugnance pour son alcool comme son tabac, Sébastian ne bouge pas d’un pouce. C’était étrange de l’observer, car malgré l’odeur qui émanait de lui, ses gestes n’en semblait pas affectés : il alluma sa pipe comme si de rien n’était. Peut-être lui avait-on vomi dessus, ou peut-être possédait-il une régénération apte à traiter plus d’alcool que de raison. Seconde option, selon toute probabilité, car ses fringues étaient propres.

Des cris, une ambulance, des coups de feu, au loin. Pour une résidence universitaire des plus chère de Providence, abritant la future élite formée par l’université Brown, c’était bien bruyant, cependant il ne s’agissait là que d’un pensionnaire ayant mit sa télévision un peu trop fort : vu le quartier, pas de risque d’être agressé où même qu’il y eut du remue-ménage, à moins que l’un des hommes de la sécurité ne vienne leur demander ce qu’ils faisaient là, en plein milieu de la nuit. Possible, mais le visage d’Erasme Hobbes étant connu ici, aucun risque pour le sombre voyageur d’être trainé dehors ; pour Mercer par contre, surtout vu l’odeur qu’il dégageait…

- C’est Belov? C’est plus gros?

Doit au but, ou droit dans le mur, selon le point de vue. Green eut un petit sourire en coin : aucune patience, l’Agent c’était-il rongé les ongles des mains et des pieds les derniers mois en espérant que le chasseur de primes tienne son engagement ? Peu probable, il fallait une souplesse que son pion n’avait pas.

Cependant, avant d’aller plus avant dans la conversation, Sébastian devait être sur de l’état de son interlocuteur, et le moyen le plus simple de s’assurer de ce dernier était simple : Télépathie. Le Léviathan projeta l’un de ses fils psychiques dans l’esprit de l’Agent du BAM, mais rien ne vint.

Comment était-ce possible ?

SES PENSEES… ELLES SONT CRYPTEES… MUTANT…

Vraiment ? Etrange, inquiétant et… Magnifique. Magnifique, car si l’esprit de Monsieur Mercer était inaccessible aux Télépathes, ainsi il pouvait dissimuler à ses maîtres du Triskelion sa véritable allégeance ; le Léviathan devait le corrompre, ébranler ses convictions pour le forcer à ce radicaliser, le pousser discrètement mais indubitablement dans les ténèbres qu’il avait juré de combattre. Se serait une opération délicate, qui prendrait peut-être des mois, mais le Sombre Voyageur avait l’éternité devant lui, une éternité assurée par son Tutélaire.

- Monsieur Mercer, êtes-vous saoul ? Je crains qu’à votre odeur, ce ne soit le cas, hors je ne puis me permettre de laisser échapper les informations qui sont en ma possession si vous n’êtes pas en pleine possession de vos moyens ; c’est bien plus gros que Belov, l’échelon au-dessus. Je vous passe les détails qui m’ont fait en arriver là, simplement j’ai dû remuer pas mal de merde pour ce faire, employer des méthodes et faire appel à des gens qui ne sont pas fréquentables, même pour quelqu’un dans ma condition, qui il faut bien l’avouer roule dangereusement prêt de la ligne blanche.

Green se leva dans un geste savamment calculé, ce plaçant debout en face de Mercer, le dossier hors de portée de ce dernier. Mal exposé ou dans le désordre, les éléments qu’il contenait pouvaient être nuisibles, car si le Sombre Voyageur avait son plan, celui-ci devait se dérouler selon une chronologie bien précise.

Prenant un air inquiet, Sébastian fit à nouveau un pas en arrière.

- Je ne pense pas que vous puissiez imaginer ce que j’ai découvert, ni les conséquences que cela pourrait avoir pour moi, ou pour ma famille.

Richard Green n’avait pas de famille, mais cela Mercer ne pouvait pas le savoir. Qui plus était, Sébastian avait tout prévu, et sa « famille » allait bientôt entrer en scène.
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Robert Mercer
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MessageSujet: Re: Les Yeux des Démons [PV : Robert Mercer]   Les Yeux des Démons [PV : Robert Mercer] Icon_minitimeJeu 25 Oct - 23:53

La conversation commença très mal, surtout que je n’étais pas d’humeur à perdre mon temps. Ma source se permit de me juger. Il ne me connait manifestement pas. Il s’était laissé influencer par l’odeur d’alcool qui émanait de chaque port de ma peau. Mon esprit est pourtant au sommet de ses performances. Même chose pour mon corps. J’ai atteint un niveau que même les athlètes olympiques n’osent imaginer… Les humains sont si faibles, prisonniers de leurs paradigmes.

Green exagère. Il va jusqu’à tenter de me donner des remords. Des remords... Moi?!? Il ignore complètement qui je suis sinon il ne jouerait pas ce jeu. Il ignore vraisemblablement que je suis une carapace vide dénuée d'émotion. Je connais par contre les gens comme lui. Il tente de me faire croire qu’il a franchi son code de l’honneur pour m’aider. N’importe quoi. De mecs comme lui sont calculateur et leur code moral varie au grès de leurs intérêts.

Il va même trop loin lorsqu’il tente de me faire chanter. Il s’attend à ce que je le supplie. Que je me mettre à genoux dans l’espoir qu’il me donne quelques bribes d’information. Alors qu’au fond, il gagnera surement plus que moi dans tout ceci. On entend alors la musique du générique du film Crank, la télévision s’éteint dans les secondes qui suivent. Le silence se réapproprie la nuit. Il n’y a plus aucun son. Que la chaleur ardente qui brule absolument tout depuis plus d’une semaine.

Je suis un excellent joueur d'échec. Je suis calculateur, stratégique, réfléchie et patient. Visiblement la situation prend une direction qu'il ne met pas favorable. Je ne suis pas stresser ni même excité de connaitre les informations qu'il détient. C'est des sentiment que je ne connais plus. Par contre, je déteste perdre mon temps. Attendre des jours dans une cache qu'une cible de présente à moi ne me dérange pas le moins du monde, mais attendre sans rien savoir de ce qu'il en résultera est insignifiant. L'ignorance est trop humain pour moi, je la déteste comme je déteste les hommes.

Lorsque l'on se retrouve devant un adversaire qui ne joue pas le même jeu que nous, on doit changer les choses. Toutes les choses qui ne sont pas adéquate. La meilleure façon de désamorcer ce manège est de bloquer complètement sa stratégie actuelle. Il n’est pas le maître du jeu. Personne ne me manipule. Je pourrais tenter de lui volé le dossier, mais à quoi bon. La relation serait ensuite détruite, il n’y aurait plus cette relation commensal et elle m’est trop utile. Je la joue à ma façon. Je ne lui réponds pas. Je n’échange même pas un regard avec lui. Je me lève et je pars. Je repars d’où je suis venu si bien que jamais je ne me rapproche pas de Green. Je préfère repartir d’ici sans info que d’être le jouet d’un assassin à la solde de la mafia. Mon pas est franc et déterminé, je n’ai pas l’intention de revenir ni même de ralentir. Il n'y a visiblement pas place à la négociation.

Je me doute bien qu’il avait des informations intéressantes pour moi, mais aucune d’entre elles ne vaut la peine que je plie le genou. Les humains sont si faibles, des roseaux, qu’ils ont oubliés ce que signifiait se tenir debout. Je ne joue pas un jeu, je ne tente pas de le manipuler, je n’essaie surtout pas de le convaincre. Je démontre seulement qui je suis. J'aimes être en contrôle de la situation et faire les chose à ma façon. Sans ce trait de caractère, j'aurais certainement pu être promu comme colonel à l'époque où j'étais encore dans l'armé. Il a certainement beaucoup a gagné à me donné ces informations. Si le gain est suffisant pour nous deux, l'échange aura lieu à un moment ou à un autre.

Je regarde ma monte, les aiguilles démontrent qu’il est 12 :12. J’ai donc amplement de temps pour me trouver un tabouret dans une taverne pour finir cette nuit à boire des tonnes d'alcool. Peut-être qu’un autre scotch sauvera mon âme si elle existe encore. Idée d’humain stupide! Les humains sont si irrationnels. L’âme n’est pas l’énergie du corps, l’énergie du corps est simplement un courant électrique. Quand on y pense, nous ne sommes pas si loin des machines. Les hommes sont des machines désuètes. Leur capacité de réfléchir est complètement rouillé. Je suis la machine de demain et mes méninges roulent parfaitement. Je suis DeadSmile.
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Sébastian von Orchent
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MessageSujet: Re: Les Yeux des Démons [PV : Robert Mercer]   Les Yeux des Démons [PV : Robert Mercer] Icon_minitimeMer 31 Oct - 13:30

Qu’est-ce qu’on contretemps ?

Sébastian n’aimait pas les contretemps, mais pour un être comme lui, immortel, que signifiaient-ils ? Il avait apprit la patience, son Tutélaire ne lui laissant pas le choix car sans patience, on n’obtenait jamais rien. Tisser une toile pouvait prendre des années, et cette machination n’était pas différente de autre, le Sombre Voyageur en convenait. Son pion était un idiot, soit, il devrait faire preuve de patience, ou l’éduquer. Voir un agent de liaison du BAM plus odorant qu’un fus était une expérience dévalorisante pour l’Institution qu’il servait, visiblement ils ne faisaient pas assez le tri ; ou alors, les capacités mutantes de Mercer étaient relativement puissantes pour justifier son utilité. Déjà, sa résistante télépathique était un bon atout, enfin, était plus un atout qu’une gêne, puisqu’ainsi, Green était relativement protégé dans l’esprit de l’agent : on ne pourrait pas le découvrir à moins de trahison de la part de ce dernier.

L’Agent restait là, sans un mot, alors que Green faisait son speech ; sans un regard non-plus. En théorie, cela aurait put être du à un esprit vacillant dû à l’alcool, mais mise à part l’odeur, il n’avait aucun signe de boisson. Green était-il suffisamment doué pour le voir ? Non, car cela n’arrangeait pas Sébastian. Il avait besoin de l’agent autant que l’agent avait besoin de lui, c’était un simple arrangement ; le Léviathan avait d’autres alliés dans sa guerre contre les Maraudeurs, le HellFire Club dépassait de loin un être comme John Mercer, et bientôt, il en aurait d’autre. L’ennui était que les engrenages d’une machination se croyaient merveilleux et uniques, irremplaçables. Faux.

Sébastian venait vers le BAM avec les risque que cela comportait car Sinistre avait un plan pour eux, et que le Léviathan ne pouvait pas laisser une arme comme le Triskelion tomber entre les mains d’un de ses ennemis ; la destruction du BAM ne lui posait aucun problème, sa manipulation contre lui, déjà plus. L’ennemi de mon ennemi est mon ami, même s’il fut mon ennemi, lorsque mon ennemi est plus dangereux que lui ; simple calcul de rationalité. Sinistre avait un plan pour le BAM, Sébastian aussi, et si Mercer en était la première pièce, il n’en serait pas la seule.

John Robert Mercer se leva et s’éloigna, le tout d’une démarche franche et décidée, droite et assurée à l’inverse de ce que son odeur suggérait. Le Jeu avait commencé, et ils y jouaient tous les deux. Mais Sébastian était ancien, et son Démon, antique. Les avoir ne serait pas si simple.

Un sourire en coin se dessina sur les lèvres du Sombre Voyageur.

- Mister Sinister et les Maraudeurs, voilà ce que j’ai trouvé. Vous avez une semaine pour réfléchir à vous priorité, Monsieur Mercer, je vous attendrais ici même, au numéro 113 de ce bâtiment, premier étage, appartement trois, même heure. Je pense que vos patrons connaissent déjà les Maraudeurs, ce qu’ils ne savent pas, c’est que ces derniers les connaissent aussi.

Sans un mot de plus, Richard Green se retourna, se dirigeant vers l’entrée ; il en avait finit pour ce soir, le jeu reprendrait plus tard.

Un contretemps, rien de plus. Le temps ne pressait pas suffisamment pour qu’une créature comme lui ne puisse se permettre d’abandonner quelques cycles solaires pour une chose dont l’amplitude ce comptait en mois.

Se dirigeant d’un pas décidé vers l’entrée du bâtiment, Sébastian se saisit de la porte et y pénétra, laissant Mercer à la nuit et à la seconde activité où il semblait exceller. Lui-même avait un scénario à réécrire, et son contretemps, à défaut de lui être favorable, ne lui serait pas défavorable.

Mercer allait faire des recherches sur les Maraudeurs, et ce qu’il allait trouver rendrait les informations de Green encore plus précieuses ; ou pas, d’ailleurs. Ce n’était pas des plus importants : il suffirait de faire savoir à d’autres agents un peu plus sur cette affaire pour que de nouveaux s’élancent à sa suite, et Sébastian n’avait nullement besoin de prendre part physiquement à ses plans pour que ceux-ci réussissent.

Mercer aimait-il la concurrence ? Excellente question ; Sébastian s’en amusait, confiant de l’infinité de lendemain qu’il y aurait et de ses capacités à s’en sortir, envers et contre tout.

RP TERMINE pour Sébastian

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