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 La Belle et Mister Cadavérique : Après l'église, bienvenue au Bal. [PV SebVo]

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MessageSujet: La Belle et Mister Cadavérique : Après l'église, bienvenue au Bal. [PV SebVo]   La Belle et Mister Cadavérique : Après l'église, bienvenue au Bal. [PV SebVo] Icon_minitimeVen 20 Juil - 11:25

Ah, Vous êtes là, Vous ?

Son entrée était faite. Elle sera allée plus loin que son père, qui avait refusé cette invitation. Sans doute qu’il en aura loupé des choses dans sa vie. La jeune femme aura le mérite d’avoir fait mieux, d’avoir réussie et surtout d’être différente de son géniteur. La seule chose qu’elle aurait bien voulu changer, aurait bien été son nom de famille. Mais il fallait rester logique. Sans « Hoffman » l’entreprise ne se serait pas relancée. Un mois après la rencontre avec Christopher Witman, Lénore fut invitée à sa première soirée mondaine du HC. Elle détestait généralement ce genre de soirée remplie d’hypocrisie, de manières de 17ème, de pauvres pucelles recherchant le prince charmant pour faire plaisir au roi, de princes charmants cherchant le coup d’un soir etc etc. Généralement, elle évitait ce genre de soirées sauf quand il s’agit d’affaires. Aujourd’hui, c’était parce qu’il fallait faire bonne figure. Et en y pensant, elle va devoir organiser une soirée dans quelques temps, pour son entreprise, misère, elle appellera Jeanne. Où est-elle d’ailleurs ? Où est l’assistante, qui l’accompagne partout ? Ah oui, elle est allée chercher son café. Lénore était encore à son bureau, pensant à ce soir et aussi s’occupant des derniers papiers de la journée et des cvs qu’elle recevait par camion chaque jour. Stagiaires et chômeurs recherchait de l’expérience ou un CDI dans son entreprise maintenant dirigé vers la mode féminine. Sa première ligne allait bientôt être mise en présentation, c’est d’ailleurs pour cela, qu’une soirée s’imposait avec défilé et tout le bazar. C’est dur la vie d’une PDG. Bref, voyant l’heure, elle prévenu par interphone son assistante qu’elle partait, qu’elle ne voulait plus de son café, et que la paperasse sur son bureau est à ranger, et sans dire de politesses. Elle traitait un peu ses employés comme des esclaves, enfin, à la limite, vu le prix qu’ils coûtaient, ils pouvaient bien faire ce que leur patronne leur demande.

Direction, chez elle, à Manhattan. Son chauffeur la déposa, et l’attendit, dans une heure, elle va devoir partir à cette fête dont la nullité se sent déjà à plein nez. Elle croisa dans l’ascenseur plusieurs voisins, qui la salut pour être polis. Arrivée au dernier étage, elle allait pouvoir rentrer dans son appartement, qui prenait tout l’étage bien entendu. Cadeau qu’elle s’est fait avec l’argent de son paternel à son arrivée à New York. Les travaux ont duré longtemps, mais au moins, elle contemple New York dans son salon. Bien, elle va dans sa chambre, la robe qu’elle met ce soir est déposée dans son sac de pressing. Bien, l’assistante à bien fait son travail, faudra penser à la remercier. La jeune femme se déshabille et va se laver, la maquilleuse et la coiffeuse arrive d’ici 20 minutes. Un petit bain, les minutes passèrent, elle sortie de sa salle de bain, les employés étaient déjà là, dans le salon. Elle mit ses sous vêtement, ouvrit le sac et mit sa robe. Une robe longue en satin, émeraude, avec un charmant décolleté à l’image de la robe blanche de Marylin Monroe. Sa paire de talon aiguille, de couleur émeraude, elles aussi. Elle fit signe à la maquilleuse et à la coiffeuse de rentrer. Maquillage léger, rouge à lèvre rose. Cheveux en chignon, bombé. Que ne faut-il pas faire pour être belle. Boucle d’oreille en diamant, collier de même, mais fin, pour ne pas gâcher le décolleté. Ah, aussi, j’ai oublié, la robe est de sa création, comme tous ce qu’elle porte ce soir. Il n’y a pas mieux que soit même pour faire sa pub, enfin, quand on le corps qui faut pour présenter ces œuvres vestimentaires. Une bague, un bracelet, une sacoche blanche en cuire, une veste et voilà. Madame est prête.

Direction, la soirée. Le chauffeur est toujours là. Ils partent. Lénore n’était pas pressée, oh que non. Elle fuira la soirée dès qu’elle le pourra. Elle laissera juste le temps aux personnes présentent de l’avoir remarqué pour prouver sa présence à la soirée et voilà. Pourquoi s’embêter ? Sa limousine s’arrêta devant une grande bâtisse. Les véhicules s’enchaînaient d’ailleurs. Un homme vint ouvrir la portière de la jeune femme, elle sortie. Et monta les marches tranquillement, ne regardant pas spécialement ce qu’il se passait autour d’elle. Elle montra son carton d’invitation, et entra dans le lieu. On lui prit sa veste et sa sacoche et aussi, on lui servit un verre de champagne. La catastrophe commence. S’enfonçant dans le grand hall, elle observa le monde qu’il y avait déjà. Des têtes connues l’a surprit un instant. Certains avec qui Lénore avait fait affaire étaient là, surprenant. D’ailleurs plusieurs d’entre eux, en la voyant son venue à sa rencontre. Elle fut obligée d’être aimable et d’expliquer pourquoi elle était là. « Mon père avait déjà été invité » , « Grâce à mon père », « Mon père ». Merde avec le père. Il est mort, pourquoi encore parler de lui. Ils la contemplèrent aussi, et la complimentèrent sur la tenue qu’elle portait. « Oui, ce sera dans ma prochaine collection », « Il s’agit de ma robe de lancement » etc. etc. Elle enchaîna contre son grée les accolades avec un grand sourire. Au moins, elle n’aura pas passé inaperçu, et pourquoi partir tranquillement en se disant qu’on l’avait vu.
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Sébastian von Orchent
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MessageSujet: Re: La Belle et Mister Cadavérique : Après l'église, bienvenue au Bal. [PV SebVo]   La Belle et Mister Cadavérique : Après l'église, bienvenue au Bal. [PV SebVo] Icon_minitimeVen 20 Juil - 13:59

Tant de bruits, tant de présences. C’était un soir de fête…

Sébastian était une fois de plus dans le salon de printemps, à croire qu’il y avait élu domicile. Assis dans un fauteuil à haut-dossier en plein milieu de la bibliothèque, il attendait patiemment, yeux clos, accoudé dans un grand fauteuil de cuir à haut dossier, comme à son habitude vêtu d’un costume sur-mesure noir, toujours aussi pâle de peau et jeune physiquement, avec ses traits marqués et ses yeux marron, ses cheveux noirs mi-long, le menton posé contre ses doigts croisés.

Pourquoi aimait-il cet endroit ? C’était une pièce simple et ornementée, tout aussi riche que le reste du manoir, avec une bibliothèque digne de ce nom, et un luxe qui n’avait pas tant changé depuis l’époque révolue de sa jeunesse : piano, tapisseries, etc. C’était peut-être cela ? Ce salon lui rappelait une jeunesse naïve, insouciante et bienheureuse, et ainsi, il s’y sentait apaisé.

L’HEURE APPROCHE…

Sébastian ouvrit les yeux lorsque la voix du Léviathan raisonna dans sa tête ; c’était effectivement le cas. L’heure approchait, cependant à cause d’un malencontreux incident impliquant une voyageuse inter-dimensionnelle, sa proie de la soirée ne pouvait venir. La PDG de Norwood n’avait plus l’intention de venir, ayant des affaires plus urgentes à régler. D’un autre côté, après les dégâts faits à la soirée de Goldfox, il était peu probable que ce dernier intervienne également. Donc le Sombre Voyageur se retrouvait à nouveau prit dans un enchaînement de faits dont il n’avait cure. Enfin, c’était toujours profitable, pour peut que l’on sache tourner la situation à son avantage. Aucun de ses supérieurs du HellFire Club n’était présent, il aurait donc les mains libres pour manœuvre, et son personnage d’Erasme Hobbes, outre le fait qu’il eut tout à faire dans une soirée telle que celle-ci, pourrait sans doute se faire des amis parmi les riches et les puissants invités, chose toujours utile pour un jeune étudiant en science-politique héritier d’un collectionneur d’art. De plus, quant Erasme s’élancerait sur le devant de la scène conformément à ses plans, avoir des soutiens serait plus que nécessaire ; des soutiens hors du Cercle Intérieur, cela allait de soit. Des soutiens qui ignoreraient tout de Frederick Faust, de Sébastian von Orchent ou du Léviathan. Des pions, en réalité…

Sans un mot, Sébastian se leva. Il était temps. D’un pas ample, il quitta le silence de cette pièce pour le reste du manoir. Les invités arrivaient, et il était temps d’entrer en piste. Sortant du salon de printemps, il suivit le couloir jusqu’au hall, s’arrêtant à l’étage de celui-ci. Lorsque l’on entrait dans le manoir du Club des Damnés, on pénétrait dans un magnifique et gigantesque hall, haut de deux étages, richement ornementé et décoré, avec de hauts lustres et de nombreux tableaux et photographies grandeurs natures des membres passés et présent du club, pouvant aisément servir de salle de réception tant il était disproportionné. A l’opposé de l’entrée se trouvait un épais mur, avec deux escaliers d’angles menant à l’étage où il se trouvait. Parallèlement, deux couloirs étaient percés un a chaque étage, donnant accès aux différentes pièces du bâtiment, dont la salle de réception, au rez-de-chaussée.

Lui alla s’accouder en haut des escaliers, regardant la masse grouillante mais séparée des invités distingués, pénétrant dans cette demeure pour être conduits aux festivités. Il regardait leurs visages connus et pourtant anonymes, il regardait leurs tenues de parades éphémères, il regardait leurs âmes.

Il méprisait assez ce monde dont il avait fait parti et qu’il avait quitté avec fracas, ne les voyant désormais que comme des pions, d’un échiquier bien plus grand que leurs misérables vies. Leur valeur se chiffrait en influence désormais, ils n’étaient que des facteurs prévisibles dans un jeu politique, un jeu qui c’étendait bien au-delà de ce qu’ils imaginaient. La croyance voulait que Dieu ait un plan pour chaque humain ; le Léviathan ne faisait pas autant de détail, mais avait ses propres plans, tout comme Sébastian avait ses machinations. Très bientôt viendrait le temps de les mettre en œuvre, alors autant préparer le terrain.

Impassible, contemplant cette assemblée grouillante à un étage en dessous de lui, il se repassa les personnes qui avaient de l’intérêt pour ses plans en mémoire, et les chercha du regard. Cependant, il finit par repérer un élément aussi intéressant qu’imprévu. A peu prêt sa taille pour à peu près son poids, vêtues de vert et de diamant, il la reconnue.

MAIS QUI DONC VIENT SE JETER DANS LA GUEULE DU LOUP ?

Oui, Sébastian se souvenait aussi d’elle ; la mademoiselle anonyme de la Cathédrale Saint-Jean le Divin, celle qui l’avait nommé Monsieur Cadavérique et qui l’avait laissé entre les pattes du Bameur, chose qu’il avait une fois encore réussit à tourner à son avantage finalement.

Sa soirée devenait plus intéressante d’un coup ; la Belle et Mister Cadavérique chapitre deux : après l’église, bienvenu au bal. Bienvenu au Club des Damnés…
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MessageSujet: Re: La Belle et Mister Cadavérique : Après l'église, bienvenue au Bal. [PV SebVo]   La Belle et Mister Cadavérique : Après l'église, bienvenue au Bal. [PV SebVo] Icon_minitimeVen 20 Juil - 14:47

La soirée continuait sans grande surprise. Lénore continuait les rencontres, les retrouvailles. Elle a même croisé un homme d’un soir. Ils ont parlé longuement, pour parler des souvenirs d’une nuit mais aussi, cet homme voulait retenter sa chance, manque de pot, la jeune femme est de mauvaise humeur. Ce n’est pas ce soir et sans doute que ce dernier pourra contempler le corps de la Belle chez lui. Dommage, il n’a pas aimé le râteau, il aurait préféré une pelle. C’est triste. Il partit en bougonnant en russe. Pauvre de lui. La jeune femme déambula dans le hall, faisant connaissances avec d’autres membres du Club. Un ami à elle, l’avait emmené présenté un certain Monsieur Sanders, PDG anglais d’une usine de coton. Soit disant, cela pourrait intéresser la jeune femme pour ses créations. Enfin, ce n’était pas l’heure de faire affaire, elle n’avait pas la tête à cela. Elle voulait simplement partir et retrouver son chez elle. Mais bon, elle ne pouvait pas déguerpir comme une voleuse et elle devait rester plus longtemps qu’une pauvre heure à ce bal. Je vous jure, parfois, elle aimerait arrêter d’être poli et d’avoir une bonne image.

Monsieur Sanders était membre depuis longtemps, vu sa tête, cela n’était pas étonnant. Il approchait les soixante dix ans, petit, bedonnant, cheveux blancs, calvitie caché par ses cheveux plaqués en arrière, costard haute couture, tiens on dirait un de chez Witman, chaussures en cuire, montre en or, manque plus que le cigare, et nous aurions Churchill au HellFire Club. Il était fier de raconter sa vie et heureux d’avoir la tête au niveau de la poitrine de Lénore. Non, nous avions Hugh Hefner. Car, oui, une blonde à la Pamela Anderson se postait à côté de lui. Lénore continuait de sourire et de s’intéresser aux propos de Sanders, sans réelle motivation à continuer la conversation. Elle le laissa parler, pour faire plaisir. Il y eu le chapitre de son entreprise, ils étaient rendu au chapitre du Club. Il raconta son histoire et ses anecdotes, et commença à jouer les guides pour parler de l’architecture de la bâtisse. Un Manoir certes, l’un des derniers en plein cœur de New York, une décoration ancienne, des lustres gigantesques. L’ami de Lénore, Jack Donavan, autre « petit » PDG, n’hésita pas à se moquer du producteur de coton. La jeune femme, rentra dans le jeu. De toute façon, Sanders avait l’air sourd.

C’est d’un kitch… Pourquoi tu m’as présenté cet homme aussi ennuyant que la réception ?
Pour vous occuper, je sentais ton ennuie à des kilomètres.Rigolant doucement.
Vous auriez mieux fait de me laissez dans mon coin, j’ai envie d’étriper ce vieil homme, il parle trop, pour ne rien dire.

Donavan était un grand brun, fidèle « ami » depuis quelques années. Rencontré à une autre soirée. Il n’y a jamais rien eu entre la jeune femme et lui, c’est peut être pour ça qu’elle arrive à le supporter d’ailleurs. Enfin, la scène en devenait comique. Sanders entendirent ricaner les deux compères derrière lui, et fit les yeux noirs. Et reprit ses explications, il présenta l’escalier, un monument dans un monument. La jeune femme faisait semblant de regarder et puis, à force de monter le regard, elle remarqua, une personne se postant en haut, étrangement, elle le connaissait. Elle se tourna vers Jack pour s’excuser.

Je m’excuse, mais, j’ai reconnu quelqu’un, je vais aller le saluer. Pardon de t’abandonner. On va dire qu’on sera quitte comme ça.Sourire en coin et en donnant son verre de champagne à Donavan. Ce dernier ne dit rien, il n’en aura pas eu le temps.
Où est la jeune demoiselle ? Je n’ai pas fini mon explication ! Dit Sanders, offusqué de son départ. Lénore l’entendit de loin, elle en rigola presque.

La jeune femme monta les escaliers calmement et croisa quelques personnes. Arrivée face à la personne qu’elle a reconnue, Lénore le salua.

Monsieur Cadavérique… Quelle surprise ! Ironie. Que faites-vous donc ici ? Je ne pensais pas que vous aviez assez de fortunes pour être invité ce club. Vous êtes PDG d’une multinationale spécialisée dans les pompes funèbres ? Sourire en coin.

Bien sûre, si cela ne tenait qu’à elle, elle ne serait pas allée à sa rencontre. Mais on va dire, que venir le chercher là-haut, était un bon moyen de fuir Sanders et sa visite.

Comment allez-vous depuis que l’on s’est croisé dans cette église… ?
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Sébastian von Orchent
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MessageSujet: Re: La Belle et Mister Cadavérique : Après l'église, bienvenue au Bal. [PV SebVo]   La Belle et Mister Cadavérique : Après l'église, bienvenue au Bal. [PV SebVo] Icon_minitimeVen 20 Juil - 18:24

Suivant impassiblement sa nouvelle proie, Sébastian la regarda discuter avec diverses personnes, sans vraiment en avoir le cœur ; un point positif, elle s’emmerdait autant que lui-même une fois qu’il aurait rejoint les festivités. Ainsi, il allait être facile de la trainer à l’écart. Il c’était promit de la retrouver une fois l’affaire des Purificateurs réglés, mais son décès des mains de Sinistre lui avait fait revoir ses priorités ; cruelle ironie que de la retrouver ici, alors qu’il n’y était lui-même que récent, et qu’il savait tellement de chose sur la vérité de ses lieux. Elle tombait dans un piège qu’il n’avait même pas eut à tendre ; tout simplement magnifique. Il avait de la courtoisie à lui rendre.

Elle discutait avec deux autres personnes de son rang, un vieillard bedonna et un jeune brun, dont le Sombre Voyageur ne savait rien et se moquait éternuement. Dans le meilleur des cas, ils ne seraient personnes, dans le pire, ils ne seraient plus personne. Fine nuance ayant une importance capitale. Sébastian eut un sourire en coin lorsque l’autre le remarqua, et se fraya un chemin jusqu’à lui. Se retournant pour pauser ses codes contre la rampe, et prendre une expression plus détenue qui seyait mieux à son jeune âge physique, il attendit qu’elle arrive à lui.

Il ne savait rien d’elle, ni son nom, ni sa profession, mais ne tarderait pas à le découvrir. Il la regarda monter dans sa robe verte brillante, ne pouvant s’empêcher de jeter un œil a un décolleté visiblement pensé pour, révélant des formes harmonieuses collant parfaitement avec sa démarche, laquelle était éduquée. Remontant en suivant les lignes de son corps jusqu’à son visage confiant, Sébastian plongeant ses yeux d’un brun noircissant dans ceux de la jeune femme, d’un bleu azur. Elle avait réunit sa chevelure blonde en un chignon, et avait prit la peine de se maquiller. Le Sombre Voyageur ne pouvait s’empêcher d’avoir pitié pour tous ces gens passant des éternités et des fortunes pour dissimuler leur vieillissement ; lui n’avait jamais eut cette malchance. Le Léviathan le maintenant en vie, ses cellules ne vieillissant même plus. Ses cheveux comme sa pilosité ne changeaient pas, ainsi il serait imberbe pour l’éternité. D’un autre côté, il n’avait pas de temps à perdre à se raser ou à se couper les cheveux ; inutile, puisque l’Essence régénérait exactement son corps, donc que ses cheveux seraient mi-long également pour l’éternité. Sébastian n’avait aucune idée si ce processus était ou non contrôlé par son Tutélaire, mais il s’en moquait parfaitement. Redescendant en suivant les lignes des épaules puis des bras, il parvint jusqu’à la main qui effleurait la rampe ; une bague, pas de gants, parfait.

L’inconnue connue le salua avec mépris, l’appelant comme la dernière fois monsieur Cadavérique, toute aussi étonnée que lui qu’il fut ici. Elle ne le voyait pas assez riche pour être parmi les invités, ce qui était vrai ; depuis la perte de la fortune familiale suite au massacre (de ses mains) de cette dernière, il n’avait que l’argent de ses crimes, une dizaine de millions à tout casser, le reste servant à entretenir un petit trafique d’arme et de faux à son intention, à payer ses sbires et à faire fonctionner sa Cabale.

Sébastian lui rendu son sourire en coin lorsqu’elle suggérant que sa richesse provenait d’une multinationale spécialisée dans les pompes funèbres ; au figuré, c’était cela l’idée. Il avait plus de cadavres derrière lui que tous les ex-détenus de Guantanamo réunis.

Comment allez-vous depuis que l’on s’est croisé dans cette église… ?

- Vous voulez dire depuis que vous m’avez laissé avec ce charmant agent du BAM en tant que premier suspect d’une affaire de meurtre ? Bien, ma fois. Si vous avez suivit l’affaire, on a embarqué des vandales venu invoquer un démon, mais le tueur n’a jamais été identifié. Ce n’est pas rassurant, cette incompétence de la police. Et vous, comment allez-vous ? Votre tante c’est bien remise ?

Il savait pertinemment que la vieille femme n’avait rien de la tante de celle-ci, car elle en avait fait la remarque elle-même ; un simple moyen de montrer que sa mémoire ne lui faisait pas défaut. Se redressant pour se tenir en face d’elle, il lui sourit.

- Je dois avouer que je ne m’attendais pas non-plus à vous voir ici, ma Belle, mais puisque nous nous rencontrons enfin dans un lieu convenable, permettez-moi de faire des présentations convenables : Erasme Dorian Hobbes, étudiant en science politique, membre du Club des Damnés de part héritage et détective pour tromper mon ennui. Serait-il inconvenant de vous faire un baisemain ? Dans pareil cas, la bise ou la poignée de main n’iront toute aussi bien, à votre convenance, mademoiselle ?
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MessageSujet: Re: La Belle et Mister Cadavérique : Après l'église, bienvenue au Bal. [PV SebVo]   La Belle et Mister Cadavérique : Après l'église, bienvenue au Bal. [PV SebVo] Icon_minitimeVen 20 Juil - 19:25

Une nouvelle discussion peut être encore plus ennuyante que les précédents, démarra. En effet, après avoir fuit Sanders et l’histoire de sa vie, Lénore avait retrouvé Monsieur Cadavérique. Ce dernier avait été rencontré lorsqu’elle avait assassiné poétiquement un prêtre des plus anti-mutants qui soit. Elle avait bien entendu réussi à fuir l’affaire et n’intéresser personne pour l’enquête. D’ailleurs, Monsieur Cadavérique était resté sur les lieux avec un agent du BAM, c’était bien étrange quand on y pense. Cette personne n’avait l’air vrai. Après, en ce lieu, personne ne disait la vérité, ce n’était qu’une bande d’hypocrites. Elle n’avait absolument pas confiance en cet homme. De plus, elle ne le connaissait pas, elle ne l’avait rencontré que le lendemain d’un meurtre. Tout comme cette fois dernière, il était aussi mystérieux aujourd’hui. Etrange, bizarre, suspect. Elle n’allait pas croire un seul de ses propos le concernant lui. Sinon, cela serait trop facile, pourquoi un homme qui était sur les lieux d’un crime, qui n’avait rien à voir avec la police, qui ressemblait à un mort, inspirerait confiance et dirait la vérité en ce jour ? Lénore, ne pouvait le croire. Non, c’est impossible pour elle. La jeune femme n’est pas si naïve. Elle l’écouta tout de même attentivement, peut être qu’il cachait quelque chose qui permettrait à Lénore de découvrir ce qu’il était vraiment. Enfin… Elle n’allait pas jouer au détective ce soir, mais peut être qu’elle pourrait occuper sa soirée, même si cela allait l’ennuyer.

Il reparla de l’église, soit disant que la jeune femme l’avait laissé en plan dans ce lieu en compagnie d’un agent du BAM. C’est beaucoup dire, certes elle s’en est servit pour mieux quitter l’église mais ce dernier n’avait qu’à pas être là, et puis il avait l’air de s’en être bien sortit. Il souligna aussi le fait, que le tueur n’a jamais été retrouvé, quel dommage ! Il demanda ensuite, si la jeune femme allait bien, et des nouvelles de sa tante. Hm, quelle tante ? Elle en a trois, du côté de sa mère, mais ça, si elles sont mortes, ce n’est pas très grave, pour le nombre de fois qu’elle en a entendu parler. Mais, il serait plus logique que Monsieur Cadavérique parle de cette vieille femme qui avait prit le temps d’énerver Lénore avec ses folies et ses paroles divines. La jeune femme avait fait la gentille pour sauver ses fesses, mais si elle avait été seule, mémé aurait fini aux ordures. Enfin, elle répondit calmement.

C’est déplorable… Si même les fractions spécialisées ne sont pas capables de trouver des criminels, où va le monde ? Nulle part, mais ça tout le monde était au courant.Enfin, ne parlons plus de cette histoire horrible, je ne vais pas cachée, que je suis venue ce soir pour me changer les idées.Ouh, la menteuse.Pour ma part, cela peut aller, chacun ses soucis n’est ce pas ? Enfin, il y a pire que moi dans ce monde. Je ne vais pas me plaindre. Quant à ma tante, je ne vois pas de qui vous parlez… Si vous parlez de cette dame de l’église, je crois que vous avez confondu avec quelqu’un d’autre. Ce n’était pas tante, juste une inconnue qui voulait du réconfort.

Il se présenta ensuite, hm, étudiant en science politique et détective à ses heures perdues ? Bonne blague. Cela dit, ceci peut être vrai, mais, non. Lénore n’y croyait pas, elle ne croyait personne de toute façon. Elle se méfit assez de tout le monde pour comprendre que tous sont des menteurs. Certains sont plus doués que d’autres, Lénore pouvait faire partie de ces certains, et Monsieur Cadavérique aussi. Ce n’est pas pour autant parce que c’était lui, que la jeune femme ne le croyait pas. Non, loin de là. Puisqu’elle ne croyait personne, ce n’est pas un type ressemblant à un vendeur de tombes qui allait lui faire changer de principes.

Une poignée de main suffira largement.Le geste se fit sans tarder et fut bref.Pour ma part, je suis Lénore Hoffman, nouvelle PDG de l’entreprise Hoffman. Je tente par tous les moyens de redorer le blason de ma famille que mon père a délaissé avant son décès précoce. Nous allons dire ça comme ça. Etant été lui-même invité, j’ai hérité de sa propre invitation au club, vu les avantages financiers, j’ai accepté. Et cela se confirme assez, vu le nombre de patron qui sont ici et je connais déjà. Enfin. Un petit temps de quelques secondes passa.Alors, Monsieur Hobbes, c’est cela ? Etudiant en sciences politique, en quelle année ? Vous comptez devenir président ou avoir un siège à l’assemblé ? Demanda-t-elle calmement.

Quant à elle, la jeune femme n’aura pas menti sur son identité. Elle préférait dire la vérité puisqu’elle commençait à être connue. Sa marque de vêtements haute de gamme pour femme, allait bientôt rentrer dans la lignée de la mode de luxe, beaucoup d’articles dans les journaux ont fait parler d’elle et de son affaire, et quelques passages télés dans des émissions de mode, augmenta un peu plus cette popularité. De plus, ayant peu de mannequin pour l’instant, elle participait elle-même au shooting photo en tant que modèle pour la publicité de sa marque. Alors bon, la jeune femme allait devenir rapidement reconnaissable, pas besoin de mentir.
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Sébastian von Orchent
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MessageSujet: Re: La Belle et Mister Cadavérique : Après l'église, bienvenue au Bal. [PV SebVo]   La Belle et Mister Cadavérique : Après l'église, bienvenue au Bal. [PV SebVo] Icon_minitimeMar 7 Aoû - 10:29

La jeune femme convint que la police était déplorablement inefficace, ce qui était surement mieux pour eux deux. Elle ne voulait plus en parler, étant ici pour se changer les idées ; à moins de finir ivre, elle avait peu de chance d’y arriver. Elle allait relativement bien, chacun ayant ses soucis elle n’échappait pas à la règle, mais reconnaissait qu’il y avait plus mal loti qu’elle dans le monde.

Elle le contredit pour la tante, chose dont il se souvenait parfaitement ; le test était réussit, car pour ne pas souligner sa propre étrangeté, la jeune femme serait amenée à jouer à nouveau le rôle de la gentille, ou à se dévoiler elle-même, ce qui dans les deux cas, était à l’avantage du Sombre Voyageur. Ils ne se faisaient mutuellement pas confiance, chose amusante et logique s’il en était, mais Sébastian avant l’avantage à ce jeu. Elle était jeune et trop confiante.

Elle accepta la poignée de main, chose qui une fois encore allait parfaitement au Léviathan ; Lénore Jalyn Hoffman, PDG de l’entreprise du même nom, elle se présenta et il obtint les informations supplémentaires durant leur bref contact physique. Une héritière du HellFire Club, comme lui.

- Alors, Monsieur Hobbes, c’est cela ? Etudiant en sciences politique, en quelle année ? Vous comptez devenir président ou avoir un siège à l’assemblé ?

- Troisième année, à Brown. Je ne pense pas avoir les capacités de devenir président, mais vous me voyez flatté de la question ; je pense qu’une tentative pour la mairie de NY serait suffisante, pour commencer, lui sourit-il.

Le Projet Caesares était en phase préparatoire, les pièces se mettaient en place grâce aux contacts qu’il se faisait dans le Club des Damnés, et il serait bientôt temps d’enclencher la machinerie. Dès que Sinistre serait tombé, Sébastian aurait les mains libres.

Se retournant vers les âmes en contrebas, il les regarda quelques instants avant de reporter son attention à Lénore.

- Mlle Hoffman, escomptez-vous vous mélanger aux autres malgré les réticences provoquées par les « amis » que vous côtoyez précédemment, ou ma compagnie vous est préférable ? Je me joindrai aux festivités quant ces dernières commenceront réellement ; jusqu’à lors, je resterai à l’écart, au calme. Je pourrai peut-être vous faire visiter les lieux, ou toutes autres explications à votre convenance.

Erasme se montrait aimable et avenant, n’ayant pas de raisons de ne pas l’être et s’amusant de l’ironie de cet instant : là où il aurait dû passer une soirée à tisser sa toile d’intrigue parmi les mortels, il venait de trouver un jeu bien plus intéressant. Découvrir la vérité sur Lénore, peut-être la manipuler également ; il allait jouer avec elle jusqu’à ce qu’il obtienne ce qu’il voulait, il lui devait bien cela.

La magnifique PDG de lingerie n’était pas un pion comme les autres, car elle jouait également. Une partie d’échec venait de se lancer, et le Sombre Voyageur avait bien l’intention de la remporter galamment. Il ne se priverait pas de quelques coups de vice, lui en devant un, mais au final, elle le distrairait la soirée, au moins.

- Si vous voulez bien me suivre, Mlle Hoffman.

Sébastian quitta le balcon, s’en retournant dans le couloir de l’étage, comme un prédateur attirant sa proie dans son antre. Discuter au Salon de Printemps serait plus agréable qu’ici, faute de bruit et de possibilité d’être dérangé. Le couloir était large et haut, richement meublé et décoré dans un style du XVIIIème, avec de nombreuses portes et des couloirs annexes, un labyrinthe de pièce qu’il connaissait par cœur. Allant jusqu’à la pièce qu’il avait fait sienne, Erasme en ouvrit la porte et fit un pas sur le côté, tenant la porte à la jeune femme.

- Voici le Salon de Printemps, ma pièce préférée ; si vous voulez une discussion tranquille et calme, il n’y a pas mieux dans tout le manoir.

La pièce, dans laquelle il avait déjà été précédemment, était une pièce simple, une bibliothèque tout aussi décorée et ornementée que le reste du manoir, contenant des centaines d’ouvrages sur des étagères murales qui encadrait deux sièges de lecture en cuir, à haut dossier, et une table basse.

Sébastian n’entrerait qu’à la suite de Lénore, si cette dernière en décidait ainsi ; il ferait la visite et la discussion, et ceux à l’initiative de son invitée.

- Mlle Hoffman, est-ce la première fois que vous venez ici ?
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MessageSujet: Re: La Belle et Mister Cadavérique : Après l'église, bienvenue au Bal. [PV SebVo]   La Belle et Mister Cadavérique : Après l'église, bienvenue au Bal. [PV SebVo] Icon_minitimeJeu 23 Aoû - 14:58

Elle faisait semblant de s’intéresser à lui pour fuir un bal des plus déplorables. Elle n’a jamais été très adoratrice de ce genre d’évènement. Femme solitaire et méfiante de tout le monde, elle ne venait qu’en ces lieux pour faire bonne impression. Car, même avec un sens des affaires pour le moins bien développé, elle ne peut rester chez elle, à ne voir personne tout en faisant marcher son entreprise comme sur des roulettes. Ces deux activités n’allaient absolument pas ensemble.

Son interlocuteur voulait devenir maire. Et bien, un cadavre en guise de maire de New York, ça serait bizarre, la vile deviendrait une société de vampires. Quelle blague. Bref, elle fit la surprise et l’intéressée. Il lui posa une question d’ailleurs, savoir si sa compagnie lui était agréable ou non, et qu’il allait rejoindre la fête plus tard, quand elle aura réellement commencé. De plus, il lui proposa d’aller visiter les lieux, en avait-elle envie ? Elle tourna le regard vers le vieux qu’il l’a cherchait, oui allons visiter le coin.

A vrai dire, je déteste ce genre de festivités, j’y viens par politesse. Je serais sans doute partie quand les « vraies festivités » commenceront. Mais autant combler mon ennuie par la visite de ces lieux, vous avez l’air de parfaitement les connaître.

Elle le suivit sans broncher mais en se méfiant toujours. Elle fit semblant d’admirer l’architecture et la décoration intérieur, toujours aussi kitch et lui faisant presque saigner des yeux. Elle était bien dans un autre monde.

Vous avez l’air de vous y retrouver ici. Vous êtes un habitué des lieux ?

Elle passa la porte que Hobbes lui tenait, pour entrer dans la pièce favorite de Monsieur. Le salon de printemps. C’est spécial. Cela ressemblait à une simple bibliothèque, ah les livres… Elle n’en lisait pas souvent. A vrai dire, avec sa cyberpathie, elle n’avait plus réellement besoin de lire de bouquins. Malheureusement pour elle, qui voulait ne pas être comme tout le monde, était obligée de rentrer dans le moule pour faire ce qu’elle voulait. Utiliser internet et surtout, vivre à 200 à l’heure. De ce fait, elle n’avait pas le temps d’ouvrir un bouquin et préférait utiliser Google pour trouver une information de deux lignes lorsqu’elle en avait besoin. Il faut bien faire des efforts. S’asseyant sur l’un des fauteuils de la pièce, Lénore écouta la nouvelle question. Elle sourit un instant.

Je pense que vous connaissez déjà la réponse non ? Vous venez sans doute ici depuis plus longtemps que moi et reconnaissez facilement les nouvelles têtes non ?
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Sébastian von Orchent
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MessageSujet: Re: La Belle et Mister Cadavérique : Après l'église, bienvenue au Bal. [PV SebVo]   La Belle et Mister Cadavérique : Après l'église, bienvenue au Bal. [PV SebVo] Icon_minitimeJeu 13 Sep - 7:57

A son instar, mais pour des raisons différentes, Mlle Hoffman exécrait ces festivités, mais avait la délicatesse d’y venir, bien qu’elle serait repartie avant que cela ne devienne intéressant. Dommage pour elle, quitte à venir la prochaine fois, qu’elle se pointe en retard, histoire de sauter la phase inintéressante des arrivées pour s’attaquer directement aux banquets et à la politique.

Feignant d’admirer une architecture dont elle se contrefoutait et qu’elle trouvait vulgaire, elle le questionna sur sa présence en ces lieux.

- Quelques mois, tout au plus, mais j’y viens tous les week-ends ; nombre de mes « amis » les plus intéressants sont ici et non à la faculté, consenti à révéler Erasme, n’ayant de toute façon ni la moindre idée ni le moindre intérêt sur ce que le mutant polymorphe qu’il avait engagé pour suivre à sa place les cours à Providence pouvait bien faire de ses week-ends.

Une fois pénétré dans l’antre que le Sombre Voyageur avait établi en ces lieux, Lénore fit un tour rapide de la bibliothèque, se faisant la réflexion qu’elle n’en lisait pas souvent, ses pouvoirs de mutante lui permettant de mettre plus à profit les ordinateurs que les livres. Intéressant.

Le Léviathan était dans la tête d’Elnätet depuis la poignée de main, et les pensées de surface de la jeune femme raisonnaient dans l’esprit de Sébastian alors que son Tutélaire les faisait partager. Amusant, pour le moins, les réflexions de cette jeune femme qui se forçait d’accepter les contraintes dues à son rang mais dans le minimum requit. Intéressant, pour le plus, puisqu’il venait de découvrir une chose insoupçonnée : Cyberpathie. Sébastian ne put retenir un sourire en coin : la jeune Lénore venait de passer de divertissement à curiosité, et probablement à pion longue durée si tout se passait bien. Intelligente, mais trop confiante ; méfiante, mais pas assez. Elle ne pouvait avoir d’idée de se qui se tramait en coulisses de ce club, et encore moins dans les coulisses des coulisses.

Sébastian avait déjà une cyberpathe à ses ordres, mais en manipuler une autre pouvait toujours s’avérer utile, ne serait-ce que pour qu’elle ne lui nuise pas ; encore qu’il n’y avait que peux de risque vu l’attention qu’elle apportait à Erasme Hobbes. Le Léviathan aimait à ce qu’on le sous-estime, et son Héraut était pour une fois en accord avec cette pensée.

Lénore s’assit, Erasme rentrant à sa suite et, puisqu’elle avait choisit la discussion, ferma la porte derrière lui, prenant place dans le fauteuil en face d’elle, s’accoudant et croisant les mains.

Je pense que vous connaissez déjà la réponse non ? Vous venez sans doute ici depuis plus longtemps que moi et reconnaissez facilement les nouvelles têtes non ? déclara-t-elle avec un sourire bref.

- Je n’ai pas encore fait le tour de tous les invités, et ne jouit d’aucun statut particulier parmi eux ; les nouvelles têtes comme certaines anciennes me sont étrangères, pour la plupart, répondit-il avec la même délicatesse. Mais je m’habitue vite et ai une excellente mémoire.

Sébastian marqua une pause, regardant un peu autour de lui sans décroiser les mains.

- Oui, je sais, cela fait vieillot comme endroit, et pas que cette pièce ; ayant pour ma part une passion du passé et quelques difficultés à m’adapter aux « nouvelles technologies », j’aime bien cet endroit. Vous ne devez pas lire souvent, vu la tête que vous faite ; c’est dommage, mais mise à part le travail vous ne devez avoir de grande passion. J’ai remarqué que les « grands de ce monde » avaient souvent moins de loisir que les honnêtes gens, people excepté. Si notre discussion ne vous lasse pas et qu’elle dure suffisamment, pourquoi ne pas essayer de vous amuser en cette journée ? Abandonner la politique industrielle et l’économie pour quelles heures, que ce soit ici ou ailleurs, cela vous fera du bien.

Sébastian n’avait pas réellement besoin qu’elle baisse ses défenses, non, au contraire il escomptait bien qu’elle se méfie encore plus : plus elle se méfierait, plus ses pensées iraient vers des points importants qu’elle avait crainte qu’on ne découvre. C’était un jeu, pas de l’espionnage industriel, mais cela en avait un arrière goût ; sauf qu’il ne se laissait pas prendre que par le côté femme d’affaire de Mlle Hoffman. Le Sombre Voyageur voulait tout ce qu’il pouvait après et si son personnage d’Erasme paraissait sympathique ou naïf se faisant, cela ne lui posait aucun problème.

Lénore avait mit le pied dans une toile incroyablement complète, et allait désormais devoir jouer à son petit jeu, ne serait-ce que pour quelques heures ?
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MessageSujet: Re: La Belle et Mister Cadavérique : Après l'église, bienvenue au Bal. [PV SebVo]   La Belle et Mister Cadavérique : Après l'église, bienvenue au Bal. [PV SebVo] Icon_minitimeVen 9 Nov - 11:32

[Non non, tu ne rêves pas, je t'ai répondu O_O]

Il faisait trop fouine pour être quelqu’un faisant des études en politique, il avait plus le comportement d’un journaliste que d’un sénateur. Fouine dans le sens qu’il avait l’air de chercher la moindre chose qui pourrait l’intéresser. Il serait plus un fouineur qui observe tout, pour trouver le moindre détail, la moindre faiblesse. Le genre de personne qu’il faut se méfier. Il en avait la tête en tout cas, après l’était-il vraiment ? Mais en tout cas, Lénore n’aime pas ce genre de personne, paradoxalement, elle agit ainsi aussi, mais de manières plus discrète, enfin normalement, elle maitrise son regard, lui, on dirait qu’il veut vous mettre à nu rien qu’en vous fixant. Une fouine perverse. Mais elle occulta ce point noir, il était tout de même bien curieux, était-il vraiment tout seul dans sa tête ? Pas sûre.

Elle continua d’observer les lieux, il n’y avait vraiment rien de particulier, à part le côté kitchissime des plus poussées. Elle ne pourrait jamais vivre avec un décor pareil, cela fait vraiment trop esprit royal, 18ème ou 19ème, ce côté trop pète-cul qu’elle a souvent connu. Aujourd’hui, elle n’est pas ainsi, hautaine certes mais pas au point de manger avec le petit doigt levé. Elle n’a pas les manières d’un mondain Comte d’une contrée lointaine et qui n’est connu que chez les châtelains. Elle n’est vraiment pas de ce monde, elle se considère comme une personne plus moderne que ceux qui vivent dans ces lieux.

Elle reprit la conversation, Erasme lui répondit. Il ne se préoccupait pas forcément des invités mais il nota qu’il avait une excellente mémoire. Cela accentua le côté fouine que Lénore était entrain de lui attribuer. Il marqua une pose, et fit la remarque que Lénore trouvait cet endroit vieillot. Hm, pourtant, elle n’était pas très expressive, peut être le haussement de sourcil de trop. Enfin, il était très observateur, c’était dérangeant, mais cela montrait une certaine intelligence, ce qui était plutôt plaisant. La jeune femme n’était pas tombée sur un réel imbécile dénué de cerveau. Il se demanda ensuite, si elle avait des loisirs à part le travail, qui pour elle n’est pas un loisir, mais plus une obligation pour réussir, comme on lui a toujours appris enfin de compte. Y trouvait-elle un plaisir là dedans ? Elle ne s’était jamais posé la question, puisqu’elle ne pensait qu’à son but, redonner à sa famille son du, rattraper la chute de son père qui n’avait pas fait les bons choix... Enfin, cela devait l’amuser de temps en temps, tout de même, surtout quand elle arrive à avoir ce qu’elle veut. Le plaisir de la satisfaction après un travail acharné, le plaisir devait être là, sans doute. Il voulait qu’elle se détente, pourtant, elle était très détendue, comme toujours. Le travail, l’entreprise, ne la stressait pas comme les autres PDGs, puisqu’elle était sûre de son avenir. Elle n’a jamais éprouvé un stress intense, elle ne sait jamais poser de questions existentielles à en devenir folle, il se trouve que Lénore est une femme assez sereine. Elle fut plutôt étonnée d’ailleurs, avait-elle l’air stressée ? Bof, Erasme l’avait plutôt intégré à une généralité, comme le font la plus part. On est fiché, classé, mit dans le même panier. Cela ne la dérange pas plus que ça, elle s’en fiche.

Oui, je ne lis pas beaucoup. Je n’aime pas ça, j’ai passé trop de temps dans les livres durant mon enfance et mon adolescence, pour pouvoir les apprécier aujourd’hui. Et lorsqu’on a les yeux plonger sur de la paperasse toute la journée, je n’ai pas forcément l’envie de continuer en rentrant chez moi avec un livre, même si, certains peuvent être intéressants. J’ai plutôt l’envie e m’abrutir devant un écran, en sortant avec des amis, en allant courir à Central Park ou aller faire les boutiques. Après une dure journée, c’est toujours bénéfique de se déconnecter du monde pendant quelques heures. Un petit temps de pause.

Voyez-vous, je suis sans doute à vos yeux, une personne blasée, excédée par ce monde mondain qui je l’avoue me dépasse à cause des manières qu’il faut avoir datant de la Noblesse Moyenâgeuse et que je n’ai jamais voulu apprendre. Alors oui, je confirme ceci. Mais je contredirais ce que certainement vous pensez : Je ne suis pas comme tous ces PDGs se tuant à la tâche pour réussir, stressés par leur vie de commerçants, de dirigeants, ayant une vie des plus monotones et excusez-moi du terme, affreusement chiante. Je ne dirais pas non plus que je croque la vie à pleine dent et que je suis une l’une de ses bourgeoises de 20 ans qui vont dans les boîtes de nuit les plus chaudes de la ville, mais je ne suis pas non plus une bourgeoise de 50 ans coincée au plus profond de son être ne pensant qu’à sa vie professionnelle. Je ne suis pas atteinte pas le stress du travail, par les contraintes que cela m’impose, j’ai appris à ne pas me mettre en quatre pour un rien et à occulter toutes sources d’énervements. Donc, si vous ne me croyez pas détendue, vous avez tord, je le suis complètement. Tout en souriant.

La démonstration finie, Erasme pouvait croire qu’elle racontait des bobards, juste histoire de contredire. Mais non, c’était la stricte vérité, et celle-ci pouvait la rendre fière, car elle n’était pas comme les autres. Et ça, ne pas ressembler au reste de sa classe bourgeoise l’a satisfait grandement. Au fond, elle a toujours voulu se distinguer, c’est un point commun avec les PDGs, on ne peut pas forcément être différent totalement, mais elle avait réussit à se distinguer, contrairement aux autres, donc oui, elle était fière de ça, car grâce à sa différence, elle sort du lot. Dans le milieu des affaires, cela peut être très bénéfique si on sait le gérer. Mais ça, c’est plutôt facile pour la jeune femme. De plus, l’armée lui a appris à être indifférente aux situations « extrêmes », même si elle ne repense jamais à cette période de sa vie, elle a admis, il y a de ça quelques années, que son séjour militaire lui avait permis de gagner quelques compétences qui lui sont fortes utiles aujourd’hui.

Et vous alors, à part lire, vous avez bien d’autres occupations non ? Ou êtes-vous réellement un véritable rat de bibliothèques ?
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Sébastian von Orchent
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MessageSujet: Re: La Belle et Mister Cadavérique : Après l'église, bienvenue au Bal. [PV SebVo]   La Belle et Mister Cadavérique : Après l'église, bienvenue au Bal. [PV SebVo] Icon_minitimeDim 2 Déc - 19:14

Elle se méfia, comme prévu, Erasme lui rappelant plus un journaliste qu’un étudiant. Mais l’aristocratie blasée de cette époque, comme celles la précédant au travers des siècles, ne cherchait-elle point à se divertir par tous les moyens possibles et imaginables ? Si, le HellFire Club en était une preuve, d’ailleurs. Cela l’amusait presque de la voir se entrer dans son jeu en prévoyant de se débattre plus tard, à ne pas anticiper et à simplement rester sur ses gardes. C’était un jeu de chat et de sourit, et il était le chat.

Il ne put se retenir d’un sourire en coin lorsqu’elle se demanda s’il était seul dans sa tête ; non, mais elle non-plus, à l’exception que dans sa tête à elle, les voix se faisaient discrètes, n’en étant pas moins à l’écoute. Il avait quelque chose dans la tête, oui, mais l’échine de la jeune femme se serait-elle glacée si elle avait su que ce quelque chose lui permettait de rentrer dans sa tête à elle ?

Elle était mutante, mais il n’avait encore put remonter dans sa mémoire pour savoir quant, comment et surtout quoi. Mais elle ne disposait d’aucunes capacités télépathiques, sans quoi, elle saurait ce qu’il était depuis longtemps, et qu’il était dans sa tête. Mais tant qu’il n’aurait de contact physique suffisamment prolongé, il n’irait pas plus profond que la surface, à son grand amusement, car cela impliquait de la faire penser à ce qu’il voulait savoir, un jeu comme un autre.

Lénore n’aimait pas le côté passé de cette pièce, le qualifiant avec un langage contemporain amusant considérant les manières qu’elle montrait ; respectable à l’extérieur, bien plus franche à l’intérieur. Elle était des plus divertissantes ; ainsi, il avait le port d’un Comte d’une contrée lointaine ? Non, pas réellement, et il ne mangeait pas non-plus avec le petit doigt levé. Mais l’idée qu’elle se faisait de lui, et la fouine et le noble, était distrayante, et tellement fausse : il était une bête, un prédateur, et le fait qu’il sache se faire passer pour autre chose, c’était là le plus dangereux.

Il y avait ambivalence des considérations de la jeune femme envers sa personne, mais aucun des partis ne se rapprochait de la vérité. Elle le découvrait observateur et intelligent, chose qu’elle appréciait et n’appréciait pas. Il apportait un point de vu nouveau : il posait la question du plaisir autre que le but, alors qu’elle-même, comme lui d’ailleurs, faisait les choses non-pas par plaisir mais par objectif, à un niveau égal de répugnance malgré des métiers bien différents. Elle voulait redorer le blason de sa famille, lui l’avait détruit, aussi bien le blason que sa famille. Son seul plaisir était la récompense de la réussite, donc Sébastian lui-même n’avait encore jamais eut le goût ; mais elle n’était pas sur, et c’était là qu’il pourrait se jouer d’elle. Lénore était une fois de plus d’une confiance absolue en elle-même et son avenir, sereine de nature et se considérant toujours détendue.

Il l’avait peut-être intégré à une généralité, mais elle n’était pas bien différente d’Anna Howlsbridge, de son point de vue.

Elle reprit la parole, confirmant qu’elle ne lisait pas beaucoup, n’ayant ni le temps ni l’envie, son adolescence ayant été consacrée à cela ; tient, quelques points communs. Par contre, son travail d’administrative, Sébastian ne le connaitrait jamais, pas plus que l’envie de s’abrutir devant un écran, ou de sortir avec des amis qu’il n’avait, de toute façon, pas. Mais cela devait être des goûts d’Erasme, alors il jouerait ce jeu.

Lénore fit avancée une pièce d’échec, anticipant pour la première fois depuis leur rencontre ; oh, elle s’attardait sur le cliché, mais n’avait pas tord de le faire. Elle se définissait elle-même comme une personne blasée, excédée par les manières d’un monde qu’elle trouvait obsolète et refusait, mais elle ne voulait pas être assimilée à la moyenne des PDG qui suaient sang et eau pour réussir, usant enfin d’un terme lui correspondant vraiment : elle qualifia la vie de dirigeant de « chiante ». Bon, elle n’était pas non plus à l’autre bout du spectre, dans tous les sens du terme. Le tout pour confirmer qu’elle était détendue.

- Pourquoi un tel discours alors ? sourit-il à son tour, avant de se reprendre : Laissez, je vous taquine. Vous avez cependant le besoin de tout justifier et de tout démontrer, comme si vos sentiments étaient affaire de raisonnement. C’est cela qui me fait croire que vous n’êtes pas détendue : vous ne laissez rien aller. Lâcher la bride, c’est cela, se détendre. Je ne vous parle pas d’aller se souler en boîte de nuit, juste d’arrêter de raisonner et de prévoir.

Elle voulait se démaquer ; tout ce manège n’avait que pour but de la faire passer pour atypique, alors qu’à essayer de se rendre unique, elle ne faisait que répéter le fond de conneries que chaque PDG sortait à chaque journaliste dans ses interviews. Moyen de ce démarquer, et pour en faire quoi ? Dans le milieu des affaires, sortir du lot était très bénéfique, et elle savait le gérer. Navrant. Vraiment navrant. Elle n’était pas moins détachée que les autres de ses confrères en fin de compte.

Mais chose intéressante, elle avait fait l’armée. Sébastian aussi, dans un sens : WWII, côté anglais, cela lui avait fait les pieds, et un échauffement appréciable pour sa guerre d’aujourd’hui.

Et vous alors, à part lire, vous avez bien d’autres occupations non ? Ou êtes-vous réellement un véritable rat de bibliothèques ?

- Mes lectures sont passionnantes, mais rien ne vaut l’appel de l’aventure. Je joue les détectives, ne l’oubliez pas, et cela nécessite parfois quelques compétences qu’on n’acquiert pas dans une bibliothèque. Je ne suis pas un partisan de la violence, mais j’ai bien dû m’adapter, pas le choix des fois. Feu mes parents n’ont, en leur temps, fait prendre des cours de boxe française et anglaise. Mon gabarit n'a rien d’impressionnant, j’en conviens, mais je me débrouille pas mal. Il n’y a rien de pire pour un adversaire que de votre quelqu’un se relever encore et encore, malgré tous les coups qui lui ont été portés. Je me suis fais casser le nez et la mâchoire plus d’une fois, j’ai cependant un petit atout pour me remettre plus facilement : la mutation. Je suis un mutant régénérateur ; aucun risque pour vous, cela n’est en rien offensif, je guéris plus vite, voilà tout. Que pensez-vous de la mutation, et des mutants ?


Son petit jeu continuait, et il aurait la réponse à ses questions, elle était trop méfiante pour ne pas y penser.
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MessageSujet: Re: La Belle et Mister Cadavérique : Après l'église, bienvenue au Bal. [PV SebVo]   La Belle et Mister Cadavérique : Après l'église, bienvenue au Bal. [PV SebVo] Icon_minitimeLun 11 Fév - 13:08

Toujours dans cette bibliothèque en compagnie de Mister Cadavérique, Lénore tentait de se divertir. Le bal était pour l'instant inintéressant et la conversation actuelle tournait autour de la méfiance et de la prise de connaissances entre les deux interlocuteurs. Erasme était difficile à cerner, cherchait-il vraiment à vouloir connaître la jeune femme ? N'y a-t-il pas un intérêt à parler l'héritière ? Pourquoi l'avoir invité à discuter plus loin ? Ces questions font la méfiance de la jolie blonde, il est trop louche pour être naturel, pour vouloir simplement connaître une femme parmi tant d'autres. Leur rencontre dans l'Eglise n'amène pas à ce genre de discussion même après des retrouvailles. Surtout quand on a l'impression d'être face à un fourbe. Cette impression est là parce qu'elle existait déjà à la première rencontre. On dirait un comédien jouant plusieurs rôles dont chacun s'adapte à une situation spécifique. Hm, Lénore connait bien cette méthode de fonctionnement, elle en est une fière adoratrice. Bref, faisons comme lui, faisons semblant.

L'homme ne crut pas l'héritière quand elle lui expliqua qu'elle n'était pas détendue. Elle justifiait tout, mais ce n'est pas forcément signe de stress. Elle a été éduqué de cette manière, son père la forçait à tout expliquer pour chaque acte, à l'armée, elle a toujours tout justifier, et on ne change pas une éducation qui s'est faite pendant vingt ans. Son métier aujourd'hui ne la fera pas changer pour autant, le commerce est une large justification. Toutes idées se doivent d'être expliquées, argumentées, sinon rien ne sera sur le marché. Elle sourit à la remarque d'Erasme et répondit calmement.

On ne refait pas une éducation mon cher.

Par la suite, il parla de ses loisirs. Lecture, enquêtes, boxe françaises et anglais. Des loisirs comme à peu près tout le monde rien de très surprenant donc. Et puis, il avoua sa mutation sans grande gêne comme si il savait déjà pour Lénore. Elle ne moufta pas pour autant, restant stoïque à chaque annonce, elle restait attentive. Il lui demanda ce que la jeune femme en pansait. Les mutants, la mutation et tout ce qu'il tournait autour. Sa réponse sera sans doute logique par rapport à ce qu'elle est. Etant mutante, elle aurait une chance sur deux d'accepter sa mutation et d'accepter les autres mutants. L'autre chance serait qu'elle ne l'accepte pas et que donc les autres, avec peut être une certaine admiration pour les mutants qui acceptent leur gêne X. Elle fait plus parti de la première catégorie, car si elle ne voulait de son gêne, elle ne serait pas ce qu'elle est aujourd'hui. Mais au fond, elle s'en fout. Elle accepte les mutants, la mutation mais elle s'en fout.

Les mutants ? Ils sont comme tout le monde. C'est comme la couleur de peau, c'est une histoire de gênes. On a rejeté les noirs, les asiatiques, les homosexuels, maintenant les mutants, parce que leur point en commun est la différence à l'américain idéal. Un temps. Si vous me posez la question, c'est que vous vous doutez de quelques choses non ? Enfin douter, vous devez le savoir déjà. Comment ? Je ne sais pas, vous avez trouver des informations ou peut être que vous n'avez pas qu'un seul pouvoir.. Sous entendant, qu'il a peut être le don de lire les pensées, un télépathe ?

Elle ne fera pas plus attention pour autant, si il est télépathe, et bien elle n'a rien a caché, elle pensera alors ce qu'elle voudra.


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MessageSujet: Re: La Belle et Mister Cadavérique : Après l'église, bienvenue au Bal. [PV SebVo]   La Belle et Mister Cadavérique : Après l'église, bienvenue au Bal. [PV SebVo] Icon_minitimeSam 16 Fév - 23:52

La jeune Hoffman était aussi perspicace qu’hautaine, chose qui tenait du compliment, à vrai dire. Rien qu’elle lui révélant sa mutation, la jeune femme supposait que son vis-à-vis savait déjà pour sa propre condition ; paranoïaque, ou futée ? Oui, bien entendu qu’il savait déjà, les ondes mentales des mutants et celles des humains étaient différentes, à cause de la partie cérébrale liée à leurs pouvoirs, mais il savait également quels étaient les dons d’Elnätet, et cela c’était déjà beaucoup plus au désavantage de la blondinette.

Mais suivre ses pensées était aussi divertissant, l’impassibilité de l’apparence laissant place à une activité bouillonnante à l’intérieur, chose toute aussi commune que les passions d’Erasme Hobbes, et tout aussi ennuyeuse au possible. Enfin, le contenant était ennuyeux, le contenu, moins. Sébastian eut droit au résonnement en directe live alors que Lénore y réfléchissait. Non, on ne refaisait pas une éducation, en effet : elle avait besoin de préparer la moindre de ses paroles comme un discours, même quant il s’agissait d’honnêteté. La question était complexe pour la jeune femme, qui n’avait pas réellement eut d’autre choix que d’accepter sa mutation, et de fait considérait les autres mutants « sans plus ». Aucune imagination, aucun talent, ni même l’envie d’essayer d’exploiter son don à sa juste valeur ; c’était du gâchis. Du gâchis qui en faisait néanmoins une personne intéressante, car exploitable.

- Les mutants ? Ils sont comme tout le monde. C'est comme la couleur de peau, c'est une histoire de gênes. On a rejeté les noirs, les asiatiques, les homosexuels, maintenant les mutants, parce que leur point en commun est la différence à l'américain idéal.

Cela en disait tellement long sur la personne que s’en était presque à remettre en question l’utilité de la télépathie ; elle ne connaissait que peu ou pas d’autres mutants et se référait à une généralité étant aussi son cas personnel. Elle était si innocente, sur se terrain, que s’en était presque touchant. Belle de la Belle et la Bête, ignorante, influençable, innocente ; restait à savoir si la Bête la boufferait ou l’utiliserait, cependant.

- Si vous me posez la question, c'est que vous vous doutez de quelques choses non ? Enfin douter, vous devez le savoir déjà. Comment ? Je ne sais pas, vous avez trouvées des informations ou peut être que vous n'avez pas qu'un seul pouvoir…

Un télépathe… bien, la chance du débutant souriait à Miss Hoffman. Mais il avait une longueur d’avance, comme toujours. Cependant, le fait qu’elle ne croit avoir rien à cacher était une grave erreur. Certains télépathes pouvaient lire chacun de ses souvenirs et savoir tout d’elle, dans la plus grande intimité possible, tandis que d’autres étaient capables de jouer avec sa cervelle pour en faire ce que bon leur semblait ; ce n’était pas le cas de son Démon, heureusement pour lui, mais cela n’en révélait que plus sur l’ignorance de Lénore quant au phénomène mutant.

Feignant l’air surprit avec un jeu d’acteur tout à fait louable, Erasme regarda Lénore avec un intérêt renouvelé, croisant les mains devant lui, les index tendus, les tapotant contre ses lèvres d’un air distrait, le regard perdu dans le vague.

- Comment aurais-je put le deviner ? Les pouvoirs des mutants sont toujours liés, c’est l’une des lois de la génétique, et je vois difficilement comment lier à une régénération cellulaire une capacité permettant de savoir que vous êtes mutante, Mlle Hoffman. A force de trop vous méfier des autres, vous leur donnez des informations qu’ils n’ont pas le loisir ou l’indiscrétion de vous demander.

Erasme semblait pour le moins mal à l’aise, face à cette révélation, réfléchissant en silence. Le jeu était à peine commencer, et si Lénore lui donnait une réplique des plus comiques, pour peu que l’on ait un humour un poil cynique, elle n’était guère plus. Manque de profondeur, d’ambition, de désinhibition. Stricte comme une militaire, elle se contentait de répondre sans y mettre du sien ; il jouait seul. Ce n’était pas un chat jouant avec une souri, à moins que l’on ne considère une souri en plastique faisait « bip » lorsqu’on appuyait dessus.

- Mes pouvoirs n’ont rien de bien impressionnant, je le crains ; pas d’effets pyrotechniques ou de puissance de destruction massive, pas de quoi impressionner une personne comme vous, je le crains. Ma démonstration se limiterait à m’entailler la paume et à attendre qu’elle guérisse, mais je suis sur que vous avez déjà vu ce genre de numéro, et…

Trois coups à la porte, interrompant Sébastian dans ses propos. Erasme soupira en levant les yeux au ciel avec un naturel bien plus impressionnant que les précédents, alors qu’il indiquait la permission d’entrer.

- Monsieur Hobbes, une notification écrite à votre intention : Monsieur Shaw désire s’entretenir avec vous dans les plus brefs délais.

Shaw, il n’était pas présent pour la réception, alors cela se déroulerait dans son antre à lui, dans le siège de son entreprise ; prenant la lettre avec un remerciement aussi poli qu’agacé, Sébastian l’ouvrit sans la moindre diplomatie, regardant le contenu. Une convocation ; Sébastian von Orchent était convoqué pour recevoir un ordre de mission. Sa place dans le Cercle Intérieur était sur la sellette. Bien.

- Milles excuses, Mlle Hoffman, mais une affaire pressante requiert mon attention ; je pense que vous connaissez Sebastian Shaw, il ne fait pas parti des gens que l’on peut décemment faire attendre lorsqu’on a la chance de le compter parmi ses relations, exposa Erasme avec gêne, rangeant la convocation dans la poche intérieure de sa veste avant de se lever de son siège. Je dois donc m’en aller, j’espère que vous me pardonnerez cette inconvenance. Peut-être pourrais-je me rattraper à notre prochaine rencontre ; si le bal vous déplaît, n’oubliez pas que rien ne vous y oblige. Si vous escomptez rester cependant, Henry se fera une joie de vous servir de guide et de vous présenter les locaux.

S’approchant d’elle pour l’aider à se relever, par galanterie, il lui fit un nouveau baisemain.

- Au plaisir de vous revoir, ma Belle.

Aussi aimable que possible, et même pas ironique pour le coup ; le Sombre Voyageur n’aimait pas être interrompu durant ses jeux, mais l’affaire qui l’occuperait aurait de lourdes conséquences. On n’avait plus besoin d’Erasme Hobbes en ce jour, mais de Frederick Faust ; se fut sur cette pensée qu’il s’éloigna d’un pas rapide, direction la voiture qu’on avait dût lui apprêter, à contre-courant de ses invités.

Lénore Hoffman et lui se reverraient, il n’y avait pas à douter ; elle était divertissante, c’était au moins cela, et peut-être pouvait-elle prendre conscience de son potentiel, au moins son potentiel utilitaire…

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