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 Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre)

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MessageSujet: Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre)   Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre) Icon_minitimeMer 18 Juil - 22:10

Un petit vase avec de très belles fleurs , des pâtisseries un peu de boisson, une très belle nappes et des couverts pour deux, le tous installés sous un grand arbres un peu en retrait dans le parc, un endroit en toute tranquillité, idéal pour un rendez vous galant? Certainement mais, ce n'était pas le cas, Franklin n'avait pas préparé ce petit gouté pour séduire une fille mais, pour une amie qu’il s'était fait et qui était très fragile. Ce matin, en se réveillant et en observant le soleil brillé, le petit blondinet c'était dit qu'il pourrait peu être réchauffer un peu le cœur de sa nouvelle amie. Cinq jours auparavant, Alors que Franklin était partit a l'infirmerie chercher des affaires pour le professeur McCoy, il avait rencontré Rachel à l'infirmerie et étrangement, il s'était sentit proche de cette femme, non pas comme quelqu’un qui tomberait amoureux mais, plutôt comme si elle était une grande sœur et qu'il voulait passer du temps avec elle et lui apporter un peu de joie dans son malheur. Le petit mutant ne savait pas trop s'il faisait cella pour elle ou pour lui même mais, ce qui était sûr, c’est qu'il en avait un peu marre d’être toujours tous seul et de ne pas avoir quelqu’un à qui se confier.

Seul, Franklin ne l'était plus vraiment parce qu'il avait réussi à se faire un copain, il était devenu ami avec Philippe, un jeune mutant de son age qui partageait la même chambre que lui. Philippe était un petit garçon très gentil et curieux, bien que parfois au comportement un peu étrange mais, Franklin en lui en tenait pas rigueur. Les deux gamins faisaient beaucoup d'activités ensemble et Franklin avait l'impression d’être tous à fait normal, quand il était en compagnie de Philippe. Mais, quand il s'agissait de discuter sérieusement, Franky préférait parler à des adultes et bénéficier de leur conseils. Il était devenu l'apprenti du professeur MCcoy mais, il ne voulait pas trop le déranger, il y avait aussi sa professeur, la belle Karma mais, cette dernière était souvent très occupé par la classe alors, quand il avait rencontré Rachel il avait trouvé quelqu’un à qui parler. Rachel était très perturbé et Franklin devait faire preuve de patience quand il lui parlait mais, cela lui était égal, il l'aimait beaucoup.

Aujourd’hui, il avait donc décidé de faire plaisir à la jeune femme, en essayent de la sortir un peu de l'infirmerie et il l’amènerait dans le parc. Ce ne serais pas choses facile de la convaincre de sortir mais, il avait une petite idée en tête. Avant d'aller la chercher, il avait soigneusement préparé un pique-nique et pour ne pas que quelqu’un vienne se servir, Franklin avait demandé à Philippe de monter la garde en attendant qu'il revienne avec la jeune femme. le gamin avait accepté sans hésitation et était même heureux de rendre service à son copain de jeux. Franklin aussi lui rendait souvent service en l'aidant à faire ses devoirs. Les deux jeune mutants qui étaient plutôt timide, se défendaient mutuellement, comme deux frères.


-Ne bouge pas Phil, je vais la chercher et quand je reviendrais tu pourra partir. J'espère qu'elle voudras bien venir, je vais lui dire de fermer les yeux et lui faire la surprise, tu crois qu’elle sera contente? Je vais pas lui faire peur?

-Franky, tous le monde aime les surprises. Tiens! Prend ce bandeau pour pas qu'elle triche.

Philippe tendit un petit bandeau en souriant à Franklin. Ce dernier le mis dans sa poche et remercia son ami pour sa gentillesse et il partit en courant vers l’intérieur de l'institut et se dirigea à l'infirmerie. Il connaissait la chambre de Rachel par cœur et en cette après midi, a l'heure du gouté, il savait qu'il la trouverait assis au bord du lit en regardant par la fenêtre, attendant que Franklin vienne lui tenir un peu compagnie. Il avait prit pour habitude de venir après les cours rendre visite à Rachel et lui ramenait à chaque fois des gâteaux et lui racontait sa journée comme il le ferait à sa mère. La plus part du temps, la jeune femme l’écoutait parler et ne disait pas grand choses. Aujourd’hui, il avait envie de changer un peu les choses. Il frappa doucement la porte et entra et comme il l'avait pensée, la jeune femme se trouvait au bord du lit et était tourné vers la fenêtre, le regard perdu dans ses pensées. Franklin s'approcha doucement de Rachel qui semblait absente, l’esprit ailleurs et il s'assit prêt d'elle puis, lui déposa un bisou sur la joue.

-Bonjour Rachel !





Dernière édition par Franklin Richards le Sam 21 Juil - 10:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre)   Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre) Icon_minitimeJeu 19 Juil - 16:27

Les habitudes… c’était tellement étrange. La routine avait été la première chose à laquelle Rachel avait dû s’habituer en arrivant ici : pleurer jusqu’à ce qu’elle n’ait plus de larmes et s’endormir de la fatigue causée par ses dernières et se réveiller pour recommencer. De temps à autre, avec une régularité qu’elle savait mais à laquelle elle ne prêtait pas d’attention, les infirmières venaient la nourrir, avec la majorité du temps une bouillie sans goût et à l’aspect repoussant grisâtre sensée contenir de quoi combler les carences qu’elle avait, et la forcer à faire sa toilette. Rachel avait refusée la médication, car cette dernière l’angoissait par expérience, et avait refusée la nourriture jusqu’à ce qu’elle soit sure qu’il n’y avait rien de cacher dedans. Elle ne pouvait pas faire confiance à de la drogue, même si elle était censée l’aider ; trop de mauvais souvenir avec les pilules colorées, les cachets et autres instruments médicaux. Souvenirs qu’elle n’avait que partiellement, mais qui suffisaient à provoquer des crises de panique. Cependant, d’autres habitudes étaient plus agréables, et plus motivante dans le cours de sa vie. La plus chère au cœur de Rachel était également quotidienne, et dépendait du petite personne bien différente de celle de sa réalité : Franklin Richards. Là-bas, cela avait été un mari, ici, c’était comme un petit frère. Un petit frère qui faisait des pieds et des mains pour la faire sourire, et qui y arrivait plus souvent que n’importe qui d’autre. Tout les jours, après ses cours, vers seize heure ou seize heure trente, il venait la voir, apportant le goûté et discutant avec elle. Les infirmières avaient d’abord vu d’un mauvais œil les biscuits, craignant que cela n’arrange pas les carences de leur patiente, mais le fait qu’elle s’ouvrait contrebalançait largement les risques, donc elles n’avaient rien dit. Evidemment, Rachel n’était pas des plus loquasse, particulièrement sur son passé, mais le fait qu’elle accepte de recevoir des visites aussi régulière était une avancée non négligeable, surtout qu’elle faisait son possible pour ne pas pleurer durant ses rencontres, et qu’elles demandaient une préparation avant où la jeune femme se montrait bien plus ouverte envers le personnel soignant. Faisant sa toilette sans qu’on l’y oblige, elle avait même commencé à quitter la chemise de patiente pour la tenue en molécules instables que Xavier lui avait offerte. Puis, vêtue de la seconde peau noire et jaune, elle s’asseyait au bord du lit, regardant le monde à l’extérieur, essayant de se dire qu’elle pouvait s’y intégrer, essayant de trouver la force et l’espoir de ce battre pour cela. L’Espoir arriva une fois de plus avec ses cheveux blonds et ses yeux bleus, toquant doucement à la porte avant d’entrer.

Elle était, comme les jours précédents, recroquevillée dans sa position habituelle, les jambes contre le torse et enserrées par ses bras, et le menton posé sur ses genoux, absente dans ses pensées. Malgré la fréquence de leurs rencontres, elle en avait si peu dit à Franklin ; c’était lui qui se confiait, qui racontait sa journée. Processus d’habituation ? Peut-être. Peut-être qu’entendre le garçon lui décrire une journée normale permettait à Rachel de se les imaginer, de se préparer pour lorsqu’elle-même aurait à la vivre. Mais c’était plus que cela : elle apprenait à écouter, à être normale ; les exploits d’un quotidien qu’elle avait vécu une guerre auparavant. Elle était fière de ce dont Franklin était fier, s’attristait quant il n’était pas content de lui, essayait de l’imaginer faisant les choses qu’il décrivait. Elle ne cherchait pas à le conseiller, elle n’avait aucune expérience pour cela. Elle s’émerveillait de voir le monde comme il le voyait lui-même, avec optimisme et innocence.

Il ne lui demandait rien, attendant qu’elle soit prête à se confier à son tour ; elle attendait aussi. Généralement, elle ne voulait pas risquer de gâcher ces moments privilégiés en perdant le contrôle de ses émotions, la paix apportée par Franklin comme ses histoires étant trop précieuses, mais il viendrait bien un moment où se serait à son tour de parler. Elle le savait, et en avait peur. Par où commencer n’était pas le plus important, car de toute façon, elle arriverait au tournant de sa vie, et elle avait tant peur que face au monstre qu’elle était, il fuit. Plus elle s’enfermait dans le silence et plus dur serait la chute lorsqu’elle révélerait la vérité, mais c’était plus facile : son mensonge par omission était le moyen sur d’être avec lui, là où la vérité risquait de le faire fuir. C’était surement pire, puisque du fait, la séparation serait plus douloureuse, mais c’était la solution qu’elle avait choisie.

Que pouvait-elle lui dire ? Que pouvait-elle révéler sans l’effrayer, sans attenter à son innocence ? C’était une question à laquelle elle ne savait pas répondre. Et à laquelle elle n’eut pas suffisamment de temps pour réfléchir.

Il s’approcha doucement, sans bruit, puis s’assit à son côté. Que lui dire ? Que ne pas lui dire ? Voyant qu’elle ne réagissait pas, Franklin agit, lui faisant un bisou sur la joue. Rachel resta assez interdite pour le coup ; c’était la première fois qu’il faisait cela. Tournant la tête, elle le regarda, surprise, alors qu’il la saluait avec enthousiasme. Elle ne put s’empêcher d’être gênée par le geste qu’il venait d’avoir, toute en se rendant compte à quel point ce geste si simple et courant avait de l’importance.

Elle sourit.

- Salut Frankie, comment ça va aujourd’hui ?
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MessageSujet: Re: Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre)   Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre) Icon_minitimeJeu 19 Juil - 21:22

Être patient, ne pas se montrer trop brusque et ne pas forcer la main. Toute ces choses, Franklin avait appris à les faire quand il se trouvait en compagnie de Rachel. Après cinq jours, le jeune garçon savait parfaitement qu'il ne devait pas trop se précipiter avec la jeune femme, il prenait donc toujours soin de trouver les bon mots pour ne pas l'effrayer et la brusquer. Cette femme lui faisait penser à un animal sauvage qui s’enfuie au moindre stresse et ceci, Franklin l'avait très bien compris, c'est pourquoi il évitait de poser trop de question et se contentait de raconter ses journées à la jeune femme qui semblait cacher bien des choses. Quand il venait la visiter dans la chambre de l'infirmerie, il lui racontait se qu'il faisait en classe et les rencontres qu'il faisait à l'institut, il lui parlait aussi un peu de son enfance mais, pour ne pas la rendre triste, il lui parlait la plus part du temps de bonne choses et évitait les mauvais passage de sa vie.

Repenser au mauvais moments, faisait toujours un peu de mal à Franklin, en effet quelques années plutôt, le gamin avait possédé des pouvoirs bien plus dangereux qui heureusement, il avait bloqué grâce a son esprit, un peu inconsciemment. Ses drôles de pouvoirs avaient effrayé beaucoup de monde et ses parents c'était sentit un peu impuissant et incapable de le calmer. A une période, il s'était mis à altérer la réalité au tour de lui et s'était totalement perdu, ne sachant plus faire la différence entre le monde réel ou un autre monde. Heureusement, désormais, Franklin ne possède plus certains pouvoirs et même s'il en a gardé beaucoup d'autres, il a occulté les plus dangereux et incontrôlables. A présent, il utilise ses pouvoirs avec hésitation et plus comme un échappatoire qu'autres choses. En effet, souvent quand il se sens seul ou dans une période de remise en question, il utilise sa projection astral pour se promener, il se sens ainsi a l’abri de tous et peu à n'importe quel moment se volatiliser. Il avait déjà rendu visite à Rachel sous cette forme mais, il préfère nettement venir en chair et en os, ce qui lui a permis aujourd’hui de déposer un baisé sur la joue de la jeune femme, choses qu'il n’avait pas osé faire avant mais, qui aujourd’hui lui paraissait naturel, de la même manière qu'il embrasserait sa mère ou quelqu’un de sa famille.

Quand il entendit Rachel ouvrir la bouche pour lui parler, Franklin mis un certain temps à répondre, parce qu'il était toujours plongées dans ses pensées. C'était un enfant un peu rêveur qui était souvent dans les nuages et quand il était plongée dans ses pensées, le monde disparaissait au tour de lui et il ne portait alors plus aucune atention à l’environnement et au gens qui l'entoure. A cet instant, son esprit était ailleurs et en repensant a certain moment de sa courte vie et sans le vouloir, il avait utilisé sa projection astral et tendis que son corps était là, avec Rachel, son esprit lui, vagabondait sur un plan astral, il planait au alentour de l’école, glissait a droite et a gauche en cherchant un échappatoire. Au bout d'un moment, Franklin réintégra son corps, secoua la tête et fut pris d'un vertige. Il avait bien des maniérés de sortir de son corps, souvent, il se déplaçait comme il le ferait normalement, discutait même avec les gens, sans pouvoir les touchers mais, à cet instant, sa promenade astral avait été bien différente et son esprit c'était comme perdu et avait vagabondé sans pouvoir réellement se contrôler et retrouver son chemin. Franklin ne savait d’ailleurs pas de quel manière il était revenu si vite, il avait sans doute sentit la chaleur de Rachel, qui était assise à coté de lui. Il posa son regard sur elle et lui fit un sourire un peu gêné.

-Désolé Rachel, mon esprit était partit en balade alors que j'avais rien demandé. J'aime pas quand ça m’arrive, quand je veux sortir de mon corps j'y arrive mais des fois j'y arrive aussi sens le vouloir et ça me fait un peu peur que ma tête se balade comme sa.

Parler de balade rappela à Franklin qu'il avait laissé son copain Philippe dans le parc pour garder le pique-nique qu'il avait préparé. Il s'était dit qu'il sortirait un peu Rachel de sa chambre et lui ferait prendre l'air dans le parc. En regardant la jeune femme, Franklin se demandait si elle accepterait vraiment car elle semblait toujours très perturbé et sans qu'il comprennes vraiment pourquoi. ce n'était encore qu’un gamin et même avec son esprit développé, beaucoup de chose lui paraissait indéchiffrable. Il avait compris que la jeune femme avait eut un passé douloureux et perdu des être proches mais, il se demandait encore les réels raison de ce drame et il n'avait pas trop l'intention de lui poser la question. Toujours en la regardant, il lui fit un nouveau sourire, un peu espiègle cette fois-ci et il se leva pour se positionner devant elle.

- J'ai une surprise pour toi!

Franklin sautilla un peu devant Rachel et il prit soudain un air très sérieux.

-Tu dois me faire confiance et me suivre, d'accord?

Les yeux de Franklin brillait, il était heureux de faire plaisir à Rachel et avait espoir de la rendre heureuse mais, pour cella elle devait déjà accepter de le suivre. Il sortit de sa poche le petit bandeau noir qui n'était pas vraiment opaque et que lui avait donné Philippe et le déposa dans la main de Rachel en rigolant. Il ne savait pas trop comment allait réagir la jeune femme et il resta un moment devant elle en la regardant timidement mais, les yeux toujours brillant d'espoir et d’affection. Il avait préparé une bonne surprise pour Rachel et il s'était donné beaucoup de mal, lui qui était si timide, avait été voir plusieurs personnes pour leur demander de lui acheter des pâtisseries et leurs emprunter quelques affaires. Le petit blondinet regarda le bandeau en se disant qu’il en faisait peu être un peu trop.

- Si tu veux pas le mettre c'est pas grave....

Franklin ne savait pas trop quoi ajouter pour convaincre Rachel, alors il se contenta d'un seul geste qui en disait long et qui était bien plus important que des paroles. Il tendit sa main à la jeune femme.



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MessageSujet: Re: Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre)   Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre) Icon_minitimeJeu 19 Juil - 22:32

Franklin semblait étrangement absent, perdu dans les méandres de son esprit. C’était une habitude que son alter-égo avait eut également, ce côté rêveur, pouvant passer de longs moments seul à regarder dans le vide. Elle se souvenait des moments où il restait allongé à même le sol, dans la poussière du camp, à regarder le ciel, la seule chose dont ils n’avaient pas été privés. Rachel n’avait jamais comprit ce qu’il regardait ainsi, ne voyant que des nuages là où lui voyait tellement plus ; aujourd’hui, elle pensait comprendre : il y voyait l’espoir. Comment ? Elle n’en savait rien, mais elle était sure qu’il y voyait l’espoir, comme lorsque les enfants cherchaient des animaux dans les nuages, par pure jeu. Le Franklin d’ici n’avait pas à fuir la réalité pour trouver l’espoir, mais il avait toujours ces moments d’absence, moment que la jeune femme avait apprit à respecter et à ne pas interrompre. Elle le regarda donc, toujours souriante, attendant son retour.

Il finit par bouger, comme toujours, la regardant dans les yeux. Ce ne fut qu’à ce moment là qu’elle se rappela combien il y avait de différence entre les deux Franklin, et que son mari appartenait à son passé, et celui-ci, à son avenir. Ils étaient différents, même s’ils œuvraient dans le même but, sauver son âme ; trop différent pour être une même personne. Ce Franklin ci ne serait jamais le même que celui qu’elle avait connu, même s’il lui ressemblerait en grandissant. Elle avait perdu un mari, mais avait gagné un petit frère.

Il lui sourit, gêné, puis s’excusa, lui expliquant que son esprit avait vagabondé, de façon littérale. Il avait des problèmes à contrôler sa projection astrale. Rachel pinça les lèvres, elle aurait voulut l’aider, mais ses connaissances télépathiques étaient limitées ; surtout qu’elle usait de ses pouvoirs que par instinct, n’ayant reçue aucune réelle formation pour celui-là. C’était d’ailleurs ce qui l’avait fait craindre de causer des dégâts durant ses crises et ses cauchemars, et qui avait fait brider la plupart de ses capacités, à l’exception de la détection et de la disparition de ses marques d’assermentation, devant se concentrer pour les utiliser. Ses capacités lui étaient venues avec la pratique, ainsi, peut-être la pratique améliorerait celles de Franklin également, et l’aider à pratiquer la projection astrale, sachant qu’elle disposait également de ce pouvoir, c’était envisageable. Elle sourit un peu plus à la pensée de pouvoir lui être utile. Simultanément, le sourire de Franklin s’agrandit également, et son regard devint plus… elle ne savait pas quoi, d’ailleurs. Il se leva et se plaça devant elle, lui déclarant qu’il avait une surprise, visiblement excité à cette idée, chose qu’il cacha vite par un air sérieux.

-Tu dois me faire confiance et me suivre, d'accord?

Elle ne savait pas quoi dire, légèrement effrayée. De son côté, il sortit un petit bandeau noir, le déposant entre ses mains à elle. Rachel fut parcourue d’un frison en regardant le foulard, déglutissant avec difficulté. Que faire ? Franklin semblait tenir à cette surprise, probablement qu’il c’était donné du mal pour la faire, mais… elle n’était pas rassurer d’avoir les yeux bandés. Trop de mauvais souvenirs de lorsqu’on lui avait ôté la vue avec de semblable ustensiles par le passé. Mais d’un autre coté, le regard du jeune garçon brillait avec espoir malgré sa timidité. Il hésitait pour le bandeau, lui proposant de ne pas le mettre si elle ne le voulait pas. Tant qu’elle venait…

Rachel n’avait pas peur uniquement de perdre la vue ; si elle restait suffisamment calme, ses sens télékinétiques et télépathiques prendraient sans la moindre difficulté le relais de ses sens normaux. Non, c’était d’ouvrir les yeux sur l’inconnu qui l’effrayait. C’était comme une peur d’enfant, mais la sienne avait été amplifiée par des images auxquelles Phénix s’interdisait de penser, pour ne pas gâcher ce moment. Les larmes lui montèrent aux yeux alors que les souvenirs revenaient, et que l’étreinte glacée de l’effroi se saisissait de son cœur.

Mais un rayon de lumière traversa les ténèbres ; une main tendue, une simple main tendue. Une main tendue envers une personne qui n’avait nul mérite d’être aidée, et envers qui il n’avait aucune raison de le faire. Une main tendue demandant juste une chose : à être saisit. C’était un signe de confiance, mais c’était tellement plus également. C’était un monde qui proposait de l’accepter, alors qu’elle était étrangère même à cette réalité. C’était une chose à laquelle elle avait refusé de croire tous en l’espérant. C’était une simple main, traduisant une demande des plus simples : prend ma main.

La jeune femme de savait pas quoi faire. Elle voulait lui faire confiance, mettre ce bandeau et le suivre, mais elle ne savait pas si elle était capable. Elle ne s’en croyait pas capable. Elle allait encore tout gâcher. Mais la vraie question importante était : mieux valait qu’elle gâche tout maintenant, ou qu’elle tente de ne pas le faire, avant d’échouer ?

Qui ne tente rien, n’a rien. Franklin faisait des efforts, elle devait en faire aussi ; pour lui. Déglutissant une nouvelle fois, elle serra le bandeau de toutes ses forces, le tout sans quitter des yeux la main de Franklin. Tremblante, elle prit une grande inspiration, pour se donner du courage, puis tenta de lui sourire, même si le résultat montrait clairement qu’elle n’était pas des plus rassurées.

Effaçant ses marques d’assermentation par télépathie, elle lâcha d’une main le bandeau pour prendre celle de Franklin. De l’autre main, elle tendit le tissu au garçon, hochant la tête à l’affirmative ; elle n’avait pas besoin de mots.

Ce dont elle avait besoin, c’était de croire. Et jusqu’à lors, elle n’avait eut aucune raison de ne pas croire en Franklin, quelque soit sa réalité. Sauf que l’un d’eux avait dit à celui-ci de ne jamais la rencontrer ; pourquoi ?
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MessageSujet: Re: Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre)   Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre) Icon_minitimeVen 20 Juil - 9:41

Franklin ne savait trop pourquoi il avait fait ce geste qui était si significatif. Habituellement, il aimait certes parler au adultes mais, n’accordait pas aussi facilement ça confiance, bien qu'il était un peu naïf. En effet, sa naïveté lui avait déjà attiré quelques problèmes à l'institut quand il avait suivit Alexandre en dehors de l’école alors que cella était strictement interdit. Il avait naïvement suivis le garçon en pensent qu'il pouvait lui faire confiance mais, il s'était un peu trompé sur ses intention et en finalité il avait découvert que le jeune homme n'en avait rien a faire de lui et que cela avait été plutôt un prétexte pour provoquer Karma. En finalité, cella avait servis de leçon pour Franklin qui n'était pas près de recommencer à désobéir même s'il devait quand même l’avouer, il avait passé un moment pas si désagréable dans cette fête foraine. Avant d e retomber une fois de plus dans ses pensées, le petit blondinet continua de regarder Rachel et esquissa un large sourire quand cette dernière lui pris la main. Avec son don d'empathie, Franklin pouvait ressentir la chaleur de la mutante au contact de sa main et il captait aussi beaucoup de stresse de la part de la jeune femme qui ne devait pas avoir réellement envie de sortir de la chambre. Elle avait sans doute accepté uniquement pour faire plaisir à Franklin mais, ce dernier n'en fut que plus ravis.

Sans doute de peur qu'elle ne lui échappe, le gamin resserra rapidement sa main et remis le bandeau dans sa poche parce que Rachel ne semblait pas très emballé a l'idée d'avoir les yeux bander. A force de côtoyer la jeune femme, Franklin c'était rendu compte qu'il y avait un sujet parmi tmeps d'autres, qu'il ne devait pas abordé avec elle, c'était les traces qui se trouvait sur son corps et qu'elle dissimulait souvent grâce à ses pouvoirs. En effet, personnes n'aurait put passer à coter de ses étranges cicatrices où tatouages qui se trouvaient sur le corps de la jeune femme et même si cella intriguait beaucoup Franklin, il préférait ne pas aborder le sujet pour le moment. Il avait réussit à convaincre cette âme tourmenté de sortir un peu de l'infirmerie et elle semblait lui faire confiance alors il ne voulait rien gâcher et sa curiosité maladive devrait être mise de coté. Le petit mutant ne s'en rendait pas vraiment compte mais, en faisant déplacer cette femme, il lui avait sans doute fait franchir un pas vers la guérison. Durant les jours où il était venu rendre visite à Rachel, Franklin avait souvent croisé les infirmières qui lui avaient demandé pourquoi il passait au tant de temps avec cette femme qu'il ne connaissait pas. Il n'avait jamais réussi à leur répondre et s'était contenté de hocher les épaules.

Lui même, ne savait pas trop pourquoi, jusqu’à à cet instant ou il venait d'entrer en contact avec la main de Rachel. Il avait vue en elle une personne dans le besoin qu'il pourrait aider et n'effrayerait pas par ses pouvoirs et de plus, c'était une personnes qui sans comprendre pourquoi l’attirait et de plus, le fait qu'un jours son "lui" du futur était venu lui dire de ne pas approcher cette femme, n'avait eut qu'effet inverse et il se demandait pourquoi il devait éviter cette rencontre. En peu de jours, le gamin ne pouvait plus se passer de la compagnie de cette femme qu'il voyait comme une grande sœur et cela en devenait même une maladie car durant les cours il n’avait qu’une chose en tête, terminer et filer voir Rachel et à cause de cela, le professeur MCcoy se retrouvait souvent seul en attendant que son apprenti revienne de l'infirmerie.

Maintenant qu'il comprenait mieux ce qu’il ressentait pour cette mutante qui lui servait de grande sœur, Franklin n'était que plus ravis et toujours le sourire au lèvres, il attendit que Rachel descende du lit et sans lui lâcher la main, il l'à fit sortir de l'infirmerie.
Dans les couloirs, il resta un moment silencieux et marchait doucement et perdit un peu son sourire en voyant le visage inquiet de la jeune femme. Il décida donc de briser son silence pour éviter que Rachel ne fasse comme lui et se plonge dans des souvenirs. Ainsi, tous en marchant, il fit la conversation à celle qu'il avait presque trainé en dehors de sa chambre.


- Je connais le chemin par cœur, à la longue de venir ici. En plus, j'aime bien me promener dans l’institut, des fois, quand je suis dans ma chambre le soir et que tous le monde dort, je sort de mon corps et je me promène un peu partout. Je n’espionne pas les gens, je me balade juste et je vais même plus loin que l'institut mais, ça il faut pas le dire, hein?

Tous en continuant de parler, Franklin se retrouva dans le hall et poussa lentement les porte du bâtiment et une fois dehors il lâcha un court moment la main de Rachel avant de la ressaisir parce qu'il sentait qu'elle semblait effrayé.

- Faut pas avoir peur, même moi je me balade dehors et pourtant je suis très timide. Tu sais des fois, je me met dans un coin du parc et je m’allonge dans l'herbe en regardant les nuages. C’est peu être bête mais, en faisant ça j'ai l'impression de voyager très loin et de rêver à un monde meilleur, j’espère qu’un jours on pourra améliorer le monde, j'ai beaucoup d'espoir tu sais.


Tous en parlant, Franklin avait continué de marcher dans le parc avec Rachel, il l'avait déplacé lentement, pour ne pas la brusquer et lui laisser le temps de s'habituer à ce qui se trouvait au tour d'elle. Quand ils arrivèrent prés du grand arbre, un peu en retrait du parc et bien au calme, Franklin lâcha la main de Rachel et la laissant un moment seul, il se dirigea vers Philippe qui se trouvait prés du coin pique nique. Il proposa à son copain de jeux de rester avec eux mais, le petit africain décida de laisser son amis seul avec la jeune femme et partit en serrant amicalement Franklin dans ses bras. Le blondinet retourna chercher Rachel qu'il avait laissé à quelques mètres de là et en la prenant de nouveau par la main, il l’amena sous l'arbre.

- Regarde! j'ai fait tous ça rien que pour toi!

Franklin lâcha Rachel et s'assit sur la petite nappe blanche. Sur le sol, se trouvait un grand plateau de pâtisseries, Franklin avait vue les choses en grand et il y avait de quoi nourrie au moins six personnes. Il y avait de nombreuses boisions, un bouquet de fleur et il avait même rependu des pétales de fleurs tous au tour de la nappes. Il tenait à ce que tous sois parfait pour son amie et pour avoir tous cela, il avait donné un peu d'argent à des élèves plus adultes qui pouvaient sortir de l'institut pour y acheter ce qu’il avait besoin. Tous assis sur la nappe et le visage rayonnant de bonne volonté, Franklin fit signe à Rachel de venir s'asseoir à coté de lui. Dehors il faisait assez beaux et sous cette arbre, ils étaient non seulement à l'ombre mais, aussi au calme et en choisissant cette endroit, le gamin savait que la jeune femme se sentirait mieux. Il voulait éviter d’attirer tous le monde, même si les pâtisseries dégageaient une très bonne odeur.

Tous en attendant la réaction de Rachel, il continuait de lui parler et de lui sourire. Sourire faisait beaucoup de bien à Franklin et même si son passé n'était pas si chaotique que cela, il trouvait cette vie à l'institut bien mieux. Il y avait beaucoup de gens comme lui et pouvoir aider les gens lui faisait grand bien et c'était une manière pour lui d'exister et Rachel était un très bonne exemple de ce qui le poussait à se lever de bonne humeur le matin en sachant qu'il pouvait se rentre utile et apporter un peu de bonheur aux gens, dans un monde qu'il trouvait bien compliqué et parfois bien triste et plein d'injustices.


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MessageSujet: Re: Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre)   Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre) Icon_minitimeVen 20 Juil - 22:42

Franklin sourit de plus bel lorsque Rachel lui prit la main, refermant ses doigts pour être sur qu’elle ne s’échappe pas. C’était mignon ; inutile mais mignon. Elle était bien plus forte que lui physiquement, malgré l’interruption de son entrainement quotidien. Cependant, elle était également bien plus faible que lui moralement, et n’aurait probablement pas la force de tirer dans le sens opposé. De plus, elle n’avait aucune volonté de le faire. Elle allait le suivre ; elle allait le suivre. Elle devait s’en convaincre si elle voulait y arriver. Franklin reprit le bandeau et le rangea, geste accueillit par la jeune femme avec soulagement, il fallait bien le reconnaitre. Quelques tremblements plus tard, elle parvint légèrement à se calmer, et déplia ses jambes, touchant terre avec les chaussons de la combinaison verte et noire.

Rachel se laissa guider, concentrée sur ses perceptions extra-sensorielles, tremblante à l’idée de se déplacer de jour dans l’Institut, plus qu’effrayée par la possibilité de rencontrer un X-Men ou une personne qu’elle avait connue, et peut-être tué. Elle marchait à côté de Franklin, mais tournait la tête au moindre bruit, où à chaque fois que ses pouvoirs la prévenaient d’une personne qu’ils pouvaient croiser. Face à cette panique montante, son jeune ami préféra parler, pour la distraire.

Il lui expliqua contraire le chemin par cœur, venant ici en projection astrale quant les professeurs ordonnaient le couvre-feu. C’était un petit malin, mine de rien. Elle aussi connaissait la structure de l’Institution Charles Xavier comme sa poche, y ayant grandit. Elle ne répondit pas à sa question, car si elle avait recommencé à le regarder lorsqu’il lui avait parlé, une grande partie de son esprit était encore tournée vers ses sixième et septième sens. De plus, à qui aurait-elle put aller le dire ? Elle n’allait pas trahir la confiance de Franklin, elle ne l’aurait pas faire pour tout l’or du monde. Elle ne voulait pas le décevoir, c’était ce qui la motivait pour avancer en ce moment même. Suivre le petit phare de lumière dans la tempête, en espérant qu’il nous conduira jusqu’au rivage… Elle ne devait pas échouer.

Il voulait vraiment la rassurer, lui disant qu’elle n’avait rien à craindre ; il ne pouvait pas comprendre, et elle ne devait lui révéler pourquoi elle avait tant peur de marcher en ces lieux. Non, cela avait trop d’implications pour qu’elle puisse le lui dire. Mais par contre, elle sourit lorsqu’il lui expliqua pourquoi il aimait regarder les nuages ; comme le faisait feu son mari. Il rêvait à un monde meilleur en espérant améliorer celui-ci, car c’était un puits d’espoir. Un puits sans fond d’espoir. C’était dans des moments comme celui-là qu’elle-même se prenait à espérer. Juste espérer. C’était déjà beaucoup. Il avait suffisamment d’espoir pour lui en offrir une part. Elle sourit à cette réplique, et lui sourit d’ailleurs. Oui, elle savait qu’il avait beaucoup d’espoir.

Franchissant la porte du hall, elle se trouva sur le parvis de l’Institut, avec le buste de Charles Xavier ; Rachel s’arrêta un instant. Elle n’avait pas franchit ces portes depuis son enlèvement et la destruction de l’Institut, et se retrouver ici lui faisait craindre de revoir les flammes. Elle ne voulait pas revoir les flammes, pas maintenant. Franklin la tira doucement, lui faisant quitter ses craintes et la conduisant dans le parc. Les souvenirs dans le parc étaient plus positifs, car elle n’avait pas été dedans lorsqu’il avait brûlé. C’était surtout des aventures avec d’autres élèves de son âge, des découvertes et des jeux. Elle sourit en redécouvrant les arbres, les bruits des oiseaux et du vent dans les feuilles ; elle voyait le parc depuis sa chambre, mais ne s’était jamais aventurée aussi loin, même en projection astrale. Ainsi, elle suivait Franklin, simplement, regardant aux alentours, toujours craintive de rencontrer quelqu’un, mais également émerveillée par le décor.

Ils finirent par arriver auprès d’un grand chêne, et Franklin lui lâcha la main. Rachel, surprise pas se geste, ramena ses deux bras contre son torse, en geste de protection, et le regarda partir, perdue. Pourquoi ? Pourquoi l’abandonnait-il ici ? Maintenant ? Les larmes lui montèrent aux yeux, mais il lui avait dit d’attendre, alors elle attendit. Le parc était moins rassurant d’un coup, ainsi, à l’orée du bois. Elle pouvait encore le percevoir, il n’était pas allé loin, et parlait avec quelqu’un. Ce quelqu’un parti, et Franklin revient. Rachel n’avait pas bougé d’un pouce, mais était bien plus crispée que lorsqu’il l’avait quitté. Elle se demandait qui c’était, mais n’osa rien dire.

Le jeune garçon la prit de nouveau par la main et l’entraina vers sa fierté :

- Regarde! J’ai fait tous ça rien que pour toi!

Il y avait à l’ombre d’un arbre une petite nappe blanche, avec des pâtisseries en tous genres et en grand nombre, ainsi que des boissons et même des pétales de fleurs et un bouquet. Franklin allait s’assoir alors que Rachel restait debout, bredouillante, à nouveau les bras contre le torse, ne sachant que dire ou que penser. Il lui fit signe de s’assoir avec un magnifique sourire, alors elle fit ce qu’elle savait le mieux faire : obéir. A genou, elle était horriblement gênée et en même temps grandement admirative des efforts déployés pour lui faire plaisir.

- Je… euh… m…merci… ce… c’est trop… je mérite pas… bredouilla-t-elle, avant de buter sur ses derniers mots.

Non, elle ne méritait pas ; mais elle était heureuse qu'il l'eut fait. Non ?
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MessageSujet: Re: Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre)   Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre) Icon_minitimeSam 21 Juil - 9:47

La clé tourna et la petite armoire métallique s’ouvrit. Ce moment était vite devenu coutumier d’Ernest. Il l’accomplissait presque religieusement alors qu’il venait à peine de se lever et de se vêtir. Il était dans sa chambre, seul, à l’abris des regards curieux. C’était mieux ainsi. S’il s’était rendu tous les jours à l’infirmerie, beaucoup auraient fini par savoir qu’il devait soigner sa démence. Et cela n’aurait rien arrangé dans ses relations déjà difficiles avec les autres élèves. Il sortit de l’intérieur de l’armoire un verre en plastique et une bouteille d’eau. Il déposa le verre sur le bureau et le rempli, puis laissa la bouteille à côté. Retournant à l’armoire, il prit les cachets. D’abord le Neutralium. Il l’avala et but, puis attendit. Ce fut rapide et déjà une fatigue diffuse accompagnée d’une fièvre légère s’empara de lui. Voilà son immunité accordée par l’Altérium tombée. Ensuite, les Inhibiteurs. Il avala, but encore vidant son verre. Le traitement était prit. Aujourd’hui, il ne tuerait personne. Altérion rangea le tout et referma l’armoire à clé. Sa journée pouvait débutée. Bientôt la fièvre cesserait. Il n’y prenait déjà plus garde.

Inutile de narrer cette nouvelle journée de cours car elle fut fort banale. C’était stupéfiant comme la routine, certes relative, pouvait s’installer vite. Un amploi du temps bien réglé y aidait beaucoup. Le jeune Lenoir fut comme à chaque fois exemplaire dans les différentes matières. Il n’était pas surdoué pour rien. De plus, ses performances scolaires avaient prises une nouvelle dimension depuis qu’il était en concurrence avec Lidia Morning, une vraie petite peste au sale caractère qui était dans sa classe. Le conflit fait de fierté mal placée et de mépris mutuel n’était pas prêt de s’arrêter. En fait, même si aucun des deux protagonistes ne voulait le reconnaitre, ils se ressemblaient beaucoup dans leur manière d’être. Si Lidia, alias Prisme, cumulait les défauts, orgueil et narcissisme pour ne citer que ça, l’adolescent-rat n’était quand à lui pas du tout commode à fréquenter, fort d’un égo aussi grand que lui était petit et d’une sociabilité des plus particulières. En décalage presque complet avec son âge, il ne s’entendait qu’avec les adultes ou les autres surdoués. Pour finir, une certaine peur l’entourait. Ancien Confrériste aux mains tâchées de sang, avant d’être un élève, il était un sociopathe en rémission, un criminel toujours recherché par le BAM. N’en demeurait pas moins qu’il s’était décidé à tourner la page une fois pour toute. Se racheter allait être difficile et long. Au moins, on devinait ses efforts pour changer. Ce n’était pas toujours fructueux. Encore une fois, il faudrait du temps.
Mais assez de considérations de ce genre. Nous voilà à la fin des cours. Bon nombre d’élèves sortaient dans le parc afin de profiter du soleil généreux en cette journée. Parmi eux : Altérion. Ce n’était pas dans ses habitudes d’ainsi s’exposer aux rayons de l’astre du jour. On pouvait aisément le deviner à sa peau blafarde. La rumeur disait qu’il avait vécu dans les égouts pendant des mois, c’était vrai. Mais l’apparence du mutant rongeur n’était pas si affreuse que ça si, bien sûr, on ne craignait pas les rats. Un pantalon de velours noir, une chemise blanche, un veston bleu-marine, sa tenue suggérait quelqu’un de sage et posé. Il ne cherchait pas à dissimuler ses attributs animaux. Sa queue fine et souple voguait dans son sillage. Il n’était pas chaussé et tous pouvait voir sa tête bestiale. Il marchait d’un pas souple, s’enfonçant dans le parc, ses affaires d’école toujours en main. Il projetait de faire ses devoirs au grand air, une expérience nouvelle. Il ne savait pas trop ce que cela allait lui apporter mais il en avait eu l’idée et il voulait essayer, voilà tout. Pour l’instant, la vive lumière l’aveuglait un peu. Une main en visière, il se mit en quête d’un coin d’ombre où s’installer. Il croisa un gamin typé Africain, n’y prit garde et poursuivit avant de tomber sur une vision un peu étrange. Là, sous un arbre d’une belle taille, se trouvait étalé sur une nappe un gouté fort attirant. Le tout était décoré avec application. Une demoiselle en combinaison était accroupit en Compagni d’un enfant qu’il reconnu : Franklin Richards. Alors c’était donc ça que préparait l’assistant de Fauve ? Les sollicitations de Franklin aux élèves plus âgés afin de préparer ce petit événement étaient arrivées jusqu’aux oreilles du rat. Ce dernier n’avait toutefois pas cherché à en savoir plus. Il hésita puis s’approcha. Il n’avait pas l’intention de s’installer, juste de saluer. Il se forçait à saluer au moins ceux qu’il connaissait et avec qui il n’était pas en guerre. Cela faisait parti des efforts qu’il s’imposait. Il s’arrêta à quelques mètres de la nappe, son regard rouge s’attarda un instant par curiosité sur la jeune femme qu’il n’avait jusqu’à présent jamais vu, puis il porta son attention sur Franklin.


-Salut.

Difficile de faire plus sobre. Le ton d’Ernest était de plus assez neutre. Au moins n’avait-il pas cherché à être ouvertement froid comme cela lui arrivait si souvent. Rien que ça était une preuve de bonne volonté. Il ajouta ensuite, jugeant qu’un mot, c’était un peu limite.

-Et bien, tu fais pas les choses à moitié, toi.

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MessageSujet: Re: Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre)   Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre) Icon_minitimeDim 22 Juil - 10:11

Aujourd’hui et à cet instant précis, le jeune Franklin Richard pouvait dire qu'il était heureux et pour une seul et unique raison, il avait réussis à faire sortir son amie Rachel de sa chambre. La jeune femme qui semblait très perturbé était resté enfermé quelques temps à l'infirmerie et durant ses nombreuses visites, le gamin avait tenté de remonter le moral de la jeune femme mais, la chose n'était pas simple à réaliser et il n'avait pas été sûr de pouvoir la sortir un jour. Il connaissait Rachel que depuis à peine une semaine et à sa première visite il était repartit assez vite et s'était même demandé s'il devait revoir ou non cette mutante qui semblait avoir un passé plutôt étrange et d'après ce qu'avait compris Franklin elle n'avait pas accomplis de très bonne choses. Mais, cella ne l'avait pour au temps arrêté et au fil des jours il avait sut apprécier la compagnie de Rachel qui se montrait pourtant très distante et ne parlait pas beaucoup. C'était plutôt Franklin qui se livrait à des monologue en racontant ses journées à la jeune femme qui, la plus part du temps ne s'était contenté que d'acquiescer et de lui offrir quelques sourire timide. Mais, cela n'avait en rien offenser le petit blondinet qui en ce jour était vraiment content d'avoir put faire une petite surprise à sa nouvelle amie.

Franklin était installé sur la petite nappe blanche qu'il avait installé un peu plutôt avant d'aller chercher Rachel et regardait cette dernière en lui souriant. Il estimait lui avoir fait franchir un cape et ne pouvait qu'en être heureux, il ne restait maintenant plus qu'à la jeune femme, de venir installer prêt de lui. Il était encore assez tôt, le soleil était plutôt présent et Franklin et Rachel allait pouvoir passé un moment agréable. De plus, le petit mutant avait pris soin de choisir un endroit agréable et un peu en retrait. S'il n'aurait pas été un enfant, on aurai pu penser que cette mise en scène était un rendez vous galant, un pique-nique en tête à tête entre amoureux. Hors, ce n'était pas le cas, il 'n'avait nullement l'intention de déclarer sa flamme à la jeun femme, il voulait juste réchauffer son cœur et lui apporter un peu d'espoir. De plus, il ne savait pas grand choses du mystérieux passé de Rachel et du type de vie qu'elle menait avant d'arriver à l'institut, il ne savait même pas d’où elle venait.

Ce petit gouté entre amis pourrait peu être servir à délié un peu la langue de la mutante et même s'il savait respecter la vie privé des gens, Franklin était assez curieux et aurait aimé en savoir plus sur cette personnes qui l'intriguait beaucoup. Il y avait également cette vieille vision qui le hantait toujours et maintenant qu’il avait rencontré la femme qu'il aurait du éviter, selon le Franklin venue du futur, le jeune mutant devait en savoir plus et tenter de comprendre s'il se trouvait en danger où non. Il ne se sentait pas en péril quand il était en face de Rachel et secrètement il souhaitait avoir mal traduit sa vision et à présent il s'estimait heureux de ne plus avoir le pouvoir de voir l'avenir. C'était un pouvoir qu'il n'avait pas beaucoup utilisé et qui s'était manifesté sans qu'il ne puisse contrôler quoi que ce soit mais, ce don avait été plutôt perturbant et effrayant. Décidant d'oublier un peu ses étranges dons que même son père, un grand scientifique n’avait pas réussit à comprendre, Franklin secoua la tête et regarda Rachel qui était venu s'installer prêt de lui.

La jeune femme s'était mis à genou prêt de lui et à ce moment là, personne n’aurait eut besoin d'avoir des pouvoirs pour sentir que Rachel était très gêné et complétement tendu. Elle semblait sortir complétement du décors, comme si elle avait été placé dans un tableau après que la toile eu été terminé. A cette pensée, Franklin esquissa un sourire, non pas pour se moquer de son amie mais, plutôt parce qu'il trouvait la situation très étrange. Il avait l'impression d 'avoir sortit un animal qui serait resté trop longtemps enfermé et qui découvrait le monde. C'était comme ci la jeune femme n'était qu’une enfant qui voyait le monde dans un corps d'adulte, en ayant sauté des étape de sa vie. Cette impression de frustration fit disparaitre rapidement le sourire de Franklin qui en venait à penser que s'il ne s'ouvrait pas plus aux gens il pourrait finir comme cette jeune femme, alors que lui ne pouvait pas vraiment dire qu'il avait eu une vie horrible, il avait été plutôt perturbé parce que ses pouvoirs s'étaient manifestés bien trop rapidement mais, de là à dire qu'il avait eu une mauvais vie, ce n'était pas vraiment le cas. Quand on est entouré d'une famille aimante et compréhensive, il ne serait pas juste de jouer les petits Caliméro.


- Moi je crois que tu mérites tous ça, mon ton-ton dit souvent que les gens bien n’estime jamais devoir mériter quoi que ce soit. Je comprend pas toujours tous ce qu'il dit mais, je l'aime beaucoup, lui aussi il a des pouvoirs.

Franklin attrapa deux gobelets en plastique et les remplis de jus de fruit, puis en tendit un à Rachel. Il attrapa ensuit le plateau de pâtisserie et après avoir chassé une guêpe qui n'avait demandé aucune autorisation pour se servir, remplit maladroitement deux assiettes en carton. C'était un gamin assez maladroit et en faisant le service, il avait très vite salit la nappes blanches. Il regarda Rachel en grimaçant puis, éclata de rire, chose qui ne lui était pas arrivé depuis longtemps. Franklin en fréquentait pas beaucoup de monde alors se livrer à des échanges amicaux ne lui était pas arrivé souvent depuis qu'il avait débarqué dans cette école ou plutôt institut, hors du commun.

- Je suis très maladroit, désolé. Une fois en fêtant mon anniversaire avec mes parents, j'ai fait tombé le gâteaux et en me levant j'ai tiré la nappes avec moi. C’était vraiment pas beau à voir.

Franklin essuya un peux le chocolat qu'il avait répondu sur la nappe et croqua dans son morceau de foret noir qu'il avait fait acheté chez un pâtissier. Il s’essuya la bouche et au moment où il allait demander à Rachel si elle aimait cette pâtisserie, un autre mutant se dirigea vers eux. Franklin reconnu ce jeune mutant qui se nommait Ernest et que beaucoup de gens surnommait de différentes manière. Le petit blondinet avait déjà aperçut plusieurs fois Ernest parce qu'il avait demandé de services au professeur Mccoy que Franklin assistait. Bien évident, Le Fauve étant un mutant qui respectait beaucoup les autres, il n'avait pas dit à Franklin ce qu'Ernest lui avait demandé. Beaucoup d’élevés disaient que c'était un mutant dangereux et qui avait fait de mauvaise choses avant de venir ici. Franklin, lui ne s’intéressait pas trop au rumeur et n’avait rien à reprocher à ce jeune mutant.

-Salut Ernest ! Viens t'assoir avec nous! Tu veux prendre le gouter?

Franklin qui ne supportait pas de laisser les gens à l’écart, s’arrêta soudain de parler, se rendant compte que Rachel voulait peut être être seul avec lui. Il la regarda en hochant la tête puis fit de bref présentation.

- Rachel je te présente Ernest, Ernest, c'est Rachel, ma meilleure amie.

Franklin essayait de faire de son mieux pour que Rachel ne soit pas effrayé au contact d'inconnu et machinalement il l’avait présenté comme sa meilleur amie et ce n'était pas un mensonge, c'était ce qu’il pensait réellement et il se dit qu'en finalité c'était peu être bien pour Rachel de parler à d'autre personnes et de voir qu’elle n'était pas seul et qu'ici personne ne jugeait les autres.

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MessageSujet: Re: Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre)   Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre) Icon_minitimeDim 22 Juil - 19:24

Franklin sourit en la regardant, Rachel lui rendant son sourire, bien qu’infiniment plus gêné. Elle était… contente ? Oui, contente d’être ici, contente d’être avec lui, contente de sentir les odeurs de l’été, d’entendre les bruits de la nature et de sentir le vent dans ses cheveux. Contente de voir les efforts déployés dans l’espoir de lui faire plaisir, de l’égayer. Le sourire du garçon disparut, mais le sien lui survécu quelques temps, se détendant au fur et à mesure. Son visage restant marqué jusqu’à la parole de son ami, qui lui expliqua que les gens bien n’estimaient jamais devoir mériter qui que ce soit. Malgré la note positive sur laquelle termina Franklin, la jeune femme eut une expression de tristesse à la suite de cette phrase, son sourire disparaissant complètement. Elle aussi elle avait eut un oncle qu’elle adorait et qui disait des bêtises ou des choses intelligentes selon la saison, mais comme les autres, elle l’avait perdu. Retenant ses larmes, elle baissant les yeux en essayant de ne pas penser à lui, à eux…

Avant que le flot de culpabilité ne la submerge, que la tristesse ne brise les dignes et que la tempête se déchaine à nouveau, un mouvement attira l’attention de Phénix, qui releva les yeux : Franklin lui tendait un verre de jus de fruit. Enfin, vu la couleur, cela devait être du jus de fruit. Quel fruit ? Elle ne saurait le dire, et cela resterait probablement inchangé même après avoir goûté le liquide. Tendant une main qui n’était pas des plus confiante, elle attrapa le verre, puis le ramena contre-elle, se regardant dans le liquide, comme si elle ne savait pas quoi en faire.

- Merci, murmura-t-elle simplement, regardant le jeune garçon s’attaquer au plat de pâtisseries et en chasser un insecte qui c’était invité.

Rachel le regarda faire sans esquisser le moindre geste. Malgré sa bonne volonté, Franklin mit de la nourriture sur la nappe, qui après tout était là pour ça. Une brève grimace puis un fou-rire qui laissa la jeune femme plus que perplexe, et il s’excusa d’être maladroit, lui racontant un de ses souvenirs d’enfance, ceux qui faisaient honte sur le coup et dont on rigolait après. Rachel lui sourit, imaginant la scène. Elle aussi devait avoir des casseroles comme cela quelque part dans sa mémoire, mais elle n’osait fouiller à leur recherche. Elle ne voulait pas gâcher ce moment par des pleurs.

Son assiette avec un gâteau inconnu devant elle, son verre de jus dans les mains, elle regarda Franklin commencer à manger, buvant timidement une gorgée pour ne pas le laisser seul. Elle mettrait son temps avant de picorer comme à son habitude, encore que depuis la sortie nocturne avec Jubilee, donc aucune d’elle n’avait dû parler à quelqu’un, elle savait pouvoir s’attaquer à un gâteau de façon plus traditionnelle ; non, c’était surtout l’environnement qui la perturbait. Et dans l’environnement, c’était qu’une personne approcha qui la stressait le plus.

Qui ?

Un pantalon noir, une chemise blanche et un veston bleu, on aurait put croire à un enfant modèle, s’il n’avait eut une hybridité avec un animal des plus repoussants : un rat. Un homme-rat, ou peut-être un enfant-rat. Un peu plus d’un mètre et un dos courbé, avec un torse et des bras humains alors que sa tête et ses jambes étaient clairement ceux de l’autre espèce, combinée à une queue fine et souple, tendis que l’ensemble de son physique voyait se mélanger un pelage fauve et une peau blafard. Le côté gauche de son museau de rongeur laissait deviner une longue cicatrice, malgré la présence des poils, lui donnant un air plutôt inquiétant. Restant à une certaine distance du pique-nique, le rat, qui avait toujours des affaires d’étudiant, les regarda d’yeux rouges également inquiétants, commençant par elle, puis les salua, complétant rapidement en félicitant Franklin pour le travail qu’il avait fait. Le jeune garçon le salua à son tour, lui proposant de s’installer avec eux, puis les présentant. Ernest.

La jeune femme ne dit rien : elle n’avait pas les rats, et avait suffisamment partagé sa vie avec eux pour ne pas en rajouter. Cependant, ce n’était pas un simple rat, mais bien une personne. Mais son apparence… c’était trop de souvenirs.

Rachel se figea, broyant le gobelet de plastique dans sa main lorsque tout son corps se crispa. Son visage avait prit une expression de peur, mais son regard était perdu dans le vide, ses pensées l’ayant ramenée des années en arrières. Elle était de nouveau dans cette pièce de trois mètres carré, aux murs craquelés avec une porte et une vitre teintée pour seul mobilier. Elle avait treize ans, c’était cette soirée fatidique où ils l’avaient enlevé après l’apparition de ses pouvoirs, et la destruction de l’Institut. Ses vêtements étaient déchiré à l’instar de sa peau couverte d’égratignures, de bleus et de coupure, elle pleurait, blottie dans un coin, tenant sa main droit dont la peau avait cédée place au sang, comme après une chute en vélo. Ce c’était cependant pas une chute qui l’avait rapée à ce point, comme en témoignait la vitre en face d’elle, sur laquelle une trace de sang avait clairement la forme d’une main. Elle avait peur, elle avait froid, elle avait faim, elle avait mal, et elle avait perdu espoir. Durant elle ne savait combien de temps, elle avait supplié, frottant la vitre, en espérant qu’il y eut quelqu’un de l’autre côté, jusqu’au sang, pour voir son père, son oncle, ou simplement quelqu’un. Mais rien, l’immobilité constante de cette prison hors du temps avait été la seule réponse à ses suppliques. Puis, il y avait ce collier : un lourd collier de fer froid qui lui enserrait la gorge, trop lourd pour ses frêles épaules, qui étaient d’ores et déjà marquée de gerçures à cause de sa présence. C’était la première fois qu’elle avait vu un rat, en vrai. Il était sorti d’une fissure dans le mur, tout aussi affamé qu’elle, mais bien moins effrayé. Il était apparut quant, après une éternité de solitude, après que les larmes mêmes s’eussent taris et que sa main se soit couverte de croute, lorsqu’une chatière dans la porte avait laissé passé une assiette creuse remplie de pain et d’eau, mélangé. La petite Rachel n’avait pas osé bouger, alors le rongeur c’était servit, et avait emporté le pain détrempé dans son antre. Durant longtemps, elle allait côtoyer ce rongeur, qui se montrerait même des plus agressifs, puis un jour, elle le tuerait et, poussée par la faim, le mangerait…

Revenant à la réalité après ce flash-back, la jeune femme attrapa sa tête à plein main, se projetant violemment en arrière, puis lâchant un cri. Ce ne fut pas le choc avec le sol qui lui fit vraiment mal, c’était les souvenirs qui l’assaillaient à présent qui faisaient réellement mal. Ils n’étaient pas aussi réels que le flash, mais ce dernier les avait fait remonter à la surface. Se protégeant par reflexe en s’entourant d’une barrière télékinétique bien inutile à bloquer ses souvenirs, elle se recroquevilla encore plus sur elle-même, face contre terre, tenant l’arrière de son crâne en sanglotant à nouveau.
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MessageSujet: Re: Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre)   Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre) Icon_minitimeLun 23 Juil - 8:53

La proposition du garçon laissa Ernest hésitant. Il ne s’était pas attendu à être invité, songeant qu’il s’agissait là d’une sorte de tête à tête entre l’assistant de Fauve et cette dénommée Rachel. Mais portant son regard sur la nappe, il constata qu’il y avait là de quoi rassasier bien plus de deux estomacs. La vision de l’appétissante pâtisserie, de surcroit, stimula sa gourmandise. On l’invitait alors pourquoi refuser ? Il releva la tête pour s’adresser à Franklin qui venait de faire les présentations.

-Merci. C’est… sympa, dit-il, toujours neutre, voir même un peu mal à l’aise.

Le jeune âge de la tête blonde réveillait ses difficultés en matière de sociabilité. C’était plus fort que lui : sitôt en présence d’un enfant ou d’un adolescent, tout devenait si compliqué. Il avait du mal à trouver ses mots et ne savait jamais comment se comporter. La seule chose qui lui venait naturellement, c’était la provocation ou l’agressivité, une manière de se protéger en créant une distance. Mais il s’agissait ici d’être aimable. Là était le vrai exercice pour lui. Ses devoirs d’école qu’il projetait de faire n’étaient qu’une formalité à côté de ça. Il alla plus avant, s’approchant de la nappe. Par convenance, il allait s’installer de façon à ne pas s’imposer. Avant de s’assoir, il tourna la tête vers la jeune femme pour la saluer, ce qu’il n’avait pas encore fait.


-Bonjour.

Ceci dit, Altérion stoppa son geste, restant debout. Rachel s’était raidit. Il lisait la peur dans ses yeux. Le peu d’observation qu’il avait fait d’elle jusqu’à présent lui avait déjà mis la puce à l’oreille : elle avait un comportement assez étrange. Et son arrivée, selon toutes vraisemblance, n’arrangeait rien. Voilà de nouveau Lenoir hésitant. Refaisant face à Franklin, il reprit la parole, de l’inquiétude dans la voix.

-Heu, je crois que je lui fais peur. C’est peut-être pas une bonne chose que je reste.

Si les choses en était restée là, le petit mutant serait en effet parti, peu désireux que la situation empire. Mais celle-ci empira avant qu’il n’ait l’occasion de se retirer. La jeune femme eut une sorte de crise. Portant les mains à sa tête, elle se jeta au sol et fondit en larmes. Devant ce triste spectacle, Ernest ne s’enfuit pas. Au contraire. Reconsidérant la situation, il se dit que partir maintenant aurait été irresponsable. Aucun adulte ne se trouvait dans les parages et il ne savait pas si Franklin pouvait gérer seul. De plus, il fut ému car il ne put s’empêcher de voir dans la réaction de Rachel ce que lui-même avait vécu et vivait encore. Elle ne pouvait être que traumatisée par quelque chose. Or, lui, ne s’était pas encore remis de ses propres traumatismes. Ses nuits tourmentées, ses souvenirs douloureux et même le fait qu’il doive se soigner quotidiennement, c’était autant de preuve qu’il n’était pas encore rétabli.

L’adolescent rongeur réagit avec sang froid. Sans brusquerie, il déposa ses affaires scolaires dans l’herbe et s’approcha de Rachel en conservant toutefois une petite distance pour ne pas l’affoler plus qu’elle ne l’était déjà. Il s’accroupit et s’exprima avec une douceur qu’on lui connaissait rarement. Sa voix nasillarde et haut perchée en devenait presque agréable. En tout cas, elle n’était pas agressive ou effrayante.


-Rachel ? Rachel ? C’est moi qui te fait peur ? Je ne suis pas dangereux. Je suis élève, ici, à l’Institut. Je suis sous la tutelle de Karma. Tu connais Karma ? C’est une X-Men, une professeure aussi. Si tu veux, je m’en vais. Si je peux t’aider autrement, tu n’as qu’à le dire. Regarde, ton ami Franklin est à côté de toi. Tu ne crains rien. Tu es en sécurité.

Altérion jeta un regard interrogateur pour finir à la tête blonde. Pour le coup, le jeune rat faisait plus penser à un adulte. Son calme était stupéfiant.
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MessageSujet: Re: Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre)   Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre) Icon_minitimeLun 23 Juil - 19:09

Assis prêt de Rachel, Franklin s'essuyait la bouche, la foret noir venait d'un pâtissier qui se trouvait non loin de l'institut, un élève plus âgé avait accepté de s'y rendre et de ramener un gâteau pour Franklin, en échange d'un peu d'argent. Le petit blondinet avait trouvé ce marché plutôt juste et de toute les maniérés, pour lui, rien était trop pour faire plaisir à Rachel et même si elle semblait se forcer un peu à manger, Franklin trouvait qu’elle avait meilleur mine que l’ose qu’elle se trouvait dans sa chambre à l'infirmerie. Le jeune mutant ne comprenait pas trop quel mal affectait la jeune femme et pourquoi elle dormait encore à l'infirmerie alors qu'elle aurait très bien put avoir une chambre dans l'institut. A cet instant, Franklin se demandait s'il avait vraiment bien fait de la sortir, peut être était-elle contagieuse ou peut être qu’elle risquait d’attraper quelques choses. Franklin avait envie de demander à Rachel pourquoi elle ne sortait pas plus de l'infirmerie mais, l’interrogation du jeune garçon devrait attendre parce qu'au moment où Ernest s’approcha d'avantage de la nappe, en remerciant Franklin pour son hospitalité, la jeune femme parut soudain effacé et l'expression de son visage se décomposa.

Franklin sursauta quand la jeune femme se mis à se tenir la tête en se jetant violemment en arrière, avant de fondre en larmes. Franklin avait déjà vue sa nouvelle amie fondre en larmes durant les visites qu'il lui avait rendu à l'infirmerie mais, jamais elle n'avait été si dérangé. Elle se recroquevillait sur elle même et semblait en plein désarrois, comme si voir Ernest avait été une chose horrible. Le petit blondinet se demandait si le jeune mutant qui ressemblait plus à un rat qu'à autre chose, avait un réel rapport avec l'état dans le quel se mettait Rachel ou bien si tous simplement elle avait été effrayé par autre chose. Franklin fixa un moment Rachel en se demandait ce qu'il pouvait faire pour la rassurer et reporta ensuite son regard sur Ernest qui semblait assez inquiet et même prêt à quitter les lieux. Franklin le regarda en hochant les épaules et regarda Rachel en se pinçant les lèvres, se sentant à cet instant, incapable de faire quoi que ce soit. Tous en gardant son regard poser sur la jeune femme, il répondit à Ernest parce qu'il ne voulait pas qu'il parte, il n y avait aucune raison pour qu'il s'en aille, il n'avait rien fait de mal et Franklin n’aimait pas rejeter la faute sur les autres.


- Non! part pas, c'est pas ta faute, j’aurais pas du la faire sortir.

Franklin suivit ensuite Ernest du regard et fut content de le voir essayer de rassurer la jeune femme. Même si Rachel semblait penser ne rien mériter de bien, Franklin pensait le contraire et depuis qu'il l'avait rencontré il n'avait de cesse d'aider la jeune femme et de tenter de la réconforter. Mais, l'aide qu'il pouvait apporter était parfois limité étant donné qu'il n’arrivait pas trop à se rendre compte des pensées de Rachel et souvent les choses qui lui disait semblait la rendre encore plus triste. Franklin resta donc un petit moment à regarder Ernest qui parlait calmement à la jeune femme. Malgré ce que certain élèves recomptait sur Ernest, Franklin trouvait à cette instant que le mutant était bien plus humain que d'autres et peu importe son aspect physique.

Tendit qu'Ernest essayait de rassurer d'avantage Rachel en lui disant qu’elle était en sécurité, Franklin se mit à réfléchir et se dit que même s'il c'était promis de ne plus s'introduire dans la tête de n'importe qui, utiliser son pouvoir à ce moment, pouvait s’avérer plutôt utile pour comprendre la jeune femme. Le gamin se concentra donc et son regard se perdit dans le néant, tendis qu'il entrait dans la tête de Rachel. Il n’allait pas loin, il se contentait de survoler les pensées actuel de la jeune femme pour essayer de comprendre ce qui n’allait pas. Le néant laisse soudain place à une tempête d'émotions et de couleurs et Franklin fut comme projeter violemment dans ce qui semblait être un souvenir de Rachel. Il se trouvait dans une petite cellule, devant un jeune fille à peine plus âgé que lui et qui était dans un très mauvais état. Elle avait faim et soufrait et personnes ne semblait venir l'apaiser. Tendis que Franklin observait cette douloureuse scène, les larmes lui coulait sur le visage et il ressentait à cet instant, toute la souffrance de Rachel. Le gamin luta pour rester encore un peu dans l'esprit de la jeune femme et avant de sortir de son esprit, il lui tendit la main, non pas à l'adulte mais, à la fillette emprisonné et dans un murmure que seul la jeune femme pouvait entendre, il ressortir de l'esprit de Rachel.

* Prend ma main...tu n’est plus seul Rachel...*

A présent qu'il était sortit de la tête de la jeune femme, Franklin pleurait, il avait été un peu choqué de voir temsp de souffrance chez cette femme et surtout de ne rien pouvoir faire, il se sentait incapable, minable et inutile. De plus, le choc avait été plutôt brutal et du sang commençait à couler des narines de Franklin. Il s’essuya un peu et baissa la tête.

- Rachel, tu dois pas être triste, tu n'est plus toute seul, tu vas avoir plein d'amis ici et on vas t'aider. j'ai vue ce qui t'a fait peur mais, maintenant tu n’est pas enfermé et la vie est partout au tour de toi et tu est libre d’en profiter.


A ce moment là, Franklin avait un air très sérieux et si il n'avait pas eu une voix de gamin, à l'entendre, on aurait put penser qu'il était bien plus adulte que certain ne le serait jamais. Franklin reposa son regard sur Ernest et lui décrocha un petit sourire.

-Merci, tu est très gentil, surtout ne part pas, tu sais Rachel est ...spécial et je l'adore, comme si elle était une grande sœur et tu a raison, elle ne dois pas avoir peur, on est là maintenant.

Puis Franklin reposa son regard sur la jeune femme et ne s’aperçut même pas que le sang continuait de couler par son nez et qu'il avait toujours les larmes au yeux.

-Rachel ça vas mieux? Enrest est très gentil, il faut pas avoir peur de lui, si tu veux bien il vas manger avec nous et profiter du beaux soleil. Tu veux bien hein?

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MessageSujet: Re: Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre)   Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre) Icon_minitimeLun 23 Juil - 21:39

*Prend ma main...tu n’es plus seule Rachel...*

Un souvenir ne change pas… Un souvenir ne change pas, et cette voix était étrangère à son souvenir. Franklin…

Rachel réalisa alors qu’on avait pénétré son esprit ; Franklin était dans sa tête ! Elle ne devait lui laisser découvrir la vérité, concernant son passé, concernant son monde, concernant le Phénix. La créature avait longtemps dormit en elle, puis c’était réveillée lorsqu’elle avait été trop gravement blessée, la sauvant et lui donnant la force d’accomplir des choses inimaginables. Une force au-delà de l’imagination, une force dont le sommeil était bien plus léger depuis son réveil. Rachel pouvait faire appel au Phénix, mais elle avait peur. En cet instant, elle avait peur de son réveil, de ce qu’elle ferait s’il se réveillait. Trop de chose à gérer ; elle n’y arrivait pas. Elle ne pouvait protéger Franklin, lui cacher ses souvenirs et l’Entité dans le chaos émotionnel qui l’assaillait. Il n’y avait qu’une solution : elle dressa un bouclier télépathique autour de son esprit, pour empêcher quoi que ce soit d’y entrer ou d’en sortir. Le choc psychique repoussa violement Franklin. Elle espérait ne pas lui avoir fait de mal, mais n’en savait rien. Retournant ses propres pouvoirs psychiques contre elle-même, elle bloqua tout : figer son propre esprit, pour protéger Franklin, pour protéger Ernest, pour protéger les autres. Mais elle en était incapable : elle devrait affronter les choses, elle n’avait donc d’autre choix de se battre avec ses émotions.

-Rachel ? Rachel ? C’est moi qui te fais peur ? Je ne suis pas dangereux. Je suis élève, ici, à l’Institut. Je suis sous la tutelle de Karma. Tu connais Karma ? C’est une X-Men, une professeure aussi. Si tu veux, je m’en vais. Si je peux t’aider autrement, tu n’as qu’à le dire. Regarde, ton ami Franklin est à côté de toi. Tu ne crains rien. Tu es en sécurité.

- Rachel, tu dois pas être triste, tu n'est plus toute seul, tu vas avoir plein d'amis ici et on vas t'aider. j'ai vue ce qui t'a fait peur mais, maintenant tu n’est pas enfermé et la vie est partout au tour de toi et tu est libre d’en profiter.

Elle n’était plus toute seule ; elle avait tout perdu, sa famille, ses amis, son monde, mais aujourd’hui, elle n’était plus seule. Toute sa vie n’était plus que cendres, mais tous voulaient l’aider à renaitre. Franklin en premier lieu. Elle ne devait pas abandonner, pour lui, pour tous ceux qui croyaient en elle. Jubilee, Hank, même… Ernest. Ils s’étaient à peine croisé que déjà il essayait de l’aider, de la rassurer.

Franklin le remercia, Rachel aurait voulut en faire autant, mais elle n’y parvint pas. Elle tentait de se calmer, de stopper les sanglots, ses boucliers physiques et psychiques toujours dressé, l’isolant du monde. Elle devait se calmer, respirer lentement, chasser les souvenirs et la tristesse. Elle était mal, mal de ce que Franklin avait vu, mal d’avoir gâché son pique-nique.

Le jeune garçon voulut rassurer l’homme-rat, le faisant mieux qu’elle-même n’en aurait jamais été capable : oui, elle était spéciale, mais entendre Franklin mettre des mots sur son affinité avec elle faisait du bien. Il l’adorait comme une grande sœur, un sentiment partagé. Les larmes se firent plus silencieuses ; le garçonnet voulut savoir si elle allait mieux, voulut la rassurer vis-à-vis d’Ernest, lui demandant si elle voulait bien qu’il reste.

Respirant profondément, elle rouvrit les yeux, découvrant l’homme-rat accroupit à quelques mètres d’elle et de son bouclier, bouclier qu’il n’avait aucune chance de franchir selon toute probabilité. Franklin était un peu plus loin, n’ayant pas bougé, mais du sang coulait de son nez. Rachel avait été trop violente en le repoussant, et la culpabilité l’assaillie.

Se crispant de nouveau, les sanglots repartant, elle referma les yeux, serrant d’une main le gobelet et de l’autre son pendentif des X-Men : un collier dont le médaillon est une croix cerclée, symbole de l’Institution Charles Xavier. Elle n’avait jamais dit d’où elle tenait cette babiole, mais ils n’en avaient pas de semblables ici. Encore une différence entre cet Institut et celui où elle avait grandie.

- Je suis désolée… tellement désolée, couina-t-elle entre deux sanglots. Je voulais pas te faire mal Frankie… Je voulais pas… Ernest… désolé… mais c’est vous… c’est vous qui êtes en danger… je n’aurai jamais… dû venir… Je dois… être seule…

Isolée dans sa bulle capable de résister à des impacts de 10t, protégée télépathiquement par un bouclier, elle ne voyait qu’une solution a sa solitude : elle s’effaça de leurs esprits, devenant invisible et inaudible, à moins que Franklin ou Ernest de parvienne à contrer ses illusions télépathiques, auquel cas ils verraient qu’elle n’avait pas bougé, mais que son œil gauche étant couvert d’une signature lumineuse dorée et géométrique représentant un Phénix.

Elle voulait les fuir, mais n’arrivait pas à bouger, alors elle se cachait. Elle n’avait rien trouvé de mieux.
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MessageSujet: Re: Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre)   Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre) Icon_minitimeMar 24 Juil - 9:15

Ernest était bien incapable de résister aux pouvoirs de l’esprit. C’était d’ailleurs ceux qui lui faisaient le plus peur après y avoir été confronté face à Mr Sinister. Il les associaient à un sentiment d’impuissance accablant, absolu, qu’il ressentait lorsqu’il n’était même plus maitre de son propre corps. Ici, fort heureusement, il ne s’agissait que d’illusions. Il cligna des yeux, la surprise se peignant tout en nuance sur son visage. Rachel avait disparu. Il resta encore quelques secondes accroupi, puis se redressa, le regard vissé là où un instant plus tôt se tenait la jeune femme. Déjà la surprise s’en était allée, laissant place à la réflexion. Il réentendait les récentes paroles de Rachel. Il revoyait son étrange pendentif à l’effigie des X-Men. Rares étaient les détails à lui échapper. Et une fois remarqué, jamais il ne les oubliait. Car Altérion était incapable d’oublier. C’était bien pourquoi sa mémoire le mettait tant à mal.

La demoiselle était-elle vraiment partie ? L’hybride eu un doute. L’herbe semblait encore supporter le poids de la mutante. C’était en fait assez visible pour qui savait faire attention. L’herbe trahissait Rachel, elle pouvait même dévoiler ses mouvements au sol. Ceci dit, Altérion n’acquit pas la certitude qu’il était abusé par une sorte d’invisibilité. Il ne chercha pas non plus à en avoir le cœur net. La jeune femme voulait s’isoler. Il aurait été stupide de chercher à la retrouver et d’ainsi la troubler plus qu’elle ne l’était déjà. Il s’efforça donc de décrocher son regard et de faire face à Franklin. Que Rachel soit là ou non, il ne prenait plus en considération que le garçon, se pliant de fait au désire de l’étrange demoiselle.

De sa main griffue, Ernest sortit un mouchoir d’une poche intérieur de son veston et le tendit à la tête blonde. Il s’adressa alors à lui, toujours avec autant de calme.


-Ton nez, tu saignes.

Il se tourna ensuite vers le piquenique qui semblait un peu triste maintenant qu’on n’en profitait plus. Tant d’efforts pour en arriver là, c’était dommage. L’événement avait toutefois eu le mérite de décoincer Lenoir. Il n’y avait plus vraiment cette gêne quand il parlait à son jeune camarade. Il ne considérait pas l’affaire close. Il s’efforçait donc de mettre de côté ses réticences pour réagir au mieux. Il reprit la parole.

-Rachel était à l’Infirmerie ? C’est de là que tu l’as sorti ?

Il disait l’infirmerie car c’était le plus logique. Il essayait de déduire, de comprendre.

-Ton amie semble traumatisée par quelque chose. Tu sais, c’est très dur de se reconstruire quand on a l’esprit en miettes. Je parle d’expérience, hélas. Tu as prévenu quelqu’un, un adulte, une infermière, au sujet de ton piquenique ? Rachel, dans cet état, peut être dangereuse pour nous, pour les autres et pour elle-même. Et je ne sais pas si à nous deux on peut l’aider.

Sans trop le vouloir, Altérion avait laissé échappé une remarque sur son propre état. Inutile de préciser que se dévoiler ne lui plaisait pas spécialement. Il ne voulait pas qu’on sache qu’en lui sommeillait une bête furieuse et sanguinaire qu’il devait calmer jour après jour à coups d’inhibiteurs. Certes, le danger qu’il représentait était ridicule face à Phénix, mais on pouvait toutefois dresser un certain parallèle entre sa situation et celle de la jeune femme.

Et concernant Franklin, Ernest se surprit à songer qu’il était vraiment sympa de s’occuper comme ça d’une personne si mal en point. L’hybride savait à quel point cela faisait du bien d’être pris par la main, une main plaine d’espoir. Lui, il revoyait celle de Karma. Karma… sans elle, il n’aurait pas eu cette seconde chance, l’opportunité de se reconstruire, de réparer les erreurs du passé.

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MessageSujet: Re: Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre)   Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre) Icon_minitimeMar 24 Juil - 16:32

Il y a des jours où des le réveil, on se sent en pleine forme, motivé et de très bonne humeur. On se sent près à soulever le monde et à cet instant rien ne peut nous arrêter. En ce levant ce matin, c'était exactement dans cet état que c'était trouvé le jeune Franklin Richard, prêt à tous pour faire plaisir à une femme qu'il aimait beaucoup et qu'il ne voulait pas quitter. Il avait mit les plats dans les grands et organiser quelques choses de très bien et fait en sorte qu'elle passe un très bon moment. Les choses auraient put être parfaite et la journée magnifique, sans aucune ombre au tableau. Hélas, tous ne s'était pas passé comme Franklin l'avait prévus et bien que la petite surprise avait semblé faire plaisir à Rachel, les choses s'était vite dégradé et le gamin avait l'impression d'avoir remonté le temps de quelques jours en arrière, quand rien ne semblait rassurer la jeune femme et où chaque paroles s’avérait dangereuse. Le jeune mutant avait du faire peuvent de beaucoup de patience pour arriver à motiver la jeune femme et à la faire sortir de cette chambre si sobre qui ne dégageait aucune personnalité.

Repenser au nombreux effort qu'il avait fait pour en finalité ne pas avoir réussi à améliorer le moral de Rachel, fit disparait l'espoir qui régnait dans le cœur et les yeux de Franklin. cet espoir était une chose que le gamin avait depuis toujours, quoi qu'il se passait, quoi qu’il arrivait et peu importe les mauvaise choses qui se passait au tour de lui, Franklin savait garder espoir et continuait toujours de rêver à un monde meilleur. Ce jeune mutant naïf, arrivait même à trouver des excuses au pire voyous et tous naturellement, les choses qu'avait put faire Rachel par le passé, ne changeaient rien pour lui et même les mises en garde du Franklin du futur, n'avait pas repoussé le gamin. Rien avait semblé arrêté ce petit blondinet dans sa lute contre le désespoir, rien, jusqu’à à ce moment présent ou Rachel venait de se volatiliser devant ses yeux, elle s'était évaporé et même si Franklin était quasiment certain quelle ne faisait que ce cacher, tous en restant au même endroit, il baissa un moment la tête et resta silencieux, perdu dans ses pensées et plongé dans l'incertitude.

Franklin s'était ensuite mis à observer le ciel et les nuage, se demandant si cette fois encore il devait essayer de faire revenir Rachel dans la lumière où bien s'il devait la laisser revenir seul. Il resta un moment immobile en se demandant quelle décision prendre et quelle en seraient les conséquences. S'il y avait bien une chose que Franklin avait peur, c'était les conséquences, quand il devait prendre des décisions, il avait toujours tendance à essayer de se projeter dans l'avenir en se demandant si ses choix étaient les bons et à cause de ce manque de confiance en lui, il hésitait parfois à agir. Généralement, les enfants de onze ans ne se souciant que très peu des conséquences de leur actes et c'était peu être cette différence qui faisait que Franklin était parfois rejeté par ses camarades. Les enfants ne semblaient pas se préoccuper de la sagesse que Franklin pouvait avoir et au lieu de profiter de certaines de ses connaissances, il se contentaient de l’éviter. Bien heureusement les choses étaient différente dans cette institut. C'était justement cette différence qui le motivait d'avantage et sortant un peu de ses pensées, il fit un sourire à Ernest et attrapa le mouchoir qu'il lui tendait. Ce n'était pas la première fois que Franklin saignait du nez, quand il forçait les portes d'esprits très développés, c'était généralement ce qui lui arrivait et par conséquent il ne s'en inquiétait pas.


- Merci Ernest, ça m’arrive des fois quand je vais dans la tête des gens. Je suis télépathe mais, je m'en sort pas très bien pour l’instant.

Franklin s'essuya le nez et se bloqua les narines comme on lui avait appris, tous en écoutant Ernest.


- Non j'ai prévenu personne mais, je crois que les infirmières nous on vue sortir. Tu sais, elle a vécu de très mauvaise chose, faut lui pardonner, c'est pas ça faute.

Tous en parlant, Franklin tournait de temps en temps la tête vers l'endroit où il supposait que Rachel se trouvait. Il reporta son regard sur Ernest en se demandant si Rachel les écoutait ou si elle avait laissé son esprit vagabonder ailleurs.

Quand Ernest mentionna le fait que Rachel était peu être dangereuses, l’expression de Franklin changea légèrement et même s'il pensait aussi que la jeune femme était peu être dangereuses, le petit blondinet ne contait pas l’abandonner. Tous comme l'expression de son visage, les mots de Franklin avaient un peu changé et il avait pris un ton un peu moins sympathique et sans le vouloir peu être un peu autoritaire .

- Tu n’est pas obligé de resté là si tu à pas envie d’être avec nous où si mon amie te fait peur mais, moi je ne l’abandonnerais pas, je suis pas un lâche!


Franklin soupira et baissa la tête en s'apercevant qu'ils 'était un peu emporté et n'avait peu être pas été très gentil avec Ernest qui avait pourtant essayé d'aider Rachel et il était tous naturel que ce jeune mutant qui semblait très intelligent et mature, sois méfiant.

-Heu...pardon, je t'ai pas bien parlé, tu essais d'aider et moi je te parle méchamment. Excuse moi Ernest, j'ai juste très peur pour Rachel et je veux l'aider, je crois que je donnerais même ma vie pour elle, alors que je la connais depuis à peine une semaine. Je sais pas pourquoi je suis comme ça avec elle...

Franklin servit ensuite trois gobelets de jus d'orange, en déposa un devant la place ou se trouvait surement Rachel, en posa un devant Ernest et bu une gorgé du troisième, avant de le déposer devant lui. Franklin n'avait plus trop envies de pique niquer mais, il se disait que faire cela, ferait peu être réapparaitre Rachel et il s'en voulait aussi d'avoir mal parler à Ernest. Il poussa le plateaux de gâteaux prêt du jeune mutant .

- Prend un gâteau si tu veux Ernest, ça viens d'un pâtissier.



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MessageSujet: Re: Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre)   Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre) Icon_minitimeMar 24 Juil - 21:32

*Prend ma main...tu n’es plus seule Rachel...*

Cette phrase raisonnait en elle alors qu’elle restait connectée aux esprits de Franklin et d’Ernest. Pour dissimuler ses marques d’assermentation, ses « cicatrices de Limier », Rachel n’avait besoin d’aucune concentration particulière, altérant l’esprit d’autrui sans même s’en rendre véritablement compte, mais pour disparaitre entièrement, c’était une autre affaire. Elle utilisait consciemment ses pouvoirs télépathiques, tel qu’en témoignait une autre illusion lumineuse qui stylisait un phénix autour de son œil gauche, et les maintenir n’était pas une mince affaire, surtout dans l’état émotionnel actuel. La nouvelle Phénix avait une particularité par rapport à nombre d’autres illusionnistes : elle se dupait elle-même. Pour les marques d’assermentation, son propre esprit était victime des illusions, et dans la panique, son propre esprit avait également été manipulé ; elle était invisible à ses propres sens.

Elle avait l’impression de ne plus exister ; ce n’était pas comme le sommeil ou la perte de conscience, agréable et naturelle, c’était… différent. Désagréable. Avoir conscience de soi et malgré tout avoir l’impression de ne plus être, n’être plus qu’un esprit, un simple observateur du monde, c’était…

Rachel ne s’entendait même plus pleurer, bien qu’ayant conscience de le faire. Sa douleur était devenu muette, écho désespéré du silence. Avoir mal, avoir conscience d’avoir mal, avoir conscience de pleurer, mais ne pas s’entendre le faire, ne pas se sentir le faire. Une expérience inédite de non-existence consciente, l’inverse absolu de la coquille vide. L’univers poursuivait sa course alors qu’elle était un néant conscient, inexistant et pensant, un paradoxe de réalité. Ce monde ne l’avait pas vu naitre, mais désormais qu’elle y avait posé le pied, il ne semblait pas accepter son oubli : alors même qu’elle n’existait plus pour elle-même, Rachel existait pour les autres ; elle pouvait l’entendre.

Ernest Lenoir, alias Altérion, après un instant de surprise, raisonna sur sa présence : elle était toujours là. Elle n’arrivait même pas à se cacher correctement ! Le monde témoignait de son emprunte, l’homme-rat, ou plutôt l’enfant-rat, le voyant. Il ne voulait pas la brusquer, la laissant ainsi s’isoler. Ce concentrant sur Franklin, il lui sorti un mouchoir pour l’aider, voulant réparer les dégâts fait par Rachel. Cela fit plaisir au jeune garçon, qui attrapa le mouchoir avec un sourire, le remerciant et innocentant la jeune femme du saignement de nez.

Franklin Richard, lui avait été déçu que ses efforts se soient avérés inutiles. Même s’il ne lui en tenait pas rigueur, Rachel s’en voulait. Le garçon pensait que quoi qu’eut put faire son « amie », il pouvait l’accepter, par naïveté comme par espérance. C’était faux, elle en était sure. Et jamais elle ne voulait lui montrer ; s’eut été tuer son enfance et son ignorance, comme on les avait arraché par le fer et la douleur à elle-même. Non, elle ne voulait pas. Elle ne savait pas comment lui en parler, et son mensonge lui couterait de plus en plus chère. Franklin se demandait s’il ne valait mieux pas l’abandonner ; comment pouvait-il penser cela ? Il pesait le pour et le contre, et Rachel fut bien plus male qu’elle l’était de par ses souvenirs. Son passé l’avait détruite, et réclamait maintenant le peu qu’elle était parvenu à reconstruire en sacrifice. Même si elle savait ne pas mériter autre chose, Rachel ne voulait pas être abandonnée, s’eut été la fin.

Altérion demanda si quelqu’un avait été prévenu du fait que la jeune femme sortait de l’infirmerie ; Personne. Si les infirmières avaient vu Rachel sortir, l’une d’elle l’aurait accompagnée. Ernest parla de son propre cas, de ses traumatismes dont Rachel put avoir une image et un nom : Mr Sinister. Si elle frémit face aux bribes de souvenirs qu’elle capta, les pensées liées à ce nom laissait à penser qu’Ernest avait eut le droit à son lot d’expérience, comme elle.

L’enfant-rat doutait qu’ils puissent l’aider, et redoutait qu’elle puisse leur faire du mal, ou se faire du mal seule ; de son cas, elle s’en foutait : c’était déjà une épave, des bouts en moins ou en plus n’aggraveraient pas son cas. Mais eux, elle ne devait pas leur faire de mal. Elle ne voulait pas, mais présente telle qu’elle l’était dans leurs esprits, pour maintenir son illusion, elle pouvait leur en faire sans le vouloir… elle ne devait pas… elle ne voulait pas…

Son emprise s’affaiblissait à mesure que le chagrin et la peur augmentait, la seule chose « rassurante » étant qu’également prise dans son piège, elle souffrirait avec eux si jamais elle perdait le contrôle, ce qui suffirait à interrompre le tout.

Même lorsqu’elle était dans cet état étrange et irréel, Rachel causait du dégât : Franklin s’emporta contre Ernest, par sa faute à elle. Il ne voulait pas la voir comme le monstre qu’elle était, chose qu’Altérion envisageait sans peine, pour avoir vécu bien trop de mal pour son jeune âge. Comme elle, somme toute, sauf qu’il tentait de s’en sortir. La médication, Rachel ne pouvait se fier à des drogues, cela lui rappelait trop les traitements infligés pour faire d’elle une Limier ; elle ne parvenait même pas à ne pas paniquer en présence d’une machine de soin, leur but de maintenir en vie pouvant être utilisé pour le meilleur comme pour le pire.

-Heu...pardon, je t'ai pas bien parlé, tu essais d'aider et moi je te parle méchamment. Excuse moi Ernest, j'ai juste très peur pour Rachel et je veux l'aider, je crois que je donnerais même ma vie pour elle, alors que je la connais depuis à peine une semaine. Je sais pas pourquoi je suis comme ça avec elle...

*Non !*

La pensée avait presqu’été un cri psychique par son intensité, apparaissant directement dans les cerveaux d’Ernest, de Franklin et d’elle-même. Ils savaient désormais qu’elle était toujours là, même s’ils n’avaient eut que peut de doute, mais alors qu’ils tentaient de reprendre le goûté là où elle l’avait gâché, servant un verre à chacun, Rachel perdit le contrôle de ses émotions, se laissant aller à la sincérité.

*Tu ne dois pas ; jamais ! Plus personne ne doit souffrir pour moi, à cause de moi. Plus personne ne doit mourir pour moi, à cause de moi. Surtout pas toi. Tu… tu l’as déjà fais… dans le futur… ne m’abandonne… plus jamais… Promets-moi… de ne jamais risquer ta vie. Surtout pas pour moi… Je ne supporterai pas… de te perdre… à nouveau…*

Elle n’en pouvait plus, la peur de perdre Franklin se rajoutant au chaos émotionnel, brisant ses illusions comme si elles n’avaient été que des panonceaux de carton en pleine ouragan. Rachel réapparut, pour elle-même comme pour les autres, entièrement, les lignes rouges marquant son visage comme son corps, bien que dissimulée par la combinaison, huit lignes tracées au fer rouge et suivant ses centres nerveux sur tout le corps, de son visage à ses pieds. Mais la douleur dans laquelle elles étaient nées n’était rien par rapport à la douleur qu’elles avaient infligé, et par celle qu’elles continuaient de lui infliger. Mais ce ne fut pas cette révélation le pire. Maintenant désespérément ses illusions dans l’esprit des deux jeunes gens, Rachel ne put contenir le flash dans sa seule tête, et ils le virent comme elle-même. Elle essaya de se retirer des esprits de Franklin et d’Ernest, le faisant violemment dans sa précipitation, mais ne sus si elle y parvint à temps.

Rachel avait la vingtaine, bien qu’elle ne comptait plus vraiment, et tout autour d’elle n’était que flammes et ruines. Cela avait été un ghetto pour mutant, un quartier insalubre de cabanes en bois semblables à celles des images des camps de concentration nazis, mais tout y brûlait. Rachel courrait au côté d’un jeune homme de six ans son ainé, lequel tenait dans ses bras une trentenaire inconsciente. Tous trois étaient vêtus de guenilles usées, deux d’entre eux étaient à bout de souffle, et elle seule se retourna. Le gigantesque robot lui apparut de toute sa brutalité de fer et de rouage, traversant l’épaisse fumée acre dégagée par des charniers invisibles, tournant sa tête casquée aux yeux rouges vers les fuyards. Une main de fer traversa elle aussi la fumée, se tendant vers yeux. S’arrêtant de courir, Rachel se retourna et dressa un bouclier télékinétique autour d’elle et de son groupe. Le rayon laser frappa le bouclier, le faisant vibrer sur la totalité de la sphère, le souffle de l’impact projetant la jeune femme et ses comparses au sol. Elle lâcha un juron dans la poussière, se relevant difficilement. Elle n’était pas sure d’encaisser beaucoup d’autres attaques du genre. Le jeune homme était aussi tombé un peu plus loin, se relevant plus facilement pour venir l’aider.

- Rachel, tu dois emmener Kate, vous seules pouvez changer le passé ; fuyez le plus loin possible. Je dois y aller, ils ne les retiendront pas sans moi, avait-il dit en arrivant à son niveau, l’aidant à se redresser.

Rachel lui avait alors sauté au cou, les larmes roulant sur son visage. Puis ils s’étaient séparés ; Rachel avait télékinétiquement soulevé le corps inconscient de Kate, puis avait entreprise de s’envoler, tant pis si elle attirait l’attention des Sentinelles. Cependant, cette attention lui était déjà acquise et un nouveau géant d’acier tomba du ciel, verrouillé sur elle. D’une poussée Télékinétique, Rachel tenta de la renverser, mais la machine tient le choc et tendit ses deux mains vers elle, déclenchant les batteries laser. Le hurlement du jeune homme retenti lorsqu’il forma autour d’elle un bouclier pour arrêter les rayons. Il dépassait ses limites pour elle, mais ne pouvait pas affronter deux Sentinelles à lui seul, pas dans son état physique actuel. Son hurlement de rage se mua en hurlement de douleur lorsque l’attaque de l’autre machine l’atteignit, et le regardant horrifiée, Rachel hurla son nom. Un simple nom, qu’elle n’aurait jamais dû avoir à prononcé à partir de cet instant : « Franklin ». Le cadavre fut propulsé jusqu’à elle et la jeune femme s’effondra dessus, brisée. Plus rien n’avait d’importance désormais, elle voulait juste le suivre, où qu’il aille. Les Sentinelles la prirent de nouveau pour cible et ouvrir le feu.

Rachel hurla de douleur à nouveau, tenant plus fermement sa tête. Ils n’avaient rien dû ressentir de son départ, mais si ils avaient vu ; si elle leur avait fait partager son flash, c’était encore pire que tout ce qu’elle pouvait imaginer. Elle c’était dévoilé, et avait même montré l’un des instants les plus tragiques de sa vie ; pire, elle leur avait fait le mal qu’elle redoutait tant. Elle venait peut-être de montrer à Franklin sa propre mort.

Hurlant, elle voulut bafouiller quelque chose, malgré la douleur et la tristesse, malgré la culpabilité et la peur d’avoir détruit son innocence et ses espoirs. Elle avait des nausées et des tremblements, pleurant plus qu’elle ne pouvait, son cœur battant si vite qu’elle avait des bouffées de chaleurs, sa gorge si serrée qu’elle avait l’impression qu’on l’étranglait, les mots refusant de sortir.


- Ce… Ce n’est… pas… elle n’y arrivait pas, son corps complètement bloqué.

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MessageSujet: Re: Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre)   Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre) Icon_minitimeMer 25 Juil - 13:37

Ho, en voilà un dangereux cumul. Ernest ne portait pas dans son cœur les télépathes pour une raison déjà évoquée. Outre la domination par l’esprit, il n’appréciait pas du tout l’idée qu’on puisse lire en lui comme dans un livre ouvert. Il avait aussi peut-être le tort de confondre quelque peu ce don avec une prouesse intellectuelle. Il en résultait un insupportable sentiment d’infériorité pour lui dont l’orgueil se nourrissait de sa qualité de surdoué. Quoi qu’il en soit, il accueillit donc la constatation que Franklin soit un télépathe d’une manière assez mitigée. De surcroit, le blondinet éleva le ton sur lui, s’énervant presque mais sans raison selon l’hybride qui prit cela comme une injustice. Une lueur colérique traversa le regard d’Altérion, une lueur presque démente. Il ressentit cette vague furibonde étreindre son être. Une crispation de la mâchoire souligna la violence du sentiment déjà démesuré. Et pourtant, ce n’était là qu’une pâle réplique de ce qui ce serait passé sans inhibiteurs. Sans eux, c’était presque sûr, le petit mutant aurait perdu le contrôle et se serait jeté sur le garçon comme une bête sauvage. Il l’aurait tué, il lui aurait peut-être dévoré les entrailles à moins qu’une impulsion sordide lui fasse s’habiller avec. Pas sûr que même ici, dans le parc de l’Institut, les secours auraient pu intervenir à temps. Ernest ne savait que trop bien tuer, même sans armes. Ses dents et ses griffes étaient des armes. Quelques secondes, voilà tout ce qui lui fallait pour faucher une âme. Fort heureusement, le traitement suggéré par Karma fit merveille et rien de tout cela n’arriva. Au lieu de ça, la vague colérique ne fut pas assez forte pour emporter la raison d’Ernest. Il se raisonna et, comme par magie, l’hostile sentiment se volatilisa, presque aussi vite qu’il était venu. Le petit mutant avait posé une main sur son front et il secoua quelque peu la tête. Il avait eu un peu peur, il avait craint le pire une fraction de seconde, mais c’était déjà terminé. Il reposa ses yeux de nouveau apaisé sur Franklin et garda le silence un petit moment. Il finit par se rassoir et prendre le verre de jus de fruit qu’on venait de lui servir, ainsi qu’une part de gâteau. Ses gestes contrastaient avec ceux de la tête blonde. Ils étaient vifs et adroits, ils étaient ceux de quelqu’un qui avait la maitrise de son corps. Lenoir soupira et reprit enfin la parole.

-Tu sais Franklin, ce n’est pas une question de peur ou de lâcheté. Je crois que tu ne sais pas très bien…

Il s’était exprimé avec calme mais n’eut pas le temps de poursuivre. La voix de Rachel raisonna dans sa tête. Diable, elle aussi était télépathe ? Il en fut si surpris qu’un morceau de gâteau s’échappa de sa gueule pour se retrouver sur son pantalon. Puis arriva le flash. Il vit tout, du début à la fin. Cette fois, il en lâcha son verre encore à moitié plain. Il s’était mis à regarder dans le vague bien malgré lui. La scène était saisissante. A quoi assistait-il exactement ? C’était quoi ce bordel ? Jamais il n’aurait cru avoir droit à pareil spectacle simplement en voulant faire ses devoirs à l’air libre ! Quand ce fut terminé, il cligna des yeux, un peu perdu.

Il avait donc été surpris, c’était la moindre des choses. Mais ce qui pouvait sembler stupéfiant, c’était qu’il fut juste surpris. Pas de panique, pas de peur, pas de choc et pourtant les images avait amplement de quoi suciter de fortes émotions par leur violence et la douleur qu’elles transmettaient. Non, il ne fallait surtout pas voir dans cette quasi impassibilité d’Ernest une preuve de force morale, de stoïque héroïsme. C’était au contraire l’affreuse preuve qu’il n’était plus normal. Ce manque de sensibilité, d’humanité, c’était le fait de son traumatisme. Du sang, des larmes, il en voyait chaque nuit avec autant d’immersion. Les cauchemars poignants, c’était son quotidien. La seule chose qui différait, c’était que ce cauchemar, ce n’était pas le sien mais celui vraisemblablement de Rachel.


-Franklin, murmura-t-il mais pour lui-même, toujours absent.

Il réentendait le cri de Rachel, terminant la vision. Etait-ce là l’avenir ? Ou un avenir possible ? Un délire ? Une prémonition ? Une chose était sûr, Rachel et Franklin étaient liés et cela expliquait peut-être pourquoi le garçon se sentait si obligé d’aider son amie. L’esprit vivace d’Altérion se perdait déjà en supputation. Le mutant revint quand même à la réalité, se rendant tout d’abord compte que l’une des jambes de son pantalon était trempée de jus de fruit. Et voilà, il avait l’air fin maintenant, songerie insignifiante vu le contexte. Il tourna la tête et constata le retour de Rachel. La pauvre n’arrivait pas à se reprendre. Il fallait faire quelque chose. Oui, Lenoir se sentit obligé de faire quelque chose. Il déposa rapidement le reste de la part de gâteau qu’il tenait toujours en main, il redressa le verre en plastique presque vide maintenant et se leva pour s’approcher de la jeune femme, de nouveau calme et précautionneux. Il s’accroupit à ses côtés tout en gardant, comme la précédente fois un minimum de distance pour ne pas l’effrayer. Puis il s’exprima.


-Rachel ? Rachel ? Ce n’est pas grave. Ecoutes-moi. Peut-être que je m’égare mais quand je te vois, tu me fais penser à moi. Tu sais, j’ai vécu des choses horribles. J’ai fais des choses horribles. Tu n’as qu’à lire en moi si tu ne me crois pas. Cherche Phobos en mon esprit. Cherche aussi la nuit à la ferme. Tu y verras ce qui chaque nuit me tourmente. J’ai si mal en moi. J’en ai perdu la raison. Mais regardes-moi : Karma m’a tendu la main, j’arrive à me reconstruire. Y’a encore beaucoup de travail mais y’a toujours de l’espoir. Alors si moi j’y arrive, pourquoi pas toi ? Tu es a l’Institut. On peut t’aider.

Jamais au grand jamais Ernest n’aurait tenu pareil langage en situation ordinaire. Comme déjà dit, il ne voulait pas se dévoiler. Et pourtant, il le faisait maintenant de son plin gré. Car même s’il n’en avait pas encore pleinement prit conscience, son existance n’avait de sens qu’à travers les autres. Ce n’était qu’en aidant les autres qu’il pouvait s’aider lui-même. Et dire qu’avant il était égoïste… Il avait été si brisé que même son naturel n’avait pas résisté.

Si Rachel, ou Franklin, suivaient les indications de l’enfant-rat, s’ils pénétraient son esprit à la recherche de ses sombres souvenirs, ils auraient droit à de nouvelles doses d’horreur, incroyablement nette en plus car la mémoire d’Ernest était d’une clarté hors norme. Phobos conduisait directement au 15 jours que le mutant avait passé séquestré dans le laboratoire du dénommé Phobos. Il avait alors été traité comme un cobaye, comme un vrai rat, gardé nu dans un cube de verre. Examens et expériences ignobles avaient été faites sur lui. La nuit dans la ferme était celle où Karma l’avait trouvé et ramené de force à l’Institut. Il avait eu le temps de tailler en pièces au sens propre du terme une mère de famille, décorant macabrement le mur de la cuisine. Celui qui était alors encore Confrériste était maculé de sang pratiquement de la tête au pieds. Il avait tout d’un monstre. Et il avait projeté de tuer les enfants aussi. Heureusement, il n’en avait pas eu l’occasion. Le premier souvenir expliquait le second. En perdant la raison à cause de Phobo, Ernest était devenu un monstre. Et ces deux souvenirs, les plus durs de tous, n’étaient toutefois pas seuls, accompagnés par bon nombre d’autres choses si sombres.

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MessageSujet: Re: Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre)   Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre) Icon_minitimeJeu 26 Juil - 7:36

Franklin, toujours désemparé avait tenté de détendre un peu l’atmosphère en se remettant à servir le gouté. Il avait servie du jus de fruit et même une part de gâteaux à Ernest qui semblait accepter de manger un peu, ce qui fit assez plaisir à Franklin qui s'en voulait d'avoir été aussi sec avec le jeune mutant. Habituellement, Franklin était un enfant très calme qui n' haussait jamais le ton et acceptait toujours les reproche qu'on pouvait lui faire. Il n'était pas du genre à se rebiffer et s'était peu être l'un de ses défauts mais, étrangement il avait eu un comportement assez sévère avec Ernest. Depuis qu'il avait rencontré Rachel, Franklin n'était plus le même et il était obsédé par la jeune femme qu’il considérait comme une grande sœur et il était prêt à tous pour elle et quand il avait dit qu'il donnerait sa vie pour elle, ce n'était pas un mensonge. Toute cette compassion qu'il éprouvait pour la jeune femme l'avait donc conduit à parler un peu mal à Ernest et à voir son visage, ce dernier n'avait pas vraiment apprécié ce que lui avait dit Franklin. Pour ce rattraper, le petit blondinet avec donc essayé d'amadouer le mutant avec de la nourriture et de la boisson.

Tous cela sonnait tous de même un peu faux. Franklin avait perdu toute trace de joie sur son visage et il était tendu et se demandait toujours comment il pourrait faire revenir Rachel au prêt d'eux, alors que la jeune femme semblait avoir totalement disparut. Elle s'était évaporé depuis quelques minute déjà et n'ayant plus de solutions en tête pour aider Rachel, Franklin s’écarta un peu en espérant qu'elle décide de revenir par elle même en se calmant un peu. Il l'avait déjà vue faire quelques crises à l'infirmerie mais, jamais à ce point et il ne comprenait toujours pas pourquoi elle se mettait dans un tel état. Il avait pris soin d'elle, fait en sorte de peser ses mots et de ne pas la questionner sur son passé douloureux mais, pourtant cela n'avait rien changer et s'il ne l'aurait pas temps apprécié, il serait probablement partit en courant et ne serait jamais revenu voir cette femme qui ne semblait pas vouloir qu'on l'aide. Franklin s’aperçut qu’une fois de plus il s’enfonçait dans ses pensées qui allaient vers Rachel et décida de reporter son attention sur Ernest afin de ne pas sombrer dans la mélancolie.


- C'est vrai Ernest, je comprend pas tous, j'aime beaucoup Rachel et je veux juste aider, tu crois que je devrais pas? Je suis peu être trop collant mais, j'ai l'impression de la connaitre depuis très longtemps.


Cet à cet instant que Franklin entendit la voix de Rachel dans sa tête, la jeune femme n'était pas réapparut mais, se faisait entendre dans la tête des deux mutants et quand elle s'adressa à Franklin elle confirma enfin la mise en garde que le Franklin adulte avait déjà fait au petit durant une vision que ce dernier avait eu à une époque ou il possedait encore ce pouvoir incontrôlable. A l'époque, le petit blondinet n'avait pas trop compris cette vision et quand il avait rencontré Rachel quelques jours plutôt, il n'avait toujours pas compris de quoi il devait se méfier et des risques qu'il courait. Mais, les choses se faisait maintenant plus claire quand elle lui parla du futur et sans savoir exactement de quel façon cela se produisait, Franklin fut projeté dans les souvenirs de Rachel qui ne semblait plus se contrôler et avait projeter ses pensées aux deux jeunes mutants qui se retrouvaient spectateurs d'un monde bien différent du leurs. La vision semblait claire et Franklin observait cette vision par les yeux de la jeune femme.

Ce que cette femme leurs montrait inconsciemment était une vision des plus apocalyptique, le monde semblait ne tenir que sur un fil, tous était en feux et l'air était étouffant, tous ce qui se trouvait au tour de la jeune femme n'était que tas de ruines et désolation. Rachel courait au coté de deux autres personnes et Franklin qui avait déjà vue sa version du futur venir lui rendre visite, se reconnu immédiatement. Les trois jeunes gens couraient dans les rue et ils semblaient tous les trois à bout de souffle, prêt à s'effondrer. De très gros robot étaient arrvié sur les lieux et semblaient les chasser. C'est à ce moment là que Franklin se vit laissé Rachel et partir de son coté pour retenir les immense robot qui tirait des laser. A ce moment là, le gamin compris le liens qui l'unissait à Rachel dans un futur qui semblait bien étrange et qu'il ne voyait pas se réaliser dans ce présent. Ici, Rachel était plus âgé que lui et il l'aimait comme une grande sœur, une personne à qui se confier et à la quelle il tenait beaucoup. Mais, dans le futur d'où venait la jeune femme, elle et Franklin était en couple et amoureux. Tous semblait si différent dans ce monde chaotique et il savait désormais que Rachel venait d'un autre monde et c'était pourquoi par moment elle semblait si différente, distante et observatrice d'un monde ou le futur ne serait pas le sien. Au moment où la tension fut à son maximum, Franklin lutta un moment avec les pensées de Rachel et s'extirpa de cette vison d 'on il ne voulait pas connaitre la fin.

" De bonnes résolutions "


Franklin en avait vue assez et même s'il n'avait pas vue ce qui lui était arrvié dans la vison parce qu'il avait écourté ce flash en sortant des pensées de Rachel, il comprenait la gravité de la situation. A cet instant, le jeune mutant aurait pu fuir et ne jamais revoir la jeune femme mais, bien au contraire il venait de comprendre beaucoup de choses et son but dans la vie avait toujours été de faire le bien et voir ce monde en ruines, ne faisait que le motiver à rendre le monde meilleur et à tous faire pour que le futur de Rachel ne sois qu’un lointain souvenir qui ne se réaliserait pas ici. Cette vision projeté par la jeune femme, il la garderait pour toujours à l'esprit et plutôt que dans faire un traumatisme, il en ferait une force et une raison de luter pour apporter l'espoir au monde. Jusqu'à maintenant, il s'était contenté d'observer les choses en se demandant ce qu'il pourrait faire pour améliorer les choses mais, maintenant il comprenait qu’il devait appendre à mieux utiliser ses pouvoirs et peu être même s'entrainer à combattre. Ses pouvoirs pouvaient s’avérer très utile mais, le soucis était qu'il n’arrivait pas à le utiliser tous en même temps, sa projection astral ne lui permettait pas d’interférer avec environnementale mais, peut être que s'il parvenait à maitriser sa télékinésie en même temps que sa projection, les choses changerait et il pourrait se montrer plus fort et apte a aider les gens comme le fond les x-mens, des gens qu'il respecte et admire.

Quand Franklin était sortit du flash de Rachel, il resta un moment à regarder dans le vide, tendis que la jeune femme était réapparut et ne masquait mêem pus ses étranges symbole qu’elle avait sur le corps et tentait de s'expliquer, même si elle ne semblait pas réussir à articuler. Il regarda ensuite silencieusement Ernest qui s’approchait de la mutante et tentait une fois de plus de la rassurer et se proposait même d'ouvrir son esprit en lui montrant les moments douloureux qu'il avait aussi vécu. Franklin estimait avoir vue assez d'atrocité et il se leva sans rien dire et marcha silencieusement dans le parc car il avait besoin de réfléchir un peu et d’être seul. Il s'assit ensuite sur un banc, à une vingtaine de mètres du lieu de leur pique nique. il leva la tête et regarda les nuages, laissant ses pensées et son esprit s'évader. Être un peu seul lui faisait du bien et lui permettait de décompresser un peu et des qu'il se sentirait un peu apaisé, il retournait s’assoir sur la nappe au prêt de Rachel et Ernest car tel était sa résolution, continuer d'aider cette femme et tous faire pour rendre le monde meilleur et apporter l'espoir sur une terre qui en a bien besoin.


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MessageSujet: Re: Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre)   Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre) Icon_minitimeJeu 26 Juil - 23:43

- Ce… Ce n’est… pas…

Non, elle n’y arrivait pas, chaque mot retenu dans sa gorge pas une crispation dû à la certitude d’avoir détruit des vies. Elle venait non-seulement de dévoiler son avenir, mais également de détruire les espoirs et les rêves de Franklin par un souvenir particulièrement fort. La tristesse et la culpabilité de ne savoir faire rien d’autre que le mal étaient très présentes en elle, mais plus que tout, Rachel avait l’impression d’avoir tué l’alter-égo de son défunt mari, une personne qui avait été là pour elle envers et contre tout, un enfant qui lui avait donné tout le soutien et l’amitié qu’il avait put. Elle avait détruit la plus belle chose en ce monde, à ses yeux, et ne pourrait jamais ce le pardonner. Son mari avait eut raison d’avertir ce Franklin-ci de ne pas l’approcher, elle n’apportait que la destruction et le malheur. Elle devait repartir de là où elle venait, elle devait disparaitre de ce monde dans lequel elle était une étrangère apportant le chaos. Pas de Rachel Anne Summers, il y avait une raison. Pas de Rachel Anne Summers ; elle ne devait pas être ici. Elle aurait dû mourir. Pas de Rachel Anne Summers !

- Rachel ? Rachel ? Ce n’est pas grave. Ecoutes-moi. Peut-être que je m’égare mais quand je te vois, tu me fais penser à moi. Tu sais, j’ai vécu des choses horribles. J’ai fais des choses horribles. Tu n’as qu’à lire en moi si tu ne me crois pas. Cherche Phobos en mon esprit. Cherche aussi la nuit à la ferme. Tu y verras ce qui chaque nuit me tourmente. J’ai si mal en moi. J’en ai perdu la raison. Mais regardes-moi : Karma m’a tendu la main, j’arrive à me reconstruire. Y’a encore beaucoup de travail mais y’a toujours de l’espoir. Alors si moi j’y arrive, pourquoi pas toi ? Tu es à l’Institut. On peut t’aider.

Rachel ouvrit les yeux, regardant l’enfant-rat à nouveau accroupie près d’elle, ce qui signifiait à une distance raisonnable tout de même. Il était aussi étrange et effrayant que son apparence le laissait à supposer : il se définissait comme un monstre, mais se voulait porteur d’espoir. Elle ne voulait pas lire en lui, elle avait peur de ce qu’il avait fait, de ce qu’il avait subit ; peut-être la comprenait-il, peut-être pas, cela ne changeait rien. Elle était au-delà de tout retour possible, elle avait trop fait ; rien que détruire Franklin lui valait sa culpabilité éternelle.

Elle tourna les yeux vers lui, voyant son regard vide, se perdant dans la douleur de ce qu’elle avait brisé. Sans un mot, Franklin ce leva et parti ; il ne parti pas bien loin, s’asseyant sur un banc toujours dans le champ de vision de Rachel, mais il parti hors de portée. Dans un geste bien inutile, la jeune femme tendit la main vers lui, avant de la laisser retomber sur le sol.

Ses bribes d’espoirs venaient de mourir, et elle ne parvenait même plus à pleurer. Rachel était dans un état second, morte dans son cœur, incapable d’aller plus bas. C’était fini, plus rien n’avait d’importance. Elle n’avait pas que tout perdu, elle avait tout détruit. La création prenait le temps d’une vie, alors que la destruction ne prenait que celui d’un après-midi. Si jamais elle avait eut une chance de s’en sortir, elle était persuadée de l’avoir gâchée. Mais pire que tout, elle avait détruit l’espoir même. Elle n’avait pas que gâchée sa vie, elle avait gâchée celle de l’être le plus chère qu’elle avait dans ce monde.

- J’ai vu cet Institut bruler et le Professeur mourir assassiné ; j’ai vu les X-Men périrent, j’en ai même tué, même si je ne parviens à me souvenir desquels. J’ai passé un tiers de ma vie à tuer les gens qui m’étaient proche, à tuer des mutants ou à les enfermer en camps de concentration. Ils ont fait de moi un monstre tel que tu ne pourras jamais l’imaginer, Ernest. Je mérite mille fois ce qui m’arrive… sa voix était vide, mécanique, sans âme, comme si toute émotion l’avait déserté. Mais lorsqu’elle dû parler de Franklin, Rachel tressaillit : mais pas lui. Il n’avait jamais voulut autre chose que m’aider, me porter un peu d’espoir, et aujourd’hui, je l’ai détruit. Je…

A nouveau, elle n’arrivait plus à parler, les émotions revenant, l’entrainant vers de nouveaux fonds. Tremblante de crispation, sanglotant sans larme, peinant à respirer, Rachel avait encore un mot à dire. Et elle le dirait.

- V…vas l’aider… lui… par pitié… Il… il doit se… se reconstruire… s’il te plait…

Elle ne connaissait Ernest Lenoir que comme le monstre qu’il se considérait, mais aujourd’hui, elle n’avait que ce monstre pour tenter de sauver sa seule famille, alors elle s’en remettait à lui. Elle ne croyait pas qu’il soit un monstre, qu’il l’ait été, peut-être, mais plus maintenant. Elle ne dit cependant rien, le laissant s’en aller : Franklin avait plus besoin d’aide qu’elle.

Pourquoi ? Parce qu’une fois que Rachel fut seule, elle prit la seule décision qui avait un sens. Pas de Rachel Anne Summers… Pas de Rachel Anne Summers… Plus de Rachel Anne Summers.

Une pression Télékinétique se fit autour de sa gorge, et Rachel ferma les yeux. L’instant suivant, le nœud coulant invisible commença à se resserrer.

* Désolée Frankie… je suis désolée… si désolée…*
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MessageSujet: Re: Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre)   Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre) Icon_minitimeVen 27 Juil - 7:56

Tant de détresse, tant de souffrance, tant de désespoir… et pourtant le visage d’Ernest exprimait toujours cette neutralité. Pire encore, elle se nuança de froideur. Il n’arrivait pas à s’émouvoir ou ne le voulait pas. Rachel proférait un bien sombre avenir, rien de moins que la fin de l’Institut, la fin des X-Men, par sa faute. Et alors ? Il aurait pu s’agir de la fin du monde, de l’apocalypse, qu’Altérion serait quand même resté de marbre. Au moins, épargné par les émotions forte, il restait maitre de lui-même en cet instant dramatique si bien que son effroyable impassibilité pouvait presque devenir un atout. Les yeux toujours posés sur la jeune femme, ses pensées devinrent critiques envers elle, presque sévère. Il avait envie de la secouer, de la remuer, de lui hurler : « bon dieu, mais t’as pas fini de te lamenter ? Non mais ho, faut se bouger le cul ma belle si on veut s’en sortir ! » Comment ça il ne pouvait pas imaginer le monstre qu’elle était ? Depuis quand il y avait des limites à l’imagination, surtout à la sienne si fertile ? Bien sûr que si, il pouvait imaginer. La vraie question c’était : pouvait-il le réaliser ? Peut-être, peut-être pas. Il ne chercha pas à savoir. Au lieu de ça, son imagination justement lui fit se demander s’il avait une place dans le sombre tableau décrit et montré par Rachel. Etait-il devenu X-Man, rêve qu’il n’avait pas abandonné ? Avait-il été tué par la demoiselle ? Il aurait été curieux de savoir, juste curieux. Pour finir de s’égarer, le petit mutant fut légèrement piqué par son orgueil, comme si être en présence d’un monstre pire que lui le vexait. C’était une réflexion infantile, l’une des rares qui demeurait dans sa tête malmenée.

Les pensées d’Altérion allaient vites. Son égarement ne fut pas long, à peine le temps d’un souffle. Il constata les étranges tatouages sur le corps de Rachel, chose qu’il n’avait pas fait jusqu’à présent, certainement à cause du flash et des réflexions suscitées. Cette constatation devint un détail de plus parmi tant d’autres. Pour l’heure, il ne se pencha pas dessus. Lentement, sans rien dire, il se redressa. La dureté de ses songeries à l’égard de Rachel n’apparu pas à la surface. L’enfant-rat aurait en fait été incapable d’exprimer cette dureté car, paradoxalement, il voulait toujours aider, agir au mieux. Il était surpris du discours qu’il avait tenu, surpris d’avoir dévoilé si vite ses secrets. Mais il l’avait fait. Le regrettait-il ? Ce qui était sûr, c’était que son travail n’était pas achevé. Il s’approcha de Franklin mais surveilla du coin de l’œil Rachel. Il avait dans l’idée d’appeler quelqu’un. On pouvait leur en tenir rigueur s’ils ne le faisaient pas. Et puis la santé de la jeune femme était en jeu, ce n’était pas le moment de tenir à l’écart les adultes bien plus compétant que ne pouvaient l’être deux jeunes élèves. Et si la tête blonde avait quelque chose à redire, alors c’était qu’il manquait cruellement de lucidité, selon Lenoir.


-Bon, Franklin, surveille ton amie, je vais à l’Infirmeri pour…

Il s’était interrompu, apercevant Rachel en train de commencer à suffoquer. Trop tard. Il n’allait pas avoir le temps d’appeler les secours. Que se passait-il ? Malaise ? Tentative de suicide ? Ha, elle était vraiment chouette cette séance de devoir en plain air ! S’il avait été dans sa chambre, comme d’habitude, il aurait déjà terminé alors que là, il n’avait même pas commencé. En un rien de temps, Altérion revint vers la jeune femme. Stoppant sa course, il l’observa. Quelque chose semblait entraver de plus en plus sa respiration. Il vit la pression sur son cou mais n’aperçu aucune corde, aucun foulard ni rien pour serrer. Une force invisible ? De la télékinésie ? C’était une tentative de suicide. Par acquis de conscience, Ernest balaya les environs. Peut-être y avait-il un mutant dans les parages en train de générer cette force, mais rien et tout indiquait qu’il était inutile de chercher plus avant. Ce ne pouvait être qu’une tentative de suicide.

-Franklin ! C’est le moment de te servir de tes pouvoirs. Elle s’étrangle, empêches-là ! Si tu ne le peux pas, dis-le tout de suite et je file chercher de l’aide !

Le calme d’Ernest semblait un peu s’être atténuée. Sa voix était plus pressante, presque autoritaire. Il savait qu’entre lui et Franklin, il était le plus âgé. En conséquence, il était le responsable ou se considérait comme tel. Il voulait aussi et surtout que cette histoire ne se termine pas par un décès. Ce serait pour lui, un échec. Etrange pensée pour quelqu’un qui reste de marbre face à la mort. De plus, intérieurement, ses songeries étaient toujours aussi sévères. Il se disait qu’on ne pouvait pas s’étrangler seul. En tout cas, manuellement, c’était impossible. Et avec de la télékinésie, il supposait que c’était la même chose. Quand Rachel perdrait conscience, elle devrait aussi perdre le contrôle sur son pouvoir et l’étreinte prendrait fin. Mais Ernest ne pouvait être sûr de cette réflexion. Les Mutants avaient le don pour transgresser les règles. En attendant, voilà un autre élément qui lui faisait penser à lui. La tentative de suicide, il l’avait déjà fait. Ça c’était passé dans sa cellule, lorsqu’il était incarcéré au BAM. Lui, il avait tenté de se sectionner la langue afin de se vider de son sang. Et de son avis, c’était plus efficace que la strangulation en absence d’outils appropriés. Bon, en même temps, il avait raté son coup puisqu’il était ici.

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MessageSujet: Re: Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre)   Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre) Icon_minitimeSam 28 Juil - 9:27

Franklin était toujours sur son banc et regardait les nuages s'entre croiser, le ciel était claire et le gamin aimait beaucoup regarder les nuages, c'était une habitude qu’il avait déjà, bien avant d'arriver à l'institut. C'était une manière pour lui de s'évader un peu et de réfléchir à certaine choses qui lui posait problème. Les problème justement, le jeune mutant semblait les attirer comme du miel qui attirerait une guêpe. Même s'il était rarement responsable de ce qu'il ce passait, Franklin avait en effet la fâcheuse manie de se retrouver au mauvais endroits et au mauvais moment. A force de vouloir aider tous le monde, il se retrouvait dans situation difficile à gérer, il devait peu être aussi cella à sa maladresse légendaire. Il se rappela notamment de son premier jours de classe, où il avait été mordu par une araignée et avait ainsi pu visiter l'infirmerie, bien vite. Malgré lui, ce petit mutant plutôt timide et calme arrivait très vite à se faire connaitre et même si les gens le trouvaient souvent attendrissent, il y en avaient aussi qui le trouvait étrange. Comme à présent, Franklin avait souvent la tête dans les nuages et restait un moment à réfléchir et à rêver à un monde meilleur où l'espoir n’aurait plus d’importance parce que les gens feraient tous des efforts pour améliorer le monde. Plus de guerres, plus de famines et plus d'injustices, des choses qui paraissaient impossibles à réaliser mais, que le jeune Franklin Richards se permettait encore d’espérer, peu être un peu naïvement. Même lorsqu’il voyait des choses horribles, le gamin continuait de penser que les choses pouvaient changer et c’était pourquoi il n'était pas encore décider à abandonner Rachel, même si le doute le gagnait peu à peu et qu’elle semblait vouloir rejeter tous l'aide qu'on pouvait lui apporter.

Franklin sortit avec un peu de difficulté de sa rêverie et posa son regard sur Ernest, qui était venu se poster devant lui. Ce mutant à l'aspect mi rat-mi humain , était plutôt étrange et semblait lui aussi avoir vécu de bien mauvaise choses. Au départ, Franklin n'avait pas prêté atention au rumeur que les autres élevés colportaient sur Ernest, les gens recomptaient toutes sortes
de choses au sujet du mutant, certains disaient qu'il ne mangeait que de la chère humaines et d'autres qu'il venait d'un endroit horripile où il n’exerçait pas des pratique très appréciable. Franklin n'était pas trop du genre à écouter ce genre de bêtise mais, quand cette enfant rat avait fait par à Rachel de ce qu'il avait vécu, Franklin avait commencé à penser que toutes les rumeurs que l'on entendait dans les couloirs, n'étaient peu être pas entièrement fausse. Le petit blondinet n'avait tous de fois pas voulu regardé dans l'esprit d'Ernest parce qu'il estimait avoir déjà vue ce qu'il fallait dans l’esprit de Rachel et cela n'avait vraiment pas été très agréable à regarder. La vision avait été chaotique et le gamin s'en souviendrait probablement durant très longtemps. Le chaos, Franklin pouvait également le voir dans les yeux d'Ernest qui semblait avoir changé d'humeur. Sois il était agacé par le comportement un peu distant de Franklin où bien il y avait autre chose qui n’allait pas.

-C'est Rachel? Dit Franklin en jetant un œil un peu plus loin sur la nappe de pique nique où se trouvait la jeune femme.


Ernest, avait apparemment l'intention de se rentre à l'infirmerie pour aller prévenir quelques personnes mais, Franklin approuvait pas trop cette idée. Elle n'était pas entièrement mauvaise mais, il savait que Rachel avait surtout besoin d’être entouré d'amis et le gamin avait un peu peur que si des infirmières venaient sur les lieux, il auraient vite fait de ramener la jeune femme dans sa chambre qu’elle ne quittait quasiment jamais. Franklin avait envies de dire à Ernest ce qu'il pensait de son idée mais, il avait peur de sa réaction et il avait l'impression que le choses pourraient empirer et il ne voulait pas se faire d’ennemis. Franklin resta donc à regardé Ernest d'un œil interrogateur et ce lever dans le but de se rentre au prêt de Rachel pour la surveiller. Mais, le petit mutant eu à peine le temps de se lever du banc qu’il aperçu Rachel qui suffoquait, comme si elle était étouffe mais, il ne voyait personnes au tour d'elle. Franklin compris assez vite qu’elle était elle même en train de s'infliger cette douleur, elle avait de nombreux pouvoir qui était très dangereux et il était assez facile pour elle de se donner la mort. La mort... se mot résonna dans la tête de Franklin et tendis qu'Ernest lui demandait de prendre une décision, il resta un moment à regarder Rachel, ne sachant que faire. Le temps était compté et s'il était vraiment décidé à aider cette femme, il devait faire quelques choses. Non seulement elle était son amie et il l’aimait beaucoup mais, elle était aussi une bonne raison de vivre pour lui et un motif pour luter.

-Je...je sais pas quoi faire....

Sans dire quoi que ce sois, Franklin couru vers Rachel et se figea devant elle, il avait l'impression que le temps s'était arrêté, elle était là, en train de se donner la mort et lui n'était qu’un simple spectateur, cherchant sur quel bouton appuyer pour faire le bon choix. Il jetait de temps à autre un regard suppliant à Ernest, se demandant que faire, tendis que le temps semblait s’écouler, peu à peu, comme les grains de sable d'un sablier ou la minuterie d’une partie d’échec, indiquant qu'il est temps de prendre une décision. Franklin se décida enfin à bouger, la jeune femme au étranges tatouages semblait lui faire confiance, il l'avait trainé dehors et s'en voulait beaucoup parce qu'il l'avait sans le vouloir conduit à cette situation et il ne voulait pas être coupable de la mot de Rachel. Il avait certes trouvé dommage qu'elle passe au temps de temps enfermé à l'infirmerie mais, si c'était son choix, il devait le respecter et après tous, elle courait peu être un risque moins grand.

Ne sachant pas si Ernest était partit cherche du secours ou autres choses, Franklin s’avança d'avantage et agenouilla prêt de Rachel. Elle était en train d'agoniser et il n’osait pas la toucher. Il pris une profonde inspiration et posa ses mains à quelques centimètres du visage de la jeune femme. Ce geste n'était pas vraiment utile mais, il avait besoin de se concentrer de se sentir proche d'elle, comme s'il l'a touchait. Elle était pour lui une grand sœur et il ne devait pas l'abandonner, pas maintenant, elle avait besoin de lui mais, il avait aussi besoin d'elle. Il se concentra encore un petit moment pour ne pas céder à la panique et se mis à parler dans la tête de Rachel, ne sachant pas vraiment si elle l'entendait.


*Rachel? Rachel! Tu m'entend dans ta tête? Pourquoi tu fait ca? Tu dois pas abandonner, tu te sens responsable des choses qui son arrivé dans ton monde mais, ce n'était pas ta faute, fait moi confiance, tu ne peux pas abandonner, j'ai besoin de toi et le monde aussi. Tu dois m'aider à sauver le monde et comme ça, ici ça ne deviendra pas comme chez toi. *


Il sortit de la tête de Rachel et s'en savoir si elle l’écoutait il, lui parla en essayent de rester le plus calme possible.

- Rachel! Reviens, ne fait pas de bêtise, reste avec moi, je vais devenir quoi sans toi? Je t'en pris, ne fait pas ça. Aide moi à combattre, pour le monde, pour l'espoir...

Puis Franklin se leva et tendit la main à Rachel en se demandant si elle était encore consciente de ce qui l'entourait. Une fois de plus, il se sentait mal, inutile et il ne voulait pas qu'elle meurt, il ne savait pas combien de tmeps elle pouvait encore rester sans respirer. Franklin n'était encore qu’un enfant et ce genre de situation était pour lui, bien compliqué à gérer. Il se concentra quelques secondes et projeta des paroles un peu paniqué, dans la tête d'Ernest qui ne devait pas être bien loin. Franklin n'avait pas besoin de voir les gens pour parler dans leur tête, du moment qu'il n'était qu'à quelques kilomètres. Ernest ne pourrait pas lui répondre s'il n'était pas télépathe mais, il entendrait surement les cris de Franklin dans sa tête. Le petit blondinet aurait bien aimé appeler au secours des gens qu'il connaissait mieux mais, le temps pressait et il ne savait plus quoi faire pour sauver Rachel.

- Ernest! Viens vite, j’ai besoin de toi!




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MessageSujet: Re: Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre)   Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre) Icon_minitimeSam 28 Juil - 14:55

S’étrangler était inutile, car ses pouvoirs disparaitraient avec sa perte de conscience, mais ce n’était pas cela qu’avait comme objectif Rachel Summers à cet instant ; cependant, son véritable objectif lui demandait plus de courage qu’elle ne pouvait en fournir. Elle pouvait exercer des pressions télékinétiques de dix tonnes, largement de quoi réduire un corps humain à l’était de bille sanguinolente et compressée, mais elle n’arrivait pas à briser sa propre nuque. Elle s’étouffait donc dans sa lâcheté. Une seule pensée, cela lui aurait demandé une seule pensée, et épargné cette strangulation futile, mais elle n’y arrivait pas. Elle avait tué durant toute sa vie, et maintenant, elle en était incapable. S’aurait été une bonne nouvelle si cela avait signifié qu’elle ne pouvait plus nuire, mais ce n’était pas le cas. Ernest avait regardé sans sourciller le souvenir de Rachel, mais Franklin… les images avaient dû le traumatiser, détruire ses espoirs et ses rêves… Elle l’avait détruit, encore. Le Franklin du futur l’avait vu, et elle aurait dû lui faire confiance : Franklin ne se trompait jamais.

Rachel n’avait pas trouvé d’autre moyen de s’assurer de ne plus pouvoir nuire, mais elle n’avait pas le courage d’aller jusqu’au bout ; s’aurait été tellement plus facile pourtant. Plus facile pour elle…

*Rachel? Rachel! Tu m’entends dans ta tête? Pourquoi tu fais ca? Tu dois pas abandonner, tu te sens responsable des choses qui son arrivé dans ton monde mais, ce n'était pas ta faute, fait moi confiance, tu ne peux pas abandonner, j'ai besoin de toi et le monde aussi. Tu dois m'aider à sauver le monde et comme ça, ici ça ne deviendra pas comme chez toi. *

Le temps d’une pensée, Franklin avait pénétré son esprit, puis en était ressorti, de peur de découvrir bien pire que sa propre mort.

- Rachel! Reviens, ne fait pas de bêtise, reste avec moi, je vais devenir quoi sans toi? Je t'en pris, ne fait pas ça. Aide moi à combattre, pour le monde, pour l'espoir...

Elle ne pouvait pas combattre, elle avait déjà essayé, et cela lui avait couté le peu de chose qui lui restait de sa période de Limier. Elle n’avait pas la force, elle n’avait pas la volonté, elle n’avait… plus rien. Elle voulait simplement ne plus faire de mal, ne plus ni faire souffrir ni souffrir. Simplement, oublier, être oublier. La caresse réconfortante du néant…

Non. Le néant, l’inexistence, elle l’avait goûté quelques instant auparavant, et cela n’avait rien donné. Disparaitre n’arrangerait rien, c’était abandonner ; abandonner ce pourquoi tant avaient souffert et allait souffrir, ce pourquoi tous c’étaient sacrifié. Ils avaient donné leurs vies pour elle car elle pouvait changer les choses, et tant qu’elle irait en ce sens, elle ne trahirait pas leur mémoire. Elle ne les oublierait pas si elle continuait leur œuvre, si leurs espoirs vivaient à travers elle. Tous avaient cru qu’elle pouvait changer les choses…

Mais c’était si dur. Dur de se remettre, dur d’apporter l’espoir lorsque l’on n’en avait plus aucun. Dur de se battre pour un monde alors qu’on avait déjà échoué. C’était bien plus dur que de suivre le mouvement en se battant pour sa survie. Elle n’avait plus la haine, la peur et l’instinct pour la pousser à aller de l’avant, et elle n’arrivait à rien substituer à ce carburant. Elle n’existait pas ici, ce présent n’étant donc pas son passé. Mais son passé risquait d’y être le futur. Elle devait l’en empêcher… Elle devait trouver la force… Elle…

Ses pensées devenaient confuses à mesure que l’oxygène manquait, mais elle ressenti cependant le remous en elle. Il allait se réveiller. La tristesse de la perte d’un amour et la proximité de la mort l’avait forcé à s’éveiller, pour la sauver, juste après la fin du souvenir qu’elle avait dévoilé ; et maintenant qu’elle avait l’impression d’avoir détruit à nouveau Franklin et que sa vie courrait vers une fin prématurée, le sommeil du Phénix était troublé. Ce serait une catastrophe s’il se réveillait ici. Elle causerait des dégâts irréparables, encore plus qu’elle n’avait déjà fait. Elle sentait son tatouage Shi’ar lui brûler dans le dos, une désagréable sensation de chaleur en émanant. Non, les Shi’ar n’avaient jamais découvert la terre dans cette réalité, puisqu’il n’y avait jamais eut le Phénix Noir… Pouvait-elle les attirer ? Elle ne devait pas prendre ce risque !

Tant pis, elle vivrait ; vivre serait son châtiment.

La pression télékinétique disparue, et Rachel commença à inspirer difficilement de grandes bouffées d’air, son cœur étant affolé. Elle n’avait pas été si loin de l’asphyxie, et si elle rouvrit les yeux, son regard ne quitta pas le sol, brouillé par les larmes.

Au bord de la conscience, Rachel s’apprêtait à suivre le Phénix dans les brumes de l’inconscience, mais une phrase résonnait dans sa tête : « je vais devenir quoi sans toi ? ». Sans elle ? Peut-être qu’il survivrait, qu’il n’aurait pas à se sacrifier pour elle. Elle ne voulait pas que ce Franklin-ci accomplisse le même acte que son alter-égo. C’était à elle de le protéger, pas l’inverse. Plus l’inverse. Mais elle avait détruit sa vie en lui montrant sa mort…

A moins qu’il n’eut pas vu jusqu’à la fin. C’était la dernière chance de la jeune femme, que son ami ait été épargné par la tragédie. Elle ferma les yeux en suppliant que ce soit le cas, et qu’à son réveil, il soit toujours là…

RP TERMINE pour Rachel

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MessageSujet: Re: Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre)   Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre) Icon_minitimeSam 28 Juil - 18:32

Spoiler:

Dans ce genre de situation, le temps, c’était plus que de l’argent. Il pouvait fort bien déterminer entre la vie et la mort. Ernest, conscient de cela, ne pouvait s’autoriser la moindre hésitation. Aussi, quand il croisa le regard affolé de Franklin, il supposa immédiatement qu’il ne savait pas quoi faire, qu’il ne pouvait peut-être rien faire. Avait-il raison ? Là n’était déjà plus la question. Altérion s’était détourné et il s’élançait en direction de l’Institut. Les premières foulées, il les fit debout, juste de quoi accélérer. Puis, plongeant presque, le voilà à quatre pâtes, tel un vrai animal, élancé à toute allure. Un vrai sprint sauvage qui à lui-seul témoignait de l’agilité du mutant et de son entrainement sportif. Il traversa ainsi une bonne partie du parc, frôlant les troncs, traversant les buissons, esquivant lestement par d’infimes changements de direction les obstacles. Il n’avait que faire qu’on le voit, qu’on le raille peut-être. Il était ce qu’il était. Cela faisait longtemps qu’il l’assumait. Et l’urgence ne permettait plus de telles considérations. Il fallait être efficace, voilà tout.

Une fois à proximité du bâtiment, il se redressa. Il allait entrer à l’intérieur quand il entendit dans sa tête la voix du jeune télépathe. Peu habitué à être contacté de la sorte, il sursauta et ralentit pour ensuite se stopper. Franklin lui demandait de revenir, il avait besoin de lui. Bon dieu ! Mais il perdait la boule le blondinet ? Lenoir ne pouvait rien pour Rachel. La situation avait-elle évoluée ? Quoi qu’il en soit, l’enfant-rat n’avait pas le don d’ubiquité. Il ne pouvait pas à la fois aller chercher des secours et retourner auprès du garçon. Mais en matière d’improvisation, il se défendait, son esprit vif aidant pas mal. Apercevant un autre élève passer la porte, il l’accosta sans ménagement.


-Toi ! Oui toi ! Y’a une urgence ! Va à l’Infirmerie, dis-leur qu’on a besoin d’aide dans le parc, par là-bas ! Le grand arbre isolé, dans cette direction, tu vois ? C’est là !

Il se trouvait qu’il venait de s’adresser à un mutant de sa classe. Ce n’était pas une très bonne chose car son inquiétante réputation joua un peu contre lui. L’adolescent en question, surnommé Dé d’Or, regarda Altérion, perplexe.

-C’est quoi cette histoire ? Qu’est-ce qui se passe ?
-Vite Dé d’Or ! J’ai pas le temps d’expliquer ! Je dois y retourner ! Tu sais où est l’infirmerie ?
-Heu, oui, mais…
-Dis-leur que c’est au sujet de Rachel si y’a besoin. Ils devraient comprendre. Sous le grand arbre, y’a un gouté sur une nappe, on peut pas la louper !
-Bon, ok, mais si c’est une mauvaise farce, tu va le sentir passer Altérion !

Ernest repartit au pas de course en direction du piquenique, sans rien ajouter de plus. Dé d’Or le regarda s’éloigner un petit instant, un peu perdu car tout ça était allé si vite. Puis, réalisant que c’était certainement sérieux, il se répéta à lui-même, un peu stressé, tout en ce précipitant vers l’Infirmerie :

-Rachel, le grand arbre, le gouté… Rachel, le grand arbre, le gouté…

Altérion revint aussi vite qu’il était parti. Lorsqu’il arriva de nouveau en vue de Rachel et de Franklin, lorsqu’il se redressa pour ne plus aller à quatre pâte et qu’il réalisa qu’il n’entendait plus les suffocations de la jeune femme, il eut peur que ce soit déjà trop tard. Un frisson glacial lui traversa le corps. Etrange car la mort, il l’avait vu et donné tant de fois. Elle ne l’émotionnait plus, chose effroyable pour quelqu’un de son âge. Mais en cet instant, c’était différent. Il avait peur d’avoir échoué. Il avait gouté à la satisfaction d’aider. Ça ne pouvait pas se terminer comme ça ! Sans vraiment ralentir, il se jeta sur Rachel et s’immobilisa, penchée sur elle, silencieux et légèrement essoufflé par ses efforts. Si le garçon, par son actuelle position, le dérangeait dans cette action, alors il l’écarterait avec vigueur et tant pis s’il l’envoyait à terre. Il porta une main fébrile devant la bouche de la jeune femme. Il resta ainsi quelques secondes, puis, il soupira, légèrement soulagé. Plus lentement, il se redressa.

-Elle vit. Elle a juste perdue connaissance.

Il disait cela autant pour lui-même que pour Franklin. Après un nouveau soupire, il s’écarta et se tourna vers le jeune télépathe. Il s’essuya les mains, forcément un peu sales après être allé comme un animal. Puis d’un geste adroit, il décrocha quelques feuilles restées sur son veston, signe de sa course à travers les buissons. Tout en faisant cela, il reprit la parole.

-J’ai envoyé quelqu’un avertir l’Infirmerie. Ils vont s’occuper de Rachel. On n’a plus qu’à attendre.

Retournant vers la nappe, il posa tout d’abord son regard sur ses affaires d’école, puis il s’attarda sur le gâteau et la boisson dont plus personne ne profitait.

-C’est dommage que ça ce termine comme ça. Ton gouté aurait pu se dérouler autrement.

Il essayait d’être gentil mais il se forçait. Sa réplique tenait plus de la politesse ou quelque chose du genre que d’un réel sentiment. La froideur de l’enfant-rat trouvait souvent un moyen de s’inviter, que ce soit d’une façon ou d’une autre. Ici, son jeu d’acteur était étrangement fade car ses pensées étaient ailleurs. Avait-il bien fait de dire ce qu’il avait dit à Rachel ? Avait-elle lu en lui ? Et Franklin, avait-il lu en lui ? Et si non, le ferait-il plus tard ? Certaines choses n’étaient pas bonnes à dévoiler. Il ne savait pas très bien ce que Karma avait révélé de la nuit où elle l’avait attrapé. Et ce flash, cette vision macabre d’un avenir bien sombre… Tout d’un coup, Ernest se tourna vers la tête blonde. Son regard rouge alla se visser dans le sien. Quand il reprit la parole, il y avait dans sa voix plus d’intérêt, c’était certain.

-Toi-aussi tu as vu le flash de Rachel ?
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MessageSujet: Re: Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre)   Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre) Icon_minitimeDim 29 Juil - 10:09

Le temps, si simple à calculer et pourtant si compliqué. Il y a des fois où le temps semble ne pas avancer, on attend impatiemment une chose, on est excité et on surveille l'heure qui ne semble plus avancer. Il arrive aussi que le temps se mettent soudain à avancer à vive allure, nous précipitent vers des choses que l'on souhaiterait retarder. Ce temps, le jeune Franklin Richards, mutant parmi temps d'autre, aurait voulu l’arrêter, où plutôt le remonter et changer les choses mais, il était trop tard. Le gamin était toujours devant la jeune femme qui venait de s'évanouir, son don d'empathie lui permettait de ressentir les émotions des gens et il savait par conséquence que Rachel n'était pas morte mais, cella n’enlevait pas pour au temps la tristesse de Franklin. Les choses auraient pu être bien pire et elle aurait pu se donner la mort mais, le jeune mutant ne se satisfaisait pas pour au temps de ce qu'il venait de se passer.

L’échec, un sentiment que personne n’apprécie et même si parfois cela permettait d'en tirer de bonne leçon, Franklin aurait aimé ne pas avoir à prendre ce genre de leçon. Cette échec venait de survenir, Plutôt dans la journée, Franklin avait décider de préparer un pique nique et de soir son amie venu d'un autre monde, dans le but de la voir guérir d'un mal qu’il avait eu du mal à comprendre. Effectivement, la vie de cette femme était compliqué et elle refusait de sortir de l'infirmerie, le jeune mutant n'avait pas compris cette hésitation de la par de la jeune femme et il s'était efforcé de la faire sortir en pensant qu'il ne lui arriverait rien et que tous deux pourraient peu être même passé un agréable moment et se détendre. Hélas, tous ne s'était pas passé comme il l’aurait souhaité et même si le début de pique nique semblait plutôt agréable, le cosses n'avaient pas duré très longtemps et la présence de l'enfant rat n'avait pas arrangé les choses, même s'il n'avait pas cherché à semer le chaos. Le fautif, était Franklin, du moins, c'est ce qu'il pensait, il se disait qu'il n'aurait jamais du insister au temps pour que Rachel le suive dehors, qu’elle n'était peu être pas prête et qu'il l'avait sans doute sortit de la seul sécurité qu'elle avait.

Franklin s 'en voulait beaucoup et même si comme souvent il avait simplement voulu rendre service il devait reconnaitre qu'il avait été un peu égoïste et avait aussi penser à lui même. Comme il l'avait dit à Rachel, il l'aimait beaucoup et tenait sincèrement à elle et plus que tous et sans vraiment comprendre pourquoi, il avait besoin d'elle. Elle l'intriguait beaucoup, dans le monde d'où elle venait, elle et Franklin était amoureux et même si ici les choses étaient bien différentes, il éprouvait beaucoup d'amitié pour elle et avait le sentiment que seul, elle pouvait le comprendre et c'était probablement réciproque. Ernest et Franklin avait eu un aperçut du monde de Rachel et même si Franklin avait décidé de sortir rapidement de ce flash, refusant d'en savoir plus, il avait très bien compris la situation et commençait a se douter qu'il lui était arrivé quelque chose de grave, que Rachel était responsable de nombreuse mort mais, elle n'était pas réellement coupable, il le savait , en tous cas c’est ce qu'il se persuadait et ne voulait pas en savoir d'avantage. Il y avait des choses qu’il était mieux de ne pas savoir et il était encore jeune et n'avait pas besoin d voir au temps d’atrocité, sa vie ne faisait que commencé et il ne voulait pas sombrer dans ce chaos de Rachel. l’âme de la jeune femme semblait morte , elle refusait la vie, abandonnait tous espoir d'aller mieux et ceci, Franklin ne pouvait le comprendre et ne voulait pas ressentir la même chose.

Quand Ernest revint sur les lieux, le petit blondinet était dans un état de choc, il regardait Rachel qui était inconsciente, elle était en vie mais, il l'avait vue s’étouffer, tenté de se donner la mort, il avait tous vue, ressentit les émotions et la détresse de la jeune femme mais, il n'avait rien fait, il était simplement resté là, à la regardé, ne trouvant même plus la force de pleurer. Maintenant qu'il savait qu'elle était envie et Ernest le lui confirma également, Franklin avait légèrement abandonné sa tristesse et se laissait submergé par la colère, il n'en voulait qu'à lui, il s'en voulait certes de n'avoir rien pu faire pour aider Rachel mais, il s'en voulait aussi de ne pas s’être écouté. tous c'était passé quelques jours auparavant quand il s 'était rendu à l’infirmerie pour récupérer quelques affaires pour le professeur McCoy, ce jour il n'aurait du rien faire de plus, seulement repartir et ne jamais rentrer dans cette chambre. Il avait capté la détresse de Rachel et était venu à sa rencontre mais, maintenant il regrettait son geste car sans cette élan de générosité, la situation actuel n'aurait pas existé. Le gamin regrettait, il était en pros à de nombreuses interrogations et à pressent il n’avait qu’une envie, s'en aller, laisser Rachel au soin de personnes plus compétente et prendre ses distances. Il ne savait pas s'il résisterait bien longtemps à la tentation de retourner la voir mais, il devait essayer de s'éloigner , réfléchir et se demander s'il pouvait continuer à rendre visite à Rachel car en faisant de la sorte, il torturait l'esprit de la jeune femme et par conséquent se torturait lui même.

Franklin écouta silencieusement Ernest parler, le mutant semblait vouloir détendre un peu l’atmosphère en attendant que les secours arrive. Une fois que l'enfant rat avait fini de parler et interrogeait Franklin sur le flash de Rachel, le petit blondinet hésita un moment avant de répondre. Il continuait de s’interroger dans sa tête et soupira soudainement, prenant une décision qu'il jugeait plus simple et pouvait résumer en une seul phrase.

- J'ai pas tous vue mais, c’est ma faute si maintenant elle est comme ça et je n'ait rien pu faire. S'il te plait veille un peu sur elle et quand elle se réveillera dit lui que je suis désolé et que vais arrêter de l’embêter.

Puis Franklin avança de quelques pas, en tournant le dos à Ernest, puis partit soudain en courant. Il avait besoin d’être seul, de réfléchir encore et même s'il allait prendre se distances avec Rachel et il savait qu’un jour il ne pourrait pas résister a l’envie d’aller rendre visite à la jeune femme. A cause du flash de Rachel, le gamin avait vu des choses qu'il n’oublierait jamais et qu'il laisserait surement des traces dans son esprit.

Rp terminé pour Franklin


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MessageSujet: Re: Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre)   Prend ma main (Rachel + Ernest Lenoir + libre) Icon_minitimeDim 29 Juil - 14:25

Ainsi, Franklin n’avait pas tout vu. Mais Ernest lui-même, avait-il tout vu ? Comment le savoir ? Ce dont il était sûr, c’était qu’il n’avait pas cherché à écourter la vision et même s’il l’avait désiré, sans doute n’en aurait-il pas eu les moyens. Il pouvait donc supposer avoir tout observé du flash mais ce n’était là, justement, qu’une supposition. S’il était dans le vrai, alors le garçon n’avait pas assisté à sa propre mort et ce n’était pas plus mal car les événements semblaient l’avoir bien secoué. Non, vraiment, c’était un atout cette insensibilité, songea Altérion. Pas de risque de perdre la boule aux moments cruciaux. Dommage que ce ne soit pas une constante chez lui. Pensif, l’enfant-rat s’était un instant détourné, son regard errant du côté de Rachel. Quand il refit face au blondinet, celui-ci était en train de partir en courant.

-Hé ! Franklin ! Qu’est-ce que tu fais ! Faut rester là ! cria le petit mutant, tendant la main vers l’enfant.

En vain. Voilà Lenoir seul et il n’apprécia pas vraiment, c’est le moins qu’on puisse dire. Une nouvelle bouffée de fureur s’empara de lui et il dût lutter pour ne pas céder à l’envie de rattraper le télépathe et de le ramener en le tirant par les cheveux si nécessaire. Les yeux fermées, la mâchoire crispée, les mains sur le front, il secoua la tête. Heureusement que les Inhibiteurs étaient efficaces. Il n’osait même pas songer à ce qui se serait passé s’il avait oublié de les prendre ce matin. On aurait retrouvé les tripes de Franklin aux quatre coins du parc et lui, il aurait terminé son existence dans une cellule au BAM. Dissiper la colère fut plus long, plus difficile que la première fois. Quand enfin il sentit la crise terminée, il laissa parler ses émotions maintenant que ça ne risquait plus rien. De plus, évacuer les vestiges de cette colère tout de même un peu légitime ne pouvait pas faire de mal.


-Non mais je rêve ! vociféra-t-il, les poings serrés.

C’était du délire ! A la base, il n’avait rien à voir avec cette histoire. Il était arrivé par hasard. Et maintenant, c’était à lui de rester, à lui de s’occuper de Rachel ?! Et les restes du gouté, qu’est-ce qu’il allait en faire ?! En plus, sa situation n’était pas des plus confortables, il n’avait pas vraiment droit aux faux pas. Il devait être discret et irréprochable. Et voilà qu’on allait le trouver en compagnie d’une jeune femme inconsciente. Génial ! Comment ça allait finir ? Il était bon pour les questions et les suspicions ! Ha non, franchement, drame ou pas, ce coup là, Altérion n’allait pas l’oublier ! Il allait en vouloir à Franklin ! Un peu désemparé, il se tourna vers la nappe. Il n’avait même plus faim. Au contraire, cette vision du piquenique gâché lui était désagréable. Alors il lui tourna le dos et alla finalement s’assoir au côté du corps inerte de la demoiselle. Il se mit à l’observer en silence.

Peu à peu, il se laissa aller à ses pensées. Sa colère s’évanouit complètement et il mit de côté la désagréable surprise provoquée par la fuite du jeune télépathe. Ce qui comptait, au fond, c’était que Rachel s’en sorte et s’il pouvait l’aider, alors il pouvait s’estimer heureux. Ça lui faisait bizarre de ressentir pareille chose. Maintenant, il était presque fier d’être là pour elle. Tant pis pour ses devoirs. De toute façon, même s’il n’avait pas le temps de les faire ce soir, il se rattraperait pendant le cours. Des maths, c’était vraiment une broutille. Et surtout, c’était vraiment insignifiant face à la tâche qui lui était à présent assigné. Il commençait à peine à réaliser que ce qu’il avait perdu par de trop nombreux et de trop grands malheurs, il pouvait le retrouver grâce aux autres. Mieux encore, sa souffrance permettait de lui faire comprendre la douleur des autres. Lui ? De la compassion ? Il se pencha au-dessus du visage inconscient et y porta de nouveau sa main pour simplement frôler la peau de la demoiselle et recueillir du bout de la griffe une larme errante sur la joue. Il éleva la main, observant la larme. Il se revit, quelques semaines plus tôt, attaché à cette chaise, face à Karma en train de lui montrer sa propre larme et lui dire qu’il restait du bon en lui.


-Et bien, s’il le faut, je le ferais… murmura-t-il.

Un bruit de course en train de s’approcher le fit sursauter et il en lâcha la larme. Il tourna la tête et aperçu deux infermières. Il se leva. On le regarda avec sévérité. D’autres adultes s’approchaient. Pendant qu’on s’occupait de Rachel, il dut s’expliquer. Au début, on le considérait presque comme responsable. Il répondit aux questions, se contentant de la strict vérité. Il cita Franklin. Même si ce dernier n’avait plus l’intention de voir la jeune femme, il allait devoir rendre des comptes. Inutile de préciser que sortir quelqu’un de l’infirmerie sans même en avertir le personnel ne fut pas apprécié. En ce qui concernait l’étrange flash cependant, Altérion n’en dit mot. Il en alla de même de ce qu’il avait appris. Il se contenta des faits.

Une chose était sûr, cette histoire n’était pas terminée…


*** FIN ***
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