Tu veux être mon ami ? [Libre - agent du BAM]

Invité

La Confrérie, de tous les groupes mutants les plus connus et les plus dangereux, c'était le seul groupe à rester encore mystérieux et inconnu pour Eric, après toutes les recherches qu'il avait fait, il ne trouva rien de concret. Quelques noms de mutant, quelques rapports de police, des vidéos, des articles de journaux, c'étaient tous ce qu'il trouva durant plusieurs moi sur Magnéto et ses fidèles, aucun lieu, aucune information sur leurs réelle agissement, aucune perspective sur le nombre de ces fidèles, tout cela échappa à notre cyberpathe. Eric connaissait très bien le cybermonde et il savait que des informations devaient se trouver quelque part par là, une organisation puissante devait bien avoir quelques choses de top secret pour eux, il fallait donc dénicher ses informations. Le problème c'est qu'il est seul et n'est pas le plus puissant dans son domaine, alors il ne pouvait pas tout trouver en s'introduisant normalement, il fallait donc partir en stratège. Il devait trouver un organisme qui pourrait posséder ses informations, les aider, montrer que l'on est de leurs côté pour pouvoir pénétrer plus facilement le système à l'intérieur des locaux. Quel organisme serait mieux passé que la Bureau des Affaires Mutantes pour trouver ce genre d'information, aux yeux du fantôme, rien ne serait au dessus à part une société secrète, mais bon la cela serait trop difficile pour les trouver. En plus le BAM n'était pas compliquer à trouver, son bâtiment ultra sécurisé se voyait à des kilomètres, et se faisait sentir encore plus loin par sa sécurité cyberpathique qui empêchait le mutant de rentrer dedans avec ses pouvoirs.

Il devait donc aller faire affaire là-bas, il décida d'y aller un mercredi après-midi, se trouvant en période scolaire, c'était son seul moment de libre en dehors des week-end pour pouvoir s'occuper de ses propres affaires. A midi pile, il délaissa sa classe de jeune prodige informatique pour se diriger vers sa cible, au volant de sa voiture, il concocta un petit plan afin de ne pas se faire avoir, il réfléchissait au meilleur moyen de gagner leurs confiance. Y aller sous son identité actuel serait inutile, le BAM ne voudrait jamais coopérer ou aider un professeur, cela serait vraiment idiot, il fallait garder l'atout Perrot pour l'institut, se présenter chez les proche de Xavier en tant que professeur voulant les aider pour l'éducation de ses jeunes mutants passeraient mieux que ses autres identité. Pour gagner la confiance d'agent gouvernementaux, il valait mieux jouer avec des pincettes, pour cela, il n'y avait pas meilleur rôle que celui de Mondoli, un détective privée serait mieux vue pour les aider, et le CV de ce derniers était bien charger pour les aider à retrouver des mutants en cavale. Eric commençait à apercevoir ,à l'horizon, une tour de verre, toutes bleues, presque invisible, les fenêtres reflétaient le ciel bleu et sans nuage qui arborait le ciel. Eric se gara à cinq minute à pied de l'entrée du BAM, il ne voulait pas être vue par les caméras du gouvernement. En sortant du véhicule, le mutant se dirigea vers le coffre, il ouvrit celui-ci, souleva le tapis de sol pour laisser apparaître une petite valise métallique, il l'ouvrit et rangea son armement à l'intérieur. Il sortit son pistolet de la poche intérieur de sa veste, enleva le chargeur qu'il posa alors sur le côté, puis recula la culasse de son arme pour récupérer la balle qui se trouvait dans le canon, il rangea ensuite son arme et son chargeur. Il commença à refermer le coffre avant de se rendre compte qu'il avait oublier le couteau qui se trouvait aussi dans sa veste, il s'empressa alors de le ranger. Puis il fit un léger détour pour se trouver au niveau passager, il ouvrit alors sa boîte à gant et rangea son porte-feuille actuel pour prendre celui du détective, après tous s'il se baladait avec plusieurs porte-feuille sur lui, cela ferait suspect, il valait donc mieux les garder en sûreté.

Eric était fin prêt pour aller rendre une petite visite à ses futurs amis, du moins il l'espérait, du BAM afin de pouvoir voir s'il pouvait coopérer avec eux. Il avança lentement vers le ferry pour arriver dans les bureaux, en effet le BAM était difficile à atteindre, il fallait prendre des moyens de transports très précis et sécurisé, d'un pas sûr, il était calme et attentif, il enregistrait tout ce qu'il voyait ou entendait. Il avait stopper toutes connections avec un appareil informatique même s'il se trouvait à kilomètre des bureaux, il fallait être très prudent avec ses gens là, Eric ne devait pas se faire repérer directement en rentrant. Pour plus de sécurité, même si cela ne le gênait pas pour bouger, il stoppa les logiciels qui tournaient à l'intérieur de son crâne, même la mini carte qu'il utilisait comme GPS. Il ferma sa petite base de donnée interne, il ne voulait pas vraiment dégager, si cela pouvait se ressentir, de signe trompeur montrant sa nature cyberpathe et son niveau de puissance, certes il allait sans doute devoir dévoiler sa nature mutante mais il préférait dès le départ cacher un maximum d'information à son sujet. Il monta sur le bateaux, tous semblaient très sécurisé, il voyait des agents coller des colliers sur certaine personne, quand il passa, il n'eu rien, il pensa directement que c'était dût au fait qu'il ai stoppé ses pouvoirs. Durant son trajet, il fit attention à tout, il regardait les agents qui venait, les gardes, le BAM était vraiment trop bien sécurisé, c'était un colosse face à la sécurité du gouvernement. Il déscendit ensuite du ferry pour regagner l'île, il commença alors à apercevoir l'entrer du bâtiment, c'était bien garder, trop bien garder, des caméras surveillaient les environs, le mutant ce doutait bien que d'autre sécurité plus paranormal devait se trouvait à l'intérieur aussi. Pour passer la porte d'entrée, c'était déjà assez spectaculaire, il fallait sonner à la porte et attendre que quelqu'un vous ouvre la porte à distance, bien sur il y avait des personnes, sans doutes des agents, qui entraient directement en utilisant un badge, mais Eric resta sur lace, il ne voulait pas attirer l'attention en profitant que la porte sois ouverture par crainte du fraude du protocole de sécurité. Il n'était pas figer, il n'avait pas vraiment de crainte mais il préférait tout de même se tenir à carreau, après tous une moindre entorse au protocole, même légère devait bien nous emmener à un interrogatoire interminable à l'intérieur de ses locaux. Un agent vint alors lui ouvrir, plutôt grand, assez carré et musclé, il se tenait droit comme un I et Eric voyait bien ressortir la prestance des école militaire ou autre écoles du gouvernement demandant droiture, respect et conviction.

Le cyberpathe se dirigea alors vers le bureau d'accueil afin de se faire connaître et se marquer dans la base de donnée des entrées dans le bâtiment.

« Bonjour, je me nomme Nathan Mondoli, détective privée, je suis ici car mêlé à plusieurs affaires mutantes, je voudrais rencontrer un de vos agents afin de voir s'il était possible pour que je coopère avec vous, voir que je travaille pour vous en tant que consultant sur certaine de vos affaires afin de retrouver des mutants en fuite ou autre.

-Attendez ici monsieur je vais voir ce que je peux faire. »

La jeune femme de l'accueil désigna alors un siège au mutant pour qu'il puisse s’asseoir et commença à saisir son téléphone afin de passer des appels pour voir ce quelle devait faire. Eric partit alors en direction de la chaise et attendit assit dessus, il regarda les gens passé, il les examina, la plupart était assez niquel chrome, carré, pas une tâche sur leur vêtement, quelque chose d'assez classe, Eric avait l'air vraiment différent, il portait un pantalon noir classique avec une chemise bleu et une veste noir par dessus, il faisait moins classe que tout ses agents. Il attendit quelques minutes assit, se titillant l'esprit pour ne pas succomber à lire les souvenirs d'un ou deux agents qui passaient pour s'occuper un peu mais surtout pour voir le genre d'affaire qui traversait ses bureaux, mais par prudence il ne fit rien.

**Agent du BAM Delta** Messages : 297 Date d'inscription : 14/09/2012 Age : 30

Journée pourrie
Journée de merde
Journée au bureau à rien faire.

J'avais puisque envie de composer une ode à la gloire de l'ennui mortel et des travaux administratives. Soit c'était le calme plat, soit c'était pire que de l'esclavage. J'avais limite une liste plus haute que moi de truc à faire tous les jours. Et va y que je classe des dossiers, va y que j'archive des enquêtes, va y que j'amène du café à l'autre Papy Chieur et va y qu …
STOP !!
Y avait pourtant pas marqué ou tatoué ''bonniche'' ou encore ''couillonne'' sur ma gueule. Fait chier, j'en avais déjà marre. Et même les entraînements le soir au gymnase, ça m'aidait pas à décompresser assez pour ne pas péter des plombs. Et j'essayais de pas trop passer, un peu par peur, je crois. Je ne savais même pas en fait. Mais je vérifiais toujours avant d'y aller, au cas où il soit là, au cas où il puisse s’entraîner déjà et que je puisse …
'Fin bref, je me fichais une claque pour tenter de ne plus y penser et de me concentrer alors que je cherchais dans un tiroir ou se trouvait un putain de dossier juste pour y choper un nom. Nan mais ici, ça existe pas l'informatique ? C'était chiant, j'en avais marre. Ça servait à rien quoi en plus, ce truc allait finir dans un putain de tiroir, comme les autres …
Mais ça marchait pas, et son image me revenait encore plus vite. , et pour tenter de me concentrer, je me frappais ma tête contre le cassier en fer. Ça me fit mal, et n'arriva à rien au final. Juste que j'avais une p'tite marque sous les mèches de cheveux. La journée des epics fails là … rien de plus

Et alors que je revenais vers le bureau de Papy Chieur, un mec de l'interne me bondit carrément dessus. Il semblait un peu paniqué.

-Maeva, tu tombes bien !

Et aussitôt, il me chope le bras, et avant que j'ai eu le temps de dire « ouf » ou encore « hakunamata », et aussitôt m'entraine dans les couloirs. Limite je me pète la gueule en manquant de me manger une porte. Alors, je l'arrête dans la lancée, me plantant au milieu du couloir pour le stopper, parce que là …

-Mais quoi là ?

Surpris, et essoufflé par la course qu'il avait dû faire avant, il prit deux secondes avant de réussir à me le dire, enfin :

-Un mec à l'accueil, il veut voir un agent. Il n'est pas armé, t'en fais pas … et Hopes n'est pas là, j'sais pas où il est, donc tu vas t'en occuper.

-Pardon ? Mais j'ai jamais fait ça moi ?

-Nan, mais t'en fais pas Maeva, c'est tout simple. Par contre, c'est un mutant, donc tant qu’on n’a pas découvert son pouvoir, tu ne le touche pas. Faut qu'il mette un collier, ça inhibe les pouvoirs, le temps qu'il soit porté. Yn’ aura pas de problème

Pas de problème … à chaque fois qu'on m'avait dit ça, ils étaient tombés la minute suivante, les problèmes justement mentionné. Je le regardais, un peu blasé, sceptique alors qu'il entrait dans une pièce pour aller me chercher des gants et un collier de métal qui me hérissa le dos pendant un instant. Même elle à l'intérieur sentait que cette chose était dangereuse, pour nous. J'eus un frisson en le saisissant alors qu'il me le tendait. Et il voyait mon malaise

-T'en fais pas, il n'est pas encore activé. Et c'est le fermant, comme ceci, qu'il sera activé.

Il me montra, puis l'enleva et me le tendit à nouveau, ainsi que la paire de gant.

-Ça, c'est s'il te demande de l'aider. Certains ont besoin de contact pour leur pouvoir. Par contre, t'en fais pas, s'il a juste besoin de te voir, toi, ou tes yeux, ou tes arguments de chocs, on a un mec qui lorsqu'il t'emmènera dans la pièce pour discuter avec monsieur vérifiera ton crâne.

Et nouveau glups … On allait fouiller dans mon cerveau ? J'eus un peu peur sur le coup, parce que … non, tout ça, c'était à moi tout seule ! Neera, Ghost et l'autre dont le souvenir seul me faisait rougir légèrement les joues. Ne pas y penser, au mieux le temps de m'occuper de l'autre bolosse pour pouvoir ensuite aller me prendre une douche froide, pour calmer mon corps et cette … BREF
Doucement, je mis les gants, pris le machin, et commençais à me diriger vers l'endroit ou l'autre andouille attendait. Un mec, pas un colosse mais quand même bien bâti avec sa carrure de déménageur et ses presque deux mètres, me rejoignit sur le chemin en disant qu'il était celui qui surveillerai l'autre. Je lui fis un signe en souriant avant de tenter de faire le vide dans mon esprit, chose qu'il avait visiblement perçue parce qu'au lieu de penser à l'autre, je pensais à des lapins roses et ça le fit sourire, presque rire.

« Ne vous en faites pas, je ne fouillerai pas plus que nécessaire, ne vous inquiétez pas. Je suis juste là pour protéger votre tête, rien de plus. »

Et je rougissais à vue d'œil en lui disant ''merci''. Il me fit un signe, puis repris la même expression neutre tout en continuant d'avancer. Bon, au moins, même si lui était au courant, ce serait le seul. Tant pis, l'image que j'avais depuis tout à l'heure revint doucement alors qu'on arrivait, et que j'avais réussi à retrouver un teint normal. Et il était là, face à nous, un senior limite … super …

« Il s'appelle Nathan Mondoli, détective privée selon ses dires. Et il est mutant. N'oubliez pas, ne le touchez pas tant qu'il n'a pas le collier »

Je fis un signe de tête à l'autre, puis m'avançait vers ce mec, doucement vers ce mec. Par rapport aux autres, comme d'hab, j'avais pas la touche. Plus jeune que les autres, et surtout avec mes fringues, entre le pantalon à chaine, la chemise blanche longue un peu avec un serre-taille noir sur lequel était cousue une belle rose rouge et mes cheveux rouge et noir un peu relevé, découvrant ma nuque et l'un de mes tatouage. Je faisais pas vraiment sérieuse comme ça, mais qu'il essaye de se foutre de moi, et je lui couperai les couilles verbalement ou littéralement...

-Bon avant toute présentation, vous voulez mettre ceci, Sherlock Boy, et ensuite, nous pourrions discuter. C'est la procédure, alors compliquez pas les choses.

Je m'avançais encore, et lui lança le collier, à moins de deux mètres de distance. Si à cette distance, il ne le choppe pas au vol, c'est un manche. Ou ce serait le fait d'être vieux p'être. 'Fin bon, j'attendis qu'il le mette avant de me présenter :

-Agent Maeva Hunter, donnez vos papiers à cette dame, et suivez-nous.

Je ne réfléchissais même plus à ce à quoi je pensais, puisque l'autre me protégeait. Et puis, maintenant qu'il avait le collier, tout irait bien.
Je commençais à avancer, une fois qu'il eut posé ses papiers, et en profitais pour enlever ses foutus gants, c'était désagréable à souhait. On alla jusqu'à une salle d'interrogatoire. Et mon colosse resta dehors, alors que j'entrais avec Watson. Et j'attendis qu'il s'installe pour faire de même, croisant une de mes jambes sur l'autre, et fis de même avec mes bras.

-So ... en quoi puis-je vous aider ?

Citation :: HJ : Les colliers ont deux modes : le premier empêche d'atteindre un état de concentration suffisant pour le déclenchement de la majorité des pouvoirs. Le second bloque tout contrôle nerveux. Seuls les muscles agissants par réflexes continuent d'agir (coeur et poumons). Il est bien entendu actuellement sur le mode 1. (et tu ne peux pas le désactiver le collier avec Cyberpathie hein ^^ c'est un brouilleur d'onde cérébrales pas un ordi)

Invité

Eric attendait tranquillement sur sa chaise, il regardait tous ce qui passaient, enregistrait tous ce qu'il voyaient, chaque visage de chaque agent, chaque passant, il voulait déjà prendre un maximum d'information en minimisant les moyens. Puis au bout d'un moment deux personnes arrivèrent, une femme au cheveux rouge suivit d'un autre homme assez musclé, taillé dans le style protecteur avec une tenue impeccable, par contre le style de la femme était assez différent, déjà des cheveux rouges c'étaient assez voyant, de plus sa tenue était différente, elle avait son propre style, ses propres goûts et ne se laissait pas prendre par les demandes du boulot, à la voir on pouvait facilement deviner qu'elle avait du caractère. Elle s'avança directement vers le mutant, il put facilement deviner que se serait elle qui allait lui parler, puis elle se stoppa, restant à distance, Eric remarqua qu'elle avait quelque chose dans la main, l'homme lui resta un peu en retrait, la scène montrait clairement que c'était une sorte de larbin, il ne faisait rien à part regarder. La femme commença alors à ouvrir la bouche et fut très direct, appelant Nathan par le surnom de Sherlock Boy, en rapport avec son métier de détective, pour un premier rapport ce n'était pas très poli et surtout pas intelligent, certes elle était l'officier mais si c'était pour se faire insulter Eric lui effacerait rapidement la mémoire pour lui rappeler la politesse. Elle lui expliqua qu'il devait mettre ce collier, une question de procédure d'après ses dires, mais à la place de le lui donner en main propre, elle lui jeta dessus pour qu'il l'attrape. Quel drôle de procédure, jeter un objet sur un invité, l'insulté, ce bureau était vraiment étrange, je veux bien que le protocole demande un peu d'écart pour la sécurité ou autre, mais déposer l'objet n'était pas sorcier.

Hoenheim attrapa alors l'objet en question et avant de le mettre, il fit un petit état des lieux pour regarder ce que c'était, sa base de donnée n'avait aucun objet de ce genre en réserve, mais le bilan fut simple et rapide. En mêlant un peu de logique et d'analyse, il comprit facilement que de un, cet objet était seulement mécanique, il n'y avait aucun système embarqué à l'intérieur, donc il était autonome et ne serait pas relié à un centrale pour une activation ou désactivation. Le deuxième point était qu'il devait s'agir d'un système semblable à ceux utiliser pour des animaux, si un mutant tentait quelque chose ce collier allait sans doute répondre pour le stopper. La seule vrai question qu'il se posait en faisant le tour et regardant rapidement le mécanisme était de savoir s'il pouvait l'enlever lui même, chose absurde mais sans doute possible, ou s'il y avait un verrou avec un objet pour le déverrouiller. Eric ne prit pas trop de temps pour réfléchir car il s'agissait du protocole, essayait de causer des problèmes n'allait pas l'aider pour sa quête de coopération. Il enfila alors le collier autour de son cou et le referma, l'effet se fit de suite ressentir, bien que son cerveau n'est pas subit de dommage, le cyberpathe se sentait isolé, couper du monde, il ne ressentait plus la cybernétique qui l'entourait, il ne sentait même plus les humains, ses pouvoirs étaient brider, il ne pouvait pas faire grand chose. Par chance, Hoenheim avait toujours son côté ordinateur interne qui était activé, il avait toujours accès à sa gigantesque base de donnée et enregistrait tout ce qu'il voyait.

* M**** ils ont brider mes pouvoirs, je ne peux plus rien contacter. Tu parles d'un protocole, je suis sur qu'il possède des tonnes de mutant, cyberpathe à coup sur, mais aussi télépathe, des détecteurs de pouvoirs, tous ce qui existe ils doivent l'avoir alors pourquoi me faire c**** à me brider mes pouvoirs. Je suffoque, je vais les étriper. *

Eric ressentait une gène avec se collier, coupé du monde, il avait l'impression de ne plus respirer, de ne plus voir, de ne plus vivre, couper internet à un nerd était presque une cause de suicide, couper l'accès au cybermonde à un cyberpathe revenait à le couper de tous. Mais il essayait tout de même de se contrôler, avec ses expériences il savait bien qu'il n'avait pas besoin de pouvoir pour mettre à terre cette femme qui venait de lui ôter une partie de lui. Mais il se contrôla afin de ne rien faire de dangereux, seul un petit regard froid, celui d'un tueur ce fit sentir sur les premières secondes ou il enfila son collier.

« Est-ce que je dois garder ce collier longtemps ? Je suffoque, j'ai des sensations de claustrophobie, sa m'irrite la gorge ? »

La suite de l'entretien était simple mais surtout intéressant, l'agent se présenta sous le nom de Maeva Hunter, grave erreur de dévoilé son nom ou son pseudonyme, avec cela, Eric avait de quoi pouvoir la retrouver s'il le voulait. Elle lui demanda alors de donner ses papiers à la femme de l'accueil avant de partir, le mutant s'exécuta et sortit son porte monnaie, il donna sa carte d'identité, son permis de conduire, sa carte bancaire, une carte d'un vidéo club, des billets gratuit de cinéma, une carte de bibliothèque, tous ce qu'un habitant ordinaire pouvait avoir. Il suivit ensuite la jeune femme dans un autre endroit, une salle d'interrogatoire, mais seule la femme entra, l'autre homme resta à l'entrée, bizarre, pourquoi rester à l'extérieur, voilà une question que se posait Hoenheim. Mais avant tout il devait faire une chose.

*Une salle d'interrogatoire ? Il doit y avoir des caméras qui nous filment, je ne peut pas les couper avec ce collier, en plus je suis sur que l'on nous observe, et vu que l'on doit me suspecter comme un suspect, quelqu'un doit déjà rechercher des informations sur moi, un mutant doit aussi me scanner j'imagine, ma cyberpathie est affaiblit mais marche toujours, par contre je ne sais pas si elle me protégera assez, alors pourquoi pas me divertir un peu.*

La jeune femme prit alors la parole, la seule chose qu'elle demanda c'était ce qu'elle pouvait faire pour lui. Ne lui avait-on pas dit la raison pour laquelle Nathan c''était présenter dans ses bureau, à croire que la communication n'est pas leur fort.

« Comme je l'ai dit plus tôt, je suis détective privée, récemment, surtout depuis les attaques de Mutant Town, beaucoup de mes affaires sont lié avec l'espèce mutante, dans le cadre de mutant disparut mais aussi de mutant enlevant des gens, des mutants trafiquants, mafieux, des petites organisations mêlant des mutants à un business tous sauf légal et surtout dangereux. Si je suis la se serait pour voir si une entente voir coopération serait possible entre le Bureau des Affaires Mutantes et moi. La question que vous devez vous posez doit être pourquoi ? Ma coopération serait plus en fait le fait que je sois un agent pour le BAM mais externe, que je ne sois pas rattaché pour continuer met affaire, mais si vous devez retrouver un fugitif je peux vous le retrouver. Actuellement j'ai retrouver 96% de personne disparut des différente affaires que l'on ma confié, la plupart n'ont jamais été retrouver et je pense aussi que c'est vous qui les avez en prison. Je peux donc vous être très utile afin de retrouver un membre des purificateurs, ou même de la Confrérie ou d'autre mutant indépendant, la seule chose qu'il me faut c'est une image et je fais le rester. »

**Agent du BAM Delta** Messages : 297 Date d'inscription : 14/09/2012 Age : 30

Bon, au moins, je savais, vu sa tête, qu'il me prenait moyennement au sérieux. Il bougeait à peine, à croire qu'il fallait lui remonter les rouages à ce fichu mec. C'est un automate ou quoi ? Je ne savais pas, et en fait, je m'en foutais, juste j'espérais qu'il se bouge un peu les fesses parce que la pile de boulot que Papy Chieur m'avait filé ne se ferait pas toute seule. Ça me soulait de devoir en plus me taper le truc diplo. Genre, en plus, comment ça pouvait être mon domaine, j'avais la diplomatie d'un … truc surexcité, toujours sûre d'avoir raison et buté comme une putain de mule. Nan, Papy Chieur aurait été là, il aurait sûrement bien rigolé, et aurait demandé aller voir les caméras pour se marrer avec les mecs qui surveillaient … Enfin bon, si c'était un piège, je le saurais tout à l'heure en voyant son visage.
Sourire, tu prends un coup
Rien, tu te la boucle.

Ça me faisait presque bizarre de devoir faire si attention. L'autre dans ma tête me disait de faire gaffe, il m'avait expliqué sur le chemin. S'il me bougeait, ça pourrait créer des pouvoirs, enfin si son pouvoir passait par ce moyen-là. Que si c'était sans cela, il pourrait l'arrêter. Ou encore que s'il tenait de s'en prendre à moi, il pourrait le calmer dard dard. Bref, c'est dans cet idée de faire gaffe que je lui lançais le collier, qu'il réceptionna. Bon, déjà, il lui restait des réflexe, c'était déjà ça.

Il le fixa un instant, je crus devoir lui dire à nouveau qu'il fallait qu'il le mette mais non enfin il le fit. Et je sentis vu sa tête que c'était pas une partie de plaisir, que visiblement c'était désagréable. J'espère ne jamais avoir à mettre ça. Le télépathe à côté de moi me fit signe, signe que le collier marchait normalement. Et franchement, ça me rassurait d'avoir l'autre copain avec moi, parce qu'il me faisait quand même vachement peur le copain là. Ses yeux, j'avais déjà eu les mêmes, les deux fois (trois maintenant) ou j'avais manqué de tuer. Il n’était VRAIMENT pas content. Note : faire gaffe avec ce mec. Je jetais un coup d'œil à Colosse qui me répondit d'une pensée rassurante :

« Il ne vous fera rien, je peux vous l'assurer. S'il tente quoique ce soit et aussitôt il finira dans une cellule. Vous ne craignez rien Maeva, je veille. »

Un sourire, avant de revenir sur l'autre.

« Est-ce que je dois garder ce collier longtemps ? Je suffoque, j'ai des sensations de claustrophobie, sa m'irrite la gorge ? »

-J'en suis désolé mais oui, vous devez le garder. Question de sécurité.

Pour nous, et pour lui. Il fit ce que je lui demandais par la suite. Simplement, lorsqu'on entra dans la salle d'interrogatoire, je me sentais pas rassuré de laisser monsieur muscle dehors. J'étais plus rassurée quand il était à côté de moi.

« Je veille toujours, ne vous en faites pas. Concentrez-vous, et faites attention à ce que vous dites. Le reste, je m'en charge. Tout va bien se passer. »

Oki, lui, je l'aimais déjà ! Gentil, sympa, l'air un peu bourru mais il semblait être quelqu'un de bien.
Donc on lança la suite des hostilités. Et enfin, il se mit à parler sans son regard de chien enragé. Ça déjà, ça me calmait, et Elle arrêtait de gronder en imaginant lui refaire le portrait. C'était ni l'endroit, ni le jour de péter un plomb.

« Comme je l'ai dit plus tôt, je suis détective privée, récemment, surtout depuis les attaques de Mutant Town, beaucoup de mes affaires sont lié avec l'espèce mutante, dans le cadre de mutant disparut mais aussi de mutant enlevant des gens, des mutants trafiquants, mafieux, des petites organisations mêlant des mutants à un business tous sauf légal et surtout dangereux. Si je suis la se serait pour voir si une entente voir coopération serait possible entre le Bureau des Affaires Mutantes et moi. La question que vous devez vous posez doit être pourquoi ?

Juste, comment avait-il deviné … j'aurais pu soupirer tellement je trouvais ça ahurissant de sa part. Qui était-il pour croire qu'on avait besoin de lui à ce point. Un détective privé … comme si on en avait pas assez des ''Sherlock juniors'' dans le département Investigation, et des biens plus sexy que lui.

-Ma coopération serait plus en fait le fait que je sois un agent pour le BAM mais externe, que je ne sois pas rattaché pour continuer met affaire, mais si vous devez retrouver un fugitif je peux vous le retrouver. Actuellement j'ai retrouver 96% de personne disparut des différente affaires que l'on ma confié, la plupart n'ont jamais été retrouver et je pense aussi que c'est vous qui les avez en prison. Je peux donc vous être très utile afin de retrouver un membre des purificateurs, ou même de la Confrérie ou d'autre mutant indépendant, la seule chose qu'il me faut c'est une image et je fais le reste. »

Mouais … nan, il devait pas savoir grand-chose du coin ce mec. Parce que là, il s'y prenait mais comme un pied. C'était pas marqué porte ouverte sur la devanture pourtant. Et comment il nous connaissait d'abord, notre position, c'est pas en cherchant sur Google qu'on trouvait ce genre de chose. Bon, tout ça, le comment du pourquoi du grand signe qu'il s'était retrouvé là, ce n’était pas le sujet, non, ce qu'il fallait que je sache, c'est quoi dire maintenant qu'il s'était quelque peu foiré. Mais fallait lui expliquer tout en étant diplomate … Papy Chieur, si t'es derrière la caméra, je te jure que tu le regretteras !

-Alors, M.Mondoli, j'ai bien pris connaissance de vos attentions, cependant, quelques problèmes se posent là maintenant. Le pourquoi, non, ce n'est pas vraiment la première question qui me vient à l'esprit mais bon, passons.

Ce serait plutôt ou est-il allé pêcher ses informations et surtout est-ce qu'il avait payé pour des infos aussi nulles … j'espère pas, ça me ferait chier qu'il se soit fait couillonner en plus de l'argent parce que là ...

-Le genre d'entente que vous espérez n'est pas une chose qu'on demande, en règle générale. Le Bureau possède une base de données dans laquelle se trouve un nombre incalculable de personne qui peuvent leur être utile, pour un peu toutes les situations. Scientifique, linguiste, enquêteur, toutes les personnes du domaine privé dont a besoin le Bureau sont répertoriées dedans et sont appelés en temps voulu. Et ses personnes ont été contactées lorsqu'on a pensé que leurs compétences pouvaient nous être d'une aide quelconque. Je comprends votre manœuvre, mais en plus de ne pas être la personne qualifiée pour accepter cette catégorie de demande.

Et puis, il demandait quoi vraiment, d'être agent ou externe, je comprenais plus grand chose là, c'était aussi confus.

-Et si votre désir est de devenir un agent du Bureau, ce qui fait que je suis encore moins qualifié pour discuter de cela, je peux cependant vous dire que le recrutement fonctionne uniquement dans le sens où c'est le Bureau qui vous choisit. Un CV ou un entretien ne suffit pas pour intégrer le Bureau. Bien que j'ai plutôt l'impression que vous voudriez le double statut d'agent intermittent et d'externe privé. Soit qu'à ma connaissance, personne ne possède ce statut. Mais si le Bureau juge un jour vos compétences nécessaires, soyez assuré que vous pourrez rejoindre nos rangs en très peu de temps.

Et maintenant, c'est là où j'allais être un p'tit peu méchant, dans un sens.

-Ensuite, pour les affaires qu'on vous confie, peut-être que vos performances semblent impressionnantes vu ce que vous m'en dites, mais vos suppositions quant aux 4% que vous n'arrivez pas à retrouver étaient de trop. Car si vous connaissez un peu notre principe de fonctionnement, nous gérons les mutants, pour éviter tout problèmes avec les autres autorités. Avec tout le respect que je vous dois, même si vous avez dû aider certaines personnes, ses affaires ne relevaient pas de votre domaine, M.Mondoli. Les fugitifs mutants comme vous dites doivent être traduit par notre Bureau, pas par une police local ou encore mieux des personnes qui voudraient se charger de finir le boulot. Vos compétences peuvent être intéressantes, je le conçois bien, mais vous n'êtes pas censé interférez dans ce genre d'enquête.

Invité

Les paroles de cette femme furent très dures et hilarante à la fois, pourquoi, tous simplement car elle venait de lui dire que personne ne demandait à aider le BAM, c'est le BAM qui venait jusqu'à eux, et qu'ils possédaient déjà toute une base de donnée. Ce qu'il trouvait drogue n'était pas simplement le fait que pour le BAM il ne soit pas grand chose, après tout cela montrait avant tout qu'il était bon, personne n'avait encore réussi à le tracer pour pouvoir montrer qu'il était puissant ou dangereux, ainsi ses fausses identités furent sauver en comprenant cela. Ils disposaient d'une base de donnée possédant assez d'homme pour chaque situation, linguiste, enquêteur, scientifique, toutes sortent de métier, mais Eric lui était un mélange de tout cela, et il pouvait le montrer. Il préféra d'abord rester calme, ne rien dire, juste l'écouter pour ensuite l'étonner. Ce qu'elle essayait d'expliquer clairement était qu'Eric ne pouvait être accepté comme cela, il n'avait rien de spécial à leurs apporter, puis surtout qu'elle n'était pas la personne apte pour s'occuper de cela.

Elle semblait tout de même perdu, d'après ce qu'elle disait, elle n'avait pas bien compris ce que le mutant voulait, expliquant à présent comment devenir un agent, la aussi c'était le BAM qui faisait son choix et qu'un simple entretien n'allait pas l'aider à se faire recruter et rejoindre leurs rangs. Et s'il voulait posséder un statut double en tant que privée et agent à la fois, aucune personne n'avait reçu se genre de statut par le passée, cela signifiait donc que c'était impossible à avoir ou sinon très spécial.

Le meilleur était à venir, elle commençait à insulter les talents du mutant, bien qu'elle dise que ses chiffres étaient spectaculaire bien qu'elle insinuait aussi que le travail était beaucoup plus facile. Mais le plus amusant était surtout qu'elle lançait que ses 4% restants non retrouvé étaient de trop, en fait ses 4% n'étaient pas des personnes qu'il n'avait pas retrouver, c'était surtout des personnes qu'il n'avait pas réussi à ramener, une grande partie étaient d'ailleurs détenu dans ses locaux, le reste étaient morts, souvent partie en poussière face à des mutants encore plus puissants.

Enfin le final, avouant tous de même que ses compétences étaient intéressantes et que son travail n'était pas rien, elle avoua tous de même que ses affaires étaient du sort du BAM et non celui d'un enquêteur. C'était presque un moyen de l'avertir que s'il interférait à nouveau dans des affaires qui sont du domaine du BAM, il aurait quelque soucis. Mais après ce long monologue, Eric n'eu aucune information sur ce qu'il voulait, pour elle il n'avait rien pour les aider car il ne faisait pas partie de la liste, tous cela fut regrettable mais il allait rapidement y remédier.

« Pourrais-je avoir un stylo et un petit paquet de feuille s'il vous plaît ? »

Il ne savait pas si sa demande avait été prise en compte, la femme en face de lui ne semblait pas vraiment avoir fait de signe et il ne savait pas ce qu'il se passait à l'intérieur, il allait donc devoir boucher les troues en attendant de voir si cela avait marché.

« Alors tous d'abord, les 4% qu'il manque à l'appel ne sont pas des personnes que je n'ai pas retrouvé mais plutôt celle que je n'ai pas pu ramener. Les trois quarts sont d'ailleurs détenu dans ses locaux, le reste a été réduit en poussière par un autre mutant durant un règlement de compte. Ensuite, ce genre d'affaire n'est peut être pas, à la base, de mon domaine, mais je suis payé pour cela , mais ne me prenez pas pour un bleu, avant d'enquêter pour retrouver une personne, j'enquête aussi sur mon client pour savoir ce qu'il veut vraiment, ses désirs, afin de savoir s'il recherche en bien ou en mal. Alors toute personne que je retrouve est pour un bien, aucune vengeance, aucun meurtre, rien de tous cela, j'ai une politique et une morale alors je ne fais jamais rien pouvant mener à un acte de violence. Pour tous mes clients qui recherchent dans un but néfaste, peut importe le prix qu'ils donnent beaucoup d'argent, je me charge seulement de leur faire changer d'avis. SI cela n'est pas vraiment de mon domaine, sachez que je suis ici pour y remédier, c'est pour cela que je désire être plus ou moins un agent à mi-temps, ou plutôt de pouvoir travailler pour vous tout en ayant de droit d'avoir aussi d'autre affaire extérieur, ainsi je pourrais être libre et ne pas rester enfermer dans ses bureaux. »

Au bout d'une dizaine de minutes, le colosse qui attendait à l'entrée ouvrit la porte avec plusieurs feuilles ainsi qu'un stylo, il les déposa alors sur la table avant de repartir à sa place, Eric lança alors un regard à l'agent en face de lui avant de prendre une feuille et son stylo. Eric prit une inspiration, se concentra un moment, sans dire un seul mot, puis il laissa son esprit parler, dans sa tête il rechercha tous ce qu'il avait apprit, tous les souvenirs qu'il avait, il devait montrer de quoi il était capable. Ce qu'il allait faire allait être risquer, il allait mélanger plusieurs talents pour montrer ses différents atouts.

« Je vois qu'aucune information ainsi qu'aucun dossier n'est encore parvenue jusqu'à vous pour le moment, pourtant cela devrait être assez rapide, en plus je suis une personne qui vient d'arriver, cela devrait être dans les informations les plus rapide à trouver. Je suis certain que certain mutants sont en train de chercher des informations dans ma tête, d'autre doivent essayer de chercher quel type de pouvoir je possède, en attendant que ses informations arrivent, je vais vous donner quelques informations. »

Tous d'abord, Eric commença par écrire une lettre, sa première phrase était écrite en anglais, la langue basique, ce qu'il écrivit fut « Pour vous amis linguistes et historiens ». La suite fut complètement incompréhensible, seule un professionnelle pouvait comprendre ce qu'il écrivait et encore cela restait tous de même un défis. Il passa vingt minutes à écrire sans s'arrêter, sans prendre le temps de réfléchir, il réécrivait un texte ancien, la pierre de Rosette, mais il ne l'écrivait pas comme on l'avait découverte, avec une partie grec, une partie hiéroglyphe et une partie démotique. Le texte qu'il écrivait était une traduction de la pierre de Rosette ou chaque phrase était écrite dans une langue différente mélangeant latin, coréen, espagnol, perse, français, portugais, indien, russe, allemand, arabe et d'autre langue. Contrairement à ses habitudes, son cerveau commençait déjà à fatiguer quand il termina d'écrire, il voyait trouble, commençant à avoir quelque vertige, il fit alors une légère pose de trois minutes, toujours aucun signe de dossier.

Il prit alors une autre feuille pour faire autre chose, cette fois ce n'était pas un texte mais un croquis, il dessina un ordinateur portable en plein milieu de la feuille, en dessous il écrivit en mandarin « Ordinateur couper du réseau, désactivé carte wifi et carte réseau local », ensuite il dessina deux cercle avec écrit à l'intérieur en polonais « cuve d'uranium », de l'autre côté il fit deux cercle avec écrit « cuve de plutonium » en malais. Il mit alors un petit carré sur chaque cercle avec un petit mot à côté de chacun d'eux, « détonateur + charge de 500g de C4 » écrit cette fois si en ouzbek. Au fur et à mesure qu'il écrivait un mot de tête se fit ressentir, son nez commença à échapper quelques gouttes de sang qui tombèrent sur les bords de la feuille. Eric faisait beaucoup d 'effort, trop à son goût mais il devait finir son dessin, alors une fois terminer, il plaça son doigt pour faire pression sur sa narine, stoppant les saignements, il tendit alors son dessin, il venait de dessiner un moyen de faire une bombe nucléaire avec un dispositif à distance. Il posa alors son stylo pour se reposer une peu, ce collier était trop puissant et lui puisait sa force vitale quand il utilisait ses pouvoirs, c'était déstabilisant et handicapant.

**Agent du BAM Delta** Messages : 297 Date d'inscription : 14/09/2012 Age : 30

L'homme ne relevait rien, et restait silencieux tous le long de mon semi-monologue. Il ne disait rien, ne semblant même pas relever. Il était calme, et ne répliquait pas, tout simplement. Si, il fit une demande, qu'aussitôt je passais à Colosse dehors vu qu'il surveillait toujours mon crâne tout en acquiesçant pour lui faire comprendre que oui, c'était bon.
Cependant, alors qu'il allait partir chercher ce que l'autre gugusse me demandait, il me fit savoir que vraisemblablement, il y avait un problème avec ces papiers. Qu'ils avaient besoin de vérifier mais que ce monsieur n'était visiblement pas celui qu'il prétendait être. Ça me fit sourire, l'espace d'un instant. Soit cet homme était fou, soit il cherchai un peu beaucoup la merde. Débarquer comme ça, à l'improviste, c'était déjà très con. Être en plus mutant, ça empirait le cas, dans le sens ou du coup, on était obligé d'appliquer un protocole pas cool. Et pour couronner le tout, débarquer avec des faux papiers, si c'était vraiment le cas, le mec allait finir par gagner un p'tit séjour gratuit dans les cellules en bas, et là, il pourrait peut être arrêté de faire le frérot, et retrouver ses 4% avec lesquels il commençait à m'énerver quelque peu …

« Restez calme, agent Hunter »

La voix du colosse me fit presque sursauter de surprise. La vache, il pouvait pas s'annoncer lui aussi.

« Veuillez m'excuser, je tâcherais de le faire la prochaine fois »

« Nan, mais essaye juste de pas débarquer comme ça quoi. Par contre, suis de très près les recherches sur ce mec, je serais ravie de lui annoncer qu'il n'existe pas »

Il acquiesça mentalement, et je repris la conversation en cours avec mon gugusse qui semblait ne vraiment pas vouloir lâcher le morceau.

« Alors tous d'abord, les 4% qu'il manque à l'appel ne sont pas des personnes que je n'ai pas retrouvé mais plutôt celle que je n'ai pas pu ramener. Les trois quarts sont d'ailleurs détenu dans ses locaux, le reste a été réduit en poussière par un autre mutant durant un règlement de compte. Ensuite, ce genre d'affaire n'est peut être pas, à la base, de mon domaine, mais je suis payé pour cela , mais ne me prenez pas pour un bleu, avant d'enquêter pour retrouver une personne, j'enquête aussi sur mon client pour savoir ce qu'il veut vraiment, ses désirs, afin de savoir s'il recherche en bien ou en mal. Alors toute personne que je retrouve est pour un bien, aucune vengeance, aucun meurtre, rien de tous cela, j'ai une politique et une morale alors je ne fais jamais rien pouvant mener à un acte de violence. Pour tous mes clients qui recherchent dans un but néfaste, peut importe le prix qu'ils donnent beaucoup d'argent, je me charge seulement de leur faire changer d'avis. SI cela n'est pas vraiment de mon domaine, sachez que je suis ici pour y remédier, c'est pour cela que je désire être plus ou moins un agent à mi-temps, ou plutôt de pouvoir travailler pour vous tout en ayant de droit d'avoir aussi d'autre affaire extérieur, ainsi je pourrais être libre et ne pas rester enfermer dans ses bureaux. »

-Si ses 4% se trouvent ici, c'est qu'ils ont une raison d'y être, certaines des personnes que vous retrouvez peuvent être des assassins, des voleurs, des personnes qui doivent être jugées. Je ne vous prends pas pour un bleu, mais pour un civil, nuance.

Je commençais à hausser le ton. Le BAM était le seul chargé des enquêtes mutantes. Si on se retrouvait en cellule, c'était soit parce qu'une demande de protection avait été faite, soit parce qu’ils avaient commis des actes pour s'y retrouver. Je bouillais, mais réussissais à me contenir, un peu difficilement malgré tout. Le colosse revint, et posa ce que l'autre avait demandé sur la table. Il eut un regard vers moi

« Dans deux minutes, un dossier arrive. Il n'est pas celui qui prétends être agent Hunter, faites attention. »

Mon regard alla du colosse à mon invité surprise …

« Bien, tiens moi au courant, quitte à parcourir le dossier avant de me le donner, je compte sur toi. »

Il hocha la tête et disparut aussitôt.

Au bout d'une dizaine de minutes, le colosse qui attendait à l'entrée ouvrit la porte avec plusieurs feuilles ainsi qu'un stylo, il les déposa alors sur la table avant de repartir à sa place, Eric lança alors un regard à l'agent en face de lui avant de prendre une feuille et son stylo. Eric prit une inspiration, se concentra un moment, sans dire un seul mot, puis il laissa son esprit parler, dans sa tête il rechercha tous ce qu'il avait appris, tous les souvenirs qu'il avait, il devait montrer de quoi il était capable. Ce qu'il allait faire allait être risqué, il allait mélanger plusieurs talents pour montrer ses différents atouts.

« Je vois qu'aucune information ainsi qu'aucun dossier n'est encore parvenue jusqu'à vous pour le moment, pourtant cela devrait être assez rapide, en plus je suis une personne qui vient d'arriver, cela devrait être dans les informations les plus rapide à trouver. Je suis certain que certain mutants sont en train de chercher des informations dans ma tête, d'autre doivent essayer de chercher quel type de pouvoir je possède, en attendant que ses informations arrivent, je vais vous donner quelques informations. »

-Soit pas si impatient Sherlock Boy, on est sur ton compte. Ça ne serait tarder, qui que tu sois.

Je le fixais, le regard intransigeant. Il avait donc bien des faux papiers. Son compte était bon, et j'aurais le plaisir sûrement de le descendre moi-même en cellule le temps qu'on découvre son vrai nom. Je l'observais alors qu'il prenait une feuille et commençait à écrire. Qu'il s'amuse, j'en avais rien à faire. Le dossier arriva dans les temps, dossier que je posais en face de moi après avoir récupérer les papiers qui se trouvaient à l'intérieur que je regardais, pour ensuite les faire glisser négligemment sur la table.

-Donc, reprenons, M.Mondoli puisque que c'est le nom que tu t'es donné Sherlock Boy, j'ai le regret de t'annoncer que soit tes parents ont même pas eu la patience de te déclarer et qu'on offrait des papiers qu'ils avaient trouvé dans un kinder surprise, soit tu es un esprit depuis un moment et tu n'as jamais existé physiquement, soit tu as tenté de purement et simplement te payer nos têtes. Le résultat est le même : tes papiers sont faux !

Plus de vouvoiement, plus de mondanité dont raffolait mon service. Ce mec se fichait de moi … mauvaise idée. Surtout que là, il avait déjà commencé à entamer mes nerfs.

-Je ne sais pas si t'es un immigré, un rescapé de je ne sais quoi, un SDF ou encore un mec en mal d'action, mais déjà, je peux t'annoncer que pour ce soir, tu as une suite qui t'attends. Et toi qui voulait nous rejoindre, je peux déjà te dire que tu vas rester au Triskellion un p'tit moment, le temps que tu nous dises qui tu es, d'où tu viens, que tu nous fasse ta biographie, qu'on sache tout de toi jusqu'à tes mensuration, c'est clair ?

Il se fou-tait de moi ! Depuis tout à l'heure, alors que je lui parlais sérieusement (je venais quand même de lui annoncer qu'il allait en cellule) il écrivait. Mais il s'était découvert d'un coup une passion pour l'écriture et nous pondait son premier roman. Écrivain et même dessinateur visiblement …

-Oh, tu m'écoutes Sherlock Boy ? T'as entendu ce que je viens de te dire ?

J'étais debout, les mains appuyées sur la table, penchée vers lui. Mais toujours aucun signe.
Et il se mettait à saigner du nez ? Mais c'était un dessin porno qu'il me faisait ou quoi ?

-Tu vas t'arrêter oh ?!

Et il me tendit son dessin, dessin que je pris, et sans même y jeter un coup d'œil, je ramassais toutes les feuilles ainsi que ses ''papiers d'identité'' présents sur la table, même celles sur lesquelles il n'avait pas saigné pour les ranger dans le dossier.

-Donc, je te répète mon speech au cas où tu ne l'ai pas entendu. Tu es en garde à vue, et tu vas devoir rester un p'tit moment avec nous. Sur ce, je te laisse cinq minute. Et normalement, on devrait se revoir, d'ici peu, mais pas dans les mêmes circonstances. Sur ce, je te laisse.

Je ramassais le dossier, que je filerais sûrement à Hopes ou un autres. Je sortis, et croisais le regard du colosse.

« Dans le genre subtile, vous vous défendez quand même »

« C'est ironique ou non ? »

« Devinez »

Avec un grand sourire, je le laissais, pour aller porter ce dossier à mon sup avant d'aller me faire un p'tit entraînement. Ça, ça me calmera, à défaut de pouvoir le faire sur sa tête.

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