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 Et bien, s’il le faut, je le ferais. [PV Rachel + Libre]

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Echo
X-Men Oméga
Echo


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Et bien, s’il le faut, je le ferais. [PV Rachel + Libre] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Et bien, s’il le faut, je le ferais. [PV Rachel + Libre]   Et bien, s’il le faut, je le ferais. [PV Rachel + Libre] - Page 2 Icon_minitimeDim 19 Aoû - 15:17

Le silence, à nouveau. Enfin, pas totalement : les pleurs rompaient le silence, de même que, bien plus discrètement, le bruit d’une mine de style sur du papier. Mais ce second bruit n’arriva pas de suite, son propriétaire attendant surement une réponse. Une réponse qui, elle, ne vint jamais.

Il resta cependant là, sans âme, attendant que cela se déroule. Rachel c’était attendue à un contact physique, une main sur l’épaule ou autre, quelque chose qui aurait montré qu’il était présent, non-pas physiquement, mais avec le cœur ; mais rien ne vint. Il avait promit d’être là, mais ils n’avaient pas définit ensemble ce qu’était être là. Etre là, physiquement ? Une simple présence silencieuse ? Une gargouille gardienne ? Etait-ce cela que signifiait être là pour lui ?

Elle voulait plus ; elle avait besoin de plus. Un contact physique, quelqu’un à serrer dans ses bras… Elle avait besoin d’un confident, pas d’un psychiatre. Il avait un physique inhumain, et alors ? Elle s’en moquait. Si c’était pour cela qu’il n’osait toucher les gens, il faisait une erreur, une grave erreur. Ceux qui n’étaient pas capables de l’accepter comme il était ne méritait pas son amitié, et elle voulait les deux : l’accepter, et son amitié. Mais comme elle y avait déjà réfléchit, c’était peut-être son moyen à lui de résister, ce détacher de ses émotions. Elle était un monstre, mais lui croyait l’être. Rachel n’était pas la seule à devoir progresser dans cette histoire. Mais avait-elle la force de l’aider ? Lui voulait essayer, voulait sa rédemption et tout le blabla, mais elle ? Sa volonté était brisée et elle avait toujours fais ce qu’on lui disait, par peur ou par amour, et maintenant, elle était livrée à elle-même.

Pourquoi ce serait égoïste de vouloir être compris ? Il voulait essayer, mais ne pouvait pas ; non, il ne s’en tirait pas bien pour l’instant, peut-être un peu mieux que les autres, mais pas bien.

Il commença à ranger ses affaires, finissant par ouvrir la bouche. Il était tard, et devait respecter le couvre-feu, mais reviendrait demain, comme il l’avait dit. Puis il lui demanda s’il laissait allumer. Pour quoi faire ? Elle ne ferait rien d’autre ce soir que pleurer, de toute façon, et elle pouvait très bien le faire dans le noir, ou à la lumière de la lune. L’interrupteur s’abaissa de lui-même.

Rachel ne bougerait pas de toute façon, elle finirait par tomber de fatigue et s’endormir dans cette même position, en travers de son lit, tête dans les draps, et se réveillerait en position foétale, peut-être par terre, surement à cause d’un cauchemar. Heureusement que les chemises de patient de l’Institution Xavier étaient complètes et pas volante, sans quoi elle se serait souvent retrouvée nue au réveil.

La lumière nocturne pour seule couverture, elle resterait là jusqu’au lendemain, se vidant lentement de ses forces pour qu’on vienne lui en redonner dans un cercle infini de haut et de bas. Ernest allait partir, puis revenir, et elle n’aurait toujours pas bougé, pas plus que son univers, cette pièce de l’infirmerie qui lui servait d’antre depuis un temps qu’elle ignorait. Comme Franklin avant lui, il reviendrait, et comme Franklin avant lui, elle le décevrait. Mais Franklin n’avait pas abandonné, et Ernest avait promit de ne pas le faire. Elle était la seule qui abandonnait dans le lot, en réalité. La seule qui ne devait pas abandonner et la seule qui le faisait. Car elle avait abandonné depuis bien longtemps déjà, se raccrochant aux espoirs des autres à défauts de concevoir les siens.

C’était peut-être cela qui bloquait, le fait qu’elle laissait les autres espérer pour elle. Ils voulaient qu’elle guérisse, et elle espérait ne pas les décevoir. Beast avait eut raison : c’était son espoir, ou plutôt son absence d’espoir, qui bloquait. Mais où trouver la force ? Ou trouver la force de forger ses propres espoirs ? Ou trouver la force de ne pas abandonner si ce n’était dans les autres ?

Elle n’avait pas cette force en elle-même. Elle en était persuadée ; tout aussi persuadée que du fait que tout était de sa faute, qu’elle n’aurait pas dû survivre et qu’elle ne parviendrait jamais à s’adapter à ce monde.

Tout n’était qu’une question de volonté ? Tout n’était qu’une question de volonté. Mais la volonté lui avait toujours fais défaut, car sans haine, sa volonté n’était rien. Ou trouver cette force en elle-même, alors qu’elle ne l’avait jamais eut ?

Le faire pour les autres ne marchait pas, le faire pour elle-même ne marchait pas.

Mais les autres étaient là, il ne manquait plus qu’elle. Plus qu’elle pour qu’elle s’en sorte. Elle était persuadée de ne pouvoir y arriver, mais était-ce le cas ? Elle avait survécue alors qu’elle n’aurait pas dû, et ce monde lui tendait les bras alors qu’il n’aurait pas dû. Ainsi, était-elle vraiment incapable de réunir la force de volonté pour s’en sortir ?

Elle ne savait pas, mais ce fut sur cette question qu’elle s’endormit.

RP TERMINE pour Rachel
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MessageSujet: Re: Et bien, s’il le faut, je le ferais. [PV Rachel + Libre]   Et bien, s’il le faut, je le ferais. [PV Rachel + Libre] - Page 2 Icon_minitimeLun 20 Aoû - 13:34

Pas de réponse, juste une action. Ernest resta encore un petit instant à contempler cette chambre retournée aux ombres, ainsi que son occupante. Il se dit alors que Rachel était mieux, ainsi, sur le lit, même de travers, que recroquevillée face au mur. C’aurait pu sembler insignifiant pour quelqu’un d’autre, surtout que la jeune femme pleurait toujours, mais le petit mutant avait envie de voir du positif dans cette situation, alors il en trouvait là où il pouvait. Il n’était pas difficile. Il avait de l’expérience en la matière. Lui non plus n’ajouta rien. Il pivota vers la porte, l’ouvrit sans précaution particulière et, après l’avoir franchi, il la referma, n’atténuant son geste qu’à la toute fin pour adoucir le bruit et respecter l’atmosphère apaisée de l’infirmerie, surtout en cette heure tardive. Cette modération ne s’adressait pas à Rachel mais aux infermières qui déjà le regardaient.

Altérion s’éloigna de la porte, s’approchant par la même occasion de ces regards interrogateurs posés sur lui. Il se demanda un instant s’il n’allait pas conserver le silence, juste parce que c’aurait été marrant de snober le personnel soignant. Mais cela allait à l’encontre de la stratégie amorcée en venant ici. Aussi se décida-t-il de répondre aux questions implicites.


-Ça c’est bien passé, dit-il en faisant halte devant les infermières.
-Tu as de la chance alors. C’est qu’elle n’est pas commode la demoiselle, répliqua un peu sèchement l’une des femmes.

Celle-ci devait sans doute être un peu vexé de constater qu’un élève arrivait à tenir compagnie à Rachel alors qu’elle avait été tenue à l’écart. Mais l’hybride rat ne releva pas la remarque. Entrer en concurrence, faire comme si ou simplement le laisser croire par maladresse n’était pas du tout une bonne solution. Il devait se positionner dans le camp des infermières pour ne pas avoir de difficultés avec elles. Il poursuivit, très aimable.


-Je vais revenir régulièrement, ho, pas plus d’une fois par jour.

Il obtint en réponse un haussement d’épaules. Au moins, ce n’était pas un refut.

-Bon, et bien bonne soirée et bonne nuit ! conclut-il.
-Toi aussi, fit une autre infermière, plus douce que sa collègue.

C’était bizarre, il y avait comme un malaise. En tout cas, la situation n’était pas très naturelle. Ernest ne chercha pas à s’attarder. Il quitta l’infirmerie et gagna sa chambre. Là, il posa ses affaires sur son bureau, retira ses bottines, appréciant d’être de nouveau pieds nus et attrapa un roman pour en poursuivre la lecture. En retrouvant de mémoire la page où il s’était arrêté, il songea qu’une prochaine fois, quand il irait voir la demoiselle, en plus de ses devoirs, il pouvait aussi emporter des histoires. Peut-être qu’elle apprécierait de l’entendre lire, de s’évader par l’intermédiaire de ce loisir si simple et pourtant si profond.

Allait-il bien agire ? Avait-il bien agit ? Le voilà assaillit de questions. Il se remémora toute cette étrange visite et même ce qui s’était passé l’après-midi. C’était le moment du bilan, des critiques, des doutes… Mais une chose était sûre : c’était bien la première fois qu’il était vraiment fier de ce qu’il avait fait. Peut-être commençait-il à mériter sa place, ici, à l’Institut. Maintenant, il était un peu plus pressé que ce soit demain. Il avait un rendez-vous que pour rien au monde il ne louperait. Il était peut-être partie pour des jours, des mois, des années d’efforts. Il n’avait pas peur. Et s’il y avait bien une chose dont il ne doutait pas, c’était de sa volonté. « Ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort. » Tiens, c’était bien vrai et il ne manquerait pas de le faire remarquer à Rachel. Il serait cultiver chez elle cet espoir si précieux, il serait la faire renaitre de ses cendres.

11 heures arriva et Lenoir réalisa qu’il n’avait pas encore lu une seule ligne de son roman. Il renonça, le rangea et alla se mettre au lit. Est-ce que ce soir il pleurerait moins que les autres ?

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