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Sujet: Tout homme a un prix [PV : Renji Kazuo] Sam 21 Avr - 14:15
Il faisait nuit dehors, tandis qu’à l’intérieur, le restaurent se berçait dans une douce chaleur et d’une agréable odeur de nourriture. Il était fermé, officiellement, mais pour ce qu’il allait s’y passer, les tenanciers avaient ouvert la porte arrière.
Après être passé par des cuisines lambda, on arrivait dans une pièce large et haute, avec sur la droite un bar et de nombreuses tables quatre places postées contre la bais vitrée, laquelle était couverte par un étais rideau de fer. Chacune des tables étaient déjà prête pour le lendemain, car environ huit heures plus tard, elles verraient des New Yorkais tout aussi lambda que ce restaurent s’assoir et se restaurer durant leur pause de mi-journée.
Sébastian était un oiseau de nuit, si bien que ce rendre dans se restaurent japonais malgré les quatre heures du matin ne lui avait pas posé le moindre problème. Pénétrant dans la salle de service vêtu de son éternel costume noir, avec chemise et gilet assorti, Frederick Faust, tueur à gages plus ancien que la plupart des parrains et Docteur en Démonologie qui avait prétendument fait en pacte avec le Diable pour en retirer des pouvoirs magiques, fit un tour d’horizon. Il n’était pas si impressionnant que cela : taille moyenne, pas de musculature particulière, peau pâle et cheveux noirs, il aurait très bien tu être n’importe qui. Cela faisait d’ailleurs parti de sa légende, si le terme pouvait être appliqué : Il ressemble à n’importe qui que vous pourriez croiser dans le rue, mais quant il sourit, les oiseaux tombent des lignes électriques ; quant il vous regarde d’une certaine façon, votre prostate se met à déconner et votre urine à vous bruler ; quant il crache, l’herbe devient jaune et meurt. Il est toujours en vadrouille ; il est hors du temps. Il porte le nom d’un millier de démons ; il peut appeler les loups et vivre avec les corbeaux. Il est le roi du néant.
Magnifique citation à laquelle Sébastian von Orchent était plutôt attachée, mais il n’était pas là pour renforcer sa réputation. Elle n’était plus à faire.
Non, il était là à la demande de Johnny Tran, un dirigeant secondaire des Yakuzas. A l’habitude, ce n’était pas ce genre de personnage qui faisait appel à ses services, mais tant qu’il était payé, le Sombre Voyageur se moquait de qui l’employait et de qui il tuait. C’était son job, et il était plutôt bon.
Se tournant vers ce jeune asiatique dont le nom d’emprunt jurait incroyablement avec le visage, ses yeux bruns le dévisageant, Sébastian écarta les bras pour que deux des hommes de mains, dont le nombre s’élevait à huit dans la présente salle et qui étaient tous armés de mp5 et autres pistolets mitrailleurs, puisse le fouiller. Ils retirèrent les deux Colt .45 qu’il avait à l’arrière de sa ceinture, puis le déclarèrent clean.
Sébastian ne put qu’avoir un sourire de mépris à cette idée ; pas dangereux ? Il était censé avoir fait l’aller-retour en bas, et l’avait même fait plus souvent qu’à son tour, bien que les portes de l’Enfer lui fussent toujours fermées.
- Vous me remettez le dossier et la moitié avant, je nettoie et vous me donnez le reste. J’échoue et vous le gardez. Vous me trompez et vous devenez la proie, déclara simplement le mercenaire.
Tran eut à son tour un petit sourire de supériorité ; se croyait-il capable de l’arrêter avec ses hommes ?
- Je vous remettrais les données lorsque vous serrez tous ici, monsieur Faust, car pour le job que je vous propose, vous ne serez pas seul.
Sébastian, s’avançant vers le jeune Yakuza, lui sourit. Ses hommes de mains pointaient leurs armes sur lui, mais le Sombre Voyageur n’en avait cure. Il ne pouvait pas mourir, et l’avait prouvé quelques temps auparavant dans une rue de Manhattan.
- J’ai tout l’Enfer pour m’aider, je n’ai besoin de personne.
- Je vous crois, Mr. Faust, mais je persiste à dire qu’il faudra une équipe pour venir à bout de mon Némésis. Tant que vous êtes payés, faites comme on vous le demande.
Son sourire devenu carnassier, Faust inclina légèrement la tête ; soit, il n’aurait que plus de cœur à dévorer ce soir.
Partant s’assoir sur l’une des tables de libre, Sébastian croisa bras et jambes ; il attendait de voir ses fameux « alliés » de la soirée. Peut-être y en aurait-il un ou deux de valable, mais les autres il leur réglerait leur compte.
Rien de personnel, juste une élimination de la concurrence ; physique, l’élimination, puisque dans le métier, ils n’avaient à se référer à aucun code éthique.
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Sujet: Re: Tout homme a un prix [PV : Renji Kazuo] Sam 21 Avr - 15:20
Dernière édition par Renji Kazuo le Dim 22 Avr - 15:19, édité 1 fois
Sébastian von Orchent Neutre Delta
Messages : 1258 Date d'inscription : 01/04/2012 Age : 30
Sujet: Re: Tout homme a un prix [PV : Renji Kazuo] Sam 21 Avr - 16:48
Le second homme qui entra était plutôt banal, à peine plus grand que Sébastian, vêtu également d’un costume sombre, un asiatique qui avait surement déjà dû travailler pour Tran au Japon, ou tout du moins devait être connu des Yakuza ; peu de tueurs pouvaient prétendre être réellement des internationalistes, car généralement les employés d’un réseau de pègre était les ennemis d’un autre. Cependant, du fait qu’il soit entièrement indépendant, et très ancien pour une profession où la durée de vie excédait rarement trente ans, Sébastian avait put se créer des contacts auprès de chaque grand courant du crime international ; il était clair pour lui qu’on n’était pas un véritable internationaliste tant que l’on n’avait pas tué des compatriotes.
La seule chose rassurante lorsque l’on traitait avec lui était que sa politique était de ne jamais tuer un employeur : contre-productif.
Sébastian eut un sourire dédaigneux lorsque le nouveau venu, après s’être fait confisquer un Colt aussi gros que lourd, et par conséquent inutile, déclara qu’il n’avait pas besoin d’aide ; au moins, ils étaient d’accord sur un point.
Le meilleur dans son domaine ? Possible, toujours était-il que le Sombre Voyageur s’en foutait. L’autre ne devait pas avoir la trentaine, et avoir ponctué sa phrase par un « je me trompe » était un signe qu’il n’était pas totalement confiant. Certes, Sébastian avait l’air de n’avoir que la vingtaine, mais il avait plus tué au corps de sa vie que l’autre ne le ferait jamais : une demi-douzaine de personnes par mois, en saison creuse, depuis près de soixante-dix ans.
Tran tenta à nouveau de s’imposer comme le patron, ce qu’il était, du fait que c’était lui qui payait. Certains considéraient qu’il y avait un avantage avec les tueurs à gages, c’est que quoi qu’on leur face, on ne se sent jamais coupable ; la réciproque était vraie : quoi qu’un tueur à gages vous face, lui-même ne se sent jamais coupable. Ils ne tuent pas des gens, mais des chiffres, des contrats. En bon professionnels, il n’y a jamais rien entre eux et leurs victimes ; c’était toute la différence avec les tueurs en série.
Lorsqu’il proposa au nouveau de s’en aller, Sébastian pria un instant pour qu’il le fasse ; il ne fut cependant pas surprit le moins du monde lorsque l’autre resta planté sur place.
Vinrent ensuite une autre japonaise, jeune, petite d’environ 1m60, menue, brune aux yeux verts, armées de deux katana et d’une panoplie d’armes blanches allant du shuriken aux falcatas, que Tran présenta comme Miho, un afro-américain qui devait mesure dans les 190cm, peser dans les 90kg et dont la taille du fusil laissait planer de sérieux doute sur ses capacités intellectuelles. Enfin débarquant un européen en costume, grand, yeux et cheveux bruns, mais sans arme apparente, qui fut salué en tant que Winchester.
Sébastian ne daigna lever un sourcil qu’une fois qu’il fut sure que le carnaval eut réellement finit.
- Messieurs, mademoiselle, commença Tran, intimant de la main à ses employés du soir de le rejoindre – ce à quoi le Sombre Voyageur ne réagit pas, car il entendait très bien de sa place assise. Vous êtes tous les meilleurs dans vos domaines respectifs, et c’est pour cela que mon patron à choisit de faire appel à vous. Il ne savait pas pourquoi, mais Sébastian n’était pas surprit que Tran ne fut qu’un sous-fifre. - Votre cible de ce soir est Yoshihito, l’un des chefs des Yakuzas mutants, là-bas, au Japon. D’ordinaire, nous aurions réglés cela en interne, mais c’est un adversaire parfaitement redoutable : il s’agit d’un mutant, comme la plupart de son organisation.
- Si vous voulez reprendre la main par rapport aux mutants, pourquoi ne pas vous en prendre directement à Hichiro ? Se sont ses pouvoirs qui vous font peur ? demanda Sébastian à Tran, sans avoir bougé autre chose que ses lèvres.
Il en connaissait un rayon sur les différentes pègres, de part son ancienneté dans le métier, et le chef des Yakuzas mutants était un hybride-gorille du nom de Hichiro*, qui commençait sérieusement à empiéter sur le territoire dans chefs plus anciens.
- Nous souhaitons faire passer un message à ce mutant ; qu’il sache que si nous pouvons collaborer, nous pouvons aussi nous battre. Bref, votre cible arrive se soir, car elle doit s’assurer de la transmission d’un colis. Nous n’en savons pas plus, et le colis ne nous intéresse pas : nous voulons simplement que Yoshihito ne reparte pas vivant. Des questions ?
Hors Jeu:
Hichiro est un PNJ évoqué par Fatale dans En eaux troubles. J’ai pensé qu’il serait intéressant de l’introduire également ici, bien qu’il ne sera rien attenté contre lui dans le cadre de ce sujet. Si cette initiative est mauvaise, un mp et je le retire.
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Sujet: Re: Tout homme a un prix [PV : Renji Kazuo] Sam 21 Avr - 18:15
Sébastian von Orchent Neutre Delta
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Sujet: Re: Tout homme a un prix [PV : Renji Kazuo] Sam 21 Avr - 19:50
Le second à avoir réagit était l’afro-américain, dont Sébastian ne connaissait rien ; pour les deux autres, il estimait en savoir suffisamment : Miho, pas une mutante, mais une tueuse des plus redoutable au corps-à-corps, entrainée depuis son plus jeune âge. Si sa réputation disait vraie, à l’âge de douze ans elle était capable de tuer cinq hommes en autant de secondes avec une seule arme blanche. Une adversaire de taille, pour un être lambda ; pour le Léviathan, elle n’était rien de plus qu’un bout de viande. L’autre, Winchester, s’était surnommé d’après le fusil, et lui par contre, c’était un mutant ; Pyrokinésiste, si sa réputation était exacte. Le premier dont Sébastian se débarrasserait.
Enfin, le dernier, qui était selon toute mesure un sniper, ne l’intéressait pas plus que cela : il ne le connaissait pas, n’avait jamais entendu parler de lui…
Sans plus bouger, Sébastian reprit la parole.
- Non, il n’a pas besoin de vous, répliqua le Sombre Voyageur. Miho sera utile ; Winchester aussi, probablement. L’autre je le connais pas ; par contre, rien qu’à votre aspect, vous n’arriverez pas à nous être utile. Comme porte-bagage, peut-être.
- Et t’es qui pour me dire ça ?!
- Faust, Docteur Frederick Faust, ricana Sébastian, conscient que sa réputation le précédait.
- L’homme qui a vendu son âme au Diable en échange de pouvoirs démoniaques ? demanda Winchester, légèrement effrayé.
Le Sombre Voyageur ne répondit pas, laissant les paroles de l’autre mercenaire faire leur effet.
Ne se laissant pas démonter, le japonais dont il ne connaissait pas le nom demanda l’heure d’arrivée de leur proie.
- Aéroport JFK dans un peu plus d’une heure. D’après nos mêmes sources que pour son arrivée ici, il a un rendez-vous d’importance à Manhattan ; vous devrez donc l’intercepter avant.
- Un aéroport international ? Un peu trop fréquenté comme endroit pour tendre une embuscade, il faudra le faucher au passage ; dans le Queens, sans quoi nous serons trop proches du Triskelion et du commissariat central. Nous devrons faire cela rapidement, je dirais que nous avons cinq minutes pour mener à bien l’assaut. Répartissons-nous les rôles : Winchester, tu dégomme les véhicules annexes ; j’arrête le convoi ; Miho et moi on se charge des gardes du corps ; le sniper, tu localise notre ami dans le tas et tu le fume. Le numéro complémentaire, tu surveille nos amis les poulets et tu nous avertis quant ils rapliquent.
- Et pour quoi c’est toi qui déciderais ? Parce que t’es un mutos ?
Se levant et marchant doucement en direction du petit comité, Sébastian fut rapidement entouré par de la fumée, laquelle s’échappait de son corps. Arrivé au niveau de l’afro-américain, le Sombre Voyageur le regarda dans les yeux.
Simultanément à sa main qui se saisissait de la gorge de l’inconnu, la fumée ce condensa autour d’Erasme, formant autour de lui une combinaison de chair sombre, à vif, dont les doigts étaient terminés par des griffes. Seuls les yeux et les cheveux du Sombre Voyageur n’avaient pas été recouverts par la Peau de Démon, tandis que son visage était transfiguré : toute la partie inférieure avait été couverte par de la chair, dissimulant sa bouche, bien que cela ne l’empêcha pas de parler, malgré le fait que sa voix fut transfigurée.
- Je ne suis pas un mutant, je suis un démon...
TUE-LE, MAINTENANT
Soulevant l’homme à bout de bras, Sébastian le regarda dans les yeux, puis tourna le pouce, lui brisant la nuque.
Tran leva la main, interdisant à ses hommes de tirer, n’osant cependant pas faire de remarque.
- Bon, maintenant que l’élément perturbateur est maitrisé, si nous discutions réellement du contrat. L’un d’entre vous a une proposition, ou l’on s’en tient à mon plan ? Toi le sniper, tu es le seul dont le nom n’a été donné ; présente-toi, je t’en prit.
Sébastian avait commencé à sélectionner les éléments intéressant ; le maillon faible avait été éliminé, au suivant.
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Sujet: Re: Tout homme a un prix [PV : Renji Kazuo] Sam 21 Avr - 21:13
Sébastian von Orchent Neutre Delta
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Sujet: Re: Tout homme a un prix [PV : Renji Kazuo] Sam 21 Avr - 22:22
Le message étant plutôt bien passé ; la mort d’un cinquième de l’équipe par un autre cinquième de l’équipe avait mit les choses aux claires : Faust n’était pas là pour plaisanter. D’un autre côté, il venait de se mettre les autres à dos. Il n’y avait visiblement que deux chances pour la fin de la soirée, ou il n’était pas réellement immortel et ses alliés se coordonneraient pour le tuer, ou il l’était et il reviendrait seul. De son point de vue, les choses étaient légèrement différentes : il ferait le tri entre le faible et les forts.
Il avait du respect pour Miho, et se débarrasserait de Winchester à la première occasion : le Pyrokinésiste était dangereux pour les manifestations d’Essence. Le seul qui lui posait réellement problème était le sniper : il serait hors de portée, et était un élément plutôt vital du plan d’extermination. Il fallait donc s’en faire un allié. Mais comment, alors même qu’il venait d’écharper un membre tout aussi légitime du groupe de chasse ; d’ailleurs, il manquait quelque chose au cadavre…
L’Essence reprit sa forme primaire, pseudo-gazeuse, libérant Sébastian dont l’apparence humaine, tenue incluse, n’avait nullement changée. Tendant la main vers le cadavre, une nouvelle manifestation du Léviathan apparue, sous la forme d’un tentacule de chair qui sembla jaillir directement de sa main et se précipiter vers le mort. Ouvrant une gueule pleine de croc d’une longueur de dix centimètres, ce qui pouvait paraitre disproportionné puisque la tête de l’hydre était l’équivalente d’une tête d’enfant, le tentacule fondit à travers la cage thoracique du mort, s’emparant de son cœur pour se rétracter, l’avalant, jusqu’à la main d’où il était sorti, et disparaitre à nouveau.
SON CŒUR EST MIEN
La barbarie infernale montrée par Sébastian avait forcé les Yakuzas présent à le braquer de leur mp5, mais cela ne le gênait nullement. Le Sombre Voyageur lui-même ne comprenait pas pourquoi, à part la symbolique, le Léviathan dévorait les cœurs de ceux qu’il tuait ; cependant, l’hôte était près à parier que comme dans toute légende, il y avait un fond de vérité dans celle disant que manger le cœur d’un individu revenait à s’approprier sa force. Peut-être une question de duplication génétique, Erasme n’était pas assez calé pour vraiment y comprendre quelque chose.
Le Sniper répondit à sa demande, se prénommant Raikiri ; Sébastian portait le nom d’un sorcier légendaire qui aurait possédé, durant le XVIe siècle, des pouvoirs semblables à ceux du Christ, grâce à un pacte avec le Diable. La ressemblance avec le Sombre Voyageur était si troublante que ce dernier avait adopté son nom, Faust, comme pseudonyme de tueur ; Frederick, lui, venait de Friedrich Maximulian Klinger, qui dans son œuvre La vie de Faust, ses exploits & comment il fut précipité en Enfer, avait modifié le conte traditionnel en replaçant le démon accompagnant le Docteur, Méphistophélès, par le Léviathan.
Miho ouvrit la bouche, à la grande surprise de Sébastian ; elle qui avait la réputation, comme lui d’ailleurs, de n’être pas très bavarde. Elle parlait l’anglais, c’était déjà cela, pour une créature élevée à la guerre. Elle se méfiait de l’Eclair Pourfendeur – nom au passage bien trop bling bling au goût d’Erasme ; n’avait-elle rien comprit ? Au lieu de se souder face à un prédateur supérieur, ils se divisaient pour savoir lequel serait mangé le dernier.
LAISSE-LES FAIRE. ILS TE SIMPLIFIENT LE TRAVAIL
Le Léviathan avait raison, mais s’ils comptaient s’entretuer joyeusement, Raikiri posait toujours problème : il n’y avait que Winchester qui puise le tuer à distance, mais cela le sniper ne pouvait le savoir. S’il se concentrait sur Miho, et que Winchester se concentrait sur lui, Sébastian n’aurait qu’à achever le survivant.
- Vous allez un peu vite en besogne, monsieur Tran, répliqua le Sombre Voyageur alors que ce dernier les pressait d’y aller. Tandis que le sniper se préparait docilement, il poursuivit : Quel est le cachet pour ce contrat. Etant donné la cible, je vous propose 500k, par tête et en dollar américain. Cela vous fais 2 millions, moins si l’on s’entretue, c’est plutôt raisonnable, non ? Et vous fournissez la voiture pour que l’on se rende sur les lieux, sans quoi nous n’y seront jamais à temps. Marché conclut ?
L’Essence entourait toujours Sébastian, signifiant d’une certaine manière au gangster qu’il n’avait pas le choix. En réalité, il l’avait : aucun des tueurs à gages ne l’aurait tué, car s’en serait été contre production sur un plan commercial. Qui plus est, les huit types au pistolet mitrailleur devaient pouvoir rapidement cribler de balles les invités, et si Sébastian y aurait survécu, ce n’était probablement pas le cas des deux autres.
- Personne n’y voit d’inconveignant ?
Cinq cent milles par tête, non additionnables, c’était peu payé pour tuer un chef mafieux, même très peu. Et c’était là que les capacités de Sébastian intervenaient : un test, rien de plus. L’un d’entre eux aurait-il le courage de se dresser face à lui, ou courberaient-ils tous l’échine ?
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Sujet: Re: Tout homme a un prix [PV : Renji Kazuo] Sam 21 Avr - 23:28
Sébastian von Orchent Neutre Delta
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Sujet: Re: Tout homme a un prix [PV : Renji Kazuo] Dim 22 Avr - 11:21
Nulle ne déclara ouvertement son mécontentement face à la somme dérisoire qu’ils allaient être payés pour tuer un mafieux, et ainsi on leur amena la moitié, comme Sébastian l’avait exigé. Tran ne put retenir un ricanement, comme s’il ne croyait pas aux chances de réussites du groupe, ce qui fit sourire en retour Sébastian ; bien sure, il avait déjà raté des contrats, ou on les avait eut avant lui, mais il n’avait pas l’intention de réussir ce soir.
Ils s’attaquaient à une cible de première classe, mais lui c’était la tête qui l’intéressait. Le Léviathan voulait la guerre entre les Yakuzas pour tirer son épingle du jeu, car toutes les pièces du puzzle n’étaient pas encore en place pour les protagonistes présents. Et selon toute probabilité, seuls un nombre réduit d’entre eux survivraient assez longtemps pour découvrir quels étaient réellement les objectifs du Démon.
Sans toucher à sa mallette, Faust récupéra ses deux M1911, les glissant à nouveau à l’arrière de son pantalon, alors que la fumée disparaissait en lui.
- Nous n’en avons pas finis ici ; amenez-moi une carte de la Grosse Pomme, demanda Sébastian, même si le terme était mal choisit. Premièrement, maîtrise du terrain : il ne s’agit pas de quelques meurtres de gangs, mais d’une escarmouche en guerre urbaine. Le Queens est essentiellement un quartier résidentiel et industriel, donc il n’y aurait pas trop de monde dans les rues. Nous devront les prendre à un carrefour, où les angles de tirs seront dégagés aussi bien au sol qu’en hauteur. J’ai déjà énoncé mon plan, mais je vais entrer plus dans les détails : le sniper, je pense pas t’apprendre ton boulot, tu te trouve un coin tranquille, t’attend la cible et tu la fume. Evite les balles perdues, je suis très rancunier et j’ai déjà plusieurs allers-retours en bas à mon actif. Winchester, tu fais ce que tu sais faire de mieux, s’il y a des véhicules d’escortes, tu les fais sauter, s’il y en a pas, tu fais sauter le véhicule principal. En cas où des gardes sortent ou autres, c’est Miho et moi qui allons au charbon. Ah et une dernière chose : on fait cela comme des gentlemans : On évite de s’entre-tuer sans raison.
Traduction : faites ce que je dis, pas ce que je fais ; comme avec Dieu en somme.
On le mena une carte, que le Sombre Voyageur déroula sur le bar, repérant rapidement les endroits potentiels. Il ne restait plus qu’à savoir par où Yoshihito passerait ; et pour cela, Sébastian avait un atout. Un atout qu’il hésitait à mettre en présence des autres tueurs, mais qui s’avérerait indispensable : Lupita Ramirez, aka Wolf, une traqueuse.
Prenant la photo de Yoshihito, Sébastian la glissa dans sa veste. Il était temps de partir.
Sortant du restaurant par là où ils étaient entrés, Erasme se sépara du groupe, sa mallette à la main, se dirigeant vers une Ford Mondeo noire à vitres teintées, alors même que la camionnette des Yakuzas embarquait les autres mercenaires.
Lorsqu’un cinquantenaire brun à l’ossature marquée, usé par les ans et le travail, vêtu d’un costard et d’un borsalino lui ouvrit la vitre, Sébastian fit glisser l’argent à l’intérieur du véhicule. La portière passager s’ouvrit sur une adolescente vêtue d’un débardeur et d’un jeans, aux cheveux noirs et à la peau bronzée, d’environ 170cm, qui alla prendre position auprès de son patron.
- Faites pas de conneries, tous les deux, demanda Vince.
Erasme hocha la tête, puis signala à Pita de le suivre jusqu’à la camionnette. Il monta après elle, et s’installa à côté d’elle. L’attitude protectrice était parfaitement visible, si bien que personne ne lui posa que question. Wolf savait ce qu’elle avait à faire: trouve l’autre, et rester plaquée lorsque cela péterait.
Le voyage se passa en silence, Pita intervenant uniquement pour donner la direction d’où se trouvait leur proie. Elle n’était nullement intimidée par la présence des autres tueurs, naïve qu’elle était. Il devait même y avoir une pointe de fierté dans ses actes.
Finalement, ils déposèrent Raikiri à quelques distances du carrefour idéal pour leur embuscade : Wolf avait affirmée qu’il approchait de leur position, et eux-mêmes s’étaient préparés. Il était 04 : 37 A.M. et ils allaient réveiller New York dans le sang et la fumée. Bah, les Purificateurs avaient volé la vedette au grand banditisme il y a quelques temps déjà, donc cela ne ferait pas de mal aux affaires.
Pita restant dans la fourgonnette, Sébastian s’avança au milieu de la voie routière, ses Colt .45 dans les mains. Winchester, dissimulé dans un abri bus quelques mètres derrière, fit apparaitre une flamme dans sa main. Et Miho, elle, avait disparue.
Quatre coups de feu, quatre douilles de 9mm au sol et quatre allogènes détruites. Sébastian n’avait aucune crainte que l’on retrouve les douilles de ses armes, le 9mm étant la seconde munition la plus courante pour les armes de poings, et il n’y avait pas ses empruntes dessus, puisqu’il se les était brûlées à l’aide d’un fer à repasser. Ensuite, le bruit avait été étouffé par les silencieux qu’il avait installés durant le trajet sur les canons de ses armes.
Les phares d’une voiture approchaient ; une seule voiture, un jeu d’enfant. Restant dans l’ombre de la nuit, ne sachant même pas si le sniper aurait une lunette infrarouge, Sébastian senti l’Essence traverser son corps, et le Léviathan se réjouir à l’idée de ce qui allait suivre. La voiture était une limousine Cadillac 75, ce qui fut sourire Sébastian : avec les Hydres combinées, il parviendrait à la soulever, le poids de l’engin n’excédant pas les 3t.
Le premier réflexe du conducteur lorsqu’il vit un homme sur la chaussé fut d’essayer de l’éviter ; grave erreur. Comme on le disait aux soldats en Afghanistan, s’il y a quelqu’un sur la chaussée, écrasez-le : il s’agit d’une chèvre pour une embuscade. La limousine fit une embardée sur le côté, présentant son tendre flan au Sombre Voyageur. Dans l’instant, un tentacule de chair épaisse comme un tronc d’arbre jaillit de la fumée, semblant sortir droit du torse de Sébastian. De sa gueule géante garnie de croc, elle mordit profondément dans la tôle, se contorsionnant pour soulever la voiture du sol, usant autant de sa propre force que de la vitesse de l’engin. Se dissipant une fois sa proie dans les airs, le Léviathan put regarder au travers des yeux de Sébastian la scène se poursuivre : Winchester fit se qu’il savait le mieux faire, et expédia une boule de fer à l’encontre de la voiture, pour incendier son réservoir.
La carcasse enflammée retomba au sol, illuminant la rue ; et c’est à se moment là que le véritable combat commença.
Dans un bruit de pétard, un téléporteur apparut à quelques dizaines de mètres de la voiture, tenant un autre homme des les bras : Yoshihito. Il s’agissait d’un homme sans prétention, bien plus petit que le mutant qui lui avait sauvé la vie. Pour le reste des détails, l’absence de lumière empêcha Sébastian de le voir. Ce qui attira surtout son attention fut qu’une silhouette, massive et carrée, sortie du véhicule en flammes. Par reflexe, le tueur à gages pointa ses deux armes sur lui et appuya sur les détentes ; les projectiles rebondirent sur une peau d’acier – littéralement. L’instant suivant, le téléporteur fut sur Winchester, l’engageant au corps-à-corps avec un art martial que le Pyrokinésiste ne pouvait contrer. Enfin, Yoshihito révéla son propre don : hyper-vitesse. A peine Miho était-elle apparue armes en mains qu’il avait déjà commencé à se la jouer à la Matrix, esquivant facilement les adroites attaques.
ON Y EST
Hors Jeu:
T'y es effectivement aller un peu vite, donc j'ai également condensé ce que j'avais prévu être plusieurs posts en un seul ; donc désolé du pavé. Ensuite, comme tu le vois, les hommes d'Yoshihito, ce dernier inclut, sont plutôt coriaces : un homme d'acier, un téléporteur et un super-rapide. Je te laisse le choix de la cible, sachant qu'en tuer un en un post serait le maximum. L'objectif n'est pas un massacre, qui serait plutôt difficile aux vues des adversaires, mais qu'ils survivent à la rencontre pour qu'on les retrouve dans le prochain. Après si la position de ton personnage te gêne par rapport au combat, tu peux utiliser le Téléporteur pour t'y ramener (il te localise après plusieurs tirs, se télé à côté de toi pour te saisir et se re-télé pour t'emmener dans le joyeu basard du bas).
Invité Invité
Sujet: Re: Tout homme a un prix [PV : Renji Kazuo] Dim 22 Avr - 13:02
Sébastian von Orchent Neutre Delta
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Sujet: Re: Tout homme a un prix [PV : Renji Kazuo] Dim 22 Avr - 16:48
Une munition de fort calibre rebondie sur la tête du mutant en acier, à peine avant que ses propres balles ne le heurte. Le sniper était doué.
L’odeur de gazole et de chair brûlée commençait à se répandre, mais ils n’avaient pas le temps pour en savourer les odeurs : l’homme de fer allait être plutôt complexe à maîtriser, Sébastian comme le Léviathan en était conscient.
- Occupe-le, ordonna le Sombre Voyageur à son passager noir, alors même qu’il se retournait vers le reste du combat.
Miho était occupée à essayer d’atteindre Yoshihito, qui jouait avec elle, tandis que le téléporteur malmenait Winchester sous l’abri bus. Un deuxième tir vint frapper l’homme d’acier alors même que Sébastian s’était mit en mouvement, ouvrant le feu sur le téléporteur pour le forcer à se dématérialiser et pouvoir sortir le Pyrokinésiste de son mauvais pas ; pas par altruisme ou gentillesse, simplement parce qu’il allait avoir besoin de lui pour arrêter le colosse métallique. Le projectile ricocha de nouveau ; doué mais légèrement entêté le Raikiri.
La balle déformée par l’impact fila vers le téléporteur, à l’instar de celles lâchées par les .45, et le força à se dématérialiser.
Toujours en mouvement, Sébastian se rapprocha de Winchester. De leur côté, les Hydres, désormais au nombre de six, s’attaquaient à l’homme de fer, usant de leur quinze mètre de longueur pour l’attaquer de toute part avec une synchronisation parfaite. C’était dans ses moments là, alors qu’il avait le dos tourné face aux manifestations d’Essence, que les observateurs pouvaient comprendre que Faust n’avait aucun contrôle sur ce qu’il invoquait. Il ne savait même pas si les hydres étaient des organismes indépendants ou interdépendants, même si le fait qu’elles puissent fusionner le faisait pencher vers cette hypothèse. Un cerveau chacune, ou le Léviathan les contrôlait directement ?
L’Entité avait choisit une approche qui avait pour but d’immobiliser son ennemi : quatre des Hydres s’attaquaient à ses membres, tentant de les bloquer de leur force, tandis que les deux autres visaient la tête, avec pour but avouer de la déloger des épaules. Cependant, cela n’était pas d’une grande efficacité, il fallait bien le reconnaitre : le mutant était plus fort que les hydres, et les crocs de ces dernières, capables d’entamer la taule d’une voiture, étaient inefficace face à l’acier dont était constitué son corps. Du fait, le Léviathan avait fait fusionner les hydres en deux entités, chacune trois fois plus grosse et forte que les premières. Cela ne changeait pas grand-chose.
Se saisissant de la carcasse enflammée, l’homme de fer la projeta à l’encontre des manifestations d’Essence, et par extension, de Sébastian.
A TERRE !
Faust obéit, les hydres étant retournées à l’état de fumée qui revenait graviter autour de lui, suivit précipitamment par la voiture, qui faucha le haut de l’abri bus.
Tendant son bras à l’intention d’un panneau de signalisation, une hydre en jaillit et le lui ramena. Alors qu’il se levait, le sombre voyageur le tendit au Pyrokinésiste.
- Chauffe moi ça à blanc, on va perforer sa carapace.
Alors qu’il se retournait vers le combat, Sébastian put voir qu’ils avaient été rejoints par le Sniper : visiblement, le Téléporteur n’avait pas apprécié la balle dans la jambe.
Ils étaient séparés en deux groupes, Miho et Raikiri face à Yoshihiro et Winchester et lui-même face à l’homme d’acier, tandis que le téléporteur valsait entre les deux combats, comme un croc-en-jambe ne tarda pas à avertir Faust, qui se retrouva à terre.
D’un côté, ils avaient l’inamovible, de l’autre l’inarretable, et au milieu une saloperie qui se dématérialisait. Sa partait mal.
Lorsqu’il heurta le sol, Sébastian se rendit compte que celui-ci vibrait ; l’inamovible chargeait. D’une roulade arrière, il parvint non-seulement à éviter l’assaut, mais également à se remettre sur ses pieds. Alors qu’une hydre de classe 2 quittait son corps pour aller se saisir des jambes qui courraient et ainsi déstabiliser l’homme de fer, les quatre autres retournèrent au combat contre les autres cibles. Les deux premières s’en allèrent vers Yoshihiro tandis que les deux autres tentèrent sans succès d’attraper le téléporteur. La dernière enfin projeta sa proie de métal contre l’un des bâtiments, le mutant traversant le mur sans encombre.
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Sujet: Re: Tout homme a un prix [PV : Renji Kazuo] Dim 22 Avr - 20:54
Sébastian von Orchent Neutre Delta
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Sujet: Re: Tout homme a un prix [PV : Renji Kazuo] Dim 22 Avr - 22:12
La tentative face au mutant d’acier n’avait pas été des plus fructueuse, puisqu’il ressorti des décombres et sauta de plusieurs étages pour atterrir sans dommage sur les pavés, les fracturant. Cependant, les choses avaient changé en peu de temps : alors que les deux tentacules s’en allaient aider Miho et Raikiri, ce dernier, avec une coordination parfaite avec son alliée du soir, se désengagea. D’une course rapide, le Sniper se dirigea vers Winchester, qui chauffa son sabre – moins que ce que Faust lui avait ordonné pour le panneau de signalisation, mais l’arme étant déjà tranchante, cela devrait aller. De plus, si les températures atteintes pas les flammes du mutant étaient croissantes avec la durée, la lame serait déjà bien chauffée.
Belle initiative de la part du jeune homme, sourit Sébastian. Raikiri fonça sur le bodybuilder d’acier et l’empala au niveau du ventre ; la lame se brisa rapidement cependant. Pas encore assez chaude. Cependant, le Sniper avait entamé l’épiderme de fer sérieusement malmené par la chaleur, qui était devenu plus mou. Le téléporteur réagit immédiatement, disparaissait avec l’assaillant de son allié, qui avait toujours le sabre en main.
Le sourire du Sombre Voyageur devint soudain plus carnassier : c’était l’occasion qu’il attendait : pointant ses deux Colts vers l’homme de fer, il appuya sur les détentes. La peau avait été entamée, ramollie par la chaleur, et le temps était venu de propulser des projectiles de fer à l’intérieur du golem. Alors que le Léviathan continuait d’attaquer de concert avec Miho face à Yoshihito, Sébastian avança vers l’homme de fer, plaçant toujours les canons de ses armes vers la blessure. Deux tirs, il lui restait cinq balles dans chaque chargeur. Le mutant de fer semblait affecté, ayant le mouvement de recul naturel à tout être percuté par un projectile solide. Quatre tirs de plus, deux par arme, et le golem se trouvait bloqué, les dos contre le mur du bâtiment.
C’était le moment où jamais. Une nouvelle tête se forma, division de l’Essence qui composait l’instant précédent l’hydre de classe 2, et se jeta sur Winchester, lui arrachant le panneau des mains. Fonçant droit sur le mutant d’acier, l’Hydre essaya de l’empaler contre le mur. D’autres vinrent se joindre à elle, la grossissant et augmentant sa force, jusqu’à ce que seules les deux soutenant Miho furent encore séparée de l’hydre classe 4. Avec une force de 2 tonnes, la grosse hydre planta le morceau de fer chauffé à blanc dans le point déjà affaiblit. Malgré la présence de ce talon d’Achille, le tentacule du forcer pour y enfoncer son arme, qui finit par traverser les chairs de fer dans un hurlement de douleur.
S’en était bientôt fini de l’inamovible, ainsi d’un geste fluide de rotation sur ses appuis, Sébastian se retourna vers l’inarrêtable, armes brandie. Car Yoshihito avait également réagit au cri de détresse de son camarade, se débarrassant de Miho d’une passe de jambe au niveau de sa tête, lui brisant selon toute probabilité la nuque, toute en la désarmant de manière spectaculaire. La seconde suivant, lui fut sur Sébastian, évitant sans difficulté les deux projectiles qui ce dernier lui envoya par reflexe. Deux balles dans chaque chargeur.
Cependant, la secousse qui le traversa de part en part lui fit lâcher ses armes de point, alors même que son cerveau analysait ce qu’il s’était passé. Les Hydres disparurent en fumée, cette dernière attirée par le corps du Sombre Voyageur. Regardant le visage d’Yoshihito, Sébastian nota son expression de satisfaction, puis il descendit jusqu’à apercevoir le katana planté jusqu’à la garde dans son torse. La douleur était incroyable, mais il avait connu pire, notamment de mains de Wykinson [HJ : Mr Sinister] ; cependant, l’un des poumons avait été touché, et ses côtés, avant comme arrière, perforées. Son visage fixé dans une expression de douleur, il regarda son ennemi savourer sa victoire ; fierté qui se transforma en terreur lorsque ce fut le visage de Sébastian qui se tordit en un rictus malsain, une sorte de sourire malveillant teinté de souffrance et de cruauté. Les Hydres jaillirent de nouveau de l’Essence qui l’entourait, se saisissant des membres du super-rapide pour l’écarteler de façon expéditive.
Le cri d’agonie de Yoshihito retenti brièvement, alors que son sang éclaboussait Sébastian et que les hydres se battaient déjà pour dévorer les morceaux.
Le téléporteur réapparut, contemplant le cadavre mutilé de son maître.
Alors que Sébastian tombait à genou, l’homme de fer retira la barre de sa plaie. Il souffrait mais n’avait pas tout donné. Alors que Winchester commençait à l’arroser de flammes, histoire de le faire fondre une fois pour toute, le Yakuza projeta le panneau de signalisation en direction du Pyrokinésiste. Esquivant le projectile d’une habile roulade sur le côté, l’Européen tomba dans un piège tendu par le téléporteur. Apparaissant, ce dernier s’en saisit, et disparaissant, il le lâcha une vingtaine de mettre plus haut, et laissa Winchester s’écraser contre le bitume, mort.
L’instant d’après, le téléporteur réapparut devant Sébastian, le saisissant par le col de la chemise, prêt à venger son patron.
Il n’y avait qu’une chance au Docteur Faust de ne pas être emporté dans le ciel et s’écraser comme son défunt collègue, c’était que Raikiri soit aussi précis avec son gros pétoire qu’avec son fusil de précision.
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Sujet: Re: Tout homme a un prix [PV : Renji Kazuo] Lun 23 Avr - 15:23
Sébastian von Orchent Neutre Delta
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Sujet: Re: Tout homme a un prix [PV : Renji Kazuo] Lun 23 Avr - 17:35
La douleur était une chose étrange ; sensation désagréable ressentie par un organisme pour l’avertir d’un problème. En soi, ce n’était qu’un message nerveux interprété par le cerveau. Ce dernier créait donc la douleur pour s’auto-avertir d’un problème. Plutôt stupide, non ?
Dans le cas d’un organisme normal, la douleur comme la peur trahissait du besoin de rester en vie ; cela faisait bien longtemps que Sébastian n’éprouvait plus ce besoin. La peur, il avait oublié sa saveur, mais la douleur restait bien présente. Il était bien plus résistant à la souffrance, qu’elle fut physique ou morale, grâce aux tortures subies des « mains » du Léviathan. La Bête avait cependant eut raison : la douleur c’était comme le reste, on s’y habituait. On ne l’occultait jamais totalement, mais on devenait plus résistant. C’était cela, cette résistance alliée à sa volonté, et au fait qu’il se savait immortel, qui permettait à Sébastian von Orchent comme à tous ses alter-égo de se relever après des blessures potentiellement mortelles.
Dans le cas présent, il ne s’inquiétait pas de son poumons perforés ni des côtés brisées par la lame qui lui transperçait le torse : avec le sourire affiché par le téléporteur, la douleur cesserait bientôt d’affluer, et il se réveillerait dans quelques jours.
Cependant, un coup de feu retentit, et son espoir de mener à bien la mission fit disparaitre son bourreau d’une pièce de métal dans la jambe ; il était doué, le petit Raikiri. Certes, il n’avait pas réussit à abattre leur ennemi, mais un tir en mouvement à une distance probablement longue avec une arme aussi peu précise qu’un révolver, c’était déjà une excellente précision que d’avoir touché le téléporteur.
Sébastian, à genou sur le sol, se saisit de l’épine de fer plantée dans son torse ; il avait à s’occuper d’une autre épine de fer, cette fois logée dans son pied. Alors que les Hydres retournaient à leur état d’Essence, les particules attirées vers lui, le Sombre Voyageur commença à tirer sur la poignée, extrayant le katana de sa chair. C’était douloureux et le sang noir qui s’échappait de la blessure et coulait de la lame n’était pas bon signe, d’autant plus que s’il mettrait quelques temps avant de se noyer dans son sang, du fait que son poumon était perforé et qu’il n’y en avait qu’un d’atteint, l’hémorragie l’aurait probablement trop affaiblie dans quelques instants pour qu’il puisse continuer le combat. Il fallait donc faire vite.
La lame ressortie de son torse, Erasme la laissa tomber au sol : elle ne lui était d’aucune utilité. Un pied après l’autre, il commença à se redresser, difficilement, pour se tourner vers l’homme d’acier. Alors même qu’il se relevait, la Peau de Démon apparue de nouveau.
ON VA EVITER QUE TU NE LAISSE DE TON PRECIEUX SANG DE PARTOUT, OU LE BAM FINIRA VRAIMENT PAR ETRE UN PROBLEME.
Sébastian sourit face à la raillerie de son Démon, bien que ce geste fût dissimulé par la combinaison de chair. Levant les bras en position de combat, il regarda les griffes qui prolongeaient ses doigts ; suffisamment tranchantes pour passer au travers de la roche ou d’une fine couche d’acier, mais insuffisantes pour vaincre son adversaire.
Ils n’étaient plus qu’à deux contre un, et comme le voulait la loi de la nature, seulement les plus forts. Sauf que les plus forts d’un camp n’avaient pas vraiment de moyen de vaincre celui de l’autre.
SERT-TOI DE TA TETE, IDIOT. MES GRIFFES SONT A MEME D’ENTAILLER LE METAL, VISE SON POINT FAIBLE : LES RESEAUX SANGUINS PRINCIPAUX. PAS BESOIN DE COUPER BIEN PROFOND, JUSTE AU BON ENDROIT.
- Tu pense réellement qu’il a encore un organisme fonctionnel malgré la transformation ?
IL TE SUFFIT DE REGARDER LA BLESSURE QUE VOUS LUI AVEZ DEJA FAITE : ELLE SAIGNE NON ?
C’était vrai ! Le sang de l’homme de fer, une sorte de bouillit métallique, glissait depuis sa plaie. Dieu que la nature était bien faite, malgré les mutations les plus contre nature, les règles basiques fonctionnaient encore.
Maintenant restait plus qu’à l’approcher suffisamment près pour lui ouvrir la carotide l’artère fémorale, ce qui n’était pas gagné. Malgré sa force surhumaine, Sébastian était près à mettre sa main au feu que l’autre était encore plus puissant – la main au feu n’étant pas une métaphore.
D’une flexion, il ramassa ses Colt ; levant les bras il visa et projeta deux munitions solides à l’encontre du visage de l’homme d’acier ; le but n’était pas de le blesser, mais d’activer un reflexe bien humain : la fermeture des paupières. Car une fois que ses doigts eurent pressés les détentes et que les projectiles eurent quittés la gueule des canons, Sébastian abandonna de nouveau ses armes. Son extension lui permit de bondir de sa position droit sur son ennemi, toutes griffes dehors.
Mains devant le visage, paupières closes, le mutant avait laissé une belle ouverture pour Faust, qui additionnant son élan à la force de sa Peau de Démon, plantant d’autant qu’il put ses griffes dans la gorge non-protégée. Hurlant de rage, il commença à essayer d’écarter les doigts, mais n’en eut pas le temps : par réflexe, le mutant de fer le repoussa, expédiant l’assaillant une trentaine de mètres plus loin après lui avoir brisé toutes les côtes de son côté déjà blessé.
Faust s’écrasa prêt de Raikiri, dans un sale état : la combinaison de chair était retournée à l’état de fumée, également blessée par l’atterrissage, révélant le corps gravement endommagé de son porteur. Cependant, Sébastian était encore en vie, bien que son hémorragie fut très sérieuse maintenant.
- La gorge, grogna le Docteur à l’intention du Sniper, vise la gorge…
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Sujet: Re: Tout homme a un prix [PV : Renji Kazuo] Jeu 26 Avr - 13:58
Sébastian von Orchent Neutre Delta
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Sujet: Re: Tout homme a un prix [PV : Renji Kazuo] Jeu 26 Avr - 17:01
Raikiri avait réagit vite, vite et bien : il avait pressé la détente en direction de l’homme d’acier ; une balle ne suffirait pas à le tuer, mais ce n’était pas l’objectif. L’enjeu, c’était d’ouvrir suffisamment la gorge pour laisser le flux sanguin s’échapper. Et pour cela, un second projectile fut suffisant.
Le combat était terminé. Quelques minutes violentes et sanglantes, rien de plus.
En parlant de sang, Sébastian en perdait pas mal maintenant : tant par sa bouche, son corps le faisant tousser pour éjecter le liquide noir comme de l’encre de son poumon, tant par la plaie déchiquetée qui lui traversait le torse, aidant à évacuer le liquide normalement carmin de son organe respiratoire.
Les dégâts étaient certes importants, mais quelques temps plus tôt, le Sombre Voyageur avait connu bien pire. Mais résumons : un poumon perforé et une majorité des vertèbres de la partie droite fracturées, dont certaines tout bonnement brisées tandis que deux avaient été sectionnées par la lame. Il avait également des écorchures sur une bonne partie du corps, mais cela aurait disparut dans quelques minutes.
Le Sniper, après avoir fait le tour de la zone, revint vers lui, fusil épaulé. Sébastian était toujours entouré de fumée, le Léviathan près à attaquer au moindre signe d’agression de la part de l’autre tueur à gages. Cependant, le japonais se contenta de faire une remarque sur son état, lui tendant la part de l’un de leur camarade décédé. Ces idiots n’avaient pas pensé à laisser l’argent à des contacts, comme lui-même avait fait. Pire, ils l’avaient gardé sur eux. Minable, tous simplement minable. D’autant plus que du coup, Tran n’aurait pas à verser un centime de plus : il avait tous reçu la moitié, et comme les deux survivants avaient prit la moitié des deux morts, le compte était rond.
Une main contre son flan blessé, Sébastian entreprit de se relever ; la tache était pénible et difficile, mais il y parvint quant même, non sans grognement de douleur.
- Partir maintenant ? On a une scène à nétoyer, maugréa-t-il une fois sur ses deux jambes.
Ce n’était pas tant les corps qui le gênaient, c’était son propre sang, noir, qui trainait un peu partout. Les forces de l’ordre avaient déjà dû en récupérer sur la précédente scène de crime, et se rendre compte qu’il avait survécu, même si c’était faux, serait une bien mauvaise chose.
La Peau de Démon se reforma par fragment, bloquant l’écoulement de sang. Claudicant, Sébastian s’approcha de chacune des mares de son fluide corporel, se baissant pour les toucher unes à unes. A chaque fois, l’Essence projetée à travers le portail s’immergeait du sang, et naturellement attirée par Sébastian, le lui rapportait. L’hémoglobine ne s’intégrait pas instantanément à son corps, il faudrait que le Léviathan le soigne pour cela, mais disparaissait de la scène du crime. Nulles traces de lui ; c’était cela l’objectif, outre lui permettre de guérir. L’Entité pouvait recréer son sang, d’une certaine manière, mais elle préférait réutiliser les composantes naturelles pour ce faire.
Une fois que tout indice de sa présence eut disparut, et qu’il eut récupéré ses Colts, Sébastian s’approcha des cadavres ; il n’y avait plus rien à faire pour Winchester, mais Miho respirait encore faiblement. L’autre lui avait probablement brisé la nuque, mais pas suffisamment pour la tuer ; elle serait paraplégique, mais vivante. Faust appuya sur la détente, lui logeant une balle dans la tête.
Il regarda la douille tomber sans prendre la peine de la ramasser : il n’y avait pas ses empruntes dessus, ces dernières depuis longtemps brûlées, et le calibre 9mm était le second plus répandu aux USA, après le .45 – de plus, découvrir que l’arme qui avait tirée étant un M1911 n’aurait été d’aucune utilité aux flics, car c’était l’une des armes de poing les plus vieilles et les plus courante dans la vente légale. Comme leur nom l’indiquait, les Colt .45 Modèle 1911 avaient été créés en 1911 par le fabriquant Colt, utilisaient à l’origine des munitions de .45 bien que Sébastian se soit rabattu sur les .38, plus petites et performantes.
Se détournant du cadavre, le Sombre Voyageur poursuivit son chemin jusqu’à la camionnette, montant à l’arrière. S’étalant sur le siège à côté de Pita, laquelle commençait légèrement à s’affoler vus l’état de son patron, il grimaça de douleur mais la rassura, elle ainsi que l’autre tueur à gages.
- J’ai connu bien pire ; dans quelques heures je serai remit, puis, s’adressant au conducteur, il poursuivit. Vous êtes témoin de la mort de Yoshihito, maintenant ramenez-nous voir votre patron ; on n’a des choses à négocier. Je doute que cette affaire en restera là, et j’aimerai en être pour la suite.
Sébastian venait de prendre un risque, dévoilant qu’il y avait plus que la paye qui l’intéressait dans cette historie.
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Sujet: Re: Tout homme a un prix [PV : Renji Kazuo] Lun 30 Avr - 0:05
Sébastian von Orchent Neutre Delta
Messages : 1258 Date d'inscription : 01/04/2012 Age : 30
Sujet: Re: Tout homme a un prix [PV : Renji Kazuo] Mer 2 Mai - 10:30
Raikiri était un vautour ; sans rien de péjoratif là-dedans, simple constatation. Même si cette morale était discutable, s’eut été un geste miséricordieux d’achever Miho, du point de vu de Sébastian : c’était une tueuse, élevée pour cela. Se retrouver paraplégique aurait été la pire des malédiction, puisqu’elle n’aurait jamais put s’en reconstruire. Il ne l’avait pas assassinée, d’une certaine manière ; c’était plutôt une euthanasie.
Que le Sniper lui rende son arme était une chose, mais qu’il s’applique aussi grossièrement à mettre ses empruntes partout – alors que comme tout tueur à gages, elle avait des gants ou les empruntes brulées –, s’en était presque de l’irrespect pour la défunte. Après, une fois encore, ils ne suivaient pas de codes de conduite dans leur profession, lui-même l’avait démontré quelques temps auparavant en abattant un de leur allié. Le Léviathan n’avait pas dévoré le cœur de leur adversaire ; pas par respect pour les morts, simplement parce qu’ils étaient sensé être morts, et que même si la police n’avait probablement pas fait le lien entre le Mange-Cœur, le Dr Faust et le mort au sang noir, il valait mieux ne pas prendre de risque.
Le Sniper rejoignit la camionnette quelques temps après lui-même, puis redescendit pour récupérer ses effets. Faust, toujours souffrant sans en montrer les signes, le regarda sans rien faire. Il grimaçait légèrement, mais désormais immobile, il n’avait plus qu’à laisser le Léviathan faire ; en moins d’une demi-heure, ses fractures seraient résorbées. Le plus douloureux et le plus long seraient lorsque l’Entité ressouderait les côtés coupées. Cela lui prendrait surement bien plus de temps, puisqu’un corps humain n’aurait put en guérir et que son Démon devrait recréer les parties manquantes. Et évidement, il n’y avait nulle anesthésie.
Ils retournèrent au restaurant par des voies détournées, évitant les chemins probables empruntés par les forces de l’ordre. Une fois de retour à leur QG du soir, Sébastian laissant Raikiri descendre le premier ; Vince était toujours dans la voiture, attendant patiemment. Le trajet avait été plus long que la bataille, à l’aller comme au retour, et une heure ne s’était pas encore écoulée.
Renvoyant Pita à l’autre membre de son organisation, le Sombre Voyageur suivit le Sniper et leur conducteur jusqu’à l’intérieur.
Les lieux n’avaient pas réellement bougé depuis leur départ, seul Tran étant occupé, un verre à la main.
- Et bien, vous qui vous croyez capable d’y aller seul ; 50% sont de retour. Je n’ai plus rien à payer, vu que vous avez prit les parts de vos camarades. Vous voulez un verre ?
- L’un d’entre eux nous a échappé, votre message sera plus perçu comme une déclaration de guerre qu’autre chose. Je vous l’avais dit : coupez la tête, le corps mourra. Hichiro n’en restera pas là, et je pense que vous n’allez pas tarder à subir les conséquences de votre manque d’ambition, sur votre île. Pour reprendre le contrôle, il n’est pas le temps de l’intimidation, c’est celui du combat. Et dans cette guerre, vous serez bien démunis face aux mutants d’Hichiro. Laissez-nous former un commando, cinq hommes tout au plus, que nous choisissons, et nous gagnerons cette guerre pour vous ; moyennant finance, évidement. Quelque chose à dire ?
- Oui, votre offre me parait aussi généreuse que coûteuse, et je me méfie des démons, surtout s’ils portent des « présents ». Nous avons de nouvelles informations cependant : le colis vient de s’échapper du bateau prison ; il s’agissait d’une personne, notre taupe chez Hichiro nous l’a confirmé : Pamela Greenwood…
- alias Fatale ; Confrériste, métamorphe, Téléportation et invisibilité ; Casier judiciaire: espionnage, espionnage industriel, atteinte à la sureté de l'état, homicides, terrorisme, usurpation d'identité, et actes de barbarisme. Prime pour sa tête : 1 million ; plutôt sous-estimé, mais cela prouve que Hichiro commence à avoir des problèmes de tunes : il ne se serait pas mit à dos un agent haut-placé de la Confrérie des Mauvais Mutants pour une prime aussi dérisoire s’il n’était pas désespérément en manque d’argent. Elle connait le terrain, il nous la faut…
Sébastian s’était emporté ; il connaissait le profil de presque tous les membres intéressants recherchés par le gouvernement, dans l’éventualité où il aurait à travailler avec ou contre eux, mais c’était surtout le fait que les capacités de la mutante semblaient parfaite pour un cambriolage dans un musée national…
S’ils parvenaient à la trouver, faire jouer son envie de vengeance – les Confréristes n’étaient pas connu pour tendre l’autre joue – agrémenté d’une prime honnête, ils devaient pouvoir la rallier à leur cause. Connaissance du terrain, capacités de terroriste et d’espionne, Téléportation et invisibilité… Elle avait le profil parfait.
- Avez-vous un moyen de contacter la Confrérie ?
Peu probable, les mouvements mafieux et terroristes ne s’aimaient guère généralement, et même dans le terrorisme international, il n’y avait pas d’entente entre Al-Qaeda et la Confrérie des Mauvais Mutants.
Sébastian allait devoir trouver un moyen de les rencontrer à nouveaux.
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