Cour particulier ou entraînement?(PV: Erl Linden)

J'étais arrivé dans le gymnase au alentour de dix-neuf heure, je portais une camisole de sport, des joggings et des souliers de sport. Lorsque j'étais entré dans le gym, j'avais prit une longue inspiration avant d'aller déposer mon sac de sport dans un coins proche d'un banc avant de retirer mes brassards et de les déposer sur le dit sac. Je ne partais jamais m’entraîner sans mon sac de sport, comme cela j'avais toujours une bouteille d'eau et une barre énergisante avec moi. Après avoir terminé de retirer mes brassards, je me dirigeais doucement vers la ou on pouvais frapper sur des sac de sable tout en exécutent mes exercices de réchauffement pour ne pas me blesser. C'était assez contradictoire de faire attention pour bien s’échauffer pour ne pas se faire mal et ne rien mettre sur mes poings pour les protéger lorsque je frappai sur le sac. C'était un peut, comment dire..... ma façon de me punir un peut pour avoir blesser Erl. Bien sur je fessai attention à ne pas me blesser gravement, mais les écorchures sur les jointures et les mains étaient fréquentes. Je vins soupirer longuement puis je me mis en position devant le sac poings levé, je restais immobile pendant quelque secondes avant de commencer à frapper sur le dit sac.

1...2...3

1...2...3

À chaque fois que disais un chiffre dans ma tête, je frappai avec force le sac de sable avant de me déplacer légèrement pour frapper avec l'autre poing. Je ne pensai à rien en particulier, je ne fessai que me défouler, que dépenser de l'énergie et la colère qui pouvait m'habiter peut importe la raison. Je sentais mes poings commencer à me faire mal un peut, mais je n'y prêtais aucunement attention. Je l'ignorais tout simplement...

1..2..3

1.2.3

J’accélérai la cadence en frappant de plus en plus fort. J'étais tellement concentré à frapper sur le sac de sable que je ne vis même pas l'heure avancer. Les seule indices que j'avais qui me disais que le temps avançait était ma respirations qui accélérait de plus en plus ainsi que la douleur grandissant dans mes poings. Un, je donnais un coup de poing un peut plus fort que le précédent. Deux, je donnais un coup de poing encore plus fort alors qu'une fine couche de métal recouvrais mes jointures.Trois, je donnai un dernier coup de poing encore plus fort au même moment ou mon armure se déployai sur tout mon corps. Je me reculai un peu du sac, haletante, alors que mon regard venait se poser sur mes mains. Je n'avais pas vraiment voulut utiliser mon pouvoir, mais en même temps je me sentais étrangement bien... comme ci je venais d'expulser  tout le méchant qui était à l'intérieure de moi. Je pris finalement une grande inspiration, sortant en quelque sorte de ma torpeur qu'avait causer le déploiement de mon armure. Puis, je me dirigeais d'un pas lent vers le banc ou j'avais laisser mon sac. Je vins prendre ma bouteille d'eau pour prendre une longue gorger alors que mon regard observais les gymnase. Le peut de personnes qui étaient présent avaient fini par quitter le gymnase sans que je ne m'en rende compte. Je pris une dernière gorger avant de déposer ma bouteille sur mon sac puis je vins légèrement passer une mains sur mes jointures, j'avais mal... je devais avoir une petite blessure sous mon armure... je m'éloignai légèrement du banc pour ensuite m’asseoir au sol.

J'étais maintenant assise en indien, les yeux fermé, calme et sereine. Je venais tout juste de terminer de frapper dans le sac de sable et ma respiration redevenait tranquillement à la normal alors que mon armure se retirait doucement de sur ma peau. Selon l'horloge du gymnase il était environs dix-neuf heure quarante-cinq. J'avais encore un peut de temps pour me calmer et méditer avant que Erl n'arrive. Depuis l'accident avec Erl, il m'avais fallut énormément de temps avant de commencer à ne plus m'en vouloir, à me dire que ce n'était qu'un accident et qu'il ne m'en voulait pas. Il m'avais fallut aussi un certain moment avant de parler comme avant au vieil allemand, je l'avais même légèrement fuis pendant un moment et je ne lui avait dit aucun mots sur ce qui c'était passé. Depuis cet événement, j'avais recommencé à méditer plus sérieusement et quotidiennement en plus d'avoir commencer à prendre le temps d'aller me défouler sur un sac de sable. En fin de compte, David avait raison lorsqu'il m'avais dit que ça aide de se défouler dans un sac de sable. J'avais prit l'habitude de faire cette routine au moins une fois par semaine et depuis je me sentais plus calme, plus sereine et en meilleur harmonie avec moi même. J'avais enfin réussi à atteindre cet état, il m'avais fallut beaucoup de travaille et plusieurs discutions avec des personnes à l'institue pour en être capable.

En ce vendredi soir plutôt calme je continuai de méditer en prennent de longue inspiration, généralement il n'y avais pas d'autre élève le vendredi soire puisque la majorité d'entre eux préférai juste faire d'autre chose que de s’entraîner. Je profitait donc de ces moment de vide dans le gymnase pour vaguer à mes occupation en toute tranquillité. En début de semaine, j'avais finalement eut le courage d'aller voire Erl pour lui demander de me donner un «cour» particulier pour m'aider avec mon pouvoir. Je lui avait donné rendez-vous au gym le vendredi soir à vingt heure et maintenant je l'attendais avec une légère impatience mélangé à la peur de le blesser à nouveau. Mais, malgré ces émotions qui m'habitais, je me forçais à rester immobile, à faire le vide dans mon esprit et à rester calme.

La journée avait été chaude, particulièrement chaude. La fin de l'année scolaire arrivait tranquillement et les examens terminaux avec eux. Je n'avais pas à rougir de ma prestation en tant que professeur à l'institut mais je n'étais pas parvenu à faire ce que je souhaitais. Evidemment je pensais mon enseignement de qualité mais je ne me sentais pas à ma place, je n'étais pas chez moi, définitivement la vie de retraité n'était pas ce qui m'allait le plus. J'avais l'impression de m'empâter alors que je n'avais jamais été aussi en forme que ce soit sur le plan de la course ou de la musculation sans oublier les exercices de combat que je continuais de mettre en œuvre malgré mon manque de manipulation réelle. Alors même que mon esprit se lancait dans une valse endiablée avec plusieurs pensées différentes la « cloche » qui indiquait la fin des cours sonna. Ultime cours de la journée et de la semaine la cigarette qui suivit la fuite des élèves était un soulagement comme si on retrouvait son chez sois après une longue absence. Un coup d'oeil à la montre, il n'y avait que deux heures avant « l'entraînement » avec Ariella, j'aimais bien cette petite. Elle donnait l'envie de se battre pour elle et de ne pas lacher même quand on a plus aucune envie de le faire et simplement de se laisser sombrer dans la sauvagerie et la vengeance. Le reste de l'institut c'était autre chose. Erl la voyait comme un coffre fort dont les verroux étaient grippé, en définitive quelque chose qui ne voulait plus évoluer et se renfermait peu à peu sur lui même.

Une douche et quelques cigarettes plus tard je me retrouve dehors. Je regarde mon avant bras ou quelques marque blanchâtre représente les morceaux de métal qui s'étaient fiché dans ma peau lors de ma dernière rencontre avec Ariella. Un sourire étire mes lèvres en repensant à cela et je me mets en route pour le gymnase. Il fait toujours jour à l'exterieur et je me dirige tranquillement vers le gymnase, ma tenue est légère, un simple survêtement et un sac de sport dans ma main droite. Je pousse l'entrée sans bruit et pénètre dans la salle de sport magnifiquement éclairé. Un jeune homme quitta les lieu au moment ou j'arrivais et laissait seul la rousse qui était assise en tailleur après avoir frappé dans le sac de sable. Sa technique était mauvaise et la force qu'elle déployait était réduit à néant à cause de cela, c'est dommage. Je ne comprendrais jamais ces gens qui se défoule dans un sac de sable, dépenser ainsi une telle rage inutilement m'a toujours laissé dubitatif.

Lentement et silencieusement je déposais le sac sur un banc et m'approchait d'Ariella toujours plongé dans sa méditation. M'accroupissant en face d'elle je me râclait la gorge pour lui signifier ma présence et lui adressait un sourire avant de me relever et de faire craquer ma nuque.

« Je suppose que l'on peut zapper l'échauffement tu avais l'air en forme tout à l'heure »

Je continuais à sourire fit quelques moulinet avec mes bras avant de retirer ma veste de survêtement. J'étais plus ou moins habillé de la même manière que la dernière fois, un maillot de corps blanc cachait la plupart de mes cicatrice et je jetais la veste sur le parquet plus loin. 

« Tu sais taper est une chose, on tape pour se défouler, pour oublier, pour passer au dessus d'une passe difficile mais c'est passablement inutile. Frapper dans un sac de sable qui ne rend pas les coups n'est qu'une fuite en avant qui n'apporte la sérénité qu'un bref instant. Ca revient au même que l'alcool, tu oublis pendant un moment mais la rechute est encore plus difficile. Tu ne dois pas apprendre à extériorisé cette colère ou cette rancoeur de manière anarchique mais à l'utiliser sans la la laisser te dépasser. Tu dois utilisé tes armes, tes poings ou dans ton cas ce que tu créé comme une extension de toi même, tu dois sentir tes armes vibrer entre tes doigts en même temps que les battements de ton cœur. Ca te permettra de créer quelque chose de stable et d'inoffensif pour toi et tes amis. Et tu pourras faire cela sans réfléchir. »

Retournant au banc je saisis une petite sacoche et l'ouvrit avant de me saisir de quelques couteaux. A une quinzaine de mètre du sac de sable c'était une simple formalité et après avoir vidé entièrement mes poumons mon bras s'étira et la première lame se ficha au centre du sac, un battement de cœur plus tard le deuxième se plantait 1 cm à droite, le troisième 1 cm à gauche. Je fis un tour sur moi même et la dernière lame sectionna la corde qui le pendait au plafond. Au moment ou je me retournait vers Ariella un bruit sourd ébranla le gymnase sur le parquet duquel gisait le sac désormais à terre.

« Pour faire cela Ariella tu dois ressentir la peur que tu avais lors de notre dernière rencontre mais tu ne dois pas te laisser dépasser par elle et l'utiliser pour arriver à tes fins. Prète pour la première leçon ? »

Inspiration... expiration..inspiration... expiration... j'avais toujours les yeux fermé alors que je rentrais carrément dans ma bulle de méditation et de silence. Il n'y avais plus aucune trace de métal sur ma peau alors que ma respiration étais devenue complètement calme. J'avais atteins le point que je préférais le lus lorsque je méditais, je ne pensai plus à rien et j'étais carrément bien dans ma bulle de silence et de sérénité. Je perdis littéralement la notion du temps, mais cella ne vins qu'à peine effleurer mon esprit tellement j'étais bien dans ma position. J'étais tellement absorbé par ma méditation que je n'entendis même pas Erl arriver et encore moins lorsqu'il s'approcha de moi.

Le raclement de gorge me fis carrément sursauter, je ne lavais vraiment pas vue venir... J'ouvris les yeux d'un coup alors qu'au même moment mon armure se déployais sur toute ma peau. Sans bouger, mon regard se posa dans celui de l'homme alors que je me forçais à expirer calmement. Doucement, mon armure se retira de ma peau ne laissent que mon bras gauche recouvert du dit métal. Alors que de l'autre coter, ma main droite laissait voir les diverses éraflures sur mes jointures. Un sourire se dessinât finalement sur mes lèvres alors que je me levais à mon tour. J'étais visiblement contente qu'il soit arriver.

« Je suppose que l'on peut zapper l'échauffement tu avais l'air en forme tout à l'heure »
 
- Ouais, je me suis déjà échauffé. Répondis-je doucement en même temps de m'étirer un peu. Et merci, j’essaie de me garder en forme.

Doucement, je vins croiser mes bras sur ma poitrine alors que du regard j'observais les gestes du vieil allemand. J'avais toujours un petit sourire d’accrocher aux lèvres, mais lorsque l'homme retira sa veste, celui ci disparue au même moment ou je détournais le regard vers le sol. Mes mains se crispèrent légèrement, il portait sensiblement la même chose que l'autre fois.... je vins soupirer un tout petit peut, pense pas à ça... La voix de l'homme attira de nouveau mon attention alors que je venais légèrement secouer de la tête pour chasser mes idées noir.

En silence, j'avais écouté les paroles de l'homme. Cependant, lorsqu'il me dit que ce que je fessai ne servais à rien, ma lèvre supérieur se leva légèrement alors que ma mâchoire se crispa un peut. Je n'avais visiblement pas aimé cela surtout quand tu pensais qu’extériorisé la colère de temps en temps était bénéfique de plus je préférais largement le calme de la méditation.... Mais je n'en dis pas un mots ou du moins pas tout de suite. Comment je pouvais utiliser cette colère ou cette émotion sans qu'elle ne me dépasse? À chaque fois que j'avais une émotions forte, c’était cette émotion qui prenait le dessus sur le contrôle de mon pouvoir.... Sentir mes arme vibrer en même temps que les battements de mon cœur... comment tu fait ça? Comment ça peut m'aider avec mon pouvoir?? Plus les secondes passaient, plus j'avais des questions qui me venaient à l'esprit. Je n'étais pas sur de tout comprendre ce que l'homme m'avais dit... je me doutais qu'il ne fallait pas laisser mes émotions me dépasser, mais.. ça c'était beaucoup plus facile à dire qu'à faire.

Lorsque je vis Erl sortir quelque couteaux d'une sacoche, mes yeux s'agrandirent légèrement. Quoi?? Il avais vraiment put garder ça au sain de l'institue? Je n'ose même pas imaginer comment Rahel réagirait en le voyant... Elle m'avais tellement dévisagé le dernière fois qu'elle avait vue ma lame... depuis, je ne fessai plus du tout joujou avec un couteau de lancer pour l'associer à une blague ou tout autres gestes envers d'autres personnes. Je ferrai peut être mieux de dire à Erl que ce n'est pas une bonne idée de sortir des couteaux de lancer... Cependant, je ne put m'empêcher de m'approcher du vielle allemand pour le regarder lancer les couteaux.  Wow.... il est vachement bon... une légère fascination apparue dans mon regard, il me rappelais mon prof qui m'avais apprit à lancer les couteaux. Si je n'aurais pas eut cette foutue phobie, je suis certaines que j'aurais fini par faire de la compétition de lancer de couteau en même temps celle de tire à l'arc. J'étais tellement impressionné que j'en oubliais carrément que je voulais lui parler des couteaux. Le son du sac qui tombe au sol me sortit littéralement de mes pensées alors que je venais poser mon regard dans le siens.

« Pour faire cela Ariella tu dois ressentir la peur que tu avais lors de notre dernière rencontre mais tu ne dois pas te laisser dépasser par elle et l'utiliser pour arriver à tes fins. Prète pour la première leçon ? »

Je vins lentement passer ma mains dans mes cheveux, ok.. la les choses allaient devenir sérieuse... j'espère juste ne pas perdre encore une fois le contrôle...  Et à vrais dire, je n'étais pas sur si je voulais vivre de nouveau cette peur. J'ouvris la bouche pour dire quelque chose, mais une voix attira mon attention.  

- Vous me décevez, Erl.

Mes yeux s’agrandirent un peu alors que je me figeais d'un coup. S...s.. sérieux..?? Il étais vraiment la?? je me doute que c’était télépathiquement vue qu'il ressemblait à un fantôme, mais c'était tout de même Charle Xavier.. Tout d'un coup, je me sentais toute petite... Lentement, je vins glisser mes mains dans mes poches alors que je me fessai toute petite. Je ressemblais presque à un petit chien qui était en train de se faire gronder. J'écoutais en silence les paroles de l'homme alors que mon regard se perdais sur le sol. Habituellement, je n'étais pas gêné comme cela et je regardais toujours ceux qui me parlais, mais la... présentement.. j'en étais juste incapable....  Lorsque le télépathe prononça mon nom, je levais finalement mon regard vers lui. Je m'étais mis à mordre légèrement ma lèvres inférieure, nerveusement.

- Ariella, votre mutation et les capacités particulières qu’elle vous donne sont une partie de vous, vous pouvez apprendre à l’utiliser comme vous l’avez fait du reste de votre corps et de votre esprit, néanmoins c’est à vous qu’il revient de décider qu’en faire. La colère et la rancœur peuvent être des moteurs mais ils ne vous permettront jamais d’accomplir ce que vous souhaiter, ils sont violents et venimeux, la paix et l’équilibre intérieur sont plus souhaitables pour apprendre à se maîtriser.

Je vins légèrement hocher de la tête, alors qu'un tout petit sourire gêné se dessina sur me lèvres en réponse à celui de Xavier. Il n'avait pas tort... Je me détendis un peu alors que j'écoutais toujours en silence la suite des paroles de Charle Xavier. Lorsque l'homme disparut, je vins finalement poser mon regard sur Erl. Je ne savais vraiment pas quoi dire... Je ne m'étais vraiment pas attendue à ce que Charle Xavier lui même intervienne... Je vins légèrement me racler la gorge alors que je venais me masser légèrement la nuque puis j'ajoutais:

- Il est impressionnent...

Facepalm mental... Sérieux, c'est vraiment tout ce que t'a trouver à dire??

Contrairement à Ariella je ne me faisait pas tout petit, les épaules hautes, le dos droit je regardais l'image du professeur X qui me faisait la morale. D'un certain coté ça me pinçais un peu le cœur de voir que même cet esprit brillant ne comprenait pas. Je n'essayais pas de changer cette jeune fille en soldat, je tentais simplement de lui donner des clefs pour qu'elle puisse contrôler ses pouvoirs. Depuis mon arrivée je n'ai jamais préconiser la violence que ce soit dans mes cours ou dans mes actes et ca me rendait assez triste qu'elle et Xavier ne l'ait pas compris. Je l'écoutais attentivement sans pour autant répondre en restant totalement impassible. Évidemment que la paix intérieure est la solution cependant la véritable paix ne peux s’acquérir qu'après avoir réussi à gérer sa colère et sa frustration c'était passablement étonnant que Xavier ne l'ai pas compris.

Je laisse la projection astrale s'effacer et je pousse un long soupir en secouant la tête. Cela pour deux raisons, la première c'est l'incompréhension concernant cette situation mais je suis un soldat et donc je me plie à la demande du directeur. La seconde c'est pour la note comique d'une de ses paroles, comment retenir le prix du punching ball sur mon salaire alors que je travaille gratuitement pour l'institut comme professeur d'histoire. On ne peut retirer le prix d'un agrès d'un salaire inexistant mais oui je le rembourserais ca il n'y a pas de soucis. Toujours silencieux je me dirige vers le punching ball et ramasse mes couteaux que je remets tranquillement dans leur étuis sur le banc. Mon sourire avait disparu et j'entendis simplement Ariella dire que Charles était impressionnant. Il faut le reconnaître cet homme était hors du commun bien qu'impressionnant ne soit pas le premier mot qui me venait à l'esprit en pensant à lui mais celui là pouvait également convenir. Une fois mes affaires rangés j'enfilais ma veste et posa la petite musette en cuir sur mon épaule avant de sourire à Ariella et de lui répondre doucement.

« Tu as raison il peut être qualifié comme cela, enfin peu importe ca sonne la fin de cette petite séance. Passe une bonne soirée Ariella j'ai besoin d'être un peu seul »

Sans autre forme de cérémonie je quitte le gymnase, mon regard et mon expression est assez évocatrice pour qu'Ariella comprenne qu'elle ne doit pas me suivre. Beaucoup de souvenirs reviennent à la surface mais ca ne me fait pratiquement rien, je suis certain de cette décision prise un peu à la hâte même si quitter Ariella comme cela me fait un peu drôle, je l'aimais bien cette petite. La porte de ma chambre s'ouvre sans problème et je prends une douche avant de ranger soigneusement mes affaires dans mon sac. Je sors mon portefeuille pour placer 2 000 dollars sur la table du bureau avec un mot expliquant que c'est pour le punching ball et que je repars en Allemagne pour y poursuivre mon chemin. C'est peut être mieux ainsi.

Calmement je passe la tête par la porte pour observer le couloir désert, je referme la chambre en la laissant ouverte avant de partir d'un bon pas vers la sortie. Je traverse le hall totalement désert en repensant au jour ou je suis arrivé il y a un peu plus d'un an. Je m'étonne qu'un sourire étire mes traits quand je remonte l'allée au bout de laquelle m'attends le taxi qui est aimable comme une porte de prison. Il me demande ma destination ce qui me fait lever les yeux avant de lui répondre.

« Zu New-York Hauptbanhoff Bitte »

Il me fait un brève signe de tête et j’entends le moteur de la BM ronronner avant qu'il ne m'emporte dans la nuit.

Alors que Erl entreprenait de ramasser ses couteaux ainsi que le reste de ce qu'il avait apporté, moi j'étais resté muette comme une tombe. À vrais dire, je ne savais pas si je devais reprendre la paroles ou juste laisser le mutant prendre l'initiative. D'un geste lent, je vins croiser mes bras sur ma poitrine alors que mon regard suivait les mouvements du vieil allemand. Je m'étais détendue, mais la je recommençais à me crisper un peu. Le silence commençait à peser lourd et lentement je me mis à me douter que quelque chose n'allait pas..

«Tu as raison il peut être qualifié comme cela, enfin peu importe ça sonne la fin de cette petite séance. Passe une bonne soirée Ariella j'ai besoin d'être un peu seul»

Je vins légèrement me mordiller la lèvre inférieure, je ne sais pas vraiment comment je me sentais présentement... triste?déçus?en colère?incertaine?abandonner? Un mélange de tout ça? Ou au contraire, rien du tout? J'eus tout de même un petit sourire pour répondre à celui de l'homme et ce même si le cœur n'y étais pas vraiment. Mes bras virent se serrer un peu plus contre ma poitrine alors que je regardais Erl quitter le gymnase. Je n'avais pas dis un mot, en fait je n'arrivais juste pas à formuler une phrase... Je m'étais bien rendue compte que l'homme ne voulait pas que je le suive.. Lorsque Erl fut sortit de mon champ de vision, je ne put m'empêcher de pousser un long soupire. J'avais l'impression de sauter d'une émotions à l'autre alors qu'au même moment le sentiment d'abandons et de solitude devenaient plus présent. D'habitude, ça ne me dérangeais pas de continuer à travailler seul sur la maîtrise de mon pouvoir. Mais présentement, c'était différent.. j'aurais bien aimer que Erl continue la séance au lieux de partir... peut-être une autre fois...

Un autre long soupire fut pousser alors que je venais doucement m'agenouiller au sol. Tant qu'à être ici, aussi bien en profiter pour m’entraîner par moi même... Je vins prendre une profonde inspiration alors que je venais joindre mes deux mains l'une contre l'autre. Je ne savais pas trop quoi créer... je n'avais pas envie de créer un couteau de lancer ou même une flèche ça c'est certain... hum... je pourrais tenter de créer une sculpture d'un loup hurlant à la lune...  Ouais, bonne idée! Mentalement, je visualisais la dite sculpture me concentrent sur des formes relativement simple, mais reconnaissables. Je prit le temps de bien me concentrer tout en fessant de mon mieux pour ne pas laisser mes émotions prendre le dessus... C'était dure, très dure, et après vingt minutes je n'avais toujours pas réussi à le créer. En fait, le métal commençait à se former entre mes mains avant de juste arrêter puisque je perdais à chaque fois ma concentration. Au fur et à mesure que j'essayais de créer la sculpture, mon sentiment de solitude et d'abandons se transforma graduellement en colère et en frustration. Ça commençait à devenir vraiment frustrant de ne pas être capable de le créer, de ne pas être capable de se concentrer suffisamment pour y arriver.... Je vins légèrement soupirer alors que ma mâchoire venais se crisper légèrement, allez.. T'est capable de le créer... putain... je sentis le métal se former lentement entre mes deux paumes, mais sous la colère je voulus aller trop vite et je perdis carrément ma concentration....

- Fait chier! M'écriais-je en français québecois alors que je me levais d'un bon pour lancer la pièce de métal à peine créer au loin dans le gymnase.

Je vins lourdement soupirer puis je vins passer une main dans mes cheveux alors que je commençais à faire les cents pas. Ça serre à rien de te  fâcher comme ça... ça sert à rien de te mettre en colère... c'est pas comme ça que tu vas y arriver... bordel de merde... Je vins pousser un autre long soupire alors que je venais à nouveau me mettre à genou. La t'est en train de faire exactement ce que Erl t'a dit de ne pas faire... pour peu qu'il t'a dit... faut pas laisser t'est émotions prendre le dessus.. Je vins doucement frotter mes mains l'une contre l'autre alors que je prenais une profonde inspiration. Bon... dernier essais..

Je vins expirer doucement et longuement alors que j'essayais d'appliquer le peu de conseille que le vieil allemand m'avait dit. C'était plus dure que ce que je pensais, mais je n'allais pas abandonner. Je vins fermer les yeux alors que je venais à nouveau me concentrer pour visualiser la sculpture du loup que je voulais créer. Cependant, je ne tenta pas de refouler mes sentiments et de les mettre de coter, cette fois si je tenta de les utiliser comme moteurs sans les laisser prendre le dessus. Je vins pousser un autre long soupire puis lorsque je me sentis prête, je vins commencer à créer la pièce de métal. Alors que la pièce se formait doucement entre mes mains, celles ci se déplaçaient un peu pour laisser de la place au métal qui se formait. Reste calme... ne laisse pas t'est émotions prendre le dessus... inspire et expire doucement... Trois minute plus tard, j'avais enfin réussi à créer complètement la petite sculpture du loup. J'ouvris finalement les yeux pour voir ma création alors qu'un petit sourire se dessinait doucement sur mes lèvres. J'avais réussi!  Je vins lever la sculpture du loup à la hauteur de mon regard pour la contempler alors que je venais faire un petit poing de la victoire. Yes! Je suis fière de moi! T'est capable de le faire, il ne reste plus qu'à te pratiquer un peu plus souvent!

Je contempla pendant quelque seconde ma création avant de finalement me rendre compte que je m'étais mit à saigner du nez et que ma tempe me fessais mal. Et merde.... je vins porter l'une de mes mains à mon nez pour empêcher le sang de tomber au sol alors que l'autre venait déposer la statuette au sol. J'aurais préférer la contempler pendant encore un moment avant de la laisser se détruire, mais bon mon saignement était plus important... D'un bond, je me levais pour me diriger vers mon sac. Une chance que j'avais toujours des mouchoirs dans mon sac... D'un geste, je vins prendre un mouchoirs pour ensuite venir éponger mon sang qui coulait de mon nez. Je ne put m'empêcher de m’attarder un peu sur mon sang, depuis l'accident avec la brute, voire mon propre sang me fessais toujours penser à cet événement... Je vins légèrement secouer la tête alors que je terminais d'éponger mon sang du mieux que je pouvais. Il vas vraiment falloir que j'aille prendre une douche.. je vins légèrement me masser la temps alors que j'enfilais de nouveau mes brassards et que je finissais de ramasser mes choses. C'est définitivement fini pour aujourd'hui la pratique.

Lorsque j'eus terminé d’enfiler ma veste et de mètre mon sac sur mon épaule, mon regard se posa sur le punching-ball. Je devais ramasser la tout ou le laisser la? Mouins... en même temps, Xavier était au courant... nah, en retournant à l'institue je vais aller avertir le concierge pour être sur que tout ça allait être ramassé.. je vins légèrement me masser la nuque alors que je me mettais en route pour retourner au bâtiment principal de l'institue et par le fait même à ma chambre.