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 Le Passeur peut-il pénétrer en Enfer, ou continuera-t-il de faire la traversée, à jamais ? {Artyom Volk}

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Sébastian von Orchent
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Sébastian von Orchent


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MessageSujet: Le Passeur peut-il pénétrer en Enfer, ou continuera-t-il de faire la traversée, à jamais ? {Artyom Volk}   Le Passeur peut-il pénétrer en Enfer, ou continuera-t-il de faire la traversée, à jamais ? {Artyom Volk} Icon_minitimeLun 2 Sep - 11:50

Vendredi 2 Aout 2013 – 00 : 27 A.M.
Artyom Volk,

Qu’est-ce qu’une année ? Une unité de temps mesurant des phénomènes liés à une révolution complète de la terre autour du soleil, 365 jours, 8.760 heures, 525.600 minutes, 31.536.000 secondes… oui, mais est-ce seulement cela ? L’homme décompte son histoire en année, ainsi plus que la mesure du temps, c’est une échelle, une échelle du changement. Le changement est la seule constante de l’univers, et sans chronologie, comment prendre la mesure de son importance ? Nous sommes à l’aube d’un nouveau changement, et il se pourrait que tu ais un rôle à jouer.

Voici une année que nous nous sommes rencontrés, toi en tant que Charon the Ferryman, et moi en tant qu’Aaron Adams, anonyme masqué aux ambitions toutes aussi masquées. Les plans qui dirigeaient la vie d’Adams ont mort, ainsi est-il naturellement mort avec eux ; cependant, durant toute cette année, j’ai tenue ses engagements, et plus que t’avoir laissée une année de répit, je t’ai surtout fait crédit de 540.000$. La valeur de l’un comme celle de l’autre est dérisoire, pour moi. Cependant, le sont-elles pour toi ?

Artyom Volk, tu n’as aucune information sur qui est cet homme mystérieux qui un beau jour, est venu te financer ta retraite, cependant, tu te doute bien que son investissement n’est pas vain, n’est-ce ? Tu ignore jusqu’à quel point j’en connais sur ta personne, car tu ignores tout de mes projets et de mes capacités ; rassures-toi, les uns comme les autres ont évolués, et j’ai moi-même incroyablement progressé depuis que nous nous sommes rencontrés. Ma toile s’étant à travers le monde, les états, les factions et les cœurs, à travers les esprits, même, et aujourd’hui, il est temps pour toi de réintégrer le circuit, de faire à nouveau parti de mon grand dessein. Es-tu prêt ? Es-tu prêt pour l’avenir ? Nous verrons cela.

Tu as un nom, tu as une cible, mais ce que tu ignores, c’est que tout cela n’est qu’une mascarade, comme la première fois. Je n’ai pas désigné ta victime, pas directement, mais je reste scénariste et metteur en scène de ce qui va suivre ; un nouveau théâtre d’improvisation te tenterait-il ? Je l’espère, car tu n’as pas réellement le choix. Ta cible se nomme Christopher Witman, le PDG de Witman Company ; qu’est-ce que la mafia peut bien vouloir à l’actionnaire majoritaire d’une multinationale spécialisée dans les secteurs bancaire, du textile, et de l’agro-alimentaire ? Qu’est-ce que la mafia peut bien vouloir à ce trentenaire brun, de taille et de corpulence moyenne, à la peau très claire et aux traits fins ? Qu’est-ce que la mafia peut bien vouloir à cet amateur de guêpes, qui c’est fait aménager un étage entier aménagé en appartement, au sommet du siège de sa société, ici même, à New York ?

Et si je te disais que notre ami doit prendre une retraite, d’un cercle très fermé nommé le Club des Damnés ? Et si je te disais que je juge cet associé hérité de l’ancien temps comme contre-productif ? Et si je te disais que tout ceci n’est rien de plus qu’un nouveau test ?

Le système de sécurité de la WitCom est dernier cri, mais cela ne t’arrêtera pas, n’est-ce pas ? Parviendras-tu à t’introduire jusqu’à son appartement pour tenter d’assassiner l’Esprit de la Ruche ? Car oui, notre ami est un mutant, son corps est capable de se changer en une masse équivalente de guêpes, et de contrôler les autres, ce qui en ferait un adversaire redoutable pour un tueur à gages, et explique sans problème sa passion pour les vespidés, dont sa suite contient plusieurs colonies. Cependant, tu ne dispose pas de telles informations, car certaines te seraient inutiles, tandis que d’autres fausseraient la partie.

Les guêpes, comme Witman en son temps, sont des animaux que je trouve fort sympathiques, non pour leur physionomie, mais pour le fait qu’elles soient des prédateurs. Certes, leur régime est omnivore, mais leur prédilection pour la viande, ainsi que la manière de reproduction de certaines d’entre elles, à savoir pondre leurs œufs dans leurs proies pour les laisser s’en nourrir, font d’elles des éléments intéressants de la chaine alimentaire. Je pense qu’elles sont proches des Psychneuein de me maitre, à une certaine mesure, car la méthode de reproduction est la même, seul le terrain de chasse diffère ; les guêpes dévorent les insectes, et les Psychneuein, les esprits. Mais là encore, ton ignorance fait office de protection, même si de mes créatures t’attendent, bien sagement de l’autre côté du voile, cachées dans le plan astral où seuls les télépathes peuvent les atteindre.

As-tu peur des ténèbres, Artyom ? As-tu peur de ce qui échappe à tes sens ? As-tu peur de ce qui est fait pour tuer ? Toi-même, tout tueur à gages que tu sois, malgré tes pouvoirs d’assassin, tu n’as pas été pensé et conçus pour tuer, alors, même si tu parvenais à tuer Witman et ces essaims, que pourrais-tu faire face à mes prédateurs télépathiques ? Rien.

Mais si tout ce passe comme prévu, tu n’auras à affronter ni les uns, ni les autres.

L’appartement de Witman sera vide, enfin, vide de lui. La seule présence humaine que tu y trouveras est un cadavre, pas le sien, non, un cadavre d’à peu près sa taille cependant, assit sur un grand canapé en face de la baie vitrée qui te montrera New York, dans la nuit. Ses cheveux noirs descendront autour de son visage pour cacher ce dernier, et dans ses mains se trouvera un masque fendu ; le masque d’Aaron Adams. Est-ce moi, ce cadavre ?

J’aime à participer à mes pièces, j’aime même à m’en donner le premier rôle, cependant, il ne s’agit pas de moi, même s’il dispose de nombreux points communs. Comment suis-je entré ? Comment l’ai-je trouvé ? Comment… laisse à un magicien ses secrets, il est inutile de quémander des réponses, tu n’auras que celles que je juge appropriée.

Je suis là, et j’observe, je t’attends. Tu ne me verras pas, car ce n’est en rien physiquement que je suis là, je suis derrière la scène, en coulisse, mais disons que les autres protagonistes sont liés à mes pensées. Je pourrais te demander si tu crois aux histoires de fantôme, Artyom Volk, mais il n’est pas question de cela.

Il est question de savoir si le Passeur peut pénétrer en Enfer, où s’il continuera de faire la traversée à jamais…
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MessageSujet: Re: Le Passeur peut-il pénétrer en Enfer, ou continuera-t-il de faire la traversée, à jamais ? {Artyom Volk}   Le Passeur peut-il pénétrer en Enfer, ou continuera-t-il de faire la traversée, à jamais ? {Artyom Volk} Icon_minitimeSam 7 Sep - 23:04

Artyom est orthodoxe et comme toutes personnes de confessions chrétiennes, il croit au paradis et à l’enfer, à Dieu et au Diable… il a vécu sa vie dans le sang et à tuer de nombreux de ses prochains, chose qui n’est pas du tout encourager ou accepter par l’église orthodoxe. Cependant, Dieu sait pardonner à ses enfants, encore faut-il qu’il se confesse et c’est un exercice que le russe pratique prêt d’une fois par mois… oui, il n’est pas très assidu et il pense personnellement que pour parler à Dieu, on a nul besoin d’un toit spécialement dédié et nul besoin d’un prêtre pour lui parler. Dans l’histoire, beaucoup ont utilisé le nom de Dieu pour justifier des monstruosités, l’inquisition, les templiers par le passé et aujourd’hui les terroristes. Même si Artyom confesse ses fautes à son Dieu, il ne l’utilise pas pour se justifier. Il sait que ce qu’il fait est mal et que c’est surtout la seule chose dans laquelle il excelle mais, il n’attend pas que Dieu lui pardonne, il ne le veut pas. Lorsqu’il mourra, il sait qu’il sera jugé et envoyé en enfer pour ses fautes. Et bien ainsi soit-il… il refuse d’abuser de la bonté de son Dieu pour échapper aux conséquences de ses actes. Pour la justice des hommes par contre, le mercenaire a beaucoup plus de réticences à se laisser juger. Enfin, une fois qu’il sera mort, sur le champ de bataille préférentiellement, il rendra visite à son ancienne unité qui, il l’espère, a pu obtenir un pardon qui leur amène le repos, puis, lorsque cela sera fait, il descendra en enfer pour un face à face avec le Diable. Le Diable… peut-être qu’il allait le voir plus tôt qu’il ne l’aurait cru.
Il y a un an, Artyom répondit à l’appel d’un homme et lorsqu’il le rencontra, il tomba carrément sur le fantôme de l’opéra… un peu loin de Paris par contre mais, l’atmosphère que ce personnage dégageait lui laissait encore quelques frissons dans le dos. Leur première rencontre avait été, à la base, un test qui avait pour but de vérifier les compétences du mercenaire afin de l’engager comme homme de main. Si la rencontre avait été, du point de vue du russe, intéressante et particulièrement gratifiante, elle avait surtout été très lucrative. Depuis ce jour, il avait gagné 45.000 dollars par mois soit 540.000 dollars en un an… Artyom avait trouvé la poule aux œufs d’or… et pendant un an, il n’avait plus entendu parler d’elle cependant, l’argent continuait à affluer alors au bout d’un moment, il espérait qu’il lui donne une mission. En plus de ce payement mensuel, il pouvait continuer à prendre des contrats extérieurs et si jamais une des missions d’Aaron Adams l’obligeait à quitter un de ses contrats, ce dernier lui rembourserait le prix du dit contrat en compensation.  Le mercenaire était un homme honnête (enfin presque) et être payé pour ne rien faire, ce n’était pas vraiment dans ses habitudes. Finalement, le matin du Jeudi 1 aout, il reçut un coup de fil et il eut la mission qu’il attendait depuis un moment. Une mission qui valait 540.000 dollars… c’était surement la plus grosse paye qu’il a eut depuis qu’il s’était lancé dans le milieu. Le coup de fil fut court et ne comportait que peu d’informations mais, c’étaient les plus importantes. La mission d’Artyom était simple, assassiner Christopher Witman, un gros bonnet, pdg d’une entreprise qui porte son nom.
Plutôt pas mal comme première mission, directement un gros poisson… il y allait avoir du sport étant donné qu’Aaron voulait cet homme mort d’ici demain matin. Une mission urgente, comme il les détestait mais tant pis, il allait l’accomplir et pour une fois, le mercenaire n’allait pas être seul. Depuis quelques semaines, une jeune femme partageait son appartement, une ancienne cible qu’il avait épargné par caprice personnel et surtout parce que ses talents valaient bien plus que la prime sur sa tête. Ainsi, après l’avoir épargné et fait "disparaitre" de la circulation, il l’avait prise comme équipière, une personne pour assurer ses arrières et lui permettre de combler ses défauts. Hiko Komori, une jeune mutante qui avait la possibilité de modifier les probabilités à sa guise et qui était, également, extrêmement talentueuse en informatique. Après avoir claquer une petite partie de sa fortune personnelle pour donner à la japonaise un matériel digne de son talent, il avait pris de son temps pour l’entrainer… ou plutôt la torturer selon ses propres mots. Enfin, il n’avait fais que la remettre en forme avec quelques séances intensives de sport, il lui avait aussi appris à tirer avec une arme à feu malgré son indifférence total en lui faisant bien comprendre que savoir viser et appuyer sur la détente pouvait lui sauver la vie. Il essaya… difficilement, d’aider la jeune fille à mieux contrôler son pouvoir mais Artyom n’était pas vraiment un expert là-dedans, il se souvenait des exercices que les scientifiques lui avaient fait faire lorsqu’il était jeune et il avait essayé de les adapter à Hiko mais pour l’instant, ça ne donnait pas grand-chose. Enfin bref, du peu de chose qu’il avait fait pour elle, il était temps qu’elle lui retourne l’appareil. Le mercenaire expliqua à la jeune femme qu’il avait un job et qu’elle allait l’aider. Il ne lui cacha rien, il lui dit de but en blanc que c’était un assassinat et que, comme son patron voulait que ce dernier se passe ce soir, il n’allait pas pouvoir prendre le temps pour décider où, quand et comment. Finalement, il sortit de l’appart pour aller faire un rapide repérage et il dit à Hiko d’être prête pour quand il reviendrait, c’est-à-dire dans 3 heures maximum.

Artyom avait jusqu’à ce soir pour exécuter cette homme, il allait donc prendre la matinée pour repérer les lieux et faire les esquisses de son plan d’action. Après un bon bout de route en moto, il atteint l’immeuble où habitait sa cible… le type c’était carrément aménagé un étage entier au sommet du siège de sa société. Il fit un petit tour à l’intérieur histoire de compter les gardes à l’entrée, repérer les caméras puis il repartit pour se concentrer sur les alentours. Le siège de la Witman Company n’était heureusement pas le plus grand building de New York et le mercenaire s’introduisit donc dans un autre immeuble qui se situait juste en face de celui de sa cible et qui avait, à vu de nez, le même nombre d’étage. Après quelques magouilles pour se renseigner sur les lieux, il apprit avec grand plaisir que les 3 derniers étages de ce building était en pleine rénovation… il avait trouvé l’endroit parfait pour installer la japonaise. Après avoir pris quelques informations supplémentaires, il passa un rapide coup de fil à l’ex-étudiante pour lui demander de trouver et de télécharger les plans des deux buildings et qu’il n’allait pas tarder à rentrer. Sur le chemin du retour, il se dit que le plus simple, c’était d’attendre la nuit et de s’infiltrer dans l’immeuble, se faufiler dans les escaliers avec son pouvoir puis rejoindre le dernier étage et tuer le PDG dans son lit. Finalement, il arriva à son appartement et rejoins Hiko, il prit ensuite son propre matériel et dans une de ses caches, il sortit une grosse valise. Avec un sourire, il dit que c’était un petit cadeau pour la japonaise au cas où les choses dégénèreraient. Il fit ensuite signe à la jeune femme de le suivre puis il descendit jusqu’au parking souterrain. Et là, à son grand regret, il troqua son Harley Davidson contre une voiture qu’il avait achetée il y a quelques mois mais qu’il n’avait pas encore conduite… Malheureusement, avec Hiko et son matériel, il allait devoir dire adieu à sa moto… lâchant une petite larme, il plaça la valise dans le coffre ainsi que le matériel d’Hiko puis il monta dans la voiture.
Après avoir rejoins le lieu de l’assassinat, il alla au dernier étage de l’immeuble qui se trouvait en face de la société de Witman et aida la jeune femme à placer son matériel. Lorsque tout était en place, il déposa un Glock 19 équipé d’un silencieux à côté d’Hiko.

« - Je sais que tu en as rien à foutre mais si jamais tu as des problèmes utilises-le. Tu sais t’en servir maintenant… bon, viens, je vais te montrer le "en cas d’urgence uniquement". »

Il tira une longue table pour la mettre en face d’une fenêtre puis ouvrit la valise qu’il avait prise pour en sortir un OSV-96. L’arme était pliée en deux et lorsqu’il la monta sur la table, elle prenait toute son importance de ses 175 cm de long.

« - Je ne t’ai jamais fais tiré avec un fusil anti-matériel mais je t’ai montré comment tirer avec un fusil de précision… la seule différence entre les deux c’est que l’OSV-96 est bien plus puissant que ce que tu as eu en main depuis le début. L’arme est chargé avec cinq balles antiblindages mais si jamais tu dois tirer avec, tu ne le fais qu’une seule fois et seulement si je t’y autorise. On se trouve à 35 m de l’appartement de la cible, je vais régler la lunette pour que la croix ne fausse pas ton tir. Sinon, écoutes-moi bien. Si jamais tu tires, que tu es réussi ou non le coup, tu pars d’ici le plus vite possible. J’ai été clair ? … Bon, maintenant on va attendre la nuit… tiens, montres-moi donc le plan de l’immeuble. »

Tandis qu’Hiko chargeait les plans sur son ordi, Artyom régla la lunette du fusil et il espérait qu’elle n’est pas à se servir… sinon en tirant elle risquait de se déboiter l’épaule et de lui faire la gueule pendant très longtemps.

Le mercenaire passa le reste de la journée à papoter avec Hiko, à mettre au point leur plan d’action méticuleusement. A 19h48, la cible arriva à son appartement puis à 23h56, toutes les lumières de l’appartement s’éteignirent. Il était temps de passer à l’action. Souhaitant bonne chance à Hiko il la laissa devant son ordinateur et il alla rejoindre l’autre côté de la rue. Ayant étudié les plans, le mercenaire savait exactement où se trouvant les escaliers de secours et après avoir traversé un mur, il se retrouva directement à l’intérieur… maintenant, il n’avait plus qu’à monter tous ces étages. Soufflant un grand coup, il enfila son masque et emprunta la première marche.

« - Hiko, lorsque je serai au dernier étage, tu parasiteras le système de sécurité de Witman en attendant, connectes toi aux caméras de l’immeuble, j’imagine que la cage d’escalier n’est pas sans surveillance, je compte sur toi pour me prévenir. »
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MessageSujet: Re: Le Passeur peut-il pénétrer en Enfer, ou continuera-t-il de faire la traversée, à jamais ? {Artyom Volk}   Le Passeur peut-il pénétrer en Enfer, ou continuera-t-il de faire la traversée, à jamais ? {Artyom Volk} Icon_minitimeVen 13 Sep - 21:40

Être l'assistante personnelle d'un tueur a gage était une activité qu'Hiko n'avait jamais songer a exercer. Le simple fait de songer a exercer une activité autre que tapoter sur son clavier a longueur de journée lui passait au dessus de l'esprit aussi haut que le vol d'une navette en partance pour Mars. Aussi fut elle particulièrement ennuyée et exceptionnellement non encline a pratiquer les multiples exercices que son nouvel employeur, un homme qu'elle ne connaissait et ne voulait de toute façon pas connaitre sous d'autre nom que celui d'Artyom, lui imposa dans l'optique de faire d'elle une véritable tueuse a gages professionnelle. Aussi dut elle courir pendant des heures, ramper sur des kilomètres et découvrir des parties de son anatomie qu'elle ignorait complétement. Jamais elle n'aurait cru que faire du sport pouvait être aussi fatiguant, frustrant et contre-productif (selon ses critères). Le mercenaire l'obligea même a se servir d'une arme, chose qui, encore une fois, donnait envie a Hiko de se mettre de l'autre coté du fusil. Au final, la veille de ce qui deviendrait une nuit mémorable pour elle, on pouvait la trouver en train de végéter devant son installation flambant neuve dans la salle de l'appartement d'Artyom qui avait était transformée en une véritable grotte informatique, avec les serveurs couvrant les murs et le matériel d’électronique coller dans un coin. Un petit aperçu de tout les jouets qu'Artyom lui avait céder, et qu'elle avait fait une joie d'éprouver, en s'attaquant aux serveurs des sites de la WWF, de Greenpeace, et de Médecins sans frontières. Elle se contentait juste de remplacer leurs pages d'accueil par une petite application flash de tir aux canards. Rarement son sourire ne fut plus narquois que quand elle vit le représentant de Greenpeace crier a l'attaque pirate venu des grosses corporations.

Cependant, le temps semblait venu pour elle de faire autre chose que mumuse avec son clavier. Artyom avait du travail pour elle. Et un gros morceau. Un assassinat. Hiko ne fronça même pas les sourcils lorsque Artyom lui annonça de but en blanc qu'elle allait participer a un meurtre avec préméditation. Elle s'y attendait. Après tout, il ne fallait pas s'attendre a aller cueillir des roses lorsqu'on vit avec un tueur. La cible était Christopher Witman, et il devait manger les pissenlits par la racine demain a la même heure. Aussi allaient-ils devoir se rendre sur ses plates bandes et les piétiner comme une armée de bisons. Hiko lâcha un vague soupir, puis se contenta de retourner dans son antre, tandis qu'Artyom partait a la chasse aux infos. Il lui laissait 3 heures. C'était plus que nécessaire...

Sa première action fut d'essayer de savoir qui était ce Mr Witman. Après environ 3 secondes de recherches acharnées, elle trouva son nom dans Wikipédia : PDG d'une grande compagnie aux activités multiples. L'homme sur la photo qui accompagnait l'article souriait a la caméra. Ce ne semblait pas un mauvais bougre. Elle eut presque un scrupule a devoir aider a mettre en place sa mort. Presque.

La japonaise commença alors les taches un peu plus obscure. Après avoir noté le lieu de résidence du monsieur, elle alla faire un tour sur les serveurs de la ville de New-York. La, elle trouva les plans du building ou semblait vivre sa cible. Quelques manipulations supplémentaires, et elle les avait transférer sur son ordinateur, ainsi que le plan des égouts environnants, des installations électriques et du réseau téléphonique. Elle concentra ensuite son attention sur le réseau du bâtiment. Après un petit jeu de cache cache avec les pare-feu, elle accéda au réseau complet du building. Ou presque : Elle n'arrivait pas a avoir les flux du dernier étage. En recoupant avec les données des plans, elle en déduit très simplement que le système de sécurité de cet étage était en circuit fermé... Il devait posséder une cabine de surveillance vidéo pour lui tout seul. Les plans lui indiquèrent sa position. Hiko se creusa la tête. Pénétrer un circuit fermé est théoriquement impossible. Il lui faudrait une intervention interne pour ça. Sur une idée, elle tenta juste de voir si un réseau wi-fi ne traversait pas le bâtiment, peut-être venant d'un bâtiment voisin... Ses yeux s'agrandirent et son sourire s'allongea quand elle détecta le signal 3G qu'émettait probablement un ordinateur utilisant une clé 3G. Quelques manipulations plus tard, elle s’infiltra dans l'ordinateur, et a partir de la étala sa main mise sur le réseau. Elle ne pouvait toujours par accéder a quoi que ce soit, mais une fois qu'elle serait près du building, elle devrait pouvoir se débrouiller pour capter un signal. Ce serait peut être l'occasion d'utiliser cet émetteur Bluetooth longue portée hors de prix...

Elle dépensa ce qui restait de son temps a éplucher les serveurs de la compagnie. Rien de bien passionnant, business is business. Elle s'amusa quand même a changer deux trois chiffres par ci par la, histoire de causer une ou deux vagues de licenciements. Son téléphone résonna alors qu'elle s'apprêtait a falsifier le bilan annuel. C'était Artyom, demandant les plans du bâtiment et d'un autre, aux alentours. De son ton le plus narquois, elle répondit "déjà fait" et raccrocha, puis se déconnecta des serveurs de la Witman Company, sans oublier bien sur d'effacer toute trace de sa visite. Faudrait pas se faire chopper.

Elle passa l'heure suivante a faire la sieste. Son instinct lui soufflait qu'elle ne dormirait surement pas de la nuit, alors autant faire des batteries maintenant. Elle fut réveillée par le mercenaire, et tout deux chargèrent le matériel de la jeune fille dans la voiture qu'Artyom c'était procuré pour l'occasion. L'homme prit aussi une valise, prétextant un cadeau pour la jeune femme. "je le sens venir gros comme une maison, le fusil qui va devoir couvrir vos fesses si vous foirez !" pensa t elle aussi fort qu'elle put. Ils prirent ensuite la route du bâtiment voisin a celui du QG de la Witman Company et ils s’installèrent au dernier étage. La, elle brancha toute son installation, et ils discutèrent tout deux du plan d'action, autour du plan. Toute leur après midi fut consacrée au plan d'action. Puis a 23h56, Artyom quitta le bâtiment, laissant la jeune fille seule dans la pièce encore en rénovation. Elle ota son casque de ses oreilles, brancha des enceintes et laissa couler une musique douce. Elle accrocha ensuite un petit communicateur a son oreille gauche et fit craquer ses doigts. C'était parti.

Elle attendit quelques minutes, suivant seulement le signal radio émit par le casque d'Artyom sur son ordinateur. Puis le flux vidéo s'activa, et deux écrans s’allumèrent d'eux mêmes : Il avait mis son masque. Sa voix retentit dans le communicateur :

« - Hiko, lorsque je serai au dernier étage, tu parasiteras le système de sécurité de Witman en attendant, connectes toi aux caméras de l’immeuble, j’imagine que la cage d’escalier n’est pas sans surveillance, je compte sur toi pour me prévenir. »

-Reçu, Artyom-san répondit elle professionnellement en commençant a se connecter aux caméras. Ouvrir cette faille tout a l'heure était une bonne idée.

Elle surveilla aussi la cage d'escalier. Un garde apparaissait parfois a l'écran, suivant sa ronde habituelle. Un regard aux autres caméras lui indiqua qu'il y avait deux gardes par étages.

-Deux gardes par étage. Ils passent vérifier la cage environ toutes les dix minutes. Je les marque sur OBOLE.

OBOLE était le nom qu'avait donner Hiko a la nouvelle OS qui équipait le casque d'Artyom. Fonctionnant en tandem avec l'aide d'un opérateur, il permettait de nombreuses choses intéressantes.Parmi elle, le marquage de cible, qui permettait de regrouper plusieurs flux vidéos pour analyser le mouvement d'une cible dans l'espace, avec l'aide d'un plan numérique. Hiko avait rentrer les données du bâtiment Witman pendant qu'ils discutaient du plan, et désormais, tous les gardes repérer par une caméra apparaitrait a la vue d'Artyom comme entourer d'une aura rouge, et ce tant qu'une caméra les verra. Ça permettrait au mercenaire de ne pas ce faire prendre par surprise.

L'ascension se fit lente. Artyom se figeait a chaque fois qu'un garde passait trop près, et elle perdait la connexion avec lui. Il devait surement utiliser son pouvoir. Au final, il grimpa tout les étages jusqu'au dernier. Hiko réussit a pénétrer dans le réseau (presque) fermé grâce a la faille qu'elle avait ouverte plus tôt et a son émetteur, puis prit le contrôle des caméras. En les faisant défiler, elle remarqua finalement la forme d'un homme, assis dans un canapé. Il semblait assoupi, mais la faible résolution de la caméra empêcha Hiko de voir plus.

-Il est dans son salon, je crois. Devant la baie vitrée. Il pionce dans son canapé. Je passe une boucle dans le réseau, vous avez trois minutes avant que ça ne devienne vraiment suspect, Artyom-san.
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MessageSujet: Re: Le Passeur peut-il pénétrer en Enfer, ou continuera-t-il de faire la traversée, à jamais ? {Artyom Volk}   Le Passeur peut-il pénétrer en Enfer, ou continuera-t-il de faire la traversée, à jamais ? {Artyom Volk} Icon_minitimeDim 22 Sep - 18:42

Artyom Volk,

Je constate avec une agréable surprise que mon argent, comme ton temps d’ailleurs, ont porté un fruit… comment dire ? Inespéré serait juste, mais non dans le sens que je n’osai l’espérer, plutôt dans celui que je ne l’espérai pas, par désintérêt. Si j’avais eut besoin que tu monte une équipe pour moi, je te l’aurai demandé, mais je sais valoriser la prise d’initiative, même quant elle n’est à l’origine pas prise envers moi. Je suis venu pour toi, mais tu as su mettre en lumière ton associée, et vous voici tous deux dans mon regard. Avez-vous peur ? Je suis le Héraut de la Prédation, mon rôle est d’être le champion d’une Créature confinant à la définition humaine du divin ou du démoniaque, et dont les objectifs sont de créer des prédateurs toujours plus dangereux. Je ne suis pas en haut de l’échelle alimentaire, mais j’y travaille, chassant Ses Reliques pour qu’Elle puisse accroitre mon pouvoir dans une expérience qui n’a pas plus de sens que son existence. Partant de ce principe là, vous ne seriez que des proies, et vous tuer ne serait pas plus difficile que d’éteindre une bougie ; peut-être un peu de chaleur au moment d’étouffer la flamme entre mes doigts, mais pas réellement de risques pour moi. Mais vous n’êtes pas mes proies, j’ai mes proies et peut-être serez-vous d’une quelconque utilité contre elles, même si c’est pour un projet plus grand que je suis ici. J’ai simplement nommé ce projet Avenir. Voulez-vous une place dans l’avenir ?

N’est-ce pas ce que tu as voulut donner à ta coéquipière, un avenir ? Tu auras dût la tuer, pas l’enrôler, mais cette initiative aussi a été, à mes yeux, bonnes. Beaucoup te diraient que ce n’est pas à toi de décider qui doit vivre ou mourir, mais moi, je suis là pour que tu puisses, d’une façon relativement limitée cependant, le faire. Bien sur, tu auras toujours des ordres, mais en cas de désobéissance, je suis prêt à écouter, car mes suivants sont avant tout des élèves, sinon je les laisserais au rang de pion. Hiko a de la valeur à tes yeux, tu en as aux miens, et ses tests commenceront ce soir, alors que les tiens continueront ; m’en voudras-tu de te damner le pion ? Tu es trop intelligent pour laisser une querelle personnelle compromettre une potentielle collaboration, et tu as un instinct suffisant pour savoir qu’essayer de faire un coup de force avec moi est inutile. J’ignore si tu es du genre à te la mesurer, mais je te préviens tout de suite que mon entourage socioprofessionnel est majoritairement féminin, car comme tout prédateur qui se respecte, j’aime à être le mâle alpha de ma meute. Et, disons que je suis encouragé dans cette voie.

Tu as repéré les lieux, et je t’ai observé repérer les lieux, indirectement ; je ne suis pas seul, ou plutôt tu n’es pas seul, dans ton test, il y a des caméos et des seconds rôles, et j’ai une équipe entière à ma disposition, ainsi que des moyens des plus importants. L’argent ne m’importe que peu, le temps non-plus, ainsi, je me permets de prendre l’un comme l’autre quant il s’agit d’évaluer mes potentiels agents. Tu es un pion, et je t’offre l’occasion de me prouver que tu peux devenir plus. Ne suis-je pas trop généreux ? Question rhétorique, je ne fais pas cela pas bonté d’âme, mais par intérêt, tu pourrais t’avérer capable d’être utile à mon projet. Un associé, il n’en est pas encore question, mais un agent, pourquoi pas ? Il en va de même pour ta pouliche, cela va de soit.

Elle m’amuse beaucoup, d’ailleurs, son envie de semer le chaos peut s’avérer contre-productive et lui valoir une balle dans la tête si elle le fait aux mauvaises personnes, mais la regarder infiltrer les serveurs de Witman m’a permit de regarder avec un œil amusé l’évolution des technologies humaines. Si faillibles, si dérisoires, et pourtant si puissantes. L’évolution biologique n’est pas si différente de l’évolution technologique, sauf que les technologies croissent bien plus vite, et que la biologie est bien plus forte, et apte à la survie. Beaucoup se demandent ce qu’il arriverait si l’homme devait faire face à la machine. Je répondrais simplement que sans la machine, l’homme est un animal, et là réside l’une de mes autres dangerosités. Oui, ce que tu as fait, Hiko, m’échappe totalement, mais si tu es capable de le faire, pourquoi pas d’autres ? Pourquoi ne pourrais-je pas l’apprendre, en me servant dans ton cerveau par exemple ? Mais pire, une fois que tu auras perdue ta machine, quelle valeur te restera-t-il pour survivre ?

Et toi, Artyom, que parviendrais-tu à faire sans tous tes gadgets ? Tu es moins démunie que ta disciple sur un plan de survie, tant par ton passif que tes gènes, cependant, sans tout cela pour te facilité la tâche, y arriverais-tu ? J’ai longtemps pratiqué ton métier, selon les « bonnes vieilles méthodes », et à défaut de dire que c’était mieux, c’est plus sportif, oui. Mais j’ai évolué, et si, comme toi, j’usais du stylet et du pistolet par le passé, je suis aujourd’hui capable de faire bien pire, sans me lever de mon siège. La nature m’a moins gâtée que vous deux, mais je ne sers pas la nature.

Localiser les gardes, piratez les systèmes de sécurités, ça je connais, même si pour vous, c’est bien plus facile. Mais cette facilité vous a ramollis, et pour l’instant, aucun de vos instincts ne vous a prévenu d’un quelconque danger. Les gardes ne sont pas dangereux, non, ce n’est pas un danger physique, c’est pour cela que vos instruments ne servent à rien. Vous croyez être les prédateurs, et vous n’avez nul instinct pour vous dire que c’est factice ? Non, c’est juste trop tôt.

Laissez-moi vous décrire la situation, jeunes enfants. Artyom, Witman n’est pas chez lui, ce cadavre n’est pas le sien, mais celui d’Aaron Adams, tout du moins, telle le veut ma mise en scène. Le masque qui a été brisé, tu devrais le reconnaitre, et tu trouveras sur lui l’une de ses mêmes pièces qu’il t’a remises, il y a un an déjà. Pourquoi ton employeur, ou plutôt son cadavre, serait-il sur l’une des scènes de crime qu’il a commanditée ? Hâte de voir tes hypothèses, car je les verrais, pour la même raison que je sais ce que toi et ta demoiselle faites, en temps réel. Hiko, si tu cherche bien, les systèmes d’alarmes ne conduisent pas à la police, mais à des privés, et ils sont déjà désactivés ; Witman considère-t-il n’avoir besoin de protection ? C’était le cas, mais ce n’est pas pour cela que cette information est concédée. Quant à ses caméras, il y a un programme qui les désactivera lorsqu’Artyom sera rentré, et tu seras aveugle. Je n’avais pas prévu une aide informatique, ainsi n’ai-je rien pour vous couper l’un de l’autre, tout du moins sans intervenir personnellement. Je vais devoir me lever de mon siège, et m’impliquer physiquement, vous rendez-vous compte de la chance que vous avez ?

En réalité, pas tellement, car vous ne serez que plus en danger en ma présence, et qui plus est, j’ai tendance à superviser personnellement le recrutement des Agents du Cercle. Les deux raisons principales sont les suivantes : cela me permet d’obtenir la loyauté autrement que par l’argent, chose indigne pour des membres du HellFire Club, et en cas de complication, j’ai la possibilité de m’amuser comme je le faisais avant, c'est-à-dire, dans la violence et le sang. Je suis un prédateur, même si je suis plus civilisé que les autres, et je dois avouer que mes affaires, tant professionnelles que personnelles, ne me laissent plus réellement le temps de cultiver cet art. Que voulez-vous, lorsqu’on a une famille à s’occuper, incluant le mariage de la petite sœur, et qu’on doit planifier une guerre de l’ombre impliquant les principaux protagonistes de la Mutanité, il est difficile d’avoir du temps pour les passions, surtout celles aussi prenantes que la chasse à l’homme. Ai-je besoin de tuer, comme tous ces fous, victimes de leurs pulsions ? Je suis partagé, mais vous n’avez rien à craindre, en théorie.

Trois minutes avant que ton trucage ne devienne suspect, Hiko ? Ma désactivation, sauf si tu la détruis, nous donnera plus le temps de discuter. Je me considère assez malin, non pas pour avoir tout prévu, mais pour savoir rebondir quoi qu’il arrive, et jusqu’ici, une seule personne a réussit à me donner tord. D’un autre côté, comme un héraut de l’évolution ne pourrait-il pas s’adapter ?

Si je récapitule, Artyom, tu as trois minutes, pour te poser les bonnes questions, pour te rendre compte que tout cela n’est qu’une mise en scène, suite à quoi notre partie pourra commencer. Quant à toi, Hiko, tu as trois minutes pour essayer de prévoir mon prochain coup. Car tout ceci n’est ni plus ni moins qu’une partie d’échec, le voyez-vous ? Plus important, le verrez-vous ? Je ne sais pas encore, mais je le saurais très vite, et pour une simple raison.

Mon Léviathan a conçu la première espèce vivant uniquement dans l’Astral, mais Elle ne s’est pas contentée de créer des Prédateurs, elle a aussi données naissances à des monstruosités plus insidieuses, dont vous êtes victimes en ce moment même. Comment puis-je savoir ce que vous faite, où vous êtes, qui vous êtes ? Il y a des vers, qui rampent dans vos pensées, cherchant les failles pour descendre toujours plus loin dans votre cerveau et monter toujours plus haut dans votre esprit. Oh, ils ne sont pas dangereux en eux-mêmes, ils ne sont là que pour s’infiltrer, et me permettre de lire plus profondément en vous que vos simples pensées de surface. Cette image vous effraye-t-elle ? Ce n’est pas bien différent pour les autres télépathes, juste qu’ils n’ont pas besoin de si hideux intermédiaires pour voler vos secrets. Le point positif avec mes vers, c’est qu’ils ne vous modifieront pas, ni ne vous tueront. Et puis, vous ne sentez rien, vous ignorez tous, alors, pourquoi paniquer ? L’Instinct ?

Artyom, Hiko, nous sommes en train de jouer à un jeu, et l’enjeu est votre âme. Il ne reste qu’une chose à savoir : gagnerons-nous ensemble, ou prendrez-vous le risque de jouer contre moi ? Je ne suis pas le Diable, il est mon ennemi, mais je suis incontestablement un Démon. Je suis le Léviathan.

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Décidément, Hiko devenait de plus en plus utile avec le temps, prouvant ainsi de jour en jour qu’il avait fait la bonne décision en épargnant l’étudiante. En plus de lui permettre de s’amuser avec de nouveaux joujoux, elle lui ait d’une véritable aide sur le terrain, assurant ses arrières et comblant ses plus grandes faiblesses. Malheureusement, elle est encore très inexpérimentée et cette mission est sa toute première… enfin, il faut bien débuter un jour ou l’autre… même si cela démarre très fort. Ainsi, Hiko l’avait accompagné pour cette mission et déjà elle se montrait très utile en tant que support à distance. Après avoir pirater le système de sécurité de l’immeuble, elle s’était connectée aux caméras de surveillance pour lui indiquer où se trouvait les gardes… mieux encore, grâce aux améliorations qu’elle avait apportées à son casque, ce dernier pouvait voir où se trouvait les gardes sans avoir à recourir à sa vision aux rayons X. Enfin, tant que ces derniers étaient dans le champ de vision des caméras de l’immeuble. Malgré ça, c’était très utile et super fun ; le mercenaire avait hâte de voir ce qu’elle allait accomplir dans le futur.
Bref revenons à nos oignons. Dès qu’Hiko pénétra le système de sécurité de Witman et qu’elle lui indiqua où la cible se trouvait, Artyom inspira et expira lentement puis il se dématérialisa et se rendit invisible avant de traverser les murs de l’appartement de Witman. Il avait trois minutes selon Hiko… il en aura besoin de beaucoup moins. Une fois dans le salon, il reprit forme et posa sa main sur le manche de sa dague. A partir de là, un frisson le parcourut… il faisait noir et bizarrement plutôt froid dans la pièce. L’atmosphère y était étrange, pesante… quelque chose n’allait pas… mais pourtant, devant les yeux du mercenaire, il ne semblait pas avoir de réel danger. La cible était tranquille dans son canapé, elle dormait comme un loir… attend… elle dort ? Le mercenaire s’arrêta… il avait un mauvais pressentiment… enlevant sa main de son arme, il contourna le canapé et jetant un coup d’œil à l’homme…

« - Putain mais c’est qui ? »

Ah ouai… depuis qu’il était venu aux Etats-Unis la plupart de ses missions avaient la fâcheuse habitude de se compliquer drastiquement. C’était qui ce type ? En tout cas, ce n’était pas Witman… un ami à lui alors ? Non… il y avait autre chose. Artyom activa son masque et parcourant les nombreuses visions que les lentilles de son masque lui donnaient, il stoppa après être tombé sur sa vision à rayon X et il observa attentivement l’inconnu. Son corps ne bougeait pas… ça encore, ce n’était pas le problème, le hic, c’est que ses côtes restaient immobile. Lorsqu’on est vivant, on respire et par conséquent la cage thoracique bouge dans un mouvement de va et vient, s’élevant puis s’affaissant. Ce mouvement est décuplé après un effort physique et minimisé lorsque l’on dort… il n’y a que dans un seul cas où ce mouvement est inexistant… le mort. Et donc, comme notre ami ne montrait pas ce mouvement, Artyom en conclut qu’il était mort. En voyant ça, Artyom eut un rire nerveux :

« - Putain, c’est quoi ces conneries ? Hiko… quelque chose ne va pas ici… ce n’est pas Witman… et en plus ce type est mort… Commences à préparer tes affaires au cas où. »

Dès qu’il avait terminé sa phrase, Artyom  coupa sa vision aux rayons X. Dès qu’il retrouva une vision normal, ses yeux tombèrent sur quelque chose de très perturbant. A côté du type, il y avait un masque blanc… un masque qui était malheureusement familier à Artyom puisque ce dernier avait été porté par son employeur.

« - Fais chier… Hiko, je te présente mon boss… Mais merde c’est quoi ces conneries… il y a un truc qui cloche. »

Le mercenaire regarda tout autour de lui mais il n’y avait rien, personne d’autre. Lorsqu’il utilisa sa vision aux rayons X, il n’y avait aucun autre corps dans tout l’appart… Quelque chose n’allait pas… Cette scène qui se trouvait devant lui, elle était bien trop théâtrale à son goût. Il porta son regard sur le visage de celui qui devait être son patron puis, il prit un enregistrement de sa tête… plus besoin d’aller faire une radio chez un médecin avec son masque.

« - Hiko… ouvre l’image que je t’envoi et compare là avec celle qui se trouve dans le dossier "Fantôme de l’Opéra" et dis-moi si ce sont exactement les mêmes… ou pas. Quelque chose cloche ici et je veux que tu vérifies ça. »
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