Elle accompagne notre vie, souligne nos souvenirs, s'invite dans notre intimité, telle est la musique ( PV Laura, Salle de musique)

23h

23h... La nuit était tombé sur New York depuis un bon moment déjà,, les derniers bars un peu chics fermé les uns après les autres.

-Noct ! Madness ! Vous pouvez y allez ! Je m'occupe de la fermeture !!
-Vous êtes sur Patronne ?
-Oui, ne vous en faites pas ! Et puis vous devez être crevés ! Allez ! Je m'occupe de tout !
-Merci Boss !

Je serras la jeune femme (ou le jeune homme... Question de point vu) avant de sortir du bar en leur souriant. Madness près de moi, la nuit était superbe, la lune était bien dégager, on pouvait voir les quelques étoiles qui constellaient le ciel de New York City, dit la grosse pomme. C'était une nuit vraiment superbe. Le vent frais qui soufflait sur la ville me réveilla doucement. Non, c'était une trop belle nuit pour que l'on puisse dormir. Sa main dans la mienne, Madness était ravie de pouvoir observer le ciel parsemé d'étoiles. Elle n'avait pas besoin de parler pour que je sache qu'elle aimé ce qu'elle avait devant les yeux.

Appréciant tellement contemplé le ciel, je ne vis pas que le trajet jusqu'à l'institut se fit rapidement en moto. C'était une trop belle nuit pour aller se coucher tout de suite... Madness serra ma main dans la sienne, je lui passe la main dans les cheveux, oui, il est trop tôt ou trop tard pour se coucher. Je la tire doucement vers la salle de musique. Plus d'une fois, j'avais eu envie de joué, mais jouer quand les gamins font du rock, c'est pas toujours facile.

En silence, j'ouvre la porte de la salle de musique, les murs étant insonorisés, je pouvais joué de tout mon saoul. Calmement, je retire ma veste ainsi que celle de ma poupée. Cela pouvait passer pour un rendez vous romantique qui aurait pus se finir de manière intime, mais loin de là. Madness aimait danser ou me regarder jouer. Elle s'installe devant moi, près du piano et doucement je commence à joué.


Je n'ai pas besoin de mots pour décrire qui je suis, la musique le fait pour moi. J'avais lu cette phrase et elle était gravé au fers rouges dans mon esprit. La musique change tout en peu de temps, devant moi, Madness danser silencieusement et gracieusement, surprenant quand on sait qu'elle est de métal. Elle se cambre délicatement avant d'enchainer quelques pirouettes. Les pas s'enchainent et se ressemblent, formant une chorégraphie dont je n'ai pas la clef pour la comprendre. Peut être chanterons nous dans la soirée...

Je l'ignore... Cela serait bien, mais aucune des chansons chantés ne correspondraient à l'instant suivant. Douce mélopée... Pourquoi ne m'ouvre tu pas les portes de ton royaume pour me faire comprendre tes chants et tes mélodies. Je l'ignore... Mais pour l'instant... Laissons la musique envahir nos coeurs et cette nuit si magnifique...

Laura n’arrivait pas à dormir. Pas très étonnant elle avait beaucoup de difficulté dernièrement a trouvé le sommeil. Souvent elle se couchait aux petites heures du matin et se réveillait quelques heures plus tard. Il était bizarre de comprendre le métabolisme de la jeune femme aux cheveux d’ébène. Elle était simplement infatigable, en images du moins…

Aujourd’hui était une autre de ses journées où dormir n’était pas une obligation. Son corps répondait encore parfaitement à tous ses mouvements, elle pouvait encore penser et réfléchir clairement, aucun ne signe de fatigue. Mais pourtant un grand vide encore. Laura avait besoin de s’enfuir à l’extérieur, loin de ses pensées noires actuelles. C’est en marchant dans les couloirs de l’institut qu’elle entendit, grâce à son ouïe surdéveloppée, de la musique. Elle suivit, lentement, dans le noir la musique qui l’envoutait quelque peu.
La musique qui lui parvenait aux oreilles semble lourde en émotions. Elle inspirait tant de choses à Laura.

Debout derrière la porte dans le noir, elle pouvait entendre très clairement la musique. Lorsqu’elle ferma les yeux, elle put sentir la musique l’envahir complètement. C’était la première fois que quelque chose comme cela se produisait, la musique ne lui faisait généralement pas autant d’effet. Mais était-ce le piano qui la rendait mélancolique ainsi? Où était-ce le sens qu’elle pouvait donner à cette musique? Laura l’inhiberait, mais quand elle avait les yeux fermer elle voyait tant de choses, s’était à la fois beau, mais comble. Elle pouvait s’imaginer sa mère, sur son lit de neige, morte, lui sourire. Elle pouvait voir son sensé lui apprendre a se battes et trouve la mort par autre chose que ses mains a elle. Elle pouvait sentir le combat qu’avait livré sa mère pour la sortir de là. La musique l’envahissait, lui permettant de s’évader très loin, là où tout était moins lourd, là où tout était moins noir, là où tout était pourtant aussi sombre, mais plus beau.

Laura poussa doucement la porte, pour apercevoir ce qui semblait être une jeune femme dansée. C’était merveilleux à voir. Laura ne voulait pas déranger, et admirait cette jeune femme dansée… puis lorsqu’elle la permis de vue à cause de l’angle à laquelle la porte était ouverte, X l’ouvrit un peu plus. Elle y aperçut un homme assis au piano, ce devait être lui qui jouait. Pour le moment encore personne ne savait qu’elle était là. Laura fermi encore une fois les yeux, elle voyait l’automne, les feuilles rouges tombées des arbres, elle voyait des gens se promener, voir même dansé. Elle ne savait pas trop pourquoi elle voyait cette jeune femme danser sous les feuilles rouges, dans une robe blanche… puis elle rouvrit les yeux pour revenir à la réalité une fois de plus.

Elle se mit légèrement plus sur la droite pour mieux voir. Mais c’est à cet instant qu’elle fut vue. Laura poussa donc la porte tout doucement et entra dans la pièce regardant l’homme au piano et la jeune femme dansée, elle était rendue à côté de lui. C’était étrange, Laura ne se souvenait pas de les avoir déjà croisés à l’institut. Il était vrai qu’elle ne voyait pas grand personne. Mais elle leur sourit gentiment. L’homme avait arrêté de jouer.

- Je vous en prie, continuer à jouer. C’est si beau!

Lui dit simplement Laura ne sachant pas quoi ajouter. Elle voulait juste entendre encore cette musique enivrante. Elle n’avait pas voulu mal faire…

Me mouvant sous les notes que chantait l'instrument d'ébènes et d'ivoire, je me retrouver plongé dans mon univers, mon seul refuge depuis la mort de ma famille. Voir Madness se mouvoir avec tant d'aisance me mettait du baume au coeur. Qui aurait cru qu'elle soit si douce quand la musique raisonne dans la petite salle de musique ? Au regard de la lune, elle devenait une danseuse faite de crystal qui semblait se briser si la musique s'arrête. Avec un triste sourire, elle enchaine. Entrechat, pas de deux et j'en passe... La voir bouger ainsi aurait pu faire envier et jalouser les petites danseuses de l'institution Xavier. Certes, elle n'a pas le niveau du Bolchoï, mais elle faisait envier.

Cependant, je sais qu'elle préfère les danses de salon. Quand on peut, je la fait valser au coeur de la nuit avec pour seul témoin la lune qui observe ce spectacle que nous lui offrons quand le temps le permet et que personne nous voit. La danse défoule bien plus qu'un simple combat, mais ça, les hommes ont du mal à le reconnaitre, ils sont trop fières pour se l'avouer. Le sang n'est pas la meilleure des solutions et le remède est si simple... Alors je profite, quand je peux, je vais au conservatoire, dessiné les musiciens, dans les salles de danse, les futurs étoiles et quand un piano est libre, je me précipite de joué quelques notes et de faire exploser mon univers si sombre et pourtant si coloré.

Je vis alors se figé Madness, une expression triste sur son visage se dessina alors. Que ce passe t-il ma jolie folie ? Pourquoi ne continue tu pas ? Qu'est-ce qui t'en empêche ? Je me tourne alors doucement vers la source de son arrêt. Un frisson me parcours brusquement. C'est pas possible ? Non cela est impossible ! Devant moi se tient le double de Madness, le reflet de ma soeur Alice. Non c'est impossible... Je stoppe ma course sur le piano, choqué de voir ce double qui n’embrouille l'esprit.

-Pardon... je n'aurais pas du...
- Je vous en prie, continuer à jouer. C’est si beau!

Je repris mes esprits et hochai la tête en me retournant vers le piano. La nuit est maintenant avancé, il est temps de joué quelques choses de plus sombre. Doucement mes mains glisse sur le piano, Madness se remet doucement en mouvement.


Doucement, j'imagine nos halloweens avec mes soeurs qui me demandaient des histoires d'horreur et des contes où la fin faisaient peur. La voix de ma poupée devient rauque alors que je continue ma course sur le piano. Maria adorait cette chanson, alors profitons en un peu.Dans ma tête, un monde sombre et angoissant se dessine sous mes yeux et Madness en est la pièce maitresse. Mais la jeune fille derrière moi, que je n'ai jamais vu ou même croiser avait de quoi me déstabiliser. Qui était elle ?

Alors que l’homme repris Laura resta devant la porte a regardé la jeune femme danser. C’était merveilleux. Une fois de plus la musique l’enivrait totalement. Alors que les secondes passaient, Laura ferma les yeux une fois de plus. Si la précédente musique avait un lourd passé selon Laura, celle si était plus légère, quoi qu’aussi sombre. Ses deux yeux émeraude étaient fermés et elle s’imaginait des gens dansés, c’était un long tunnel noir, ou la seule lumière était derrière elle. Son esprit marchait vers les profondeurs découvrant avec effroi tant de gens mort dansé, la majorité de ses victimes était là, mais il n’était pas malheureux. Comme si on leur avait offert une 2e vie.

Les mains de l’homme glissaient sur les touches de musique, et Laura toujours debout, ouvrit les deux yeux pour s’approcher de la fenêtre, de la elle regarda à l’extérieur. Refermant doucement les yeux, son imagination l’amena vers un lieu bien plus heureux, la noirceur de la rue, la ou elle était seule, elle ce retrouva a central parc sous une légère pluie a marcher au rythme qu’elle désirait. Si la jeune femme était profondément perdue dans ses pensé son corps était bel et bien encore la et se mit a répondre au rythme de la musique, la main de la jeune femme se mit a faire des gestes subtils.

Laura était vêtue d’une simple camisole noire et d’un pantalon de la même couleur. Ses cheveux étaient détachés et bien peignés en long. Rouvrant ses yeux Laura aperçut son reflet dans la vitre, et contrairement aux autres fois, elle était heureuse de se voir. Car elle ne voyait pas l’arme, mais bien la jeune femme qu’elle devenait. Ouvrant tout doucement, et jute un peu la fenêtre près de laquelle elle se tenait, Laura referma les yeux pour replongé dans ses pensé. Cette fois si son monde imaginaire l’envoya tout droit dans une maison vide, dans laquelle elle pouvait se reconstruire une vie. Une chambre à l’étage était la sienne, charger de souvenir réel et imaginaire.

À L’extérieur de son imagination, Laura s’était mise à bouger encore un peu plus, cette fois si la tette s’était intégrée au geste de mains qu’elle faisait déjà. Ses cheveux dansaient doucement au vent, la jeune femme continua a imaginé se petit monde qui la rend si paisible pour une fois. Elle rouvrit les yeux seulement lorsque la musique.

Elle se mit alors à repenser à cet homme et a la jeune femme qui était avec lui. Elle n’avait pas porté attentions a eux, pas réellement. Elle se retourna vers eux. Elle était en paix, sereine…

- Je ne vous ai jamais vue ici?

Leur dit-elle doucement, même beaucoup plus doucement qu’a son habitude.

- Je suis Laura… Laura Kinney. Et vous?

Il était rare que cela arrive, mais Laura avait entamé la conversation par elle-même. Était-ce un signe d’avancement vers la lumière? Elle ne le savait pas, mais cette musique l’avait rendu calme, et lui avait redonné le donc de la parole. Mais Laura adorait la façon que l’homme jouait. Elle changea donc de place pour s’assoir sur une des chaises dans l’espace. Et regardèrent encore une fois les deux personnes. Elle sentait le métal que dégageait la jeune danseuse, mais elle était loin de se douter de sa véritable nature.

- Vous jouez vraiment bien. Vous pouvez continuer faites comme si je n’étais pas là.

Dit-elle avec un nouveau sourire.

Sous mes yeux, je vis la nouvelle arrivante se mouvoir discrètement au son des notes qui envahissait la salle. Aurait elle peur de nos réactions ? Non... Elle respirait la confiance et la force malgré son apparence que l'on pouvait juger comme fragile. Mais dans ce bas monde, il faut se méfier de tout, si elle est en apparence fragile, elle peut sans doute se montrer des plus violente.

Devant cette fenêtre, sa silhouette se découpait sous les rayons de la lune, on aurait pu croire à un spectre ou un fantôme ou n'importe quel autre ectoplasme, pourtant ce double de Madness était là devant nous, plongé dans son imagination qui se laissait bercé par la douce mélopée qui se dégager sous mes doigts. Jamais, ô grand jamais, je n'aurais penser que l'on pouvait être attiré par la musique au point de faire des rencontres nocturnes.

Quand la musique prit fin, elle tourna la tête vers nous. Dans ses yeux, on aurait cru qu'elle était surprise de nous voir ici, avec elle. Je ne pus m'empêcher de sourire tristement. Plongé dans son univers dont j'ignorai sa structure, elle venait d'être ramené à la réalité par la fin du morceau qui mourut dans le calme de la nuit, comme si le cauchemars venait de prendre fin pour laisser place au néant.

- Je ne vous ai jamais vue ici? Fit la voix de la jeune fille.

Sans même répondre, je repris un autre morceau, bien plus mélancolique que celui que je vais de joué. Une ballade dans des souvenirs lointains, dans un temps que je regrette de ne pas avoir pu profité quand il se dérouler sous mes yeux. Il faut croire qu'ici, chaque personne est meurtri par le passé et le temps.


- Je suis Laura… Laura Kinney. Et vous?

Sa voix douce ne semblait pas vouloir briser l'atmosphère de calme qui régner, mais pourtant, il serait impolie de ma part de ne pas répondre à cette jeune fille nommé Laura... Laura quel beau prénom quand on y pense.

-Enchanté de vous rencontrez Lady Laura... Je me nomme Noct Liddell et voici Madness... Lui répondis-je sans levé le nez du piano, continuant avec lenteur cette mélodie qui nous plonge dans un monde qui n'est pas totalement notre.

Elle s'assit sur une des chaise de la salle de musique, Madness s'inclina doucement avant de se mettre à mes côtés en souriant tristement.

- Vous jouez vraiment bien. Vous pouvez continuer faites comme si je n’étais pas là.

-Je vous remercie... Vous êtes sans doutes l'une des rares personnes à m'avoir entendu joué ici.

Un enfant m'avait surpris entrain de joué mais il n'avait rien dit jusqu'à s'endormir contre la porte, quel ne fus pas ma surprise de le voir là.

-Pour répondre à votre première question... On peut dire que c'est normal si on me voit pas souvent... Je suis généralement au travail ou enfermé dans ma chambre à réparer Madness...

Laura était assise regardant l’homme au piano et la jeune femme assise à côté de lui. Noct et Madness. C’était un drôle de nom pour une femme Madness, mais Laura ne fit pas de commentaire. Il avait repris le piano, s’était une fois de plus merveilleux, mais tellement plus triste.

Fermant les yeux Laura put s’imaginer d’autre chose. Celle si n’était pas très joyeuse, elle se voyait elle toujours dans ce même parc, l’hiver, la neige tombait. Cette musique au piano lui rappelait l’abandon, la solitude. Même si son imagination l’avait entrainé dans un univers hivernal, rien n’était noir, c’était le jour, un manteau de neige ne recouvrait le gazon, aucune trace dans la neige. Les arbres étaient grands et noirs, le ciel était clair, le soleil était présent. Pourtant il manquait quelque chose. Sans trop savoir pourquoi Laura se sentait seule. Puis doucement sous ses yeux des pas se firent dans la neige. X n’eut pas le temps de savoir ou ils menaient, car elle rouvrait les yeux, pour regarder les deux personnes devant elle.

Souriant à Noct et à Madnesse elle se posa pourtant quelque question lorsqu’il répondit à sa question de départ. Pourquoi elle ne l’avait jamais aperçut ici. Il réparait Madnesse? Pourquoi réparer quelqu’un? À moins qu’elle ne soit pas normale, humaine.

- Vous réparez Madnesse?

Demanda telle simplement toujours en les regardant, puis tournant la tête vers la femme concerne elle remarqua qu’en fait Madness lui ressemblait beaucoup. Ce n’était surement pas voulu, mais elle avait un teint pâle, des cheveux longs noirs, de grands yeux verts. Comme elle. C’était étrange de la regarder, Laura avait l’impression de se voir elle-même, d’une certaine façon, car en réalité Madness ne lui ressemblait pas côté vêtement. Et semblait beaucoup plus douce. Après l’avoir vu dansé, Laura ne pouvait pas nier le fait que la jeune femme, poupée, était bien meilleure qu’elle pour la danse. Mais c’était étrange.

- Madness a-t-elle une personnalité et une vie propre? Où est-elle le simple fui de votre imagination?

Laura ne voulait pas être méchante, mais simplement se rengainé… cette poupée et cet homme l’intriguaient au plus haut point. Elle était la songeuse et calme, chose qui ne lui ressemblait généralement pas.

J'ignorai ce que voyais la jeune fille assise devant moi, pour ma part ce fus le morceau que je jouais après l'enterrement de ma famille. Le jouer me faisait mal et pourtant me détendait grandement, combien de fois j'avais pleuré sur ce morceau ? Je ne compte plus, pourtant ce soir, cette mélopée ne me fis pas de mal, elle était si douce et tellement adapté à l'instant présent. Si j'avais pu j'aurai dessiné cette jeune fille et son visage perdu dans des souvenirs. Malheureusement, je ne peut pas jouer et dessiner, alors je grave ce moment.

Le morceau joué me permet d'enchainé par un morceau que l'on me demande souvent au bar pour les fin de soirée.


Les couples d'un soir l'écoute avec bonheurs, d'autre avec tristesse. Si je devais décrire le morceau que je joue, je dirais que je suis devant la tombe de ma famille, sous la pluie à pleurer toute mes larmes, c'est cliché hein ? Mais pourtant... Madness m'as souvent vu dans de tel état, au point qu'elle soit obligé de m'immobiliser pour pas que je fasse de bêtises que je puisse regretter par la suite. Si en apparence je souris et fais semblant d'aller mieux, devant mon miroir je revois cet enfant qui pleure devant l'incendie qui ravage tout.

J'ai fais bruler les siens comme des marrons Avait dit Bumby... Il avait raison, ils les a fait bruler comme des marrons pour ce venger de ce que je suis.

Je sourit doucement à la jeune fille en continuant mon mini concert. Tiens ? Il semblerait que j'ai interloqué mon interlocutrice.

- Vous réparez Madness?

Je hochai doucement la tête. Serais-ce l'obscurité qui ne lui permet pas de voir que Madness est de métal ? Je l'ignore totalement et a vrai dire cela ne me dérange pas.

-Oui, je vous présente Madness, ma poupée et la réceptrice de mon pouvoir... Présente toi je te pris... Dis-je en regardant la poupée près de moi.
-Enchanter de vous rencontrez Lady Laura. Je suis faite de métal, de peau synthétique et d'acrylique. Noct Liddell ici présent est mon créateur et mon seul maitre.

Je souris doucement devant cette présentation plus que complète. Avide de détails, vous voilà servis Lady Kinney ? Cependant, cela ne m'étonnerait pas si vous partez à cet instant... Personne ne peut comprendre qui est Madness pour moi, elle est le pilier central de ma stabilité mental. Mais c'est immoral... Les poupées ne sont que des jouets, des objets pour des jeux allant du plus innocent au plus obscène... Mais elle, elle est presque humaine, je pourrais entendre son coeur battre dans ma poitrine tellement je me suis attaché à elle.

- Madness a-t-elle une personnalité et une vie propre? Où est-elle le simple fui de votre imagination?

Drôle de question... Mais pertinente. Seulement comment expliqué ça ?

-Et bien... Elle à une personnalité qui lui est propre et une vie rattaché à la mienne... Quand au fait de mon imagination...

Je stoppai mes mouvements, posant mes mains sur mes genoux avant de serrer les poings.

-Je... Je l'ai fait à l'image... De l'une de mes soeurs... à L'image d'Alice...

Je me mordais doucement la langue. Là... C'est l'instant ou vous vous enfuyez Mademoiselle, ou vous hurlait que c'est monstrueux et immoral, que je suis un pervers de première. Je ne vous retiendrai pas... Je ne dirais rien, me contentant de sourire tristement, j'expliquerai ce qu'il en est. On dira que je suis fou et sans doute on me retirera Madness.

Laura était étonnée de la politesse de la poupée. Si elle s’était posé encore plusieurs questions elle les garda pour elle. Le métal n’était généralement plus aussi malléable que semblait l’être Madness. Quoi qu’il en soit, elle appréciait cette soirée. Pour une fois on ne lui demandait pas de parler, l’on ne lui demandait pas d’être quelqu’un, pour une fois c’était elle qui demandait aux autres de faire quelque chose, soit de continuer de jouer du piano.

Elle découvrait pour une des premières fois de sa vie, le piano, et elle adorait ce qu’elle découvrait. Noct était un joueur merveilleux, et cela faisait sourire quelque peu Laura. Elle qui avait de la difficulté à dire ce qu’elle ressentait, ce qu’elle pensait réellement, elle se laissait emporter si facilement par la musique. C’était merveilleux de se sentir aussi libre de pensée. Elle pouvait s’imaginer ce qu’elle voulait. Elle pouvait s’éloigner très loin de son passé trouble. Cette fois si elle ne frémit pas les yeux, restant concentré sur Noct, ce qu’il disait, ce qu’il jouait.

Sans totalement comprendre qui était cette Alice, Laura comprit quelque peu avec la musique que celle si devait être morte, un homme ne pouvait pas être si mélancolique après une dure journée, ce devait être les heures, les jours, les mois et les années accumulés qui l’avait rendu ainsi, un peu comme elle. Elle lui sourira donc doucement se risquant une renonce.

- Je suis désolée pour votre sœur.

Dit-elle simplement, sans ajouter quoi que ce soit sur rien. Puis une autre phrase se fit d’elle-même, et sortit doucement.

- Votre sœur était donc très belle.

Elle regarda Madness, cette poupée lui était d’une certaine façon familière, dans son physique, mais aussi dans le fait qu’elle ne vivait pas réellement. Madness était un peu ce qu’était Laura avant. Une poupée utilisée. Au moins elle était utilisée pour le bien contrairement a ce qu’avait vécue X. celle-ci s’adressa donc a Madness directement, désirant la rendre plus vivante, avoir l’impression d’être quelqu’un était souvent une bonne chose, une façon de cette batte contre tout ce que les autres pouvaient dire, et Laura se doutait bien que ce n’était pas tous qui appréciait ce que Madness était.
Noct avait arrêté de jouer, Madness était triste? Laura les regarda avec de grands yeux verts, elle découvrait constamment des choses dernièrement. Aujourd’hui elle découvrit ce qu’était la famille. Madness et Noct étaient une petite famille et c’était beau à voir. Doucement elle regardait Madness…

- Vous dansez vraiment très bien, elle lui sourit, vous vous complétez vraiment très bien.

Au plus profond d’elle, Laura ne voulait qu’une chose que la musique continue a jouée. Mais elle savait aussi que pour être acceptée elle ne devait pas être la seule à choisir, elle ne devait pas être le centre du monde comme ce qu’elle faisait avant. Déjà venir parler a Noct était un bon pas vers un futur pour la jeune femme. Peut-être qu’au fil de rencontre comme celle-ci elle finirait par ce faire des connaissances, des amis même.

- Si vous vous remettez a joué, dit elle a Noct, peut-être que vous pourriez me montrer comment dansé comme vous, finit elle en regardant Madness.

S’était un bon compromit, selon elle, regroupant ce que les deux personnes devant elle faisaient avant son arrivé et ce qu’il pouvait continuer a faire maintenant qu’elle acceptait de participé à leur activité, si elle était la bienvenue bien sûr. Sinon elle partirait les laissant tranquilles.

- Je suis désolée pour votre sœur.

Hein ? Je fus surpris de l'entendre s'excuser. Une inconnue qui s'excuser pour une personne qu'elle n'avait jamais vu... Je trouvais cela étrange comme réaction. Je relevai la tête en souriant doucement. Sans appuyer sur les touches, je caressais délicatement ce monstre d'ombre et de lumière.

-Vous n'avez pas à l'être car même si elle n'est plus là, elle vit toujours au travers moi et de Madness...

Madness sourit doucement en hochant la tête en déposant une main sur mon épaule. Ses gestes étaient doux, presque maternelle. On pouvait dire que Madness était froide, dépourvu d'émotions qu'elle n'était pas réel, mais pour moi elle était très expressive, elle est prévenante si jamais elle voit que je vais mal. C'est ça que j'aime chez elle.

- Votre sœur était donc très belle.

La surprise passa dans mon regard. Décidément cette jeune fille, Laura Kinney est bien différente des autres. Pas de cris ni de peur dans sont regard profond. Comment pouvait elle dire ça avec tant de conviction ? Les gens sont décidément bien étrange, mais devant moi ce trouvait un sacré spécimen de surpris.

-Vous êtes bien la première à dire ça.
-Comme vous êtes la première à ne pas vous enfuir en me voyant.

Madness sourit doucement à la jeune fille qui était en quelque sorte sa copie conforme. Alice ressemblait beaucoup à Madness et à Laura, Maria ma petite cousine, disait que le hasard n'existe pas, que tout est écrit. Il faut croire qu'elle à raison. Les enveloppes corporels sont sans doute les mêmes mais les coeurs sont différent. Comme le monde est étrange...

- Vous dansez vraiment très bien, vous vous complétez vraiment très bien.-Si vous vous remettez a joué, peut-être que vous pourriez me montrer comment dansé comme vous. Nous dit elle en nous regardant à tour de rôle.

Doucement, Madness se leva et tendit la main à Laura. La nuit était jeune, on a encore le temps.

-Avec Plaisir


La musique qui résonna dans la salle. Doucement Madness repris ses pas de danse, laissant son corps s'exprimait selon les émotions que je lui envoyé. Je savais que si je le voulais, je pourrais effrayer notre invitée, mais ce n'était pas mon attention. Au contraire.. Nous étions entrain de lui ouvrir la porte de notre univers qui avait était verrouiller à double tour pour notre propre bien. On ne laissait personne entré de peur d'être meurtrit par le temps ou les actes.

Mais Laura était différente, sa réaction face à Madness était la preuve. Finalement, le pays de mes merveilles n'est peut être pas mort. Tu semble avoir tord Bumby...

Laura regardait Madness avec admiration, oui elle était qu’une poupée, mais elle exprimant tant d’autre chose. Noct la contrôlait peut-être, mais Madness était quelqu’un à part entière, et s’est ce que Laura voyait et aimait. Elle avait grandi seule, sans amis et sans famille, elle avait tué la seule chose qui pouvait un jour lui rappeler son calvaire, ses clones ont l’état de foetus. Mais Laura avait changé, et était devenue une femme, emplie d’espoir en ce monde qui voulait s’ouvrir à elle.

Et si pour changer il fallait comprendre les différences et les accepter, Laura était très bien placée pour accepter Madness. Non pas parce qu’elle se ressemblait corporellement, mais bien parce qu’elle était un peu comme Madness, une poupée qui avait été manipulée. Mais maintenant elle essayait de devenir Laura et non juste x.

Laura accepta la main de Madness et se leva avec elle. Il était rare que la jeune femme s’extériorise ainsi, pour tout dire c’était bien la première fois qu’elle le faisait… mais elle se sentait bien. Elle était heureuse d’être là, heureuse de découvrir de nouvelle chose, de découvrir la musique. Quelque part au plus profond d’elle-même, Laura savait que s’était quelque chose qu’avec le temps elle comprendrait, qu’elle aimerait.
Laissant son corps voyager et dire ce qu’il avait à dire au rythme de la musique, Laura finit bien vite par s’assoir de nouveau en fermant simplement les yeux. La musique la faisait voyager au plus profond d’elle-même, et s’était déjà un grand pas qu’elle sache maintenant comment s’exprimer. La musique était sa solution.

- Les gens réagissent comment?

Demanda-t-elle en ouvrant les yeux et en regardant Noct.

- Comment réagissent-ils face à Madness?

Sa question n’était pas compliquer, mais elle sentait que s’était peut-être une corde sensible de parler de cela. Pourtant il fallait parler pour mieux comprendre le monde qui nous entoure, et Laura voulait comprendre le monde qui entourait ses deux inconnues.

Devant moi, telles deux jumelles, les deux jeunes filles se mouvaient au son du piano, qui n'avait rien de spécial en apparence. Mais qui les amenait dans un monde fais de son et de couleurs que l'on ne voit toujours dans la vrai vie. Un monde ou chaque son est un paysage, une parole, un acte... La musique est un voyage, même quand on l'ignore.

Laura finit par s'assoir près de moi en fermant les yeux. C'est dans ses moments là que je regrette de ne pas être télépathe parce que j'aurais pus voir ce qu'elle imagine, effleurer son monde ne serait ce qu'un temps soit peu. La curiosité est un vilain défaut que j'ai apprivoiser avec plaisir et délices.

- Les gens réagissent comment?

Le silence ce fis dans la salle. Mon coeur battait la chamade, que lui répondre ? Que lui dire face à une question comme ça ? Ce genre de question, je les fuyaient en inventant un prétexte, je souriais et paf, on passe à autre chose, mais le mal aise en ma présence était là. Alors on s'efface et quand on disparait, le monde vous oublie. Enfant, je me demandai ce qui se passerai si je devais disparaitre. Quand j'avais posé la question à ma Tante Rosa, je me suis pris une claque dans le museau avant qu'elle me hurle que chaque personne était un univers à part entier. J'avais été trop surpris pour répondre violemment, elle m'avait serre contre elle en me répétant.

- Comment réagissent-ils face à Madness?

Je dégluti silencieusement, Madness se figea face à la fenêtre, les yeux rivés sur le parc. Des frissons me parcoururent le corps, mes doigts tremblèrent légèrement, non... Ne panique pas, cela sert à rien Noct, a rien...

Je reposai mes doigts sur le piano, joue pour te calmer, joue... Alors je jouai, c'est triste, c'est mélancolique, c'est nostalgique.


Je finis tout de même par reprendre mon souffle pour lui donner une réponse correcte.

-Que c'est immoral... Ils ne comprennent pas... Ils me voient comme si j'étais un pervers...

Je me mordis les lèvres en essayant de ne pas me déconcentré. Ne te déconcentre pas, ne montre pas tes faiblesses, elle ne doit pas savoir.

-Face à Madness, ils ont peur... Le mythe de la poupée démoniaque... la poupée de plaisir de son maître... La peur des cyborgs... Tout ça... C'est murmuré sur notre passage, c'est prononcé par sous entendu... C'est dit au détour des couloirs quand ils croient qu'on est pas là... Mais jamais en face... En face... Ils nous fuient, ils se détourne de nous...

Je rigole doucement en continuant le morceau.

-C'est triste hein ? Ici, je pensai reprendre une vie normal mais au final, rien ne change.

Laura était désolée pour Noct et Madness, non qu’elle sache réellement ce que ressentaient les gens désolés, elle savait ce qu’il pouvait ressentir en se sachant exclu malgré tout.

La jeune femme avait dansé un peu avec Madness, mais s’était finalement assise de nouveau, elle n’était pas timide, mais ses mouvements à elle étaient beaucoup plus subtils. Madness savait se laisser aller, contrairement à elle, ce qui rappela à Laura qu’elle n’était pas très bonne pour sortir de sa coquille.

La jeune femme laissa Noct parler, jouer sans nécessairement lui répondre, car elle ne savait pas quoi lui dire. Il était vrai que Madness pouvait faire peur, mais ici tous les élèves étaient susceptibles de faire peur, alors c’est en se retournant vers lui, et en lui souriant timidement qu’elle ouvrit la bouche pour lui adresser la parole.

- Les gens ont toujours eu peur de ce qu’il ne comprenne pas, de ce qui n’est pas comme eux. Ici les mutants ont peur les un des autres, mais se sente en sécurité tout de même.

Elle regarda Madness

- C’est surement parce qu’ils ne vous connaissent pas qu’ils réagissent ainsi… Mais tu n’es pas un pervers, car sinon Madness ne se serait pas appelé ainsi, et surtout ne serait pas doté de sa propre personnalité.

Laura souriait, elle le pensait. Si Noct avait été un pervers, il n’aurait montré Madness à personne, et ne l’aurait pas doté d’une personnalité. La jeune femme baissa la tente en pensant à tout cela. Âgée de 24 ans, elle devait se forger une personne, car elle n’avait jamais été autre chose qu’une arme. Jamais au grand jamais lui avait-on demandé son avis avant qu’elle arrive ici. Et même lorsqu’elle fut a l’institue, les gens la voyaient comme un monstre, s’était un point qu’elle partageait avec Noct.. et qu’elle voulait partager à haute voie.

- Tu sais, les gens ont peur de moi aussi… Mon passé leur fait peur, ils pensent que je ne peux pas changer… je les terrifie… et pourtant, je ne leur ai jamais fait de mal. J’ai tué beaucoup de gens avant d’arriver ici, mais j’étais contrôlée, comme une poupée avec des ficelles, je n’étais pas libre de choisir, mais simplement de faire ce que l’on me demandait de faire…

C’était peut-être mal dit, mais c’était dit. Ce que Noct et Madness allaient ensuite penser c’était à eux de voir.

- Les gens ont toujours eu peur de ce qu’il ne comprenne pas, de ce qui n’est pas comme eux. Ici les mutants ont peur les un des autres, mais se sente en sécurité tout de même.

Les mutants ont peur des autres ici ? Alors pourquoi les messes sur notre passage ? Pourquoi ses silences lourds quand on entre dans une pièce ? Etrangement, je ne dit rien, je ne réponds rien tentant de comprendre ce qu'elle venait de me dire. Avoir peur des autres tout en les appréciant ? C'est une notion qui m'es bien trop abstraite pour que je la comprenne. On auras beau me l'expliquer dans toute les langue ou encore sous tes les angles possibles, mais je comprendrai pas. C'est un blocage sans doute psychologique comme on dit. Je sais pas. Personnellement, je me sens pas vraiment en sécurité ici, plutôt en sursis.

Elle se tourna vers Madness, La ressemblance était frappante que cela faisait presque peur. Des jumelles bien différentes du point de vue organique et du vécu. Tranquillement, un morceau de piano flottait dans l'air, rendant l'atmosphère nostalgique.

- C’est surement parce qu’ils ne vous connaissent pas qu’ils réagissent ainsi… Mais tu n’es pas un pervers, car sinon Madness ne se serait pas appelé ainsi, et surtout ne serait pas doté de sa propre personnalité.

Une fausse note perturba mon jeu, me bloquant un petit instant. Madness recula d'un pas, comme touché par ce que venais de dire la jeune fille. Je repris doucement mon jeu en me mordant la joue, signe de nervosité très fréquent chez moi...

-Je... Vous êtes la première à nous dire ça... en face...

La voix de Madness semblait déraillé sous cette remarque. Elle serra les poings alors que je ne relevai pas la tête. Pour la première fois... Madness était touché par ses mots, et par la même occasion, je suis touché aussi.


- Tu sais, les gens ont peur de moi aussi… Mon passé leur fait peur, ils pensent que je ne peux pas changer… je les terrifie… et pourtant, je ne leur ai jamais fait de mal. J’ai tué beaucoup de gens avant d’arriver ici, mais j’étais contrôlée, comme une poupée avec des ficelles, je n’étais pas libre de choisir, mais simplement de faire ce que l’on me demandait de faire…

Immédiatement, je relevai la tête pour la regarder dans les yeux émeraudes de la jeune femme qui se tenait devant moi. Emeraude contre émeraude, la douleur se reflétait dans ses yeux. Imaginé cette jeune fille se faire manipulé par un mauvais marionnettiste avait quelque chose d'effrayant... Non pas effrayant... triste... Oui triste... L’empathie n'était pas quelque chose que je maitrisai, mais là... Je me sentais proche et tant éloigné d'elle.

-Des marionnettes... Que ce soit pour tuer ou pour être accuser... Tu n'as rien de terrifiant pourtant... A ce que j'ai vu tout à l'heure... Tu ressemble à une poupée a qui on a brisé la clef qui la fait fonctionner...

Je soupirai doucement.

-J'ignore pourquoi ils ont peur, que ce soit de toi ou moi... et à vrai dire... même si cela me pèse... Je sais qu'il y a toujours un endroit ou je pourrais me détendre... Qui sait ? Cela te plairait... Les gens du bar sont très différents de ce que l'on croit.

Je lui souris doucement et me décala sur le tabouret de piano.

-Que dirais tu d'apprendre un peu à joué ?

Laura regardait tour a tout Noct et Madness elle n’avait pas encore réaliser toute l’ampleur des mots qu’elle venait de prononcer sans avoir peur des dires. Elle avait parlé de peur entre mutants, c’était la même peur qu’avait les blancs avec les Noirs, ou même les vieux avec les jeunes… Laura ne comprenait pas toujours pourquoi elle parlait ainsi maintenant, aujourd’hui, alors qu’hier ou même ce matin elle avait peur de se confier à des inconnues sur sa vie… ou même simplement de leur parler.

En prononçant ses mots, elle ne s’attendait pas à une si grande réaction de la part de ses deux interlocuteurs. Oui elle avait presque prédit une réaction, mais pas celle-là. La jeune femme se sentait bien avec eux, comme si elle pouvait entrer dans leur monde et eux dans le sien. Bien sûr rien n’était tout à fait rose d’un côté ou de l’autre, tout un chacun avait eu leurs problèmes, mais c’était la vie qui était faite ainsi. Juste le fait d’entendre Noct faire une fausse note fut lourd de sens pour la jeune femme qui ne s’attendait pas à ensuite entendre Madness parler. Elle lui sourit, elle était souvent la première a faire plusieurs choses, sans même s’en rendre compte.

Mais ce qui viens le plus toucher la jeune femme en devenir qu’était Laura Kinney fuit ce que Noct lui dit, suite a ça déclaration elle ne s’entendait pas a l’entendre parler avec aussi d’honnête qu’elle l’avait fait. Se sentant libre de parler, dans cette atmosphère calme et sereine. Laura aurait pu vivre pour le reste de ses jours ainsi, a écouté de la musique à voir les étoiles et est restée assise.

Alors que Noct la regardera droit dans ses yeux émeraude, la belle faisait de même, Laura oubliait presque de la même façon Madness. Mais elle se sentait si bien ici, là et maintenant. Sans avoir a ce justifier ou a contre dire, juste a être la respirer et écouter. Les mots que prononçait Noct étaient si doux à ses oreilles, tout comme sa musique…

-J'ignore pourquoi ils ont peur, que ce soit de toi ou moi... et à vrai dire... même si cela me pèse... Je sais qu'il y a toujours un endroit ou je pourrais me détendre... Qui sait ? Cela te plairait... Les gens du bar sont très différents de ce que l'on croit.

Il se décala sur le banc du piano pour me laisser une place. Laura s’y installa donc, doucement et tranquillement. Elle ne savait pas jouer, mais apprendre l’intéressait bien…

-Que dirais tu d'apprendre un peu à joué ?

- Je veux bien, laura sourie, et peut-être que je viendrais un jour te voir jouer ici ou au bar encore.

S’installent face au piano Laura ne connaissait pas la différence entre les touches blanches ou même les noirs, pour elle s’était un tout… il fallait l’avouer elle ne connaissait rien au monde de la musique, mais pour ce qu’elle avait découvert aujourd’hui elle souhaitait bien en connaitre plus et y pénétré.

- Je veux bien, sourit la jeune fille, et peut-être que je viendrais un jour te voir jouer ici ou au bar encore.

Madness fit un grand sourire devant sa remarque. Partager mon univers avec elle était quelque chose de magique et alors lui faire découvrir le bar seras parfait. Un comble et une joie immense, la patronne seras ravie de rencontrer de nouvelle tête et puis qui sait Laura pourras peut être découvrir un nouveau monde que très peu de monde connaisse. Le monde de la nuit chez les déviants. Attention, je ne parle pas des mutants, mais des déviants que l'église chasse et que la société fait semblant d'accepter alors qu'elle les méprisent. Je parle des transsexuels et des homosexuels. Des gens charmants qui n'ont pas la langue dans leur poche, mais qui sont ceux qui comprennent le mieux les mutants. C'est pour ça que j'aime le bar. C'est encore mieux qu'un chez moi ou qu'ici.

Laura s'installa près de moi, elle semblait fasciné par les touches bicolores, Je lui pris doucement les main avant de les regarder de près.

-Tu as les mains raides Laura, tu me dis je te fais mal...

Je frottai ses mains dans les miennes, jusqu'à sentir ses mains se détendre. Je lui souris doucement avant de poser ses mains sur le piano. Je lui indiquai le placement de ses doigts.

-Détend toi, il va pas te mordre ce piano. Lui dis-je en rigolant doucement.

Je lui montrai une première fois le morceau en laissant mes mains assez lente pour qu'elle puisse mémorisé. C'était l'un des premiers morceaux que j'ai appris après la tragédie.


-Je suis sans doute pas un bon prof, mais je t'aiderai si jamais tu a des difficultés à joué.

Je retirai mes mains des touches en lui indiquant que c'était à son tour de joué.