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 Confessions [PV : les X-Men]

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5 participants
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Echo
X-Men Oméga
Echo


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MessageSujet: Confessions [PV : les X-Men]   Confessions [PV : les X-Men] Icon_minitimeDim 3 Mar - 0:29

La première image à apparaitre vous montre une jeune femme rousse assise sur une chaise, légèrement excentrée sur la gauche. Elle a la vingtaine, une carrure d’une svelte fragilité malgré des muscles fins résultant d’un entrainement physique intense et régulier n’étant cependant plus pratiqué depuis quelques mois, et se tient droite et mal à l’aise sur une chaise à large dossier, les bras tendus s’agrippant au siège alors que son visage, dont l’ossature semble si sculptée qu’elle semble être acérée, est baissé. Elle tremble légèrement, yeux clos, ses cheveux ramenés dans son dos en une tresse. Sa peau est claire, mais marquée d’étranges cicatrices, rouges comme le sang, encadrant le reste de son visage comme les crocs d’une gueule circulaire. Mais même avec cela, elle ressemble beaucoup à une autre personne, que vous avez peut-être connu et dont vous aurez surement entendu parler. Elle est vêtue d’une combinaison en molécules instables comme il vous en est coutumier d’en voir, mais la sienne est différente : d’un rouge sombre et sanguin, elle est également couverte de lignes cloutées, partant du cou en trois entités distinctes, une ligne sur chaque bras et une autre sur le ventre, depuis la gorge jusqu’au bassin. Enfin, sur son torse pend un collier, un simple collier dont le pendentif est un X cerclé en or, symbole des X-Men.

Après un certain temps d’attente et de silence, son visage crispé se relève et ses yeux s’ouvrent, vous fixant d’un regard vert, alors qu’elle tente de prendre la parole. Elle semble triste, elle semble effrayée, mais surtout elle semble résolue. Elle vous fait face comme on affronte ses peurs et ses démons, avec un mélange de peur et de rage. C’est difficile, et il lui faut plusieurs inspirations avant que les mots ne sortent.

- Je m’appelle Rachel… Rachel Anne Summers-Grey…

Une pause, alors qu’elle regarde quelqu’un en hors champ, puis hoche la tête. Un soupire, et toujours aussi tremblante, elle recommence à parler.

- Vous me connaissez peut-être sous mon nom marital… celui que j’ai donné en arrivant ici… Rachel Richards… Beaucoup de questions tournent autour de moi, je le sais… et il est temps pour moi… d’apporter des réponses… Il est temps pour moi de vous faire mes Confessions.

Nouvelle pause, alors qu’elle prend une grande inspiration, fermant à nouveau les yeux.

- Je m’appelle Rachel Anne Summers, je suis la fille de Scott Summers et de Jean Grey, née le 5 Septembre 2007 ici même, à l’Institution Charles Xavier, où j’ai grandit jusqu’à mes 13 ans. Je viens du futur ; mais pas du futur de ce monde, du futur d’une réalité alternative. Une réalité où je vous ais tous ou presque tous connus… Une réalité où j’ai tué un certain nombre d’entre vous. Je vous demande pardon… Je vous demande le pardon…

Une troisième pause, la jeune femme déglutissant péniblement, baissant un instant le visage pour fermer les yeux, les larmes s’agglutinant en leurs coins.

- Je… je sais que… pour la plupart d’entre vous… une telle chose n’est pas réelle… une telle chose n’existe pas. Elle ne fait même pas parti des possibles, mais des possibles d’un possible qui ne c’est pas concrétisé. Vous me croirez peut-être folle, vous croirez peut-être que ce que je raconte est impossible, mais posez-vous la question : qu’est-ce qui est réellement impossible ? Le gène X défit les probabilités là où seules des créatures qualifiées de surnaturelles l’avaient jamais fait. Combien d’entre vous on déjà côtoyé, affronté et vaincu l’impossible ?

Elle relève les yeux, vous fixant sans détour, se crispant un peu plus.

- Je m’appelle Rachel Summers, et je viens d’une réalité alternative, une réalité où j’ai connu la majorité d’entre vous, et où je vous ai tous perdus. J’étais la fille de deux X-Men, j’étais une élève de l’Institut et j’aimais à me considérer comme une mascotte, j’aimais à vous considérer comme ma famille. Puis tout a brulé, pire, j’ai participé au massacre. J’ai trahit les idéaux de l’Institut après que celui-ci ait été ravagé par les flammes, et je vous ai affronté vous. Ma mémoire est pleine de noirs… Il m’en manque des fragments, des fragments entiers… je ne parviens pas à me souvenir de tout ce que j’ai fais, et mettre en lumière ses événements, j’ai peur que cela ne fasse plus de bien que de mal. Vous… vous… vous êtes des fantômes, pour moi… lorsque je vous vois, je ne peux m’empêcher de penser à… à ceux que j’ai connus… à ceux que j’ai aimés… à ceux que j’ai perdus…

Les larmes coulent silencieusement alors qu’elle se courbe sur sa chaise, faiblissant. De long instants lui sont nécessaires à se calmer, puis lors qu’elle se tient à nouveau droite et qu’elle vous regarde à nouveau, les sillons des larmes lui marquent la face.

- Vous comprenez à présent pourquoi je ne voulais pas que vous m’approchiez ; certains ont bravé cette interdiction, avec plus ou moins de succès, et je tiens à m’excuser. Excuse-moi Hank, pour t’avoir éconduit si violemment ; excuse-moi Juju, pour avoir douté de tes compétences. Pardonne-moi Emma pour t’avoir révélé des choses que tu n’aurais jamais dût savoir. Pardonne-moi Kate, j’aurai aimé que ça se passe mieux entre nous. Pardonnez-moi, Professeur, pour vous avoir frappé ; j’ai peur, peur de vous, pour la plupart. Peur de ce que je vous ai fait, ou plutôt à vos alter-égo. Vous regarder me ramène aux morts et à ce que j’ai fais. Je…

- Je suis un Limier… Je n’aime pas parler de mon passer… mais il le faut… il le faut car cela pourrait très bien arriver ici… car… même si je n’existe pas… un possible similaire est probable… Je… Quelques secondes, s’il vous plait.


La caméra se coupe et reprend sur une image nouvelle, similaire à la précédente ; les traces de larmes ont été effacées, et dos à sa chaise, Rachel continue de fixer l’objectif, de vous fixer vous.

- Je veux que vous sachiez que je ne vais pas vous mentir sur ce qui va suivre. Je viens d’un monde où la guerre entre les humains et les mutants c’est déclarée, je viens d’un monde où l’Institut a été rasé, les mutants traqués, tués, déportés ou réduits en esclavages. La Confrérie a attaqué le Sénat américain en 2015, et a assassiné un sénateur du nom de Robert Kelly, cela a fait pencher le gouvernement en faveur de mouvements anti-mutants, jusqu’à une loi de recensement. J’étais jeune, je ne me souviens pas bien de tout cela, ça ne m’intéressait pas, et ce que j’en sais, je l’ai apprit en camp de concentration. Toujours est-il que mon monde, celui bienheureux d’une fillette de treize ans, c’est effondré en 2020. L’Institut a été attaqué par des machines créées dans l’unique but d’affronter les mutants ; des armes d’un nouveau genre, nommées Sentinelles. Elles ont tué Xavier et bon nombre des résidents durant l’attaque, et c’est cela qui a enclenché l’émergence de mes pouvoirs, dont mon arrivée ici vous donne un aperçu…

Que vous ayez fait parti de la mission de récupération où non, vous êtes surement au courant : un météore psychique sorti de nulle part s’écrasant dans l’Etat de New York, creusant un cratère d’une dizaine de kilomètres de rayon, les X-Men arrivant sur place peu avant le BAM, trouvant la présente jeune fille inconsciente et nue, ne possédant que dans son poing, serré, le collier avec le symbole de l’Institut. Vous l’aviez ramené, et lorsqu’elle c’était réveillée, Xavier n’avait pas tardé à vous demander de rester à l’écart, chose devenant rapidement une interdiction.

- Ma puissance brute est à peu près celle d’une Sentinelle, car je n’ai jamais eut l’occasion de dépasser leur niveau en combat par mes seuls pouvoirs mutants. Mais cela n’importe pas ; ce qui importe, c’est ce qui c’est passé ensuite. Comme je vous l’ai dit, l’Institut a été rasé ; je n’ai aucune idée des pertes, mais je me souviens des flammes, des cris, du sang, et d’une odeur de chair brûlée. Tous ne sont pas morts durant l’attaque, car les Sentinelles n’avaient pas pour but de nous exterminer ; certains ont put s’échapper, mais d’autres, comme moi, ont été capturés. Les plus jeunes ont été conduit dans des cellules, on nous y a laissé des jours, je pense, on n’avait aucun moyen de connaitre le temps qui s’y est déroulé. On nous a affamé, on nous a nourrit de chair humaine, ou plutôt mutante… Ce… c’était un camp, un putain de camp ! Ces salopards ont pratiqué sur nous des expériences, a… avant de nous entrainer… de nous entrainer à tuer… Des animaux… des chiens de guerre… Warhound… on n’était rien d’autre… On… P’tain.

Rachel se mord la lèvre alors que les sanglots la prennent et la plie sur elle-même. Une nouvelle coupure avant que vous ne la retrouviez encore en face de vous, les traces des larmes à nouveau fraiches.

- Vous allez me juger… je le sais… vous allez me juger pour ce que j’ai fait… vous aurez raison… je suis un monstre… les humains ont fait de moi un monstre… jugez-moi, mais par pitié, ne me condamnez pas… pas tout de suite… laissez-moi une chance… Il n’y a pas que le monstre, je ne suis pas que le monstre… Vous avez put voir le Warhound en Salle des Dangers, je le sais… j’étais là… c’est ça qui m’a conduit à vous frapper, Professeur ; vous avez trahit votre promesse, vous avez dévoilé aux X-Men une parti de ce que j’étais. Mais je ne le suis plus… je vous prie de le croire…

- J’ai fais parti d’un corps d’armée spécial, composé de mutants assermentés, qui se nommait Limier. Les soldats normaux n’avaient aucune chance de survie face à la résistance mutante, et certains endroits étaient inaccessibles aux Sentinelles, alors on envoyait les Limiers. On avait pour but de retourner les armes de l’ennemi contre lui ; on était chargé de trouver et d’arrêter les résistants, mutants comme humains, là où les Sentinelles ne pouvaient les atteindre. C’était cela, ma profession, et les marques que vous voyez, ces morsures rouges sur mon visage, sur tout mon corps, il s’agit des Marques d’Assermentations des Limiers. Cela indiquait que nous étions les « bons mutants », ceux qui protégeaient l’Humanité, traquant, capturant ou tuant nos semblables… Ils nous ont torturés, ils nous ont drogués, ils nous ont entrainés et conditionnés ; ils voulaient faire de nous des chiens de guerre, rien de plus. Dressés à l’attaque, guidé par la peur, par la faim, par… J’aime pas parler de ça… ce… ça fait mal… J’cache mes marques dès que je le peux… parce que dès que je les vois… ça fait mal… elles m’enchainent à ce que j’ai fait, tout comme vous… mais… mais je veux pas qu’on me les enlève… je veux pas oublier… les erreurs du passé sont les faiblesses de l’avenir, mais je ne peux pas oublier ce que j’ai fait… je dois apprendre à vivre avec… comme je dois apprendre à vivre avec vous… Rédemption… c’est la chose que je souhaite le plus… ma Rédemption… Je crois que c’est possible… je crois que c’est possible car j’ai trouvé quelqu’un qui m’a fait y croire…


Une nouvelle pause, alors qu’elle regarde à nouveau hors champ, et se détend brièvement, osant même une petit sourire, même s’il est mal assuré et très court. Nouveau hochement de tête, et elle regarde la caméra encore une fois, reprenant la parole après une grande inspiration.

- Les marques des Limiers ne servaient pas qu’à nous identifier, elles avaient un but bien plus cruel ; greffées par chirurgie sur les mutants ayant terminés « l’entrainement », il s’agissait d’une nanotechnologie destinée à créer sur commande des messages nerveux de douleur si l’on désobéissait ; en une seconde, tout ce que l’on avait ressentir durant les séances de torture et les entrainements nous était réinjecté droit dans le système nerveux. Une douleur insupportable… certain sont morts à cause d’elle… Je…

- J’ai fait parti des Limiers durant plusieurs années, et ma mémoire est pleine de trous noirs durant cette période. Pendant trois années, j’ai traqué pour pouvoir arrêter ou tuer. J’étais douée, l’héritage génétique de ma mère faisait de moi une excellente combattante. J’ai tué certains d’entre vous, cela faisait mal, à chaque fois, même lorsque vous ne me reconnaissiez pas, même lorsque je n’étais qu’un Warhound anonyme, moi, je me souvenais, moi, je vous reconnaissais. Et cela ne m’empêchait pas de vous tuer… Je… je suis désolée… mais… mais… c’était vous… ou moi… il n’y avait plus d’X-Men… plus de Confrérie… seulement la Résistance… J’ai obéit, j’ai continué la traque ; vous tuer faisait mal, très mal, mais moins mal que ce qu’ils m’auraient infligé si j’avais tenté de me rebeller… Puis… puis j’ai affronté mon propre père… et… et… et… je l’ai tué… Pardonne-moi… Papa… J’aimerais… j… merde… Eteignez ça !


Une nouvelle coupure, et lorsque l’image revient, Rachel se tient les bras, courbée sur elle-même.

- Oui, je vais tenir le coup… je dois le faire, t’inquiète pas… je vais y arriver… Il le faut…

- La douleur d’avoir tué mon père était telle que celle que m’infligeaient mes maîtres ne pouvait la surpasser, et j’ai retourné mes pouvoirs contre moi ; j’ai réduit à néant leur technologie de contrôle, j’ai brisé les chaines des Limiers. Et j’ai été capturée… Je me suis réveillée en camp de concentration… Inutile de dire qu’une Limier enfermée en camp de la mort n’attirait pas la bienveillance, mais j’ai survécu grâce à de l’aide. J’ai rencontré Magnéto ainsi que Franklin Richards, et ai retrouvé un certain nombre d’entre vous… mais là encore, ma mémoire me fait défaut… vous étiez tous enfermés et privés de vos pouvoirs pas des colliers inhibiteurs, c’étaient ainsi que les humains contrôlaient les mutants prisonniers aussi bien que les armes de destructions massives qu’étaient certains Warhound, comme moi. Ce n’était pas le même modèle que ceux du BAM, des biens plus évolués, bloquant les pouvoirs des mutants, pas leurs utilisations ; je serais cependant incapable de vous en construire un, ça me dépasse de beaucoup. Kate a vu en moi un nouvel espoir pour changer le passé. J’ai hérité de pouvoirs psychokinétiques et télépathiques de niveau Oméga, comme ma mère, mais je suis capable de chose qu’elle ne peut pas : je peux voyager dans le temps. Pour l’instant, je n’ai réussit à expédier consciemment que mon propre esprit sous la forme d’une projection astrale, ou celui d’une autre personne dans son alter-égo temporel. Kate espérait qu’ainsi, on puisse changer le passer, en empêchant l’assassinat de Kelly. Franklin est parvenu à créer un émetteur de champ distrupteur, ou un truc du genre, pour court-circuiter mon collier, et j’ai renvoyé Kate dans le passé. Cependant, quelqu’un a révélé ce qu’on avait fait, et les gardes du camp, de même que les Sentinelles qui sont rapidement intervenues, nous ont attaqués. Les X-Men ont fait un dernier carré le temps que Franklin et moi-même on s’échappe avec le corps de Kate, mais même lui a été tué ; j’ai été la seule à en réchapper, et ce n’est pas grâce à mes pouvoirs. J’aimai Franklin, on s’était marié, même si on n’avait été dépouillés de notre nationalité et tout, on a voulut ce marier, et on a prit les autres X-Men comme témoins. Lorsqu’il est mort, plus rien n’avait d’importance ; je ne voulais plus sauver le monde, je ne voulais plus me venger des humains, je ne voulais plus que mourir. Cela aurait dû arriver, mais j’ai été sauvée par quelque chose que vous connaissez peut-être. De ma mère, j’ai hérité plus que des pouvoirs et une apparence, j’ai hérité la Force Phénix. C’est une entité cosmique, une force primale de l’univers, la puissance cumulée des psychés qui ont existé, existent et existeront ; la vie et la mort, en gros. Lorsque ma mère est morte, j’en ais hérité, et il avait dormit en moi durant des années, se réveillant que lorsque j’étais sur le point de mourir. J’avais depuis longtemps perdu la foi, mais cette chose m’a prouvé que le Dieu des humains n’existait pas. Elle a amplifié mes pouvoirs à des niveaux inimaginables, et j’ai réduit en poussière le camp de la mort, la colère ne faisant massacrer indistinctement prisonniers et bourreaux. Seule Kate a été épargnée. Lorsqu’elle est revenue, rien n’avait changé, malgré qu’elle ait sauvé le sénateur ; elle a émit la possibilité des Lignes Temporelles et des Réalités Alternatives : quant un voyageur temporel altère un évènement, cela crée une fracture, créant à partir de ce points deux futurs, celui du voyageur, et l’autre qui a été altéré. On avait donc sauvé un futur, mais pas le notre ; Kate ne s’est pas avouée vaincue, mais a voulut prendre contacte avec la Résistance mutante. On n’a été capturé par des ennemis du Phénix et on c’est échappé, puis on a effectivement réussit à rencontré la Résistance… Ils avaient découvert un dernier projet, celui d’une Sentinelle parfaite, une arme de destruction inéluctable qu’aucun mutant ne pourrait vaincre. Avec Kate, on a mené une mission suicide contre les laboratoires, pour détruire le prototype, mais c’était un piège : il était déjà achevé, et lorsqu’on l’a confronté aux pouvoirs du Phénix, quelque chose s’est passé durant le combat, et… et je me suis réveillée ici…


Elle renifle fortement, inspire plusieurs fois et s’essuie les joues de la main, avant de s’éclaircir la gorge.

- Je… je crois vous avoir dit tout ce que je pouvais vous dire… il est des choses en rapport avec mon monde que je ne puis dire sans vous faire souffrir, alors je les tairais. Je… je voudrais vous demander une chose… j’ai choisit de m’adresser à vous à travers cette vidéo pour une raison simple : j’ai peur. Vous allez me juger, et j’ai peur de votre jugement. Mais j’ai également peur de vous, de ce que je vous ai fait, de revoir, par flashs comme en mon âme et conscience, ce que j’ai put vous faire, ou de continuer à avoir un vide vous concernant. Il est des choses que je préfère ignorer, que je ne suis pas prête à savoir ; ne cherchez pas à me rencontrer. Me forcer à vous rencontrer, c’est me faire voir des fantômes dont je porte la responsabilité ; ou tout du moins, me forcer à revoir les spectres de personnes que j’ai aimées, et que j’ai perdues. Vous n’êtes pas ceux que j’ai connus, non, mais vous leur êtes si similaire que ça fait mal. Je viendrais vers vous, quant j’en aurai le courage. Avant, je vous en prie, laissez-moi tranquille. J’ai besoin de temps. J’ai besoin de temps pour trouver ma place, pour comprendre ce monde, pour m’habituer. J’ai des guides, ne vous inquiétez pas ; j’ai des amis et des guides en qui j’ai toute confiance. Je vous demande de me pardonner pour ce que j’ai fais, sur mon monde comme ici, de ne pas trop m’en vouloir. Je suis peut-être une étrangère, mais j’aimerai parvenir à m’intégrer ; ne plus fuir, mais aider. Vivre. C’est une seconde chance, beaucoup de monde me dit de la voir comme ça, alors je vais essayer. Je suis pas une Limier, je suis pas une X-Men, je suis pas le Phénix ; je suis Rachel, juste Rachel. Essayez de me voir comme ça, s’il vous plait…

Elle a l’air fatigué, et se frotte le front de la main, puis regardant une nouvelle fois en hors champ, elle opine du chef. L’image disparait et l'écran ne renvoi plus que du noir.

Hors Jeu:
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Caitlyn Elioth
X-Men Beta
Caitlyn Elioth


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MessageSujet: Re: Confessions [PV : les X-Men]   Confessions [PV : les X-Men] Icon_minitimeDim 3 Mar - 15:23

Bras croisés dos reposant contre le mur, la jambe fléchie en extension dans une tenue décontractée, elle regardait toujours l’écran les yeux brillants de larmes qu'elle retenait par fierté alors que la vidéo venait de toucher à sa fin. Les images ne lui étaient nullement inconnues, elle avait assisté à l’enregistrement soutenant Grande Rousse à chaque fois qu’elle vacillait face à l’émotion de ses confessions. C’était son amie et sa protégée, il n’aurait pas pu en être autrement. Son regard bascula vers Xavier qui se redressa une fois le visionnage effectué. Pendant une poignée de secondes, aucunes paroles ne fut échangées, un silence pesant s’installant mais ce jeu de regard en disait long sur ce qui venait d’être entendu.

Comme à son habitude c’est Caitlyn qui rompit en premier ce jeu de non-dit en bougeant pour se déplacer vers le bureau où elle stoppa la diffusion de l’enregistrement en commentant d’une voix très adulte et trop dénuée d’émotions.

- Ca signifie énormément Prof’. Même si ça n’en a pas l’air, ça signifie énormément de choses pour elle comme pour nous, un changement évident et une volonté de saisir la main qu’on lui à tendue. J’vais vous paraitre cruche mais j’ai chialé autant qu’elle quand on l’a enregistré et j’ai rien suggérée. C’était son idée et son initiative. Elle est terrorisée à l’idée d’être jugée et d’avoir fait c’film…C’est une putain de délivrance.


Elle se redressa face au professeur dans une pose d’attente, en attente de mots qui ne venaient pas.

- De la confronter directement, ca pourrait s’révéler contre-productif. C’est pas évident à gérer ce satané sentiment de culpabilité, elle a fait des choses terribles, des choses qu’elle a dû accepter pour pouvoir les exposer ici, en pleine lumière. C’est courageux, c’est l’acte le plus courageux qu’on puisse faire mais ça n’engage que moi. Alors si cette vidéo peut aider, si ça peut être une marche de plus pour la faire remonter d’la cave où elle s’isole jusqu’au moins l’arrière cuisine : c’est un bien. Vous savez mieux que personne c’que j’pense de son potentiel, j’l’ai vu à l’œuvre mais j’veux plus qu’on la voit comme la force Phénix, c’est Rachel…Point final et Rachel ne demande qu’à vivre avec nous sans se sentir accusé par les regards suspicieux des autres ou convoitée pour sa puissance.
Phénix est une boite de pandore que nous devons sceller et ne plus jamais ouvrir.


Elle croisa à nouveau les bras, l’air on ne peut plus sérieuse.

- Mon sentiment reste inchangé. Je la veux à mes côtés, Prof’. Je la veux à mes côtés parce que je sais que sauver des vies et qu’œuvrer pour le « bien » lui permettra de trouver une utilité positive à l’Institut. Après tout, c’est que vous avez fait avec moi, non ? Rachel A BESOIN de se sentir aimé et utile, elle a besoin de construire et protéger, je veux explorer cette piste, pas pour juguler Phénix mais pour sauver mon amie, et mon amie est une mutante qui a un prénom et un cœur à réconforter.


Un nouveau silence.

- C’est pourquoi je préconise qu’on ne la considère plus comme un résidente mais une élève de l’Institut où elle prendra part à sa vie. Sa quarantaine doit s’arrêter ici, les autres doivent prendre connaissance de cette vidéo et l’accepter parmi nous. Elle devra être placée dans le projet d’équipe « Home » sous ma responsabilité le plus tôt possible parce que nous avons autant besoin l’une que l’autre.

J’ajouterai que si l’un d’entre nous à quelque chose à y redire en c’qui concerne Rachel, qu’il vienne me trouver directement, j’suis prête à lui expliquer les choses sous mon point d’vue, c’est mon amie et ma protégée : je réponds d’elle.


Elle n’attendit pas le consentement du professeur, elle avait semble-t-il été au fond du problème et cette discussion était close à ses yeux. A dire vrai, elle se fichait royalement de l’avis de ses collègue, ce qui comptait à ses yeux restait surtout l’effort titanesque que Rachel Summers avait dû produire pour s’exposer de la sorte et qui signifiait qu’enfin cette dernière avait accepté ce monde et la possibilité de s’y projeter pour y prendre part. Quoiqu’elle décide, elle savait qu’elle serait à ses côtés pour l’y aider.
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Amy de Lauro
Agent du BAM Gamma
Amy de Lauro


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MessageSujet: Re: Confessions [PV : les X-Men]   Confessions [PV : les X-Men] Icon_minitimeDim 3 Mar - 16:41

Que penser d’elle ?

Rachel avait le potentiel d’une arme de destruction massive et sans les traumas qu’elle avait déjà subit, rien ne garantissait l’enfermement d’une telle puissance. La rousse cumulait : Oméga, entrainée pour tuer et détentrice d’une entité qu’elle qualifiait de divinité, le tout avec une stabilité mentale vacillante.

Face à ce qu’elle avait vécue, sans doute s’en sortait-elle bien, Amy n’en savait rien. Durant un mois, l’italienne avait tenté d’aider Rachel, de lui apprendre à ce comporter, de la sociabiliser, mais en définitive, elle ne savait rien d’elle. Elles ne se parlaient que peu, et ne s’appréciait guère plus : Phénix n’avait pas plus supportée l’arrivée d’Amaranth que Nephilim, mais elle le lui avait craché à la figure, ainsi avaient-elles coupés les ponts. Franklin, le Franklin de ce monde, n’était plus là, et Amy avait tenue sa promesse : elle avait tenté d’aider. Avait-elle réussit ou échoué ? Qu’importait ?

La vérité avait été crachée, en partie, par cet écran, par cette vidéo qui avait été tournée ; par ces confessions. Il en fallait bien, après tout cela. Mais plus que le passé, c’était l’avenir qui inquiétait l’italienne ; qu’adviendrait-il ? La guerre était-elle réellement sur le point de se dérouler ? Le BAM deviendrait-il un écran de fumée pour dissimuler une radicalisation, ou bien deviendrait-il lui-même la chasse gardée de l’humanité ? Tant de possibles, tant de probables, composer avec cela était extrêmement dur. Ce serait pourtant ce que devrait faire Charles Xavier. Il savait tout, depuis le début, et la charge continuait de lui peser dans le silence comme dans la lumière. Que pensait-il ? Qu’allait-il faire ?

Nephilim était un soldat, le croisé d’une cause, rien de plus. Elle ne prenait pas les décisions, et sa place était suffisamment bancale dans les X-Men pour qu’elle ne tente pas de s’imposer. Cependant, son point de vue plus humain ne lui laissait qu’un amer goût dans la bouche ; celui salé de la peur. Il fallait empêcher la mort du sénateur, c’était une évidence, mais pourrait-on toujours repousser l’échéance ? Il était hors de question de frapper les premiers, hors de question de déclencher la guerre. Mais cela, son petit niveau ne lui permettait pas d’avoir le droit de raisonner à cette échelle.

Non, c’était à l’échelle humaine, qu’Amy raisonnait. C’était Rachel qui la concernait ; si guerre il devait y avoir, elle se battrait, et si guerre il n'y avait pas, elle se battrait pour qu’il n’y en ait jamais. Nephilim épousait les idéaux de Xavier avec un puritanisme qui l’isolait des autres, même de Fuzzy, de Jubilee ou d’Emma, et la plupart ne voyaient en elle qu’une chieuse aveugle à ses propres illusions. Illusions qu’elle nommait espoirs. Espoirs qu’elle perdait peu à peu face à l’adversité. Mais là n’était pas la question.

Rachel était une tueuse, elle ne l’avait pas choisit mais c’était un fait ; plus que la blâmer pour cela, il fallait l’aider à devenir autre chose. C’était là le projet de Caitlyn, comme elle le déclama au Prof X. Amaranth était elle-même dans la pièce, dans sa combinaison d’X-Woman, bras croisés et regard sombre, dos à la vitre, impassible. Elle n’avait pas plus apprécié que la plupart ce que la rousse avait fait à Xavier, et si l’italienne était apte à pardonner, elle savait que cela se reproduirait : une personne élevée pour le combat se battrait toujours, comme une personne élevée pour la paix serait incapable de se battre ; c’était son drame, et visiblement celui de Rachel aussi. Amy s’entrainait durement pour pouvoir ce battre correctement, et si la théorie elle maîtrisait, la situation réelle n’était pas son fort ; hors, rien d’autre n’importait, en définitive.

Amy n’était pas une combattante et essayait de le devenir, et Rachel en était une et essayait de ne plus l’être ; elles pouvaient s’apporter mutuellement. Mais surtout, Nephilim voulait surveiller la rousse, et la canaliser ; jamais elle ne laisserait pareil danger s’approcher de son aimée, et à défaut que cette dernière lui laisse réellement le choix, l’italienne allait prendre des risques. Non, Rachel n’était pas le Warhound, mais il était toujours là, en elle. Et il risquait de ressortir, comme la passation l’avait démontrée ; c’était un avertissement. Elle avait comprit le message de Xavier à l’envers : c’était un avertissement. Ce qui c’était passé dans la Salle des Dangers ne devait jamais arriver réellement.

Lorsque l’on reconvertie une personne, il lui reste toujours des traces de son ancienne vie ; c’était ses traces qu’il fallait canaliser. Rachel avait vécue par la violence, elle resterait violente, le tout étant de lui apprendre à ce maîtriser. Caitlyn sauverait la partie humaine, Amy, elle, avait l’intention de dompter la partie bestiale. Amaranth régénérait, et à moins de faire sortir Warhound de ses gons, elle survivrait. Un entrainement sportif, pour évacuer la colère, voilà ce qu’elle devait assumer ; les poings de Rachel ne la blesseraient pas réellement, et la pratique d’un art martial pourrait l’aider à se contrôler, à se dépenser.

Les pensées de Nephilim étaient un bordel innommable, trop de choses à penser alors qu’elle pensait trop vite. Rachel, son futur, le futur du monde, les entités, les emmerdes de tous, les… Fragmenter et trouver des solutions au cas par cas, c’était cela qu’il fallait faire. Rachel avait à apprendre, et avait à enseigner aussi ; elle ne savait pas où ce placer ? Amy non plus de savait où la placer. La rousse était une contradiction flagrante, à la fois victime et bourreau, à la fois innocente et dangereuse… Trop de points communs avec celle qu’elle aimait. Mais c’était dans une toute autre mesure. Il fallait aimer Rachel ? Oh, ça oui, il fallait l’aimer pour ne pas la fuir. D’un autre côté, il fallait l’aimer pour ne pas qu’elle fuit.

Restant silencieuse face aux paroles de Fuzzy, Amaranth détourna simplement la tête ; c’était un combat dans lequel elle était figurante, et elle n’aimait pas cela. Elle devait parvenir à intervenir, à faire ce qu’elle devait faire, non pas parce qu’on l’attendait d’elle, mais bien pour Fuzzy. Un engagement de plus, alors qu’elles en avaient déjà trop prit. Il y avait beaucoup de points communs entre Rachel et Caitlyn, c’était vrai, mais il y en avait encore plus entre Caitlyn et Amy.

Oui, la confronter directement pourrait s’avérer contre-productif, mais Amy avait un avantage par rapport aux autres X-Men : la rousse la connaissait déjà de ce monde. Elle devrait regagner la confiance de Phénix, mais au moins, elle n’avait pas de risque de déclencher des crises. Peut-être pourrait-elle user des compétences psychologiques de Frost pour suivre Rachel, c’était un pari risqué, mais pas plus que de s’entrainer avec la rousse pour canaliser ses pulsions de destruction. Elle en ferait part à Caitlyn le moment voulut, lorsqu’elle serait exactement quoi penser de Rachel.

Une tueuse, une victime, une combattante, un vaisseau, la voyageuse du futur était tant de choses qu’il était impossible de savoir ce qu’elle deviendrait avec certitude, aussi inconstante que les futurs alternatifs, du point de vue d’une italienne qui ne s’était pas encore confronté à l’impossible, mais qui l’avait déjà vu. Rachel savait des choses, des choses qui pourraient peut-être sauver Caitlyn et Amy dans leur guerre contre les entités, qui pourraient peut-être sauver bien des vies, mais qui pouvaient également semer une destruction sans commune mesure. Ne pas l’utiliser comme par le passé, mais lui apprendre à faire ses propres choix, c’était jouer à pile ou face.

Oui, cette fille était une boite de pandore, une boite de pandore qu’ils ne pourraient véritablement sceller.

Que penser d’elle ?
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MessageSujet: Re: Confessions [PV : les X-Men]   Confessions [PV : les X-Men] Icon_minitimeLun 4 Mar - 16:53

Pour ceux qui pensent que ce n'est pas possible, voici une preuve que Morph est capable de perdre son sens de l'humour. Pour être plus précis, c'est un des rare cas où Morph n'est pas dans la capacité de faire de l'humour. Et comment le pourrait il après une telle vidéo si bouleversante. L'histoire que Rachel venait de raconter était horrible et dur a imaginer pour quelqu'un comme lui. Il avait une tel fois en un avenir commun entre les hommes et les mutants, que pour lui un tel futur était impensable. Cela dit heureusement qu'il était bien assis au fond de son siège lors du visionnage de la vidéo, parce que sinon a plusieurs occasion il se serait retrouvé le cul par terre dut au multiple claque qu'il reçut. Mais impossible pour autant de nier que c'était improbable puisqu'elle était une messagère du futur et qu'elle n'avait raconter que ce qu'elle avait vécu.

A la suite de son récit, elle demanda aux X-men de ne pas chercher a la rencontrer pour lui laisser le temps d'être prête a revoir les fantômes de son passé. Elle souhaite aussi qu'on la pardonne pour ce qu'elle a fait a leurs eux futur. Mais sérieusement comment pardonner a quelqu'un quelque chose qu'elle n'a pas encore fait et qu'en plus elle fera sous la contrainte ? Morph ne savait même pas si il faisait partit de ses victimes alors comment pourrait il lui en vouloir. Avouez que ça dépasse toute logique. Lui vivait dans le présent, et elle ne lui avait jamais rien fait pour le moment. Et étant donné que Morph est d'une nature a tendre la main avant d'en savoir plus, il n'allait pas la juger sans savoir ce qu'elle était au fond d'elle. Et quand on est la fille de deux légendaires X-men, on ne peux pas être foncièrement mauvais. Et au regard de la vidéo, tout ce qu'elle a bien put faire n'a pas été fait de bon cœur. Pour Morph, il n'y avait même pas de procès a dresser a cette fille. Dans les loi humaines, il y avait bien des procès pour meurtre ou tentative de meurtre avec préméditation, mais dans ce cas là, il n'y avait ni meurtre ni tentative encore. Selon lui elle est plus a plaindre qu'a blâmer.

Et Morph la plaignait du fond du cœur. Il avait connu la mort de sa mère, mais pas la mort de ses deux parents, ni de ses amis ou encore des gens qu'il aimait. Il n'avait pas non plus était forcé a tuer son père. A côté de tout ça, sa méthode pour continuer a vivre, n'aurait pas plus d'effet qu'une piqure de moustique. Il comprenait donc son état actuel et respectait sa volonté de se faire pardonner pour tenter de rattraper ses erreurs. Et il serait prêt a la rencontrer dès qu'elle se sentirait prête a le faire. Il aimerait lui apporter autant qu'elle pourrait apporter a la cause des X-men. Et sa bonne humeur pourrait être une bonne arme pour remonter son moral qui est au plus bas. Puis de toute manière, on n'abandonne pas un mutant qui tant la main et encore moins quand il s'agit d'un X-men qu'il vienne du futur ou du présent.

C'est sur point là qu'il rejoint donc la décision de Caitlyn sans même écouter la réaction des autres. Il avait juste un bémol quand a sa position dans l'institut. Pour lui la place délève n'était pas forcément la bonne. Sauf si c'est elle qui le voulait ainsi. Pour Morph, ce n'est pas parce qu'elle avait de suivit psychologique qu'elle ne maitrisait pas l'ensemble de ses pouvoirs. La seul partit qu'elle ne maitrisait pas, était le phénix, mais qui le pourrait de toute manière ? Il décida donc lui aussi d'intervenir en sa faveur. Il se leva donc de son siège pour prendre la parole pour que tout le monde écoute bien ce qu'il avait a dire et que tout le monde comprenne bien sa motivation sur le sujet.

- Si je peux me permettre, moi aussi j'ai quelque chose a dire. Je ne connait pas beaucoup Rachel et je n'ai donc aucun grief contre elle. Mais comment je pourrais lui en vouloir pour quelque chose qu'elle n'as pas encore fait ? Alors oui, elle avoue des crimes commis dans le futur, mais contre sa volonté. De plus pour l'heure c'est elle qui en souffre le plus. De notre côté, personnes n'a encore était atteint. Elle vient du futur pour nous prévenir du danger qui nous attend et on devrais la rejeter parce que soit disant elle est dangereuse ? Mais tout les mutants sont potentiellement dangereux. Même moi je pourrais l'être. Imaginez que je travail pour le compte de la confrérie, avec l'intelligence de Magnéto il serait capable d'utiliser mon pouvoir pour mettre un bordel pas possible entre nous et les humains. De plus vous savez comme moi, que le futur n'est jamais écrit à l'avance et que rien que le fait qu'elle soit apparu dans notre présent a déjà changer le futur. Alors utilisons ses connaissances pour qu'il soit le plus radieux possible au lieux de la blâmer encore et encore. Puis entre nous, vue l'étendue de son pouvoir je préfère l'avoir dans mon camp que dans le camp opposé. Donc Cait, je suis avec toi sur ce coup la et je ferais de mon mieux pour qu'elle se sente ici chez elle et je suis prêt a l'aider a repartir dans sa nouvelle vie de la plus belle des manières.

Voilà son discours était terminé, et tout comme celui de Caitlyn, il n'ouvrait pas la porte a la discutions, mais plutôt a la prise de position. Après comme d'habitude, son discours n'était peut être pas clair ou bien maladroit, mais impossible de ne pas comprendre dans quel camp il était. Et pour une fois tant pis si il froissait d'autres personne proches, il n'y avait pas que son avenir en jeu cette fois mais celui de la terre entière.
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MessageSujet: Re: Confessions [PV : les X-Men]   Confessions [PV : les X-Men] Icon_minitimeMer 6 Mar - 23:38

Lui pardonner ?
L'aimer ?
Ne pas la condamner ?

Pourquoi nous demande-t-elle tout cela ?
Pourquoi nous raconte-t-elle toute cette histoire ?
Qu'est-ce-qu'elle attend de nous ? De la pitié ? Du réconforts ? De la compassion ?

Pathétique.

Ça ne se quémande pas. Tout ça... ça ne se quémande pas au bout d'une cassette vidéo. L'amitié, l'amour, le pardon, ça se gagne en rencontrant les gens, en les aimant, en leurs pardonnant. Tu veux ta chance ? Et bien va la chercher. Donne tout ce que tu peux donner à ce monde à la hauteur de l'estime que tu lui portes et que tu nous portes, Rachel. Vivre, simplement vivre et ne pas rester dans l'espoir que le monde te pardonnera alors que tu ne sors pas de l'infirmerie. Bat-toi pour vivre et puisque tu connais l'enfer mieux que personne, profite de cette accalmie pour découvrir le Paradis mais n'attend pas qu'on t'y emmène. Personne ne t'aidera si tu ne donnes rien en échange... C'est ça, vivre : donner et recevoir.

Pour moi... tu n'avais pas besoin de montrer ton passé en spectacle à tous les X-mens prétextant que c'est une forme de courage. Ce n'est pas ça le courage. Le vrai courage ne se cache pas derrière une cassette vidéo, demandant le pardon puis disant qu'il faut la laisser tranquille, non ! Le courage c'est lever son cul de sa chaise et tout faire pour garder près de toi ceux que tu aimes et tu verras... tu verras – je te le promets car je l'ai vu de mes propres yeux - le monde de le rendra, les hommes, les mutants, les animaux de toutes sortes et la nature même te le rendra au centuple et tu seras enfin heureuse ! Heureuse non pas parce que le monde t'aime et te pardonne parce que tu lui as demandé à genou les larmes coulant de tes yeux, non, heureuse parce que tu es intégrée dans un monde qui t'aime pour ce que tu as accompli, pour ce que tu es vraiment, ici, dans CE monde.

Je t'ai montré qui j'étais dès le premier moment où je t'ai rencontrée.
Je t'ai ouvert mon cœur et mon esprit pour te tenir en estime et même oser espérer que nous serions amies.
Et alors que tu m'as blessée la seule excuse que tu me donnes c'est à travers une cassette vidéo ? Pour moi ça ne compte pas. Ton passé ne compte pas car oui... ça a beau se passer dans le futur, c'est ton passé. Tu ne peux pas effacer qui tu es, mais tu peux changer qui tu vas être. Cesse de nous le promettre, montre-le nous, s'il te plaît.

Je veux te voir de mes propres yeux.
Je veux t'entendre de mes propres oreilles.
Je veux te sentir avec mes propres mains.

J'ai fais le premier pas et ce n'est pas parce que tu as reculée une fois que tu ne peux pas avancer à nouveau.
Je me trompe ?
Et alors ? Au contraire ! Montre moi que je me trompe. Montre moi que c'est moi qui recule. Montre moi ta détermination de vivre. Montre que je suis égoïste, que je me trompe à ton sujet, que j'ai tord de croire que tu ne pourras jamais aller vers les autres, je t'en pries, avance vers nous nos bras sont grands ouverts.
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Ororo Munroe
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MessageSujet: Re: Confessions [PV : les X-Men]   Confessions [PV : les X-Men] Icon_minitimeJeu 4 Avr - 13:53

20 novembre 2012

Une petite pièce, un écran plat, un fauteuil marron, une jeune femme tenant un dvd, sa main tremble. Elle allume le lecteur et la tv, insère le disque. Pas de menu, pas d'annonce, à peine le temps de s'installer qu'une jeune femme apparaît à l'écran. Des cheveux roux, des yeux verts. Ororo a le poing qui se crispe …

[flash : quelques jours plus tot]

Assise en face du professeur Xavier Ororo regarde ce dernier qui semble plus tot en colère .. ou du moins fort mécontent. Prise en faute comme une enfant, elle baisse le regard. La veille elle a reçu une convocation mentale, un ordre meme. Elle se doutait bien du pourquoi mais …
Depuis son retour ou presque Xavier la pressait de visionner le dvd des "confessions" de Rachel. Rachel Anne Summers, la fille de Jean et Scott des X-men d'une autre planète, d'un autre futur mais si ressemblant aux X-men qu'Ororo connaissait qu'elle n'en avait pas eu le courage. À chaque évocation du sujet, elle se dérobait, prétextant un manque de temps. Mais cette fois, Xavier avait fini par hausser la voix et lui imposer un ultimatum. Ororo n'avait plus d'excuse ni de choix. Elle lui avait juste demandé la possibilité de le visionner seule mais sous sa surveillance. Elle n'avait pas envie de provoquer un cataclysme sur l'Institut.

[fin du flash]

Elle écoute et regarde, les yeux rivés sur l'écran sans d'autres manifestations que des petits éclairs qui lui parcourent les mains. Elle se retient, se contrôlant du mieux qu'elle peut.

Un violent coup de tonnerre, une rafale de vent fait trembler les murs bien vite maitrisés … Les yeux d'Ororo sont blancs. Elle inspire violemment pour se calmer …


Pardonnez-moi, Professeur, pour vous avoir frappé ; j’ai peur, peur de vous, pour la plupart. Peur de ce que je vous ai fait, ou plutôt à vos alter-égo. Vous regarder me ramène aux morts et à ce que j’ai fais. Je…

Comment … comment avait elle osé porter la main sur le professeur Xavier. Heureusement qu'elle n'était pas en face d'Ororo. Elle n'aurait probablement pas su se contrôler.
Ce geste … ce geste était indigne d'un X-man quelque soit sa motivation. C'était le seul geste pour lequel Ororo tuerait sans hésiter. Porter la main sur le professeur était un sacrilège à ses yeux, une offense.


{calme toi. Ce n'était pas vraiment sa faute … je n'aurais pas du …}

bien sur il l'excusait …

{Regarde} sa voix douce mais ferme claque dans sa tête et Ororo se calme. Le pouvoir du professeur est bien plus puissant que le sien.

Elle reprend son visionnage avant de le couper peu après. Ororo calcule brièvement ; l'arrivée de Rachel coïncide peu après sa "fuite" suite à sa capture et à son retour en enfance. Mission qui l'avait fortement affectée. C'est pour cela qu'elle n'avait pas participé à la récupération de Rachel. Et heureusement d'une certaine façon … comment aurait elle réagit … elle n'en savait rien. Cette fois elle comprenait pourquoi Xavier ne lui avait rien dit à son retour.
Elle enfonce de nouveau la touche play.
C'était donc Rachel le warhound … Ororo comprend pourquoi elle avait frappé Xavier mais ne l'admet pas. Sa main se re-crispe sur la commande et de nouveau son pouvoir est bien vite étouffé par celui du professeur.


Et cela ne m’empêchait pas de vous tuer… Je… je suis désolée… mais… mais… c’était vous… ou moi… il n’y avait plus d’X-Men… plus de Confrérie… seulement la Résistance… J’ai obéit, j’ai continué la traque ; vous tuer faisait mal, très mal, mais moins mal que ce qu’ils m’auraient infligé si j’avais tenté de me rebeller… Puis… puis j’ai affronté mon propre père… et… et… et… je l’ai tué… Pardonne-moi… Papa… J’aimerais… j… merde… Eteignez ça !

Ororo sent son coeur se serrer et des larmes coulent de ses yeux. Pauvre Rachel pourquoi avait elle du subir tout cela. Ororo est triste mais surtout en colère. Furieuse après ces humains débiles qui leur refusaient le droit de vivre. Comment pouvait on pousser des enfants à tuer ses propres parents.
Un coup de tonnerre, puis un deuxième, le ciel s'obscurcit brutalement. Inquiets les jeunes mutants qui jouent dehors rentrent précipitamment .. heureusement pour eux, des grêlons se mettent à tomber avec force.
Puis tout s’arrête aussi vite.
Debout dans la petite pièce, les yeux blancs, Ororo n'a pas réussi à se contenir.

Dans son bureau, le professeur a les yeux et les pensées braqués sur elle étouffant le plus rapidement possible son pouvoir.

L'image de Rachel continue son histoire, expliquant comment elle a pu venir sur terre. Rachel était bien plus puissante que sa mère .. Elle en possédait les pouvoirs et tellement plus. Cette fille dépassait tous les dangers qu'Ororo avait pu connaître. Phénix … elle était le danger suprême. Storm comprend pourquoi Xavier l'a plus ou moins caché. Sur terre aussi il y avait tant de puissants organismes qui rêvaient de mettre la main sur une telle ... arme.

Triste et anéantie par tout ça, Ororo se laisse tomber dans le fauteuil tandis que l'écran devient noir.


{tu comprends maintenant … Rachel a besoin de toi, Storm .. de nous … de nous tous. Cesse de voir en elle tes amis. Elle n'est ni Jean, ni Scott … elle est Rachel. Simplement Rachel} les paroles de Xavier font échos à celles de Rachel puis la voix se tait. Ororo sait que le professeur a volontairement coupé le "contact". Il la laisse seule, seule pour décider. Mais elle sait, elle sait ce qu'elle va faire, ce qu'elle fera comme toujours. Rachel est une victime, et Storm s'est jurée de toujours les protéger.

Avec lenteur elle se lève et appuie de nouveau sur la touche "play". Le dvd repart, Rachel reprend sa confession. Ororo a maintenant les yeux secs et son air déterminé.
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MessageSujet: Re: Confessions [PV : les X-Men]   Confessions [PV : les X-Men] Icon_minitimeJeu 25 Avr - 17:46

Assise à son bureau, sa tablette posée sur sa couverture, Emma n'eut pas besoin de plus d'un instant pour reconnaître Rachel. Rachel... Perdue dans un univers qui n'est pas le sien. Emma aurait pu avoir pitié d'elle, si elle n'était pas convaincue que cette pitié ne ferait qu'empirer la situation.

Elle se remémora leur dernière discussion. Apprendre que Rachel venait du futur, ou plutôt d'un futur, apprendre qu'Emma aurait déjà du avoir une fille, apprendre que l'humanité allait chercher à écraser les mutants, et allait y arriver. Trop de choses à gérer d'un coup. Pour une des rares fois dans sa vie, Emma avait été trop submergée pour arriver à rester la Reine Blanche, l'imperturbable et inatteignable Reine Blanche.

D'un geste de la main, elle rapprocha la tablette, comme pour mieux entendre, bien que le silence omniprésent prouvait bien que c'était inutile.

Confessions... Quel choix étrange de mot. Se confesser, c'est pour une erreur que l'on a commise, c'est quand on attend la miséricorde. Quelle miséricorde pouvait-elle attendre de l'institut ?

Fille de Scott Summers. Emma fît instantanément le rapprochement. Si elle devait elle-même devenir la belle-mère de Rachel, alors, c'est qu'elle était aussi la conjointe de Scott Summers. Pourquoi le lui avait-elle dit ? Comment Emma pourrait-elle vivre une histoire avec quelqu'un d'autre en sachant qu'elle devait avoir une fille avec Scott Summers ? Il lui serait impossible d'assumer une autre relation en sachant que de la sorte, elle empêcherait sa fille de naître.

Raisonne-toi Emma, raisonne-toi ! Tu n'as pas le contrôle de tout ça, tu n'es pas responsable. Et pourtant, au fond, la culpabilité commençait déjà à la ronger, comme un petit ver qui dévore lentement un cadavre. Emma se reprit en changeant de posture sur sa chaise pour évacuer ces pensées de son esprit et ne pas perdre la suite du message.

Pardon ? D'avoir tué des gens qui n'existent pas dans cet univers ? Emma n'arrivait pas à comprendre ce besoin qu'avait Rachel de s'excuser auprès de personnes qui n'étaient pas concernées par la situation. En fait, si, elle comprenait très bien. Il était à parier que Rachel était envahie de culpabilité. Elle voulait changer ses actes, elle voulait corriger ses erreurs, et demander pardon faisait partie du processus, mais à défaut de pouvoir demander pardon aux personnes qu'elle avait réellement affectées, elle demandait pardon à leur double, qui lui, était accessible. Un contournement, une sorte de transfert, même si pour le coup, le mot était discutable, puisque d'une certaine façon, la personne en face d'elle était la même. Mais au fond, elle ne faisait que demander pardon à un jumeau pour avoir tué son frère sachant que ces deux ne s'étaient jamais connus.

En apprendre plus sur le passé de la jeune fille ne faisait qu'accroître l'empathie qu'Emma avait pour elle. Elle avait vécu des choses horribles, elle avait été retournée contre ceux qu'elle aimait. Emma ne ressentait pas le besoin de pardonner Rachel. Elle avait dit ce qu'elle avait sur le coeur, elle avait essayé d'expliquer la situation du mieux qu'elle le pouvait, c'était désormais à Emma de gérer les impacts sur sa vie. Certes, c'était douloureux, mais est-ce que cela rendez responsable Rachel ? Est-ce que le facteur est responsable des mauvais nouvelles qu'il apporte ? Emma préférait de toute façon que l'on lui dise la vérité, aussi difficile soit-elle. Elle était experte en illusions, mais ne supportait pas qu'on retourne ses armes contre elle.

La vision du futur qu'offrait Rachel était monstrueuse, mais elle permettait aux Xmen de se préparer à l'affronter, voire même de l'anticiper. C'était un atout fort, et peut-être sans s'en rendre compte, Rachel était en train de sauver cet univers d'un même futur.

Emma s'approcha encore de son écran, et sans s'en rendre compte, elle était maintenant à une petite vingtaine de centimètres.

La force phénix. En entendant Rachel en parler, Emma imaginait quelque chose qui dépassait ce que l'esprit humain pouvait concevoir. N'était-ce pas vertigineux ? Quoi que ce soit, il y avait forcément un moyen d'en libérer Rachel. Emma ne comprenait pas encore tout, et elle se refusait à expérimenter sur Rachel. Si un jour la jeune fille évoquait le sujet, elle était prête à tenter d'étudier ce phénix et à voir comment en libérer Rachel. Mais pour l'instant, il fallait juste savoir qu'il était là.

Emma comprenait le temps dont elle parlait car elle-même allait avoir besoin de temps pour assimiler la situation. Un temps pendant lequel la culpabilité envers sa fille allait pouvoir mûrir dans son subconscient. Un temps qui au final ne jouerait peut-être pas autant en sa faveur qu'elle le pensait...

Emma passa la main sur l'image qui s'était à présent figée. Encore une fois quelque chose empêchait le contact entre les deux filles. Étaient-elle vouées à rester éternellement si proches et pourtant toujours distantes ?
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