True Grit [Libre - À demander par MP]

**X-Men Alpha** Messages : 2056 Date d'inscription : 23/04/2012 Age : 29

Dans la nuit froide et calme d'un mois de janvier dans la fleur de l'âge, deux hommes pénètrent dans un bar de Salem, une petite ville connue de notre monde pour être proche de l'Institut de Charles Xavier pour élèves surdoués. Une quantité non négligeable d'élèves s'y rendent pendant les week-ends moins pluvieux qu'à l'accoutumée puisqu'elle n'est finalement qu'à cinq miles de l'Institut là où une heure de route est indispensable en voiture pour se rendre au cœur de Manhattan. L'un des deux bonhommes est un peu plus petit et fin que l'autre mais finalement ils se ressemblent. C'est sans doute parce qu’ils portent les mêmes habits. Un costard noir et un manteau sombre par dessus pour les réchauffer par ces températures plutôt basses et frôlant avec les moins dix degrés. Le plus petit porte une chapeau, noir également, qu'il pose sur une table de bar avant de s'y asseoir suivit de son collègue. Qui sont-ils et que veulent-ils, l'histoire nous le dira bien assez tôt, ils commandent de manière décontractée et attendent de se faire servir pour commencer à discuter. Le plus grand prend son sandwich à pleine mains et éjecte une goutte de mayonnaise sur sa chemise blanche.

« - P'tain...
- T'es qu'un sac
- La ferme, j'en ai ma claque de voyager, l'avion m'a tué depuis L.A.
- J'sais mais t'inquiètes, on pionce cette nuit dans ce trou et puis demain on donne rendez-vous à la gamine.
- C'est la semaine prochaine qu'il arrive l'boss ?
- Ouais, il veut la voir en personne à ce qu'il paraît.
- Mm... Ch'ais pach' chi on va la r'trouvèch chi fachilem...
- T'es vraiment sale mec. »

Leur discussion se mêlait aux bruits des personnes qui entraient dans ce bar où qui en ressortaient, des clients un peu trop alcoolisés ou bien des altercations d’ego sur fond de drague mal calculée. Il était onze heure du soir et pour notre duo il était temps de terminer leurs assiettes et trouver un endroit ou dormir. La traversée des Usa en avion, ajoutée à l'heure de bus pour arriver jusque dans cette ville, ils étaient quelques peu fatigués et cela pouvait se voir sur leurs visages. La rencontre était visiblement désirée et recherchée, mais n'allait pas forcément se passer comme dans leurs calculs...

Le problème d'avoir une chambre entre les X-mens réputés pour leurs cris orgasmiques lors de ce que l'on qualifie souvent d'un ébat amoureux ; et bien c'est qu'en plus de se sentir seul au monde, on n'arrive même pas à dormir. Les coton dans les oreilles, les somnifères, rien n'y fait, ces deux là sont bien trop bruyantes quand elles s'y mettent. Jubilee l'avait supporté jusque là. Elle était passé par un peu tous les états d'âme lorsque cela arrivait : d'abord de l'étonnement, puis de l'amusement, jusqu'à de l'agacement. Ce soir faisait parti de la troisième catégorie de sentiment et on pouvait clairement dire que pour éviter tout massacre dans un acte mêlant sang et sexe ou bien orgasmes et agonies, il valait sans doute mieux qu'elle parte se changer les idées le temps que tout se termine. Un footing c'est peut-être pas une mauvaise idée après tout, ça vide la tête, ça vide le corps et tout compte fait c'est certainement quelque chose qu'une X-women est en droit de faire. Mais ce serait aussi ignorer qu'il est maintenant plus de onze heure du soir et que dehors, la température chute à moins dix degrés... Enfilant un jogging épais, ainsi qu'un Sweet à capuche, Jubilee finit par sortir de sa chambre presque en claquant la porte. Elle enfila des moufles et se mit à trottiner pour descendre les escaliers et passer le hall d'entrée. Des baskets au pieds, elle n'aurait pas froid si elle restait en mouvement et elle ne serait pas totalement dans le noir si elle gardait ses plasmoïdes prêt d'elle. Cependant il ne faut pas croire que l'on peut sortir de l'Institut à une heure si tardive de la plus facile des manières et une fois la porte du hall d'entrée, Jubilee eu droit à un appel de Danger sur l'un des hauts parleurs de la cour qu'elle traversait à petite foulée. La verdure était partout gelée et le bruits de ses pas résonnaient contre la façade de l'Institut.

« - Miss Lee, où vous rendez-vous ?
- Je vais faire le tour de Salem, je reviendrais quand ce sera plus calme pour dormir. »

Il semblerait que là réside un avantage d'être une X-women. Ne pensez pas pouvoir sortir de l'Institut à cette heure si facilement si vous n'êtes qu'un élève. Mais c'est Jubilee après tout, elle est assez grande et forte pour se défendre, ne pas se perdre et ne pas faire de bêtises si problèmes il y avait. Elle courait, donc, à travers le parc, traversant la grille et longeant les petites routes de campagne sur les huit kilomètres qui la séparait de l'Institut. Sans être essoufflée on pouvait allègrement voir que ces distances ne lui posait aucun problème qui plus est à la vitesse où elle allait. Une dizaine de plasmoïdes gravitaient autour d'elle ainsi que devant plus particulièrement afin qu'elle puisse tranquillement voir où elle mettait les pieds.
Quelques minutes plus tard et la voilà à Salem center, courant à une allure un peu plus rapide qu'au début de son footing. Elle avait enlevé la capuche de sa tête et également les plasmoïdes car à cette heure les quelques lampadaires étaient encore allumés. Traversant un parc, elle aperçu deux silhouettes qui marchaient dans le même sens qu'elle courait. Deux hommes, vêtu de noir, l'un un peu plus grand et costaud que l'autre. Lorsqu'ils entendirent la foulée de la jeune femme, les deux hommes se retournèrent, la fixant quelques instant avant de regarder à nouveau devant eux car réalisant que ce n'était qu'une joggeuse. Une fois que la fille les eus dépassés le plus grand donna un coup de coude au plus petit.

« - Quoi ?
- Heuuu...
- Heu quoi ? »

Le plus grand fit un signe pour montrer la Joggeuse de la tête face à l'incompréhension effrayante de son collègue. Puis après quelques secondes, le plus petit semblait avoir comprit.

« Jubilation ? »

Il avait visiblement prononcé ce mot pour s'assurer qu'il avait bien affaire à la bonne personne. Elle se trouvait une dizaine de mètres devant et avec le ton qu'il avait employé, seul une personne se reconnaissant y ferrait attention. Et ce fut le cas, Jubilee se retourna en s'arrêtant net dans sa course, fixant les deux hommes avec une sorte d'étonnement mêlé à de l'inquiétude.

« - Pardon ?
- Tu es Jubilation Lee ?
- Heu... oui et ?
- Ah je vois... tu ne nous reconnais pas ?
- J... Non, vous êtes qui ?
- Oh aller, fait un petit effort ! »

Le plus petit enleva son chapeau d'une main, écartant les bras en souriant comme pour se dévoiler. Les deux hommes continuèrent d'avancer comblant l'écart qu'il y avait entre eux et Jubilee. Au fur et à mesure que l'écart se comblait, le visage de Jubilee se décomposa petit à petit. Ses lèvres tremblaient et ses pupilles vibraient. Elle ne comprenait pas et c'est justement parce qu'elle ne comprenait pas qu'elle était actuellement effrayée. Non, elle n'avait pas simplement peur parce que deux hommes vêtus de noir l'avaient repérée et surtout reconnue, cela venait de plus profond, de plus ancré encore en elle.

« Qu'es... qu'est-ce-que ça veut dire ? »

Le plus petit baissa les bras. Il se tenait à droite de son compagnon et il montra un visage presque pris de pitié. Il penchait la tête d'un côté, faisant des yeux de chiens battu et la moue comme pour se moquer de cette gamine qu'il voyait paniquer.

« Tu te souviens donc de nous, c'est merveilleux. Mon nom est Reno et voici Molokai, mon collègue de besogne. Tu nous as déjà vu avec des uniformes de policiers il y a quelque temps déjà, mais sache que ce n'es plus vraiment notre métier. On travaillait et on travail encore pour quelqu'un qui voudrait de rencontrer en personne. Dis-moi ma petite, ça fait combien de temps ? Tu étais toute petite et tu pleurais... C'était bien l'orphelinat ? »

Que devait-elle en déduire... Que devait-elle penser de ses deux personnes qu'elle revoyait huit ans plus tard. Pourquoi les deux policiers qui avaient frappés à la porte de sa maison alors que ses parents n'étaient pas encore revenu, ces deux mêmes hommes qui lui avait annoncé qu'ils étaient morts dans un accident de voiture, l'emmenant dans un orphelinat sans même la laisser voir sa mère une dernière fois ; pourquoi étaient-ils là, encore une fois dans sa vie ? Pourquoi avait-elle si peur ?

« - Je comprends pas... Ça rime à quoi ça... Qu'est-ce-que vous me voulez ?
- On veut t'emmener voir le patron il a dit.
- Oh... tu ne sembles même pas au courant depuis tout ce temps ? C'est étrange...
- C'est parce qu'on avait bien fait le boulot
- Ouais, visiblement l’enquête n'a rien donné de plus puisque même sa fille n'est pas au courant.
- Qu'est-ce-que vous racontez ?! Au courant de quoi ? Hein ?! QUOI ?! VOUS ME VOULEZ QUOI ?!
- Oulà, du calme...
- Je me calme pas, vous commencez à m'emmerder, qu'est-ce-que vous foutez encore dans ma vie putain ! Dégagez, dégagez de ma vie, j'ai aucune envie de voir personne, pas votre boss, pas le président et personne d'autre, okay ! Perso..
- Même pas l'assassin de tes parents ?
- Quoi ? »

Les deux compagnons avaient certainement reçu l'ordre de révéler à Jubilee la vérité si cette dernière résistait à l'offre de rencontre de ce mystérieux boss. Ils ne répondirent rien à la dernière question de Jubilee qui commençait à perdre le contrôle. Ses poings se serraient et s'entourèrent de flammes plasmiques bleutées alors que tout son corps semblait devenir plus raide.

« Répondez à ma question... Tout de suite... »

Les dents de Jubilee étaient serrées, mais elle ne tarda pas à exploser à l'intérieur. Elle ne savait pas pourquoi, elle ne savait pas comment mais une pulsion meurtrière la fit sortir de ses gonds. Elle ne doutait pas que le sujet de ses parents pourrait la rendre si violente. Elle pensait avoir fait le deuil mais c'est certainement parce que les personnes qui remettaient ce sujet au goût du jour étaient les mêmes qui lui avait provoqués une grande souffrance en lui annonçant leurs morts. Elle perdit à ce moment certainement les pédales.

« VOUS VOUS FOUTEZ DE MA GUEULLE ? C'EST QUOI VOTRE PROBLEME ? Vous êtes complètement malade de venir me voir et me dire des conneries pareils. Mes parents sont mort dans un accident de bagnole et ne LES INSULTEZ PAS. Putain, mais vous voyez pas que je vais vous démolir si vous continuez ? Hein ? VOUS LE VOYEZ PAS ?!
- Tu as vu l'accident ? Tu as vu leurs corps ? Qui t'a dis que c'était un accident à part nous ? Alors pourquoi tu nous as cru la première fo... »

Il est minuit à Salem. Nous sommes dans un parc désert et dans la vingtaine de kilomètre à la ronde une grosse détonation ou, si vous êtes plus près, une grosse explosion surgit de la nuit. Jubilee à son poing planté dans le sol. Autour d'elle sur plusieurs dizaines de mètres à la ronde, la terre est retournée et enfoncée dans une forme caractéristique d'un cratère. Il ne reste plus grand chose du vaste parc de Salem mais de leurs côté, Reno et Molokai ne sont pas mort pour autant, ils ont été projetés quelques mètres plus loin, une vingtaine peut-être, leurs habits sont calcinés. Molokai a eu le temps de déployer un bouclier télékinétique pour encaisser une bonne partie de l'explosion qui a dévastée ce parc et qui les aurait tués sur le coup.

« Tu... as bien grandi on di... dirait... »

[HJ : Ce sujet est libre. Mais avant d'y poster, vous devez me contacter par MP pour vérifier que vous pouvez (étant donné que je vais limiter les participants) et pour potentiellement éclaircir quelques points. Merci !]

Invité

- Descends !

Emma se faufila rapidement sur le siège conducteur et mit le contact de sa voiture en même temps qu'elle attachait sa ceinture. Elle tourna à nouveau la tête vers l'homme qui était encore à moitié débraillé sur la banquette arrière et lui répéta plus froidement.

- Descends... maintenant !

L'homme essaya de balbutier quelques mots pour verbaliser sa confusion, mais finalement se contenta de s'exécuter pour se retrouver seul sur le bas-côté, la chemise encore ouverte s'envolant au vent glacial que fît la voiture en démarrant sur les chapeaux de roues. Il se mit la main dans les cheveux puis tenta de se rhabiller du mieux qu'il pouvait.

- Et ma cravate ? Marmonna-t-il avec dépit.

Emma accéléra en se cramponnant à son volant, l'explosion était toute proche et il n'était pas question qu'elle n'intervienne pas...

C'était un de ces soir où Emma avait envie de se changer les idées. Elle était sortie dans un piano-bar assez chic de Danbury et s'était habillée en conséquence. Une robe blanche assez moulante qui lui descendait juste en dessous des genoux, libérant les épaules, tout en couvrant le haut des bras, fendue sur un côté, par dessus laquelle elle portait une fourrure, blanche aussi, bien entendu. Elle avait laissé tomber ses cheveux pour paraître plus décontractée et moins sévère que quand elle se faisait un chignon. Ses talons hauts lui permettaient d'user de ce petit déhanché qui faisait résonner ses pas et ainsi lui ôtait toute discrétion possible quand elle entrait quelque part.
Elle avait passé le début de la soirée à boire une coupe de champagne en repérant la faune locale puis avait finalement posé son dévolu sur un homme d'âge moyen qui semblait suffisamment bien bâti pour pouvoir allier puissance et endurance. Elle lui avait d'abord lancé des petits regards discrets, enfin, ils devaient être assez discrets pour passer pour des regards discrets, mais être assez visibles pour qu'il les remarque, ce qui veut dire qu'au final, ils n'étaient pas vraiment discrets et Emma avait presque honte du manque de finesse dont elle devait faire preuve pour envoyer un simple signe d'intérêt. Puis elle avait du prétendre s'ennuyer un peu pour qu'elle paraisse abordable, puis elle avait du rire à toutes ses plaisanteries et s'émerveiller à tous les détails vaniteux dont il nappait les récits de sa vie personnelle, histoire qu'il ait l'impression d'être un parfait gentleman en train de la faire littéralement tomber sous son charme.
Pourquoi est-il à ce point nécessaire de faire croire aux hommes qu'ils font tout le travail ? Emma aurait tout à fait pu aller le voir directement dans le bar, lui expliquer qu'elle avait envie d'un peu de compagnie pour la nuit, mais qu'il ne fallait pas qu'il s'attende à une histoire parce qu'elle n'avait pas envie de se projeter pour l'instant. Ils auraient pu se mettre d'accord, partir, et tout se serait aussi bien passé. Mais non, il était indispensable de maintenir une illusion de délicate résistance pour la femme et d'inébranlable assurance pour l'homme. Emma pouvait s'en accommoder, mais au fond, elle trouvait ça un peu stupide. Ce prétendu romantisme ne rajoutait à son sens pas grand chose à la relation.

Ils avaient marché un peu dans la nuit, elle avait prétendu avoir froid pour qu'il puisse mettre un bras autour de ses épaules, puis elle avait expliquée qu'à cette heure là, elle aurait préféré être escortée d'un homme pour aller jusqu'à la voiture. Puis là, changement d'attitude, il était dans sa toile, elle n'avait plus qu'à se servir. Elle l'avait saisi par la cravate et l'avait embrassé, délicatement d'abord, puis de manière plus insistante. Ils étaient monté dans la voiture pour s'éloigner de la ville en direction de Salem Center et s'étaient arrêtaient sur une route de campagne, devant ce qui semblait être une route vers une exploitation agricole. Là, ils avaient repris leurs baisers et puis, de fil en aiguille, ils s'étaient vite retrouvés sur la banquette arrière, pour un moment qui s'annonçait plus chaud et plus intime. Enfin, aussi intime que peut l'être une voiture garée en pleine nuit d'hiver avec les vitres embuées. Quel était son nom déjà ? Alfredo, Armando ? Le pauvre s'était finalement retrouvé seul au milieu de nulle part, avec sa crampe pour seul compagne...

Les lumières défilaient de chaque côté de la voiture et le moteur crachait tous les chevaux qu'il avait sous le capot. En une ou deux minutes, elle serait sur les lieux. C'était la direction de l'institut, ce qui aurait pu être inquiétant si ce n'était pas aussi proche. Au fur et à mesure qu'elle roulait, elle cherchait dans les pensées locales des indications sur l'origine de l'explosion. Ca venait de l'ouest... Ca venait du sud-ouest... C'était la ville... C'était le parc... Elle arriva rapidement sur les lieux pour constater les choses : un cratère avec une personne au milieu, puis deux autres plus loin. Vu la taille du cratère, pas étonnant que l'explosion ait été entendue de loin. Emma freina brutalement pour s'arrêter net devant le parc et descendit de la voiture pour s'approcher, toujours dans sa robe de soirée, mais sans la fourrure qui restait sur la banquette arrière, comme déçue qu'il ne se soit rien passé.

Sa silhouette se détachait des deux phares qui éclairaient la scène depuis sont dos.

- Que se passe-t-il ici ?

HRP:

Invité

C'était une de ses nuits où Morph était partit au lit avec en tête la faim. Vous savez ce genre de phénomène qui arrive de temps en temps et qu'on trouve inexplicable ? Non vous voyez pas ? Je vous explique alors. Ce soir au repas, il y avait en dessert de la tarte au poire et chocolat qui avait fait saliver la plus part des membres de l'institut et Morph plus encore. C'est vrai qu'elle était carrément bonne cette tarte, la poire tendre et sucré a point, et le chocolat onctueux et doux a souhait. Tellement délicieuse, qu'il avait même usé de son pouvoir pour repasser encore et encore devant l'étale des desserts en changeant de tête a chaque fois pour ne pas se faire réprimander par les dames de services. Ce petit manège, il le recommença cinq fois en l'espace de vingt minutes. Si il n'y est pas retourné une sixième fois c'est tout simplement par ce que son estomac n'en pouvait plus. Mais sa gourmandise lui aurait bien demandé d'y retourner jusqu'à ce qu'il n'y en ai plus, si son cerveaux ne l'avait pas convaincu d'arrêter là. Cela dit une fois sortit de table, l'envie de tarte était toujours plus ou moins là dans un coin de sa tête.

Et donc pour ne rien arranger, lorsqu'il décida d'aller se poser pour une fois devant la télévision dans la salle commune, a chaque coupure qu'il y avait entre deux émissions ou même en pleine émission, il y avait une publicité sur un dessert chocolaté. Un coup une mousse au chocolat, un autre un coup un chocolat liégeois, ou encore même un flanc au chocolat. Et j'en oublie, je vous assure. En gros, tout ce qu'il faut pour ne pas oublié son envie persistante de chocolat. Je vous jure un vrai calvaire. A tel point qu'à chaque image, il avait même l'impression que l'odeur était là sous son nez. Enfin non, il a pas de nez Morph mais l'odeur était là quand même, et c'est ça le pire.

Mais c'est pas finit! Comme chaque soir, il faisait le tour des chambres des élèves pour leurs signifier qu'il était leurs d'éteindre les lumières. Et voilà pas qu'il tombe sur un élève en train de prendre un dernier encas avant d'aller au lit. Et pour couronner le tout, c'était une part de tarte a la poire et au chocolat. Cella la même qu'on avait servit au repas. La goute d'eau qui faisait déborder le vase. Alors bien sûr aucune chance que ça soit volontaire de la part de l'élève, ou alors c'est qu'il était télépathe mais il savait très bien que non. Donc comment pouvait il lui en vouloir ? Toute fois une question le taraudait.

- Bon c'est l'heure d'éteindre les lumières, il est déjà vingt trois heures. Mais avant dit moi, où as tu eu cette part de gâteau ?

Alors je vous rassure tout de suite, la question était plus posé sur le ton de l'envie que sur celui de la suspicions. Il savait très bien aussi que cet un élève n'était pas un voleur.

- Bah c'est ma part que j'ai gardé du repas de ce soir. J'avais plus très faim, alors je l'ai gardé pour plus tard.

Et là, Morph se mordit les doigts intérieurement au vue de la réponse de l'élève. Comment n'avait il pas eu l'idée de prendre plusieurs part pour les emmener dans sa chambre ? Comment un élève avait il eu cette idée lumineuse et pas lui. Parce qu'on est d'accords, Morph c'est pas le cerveaux de l'institut, mais pour ce genre de chose en tant normal, il est plutôt bien calé. Et là rien, le néant. Enfin bon on va mettre ça sur le compte de la fatigue intestinal. Il paraît que quand on a le ventre trop plein, le cerveaux ne marche pas a pleine mesure. C'est put être vrai après tout.

- D'accords ! Alors dépêche toi de finir et éteins après ça s'il te plait.

Mais soudain une très bonne idée lui vint a l'esprit. Quand il est sortit de table, il a très bien vue qu'il restait encore des parts de tarte sur l'étale et que donc, elles avaient sûrement du être mises dans les frigidaires de la cuisine. Et c'est là qu'il irait après avoir finit son tour des chambres. A cette heure-ci, il n'y aurait plus personne en cuisine et quand bien même pour Morph ça ne serait pas un problème. Un tour de passe passe et ça serait joué. Il passa donc par les frigo pris une assiette au hasard et remonta dans sa chambre le sourire aux lèvres. Et visiblement, il n'y a pas que lui qui allait prendre du plaisir dans sa chambre. Du moins lui ne l'avais pas encore pris. Et je vois promets qu'il ne chercha pas a savoir qui était la demoiselle qui était heureuse. Pour commencer, il avait trop envie de se faire plaisir, et ensuite, si il savait qui c'était, il n'arriverait plus jamais a la regarder autrement qu'en l'imaginant en pleine acte. Et je vous assure que pour un X-men, il y a des situation, où il vaux mieux avoir les idées clair. Cependant au moment où lui rentrait dans sa chambre, une autre personne sortait de la sienne. Comment je le sais ? La porte qui claque, les pas dans le couloir, c'est assez d'indice pour le confirmer. Et si on ajoute a cela le bruit des ébats, on peux être sûr que quelqu'un est partit chercher plus de calme ailleurs. Mais Morph n'y prêta pas plus d'attention que ça, il avait un gâteau a manger. Et je dit bien un gâteau non une part. Parce que l'assiette en faite contenait le gâteau en entier. Il allait pouvoir se gaver le Morph avec ça.

Un peu trop même, car après s'être enfilé le gâteau en entier, impossible pour lui de s'endormir. Et oui, c'est ça de manger avant d'aller au lit. Non seulement on réfléchit mal quand on a le ventre trop remplis mais en plus on dort mal voir pas du tout. Mais c'est peut être aussi ce dernier point qui lui a permis d'entendre la grosse explosion qui eu lieu dans les alentours. Et vue la violence, ça ne devait pas être loin de là. Il se devait donc d'aller voir ce qu'il se passait. Un choc pareil, ça n'a rien de naturel et si c'est pas naturel, c'est un travail de X-men. Il ouvrit donc sa fenêtre et chercha où l'explosion a eu lieu. Et il ne mis pas longtemps a deviner la direction. Il y avait une partit du ciel noir éclairé par ce qui devait être des flammes. A vole d'oiseau il pourrait y aller vite. Il se mis donc accroupis sur le bord de sa fenêtre et se jeta dans le vide. La curiosité lui fit vite oublier son mal de ventre qui n'aurait pas été compatible avec une chute libre. Mais pendant sa chute, il se changea en martinet épineux et partit en direction de la lumière. Mais avant daller plus loin, c'est l'heure d'en apprendre un peu plus sûr son choix d'oiseau. Ce soir a la télévision, il avait vue un reportage sur les différents oiseaux et leurs caractéristiques particulières. Et il vue que l'oiseau le plus rapide qu'il soit en vole battu est le martinet épineux. Il peux atteindre la vitesse phénoménal de 170km/h. Donc quand on veux aller vite par les airs, autant prendre ce qui se fait de mieux.

Donc en a peine 3 minutes, le temps de se repérer, il atteint le lieux. Vue d'en haut, il vit un cratère gigantesque avec une personne au milieu. Et avec les yeux perçant qu'il avait, il n'eut aucun mal a reconnaître Jubilee. Là tout s’imbriqua dans sa tête. Le claquement de porte, l'explosion, tout concordait, c'était elle. Par contre les deux hommes qui se trouvait en dehors du cratère il ne les connaissait pas. Mais pas besoin d'être devin pour deviner qu'il n'était pas amis avec elle. Parce qu'entre nous, Jubilee n'est pas du genre a faire étalage de ses pouvoirs a n'importe qui et encore moins en utilisant une telle puissance. Mais Moprh ne voulut pas intervenir tout de suite. Elle n'avait pas encore l'air en danger, et il ne voulait pas la déranger pour rien. Par contre si la situation tournait mal, il n'était pas loin. Il tourna donc en rond au dessus du cratère a une bonne altitude histoire de se faire un peu discret. Seul son cris qu'il lança au début de sa rotation trahis sa présence. Mais c'était volontaire, il espérait que Jubilee comprenne que c'était lui. Le martinet épineux n'est pas vraiment un oiseau nocturne, il fallait donc espérer qu'elle le sache. Ainsi elle saurait qu'elle n'était pas toute seule et pourrais gérer son stress autrement.

Mais finalement, il n'était pas seul a arriver a la rescousse. Emma Frost aussi était de la Partit. Elle par contre était arrivé en voiture et en tenue de soirée. Soirée chaude pour être plus précis. Parce que vue la taille de sa robe, ce n'était pas de saison. Mais bon, il n'est pas là pour juger sa supérieur hiérarchique. Il décida donc de se poser a côté d'elle et repris sa forme normal, sa face monochrome et son costume de X-men.

- Salut Emma ! Je suis comme toi, je n'en sais rien. Mais ne pense tu pas qu'on devrait attendre de voir ce qu'il se passe avant de foncer dans le tas ? Jubilee n'as pas l'air d'avoir besoin d'un coup de main pour le moment.

Non non, ça n'est pas de la frousse de la part de Morph, juste de la sagesse. Si si, ça lui arrive des fois. Après tout ils ne pouvaient pas arriver là comme un cheveux sur la soupe sans connaître les ingrédients. Cependant il avait donné son avis, mais finirait de toute manière par suivre l'avis d'Emma qui était plus expérimenté que lui. Restait donc a connaître son avis.

**X-Men Alpha** Messages : 2056 Date d'inscription : 23/04/2012 Age : 29

Les vêtements déchiquetés n'ayant pas plus résisté à l'explosion que le parc lui-même laissaient le vent glacial effleurer sa peau. Ses avants bras et ses jambes étaient nues, il ne lui restait plus qu'un short grossier et un T-shirt maintenant troué duquel partait des lambeaux de tissus carbonisés. Ses baskets avaient été désintégrées et elle se retrouvait pied nu, au milieu de son cratère, le regard noir plongé encore plus profondément que son poing dans se sol creusé à la dynamite humaine qu'elle était. Pas de larmes, pas de cris, trop de questions hantaient son esprit et elle sentait une pression animale, instinctive, brutale ; envahir son âme et la poussant à massacrer les deux énergumènes qui se trouvaient en face d'elle. Pourquoi ? Était-ce un rêve ? Tout cela semblait si instable, si irréaliste... Rien ne lui semblait aussi concis, clair et concret que des événement auxquels elle était habituées. Revoir venir ces deux types de nul part la faisait penser à un cauchemars ou les démons du passé resurgissent profitant de la faiblesse du sommeil pour accélérer les battements d'un cœur fragile. Mais elle devait lutter. Elle ne devait pas succomber à cette soudaine haine qui emplissait son esprit.

Reno et Molokai se relevèrent. Reno rejoignit ses mains en un poings et une lueur jaunâtre y jailli pour envelopper les deux hommes en noir. Leurs blessures guérissaient presque à vue d’œil alors qu'il fermait les yeux comme pour se concentrer. Ils avaient donc des pouvoirs. Ils étaient mutant et c'est certainement parce qu'ils l'étaient que leurs soit disant boss les avait embauchés. Mais cela, Jubilee ne pouvait pas le voir encore. Elle avait l'esprit confus et toutes leurs paroles résonnaient dans sa tête. Ses parents, elle les revoyait, mais ce n'était pas la chose la plus intense, non. Elle revivait ses derniers moments, ces moments où elle les a vu pour la dernière fois. Ce moment où sa mère l'aida à mettre son sac sur son dos et l'embrassa pour la dernière fois avant que la petite Jubes n'aille à l'école. Ces derniers moments où en jetant un regard complice elle vit le haut des yeux de son père, à travers les verres de ses épaisses lunettes qu'il avait misent pour lire le journal arrivé quelques minutes plus tôt. La tasse de café fumante, la porte qu se referme, le bus qui passe et puis l'école. Oui, les parents de Jubilee la laissait prendre le bus plutôt que son père la dépose à l'école. De cette manière, Jubilee retrouvait ses copines. Le matin tout allait bien et puis il y eu une bagarre l'après midi et Jubilee laissa échapper son pouvoir.
Là, au milieu de son cratère, elle revivait ces moments intensément alors que ses yeux et son visage se crispaient de doute.
Elle était revenu parce qu'elle avait fuit l'école après avoir propulsé un camarade et puis ces deux hommes étaient arrivés. Ils portent des uniformes de policier et ils lui annoncent un accident de voiture dans lequel sa mère et son père sont mort. Elle n’eut droit qu'à ces quelques informations cruelles et rapides avant de partir dans un orphelinat. Après coup c'était rapide, trop rapide. Mais surtout c'était eux. Les deux types qui se dressent encore une fois devant elle.
Tout était si confus...
Pouvait-elle encaisser la vérité, elle ne le savait pas mais elle ne pourrait pas vivre sans la connaître.

Le cri d'un oiseau résonnait dans la nuit éclairée par les flammes de ce parc carbonisé. Jubilee n'y prêtait pas attention et même si elle l'avait remarqué, elle n'aurait ni les connaissances, ni la tête à découvrir qui se cachait derrière ce cris de piaf. Elle voulait une chose : elle voulait savoir, peu importe quel sentiment elle ressentirait ni en quel proportions elle le sentira elle voulait connaître la vérité, le pourquoi de leur venue, qui ils étaient, pour qui ils travaillaient, qu'est-ce-qu'ils avaient fait et toute ces questions qui l'envahissaient.

« - Tu es calmée ?
- Dite moi la vérité.
- La vérité ? D'accord, mais seulement si tu nous promets d'aller voir ensuite notre patron lors du rendez-vous qu'on te donnera.
- J'crois qu'ta pas compris, t'es pas en mesure d...
- Non ma belle, c'est toi qui capte rien. Tu crois qu'on contrôle rien ? Qu'on est des touristes. Laisse moi te dire une chose : t'es naïve. Voilà ce que t'es. Alors si tu veux vraiment savoir le fond du problème. Si tu veux vraiment savoir qui on est et ce qu'on te veux alors il te suffit d'obéir sagement et il ne t'arrivera ri... »

La lueur des phares, une voiture qui s'arrête et le bruits des pas d'une femme stoppèrent Reno dans son exposé de la situation. Les choses devenaient certainement plus complexe alors que la silhouette féminine et généreuse d'une créature vêtue de blanc même si finnalement trop peu vêtue avançait dans la lumière des phares. Emma Frost... Jubilee la reconnu après avoir tourné la tête. La petite retira son poing du sol, se redressant toujours le visage aussi sévère alors que la directrice adjointe de l'Institut s'interrogea sur le situation. Mais elle n'était pas seule, elle était accompagnée d'un autre X-men, un dénommé Morph. Le duo ne savait pas bien à qui ils avaient à faire mais au vu des propos de l'oiseau descendu du ciel, ils se doutaient qu'ils étaient à la fois mutant et allié de la petite Jubilee.

« Vous mêlez pas de ça. »

La voix de Jubilee étaient étrangement ferme. Mais la raison était plutôt simple. Elle voulait régler ses affaires de famille seule et elle voulait connaître la vérité seule. Elle n'avait nullement envie de la pitié des X-mens, nullement envie de leurs aide, de leurs compassion, de leurs soutiens. Si elle devait payer pour les dégâts au parc, elle payera mais une fois que la vérité lui aura éclaté au visage. Ces dures paroles adressées aux deux arrivant fit sourire Reno tandis que Molokai restait impassible. Ils se tenaient tout deux à environ dix mètres de Jubilee et étaient maintenant soignés de leurs blessures. La situation n'était peut-être pas en leurs avantage, mais ils n'avaient rien commis de criminel et étaient, aux yeux de la loi, de pures victimes de l'attaque de Jubilee qui rajouta à l'intention des deux X-mens :

« Ça vous regarde pas. »

Invité

La première pensée qui vint à l'esprit d'Emma fut : "Haaaaaaa ! Un canard qui parle !"
La seconde pensée fut : "Haaaaaaa ! Encore Morph qui prépare une mauvaise farce !"

Finalement, la tension de la situation occulta ses deux pensées pour que ne subsiste que l'idée la plus rationnelle : si jamais ça dégénère, on est 3 contre 2, aucun risque pour nous.

- Tu as raison, ami oiseau, Jubilee semble très bien se débrouiller. Mais si on n'intervient pas, elle va rapidement finir complètement nue. Je me dois de faire quelque chose, l'honneur de l'institut, et donc mon honneur, sont en jeu.

Au fond, Jubilee leur avait demandé de ne pas s'en mêler, mais il y avait des choses qu'en tant que télépathe, elle pouvait faire, sans que ça ne pose aucun problème. La Reine blanche croisa les bras et prit une posture suffisante. Elle laissa sortir de sa tête les tentacules de sa pensée, franchissant instantanément l'espace pour venir se loger dans les cerveaux des deux hommes étranges. Elle fouillait. Elle fouillait comme un enfant retourne son coffre à jouer quand il s'ennuie. Elle cherchait ce que ces personnes pouvaient bien vouloir à Jubilee. Ramener la fille au boss. Tuer les parents, annoncer à la gamine qu'ils étaient morts dans un accident. Les pensées les plus récentes arrivaient toujours en premier... Mais oh ! Comme c'est intéressant ! Des mutants... Eux aussi...

Emma jubilait à l'idée de la surprise qu'elle pouvait faire à Jubilee. Elle plongea un peu plus ses tentacules dans l'esprit des du plus petit des deux hommes, jusqu'à atteindre ce point particulier où l'on déclenche ses pouvoirs mutants. Sa poigne se resserra entravant toute tentative d'utilisation de ses pouvoirs. Elle n'avait pas vraiment idée du pouvoir auquel il pouvait faire appel, mais il serait toujours très étonné de compter sur un avantage qu'il n'avait plus. Bon, elle aurait aussi pu lui faire taper son propre camarade, mais quelque part, ça risquait de ne pas trop plaire à Jubilee, alors que là, elle ne se rendrait compte de rien.

Emma regarda Morph, puis regarda Jubilee, puis enfin, les deux hommes, puis à nouveau Morph. Elle espérait qu'au fond de lui, Morph trouverait un moyen de faire une action discrète. Il pouvait prendre l'apparence qu'il voulait, alors, il pourrait bien intervenir. Et puis, les actions discrètes et désagréables, c'était un peu sa spécialité, il fallait lui faire confiance.

Invité

Visiblement Morph avait plutôt bien analyser la situation puisqu'Emma le rejoignait sur son avis. Enfin presque on va dire. Puisqu'apparemment elle n'avait pas envie d'agir pour aider Jubilee, mais pour faire en sorte qu'elle ne se retrouve pas plus déshabillé qu'elle ne l'était déjà. Élément sur lequel Morph aurait bien rebondit, mais il ne savait pas si le moment était bien choisit pour détendre l’atmosphère ou pas. Du côté d'Emma, on va dire qu'il n'y avait pas besoin de ça, son expérience aidant, elle semblait très bien maitriser le sujet et si elle ne le montrait pas, il savait parfaitement qu'elle œuvrait déjà dans l'ombre pour en savoir plus sur les deux zigotos. Par contre du côté de Jubilee, peut être avait elle besoin de se détendre afin d'être plus lucide sur l'orientation a donner quand a son affrontement avec ses deux adversaires. Cela dit, la réplique de Morph n'était fait pour lui arriver au oreilles, mais plutôt pour que seul Emma l'entende. Et peut être aussi un peu pour lui d'ailleurs. Ça pouvait l'aider a lui faire baisser la tension. Après tout chacun gère le stress a sa manière et lui c'est sa façon de faire. Et surtout que quand c'est un de ses camarades qui est en danger, le stress a tendance a être disproportionné chez Morph. Il sait que la moindre erreur peux être fatal a une autre personne que lui et qu'il pourrait se le reprocher longtemps alors que quand il est tout seul, si il lui arrive malheur, il ne pourra pas s'en vouloir soit même puisqu'il ne sera plus là pour se faire des remarque désobligeante. Étrange logique selon vous ? Pas tant que ça en fait quand on y pense.

- Et c'est pas moi que ça va choquer si je peux me permettre. C'est pas comme si elle était difforme et pas agréable a regarder. Et avec un peu de chance ça pourrait déconcentrer ses adversaires. En tout cas moi ça me perturberais a coup sûr si j'étais a leurs place.

Mais bon redevenons un peu sérieux, puisque Jubilee l'exigeait au ton de sa voix. Et visiblement elle en faisait une histoire personnel et ne voulait pas qu'ils s'en occupent avec elle. Chose qu'il pouvait comprendre si il avait été a sa place a elle, mais qu'il ne voulait pas entendre vue de l'extérieur. C'est vrai que dans le feu de l'action et quand on est plus que directement impliqué, on a du mal a avoir les idées clair. Et après la décharge qu'elle venait d'infliger, elle devait être encore moins lucide quand a comment gérer son problème. Le problème dans ces cas là et quand on est a l'extérieur, c'est de prendre la bonne décision. Soit ne pas prendre de risque et d'intervenir contre le grès de la personne qu'on voulait aider. En prenant cette décisions, on risquait moins que la personne ne se fasse blesser, mais il serait plus dur pour elle de lutter contre ses adversaires et ses amis en même temps. Et je vous explique pas le ressentit a la fin. C'est un coup a se la mettre a dos pour de bon. Par contre si on décide de la laisser agir seul, il faut être sûr qu'elle s'en sortira indemne. Chose dont Morph n'était pas sûr du tout. Il ne connaissait pas ces hommes ni ce qu'ils étaient et encore moins ce qu'ils lui voulaient et ne savait pas non plus si Jubilee était capable de les vaincre a elle seul ou pas. Mais bon il décida la solution alternative en fait. Il la laisserait se débrouiller seul, mais resterait là au cas ou.

- T'inquiète pas Jub' ! On te laisse gérer cette histoire, nous on est là que pour être sûr que tout ira bien pour toi. Par contre si tu pouvais éviter de réveiller tout l'état de New York, ça pourrait arranger nos affaires. Et là je parle pas de tes vêtements qui sont déjà carboniser.

Bon ça c'est fait, Jubilee allait pouvoir se concentrer sur ses adversaires sans se préoccuper d'eux. Maintenant il fallait encore être sûr qu'elle était capable de se débrouiller seul. Non pas qu'il n'ai pas confiance dans les capacités de Jubilee, mais plutôt qu'il ne savait pas de quoi était capable les deux autres qui lui faisait face. Mais quand on a Emma a côté de soit, ce genre de chose n'est pas difficile a savoir. Il suffisait de lui demander. D'ailleurs il était sûr qu'elle n'avait pas attendu qu'il pose la question avant d'aller se renseigner. C'est donc tout bas et sûr qu'il ne posait pas la question dans le vent qu'il partit aux nouvelles.

- Alors qu'es ce que ta recherche a donné ? Elles a besoin de nous ou pas ? Et c'est qui ceux là ? Faut les éliminer ou les ramener gentiment a l'institut ?

Pour la dernière question je vous arrête tout de suite. Si il avait fallut les tuer, il ne fallait pas compter sur lui. Non pas qu'il n'en soit pas capable, mais Jubilee et Emma était bien mieux armé que lui pour ce genre de mission. Par contre pour la capture en douceur il avait l'avantage. Oui on sait jamais, ils ont peux être des choses intéressantes a révéler. Puis je vous avoues qu'en fait l'étrange regard qu'elle mis posait ne l'aidait pas a savoir ce qu'elle attendait de lui. Il ne voyait pas en quoi là tout de suite il pouvait être utile. Et oui, on peux constater un manque flagrant de complicité entre eux. En même temps il y avait plus de respect entre eux vue leurs grade respectif que de complicité. Chose qui pouvait se révéler important dans des cas comme ça. Mais promis, si tout finit bien, Morph tenterais de rectifier ça dans un avenir proche.

**X-Men Alpha** Messages : 2056 Date d'inscription : 23/04/2012 Age : 29